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JE SUIS ESCLAVE DE MES ENFANTS

Depuis que je suis divorcée, et comme j’ai la garde alternée, j’ai peur que mes enfants ne décident d’aller vivre chez leur père. J’ai 2 enfants : Marine et Lucas. Ils sont jumeaux, ont 15 ans et sont libres de choisir avec qui ils veulent vivre ; mais je veux les garder près de moi. Alors, je les laisse faire ce qu’ils veulent à la maison.

Nous nous sommes installés dans un appartement situé en plein centre de Saint-Leu, les enfants n’avaient pas envie d’habiter dans les Hauts ou dans une autre ville. L’avantage c’est qu’il y a une vue imprenable sur la mer et nous sommes à quelques minutes des commerces. A la maison, ils se comportent comme des enfants-rois. Lorsqu’ils ont fini dans la salle de bains, je vais reboucher le tube de dentifrice et rincer la baignoire. Et comme ils laissent leurs affaires traîner, je ramasse sans un mot. Pour les repas, le menu est fait en fonction de ce qu’ils veulent manger. A part passer tout leur temps derrière leur ordinateur ou au téléphone avec leurs amis, mes enfants ne font strictement rien à la maison. Si je rentre tard, ils ne s’en rendent même pas compte ; lorsqu’ils ont faim, ils se servent de ce qu’il y a dans le frigo, sans se demander s’ils ne devraient pas préparer quelque chose à manger ; de toute façon, ils ne savent pas cuisiner, c’est pourquoi je veille à ce que le frigo soit rempli de ce qu’ils aiment, du fromage blanc pour Marine, et des bâtonnets de légumes que je prépare moi-même pour Lucas. Lorsque je rentre du travail, je dois m’occuper du ménage, je prépare le repas pour chacun de mes enfants. Lucas est végétarien, Marine, elle, est constamment au régime ; donc si je veux manger un repas normal, je me retrouve à cuisiner 3 plats différents. Mes journées, je les finis en semaine vers 23 heures et je me lève à 5h30 tous les matins pour aller travailler au Port. Inutile de vous dire que les week-ends je suis tellement fatiguée que je reste couchée la plupart du temps, sauf si les enfants ont envie d’aller à la plage ou faire les magasins. Je n’ai même plus envie de voir mes amis ou de rendre visite à la famille. De toute façon, ils ne comprennent rien à mes peurs, mes angoisses : qu’est-ce que je ferai si je perds mes enfants ? A chaque fois que je vois ma famille, ils me disent que je ne dois pas me laisser dominer ou encore ils se proposent d’ aller expliquer les choses aux enfants ; mais j’ai toujours refusé. Mon ex-mari s’amuse de cette situation, il m’appelle “ l’esclave de la maison ” ou la “ Cosette ”, mais ce n’est pas lui qui obligerait les enfants à mieux se comporter. Lorsque nous étions encore mariés, il n’avait jamais levé le petit doigt pour m’aider ; il ne sait même pas faire la vaisselle ! Et depuis notre divorce, il apporte son linge chez sa mère. Il n’a jamais su mettre une machine en route, elle en profite pour lui préparer des barquettes et faire un peu de ménage chez lui. Pour Lucas et Marine, il est normal que je sois à leur service, je préfère le terme “ aux petits soins ”. Pourtant, j’aimerais bien un peu

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PAPA, d’aide, au moins qu’ils ramassent les verres ou les paquets de gâteaux vides qu’ils laissent traîner sur la table du salon ou dans leurs chambres. La vaisselle peut rester sale et au même endroit pendant des jours, ça ne les dérange pas.

LA PAIX ! ” ce que j’ai. Même s’ils se comportent comme des pachas à la maison, je n’ai qu’eux, je ne vis que pour eux. Tant pis si je me casse le dos à force de nettoyer et si je ne dors pas assez. Ils ont 15 ans, l’âge où on se cherche. Je reste persuadée qu’ils finiront par changer ! C.H.

Une fois, j’ai délogé une colonie de fourmis et de cafards sous le tas de chaussettes sales de mon fils ; il ne s’en était pas rendu compte ; une autre fois, j’ai ramassé un morceau de fromage moisi sous le lit de Marine, l’odeur ne l’avait pas gênée. Un jour, j’ai craqué, je ne supportais plus autant de laisser-aller, j’ai un peu grondé Lucas et je lui ai dit que si je trouvais encore ses caleçons par terre au lieu de dans le panier à linge, je les mettrais à la poubelle ; il m’a regardé, a soupiré, puis a dit : “ Si tu continues maman, je vais aller vivre chez papa, lui au moins me fiche la paix ”. Je ne sais pas s’il plaisantait ou pas, mais j’ai eu tellement peur que je ne lui ai plus fait de remarques. Et si je suis malade, je ne le montre pas, je prends des médicaments et je fais comme si de rien n’était. Ils doivent toujours se sentir bien à la maison. Si je les perdais, je ne pourrais plus continuer à vivre. Heureusement qu’ils ont de bons résultats à l’école. Marine veut devenir infirmière et Lucas n’a pas encore choisi.

Mes enfants

Mon Mari A Un Gros Bide

Tatie Rosine. Je m’appelle Géraldine et suis mariée avec F. qui a 45 ans. Il est en bonne santé et plutôt bien dans sa peau. Le problème, c’est que depuis 2 ans, son ventre s’est mis à enfler. Il a un gros bide en avant et je trouve cela ridicule. J’aimerais qu’il se prenne en main, qu’il mange mieux et fasse du sport.

J’ai essayé de lui en parler, mais il m’a dit de me calmer. Il prétend que son ventre ne regarde que lui, et que tous les hommes de son âge ont le même problème. Est-ce vrai ?

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