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Zone Industrielle de BEL AIR
La zone industrielle de Bel Air, c’était il n’y a pas si longtemps… des champs de canne qui alimentaient l’usine du Gol.
Au fil du temps, elle est devenue un lieu très fréquenté, deux phases de nouveaux travaux sont engagées en ce moment dans le cadre du projet Néo de transport collectif en site propre de la Civis, pour la rendre encore plus fonctionnelle.
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Aujourd’hui se rendre vers la zone de Bel Air est devenu un réflexe pour les habitants de l’ouest et du sud ouest de l’île. Besoin d’outillage, de bois ou de quelque chose qu’on ne trouve pas ailleurs, la solution peut se trouver à Bel-Air. Son autre principal atout, elle est très facilement accessible et les places de parking demeurent la plupart du temps facilement abordables.
Après la sortie de la RN1 vers Le Gol et son usine, replongez vers la mer en passant sur le radier et sous le pont, et vous voilà dans le secteur de la zone industrielle de Bel Air, l’un des poumons économiques de la ville et de plus en plus, un lieu de rencontres et d’échanges. Elle draine aujourd’hui, une très large population. Voilà près de trente années qu’elle a vu le jour, elle a ensuite connu une croissance régulière et les agrandissements et aménagements se poursuivent encore aujourd’hui. En 1994 est née ‘’La Sucrière de La Réunion’’, de la fusion entre la société Léonus Bénard Sucrerie – Distillerie du Gol et La Sucrière du nord-est, sous l’impulsion de l’État français, qui souhaitait dès la fin des années quatre-vingt un plan de restructuration de l’industrie sucrière à La Réunion. Les usines de Beaufonds et Bois Rouge demeuraient dans l’Est, alors que celle du Gol rejoignait l’escarcelle du groupe Quartier Français. Beaufonds fermait finalement ses portes l’année suivante alors que les Sucreries Léonus Bénard souhaitaient valoriser un large espace de foncier qui demeurait vierge. Dès lors, la société Sucreries Léonus Bénard et ses filiales ont fait le choix de léguer aux collectivités locales le foncier nécessaire à nombre de projets publics, des écoles, collèges et lycées, des routes et des logements. Des parcelles de terres agricoles cultivées furent cédées à la Safer ou aux anciens fermiers. Pour accompagner le développement collectif de la zone, vingt-huit hectares furent ainsi cédés à la Semader dans la zone de Bel Air, permettant l’aménagement de ce quartier. C’est cette dernière qui s’est chargée d’aménager la zone industrielle pour la commune. L’État, la région et la commune de Saint-Louis se sont occupés
Qtech
quant à eux de construire la quatre-voies entre L’Etang-Salé et la rivière Saint-Etienne. Le pôle d’échanges est en place !
Longtemps consacrée aux bricoleurs en tous genres, la ZI Bel Air évolue et contribue à l’évolution de la ville de Saint-Louis. Les activités se diversifient, la Zone Industrielle devient une Zone d’Activités et des travaux sont encore en cours en ce moment et vont se poursuivre, dans le cadre du TCSP (Transport en Commun en Site Propre) orchestré par la Civis. Le projet Néo prévoit de relier l’hôpital de Saint-Pierre à L’Etang-Salé, via Pierrefonds et … Saint-Louis. Il sera ainsi intégré aux aménagements urbains des voies TCSP, avec la création de pôles d’échanges et d’un parc relais. Le but est de rendre les déplacements plus simples pour les gens dépourvu de véhicules et bien sûr de se servir le moins possible des voitures. En filant vers La Palissade, l’échangeur de BelAir devrait constituer aussi le point de départ de la contournante de Saint-Louis, qui permettrait d’éviter le centre-ville. Le projet s’inscrit aussi en lien avec le renouvellement urbain du quartier du Gol, et le mode de déplacement doux sera aménagé sur l’avenue de Toulouse, la rue Lambert ou encore la rue Saint-Philippe. L’entrée de la zone de Bel Air constitue donc un lieu stratégique pour les déplacements futurs. L’accès est simple, avec la quatre-voies et une sortie qui lui est dédiée, elle est devenue un poumon de la ville. Le pôle d’échanges et le parc
Découper, raboter, percer...
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• Bel Air a toujours été depuis son apparition, une zone en grande partie dédiée aux bricolages en tout genre et à la quincaillerie. Les enseignes se côtoient et parmi elles sur la rue de l’Etang, Qtech fait partie des anciens, c’est aussi la dernière entreprise de l’île sur le segment des machines à bois ou à aluminium, pour découper, raboter, percer ou faire de jolies rainures. L’histoire n’a pas débuté à Bel Air, mais à La Rivière. C’est là qu’elle s’est lancée il y a plus de trente ans, née de la connivence entre un ébéniste réunionnais et un autre amoureux du bois venu de Haute-Savoie. “ C’était alors juste une quincaillerie car il y avait beaucoup de menuisiers à La Réunion ”, explique Mickaël Gachet.
L’arrivée dans la zone industrielle de Bel-Air s’est effectuée en 2012, avec la volonté pour l’enseigne de demeurer dédiée pour une petite partie au secteur du bâtiment, et en grande partie au bois et à l’ameublement, à l’outillage pour les professionnels comme pour les amateurs éclairés qui veulent créer des meubles. “ C’est sûr que la ZI a mis longtemps à s’urbaniser. Son principal atout, c’est son accès très simple et aujourd’hui avec les travaux en cours, elle va devenir encore plus fonctionnelle ”.
Des cuisines péi !
Qtech s’adresse à de nombreux artisans, “ reux du bois eux aussi et ce sont eux en grande partie qui nous ont conduits à élargir nos activités vers les cuisines ”, poursuit Mickaël Gachet. Des cuisines mais pas n’importe quelles cuisines car si l’entreprise est at tachée au bois, elle l’est aussi à l’île avec ses conditions climatiques particulières. L’entreprise conçoit des cui sines péi depuis trois ans, avec surtout des épaisseurs de bois augmentées pour résister à des taux d’humidité souvent élevés ici. “ Avec une épaisseur de 18 milli mètres et encore plus en 16, les panneaux gondolent et ont déjà beaucoup souffert après une année de vie. Nous travaillons avec des panneaux hydrofuges d’une épaisseur de 19 millimètres pour que rien ne bouge Aujourd’hui Qtech ne compte pas bouger non plus, comptant bien profiter d’une toute nouvelle ZI d’ici quelques mois, et se réjouissant aussi d’un nouveau dialogue avec une mairie qui a récolté les avis des pen sionnaires de la zone avant les travaux. Alors Qtech va continuer à s’adresser aux amoureux du bois avec ses acteurs passionnés. “ L’un de nos vendeurs travaillait déjà avec mon grand-père ”, conclut en s’amusant Mickaël Gachet.
relais du Gol de 100 places sont d’ores et déjà en place, ils constituent le point de passage des lignes vers le centre-ville.
Une autre station est attendue au carrefour de la rue de l’Etang, pour desservir toute la zone de Bel Air, la Caisse d’Allocation Familiale ou Pôle Emploi. Le TCSP de Saint-Louis veut ensuite se raccorder à l’ancien pont de la rivière Saint-Etienne vers Pierrefonds par l’insertion d’une voie de bus, le long du délaissé de la RN1. Dans la zone de Bel Air, la première phase est en cours sur la voirie principale, les réseaux secondaires suivront. Vingt-sept millions d’euros sont engagés sur l’ensemble du projet du TCSP à SaintLouis, financés par la ville, mais aussi par la Région Réunion, la Civis et les fonds européens.
Coop Rative De Producteurs De Volay Pei
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