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L’INFLUENCE DE L’HOMME SUR LE CLIMAT EST CLAIREMENT ÉTABLIE ET IL APPARTIENT À TOUS DE RELEVER UN CERTAIN NOMBRE DE DÉFIS MAJEURS.
Selon les scientifiques du GIEC, il faudrait réduire les émissions des gaz à effet de serre (GES), atteindre 75% à 80% de production en énergie renouvelable (EnR) à l’échelle mondiale et réduire au moins de moitié les consommations énergétiques des bâtiments. C’est pourquoi le Conseil départemental de La Réunion a choisi d'engager sa transition écologique et solidaire. Objectif : devenir une collectivité exemplaire en matière d'éco-responsabilité, une ” Collectivité à Énergie Positive en 2023 “. Cette volonté se traduira notamment par la mise en place d'un programme d’actions de sensibilisation pour les
collèges, avec une série de mesures visant une économie d'énergie dans les collèges. Les élèves ont pu voir cet engagement lors de la dernière Semaine Européenne du Développement Durable (SEDD) : avec l'aide d'EDF, chacun des 60 000 collégiens a reçu un coffret de 6 ampoules LED afin d’impulser une démarche citoyenne impliquant enseignants, familles et enfants. En parallèle, le Conseil départemental a démarré une vaste opération de ” relamping “, y compris dans les collèges, consistant à remplacer les luminaires par une technologie LED moins énergivore.
“ Demain dans tes mains”, à partir de l’année scolaire 2019-2020, les collèges pourront participer à un programme éducatif de sensibilisation aux économies d’énergie qui comporte :
1 Une sensibilisation des collégiens aux économies d’énergie, à La Réunion où l’élève :
- découvre l’histoire de l’électricité à La Réunion,
- participe à des ateliers d’expérimentation et de sorties sur site,
- s’approprie les technologies propres et les énergies renouvelables,
2 Une sensibilisation des agents techniques des collèges où l’adulte :
- s’informe sur les risques électriques, au niveau des installations dans les collèges,
- explique la démarche du relamping.
3 Une sensibilisation des collégiens à la biodiversité pour laquelle la question environnementale, est confiée au Conseil Départemental des Jeunes sur des opérations telles que “ les Nuits sans lumière “, et plus généralement l’impact de l’éclairage public sur la biodiversité.
4 L’organisation d’un challenge départemental de sensibilisation aux économies d’énergie (CDS2E) où chaque collège peut participer avec engagement fort et volontaire.
INSCRIPTION 500 € pour les 15 premiers inscrits.
TES MESURES Mesurer les consommations électriques du collège en relevant compteurs avec les agents techniques des collèges et les professeurs,
TES IDÉES Proposer des idées pour faire des économies d’énergie et éduquer sur les bons usages et le réglage des installations techniques. Plus les idées seront nombreuses, plus le collège est gagnant,
TES JEUX Tu pourras t’amuser sur un stand ” Ecowatt “ et découvrir les expériences à réaliser avec tes camarades,
TON QUIZ Répondre à un quiz sur ton portable à la maison en faisant participer ta famille,
TES RÉCOMPENSES Les résultats du challenge seront proclamés en juin lors de la semaine du développement durable. L’occasion de montrer ton engagement et récompenser les vainqueurs.
GIEC
Le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) est un organisme ouvert aux pays membres de l'ONU et regroupe actuellement 195 États. Il évalue l’information scientifique, technique et socio-économique disponible en rapport avec la question du changement climatique.
Territoire d’excellence de la transition énergétique et écologique. La collectivité s’engage à réduire les besoins en énergie de ses habitants, des constructions, des activités économiques, des transports, des loisirs. Elle propose un programme global pour un nouveau modèle de développement, plus sobre et plus économe.
Les images abondent sur les réseaux sociaux, et sont difficilement soutenables. Des images de désolation, de gens qui ont perdu leur maison, de koalas mourants ou morts, de kangourous tentant de fuir les flammes, de centaines d’hectares de végétation brûlées. L’Australie connaît depuis plusieurs mois l’une des pires crises climatiques de son histoire, que le gouvernement du pays compare à une catastrophe nucléaire. La situation émeut le monde entier et les réseaux sociaux sont l’une des vitrines du soutien mondial envers les Australiens. Bien que le partage des photos soit une noble intention, il ne permettra pas au pays d’éteindre les incendies. S’émouvoir, d’accord, mais agir avant tout ! La planète a toujours apporté son lot de catastrophes naturelles : inondations, incendies, tsunamis, ouragans, cyclones, tremblements de terre. La Terre et l’univers sont comme nous, vivants et en perpétuel mouvement. Il faut faire avec. Le problème survient lorsque ces catastrophes ne sont plus si naturelles, qu’elles sont causées ou amplifiées par l’activité humaine. Deux voies sont possibles : décider de continuer à produire et consommer excessivement et égoïstement et en assumer les terribles conséquences, ou penser aux générations futures, à l’avenir de la planète en commençant dès maintenant à modifier son comportement. Certains n’ont pas attendu pour le faire. Parce que la seule maison que nous ayons est en train d’être détruite, que leur avenir aussi, des jeunes s’activent chaque jour pour combattre les conséquences du réchauffement climatique. Tels le petit colibri qui fait sa part, ces ados multiplient les actions, concrètes et régulières. À nous tous d’en faire autant.
Le seu L magazine des jeunes reunionnais
06 LES COULISSES DE L’INFO LES COLLÉGIENS DES AIGRETTES Rédacteurs juniors du QJ
14 NOS
Supplément du Quotidien de La Réunion, SAS Le Quotidien - Directrice de la publication : Carole Chane Ki-Chune Directeur
général : Christian Ah-Son - Directeur de la rédaction : Patrick Planchenault - Rédactrice en chef : Bernadette Loubier -
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Tél. : 0262 92 15 15 - Impression : la NID - Vendu 1€ . Présent dans les CDI. ISSN en cours.
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TU ENTENDS SOUVENT CETTE QUESTION : OÙ TROUVER LA BONNE INFORMATION ? AVEC LE QJ : LÉA, VIC ET SAM T’EMMÈNENT SUR LE TERRAIN POUR T’INFORMER, T’EXPLIQUER ET TE DIVERTIR. PARCE QUE L’INFO PEUT AUSSI ÊTRE TRAITÉE DE FAÇON FUN, SYMPA OU DRÔLE… TOUT EN AIGUISANT TON ESPRIT CRITIQUE.
REPORTERS
EN
> À 16 ans, Léa sait déjà qu’elle sera une grande journaliste d’investigation. Elle sait qu’il faut multiplier les sources pour espérer distinguer le vrai du faux, alors quand un sujet l’intéresse, elle consulte des journaux et des médias de tous bords pour comparer les informations. Pas étonnant que sa série préférée soit Elementary.
> Vic a un superpouvoir : elle retient toutes les informations qu’elle lit ou qu’elle entend. À seulement 14 ans, elle a déjà compris le principe d’incertitude de Heisenberg et l’histoire de la civilisation mésopotamienne n’a plus de secrets pour elle. Son film favori ? “ Un jour sans fin ”, car elle raffole des comédies décalées qui titillent les neurones.
> Il dévore les vidéos des YouTubers qui partagent leurs impressions sur les sorties de jeux vidéo et les toutes dernières tendances. Ce n’est pas la peine d’essayer de le piéger : du haut de ses 15 ans, Sam est incollable. Mais Sam sait se déconnecter pour partager avec ses proches sa deuxième passion : le sport. Son film préféré ? Avengers, sans l’ombre d’une hésitation !
Tu veux t’abonner au QJ et profiter des bons plans, cadeaux, jeux concours réservés aux abonnés ? Remplis le bulletin et envoie-le avec ton règlement au Quotidien des Jeunes.
GRÂCE À LA GÉNÉROSITÉ DES RÉUNIONNAIS, L'ASSOCIATION HOPE
OFFRE GRATUITEMENT DES KITS SCOLAIRES À DES CENTAINES D'ENFANTS GUINÉENS DEVENUS ORPHELINS À CAUSE DU VIRUS EBOLA.
Ils sont au total plus de 1 500 enfants à avoir reçu un kit scolaire. 1 500 enfants de Guinée qui ont perdu l'un de leurs parents, parfois même les deux, lorsque le virus Ebola a frappé le pays en 2014. La situation tragique avait inquiété mais aussi ému le monde entier. C'est le cas de Maïmouna Camara, une ancienne journaliste d'origine guinéenne qui a décidé d'aider ces “ orphelins stigmatisés ”. “ Les Guinéens sont très solidaires d'habitude, mais face à Ebola, ils n'étaient pas prêts et ne savaient pas comment réagir. Beaucoup ont eu peur d'être contaminés s'ils accueillaient ces enfants ”, explique la co-fondatrice de l'association Hope.
Cette association, créée avec des amis
à La Réunion, aide les orphelins à poursuivre leur scolarité. Car pendant l'épidémie, la priorité était surtout de se nourrir et de se protéger. “ Des enfants se sont retrouvés déscolarisés ”. L'association a organisé des courses dans notre île pour récolter des dons. Elle est aussi aidée par Plan International, une ONG (*) qui, depuis la Guinée, transmet des informations et les besoins sur place. Maïmouna Camara se rend ensuite en Guinée pour remettre les kits scolaires achetés grâce aux dons. Hope a commencé par la ville de Forécariah, la plus ravagée par Ebola, puis Dubréka, Guéckédou et enfin, la ville de Coyah cette année.
(*)ONG : Organisation non gouvernementale
> La remise de kits scolaires n'est possible que grâce à la générosité des Réunionnais. Une attention qui touche énormément les habitants de Guinée, rapporte Maïmouna Camara. “ Ils sont surpris que des gens de La Réunion s'intéressent à leur situation et se mobilisent pour eux ”.
Le virus Ebola n'est malheureusement pas qu'un lointain souvenir. Les médias en ont beaucoup parlé en 2014, lorsque le virus s'est propagé depuis la Guinée, mais il continue de faire des victimes. En 2014, 11 000 personnes en sont mortes en Afrique de l'Ouest. Depuis 2018, il ravage la République démocratique du Congo (RDC) où près de 3 000 décès sont à déplorer.
Les gens se disent parfois qu'ils n'ont pas assez d'argent pour aider telle ou telle cause. Pourtant, ce sont les petites actions qui en font naître des plus grandes. Comme l'indique la co-fondatrice de l'association Hope, “ 10 € sont déjà beaucoup ! Un “ petit ” don peut aider à acheter plusieurs fournitures scolaires ”.
CE NUMÉRO DU QJ N'EST PAS TOUT À FAIT COMME LES PRÉCÉDENTS. NOUS AVONS CONFIÉ LES CLÉS DE NOTRE RÉDACTION AU CLUB PRESSE DU COLLÈGE DES AIGRETTES QUI A CHOISI LES THÈMES,
Didées fusent. “ On pourrait parler des jeunes champions de la section sportive du collège ”, proposent Julia Madarassou, Océane Otto-bruc et Johanna Sidambarom. “ Moi, je suis allée voir l'expo de Jace sur Tchernobyl. Je pourrais en parler ”, suggère de son côté Clémentine Ange. Josef Magné renchérit : “ Au collège, on utilise Scratch d'une façon pas toujours marrante. J'aimerais bien présenter tout ce qu'on peut faire de sympa sur Scratch ”.
Depuis quelques semaines, le QJ et les élèves du club presse des Aigrettes, encadrés par leur professeur Delphine Nehoua Natiha, ont collaboré dans le plus grand secret pour vous préparer un numéro unique. Nous nous sommes retrouvés plusieurs fois
dossier, “ les jeunes qui se bougent pour la planète ”, le décliner dans les diverses rubriques, sous différentes formes, etc. Les rédacteurs juniors se sont ensuite emparés de leur bloc-notes et de leur stylo et sont allés à la pêche aux infos.
Une fois les articles rédigés et envoyés, l'équipe de rédacteurs a visité le siège du Quotidien pour découvrir comment travaillaient les journalistes professionnels mais aussi tous les autres salariés de l'entreprise : commerciaux, maquettistes, clavistes, techniciens, etc. Une immersion dans le monde de la presse qui se conclut, ce mois-ci, par la publication de leur travail. Nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à lire ce numéro que les rédacteurs juniors en ont pris à le préparer. Un grand bravo à l’équipe!
Le club presse des Aigrettes a aussi son propre journal, diffusé dans l’établissement et en ligne. Tu peux le consulter sur le site web du collège : www.college-aigrettes.ac-reunion.fr
1 Clémentine Ange est une grande fan de Jace. C'est donc tout naturellement qu'elle a accepté d'écrire la critique du mois. Elle a même pu interviewer le street artist !
2 Aksel Bourdier a géré la rubrique “ Sac'ados”. Il est l'auteur du reportage sur le Swaziland.
3 Joseph Magné, le geek de la rédaction junior, a pris les manettes de la rubrique consacrée aux jeux vidéo. Scratch autrement, c’est le sujet de son article.
4 En couverture de ce numéro, on retrouve Mathilde Ramana, pour illustrer le thème du dossier, “ les jeunes se bougent pour la planète”.
5 Célia Mong Mane, Lynn Poullias et Mélissa Payet nous apprennent à réaliser une belle carte de Saint-Valentin (voir Tuto) et un délicieux flan portugais (voir Recette).
6 Ninon Warlop (à droite d'Emmy Larguier) dévore les livres. Elle a élu Ma Gorille et moi livre du mois.
7 Julia Madarassou, Océane Otto-Bruc et Johanna Sidambarom ont chapeauté la rubrique “ Nos jeunes ont du talent ” et nous parlent de trois jeunes champions de gymnastique et de surf.
FACE AU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE, DES JEUNES COMME TOI ET TES AMIS ONT DÉCIDÉ DE PRENDRE LES CHOSES EN MAIN ET DE S’ENGAGER POUR SAUVER LA PLANÈTE. QUI SONTILS ? QUE FONT-ILS ? C’EST LE DOSSIER DU MOIS.
BIEN QUE GRETA THUNBERG SOIT LA PLUS SOUVENT CITÉE COMME EXEMPLE DE LA JEUNES SE LUTTANT EN FAVEUR DU CLIMAT, ELLE N’EST PAS LA SEULE ! L’ASSOCIATION LES PETITS BILINGUES (LIRE P. 22) EN A SÉLECTIONNÉ TROIS AUTRES, QUE NOUS TE PRÉSENTONS ICI.
Elle est devenue en moins de deux ans l’icône du mouvement proclimat chez les jeunes. À 16 ans, Greta Thunberg a réussi à convaincre des centaines de millions d’autres adolescents et d’adultes qu’il était plus qu’urgent d’agir pour sauver la planète bleue. La jeune Suédoise a commencé ses actions dans son pays, en lançant à la rentrée scolaire de 2018 la “ Skolstrejk för klimatet ” (“ grève scolaire pour le climat ”). Chaque vendredi, la
lycéenne a séché les cours et s’est installée devant le Parlement suédois avec une pancarte. Greta Thunberg veut que les choses bougent et que les hommes politiques s’emparent de la question climatique ! Sa grève scolaire a été suivie dans d’autres pays, notamment en Belgique et au Canada, et même à La Réunion. Le mouvement a pris de l’ampleur et les “ Fridays for future ” ont donné lieu à une grève mondiale le 15 mars 2019. Des millions de citoyens de plusieurs pays y ont participé !
Grâce à son engagement, l’adolescente a eu l’occasion de s’exprimer publiquement à plusieurs reprises comme à la COP24 le 4 décembre 2018, à l’Assemblée nationale en France le 23 juillet 2019 ou encore à l’ONU (Organisation des nations unies) deux mois plus tard. Après avoir fait la une du magazine Time le 27 mai 2019, la Suédoise est de nouveau parue en couverture en décembre dernier, le grand magazine américain ayant choisi de lui décerner le titre de “ personnalité de l’année 2019 ”.
LA GRÈVE SCOLAIRE POUR LA CLIMAT A ÉTÉ SUIVIE PAR DES LYCÉENS DE LA RÉUNION.
> Si elle est admirée et soutenue par des milliers de personnes, Greta Thunberg ne fait pas l’unanimité. Certains hommes politiques ou spécialistes l’ont vivement critiquée, en particulier après son discours à l’ONU où la jeune femme est apparue très en colère. Certains détracteurs lui reprochent de se mettre en scène, d’autres pensent qu’elle est manipulée par ses parents ou d’autres adultes. Enfin, quelquesuns se sont attaqués à son autisme.
“ Ce n’est pas normal. Je ne devrais pas être ici. Je devrais être en classe de l’autre coté de l’océan. Et pourtant vous venez tous nous demander d’espérer à nous les jeunes.
Comment osez-vous ?
Vous avez volé mes rêves et ma jeunesse avec vos mots creux.
Et encore, je fais partie des plus chanceux ! Des gens souffrent, des gens meurent, et des écosystèmes s’écroulent. Nous sommes au début d’une extinction de masse, et tout ce dont vous parlez c’est d’argent, et de contes de fées racontant une croissance économique éternelle.
Comment osez-vous ?
Depuis plus de 30 ans, la science est parfaitement claire.
Comment osez-vous encore regarder ailleurs ? ”
Elle a 19 ans, s’appelle Artemisa Barbosa Ribeiro mais est plus connue sous le nom d’Artemisa Xakriabá. La jeune fille appartient en effet à la tribu Xakriabá, une communauté indigène du Brésil. Artemisa se bat contre les décisions du président brésilien, Jair Bolsonaro, qui favorisent les incendies dans la forêt amazonienne. Le 20 septembre 2019, la jeune femme s’est adressée aux sénateurs des ÉtatsUnis, leur demandant de “ pousser les nations à prendre soin de notre maison commune ”. Le même jour, elle a tenu un discours à la grève pour le climat organisée à New York pour dénoncer la destruction de la forêt équatoriale due aux industries minières et à l’agriculture.
Àseulement 11 ans, Ridhima Pandey fait partie des seize jeunes à avoir adressé une pétition au Comité des droits de l’enfant (Cide) de l’ONU. Cette pétition vise cinq États (la France, l’Argentine, le Brésil, la Turquie et l’Allemagne). Les auteurs de la pétition , âgés de 8 à 17 ans, dénoncent le manque d’actions de ces pays et estiment qu’ils bafouent les droits de l’enfant, comme “ le droit inhérent à la vie (art. 6) et le droit “ de jouir du meilleur état de santé possible ” (art. 24). Ridhima Pandey regrette que “ le travail soit mené sur les papiers et non sur le terrain ”.
Howey Ou a le même âge que Greta Thunberg. C’est d’ailleurs ce qu’elle s’est dit lorsqu’elle a commencé à s’intéresser aux grèves scolaires de la Suédoise. La jeune Chinoise a décidé de s’en inspirer et a, elle aussi, fait grève pour le climat dans son pays, pour réclamer que le gouvernement local prenne des mesures contre la pollution plastique, notamment. Ce dernier a réagi d’une drôle de façon : des policiers ont arrêté Howey Ou, l’ont interrogée et ont interrogé ses proches. L’élève a aussi pris un avertissement au lycée et ses parents lui ont interdit de fréquenter des militants écologistes. Loin d’être effrayée, Howey Ou essaye d’agir différemment désormais, en plantant des arbres dans la ville et en utilisant les réseaux sociaux pour influencer le plus grand nombre à changer ses habitudes.
EXTRAITS DE SON DISCOURS
“ Nous, peuples indigènes, sommes les enfants de la nature, c’est pourquoi nous nous battons pour Mère Nature, parce que le combat pour Mère Nature est la mère de tous les combats. Nous nous battons pour nos vies. ”
EXTRAITS DE SON DISCOURS
“ Je veux un avenir meilleur. Je veux sauver mon avenir. Je veux que l’on sauve notre avenir. Je veux sauver l’avenir de tous les enfants et de tous les individus des générations futures. ”
D’autres jeunes mobilisés et inspirants, que le QJ t’encourage à découvrir : Xiuhtezcatl Martinez, Jaden et Willow Smith, Isa Irsi, Leah Namugerwa, Alexandria Villaseñor.
DANS L’ÎLE ÉGALEMENT, LES JEUNES SONT PRÉOCCUPÉS PAR LE SORT DE LA PLANÈTE ET PAR LEUR AVENIR.
DANS QUELLES CONDITIONS VIVRONT-ILS ? DIFFICILE DE LE SAVOIR PRÉCISÉMENT. POUR EMPÊCHER QUE LE PIRE N’ARRIVE, LES JEUNES MULTIPLIENT LES ACTIONS. PETIT APERÇU DE LEUR ENGAGEMENT.
Le samedi 16 novembre, 750 enfants scolarisés à l’école privée Immaculée Conception et l’Association des parents d’élèves (Apel) ont rejoint le mouvement mondial Clean Up Day en nettoyant le front de mer de Saint-Denis. Les élèves, leurs enseignants et leurs proches se sont rendu compte que le littoral n’était pas épargné par l’incivilité des gens et que les déchets y étaient nombreux ! Trois points de ralliement ont été définis à la Cité des Arts. Le Clean Up Day s’est conclu par un pique-nique “ zéro déchet ”. L’école espère que cette action sera l’occasion de “ changer les habitudes ” des Réunionnais et qu’elle “ éveillera les consciences ”.
> Pierre Rabhi, agriculteur et écologiste, est le fondateur du mouvement Colibris. Un nom qui tire son origine d’une légende amérindienne. La légende raconte qu’un jour, il y a eu un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, se sentaient impuissants face au désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Un tatou, agaçé, finit par lui demander : “ Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! ” Et le colibri lui répondit : “ Je le sais, mais je fais ma part. ”
SOURCE : COLIBRIS-LEMOUVEMENT.ORG
> Chaque année, plusieurs écoles sont sélectionnées pour participer au projet “ Life + forêt sèche ” du Parc National de La Réunion. L’objectif est d’empêcher la forêt sèche de l’île de disparaître ! Pour cela, les élèves y replantent des espèces endémiques
et indigènes comme le bois de Buis ou le bois d’Arnette. Ils font eux-mêmes pousser les plantes, aidés de leur professeur et des agents du Parc national. Une fois les graines devenues plants, la classe se rend dans la forêt sèche pour les planter là-bas. Les élèves
Sont sensibilisés à l’importance de sauver nos trésors végétaux puis sensibilisent à leur tour les camarades. En réalisant un livre, une exposition, des vidéos sur YouTube, etc., comme l’a fait la classe de CE2-1 de l’école de Lilas (Sainte-Clotilde) l’an dernier.
ROSE MAY, QUI EST DÉSORMAIS AU LYCÉE, CONTINUE À VENIR AU COLLÈGE DES AIGRETTES POUR LE PROJET VAGUE
Depuis plus de sept ans, des volontaires font vivre le projet “ Vague Verte ” au collège des Aigrettes, à Saint-Gilles. Ces élèves scolarisés de la 6e à la 3e ont adhéré à l’initiative de Sophie Auzeine, professeur de SVT, qui souhaitaient remettre un peu de verdure dans l’enceinte de l’établissement. Tous les samedis matins et pendant les vacances scolaires, les petites mains vertes s’activent. Chaque arbre et plante poussant dans le collège est le fruit de leur travail. Au total, plus de 200 arbres ont été plantés. Plus récemment, ces ados se sont lancés dans la permaculture (ou agro-écologie), une méthode agricole qui ne nécessite pas l’intervention de l’Homme. Les plantes se gèrent seules ! Les espèces choisies sont adaptées à la sécheresse. Il y a des plantes odorantes telles que la menthe, le thym, le basilic, la lavande, le romarin, mais aussi des plantes à fleurs. Certains élèves n’abandonnent pas le projet lorsqu’ils entrent au lycée et viennent donner de leur temps dès qu’ils le peuvent.
Il y a quatre ans, les élèves de l’école de Saint-Leu Centre ont donné une AME à la plage de Saint-Leu. AME veut dire “ Aire Marine Éducative ” et décrit une zone maritime gérée par les élèves d’une école, en lien avec des scientifiques. Ce dispositif est né dans les îles Marquises et a inspiré plusieurs autres îles comme la Polynésie, Mayotte et La Réunion. Il en existe également en Métropole. Concrètement, que font ces jeunes sentinelles du littoral, leur enseignant et les scientifiques? Ils se rendent sur le site, étudient la santé de la plage et du récif, analysent le sable, les déchets, observent les animaux, etc. Mais envoient aussi quelques courriers officiels quand les choses ne vont pas. Des lanceurs d’alerte qui comptent une grande victoire à leur actif, la chasse aux mégots de cigarettes. C’est grâce à l’école de Saint-Leu Centre que la plage de la commune est non-fumeur depuis avril 2018. Une première dans l’île ! Le projet d’Aire Marine Éducative est piloté par la Réserve Marine. Celle-ci espère l’étendre à d’autres communes.
Les week-ends, on aime aller prendre l’air, se balader sur les beaux sentiers de La Réunion, “ piquer une tête ” dans les rivières et les bassins. Et si on profitait de ces moments de loisirs pour se rendre utiles, en nettoyant les sites que l’on fréquente ? C’est précisément ce que fait l’association Scabe (Sport, Culture, Art et Bien-Être) qui allie sorties sympas et bonnes actions environnementales. Les adhérents se retrouvent régulièrement, dans les quatre coins de l’île, dans les Bas ou dans les Hauts. Les événements sont variés : journées
“ licorne ” (sur des matelas gonflables en forme de licorne), canirandos (randonnées avec les chiens), observation du ciel, lutte contre les pestes végétales et nettoyage des sentiers. Une bonne occasion de faire des rencontres et de découvrir ou redécouvrir le patrimoine de La Réunion.
NO GASPI
> L’association Les Petits Bilingues (lire p.22) a sélectionné quelques gestes simples à adopter pour lutter contre la surconsommation et protéger l’environnement. Les adoptes-tu déjà ? Penses-tu le faire ? Te sens-tu concerné par les questions environnementales ?
Envoie ton témoignage à : qj@lequotidien.re
● Acheter moins de “ fast fashion ” (“ mode éphémère ” ou “ collection éclair ”). Essayer plutôt d’acheter des vêtements d’occasion ou des vêtements faits en matières recyclables.
● Manger moins de viande, de viande rouge en particulier.
● Se déplacer autant que possible à pied, à vélo ou en transports en commun plutôt que de le faire en voiture.
● Prendre une bouteille d’eau réutilisable pour éviter d’acheter des bouteilles en plastique.
● Choisir des sacs réutilisables pour aller faire ses courses, son shopping.
● Utiliser des ampoules de basse consommation.
Depuis 2017, le Conseil Départemental lance chaque année un défi aux collèges de l’île : réduire au maximum le gaspillage alimentaire dans les cantines. Une opération “ No Gaspi ” qui tend vers le zéro déchet. S’il est très difficile de ne produire absolument aucun déchet, des efforts sont possibles et les collégiens de l’île l’ont prouvé. Au collège Terrain
Fleury du Tampon, plusieurs actions ont été mises en place pour que les 600 demi-pensionnaires ne laissent rien dans l’assiette : quantité de nourriture personnalisée, tri des déchets des plateaux repas, affiches de sensibilisation, etc. Une nette diminution du gaspillage alimentaire a pu être observée. Le défi sera reconduit cette année.
Cap ou pas cap de le relever ?
● S’assurer d’éteindre la climatisation quand on ne s’en sert pas.
● Essayer d’acheter des produits en vrac ou qui ne sont pas emballés dans du plastique.
● Utiliser des couverts et des assiettes réutilisables lors des pique-nique.
● Ramener tous vos déchets chez vous.
L’IDÉE ?
Le QJ les avait présentées l’année dernière. Kaëlla Valentin, Morane Martial et Nina Emeidi, trois copines de lycée âgées de 16 ans, forment le trio vocal Lé Bel. C’est leur professeur de musique, Henry Duffour, qui a repéré leur potentiel et les a encouragées à travailler ensemble. Un pari gagnant puisque leur premier single, “ Lequel a eu l’idée ? ”, a vu le jour et est désormais disponible sur toutes les plateformes de musique comme Deezer et Spotify. L’enregistrement du titre a été réalisé chez le chanteur Tias. Une première pour les filles ! “ C’était long parce qu’on n’a pas l’habitude de chanter séparément, sans s’entendre les unes les autres ”, rapportent les adolescentes. Grâce au soutien de l’École Artistique Intercommunale de l’Ouest (EIAO), les filles peuvent répéter dans les studios du Kabardock, au Port, tous les lundis soirs. En décembre 2018, c’est aussi au Kabardock qu’elles sont montées sur scène pour la première fois. Depuis, les dates se sont enchaînées : Tremplin des Voix, concert à La Cerise, à la Chapelle Pointue de Villèle, à la salle Gramoun Lélé de Saint-Benoît et showcase privé pour le secrétaire de la Jeunesse et des Sports, Gabriel Attal, au Village Titan du Port. “ Nous sommes de plus en plus investies dans le projet, nous confientelles. Nous avons toutes les trois grandi depuis sa création. Nous mesurons aussi la chance de pouvoir monter sur scène et de nous entendre aussi bien toutes les trois ”.
“ Elles ont commencé par chanter mes compositions et des reprises. L’objectif est qu’elles arrivent à créer leurs propres compositions mais il est encore un peu tôt pour ça. En tout cas, elles sont autonomes, capables de trouver elles-mêmes les arrangements. ”
● Leurs noms : Kaëlla Valentin, Morane Martial, Nina Emeidi
● Leur âge : 16 ans
● Elles viennent de : La ville du Port
● Le nom de leur groupe : Lé Bel
● Le style : Trio vocal acoustique
● Leur prof : Henry Duffour
● Leur actu : La sortie de leur single
“ Lequel a eu l’idée ? ”
ESTELLE GRANGE A 12 ANS ET EST ÉLÈVE DE 5ÈME AU COLLÈGE DES AIGRETTES. ELLE EXERCE LA GRS (GYMNASTIQUE RYTHMIQUE ET SPORTIVE) ET A DÉJÀ PARTICIPÉ À UN CHAMPIONNAT DE FRANCE.
• À QUEL ÂGE AS-TU COMMENCÉ LA GRS ?
J’ai commencé a l’âge de six ans.
• POURQUOI AVOIR CHOISI CE SPORT?
On le pratiquait dans ma famille donc, j’ai suivi les traces de mes proches.
• COMMENT
AS-TU VÉCU TES DÉBUTS ?
C’était beaucoup plus simple qu’aujourd’hui car j’étais en loisir et j’ai été bien accueillie.
• QUELS SONT LES DIFFICULTÉS ET INCONVÉNIENTS QUE TU RENCONTRES DANS CE SPORT ?
Les compétitions sont très stressantes et rudes.
• OÙ PRATIQUES-TU CE SPORT ?
Je le pratique soit à Boucan-Canot (SaintGilles) soit au gymnase de Plateau-Caillou (Saint-Paul).
• COMBIEN D’HEURES DE GRS AS-TU DANS LA SEMAINE?
J’ai quatorze heures de GRS dans la semaine.
• VEUX-TU EN FAIRE TON MÉTIER ?
Non car la GRS n’est qu’une passion et rien d’autre.
• CONSEILLES-TU CE SPORT AUX AUTRES ET POURQUOI ?
Je le recommande, oui, car c’est un sport complet, qui ne ralentit pas la croissance.
J’ai quatorze heures de GRS dans la semaine. ”
ESTELLE GRANGE EST EN 5e AU COLLÈGE DES AIGRETTES. ELLE PRATIQUE LA GRS DEPUIS L’ÂGE DE 6 ANS.
TIAGO JEANJAN EST SURFEUR DE HAUT NIVEAU. UNE PASSION TRANSMISE PAR SON PÈRE ET SON FRÈRE.
• À QUEL ÂGE AS-TU DÉBUTÉ CETTE ACTIVITÉ ?
J’ai débuté ce sport très jeune, à trois ans, grâce à mon père Frédéric Jeanjean et mon frère qui m’ont fait monter sur la planche avec eux.
• POURQUOI AS-TU CHOISI CETTE ACTIVITÉ ?
J’ai choisi cette activité car j’ai voulu suivre le sport de la
famille. Mon père et mon frère pratiquaient ce sport.
• COMMENT AS-TU VÉCU LES PREMIERS JOURS DANS LE SURF?
Les premiers jours ont été sympathiques. J’ai débuté allongé sur la planche directement dans l’eau, avec l’aide de mon père.
• QUELS DIFFICULTÉS ET INCONVÉNIENTS RENCONTRESTU DANS TON SPORT ?
Les inconvénients sont qu’à La Réunion, les entraînements sont irréguliers à cause de la crise
ÉLÉANOR NEVEU EST GYMNASTE DE HAUT NIVEAU. ELLE S’ENTRAÎNE 4 HEURES PAR JOUR !
ELÉANOR EXPLIQUE QUE LA GYMNASTIQUE DE HAUT NIVEAU DEMANDE DE FAIRE DES SACRIFICES. LA GYMNASTE GARDE UN MAUVAIS SOUVENIR DE SA DEUXIÈME PARTICIPATION AU CHAMPIONNAT DE FRANCE.
requin. Le dispositif VRR, « Vigie requin renforcé », a été mis en place. La difficulté principale sur la planche est le gainage pour garder l’équilibre.
• COMBIEN DE TEMPS PAR SEMAINE PRATIQUES-TU CETTE ACTIVITÉ ?
Je m’entraîne trois à neuf heures par semaine car tout dépend de la houle et du temps qu’il fait.
• VOUDRAIS-TU EN FAIRE TON MÉTIER ?
Oui j’aimerais bien car je trouve cette activité passionnante, alors pourquoi pas partager mon savoir.
• À QUEL ÂGE AS-TU COMMENCÉ LA GYMNASTIQUE?
J’ai commencé à quatre ans.
• POURQUOI CE SPORT ET PAS UN AUTRE ?
J’ai choisi ce sport car ma mère et ma sœur le pratiquaient. C’est un sport de famille.
• QUELLES DIFFICULTÉS ET INCONVÉNIENTS RENCONTRES-TU DANS CE SPORT ET PAR RAPPORT À TA SCOLARITÉ ?
La difficulté est de garder la motivation chaque jour de l’année. Les inconvénients sont de ne pas avoir du temps personnel pour faire les devoirs, les autres activités. Et on ne peut pas sortir souvent. Par rapport à ma scolarité, je manque des cours qui sont compliqués à rattraper.
• COMBIEN DE TEMPS PASSES-TU PAR SEMAINE À T’ENTRAÎNER ? Je passe vingt heures environ par semaine, en général quatre heures par jour.
• COMMENT S’EST PASSÉ TON CHAMPIONNAT DE FRANCE ? Honnêtement, mal. C’était pourtant la deuxième fois que j’y participais... mais j’ai été classée dans une catégorie trop basse.
• QU’EST-CE QUI T’A MARQUÉE PENDANT TON VOYAGE POUR LE CHAMPIONNAT DE FRANCE ? La sortie au Futuroscope car on a pu profiter après le championnat.
• VOUDRAIS-TU EN FAIRE TON MÉTIER ?
Non, car à partir d’un certain âge on ne peut plus pratiquer la gymnastique.
• CONSEILLES-TU CE SPORT AUX PERSONNES QUI VOUDRAIENT LE PRATIQUER ?
Oui, la gymnastique est un sport intéressant. Si vous avez du temps libre, vous pouvez le pratiquer en loisir ou alors en haut niveau. Ça dépendra de votre niveau et de vos capacités mais aussi de votre volonté et de vos goûts.
• CONSEILLES-TU CE SPORT AUX PERSONNES QUI VOUDRAIENT SE LANCER ET POURQUOI ?
Oui je le conseille car le surf offre beaucoup de sensations qu’on ne peut pas ressentir dans une autre activité.
TIAGO JEANJEAN S’ENTRAÎNE 3 À 9 HEURES PAR SEMAINE. LE JEUNE SURFEUR RECOMMANDE CE SPORT À TOUT LE MONDE.
“ La difficulté principale sur la planche est le gainage pour garder l’équilibre. ”
“ La difficulté est de garder la motivation chaque jour de l’année. ”
M’A TELLEMENT PLU QUE J’AI DÉCIDÉ DE PARTAGER AVEC VOUS MES COUPS DE CŒUR.
Àl’entrée du Swaziland, nous sommes partis faire des courses dans la capitale, Mbabane. Les produits ne sont pas chers et la monnaie nationale est le lilangeni. 1 euro équivaut à 16 lilangenis. Les gens sont assez méfiants et distants en voyant des personnes blanches en grosse voiture. Le centre-ville est très agité et les gens sont très pressés. En allant à notre premier logement, qui se trouvait dans une réserve animalière, j’ai pu voir beaucoup de personnes marcher sur le bord de la route, souvent des écoliers en uniforme rouge.
> Il n’y a pas besoin de chercher les animaux pendant des heures, ils nous attendent déjà à l’entrée du parc. Le personnel de l’accueil explique que les animaux qui vivent ici ne sont pas potentiellement dangereux et que les déplacements y sont donc libres tout comme les activités. Les logements sont fabriqués en murs de brique et en bois, et le toit en paille: pas d’isolation.
La journée, les animateurs nous proposent une balade à cheval en nous approchant au plus près des gazelles, crocodiles, zèbres, gnous, etc... et une balade à vélo mais sans accompagnateur. Dans les cabanes, la température chute rapidement le soir et peut même atteindre 0 degré au petit matin. La nuit, les phacochères dorment autour du feu de bois continuellement allumé en hiver devant le restaurant.
Les touristes, quant à eux, dorment bien emmitouflés sous les couvertures avec les bonnets et les gants. Les repas se prennent dans un grand bâtiment en bois ouvert face au lac où les animaux viennent s’abreuver.
Le soir, les salariés effectuent des danses traditionnelles auprès du feu en tenues anciennes ambiançant le camp.
> Le Sibebe Rock est, du haut de ses 800 mètres, le plus grand bloc de granit exposé au monde. J’ai eu l’occasion de l’admirer mais pas de le gravir. Pour les courageux, l’ascension dure 2h30.
> La Malolotja Nature Reserve est l’un des plus impressionnants parcs de montagnes en Afrique australe. La réserve couvre une superficie de 18 000 hectares, ce qui en fait la plus grande zone protégée du Swaziland. On y aperçoit beaucoup d’espèces d’oiseaux et de gazelles. Là-bas, j’y ai fait de la tyrolienne avec des accompagnateurs. Le parcours dure 1h30, le paysage est magnifique. La réserve possède un grand lac où l’on peut faire du kayak ou de l’escalade et de multiples cascades.
> Mon voyage se poursuit au village culturel de Matenga. Il s’agit de la reconstitution d’un village swazi des années 1850 composé de seize huttes d’habitation, de poulaillers et d’autres bâtiments communautaires fabriqués à partir de matériaux traditionnels: bouses de vache séchées, lanières de cuir, terre cuite et paille.
La visite guidée nous fait découvrir les différentes traditions et coutumes (mariages, funérailles, prières, etc.) et nous permet de remarquer que les huttes sont habitées ! À seulement 15 minutes de marche se trouvent les cascades Matenga, les chutes les plus connues du Swaziland et les plus grandes en termes de volume d’eau.
PAYS : Swaziland
AUTRE NOM : Eswatini
LOCALISATION : Entre l’Afrique du Sud et le Mozambique
SUPERFICIE : 17 363 km2
NOMBRE DE DISTRICTS : 4 (Hhohho, Lubombo, Manzini, Shiselweni).
LANGUES OFFICIELLES : anglais et swati
CAPITALES : Mbabane, Lobamba
MONNAIE : Lilangeni
STATUT : Monarchie absolue
ROI : Mswati III
POINT CULMINANT : Emlembe (1 862 mètres)
INDÉPENDANCE : Le 6 septembre 1968 (du Royaume-Uni)
POPULATION : 1 451 428 habitants (2016)
DENSITÉ : 82,7 habitant au km2
SITE OFFICIEL : www.gov.sz
e Swaziland, aussi appelé Eswatini, est une monarchie absolue qui se situe au sud de l’Afrique. Aujourd’hui dirigé par un roi, Mswati III, ce petit pays d’une superficie totale de 17 363km² est constitué de montagnes et de vallées verdoyantes. C’est le paradis des sportifs et des passionnés de nature. Ses multiples réserves naturelles plus extraordinaires les unes que les autres regorgent de faune et de flore. Certains animaux que l’on peut croiser au Swaziland sont cependant en danger ou menacés d’extinction. C’est le cas du rhinocéros blanc, du rhinocéros noir, du lycaon (chien sauvage d’Afrique) et du vautour à tête blanche. Derrière l’image de carte postale se cachent aussi une dure réalité : plus de 60% des habitants du Swaziland vivent endessous du seuil de pauvreté, beaucoup meurent du Sida, ce qui a réduit l’espérance de vie de la population, selon le Guide du Routard. Le guide explique aussi que la liberté de la presse n’est pas vraiment respectée dans le pays. Le gouvernement n’aime pas qu’on dise du mal de lui.
L’ARTISTE JACE EXPOSAIT IL Y A QUELQUES MOIS SON TRAVAIL RÉALISÉ LORS D’UN VOYAGE À TCHERNOBYL. JE SUIS ALLÉE VOIR CETTE EXPO. VERDICT !
UNE EXPOSITION INSOLITE
> Jace nous a présenté son exposition “Let’s Make History” au Port, dans le Hangar D2 du 19 octobre au 8 novembre. Celleci nous a fait découvrir en détail l’histoire de la ville de Tchernobyl irradiée depuis l’accident de la centrale nucléaire en 1986. Depuis, cette ville est déserte et personne n’y remet les pieds...
sauf Jace qui s’y est rendu et a dessiné des silhouettes qui illuminent les lieux.
APRÈS L’EXPO
> J’ai pris conscience de la folie des hommes. Ils peuvent faire des choses magnifiques ou malheureusement détruire une ville entière. Jace nous fait réfléchir sur l’impact parfois négatif des hommes sur la planète.
> Jace est un artiste réunionnais, originaire du Havre. Sa passion, le street art. Ses graphs représentent un personnage atypique, “ le Gouzou ”, souvent en situation cocasse, comme suspendu, en train de voler, de danser.
ZOOM sur l’interview
• POURQUOI LE GOUZOU S’APPELLE-T-IL AINSI ?
Au lycée, un pote de la bande appelait les gens “ les gouzou ”, c’est resté et je trouvais que ça collait bien à mon personnage.
• POURQUOI EST-IL DE CETTE COULEUR ?
Initialement, il était beige. Puis, au fur et à mesure que j’ai changé de marque de peinture, il s’est retrouvé ocre qui lui confère un côté métissé qui me plaît bien.
• POURQUOI AVOIR RESSENTI LE BESOIN D’ALLER À TCHERNOBYL ?
Je me souviens encore de ce que je faisais et où j’étais quand j’ai eu connaissance de la catastrophe. Le 26 avril 1986 a changé la vie de centaines de milliers de personnes, dans l’indifférence générale. Pour lutter contre l’oubli, j’ai souhaité me rendre sur place. Le but de ce projet artistique est de dénoncer la folie et l’absurdité humaine qui, à travers des soi-
disant progrès scientifiques, conduisent à sa propre perte.
• AVEZ-VOUS RENCONTRÉ DES DIFFICULTÉS POUR VOUS Y RENDRE ?
Actuellement, le public peut de nouveau accéder au site de manière réglementée. Ce qui a été plus dur, c’est de pouvoir y peindre ;-)
• QU’EST-CE QUE CE VOYAGE A CHANGÉ POUR VOUS ?
A-T-IL INFLUENCÉ VOTRE TRAVAIL ?
Ce voyage a été chargé en émotion, cela m’a permis de me rendre compte à titre personnel de l’étendue des dégâts sur place et cela m’a également inspiré une expo qui a été mise en place au hangar D2 au Port, ainsi qu’une vidéo réalisée par Sami Chalak que vous pouvez consulter sur YouTube.
Propos recueillis par Clémentine Ange
CES ARTICLES ONT ÉTÉ RÉALISÉS PAR LES ÉLÈVES DU CLUB PRESSE DU COLLÈGE MARCEL GOULETTE (PITON SAINT-LEU).
SOUCIEUX DU SORT DE LA FAUNE RÉUNIONNAISE, ILS PARTAGENT AVEC NOS LECTEURS UN RAPPEL DES ANIMAUX EN DANGER DANS L’ÎLE.
Cet oiseau marin vit en haute mer et ne vient à terre que y pour nicher.
Espèce non migratrice, on rencontre le Busard de Maillard toute l’année sur l’ensemble de l’île, en dehors des zones urbanisées et sans végétation, avec des variations de densité de population.
Les baleines à bosse débarquent le long des côtes réunionnaises et y font escale de juillet à octobre.
Ce lézard de la famille des Gekkonidae appelé communément à La Réunion «margouillat» est présent dans de nombreuses cases réunionnaises.
Le pétrel de Barau est situé dans des zones très difficiles d’accès, localisées dans les plus hauts remparts de l’île. Cet oiseau marin est le seul, avec le Pétrel d’Hawaï, à nicher à une altitude aussi élevée.
L’INGESTION DE DÉCHETS PLASTIQUES EST UNE CAUSE IMPORTANTE DE MORTALITÉ, QUI AFFECTE ENVIRON 660 ESPÈCES.
LES OISEAUX DE MER PIQUENT LES MORCEAUX DE PLASTIQUE FLOTTANTS, ET LES TORTUES LES CONFONDENT AVEC DES MÉDUSES.
> L’océan est en effet le milieu naturel le plus sensible à la pollution plastique. La taille des débris microplastiques est inférieure à 5 mm. Outre le danger présenté pour la faune marine (emprisonnement, ingestion…), les déchets plastiques favorisent le transport d’organismes invasifs.
> À cause de la pollution à La Réunion, des tortues sont en danger car dans l’eau il y a des sachets plastiques, des canettes de boisson, des bouts de fer, etc… À cause de la pollution à La Réunion et dans le monde, les tortues meurent. Environ 1,5 million d’animaux meurent par an, victimes des déchets plastiques abandonnés dans les océans.
Espèce ancienne de plus de 230 millions d’années, la tortue reste une espèce protégée dans notre île. Kélonia est un Centre d’études et de Découverte des Tortues Marines créé à Saint-Leu pour les tortues de mer et les tortues de terre. Les tortues marines y sont en élevage ou en soin pour cause de pollution, de pêche et de blessure.
The greenhouse effect is the process of the sun heating the earth during the day and then cooling in the night. The earth should release most of the heat so that it doesn’t get too hot. Greenhouse gasses in the air like Carbon Dioxide, Methane, Nitrous Oxide and Ozone stop all of the heat that needs to escape from being able to, and so it heats up the earth. Global warming is the temperature of the Earth’s surface rising.
Humans are adding to the amount of greenhouse gasses in the air by doing things like burning coal for electricity. A warmer earth means that the icecaps are melting which means the sea levels are rising and some places, like Venice in Italy, are already underwater. Where it is already hot it is getting even hotter. A lot of Australia is on fire because it is so dry due to it being so hot. Many people and animals have died, and will die as a result of climate change and that’s where Greta Thunberg comes in.
> It’s It’s likely that you have heard of the sensational Swedish teenager attempting to tackle the climate crisis. In August 2018, Greta began skipping school and camping outside the Swedish Parliament with a sign that said “Skolstrejk for Klimatet”. Her “School Strike for Climate” activism started as just a one person protest; but in one year, she had addressed heads of state at the United Nations, met the Pope, argued with President Trump, managed to get four million people to do the largest climate protest in human history, and became the youngest ever ‘person of the year’ on the cover of Time magazine! Greta has already, and conti-
1. How much water does it take to make one tshirt?
A. 80 Litres
B. 3,000
C. 2,700
2. How many cows are there on Earth?
A. 1.5 billion
B. 3 million
C. 67 thousand
3. How much has the earth warmed in the last one hundred years?
A. 0.7 degrees C
B. 3 degrees C
C. 0.2 degrees C
4. How long does a plastic bottle take to decompose?
A. 5 years
B. 300 years
nues to inspire climate strikes across the globe.
Millions of children have missed school in order to walk through their towns and cities with signs and banners in order to show politicians that they are not happy with the lack of recognition that the climate crisis gets in politics. Greta famously said, “why go to school when there is no future?” This quote basically means that a classical education is redundant when there is only seven years to prevent a complete global meltdown. Greta has Asperger’s Syndrome and is blunt with her speech. She doesn’t like crowds, avoids small talk, and cannot be complimented or distracted. She doesn’t hide the facts of
the crisis and repeats scientific language in uncomplicated sentences that are difficult to argue with. She was eleven when her teacher showed the class a video of a starving polar bear. Most of the class was able to move on after the video. Greta could not. She was so sad that she stopped speaking, and eating to the point that she became ill. Her family stopped eating red meat, they installed solar panels, and they gave up flying. All so that they could lower their carbon footprint. Greta sparked a global movement that shocked people into action in the hope that something might be done before it is too late for change.
• ASPERGER’S SYNDROME Syndrome d’Asperger
• CARBON FOOTPRINT
Empreinte carbone
C. 450 years
5. Roughly how many cars are on La Reunion? (The population is 870,000)
A. 1,000,000
B. 10,000
C. 100,000
6. In which country is public transport free?
A. The United Kingdom
B. Luxembourg
C. Sweden
7. How much waste is sent to landfill annually?
A. 2.01 billion tonnes
B. 8.08 billion tonnes
C. 3.02 billion tonnes
8. What percentage of scientists say that climate change is because of human activity?
A. 11
B. 97
C. 63
9. How much more acidic are the oceans today?
A. 26 percent
B. 5 percent
C. 70 percent
10. How much of our global electricity is from low carbon sources?
A. 5 percent
B. 60 percent
C. 30 percent
11. How much electricity do we actually need to use from low carbon sources for positive changes?
A. 65 percent
B. 76 percent
C. 80 percent
• CLIMATE CHANGE Changement climatique
• CLIMATE STRIKE Grève climatique
• ENVIRONMENT
ACTIVIST Activiste de l’environnement
• FAST FASHION
Mode rapide
• FLATTERED
Flatté
• GREENHOUSE Effet de serre
• LITTER
Déchets
• LOW CARBON ELECTRICITY Électricité à faible teneur en carbone
• MELTDOWN Effondrement global
• REDUNDANT Redondant
NOM :
Prénom :
Âge : Classe :
Tél : Mail :
Accord parental :
2
PROTECTION DES DONNÉES / RGPD : J’accepte de recevoir les offres du QJ et de ses partenaires OUI NON
RENVOYER À JEU LES PETITS BILINGUES
1 RUE LISLET GEOFFROY - 97490 STE CLOTILDE.
AVANT LE 28/02/2020
DE VACANCES ADOS DE 11 À 15 ANS (VALEUR 249€)
DES FORMULES INTENSIVES 4H PAR JOUR SUR 3 JOURS POUR TE REMETTRE À NIVEAU ET PERFECTIONNER TES CONNAISSANCES
JOURS: DU LUNDI AU MERCREDI, HORAIRES DE 13H30 À 17H30
TOTAL HEURES : 12H
● Titre : Ma gorille et moi ● Auteur : Myriam Gallot ● Edition : SYROS
C’est l’histoire d’une jeune fille se nommant Jeanne. Sa maison se trouve au cœur d’un zoo. Le zoo de ses parents. Quand Jeanne était bébé, ils ont accueilli chez eux une petite gorille, Mona, que sa mère avait rejetée à la naissance. Mona et Jeanne ont grandi ensemble. Mais Mona, qui est maintenant adulte, doit être transférée au zoo de Milan. Alors qu'un groupe de jeunes militants s'insurge et manifeste devant le zoo, Jeanne découvre le discours des défenseurs de la liberté animale. Peut-elle aimer Mona, vouloir la garder auprès d'elle et la priver de sa liberté à jamais ?
On aime en général ce livre car il y a une relation entre un animal et un enfant. Ce livre est touchant et à la fois passionnant. On a souvent de la peine pour Mona car elle ne peut pas voir la vraie nature, vivre dans son milieu naturel et grandir comme les autres gorilles de son âge. Mais si elle
part, elle devra quitter Jeanne et ce sera une triste séparation.
Myriam Gallot est née en 1978 à SaintÉtienne. Myriam Gallot habite Lyon depuis 2003, après avoir vécu tour à tour à Paris, à Stuttgart en Allemagne, et dans la campagne ardéchoise.
Elle a passé un bac scientifique - spécialité mathématiques - mais a fait par la suite des études de Lettres et intégré l'Ecole Normale Supérieure de Fontenay/Saint-Cloud. Après l'agrégation de Lettres modernes elle s'est orientée vers un DESS Réalisation de cinéma documentaire de création.
Elle n'a jamais cessé d'écrire, même si elle a mis longtemps avant de proposer ses textes à la publication, d'abord dans des revues (Mercure Liquide, Dissonances, le Zaporogue, etc.), puis dans des livres.
Elle enseigne au lycée Jean-Paul Sartre à Bron, mais se consacre de plus en plus à l'écriture, sous toutes ses formes:
● Titre : Les insectes, ces héros méconnus ● Auteur : Alain Bled
● Illustrateur : Michel Laurent-Dreux ● Editions : Orphie
Le livre parle de ceux que nous côtoyons tous les jours, en ville, en forêt, ou même chez nous! Ils sont tellement présents, mais si petits par rapport à nous, que nous finissons par ne plus les voir. Pire, nous les attaquons parfois! Eux, ce sont les insectes et les autres petites bêtes à huit pattes, cent pieds ou deux ailes. L'écrivain Alain Bled et l'illustrateur naturaliste Michel Laurent-Dreux leur rendent hommage à travers un beau livre illustré foisonnant d'infos à leur sujet. Inutile d'aller dans les studios de Marvel ou DC Comics pour trouver des super-héros! Les insectes, eux aussi, ont des pouvoirs étonnants. Lesquels? On te laisse le découvrir dans le livre!
Alain Bled, l'auteur des textes, a travaillé dans une agence de voyages. Aujourd'hui à la retraite, il peut se consacrer à ses deux passions, l'écriture et les balades en forêt. Il a également publié un roman fantasy,Le Royaume de Mô en 2017 (éditions La Plume et le Parchemin) et un livre sur ses cinquante ans de voyages à travers le monde, Du temps et de l'espace
Michel Laurent-Dreux est quant à lui pleinement illustrateur naturaliste depuis 2012. Il a travaillé au pôle scientifique du Conservatoire Botanique de Mascarin et sur son herbier en réalisant des planches botaniques. L'un de ses travaux sur les chauves-souris de La Réunion
nouvelles, mais aussi poésie, récits pour la jeunesse, articles et traductions (pour le magazine Books).
et sur l'océan Indien a aussi fait l'objet d'une exposition au muséum de Genève. Enfin, Michel Laurent-Dreux intervient dans les écoles pour apprendre aux jeunes à dessiner les insectes et les sensibiliser à la biodiversité.
Parce que ce livre n’a pas été écrit par des scientifiques mais deux grands passionnés de la nature et de ses petits habitants. Et pourtant, le travail réalisé par le duo est si précis et documenté qu’il est digne d’une revue scientifique. En mieux, car il est compréhensible par tout le monde! Le QJ a aussi eu un coup de cœur pour les petits poèmes et les illustrations en aquarelle. Une façon douce de parler de ces êtres vivants que l’on considère trop souvent comme des menaces alors qu’ils sont utiles et nous veulent du bien!. Gaëlle Guillou
DES PHOTOS DES TERRIBLES INCENDIES EN AUSTRALIE SONT PARTAGÉES CHAQUE JOUR SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX. PARMI ELLES, DE VRAIES PHOTOS MAIS PAS SEULEMENT... CERTAINS INTERNAUTES SE SONT LAISSÉS DUPER PAR DES PHOTOMONTAGES. EN VOICI DEUX EXEMPLES.
Depuis le mois d’août 2019, l’Australie est frappée par de violents feux de brousse. Un phénomène qui survient chaque année à cette saison mais qui n’avait jamais pris cette ampleur. Le pays brûle, un demi-milliard d’animaux a péri, des dizaines d’Australiens sont morts, des milliers de gens ont perdu leur maison... et les feux sont loin d’être maîtrisés. (lire aussi p.22)
C’est le genre de scène surréaliste : une jeune fille se tient les pieds dans l’eau, face au photographe. Équipée d’un masque à oxygène, elle a dans ses bras un koala recroquevillé, mal en point. Derrière eux, des flammes dévorant tout le littoral. Cette image, qui a été largement partagée, est un photomontage de l’artiste Thuie. Mais tout le monde ne le sait pas ! L’artiste a dû modifier sa publication Instagram pour rappeler qu’il s’agissait d’un photomontage et pour demander à ses abonnés de “ mentionner qu’il s’agit d’une création Photoshop ”. C’est d’ailleurs pour ses photomontages mettant souvent en scène sa fille que Thuie est connue, comme elle l’indique.
L’ARTISTE S’EST SERVI DU SYSTÈME FIRMS DE LA NASA POUR COMPILER TOUS LES INCENDIES QUI SE SONT DÉCLARÉS EN AUSTRALIE EN UN AN. LE
Voilà un autre post qui a impressionné la toile. Et pour cause ! Si l’on en croit cette image, toute l’Australie, du Nord au Sud, en passant par l’Ouest et l’Est, serait en proie aux flammes. Si le pays est sévèrement touché par les incendies, l’étendue des dégâts est un tout petit peu moins tragique. Il ne s’agit pas, comme on pourrait le penser, d’une photo satellite mais du travail d’un artiste qui a compilé tous les incendies recensés en Australie en l’espace d’un an. Anthony Hearsey, à l’origine de cette visualisation 3D, s’est servi des données de la Nasa (National Aeronautics and Space Administration) pour la concevoir.
Mais lui aussi a dû publier des précisions quand il s’est rendu compte que les internautes pensaient qu’il s’agissait d’une photo satellite montrant tous les feux de brousse actuels.
“ Ceci est une visualisation en 3D des feux en Australie. CE N’EST PAS UNE PHOTO. Considérez cela comme un graphique, mais en plus joli ”, a souligné Anthony Hearsey.
Toujours prendre le temps de regarder une photo, d’analyser tous les détails, pour essayer de distinguer s’il s’agit d’une vraie photo. Un exercice qui n’est pas toujours évident ! Nous te conseillons donc de rechercher la source de la photo : quel est le site qui l’a publié ? Peut-on lui faire confiance ? Qui est l’auteur de la photo ? Où a-t-elle été publiée pour la première fois ? En effectuant une recherche sur Google, tu pourras consulter différents sites et vérifier que les informations soient les mêmes.
Ceci n’est pas une photo satellite
LÉNA SITUATIONS ÉTAIT À LA RÉUNION POUR RENCONTRER SES FANS RÉUNIONNAIS.
UN MEET UP FAIT DE CRIS, DE LARMES, DE CÂLINS ET DE BEAUCOUP D’ÉMOTIONS !
Pour savoir où se trouvait Léna, il suffisait de se repérer aux cris. Au Jumbo Sacré Coeur du Port, des centaines et des centaines de jeunes ont fait le déplacement pour voir l’une de leurs idoles, Léna Mahfouf, alias Léna Situations. La jeune femme de 23 ans a donné rendez-vous à ses followers au magasin Jennyfer, avec lequel elle a signé une collection de vêtements. Pour l’occasion, sa collection a été rééditée spécialement à La Réunion. C’est d’ailleurs à la demande de Jennyfer France que l’influenceuse est venue dans l’île. C’est la première fois que Léna organise un meet up en dehors de la Métropole. Le centre commercial a été littéralement envahi de fans. La file d’attente était longue, mais tous ont attendu patiemment de pouvoir prendre une photo avec Léna et échanger quelques mots. Jusqu’à la fermeture du magasin, la jeune femme a rencontré ses fans réunionnais et leur a offert un moment inoubliable. G. Gui
Nom : Léna Mahfouf
Pseudo : Léna Situations
Âge : 23 ans
Métier : influenceuse
Popularité : 1 million d’abonnés Instagram, 930 000 abonnés
YouTube, 265 000 abonnés Twitter
Sa philosophie “ + = + ”, c’est-à-dire que le positif attire le positif
Un prix : élue “ influenceuse française
Pop Culture ” 2019 au E ! People Choice Award
Louann et Katerina, 11 ans : “ Quand on a appris qu’elle serait à La Réunion, on a été trop choquées. On est venues parce qu’on est fans d’elles. C’est la première fois qu’on la voit en vrai. On est trop contentes et trop émues ! Ce qu’on aime chez Léna, c’est son style, et le style de ses vidéos. Elle est simple et super belle. ”
Lalie, Lila, Zoé, Juliette, Elise et Capucine : “ C’est Elise qui a appris que Léna organisait un meet up dans l’île. Elle l’a vu sur les réseaux sociaux, dans le bus. On s’est dit qu’on était obligées de venir et on a loupé des cours pour ça ! Léna est comme une amie qu’on connaît depuis toujours. Elle dégage une bonne énergie énorme, elle est naturelle, joyeuse et positive. C’est ce qui nous plaît ”.
RENDEZ-VOUS SUR CES CHAÎNES YOUTUBE :
> Pour les débutants : On explique ici, comment créer un jeu de voitures assez facilement. Le résultat est intéressant pour peu de travail.
Pour ceux qui ne connaissent pas Scratch, c’est un logiciel permettant de programmer facilement des jeux en 2D ou autres en assemblant des blocs dans une zone de script. Si on regarde de plus près, on remarque que les développeurs ont conçu un site Internet. Sur celui-ci, on trouve des créations parfois incroyables. Jetonsy un œil... Le créateur “ theChAOTiC ” (ce n’est pas une faute de frappe), par exemple, a créé des jeux pour 4 joueurs sur le même clavier ! Arena en fait partie : il s’agit d’un jeu
de combat où l’on peut choisir son personnage (chaque personnage a une attaque différente), son arène de bataille, un mode de jeu en solitaire ou en équipe, le nombre de vies des joueurs, etc. Sur ce jeu, theChAOTiC a programmé des ordinateurs !
Ce créateur a aussi développé Super Slime Smash, un jeu où l’on incarne un ninja qui doit combattre des boules de slime qui bougent et changent de couleur en fonction du score. Vous comprenez que Scratch n’est pas destiné qu’à résoudre les problèmes de proportionnalité sur les gâteaux au chocolat ?
> Pour ceux qui ont un niveau intermédiaire : on peut apprendre comment programmer un jeu à 2 joueurs. C’est sympa mais un peu plus long à concevoir.
> Pour les experts (et ceux qui ont beaucoup de temps) : on vous montre comment créer un jeu de Zelda ou l’équivalent de Street Fighter.
UNE CARTE QUI AURA L’EFFET D’UN PHILTRE D’AMOUR
POUR FAIRE LA MEILLEURE CARTE DE SAINT VALENTIN, VOUS AUREZ BESOIN DE :
• 1 feuille de papier Canson de la couleur de votre choix (format A4)
• 1 gros feutre rouge
• 1 stylo argenté ou blanc
• 1 feutre noir
Premièrement, pliez la feuille en deux. Dessinez trois ballons qui ont une forme de coeur. Dans le premier ballon, écrivez “I”, dans le deuxième “love” et dans le troisième “you”. 1
Je
3 SAINT-VALENTIN TUTO FAIT MAIN I love you
À l’intérieur, du côté droit, écrivez le poème de votre choix, celui ci-dessus ou inventez-en un !
2
CI-DESSOUS SE TROUVE UN SET MONTRANT LES DIFFÉRENTES CAUSES DE LA POLLUTION ET DU GASPILLAGE DE L’EAU, ET QUELQUES MANIÈRES DE LES RÉDUIRE. SAURAS-TU RETROUVER TOUTES LES DIFFÉRENCES ENTRE LES DEUX IMAGES ?
1. Le garçon est malade.
> Une eau polluée peut avoir des conséquences sur la santé : troubles intestinaux, infections... L’eau du robinet est sans danger dans la plupart des cas, mais elle peut être polluée dans les zones d’agriculture intensive.
3. Un flacon de pesticide est posé sur le rebord de la fenêtre.
> La France est le deuxième consommateur mondial de pesticides après les Etat-Unis. 1 fois sur 4, ils sont responsables de la pollution de l’eau du robinet ... Il existe des alternatives aux pesticides, comme les engrais verts.
2. Il y a une fuite d’eau.
> Une chasse d’eau qui fuit peut faire gaspiller 25 litres d’eau par heure ! L’eau est vitale et ne doit pas être gâchée : s’il y a une fuite, il ne faut pas hésiter à la signaler.
4. Il y a un bidon de lessive.
> Les lessives et les assouplissants sont composés de produits très toxiques pour l’environnement et pour l’Homme. Même après avoir été traitées, les eaux usées conservent toujours un peu de ces produits, qui se retrouvent alors dans les rivières. Il vaut mieux privilégier les produits écologiques !
> L’eau de pluie récupérée n’est pas potable, mais on peut s’en servir pour arroser les plantes, laver son linge ou laver une voiture par exemple ! Sur le long terme, on peut ainsi diminuer le volume d’eaux usées à traiter, et on économise de l’eau potable.
> L’eau du robinet est une bonne alternative à l’eau en bouteille, qui est plus chère et qui nécessite la fabrication et le transport de l’emballage. Pour réduire encore sa consommation d’eau, on peut installer un économiseur d’eau sur les robinets, qui permet de réduire le débit.
> Les eaux polluées que rejettent les ateliers des entreprises sont des effluents industriels. Elles peuvent contenir des produits très toxiques et dangereux pour l’environnement.
SOURCE : ÉCO-ÉCOLE WWW.ECO-ECOLE.ORG
1– Quel est le nom de la fusée qui a été utilisée par la NASA pour les programmes Apollo et Skylab entre 1967 et 1973 ?
r A. Saturn V
r B. Apollo I
r C. Jupiter
r D. Cosmos II
2 – Où les premiers bateaux à voile ont-ils vu le jour ?
r A. En Inde
r B. Au Portugal
r C. En Égypte
r D. En France
3 – En quelle année le téléphone a-t-il été inventé ?
r A. 1856
r B. 1876
r C. 1906
r D. 1926
4 – Qu’est-ce qu’un beagle ?
r A. Un type de guitare électrique
r B. Un marché public
r C. Un beignet au chocolat
r D. Un chien
Rayez dans la grille les mots de la liste pour découvrir le MOT MYSTÈRE dont voici la définition : ON SE PASSERAIT DE SON AVIS (7 LETTRES)
Rubrique signée Melissa PAYET, Célia MONG MANE et Lynn POULLIAS
Pour faire ce Cuajada, il vous faut :
• 1 yaourt nature (125g)
• 2 pots de farine
• 4 pots de lait
• 1,5 pots de sucre
• 50g de beurre
• 1 gousse de vanille
• Du sucre vanillé
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Incorporez petit à petit le lait et la pulpe de vanille.
Commencez par fouetter le beurre fondu, les œufs et le yaourt dans un saladier.
Ajoutez le sucre et la farine 2
Sucre
Versez la préparation dans votre moule. Saupoudrez de sucre vanillé. 4
Farine
Attention ! Gardez votre pot de yaourt. Il vous servira pour les mesures.
Enfournez pendant 40 minutes à 180°C et régalez-vous ! 5
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