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ENSEMBLE CONTRE LES MALADIES
Afin de fAire progresser lA recherche locAle sur l’obésité, le diAbète, l’hypertension et l’insuffisAnce rénAle, l’AurAr A lAncé un pôle de recherche odhir Avec le cnrs de lille, l’inserm. régine chAmbrey, chercheuse, précise lA nAture des trAvAux.
![](https://assets.isu.pub/document-structure/230502071658-5d49e7d42417a33e06d4a36dc67c3104/v1/885ef0a15162d8318e7540a47f01c413.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
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1Quelles sont vos problématiQues ?
Nous en avons deux : l’une génétique et l’autre environnementale. Pour la première, par exemple, l’obésité, le diabète et l’hypertension peuvent être dues à des gènes de suceptibilité qui seraient plus fréquemment présents dans la population réunionnaise, compte tenu de ses origines très métissées. De plus, l’environnement peut modifier l’expression des gènes, et ceci de façon transmissible ; un phénomène appelé épigénétique. Un élément critique de la seconde problématique est l’alimentation. Il faut comprendre son impact sur les maladies afin de prévenir leur apparition en adaptant les habitudes alimentaires des familles. Il règne dans ce domaine un certain nombre d’inexactitudes et d’inconnues. Par exemple les apports en calcium sont beaucoup plus faibles ici qu’en métropole, ce qui pourrait expliquer un nombre important ici de prééclampsies (hypertension sévère de la grossesse).
2existe-t-il des liaisons entre ces maladies ?
Oui et cela fait partie de nos recherches. Lorsque la maladie rénale progresse, le pourcentage d’hypertendus augmente ; quand l’insuffisance rénale progresse, le diabète parmi les malades augmente. Nous essayons de comprendre pourquoi l’une peut entrainer l’autre. Faire de la recherche à La Réunion, c’est très intéressant car la population est peu mobile et reste dans l’île, ce qui crée l’opportunité d’étudier l’évolution des maladies et les liaisons entre elles dans le temps.
3la recherche, ça coûte cher ?
Oui car les différentes étapes de la recherche, que ce soit le stockage des échantillons, les tests, le matériel utilisé, les analyses, le personnel etc, tout est important et nécessite des fonds. Grâce aux résultats des divers travaux, nous orientons nos recherches vers des pistes nouvelles qu’il faut mettre en projet et donc financer. Il existe des fonds de fondations, comme Philancia à La Réunion dans lequel le groupe E.Leclerc s'est impliqué, des agences de financement françaises, l’Union Européenne et du mécénat.
e. leclerc se mobilise pour la santé des réunionnais
i l y a peu, avec 15 magasins concernés, plus de 400 bénévoles en interne, e . l eclerc s’est engagé en faveur d’une grande cause de santé publique en offrant 78 524 euros au profit de la recherche contre les maladies odhir ( o bésité, diabète, hypertension et insuffisance rénale), des pathologies qui concernent au moins un r éunionnais sur cinq.
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Quels bénéfices
les réunionnais peuvent-ils tirer de la recherche ?
Tout d’abord, comprendre leur maladie et savoir qu’est-ce qui peut la faire progresser ou à l’inverse, la faire diminuer. Ensuite, grâce aux résultats des recherches, établir des plans d’action et de prévention, par des conseils alimentaires, de l’éducation nutritionnelle etc. Pour agir, il faut comprendre comment ça se passe !