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IMME UN SECTEUR EN DENTS DE SCIE

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industries métallurgiques, mécaniques et electromécaniques (IMME) un secteur en dents de scie !

EN CHIFFRES, LES INDUSTRIES MÉCANIQUES ET MÉTALLURGIQUES ( IMME ) PÈSENT 46,8 MILLIARDS DE CHIFFRE D’AFFAIRES, 10,5 MILLIARDS DE DE VALEUR AJOUTÉE, 7 MILLIARDS D’EXPORTATIONS ET GÉNÈRENT 67600 EMPLOIS.MALGRÉ TOUT LE POIDS QUE REPRÉSENTE CE SECTEUR, IL DEMEURE EN PROIE À UNE STRATÉGIE NATIONALE TIMIDE LE LAISSANT LIVRÉ À LUIMÊME FACE AUX REMOUS D’UN CONTEXTE INTERNATIONAL HAUTEMENT CONCURRENTIEL. O utre son rôle stratégique de pourvoyeur de biens d’équipement à l’économie nationale et de leur maintenance, le secteur des IMM contribue largement au renforcement de l’infrastructure industrielle du Maroc. La métallurgie et le travail des métaux sont les principales branches du secteur des Industries Mécaniques et Métallurgiques (IMM), avec 82% des exportations, 94% des investissements, 91% de la production et 82,6% de l’emploi des IMM, selon le ministère de l’Industrie. L’indice de la production des industries manufacturières hors raffinage de pétrole a enregistré une hausse de 3,0% au cours du troisième trimestre 2018 par rapport à la même période de 2017. Celui de l’«industrie automobile» de 6,9%, de celui des « machines et appareils électriques » de 10,9%, de celui des «produits métalliques» de 7,0%. Une dynamique qui va mieux, encouragée par l’impulsion de Plan d’Accélération industrielle qui a prévu de mettre en place des mesures pour le secteur au biais d’écosystèmes. Ainsi, le 2 mai 2016, le secteur des industries mécaniques et métallurgiques (IMM) s’est structuré en trois écosystèmes, dans le cadre du Plan d’Accélération Industrielle 2014-2020. Ces écosystèmes concernent les filières de : la valorisation des déchets métaux en cuivre et en aluminium ; les nouveaux métiers « machines agricoles et bicyclettes » et le travail des métaux. Concernant les incitations fiscales

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prévues, celles-ci concernent l’exonération du droit d’importation des biens d’équipement, matériels et outillages nécessaires à la réalisation d’un projet d’investissement dont le montant est supérieur à 200 millions de dirhams, et ce pendant 36 mois à compter de la signature de la convention d’investissement ; cette exonération est étendue aux parties, pièces détachées et accessoires importés en même temps que les équipements précités. Mai aussi l’exonération de la TVA à l’importation des biens d’équipement, matériels et outillages nécessaires à la réalisation d’un projet d’investissement dont le montant est supérieur à 200 millions de dirhams, et ce pendant 36 mois à compter du début d’activité de la société ou de la date de délivrance de l’autorisation de construire et il est prorogeable de 6 mois en cas de force majeure (renouvelable une fois) ; cette exonération est étendue aux parties, pièces détachées et accessoires importés en même temps que les équipements précités. Grâce à l’ensemble de ses mesures, ces 3 premiers écosystèmes

contribueront d’ici 2020 à générer: 13.340 nouveaux emplois ; un C.A. additionnel de 11 milliards de DH ; une valeur ajoutée additionnelle de 1,7 milliard de DH ; 2,3 milliards de DH de gain en termes de balance commerciale et 2 milliards de DH d’investissement. Sans oublier, le Fond de Promotion des Investissements qui propose la prise en charge partielle par le gouvernement de certaines dépenses liées à l’acquisition du foncier (dans la limite de 20% du coût du terrain), à l’infrastructure externe (dans la limite de 5% du montant global du programme d’investissement ou 10% lorsqu’il s’agit d’un investissement dans le secteur de la filature, du tissage ou de l’ennoblissement) et à la formation professionnelle (dans la limite de 20% du coût de cette formation). Ces contributions peuvent être cumulées sans toutefois que la participation totale de l’Etat ne dépasse 5% du montant global du programme d’investissement ; ou 10% lorsqu’il s’agit d’un investissement dans le secteur de la filature, du tissage ou de l’ennoblissement du textile ou lorsque le projet d’investissement est prévu dans une zone suburbaine ou rurale. De plus, un soutien adapté sera porté aux entreprises, à travers l’appui à l’investissement via le Fonds de Développement Industriel et d’Investissements (FDII), un accès plus aisé au foncier (57 hectares destinés au secteur) et la mise en place d’une offre de formation couvrant l’ensemble des besoins des écosystèmes. Les entreprises de ces écosystèmes peuvent aussi avoir accès à un foncier industriel de qualité, notamment grâce au concept novateur de parcs industriels locatifs et faire bénéficier leurs employés de cursus de formation appropriés.

FIMME : une fédération au service du secteur Créée en 1951, la FIMME œuvre pour la promotion et le développement des IMME, secteur résolument stratégique pour l’avenir et considéré, à juste titre, comme une force économique majeure. La Fédération est un organisme actif qui sert ses adhérents, défend leurs intérêts, contribue dans l’évolution constructive des réglementations et promeut le secteur dans sa globalité. Ainsi, La FIMME œuvre pour la promotion et le développement des IMME, secteur résolument stratégique pour l’avenir et considéré, à juste titre, comme une force économique majeure. Parallèlement à ses missions traditionnelles, la Fédération a en effet l’ambition de jouer un rôle prépondérant et se veut être un moteur puissant et dynamique pour la croissance industrielle. Ainsi, la Fédération des Industries Métallurgiques, Mécaniques et Electromécaniques dans sa dynamique ambitionne de participer efficacement à l’essor du tissu industriel marocain, comme le déclare le Président de la Fédération, Tarik Aitri : « C’est dans un cadre propice que nous tenterons de favoriser, avec pragmatisme, la promotion de nos entreprises membres, en contribuant au mieux à leur essor et en leur assurant les conditions idéales pour qu’elles puissent, aussi souvent que nécessaire, répondre aux attentes de la profession. » Et d’ajouter : « Par notre implication, nous veillerons à pérenniser les atouts de la Fédération, à développer une culture d’amélioration continue des services innovants à forte valeur ajoutée,

à soutenir les activités des industriels de notre secteur dans sa globalité, le tout dans un esprit de développement constant. » Avec pour mission la défense des intérêts communs de ses membres et le développement des industries affiliées, la FIMME effectue auprès des pouvoirs publics toutes les démarches ou interventions nécessaires pour assurer la représentation de la profession. Elle favorise le développement de l’activité du secteur via la réalisation d’études portant sur les principales questions d’ordre économique, social, technique, financier, juridique, fiscal et administratif touchant ses branches d’activité et contribue à la formation professionnelle et à la promotion de la qualité au sein des entreprises adhérentes. De plus, la FIMME présente également l’avantage de rassembler des industries aux caractéristiques similaires permettant l’installation d’une meilleure communication interentreprises, l’instauration de relations de collaboration étroite, la mise en place d’une activité de veille permanente sur les secteurs affiliés et la diffusion d’une culture de solidarité. S’agissant des filières du secteur des IMME, la Fédération des Industries Métallurgiques, Mécaniques et Electromécaniques (FIMME) liste huit grandes filières, à savoir : la sidérurgie, les tubes et profilés, la fonderie, la chaudronnerie et construction métallique, les meubles en métal, la mécanique, l’usinage et enfin la construction et la réparation navale. Au centre du dynamisme économique marocain, le secteur des Industries Métallurgiques, Mécaniques et Electromécaniques a acquis une place prépondérante dans le tissu industriel marocain. Outre son rôle stratégique de pourvoyeur de biens d’équipement à l’économie nationale et de leur maintenance, il contribue largement au renforcement de l’infrastructure industrielle du Maroc. Comme pour tous les secteurs économiques, le développement des IMME passe par de nouvelles offres adaptées aux exigences d’un environnement en perpétuelle mutation. Et c’est dans ce contexte précisément que les opérateurs des IMME veulent s’adapter plus efficacement aux enjeux de l’industrie, produire de la valeur, créer

des liens au-delà de leur environnement local et nouer des partenariats durables pour renforcer leur présence sur les marchés extérieurs.Comme l’avance la fédération sur son site, le secteur des IMME est un grand pourvoyeur d’emplois qui a enregistré une croissance soutenue durant les dernières années. Cette performance devrait être confortée à l’avenir, puisqu’il recèle par ailleurs d’importantes potentialités à l’exportation. Preuve de son essor, le secteur des IMME continue d’investir de manière significative.

La Formation, talon d’Achille du secteur des IMME Historiquement, les ajustements apportés au secteur depuis le début des années 1970 ont profondément galvanisé l’industrie sidérurgique. Celleci nécessite désormais moins d’ouvriers et ce malgré la très forte augmentation des capacités de production d’acier. Le développement du secteur sidérurgique se répercute à tous les niveaux de l’entreprise et particulièrement sur la fonction RH qui voit ses objectifs changer. En effet, les métiers de la sidérurgie nécessitent des technicités spécifiques et des formations qui n’existent pas forcément au Maroc. Par exemple, les métiers du laminage branche dont nous ne disposons d’aucune formation au Maroc, mis à part à l’ENIM qui cible uniquement les cadres et ingénieurs. La prise de conscience s’est donc faite plus tardivement au Maroc, avec notamment la mise en place du Plan d’Accélération Industrielle, qui met au cœur de sa stratégie la formation des ressources humaines. En effet, la disponibilité et la qualité des ressources humaines conditionnent l’attractivité de la destination Maroc, et contribuent au renforcement de la productivité des entreprises et à l’amélioration de leur compétitivité. Une cartographie précise des besoins en formation avec une quantification des besoins en ressources humaines par secteur, par profil, par région et par année a été mise en place pour permettre l’élaboration d’un plan national de formation. Cette dernière a pour objectif, entre autres, de répondre aux besoins en compétence des écosystèmes mis en place. Aussi, pour les années 2018, 2019

et 2020, le secteur des IMM totalise un besoin cumulé de 9487 sur un total national de 278 015 besoins en formation. Côté emploi, le Plan d’Accélération Industrielle prévoit la création de 13.340 postes par les professionnels du secteur des IMM à l’horizon 2020. Aussi, pour pallier ce manque de profils adéquats sur le marché, l’OFPPT et la FIMME (Fédération des Industries Mécaniques, Métallurgiques et Electromécaniques) ont tenu une première réunion en 2015, dans le but de définir les priorités du secteur en termes de formation en accompagnement de l’écosystème IMME à travers lequel le secteur s’est engagé à créer 28.000 emplois à l’horizon 2020. Comme paru sur le site de la FIMME, les deux parties avaient proposé différents axes d’amélioration notamment : l’évaluation conjointe de l’offre de formation actuelle et son adaptation aux besoins du secteur ; le développement de nouvelles filières de formation pour lesquelles aucune qualification n’existe, tels que les systèmes hydrauliques et pneumatiques, la mécanique industrielle, la sidérurgie, la fonderie, la construction et la réparation navale- ferroviaire… ; la redynamisation de la formation continue au profit des entreprises du secteur à travers la mise en place d’un catalogue de formation dédié; la mise à niveau de la filière « soudure » à travers l’adaptation de l’Offre de formation de l’Institut marocain de Soudure (OFPPT) en réponse aux exigences de la profession et à l’évolution technologie ; le renforcement de l’aspect lié au développement comportement des stagiaires et connaissance de l’organisation industrielle et enfin la mise en place de partenariats OFPPT/FIMME/ Ecoles d’ingénieurs et Universités pour le développement du volet Innovation pour les métiers IMME. Autres mesures retenues lors de cette rencontre, comme condition sine qua non au rehaussement du niveau de qualification des lauréats et de la qualité de la formation, l’impérieuse nécessité de développer la Formation par Alternance ainsi que l’amélioration du système de cogestion des établissements sectoriels, à travers la mise en place d’une Charte et l’élargissement de la cogestion à d’autres régions.

Formation Initiale

• Génie Informatique : Réseaux et Bases de Données • Automatique et Informatique Industrielle Génie des Systèmes Mécaniques • Procédés Industriels et Plasturgie • Qualité Maintenance et Sécurité Industrielle • Conception Mécanique et Production Intégrée

• Génie des Systèmes Electriques • Génie Electrique, Systèmes Embarqués et Télécommunication • Génie Industriel et Logistique, Option : Mangement Industriel Option : Logistique

Formation Doctorales

• Equipe de Caractérisation Mécanique du Bois des Composites (ECMBC) • Equipe de Tribologie Corrosion et Revêtements des Matériaux (ETCRM) • Mécanique des Solides et Productique (MSP) • Mécanique de Fluides, Energétique et Matériaux (MFEM) • Génie Industriel et Logistique (GIL) • ENERGIE ET CONVERSION (EC) • EQUIPE : COMMANDE AVANCEE DES SYSTEMES ELECTRIQUES • EQUIPE : RESEAUX ELECTRIQUES ET CONVERTISSEURS STATIQUES (RECS) • Equipe ''Management industriel et technologie des matériaux plastiques et composites'' • Equipe ''Eco-conception , modélisation et développement industriel en matériaux plastiques et composites'' • Equipe ''Energétique et modélisation des systèmes thermiques'' • Intensification des Procédés (IP) • Modélisation et Valorisation des Réacteurs Polyphasiques et Electrochimiques (MOVAREPE) • Génie des Procédés Industriels et Modélisation (GPIM) • Equipe de Contrôle et de Caractérisation des Matériaux (ECCM) • Equipe Mécanique des Structures et des Matériaux (EMSM) • Equipe Architecture de systèmes • Equipe Sécurité et Système • Equipe Modélisation & Analyse des Systèmes • Equipe Optimisation des systèmes Industriels et logistiques • Equipe Optimisation des Systèmes de Production et Energie • Modélisation et Ingénierie des Systèmes Complexes • Réseaux Autonomes et Systèmes Ubiquitaires • Equipe de Recherche sur la Formation en Sciences de L’ingénieur • Réseaux & Télécommunications : (R.T.) • Réseaux & Systèmes Distribués : (R. S. D.) • Science de Données& Ingénierie des Systèmes : (R.D. I. S.) • Security of Information and Advanced Software Research : (S.I.A.S.R.) • Modélisation en Optoélectronique et Electronique : (MODEC) • Réseaux Electriques & Efficacité Energétique. • Smart Cities (SC).

Licence Professionnelle :

Formation Continue

Master

• Génie Industriel : Maintenance et Gestion des Systèmes industriels MGSI • Génie Industriel : Qualité, Hygiène Sécurité et Environnement • Conception et Fabrication Mécanique • Management des Projets Industriels • Génie Industriel, Logistique et Productique GILP • Génie Civil • Conception, Fabrication mécanique et Production Intégrée • Développeur d’Application Mobile • Électromécanique • Mécatronique Automobile • Production et Matériaux • Génie Plasturgie • Systèmes électriques et énergie • Concepteur Développeur Applications web Mobiles • Administrateur Systèmes Réseaux et Bases de Données • Responsable en Gestion et développement d’Entreprise • RH- Chargé d’Administration des ressources Humaines •Expert en Gestion et Analyse des Données Massives, BIG DATA • Architecture de Systèmes et de la Sécurité • Gestion des Projets en Ingénierie NTIC • Communication, Gestion des Ressources Humaines psychologie du travail en ingénierie • Génie Industriel : Maintenance et Gestion des Systèmes industriels MGSI • Génie Industriel : Management de la qualité, Sécurité et environnement MQSE • Gestion Industrielle, Logistique et Productique GILP • Efficacité Énergétique et Énergie Renouvelables • Chef de Projet Informatique Option Ingénierie logicielle, réseaux et Sécurité AMOA • Responsable en systèmes d’informations • Expert en ingénierie sécurité informatique • Gestion des ressources humaines • Communication digitale • Management industriel (MIND) • Ingénierie, Economie et Nouvelles Technologie pour la construction à l’International (IENTCI)

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