2 minute read
ACTUALITES
Plan d’Accélération Industrielle
500000 EMPLOIS D’ICI 2020
Advertisement
Sur les 500.000 emplois prévus en 2020 dans le cadre du Plan d’Accélération Industriel, 405.496 postes d’emploi ont déjà été créés. Un chiffre encourageant dévoilé par le Ministre de l’Industrie du Commerce, de l'Investissement et de l’Économie numérique lors du bilan de l’étude portant sur l’emploi dans le secteur industriel, réalisée en collaboration avec la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), les services de la Direction générale des impôts (DGI) et l’Office des changes. Durant cette présentation, les chiffres annoncés confirment la réalisation de 81% de l’objectif fixé pour l’année 2020. 49% des postes créés sont occupés par des femmes et 21% de ces emplois sont créés par 10% des entreprises mises en place suite au lancement du Plan d’Accélération industrielle (2014-2020). Le Ministre de l’Industrie a enregistré le progrès notable en matière d’exportations industrielles du Royaume, passées de 161 milliards de dirhams (MMDH) en 2013 à 240 MMDH en 2018, soit une hausse de 79 MMDH en cinq ans, notant que ce développement s’explique par les bonnes performances enregistrées par certains secteurs, dont l’industrie automobile. LE BILAN DE L’EMPLOI PRÉSENTÉ PAR LE MINISTRE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE, DE L'INVESTISSEMENT ET DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE MOULAY HAFID ELALAMY, AU CONSEIL DU GOUVERNEMENT, CONFIRME LA PERTINENCE DES ENGAGEMENTS ET DE LA DÉCLINAISON DU PLAN D’ACCÉLÉRATION INDUSTRIEL.
Réalisé par Ghizlaine BADRI
Une stratégie payante Les exportations de ce secteur se sont élevées à 65,1 MMDH à fin 2018, contre 31,7 MMDH en 2013, avec l’intégration d’une valeur ajoutée industrielle pouvant atteindre 60% chez certaines entreprises. De même, les exportations du phosphate se sont situées à 51 MMDH l’année dernière (32 MMDH en 2013), tandis que celles du textile ont augmenté à 38 MDDH (32 en 2013). S’agissant des exportations des
D’importants progrès ont été réalisés dans le cadre du Plan d’intégration industrielle (2014-2020). Pas moins de 49 « écosystèmes » ont été lancés, dans différentes branches industrielles, qui ont déjà permis de sécuriser 98 % de l’objectif de création d’emplois escompté. Des résultats probants
industries agroalimentaires, elles sont passées de 21,5 MMDH en 2013 à 32,3 MDH l’an dernier. La réussite d’un tel modèle repose aussi sur la mise en place d’outils de soutien adaptés aux besoins des opérateurs, notamment un appui financier à l’investissement, une palette de formations permettant de qualifier des « profils cibles ». À titre d’exemple, sur le plan de la formation des ressources humaines, un travail minutieux a été réalisé pour ventiler de façon précise les 485450 emplois à créer par an, par profil de compétences et par région. Une cohérence et une capacité de projection qui ont rendu cette stratégie plus efficace que les précédentes. Un dossier auquel s’était attaqué le ministre de l’Industrie dès sa reconduction au sein du nouveau gouvernement. Un gage de continuité pour une politique industrielle qui produit des résultats.
Ces feuilles de route par branche d’activité ont accaparé plus de la moitié du soutien financier engagé par l’État, l’autre moitié est revenue, à parts égales, aux PME et aux grands projets. Cet appui est bien entendu adossé à des investissements, qui, à terme, devraient générer pour le pays un chiffre d’affaires supplémentaire à l’export. Autant d’indicateurs qui tendent à confirmer que l’objectif du PAI de porter la contribution du secteur industriel au PIB national à 23 % à l’horizon 2020, contre 14 % en 2014, sera largement atteint.