Fanzine Hildegarde n°14 Septembre 2017

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Hildegarde

N°14 21 Août 2017


photo de couverture : Johnny Cosmos http://www.lespasperdus.tumblr.com

Sommaire.

page 3 / Edito page 4 / Médusé, ToinouX ReligieuX page 5 / Talion 2, Antonin Malchiodi page 6 / L’eau c’est beau, Michel Meyer page 8 / La Femme-fontaine et le saumon qui remontait le courant, Filipo Tetedevo page 9 / Pour un retour à une vision sacrée de l’eau, Raphi Deschamps page 14 / Le Soleil Intérieur, Paul Fréval / Tournage avant typhon, Stefan Libiot page 15 / Guide des fontaines et chapelles guérisseuses, extrait page 16 / Devenir Cellule, Johnny Cosmos page 18 / nÔquestions, Paul Woo page 19 / Y a t-il si loin de la coupe aux lèvres ?, Marine Aïello page 32 / L’archiciel, Papyrus Fai / Dessin, Joanna Concejo page 33 / Sans Titre, Marlène Lamberti page 34 / Sans Titre, Mathurin Louis page 35 / Cinq Fragments pour une époqualypse, Michaël Grebil Liberg page 46 / Le Monologue de l’ourse, Emilie Mug Abo page 48 / Pouce S.V.P, Elodie Tamayo page 49 / Coupure de Presse page 50 / Programme TV page 52 / L’eau et les rêves, Mahé Boissel / L’été à la roquette, Michel Lascault page 53 / Le Secret des patriarches, extrait page 54 / La Sieste, Antonin Malchiodi page 55 / Contact, Abonnement

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Edito. Pluie d’orage, Nous sommes des messages. L’eau est une bande magnétique, elle imprime en elle des messages sonores déposés par les molécules. Souplesse et transformation. Le vivant gagne la machine, c’est maintenant Cela s’inscrit en nous pour toujours. La guerre est en train d’avoir lieu et le vivant l’emporte C’est agiter la mort de vouloir faire croire le contraire. Réception, fréquence. La cellule résonne avec une autre cellule et forme un autre message. C’est la voix, elle n’est là que pour chanter.

Submarine

dessin, Rosy Le Bars http://rosylebars.fr

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Médusé

Médusé, abusé ? Spartiates aquatiques Pointure 43 Révolution en sandales Pétrole aux pieds Descente de canyon En rappel Nage en eaux vives Tout niveau Combinaison 5mm Go pro intégrée Guerre civilisée Nostalgie de la lanière Faire barrage hydraulique En bas de rétention ToinouX ReligieuX
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Talion 2, Antonin Malchiodi

http://antoninmalchiodi.blogspot.fr Fanzine Hildegarde / NumĂŠro 14 / 21 Aout 2017

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L’eau c’est beau

l’eau, on me propose d’écrire sur l’eau, c’est déjà plus abordable que de marcher sur l’eau, c’est beau l’eau, c’est ce qu’on trouve de mieux quand on a soif ∆ je peux m’imaginer liquide, je l’ai déjà été, je serais un être qui prend exactement la forme de mon contenant, sans faire de manière je peux m’imaginer aqueux, on verrait à travers moi, comme si je n’existais pas, je ne semblerais pas très important, mais le serais terriblement né des créatures ouateuses du ciel, je me répandrais sur les sols, comme une manne divine, plic plic ploc, une subtile partition de piano aqueux préparé j’irriguerais les territoires, selon un plan établi par rien, il y a des régions qui ont soif, d’autres qui ne boivent quasiment jamais je sillonnerais indolemment les paysages dans des lits soyeux, en charriant toutes sortes de créatures erratiques, se justifiant les unes dans les autres avec mon ami le sel, je formerais des réservoirs géants de vie, genre la base tu vois, mais depuis le rivage on ne verrait rien de tout ça, juste le sempiternel reflux de ma substance - tout ce monde sous ma surface étale, délicatement ourlée par les vents - « l’essentiel est invisible pour les yeux » j’aurais de fait une nécessité, j’apporterais la vie, je serais ferment de vie, parfois gêné de cautionner certaines formes de vie cependant – enfin tout ça peut bien crever, ça crève régulièrement d’ailleurs, pas de quoi en faire tout un plat, rien ne dure, pas même moi un caractère parfaitement impartial, tout ce qui est vivant a droit à l’eau, mais également les choses inertes, je n’aurais aucun à priori, je me répandrais partout, dans différentes proportions, selon les accès

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je créerais aussi des dégâts, involontairement, je n’ai aucune volonté, aucun dessein, je m’infiltre simplement partout où c’est possible je serais sensible à la température tout de même, et prendrais alors diverses formes physiques, ce serait un mystère, un mystère jamais parfaitement élucidé par la science, puisque c’est une histoire sans fin toute cette vie reposant sur moi, reposant en moi, je serais fatalement mégalo (mais non patate, puisque tu ne serais pas humain), ce pourrait être dangereux, heureusement je ne serais pas seul avec un tel pouvoir, je partagerais ça avec la chaleur et le sel et je coulerais sur tous les reliefs, formant des remous, avec parfois un peu d’écume, comme une incompressible bave enragée mais tous ces animaux, tous ces végétaux, tous ces êtres dépendant de moi, quelle responsabilité pour un élément irresponsable Michel Meyer

Temizuya, Thomas Kimmerlin Poupart Fanzine Hildegarde / Numéro 14 / 21 Aout 2017

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La Femme-fontaine et le saumon qui remontait le courant

Fable de Filipo Tetedevo de La Fontaine

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Pour un retour à une vision sacrée de l’eau L'eau qui a une importance vitale, exprime également une réalité supérieure (ou surnaturelle) dont la valeur est difficilement appréciable par l'homme moderne. En effet celle-ci lui arrive directement sur commande via le robinet, souvent avec un écoulement sous pression pour le moins dénaturé. Il n’a plus à se déplacer pour aller la chercher, la contempler et constater au passage son abondance ou sa rareté qui fluctuent au gré des saisons. La machine à laver ou le lave vaisselle, s’ils libèrent l’homme de certaines « corvées », ne lui permettent plus de constater directement l’action dissolvante et nettoyante de l’eau, rendant opaques et virtuels ces processus et individuellement il n’a plus non plus à se soucier de la gestion de l’eau souillée et à en subir éventuellement les conséquences. L’eau est ainsi perçue plus comme une simple ressource utilitaire et marchande, dont la provenance et la destination ne sont plus apparentes. Réduite à la formule chimique H2O pour la caractériser lorsqu’elle est enseignée à l’école, il n’est pas aisé de percevoir l’eau dans toutes ses dimensions et notamment au niveau symbolique. L’eau a ainsi perdu son caractère sacré. Jadis certaines sources et forêts étaient considérées comme sacrées (et donc inviolables) à titre d’exemple afin de les conserver dans leur forme originelle, de laquelle se dégage la beauté et l’harmonie. La beauté de l’eau à l’état naturel apporte une expérience directe d’ordre purement qualitative, outrepassant la raison discursive, qui apaise l’âme.

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Elle est un support contemplatif primordial, permettant de prendre conscience de multiples principes supérieurs, selon son aspect ou sa dimension observée. D’ailleurs en s’exerçant à cette pratique nous constatons les limites de l’esprit analytique et de la pensée discursive tant les fonctions de l’eau, ses symboliques et ses caractéristiques peuvent s’interconnecter, le tout sur des plans multidimensionnels. L’observation des vagues du bord de mer permet de s’imprégner de la vie que l’eau symbolise, au travers du flux et du reflux des vagues, mouvement analogue à la respiration. Envisagé d’un point de vue métaphysique, ce mouvement dont le cycle forme l’alpha et l’oméga, représente le développement de la vie (manifestation) que l’eau apporte au travers du flux puis la disparition de la vie (réabsorption) lorsque l’eau se retire. Dans le processus de création/destruction (ou plutôt formation/ déformation), l’eau permet aux choses de prendre forme par la souplesse qu’elle procure mais elle permet également de faire disparaître les formes de par sa force et sa puissance. L’eau permet par exemple à l’homme de former des poteries en argile mais également de les détruire par la pluie si celles-ci n’ont pas été durcies par l’action du feu. Concernant la souplesse, le déploiement d’une plante (dont la totalité est présente dans la graine) a besoin de l’action de l’eau pour assouplir la graine dans le processus de germination mais aussi lors de la croissance de la plante. De plus il est intéressant de constater que la souplesse du sol apportée par l’eau permet le plongement des racines dans le sol. En cela l’arrosage d’une plante peut avoir plus pour rôle d’assouplir le sol, qu’un apport direct de l’eau au végétal. La fonction vivifiante de l’eau (eau germinale) peut se contempler à l’échelle d’une plante mais également à l’échelle d’un village. L’observation des anciens villages dont le développement s’effectuait autour des points d’eaux, permet de s’apercevoir de la place centrale de l’eau dans le développement de la vie autour d’elle : fontaines, bassins, lavoirs étaient des constructions extérieures pour l’usage de l’eau, animant l’ensemble du village en occasionnant de nombreux échanges et bavardages.

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Cette fonction vivifiante qui s’opère sous l’action de l’eau peut également être envisagée comme une opération alchimique. En effet le développement de la vie occasionne en même temps la dégradation/ transformation de la matière inerte. Ainsi c’est l’action de l’eau qui va permettre le développement de champignons puis de micro-organismes capables de dégrader une construction en bois si celle-ci n’est pas protégée. Ce même processus est à l’œuvre lors de la digestion. En complément du symbole de vie, l’eau est également symbole de naissance, les nouveaux nés sortant de l’eau lors de leur venue au monde. Et à l’opposé l’eau peut-être symbole de mort, voir de purification par la mort (l'eau diluviale), comme conté dans les mythes diluviens (déluge). A noter que le feu possède cette même symbolique de la mort et de fonction purificatrice. Et signalons au passage que l’élément eau correspond au féminin tandis que l’élément feu correspond au masculin. L’observation de l’écoulement de l’eau de par le mouvement et le bruit qu’elle occasionne permet de prendre conscience de l’écoulement du flot de vie ainsi que la manifestation du principe divin, de sa volonté agissante. L’eau symbolise dans ce cas la matière primordiale de laquelle découle toute chose. L’eau est évoquée en tant que cette matière primordiale dans la Genèse lorsqu’il est dit que l’esprit de Dieu planait à la surface des eaux. La Genèse fait également la distinction entre les possibilités formelles et informelles de l’eau lorsqu’elle évoque la séparation des eaux d’en haut et d’en bas. A l’inverse l’eau à l’état solide et statique, de neige ou de glace est symbole de pureté (de par sa couleur blanche) et d’éternité (de par le silence des paysages qu’elle procure). En contemplant un paysage enneigé, nous pouvons ressentir le principe éternel, l’esprit divin hors de toute dimension, qui ne peut-être localisé spatialement ou temporellement. Fanzine Hildegarde / Numéro 14 / 21 Aout 2017

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La transparence / clarté de l’eau observée lorsque celle-ci est paisible, peut-être une analogie au mental non agité, au travers duquel peut transparaître le fond des choses. Elle est également un élément permanent mais dont la manifestation impermanente, illustrée par le proverbe issu de la philosophie d’Héraclite « On ne baigne jamais deux fois dans le même fleuve » décrit le mouvement du monde comme un changement perpétuel. L’immersion en elle nous fait prendre conscience de notre véritable essence qui précède notre forme et que nous retrouvons lorsque nous la quittons, telle une goutte d’eau rejoignant l’océan. L’eau de par sa propriété dissolvante et sa capacité à transporter les éléments, a une action nettoyante et purifiante. Elle symbolise la purification (eau lustrale). Dans le corps humain, il est possible qu’elle ait un rôle plus important pour ce qu’elle emporte (grâce au système lymphatique, à la transpiration et à l’urine) que ce qu’elle apporte. Cette évacuation des déchets permet au corps de conserver son équilibre ou de le rétablir. Cela nous mène à une autre symbolique de l’eau : la guérison. La France regorge de fontaines et de sources miraculeuses, dont la chrétienté a donné une importance toute particulière, auxquelles étaient attribués certains pouvoirs dont celui de guérir les malvoyants. Elles étaient dédiées à un Saint ou à la Vierge Marie et étaient des lieux de pèlerinage. Depuis des temps reculés, l’homme a aménagé des thermes pour utiliser les propriétés curatives des sources d’eau sulfureuses et alcalines (eau thermale). Cette eau qui traverse plusieurs couches géologiques afin d’acquérir sa composition possède d’ailleurs une température surnaturellement élevée (30°C). Sur des vestiges de bains thermaux restaurés vers 1850 nous pouvons encore lire l’inscription « BENI SOIT DIEU QUI FIT JAILLIR LES SOURCES. À CÔTE DES MAUX, IL MIT LE REMEDE »

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Cette eau avait le pouvoir des traiter des maladies comme maladies de la peau, des articulations (rhumatismes) ou encore les engorgements internes. Certains rites religieux utilisent les symboliques de l’eau comme les ablutions (rituelles de purification), voir en combinent plusieurs comme le baptême qui est à la fois une mort puis une renaissance dans une nouvelle vie avec la purification des péchés. Enfin l’eau possède des propriétés étonnantes, qui dépassent le cadre rationnel (limitatif) de la science académique. Tout d’abord la particularité que celle-ci a de pouvoir monter par capillarité lui confère un pouvoir « antigravitationnel » qui va à l’encontre de la gravité telle qu’elle est énoncée. C’est de cette manière que l’eau alimente les arbres et autres végétaux. Cela ouvre d’ailleurs la perspective que la pesanteur soit en réalité plus régie par les lois de la densité que par un aimant qui serait situé au centre de la Terre. L’eau possède également des propriétés magnétiques, permettant sa détection, qui sont purement niées par la science institutionnelle (mais cependant reconnues par la géobiologie/radiesthésie) prétextant que des expériences menées dans les années 1980, n’ont pas donné plus de résultats que le hasard. Pourtant une expérience à la portée de tous, permet en quelques minutes de s’apercevoir du contraire : pour cela il suffit de couder deux tiges de fils de fer d’une longueur d’environ 30 cm en forme de L pour en réaliser des baguettes avec des poignées, et de les maintenir parallèles (à une distance de 15-20cm) entre ses doigts, les points fermés sans les maintenir trop serrées afin de les laisser pivoter lorsque l’eau les fera réagir. En arrivant au dessus d’un cours d’eau celle-ci vont s’écarter ou se croiser selon si l’on arrive de manière perpendiculaire ou parallèle au cours d’eau et nous ressentons cette force magnétique qui anime les baguettes, comme s’il s’agissait d’aimants.

Raphi Deschamps

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Tournage avant typhon « Three letters to Tsai Ming-liang », Stefan Libiot

Le Soleil intérieur Il pleut. Ça peuple ce moi de gouttes. Ça se peut qu'il pleuve. C'est sûr qu'il pleut. Il peut pleuvoir. Il se pleut. Elle me plaît. Elle me plaît beaucoup. Elle me peuple. Elle me dépeuple. Elle me repeuple. Elle me meuble. Je suis meublé. Elle est noble. Je suis un homme meublé. Je me loue. On me loupe. On me loue trop peu. L'homme est un loupé pour l'homme. Il faut s'amadouer. Elle m'a loué, elle me loue. Elle me plie. Elle me plaît tant que je finis par m'émouvoir et la vouloir et vouloir presque une forme d'attachement à ses terres, à ses vêtements. Une goutte d’eau dans l'amour et dans l'attachement. Elle me fit : "Mon amour était peut-être moins pur que le tien. Moins pur l’amour ? L'amour pur moi. Mais ça va c'est de l'amour ! J'en arrive à désirer un lien presque familial avec cette aimée, avec cet fille de lait de l'été. C'est l'hiver. Il pleut. J'attends l'été. Patience, pas frustré, patience. J'ai lu ça : « patience ». Les psys ont dit, après les curés : patience ! Les religions disent : "patience !". Freud dit : "Non ! Frustre-toi !". Bienfaits de la frustration. Moi, non, je dis : "Patience". Gros nuage noir pas inconscient mais incontinent. Il pleut. Ça fait des boucles dans tes cheveux. Tu me peuples. Tu me plais. Il pleut plus. Il ne pleut plus maintenant. On ne pleure plus, ou c'est rare comme un orage. Nous marchons main dans la main vers la grève idyllique. Il y a un arc en ciel, qui n'est qu'un signe sur le chemin. Il nous offre un très beau spectacle. Paul Fréval Fanzine Hildegarde / Numéro 14 / 21 Aout 2017

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Guide des fontaines et chapelles guérisseuses, JF Blondel, Éditions Trajectoire Fanzine Hildegarde / Numéro 14 / 21 Aout 2017

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Fanzine Hildegarde / NumĂŠro 14 / 21 Aout 2017

Devenir Cellule, Johnny Cosmos

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nÔquestions, Paul Woo Fanzine Hildegarde / Numéro 14 / 21 Aout 2017

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Chalchiuhtlicue, divinité aztèque.

Y a t-il si loin de la coupe aux lèvres ?

L’eau demeure mystérieuse aux yeux des scientifiques. La réaction des molécules d’eau va très souvent à l’encontre de toute certitude. La plupart des matériaux s’étirent lorsqu’ils s’échauffent et se contractent en refroidissant. Il n’en est pas ainsi avec l’eau, quand elle se refroidit et gèle, contrairement aux autres fluides, elle se dilate et devient moins dense1. La raison en serait sa structure moléculaire, inédite et changeante. 1Le

cas le plus généralement connu d’anomalie dilatométrique est celui de l'eau, qui présente un comportement particulier dans sa phase liquide entre 0 °C et + 4 °C : lorsque la température augmente dans cet intervalle l'eau se contracte, son volume massique diminue, ce qui correspond à un coefficient de dilatation thermique négatif. Ce phénomène est couramment appelé le « paradoxe de l'eau ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Dilatation_thermique

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Chaque molécule d’eau isolée rejoint des molécules semblables par des ponts d’hydrogènes pour constituer de vastes ensembles éphémères qui lui donnent sa consistance liquide. Ce phénomène appelé cluster est décrit dans les manuels mais personne n’aurait observé de tels ensembles2. Ils se forment puis se disloquent à une très grande vitesse, ainsi, l’eau passerait par des états éphémères, pouvant permettre un éventuel stockage d’informations. Concernant les découvertes de la médecine, il existe depuis les années 1920 comme deux mondes parallèles. Avec d’un côté ce que l’on connait : la lutte contre un microbe précis avec des vaccins et antibiotiques, et de l’autre ce qui est passé sous silence : une manière de maintenir les individus en bonne santé par la recherche de l’homéostasie dans l’organisme, en offrant aux cellules assez de force pour qu'elles ne se fassent pas attaquer. Depuis la fin du XIX ème siècle, de nombreux hommes ont fait des découvertes sur l’eau allant à l’encontre de la trajectoire imposée par la médecine.

Image tirée du film Solaris de Andreï Tarkovski.

On découvre ensuite que les molécules parlent, que l'eau comprend tout et qu’elle emmagasine des informations. Elle a aussi un pouvoir de régénération, grâce aux vortex par exemple, l’eau s’écoulant naturellement en tourbillon, ce qui lui permet de se redynamiser et d’améliorer sa qualité3. 2

Les clusters d’eau sont prédits in Silico, c’est à dire par des calculs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cluster_d%27eau

principe du vortex, dynamisation Schauberger : L'eau se dynamise naturellement au fur et à mesure d'une course jalonnée d'obstacles, de méandres et de tourbillons rencontrés le long d'un périple en mouvement (rivière). Le tracé irrégulier et sinusoïdal qui préside au parcours de l'eau lui confère une capacité d’auto-régénération et d'oxygénation permanente que ne saurait lui procurer l'eau stagnante d'un étang. https://fr.wikipedia.org/wiki/Viktor_Schauberger 3

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La formule H2O n’est plus qu’un écho du liquide primordial de la genèse. Dans la mythologie hindouiste, Shiva Natarāja tient un petit tambour, et ce sont ses vibrations qui déclenchent les premières vagues sur l’océan primordial, jusque là absolument calme. La vibration est en tout, tout est rythme et l’eau est le résonateur le plus universel.

Eau soumise à différentes fréquences, par Lauterwasser

Et n’oublions pas qu’aux premières heures de la vie, nous somme constitués à 97 % d’eau…4

Le plasma de Quinton Inventée au tout début du XX ème siècle, l’eau de Quinton était considérée comme un médicament (référencé dans le Vidal de 1975) jusqu’en 1993 et utilisée en injection intraveineuse, pour soigner le choléra, les gastro entérites aigües, la tuberculose… avec succès. Ce liquide est composé exclusivement d’eau de mer, prélevée dans la Manche à 30 m de profondeur dans des vortex naturels, puis filtrée. Les injections sont aujourd’hui interdites en France, mais le produit existe en ampoules buvables (chères). Il est aussi possible de collecter soi-même son eau de mer, mais il faut bien veiller à la prendre au large, en profondeur, et si possible au coeur de courants. On n’hésitera plus à boire la tasse !

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La part de l’eau dans le corps diminue avec l’âge : 97 % chez le fœtus,80 % chez le nouveau-né, 75 % chez le nourrisson, 70 % chez l’enfant, 61 % chez l'homme adulte et 51 % chez la femme adulte, 45 % chez la personne âgée.

La répartition n'est pas homogène selon les organes : 80 % dans le cerveau, 75 % dans les muscles, 50 % dans les os. https://fr.wikipedia.org/wiki/Masse_corporelle_(anthropométrie)

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Monsieur René Quinton, savant naturaliste et biologiste, fait l’hypothèse (dans son livre L’eau de mer, milieu organique paru en 1904) que le plasma sanguin est similaire à l’eau de mer. Cette dernière contient 78 éléments naturels. René Quinton avait réussi à démontrer la présence d’une vingtaine de ces éléments dans le liquide organique. Aujourd’hui les 78 éléments constitutifs de l’eau de mer on été décelés dans le plasma humain.

René Quinton (1866 -1925)

À l’époque où Pasteur découvre les microbes et les moyens de lutter contre eux par les vaccins et les antibiotiques, la médecine semble faire le choix déterminant de donner le pouvoir à l’industrie pharmaceutique5 . L’approche microbienne semble être largement favorisée, en dépit de l’approche homéostatique. L’une rentable, l’autre quasiment gratuite. La méthode Quinton entre dans une logique où la santé n’est rien d’autre que l’équilibre de l’organisme. L’eau de mer n’agit pas contre un microbe, elle rétablit l’homéostasie. Elle nourrit la cellule et lui donne la force de lutter contre les agressions. Louis Pasteur a apporté une conception de la maladie, René Quinton a apporté une conception de la santé.

La bio-électronique de Louis-Claude Vincent En 1948, la bio-électronique voit le jour, partant du principe que la santé tient à l’état du « terrain » d’une personne. Le terrain peut être caractérisé de manière rigoureusement scientifique, grâce à 3 paramètres facilement mesurables. • Le pH ou potentiel Hydrogène mesure le caractère acide ou alcalin (basique) d'une solution, c'est la capacité énergétique du milieu. L'échelle va de 0 à 14,14. La neutralité se situe à 7, 07. Un pH < à 7, 07 indique que la solution est acide, un pH > à 7, 07 indique que la solution est alcaline. La déclaration royale du 25 avril 1777 considère la Pharmacie (du grec φάρμακον/pharmakôn signifiant à la fois le remède et le poison) comme « art précieux à l’humanité », lui donnant sa totale indépendance à la corporation des apothicaires sous la forme du « Collège de Pharmacie », futur Académie nationale de pharmacie. Au début du XXe siècle, il n'y avait qu'une douzaine de molécules chimiques avec une centaine de produits naturels alors qu'au début du XXIe siècle, nous avons plusieurs centaines de molécules chimiques et que très peu de remèdes courants de source exclusivement naturelle). https://fr.wikipedia.org/wiki/Pharmacie 5

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Le pH conditionne toute la vie cellulaire, qui ne peut subsister qu'entre certaines limites de pH. • Le rH2 ou potentiel électronique est un calcul qui indique, pour un pH donné, l'état d'oxydation ou de réduction d'une solution. Le Phénomène d'oxydo-réduction, pour un atome, une molécule ou un ion : - l'oxydation est une perte d’électrons. - la réduction est un gain d’électrons. Un oxydant est un corps susceptible de capter des électrons. Un réducteur est un corps susceptible de céder des électrons. Les phénomènes d'oxydoréduction sont des réactions réversibles d'échanges d’électrons. En biologie les limites de la vie sont comprises entre 15 et 35 de rH2. • La résistivité (rô) Ce troisième facteur permet de compléter la définition des propriétés d'une solution.La résistivité est liée à la charge minérale. Elle est d'autant plus faible que la charge minérale est élevée et d'autant plus grande que la charge minérale est faible. En effet tout conducteur oppose au passage du courant une certaine résistance qui se mesure en Ohms.cm. Exemple : 
 L'eau du Mont Roucous à la source a une résistivité de 43.500 Ohms.cm. : elle est très peu chargée en minéraux. 
 L'urine dite normale à une résistivité de 30 Ohms.cm. environ, elle est très chargée en minéraux et donc bonne conductrice du courant électrique. « « Le microbe n’est rien, le terrain est tout » a dit Pasteur sur son lit de mort. Une espèce microbienne ne subsiste que si le terrain lui permet de subsister mais la vaccination est un commerce très fructueux. On ne tient pas à savoir la vérité et on ne tient pas compte des dernières paroles de Pasteur. Tout est axé sur la chimie, sur des histoires microbiennes, (…) le conditionnement des esprits y compris sur le plan médical existe au niveau même de l’enseignement et ce n’est pas facile de s’en affranchir. J’ai relevé un certain temps des anomalies que je ne comprenais pas, que je ne pouvais rattacher à rien, parce qu’on ne me l’avait pas appris et l’enseignement actuel est certainement pire que celui que j’ai connu ! » Jeanne Rousseau, présidente de l’Association Bio-Electronique.

Louis-Claude Vincent établissait des relations précises entre les déviances de l’état du terrain des patients et diverses maladies de toutes origines. De plus, il préconisait des moyens simples (et peu onéreux) pour rétablir le terrain dans son état optimal. Fanzine Hildegarde / Numéro 14 / 21 Aout 2017

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Marcel Violet et les ondes vitales « Quand en France, on dit ce que je m’apprête à dire, on passe ou pour un fou ou pour un charlatan, mais jusqu’a présent, nous n’avons pas découvert avec cela le moyen de tuer les hommes… » Conférence de Marcel Violet6

Au début des années 40, Marcel Violet découvre qu’il existe au delà des 3 familles de vibrations connues : - matière (fréquence oscillatoire allant jusqu’à 10^4) - courant électrique (jusqu’à 10^12) - champs magnétique (jusqu’à 10^24) Une 4ème famille qu’il nommera les vibrations biologiques ou ondes vitales (jusqu’à 10^72). L’eau soumise à ce rayonnement parait l’emmagasiner.

Marcel Violet pilote automobile, ingénieur des Arts et Métiers et inventeur français (1886-1973)

Alors employé à la section scientifique de l’armée, Marcel Violet, secondé par une équipe d’éminents chercheurs, décide de reprendre certains travaux des années 30, notamment ceux de Stanislas Bignan, qui avait mis au point des appareils de soin par les ondes. Ils inventent ensemble le bio-oscillateur : une antenne est reliée par un fil électrique à un accumulateur. L’énergie est emmagasinée dans l’accumulateur. En y branchant un autre fil avec au bout un électrode

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conférence en entier : https://www.youtube.com/watch?v=F_cNGAEElhA

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plongé dans de l’eau, ils réalisent qu’il y a une perte de masse métallique dans l’eau. En mettant des ampoules sur le fil, ils ont constaté qu’elles s’allumaient et s’éteignaient au bout d’un temps. Il y avait comme une forme de pulsation de l’énergie produite, ce qui est différent du courant électrique. Marcel Violet fait alors le parallèle avec l’eau d’orage et pense qu’il a en quelque sorte reproduit cette eau qui est très chargée en énergie « cosmique » ou ondes vitales. Bien connue de tous les jardiniers, l’eau d’orage donne aux plantes une croissance plus forte qu’à l’accoutumé et les animaux en raffolent. Le phénomène d’emmagasinage de cette énergie dans l’eau est appelé dynamisation. La dynamisation capte les ondes biologiques mais il y aussi une partie infinitésimale du métal de l’électrode qui disparait. Est-elle dans l’eau ? En faisant des expériences M. Violet ne trouve aucune trace de métal dans l’eau après la dynamisation. Mais lorsque l’eau n’est plus dynamisée (que le courant s’épuise), on trouve alors des traces d’or dans l’eau. Le métal est donc transmuté en énergie pendant un temps. Il y a transformation de la matière en énergie, et quand l’énergie s’en va, l’or redevient de la matière. Pour Marcel Violet, il y a des plans énergétiques différents, comme une chaine avec à une extrémité la matière et à l’autre extrémité l’énergie. L’équipe de chercheurs commence alors à tester cette eau pour en mesurer les effets. Ils font des essais sur des pommes de terre, les pommes de terre dynamisées donnent beaucoup plus de rendement. Les médecins refusaient de faire des essais sur l’homme par peur d’effets similaires au rayon x. C’est alors que Marcel Violet fait un infarctus du myocarde et au vu de son état, il décide d’expérimenter l’eau dynamisée sur lui-même. Quelques mois après, alors que les médecins prédisaient sa mort, Violet est en pleine forme. Un essai est alors fait à l’hôpital de Roubaix sur tout le personnel et les patients. Il en résulte que le personnel soignant est en meilleure forme, la Fanzine Hildegarde / Numéro 14 / 21 Aout 2017

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durée de convalescence moins longue. Violet et son équipe souhaitaient obtenir l’AMM (autorisation de mise sur le marché) de l’eau dynamisée. Or, impossible de justifier de l’élément à l’origine de ces résultats puisque c’est de l’énergie. L’AMM est refusée mais un effet bénéfique est tout de même reconnu officiellement : l’eau Violet favorise l’immunité et augmente le tonus. « Pour qu’il y ait maladie au sens médical du mot, il faut une attaque définie et un terrain qui permette à cette attaque de se développer. » Conférence de Marcel Violet

Pour dynamiser l’eau il y a la possibilité de fabriquer l’appareil soi-même, mais le condensateur à la cire d’abeille est très compliqué à réaliser. Voici une vidéo pour les plus bricoleurs, par François Lallemand : https://www.youtube.com/watch?v=tmJPo1amn6w L’appareil est commercialisé (cher) par la société Oli-dyn. Il y a aussi Auroville (la ville utopique en Inde) qui développe cette technologie sous le nom de Aqua-dyn. On peut aussi penser que l’eau d’orage vient à qui sait attendre et qu’il peut suffire de courir sous la pluie pour s’abreuvoir en ondes biologiques.

Jacques Benveniste et la mémoire de l’eau Après avoir exercé la médecine et éprouvé le métier de chercheur aux Etats-Unis, Jacques Benveniste entre à l’INSERM au début des années 1970. Il s’intéresse à l’allergie et crée une unité de recherches. Un jour, il tombe sur des résultats très étranges et après plusieurs années à les triturer en laboratoire, il les envoie à la revue Nature. À ce moment là, dit-il , « tout a explosé ». Voici la teneur de l’expérience en question : Benveniste a constaté qu’en diluant un allergène dans l’eau jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus aucune trace, ce dernier continuait à produire des phénomènes allergiques. Tout se passe comme si l’eau se souvenait de cette molécule, d’où l’expression de la Mémoire de l’eau. L’eau se comporte comme une bande magnétique liquide. L’important pour Benveniste à ce moment là, ce n’est pas tant l’eau, que le message que les molécules laissent dans l’eau. Il est décrédibilisé par les autorités scientifiques, chassé de l’Inserm et poursuit ses recherches dans un préfabriqué. Fanzine Hildegarde / Numéro 14 / 21 Aout 2017

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La suite des recherches (1988-1991) : L’information magnétique inscrite sur l’eau peut être transférée par un amplificateur dans une bande sonore (entre 0 et 20 kilos Hertz), puis transportée d’un tube à essai a un autre, à travers un fil. Les molécules se parlent grâce à des ondes sonores, comme nous nous parlons et entrent en résonance si elles ont la même vibration. L’équipe de chercheurs a enregistré ces sons sur un disque dur, puis a transféré ces dossiers d’un ordinateur à l’autre, comme n’importe quel dossier. Benveniste se prenait alors à rêver d’une médecine numérique où le médicament pourrait être transmis par téléphone.

Une molécule serait donc avant tout un émetteur d’ondes kilo hertziennes. Selon Benveniste, la molécule elle-même n’a aucune importance. L’important ce sont les sons que la molécule envoie à une molécule spécifique avec laquelle elle peut communiquer, par un système de résonance qui est le même que celui que nous utilisons dans la Transmission Sans Fil, pour transmettre des ondes à distance.

« Il est dit que je suis l’enfant terrible de la recherche, il est vrai que j’ai une liberté de langage, mais je suis un scientifique extrêmement classique. Membre de conseil scientifique de niveau très élevé, j’étais même membre des 40 sages qui dirigent la recherche en France. J’avais des fonctions ministérielles, je ne suis pas un marginal. Je suis l’archétype bourgeois, fils de médecin, un peu de gauche si l’on veut mais ça ne va pas plus loin que ça… Fanzine Hildegarde / Numéro 14 / 21 Aout 2017

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…Il faut distinguer la personne de ses résultats. Si les résultats sont normaux on considère que je suis un bon scientifique, si les résultats sont déviants par rapport à la norme actuelle on considère que je suis un marginal. C’est le système qui est malade ce n’est pas moi. Si le monde devient fou, l’homme normal apparait comme fou. S’il y a tellement de tensions dans les milieux de la recherche, ou proches, là où il y a des luttes de pouvoir, comme la politique, l’explication pourrait être que la plupart des hommes sont tenus par leurs idées, leurs idées sont en fait les haubans qui les tiennent. Dans l’état actuel de la science, qui est devenue l’attente d’un résultat préprogrammé, déjà connu, en fonction du programme précédent, science canalisée comme une rivière avec des berges de béton pour être sûr qu’elle ne déborde pas - mais est-ce encore une rivière -, il est évident que le système actuel ne sécrète pas beaucoup de gens comme moi et un certain nombre d’autres, qui peuvent aller en dehors des chemins. » Jacques Benveniste

Masaru Emoto et les cristaux d’eau Masaru Emoto, auteur de nombreux livres sur le thème de l’eau, croit au fait que cette dernière est capable d’emmagasiner de l’information. Il cherche donc un moyen de le prouver. C'est en 1994 qu'il a l'idée de congeler de l'eau pour ensuite en photographier les cristaux à l'aide d'un microscope. Il constate très rapidement qu’il y a une grande différence selon les eaux. Les eaux prélevées dans les cascades, lacs ou rivières, loin de la civilisation, présentent de beaux cristaux harmonieux qui n’apparaissent pas avec l’eau du robinet ou les eaux polluées. Il a ensuite l'idée de soumettre la même eau à différents stimuli : des mots, des images, de la musique, des prières ou même des pensées. De beaux cristaux sont obtenus lorsque le stimulus est positif, alors que des insultes ou de la musique agressive produisent des cristaux déstructurés, défigurés.

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L’eau contient en elle tout ce dont les être vivants ont besoin pour se maintenir en bonne santé. Rappelons nous d’ailleurs qu’une cellule est faite à 70 % d’eau. Allant dans le sens d’une médecine qui tiendrait compte du terrain dans son ensemble, plutôt que d’un détail (le microbe), l’eau se présente ici comme un générateur et régénérateur de vie à l’infini.

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Tous ces hommes et femmes curieux, parfois par hasard sont devenus les inventeurs d’appareils qui semblent bel et bien fonctionner sans que personne ne sache comment. L’eau y tient souvent un rôle d’amplificateur, de résonateur de l’énergie qualifiée de cosmique, mais la science académique pour l’intégrer, devrait changer de paradigme. Cette énergie, à travers le récepteur qu’est l’eau, semble devenir visible ou du moins audible. La cellule serait alors un être, sensible à son environnement, communiquant de la même manière que les être humains, grâce à des fréquences sonores, des ondes. Mieux encore, l’eau serait capable de réagir aux pensées et de s’en souvenir. Alors, peut-être que la pensée serait elle aussi une onde et aurait une capacité à modifier le réel. Cette onde primordiale, inconnue bien que semblant se manifester en tout, parait presque magique à la pensée raisonnable et l’eau, par sa simple présence, maintient sous nos yeux le mystère. Marine Aïello

Mains, Rosy Le Bars


POUR POURSUIVRE LES RECHERCHES D’autres curieux et leurs inventions :

Dessin, Rosy Le Bars

Alexander Lauterwasser et la résonance, Viktor Shauberger et les vortex, Jeanne Rousseau et la baignoire hydrospire, Johann Grander et l’eau revitalisée, Wilhelm Mohorn et le déshumidificateur.

Des documentaires : Les Maitres de l’eau : https://www.youtube.com/watch?v=QAMjNjT7lk8 Les Grands mystères de l’eau : https://www.youtube.com/watch?v=H1RT6R58xck Liste de quelques eaux énergiquement structurées et peu minéralisées : Eau Saint-Georges (eau des montagnes corses) - Mont Roucous - Eau de Montcalm - Les sources de Montagnol - Volcania - Fontaine du berlou - Eau de Luchon Pour dynamiser ces eaux, il faut les agiter avant de les boire.

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Dessin, Joanna Concejo. http://joannaconcejo.blogspot.fr

L’Archiciel Mon corps horizontal, sur l'eau, parallèle à la terre, parallèle au ciel, me révèle la présence de ce ciel de façon inédite et nulle part reproductible. Car ce n'est pas juste d'être allongé, les yeux sous le ciel, qui me donne la sensation d'un face à face surnaturel, parce que si je suis allongé sur la plage, et que je regarde le ciel pareillement, c'est beaucoup moins incroyable. Peut-être que c'est le léger mouvement de l'eau, et surtout la pesanteur amoindrie du corps, et les oreilles sous l'eau, les sons assourdis, qui me rendent disponible pour voir le ciel comme jamais quand je suis allongé dans l'eau. Jamais le ciel n'est autant ciel que lorsque je le vois depuis l'eau, jamais il n'est aussi cosmique. L'eau me fait voir le ciel et même, selon Archimède, elle me pousse vers lui. Papyrus Fai

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Cette nuit j’ai j’ai encore rêvé derêvé la mer. de la mer. Cette nuit encore Cette nuit, au lieu de lutter pour retourner sur le rivage, je devais nager dans le fond en transportant un sac rempli de Cette nuit, au lieu de lutter pour retourner sur le rivage, je devais nager dans le pierres.
 lourdes.
 fondTellement en transportant un sac rempli de pierres. Et je devais rejoindre une autre rive. Tellement Tellement lourdes. loin. je devais traverser sans remonter à la surface pour reprendre mon souffle.
 Et jeEtdevais rejoindre une autre rive. Pendant tellement longtemps. Tellement loin. Et je devais traverser sans remonter à la surface pour reprendre mon souffle. Pendant tellement longtemps.

Marlène Lamberti Fanzine Hildegarde / Numéro 14 / 21 Aout 2017

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Sans Titre, Mathurin Louis mr.xi@hotmail.fr

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Vers≈eau cinq fragments pour une époqualypse v. 0.17

Michaël/le Grebil Liberg

Mølenbeek-Saint-Jean, le 7 août 2017.

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« A celui qui commence, l’âge mondial du verseau, on attribue une spiritualisation générale qui s’annonce d’abord de façon destructrice comme nivellement. » Ernst Jünger

Il y a aujourd’hui un parallèle singulier qu’il faut nommer entre le monde et les êtres. D’un côté, un feu climatique brûle, le réchauffement. La banquise craque et fond en larmes, les eaux montent et commencent à submerger la lande, les archipels, les îles, bientôt les côtes. La Terre perd les eaux, et nous commençons à retenir notre souffle. Des images de déluge et de réfugiés climatiques parcourent les galeries hollywoodiennes, le Mont Ararat ressurgit dans nos inconsciences. De l’autre, un feu capitaliste brûle en un flux-tendu liquide et ininterrompu de marchandises, comme une lâme de fond, une déferlante dystopique, en marche. La liquidité, le fantasme du désir-maître capitaliste, a gagné la paix, et les rêves de marchandise nous ont transformé en marchandise. Notre ontologie même est devenue le produit, un rhizome statistique d’éther informationnel, notre vie se col-lecte en données. Die Erfahrung ist im Kurse gefallen et il semble bien qu’il continue à sombrer indéfiniment. Le niveau des eaux de l’Information grimpe exponentiellement, dans sa froideur quantitative et numérique, elle remplit l’espace de son objectivité, elle est un chant du signe qui assèche celui de l’Expérience, du récit, anéantissant la transmission de tout narrateur ; l’écho de la lyre d’Orphée a chuté. Nos îles de silences, nos archipels intérieurs sont emportés les unes après les autres par une immense vague destructrice. Nous surnageons en survivance et nous nous débattons pour garder la tête hors de cette eau algorithmique, les yeux tendus vers le ciel, contemplant les étoiles, ce firmament vide et scintillant, comme un ciel promis. ≈

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Dans la nuit des corps arrimés aux ténèbres, il y a un interstice infime dans cette nuit sexuelle, à la lisière du rêve. Il se dessine une géographie intérieure faite de visions, de sensorialités. Quelque chose vous submerge dans ces images-sensations, le sentiment de s’y noyer dans un flot qui s’accélère et vous emporte. Vous étouffez, vous avez arrêté de respirer, une apnée ; et de revenir alors violemment à la surface. Le coeur épuisé ralentit son souffle et vous vous retrouvez dans le silence brut d’une chambre. Et c’est à ce moment d’obscurité et de silence presque parfait, que remonte des cellules une autre nuit, une ressouvenance de celle où vous étiez enveloppés en un corps ƒéminin, au cœur d’une grande nuit liquide. Parfois, vous pourriez même approcher un moment plus ancien encore, la monade unicellulaire que vous fûtes, vous faisant toucher de l’âme le moment d’avant, lorsque vous n’étiez ; le vertige d’être à une coudée sensorielle de ce non-être. Mais l’instant est fugace, il s’évapore en une brume nébuleuse aussitôt, l’eau s’est marié à l’air de l’oubli. Une remontée vers l’eau primordiale, l’onde ténébreuse. ≈≈

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« Laiss 1 posse bleu stp! neeeeed dopamine ;) <3 <3 <3 »

L’étreinte entre Gaïa et Ouranos a repris, comme à chaque nouveau cycle, ils s’envoient en l’air pour enfêter le monde. Elle jouit, déesse fontaine, en mirant le monde dans son miroir. Le réseau social qui occupe tous les esprits et dont les échos résonnent de Los Angeles à Peshawar, s’orne d’un en-tête bleu Aquarius. The social network est devenu un Kraken, un nouveau Cronos dévorant ses propres enfants dans la jouissance partagée du flux continu et de l’auto-surveillance instantané, ses injonctions d’authenticité à réugir immédiatement et de manière pulsionnelle, il nous transforme en de vrais petits monstres. ÇA, une orgie Panique qui retourne à la Barbarie. Le rejeton est venu dévorer le peu de plis qui restait en nous. Et l’Anima mundi voit rouge, menstrueusement rouge. Insoutenable (por)Nô(graphie) de l’être.

≈≈≈

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« Und in dem Glatten See Weiden ihr Antlitz Alle Gestirne. »

Johann Wolgang von Goethe Mélancolie du ciel étoilé…

…étreint par la peur de l’engloutissement in progress, il nous faut pourtant embras(s)er la névrose et plonger totalement, sans chercher à revenir. Sombrer collectivement à corps désespérément éperdu dans la bile noire, l’abîme des profondeurs, le grand noir. Une descente initiatique au cours de laquelle nous traverserions les premières bolges, la religion de l’ordre ordo-libéral, sa gouvernance dans les infrastructures, des villes foudroyées par l’extension généralisée des zones aéroportuaires, le diabolum de la méthodologie de projet, le langage économique ubiquitaire. Mais plus bas, dans les profondeurs inconscientes de la mer, nous irions danser avec l’obscurité nourricière. Au préalable, nous nous serions emplies d’une quantité d’air astronomique avant de couler, en espérant que les branchies se reconvoqueraient d’elle-même, plus bas, bien plus bas. Il faudra de toutes façons en passer par une sorte de grand étouffement, une grande noyade, boire l’eau double que l’étoile de mer, arcane 17, déversera en nous jusqu’à la lie : le feu croupie du post-modernisme, et l’eau ardente du métaspirituelle, aqua permanens ; le mariage des contraires, l’un ne va sans l’autre dans l’ère qui s’œuvre. ≈≈≈≈

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« Tu m’ouvres, je m’ouvre, je deviens d’eau dans ton poème d’eau qui émane toute la nuit des prophéties. » Alejandra Pizarnik

Flow my tears, Coulez mes larmes. Tant d’eau de mer en nous, on pourrait fabriquer des océans si nous nous y mettions tous. Face à la beauté insupportable de l’abîme, la douceur et la douleur entremêlées. Œuvrer au rouge, réchauffement climatique de nos landes lachrymales, verser des larmes innombrables, se dresser au seuil cauchemardesque de l’être hyper-festif pour qu’advienne l’ère de l’être hyper-sensible. (un daïmon passe) Et nous irons chercher les étoiles dans les profondeurs, en soi, dans cette soupe primordiale que nous effleurons parfois dans l’obscurité d’une caresse. Et nous irons écouter le chant des baleines, belles gardiennes de nos rêves et de nos âmours, qui déclameront dans leurs sommeils, verticales, les poètes visionnaires pour nous donner de l’ardeur dans la chute. Et nous irons contempler le grand soleil noir qui brûle tout au fond de l’âme de notre monde. Et nous y trouverons ce qui nourrit toute utopie, revenir à la source ardente de la vie. Dans les abysses sidéraux, le feu. ≈≈≈≈≈

Michaël Grebil Liberg

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Le Monologue de l’Ourse

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Emilie Mug Abo Fanzine Hildegarde / NumĂŠro 14 / 21 Aout 2017

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Pouce S.V.P, Elodie Tamayo Fanzine Hildegarde / NumĂŠro 14 / 21 Aout 2017

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A T R

IM

T N

PO

Rihanna, reçue à l’Elysée, évoque «une rencontre absolument incroyable»

«J’ai eu une rencontre absolument incroyable avec le président et la première dame, ils ont été incroyablement accueillants avec nous», a expliqué en sortant la chanteuse, qui défend plusieurs ONG et a été désignée par Harvard personnalité humanitaire de l’année. «J’ai été très inspirée et impressionnée par son leadership», a-telle ajouté.

Libération via AFP, le 26 juillet 2017 à 19:30

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Programme TV

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A.P Fanzine Hildegarde / NumĂŠro 14 / 21 Aout 2017

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L’eau et les rêves, Mahé Boissel L’été à la Roquette, Michel Lascault Fanzine Hildegarde / Numéro 14 / 21 Aout 2017

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Le Secret des Patriarches, Essai sur la nature de l’énergie biologique, Marcel Violet et Michel Remy, 1962. Fanzine Hildegarde / Numéro 14 / 21 Aout 2017

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La Sieste, Antonin Malchiodi

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CONTACT FANZINE Hildegarde est un fanzine gratuit crée en Mai 2016. Il sort chaque mois à la nouvelle lune pour des raisons de coquetterie. Tous les contributeurs mettent leur travail gratuitement à votre disposition. Nous avons fait le choix de ne recevoir aucune subvention. Voici où nous contacter pour proposition de textes, photos, dessins Abonnement à l’impression papier noir & blanc ( PAF : 3€ le numéro) Remarques diverses : hildegardezine@gmail.com Tout le monde (contributeurs, lecteurs) peut imprimer Hildegarde et le distribuer où le vendre au prix qui lui semble bon. (Mode impression : livret + recto/verso) Voici où télécharger le PDF pour lecture où impression: hildegarde.iva.la Voici où feuilleter Hildegarde issuu.hildegardefanzine.com

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Claire Morel, sĂŠrie mĂŠtamorphose ordinaire https://www.clairemorel-dessin.com/


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