HIPSTER - MODE STYLE ET CULTURE MAGAZINE -
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LE POST BOMBAY GIN / LACOSTE / ADIDAS
L’univers de Bombay Sapphire est le raffinement de cette bouteille unique par sa couleur, l’invitation à la découverte des épices par les ingrédients du gin issus de 10 provenances évocatrices d’exotisme, et l’avant gardisme dans la tradition. Les seules bouteilles bleues existantes avant la création de l’emblématique bouteille sont les bouteilles d’eau de sources naturelles, puis les bouteilles ( ou siphons) d’eau de Seltz que l’on trouvait sur les tables des brasseries au tout début du 20ème siècle. Aucun alcool n’avait jamais été embouteillé dans un verre de couleur. En 1986 Bombay Sapphire a été le premier spiritueux utilisant une bouteille bleue, invitation au parcours sensoriel, à la traversée des océans, et évocatrice du joyau mythique. La méthode de distillation par infusion à la vapeur est toujours la même depuis l’invention de Dakin, les « botanicals », comme il se dit en anglais, sont distillés l’un après l’autre, dans des proportions gardées secrètes, afin de préserver l’arôme de chacun des composants, arômes qui ne se mélangent pas mais se superposent pour créer le goût subtil et unique de Bombay Sapphire. Bombay est la seule marque de spiritueux qui reprend l’effigie de la Reine Victoria, symbole de la puissance de l’Angleterre au temps des colonies. LA NOUVELLE DISTILLERIE : LAVERSTOKE MILL En 1997, suite à des fusions acquisitions, la marque Bombay Sapphire devient propriété de Bacardi qui décide en 2010 de dévouer à la fabrication du Bombay Sapphire une distillerie faite sur mesure pour la production de ce nectar emblématique.
Le choix de Bacardi se porte sur une friche industrielle du XVIIIème siècle, Laverstoke Mill, site qui pendant plus de 200 ans avait produit le papier destiné à la fabrication des billets de la banque d’Angleterre, puis sous le règne de la reine Victoria, pour les nouveaux territoires acquis par le Royaume Uni, dont l’Inde. Cet héritage culturel lie l’histoire de l’Angleterre et de l’Inde à celle de Bombay Sapphire. Les deux hectares de l’ancienne friche industrielle, située dans le Hampshire à une centaine de kilomètres de Londres, regroupent une impressionnante série de 40 bâtiments tous édifiés dans les styles victorien et édouardien. La réhabilitation est menée avec audace et brio par l’architecte Thomas Heatherwick et son équipe qui, tout en préservant la qualité historique des bâtiments ont su créer un ensemble unique, ultra moderne, poétique et évocateur. Thomas Heatherwick a déclaré à propos du design de son projet de réhabilitation de Laverstoke Mill : « Comme les arômes particuliers du gin Bombay Sapphire proviennent de dix jardins botaniques, l’élément central du site est la serre, dans laquelle les visiteurs découvriront les spécimens horticoles qui sont infusés dans le spiritueux. La serre, influencée par le riche héritage britannique des structures en verre, comprendra deux structures distinctes, fournissant à la fois un environnement humide pour les épices originaires des tropiques, et une zone tempérée et sèche pour les plantes méditerranéennes. Nous sommes enchantés d’avoir la chance de prendre ce site historique en ruine et d’en faire une installation industrielle présentant une importance nationale. »
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Bombay est la seule marque de spiritueux qui reprend l’effigie de la Reine Victoria, symbole de la puissance de l’Angleterre au temps des colonies.
La relation entre la marque et Thomas Heatherwick a débuté il y a dix ans lorsque ce dernier a remporté la première édition du prix Bombay Sapphire, un prix international récompensant l’excellence et l’innovation dans le domaine verrier. Il a ensuite rejoint la fondation Bombay Sapphire, qui encourage et distingue les meilleurs créateurs dans le design contemporain, particulièrement dans l’art du verre. En 2010, il a été contacté par l’équipe de Bombay Sapphire pour imaginer la nouvelle maison de la marque à Laverstoke Mill. À côté des espaces de distillerie dans lesquels sont alignés les alambics tout de cuivre et les chaines d’embouteillage, l’architecte a imaginé pour le bâtiment principal ( lieux recevant le public, administration,..) l’évocation du liquide s’échappant du bâtiment par d’audacieuses structures de métal et de verre, se reposant au sol pour abriter deux serres ou sont cultivées l’ensemble des épices et des plantes entrant dans la composition de l’alcool magique. Bombay Sapphire, gin se voulant d’un raffinement exceptionnel, était enfin en terre britannique dans une distillerie construite sur mesure, à l’architecture osée autant qu’originale, dans laquelle le public est reçu pour des visites découvertes de l’univers unique de ce nom si évocateur. A travers un voyage-découverte guidé par des cartes interactives, les visiteurs peuvent explorer la distillerie et s’approprier les métiers et l’héritage de la maison. Cette initiation mène au coeur des deux serres et de la « Botanical Dry Room » qui renferme les alambics historiques de la famille Dakin, avant de découvrir le patrimoine de Laverstoke Mill exposé dans la « Heritage Room ». La visite se conclue alors par la dégustation d’un cocktail Bombay Sapphire dans le « Mill Bar ». Un dernier espace inédit, « l’Empire Room », est dédié à la formation des meilleurs barmen du monde. Le bâtiment renferme en outre un espace de démonstrations et de cours de réalisation de cocktails, sous la direction de Merlin Griffiths, plus « chimiste » et mixologue que barman, devenu ambasssadeur mondial de la marque. Avec la précision d’un chercheur, il ne cesse d’élaborer des cocktails, dans lesquels il se fait un point d’honneur à n’utiliser que des produits frais et de saison, dans sa recherche de se retrouver au plus près de la vérité et de l’évidence de la nature. Avant d’intégrer la marque à temps
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photographie THOMAS DUVAL texte JEAN CHARBONNIER
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Sir Winston Churchill buvait son gin pur, en regardant une bouteille de Vermouth pleine pour que son esprit n’y associe que le goût subtil.
Le distillateur chevronné Nik Fordham a été nommé au poste de maître distillateur. Il supervise la production pour la marque dont il dirige le processus de distillation unique dans la distillerie. En plus de la fabrication artisanale du gin emblématique et de la gestion de son équipe de production, il est responsable de l’assurance qualité pour le gin Bombay Sapphire, veillant au respect des normes exigeantes du profil de saveur bien connu de la marque et à la constance de la qualité de chaque bouteille. LE RAYONNEMENT CULTUREL DE LA MARQUE Il y a bien sûr la recette unique, et le procédé de distillation, qui reste un secret malgré ce que l’on en sait, mais Il n’y a pas d’exemple aussi étonnant que la démarche intellectuelle et stylistique de la marque, sous l’égide de Bacardi, qui en a fait le gin le plus luxueux qui soit, et qui fait preuve d’un développement hors du commun. Aucune marque de spiritueux n’avait jusqu’à ce que Bacardi l’invente, rapproché l’art et la création d’un produit destiné à devenir N° 1 sur le marché des gins premium en France (IWSR France value 2016). Dans le monde entier, des éditions spéciales, collaboration avec de grands designers se succèdent depuis 2010, bien avant que d’autres marques ne pensent à créer des flacons au design précieux en éditions limitées. La fondation Bombay Sapphire parraine de nombreux évènements et se met un point d’honneur à découvrir et honorer les créateurs et les artistes dans le domaine du verre. Pendant toutes ces années, des séries spéciales furent créées, flacons élaborés par des designers de renom. L’Edition limitée célébrant les 250 ans de l’invention de Thomas Dakin, est l’œuvre de Webb deVlam, agence de design internationale. La bouteille renoue avec les traditions artisanales indiennes. A l’occasion de cet anniversaire, Bombay Sapphire a créé une bouteille luxueuse en cristal, en collaboration avec
le joaillier Garrard, éditée à 350 exemplaires. Le bouchon en cristal a reçu, tout comme la bouteille, la forme d’un décagone, faisant ainsi référence aux dix ingrédients botaniques utilisés dans la recette du Bombay Sapphire. L’ensemble est placé dans une couronne en or ornée de cristaux bleus. Comme ultime touche de finition, un gros cristal bleu trône sur le dessus du bouchon. « Révélation» est le nom d’une collection de bouteilles Bombay Sapphire : une ligne exclusive de 5 pièces conçues comme de véritables bijoux. Karim Rashid, designer de cette bouteille, s’est associé avec le bijoutier Garrard et Baccarat pour concevoir ces joyaux. La collection entière vaut 1 000 000 $, soit 200 000 $ pour chacune de ces bouteilles ornées à leur sommet de diamants et saphirs. Le résultat est splendide ! L’ensemble de ces créations est exposée dans 5 aéroports du Monde (New York, Londres, Dubaï, Sydney et Singapour) avant d’être vendue aux enchères au profit de l’oeuvre de Charité The Smile Train. Les futurs propriétaires de ces 5 bouteilles d’exception recevront également un approvisionnement de Bombay Sapphire pendant un an. L’attention particulière que la marque apporte au design de ses flacons est rare et est à la hauteur de la qualité exceptionnelle du produit. Une édition de 4 bouteilles recouvertes de 10 000 cristaux de Swarovski de 4 couleurs a été créée en 2011 par le designer suisse Yves Behar. 2014 : la carafe Laverstoke Mill est créée, en hommage à la nouvelle distillerie, par l’agence Webb deVlam avec illustration de l’artiste anglais Si Scott. Nous sommes dans le monde du superlatif, ou tout est mis en œuvre pour mettre en valeur un gin d’une pureté parfaite. QUELQUES ANECDOTES Le gin a souvent accompagné de célèbres personnages historiques. Un des cocktails mythiques est bien entendu le « Dry ».
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complet, il a exercé ses talents dans de nombreux établissements de renom, à Londres , dans le monde et en Inde pour un groupe hôtelier de luxe au sein duquel il était consultant en mixologie.
Le cocktail s’appelle Dry Martini, en évocation aux carabines Martini ou à la ville italienne du même nom. Il serait né au bar d’un saloon près de San Francisco , proche des mines de Martinez, vers 1850. Cette boisson fait son apparition dans la littérature, le cinéma, et est une des boissons préférées de personnalités illustres. L’original Dry Martini, celui du XXème Siècle, est extrêmement codifié. Il est la quintessence même du gin : dans un verre à mélange rempli de cubes de glace, verser un trait de vermouth, remuer à la cuiller, jeter immédiatement l’eau, seuls les cubes de glace doivent se souvenir de l’esprit du Vermouth. Verser le gin, remuer à la cuiller pour rafraichir l’alcool et verser au plus vite dans un verre à Martini afin que l’alcool ne soit pas mélangé avec l’eau, servir avec 3 olives. Réaliser le « Dry » au shaker est une hérésie, car l’alcool se mélange très vite à l’eau et perd de son caractère. James Bond a toujours fait une entorse à la recette mythique en ajoutant une mesure de vodka pour 3 mesures de gin. Dans le 1er opus ( James Bond contre Dr No ), en 1962, Sean Connery le boit remué à la cuiller et non mélangé au shaker. Les opus suivants relèvent de la pure interprétation du scénariste. Sir Winston Churchill buvait son gin pur, en regardant une bouteille de Vermouth pleine pour que son esprit n’y associe que le goût subtil. MONTEE EN PUISSANCE Le gin , en particulier depuis l’apparition de Bombay Sapphire prend une place de plus en plus importante dans les habitudes de consommation, même si cet alcool reste , en terme de volume, en dessous de la vodka qui reste N° 1 dans les habitudes françaises. Un certain nombre de « Bars à gin » ont vu le jour ces dernières années à Paris, dont le Gintleman, le Tiger (bar à gins multi sensoriel), spécialisés, mais des lieux emblématiques de la vie parisienne comme le Fouquet’s, le Fumoir ou le Carmen sont des lieux élégants dans lesquels le gin est travaillé avec précision et grande qualité.
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