Timefair by Un été à Paris

Trimestriel / timefair.ch

EDITORIAL

Le Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG) porte le nom de la Cité de Calvin, car c’est à Genève qu’il a été créé. Ainsi la cérémonie de remise des prix a lieu chaque année en novembre au Grand Théâtre de Genève depuis 13 ans déjà. Mais ce Grand Prix est celui de toute l’horlogerie Suisse ! Je tiens à le rappeler, car on nous reproche souvent d’en faire un événement conçu à la gloire de Genève et de son horlogerie. En saluant chaque année l’excellence et la créativité des productions horlogères mondiales, au travers d’une quinzaine de prix, le GPHG vient célébrer le 12e art dans son ensemble et sa diversité. Pour cela le concours doit être représentatif et nous sommes reconnaissants à toutes les marques qui acceptent chaque année le défi de se mettre en compétition en pensant au rayonnement de leur profession. Les lauréats 2013 du GPHG ont été désignés par un jury international composé de 23 membres, issus de 14 pays différents. Pour la première fois le jury s’est élargi à des personnalités faisant autorité dans les domaines de l’art, du design et de la joaillerie notamment : ainsi le créateur Philippe Starck, l’architecte Jean-Michel Wilmotte et le fameux joailler indien, Viren Bhagat ont rejoint le jury 2013. Leurs compé-

EDITORIAL

tences nous paraissaient indispensables pour juger de la qualité des pièces à tous les niveaux. Ils ont officié aux côtés d’experts horlogers de premier plan et de nombreux collectionneurs. Afin de mieux représenter la variété des créations horlogères et de réunir des pièces aussi comparables que possible dans chacune des catégories, le nombre de ces dernières a été augmenté de sept à dix. Nous avons par exemple proposé cette année une catégorie consacrée aux complications pour dames et une autre aux métiers d’art. Nous avons en outre créé deux nouveaux prix, le Prix « Revival » qui est venu saluer la meilleure réinterprétation contemporaine d’un modèle iconique et le Prix Révélation Horlogère, qui a récompensé la réalisation d’une jeune marque, en espérant que ce prix lui servira de tremplin sur le marché. Le palmarès 2013 comptait donc quinze prix (au lieu de onze en 2012), qui sont venus honorer les créations et le savoir-faire horloger dans leur diversité. Notre exposition itinérante présentant les septante montres présélectionnées a fait étape à Pékin, Macao et Dubaï avant de revenir à Genève. Par ailleurs, les montres lauréates des différents prix on été exposées à Singapour. Toutes ces expositions ont obtenu un succès médiatique et de prestige remarquable. Elles assurent une visibilité importante et rappellent la richesse, la capacité d’innovation et la vitalité exceptionnelle de la branche horlogère. Le GPHG est maintenant surnommé les « Oscars de l’Horlogerie » dans de nombreuses capitales asiatiques et du Moyen Orient.

“ Le succès incontestable de l’horlogerie est un moteur incomparable de promotion du savoir-faire de notre pays „ La cérémonie de remise des prix du GPHG 2013 a eu lieu comme de coutume au Grand Théâtre de Genève, en présence du Président de la Confédération suisse, Monsieur Ueli Maurer, des représentant de la profession horlogère internationale et devant un parterre de 1 500 invités. Frédéric Beigbeder a endossé une fois encore le costume de maître de cérémonie. Son humour décalé et son élégance lui ont permis de remporter un franc succès auprès du public. Mais encore ! La concurrence se profile de plus en plus dans tous les domaines. Promouvoir inlassablement le savoir faire de notre pays n’est plus un luxe mais une nécessité. Le succès incontestable de l’horlogerie est un moteur incomparable de promotion du savoir-faire de notre pays. Il bénéficie également à d’autres branches de notre économie. Et ce ne sont pas les constructeurs suisses de machines-outils qui me contrediront.

L’enjeu est vital en matière d’emploi et de prospérité. C’est dans un esprit de solidarité également qu’il faut envisager de promouvoir ce savoir-faire à tous les niveaux et par tous les moyens. Ainsi, nous souhaitons que les marques comprennent l’importance de participer au GPHG et acceptent le défi de se mettre en compétition chaque année, même si elles ne remportent pas toujours un prix. Conçu dans un esprit compétitif il est vrai, mais également fédérateur, il est, une fois encore, une vitrine du savoir-faire horloger et un instrument de promotion de toute l’horlogerie suisse. Nous travaillons pour la promotion de la branche horlogère et à travers elle de toute l’industrie Suisse. Le savoir-faire exceptionnel de l’horlogerie et les valeurs qu’elle véhicule - excellence, innovation, précision - et que le GPHG vient saluer, ont un impact pour l’industrie helvète et l’image de la Suisse à l’étranger. A un moment où la concurrence s’accentue, notre souhait est de faire toujours mieux pour soutenir le Made in Switzerland. C’est là une des raisons d’être du Grand Prix d’Horlogerie de Genève. Carlo Lamprecht Président de la Fondation du Grand Prix d’Horlogerie de Genève

Contributeurs

Charles Le Menestrel V12 GT

vision de luxe

La passion est mécanique Un amateur de belles mécaniques doit affronter un terrible dilemme chaque matin: assortir son bolide à la montre du jour… Que privilégier, les affinités des marques, la couleur de la carrosserie et du cadran, la peausserie du bracelet à celle de l’habitacle? Le bracelet en alligator cognac de cette Rolex Bubbleback n’irait-il pas bien avec la sellerie patinée de la Bentley Corniche ? Et l’Aston ? Mais où est donc la Jaeger ? Ah voilà : ce chrono Porsche Design 5100 très seventies, avec la Carrera 2.7L 1974, noire elle aussi… L’équation parfaite !

P ar Massimo & Lorenzo C if onelli Le luxe est aujourd’hui synonyme de changement, si l’industrie du luxe s’avère être en excellente santé, le climat social influence largement les tendances. On constate auprès de notre clientèle une recherche d’authenticité ainsi qu’un véritable regain d’intérêt envers l’artisanat. Par chance, il s’agit de notre cœur de métier chez Cifonelli, ou chaque pièce est réalisée exclusivement à la main dans nos ateliers Parisiens... Le luxe c’est offrir à ses clients l’expression d’un savoir-faire pérenne, prônant des gestes d’antan, fruits d’un héritage ancestral. La personnalisation, l’accueil dans un univers à part, hors du temps, sont tant d’éléments qui contribuent à la distinction entre luxe luxe et excellence. A l’instar des merveilleux écrins présentés par TimeFair, le temps, insaisissable, est sans nul doute l’essence même du luxe...

Jean-P hilipp e T aro t www.chaussure-de-luxe.c om Je m’intéresse aux montres et aux chaussures de luxe depuis que j’ai 14 ans. C’est mon beau-père qui m’a transmis le « virus » des belles choses, qui m’a fait découvrir J.M. Weston, John Lobb, mais aussi Patek Philippe et Vacheron Constantin. Par la suite, cette passion de la bienfacture ne m’a jamais quittée ! Au contraire ! Et aujourd’hui, j’en ai fait mon métier. Je suis un peu comme un enfant enfermé en permanence dans son magasin de jouets préférés !

Alexandra Marang Direc trice c ommun icat ion Gro up e Marang Ma vision de l’hôtellerie de luxe En plus de l’excellence du service et du confort, un hôtel de luxe doit offrir à ses clients l’harmonie. Il doit s’intégrer parfaitement dans son environnement, tant par son style : couleurs, matériaux, architecture, œuvres d’art…, que par ses services. Ainsi le Grand hôtel du Palais Royal, imaginé comme un prolongement du Jardin avec une forte présence végétale, célèbre aussi le Musée du Louvre avec le choix des peintures et sculptures exposées. En mariant avec justesse passé et présent, il rend hommage au Palais Royal, ce quartier où vivent ensemble créateurs de mode les plus pointus, artistes, antiquaires et artisans.

Guillaume T e t u, CEO HAUTLENCE Le Luxe pour HAUTLENCE c’est un art de vivre, l’art d’apprécier les belles choses et le temps qu’il faut pour les réaliser. Notre inspiration produit vient de l’architecture et du design, cela peut paraitre bateau, mais quand on approfondi cela avec une loupe et une HAUTLENCE à la main, on découvre les détails de transparence, de construction multiniveau, et de relief, terrain de jeu nos designer et constructeurs que peu de marques maitrises dans ce niveau d’exception et de profondeur. C’est ainsi que depuis près de 10 ans, HAUTLENCE bouscule les codes traditionnels en imposant sa lecture du temps, et a touché le cœur de nombreux amateurs, qui constitue notre fierté et notre HAUTLENCE Owners Club, car le service fait aussi partie des valeurs du luxe.

Fab ien Lamarche CEO Julien C o udray 1518 « Pour moi, le luxe est la possibilité d’acheter le Temps nécessaire à la réalisation de l’oeuvre de son rêve par un artisan qui y mettra tout son cœur et son talent sans jamais reculer devant la difficulté ». Merci beaucoup et à très bientôt sur le salon Belles Montres !

LIFESTYLE

Quelle ligne !

La maison danoise Bang & Olufsen signe un nouveau chef d’œuvre avec son enceinte colonne BeoLab 18. Celle-ci se distingue de la concurrence par une silhouette hors norme, constituée de vingt et une lamelles en bois (chêne massif ou matériau composite blanc ou noir) et d’une façade en forme de tuyère d’orgue, posée en équilibre sur un cône en aluminium extrudé. Un mot un seul : superbe !

Bang & Olufsen BeoLab 18

Sans fil… ou presque En outre, la BeoLab 18 est dépourvue de câble audio, puisqu’elle supporte la nouvelle norme WiSA (Wireless Speaker and Sound Association). Il faudra par contre la relier à une prise électrique, mais une fois

Par Pierre-Benoît Sepulchre

cette opération effectuée, l’enceinte crée automatiquement une liaison avec tout appareil émettant selon ce même standard. Pour rappel, la plate-forme WiSA utilise une bande de fréquences comprise entre 5,2 et 5,8 GHz, peu utilisée, ce qui permet d’éviter tout interférence et fournir ainsi une largeur de bande suffisante pour diffuser de la musique en 24 bits, non compressée, avec un taux d’échantillonnage allant jusqu’à 96 kHz. Techniquement, le tweeter à lentille acoustique situé au-dessus de l’enceinte prend en charge la reproduction des fréquences élevées, tandis que deux hautparleurs médium de 10 cm, fonctionnant en parallèle, s’occupent du reste du spectre. Les haut-parleurs sont alimentés par des amplificateurs de 160 watts séparés. Les lamelles placées sur les deux médiums ont non seulement une fonction esthétique, mais participent aussi à la qualité de reproduction et de diffusion. Enfin, il est également possible de connecter les nouvelles enceintes à l’aide de câbles conventionnels, tout comme d’ajouter des enceintes sans fil à une installation câblée existante. www.bang-olufsen.fr

LIFESTYLE

Quand le whisky devient légende

Karuizawa Par Pierre-Benoît Sepulchre

Karuizawa (軽井沢) est l’une des distilleries les plus réputées du Japon. Fondée en 1955, elle se situe dans la préfecture de Nagano, au pied du Mont Asama à 850 mètres d’altitude. Mais étrangement, et ce malgré un produit d’excellente facture, le marché mondial du whisky n’était pas prêt à accepter et primer l’un des fleurons des spiritueux japonais. La distillerie Karuizawa fut donc contrainte de cesser la production en 2000 et de fermer ses portes en 2011. Depuis, son whisky « vintage » est devenu l’objet de toutes les convoitises. Aujourd’hui, les vieux stocks de Karuizawa sont devenus des reliques très prisées par les amateurs de whisky. En effet, le précieux breuvage devenant rare sur le marché, ce dernier est occupé à devenir un trésor réservé aux plus aisés d’entre nous, son prix montant littéralement en flèche !

軽井沢

LIFESTYLE

l’Intelligent Drive de ses frangines. De série, la Classe C embarque une suspension de nouvelle génération, en acier, pourvue de quatre bras à l’avant et de cinq à l’arrière. Pour tous les goûts Dès son lancement au début de l’année prochaine, la C sera équipée sous son capot d’une belle palette de mécaniques, tant en 4 qu’en 6 cylindres, le V8 n’étant pas pour tout de suite. L’offre en diesel est coiffée par un 2,1 l de 170 ch pour la C 220 BlueTEC, qui affiche 103 g CO2/km, pour une consommation d’un peu moins de 4 l/100 km en moyenne.

Mercedes dévoile son dernier bijou

nouvelle Classe C

Plus tard, Mercedes proposera une variante de 204 ch, dérivée du même 2,1 l, ainsi qu’un 1,6 l, décliné en 115 et 136 ch. La Classe C aura également droit à une solution hybride diesel et dénommée C 300 BlueTec Hybrid de 204 ch thermiques et 27 ch électriques, un modèle qui ne réclamera que 3,9 l/100 km !

Par Pierre-Benoît Sepulchre

En essence, la Classe C sera lancée avec la C 180, modèle flanqué d’un 1,6 l de 156 ch et la C 200 avec un 2 l de 184 ch. Un six-cylindres de 333 ch sera également au programme. De série, la transmission est confiée à une boîte manuelle à six rapports et, en option, à la boîte automatique à sept rapports 7G-Tronic. Il existera aussi des variantes à transmission intégrale. www.mercedes-benz.fr

Avec une longueur de 4,69 m et une largeur de 1,81 m, la nouvelle Mercedes Classe C gagne quelque 10 cm de pare-choc à pare-choc, et 4 cm en largeur par rapport à la génération précédente. L’empattement gagne lui aussi quelques centimètres (8), au bénéfice de l’espace pour les passagers arrière, mais également du coffre, qui gagne 5 l, pour un total de 480 l. Ces quelques centimètres supplémentaires ne sont pas synonyme d’embonpoint, la nouvelle Classe C ayant perdu environ 100 kg dans l’aventure. Pour ce qui est du style, la berline allemande fait clairement référence à sa sœur aînée, la Classe S. Elle gagne au passage une poignée d’équipements exclusifs, comme la suspension pneumatique (optionnelle), un amortissement adaptatif à trois positions et

LIFESTYLE

La résurrection du mythique FM

Nikon Df Par Pierre-Benoît Sepulchre

C’est devenu une habitude dans le petit monde de la photographie grand public : désormais, pour vendre, il faut faire dans le vintage ! Après plusieurs compacts, notamment chez Fuji et Leica, c’est à présent au tour des reflexes de suivre le mouvement, avec une superbe nouveauté chez Nikon : le Df, tout droit inspiré par la famille FM qui a dominé le marché à la fin des années 70 et au début des années 80. Le constructeur japonais a donc ressuscité ce boîtier mythique et l’a accouplé avec un capteur plein format de 16,2 millions de pixels, provenant tout droit du D4. Un « vrai » reflexe Le nouveau Df est bel et bien un reflexe, pourvu d’un miroir et d’un viseur optique, ce qui plaira indéniablement aux nostalgiques de l’argentique. Derrière un look anguleux, qui rappelle les FM2 et FM3, une gaine en simili-cuir et une série de mollettes chro-

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mées, se cache une bête technologique, et ce même si le Df est dépourvu de mode vidéo. L’autofocus est ainsi confié au système Multi-CAM 4800 à 39 points, quand le capteur d’exposition reprend le capteur RVB de 2016 photopiles, garantissant des expositions toujours correctes, même dans des conditions d’éclairage médiocre.

sibilité (de 100 à 12.800 ISO), tandis qu’à droite, une roue de vitesse refait son apparition. Un bel atout que les photographes avertis apprécieront ! Enfin, outre un écran fixe de 8 cm, placé au dos de l’appareil, un petit frère vient l’épauler afin de rappeler les réglages enclenchés (vitesse, ouverture, nombre de vues restantes, charge de la batterie, …).

Un bon point aussi pour la batterie Li-Ion, qui assure une autonomie de 1.400 vues et qui, en plus, est la même que celle des D3100, D3200, D5100 et D5200.

Ultime touche rétro : le déclencheur est pourvu d’un pas de vis afin que l’on puisse y placer un câble de déclenchement souple. Du grand art !

Les deux roues coaxiales, situées à la gauche du prisme, permettent quant à elles de régler directement la sen-

www.nikon.fr

LIFESTYLE

Bling-bling la nouvelle RR ?

Rolls-Royce Celestial Phantom Par Pierre-Benoît Sepulchre

C’est incontestablement la voiture de série la plus bling-bling de ces dix dernières années. Et, en toute logique, celle-ci a été présentée à Dubaï, terre des inconditionnels du kitsch, du flashy et des goûts douteux. Cette voiture est pourtant une Rolls-Royce, marque qui, en principe, est on ne peut plus classique et sobre. Mais les temps changent. Et pour séduire les oligarques russes, les tycoons chinois et autres riches Emiratis, il faut s’adapter à leurs goûts, et donc faire dans le tapageur. Quitte à blesser les « anciens » clients du constructeur… En un exemplaire Initialement, la Rolls-Royce Celestial Phantom avait été dévoilée à Francfort, histoire pour le constructeur britannique de célébrer les dix ans de la Phantom. Cette série spéciale, se distinguait alors par son ciel de toit étoilé et lumineux, à l’image de celui qui équipe la Phantom Coupé depuis quelques années. Sauf qu’ici, Rolls-Royce affirme avoir reproduit le ciel étoilé qui

dominait l’usine, à la date du 1er janvier 2003 (date de naissance de la Phantom). Celui-ci a été obtenu en incrustant le ciel de toit de plus d’un millier d’éléments de fibre optique, cousus à la main, et couplés à 446 diamants ! La sellerie n’est pas en reste avec un habillage en cuir Dusk (« crépuscule » dans la langue de Shakespeare). Autre particularité : un set de pique-nique en porcelaine, flanqué de ses flûtes à champagne en cristal. www.rolls-roycemotorcars.com

PARFUMS

Telle une tenue de soirée, ces fragrances nocturnes allient élégance et raffinement. Associées à l’être cher, elles évoquent les souvenirs les plus intimes, au coin d’une rue comme au creux du cou.

Colonia Essenza d’Acqua di Parma Dernière fragrance masculine à avoir vu le jour chez Acqua di Parma, la Colonia Essenza, déclinée en flacon ou dans un superbe travel spray serti de cuir noir, évoque l’univers du smoking avec sa livrée blanche et noire, et ce au-delà de toute tendance éphémère.

Complices nocturnes

La fragrance offre quant à elle une nouvelle interprétation de la Colonia classique, s’en distinguant par un départ d’agrumes encore plus riche et frais, et par un cœur où se bousculent des notes de romarin, de clou de girofle et de bois. Le musc blanc et l’ambre donnent au final une très belle rondeur à l’ensemble. Un compagnon du soir qui ravira les hommes amateurs de jus raffinés et d’élégance intemporelle.

Par Pierre-Benoît Sepulchre

Spicebomb de Viktor & Rolf Derrière une silhouette de grenade, prête à être dégoupillée, se cache un jus sensuel, épicé et on ne peut plus addictif. C’est le nez Olivier Polge, fils de Jacques Polge, le nez de Chanel, qui est derrière ce sulfureux cocktail olfactif. Le Français a marié un cœur d’épices incandescentes, composé de piment et de safran, à des notes de cuir et de tabac à la rondeur typiquement masculine, le tout marqué par la force brute du vétiver.

The One for Men de Dolce & Gabbana Afin de célébrer dignement les fêtes de fin d’année, Dolce & Gabbana lance une édition limitée de son best-seller The One for Men. Celui-ci est présenté dans un flacon chromé, impeccablement poli. De quoi parfaitement incarner une certaine idée du luxe, si chère au label italien, tout en rendant la fragrance un rien plus festive. Le jus est inauguré par une combinaison de pamplemousse, de coriandre et de basilic. Un délicieux trio, rehaussé par des notes de cœur de cardamone, de gingembre et de fleur d’oranger, qui évoquent une sensualité intense et charnelle.

Le second accord fusionne des accents frais et acidulés de bergamote et de pamplemousse avec des épices froides dont l’empreinte glacée apporte encore plus de mordant. Une fragrance ultra-maculine, doublée d’un luxueux objet qui conviendra parfaitement aux mâles en quête d’un parfum résolument différent.

Viennent ensuite le bois de cèdre et l’ambre gris, dissimulés sous une note de fond qui marie bois et tabac.

PARFUMS

ENTREVUE

Potion Royal Black de Dsquared2 Dsquared² est un des labels les plus en vogue du moment. Créée par deux frères jumeaux canadiens, Dean et Dan Caten, la marque est aujourd’hui adulée par bon nombre de stars. Le label lance aujourd’hui un nouveau parfum masculin : Potion Royal Black.

Notre invité au sein du mag

Manuel Emch

Comme son nom l’indique, celui-ci joue la carte du noir, couleur des nuits passionnées, teintées de mystère. Et lorsque ce parfum est posé au creux du cou, il agit comme un philtre d’amour, aux effluves très masculins et séducteurs.

TIMEFAIR : Ce choix de carrière, faisait il partie d’un êve d’enfant ?

Sous le bouchon noir laqué, on retrouve de la bergamote, de l’encens et du laurier, un trio sublime et irrésistible. Le nez Daphné Bugey y a ajouté de l’essence de rose, du bois de cèdre et de l’absolu de tabac. Musc, cachemire et bois de gaïac couronnent le tout et donnent de la tenue à la fragrance.

J’ai eu la chance de grandir dans un environnement qui m’a forgé un caractère entrepreneurial et qui m’a donné une vision plus large de cette industrie. J’ai toujours eu un grand respect pour les métiers d’art et d’artisanat, et c’est cela qui m’a donné l’impulsion de poursuivre ce parcours professionnel et finalement diriger deux marques horlogères avant l’âge de 40 ans. Bleu de Chanel Outre le noir, le bleu aussi est une couleur du soir. Chanel célèbre l’azur avec sa nouvelle fragrance masculine Bleu. Un parfum inattendu et chargé de mystère, au flacon forcément bleu, qui abrite des senteurs aromatiques et boisées, s’offrant tel un délicieux mélange d’essences d’agrumes, de menthe poivrée, de gingembre, de jasmin et de baies de roses. La fragrance démarre sur une tête très pétillante et hespéridée de citron et de pamplemousse, apportant beaucoup de fraîcheur et dont le côté fusant est soutenu par une poignée d’épices. Cette fraîcheur perdure en cœur grâce au gingembre, à la menthe et aux bois clairs et persiste en fond grâce aux muscs blancs qui diffuse une sensation de confort et de propreté tout au long de la journée.

Quelle qualité principale fautil avoir pour diriger d’une main de maître une maison possédant des produits aussi atypiques ? Il faut une vision de marque et des reins solides ! Mais il faut par-dessus tout être persévérant tout en étant créatif. Pourriez-vous nous citer quelques moments vraiment intenses depuis votre arrivée au sein de l’industrie ? L’un des moments les plus intenses pour moi a été quand je suis arrivé chez RJ-Romain Jerome. Il n’y avait rien. Il ne restait plus que cinq employés et j’ai appris mon premier jour que la société qui assemblait

nos montres venait de faire faillite. Je n’ai même pas eu le temps d’allumer mon ordinateur que j’avais déjà endossé la casquette de commissionnaire afin de récupérer toutes les pièces chez notre fournisseur. Un autre moment intense suivit celui-ci de près car j’ai réalisé qu’il me restait que trois mois avant de devoir présenter les nouveaux produits RJ-Romain Jerome à la foire de Bâle et faire produire un nouveau stand ! J’ai toujours été confronté à des moments complexes et difficiles, c’est ce qui me donne la motivation d’aller toujours plus loin et de persévérer. C’est dans l’adversité que l’on excelle. Une pièce de votre choix à nous présenter sur un plan vraiment émotionnel ? Ayant grandi dans les années 1980, j’ai développé un grand engouement pour cette époque. J’aime l’esthétisme, le design et les tendances de ces années qui ont été un tournant dans tellement de domaines. J’ai donc voulu lui rendre hommage en créant une montre très représentative de mon enfance : SPACE INVADERS.

ENTREVUE

Ce jeu devenu incontournable pour tous ceux qui ont grandi dans les années 1980 était le premier jeu électronique sur console fixe de son époque. Quelle chanson, livre, œuvre cinématographique pourrait vous inspirer un mouvement, un garde temps en particulier ?

“ Je trouve mon inspiration dans les choses simples de la vie „

Je trouve mon inspiration dans les choses simples de la vie. Que ce soit lors d’un voyage, d’une rencontre, d’une exposition d’art ou tout simplement en allant au cinéma. Un film qui m’a marqué et qui m’a grandement inspiré fut « 2001 : L’Odyssée de l’Espace » de Stanley Kubrick. Ce film est une œuvre contemplative et futuriste pour l’époque qui a inspiré des générations entières ainsi que plusieurs montres RJ-Romain Jerome telle que la Spacecraft.

Un «fail» /râté dont tu te souviens ?

Restons en « mouvement». Lequel utiliseriez vous comme carte de visite ? Nous ne sommes pas une Manufacture horlogère dans le sens classique du terme. Nous créons peu de nos propres mouvements mais effectuons parfois des développements spécifiques pour certains modèles tels que la Spacecraft ou la Moon Orbiter. Pour le reste de notre collection, nous utilisons majoritairement une version améliorée et évoluée du mouvement chronographe le plus fiable et le plus connu de l’industrie soit le Valjoux 7750.

Lorsque je travaillais chez Jaquet Droz, je n’avais pas su convaincre la direction du Swatch Group de l’importance de la « Machine à Ecrire le Temps ». Une interprétation contemporaine de l’histoire de Jaquet Droz ainsi qu’une réelle prouesse technologique et émotionnelle. Tes premiers émois en matière de style ? Une découverte qui m’a passablement marqué était lorsque mon père, architecte, me fit visiter des bâtiments dessinés par Le Corbusier. Je devais avoir 5 ou 6 ans et j’ai été complètement fasciné par cette architecture avant-gardiste pour l’époque et ces lignes si épurées. Ta principale qualité?

Pourriez-vous nous divulguer quelques informations inédites sur un projet 2014, 2015... Stratégie, développement sur un axe précis, un rêve de style, le vôtre peut-être...?

Je dirai mon perfectionnisme et ma créativité… mais sur une note plus légère, je voterai pour mon sens accru du 2ème degré !

Pour 2014, nous travaillons sur des pièces encore plus techniques, plus artisanales, iconoclastes et émotionnelles.

Sans hésitations, le développement durable! Le luxe est souvent futile alors que le développement durable est une nécessité.

Luxe ou développement durable (joke) ?

PARFUMS

ZR012 de C3H5N3O9, dite « Nitroglycérine »

Design : Eric Giroud, MB&F partners / Boîtier en Zirconium et Titane /Mouvement : Urwerk partners (conçu sur la base du moteur rotatif, «Wankel», pour l’affichage des heures et des minutes) / Réserve de marche : 39H

4N - MVT01/42 Black Edition

Heures et minutes sautantes, affichage digital par disques / Double barillet / Balancier à vis D : 9,12mm / Spiral Breguet / Cadence 21600 Alt/H/514 composants / Pierres : 78 Rubis / Réserve de marche : 237H (10 jours) / Finition et décorations : Manuelle sur tous les composants

Royal Oak Offshore Michael Schumacher - Limited Edition

Ref : 26568OM.00.A004CA.01 / Boîte Or rose 18 carats / Chronographe, heure, minutes, petite seconde et date / Pierres : 59 Rubis / 365 composants / Réserve de marche : 55H / Cadence : 21600 Alt/H

Clip Fée Ondine Van Cleef & Arpels

Aigue Marine (129,61 Carats) / Diamants, grenats tsavorites, sur or blanc

Cartier

Montre « Tank » américaine / Or jaune, saphir / mouvement mécanique, automatique / Calibre : Cartier 120 / Cadran : grené argenté guilloché

Baume & Mercier

Montre Hampton / Chronographe, date / Mouvement automatique / Réserve de marche : 65H / Cadence : 28800 Alt/H

Bague Héritage Gilan

Cabochon Saphir Rose, Diamants et Améthyste / Or Jaune et Argent noirci

Van Cleef & Arpels

Pendule aux singes / Améthyste taillée, Ambre, Onyx et Or jaune /1926

Montre Bulgari Serpenti Or Rose / cadran pavé diamants

Montre Bovet « Paon »

Indication des heure sautantes dans un guichet à 8H / Lecture des Minutes à 12H ( Rotation de la bague des minutes sur 1H) / Cadran : Nacre peint à la main / Mouvement automatique / Réserve de marche : 48H

Montre Kari Voutilainen, Vingt-8

Boîtier Or rose, cadran Argent Guilloché à la main / Mouvement « Maison », fait main / Manuel / Echappement double roue à impulsion directe / Pierres : 21 Rubis / Réserve de marche : 50H / Cadence : 18000 Alt/H

Montre Grönefeld, One Hertz « Fire »

Calibre G-02 / Heure, Minutes, Seconde morte / Double barillet / Indicateur de réserve de marche / Réserve de marche : 72H / Pierres : 39 Rubis / Cadence : 21600 Alt/H

Tourbillon double spiral, Laurent Ferrier La montre « Galet classic » a reçu le prix de la montre homme au Grand Prix d’Horlogerie de Genève, en 2010

Montre Vianney Halter, Deep Space Tourbillon

Tourbillon Speak-Marin

Tourbillon tri-axial / Rotations : 30mn, 6mn et 40 secondes / Aiguilles des heures et minutes excentrées sur l’extérieur du cadran / Cette montre a reçu le prix de l’innovation au Grand Prix d’Horlogerie de Genève de 2013

David Candaux

Tourbillon 3 mn pour Fonderie 47

RM-030

Boîtier Titane / Calibre : RMAR1 (Automatique, rotor débrayable) / Indicateur de réserve de marche et de remontage / Date à 7H / Double Barillet / Cadence : 28800 Alt/H / Réserve de marche : 55H

RM-020

Tourbillon Pocket Watch / Boîtier titane, Mouvement manuel squelette / Réserve de marche : 240 H / Série limitée

RM-016 Joaillerie

Calibre RM 005S / Mouvement Automatique à inertie variable / Date à 7H

Artpiece #1 Montre de Bethune « le 9° Inframonde ». Maya, N° 12

Cadran en Or jaune gravé à la main par Michèle Rothen / Aiguille en verre saphir, cerclé de titane bleui / Calibre DB2005 / Manuel / Double barillet ; Balancier silicium / Pierres : 29 Rubis / Cadence : 28800 Alt/H / Réserve de marche : 6 jours

LIFESTYLE

En édition très limitée

Bell & Ross WW2 Military Tourbillon Au début du XXe siècle, on portait une montre comme on arborait un bijou, et ce durant une époque qui brillait par son insouciance et sa légèreté. Des années heureuses qui ont rapidement été bouleversées par la Première Guerre mondiale. L’horlogerie change alors de visage, pour devenir nettement plus utilitaire. Une révolution qui accompagne l’arrivée de nouvelles armes de combat sur les champs de bataille. Fonctionnalité, fiabilité, précision et robustesse deviennent alors les priorités dans le secteur. Ainsi, afin

de protéger le cadran en verre minéral des montres, certaines d’entre elles vont jusqu’à s’abriter derrière une petite grille métallique. Le ton est donné… Adieu grille, bonjour capot Bell & Ross a décidé de réinterprété ce glorieux passé horloger au travers d’une pièce d’exception, qui réunit quatre complications dans un boîtier en titane de 45 mm, doté d’un capot de protection amovible. La petite grille métallique, qui entravaient autrefois la lecture des indications données par la montre, a laissé la place à un capot qui fait désormais partie intégrante de la montre, en renforçant du coup la lisibilité du cadran, grâce à une forme particulière qui souligne les

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indications. C’est que le verre minéral à laissé la place au saphir, nettement plus costaud, qui ne nécessite donc plus une protection rapprochée. Des ouvertures dessinées dans le métal dévoilent totalement les différentes informations horaires ainsi que les complications, ce qui permet au regard de se concentrer uniquement sur l’essentiel.

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Une édition très spéciale, limitée à seulement vingt exemplaires, qui s’inspire de la légende horlogère européenne, mais dont les matériaux, au goût du jour, font de cette montre un objet parfaitement en phase avec son époque, la tournant en sus vers le futur. www.bellross.com

Histoire d’une légende en mouvement

Jaeger-LeCoultre et la Reverso Par Nathalie Marchal

Devenu multiple sans avoir perdu l’essence de son âme, le célèbre boîtier réversible REVERSO raconte une page de l’histoire de l’horlogerie. Une page née aux Indes, en 1931, sur un terrain de polo

Nous sommes en 1931, en Inde, alors possession britannique. Un match de polo vient de se terminer. Ce sport « des guerriers, des princes et des rois », découvert par les Anglais un siècle plus tôt, est devenu la distraction favorite des militaires anglais de l’Armée des Indes. « So british », mélange d’adresse, de combativité et d’élégance, alors qu’il s’agissait à l’origine d’une activité pratiquée uniquement dans les steppes d’Asie centrale. De cette combativité mâtinée de chocs et de secousses, les premières à en pâtir sont bien souvent les montres portées par les cavaliers. Une montre cassée Un officier, désappointé et tenant à la main sa montre dont le verre s’est brisé au cours du match, s’adresse à un homme en civil se tenant au bord du terrain : « encore une de cassée ! ». Cet homme est suisse. L’of-

ficier connaît sa profession : César de Trey a fait fortune à Londres dans les affaires et s’est reconverti dans la promotion de la Belle Horlogerie. Alors, à la manière d’un défi, il lui demande s’il lui serait possible de concevoir une montre assez solide pour résister à un match de polo. César de Trey ne dit mot… Echange prolifique d’idées Mais lorsqu’il rentre en Europe, il se met en contact avec un horloger de ses relations, Jacques-David LeCoultre, qui dirige l’une des rares manufactures helvétiques capable de maîtriser tous les métiers requis pour la conception et la fabrication de mouvements de haute qualité. La maison, qui a à son actif près de 200 calibres chronographes différents, et autant de répétitions, se distingue par le nombre de ses inventions et travaille en étroite collaboration avec l’atelier

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parisien Jaeger pour la réalisation de boîtiers. L’idée de concevoir un boîtier capable de se retourner pour protéger le cadran et n’exposer aux chocs que son dos en métal commence à germer… « Je me retourne » Et après qu’en mars 1931, l’ingénieur français Alfred Chauvot ait déposé un brevet pur une montre « susceptible de pivoter sur elle-même en coulissant dans son support » et l’appelle Reverso - du latin « je me retourne » -, César de Trey et Jacques-David LeCoultre en rachètent tous les droits et fondent la société Spécialités Horlogères. Tout est prêt pour fabriquer et commercialiser cette montre révolutionnaire. La saga de la Reverso peut commencer. Car si, en imaginant un garde-temps réversible, les concepteurs de la Reverso savaient qu’ils avaient trouvé une réponse techniqueefficace au challenge qui leur avait été lancé : « créer une montre élégante capable de survivre

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au polo », ils ignoraient que leur idée allait jouer un tout autre rôle que celui d’un simple bouclier protecteur. Inventer l’émotion En effet, cette invention extraordinnaire conçue pour la pratique d’un sport intensif allait donner naissance à un objet culte : celui d’une montre-œuvre, sujet de transmission, de partage et d’émotion. Pourquoi ? Parce que son dos en acier ou en or allait permettre d’écrire une nouvelle page de l’histoire de l’horlogerie : une page blanche, sur une surface de quelques cm², qui donnerait à son possesseur la possibilité de la rendre unique en la personnalisant.

Boîtier en acier ou décliné dans toutes les nuances de l’or, sertissage de pierres précieuses, dessins et couleurs de cadran, variété de bracelets : la Reverso, à la fois unique et multiple, s’est révélée un terrain d’expression idéal en matière de créativité et de raffinement

Y faire graver ses initiales, ou un blason, réaliser un motif ou un portrait en émail, inscrire un chiffre fétiche… Depuis sa création, cette montre dont on ne finit pas de découvrir les nouvelles possibilités , est devenue bien plus qu’une icône horlogère. Parce qu’en matière de Haute Horlogerie, l’univers de la perfection technique et du raffinement esthétique s’apparente toujours à celui, prégnant, de l’émotion. www.jaeger-lecoultre.com

La Grande Reverso Ultra Thin 1931, or rose et cadran chocolat Aux origines de la légende Au fil des années, la Reverso a arboré de nombreuses figures. Toujours fidèle à l’esprit de la montre aux deux visages, elle s’est enrichie de tailles inédites et de nouvelles complications. A l’occasion du 80ème anniversaire de cet objet culte, Jaeger-LeCoultre a présenté la Grande Reverso Ultra Thin Tribute to 1931, revenant aux origines de la légende avec un gardetemps directement inspiré par les codes esthétiques du modèle historique. Pour répondre au souhait que cette édition vintage ne reste pas une pièce unique, la manu-

facture a proposé en 2012 la Grande Reverso Rouge, et l’année dernière la Grande Reverso Ultra Thin Duoface Bleue. En 2014, elle dévoile le troisième membre de la trilogie : la Grande Reverso Ultra Thin 1931 avec un cadran chocolat. Ce nouveau modèle s’inscrit dans une stricte filiation historique et est une évocation vivante des plus belles heures de l’Art déco. Mouvement mécanique à remontage manuel, Calibre 822/2 Jaeger-LeCoultre conçu, assemblé et décoré à la main, fonctions heures, minutes, petite seconde, cadran chocolat avec chiffres et index des heures poudrés. Boîtier or rose 18 carats. Aiguilles bâton facettées et plaquées or.

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Grande Reverso Night & Day Elégance et précision En 2014, la Manufacture Jaeger-LeCoultre marque d’un nouveau jalon l’épopée de la Reverso en proposant aux passionnés d’horlogerie un modèle qui incarne l’essence de la Reverso tout en offrant le confort et la sérénité d’un mouvement automatique.

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Mouvement mécanique à remontage automatique, calibre 967B Jaeger-LeCoultre conçu, assemblé et décoré à la main, 42 heures de réserve de marche. Fonctions heures, minutes, indicateur jour/nuit. Cadran argenté guilloché motif Clous de Paris et chiffres décalqués avec satinage vertical. Boîtier acier ou or rose 18 carats.

A l’heure belge Par Nathalie Marchal

Oui, la Belgique a ses montres ! Toujours d’excellente facture, et lancées par de véritables férus d’horlogerie. Parmi ceux-ci, le joaillier Denis Van Esser a fait de son rêve une réalité

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Style et robustesse C’est en 2002 que Denis Van Esser a présenté à Hasselt, en Belgique, sa première montre : la A ONE, une montre-bracelet au design assez novateur, qui combinait des matériaux nobles à une technique de haute précision. Quelques années plus tard, en 2007, c’est une série limitée qui a vu le jour avec la A ONE New Moon, un modèle avec phases lunaires. Une pièce de collection, dotée d’un mécanisme Dubois Dépraz calibre 9000/2824/2, qui mesure le temps avec une précision étonnante.

Happy Birthday ! Et pour fêter ses trois décennies d’activité, le joaillier a récemment présenté le A One Chrono 50, un robuste chronographe monopoussoir dont le fond transparent permet d’observer le mouvement. Entièrement conforme au style maison, il est exclusivement disponible en acier avec un cadran noir et un bracelet en cuir de sanglier. « Le ‘50’ de ce nouveau chronographe fait référence à mon cinquantième anniversaire », confie Denis Van Esser.

Boîtier asymétrique Ce garde-temps permet de lire l’heure sans devoir s’exercer à des tours d’adresse. En effet, le boîtier n’est pas plat, mais pointe en oblique sur l’indication 12 heures. L’heure se lit donc en un clin d’œil, également grâce à la loupe incorporée dans le verre saphir antirayure. Sur le cadran d’un noir d’encre, les aiguilles blanches affichent les heures et les minutes, alors que la trotteuse et le logo, en revanche, se distinguent par un rouge ostensible. Pas de fioritures inutiles : il n’y a que les indications de temps essentielles.

« Je nourrissais le projet de ce garde-temps depuis déjà quelques années, mais sans trouver d’atelier sur la même longueur d’ondes que moi. La fabrication du mouvement, notamment, est une affaire relativement complexe. J’ai attendu patiemment, et cela a fini par payer. La Manufacture La Joux-Perret m’a annoncé qu’elle acceptait de fabriquer le mouvement de mon chronographe. » Après neuf mois de travail, ce passionné a estimé que le résultat était à la hauteur.

Haute précision Sous son boîtier décliné en acier, or blanc, rose ou jaune ou encore serti de diamants, cette montre mécanique de fabrication suisse cache un mécanisme de 25,6 mm de diamètre et de 4,6 mm d’épaisseur et s’habille d’un bracelet en cuir de sanglier ou en métal. Disponible en 2 formats - large avec 38 mm de diamètre et mid-size avec 34 mm -, elle résiste à l’eau jusqu’à 30 mètres de profondeur et possède une réserve de marche de 38 heures.

Why A One ? Pour le joaillier belge, le nom de « A One » s’est imposé un peu par hasard, mais comme une évidence à la hauteur de son rêve. « Un soir, à Milan, sur la Via della Moscova, j’ai trouvé un dictionnaire anglais », raconte-t-il. « En l’ouvrant, je suis tombé sur une abréviation, ‘A One’, qui signifie ‘first class’. J’ai pris cela comme un signe : j’avais un nom pour ma montre ! ». www.vanesser.net

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chaussures de luxe

la maison d’accueillir sa clientèle française et internationale dans un lieu d’exception dédié au savoir-faire authentique et au fait-main made in France » souligne la marque dans son communiqué. Cette belle boutique en forme de « L » (en angle de rue), au design relativement sobre (tonalité beige et blanc cassé), dévoile et met en valeur toutes les créations Camille Fournet : sa maroquinerie, bien évidemment

Par Jean-Philippe tarot

Rappelons que cette maison (originaire de Picardie) existe depuis 1945. Elle transmet son savoir-faire de génération en génération.

Magasin Camille Fournet 5, rue Cambon 75001 Paris Ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 19h00 Tél : + 33 (0)1 42 60 73 76

Camille Fournet : ouverture d’une boutique rue Cambon à Paris Camille Fournet, le fabricant de maroquinerie de luxe « made in France » vient d’ouvrir son « flagship » parisien au numéro 5 de la rue Cambon (1er arrondissement), à quelques encablures de la rue du Faubourg Saint Honoré. L’endroit idéal pour découvrir sacs, portefeuilles, gants, etc.

(cabas, sacs à main, porte-documents, pochettes, portefeuilles, étuis variés), mais aussi et surtout ce qui constitue l’âme même de la maison… Ses bracelets de montre. Sans oublier les gants et les ceintures.

Avec ce magasin de 200m2, Camille Fournet renforce sa présence parisienne de très belle manière. En effet, après l’ouverture en septembre 2013 d’un comptoir de vente à l’espace Horlogerie du Bon Marché Rive Gauche, l’installation d’une nouvelle boutique dans le 1er arrondissement de Paris, « confirme le désir de

Sneakers John Lobb Aston Martin Le partenariat se poursuit avec Winner Sport MKII. Le célèbre chausseur anglais John Lobb s’est associé en 2012 à l’iconique constructeur automobile britannique Aston Martin pour créer Winner Sport, une gamme de sneakers qui revient dans une deuxième collection baptisée Winner Sport Mark II. Sneakers John Lobb Aston Martin Winner Sport MKII Portés par le succès de Winner Sport, une chaussure de conduite élégante et confortable, Marek Reichman, directeur du Design chez Aston Martin et Andrés Hernández, directeur de la Création chez John Lobb, ont poursuivi l’expérience pour créer Winner Sport Mark II. Conçue sur la nouvelle forme 8613, Winner Sport MKII est une luxueuse basket légère à six œillets (veau grainé et doublée d’agneau fin) inspirée des courbes et formes d’une Aston Martin... Le modèle de cette année, particulièrement réussi, doit son originalité aux doubles surpi-

qûres et quartiers de cuir perforé, respectivement deux signatures John Lobb et Aston Martin. Cinq couleurs/modèles sont disponibles du 6 au 11,5 : Lord red racing calf, Cinnamon brown racing calf, Pure black racing calf, Baltic blue racing calf et Fern green racing calf. Compter 625 euros la paire.

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richelieu ou autres mocassins. Au fond, un confortable canapé accueille les clients pour le sur-mesure, qui reste, faut-il le rappeler, la grande spécialité de Pierre Corthay qui chausse les grands de ce monde… Du sultan du Brunei à Clive Owen en passant par Kevin Spacey ou Jo-Wilfried Tsonga !

ou même python ou éléphant ! Mais il vous faudra alors attendre quelques mois avant de pouvoir arborer votre nouvelle paire de chaussures. En attendant, choisissez un Arca en chameau. Le modèle blanc est idéal pour Dubai, à porter de préférence avec un costume en lin naturel.

A l’entrée trônent les fameux modèles en chameau, qui à Dubai, sont présentés sur du sable (véritable) du désert. Of course ! Deux splendides Arca en alligator. Plus loin, un Wilfrid côtoie un Fantomas, lui-même voisin d’un Yawl. Bref, toutes les créations de Maison Corthay sont disponibles à Dubai et pour ceux qui préfèrent, Cyrille est à même de prendre leurs mesures pour leur faire confectionner à Paris, dans l’atelier de la rue Volnay, le modèle de leur rêve en veau, alligator

Dubai Mall, Level Shoe District, Sheikh Zayed Road, Dubai Tel : +97 145 016 955 Email : maison.dubaimall@corthay.com Dimanche-mercredi : 10.00 - 22.00 Jeudi-samedi : 10.00 - minuit

J.M. Weston : 243 rue Saint Honoré, en bleu et noir Corthay au Shoe Level du Dubai Mall Juillet 2013, la ville de Dubai est écrasée par un soleil de plomb… Une chaleur exacerbée par le jeun du Ramadan qui a démarré il y a quelques jours. En entrant dans le Dubai Mall, l’un des plus grands centres commerciaux au monde, qui accueille d’ailleurs un immense aquarium, l’amplitude thermique est saisissante, voire « glaçante ». Il est presque midi, et pourtant le mall est presque vide… Pendant cette période de l’année, les musulmans vivent le soir et la nuit… Donc rien d’étonnant à ce qu’il n’y ait que quelques touristes égarés et surpris de voir un grand paravent devant le boulanger français Paul… Ce qui permet d’acheter sans être vu… Enfin presque. Depuis quelques mois, le Level Shoes District, un espace de 9.000 m2 installé du rez-de-chaussée (près de l’entrée du Gold Souk) du Dubail Mall accueille le nec-plus-ultra des chaussures pour hommes et femmes. Tous les grands noms y sont ! De Prada à

Pour marquer l’ouverture de sa nouvelle boutique « concept-store » sise au 243 rue Saint-Honoré à Paris, J.M. Weston vient d’organiser une belle soirée dans cette adresse qui sera peut-être l’une des plus chics et l’une des plus belles de la marque limougeaude…

Berluti en passant par Yves Saint-Laurent, Christian Louboutin, Car Shoe, Bally, Repetto, Paul Smith, mais aussi Puma, Lacoste, New Balance, Geox, etc.

Vous y trouverez entre autre, la « Collection Particulière Saint Honoré » de chaussures et maroquinerie qui marient le bleu océan au noir. Absolument somptueux.

C’est là que Pierre Corthay et sa marque éponyme Maison Corthay se sont installés depuis le mois d’octobre 2012, dans un espace accueillant (comme toutes les boutiques de cette espace, il n’y a pas de porte ; tous les magasins sont en accès libre) géré par Cyrille, un Français qui connait les chaussures sur le bout des doigts. Un homme qui est tombé amoureux des beaux souliers lors de son passage dans la marine. Depuis, cette passion ne l’a jamais quittée. Et est même devenue son métier… Avec quelques belles marques à son actif… J.M. Weston à Paris, Berluti à Londres, John Lobb à Dubai, et désormais Maison Corthay.

L’espace est divisé en deux : l’entrée et une salle au fond. Sur le devant, deux fauteuils en cuir violet très moelleux permettent aux clients d’essayer leur derby,

Naturellement, toutes les boutiques J.M. Weston permettent de s’immerger dans l’esprit de la maison, de découvrir ses savoir-faire et de s’imprégner de la culture de cette marque qui depuis cent-vingt ans maintenant, cultive le goût du beau allié à la qualité des matières premières, à la bienfacture de ses produits et donc au durable… Bref au luxe tel qu’il doit (ou devrait) se concevoir. Un savoir-faire historique perpétué à Limoges, au sein de la manufacture J .M. Weston qui permet de concevoir tous les plus grands rêves de création. Des

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mini-séries de nouveaux modèles de chaussures et de maroquinerie imaginés par Michel Perry, le Directeur Artistique de la maison, mais aussi des rééditions de collaborations qui seront confectionnées en exclusivité pour cette nouvelle adresse ! Michel Perry a pensé cette adresse (qu’il connait bien puisqu’elle abritait précédemment sa propre boutique) comme un lieu de vie qui aurait pu être habité par des personnages flamboyants et férus d’art tel que Günter Sachs dans les années 70. Tous les codes de la maison sont là : la noblesse des matières, les fauteuils en cuir (forcément) et bois précieux, une ambiance aux teintes masculines… Ce lieu est à l’image du style français qui compose tout en rigueur avec les styles et les époques : la boutique devient un cabinet Art Déco (et pourquoi pas de curiosités plus tard) réveillé par des touches colorées et des clins d’oeil au design de la fin des années 70.

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Toujours sensible aux valeurs de transmission et aux liens père et fils, la maison a naturellement fait appel à Yves et Victor Gastou, ces « antiquaires du futur » qui ont su dénicher des pièces d’exception et insuffler une énergie nouvelle à cet écrin. La richesse du mobilier, telle que la banquette griffée Parisi ou encore la table Mangiarotti font écho au décor de bleu et de laque noire, les deux couleurs qui symbolisent par ailleurs la « Collection Particulière Saint Honoré » appelée sans doute aucun, à devenir l’un des « must have » de la marque. Deux tonalités qui se sont longtemps opposées mais que J.M. Weston, a voulu (ré)unir dans une élégance graphique et contemporaine (le mocassin 180 est absolument somptueux de simplicité). Au final, cette nouvelle boutique… C’est une histoire d’art de vivre et de liberté intellectuelle que l’homme moderne aime entretenir. Il prend plaisir à s’entourer de belles pièces, lui rappelant ses voyages, ses coups de cœur, voire ses jouets préférés… C’est pour illustrer cette vie faite de rencontres qu’un mural a été dédié à la création : terrain de jeux d’artistes d’horizons différents qui seront invités à poser leur regard sur la maison Weston. A découvrir sans plus tarder.

montres de luxe Par Jean-Philippe tarot

Le marché de l’occasion Le marché de la montre de luxe d’occasion est en pleine évolution et prend chaque année un peu plus d’ampleur. En effet, certains clients, pour pouvoir s’offrir les nouveautés qui sont présentées chaque année par les marques horlogères, n’ont d’autre choix que de se séparer de leurs anciens modèles. Dans ce contexte, la revente de garde-temps de seconde main devient un business à part entière. Imontres.com est le dernier arrivant sur le marché parisien - avec à sa tête une équipe rompue aux ficelles de ce métier. Condition sine qua non pour éviter les mauvaises surprises. Plutôt que d’avoir une boutique avec pignon sur rue, cette jeune société a choisi de tabler : d’une part, sur le web et sur les rendez-vous « client » à la carte ; et d’autre part, sur un service de conciergerie sur-mesure. Pour ce faire, son site Internet est mis à jour quotidiennement en temps réel. Soulignons que toutes les montres présentées sont effectivement en stock. Chaque modèle est décrit avec en plus, deux photos « zoomables » pour chaque garde-temps. Naturellement, le prix est mentionné. Comme chez la plupart de leurs confrères, les pièces sont garanties entre 12 et 24 mois. Vous pouvez bien entendu acheter directement en ligne. Toutefois, si vous souhaitez essayer votre prochain achat, sachez qu’il est également

possible de prendre rendez-vous avec les responsables d’Imontres.com et d’organiser un rendez-vous dans leur élégant show-room : murs blancs, parquet de bois blond et art contemporain en décoration. Sans compter les incontournables « beaux livres » horlogers. Inutile de vous déplacez sans avoir prévenu au préalable, en effet, pour des raisons de sécurité évidentes, les Rolex, Audemars Piguet, Patek Philippe, Cartier, etc. sont conservées au coffre à la banque. Outre la vente, l’achat, l’échange et la reprise de pièces horlogères de seconde main, Imontres.com propose également un service permanent de conciergerie sur-mesure haut-de-gamme accessible sur le site à travers un formulaire de contact conçu à cet effet. Ce formulaire a été créé de sorte à vous offrir la possibilité d’exposer clairement et facilement l’objet exact de votre demande, quelle qu’en soit la nature (achat, vente, échange ou recherche d’un ou plusieurs gardetemps). A noter qu’à terme, Imontres.com envisage d’organiser dans son show-room des rencontres de passionnés autour de l’horlogerie, mais également de l’art contemporain, de l’art de vivre, des cigares, ou encore du monde de l’automobile. www.imontres.com

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Omega Seamaster Planet Ocean Sochi 2014 : le modèle pour hommes Alors que les Jeux Olympiques d’hiver 2014 de Sochi (Russie) ouvriront officiellement leurs portes le 7 février prochain, Omega, chronométreur officiel historique des J.O. revient sur le garde-temps « homme » créé tout spécifiquement pour cet évènement sportif incontournable : une Seamaster Planet Ocean en édition spéciale de 45.5mm. Omega Seamaster Planet Ocean Sochi 2014 En ce mois de février 2014, Omega va assurer, une fois encore, le chronométrage officiel des Jeux Olympiques. Pour la 26ème fois de son histoire. Ce sera cette fois-ci à Sochi en Russie. Pour commémorer ces nouveaux J.O., la marque biennoise a imaginé deux

séries spéciales de Seamaster Planet Ocean « Sochi 2014 » en version femme et homme ; chaque version étant commercialisée dans une édition limitée à 2 014 exemplaires. Forcément. La montre pour homme est dotée de l’imposant boîtier en acier inoxydable brossé et poli de 45,5 mm de la fameuse P.O. et d’un bracelet assorti. Sa lunette de plongée rotative unidirectionnelle est équipée d’une bague en céramique noir mat (pratiquement inrayable) avec une échelle de plongée en nitrure de chrome. Pour rappeler les couleurs du drapeau de la Fédération Russe, les minutes 1 à 5 sont laquées en bleu, et les minutes 6 à 10, en rouge. Une petite touche discrète qui donne à cette édition limitée tout son charme. Le fond vissé du boîtier de la montre, réalisé en acier brossé, est marqué du logo olympique « Sochi 2014 » et « Si14 ». Le numéro d’édition limitée (0001/2014),

est également gravé dessus. Une soupape hélium est située à 10 heures comme sur toutes les P.O. Les index appliqués sur le cadran noir mat et les aiguilles en rhodium plaqué, polies et facettées, sont recouverts de Superluminova blanc qui produit une lumière bleue. L’exception est l’aiguille des minutes qui émet une lumière verte, tout comme le point à 12 heures sur la lunette de plongée. Cette particularité permet aux plongeurs de visualiser plus facilement le temps écoulé d’un seul coup d’oeil.

Frédérique Constant Classics Manufacture Worldtimer sur bracelet acier en 2014 La marque horlogère suisse Frédérique Constant avait présenté en septembre 2012 une montre en acier de 42 mm, dotée d’un calibre maison affichant les heures du monde. Un modèle très élégant et très classe qui a remporté un franc succès et qui ressort cette année dans une version sur bracelet acier. Un beau garde-temps qui permet d’avoir accès à l’une des plus belles complications à un prix défiant toute concurrence (moins de 3 000 euros).

Les aiguilles des heures et des minutes ainsi que la trotteuse de cette montre sont placées au centre du cadran, et on trouve la date à 3 heures. La Seamaster Planet Ocean 45,5 mm « Sochi 2014 » Edition Limitée fonctionne avec le calibre Co-Axial 8500 d’Omega (garantie de 4 ans). Ce mouvement est équipé du spiral en silicium Si14, une exclusivité de la marque. Cette montre est étanche jusqu’à 60 bars / 600 mètres / 2000 pieds.

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Depuis des décennies, les montres à heures du monde font les beaux jours des plus grandes manufactures suisses. De Patek Philippe à Breguet en passant par Zenith, Vacheron Constantin, Jaeger-LeCoultre ou encore IWC. Seul petit « hic », ces garde-temps coûtent une fortune (généralement pas moins de 10 000 euros)…

Tous les amateurs d’horlogerie qui aiment cette complication - l’une des plus poétique qui soit, puisqu’elle permet de voyager rien qu’en jetant un coup d’œil à son poignet- mais qui n’ont pas forcément les moyens de BD s’offrir l’une des marques précitées devraient être ravis par l’arrivée de cette nouveauté Frédérique Constant qui poursuit de belle manière le développement de cette collection. Ainsi, la Classics Manufacture Worldtimer est déclinée cette année (modèle pré-Bâle) sur un bracelet acier et proposée avec deux cadrans différents. Ce nouveau garde-temps automatique est doté d’un boitier en acier poli de 42 mm avec glace saphir légèrement bombée. Mais la grande nouveauté de cette année est donc ce bracelet en acier à cinq rangées de maillons avec fermoir papillon (de belle facture), qui donne à ce modèle plutôt habillé dans sa version sur bracelet cuir, une note un peu plus sportive… Tout en restant extrêmement chic. Orné en son centre d’une mappemonde, le premier cadran affiche des index lumineux

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et des aiguilles de couleur bleu nuit polies à la main. Le second cadran (plus classique) est argenté ; il offre en son milieu un motif guilloché entouré de chiffres romains sur lesquels évoluent des aiguilles oxydées noires polies à la main. Positionné à 6 heures sur chaque cadran, un compteur-date complète ce cadran dédié au temps dans le monde.

Spécificités techniques de la montre Classics Manufacture Worldtimer sur bracelet acier Boîtier en acier inoxydable poli en trois parties ¦ 4 2 mm de diamètre ¦ F ond du boîtier transparent avec verre saphir bombé

Comme toutes les montres « worldtimer » qui se respectent, la Classics Manufacture Worldtimer affiche en permanence l’heure des 24 fuseaux horaires grâce à un mécanisme assuré ici par deux disques rotatifs : l’un portant le nom de 24 villes (une pour chaque fuseau horaire) ; l’autre affichant 24 heures avec un indicateur jour/nuit.

Etanche à 50 m Cadran argenté avec mappemonde au centre et index lumineux Autre version disponible : centre guilloché ¦ A iguilles bleues ou noires oxydées, polies à la main ¦ C ompteur date à 6h ¦ D isque de 24h avec indication jour/nuit ¦ D isque avec affichage 24 villes

La fonction s’actionne grâce à la couronne en sélectionnant simplement la ville souhaitée. Une synchronisation automatique des disques permet ensuite de connaître, immédiatement et en permanence, l’heure locale dans les 24 villes. Un exemple ! En plaçant la ville de Genève en haut du disque à 12h via la couronne, les aiguilles des heures et minutes donnent l’heure de la ville Suisse (Europe centrale)... Le cadran extérieur (celui des villes) informe alors automatique de l’heure qu’il est dans les autres fuseaux horaires...

Fonctions : heures, minutes, secondes, date et bien sûr, heure universelle 24 heures et indicateur jour/nuit Bracelet acier inoxydable avec cinq rangées de maillons avec fermoir papillon en acier inoxydable

Sous la ville de New York s’affiche le chiffre 5 : il est donc 5H10. Sous la ville de Hong Kong s’inscrit le chiffre 18 : il est donc 18H10. Un simple regard sur le cadran suffit donc pour connaître l’heure dans le monde entier !

Mouvement automatique, calibre manufacture FC-718 avec date et fonction heure universelle, ajustables manuellement par une couronne ¦ P erlage et décor circulaire « Côtes de Genève » ¦ 2 6 rubis

La Classics Manufacture Worldtimer est animée par le calibre automatique FC-718, « manufacturé dans les ateliers Frédérique Constant » assure la marque dans son communiqué. Le mouvement est visible à travers un fond de boîtier transparent qui révèle un beau perlage doublée d’une décoration circulaire « Côte de Genève ».

Réserve de marche : 42 heures Référence : FC-718WM4H6B (mappemonde) Référence : FC-718MC4H6B (centre guilloché) Prix de vente public conseillé : 2 990 euros Pour connaître votre point de vente le plus proche téléphonez au : 01 48 87 23 23

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Breitling Super Avenger Série Limitée Military Cette nouvelle Super Avenger de chez Breitling affiche un diamètre imposant de 48mm ; c’est un authentique instrument pour professionnels. Rappelons que la ligne Avenger a été redessinée dans un style encore plus racé qu’auparavant : boîtier en acier étanche 300 mètres, revêtement noir à base de carbone, cadran noir, bracelet souple en tissu synthétique. Un look furtif par excellence ! Et Jérémy Huber de préciser : « formé depuis deux ans par Stéphane Capet et son équipe, travaillant en étroite collaboration avec Breitling au sein d’un espace dédié à la marque chez Capet, j’ai appris à apprécier le savoir-faire de cette marque et leur technicité. Mais

là, ce qui m’a tout de suite séduit, c’est son re-looking « full black » et son esprit militaire si actuel ». Cette nouvelle tendance horlogère, le « full black », revisitée par Breitling complète parfaitement la gamme aviation de la marque. Techniquement, c’est bien sûr un mouvement automatique certifié COSC chronographe, avec de surcroit, la fonction flyback, un calendrier et un affichage 24h… Bref le top !

collections horlogères est désormais présenté dans toute sa diversité. Avec ce corner, Capet s’impose désormais parmi les quelques adresses parisiennes incontournables pour découvrir les Chronomat, les Navitimer, les Montbrillant, les Chronospace, les Transocean, les Superocean, les Avenger, etc. BD

Capet JoaillierHorloger 64 rue Pierre Charron 75008 Paris Tel : 01 45 61 40 40 Mail : capet.paris@capet.fr

Et Jérémy de conclure : « mon désir, satisfaire les clients collectionneurs exigeants et passionnés. Et mon rêve… la porter au quotidien ». Au printemps dernier, la maison Capet (créée en 1954) s’est dotée d’un bel espace Breitling où l’ensemble des

BD Baume et Mercier Clifton 1892 Tourbillon Volant historiquement et « horlogèrement » légitime… Alors que Baume et Mercier s’est repositionné depuis deux ans sur le segment du « luxe accessible », notamment avec son très beau modèle Clifton, l’horloger suisse a souhaité (dé)montrer cette année, tout son savoir-faire et sa légitimité historique en matière de haute horlogerie avec la présentation de la Clifton 1892 Tourbillon Volant. Elégant garde-temps de 45,5 mm en or rouge proposé en une édition limitée de trente exemplaires pour le monde… Baume et Mercier Clifton 1892 Tourbillon Volant Baume & Mercier est la septième plus ancienne maison horlogère encore en activité. Incontestablement, forte de cette expérience, la marque possède un véritable savoir-faire dans l’art de fabriquer des montres précises et compliquées.

Ce nouveau modèle, qui s’inscrit dans la collection Clifton, donne une idée plus nette de la véritable dimension de la maison Baume & Mercier qui, depuis sa fondation en 1830 et conformément à sa devise, entend « ne rien laisser passer et ne fabriquer que des montres de la plus haute qualité ». Cette pièce est dotée d’un calibre exclusif à remontage manuel. Régulée par un tourbillon volant, cette montre renvoie au passé de la maison qui, durant le 19ème siècle, a remporté dix Grands Prix et sept médailles d’or lors des différentes expositions universelles auxquelles elle a participé… Elle a par ailleurs performé aux concours de chronométrie et brillé durant tout le 20ème siècle pour la qualité de réalisation et l’esthétique de ses créations. Mais cette référence souligne également combien Baume & Mercier excelle dans l’art de l’établissage, une pratique horlo-

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gère ancestrale remontant à une époque antérieure aux premières manufactures... Cette façon de concevoir et réaliser les montres est historique et, par essence, légitime pour Baume & Mercier. Plus concrètement, cette méthode de construction a permis à la maison suisse de réaliser en 1892 une montre à remontage sans clé, dont le calibre était régulé par un tourbillon. Cette sophistication

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mécanique, constituée d’une cage effectuant une ronde minutée et dont la giration a pour effet d’annuler les défauts d’équilibre du balancier, était d’une incroyable rareté à l’époque et son rôle était d’améliorer sensiblement la précision de la montre en étant équipée ! Complexes à fabriquer et délicats à régler, les tourbillons étaient l’apanage des meilleures maisons qui

régulé par un tourbillon volant réalisé par la manufacture Val Fleurier, cette pièce renoue avec la tradition de la maison de proposer des montres à complications d’une grande précision et manufacturées dans la plus pure tradition de l’horlogerie suisse. Ses finitions de haute volée, avec roue de rochet de remontoir inspirée de celles des montres de poche traditionnelles, ses décorations « Côtes de Genève » sur les ponts, le perlage sur la platine ainsi que les fi-

destinaient ces organes à leurs meilleurs garde-temps, le plus souvent destinés à participer aux concours de chronométrie… La montre à tourbillon présentée en 1892 par Alcide Baume à l’Observatoire de Kew en Angleterre, pays où la marque avait établi une succursale dirigée par Célestin Baume (frère de Louis-Victor), devait remporter cette année-là une victoire triomphale en

obtenant la note impressionnante de 91,9 points sur 100. Grâce à cet incroyable résultat, cette merveille d’horlogerie est restée durant dix ans la montre la plus précise du monde ! C’est en l’honneur de ce chronomètre, garde-temps hors du commun en termes de précision et en mémoire de son glorieux passé, que Baume & Mercier présente cette Clifton 1892 Tourbillon Volant en une édition limitée de 30 exemplaires. Animée par un calibre mécanique à remontage manuel exclusif (P591)

nitions traditionnelles des différents composants, tous assemblés par un même horloger, sont rendues visibles par le large fond transparent en verre saphir. Traditionnel, ce garde-temps, réalisé dans les règles de l’art a été pensé pour être parfaitement adapté au monde moderne. Il est ainsi doté d’une réserve de marche de 50 heures et laisse voir, côté cadran, argenté opalin, à chiffres et index en or rouge 18K en appliques rivées, une ouverture pratiquée à 9 heures permettant d’admirer, sans qu’aucun pont ne vienne perturber son observation, la giration minutée de sa délicate cage de tourbillon volant. Le Studio Design Baume & Mercier a su habiller ce grand calibre et faire en sorte que le boîtier de cette montre aux proportions généreuses - 45.5 mm de diamètre - tombe parfaitement au poignet. A noter la glace chevée ainsi que les cornes cintrées. Cette montre est proposée sur un bracelet en alligator cousu main, fermé par une boucle ardillon.

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Breguet : exposition à Genève à la Cité du Temps Spécificités techniques de la Baume et Mercier Clifton 1892 Tourbillon Volant

Comme à son habitude, Breguet s’empare de la Cité du Temps de Genève (qui appartient au Swatch Group) en période de SIHH pour y tenir une exposition exclusive. Ainsi, du 20 janvier au 23 février 2014, l’horloger met en scène une sélection de huit inventions décisives dans un cadre « high-tech » constitué d’écrins expérimentaux destinés à éveiller les sens et la curiosité.

Mouvement mécanique à remontage manuel Manufacture Val Fleurier P591 Tourbillon volant à 9h (1 rotation par minute) Finitions : platine finition perlée et ponts décor « Côtes de Genève » et vis en acier bleui

L’exposition « Breguet, des innovations qui marquent l’Histoire… Plus de 200 brevets depuis 1775 » revient sur les contributions exceptionnelles de la manufacture à l’horlogerie. Parce qu’il aurait été trop ambitieux de proposer aux visiteurs de découvrir en détails

Epaisseur : 4.66 mm Diamètre : 38.20 mm / 16 ¾ ‘’’ ¦ F réquence : 28 800 - Vib/heure = 4 Hz ¦ R ubis : 21 ¦ ¦

Réserve de marche : 50 heures (1 barillet) Boite ronde de 45,5 mm Or rouge 18K poli-satiné Glace « chevée » en saphir inrayable, traitement antireflet Fond saphir à vis Gravure : « Limited Edition - xx/30 » Poids d’or (estimé) : 56 gr

BD BD

Etanchéité : 5 ATM (approx. 50m) Cadran argenté finition opalin Chiffres arabes et index rivés en or rouge 18K Aiguilles H/Min en or rouge 18K, aiguille petite seconde en acier bleui Bracelet alligator noir et boucle ardillon en or rouge 18K Réf M0A10143

toutes les innovations de la maison, Breguet a pris le parti d’en exposer huit, réputées comme ayant transformé la science de la mesure du temps et la manière de l’aborder. Incontestablement, le tourbillon propulse Breguet au firmament des inventeurs dès 1801, lorsque l’horloger de génie obtient du ministre de l’Intérieur français un brevet pour ce nouveau type de régulateur. Grâce à lui, il est désormais possible de pallier les effets perturbateurs de l’attraction terrestre sur les performances des montres, permettant ainsi aux garde-temps d’afficher une précision notoirement améliorée.

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Quelques années après cette incroyable découverte, alors que les montres de poche sont la règle, Breguet crée, sur demande de Caroline Murat, Reine de Naples, une pièce à l’architecture unique : la première montre-bracelet. De forme ovale, cette pièce compliquée à nulle autre pareille est montée sur un bracelet en cheveux garnis d’or. En 1812, Breguet réussit l’exploit de bouleverser la conception des garde-temps. D’un objet que l’on cache dans sa poche, la montre devient et reste un bijou que l’on arbore au poignet. Si cette invention unique a permis d’apporter un certain confort en facilitant la consultation du temps, elle n’est pas la seule. En 1830, Breguet fils vend au comte Charles de L’Espine la première montre dotée d’un remontoir sans clé, aujourd’hui plus communément connu sous le nom de « couronne ». La montre Breguet N° 4952 est ainsi équipée d’un « bouton moleté » que l’on fait tourner entre le pouce et l’index, de la gauche vers la droite jusqu’à une butée et qui remplit deux fonctions : remise à l’heure des aiguilles

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et remontage de la montre. Le remontoir moderne est né. Aujourd’hui encore, Breguet n’a de cesse de perpétuer l’esprit pionnier de son fondateur en révolutionnant différentes facettes de l’horlogerie. La maison est notamment à l’origine du premier dispositif à double fuseau horaire instantané. Breguet réinterprète ici la montre de voyage et, grâce à cette fonction, permet d’afficher l’heure de deux fuseaux horaires pré sélectionnés en passant de l’un à l’autre de manière instantanée, par simple pression sur un poussoir.

rieur des mécanismes horlogers pour en améliorer les performances. C’est ainsi que le modèle Classique La Musicale se voit doté du premier régulateur magnétique de l’histoire horlogère. Ce mécanisme ingénieux écarte les questions d’usure, de bruits parasites et de besoin de grande quantité d’énergie tout en offrant une précision accrue.

Parallèlement, la manufacture se sert de la haute fréquence pour accroître les performances du balancier de certains de ses modèles. Rendue possible grâce à l’emploi de composants plus légers fabriqués en silicium, l’augmentation de la fréquence de l’oscillateur - atteignant 72’000 alternances par heure pour certains garde-temps - confère aux montres une marche beaucoup plus précise. L’utilisation du silicium, élément amagnétique, permet en outre aux ingénieurs de Breguet d’envisager l’intégration d’aimants à l’inté-

L’introduction de composants magnétiques paraissant jusque-là une hérésie horlogère ouvre de nouveaux horizons. Conséquemment, le 9 novembre 2010, Breguet dépose le brevet consacré au pivot magnétique. Composée de deux contre-pivots intégrant un micro-aimant particulièrement puissant à chaque extrémité de l’axe du balancier, cette innovation technologique permet notamment de créer un système dynamiquement stable qui se centre et se corrige de lui-même. En 2012, Breguet offre son premier écrin à cette invention surprenante. La Classique Chronométrie, présentant des résultats de marche exceptionnels, est dévoilée. A travers cette exposition, Breguet revient sur plus de deux siècles d’inventions et de développements technologiques qui jalonnent son histoire et dessinent son futur.

V12GT

GT NEWS V 1 2 G T . C O M

L ’ E M O T I O N

Avis de tempête ! Lamborghini Huracan LP 610-4

A U T O M O B I L E

Rolls-Royce Wraith Aston Martin DB4 GT Zagato Porsche Carrera gt

Après 10 années de carrière et plus de 14 000 exemplaires produits, la Gallardo prend une retraite bien méritée, et cède sa place à la Huracan. Comme à l’accoutumée, le nom de baptême de ce nouveau modèle est un hommage à un vaillant taureau de corrida, mais aussi… au Dieu du vent, du feu et de la tempête chez les Mayas. Voilà qui promet ! Alors que les extravagances des derniers modèles et concepts présentés par la marque (Veneno et Egoista en tête) laissaient craindre un style compliqué, c’est tout l’inverse. Cette Huracan fait honneur à ses racines italiennes en affichant une élégance presque discrète. A l’heure du downsizing à tout va, Lamborghini a pris la sage décision

de continuer à faire évoluer le V10 5,2l de la Gallardo. Il développe désormais 610 chevaux - pour 560 Nm - qui sont transmis aux quatre roues, via l’intervention d’une boîte à 7 rapports et double embrayage. Les performances se rapprochent de celles de la McLaren MP4-12C avec les 100 km/h atteint en 3,2 secondes, et les 200 km/h en 9,9s. Cela notamment par sa masse réduite à 1 422 kilos grâce une nouvelle construction allégée. La Lamborghini Huracan fera sa première apparition publique lors du Salon de Genève, en mars, et sera commercialisée dans la foulée.

Au tour de Meo Constantini Bugatti Veyron GS Vitesse

Bugatti continue d’égrener ses légendes au travers de séries limitées de sa Grand Sport Vitesse. Bartolomeo « Meo » Constantini est surtout connu pour avoir remporté à deux reprises la Targa Florio, course haute en couleurs qui se tenait sur les routes de Sicile, dans le massif des madonies, jusqu’en 1977. Aviateur de formation, il est par la suite devenu le manager de l’écurie de course de Bugatti, et l’un des plus proches collaborateurs d’Ettore, le fondateur de la marque.

cifiques. L’habitacle marie, lui, les cuirs marron et brun clair avec une console centrale en fibre de carbone aux reflets bleutés. Les marchepieds sont à l’effigie du pilote honoré, et le tracé du circuit de la Targa Florio est illustré entre les sièges.

Le modèle qui lui rend hommage arbore une livrée bleue identique à celle qu’arborait les deux voitures qu’il a mené à la victoire. Une teinte contrastée d’ailes avant et de portières en aluminium chrome poli, assorties aux jantes chromées spé-

La fiche technique reste inchangée avec pour moteur un W16 quadriturbo de 8 litres de cylindrées offrant quelque 1 200 chevaux et 1 500 Nm !

De même, le nom Meo Constantini est embroché dans les dossiers de sièges et peint sur la trappe à carburant. Trois exemplaires seront vendus chacun plus de deux millions d’euros.

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V12GT

Jours de tonnerre BMW M3 et M4

Rolls-Royce Wraith

BMW a choisi de révéler simultanément sa nouvelle génération de M3, et sa déclinaison coupé qui prend désormais l’appellation M4.

431 chevaux et 550 Nm de couple. Grâce à ce gain de puissance et à un allègement d’environ 80 kilos, la M4 Coupé expédie le 0 à 100 km/h en 4,1 secondes.

L’esprit de la M3 et donc de la M4, c’est bien sûr d’offrir des sensations exceptionnelles et des performances au meilleur niveau de la catégorie. Les passages de roues élargis, les ailes creusées ou les boucliers largement ouverts donnent le ton. A cela s’ajoutent un fin becquet sur la malle, quatre embouts d’échappement et un toit en fibre de carbone. L’habitacle se fait moins tapageur, malgré un volant spécifique, des sièges semi-baquets et des inserts en fibre de carbone. Mais le plus intéressant est évidemment la partie technique. Au revoir le V8 4,2l, Bonjour le L6 3 litres à double turbo qui offre

Dotés d’une boîte manuelle à six rapports de série, la berline et le coupé peuvent être équipés d’une boîte automatique à 7 rapports M Power. Les amateurs de sorties sur circuit se réjouiront : M3 et M4 embarquent un système de refroidissement poussé pour contrôler en permanence les températures du turbo, du moteur et de la boîte de vitesses tandis que les freins peuvent être construits autour de disques en carbonecéramique. Les BMW M3 et M4 seront commercialisées au printemps.

Le grand retour Mercedes Classe S Cabrio Rolls-Royce a décidé d’attaquer Bentley sur son terrain de prédilection, celui des coupés. Avec une voiture qui devrait faire date dans l’histoire de la marque…

Après plus de 40 années d’absence sur ce segment, Mercedes revient enfin sur le marché du cabriolet de prestige. La nouvelle Classe S sera bientôt disponible en coupé, et une variante décapotable suivra quelques mois après. Très classique de ligne, imposante (longue de plus de 5 mètres) elle ne cherchera pas à séduire par des chromes tapageurs, mais plutôt par l’élégance de ses lignes classiques. La capote sera bien entendu en toile, un toit rigide aurait imposée des contraintes stylistiques insolubles. Prévue à l’origine en cabriolet 4 portes, conformément au prototype Ocean Drive de 2007, le cabriolet n’apparaitrait qu’en 2 portes afin d’éviter les contraintes structurelles. Côté mécanique pas de surprises, la structure en acier accueillera les

habituels V8 et V12 biturbo accouplés à la boite auto maison. Un gage d’excellentes performances, assorties à un relative sobriété. On pourra compter sur une version 63 AMG mue par le très réussi V8 5,5l Biturbo de 550 chevaux. Le confort et la sécurité profiteront de la suspension pneumatique, mais aussi des équipements apparus sur la nouvelle berline, notamment d’une caméra tridimensionnelle qui perçoit l’environnement de l’auto dans un rayon de 50 mètres, mais aussi de la détection anticipée des aspérités et ralentisseurs de trafic afin d’adapter instantanément les suspensions, etc. A commander dès maintenant pour l’été 2015 !

C’est sur les routes autrichiennes de l’« Alpine Trial » remportée voici tout juste cent ans par une Rolls-Royce Silver Ghost que la prestigieuse firme britannique nous a fait découvrir sa nouvelle Wraith. Du fantôme (traduction de Ghost) au spectre (traduction de Wraith), les conditions de circulation ne sont évidemment plus les mêmes mais le choix de ce tracé particulièrement sinueux prouve que cette nouveauté n’est pas une Rolls comme les autres. Une belle manière de démontrer que cette Wraith ne demande qu’à être conduite par son propriétaire et non par un chauffeur ! Mine de rien, l’événement est de taille car le constructeur anglais n’avait plus sorti de coupé dynamique depuis la Silver Dawn 1951. Les pièces maîtresses de l’habitacle, ce sont ces deux panneaux de bois précieux recouvrant l’intérieur des portes. Tout simplement les plus grands

morceaux de bois de la production automobile mondiale ! Du plus bel effet mais… c’est une option. Si vous voyez un jour une Wraith dépourvue de ces ornements, dites-vous donc que son propriétaire est radin… ou allergique au bois car il serait vraiment dommage de se passer de ces éléments donnant tout son cachet au cockpit. Pour le reste, la présentation est conforme à ce qu’on peut attendre d’une Rolls-Royce : chic et bien fini, même si on se rend compte qu’on n’est pas au niveau hallucinant il est vrai - d’une Phantom. Il est en effet temps de le signaler : la Wraith est une sorte d’évolution coupé de la « petite» Ghost, pas une émanation plus sportive de la grosse Phantom. Par contre, même si elle ne compte que deux portes, elle propose quatre vraies places. Garde au toit et espace aux genoux sont suffisants à l’arrière, même pour mon mètre quatre-vingt-dix.

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V12GT Frais comme des gardons C’est pourtant sur le siège de droite que j’ai débuté mon essai. L’occasion de déjà deviner le caractère de la Wraith. Majestueuse, elle se déplace avec une douceur que seul Rolls-Royce parvient à offrir. Certes, lorsque le conducteur appuie fort sur l’accélérateur, on entend un peu l’échappement plus sportif que sur les autres modèles de la marque, mais cela reste très silencieux. Quant aux suspensions, elles filtrent parfaitement toutes les irrégularités mais il y a un petit quelque chose en plus par rapport à une Phantom : on a quand même l’impression que le châssis communique avec le conducteur. Pourtant, le confort est exceptionnel : après avoir passé une journée complète à bord et malgré le caractère montagneux des routes et une pluie qui ne s’est jamais arrêtée, nous étions frais comme des gardons à l’arrivée ! Boîte gérée par satellite Au volant, le « spectre » met en confiance dès les premiers virages, avec une direction assez démultipliée mais précise et offrant un retour d’informations étonnant pour une telle voiture. Je ne sais pas comment Rolls-Royce a fait pour proposer quelque chose d’à la fois aussi confortable et dynamique mais c’est un véritable coup de force ! En entrée de courbe, vous placez les roues avant exactement où vous voulez, vous sentez que les pneus

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Aston Martin DB4 GT Zagato

(d’excellents Goodyear) atteignent gentiment leur limite d’adhérence, vous relâchez les freins et vous revenez gentiment sur l’accélérateur. La puissance, immédiatement disponible, permet d’inverser la tendance, faisant doucement dériver l’arrière avant que l’ESP n’intervienne pour vous aider à sortir du virage avec force et élégance. Du grand art, immédiatement maîtrisé tant cette voiture est facile à piloter ! Si la puissance est « immédiatement disponible », c’est grâce aux qualités du 6,6 litres bi-turbo affichant 800 Nm de couple dès 1 500 tr/min (!) bien sûr, mais aussi à la boîte automatique. Celle-ci n’est certes pas très originale à la base puisqu’il s’agit de la classique ZF 8 rapport déjà vue chez tous les constructeurs premiums mais elle bénéficie d’une évolution spécifique : le guidage par satellite. Comprenez qu’elle utilise le GPS de la voiture pour savoir où elle se trouve et, dès lors, toujours sélectionner

le bon rapport. Magique ! Vous ne pensez jamais à la transmission : elle fait tout, parfaitement, toute seule. Tout se passe comme par magie, sans aucun à-coup ni hésitation. La perfection est donc de ce monde ! A tel point qu’on se demande pourquoi Rolls-Royce a jugé bon d’y ajouter une touche baptisée « Low » (et non « Sport », on n’est pas des bœufs !) : ça n’apporte pas grand-chose, sauf un peu de bruit car la voiture évolue alors à plus haut régime. Il est vrai que l’insonorisation est tellement bonne que l’on pourrait parfois avoir envie d’entendre un peu le moteur ! Stéphane Lemeret

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ment une grande émotion à quiconque la voit, qu’il soit passionné ou pas d’automobiles. Sur ce point elle parvient à égaler la berlinette Ferrari. malheureuse en compétition Aussi réussi qu’il soit, le dessin de la DB4 GT Zagato n’est pas à la base un exercice de style. Chaque détail sert la fonction première de l’auto : la compétition. Le châssis court et la forme du capot pour ne citer qu’eux attestent de cette volonté. N’oublions pas le double-bossage du toit, qui avant de devenir la marque de fabrique de Zagato avait pour but d’offrir un meilleur confort aux pilotes munis de casques. Astucieux. Mécaniquement, le six cylindres de la DB4 GT gagne en puissance et affiche désormais 314 chevaux, soit douze de plus que la « GT ». Avec un poids de 1225 kilos elle est capable d’abattre le 0 à 100km/h en 6,1 secondes et peut atteindre 246km/h. Plus légère, plus puissante et plus maniable que la DB4 GT, c’est avec une certaine confiance que la DB4 GT Zagato est entrée dans l’arène. Toutefois, l’anglaise déchante vite : elle ne parvient pas à prendre le dessus sur Ferrari qui vient de se doter d’une nouvelle machine de guerre, une certaine 250 GTO... Il faut dire que malgré ses ambitions la DB4 GT Zagato demeure beaucoup moins radicale que l’italienne.

Plus de 50 ans après sa conception, la malchanceuse DB4 GT Zagato est enfin reconnue à juste valeur. Retour sur son Histoire et sur son vrai caractère grâce à l’essai exclusif de l’un des 19 exemplaires produits. L’année 1961 marque la première collaboration entre deux icônes de l’automobile moderne : d’un côté Aston Martin, constructeur à succès, de l’autre Zagato, carrosserie milanaise réputée pour la finesse de ses dessins et son travail d’orfèvres. Il résulte de cette alliance anglo-italienne la DB4 GT Zagato, déclinaison radicale de la DB4 GT. Retour à la fin des années cinquante : Aston Martin peine à suivre Ferrari dans le domaine de la compétition automobile. La 250 GT Berlinetta châssis court, présentée en 1959 semble imbattable.

Si l’arrière évoque dans une certaine mesure la concurrente au Cheval Cabré, l’avant combine quant à lui idéalement l’essence des styles italien et anglais, comme en témoignent la calandre ou la forme des optiques. De profil l’auto ne révèle aucun défaut, ses proportions sont tout simplement parfaites. La DB4 GT Zagato fait partie de ces rares autos qui procurent immédiate-

Bien que très sobre, l’habitacle témoigne de plus de confort et d’une finition plus soignée. L’atmosphère à bord est plus proche de la GT sportive que de la voiture de compétition. une question de point de vue La mélodie du six cylindres, qui démarre au quart de tour, est enchanteresse. Il est temps de partir. La conduite est dans un premier temps déconcertante : il faut quelques kilomètres pour s’habituer à l’immense volant en bois, à la transmission à 4 vitesses et surtout à la course de pédale de frein longue. On prend toute de même très rapidement du plaisir avec la DB4 GT Zagato. Son moteur très réactif transforme la belle en véritable bête. Les virages s’enchainent très rapidement et l’on se prend facilement au jeu. Etonnamment il semblerait que les routes de montagnes soient un terrain de jeu plus adapté que le circuit. Attention toutefois à ne pas se laisser surprendre par sa tendance au sous-virage.

David Brown, propriétaire d’Aston Martin décide alors de radicaliser sa DB4 afin de la rendre plus compétitive. Il se tourne vers Zagato, maison réputée pour ses carrosseries en aluminium légère. Le dessin de l’auto est confié à Ercole Spada, jeune designer de seulement vingt-trois ans. Il ne lui faudra que trois semaines de travail pour parvenir à un résultat qui va marquer l’Histoire du design automobile : la DB4 GT Zagato subjugue immédiatement. Ses formes douces et harmonieuses laissent pantois.

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V12GT

La DB4 GT Zagato se manie avec douceur : malgré ses ambitions, il ne s’agit pas d’une voiture de course mais d’une merveilleuse GT. Si vous l’appréhendez sous cet aspect elle vous apparaitra comme terriblement efficace et vous procurera un grand bonheur lors de promenades ou rallyes historiques. Si vous préférez y voir une voiture de course alors la déception sera au rendez-vous.

GT WEEK-END le quercy

Son poids et quelques menus défauts l’empêchent de rivaliser avec ses contemporaines italiennes. Après un échec commercial (seulement dix-neuf exemplaires ont été produits) il aura fallu attendre cinquante ans pour que la DB4 GT Zagato reçoive la reconnaissance qu’elle mérite. Il suffisait seulement de la replacer dans son véritable contexte.

porsche carrera gt

Laurent ANDRE / Photographe : Arnaud HERBELIN

V12GT

V12GT qui se finit généralement par une grosse perte de temps. Ce serait bien dommage, d’autant plus que nous devons rallier Sarlat, cité médiévale en Dordogne qui accueille ce week-end la fête de la Truffe. Marchés, animations, cours de cuisine, show culinaire, chaque second week-end de janvier, la cité périgourdine vit au rythme de l’or noir. Un paradis pour les amoureux des bons produits. Devant tous ces trésors on en oublierait presque notre bolide allemand. C’est sans compter sur sa ligne parfaite qui nous rattrape au moindre regard. Sans jamais trahir l’ADN et la sobriété de Porsche, son dessin demeure très travaillé et chaque regard soulève une émotion. La supercar possède d’ailleurs un grand capital sympathie et fait lever les pouces tout au long du week-end. Alors que nous nous étions perdus sur des petites routes près de Gourdon, un fermier qui a la passion des autos comme j’ai celle du bétail restera sans voix alors que nous lui demandions notre chemin. Une rencontre des plus agréables en ces temps de morosité et de stigmatisation des signes extérieurs de richesses. Notre nouvel ami nous demandera toutefois de partir sans faire trop de bruits pour ne pas effrayer ses bêtes qui ne manquaient pas de venir renifler les freins en carbone-céramiques. Après des centaines de kilomètres avalés sur un périmètre au final plutôt réduit, nous profitons d’une pause gourmande à la Table de Haute-Serre à Cierrac qui mêle avec habilité créativité culinaire et audace oenologique. Toutefois l’appel de Carrera GT est plus fort que celui du bon vin. L’adrénaline provoquée à son volant est rare, les sensations démentielles. La vigilance est cependant permanente. On sent bien qu’elle ne demande qu’à libérer sa fougue et laisser exprimer avec violence toute sa puissance. Malheureusement je ne suis qu’un simple mortel et je ne suis pas à la hauteur

de cette Déesse... Il ne me reste plus qu’à rendre ce chef d’oeuvre de l’automobile à son propriétaire et profiter d’un délicieux repas au Gindreau, fief du Chef Alexis Pelissou. Une étape idéale pour bien terminer ce week-end. Promis je reviens vite passer des vacances ici, car la Carrera GT et les sublimes routes du Lot me manquent déjà. Laurent ANDRE / Photographe : Arnaud HERBELIN

Quand on évoque le Quercy, on pense immédiatement à une région paisible, remplies d’étapes gastronomiques marquées par le canard, les truffes et le foie gras, mais il y a aussi ses paysages et ses routes magnifiques que nous avons arpenté deux jours durant au volant de l’une des supercars les plus extraordinaire qui soit : la Porsche Carrera GT. En l’an 2000, Porsche dévoile au Mondial de Paris le concept de la Carrera GT. Une énorme surprise qui laisse les journalistes, le public et même les ferraristes les plus endurcis sans voix. Pari gagné donc pour Porsche qui produira 1 271 exemplaires. Elle demeure très rare sur les circuits ou sur les routes. Sa conception inspirée par la F1 en fait une auto très exigeante et beaucoup l’auront appris à leurs dépends. Le propriétaire de l’auto nous remet donc les clés en nous incitant à la plus grande prudence. « C’est une vicieuse, n’essayez pas d’être plus forts qu’elle, vous avez perdu d’avance ». Message reçu. La Carrera GT exprime son charisme dès le démarrage: son V10 5,5 litres de 612 chevaux se réveille dans un hurlement sauvage mais d’une pureté exceptionnelle. Le premier défi consiste à passer la première sans caler. Porsche a développé pour cette supercar un embrayage en céramique,

plus fin et plus léger. Le revers de la médaille est une maniabilité délicate, presque du « ON / OFF ». Hormis ce « détail » la Carrera GT se révèle maniable et vraiment très agréable à conduire sur les routes de campagne du Lot. Il est tôt le matin et nous sommes seuls sur ces routes qui épousent un paysage magnifique. Les tentations sont partout : à chaque croisement une petite route qui part à gauche, ou à droite nous invite à faire un détour marqué par des enchainements de virages dans des sous-bois, où la lumière offre une atmosphère magique. Dommage qu’il fasse trop froid pour décapsuler le toit de l’auto. Si l’opération ne prend que quelques secondes, ranger les deux parties qui composent le couvre-chef dans le coffre avant est une sacrée aventure Retrouvez plus de photos et de vidéos sur le site v12-gt.com

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D’une tradition horlogère basée sur les complications

Entre puissance et délicatesse C’est pour que la mécanique marque pleinement son empreinte que le cadran se fait résolument absent. La boîte en acier, en titane ou en or, les aiguilles bleuies à la pointe rouge, et les ponts apparents ou saphir, forment l’équation d’une carrure masculine, sportive, puissante. Ou encore, lorsque les ponts sont dotés de petites touches florales serties de diamants, et que les aiguilles adoptent les tonalités rouges et blanches, l’habillage se fait ostensiblement féminin. A chacun son garde-temps…

L’héritière Par Nathalie Marchal

Un esprit familial Alors oui, la montre Pierre Deroche vit par son mouvement. Et cette marque singulière, à l’identité contemporaine et innovante, tient à conserver un esprit familial au sein d’une manufacture à la production limitée.

Créée en 1994, la marque Pierre DeRoche continue de développer des gardetemps faisant la part belle à la technicité, à la mécanique et à la précision Une belle histoire de vie Pierre DeRoche, c’est une belle histoire…de couple. Celle de Pierre et Carole. A la Vallée de Joux, ils fréquentent le même collège. A l’époque, une petite différence d’âge les sépare. Mais lors d’une soirée au Lieu, tout va changer. Carole a 18 ans, Pierre en a 23. Entre eux, c’est l’évidence, et ils ne vont plus se quitter. La force de la complicité Dans la famille de Pierre Dubois, on est horloger dans l’âme. De père en fils. Et pour cause : depuis quatre générations, la maison familiale Dubois-Dépraz conçoit et réalise des complications pour les grands noms. Carole, quant à elle, est d’abord laborantine. Et c’est aussi une Maman qui se consacre beaucoup à ses enfants. Mais un certain esprit entrepreneurial, et l’immersion dans le monde de la famille Dubois, la font entrer de plein pied dans l’horlogerie. A deux, ils vont créer la marque Pierre DeRoche. L’alchimie de ce couple est à l’image des complications horlogères qui en jalonnent l’histoire.

Une complication qui émerveille Leur truc à eux ? Les secondes ! En témoigne la création du premier calibre capable de loger six mécanismes de secondes rétrogrades. La condition sine qua non pour que cette complication signée Pierre DeRoche émerveille à chaque regard : la minute s’égrène par un relais de six aiguilles de secondes rétrogrades. Un secret qui se laisse appréhender au travers de l’absence de cadran. Telle une force centrale, un entraineur actionne, sur six périodes de dix secondes chacune, une série de roues qui mettent un râteau en action. Pivotant sur un rubis, ce dernier agit sur le ressort à talon qui se tend en se déplaçant légèrement. Il résiste dix secondes… Puis l’entraineur dégraine. L’aiguille des secondes rétrogrades revient à sa position de départ et passe le témoin à la suivante. Et ainsi de suite, le temps s’égrène. Si cette complication s’affiche comme étant avant tout ludique, elle témoigne aussi d’une approche totalement nouvelle.

Les 5 dates clé de la maison 1901 Marcel Dépraz crée son atelier d’horlogerie 1907 Première complication additionnelle 1937 Reynold Dubois, son gendre, rejoint la maison 1956 Gérald Dubois y développe le premier chronographe automatique 2004 Création de la marque Pierre DeRoche par Pierre et Carole Dubois

L’existence de la marque Pierre Deroche est intimement liée à l’histoire familiale de la maison Dubois Dépraz, dont les racines remontent au début du 19e siècle avec le développement de complications additionnelles. Dès 1907, des modules à adjoindre à des mouvements non finis sont créés au sein de la maison. L’année 1925 voit la création de la première Répétition à quarts. Douze ans plus tard, c’est un audacieux système à came, remplaçant la traditionnelle roue à colonne, qui voit le jour. De génération en génération, la famille s’illustre dans le développement de mouvements et de calibres de référence. C’est pour rendre hommage à cette histoire familiale qui a écrit d’importantes pages de l’horlogerie contemporaine que Pierre Dubois, arrière-petit-fils de Marcel Dépraz, et sa femme Carole, ont créé la marque Pierre DeRoche en 2004.

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TNT Royal Retro Sapphire C’est en 2009 que Pierre DeRoche a signé une première mondiale en lançant la TNT Royal Retro avec ses six mécanismes de secondes rétrogrades. La marque a, trois ans plus tard, proposé une pièce maîtresse avec sept ponts apparents en saphir. Le mouvement dévoile désormais un peu plus ses mystères, révélant d’autant l’originalité de sa complication spectacle. L’association du saphir et du titane, deux matériaux particulièrement durs, offre à la TNT Royal Retro Sapphire une expression raffinée et racée. Edition limitée de 11 pièces. Mouvement mécanique à remontage automatique, calibre Dubois Dépraz, masse oscillante décorée et gravée en or rose (22K), pont central à 12 pivots et 6 ponts de secondes en saphir, 6 aiguilles de secondes rétrogrades sur engrenages, retour par ressorts à talon. Fonctions heures, minutes, secondes avec fonction rétrograde en 6 secteurs de 10 secondes chacun, date. Boîtier en titane traité PVD noir, 47.5 mm, lunette en acier, cornes, protège-couronne et couronne en or rose (18K).

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Pour un nouvel âge horloger

Née au début du IIIe millénaire, la marque a l’esprit iconoclaste. Sa spécificité ? Mettre en scène une sorte d’énergie brute de l’imaginaire. Une démarche très élaborée, qui ne manque pas de raffinement. Et qui offre sans conteste une dimension onirique innovante à ceux qui aiment cultiver le rêve. Entre air, terre et mer, les possibilités d’électriser la tradition en célébrant les légendes contemporaines sont étonnantes. Mais pas que : c’est aussi une manière d’incarner les valeurs de notre époque, comme le sens de la singularité, l’exigence de la rapidité… C’est spectaculaire, discrètement sophistiqué, et aussi très viril.

Explosion créative Par Nathalie Marchal

Amateurs de complications horlogères et de produits originaux qui donnent une autre dimension au temps, bienvenue dans l’univers de RJ-Romain Jérôme !

La Spacecraft Voyage intergalactique Pilotes de l’espace, parez au décollage ! Car la première montre pilote de RJ-Romain Jérôme mêle esthétique rétro futuriste et complication horlogère. Le résultat ? Un garde-temps trapeziforme insolite pourvu d’un boîtier en titane avec revêtement en PVD noir, dont le profil rectiligne et la surface facettée rappellent l’esthétique des vaisseaux spatiaux. De quoi surprendre et intriguer… Sur le dessus de la boîte, un disque rotatif noir avec un indicateur rouge décalqué sur la glace saphir indique les minutes, tandis que la lecture de l’heure se fait latéralement. Mais l’apparente simplicité de la Spacecraft, avec ses lignes épurées, cache en réalité un mouvement mécanique à remontage automatique particulièrement complexe, avec une combinaison inédite de 4 fonctions : heure latérale, linéaire, sautante et rétrograde. Un véritable défi pour une édition limitée à 99 pièces, fruit de la collaboration entre Manuel Emch, CEO de RJ-Romain Jérôme, et deux pointures de l’horlogerie, Eric Giroud et Jean-Marc Wiederrecht.

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Calibre RJ2000-A, mouvement mécanique à remontage automatique. Fonctions heure sautante rétrograde linéaire, minute traînante. Boîtier 50 x 44,5 x 18,5 mm. Cadran : disque de la minute traînante noir avec indicateurs blancs, métallisation sur la glace saphir latérale avec décalque des heures.

La Moon Orbiter A des années-lumière de l’horlogerie classique Autre hommage à la conquête spatiale, la Moon Orbiter est une pièce exceptionnelle dotée d’un tourbillon volant dont l’architecture tridimensionnelle est assez unique. Un pur produit de science-fiction ! Jugez plutôt : dénué de toute lunette, le boîtier mêle acier horloger et éléments de la navette spatiale Apollo 11… La lecture des heures et des minutes se fait sur le compteur excentré à 3 heures sur la partie droite du cadran.

Référence : RJ.SC.AU.001.01

La réserve de marche de 42 heures est indiquée dans un cadran séparé. Quant au tourbillon volant, il s’élève

à 9 heures sur la partie gauche du cadran. Et c’est une véritable prouesse technique : il est maintenu en orbite par un bras « 3D » venant de la partie inférieure du mouvement et jouant le rôle d’une véritable rampe de lancement. Tel un vaisseau spatial, il survole le cadran, sur lequel de la poussière de lune a été intégrée. Surprenant par son design agressif et imposant qui met en avant la complexité du mouvement, il s’agit d’une édition limitée à 25 pièces.

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Calibre RJ3000-A, mouvement mécanique à remontage automatique. Fonctions heures et minutes à 3 heures, tourbillon volant à 9 heures, réserve de marche à 6 heures. Boîtier 44,5 x 48,5 mm avec cinq glaces saphir traitées antireflet et cornes montées sur des microvérins. Cadran noir, traverses en X gravées, compteurs circulaires satinés. Référence : RJ.M.TO.MO.001.01

La Moon Invader 40 Black Metal Une nouvelle légende lunaire Fidèle aux codes esthétiques de la marque et reprenant les attributs des montres de la collection Moon Invader au boîtier de 46 mm, la Moon Invader 40 surprend par la taille plus petite de sa boîte : 40 mm. Imprégnée du souvenir de l’aventure lunaire qui a tant marqué les esprits, cette collection évoque à la fois l’univers légendaire et les codes futuristes de l’aéronautique contemporaine, avec un boîtier conçu comme un vaisseau spatial. Très sophistiquées dans leur construction et montées sur des axes ancrés dans le boîtier, les rotules qui supportent les barrettes du bracelet sont taillées comme les pieds tout-terrain du LEM. Si elles permettent à la montre de s’adapter à toutes les tailles de poignet,

elles représentent aussi une identité esthétique forte immédiatement repérable. Autre signature esthétique, la vis de sécurité RJ à quatre cupules se retrouve aussi sur la clé de verrouillage fonctionnel du mouvement au dos de la montre. Le « maillage » du cadran, qui conserve le X emblématique de RJ-Romain Jérôme, est directement inspiré de la résille métallique qui enveloppait les roues des véhicules lunaires. Et avec la plaque en argent spécial Moon Silver RJ apposée sur le fond stellaire (réalisée grâce à un alliage d’argent dans lequel des roches lunaires ont été fusionnées), la Lune se loge à fleur de poignet !

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La Moon Dust Red Mood Chrono

Calibre RF003-A, mouvement mécanique à remontage automatique. Fonction heures et minutes centrales, petite seconde à 9 h. Boîtier 40 mm acier PVD noir, cornes dotées de vis de sécurité et de rotules intégrées, carrure avec fond intégré, fond stellaire grené. Cadran : grille sertie avec traverses en forme de X intégrées, rehauts satinés de couleur noire, compteur 9 h satiné circulaire et traverses en forme de X microbillées. Edition limitée à 1 969 pièces.

Brillance stellaire La Red Mood Chrono offre un nouvel éclat cosmique à la collection Moon Dust-DNA. Fidèle elle aussi aux codes de la marque (griffes emblématiques, compteurs satinés à 3 h et à 6 h, cornes vissées et poussoirs massifs crantés), son boîtier rond de 46 mm en or rouge est agrémenté d’une lunette revêtue de fibres de carbone. Avec sa structure minérale contenant de la poussière de Lune, le cadran gris est une représentation sculptée à la main du sol lunaire. Et une aiguille quadripale évoque, dans le compteur circulaire des secondes à 9 h, les panneaux sollaires d’un satellite. Ou quand la Lune prend des dimensions oniriques…

Référence : RJ.M.AU.IN.020.02

Moon Dust Red Mood Chrono, édition limitée à 1 969 pièces. Référence : RJ.M.CH.003.01