FĂŠvrier mars 2016 - 15.00 EUR / 17.00 USD
photographe : thomas duval RM 07-01 Ceramic White Jasper Automatic
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P20 On the road again P30 Chanel Boy.Friend P36 entretien christian odin P40 snyper time on target P46 Kamélia x tudor P50 Bell&Ross Vintage BR GT P58 RM 055 BUBBA WATSON ALL GREY BOUTIQUE EDITION P60 Audemars Piguet QP Royal Oak P66 Tudor Fast Rider Black Shield XDiavel P74 Swatch Sports Special : série ultra-limitée avec Jeremy Jones P76 Panerai : deux séries limitées très désirables P80 Armin Strom : une nouvelle Skeleton Pure en or blanc P82 Raymond Weil Freelancer : nouveau chrono
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P84 The Longines Heritage Military COSD : montre martiale P86 HYT H4 Alinghi : et la lumière fut ! P90 MB&F Legacy Machine Perpetual P98 Oris Diver Sixty-Five : version bleue P100 Coffret Eterna Super KonTiki Black : édition limitée 888 ex. P102 De Bethune DB 27 Polo Edition digitale : pur-sang horloger P104 Hublot Big Bang Unico série limitée à 100 exemplaires P106 Moser Venturer Big Date : nouvelle grande date P110 Meistersinger : la Circularis sort en or P112 Corum : série limitée Colette par Thomas Erber P114 Jaeger-LeCoultre Geophysic Universal Time : une seconde dans le monde P120 Mido Multifort Chronographe Calibre 60 P122 Dubois DBF 004 : un look classique pour un calibre vintage
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Letter from
editorial board Y’aurait-il un temps pour toute chose ? « Un temps pour naître, un temps pour mourir, pour créer, renaître... La passion, Intemporelle, éternelle, Votre garde temps en témoigne, chaque jour, comme au premier jour... » La rédaction.
Trimestriel / timefair.ch
Directeur de la publication : Philippe Vixel - direction@timefair.ch / Rédacteur en chef : Caroline Sermier - contact@timefair.ch / Directeur artistique : Eric Biagi - Membre du board rédaction : Jean-Philippe Tarot - Nathalie Marchal - Pierre-Benoît Sepulchre - redaction@timefair.ch / Direction éditoriale : Caroline Sermier - Giulio Papi - Fabrice Deschanel / Relation presse : Adelaïde Moncabourg - press@timefair.ch
Timefair eDiTion n° i.c. fr 144 883 272 300 014 - Administration, rue du Rhône 118 1200 Genève / Tél standard : + 41 22 501 77 34 Un Été à Paris, 7 rue de castellane - 75008 Paris - fr Tél. standard : + 33 1 83 80 32 55 - contact@timefair.ch - fax : + 33 1 77 57 89 64
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On the road again photographie Thomas Duval
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Chanel présente la montre BOY.FRIEND, sa nouvelle création horlogère… Une montre à l’allure masculine totalement dédiée aux femmes.
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ne forme : l’octogone ! Une forme qui n’est pas sans rappeler l’emblématique et iconique montre Première, hommage au mythique flacon du N°5 et à la place Vendôme. Une création inscrite dans le vocabulaire horloger de la Maison, avec sa sobriété, son esthétique raffinée, ses lignes fortes et sa forme signée. Le dessin est à la fois contemporain et classique, les angles sont polis et satinés. Quand l’épure révèle la perfection…
est question d’allure, d’équilibre, de proportions et de détails. Le format XL de 37 x 28,6 mm est équipé d’un mouvement mécanique à remontage manuel doté d’un compteur petite seconde à 6h. Quant au format Large de 34,6 x 26,7 mm, il est équipé d’un mouvement à quartz doté d’un compteur date à 6h. Une boîte incurvée est soulignée par de nombreux angles biseautés et des finitions satinées et polies, en or beige 18K avec ou sans diamants, ou en or blanc 18K paré de diamants.
Une inspiration : le masculin Chanel emmène sa première création horlogère féminine, la montre Première vers un territoire masculin. La montre BOY.FRIEND porte en elle l’art de twister les éléments du vestiaire masculin, si cher à Gabrielle Chanel. Avec son nom énigmatique, elle n’hésite pas à bousculer les codes classiques de l’horlogerie féminine. Ici, tout
Le cadran opalin est finement guilloché, souligné par une forme oblongue et dépouillé de chiffres. Le bracelet en alligator Mississipiensis semi-mat est doté d’une boucle ardillon ou triple déployante.
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Quand le masculin révèle le féminin…
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entretien Christian Odin, P r ĂŠs i d e n t F o n d at e u r d e C r e s u s pa r t i m e fa i r
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LE MONDE DE L ’ HORLO G ERIE DE SECONDE MAIN Et si vous nous racontiez les origines de Cresus ?
J’ai fondé Cresus en 1993, partant d’une idée simple : « ce qui est inutile chez l’un peut être recherché par l’autre » ; une idée que j’ai appliquée au marché de l’horlogerie alors que j’étais à l’époque un retailer traditionnel. Ma première boutique dans la Capitale des Gaules a grandi, et puis d’autres ont ouvert leurs portes. Paris, évidement, mais aussi Cannes ; et plus tard Aix-en-Provence, Luxembourg, une boutique-atelier à Lyon où travaillent les horlogers, et enfin Bordeaux, Lille, et une boutique dédiée à l’univers féminin, de nouveau à Lyon. Depuis plusieurs années, Cresus connaît une croissance exponentielle, signe de l’attrait des consommateurs, et d’un business model qui a fait ses preuves. Aujourd’hui numéro 1 sur le marché de l’achat-vente de montres de luxe d’occasion, Cresus représente 43 collaborateurs passionnés, 50 000 montres vendues depuis 22 ans, et 50 marques suisses présentes dans nos vitrines. En parlant de business model, l’explosion des ventes en ligne atteste d’une mutation du marché et de ses principaux acteurs, qu’en pensez-vous ?
C’est indéniable, le commerce et les comportements ont changé. Le e-commerce a tout bouleversé dans beaucoup de secteurs d’activité ; l’horlogerie ne fait pas exception. Cresus a pris le virage du web en l’an 2000, aujourd’hui nous allons au-delà de cet engagement, nous nous appliquons à faire perdurer une stratégie qui fonctionne, basée sur l’omnicanalité : la complémentarité du site et des boutiques. Le marché de l’occasion s’est énormément développé, et ne connaît pas la crise. Les clients ne renoncent pas au luxe, ils adaptent leur comportement d’achat. Cresus est un concept perçu comme un achat malin, un bon plan moderne. Nous l’assumons d’ailleurs entièrement et nous tenons à en faire bénéficier le plus grand nombre. Car quitte à s’offrir une occasion d’exception, autant la payer moins cher !
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En quoi consiste cette stratégie omnicanal ?
Notre ADN s’explique par la réconciliation de deux valeurs, initialement antinomiques : luxe, et accessibilité. Des valeurs qui se retrouvent évidement dans l’offre unique que nous proposons à nos clients sur le web et en boutiques. Les mêmes produits sont accessibles au même prix, avec les mêmes services. Qu’il pousse la porte de l’une de nos 9 boutiques, qu’il clique sur le site e-commerce, qu’il like notre page facebook, ou qu’il parcoure notre blog, notre client aura la même attention de notre part, et nous faisons tout pour le satisfaire. Chez Cresus, le client détient le pouvoir et ayant ce pouvoir, il est naturellement exigeant, ce qui est évident pour nous. Cresus se doit, pour être à la hauteur des attentes, de proposer un niveau de services élevé, des services spécifiques avant l’expérience, mais aussi pendant, et après ! Si les services sont le nerf de la guerre, lesquels mettez-vous en avant ?
Il s’agit de l’expertise que les collaborateurs Cresus possèdent sur le marché, la cote des produits, l’authenticité des montres : nous menons le même combat envers les contrefacteurs. Je pense aussi à un deuxième niveau de service, plus haut de gamme je dirais, avec de nombreux conseils personnalisés dont nous faisons bénéficier nos clients. Autre grande valeur ajoutée : notre atelier horloger intégré ! Quatre horlogers aguerris, une chargée de SAV et un responsable y travaillent, aussi bien pour l’avant-vente (contrôle, révision, polissage qui offrent au garde-temps une seconde jeunesse) que pour l’aprèsvente (vérifications d’étanchéité, nettoyage, changement de bracelet, quick service, révision…) Quel est le bénéfice pour les clients ? Des interventions de qualité effectuées par un atelier certifié par plusieurs grandes marques suisses, des délais raisonnables, une garantie minimum d’un an sur un produit de seconde main... et cela pour obtenir une montre en excellent
état. Enfin, nous développons aussi une gamme de services innovants qui correspondent à notre volonté de rendre nos produits accessibles et d’être proches de nos clients. En effet, L’accès au crédit est facilité, chez nous, par des taux bas et jusqu’à la gratuité du financement. Les clients peuvent commander un produit en quelques clics et se faire livrer chez eux en 72 h, ou dans l’une des 9 boutiques. Pourquoi l’occasion est devenue un atout majeur du marché de l’horlogerie ?
Le marché de la seconde main est un marché complémentaire naturellement alimenté chaque année par la production des marques. C’est statistique. Les montres d’occasion sont donc bien plus nombreuses, et encouragent le marché du neuf ; l’offre est en réalité complémentaire. En effet, loin de donner une image négative, la cession de montres conforte la pérennité et donc la grande qualité des produits. La marque continue de véhiculer une image à travers ses collections passées. Et cette image, à laquelle les marques accordent beaucoup de moyens, nous mettons un point d’honneur nous aussi à la préserver. Au quotidien, nous vendons l’ADN des marques, nous l’expliquons à nos clients. Notre objectif, c’est de travailler en bonne intelligence et de permettre à nos clients d’accéder à des montres de luxe. Ainsi, nous protégeons les marques et les réseaux traditionnels car les clients peuvent revendre les montres qu’ils ne souhaitent pas conserver pour en racheter une neuve. Et d’un autre côté d’autres clients sont ravis de découvrir une montre dans un état neuf, avec une
garantie manufacture, et bien d’autres avantages fournis par Cresus. Nous entretenons le rêve, nous le préservons tout en ouvrant la porte du luxe aux « primo accédants », ceux qui n’auraient peut-être pas poussé la porte de très luxueuses boutiques place Vendôme. Quelles marques faut-il privilégier en seconde main ?
Ce qu’il faut privilégier avant tout, c’est sa passion. Si vous choisissez une montre pour votre propre plaisir et uniquement pour cela, vous n’avez que faire de sa cote. Vous devez alors procéder en termes de coup de cœur, c’est simple et tellement satisfaisant de trouver celle que vous recherchez depuis longtemps. Si vous avez la volonté, avant même d’acheter, de revendre un jour ; alors c’est différent. Vous recherchez à faire un placement plaisir, et dans ce cas des marques tiennent en effet davantage la cote que d’autres, avec un duo de tête Rolex/ Patek Philippe. C’est ensuite une histoire de modèles ; mais les Rolex sportives Daytona, Submariner, GMT Master, ou encore les montres mythiques telles que Tag Heuer Monaco, la Speedmaster d’Omega et la Reverso de Jaeger-LeCoultre ont pris de la valeur encore ces dernières années. Quelle serait la pièce en votre possession qui par attachement ou d’autre raison vous ne pourriez revendre ?
Fidèle en amour et en amitié, je le suis toutefois nettement moins avec mes montres (rires). J’ai en effet plaisir à porter la montre qui me charme à un moment précis et à en changer selon mes envies ; je suis toujours en quête de la prochaine…
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Snyper Two Black - Mouvement mécanique à remontage automatique, calibre Snyper Calibre F100 - Day/Date
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SNYPER - TIME on TARGET
Lors de la création de Snyper, en 2008, l’une des priorités était d’obtenir un design fort et d’insuffler un vent nouveau, d’exploser les codes habituels de l’horlogerie. S’inspirant du matériel militaire de pointe, le « Sharpedged design » s’est naturellement imposé. Sont ainsi nées des montres au look contemporain et possédant des carrures aux lignes vives et aux angles prononcés.
par Timefair
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es « Action Watches » sont un concentré de savoir-faire d’horloger allié à un design sans concession. Le recours systématique à des matériaux high-tech et un circuit de distribution confidentiel la destinent aux hommes de challenges en quête d’exclusivité. Conçues et assemblées en Suisse, le cœur des Snyper bat à une fréquence de 28’800 Alternances par heure (4Hz). Ses finitions haut de gamme, rhodiage, diamanté perlé, Côtes de Genève, vis bleuies révèlent sa qualité Suisse. Sa carrure et ses poussoirs spécifiques, articulés sur le principe d’une gâchette, sont usinés dans la masse. Sa couronne vissée et graduée, avec le logo « Cible » gravé, représente le réglage de la mire d’une lunette de précision. Les deux barres de fixation à 9 heures servent à clipper les modules, accessoires life style par excellence. Ce système s’inspire de la glissière située sur les fusils de précision. L’homme SNYPER est précis, efficace, rapide, et capable de prendre une décision en une fraction de seconde pour exceller dans sa mission.
Snyper Ironclad Black Bicolor Diamètre 53mm. Boîte et fond en acier inox 316L/1.4435, traité PVD noir, et or rose 18 cts 5N, taillé dans la masse. Couronne vissée, en or rose 18 cts 5N sable traité PVD noir et bague centrale avec décors en graduation, traitée en PVD noir. Mouvement mécanique à remontage automatique, calibre Snyper F101 Chrono, 28’800 alt/h, 25 rubis, Masse oscillante personnalisée et traitée en PVD gris, logo cible en rouge. Réserve de marche de 48 heures. Bracelet en acier inox, traité PVD noir, microbillé-fin et satiné.
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Snyper Ironclad Titane Grade 5 Diamètre 53mm. Boîte et fond en titane Grade 5, taillé dans la masse. Couronne vissée, en titane Grade 5 sablé traité PVD noir et bague centrale avec décors en graduation, traitée en PVD noir. Mouvement mécanique à remontage automatique, calibre Snyper F101 Chrono, 28’800 alt/h, 25 rubis, Masse oscillante personnalisée et traitée en PVD gris, logo cible en rouge. Réserve de marche de 48 heures. Bracelet cuir anthracite avec boucle déployante.
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Bell&Ross Vintage BR GT : l’appel de l’asphalte
Bell&Ross est connu pour ses montres de pilote… D’avion. Mais cette année, la marque franco-suisse s’intéresse aux montres de pilote… De bolides ! L’horloger s’adresse ici aux amateurs de « belles caisses », celles des années 70, les vintage avec des sièges en cuir patiné ou alcantara, des calandres rutilantes et des moteurs vrombissants qui se soucient peu de leurs émissions… Pour eux, B&R vient de dévoiler deux modèles baptisés : Vintage BR GT.
par Timefair
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e n’est pas la première fois que Bell&Ross fait une incursion dans l’univers de l’auto… La marque a collaboré par le passé avec Peugeot (2010) dans le cadre d’un conceptwatch imaginé pour un concept-car. Mais l’horloger est également partenaire du Festival International de l’Automobile depuis une dizaine d’années. Bref, B&R s’intéresse également aux voitures d’exception ! Dans ce contexte, rien d’étonnant à ce que la marque propose cette année une collection tournée vers l’asphalte… Cette nouvelle ligne de montres s’inscrit au sein de la gamme Vintage. Baptisée BR
GT, elle se compose pour le moment de deux modèles en acier de 42 mm (étanche 100 mètres) : une « trois aiguilles/date » et un « chrono bicompax/date ». Pour ce duo de nouveautés, Bruno Belamich a puisé son inspiration dans les chronographes des pilotes auto des années 1970 ; revus et corrigés de manière contemporaine, bien évidemment. On remarquera que le graphisme du cadran évoque les compte-tours automobiles et les tableaux de bord des voitures des années seventies. Qu’il s’agisse d’avions ou de voitures, B&R aime s’inspirer des tableaux de bord pour leur lisibilité optimale !
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Comme les garde-temps de l’époque, les deux montres Vintage BR GT sont équipées d’un verre ultra-bombée (mais en saphir pas en hésalite) traité antireflets des deux côtés pour assurer une meilleure résistance et une excellente lisibilité. L’esprit des seventies s’exprime aussi par la lunette en acier satiné graduée 60 minutes pour la version trois aiguilles et avec échelle tachymétrique pour la version chronographe.
Côté moteur, ces montres embarquent deux mouvements mécaniques à remontage automatique suisses. Ces deux modèles sont équipés d’un bracelet noir micro-perforé en Alcantara (tissu composite), matière emblématique de l’habitacle automobile des années 1970 au touché particulièrement soyeux. Doublé de cuir surpiqué et doté d’une boucle déployante en acier satiné.
Spécificités techniques de la Vintage BR GT B oitier 42 mm en acier satiné L unette fixe graduée V erre ultra bombé en saphir traité antireflet E tanchéité : 100 mètres C adran noir C hiffres et index en appliques métalliques M inuterie sur épargne métallique A iguilles des heures et des minutes métalliques squelettées remplies de Superluminova •M ouvement mécanique automatique •F onctions : BR 123 GT : heures, minutes, petite seconde à 6h. Date
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•B R 126 GT : heures, minutes, petite seconde à 3h. Date •C hronographe : compteur 30 mn à 9h, seconde du chronographe au centre. Échelle tachymétrique sur la lunette •B racelet alcantara noir ou acier satiné sur boucle déployante en acier satiné •P rix de vente public conseillé •B R 123 GT tout acier : 2 700 euros et version bracelet en alcantara 2 500 euros R 126 GT tout acier : 4 000 euros et version bracelet •B en alcantara 3 800 euros
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RM 055 BUBBA WATSON ALL GREY BOUTIQUE EDITION
Édition limitée à 50 pièces, la RM 055 Bubba Watson Boutique Edition constitue la toute dernière version du célèbre modèle RM 055 emblématique de Richard Mille. La RM 055 Boutique Edition est disponible en exclusivité dans les Boutiques Richard Mille de Genève, Paris, Londres Mount Street, Harrods, Milan, Dubaï, Abou Dabi, Doha ainsi que dans les pop-up stores de Porto Cervo et du Polo Club Saint-Tropez.
par Jean-Philippe Tarot
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a RM 055 Bubba Watson Boutique Edition est dotée d’une lunette supérieure en carbure de titane microbillé. Le carbure de titane (TiC) est un alliage de titane et de carbone dont la dureté atteint 1 450 Vickers. Ce matériau a été utilisé par Richard Mille pour la première fois pour créer le boîtier blindé du modèle Tourbillon RM 053 Pablo Mac Donough. Sa dureté lui permet de résister à des chocs extrêmes et lui assure ainsi une longévité exceptionnelle. La carrure et le fond sont fabriqués en titane microbillé. Le processus de fabrication consiste à grenailler le boîtier en titane grade 5 grâce à de minuscules billes de verre propulsées à basse pression
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afin de garantir un fini régulier et de créer ainsi cet effet « all grey ». Le numéro d’édition limitée est gravé sur le fond à 6 heures. Le calibre à remontage manuel RMUL2 en titane grade 5 affiche un mouvement squeletté à l’extrême, avec un plateau de base et des ponts traités PVD et Titalyt®. Cette association confère à l’ensemble de la structure une rigidité optimale ainsi qu’une excellente finition et planéité des surfaces ; des caractéristiques essentielles pour un fonctionnement parfait des rouages. Conçu à l’origine en collaboration avec Bubba Watson, l’un des frappeurs les plus puissants sur le PGA Tour, le calibre RMUL2 supporte des accélérations de plus de 500 G.
Audemars Piguet QP Royal Oak
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Audemars Piguet QP Royal Oak
L’or jaune a toujours été une valeur refuge dans les temps difficiles… Or, on ne peut pas dire que cette année 2015 soit la meilleure de cette décennie… qu’il s’agisse de la politique, des guerres, de l’économie mondiale, etc. Dans ce contexte, Audemars Piguet présentera à l’occasion du prochain SIHH, sa nouvelle Royal Oak QP en or jaune, sortie à l’origine en or gris et rose.
par Jean-Philippe Tarot
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’est incontestable, depuis quelques années, l’or rose a damné le pion à l’or jaune. Quant à l’or gris ou blanc, il n’a jamais été en position d’entrer en compétition avec les deux autres. Plus cher, moins voyant, il séduit moins… Maintenant, il semblerait depuis quelques mois, que l’or jaune revienne sur le devant de la scène. Déjà l’été dernier, le détaillant singapourien The Hour Glass avait choisi cet or pour une série limitée de Royal Oak anniversaire. Aujourd’hui, la manufacture du Brassus poursuit dans cette voie avec l’arrivée de sa nouvelle Royal Oak QP en or jaune… Le matériau originel de l’horlogerie traditionnel, faut-il le rappeler. Contre vents et marées, l’or jaune reste l’emblème universel et indestructible de la beauté, de l’énergie et de la lumière. Depuis les débuts de son extraction, l’or jaune a toujours été plus qu’un symbole de richesse et de puissance : il en est la source. Pendant des siècles, l’alchimie fascinante de l’horlogerie reposait sur son caractère éternel et chaleureux.
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Le nouveau Quantième perpétuel Royal Oak célèbre l’intemporalité de l’or jaune en l’associant ici à son nouveau calibre. Les compteurs du QP trônent sur ce cadran bleu « Grande Tapisserie », motif formé de petits carrés en trois dimensions : jour à neuf heures, mois à midi et date à trois heures. L’indication des années bissextiles, une innovation AP introduite pour la première fois dans une montre-bracelet en 1955, prend la place centrale, à midi. La lune astronomique figurant quant à elle à six heures. Offrant une mesure du temps supplémentaire, la semaine de l’année est affichée sur le réhaut. Niché dans la boîte en or jaune de 41 mm, le nouveau calibre 5134 à remontage automatique est visible à travers le fond saphir. Largement inspiré de son prédécesseur (calibre 2120), le calibre 5134 est plus grand, pour s’ajuster à la taille de cette nouvelle boîte. A noter que cette nouvelle édition s’inspire en partie du premier Quantième perpétuel Royal Oak (référence 5554, puis 25554), conçu par Jacqueline Dimier en 1984. Sur les 279 exemplaires initialement lancés, 229 possèdent une somptueuse boîte en or jaune.
Spécificités techniques de la Audemars Piguet QP Royal Oak •B oîte en or jaune 18 carats, glace et fond saphir avec traitement anti-reflets, couronne vissée, étanche à 20 mètres •C adran bleu avec motif « Grande Tapisserie », index appliques et aiguilles Royal Oak en or jaune avec dépôt luminescent, réhaut bleu •Q uantième perpétuel avec indication des semaines, jour, date, lune astronomique, mois, années bissextiles, heures et minutes •M ouvement automatique « in house » •F réquence du balancier (Hz) : 2,75 (=19’800 alternances/heure)
N ombre de composants : 374 N ombre de pierres : 38 D iamètre total : 29,00 mm (12 ¾ lignes) É paisseur totale : 4,31 mm Ré serve de marche minimum garantie : 40 h B racelet en or jaune 18 carats avec fermoir déployant AP É crin luxe avec mécanisme rotatif de remontage de la montre : EV.701.014 • Ré f. 26574BA.OO.1220BA.01
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Tudor Fast Rider Black Shield XDiavel
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Tudor Fast Rider Black Shield XDiavel : moto-chrono
Tudor poursuit de belle manière son partenariat avec Ducati avec l’arrivée de ce nouveau chrono tricompax-date de 42 mm doté d’un boitier en céramique noir mat embarquant un calibre mécanique automatique et étanche à 150 mètres. Un garde-temps très testostéroné qui s’inspire de la nouvelle moto Ducati XDiaval. Attention, ça dépote !
par Jean-Philippe Tarot
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ntre Tudor et Ducati c’est une histoire qui dure. En effet, initié en 2011, ce partenariat se poursuit années après années avec l’arrivée de nouveaux modèles qui viennent ponctuellement (point trop n’en faut) symboliser cette coopération qui a donné lieu à la naissance de la ligne Fastrider. L’idée ? S’inspirer de l’univers viril et technique de Ducati dans la création d’une collection de montres sportives et d’un excellent rapport qualité/prix. Une constante chez Tudor… Après la première version de la Fast Rider Black Shield présentée en 2013, avec sa boite
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en céramique monobloc noir mat, Tudor revient cette année avec un nouveau chrono qui cette fois-ci, s’inspire de la Ducati XDiavel. Avec la XDiavel, un deux-roues imposant à la position de conduite plus décontractée, « pied en avant », Ducati s’ouvre à la catégorie des cruisers. Genre, « born to be wild » et « Easy rider » ! On s’imagine sur les longues lignes droites traversant les Etats-Unis avec la musique de Steppenwolf à fond dans les oreilles. Bref, du cool et viril à la fois. Cette XDiavel de Ducati est totalement noire, mais avec toutefois, cette touche d’élégance toute italienne que seuls nos voisins transalpins savent injecter dans leurs créations.
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Ce nouveau chrono, malgré son look pratiquement « full black » reste très lisible grâce -justement- au contraste noir (mat du cadran) sur blanc (index, chiffres et aiguilles avec matière luminescente) inspiré par la XDiavel. Etanche à 150 mètres et inrayable, le boîtier monobloc en céramique de 42 mm est entièrement mat, ce qui le rend bien évidemment encore plus sportif. Quant à sa taille elle est parfaite pour une « sportive ». Sachant que le noir a tendance à réduire, visuellement, le diamètre d’un garde-temps. « Anguleux et détaillé, il s’apparente à un carénage de Superbike » souligne la marque dans son communiqué. Côté moteur, cette montre embarque un calibre mécanique automatique ultra-fiable (7753) et dispose d’une réserve de marche de 46 heures. A noter la présence de la date à 4h30 avec correcteur rapide. Proposé avec un bracelet en cuir noir mat surpiqué blanc, ce nouveau modèle est aussi disponible avec un bracelet en caoutchouc noir mat, renforçant davantage le discours technique et sportif véhiculé par la montre.
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Spécificités techniques de la Tudor Fast Rider Black Shield XDiavel •B oîtier en céramique noir mat, 42 mm, finition microbillée et carrure monobloc •L unette fixe en céramique noir mat avec échelle tachymétrique gravée •C ouronne en acier vissée traitée PVD noir, ornée du logo Tudor gravé •P oussoirs de chronographe en acier traités PVD noir à 2 h et 4 h •C orrecteur rapide de date à 9 h en acier traité PVD noir mat, nécessitant l’utilisation de l’outil Tudor •G lace saphir
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•M ouvement mécanique à remontage automatique, calibre TUDOR 7753 • Ré serve de marche d’environ 46 heures •C adran noir •C ompteurs totalisateurs de 30 minutes à 3 h et de 12 heures à 6 h •P etite seconde à 9 h •D ate à 4 h 30 •E tanche jusqu’à 150 m •B racelet en cuir ou en caoutchouc avec boucle déployante et fermoir de sécurité en acier traités PVD noir mat • Ré f 42000CN
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Swatch Sports Special : série ultra-limitée avec Jeremy Jones
Swatch vient de dévoiler une série ultra-limitée de 150 exemplaires (c’est vraiment très peu chez Swatch ; donc pur collector) baptisée Swatch Sports Special, réalisée en collaboration avec Jeremy Jones, légende vivante dans l’univers du snowboard.
par Jean-Philippe Tarot
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appelons que Jeremy Jones est l’homme qui a ouvert la voie au snowboard de haute montagne, pour les snowboarders prêts à gravir à pied, pas en hélicoptère, les grands sommets de la planète avant de les dévaler tout en glisse. Snowboarder professionnel depuis plus de vingt ans, l’athlète fait partie de la Swatch Proteam et joue dans Deeper, Further and Higher, la trilogie de films qui transporte le public dans le monde spectaculaire du snowboard de haute montagne. Swatch, marque particulièrement active dans le domaine des sports extrêmes, s’associe aujourd’hui avec Jeremy pour une nouvelle Swatch Sports Special. Deeper, Further, Higher (YVZ400S). Ce chrono/date (quartz) très réussi est une série limitée et numérotée de 150 modèles exclusifs. Chaque pièce numérotée de cette édition limitée -boitier noir et beau cadran noir soleillé- est accompagnée du nouveau livre de Jeremy Jones « No words for the way down ». L’ouvrage contient
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une collection de photos et d’histoires fascinantes qui relatent les dessous de l’aventure de sa trilogie. Il y partage les pensées et paroles tirées de ces cinq dernières années et invite les lecteurs à le rejoindre dans un voyage personnel à travers l’univers du snowboard de haute montagne. A noter qu’une seconde version de la montre Jeremy Jones (The journey is the reward (YVZ400)), est également disponible en édition non limitée. Comme le souligne Jeremy Jones : « mon but était de créer une montre d’aventure classique, fiable, hors du temps. J’ai beaucoup de respect pour l’histoire de Swatch et l’idée d’en faire maintenant partie est une nouvelle aventure en soi. Avant tout, il faut choisir le bon moment. Ne laisser aucun obstacle vous éloigner de vos objectifs quand vous sentez que le moment est venu, et se montrer patient lorsque tout ne se passe pas comme prévu. Cette danse avec le temps est la clé du succès dans la vie et en montagne ».
Panerai : deux séries limitées très désirables
Officine Panerai a présenté à l’occasion du dernier Watches&Wonders, qui s’est tenu à Hong-Kong en octobre 2015, un duo en séries limitées à 300 exemplaires très désirables (notamment la PAM 629 avec son cadran California) dotées de boitiers titane DLC noir de type 1950 (47 mm) embarquant le calibre « maison » P.3000. Si l’une de ces pièces vous plait, ne terminez pas cet article et rendez-vous directement chez votre détaillant favori pour vous mettre sur liste d’attente. Il n’y en aura pas pour tout le monde !
par Jean-Philippe Tarot
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e duo est un pont. Un pont entre passé, présent et futur. Entre l’histoire militaire de la marque florentine et son présent dans l’horlogerie de luxe. Entre des montres utilisées dans les années 40 par la Marine italienne et des gardetemps contemporains portés par des amateurs de pièces viriles et identifiables. Ces deux modèles embarquent donc le boitier Luminor 1950. D’un beau diamètre de 47 mm (qui tombe bien sur le poignet malgré sa taille imposante), il est fabriqué pour ces versions en titane recouvert de DLC noir mat. Ce qui donne à ces pièces, un air résolument militaire, voire même, « commando en mission ». Rappelons que le « 1950 » fait référence à l’année de conception du fameux dispositif protège-couronne à levier qui rend n’importe quelle Panerai identifiable immédiatement ! A l’origine, il fut développé afin de rendre encore plus solide et étanche cette montre portée par les commandos de la Marine italienne. Les proportions
de ce boîtier n’ont pas été reproduites par Panerai avant 2002, année du lancement de la première Luminor 1950 (PAM00127). A noter la date « 1950 » gravée sur le levier qui bloque la couronne de remontoir. Comme indiqué précédemment, le boîtier est en titane (un matériau léger, solide et hypoallergénique) avec revêtement DLC (Diamond-Like Carbon) noir peu sensible aux rayures et un diamètre de 47 mm, comme pour les modèles anciens. Il est étanche à 100 mètres. La différence entre ces deux nouvelles Luminor 1950 3 days Titanio DLC réside bien évidemment dans leur cadran, protégé dans les deux cas par un verre bombé. L’une des deux versions (PAM617) possède un cadran noir affichant le design Panerai classique à grands chiffres et index bâtons, le compteur des secondes à 9 heures, le logo OP ainsi que la traditionnelle structure en sandwich.
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Par contraste, l’autre modèle (PAM629) possède un cadran noir avec des chiffres romains et arabes et des index graphiques ; cette variante, connue sous le nom de « California » est particulièrement recherchée des collectionneurs parce qu’elle reproduit le design de la première Panerai de l’histoire, la Radiomir de 1936. C’est incontestablement le modèle qu’il faut s’offrir… Problème : son prix qui dépasse les dix mille euros. Côté moteur, ces Luminor 1950 embarquent l’incontournable calibre « maison » P.3000 à remontage manuel disposant d’une réserve de marche de trois jours. Il affiche un beau diamètre de 16½ lignes - une taille typique des modèles anciens – et une structure très fiable et robuste, avec un grand balancier de 13,2 mm de
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diamètre fermement maintenu par un pont transversal. De larges ponts brossés et chanfreinés recouvrent la majeure partie des rouages, une finition qui donne au mouvement une allure à la fois sportive et sophistiquée. Entièrement conçu et fabriqué par la manufacture OP de Neuchâtel, le calibre est également doté d’un dispositif de réglage rapide de l’heure permettant de déplacer l’aiguille des heures d’une heure à chaque fois, de sorte que le réglage n’interfère pas avec l’avancement de l’aiguille des minutes ou la marche de la montre. Pratique en cas de changement de fuseau horaire. Ces montres se portent sur un bracelet en cuir brun aux surpiqûres contrastées imprimé du logo OP.
Armin Strom : une nouvelle Skeleton Pure en or blanc
A l’occasion du salon Watch Time qui s’est tenu à New-York ces derniers jours, l’horloger suisse indépendant Armin Strom a présenté une nouvelle montre Skeleton Pure en or blanc. Un garde-temps de 43.4 mm doté d’un calibre à remontage manuel de huit jours de réserve de marche. Edition Limitée à 100 pièces.
par Jean-Philippe Tarot
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e design de la Skeleton Pure élimine tout ce qui est étranger au calibre afin de mettre l’accent -uniquement- sur l’architecture de la mécanique du mouvement. En outre, la coloration de certains éléments du calibre vise à souligner ses différents niveaux de construction. Ainsi, lorsque le porteur remonte sa montre, il assiste à une animation assez spectaculaire des différents rouages et composants de son « moteur ». Équipé du calibre ARM09-S (in-house), le mouvement se voit dans cette version davantage squelettisé et les ponts sont mises en lumière par une coloration en PVD-3D. Dans le département de l’atelier consacré à la galvanoplastie, les artisans de la maison recouvrent méticuleusement les ponts de rhodium. Le « moteur » à double barillet et à remontage manuel (146 composants) offre une réserve
de marche de huit jours avec affichage des heures, des minutes, une petite seconde et un indicateur de réserve de marche. Le tout, habillé d’un boitier en or blanc de 43.4 mm étanche à 50 mètres. Cette édition limitée à cent exemplaires est livrée sur un bracelet en alligator « horn back » avec boucle ardillon (boucle déployante en option). Rappelons que la maison Armin Strom a été créée par Armin Strom, il y quarante ans. En tant que maître horloger dans l’art du squelettage, son style unique en matière de design lui a permis d’imaginer des produits à l’aspect squeletté, qui mettent en valeur le mouvement -dont les finitions sont réalisées à la main- d’une montre « trop belle pour rester cachée derrière un cadran et un fond de boîtier en métal ». Ce style horloger reste aujourd’hui l’un des piliers de la philosophie de la société.
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Raymond Weil Freelancer : nouveau chrono
L’horloger suisse indépendant Raymond Weil vient de dévoiler son dernier modèle de Freelancer. Un chrono tricompax en C avec indication jour et date, doté un beau cadran ardoise design réhaussé de touches rouges et d’un boitier acier de 42 mm. Une belle pièce.
par Jean-Philippe Tarot
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e Freelancer est l’une des montres « phare » de chez Raymond Weil. Ce nouveau modèle embarque un calibre mécanique automatique au sein de son boitier de 42 mm, étanche à 100 mètres. Le cadran gris ardoise est particulièrement réussi et plaira aux amateurs de pièces sobres et design. On retrouve les trois compteurs en « C » ainsi que l’affichage du jour et de la date. Bref, un garde-temps affichant l’essentiel de manière claire et nette.
Comme le souligne la marque dans son communiqué, « le guichet date a été redessiné pour davantage de lisibilité, tout comme la graduation de l’échelle du tachymètre sur le rehaut intérieur. Les aiguilles du chronographe, oranges, contrastent avec le cadran gris ardoise galvanique, satiné soleil ». A noter la fameuse applique « vis » qui souligne le compteur de la petite seconde à 9 h : l’une des caractéristiques de cette collection. Ce chrono est livré sur un bracelet en veau noir avec boucle déployante.
Spécificités techniques de la Raymond Weil Freelancer • • • • • • • • • • • • •
M ouvement RW5000 automatique R ubis 25 F onctions H eures, minutes et petite seconde à 9h, quantième avec date et jour de la semaine à 3h C orrection de la date et du jour par la tige de remontoir à 3h C hronographe C ompteur de secondes au centre C ompteur 30 minutes à 12h C ompteur 12 heures à 6h B ague de tachymètre Ré serve de marche 46 heures B oîtier acier poli et satiné 42mm E paisseur: 13.7mm
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L unette acier poli C ouronne cannelée et vissée, en acier poli et estampillée RW V erre saphir avec traitement antireflets double face D os de boîte vissé, avec verre saphir E tanchéité 100 mètres C adran gris ardoise galvanique avec index, compteur de la petite seconde à 9h entouré d’une applique à vis A iguilles H eures / minutes Noires galvaniques, diamantées, bombées, forme tonneau, recouvertes de matière luminescente P etite seconde à 9h Noir galvanique, diamantée, bombé, forme tonneau C hronographe Oranges, diamantées, bombées, forme tonneau B racelet veau noir, cousu façon sellier avec boucle déployante estampillée RW en acier
The Longines Heritage Military COSD : montre martiale
Voici une nouvelle création de chez Longines qui risque de rencontrer un franc succès ! Design vintage, montre militaire affichage 12/24h, bracelet Nato et un boitier de 40 mm abritant un calibre mécanique automatique. Le tout pour un prix raisonnable, comme souvent chez Longines d’ailleurs.
par Jean-Philippe Tarot
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ette année, Longines poursuit le développement de sa collection Heritage avec la réédition d’une montre militaire des années 40 qui était destinée aux parachutistes de l’armée britannique (British Special Forces). Ce garde-temps est très semblable à celui d’origine, mis à part sa taille, sa couronne plus petite dans la nouvelle version et la présence de la date (nécessaire ?). Les aiguilles ont également été retravaillées. Pourquoi la mention COSD ? A l’époque, chaque élément de l’équipement de ces soldats était identifié par les initiales COSD et destiné au département Combined Operations créé par le War Office britannique durant la Seconde guerre mondiale. Le cadran opalin affiche un tour d’heure composé de grands chiffres arabes noirs sur 12h ainsi qu’une échelle 24 heures rouge rehaussée par des aiguilles bleuies. La minuterie chemin de fer accentue indéniablement le style militaire de la montre. Une version affichant un cadran noir mat et des aiguilles rhodiées est également disponible.
Le choix entre les deux modèles n’est pas simple ! Les deux sont très sympas, mais le cadran opalin est plus fidèle à la pièce d’origine. Le haut du cadran affiche la « broad arrow » (en noir). Rappelons que ce symbole héraldique représentant -schématiquement- une flèche était utilisé au Royaume-Uni pour indiquer la propriété du gouvernement. Il identifiait donc différents équipements militaires dont les garde-temps utilisés par l’armée britannique. Les index et les aiguilles sont recouverts de Superluminova afin d’assurer la lecture de l’heure dans toutes les conditions. Cette montre militaire revisitée embarque en mission un calibre automatique L619.2 dans son boîtier en acier de 40 mm (étanche 30 mètres, dommage pour ce genre de pièce «tout-terrain» qui mériterait d’être étanche 100 m). Toujours dans un esprit militaire, ce garde-temps est équipé d’un bracelet Nato kaki. Existe aussi avec un bracelet en cuir noir. Mais rien ne vous empêche de la porter avec un bracelet en cuir vintage pour accentuer le côté martial de ce modèle ! Garde à vous !
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HYT H4 Alinghi : et la lumière fut !
HYT poursuit le développement de sa collection de montres aux heures fluidiques rétrogrades avec l’arrivée d’un modèle réalisé à l’occasion du partenariat avec Alinghi : le H4 Alinghi. Une série limitée de 25 ex. avec boitier en carbone 3DTP de 51 mm qui accueille un calibre mécanique qui permet l’affichage de l’heure par le biais d’un fluide rouge vif et des minutes (traditionnelles) sur un petit compteurs placé sur un calibre squelette qui offre une vue plongeante au cœur même du mouvement. Le petit truc en plus ? Une lumière mécanique.
par Jean-Philippe Tarot
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vec cette nouvelle montre, HYT bouscule une fois encore, et de bien belle manière, les codes et les traditions de l’horlogerie. On retrouve bien évidemment son concept de base (les heures fluidiques), mais pas seulement. L’horloger avantgardiste va ici encore plus loin ! A première vue, cette H4 Alinghi ressemble au modèle précédent, la H4 Gotham par exemple. Le boitier est entièrement réalisée en carbone 3DTP (matériaux utilisé dans l’aéronautique, la compétition nautique ou automobile pour son très haut ratio résistance/masse). Comme sa grande sœur, elle affiche l’heure décentrée sur sa lunette et non plus sur le réhaut. La H4 Alinghi embarque le calibre exclusif à HYT 65 h de réserve de marche qui représente la nouvelle génération de montre squelette de la marque. Dans sa partie haute, celle du mouvement, la plupart des composants ont été ajourés et le cadran supprimé. Tout le train de rouage est donc apparent ainsi qu’une partie du barillet. Et pour
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que toutes les pièces soient directement visibles, c’est un disque saphir arrimé par trois points d’ancrage notamment qui reçoit les indications des minutes et de la réserve de marche à 3h. La partie basse du calibre conserve ses célèbres soufflets (ou pistons) dont l’architecture reste inchangée. Toutefois, la cage qui les reçoit a été entièrement redessinée : de fait, les deux soufflets sont presque entièrement visibles grâce à une nouvelle découpe du segment 4h8h. De plus, pour la première fois, la marque a utilisé la lunette pour y graver les index horaires. C’est donc une large surface du cadran qui se trouve ainsi allégée des index, ouvrant encore plus l’ensemble à la vue. A noter que la boîte de la H4 a été portée à 51 mm pour renforcer cette sensation d’espace et d’ouverture maximale. Côté indication horaire, c’est le rouge qui prédomine. Il marque la progression des heures, avec l’indication rétrograde propre à la marque. Ce ton vif est repris sur la roue des secondes à 9h avec le logo Alinghi rouge et noir.
Les fans de la marque auront également remarqué que cette montre présente deux poussoirs. Pourquoi deux poussoirs sur une pièce qui affiche les heures, les minutes et les secondes ? De fait, la H4 Alinghi est équipée… d’une source lumineuse ! Cette dernière se trouve sous le cavalier à 6h ; c’est là qu’HYT a dissimulé deux LED ! Activées, elles éclairent la totalité du cadran. De nuit, le fluide rouge est excité par cette source lumineuse et parfaitement visible. Le flux lumineux vient dans le même temps se lover dans chaque recoin du calibre ! Le générateur (mécanique) a été niché entre 4h et 5h. Il est invisible et actionné par le poussoir situé en vis-à-vis, sur la carrure. Le procédé est celui d’une dynamo. C’est la rotation du poussoir à 4h30 qui remonte le générateur. C’est ensuite la pression de ce même poussoir
qui active les deux LED qui nimbent la montre d’une douce lumière bleue pendant 5 secondes. Après le mécanisme doit être réarmé. Aucune pile n’intervient dans le procédé, tout est mécanique. La H4 Alinghi est montée sur un bracelet en toile de voile. Comme le souligne Vincent Perriard, PDG d’HYT : « avant HYT, on nous expliquait que faire fonctionner un mouvement avec un liquide était rigoureusement impossible. Avant la H4 Alinghi, éclairer un cadran n’était possible qu’avec une pile. En plus, il ne fallait jamais juxtaposer un liquide avec un courant électrique. Alors évidemment, on a fait tout cela. Il n’y a en réalité de limites que celles que l’on se fixe ».
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Spécificités techniques de la HYT H4 Alinghi •B oîte carbone 3DTP de 51 mm •H auteur : 17,9 mm •D eux couronnes en titane DLC vissées gainées de caoutchouc noir à 2:30 et rouge à 4:30 •D ôme en titane DLC avec chiffre « 6 » verni en rouge •G lace saphir bombée avec traitement antireflet côté cadran •F ond saphir métallisé et vissé •E tanche jusqu’à 50 mètres. •F onctions : heures fluidiques rétrogrades, minutes, secondes •M ouvement squelette, mécanique à remontage manuel, calibre exclusif HYT • 2 8 800 alt/h, 4 Hz, 35 rubis •P onts anglés à la main avec traitement NAC anthracite, soufflet et platine rhodiés.
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•M odule mécanique lumière blanche •F onction remontage et appui du système avec couronne poussoir à 4:30 • S ystème dynamo enclenché lorsque la couronne à 4:30 est compressée. Lorsque ce bouton est relâché, la lumière cesse jusqu’à décompression complète du ressort du barillet additionnel. • Ré serve de marche : 65 heures •C adran déstructuré, heures indiquées par un fluide •C adran minutes & secondes et réserve de marche en saphir • I ndex et chiffres des minutes noires •C adran des heures noir, chiffres blancs •A iguille minute noire et luminescente • Ré gulateur à 12:00 •R oue des petites secondes avec logo Alinghi à 9:30 • I ndicateur de la réserve de marche à 2:30. •B racelet caoutchouc noir avec intégration centrale en tissu gris argenté, boucle déployante en titane noir DLC
MB&F Legacy Machine Perpetual
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MB&F Legacy Machine Perpetual : le QP autrement
MB&F vient de présenter sa toute dernière création. La Legacy Machine Perpetual. Un garde-temps à mi-chemin entre tradition et avant-garde horlogère qui a mis trois ans avant de voir le jour. Pour réaliser ce QP nouvelle génération, Maximilian Büsser et ses amis se sont associés à l’horloger indépendant Stephen McDonnell… Voici le résultat de leur travail. La LM Perpetual qui sera commercialisée en 25 pièces or rose et 25 pièces platine.
par Jean-Philippe Tarot
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nnées après années MB&F se développe et nous fait rêver avec l’arrivée de nouvelles créations, de nouvelles machines à mesurer le temps, certes inaccessibles pour le commun des amateurs de montres de luxe, mais qu’importe… Ces garde-temps nous étonnent, nous interpellent, nous permettent d’appréhender la lecture du temps d’une autre manière. Bien loin d’une smartwatch sans âme, les montres de Maximillian Büsser (& friends) rendent le passage des heures et des minutes poétique grâce à leur technicité bien sûr, mais surtout, grâce à la part de rêve qu’elles véhiculent. Ces montres « différentes » parlent à l’enfant caché en chacun de nous. Ce sont des « jouets » pour grands qui font remonter à la surface des émotions de gosses, de celles que l’on ressentaient en ouvrant nos cadeaux sous le sapin. C’est l’une des grandes forces de cette marque qui, en une décennie, s’est imposée dans le paysage horloger avec des pièces qui dépassent leurs fonctions et le statut que dégage généralement une montre de luxe. Découvrons donc cette dernière création. Un QP. Un quantième perpétuel. L’une des reines des complications avec le tourbillon. Naturellement, MB&F ne pouvait pas commercialiser un « QP de plus ». Il lui fallait quelque chose d’autre… Max et ses amis, en com-
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pagnie de l’horloger irlandais autodidacte Stephen McDonnell sont donc partis d’une feuille blanche… Tabula rasa. On repart à zéro afin d’éliminer « les inconvénients de ses équivalents conventionnels » souligne la marque dans son communiqué. Résultat ? La Legacy Machine Perpetual, arborant un mouvement maison contrôlé par un processeur mécanique (brevet en attente). Ce calibre manuel affiche 581 composants (c’est énorme) complètement intégré -pas de module monté sur un mouvement de base- doté « d’un système révolutionnaire pour calculer le nombre de jours de chaque mois ». Rappelons que le calendrier perpétuel (ou quantième perpétuel) est l’une des grandes complications traditionnelles. Il effectue le calcul complexe du nombre variable de jours dans chaque mois -y compris des 29 jours du mois de février pour les années bissextiles. Cependant, les modèles traditionnels présentent quelques inconvénients… « Pour moi, les calendriers perpétuels sont des montres boomerangs car elles reviennent souvent en réparation », explique Maximilian Büsser. « Les mécanismes s’enrayent, se bloquent, cassent ou sautent des jours de manière trop intempestive. »
Maximilian et ses friends ont donc souhaité revoir totalement la conception de cette fonction. Dans cet esprit, le mouvement complètement intégré a été conçu de A à Z en vue d’une utilisation sans risque : plus de dates sautées ou de rouages grippés et, grâce à des poussoirs de correction qui se désactivent automatiquement, plus de problèmes aux changements du calendrier. D’une manière générale, les mécanismes traditionnels de QP prennent pour référence les mois de 31 jours et « suppriment » ensuite, les quantièmes superflus pour ceux qui en comptent moins ; ils passent en accéléré sur les dates inutiles au cours du changement de date. Ainsi, un calendrier perpétuel traditionnel passe du 28 février au 1er mars en faisant défiler rapidement les 29, 30 et 31 avant de s’arrêter sur le 1er. Ce qui parait logique. Avec la LM Perpetual, le système traditionnel de calendrier perpétuel a été inversé. Pour ce faire, l’équipe a mis au point un « processeur mécanique » reposant sur une série de disques superposés. Il remplace le système de grand levier conventionnel et prend pour référence le mois de 28 jours, ajoutant les quantièmes nécessaires pour les autres. Tout l’inverse donc. On obtient ainsi le nombre exact de jours pour chaque mois sans passer par un avancement rapide
et sans devoir sauter des jours superflus. De plus, alors que le QP traditionnel implique le défilement de 47 mois pour corriger l’année bissextile, la LM Perpetual dispose d’un poussoir spécifique pour la régler instantanément. Enfin, le processeur mécanique comprend un système de sécurité intégré qui déconnecte les poussoirs de réglage rapide pendant le processus de changement de date, éliminant tous les risques de dégâts consécutifs. A noter que ce processeur peut être placé ailleurs qu’au centre de la complication, dégageant ainsi de l’espace et laissant libre cours au design. Avec le cadran ajouré qui dévoile l’ensemble de la complication et le balancier suspendu (devenu l’une des signatures de MB&F et plus précisément, sur la Legacy Machine), la mécanique prend clairement la vedette. Un système novateur, développé spécialement pour ce modèle permet aux sous-cadrans de « flotter » au-dessus du mouvement, sans attaches apparentes. Ajourés, ils reposent en fait sur des tenons invisibles, impossibles à placer dans les mécanismes de calendriers perpétuels traditionnels car ils bloqueraient le mouvement du grand levier !
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En suivant le tour du cadran dans le sens des aiguilles, on découvre l’affichage des heures et des minutes, niché entre les arches du balancier, à 12h, du jour de la semaine à 3h, de la réserve de marche à 4h, du mois à 6h, du cycle rétrograde des années bissextiles à 7h et de la date à 9h. Ce projet a démarré à l’occasion d’une rencontre entre Maximilian Büsser et l’horloger nord-irlandais Stephen McDonnell. « Friend » de longue date de la marque ; ce dernier a joué un rôle important dans la réalisation de la toute première montre MB&F, Horological Machine N°1. Alors que Max Büsser envisageait le développe-
ment d’un calendrier perpétuel pour la quatrième Legacy Machine, Stephen McDonnell a suggéré un concept de son cru, répondant à la plupart des problèmes posés par les modèles conventionnels. Autre innovation, la Legacy Machine Perpetual intègre ce qui est probablement le plus long pignon au monde pour relier son élégant balancier flottant, suspendu en hauteur, à l’échappement placé au verso du mouvement. Il était essentiel de valider la fiabilité de cette approche avant de se lancer dans tout autre développement. Au dos du boîtier de 44 mm en or rose ou platine, si c’est l’échappement qui produit l’animation, ce sont surtout les finitions main spectaculaires sur les ponts et platines qui attirent l’œil.
Spécificités techniques de la MB&F Legacy Machine Perpetual B oîtier or rose ou platine pour les éditions de lancement D imensions : 44 mm x 17,5 mm N ombre de composants : 69 V erres saphir au recto et au verso, traitement antireflet sur les 2 faces •E tanchéité : 30 m •C alibre : calendrier perpétuel complètement intégré développé pour MB&F par Stephen McDonnell, complication côté cadran, processeur mécanique avec système de sécurité intégré. Remontage manuel avec double barillet. Roue de balancier de 14 mm de diamètre réalisée sur mesure, vis de réglage traditionnelles visibles au sommet du mouvement. Finitions main ex-
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ceptionnelles dans le style du XIXe siècle : angles rentrants pour rehausser le travail, angles polis, côtes de Genève, gravures main F réquence : 18’000 A/h / 2,5 Hz N ombre de composants : 581 N ombre de rubis : 41 Ré serve de marche : 72 heures F onctions/indications H eures, minutes, jour, date, mois, indicateurs d’année bissextile rétrograde et de réserve de marche B racelet alligator cousu main noir ou brun foncé, boucle déployante en or ou platine assortie boîtier « Friends » LM Perpetual
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Oris Diver Sixty-Five : version bleue
Quatre mois à peine après avoir dévoilé son modèle Diver Sixty-Five, l’horloger suisse indépendant Oris arrive déjà avec une nouvelle version de cette montre résolument sixties qui s’affiche désormais avec un très beau cadran gris et bleu clair « Deauville ». Dommage pour ceux qui se sont rués sur la première édition puisque celle-ci est encore plus réussie !
par Jean-Philippe Tarot
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tonnant que la marque sorte une nouvelle version si peu de temps après avoir dévoilé ce nouveau modèle baptisé Diver Sixty-Five, réédition de la toute première « plongeuse » Oris fabriquée il y a cinquante ans (1965). Ce qui explique l’aspect résolument vintage de cette montre par ailleurs très réussie et d’un bon rapport qualité-prix. Comme son illustre prédécesseur, cette plongeuse est parée d’une lunette tournante unidirectionnelle dotée d’un insert en aluminium noir. Le boîtier de 40 mm (couronne vissée / étanche 100 mètres) affiche une taille contemporaine et accueille un calibre mécanique automatique base Sellita SW200. A ce sujet, rappelons qu’Oris ne
produit que des garde-temps mécaniques. Cette nouvelle version se distingue clairement par son nouveau cadran (toujours incurvé) qui affiche un beau duo de couleurs gris et bleu clair « Deauville » rappelant les nuances de la mer. Une teinte pastel très prisée dans les années 60, en particulier dans la luxueuse station balnéaire normande. Les chiffres sont recouverts de Superluminova verts. Le modèle présenté au cours de l’été 2015 affichait quant à lui un cadran noir plus commun. La montre est munie, aux choix, d’un bracelet en tissu noir à boucle déployante (notre préféré) ou d’un bracelet en caoutchouc noir à boucle ardillon.
Spécificités techniques de la Oris Diver Sixty-Five •M ouvement automatique Oris 733 base Sellita SW200, avec indication de la date à 6h •B oîtier 40 mm multipièce et couronne vissée en acier inoxydable •L unette tournante unidirectionnelle avec inserts en aluminium noir, échelle des minutes avec fonction compte à rebours et index du zéro en Superluminova •V erre saphir bombé des deux côtés avec traitement intérieur antireflet •É tanche à 100 mètres (10 bars)
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•C adran gris et bleu clair Deauville avec chiffres et index imprimés en Superluminova •A iguilles des heures, minutes et secondes en nickel avec traitement Superluminova •B racelet en caoutchouc noir à boucle ardillon en acier inoxydable. Également disponible avec un bracelet en tissu NATO à boucle déployante en acier inoxydable •P rix de vente public conseillé : 1 700 euros • Ré f. No. 733 7707 4064
Coffret Eterna Super KonTiki Black : édition limitée 888 ex.
Eternel retour d’Eterna et de son iconique montre KonTiki ! Celle-là même qui a bravement bravé l’Océan Pacifique au poignet de Thor Heyerdhal en 1947. Une montre virile et chargée d’histoire qui revient cette année dans une version Super KonTiki black PVD vendue dans un beau coffret contenant trois bracelets. Le tout pour 2 500 euros.
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ensuite rapidement imposée et fut un énorme succès commercial ! Rappelons que Rolex communiquera également dans les années 80 sur les aventures hors du commun de Thor Heyerdhal en mettant en avant sa GMT Master 1675.
Afin de vérifier cette hypothèse -d’ailleurs contredite par d’autres études et contestée par d’autres chercheurs-, il décide avec cinq coéquipiers de traverser le Pacifique à bord d’un radeau construit selon un modèle Inca : le KonTiki… Après 101 jours d’une traversée de plus de 7.964 km dans des conditions extrêmes, ils arrivent à bon port sur l’atoll de Raroia, une montre Eterna au poignet ! C’est en hommage à cette aventure que les montres sport d’Eterna portent, aujourd’hui encore, le nom de KonTiki.
En 1973, dans l’univers de la plongée sous-marine, « Super KonTiki » était synonyme de fiabilité et de précision extrême. Cette « plongeuse » à lunette tournante est aujourd’hui encore une icône de la mesure du temps sur et sous l’eau. A l’époque, cette pièce était dotée, bien évidemment d’une lunette tournante unidirectionnelle, de grands chiffres romains bien lisibles et affichait une étanchéité à 200 mètres de profondeur. Très rapidement, la Super KonTiki fut adoptée par les plongeurs et même par certains commandos militaires (notamment israéliens). Cette année, la manufacture horlogère suisse fête la renaissance de sa Super KonTiki d’origine en dévoilant une édition limitée à 888 exemplaires dotée d’un boitier en PVD noir de 45 mm vendue dans un coffret comprenant trois bracelets (maille milanaise PVD noir, cuir étanche et Nato) avec l’outil nécessaire pour passer aisément de l’un à l’autre en fonction de vos envies ou de vos besoins.
orter une KonTiki c’est déjà avoir une âme d’aventurier ! En effet, cette montre virile, résistante à toute épreuve, en acier recouvert de PVD noir et dotée d’un imposant boitier de 45 mm (étanche 200 mètres) vous suivra là où vous irez… La montre KonTiki tire son nom de l’aventure dans laquelle elle s’embarquât avec Thor Heyerdhal en 1947 ; dans une traversée du Pacifique hors du commun (nb : à l’époque la montre ne portait pas encore le nom de KonTiki, c’était « simplement » une montre Eterna). L’aventurier norvégien entre dans la légende lorsqu’il décide de prouver sa théorie selon laquelle la culture polynésienne est née au Pérou.
Il faudra attendre plus de dix ans -1958- avant qu’Eterna réagisse et commercialise une montre célébrant l’aventure du KonTiki. La collection KonTiki et ses fameux index en forme de triangle s’est
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A noter que le boitier noir a tendance à réduire l’aspect relativement imposant de ce garde-temps de baroudeur. Le cadran, noir également, arbore des aiguilles oranges et des index en Superluminova pour assurer une belle lisibilité quelque soit la luminosité ambiante. Cette montre embarque un calibre mécanique automatique (Sellita).
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De Bethune DB27 Polo Edition digitale : pur-sang horloger
A l’occasion du De Bethune Princely Polo Cup, le premier tournoi de polo sponsorisé par l’horloger suisse De Bethune à Vaduz fin août 2015, la prestigieuse et relativement confidentielle manufacture a présenté une édition limitée à 10 pièces de la DB27. Une pure merveille dont le boitier de 43 mm protège le calibre mécanique automatique « in house » heures sautantes et minutes analogiques. Un pur-sang horloger pour le polo !
par Jean-Philippe Tarot
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e polo est probablement le sport le plus chic au monde. Seuls quelques amateurs fortunés peuvent se permettre de le pratiquer… C’est surement l’une des raisons qui a poussé les horlogers vers le polo et son univers raffinés et si masculin. Naturellement, le premier fut Jaeger-LeCoultre avec sa fameuse Reverso imaginée pour protéger le verre de sa montre. Plus tard, Richard Mille et Hublot se sont également lancés dans l’aventure…
Dans son travail de recherche sur les nouveaux procédés et matériaux, le choix d’usiner de l’acier trempé, un matériel utilisé depuis des siècles par l’homme et allier ses propriétés, sa dureté notamment, à celles d’un revêtement carbonique constitue « une alternative durable pour la résistance aux chocs de la montre » assure la marque dans son communiqué.
Aujourd’hui, c’est au tour de la marque horlogère suisse De Bethune, nettement plus confidentielle de proposer une montre pour le polo ! Un garde-temps développé exclusivement pour ce sport, le modèle DB27 D Polo édition, paré à tous les chocs violents susceptibles de la heurter au poignet de son cavalier.
Ce traitement réalisé sous vide par une couche de carbone et d’hydrogène est communément appliqué dans l’horlogerie à un acier inoxydable. L’acier trempé poli noirci de la DB27 réunit quant à lui, des caractéristiques qui améliorent de manière considérable la robustesse et l’élasticité du boîtier dont l’extrême dureté, offre une résistance qui tend vers celle du diamant.
Traditionnellement, la montre des poloïtes est équipée d’un couvercle de protection (où l’on peut lire l’heure à travers une grille) ou retournée dans son logement (lecture de l’heure impossible). Grace à son boîtier muni d’une coque ultra résistante et de guichets intégrés et protégés, la lecture de l’heure au cours des chukkas (périodes de jeu au polo) sera dorénavant possible grâce à cette édition limitée de la DB27. En effet, l’affichage digital des heures sautantes et analogique des minutes sur disque tournant permet une lecture instantanée du temps sans aucune manipulation de la montre !
Le calibre S233 D de la Manufacture est équipé des brevets et innovations De Bethune et intègre notamment, le système breveté en 2004 du triple-parechute qui protège l’organe réglant en cas de chocs répétés et violents. Le boîtier rond de 43 mm équipé de sa couronne à 12 h, se détache du poignet par des berceaux mobiles courts. Ces cornes articulées sont munies du système à ressorts breveté qui permet à la montre de s’adapter au poignet et ainsi qu’à ses mouvements A noter la en or rose gravée main de deux maillets qui est incrustée d’une balle en or gris poli main.
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Hublot Big Bang Unico série limitée à 100 exemplaires
L’horloger Hublot, chronométreur officiel de la Juventus depuis quatre ans, vient de dévoiler une série limitée Big Bang Unico Bi-Retrograde en céramique noir (45 mm) avec quelques détails blancs qui sera commercialisée à cent exemplaires. Un garde-temps pour les fans absolus du club italien le plus connu au monde.
par Jean-Philippe Tarot
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ublot a été l’un des tous premiers horlogers à investir dans le football (avec Ebel). Depuis, la marque n’a jamais cessé d’être active dans le ballon rond… En devenant chronométreur officiel de la coupe du Monde, de la coupe d’Europe et de très nombreux clubs dans sur la planète.
chronométrage des deux mi-temps de 45 mn d’un match de football. Comme le souligne Ricardo Guadalupe, PDG de Hublot : « nous sommes fiers de renouveler nos relations avec la Juventus et d’orner notre Big Bang de blanc et de noir, couleurs du célèbre club. Le football constitue l’une des passions de Hublot ».
Ce nouveau garde-temps embarque le mouvement « maison » UNICO bi-rétrograde à remontage automatique dans un boitier de 45 mm en céramique noire satinée et polie, avec saphir antireflet, couronne en caoutchouc et titane noir, poussoirs en caoutchouc et titane noirs et blancs, avec le logo de la Juventus imprimé sur la glace du fond, ainsi qu’un cadran, des aiguilles et un bracelet au dessin noir et blanc alterné. A noter que ce calibre automatique permet le
Créée en 1897, la Juventus est l’équipe italienne qui compte le plus grand nombre de fans au monde et détient le record historique du nombre de titres dans le pays. C’est également l’un des clubs les plus reconnus partout sur la planète. Elle a été sacrée 33 fois championne d’Italie, 10 fois vainqueur de la coupe d’Italie et 2 fois vainqueur de l’UEFA Champions League.
Spécificités techniques de la Hublot Big Bang Unico B oîtier « Big Bang Unico » 45 mm Cé ramique noire polie et satinée L unette fibre de carbone avec 6 vis en titane, noire de forme H G lace saphir avec traitement antireflet L unette oreilles : résine composite blanche C ouronne caoutchouc noir et titane noir, avec finition satinée Poussoirs Titane noir et caoutchouc blanc à 2H et caoutchouc noir à 4H Fond Céramique satin gravée avec « xx/100 » progressif Glace saphir avec traitement antireflet à l’intérieur et logo de la Juventus tanchéité 10 ATM (100 m) •É •C adran noir et blanc
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•A iguille des minutes rétrograde en noir et jaune •A iguille des secondes rétrograde en blanc •A iguilles satinées au rhodium micro-grenaillées pour les heures, les minutes et les secondes, avec revêtement blanc luminescent •M ouvement HUB1261, mouvement de manufacture bi-rétrograde avec remontage automatique UNICO, chronographe central et roue à colonne serve de marche 72 heures • Ré •B racelet en caoutchouc blanc et alligator noir avec coutures blanches Fermoir Déployant, titane noir •É dition limitée à 100 exemplaires • Ré férences 413.CQ.1112.LR.JUV15
Moser Venturer Big Date : nouvelle grande date Moser poursuit le développement de ses collections avec l’arrivée d’une nouveauté dans la gamme Venturer qui se voit dotée d’une grande date (à 3h) nouvelle génération. Ce garde-temps est par ailleurs doté d’un boitier en or rouge de 41,5 mm qui abrite un calibre manufacture à remontage manuel de sept jours de réserve de marche. Une très belle pièce, classique et moderne à la fois. Du pur Moser.
par Jean-Philippe Tarot
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n reproche parfois à certaines montres d’afficher la date en tout petit… Ce qui fait qu’il est quasiment impossible de savoir quel jour on est sans une loupe ou une bonne paire de lunettes. Un point important dans un monde qui vieillit et qui compte de plus en plus de presbytes… Cette nouvelle Moser & Cie est à l’opposé puisqu’il s’agit de l’une des plus grandes dates commercialisées sur le marché actuellement. Le fait est que cette montre de ville au diamètre contemporain (41,5) est d’une extrême lisibilité, tant pour les informations horaires que pour la date qui se situe sur le côté à 3h. Positionnement intéressant puisqu’en règle générale, les grandes dates se situent le plus souvent à midi.
restriction aucune. Autre particularité technique remarquable, il est possible d’intervenir manuellement au moyen de la couronne sur le réglage de la date à n’importe quel moment, ceci même alors que le changement est en cours, sans risque d’endommager le mouvement.
Autre point important : aucune séparation entre les chiffres, la date s’affiche dans un seul et même guichet. Beaucoup plus chic. Cette absence de séparation est possible grâce à deux disques superposés : le disque supérieur porte les chiffres allant de 1 à 15, alors que le second affiche les nombres 16 à 31. Ce système garantit également à chaque chiffre d’être parfaitement centré lorsqu’il s’affiche dans le guichet.
Sous son verre convexe, le cadran, disponible dans une version argentée ou dans le fameux or rouge fumé caractéristique de la marque, s’épanouit largement, largement mis en valeur par une lunette ramenée au strict minimum.
D’un point de vue plus technique, cette grande date est équipée du mécanisme « Flash Date ». Ce système présente deux avantages majeurs : le changement instantané de date à minuit et la possibilité d’ajuster la date en avant ou en arrière à tout moment sans
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Cette prouesse est rendue possible grâce à un mécanisme complexe d’embrayage qui isole, et protège, le calibre du système d’ajustement de la date. Par ailleurs, grâce au « Double Pull Crown », il n’y a aucun risque d’influer sur la date quand la montre est mise à l’heure puisque il est nécessaire de tirer, puis de relâcher brièvement et de tirer une seconde fois la couronne pour ajuster le temps !
Développé spécifiquement pour la collection Venturer, le calibre HMC 100 à remontage manuel offre une décoration et des gravures qui s’accordent parfaitement à la pureté du cadran. Visible à travers le fond saphir, ce mouvement garantit une belle réserve de marche de 7 jours minimum grâce à son double barillet. Isochronisme et précision sont assurés quant à eux par l’échappement modulaire interchangeable Moser, produit en interne et muni d’un spiral Straumann original à courbure terminale de Breguet.
Spécificités techniques de la Moser Venturer Big Date • • • • • • • • • • • • • •
B oîtier or rouge 18 carats en trois parties D iamètre : 41,5 mm, hauteur : 14,5 mm V erre saphir galbé F ond de boîte transparent avec glace saphir C ouronne ornée d’un « M » C adrans argenté ou or rouge fumé avec décor rayons de soleil I ndex or rouge appliques A iguilles en forme de feuille C alibre manufacture à remontage manuel HMC 100 D iamètre : 34,0 mm ou 15 lignes H auteur : 6,3 mm F réquence : 18’000 a/h 3 1 rubis Mé canisme Double Pull Crown
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S top seconde D ouble barillet D enture Moser pour la totalité des roues et pignons É chappement Moser interchangeable S piral Straumann® original avec courbure terminale de Breguet stabilisée A ncre et roue d’échappement en or M ouvement et composants décorés et finis à la main Ré serve de marche : minimum 7 jours F onctions : heures et minutes, petite seconde à 6 heures, grande date avec système « Flash Calendar » et indicateur de réserve de marche côté mouvement B racelet alligator brun cousu main sur boucle à ardillon en or rouge avec logo Moser gravé
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Meistersinger : la Circularis sort en or
Octobre 2014 : Meistersinger présentait sa première Circularis dotée d’un calibre manufacture affichant une réserve de marche de 120 heures. Novembre 2015, la marque spécialisée dans les montres monoaiguilles dévoile le même modèle, mais proposé dans une version ultra limitée de 48 pièces en or jaune (24 en cadrans blancs et 24 en cadrans bleus).
par Jean-Philippe Tarot
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ela fait pratiquement quinze ans qu’existe la marque Meistersinger. Avec l’arrivée d’un calibre « in house » l’année dernière et de ces deux séries limitées en or cette année, l’horloger allemand aux calibres helvétiques conforte sa place sur le marché des garde-temps haut de gamme. Meistersinger devient petit à petit, un nom connu et surtout, plus important, reconnu. Depuis quelques jours, la marque propose donc ces deux séries limitées qui se distinguent par la couleur de leurs cadrans : 24 pièces en bleu et 24 pièces en blanc. Pour le reste, elles sont identiques. Elles sont toutes deux dotées d’un boitier en or jaune de 43 mm, d’une aiguille et de chiffres en or. Afin de clarifier la lecture du temps -ce qui n’est pas l’apanage de la marque- les designers ont ajouté un petit 30 sur le chemin de fer des minutes afin de mieux se repérer dans l’heure en cours. A noter également que toutes les heures sont indiquées avec deux chiffres puisque jusqu’à neuf, elles sont précédées d’un zéro ce qui offre une meilleure homogénéité à l’ensemble.
Naturellement, Meistersinger ne fabrique pas ce mouvement (MSH01) qui a demandé trois ans de développement, mais fait appel à des prestataires-partenaires suisses qui produisent ce nouveau « moteur » pour son compte ; comme bien d’autres d’ailleurs. Ce calibre de 14 lignes ½ embarque deux barillets qui permettent d’offrir à ce modèle une belle réserve de marche de 5 jours. « Grâce à leur montage en série, l’énergie transmise aux rouages est plus homogène qu’avec un seul barillet, ce qui permet d’obtenir une marche d’une précision extrême » assure la marque dans son communiqué. Et d’ajouter : « les particularités des montres mono-aiguille exigent une technique astucieuse puisque l’unique aiguille des heures doit fonctionner de manière extrêmement précise, une roue de minuterie dotée d’un pignon à ressort a été intégrée afin d’éliminer pour ainsi dire le jeu de l’aiguille ». A noter la géométrie inhabituelle du pont de rouage conçu pour la Circularis qui donne au mouvement son aspect unique. La montre est livrée sur un bracelet en alligator marron et boucle déployante. Côté tarif en revanche, la rareté se paie le prix fort puisqu’il faut toute de même compter 14 990 euros.
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Spécificités techniques de la Meistersinger • • • • • • • • • • • • • • • •
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B oîtier 43 mm or jaune massif 18 carats V erre saphir bombé traité antireflet à l’intérieur F ond transparent verre saphir 1 2,5 mm de hauteur E tanche à 50 mètres C adran : blanc ou bleu B racelet alligator marron avec boucle déployante M ouvement mécanique à remontage manuel, calibre MSH01 2 8 800 A/h ; 27 rubis Cô tes circulaires avec phases anglées et polies P latine, ponts et coqs rhodiés R oues cerclées et plaquées or V is bleuies Ré serve de marche : 120 heures Ré férences : ED-CCG1 (blanc) ; ED-CCG2 (bleu) P rix de vente public conseillé : 14 990 euros
Corum : série limitée Colette par Thomas Erber
Série ultra limitée imaginée entre Corum et Thomas Erber pour Colette : résultat dix exemplaires Admiral’s Cup dotés d’un boitier de 42 mm en acier embarquant un calibre mécanique automatique. A noter la petite seconde arborant du Superluminova bleu, rappelant bien évidemment la couleur fétiche de Colette.
par Jean-Philippe Tarot
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’est déjà la deuxième collaboration cette année entre Corum, Colette et Thomas Erber. Après l’édition limitée présentée au printemps dernier, voici donc une nouvelle collab’ mettant en scène, une fois encore, son iconique Admiral’s Cup. Dans cette version, la fameuse boîte dodécagonale (42 mm) est réalisée en acier brossé et abrite un mouvement mécanique automatique. Les index des heures sont illustrés par les incontournables fanions nautiques propres à cette collection alors que le cadran couleur charbon, type militaire, affiche des chiffres des minutes traités en Superluminova pour une meilleure lecture. Enfin, une petite seconde positionnée à 6 heures, accueille une aiguille luminescente
bleu indigo - couleur phare du magasin Colette. D’abord journaliste pendant plus de quinze ans, Thomas Erber, travaille aujourd’hui au développement de son cabinet de curiosités, qu’il exporte à travers le monde et dans lequel il présente les nouvelles tendances et les créateurs du moment. Dans une approche résolument contemporaine, Thomas Erber explore tous les domaines de la création ; de la mode à la haute horlogerie, en passant par le design, la musique, mais aussi le voyage. Précisons d’ailleurs que ce n’est pas la première fois qu’il collabore avec des marques horlogères, on lui doit notamment des séries spéciales et des Cabinets de curiosités avec Vulcain, Jeanrichard, Girard-Perregaux et même Jaeger-LeCoultre.
Spécificités techniques de la Corum • • • • • • •
C alibre CO 395 automatique F réquence: 4 Hz, 28’800 a/h Ré serve de marche : 42 heures B oitier acier de 42 mm E paisseur: 9.50 mm F ond en saphir G lace saphir avec traitement antireflet
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E tanchéité : 50 mètres / 5 ATM C adran laiton noir A iguilles H eure et minute : traitées PVD avec Superluminova beige P etite seconde à 6h : Superluminova bleu B racelet style Nato noir sur boucle ardillon E dition limitée 10 pièces
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Jaeger-LeCoultre Geophysic Universal Time : une seconde dans le monde
JLC a présenté à l’occasion de Watches&Wonders 2015, qui s’est tenu à Hong Kong début octobre, une nouvelle collection de montres baptisée Geophysic dont la caractéristique principale est l’affichage de la seconde, dite « seconde vraie » chez Jaeger, mais plus communément appelée « seconde morte » en horlogerie. Deuxième montre de cette série, la Geophysic Universal Time, un modèle qui associe en beauté, la seconde morte à l’heure universelle ! Compter dans les 15 000 euros en acier.
par Jean-Philippe Tarot
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énéralement, ce que l’on n’aime pas dans le quartz, au-delà du mouvement lui-même, sans âme, c’est la trotteuse qui saute d’une seconde à l’autre sans aucune fluidité. Et qui de fait, stigmatise qu’il s’agit d’une « montre à pile ». En revanche, lorsqu’une trotteuse effectue ce genre de saut avec un calibre mécanique, c’est une toute autre histoire… Celle de la seconde morte. L’une des plus belles complications horlogères et probablement l’une des moins connues… Le mécanisme de seconde morte représente une véritable prouesse lorsqu’il est miniaturisé au format d’une montre-bracelet (vs montre de poche où c’est plus courant)… Peu de marques s’y aventurent. Rolex a proposé une True-Beat (calibre 1040) dans les années 60, un modèle rare et peu connu particulièrement recherché par les collectionneurs. Mais qui coûte désormais une fortune ! De nos jours, quelques grands noms comme Audemars Piguet, Jaquet Droz, F.P. Journe, Gronenfeld ou De Bethune continuent de proposer dans leurs catalogues des montres à « seconde morte ». Mais si la seconde est morte, le prix est bien vivace ! Ces modèles étant commercialisés à des prix très élevés.
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Beau tour de force cette année chez JLC puisque la « Grand maison » propose cette seconde morte associée à la fonction heures universelles dans un boitier acier ou or rose de 41,6 mm étanche à 50 mètres ! Sur le somptueux cadran la Geophysic Universal Time, la carte du monde donne le vertige… Vue plongeante depuis le Pôle nord qui permet d’embrasser tous les pays de l’hémisphère nord d’un seul regard ! Si loin, et pourtant si proches, Europe, Asie, Amérique du nord et Afrique du nord dessinent leur silhouette, comme dans une invitation au voyage. La mer est représentée par un dégradé de bleu réalisé en laque, tandis que les continents gravés présentent une finition soleillée. Ce planisphère accueille des index qui permettent de lire l’heure simultanément dans 24 fuseaux horaires affichés sur un disque mobile. Le disque des villes, aux noms en rouge (jour) ou bleu (nuit) parfaitement lisibles, est fixe, de façon à pouvoir se repérer plus facilement. L’œil prend vite ses repères, Londres à 6 heures, Hong Kong à 2 heures ; à noter que Caracas -qui a changé d’heure il y a trois ans- a été remplacée par St Barth, beaucoup plus glamour et exotique. Auckland, symbolise le changement de date et Londres l’heure GMT, les deux apparaissent en noir.
Dans un esprit de simplification absolue, l’heure se règle grâce à la couronne, et non au moyen d’un bouton poussoir. Une fois le temps universel réglé, nul besoin de l’ajuster lorsque l’on parcourt le monde. En voyage, il suffit de changer son heure à soi ! L’heure locale se règle alors simplement en avançant ou reculant l’aiguille des heures, indépendamment des minutes et des secondes pour ne rien perdre en précision. Un regret cependant, l’absence de date, point de repère important sur une montre de voyageur ! Les calibres de cette nouvelle collection (Jaeger-LeCoultre 770 et 772) sont à remontage automatique. Ils ont mobilisé les ingénieurs les plus pointus du Pôle Recherche et Développement de la manufacture pendant des mois et des mois… L’innovation prend ici la forme d’un balancier atypique dont la configuration non circulaire a nécessité un long travail de recherche afin de réduire les frottements avec l’air. Le Gyrolab, c’est son nom, a initialement été développé dans une version laboratoire en 2007 pour équiper la montre Master Compressor Extreme Lab 1. Huit ans ont été nécessaires pour passer de cette version confidentielle à une version pouvant être intégrée à une ligne toute entière ! Comme le souligne JLC dans son communiqué, « Geophysic est la première collection à entièrement bénéficier de cette avancée déterminante au regard de la précision de la montre ». A noter également que ces mouvements sont les premiers à proposer une masse oscillante -réalisée d’un seul bloc en or massif- au motif de l’ancre qui constitue le logo de la Maison ; splendide ! Ainsi ajourée, plus ouverte qu’une masse classique, elle permet à l’œil de reconstruire le mouvement qu’elle dévoile généreusement lors de ses circonvolutions. Ces calibres sont certifiés par le fameux « Contrôle 1000 heures » que Jaeger-LeCoultre a mis en place.
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Spécificités techniques de la Jaeger-LeCoultre Geophysic Universal Time •M ouvement mécanique à remontage automatique, Calibre Jaeger-LeCoultre 772 • 2 8 800 alternances par heure • 2 74 pièces • 3 6 rubis • 7 ,13 mm de hauteur • Ré serve de marche : 40 heures adran bleu, laqué, index en applique •C •A iguilles bâton remplies de Superluminova •F onctions •H eure, minute • S econde vraie
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H eures universelles B oitier acier ou or rose de 41,6 mm 1 1,84 mm d’épaisseur E tanchéité : 5 bar B racelet alligator M odèle en or rose : boucle ardillon M odèle en acier inoxydable : boucle déployante Ré férences Q 810 84 20 (modèle en acier inoxydable) Q 810 25 20 (modèle en or rose)
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Mido Multifort Chronographe Calibre 60
L’horloger suisse Mido vient de dévoiler un beau chrono bicompax/date très masculin qui accueille au sein de son boitier en acier PDV noir de 44 mm, un calibre automatique affichant une très confortable réserve de marche de 60h. Une belle pièce d’un excellent rapport qualité/prix avec ses 1 730 euros.
par Jean-Philippe Tarot
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ido reste encore largement méconnu du grand public français. Pourtant cette marque horlogère suisse du Swatch Group est ancienne et sa renommée à l’étranger -notamment en Asie- n’est plus à faire… Aujourd’hui, Mido vient de dévoiler un nouveau chrono bicompax en ligne et date à 6h particulièrement intéressant pour ceux qui souhaitent un produit de bonne qualité, discret et d’un excellent rapport qualité/prix. Ce nouveau Multifort Chronograph Caliber 60 embarque donc un boitier en acier traité PVD noir (étanche 100 mètres / poussoirs non vissés) de 44 mm de diamètre. Sa finition sablée s’accorde avec la lunette noire mat. La trotteuse centrale ainsi que le compteur azuré à 3 heures sont dédiés à la fonction chronographe, indiquée par la couleur rouge. Le compteur azuré placé à 9 heures indique quant à lui les secondes. La date apparaît dans un guichet situé à 6 heures ; elle est modifiable grâce à un correcteur placé sur le profil de la boîte
à 10 heures. A noter que c’est la première fois dans cette collection que le tachymètre est intégré à la lunette. A noter la présence sur le cadran noir de Côtes de Genève. Les touches de Superluminova blanc sur les index et les aiguilles des heures et des minutes viennent garantir une parfaite lisibilité, sous l’eau comme de nuit. Ce chrono est protégée par un verre saphir antireflet traité sur les deux faces. D’autre part, ce modèle est muni d’un fond transparent qui permet d’admirer son mouvement automatique chronographe finement décoré ainsi que sa masse oscillante ornée des Côtes de Genève et du logo Mido. Last but not least, ce garde-temps affiche une remarquable réserve de marche de 60h. Cette montre est proposée avec un bracelet en cuir noir mat et coutures rouges, intégré à la boîte. Il est muni d’une nouvelle boucle déployante deux poussoirs de sécurité pour l’ouverture.
Spécificités techniques de la Mido Multifort Chronographe Calibre 60 B oîte 44mm acier 316L avec traitement PVD noir sablé V erre saphir antireflet traité sur les deux faces F ond et couronne vissés, correcteur rapide de la date placé à 10H M ouvement visible à travers le fond transparent E tanche jusqu’à une pression de 10 bars (100 m / 330 ft). C adran noir Côtes de Genève verticales, compteurs azurés, Superluminova blanc, date à 6H. •A iguilles des heures et minutes squelettes satinées et polies avec Superluminova blanc ; aiguilles rouges pour les fonctions chronographe
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•C alibre 60 automatique (base ETA A05H31), 13¼’’’, 30.00 mm, épaisseur: 7.90 mm, 27 rubis, 28,800 A/H, systèmes antichoc NIVACHOC A3, spiral ANACHRON - ETASTABLE, ressort NIVAFLEX NM •F inement décoré avec vis bleuies, masse oscillante avec Côtes de Genève et logo Mido • Ré glé sur 5 positions différentes • Ré serve de marche : jusqu’à 60 heures •B racelet veau noir mat perforé avec coutures rouges, intégré à la boîte sur boucle déployante deux poussoirs
Dubois DBF004 : un look classique pour un calibre vintage
La marque horlogère locloise DuBois et fils, encore très confidentielle, vient de présenter une montre trois-aiguilles « anniversaire » dotée d’un boitier acier de 44 mm disponible en trois versions de cadrans, chacune éditée à 99 exemplaires. Cette pièce embarque un calibre mécanique vintage des années 60, le Record 622. Détails.
par Jean-Philippe Tarot
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vant d’aller plus loin, rappelons que Dubois & Fils est une ancienne marque horlogère suisse disparue des radars depuis des années, puis réapparue sur le marché récemment grâce au « crowdfunding », système de financement participatif assez en vogue de nos jours dans cette industrie… Depuis, la marque mène son petit bonhomme de chemin avec la commercialisation régulière de séries limitées… Dernière en date ? La montre anniversaire DBF004 dotée d’un imposant boitier en acier de 44 mm arborant une lunette striée. Le cadran, réduit à l’essentiel, index appliqués à la main et petite seconde à 6h, est disponible en trois versions (laqué bleu, ivoire ou anthracite).
Cette pièce est équipée d’un calibre à remontage mécanique Record 662 remontant aux années 60 et qui bien évidemment, n’est plus produit de nos jours. Du « pur vintage » donc ! Ce dernier est visible à travers le fond saphir traité antireflet. Enfin, ce nouveau modèle, déjà en vente sur le site Internet de la marque (vous pouvez choisir le numéro de votre montre parmi ceux qui restent) se porte sur un bracelet en cuir brun fait à la main. Côté tarif, il vous faudra tout de même débourser la coquette somme de 6 950 francs suisses.
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