Collection Derrière l'objectif

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Collection Derrière l’objectif Photos et propos

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À propos de la collection Derrière l’objectif

D’où vient l’idée de cette collection ? Tout commence avec une série télévisuelle imaginée par William Klein Contacts diffusée sur Arte au début des années 1990. Cette série très courte incitait des photographes à commenter certaines de leurs planches contact. C’était fascinant, on (re)découvrait littéralement les photographies grâce à la pertinence des propos. Doisneau, par exemple, expliquait, tout en faisant défiler ses photos, qu’il s’arrangeait pour les construire de manière à ce que l’on retrouve en trame une lettre de l’alphabet. Pour lui, c’était un point de repère graphique immédiatement identifiable, une façon de rentrer plus facilement dans la photo. L’idée d’une collection de livres photographiques était née ! Willy Ronis, premier photographe de la collection Willy Ronis a été passionné et particulièrement à l’aise dans l’exercice, il ne faut pas oublier qu’il a enseigné la photographie. C’est un bon théoricien de l’image. Sans jamais être ennuyeux et en y mêlant ses souvenirs, il a su avec pertinence mettre par écrit ses idées, sa façon de voir, de choisir ses sujets, de les photographier, se souvenir des conditions et décrire le bon moment pour la prise de vue, répondre par endroits à une question toute simple : qu’est ce qui fait que sur quatre photos prises à 5 minutes d’intervalle, une seule va être considérée comme la bonne photo et pourquoi ? Éclairé par les propos de Willy, nous découvrons la photo sous un autre angle. Avec cette collection, le mystère des images et de leur composition, qui parfois échappent au premier regard, prend sens.


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Comment se définit la collection ? Grâce à cette collection, chaque photographe nous montre quel est ce compas qu’il a dans l’œil pour choisir ses compositions… Comment, à partir d’une sélection de photos et de planches contact, se constitue une image, ses étapes, l’importance de la patience et de l’élément temps. Nous livrer ce qui fait la spécificité du regard du photographe, ce qu’il avait à l’esprit au moment de prendre cette photo et pourquoi il a choisi d’appuyer à ce moment-là. Sa surprise aussi à la lecture des planches contact. Sans compter qu’il y a un autre acteur : l’inconscient. « Tout ce qui vient de l’inconscient, se regarde après », disait Cartier-Bresson. Si la planche contact est le divan du photographe, la collection permet au photographe de se prêter à sa propre analyse. Dans un siècle peut-être, nous pourrons encore consulter ces ouvrages pour comprendre l’œuvre du photographe. Rien ne peut remplacer les propos de l’artiste. Cette collection est une belle leçon de photographie. Existe-t-il des différences fondamentales de point de vue d’un photographe à l’autre ? Certainement, et on le remarque déjà à travers les livres de Willy Ronis et d’Éric Valli : si Willy Ronis accordait une importance au hasard, au point de lui consacrer un chapitre entier de son livre, pour Éric Valli le hasard n’existe pas et ses photos ne sont jamais le fruit du hasard, mais, expliquet-il, le fruit de ces heures, de ces mois, voire de ces années passées auprès des gens qu’il aime sans autre but que de découvrir leur vie. C’est pour cette raison que les commentaires sur les photos ne peuvent se détacher de l’histoire de ses personnages, de leur vie, de leur souffrance. Lionel Hoëbeke


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25 €

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ISBN : 9782-84230-370-9

ISBN : 9782-84230-369-3

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ISBN : 9782-84230-390-7

ISBN : 9782-84230-410-2


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Willy Ronis La Panne, octobre 1966. J’observe avec pitié, depuis une petite route qui court parallèlement à l’autoroute du Sud, cet automobiliste infortuné cloué sur place à moins de deux kilomètres de la porte de Gentilly. Pour tenter d’exprimer son humeur, je veux enfermer dans mon viseur, en même temps que mon sujet, quelques voitures filant à sa droite et dont les vrombissements joyeux sont autant d’insultes très mal perçues par la victime. Je dois attendre, car ce qui est facile pour un cinéaste travaillant avec la durée est très aléatoire pour le photographe asservi, lui, à l’instantanéité de son déclic. D’autre part, à trop longtemps attendre, ce matin de semaine où la circulation est calme, je risque de voir mon homme partir en quête d’une borne téléphonique. Par bonheur le groupement, survenu miraculeusement, de trois voitures filant, deux vers Paris, l’autre en sens contraire, comble mes vœux. J’avais réglé mon obturateur sur une vitesse assez lente: 1/50e de seconde peut-être. Durant l’ouverture de mon obturateur, mes automobiles auront bougé d’environ cinquante centimètres, ce qui provoquera ce « flou filé » qui suggère en photographie le déplacement des sujets. On retrouvera une situation similaire plusieurs fois dans le cours du livre.

Éric Valli Le ballet du photographe Accompagnant une caravane de moutons, je marchais à la hauteur de deux femmes chetri lorsqu’un détail a attiré mon regard : ce coq, juché sur une hotte renfermant des provisions et quelques étoffes rapportées d’Inde et destinées à la mère et aux sœurs restées au village. Se laisser captiver par son environnement fait partie de la vie même du photographe. Mais comment le cerner, comment en attraper l’essence ? Comment accéder à la scène qui a éveillé mes sens ? Souvent, je commence à tourner autour de mon sujet, à faire un sourire, à discuter un peu – dans ce cas précis, heureusement, je parle népalais. Je tourne, je tourne. Puis survient l’instant magique. La jeune fille s’arrête pour regarder en arrière. Les premiers rayons de soleil vont bientôt inonder le sentier. Le coq aussi se retourne. Les regards sont alignés, j’ai la photo. Avant d’en arriver là, il y a eu ce ballet du photographe, se déplaçant à droite, à gauche, se rapprochant, s’écartant, ballet instinctif dicté par les rapports qui s’établissent avec le sujet, orienté vers l’instant et le cadrage qui vont raconter la scène au plus juste.


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Reza Information et déontologie Je suis en Russie, à Seitovka, dans le delta de la Volga. Les essais nucléaires menés par la Russie ont laissé de vastes galeries souterraines, utilisées comme réservoirs de gaz en dépit des mises en garde des scientifiques. Seul acte de prévention de Gazprom : une distribution de masques à gaz, en nombre insuffisant, et seulement pour les adultes. En outre, les résidus radioactifs et le gaz liquide sont un mélange qui pollue depuis des années les nappes phréatiques de la région. Les conséquences sont dramatiques sur la population. Deux frères mettent leur masque à gaz pour simuler une alerte. Il n’est pas rare, au cours d’un reportage, que l’on soit sollicité et pris comme témoin d’une situation, d’une injustice, d’un drame. Ailleurs, dans un conflit, certains blessés exhibent leur blessure. Il y a un stade à ne pas dépasser : celui où la mise en scène devient non plus dénonciation mais jeu d’acteurs. Je me suis donné pour règle de ne jamais solliciter ni créer une mise en scène, aussi forte puisse-t-elle être sur le plan photographique. C’est un principe de déontologie journalistique auquel je ne déroge jamais.

Hans Silvester À la messe Le noir et le blanc, deux couleurs qui conviennent aussi bien au curé qu’à ses ouailles. Après la messe à Saint-Trophime, ces dames passeront sans doute par la pâtisserie avant de prendre part au traditionnel repas dominical en famille. J’ai été frappé par cette alternance des couleurs qui va se nicher jusque dans les moindres détails : ruban noir sur chapeau blanc pour l’une, collier blanc sur crépon noir pour l’autre, marbre blanc et rambarde noire. Arles est une ville de contrastes francs, parfois même durs, tout en ombre et lumière. Elle ne peut pas mieux se raconter qu’en noir et blanc.


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Extraits de presse « Cinq mots résumaient, selon Willy Ronis, l’art de la photographie : la patience, la réflexion, le hasard, la forme et le temps. C’est autour de ceuxci qu’est articulé Derrière l’objectif de Willy Ronis. » L’Express « Comme dans un journal, Éric Valli se confie et revit ses périples dans des terres inconnues. » Paris Match « Les 150 photos du livre sont commentées, racontées, décryptées par le photographe lui-même. Il nous en donne les clés, le contexte. En le lisant, on saisit avec lui la puissance de l’instant qu’est une bonne photo. C’est un vrai beau livre, généreux et sincère. » Le Monde Magazine « Dans la collection Derrière l’objectif, le photographe prend la plume pour évoquer les étapes de la création. Il lève une partie du voile sur son œuvre en images. » Polka « Une collection qui propose à un photographe de renom de choisir et de commenter une centaine de leurs images. Ce recueil personnalisé permet de rentrer dans l’univers du photographe. » Grands Reportages

Éditions HOËBEKE, 7 rue d’Assas, 75006 Paris. Contact PRESSE et COMMERCIAL : Cécile Pleux : 01 42 84 83 73 • cecilepleux@hoebeke.fr Arnaud Labory : 01 42 84 83 71 • arnaudlabory@hoebeke.fr


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