La science du mouvement au service de la santé mentale

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Chef de file en pédopsychiatrie et en troubles envahissants du développement pour une clientèle de tous âges, l’Hôpital Rivière-des-Prairies, affilié à l’Université de Montréal, a comme mission d’offrir aux enfants et aux

L’Inter-Mission est publié par la Direction des communications et des ressources informationnelles de l'Hôpital Rivière-des-Prairies 7070, boulevard Perras Montréal (Québec) H1E 1A4

adolescents du Québec

514 323-7260 poste 2088

des soins et des services

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spécialisés et surspécialisés dans le domaine de la santé mentale. La passion de ses chercheurs et cliniciens contribue à l’avancement du savoir, au transfert des connaissances et au développement des pratiques exemplaires. En contexte hospitalier ou ambulatoire, l’Hôpital assure à sa clientèle et à son personnel un environnement sécuritaire. Dépôt légal : bibliothèque nationale du Québec Issn : 1705-4575 Les opinions émises dans l'Inter-Mission n'engagent en rien le conseil d'administration de l'Hôpital Rivière-des-Prairies.

RéDACtRICE En CHEf Johanne Gagnon

RéDACtEURs Jessica Lambert-fandal Alexandra Perron stéphane trépanier

CoLLAboRAtIon à LA RéDACtIon

Sommaire

Line bellavance sylvie Lauzon

RévIsEURE Et CoRRECtRICE france beaudoin

ConCEPtIon GRAPHIQUE normand bastien Johane Roy

IMPREssIon Imprimerie Héon & nadeau ltée

Kinésiologie et psychiatrie, un partenariat gagnant L’Université de Montréal décerne un doctorat honoris causa à Michelle Dawson Première Journée provinciale de la recherche sur les médicaments et les soins pharmaceutiques en santé mentale

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Le tourbillon de la colère

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Encart de la fondation les petits trésors Une amitié qui court pour une bonne cause Le français de france Découvrir la santé mentale en pays de connaissances

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Éditorial JoHAnnE GAGnon

DIRECtRICE DEs CoMMUnICAtIons Et DEs REssoURCEs InfoRMAtIonnELLEs

nos lecteurs assidus le savent, dans le magazine l’Inter-Mission, nous aimons mettre en lumière les passionnés de la santé mentale. Ces gens qui font avancer la science; ceux qui possèdent l’art de prodiguer des soins; ceux qui transmettent si bien leurs connaissances et… ceux qui entrainent le mouvement! sans doute influencés par toutes les activités que la douce saison estivale nous amène (ouf… nous y sommes enfin!), nous avons décidé de vous présenter cette catégorie « des gens qui entrainent le mouvement » : les kinésiologues. Le mot kinésiologie vient du mot kinési qui veut dire mouvement et du mot logie, qui veut dire science. La kinésiologie est donc la science du mouvement. Lisez en page 4 comment, à l’Hôpital Rivière-desPrairies, ces professionnels de la santé, spécialistes de l’activité physique, utilisent le mouvement au profit de la santé mentale des jeunes. Pour garder le cap sur le mouvement, découvrez comment l’amitié et la course à pied peuvent contribuer à l’avancement de la recherche, au développement des meilleures pratiques, au transfert des connaissances… à lire en page 16. bon, maintenant passons aux choses sérieuses : Youpi! c’est l’été! toute l’équipe de l’Inter-Mission se joint à moi pour vous souhaiter beaucoup de plaisir en famille et entre amis; de bons repas sur la terrasse; de belles soirées autour d’un feu de camp; de splendides excursions et découvertes, de nombreux moments de détente, enfin bref de bonnes vacances! soyez prudents et revenez-nous remplis de vitamine C en septembre. Johanne Gagnon Rédactrice en chef

vos commentaires sont précieux, alors n’hésitez pas à me les transmettre à l’adresse suivante :

johanne.gagnon.hrdp@ssss.gouv.qc.ca

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⸍ Kinésiologie et psychiatrie, un partenariat gagnant

L’équipe de kinésiologues de l’HRDP au cœur de l’intervention en santé mentale

Les kinésiologues de l’HRDP de gauche à droite : Donald Venne, Jordan Lefebvre, Marie-Ève Lamont, Jonathan Danis, Francis Moreau, Myriam Lefort et Rodrigue Cajazzo


par stéphane trépanier

L’équipe de kinésiologues de l’Hôpital Rivière-des-Prairies représente probablement une heureuse exception dans le réseau de la santé, tant par la clientèle psychiatrique à laquelle elle se consacre exclusivement que par la nature unique de ses interventions. Ici, le mouvement est un levier de changement consacré à la santé mentale. Plus on étudie l’impact de l’activité physique en santé mentale, plus on en découvre les vertus. Et pas juste sur la santé en général et l’humeur en particulier. Nous vous proposons aujourd’hui de découvrir le potentiel étonnant de la science du mouvement au service de la santé mentale. Un allié thérapeutique sur lequel il faudra compter dans les années à venir avec le développement des connaissances. En santé mentale, rarement pense-t-on à recourir à l’ex-

midé lorsqu’il est convoqué par un médecin ou un in-

pertise d’un spécialiste de la forme physique afin d’amé-

tervenant. Le symbole médical, le sarrau ou le statut

liorer la condition psychique d’une personne en

d’un professionnel qui enquête sur ce qui se passe dans

détresse. Pourtant, à l’Hôpital Rivière-des-Prairies, on fait

sa tête peut susciter sa méfiance. Le kinésiologue, de

quotidiennement appel aux kinésiologues pour dénouer

par l’image décontractée et ludique qu’il projette, peut

une impasse clinique, tisser un lien de confiance, com-

alors aider à amoindrir les réticences d’un jeune patient,

penser l’effet secondaire indésirable d’une médication

comme le décrit le kinésiologue Rodrigue Cajazzo : « Je

ou élaborer une mise en situation en gymnase à partir

travaille à la Clinique d’intervention précoce. Cette clinique reçoit des adolescents qui peuvent être en rupture de confiance avec les intervenants. Heureusement, le kinésiologue peut être perçu comme quelqu’un de moins dangereux aux yeux des jeunes. Les psychologues font donc souvent appel à mes services. En passant par le sport et le mouvement, les jeunes se sentent moins menacés par mes interventions. Mon rôle est donc parfois de simplement amener un jeune à s’ouvrir aux intervenants de la clinique en développant avec lui un lien de confiance qui le rassure. Si je réussis à convaincre un jeune de suivre son traitement, c’est déjà

de laquelle un patient amorcera un changement de comportement salutaire. Intégrés aux équipes pluridisciplinaires, les « kines », comme on les appelle familièrement dans le milieu de la santé, détiennent un trousseau de clefs complémentaires aux disciplines plus traditionnelles de la psychiatrie. Des clefs qui parfois ouvrent des portes qu’on avait du mal à franchir.

Des intervenants moins menaçants Il est normal pour un enfant ou un adolescent aux prises avec des problèmes de santé mentale de se sentir inti-

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gagnant. Être assis devant un professionnel, ça les accroche moins à cet âge. Par l’intermédiaire du ludique et de l’activité physique, on établit plus facilement le contact avec eux. Par le jeu, je vais chercher à créer un lien thérapeutique à partir duquel je vais tenter graduellement d’incorporer les autres professionnels. Je peux par exemple inviter un autre professionnel pendant une partie de basketball et me servir du moment pour créer des conditions de rapprochement. C’est probablement arrivé à tous les kinésiologues de l’HRDP d’avoir eu à jouer ce rôle et d’avoir réussi à amener un jeune à collaborer avec son équipe soignante ». Le « kine », de par son image dynamique et positive, représente un modèle auquel plusieurs s’identifieront. Un modèle pouvant être employé au plan thérapeutique quand la situation l’exige. Mais c’est loin d’être son seul atout.

gard d’autrui et des pairs est si impor-

Contrôler les effets secondaires de la médication

tant et où la conscience de son image corporelle occupe parfois beaucoup

Le traitement de plusieurs pathologies psychiatriques nécessite l’emploi d’un ou de plusieurs médicaments. Des effets secondaires sont alors à redouter, surtout avec une polymédication. Le kinésiologue peut grandement contribuer à réduire leurs conséquences désagréables,

souligne

Jonathan

Danis, un autre membre de l’équipe. « La médication en santé mentale en-

traine souvent un gain de poids et

Le « kine », de par son image dynamique et positive, représente un modèle auquel plusieurs s’identifieront. Un modèle pouvant être employé au plan thérapeutique quand la situation l’exige. peut favoriser l’apparition de problématiques métaboliques comme la dyslipidémie, l’hyperglycémie, l’hypercholestérolémie et de l’obésité abdominale. En partie pour cette raison, on a élaboré à l’Hôpital un programme de saines habitudes de vie (SHV) afin d’inciter nos jeunes patients à adopter un style de vie plus actif susceptible de diminuer ces symptômes néfastes. » à cet objectif précis s’ajoutent les bénéfices globaux des saines habitudes de vie, documentés par plusieurs recherches, sur l’estime de soi, l’humeur, la confiance et les interactions sociales. à un âge où le re-

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d’espace dans l’esprit d’un jeune, la valorisation que l’on tire de ses accomplissements physiques est loin d’être négligeable dans un plan de traitement bien élaboré. toutefois, on s’attend désormais du kinésiologue en santé mentale à une expertise beaucoup plus spécialisée. Une expertise que l’Hôpital Rivière-desPrairies développe depuis plusieurs années.

Des interventions ciblées par diagnostics troubles d’anxiété, troubles d’attention, hyperactivité, troubles de l’humeur et même les patients ayant un trouble du spectre de l’autisme peuvent bénéficier de l’apport des interventions que les kinésiologues de l’HRDP ont développées en équipe pluridisciplinaire. à cet égard, la thérapie d’aventure destinée entre autres aux jeunes ayant un trouble anxieux en est un bel exemple. Rodrigue Cajazzo : « Je peux recevoir une re-

quête du médecin qui m’indique qu’un jeune n’est pas en contact avec ce qu’il ressent. Je devrai alors l’aider à apprivoiser ses signes physiologiques. Je vais l’aider par exemple à prendre conscience des signes qui se manifestent quand il se retrouve en situation de stress : les mains moites, l’accélération des battements cardiaques, les sueurs froides, etc. Souvent dans ces cas, j’utilise les modules en hauteur de notre gymnase dédié aux activités d’aventure pour leur effet anxiogène. Par exemple, je vais demander au patient de monter sur la


poutre. De cette façon, il va apprendre à identifier et à discriminer les symptômes physiologiques de l’anxiété qui vont nécessairement se manifester durant l’exercice. Il va aussi apprendre à mesurer leur intensité à l’aide de l’image d’un thermomètre gradué de 0 à 10. Cela l’aidera dans

ment à cette clientèle aux prises avec un déficit de l’attention auquel sont associés de l’hyperactivité et un trouble oppositionnel. Marie-Ève Lamont résume le fonctionnement de cette activité qu’elle mène de concert avec une spécialiste de la psychoéducation : « Le groupe s’adresse

aux jeunes de 7 à 12 ans. Sous la supervision d’une psychoéducatrice, on commence la séance par une activité avec crayon et papier qui consiste à se préparer à l’exercice qui suivra. Puis, on reproduira concrètement sur le trampoline l’exercice qui a été au préalable dessiné et planifié. Nous travaillons avec des enfants qui ont de la difficulté à retenir une consigne. On va donc leur demander d’exécuter différentes séquences de mouvements. Ensuite, avec eux, on va trouver des trucs pour qu’ils parviennent à reproduire la séquence en entier. On va travailler avec eux les stratégies, on va les inciter à demander de l’aide, à avoir le réflexe de répéter la consigne avant de l’exécuter, etc. De plus, ces jeunes devront fonctionner dans un cadre bien défini. Impulsifs, ils devront apprendre à patienter, à lever la main, à rester assis en attendant leur tour au trampoline. L’activité ne sert pas prin-

Thermomètre du stress pour enfants et adolescents en pédopsychiatrie, Activités d’aventure, HRDP, 2013

d’autres circonstances à freiner l’escalade du stress ou de la colère quand elle se déclenche ». Dans plusieurs situations, le jeune ne se rend même pas compte que son niveau d’anxiété est en train de monter. En l’aidant à en déceler les signes précurseurs et en lui enseignant des techniques afin d’avoir plus d’emprise sur eux, le kinésiologue lui donnera en gymnase des outils qu’il pourra employer dans les situations anxiogènes de son quotidien. L’art de la kinésiologie est également utile pour aider les jeunes ayant un trouble de l’attention (tDAH). Le programme Multipropulsion par exemple s’adresse directe-

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tendance à s’isoler compte tenu de ses difficultés dans ses rapports interpersonnels. Des comportements qui peuvent être améliorés grâce aux mises en situation que scénarise le kinésiologue, explique francis Moreau. « J’accompa-

gnais un patient qui ne voulait plus aller à l’école et qui restait confiné chez lui. Une de ses seules sorties, c’était de venir à l’Hôpital pour sa thérapie. Il passait le plus clair de son temps à jouer aux jeux vidéos à la maison. J’ai passé beaucoup de temps avec lui en thérapie d’aventure pour augmenter l’estime de soi. On a entre autres travaillé l’identification des signes physiologiques, ce qui est plus difficile avec une clientèle autiste pour qui l’introspection n’est pas naturelle. Puis on a transféré les acquis bâtis en activité d’aventure dans un programme personnalisé de saines habitudes de vie. L’objectif étant qu’il parvienne par lui-même à aller s’entrainer deux à trois fois par semaine à l’extérieur. Un gros défi qui impliquait de sortir de chez lui, de se présenter dans un centre de conditionnement physique et de se trouver un entraineur. Après plusieurs semaines, dans le contexte d’une exposition graduelle aux éléments stressants où je l’accompagnais dans sa démarche, il a réussi à atteindre son objectif. Aux dernières nouvelles, il s’entrainait deux fois par semaine. Pour lui, ça représente une très grande réalisation. » cipalement à évacuer de l’énergie. Il y a des objectifs très précis. C’est tout un défi pour un groupe de cinq jeunes hyperactifs! C’est un modèle cependant très efficace qui motive le jeune à travailler fort sur des objectifs clairs. Les règles qui sont mises en place dans le groupe en gymnase sont très semblables à celles qui ont cours dans une salle de classe. En participant à l’activité, ils ont l’impression qu’ils viennent jouer. Dans ce contexte, c’est beaucoup plus facile de les faire travailler sur leurs difficultés et de revenir avec eux sur les raisons qui expliquent leurs réussites. Des acquis qu’ils pourront transférer dans leur vie personnelle ».

La kinésiologie en santé mentale est appelée à un bel avenir. on commence à peine à mesurer l’étendue de son potentiel en psychiatrie. Pour rejoindre une clientèle jeunesse, pour qui le mouvement revêt une grande importance, l’atout est loin d’être négligeable. En complémentarité avec les autres disciplines, la kinésiologie est à même, en adoptant des stratégies d’intervention qui misent sur l’action, d’apporter une contribution inédite aux soins en santé mentale. Que ce soit en favorisant l’émergence d’un premier lien de confiance, en créant des conditions d’observation clinique distinctive ou en travail-

En soutien aux autistes

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La nécessité d’approfondir les connaissances

lant avec le mouvement sur des objectifs ciblés en équipe

Les techniques en gymnase pour travailler l’anxiété peu-

pluridisciplinaire, l’expertise du kinésiologue s’est graduel-

vent donner également de bons résultats avec certains au-

lement imposée à l’HRDP. La qualité des plans de traite-

tistes de haut niveau. Cette clientèle vit souvent beaucoup

ment en profite. Reste à approfondir les connaissances et

d’anxiété quand on la sort de sa routine. Elle présente éga-

à faire le plein de données probantes afin de documenter

lement souvent des comportements d’évitement et une

encore davantage les impacts de cette science du mouve-

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ses équipes cliniques de kinésiologues pour la plupart détenteurs

existe déjà des données, mais la quantité est limitée. L’essentiel de la littérature concerne des « adultes sains ». Des études pointues, spécifiques à notre clientèle, sont donc à développer. Ça exige d’être créatif et investi dans la recherche. Mais le défi est

d’une maitrise et engagés dans des projets de recherche nova-

emballant! » Il ne fait que commencer.

ment. Il y a là tout un gisement à exploiter. Pour le plus grand bénéfice des patients. En ce domaine, l’HRDP est sans doute précurseur, comme en témoigne l’intégration dans l’ensemble de

teurs. Comme le souligne Donald venne, un des vétérans de l’équipe, la discipline est à un tournant de son histoire où elle se doit d’investir dans la recherche. « On est à une période de notre

histoire où, comme pour les autres professionnels, nous devons être appuyés par de la littérature scientifique. Les interventions doivent être documentées par des études. Le kinésiologue doit faire des recherches. Surtout ici en intervention de 3e ligne. Il

Une étude prometteuse en cours • L’Hôpital Rivière-des-Prairies est à constituer une base de données sur la condition physique de ses jeunes patients. Jusqu’à maintenant, 91 patients de 6 à 17 ans se sont soumis à des tests standardisés pour évaluer leurs habiletés motrices, leur aptitude aérobique et leur composition corporelle. on espère atteindre près de 250 évaluations en 5 ans. La phase 2 prévoit réévaluer à long terme l’état de leur condition physique tout en considérant l’évolution de leur dossier médical. on compte par la suite établir des comparaisons entre ceux ayant été réévalués au programme des saines habitudes de vie et la population du même groupe d’âge sans passé psychiatrique. on attend avec impatience les premiers résultats.

Une salle bien équipée • Un espace a été spécialement aménagé pour les patients. Il comprend des vélos stationnaires, des tapis roulants, des exerciseurs elliptiques, une station multifonction, des poids libres, des ballons et plusieurs autres accessoires. bref, l’essentiel de ce qu’on retrouve dans un centre d’entrainement moderne.

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Mélimélo CAPSULE VERTE 1. Une nouvelle procédure sur la gestion et l’économie d’eau potable a été émise en avril 2013 par la Direction des services administratifs. L’Hôpital s’engage ainsi à réduire la consommation d’eau potable dans ses installations pour

l’HRDP a donc été invitée à participer

ce sont 127 kg de piles qui ont été re-

aux efforts de développement durable

cyclées au lieu de se retrouver dans les

de l’établissement. Pour en savoir plus sur la sQEEP : www.mamrot.gouv.qc.ca/grandsdossiers/strategie-quebecoise-deconomiedeau-potable/a-propos-de-la-strategie/

contribuer à la conservation de cette

2. Le comité vert de l’HRDP est très satisfait

ressource naturelle. Cette initiative verte

du résultat obtenu lors de la collecte

s’inscrit dans le cadre de la Stratégie

printanière de batteries usées qui a eu

québécoise d’économie d’eau potable (sQEEP). toute la communauté de

lieu du 8 au 12 avril 2013. Grâce aux

LA SALLE D’ENTRAINEMENT DE L’HRDP GAGNE DU MUSCLE! Grâce à la fondation les petits trésors de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, qui parraine le programme Qualité de vie au travail, la salle d'entrainement de l'Hôpital vient de se doter de nouveaux équipements et d'installations améliorées. C’est en effet le 18 avril dernier, en présence de Mme sylvie Lauzon, directrice générale de la fondation les petits trésors, et de Mme

sites d’enfouissement. outre cette semaine thématique, il est possible, tout au long de l’année, de se débarrasser de piles usées en les déposant à l’accueil de l’Hôpital.

employés qui ont participé à l’activité,

même d’une télévision à écran plat. Donald venne, kinésiologue à l’HRDP, a profité de l’évènement pour faire une démonstration particulièrement dynamique de l’utilisation sécuritaire des nouveaux équipements. Le centre d’entrainement compte actuellement déjà près de 300 membres inscrits et il est à parier que la croissance devrait se poursuivre avec ce nouvel investissement dans la santé et la qualité de vie du personnel. Aperçu des nouveaux équipements • Un tapis roulant • Deux cardiovélos

• Un ballon suisse • Un banc d’exercices • Un banc « scott » • Plusieurs barres d’exercices • Une corde à triceps • Divers accessoires pour l'appareil multifonction • Deux cordes à danser • Un système d’entrainement tRX (système de sangles pour étirements et entrainement) • Plusieurs poids supplémentaires de 5 à 80 lbs • Une télévision à écran plat de 42 po • Un lecteur DvD

Gisèle Carpentier, directrice du développement organisationnel et de la gestion des ressources humaines de l’Hôpital, qu’étaient présentées aux employés de l’établissement les dernières acquisitions de cette salle inaugurée en 2008 et vouée à la bonne forme physique. Ainsi, les adeptes de l’exercice pourront désormais disposer d’un nouveau tapis roulant, de deux cardiovélos en remplacement des modèles d’une autre époque, de plusieurs nouveaux équipements de musculation et

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Mmes Sylvie Lauzon et Gisèle Carpentier en compagnie de Donald Venne qui, pour la démonstration, se prête de bonne grâce à l’exercice.

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L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL DÉCERNE UN DOCTORAT HONORIS CAUSA À MICHELLE DAWSON POUR SES TRAVAUX SUR L'AUTISME Le 17 juin dernier, Michelle Dawson, chercheuse à l’Hôpital Rivière-des-Prairies, recevait de l'Université de Montréal un doctorat honoris causa pour ses travaux scientifiques et éthiques sur l'autisme. Travaux qui ont considérablement amélioré la compréhension de ce trouble envahissant du développement et le statut de ceux qui en sont atteints dans le monde. Elle-même autiste et scientifique autodidacte, elle collabore au groupe de recherche en neuroscience de la cognition de l'Université de Montréal. oeuvrant à

la fois puisque sa critique est honnête, virulente au besoin, mais jamais complaisante. L'impartialité de Mme Dawson et son sens aigu de la perfection ont d'ailleurs contribué à rehausser de façon significative la qualité des résultats de recherche et leur interprétation. » Michelle Dawson a publié dans de prestigieuses revues scientifiques comme Brain,

Human Brain Mapping et Philosophical Transactions of the Royal Society. à ce jour, elle a contribué à 9 chapitres de livres et à 17 publications répertoriées dans la

l’Hôpital Rivière-des-Prai-

Mme Dawson est membre de l’équipe du Dr Laurent Mottron, expert de renommée internationale des troubles du spectre de l'autisme.

pour repérer la moindre faille, selon le Dr Mottron. « Son extrême capacité à absor-

ber et à mémoriser l'information - par exemple, elle peut citer des milliers de références de sa base de données en en connaissant précisément le contenu - fait d'elle l'un des chercheurs les mieux documentés mondialement dans le domaine de l'autisme. On l'admire et on la craint à

autistes ne sont considérées qu’à partir de leurs difficultés, alors qu’elles possèdent des atouts enviables. Au plan cognitif, notamment en ce qui a trait à la perception et au raisonnement, les personnes autistes présentent fréquemment des habiletés supérieures. L’engagement de Michelle Dawson concourt à mettre en lumière cette réalité et à favoriser

de leurs habiletés. « Les

mentale de Montréal,

fois indispensable et qui n’a pas son pareil

sive. trop souvent encore, les personnes

ne pourra que bénéficier

universitaire en santé

compromis font d’elle une collègue à la

velle de l'autisme, beaucoup plus inclu-

une communauté qui

recherche de l’Institut

moire phénoménale et sa rigueur sans

milieu scientifique une conception nou-

toyens différents dans

tenaire du Centre de

des caractéristiques de l’autisme, sa mé-

cherche, mais elle impose désormais au

l’intégration de ces ci-

ries, établissement par-

sa connaissance intime

scientifique des travaux du groupe de re-

base de données PubMed. Mme Dawson a écrit un chapitre de livre qui démontre que les autistes apprennent d'une manière unique. Il sert de base au groupe recherche de l'Université de Montréal et particulièrement à celui de la chercheuse de l’HRDP et professeure à l'UQAM, Isabelle soulières, pour actualiser les

positions que je prends sont, de manière conservatrice, fondées sur des standards éthiques et scientifiques très élémentaires qui bénéficient et protègent tout autant les autistes que les nonautistes. C'est cela qui me rend à la fois utile, originale, aussi bien que contestée, mais aussi parfois influente, comme chercheuse en autisme », a déclaré Mme Michelle Dawson, nouvelle récipiendaire d'un doctorat honoris causa de l'Université de Montréal.

techniques d'évaluation et d'intervention

L’Hôpital Rivière-des-Prairies est fier de

précoce.

compter sur Mme Michelle Dawson parmi

L’influence de Mme Dawson est indéniable sur la conception de l'autisme. non seulement contribue-t-elle à la qualité

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ses chercheurs éminents et tient à la féliciter chaleureusement pour cette nouvelle distinction parfaitement méritée!

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PREMIÈRE JOURNÉE PROVINCIALE DE LA RECHERCHE SUR LES MÉDICAMENTS ET LES SOINS PHARMACEUTIQUES EN SANTÉ MENTALE Par Stéphane Trépanier

à partir du thème « Le patient toujours en

mentale. De la recherche fondamentale

Rivière-des-Prairies une rencontre inédite :

tête », quatre conférenciers de renom sont

en laboratoire jusqu'aux répercussions so-

la Première Journée provinciale de la recherche sur les médicaments et les soins pharmaceutiques en santé mentale. L’évènement proposait pour la première fois au Québec de faire le point sur la recherche en psychopharmacologie et d’explorer, sous des angles complémentaires rarement réunis, ce qui se profile à l’horizon dans ce domaine en pleine effervescence.

venus présenter le fruit de leurs expé-

ciologiques de l’utilisation collective des

riences sous différents axes de recherche que sont la recherche biomédicale, la re-

molécules, il s’agissait d’analyser le phéno-

Le 28 mars dernier avait lieu à l’Hôpital

mène sous tous ses angles. Histoire de se

cherche clinique, les systèmes et services de santé et les facteurs socioculturels et

donner un point de vue élargi sur la mo-

environnementaux. L’objectif étant de ras-

de premières zones de collaboration. Puis,

sembler des spécialités traditionnellement

en clôture d’évènement, un panel com-

séparées autour d’une réalité pourtant

posé à la fois d’experts et d’usagers a

commune : celle du médicament en santé

amorcé une discussion en s’inspirant du

saïque des expertises en jeu et de dégager

De gauche à droite : Diane Lamarre, Johanne Collin, Jocelyne Moisan, France Varin, Anne Robitaille, Sylvie Bouchard, Philippe Vincent, Sylvie Lauzon, Michel Mpambara, Louise Rousseau et Édouard Kouassi

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L’Inter-Mission voL.12 no 3 été 2013


thème imposé : « Opportunités et priorités de recherche axées

une source d’information privilégiée et un allié à même d’expri-

sur le patient ». Un exercice qui a donné lieu à un débat animé et éclairant.

mer ses besoins et de relayer une réalité qu’il est le seul à connaitre, celle qui se vit directement sur le terrain.

Cette journée visait entre autres à sensibiliser le monde de la re-

Au bilan, l’expérience, appréciée des participants, laisse à penser

cherche pharmacologique aux besoins de clientèles que plu-

qu’il y aura des suites. Peut-être assisterons-nous à l’émergence

sieurs considèrent comme orphelines : les patients psychiatriques

d’une concertation 2.0 dans le monde de la recherche sur les

et pédopsychiatriques. on souhaitait du même coup promouvoir

médicaments et les soins pharmaceutiques en santé mentale?

le décloisonnement des axes de recherche et ainsi encourager

Les prochaines années sauront nous le dire. à suivre!

un mode de transfert de connaissances davantage transversal. Une façon de favoriser un rapprochement entre disciplines parallèles au bénéfice du patient. finalement, le panel de discussion aura permis de mettre en lumière la nécessité de considérer le client en tant que partenaire à part entière, c’est-à-dire comme

LES CONFÉRENCES PRÉSENTÉES LE PHARMACIEN ET LA PHARMACOMÉTRIE

Mme France Varin Professeur titulaire à la faculté de pharmacie de l’Université de Montréal

DÉFIS DE L'ÉVALUATION DE

LES PARTICIPANTS DU PANEL DE DISCUSSION OPPORTUNITÉS ET PRIORITÉS DE RECHERCHE AXÉES SUR LE PATIENT Mme Sylvie Bouchard Directrice à la Direction Avis et guides de santé et en services sociaux de l'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux

NOUVELLES INTERVENTIONS SOMATIQUES

Dre Valérie Tourjman Directrice adjointe à la recherche clinique du Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal

Mme Diane Lamarre Présidente de l’ordre des pharmaciens du Québec Mme Sylvie Lauzon Directrice générale de la fondation les petits trésors de l’Hôpital Rivière-des-Prairies

LA RECHERCHE SUR L’USAGE DES MÉDICAMENTS

M. Michel Mpambara Humoriste, comédien et porte-parole de la Journée annuelle bell cause pour la cause

OU LA RECHERCHE SUR LES VAINQUEURS

Mme Jocelyne Moisan Professeure titulaire et titulaire de la Chaire sur l'adhésion au traitement à la faculté de pharmacie

Mme Anne Robitaille Directrice générale au Commissaire à la santé et au bien-être

de l’Université Laval

MÉDICAMENTS PSYCHOTROPES ET SANTÉ MENTALE : FACTEURS SOCIOCULTURELS ET ENVIRONNEMENTAUX

Mme Johanne Collin Professeur titulaire à la faculté de pharmacie de l’Université de Montréal

M. Philippe Vincent Pharmacien à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine et président du regroupement de pharmaciens experts en psychiatrie de l'Association des pharmaciens en établissements de santé du Québec (APEs)

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LE TOURBILLON DE LA COLÈRE Par Marilou, jeune patiente de l’HRDP

savoir gérer sa colère est important à l’adolescence. La colère est une émotion normale. Il faut trouver l’équilibre entre la laisser s’exprimer de façon inappropriée ou la retenir complètement. Il existe plusieurs techniques de gestion de la colère qui doivent être pratiquées à répétition pour devenir efficaces. En voici quelques-unes : • Il est parfois préférable de prendre une pause lorsqu’on vit de la colère. se retirer d’une situation qui nous rend furieux nous permet de faire diminuer la tension ressentie. Prendre de grandes respirations peut aussi aider. • Parfois, parler à une personne de confiance peut faire du bien. Cela peut nous libérer l’esprit. L’important est de trouver un moyen qui te convient. • n’hésite pas à demander de l’aide pour trouver d’autres moyens de gérer ta colère. tu peux t’adresser à tes parents, à des professionnels de la santé ou encore trouver des ressources sur le Web.

La colère est une émotion qui permet l’affirmation de sa personne. La colère provoque des symptômes physiologiques : battements de cœur accélérés, coloration

• Marilou a fréquenté l’hôpital de

de la peau, respiration rapide. Le corps se

jour l’Ouverture de l’HRDP.

raidit, les mains se ferment en poing, les

Ce texte est tiré du journal

sourcils se froncent et donnent une ex-

Pour retrouver un état de calme, il faut ex-

« branche-toi » produit par les

pression dure au visage. tout le monde

primer sa colère de façon acceptable. faire

peut ressentir de la colère. La colère dis-

jeunes de l’hôpital de jour.

du sport peut être un bon moyen de se dé-

parait rapidement si nous dénouons le

fouler. Pour les gens qui sont moins spor-

problème. Il ne faut pas garder la colère

tifs, l’écriture peut aider à évacuer la colère.

en nous parce qu’elle pourrait déborder

Enfin, écouter de la musique douce peut

et nous causer des problèmes.

t’apaiser.

Nous remercions la jeune auteure d’avoir partagé avec nous son expérience de la gestion de la colère et nous espérons que ce témoignage fort bien écrit contribuera à en aider d’autres

À retenir : il est normal de ne pas toujours réussir à contrôler sa colère. L’important c’est de persévérer et de garder confiance en soi.

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comme elle.


Été 2013

LES COORDONNÉES DE LA FONDATION

Pour communiquer avec nous et en savoir plus sur les façons d’appuyer la santé mentale des enfants :

Fondation les petits trésors 7070, boulevard Perras Montréal QC H1E 1A4 Téléphone : 514 323-7234 Sans frais : 1 877 323-7234 Télécopieur : 514 328-3517 Courriel :

fondation@petitstresors.ca

Site Web : www.petitstresors.ca CE BULLETIN EST CONFORME AUX RECTIFICATIONS ORTHOGRAPHIQUES

UN MOT de la DIRECTRICE GÉNÉRALE de la FONDATION Bonjour à tous, au moment où j’écris ces lignes, dehors il fait magnifiquement beau. La nature nous présente le plus beau des spectacles : celui de la vie qui se renouvèle. Il y a six mois, ma vie a changé, elle s’est renouvelée. Je suis devenue la directrice générale de la Fondation les petits trésors de l’Hôpital Rivière-des-Prairies. Six mois d’apprentissage, de découvertes et de plaisir plus tard, je vous avoue que j’adore littéralement mon travail.

D’abord vous, à l’Hôpital Rivière-des-Prairies (HRDP), vous m’avez accueilli à bras ouverts. J’ai déjà le sentiment de faire partie de la famille et j’apprécie énormément le cœur que vous mettez tous à votre travail. Votre engagement est inspirant. Il me pousse à aller encore plus loin pour faire connaitre et reconnaitre notre cause.

Je tiens à remercier particulièrement Ghitza Thermidor, présidente du conseil multidisciplinaire, qui est venue jusqu’à nous avec cette magnifique initiative d’impliquer les kinésiologues dans le Défi caritatif de la Banque Scotia de cette année et de recruter encore plus de participants. Grâce à son idée, nous étions plus d’une soixantaine à participer au 5 km et au demi-marathon du 28 avril au parc Jean-Drapeau. Pendant les semaines qui ont précédé l’évènement, j’ai eu beaucoup de plaisir à vous croiser, en train de vous entrainer dans les corridors de l’HRDP. C’était extra, surtout qu’il a fait froid cette année en avril.

S’entrainer en bénéficiant des conseils de spécialistes peut faire toute la différence. Je l’ai constaté en vous voyant croiser, souriants, le fil d’arrivée. Cette belle initiative était combinée au Défi caritatif Banque Scotia et nous a permis de récolter un peu plus de 10 000 $ pour la Fondation. C’est ce qui s’appelle faire d’une pierre deux coups. Merci!

Je tiens aussi à dire à quel point je suis fière de mon fils Marc-Antoine qui a couru ses 5 km cette année en un temps record : 36 minutes. Il participait au Défi caritatif pour la seconde fois et encouragé par son professeur, il a couru à la vitesse de l’éclair. Merci à vous d’ailleurs de l’encourager chaque année. Marc-Antoine est toujours impressionné de votre générosité et il parle déjà de l’an prochain.

Profitons encore de ces quelques semaines d’été. Même au travail, dans un environnement comme celui de l’Hôpital, j’ai le sentiment d’être un peu en vacances. Mais attention, dès cet automne vous entendrez beaucoup parler de la Fondation les petits trésors de l’Hôpital Rivière-des-Prairies. Vous en serez les premiers informés. Bon été!

Sylvie Lauzon

Une partie de l’équipe après le 5 km et avant le demi-marathon!


Le Show les petits trésors de Sophie Un immense merci à la Financière Sun Life, qui a permis la présentation de ce spectacle!

W0W... C’est probablement le mot qui représente le mieux ce qui s’est produit le 8 mai dernier au Monument-National lors de la présentation du Show les petits trésors de Sophie. La 4e édition de notre spectacle-bénéfice a remporté un vif succès grâce à vous. La salle, pleine à craquer, a réservé un superbe accueil à notre marraine Sophie Prégent et à ses coups de cœur musicaux. Une belle surprise attendait la belle Sophie en début de spectacle. Son chum, Charles Lafortune, et leur fils Mathis sont venus lui dire à quel point ils l’aimaient. Ce moment, nous nous en souviendrons longtemps. Comme parfois les images en disent bien plus long que les mots, voici quelques-uns des meilleurs moments du spectacle. Notre marraine, la comédienne Sophie Prégent, a touché bien des gens en parlant à cœur ouvert de son fils Mathis. Merci Sophie de nous avoir fait partager tes coups de cœur musicaux. Tu nous as fait voyager en ta compagnie toute la soirée. Merci à nos bénévoles, petits et grands, et Michel, merci d’être présent à chaque fois.

La salle débordait d’enthousiasme le soir du Show. Tout au long de la soirée, vous avez démontré votre appréciation et votre plaisir à nos artistes invités.

Charlotte, Étienne et Valérie de la populaire émission La Voix étaient de la fête. Ils posent en compagnie d’Ariane Brunet qui était, elle aussi, un coup de cœur de Sophie. On comprend pourquoi.


Le cocktail VIP qui a précédé le spectacle a remporté un vif succès. Merci à nos amis du monde des affaires dont l’appui indéfectible nous pousse à aller plus loin et merci aux médias présents d’avoir parlé de nous.

Et que dire de Karim Ouellet, qui est venu de Québec pour nous enchanter. Sa musique captive, son aura inspire. On comprend Sophie pourquoi tu l’aimes tant.

La magie de Jérôme Minière a tout de suite donné une couleur au spectacle. Lui-même papa, Jérôme est très sensible à notre cause.

Ingrid St-Pierre, quelle magnifique auteure-compositrice-interprète. Ta prestation nous a ensorcelés. Notre porte-parole, Guy Lafleur, pose fièrement aux côtés de la grande gagnante de La Voix, Valérie Carpentier. Merci Guy de nous prêter ta voix. On l’entendra d’ailleurs beaucoup cet automne grâce à notre première campagne grand public.

Luc de Larochellière et Andrea Lindsay, les amoureux de la soirée, nous ont touchés avec quatre belles chansons, dont la magnifique « Si fragile » qui, dans le contexte, était tout à fait appropriée.


Vous êtes tous devenus, le soir du 8 mai, des perles rares pour la Fondation. Pour le souligner, quatre colliers de perles de Majorque ont été offerts. Janie, une fière porte-parole de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, porte fièrement celui qu’elle a gagné. Merci Janie d’être l’une de nos perles rares.

Les profits réalisés serviront à acheter des laboratoires du sommeil portatifs afin d’évaluer le sommeil des enfants et des adolescents sans qu’ils aient à se déplacer en clinique. De gauche à droite : Diane Lafontaine, vice-présidente adjointe, markéting et communications, Financière Sun Life – Québec; Carolle Martin, directrice générale de l’HRDP; Roger Godbout, professeur titulaire au Département de psychiatrie de l’Université de Montréal, chercheur et responsable du Laboratoire et de la Clinique du sommeil de l’HRDP; Sylvie Lauzon, directrice générale de la Fondation les petits trésors de l’HRDP; et Denis Malo, premier vice-président et associé, The McHugh Group et président du conseil d’administration de la Fondation les petits trésors.

Merci de tout cœur, cette magnifique soirée n’aurait pas été la même sans vous tous. Un merci tout spécial à Isabelle Hudon de la Financière Sun Life qui a accepté la présidence d’honneur de l’évènement et dont l’entreprise a présenté le spectacle pour la première fois. Merci de nous avoir fait confiance. Vous êtes tous des magiciens.

Les perles de la Fondation les petits trésors…

MERCI à notre président Denis Malo. Il nous a permis de devenir bénéficiaire du premier challenge de golf de la fondation Els for Autism Canada qui a eu lieu le 27 mai dernier au prestigieux club de golf Royal Montréal de l’île Bizard.

MERCI à Tom Little, vice-président exécutif chez Bell Canada. Cette année encore, M. Little nous a fait le plaisir d’une contribution personnelle.

MERCI à Mélanie et Mylène Grégoire. Grâce à leur journée « Donnez en beauté », elles ont permis à une dizaine de femmes d’avoir accès aux services de maquilleurs, coiffeurs, stylistes et photographes professionnels et, en plus, elles ont récolté près de deux-mille dollars pour les petits trésors.

MERCI au groupe Les Sem’elles de Beloeil. Ce groupe de femmes s’entraine actuellement pour courir entre Toronto et Beloeil en octobre prochain. Elles font plus que s’entrainer puisqu’elles remettront plus de 25 000 dollars à la Fondation.


nos experts s’illustrent Évelyne Martello

Infirmière à la Clinique surspécialisée d'évaluation des troubles du sommeil Les cauchemars et les terreurs nocturnes des enfants évelyne Martello, infirmière et auteure du livre « Enfin, je dors... et mes parents aussi », a accordé une entrevue à La Presse afin d’expliquer et de conseiller les parents sur les « mauvais rêves » que les enfants peuvent parfois faire au cours de la nuit. Les deux articles sur le sujet peuvent être consultés sur le Web aux adresses suivantes : http://bit.ly/12LvApl http://bit.ly/12oKjeD

Réal Labelle

Chercheur à la Direction de la recherche et cofondateur de la Clinique des troubles de l’humeur Réal Labelle invité à l’émission « Experts en série » En avril dernier, le Dr Labelle partageait son expertise à l’émission radiophonique « Experts en série » du Canal M, la radio de vues & voix. Abordant le sujet des conduites suicidaires à l’adolescence, il a dressé un portrait fort intéressant du cheminement de l’adolescent dans la société d’aujourd’hui. Pour écouter l’entrevue : http://bit.ly/ZttWQf

Dr Laurent Mottron

Clinicien et chercheur à l’Hôpital Rivière-des-Prairies Dr Laurent Mottron questionné par rapport à l'état de la recherche sur les causes de l'autisme Le chercheur Laurent Mottron a été invité à répondre à quelques questions concernant l’autisme et ses causes dans le cadre de l’émission radiophonique « Pas de midi sans info » de la première chaine de Radio-Canada. Pour accéder à l’entrevue (segment 12:31) : http://bit.ly/Xfy1fj Tirer avantage des aptitudes au travail des personnes autistes Dans le cadre du mois de l’autisme qui s’est déroulé en avril dernier, le quotidien montréalais Le Devoir a publié un article sur les aptitudes des personnes autistes dans le cadre du travail. Le Dr Mottron a été l’un des spécialistes questionnés sur ce sujet fort intéressant. Pour lire l’article : http://bit.ly/Ypvo8f

Isabelle Soulières

neuropsychologue et chercheuse à l’HRDP Une discussion sur l’autisme à Salut Bonjour La populaire émission Salut Bonjour diffusée quotidiennement sur la chaine tvA a accueilli pour une entrevue Isabelle soulières ainsi que sylvie Lauzon, mère d'un enfant autiste et directrice générale de la fondation les petits trésors de l’Hôpital Rivière-des-Prairies. Les collaboratrices ont été invitées à parler de l’autisme pour souligner la journée du 2 avril, tout spécialement dédiée à la sensibilisation sur ce trouble. Pour écouter l’entrevue : http://bit.ly/16u9Dt7 Isabelle Soulières en conférence à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal Isabelle soulières était l’une des spécialistes à animer la conférence fernand-séguin intitulée « De la cognition aux pistes d’intervention : mieux comprendre les enfants autistes ». Cet évènement mettait en lumière des pistes d’intervention pour les enfants autistes en exposant certaines particularités au niveau de leur développement et de leurs apprentissages.

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une amitiĂŠ qui court pour une bonne cause


par Alexandra Perron

Cet hiver, une invitation a été lancée aux employés de l’Hôpital Rivière-desPrairies (HRDP). Celle de faire partie de l’équipe qui franchirait la ligne d’arrivée des cinq kilomètres du Défi caritatif de la Banque Scotia, au profit de la Fondation les petits trésors de l’Hôpital Rivière-des-Prairies. Pour tenter de mobiliser le plus grand nombre de participants, les kinésiologues de l’HRDP ont mis sur pied une programmation d’activités physiques misant sur les saines habitudes de vie et le plaisir de bouger. Pendant sept semaines, les employés inscrits au défi caritatif ont pu se préparer de façon graduelle en vue de dépasser leurs limites au moment de la course qui se déroulait le 28 avril dernier. C’est le cas d’Emmanuelle Cloutier et d’Andrée-Anne Chouinard, amies et collègues de travail à la Clinique de la petite enfance, qui n’ont pas eu peur de s’engager pour relever ce grand défi. Profil de professionnelles dynamiques Emmanuelle Cloutier est ergothérapeute à l’HRDP depuis six ans. Au début de son parcours, elle a œuvré au sein de quelques cliniques avant de s’établir à celle de

ment ensemble. Nous voyons les mêmes enfants et il y a beaucoup d’entraide et de communication entre nous. Au-delà du travail, nous nous apprécions en tant que personnes », mentionne Andrée-Anne.

la petite enfance, où elle agit présentement en tant

Une motivation d’équipe

qu’ergothérapeute et coordonnatrice clinique. Andrée-

Lorsqu’elles ont reçu l’invitation pour s’inscrire au défi

Anne Chouinard, quant à elle, est psychologue à cette

de la banque scotia, Emmanuelle et Andrée-Anne n’ont

même clinique depuis près de deux ans. Avant de com-

pas hésité longtemps avant de se joindre au mouve-

mencer officiellement sa carrière, elle a effectué son in-

ment. « Nous nous sommes d’abord inscrites pour rele-

ternat ici, à l’HRDP. C’est donc à l’Hôpital que les deux

ver le défi, mais en même temps, nous souhaitions nous

jeunes femmes se sont rencontrées. D’une relation

remettre en forme. Bien sûr, il y a aussi la cause qui nous

d’abord professionnelle a grandi une amitié sincère.

tient fortement à cœur. Avec les entrainements collectifs

« Puisque nous œuvrons au sein d’une équipe multidis-

directement sur le lieu de travail, nous avions l’opportu-

ciplinaire, nous sommes appelées à travailler régulière-

nité de faire une activité ensemble, ce qui est parfois dif-

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ficile étant donné que nous n’habitons pas à proximité l’une de l’autre. Nous ne l’aurions pas fait en individuel puisque nous sommes des filles d’équipe. La motivation apportée l’une à l’autre a été très utile pendant tout le processus d’entrainement », souligne Emmanuelle.

quaient à ce point-là. Ils ont eu un effet porteur et dans notre cas, l’objectif a été atteint sur toute la ligne ». Au cours des sept semaines, les participants à l’entrainement ont eu droit à plusieurs conseils de la part des kinésiologues pour améliorer leurs techniques de course. « Ils nous

Un entrainement soutenu Les moments les plus difficiles dans le parcours des filles se sont déroulés lors des premières semaines d’entrainement, quand la fatigue et la douleur étaient présentes. Pour ne pas lâcher, Andrée-Anne explique qu’elles ont pu compter sur les encouragements et la motivation de l’autre : « Nous avions de la difficulté au début

parce que c’était plus exigeant. Lorsque nous avons commencé à être plus en forme et à voir les effets bénéfiques sur notre santé, nous nous sommes mises à adorer les entrainements. Plus la course approchait, plus nous étions motivées parce que nous voulions y arriver et atteindre notre objectif ».

L’aide des kinésiologues Une chose est certaine, les kinésiologues impliqués dans la programmation

d’activités

physiques,

soit

Rodrigue Cajazzo, Jonathan Danis,

« Nous avions le souci de faire un geste de plus que celui effectué tous les jours dans le cadre de notre travail. C’est une cause qui nous touche beaucoup parce que nous travaillons au cœur de cette réalité. L’occasion était donc parfaite pour nous mobiliser et dire d’une autre façon que la santé mentale des enfants, ça nous tient à cœur. »

Jordan Lefebvre et Myriam Lefort, ont

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joué un grand rôle dans le succès des

donnaient plusieurs trucs. Par exem-

deux jeunes femmes. Comme le men-

ple, ils avaient des montres qui

tionne Emmanuelle, l’encadrement et

permettaient de savoir la vitesse à

le soutien ont été présents tout au

laquelle nous courions et à laquelle

long du processus : « Les kinésio-

nous devions courir pour atteindre

logues ont été très motivants. Ils ont pris beaucoup de temps à organiser des activités et des circuits. C’était encourageant de voir qu’ils s’impli-

notre objectif de temps. Aussi, ils nous fournissaient des explications sur la vitesse du pouls, sur les manières de courir pour être confortable L’inter-Mission voL.12 no 3 été 2013

et sur la façon de s’étirer pour ne pas être courbaturée le lendemain » ajoute Andrée-Anne. étant de nature enjouée et dynamique, l’entrainement collectif collait tout à fait aux personnalités des filles. Emmanuelle explique qu’elles ont pris un grand plaisir à socialiser avec les autres : « Il est certain que nous avons aimé participer à une activité d’équipe comme celle-là. Pendant nos entrainements, nous pouvions partager et même apprendre à connaitre de nouvelles personnes. Puisque nous avons vécu cette expérience ensemble, des liens se sont créés entre les participants. Le jour du défi, par exemple, nous nous encouragions mutuellement et nous étions contents pour la réussite des autres ».

Un défi relevé et d’autres à venir Puisqu’elles étaient bien préparées pour l’évènement, les deux amies n’ont pas eu de difficulté à atteindre l’objectif qu’elles s’étaient fixé, soit de terminer la course en moins de 30 minutes. Andrée-Anne mentionne : « La

journée du défi, c’était vraiment excitant! Il y avait une belle atmosphère et nous étions motivées. Tout le monde était là et nous avions hâte de courir. Pendant les entrainements, les kinésiologues nous ont fait courir dans des situations plus difficiles, soit face au vent ou dans des pentes. Au début, nous ne faisions même pas un kilomètre que nous étions mortes de fatigue. Finalement, sept semaines plus tard, nous avons effectué le défi sans grande difficulté ». Emmanuelle et Andrée-Anne ont tellement aimé leur expérience qu’elles souhaitent


poursuivre assidument leur entrainement. « Nous avons vraiment pris

gout à la course. À peine le défi terminé que nous regardions les autres courses offertes. C’est motivant d’avoir un but, un défi à atteindre! Nous allons continuer à nous entrainer ensemble parce qu’en plus de nous encourager l’une et l’autre, nous avons découvert que nous courions au même rythme », souligne Emmanuelle.

Une cause qui mérite toute notre attention bien sûr, une des motivations pour participer à la course est la cause reliée au défi, soit la santé mentale des enfants. Andrée-Anne explique : « Nous avions le souci de faire un

geste de plus que celui effectué tous les jours dans le cadre de notre travail. C’est une cause qui nous touche beaucoup parce que nous travaillons au cœur de cette réalité. L’occasion était donc parfaite pour nous mobiliser et dire d’une autre façon que la santé mentale des enfants, ça nous tient à cœur. C’est important de soutenir ceux qui vivent avec des problèmes de santé mentale au

quotidien. Ça touche plus d’enfants et de familles qu’on le pense… À la Clinique de la petite enfance, nous travaillons avec les tout-petits. Nous pouvons les aider en bas âge et modifier leur parcours afin de le rendre plus harmonieux ». Pour faire avancer la cause, assurer une ouverture au sein de notre société et faire tomber les tabous, il est important de parler de la santé mentale le plus souvent possible. Parce que même si la maladie mentale est parfois invisible à l’œil nu, la souffrance, elle, est bien réelle pour les enfants et leur famille. Il faut faire de la sensibilisation pour s’assurer d’une intervention précoce des maladies. Les deux jeunes professionnelles adorent leur travail et comme l’explique Emmanuelle, elles aiment sentir qu’elles font la différence dans la vie des enfants et des familles auprès desquelles elles interviennent : « Nous aidons le parent à voir différemment son enfant, à constater ses points forts et à découvrir des techniques d’intervention. Les situations sont vues de manière beaucoup plus positives et le parent se sent capable de faire face au quotidien. Nous sommes des accompagnateurs

et notre intervention procure un effet de soulagement permettant une relation familiale plus harmonieuse ». Afin d’assurer le bienêtre des enfants et parce qu’elles ont adoré leur expérience, Emmanuelle et Andrée-Anne aimeraient continuer à s’investir pour la cause et pour la fondation les petits trésors de l’Hôpital Rivière-des-Prairies. Une chose est certaine, elles n’auront pas peur d’enfiler leurs souliers de course pour franchir la ligne d’arrivée du défi en 2014…

À propos du Défi caritatif de la Banque Scotia Le 28 avril 2013, ce sont plus de 5 000 athlètes amateurs ou d’élite qui ont parcouru les 21 et 5 kilomètres de la huitième édition montréalaise de la course banque scotia. Un volet unique de cet évènement sportif est le Défi caritatif qui, au-delà de la course, permet aux participants de recueillir des fonds au profit d’organismes de bienfaisance locaux. Cette année, 39 organismes caritatifs étaient représentés et plus de 640 000 $ ont été amassés pour eux. L’équipe de la fondation les petits trésors de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, qui comptait une soixantaine de participants, a donné encore plus de sens à leurs efforts en récoltant plus de 10 000 $ en soutien à la cause de la santé mentale des enfants et des adolescents.

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Le français de France

par france beaudoin

on clarifie l’accorD pour éviter les DésaccorDs! Les deux dernières chroniques du français de france ont traité de l’accord du nom dans une phrase. Cette fois-ci, nous tenterons de clarifier quelques problèmes rencontrés lors de l’accord du verbe avec le sujet. Pour cette première chronique, nous nous en tiendrons à l’accord du verbe avec le sujet qui est un nom collectif.

Accord du verbe avec le sujet qui est un nom collectif

Ensemble Lorsque le sujet d’un verbe est le nom collectif ensemble suivi d’un complément, le verbe s’accorde généralement avec ensemble. L’accent de la phrase est alors mis sur le tout que constitue l’ensemble. EXEMPLES

des employés doit être présent à cette ‣L’ensemble réunion. ensemble de fauteuils de cette compagnie ‣Leestnouvel fort populaire.

Par contre, même si c’est plus rare, ce n’est pas fautif d’accorder le verbe avec le complément du nom ensemble. on met alors l’accent sur les éléments de l’ensemble. Ce type d’accord est plus courant lorsque ensemble est précédé de l’article indéfini un. EXEMPLES

C’est un ensemble de facteurs qui ont fait que je suis ici ‣aujourd’hui. (ou : qui a fait) de ces renseignements doivent être pris en ‣L’ensemble considération. (ou : doit être pris en considération)

Groupe, foule, troupe Un nom collectif est un nom qui, tout en étant singulier, représente un ensemble d’individus. Par exemple, les noms groupe, foule, troupe, bande, file, suite, série, etc., sont des collectifs. Ces noms peuvent être employés seuls ou avec un complément.

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Lorsque le nom collectif est accompagné d’un complément, l’accord du verbe se fait soit avec le collectif, soit avec son complément, selon que l’on considère de manière individuelle ou collective les êtres dont on parle. on fait l’accord avec le nom qui désigne ce qui est le plus susceptible de faire l’action évoquée par le verbe. Ainsi, dans les exemples qui suivent, le verbe s’accorde avec le nom collectif, car c’est plutôt celui-ci qui fait l’action. C’est pourquoi on peut retrancher le complément sans nuire au sens de la phrase. EXEMPLES

‣La pile de dossiers a baissé. / La pile a baissé. équipe de médecins s’est engagée à fond dans la ‣Cette recherche. / Cette équipe s’est engagée à fond dans la recherche.

Le plus souvent, si le collectif est précédé d’un déterminant défini (le, la), d’un déterminant possessif (mon, ma, ton, etc.) ou démonstratif (ce, cet, cette), l’accord se fait avec le nom collectif. toutefois, la présence d’un de ces déterminants n’entraine pas automatiquement l’accord avec le collectif. EXEMPLES

file de voitures s’allonge rapidement. (C’est la file ‣Cette qui s’allonge, et non les voitures.) file de spectateurs s’impatientent à l’entrée du ci‣Cette néma. (Ce sont les spectateurs qui s’impatientent, et non la file.)

si le nom collectif est précédé d’un déterminant indéfini (un,

une), on a le choix de faire l’accord avec le collectif ou avec son complément.

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EXEMPLES

collection de coquillages peut s’enrichir chaque ‣Une été. (C’est la collection qui s’enrichit.) Une masse de renseignements ont été recueillis. (on ‣considère que ce sont les renseignements qui ont été recueillis.)

La majorité, la minorité Comment faut-il accorder le verbe dont le sujet est la majorité

EXEMPLES

‣Un bon nombre de citoyens ont refusé d’aller voter. ‣Un certain nombre d’annulations est à prévoir. les délégués, le plus grand nombre s’est pro‣Parmi noncé en faveur de la résolution. nombre important de requêtes sont demeurées en ‣Un suspens.

Le nom nombre est aussi employé dans les locutions nombre

de, ou une minorité de? Ce verbe s’accorde-t-il au singulier ou au pluriel? L’accord du verbe se fait généralement au singulier avec les mots majorité ou minorité.

de et bon nombre de, locutions qui ne comportent pas de déterminant. Dans ces cas, l’accord du verbe qui suit se fait au pluriel.

EXEMPLES

EXEMPLES

La majorité des étudiantes et des étudiants a fait de ‣grands progrès en grammaire. ‣La majorité des experts s’entend sur cette question.

Le verbe peut également s’accorder au pluriel, avec le com-

nombre d’utilisateurs exercent le métier de traduc‣bon teur. de municipalités connaissent des difficultés ‣nombre semblables.

plément du nom, si l’on veut insister sur la pluralité, sur le nombre et non pas sur la collectivité, l’ensemble. C’est le cas notamment lorsque majorité et minorité sont précédés de l’article indéfini une. EXEMPLES

majorité des étudiantes et des étudiants ont fait de ‣Lagrands progrès en grammaire. Une minorité de citoyens sont opposés à ce parti et ‣une grande majorité d’entre eux ont voté en sa faveur.

Clin d’œil sur la nouvelle orthographe ;-)

Ah cette nouvelle orthographe… Elle en fait parler du monde!... Et pas souvent en bien… Pourtant ce n’est pas sorcier et ce n’est pas d’hier que l’orthographe évolue. Qu’en pensez-vous si, à chaque chronique, je tentais de démystifier ça avec vous? Allons-y tout doucement… La règle - on écrit sans trait d’union les mots composés avec les préfixes contr(e)- et entr(e)-. Le e disparait

nombre de

devant une voyelle.

Le nom nombre apparait dans différentes locutions, par exem-

Le test Encerclez la forme recommandée par la nou-

si l’accord du nom complément qui suit ne cause pas de problème, puisqu’il est toujours pluriel, l’accord du verbe dont le sujet comporte une de ces locutions peut nous faire hésiter. Dans plusieurs de ces locutions, le nom nombre est accompagné d’un déterminant et d’un adjectif, par exemple : un bon

nombre de, un grand nombre de, un nombre important de, etc. Dans ces cas, où nombre est analysé comme un nom collectif, le verbe qui suit pourra s’accorder au pluriel ou au singulier. si l’on souhaite mettre l’accent sur la pluralité, on l’accordera avec le nom complément de nombre, c’est-à-dire au pluriel. Mais si c’est l’idée de globalité qui prévaut, on accordera le verbe au singulier. Les deux accords étant possibles, on choisira en fonction de ce que l’on veut exprimer.

velle orthographe 1 a) en contre-plongée

b) en contreplongée

2 a) contrespionnage

b) contre-espionnage

3 a) s’entre-déchirer

b) s’entredéchirer

4 a) à contre-jour

b) à contrejour

5 a) entretemps

b) entre-temps

Les réponses : 1b) 2a) 3b) 4b) 5a)

ple : nombre de, un bon nombre de, le plus petit nombre de.

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sources : banque de dépannage linguistique, office québécois de la langue française orthographe recommandée – exercices et mots courants

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Mélimélo Journée de l’infirmière 2013 L’occasion de célébrer son engagement, sa compétence et son humanité Le 8 mai dernier, le conseil des infirmières et infirmiers (CII) de l’HRDP soulignait en grande pompe la Journée de l’infirmière en inaugurant les trophées Méritas 2013. Remis pour la première fois aux infirmières et infirmiers les plus « inspirants » de l’an-

ainsi que le très convoité prix de l’Infir-

conclus sur une vidéo relatant le quotidien

mière de l’année. outre cette cérémonie de reconnaissance très appréciée, l’évènement a accueilli plusieurs témoignages éloquents. Ceux de sylvie Lauzon, directrice générale de la fondation les petits trésors et mère de Marc-Antoine, un jeune autiste remarquable, de Michel Mpambara, l’humoriste bien connu, et de Janie Dolan-Cake, une ex-patiente à la détermination impressionnante (au centre de la photo). Ces beaux moments se sont

des soins infirmiers en santé mentale à partir de l’expérience des infirmières et infirmiers de l’Hôpital. Merci au comité organisateur pour l’ensemble de la journée, aux commanditaires pour les nombreux prix offerts, mais surtout à tous ceux et celles qui ont pris le temps de souligner les mérites de leurs collègues en proposant près de 80 candidatures aux Méritas!

née, ces prix honorifiques, décernés suite à un vote auprès du personnel, avaient pour mission de souligner le travail exceptionnel des membres du CII dans dix catégories distinctes. soulignons à cet égard la performance de Darlyne Dusseck qui s’est mérité le prix Alliance thérapeutique

Les gagnants des prix Méritas 2013 De gauche à droite

Professionnelle de l’ombre Sylvie Saindon Infirmière clinicienne de liaison à l’Unité de pédopsychiatrie Mentor Nathalie Richer Infirmière au volet autisme Technologie appliquée Pierre Sarrazin-Levac Assistant infirmier-chef au volet autisme Alliance thérapeutique Darlyne-Josée Dusseck Assistante infirmière-chef à l’Unité de pédopsychiatrie Infirmière de l’année Darlyne-Josée Dusseck Assistante infirmière-chef à l’Unité de pédopsychiatrie

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Leadeurship Nathalie Maltais Infirmière clinicienne spécialisée à la Direction des soins infirmiers Proactivité Kathleen Bertrand Assistante infirmière-chef à l’Unité de pédopsychiatrie La plus dynamique Annie Savoie Infirmière conseillère clinicienne à la Direction des programmes psychiatriques Travail d’équipe Pierre Vallières Infirmier à l’équipe volante Meilleures pratiques (absente sur la photo) Andrée Hudon Infirmière au volet adulte

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nos experts s’illustrent (suite) Nathalie Maltais

Infirmière clinicienne à l’HRDP Participation au livre : « Soins infirmiers - Santé mentale et psychiatrie » nathalie Maltais a participé à l’adaptation du chapitre 25 (p.702-737) portant spécifiquement sur les enfants et les adolescents du livre : « soins infirmiers - santé mentale et psychiatrie ». Cette nouvelle édition, publiée aux éditions Chenelière éducation, a été adaptée, enrichie et conçue dans le souci de proposer un contenu accessible, concret et axé sur les pratiques infirmières québécoises.

Le cahier spécial santé mentale du journal Le Devoir

Lors de la semaine de la santé mentale qui se déroulait du 6 au 12 mai 2013, le quotidien montréalais Le Devoir a publié un cahier spécial sur le sujet. L’Hôpital Rivière-des-Prairies a été à l’honneur dans deux articles qui ont présenté sa mission en pédopsychiatrie. Les deux articles peuvent être consultés sur le Web aux adresses suivantes : http://bit.ly/18pk4Qb http://bit.ly/11b6gJh

Les jeunes infirmières de l’HRDP s’illustrent au colloque de l’Association québécoise des infirmiers et des infirmières en santé mentale (AQIISM)

Dans le cadre du 30e colloque de l’AQIIsM tenu à Rivière-du-Loup les 30 et 31 mai dernier, trois jeunes infirmières issues de l’HRDP présentaient un atelier sur les conduites suicidaires à l’adolescence. sous le titre « Les facteurs de protection du suicide chez les adolescents ayant un problème de santé mentale : de la théorie à la pratique », Jessica Rassy, professeure à l’école des sciences infirmières de l’Université de sherbrooke, ainsi que Kathleen bertrand et Darlyne-Josée Dusseck, infirmières cliniciennes assistantes infirmière-chef à l’Unité de pédopsychiatrique de l’HRDP, y ont présenté leurs données de recherche et le fruit de leur expérience clinique. Elles y ont notamment démontré, par le biais de capsules vidéos dynamiques et originales, comment accroitre l’effet de ces facteurs de protection auprès de la clientèle en pédopsychiatrie. Une présentation appréciée sur un concept en pleine émergence qui apporte beaucoup d’espoir pour les jeunes en détresse. bravo!

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dez-vous annuel, réunissant étudiants talentueux et chercheurs aguerris, mettait en lumière les résultats d’une vingtaine de recherches par le biais de présentations orales et par affiche. Pour l’occasion, sept bourses étaient à l’enjeu, dont pour la première fois le prix de vulgarisation scientifique décerné par la fondation les petits trésors de l’Hôpital Rivière-des-Prairies. Pour ajouter au plaisir de l’évènement, le journaliste scientifique et animateur de l’émission Les Années lumière à Radio-Canada, M. Yanick villedieu, a prononcé une conférence sur la vulgarisation scientifique au Québec en évoquant notamment l’influence déterminante de son mentor et maitre à penser, M. fernand seguin. Un Retour sur la Journée annuelle de la recherche du Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal

moment fort apprécié qui a suscité bon nombre de questions

Le 30 mai dernier, l’Hôpital Rivière-des-Prairies accueillait la der-

maitrise du conférencier vedette. Cette journée de découvertes

nière édition de la Journée annuelle de la recherche. sous le

fort chargée s’est conclue dans une ambiance conviviale par un

thème Découvrir la santé mentale en pays de connaissances,

coquetel où les participants ont pu resserrer leurs liens entre cher-

l’édition 2013 présentait un échantillon remarquable des plus ré-

cheurs en santé mentale et alimenter leurs réflexions scienti-

centes recherches dans le domaine de la santé mentale. Ce ren-

fiques. Le prochain rendez-vous est espéré pour mai 2014.

formulées par un public visiblement conquis par la verve et la

HONNEURS DÉCERNÉS

Sylvie Lauzon, directrice générale de la Fondation les petits trésors de l'Hôpital Rivière-des-Prairies, et Isabelle Soulières pour Valérie Courchesne

Prix thématiques Prix de la meilleure présentation orale ou par affiche réalisée par un étudiant dont le thème de recherche porte sur la pédopsychiatrie et les troubles neurodéveloppementaux - montant de 500 $ offert par la fondation les petits trésors de l’Hôpital Rivière-des-Prairies.

valérie Courchesne de l’Hôpital Rivière-des-Prairies pour sa présentation par affiche intitulée « Does WIsC-Iv underestimate the intelligence of autistic children? ». Prix de la meilleure présentation orale ou par affiche réalisée par un étudiant dont le thème de recherche porte sur la psychiatrie générale montant de 500 $ offert par la fondation de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.

Carole Morin, directrice générale de la Fondation de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal, et Stella-Marie Paradisis

stella-Marie Paradisis de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal pour sa présentation orale intitulée « Implications pour les processus schizotypiques, imaginaires et dissociatives dans le traitement du trouble obsessionnel-compulsif (toC) ». Prix de la meilleure présentation orale ou par affiche réalisée par un étudiant dont le thème de recherche porte sur la psychose - montant de 500 $ offert par la société québécoise de la schizophrénie.

Karina Sieres, conseillère aux projets spéciaux à la Société québécoise de schizophrénie, et Stéphanie Grot

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stéphanie Grot de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal pour sa présentation par affiche intitulée « Dissociation entre les associations intentionnelles et inconscientes dans la schizophrénie : une étude pilote en Imagerie Magnétique fonctionnelle (IRMf) ».

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Prix d’excellence Prix de la meilleure présentation orale ou par affiche - montant de 1000 $ offert par le fonds de recherche du Québec – santé. Gilles Côté, directeur de la recherche à l'Institut Philippe-Pinel, et Geneviève Sauvé

Sonia Lupien, directrice scientifique du Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal, et Isabelle Soulières pour Valérie Courchesne

Geneviève sauvé de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal pour sa présentation par affiche intitulée « évaluation des capacités attentionnelles de patients présentant un trouble de tics chroniques ou de désordres d’habitudes – une étude électrophysiologique (EEG) ». Prix de la meilleure présentation orale ou par affiche - montant de 1000 $ offert par le Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.

valérie Courchesne de l’Hôpital Rivière-des-Prairies pour sa présentation par affiche intitulée « Does WIsC-Iv underestimate the intelligence of autistic children? ». Prix de la meilleure présentation orale ou par affiche réalisée par un étudiant dont le thème de recherche porte sur les maladies mentales montant de 500 $ offert par la fondation des maladies mentales.

Brigitte Germain, directrice générale générale de la Fondation des maladies mentales de Montréal, et Stéphanie Grot

stéphanie Grot de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal pour sa présentation par affiche intitulée « Dissociation entre les associations intentionnelles et inconscientes dans la schizophrénie : une étude pilote en Imagerie Magnétique fonctionnelle (IRMf) ».

Prix de vulgarisation scientifique Prix pour le meilleur effort de vulgarisation scientifique dans une présentation orale réalisée par un étudiant ou un chercheur - montant de 500 $ offert par la fondation les petits trésors de l’Hôpital Rivière-des-Prairies Kevin nolet de l’Institut Philippe-Pinel de Montréal pour sa présentation orale intitulée « L’utilisation de l’immersion virtuelle dans l’étude de la régulation de la réponse sexuelle chez les agresseurs sexuels ». Sylvie Lauzon, directrice générale de la Fondation les petits trésors de l'Hôpital Rivière-des-Prairies, Kevin Nolet et Yanick Villedieu, journaliste et animateur aux Années lumière

Le centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (CRIUSMM) Le CRIUsMM, anciennement appelé le Centre de recherche fernand-seguin, regroupe les chercheurs de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, de l’Institut Philippe-Pinel et de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (anciennement l’Hôpital Louis-H. Lafontaine).

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Mélimélo Hommage à nos retraités et à nos employés ayant accumulé 25 ans de service Le 2 mai dernier, l’HRDP soulignait avec gratitude le départ à la retraite et les 25 ans de service de ses employés.

LES 25 ANS DE SERVICE 2012

DIRECTION DES PROGRAMMES PSYCHIATRIQUES • volet pédopsychiatrique Christian Michaud • volet adulte Manon Huard • volet autisme Christianne Maheu • services résidentiels Pierre d’Anjou

Mme Christianne Maheu, Mme Nicole Melançon, directrice des programmes psychiatriques, et M. Christian Michaud.

DIRECTION DES SERVICES ADMINISTRATIFS • service de la comptabilité et de la paie Danielle Sanche • service de l’entretien et du fonctionnement des installations matérielles Daniel St-Onge • service d’hygiène/salubrité Renée Paré

M. Daniel St-Onge, Mme Danielle Sanche, Mme Yvette Fortier, directrice des services administratifs, et Mme Renée Paré.

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LES RETRAITÉS 2012

La cohorte 2012 des retraités présents à la soirée de reconnaissance

DIRECTION DES COMMUNICATIONS ET DES RESSOURCES INFORMATIONNELLES

DIRECTION DU DÉVELOPPEMENT ORGANISATIONNEL ET DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

• CECoM Maureen Zappa

• secteur des activités de remplacement Marlène Roc

DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS

DIRECTION DES PROGRAMMES PSYCHIATRIQUES

• Direction Lise Roy

DIRECTION DES SERVICES ADMINISTRATIFS • service des approvisionnements/buanderie Michel Collin • service d’hygiène/salubrité Monique Asselin Sergo Brun Jean Rioux • service des activités d’alimentation Sylvie Dupuis-Lévesque Ginette Otis

• service des installations matérielles Danielle Laurin • service de sécurité, accueil/messagerie/télécommunications et stationnements Johanne Frenette Roger Ouellette Carole Proulx

• Direction France Bellemarre Dorice Bérubé Maillé Monique Binette Lisanne Couture Carmen Houle • Activités professionnelles François Dumesnil Andrée Leblanc Louise Morrissette Claudette Sanesac Lucien Petit

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• volet pédopsychiatrique Solange Beauge Suzanne Dupras-Gamache Louise Riel • volet autisme Hermano Cabral Pierre Lapointe Laurendy Ouellet Jacinthe Rousseau • services résidentiels Serge Gascon

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CECOM de l'Hôpital Rivière-des-Prairies 7070, boulevard Perras Montréal, QC, H1E 1A4, Canada Tél: 514 328-3508 cecom.hrdp@ssss.gouv.qc.ca


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