L'inter-Mission (vol.12 no.1, hiver)

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Chef de file en pédopsychiatrie et en troubles envahissants du développement pour une clientèle de tous âges, l’Hôpital Rivière-des-Prairies, affilié à l’Université de Montréal, a comme mission d’offrir aux enfants et aux

L’Inter-Mission est publié par la Direction des communications et des ressources informationnelles de l'Hôpital Rivière-des-Prairies 7070, boulevard Perras Montréal (Québec) H1E 1A4

adolescents du Québec

514 323-7260 poste 2088

des soins et des services

www.hrdp.qc.ca

spécialisés et surspécialisés dans le domaine de la santé mentale. La passion de ses chercheurs et cliniciens contribue à l’avancement du savoir, au transfert des connaissances et au développement des pratiques exemplaires. En contexte hospitalier ou ambulatoire, l’Hôpital assure à sa clientèle et à son personnel un environnement sécuritaire. Dépôt légal : bibliothèque nationale du Québec Issn : 1705-4575 Les opinions émises dans l'Inter-Mission n'engagent en rien le conseil d'administration de l'Hôpital Rivière-des-Prairies.

RéDACtRICE En CHEf Johanne Gagnon

RéDACtEURs Jessica Lambert-fandal stéphane trépanier

CoLLAboRAtIon à LA RéDACtIon france beaudoin Line bellavance sylvie Lauzon

Sommaire

RévIsEURE Et CoRRECtRICE france beaudoin

ConCEPtIon GRAPHIQUE

Une transition planifiée

Johane Roy

pour un retour en classe réussi

IMPREssIon

nos experts s’illustrent

Imprimerie Héon & nadeau ltée

REMERCIEMEnts sPéCIAUx Modèle page couverture Dina El.Kouhen

Encart de la fondation les petits trésors Mélimélo

Modèle page 4

L’Hôpital Rivière-des-Prairies réinvente

Louis Merlin trépanier

le jeu de société… pour le mieux-être des adolescents Le français de france

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L’inter-Mission voL.12 no 1 hiver 2012-2013

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Éditorial JoHAnnE GAGnon

DIRECtRICE DEs CoMMUnICAtIons Et DEs REssoURCEs InfoRMAtIonnELLEs

voilà que l’année 2013 est déjà amorcée. nous sommes unanimes à trouver que le temps passe à une vitesse vertigineuse. notre vie ressemble trop souvent à une course effrénée contre la montre (juste à y penser j’ai des palpitations). on veut répondre à toutes les demandes et satisfaire toutes les attentes (et Dieu sait qu’il y en a!). on veut performer dans toutes les sphères de notre vie et on s’inquiète de ne pas y arriver (on se demande bien

pourquoi…). Il faut avoir du temps pour jouer avec les enfants, dialoguer avec les adolescents (c’est possible ça?), prendre soin de son couple, de ses amis et, bien sûr, il faut prendre du temps pour soi (quand ça… entre minuit et 5 h le matin?). Il faut bien s’alimenter, faire de l’exercice (eh oui, le gym il faut pas juste le payer, il faut y aller aussi!), de la méditation, être positif et bien ancré dans le moment présent (mais encore?)… Est-ce bien réaliste tout ça pour une seule et même personne? (En tout cas, moi je n’y arrive pas!) En début d’année, il est de tradition d’échanger des vœux (il n’est pas encore trop tard pour faire un

bilan et prendre des résolutions), alors moi, je nous souhaite d’abord de l’amour (avec ça on peut faire beaucoup de chemin), mais aussi de l’entraide, car on ne peut arriver à mener à bien tous nos projets seuls! Il faut savoir s’entourer de gens à qui donner un coup de pouce et de qui en recevoir un à son tour. Alors je fais le voeu que l’année 2013 en soit une de collaboration et de partenariat! Dans ce numéro-ci de l’Inter-Mission, nous vous présentons justement (comme le hasard fait bien les

choses...) une collaboration novatrice entre des représentants de la Commission scolaire de Montréal, du CRDItED de Montréal et de l’Hôpital Rivière-des-Prairies qui permet d’aider de jeunes autistes à bien vivre la transition de leur hospitalisation à leur retour en classe, à lire en page 5. vous pourrez également partager notre fierté à être le premier établissement de santé au Québec à remporter le défi pancanadien « Greening Health Care » pour les économies énergétiques, à lire en page 11. finalement, parce que le français nous tient à cœur, notre chronique « Le français de france » vous permettra de faire toute la lumière sur l’accord des noms. Merci de nous lire!

vos commentaires sont précieux, alors n’hésitez pas à me les transmettre à l’adresse suivante :

johanne.gagnon.hrdp@ssss.gouv.qc.ca

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on Une transiti planifiée

po u r un reto ur en i classe réuss

de Un projet on concertati ent m e s s i l b a t é inter sur se penche iale c u r c e p a t l’é du reto ur dans e n u e j n d’ u son milieu e au t i u s e r i a l sco pitalier s o h é g n o c


par stéphane trépanier

Un jeune autiste est hospitalisé à l’HRDP suite à une rupture de fonctionnement. Après plusieurs semaines, il prend du mieux et l’épisode de soins tire à sa fin. Le congé est signé. Il regagne son milieu naturel et réintègre son école. Mais peu après son retour en classe, il se désorganise à nouveau et une seconde crise survient. se pourrait-il que le fossé entre la scolarisation en contexte hospitalier et celle offerte dans son environnement habituel ait contribué à la rechute? C’est à cette question qu’a tenté de répondre un groupe de travail constitué de représentants de la Commission scolaire de Montréal (CsDM), du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement de Montréal (CRDItED de Montréal) et l’Hôpital Rivière-des-Prairies (HRDP). Un projet qui a débuté entre l’école primaire L’étincelle et l’unité d’hospitalisation du volet autisme de l’HRDP et qui propose d’investir dans les mécanismes de transition pour assurer un atterrissage plus en douceur des patients dans leur milieu scolaire après un long séjour à l’Hôpital. Une collaboration qui fait miroiter des solutions à mettre en place en 2013. C’est comme un choc des cultures appréhendé. Qui n’a jamais été confronté aux difficultés de s’adapter rapidement à un nouveau milieu après avoir séjourné dans un autre? ne serait-ce qu’en voyage à l’étranger. C’est déjà un défi pour un adulte en pleine santé et en possession de tous ses moyens. Imaginez alors ce que cela peut représenter pour un jeune patient aux capacités d’adaptation potentiellement plus limitées. Pour lui, la marche peut être haute à gravir. Devant les cas difficiles de retour dans le milieu naturel, l’HRDP s’est intéressé avec ses partenaires à la question. Est-ce que la phase transi-

Les dangers de trébucher à la sortie Un jeune hospitalisé a beaucoup moins de moments en classe à l’Hôpital qu’il n’en aurait bénéficié dans son milieu naturel. Une question de capacité du jeune et de nécessité clinique. La priorité d’un établissement de soins spécialisés allant d’abord à l’accompagnement thérapeutique qu’exige l’état du patient. Par exemple, le jeune patient peut avoir la capacité d’assister à trois périodes de 45 minutes de cours par semaine. De surcroit, l’enseignement qui lui sera prodigué se fera la plupart

toire entre le congé hospitalier et la réintégration du mi-

du temps en tout petit groupe, souvent à deux ou trois,

lieu de vie habituel serait déterminante dans la

sinon en relation individuelle avec le professeur. De plus,

consolidation du rétablissement du patient et est-ce qu’il

un éducateur spécialisé est souvent appelé en renfort

ne vaudrait pas la peine d’investir davantage dans la

afin de mieux encadrer les efforts du patient/élève. on

préparation à cette étape sans doute cruciale du chemi-

se retrouve donc dans un contexte où il y a nécessaire-

nement du patient?

ment un allègement des exigences scolaires, où l’enca-

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drement est plus étroit et personnalisé. Des conditions que le jeune ne retrouvera pas une fois son milieu réintégré. à son congé, l’école l’accueillera à temps plein, au milieu d’un groupe élargi et en présence d’un professeur à partager entre plusieurs élèves. Ce n’est pas tous les patients qui supporteront bien le contraste, mentionne nicole Melançon, directrice des program-

« Si on réussit à

mes psychiatriques à l’HRDP : « On

s’est rendu compte qu’il y a beaucoup de difficultés vécues

atténuer le stress du

au moment du re-

transfert parce qu’on a préparé de façon

lière. Le défi est grand puisque le jeune élève est en-

adéquate la

core fragile et en rétablissement. L’école

réintégration risque de rechute. »

à l’école, on réduit le

tour en classe régu-

n’est pas en mesure d’offrir le même niveau

d’encadre-

ment qu’en centre hospitalier. Un inter-

venant en soutien scolaire a généralement

plusieurs

classes

à

superviser. Cette présence moins intensive comporte ses risques, surtout après qu’un patient ait été accompagné individuellement sur une longue période. Si on réussit à atténuer le stress du transfert parce qu’on a préparé de façon adéquate la réintégration à l’école, on réduit le risque de rechute et de récidive de la rupture de fonctionnement et on favorise la réussite scolaire. C’est le but de notre réflexion commune ».

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Des pistes de solution à emprunter Des mécanismes pour faciliter la transition ont été évoqués à partir de la mise en commun des réalités respectives des trois établissements. sans entrer dans les détails des propositions qui, dans le processus,

ble, nous devons mieux préparer le retour dans le quotidien avec la résidence, les parents, l’école, les CSSS. La fluidité du cheminement du patient est à améliorer. La mécanique pour y arriver est néanmoins complexe, car il y a des règles qui répondent à la réalité de plusieurs mi-

n’ont pas encore été formellement

lieux différents. »

présentées à l’ensemble des interlo-

Déjà des effets spontanés

cuteurs concernés, il appert que plusieurs moyens font consensus afin d’aider au passage harmonieux de l’hôpital à l’école et au milieu de vie. Des lignes directrices se dégagent,

« C’est toujours à se parler qu’on

se comprend », affirme nicole Melançon. « Nous n’étions pas suffi-

samment sensibilisés à nos réalités

explique nicole Melançon. « Dès

respectives auparavant. La mise en

l’hospitalisation, ne pourrait-on pas enclencher des actions pour permettre au jeune d’expérimenter davantage la réalité qu’il va retrouver lorsqu’il réintègrera son milieu naturel? Une fois la situation stabilisée, à l’intérieur de notre protocole clinique, il serait souhaitable de l’exposer à des situations qui s’apparentent à la vie qu’il retrouvera à l’extérieur pour l’y préparer. Quand la crise se résorbe, est-ce que l’on pourrait graduellement orienter le jeune dans des groupes un peu plus gros pour le mettre en situation d’expérimentation afin de voir s’il tolère bien le changement, l’augmentation des périodes de classe et l’accroissement du nombre d’élèves? Il faudrait aussi impliquer plus tôt les CRDI dans le processus, soit avant le congé, pour qu’ils puissent mettre en place des mécanismes pour soutenir notamment leurs intervenants et les professeurs de la commission scolaire. Ensem-

commun de nos contextes organi-

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sationnels nous a permis de faire une prise de conscience mutuelle, d’étudier les impacts sur nos partenaires de nos propres fonctionnements, d’identifier les écueils et de faire des recommandations conjointes. Nous avions des perceptions différentes, mais heureusement, on réalise maintenant que nous avons aussi des conceptions communes. Grâce au dialogue, déjà de petites choses se sont mises en place. Une meilleure communication entre les organismes est un des effets spontanés qui résultent de ce rapprochement. Ces discussions ont déjà permis d’apporter tout naturellement des améliorations dans le quotidien. Et on réalise qu’au fond, nous avons un objectif commun qui nous tient vraiment à coeur : nous souhaitons tous que le jeune réintègre avec succès l’école et son milieu de vie. »


Un comité de mise en œuvre est à se for-

résultant du travail accompli peut être

mer. Il devrait se réunir au début de l’an-

compromise. Le pas en arrière n’étant ja-

née 2013. Une fois les recommandations

mais très loin du pas en avant quand ce

officiellement entérinées par l’ensemble

dernier est mal assuré. C’est d’autant plus

des établissements impliqués, elles pour-

à considérer pour les patients fragiles,

ront se mettre en place graduellement

surtout ceux particulièrement sensibles

au cours de l’hiver et du printemps 2013

aux changements, comme beaucoup

avec pour objectif qu’en septembre pro-

d’autistes. on risque alors de multiplier

chain, les nouvelles pratiques soient inté-

les interventions en aval des soins et en

grées

fonctionnement

situation de crise, avec les conséquences

quotidien. Une période qui est néces-

dans

notre

que ça implique, alors qu’il aurait suffi de

saire pour remanier les processus et pro-

mieux préparer les relais entre les établis-

céder à leur arrimage entre nous. Les

sements pour réduire la fréquence des

grandes lignes sont tracées, mais leur in-

rechutes. Il est proposé des solutions

carnation dans les détails reste à se faire

concrètes à partir de problèmes identifiés

dans un mode consensuel. nos outils

en concertation. Reste à voir dans leur

sont à uniformiser, par exemple un PsI

application si les pistes avancées aideront

(plan de soins personnalisé) intersectoriel

à installer les conditions favorables à la

et les éléments que devrait contenir une

réussite du retour du patient dans sa

des propositions : le plan de transition

communauté. Assurément, s’attaquer en-

concerté. Des corridors de service de-

core un peu au travail en silo ne peut

vront être mieux définis, tant entre nos

qu’y contribuer. Le modèle en élabora-

établissements qu’à l’interne. on entend

tion est prometteur. Un modèle que l’on

aussi favoriser encore davantage le trans-

aimerait exportable si l’expérience s’avère

fert de connaissances de l’HRDP, en sou-

positive, de conclure nicole Melançon.

tien à l’école, au CRDI et au Csss. on évoque également les concepts de classe satellite en fin d’hospitalisation, d’intervenants pivots, de table clinique et de ren-

LES MEMBRES DU COMITÉ AD HOC Annie Caron, directrice de l’école L’étincelle

contres programmées interétablissements. bref, il reste encore beaucoup de

Lucie Frenette, conseillère pédagogique à la CsDM

pain sur la planche afin de ficeler dans le concret les trouvailles cliniques et organisationnelles proposées. Mais les grandes

Manon Lusignan, conseillère-cadre aux partenariats, DG A , CRDItED de Montréal

lignes sont tracées et l’enthousiasme est au rendez-vous.

Intervenir en mode prévention plutôt qu’en mode crise

Ghitza Thermidor, psychoéducatrice à l’HRDP

Plusieurs établissements font parfois de

Stéphanie Galarneau, psychoéducatrice à l’HRDP

petits miracles chacun de leur côté. Mais si on néglige de peaufiner l’interface entre eux, une partie des gains cliniques

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Nos experts s’illustrent L’expertise du Dr Réal Cloutier est reconnue à l’AQESSS Le Dr Réal Cloutier, directeur des services professionnels à l’Hôpital Rivière-des-Prairies, est nommé au poste de médecin-conseil à la Direction de l'organisation des services, des affaires médicales et universitaires (DosAMU) de l’AQEsss. Il s’occupera plus particulièrement des dossiers relatifs aux affaires médicales et assistera la Dre Michèle Pelletier à raison de deux jours par semaine. Il succède dans cette fonction au Dr Louis-André Lacasse. toutes nos félicitations au Dr Cloutier qui cumulera les deux fonctions avec la rigueur et le professionnalisme qu’on lui connait!

Le Dr Roger Godbout est invité à Manchester Le Dr Roger Godbout, Ph. D. en psychologie, a été invité à présenter l’approche de la Clinique du sommeil de l’Hôpital Rivière-des-Prairies au prestigieux congrès de la « International Paediatric sleep Association » le 6 décembre 2012 à Manchester au Royaume-Uni. sa conférence intitulée : « the treatment of insomnia in children with mental health disorders » s’inscrivait dans le cadre du symposium « novel ways of treating childhood behavioural insomnia ». Rappelons que le Dr Godbout est responsable du Laboratoire et de la Clinique du sommeil de l’HRDP, professeur titulaire au Département de psychiatrie de l'Université de Montréal et chercheur régulier au Centre de recherche fernand-seguin (fRsQ).

Nos professionnels collaborent à l’écriture d’un guide pour venir en aide aux intervenants du Québec et de l’Europe francophone Les psychologues Roger Godbout et Caroline berthiaume, ainsi que l’infirmière clinicienne évelyne Martello ont collaboré au guide intitulé « Intervention cognitivo-comportementale

auprès des enfants et des adolescents » paru aux éditions des Presses de l’Université du Québec. Cet ouvrage en deux tomes cherche à favoriser une meilleure formation et une meilleure pratique professionnelle chez les intervenants œuvrant auprès des enfants et des adolescents, tant au Québec qu’en Europe francophone. Le premier tome rassemble les textes sur des troubles d’adaptation de nature plus intériorisée : les troubles anxieux, les troubles des conduites alimentaires, la dépression et les troubles de sommeil. Le second tome porte quant à lui sur des troubles de nature plus extériorisée c'est-à-dire le trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité, les troubles de comportement graves, les tics et le syndrome Gilles de la tourette ou encore les troubles du spectre autistique.

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SOMMAIRE MOT DE LA DIRECTRICE DE LA FONDATION LES PETITS TRÉSORS LA DIFFÉRENCE PARLONS-EN L’EXPÉRIENCE PARTAGEONS-LA LES ACTIVITÉS

LES COORDONNÉES DE LA FONDATION

Pour communiquer avec nous et en savoir plus sur les façons d’appuyer la santé mentale des enfants : Fondation les petits trésors 7070, boulevard Perras Montréal (Québec) H1E 1A4 Téléphone : 514 323-7234 Sans frais : 1 877 323-7234 Télécopieur : 514 328-3517 Courriel : fondation@petitstresors.ca Site Web : www.petitstresors.ca CE BULLETIN EST CONFORME AUX RECTIFICATIONS ORTHOGRAPHIQUES

UN MOT de la DIRECTRICE GÉNÉRALE de la FONDATION Ces premières semaines passées avec vous, à l’Hôpital Rivière-des-Prairies, en tant que directrice générale de la Fondation les petits trésors, ont été extraordinaires. En tant que marraine depuis 6 ans, j’ai eu l’occasion de croiser plusieurs d’entre vous. Vous m’avez parlé de vos projets, de votre travail avec nos petits trésors et de vos rêves professionnels. Aujourd’hui, non seulement je partage votre passion, mais comme vous tous, je peux contribuer à faire progresser les choses.

Les défis qui nous attendent sont gigantesques. Notre Fondation est à l’image de nos petits trésors, elle gagne à être découverte. Ce qui se fait à l’Hôpital Rivière-desPrairies est unique et de pouvoir y contribuer de manière encore plus tangible m’enchante. Il s’est développé ici une expertise extraordinaire au fil des ans et faire découvrir aux autres ce que nous savons déjà contribuera à soigner encore plus d’enfants et à permettre à leur famille de retrouver le calme et la paix d’esprit essentiels au maintien d’une vie de famille agréable et équilibrée. Partager la vie d’un enfant qui souffre d’une maladie mentale ou encore d’autisme représente un défi au quotidien, j’en sais quelque chose puisque l’un de mes fils est autiste. Pourtant, au-delà de la maladie, ces enfants ont un potentiel, des envies et des rêves. Ils ressentent comme nous le besoin de se sentir utiles et appréciés, et parce que leur problématique occupe beaucoup de place, ils y arrivent parfois difficilement et leurs relations avec les autres en souffrent.

Si la Fondation existe, c’est pour permettre justement que les choses progressent. En soutenant les projets de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, nous ajoutons de nouvelles connaissances à celles que nous possédons déjà; ces connaissances se traduiront inévitablement en outils cliniques et thérapeutiques pour soigner nos enfants. Nous investissons dans le capital humain, la seule forme de capital qui ne peut se déprécier.

Je vous remercie de m’accueillir comme vous l’avez fait et je vous fais une promesse: vous entendrez de plus en plus parler de la Fondation les petits trésors. J’espère que vous tendrez l’oreille, et merci pour ce que vous avez fait et ce que vous continuez à faire pour nous. À bientôt,

Sylvie Lauzon


2 U ne his t oir e de r é us s it e

À la fin de l’été dernier avait lieu la toute première édition du tournoi-bénéfice de hockey-balle au profit de la Fondation les petits trésors. Une activité-bénéfice comme les autres pensez-vous? Pas du tout! Derrière cet évènement se cache une histoire hors de l’ordinaire, celle de Vincent Salvail.

Vincent est un beau grand jeune homme de 22 ans. Traité à l’Hôpital Rivière-desPrairies pour un trouble de l’anxiété, avec un diagnostic de trouble envahissant du développement, Vincent est différent des autres jeunes hommes de son âge. Pourtant, il partage une grande passion avec plusieurs d’entre nous : il adore le hockey.

Crédit photo : Benoit Champagne

C’est cette passion qui lui a donné l’idée d’organiser un tournoi de hockey-balle au profit de la Fondation les petits trésors de

CHAMPION du tournoi

L’Équipe « Team Bleach » remporte ce tout premier tournoi et recevait la coupe des champions! Ici en compagnie de nos coprésidents d’honneur Vincent Salvail et Guy Lafleur, de quelques membres du comité Yves Salvail, Amélie Guay, Line Bellavance et de notre animateur maison Dominic Boudreau, l’équipe gagnante avec leur capitaine Émanuelle Boutin, Kristian Mayer, Benoit Richard, Francis Dubreuil, Marc-André Bohémier et Jean-Charles Marseille.

l’Hôpital Rivière-des-Prairies. Avec le soutien de sa famille, Vincent développe son projet, le soumet à la Fondation et entretient l’espoir qu’il devienne réalité.

Vincent a fait preuve d’une patience et d’une persévérance extraordinaires et son projet a finalement vu le jour l’été dernier! Sans relâche, Vincent continue de s’impliquer et sa passion contagieuse est devenue une source de motivation pour ceux et celles impliqués dans la réussite de cette première édition. Cerise sur le sundae, M. Guy Lafleur, le tout nouveau porte-parole de la Fondation, a accepté la coprésidence d’honneur de cet évènement. Il n’en fallait pas plus pour que Vincent soit aux anges.

Le rêve de Vincent est devenu réalité et nous en sommes très fiers. À la Fondation,

nous soutenons non seulement notre partenaire, l’Hôpital Rivière-des-Prairies, mais nous tenons à donner de l’espoir aux jeunes qui souffrent d’un problème de santé mentale et à leur famille. Merci Vincent de nous faire voir que les limites qui existent sont souvent celles que l’on s’impose.

Outre Coors Light, partenaire principal de cet évènement, la Fondation remercie Bleu Blanc Rouge Resto Bar, Dessau, Gestisoft et R3D, pour leur appui à la santé mentale des enfants et des adolescents du Québec.

Vincent vous invite et vous attend pour la seconde édition qui aura lieu en septembre prochain. C’est un évènement familial, profitez-en!

MEILLEURE collecte de fonds

NOS bénévoles

L’équipe « R3D Équipe de rêve » remporte les honneurs de cette belle activité puisqu’elle a récolté 2 895 $ pour la cause de la santé mentale. Bravo à Pierre Dion, capitaine de l’équipe, et Alain Cormier, Isabelle Dumas, Guy Foisy, Davis L’Heureux, Louis Laliberté et Marc-André Larochelle pour leurs efforts pour nos petits trésors.

Un immense merci à notre équipe exceptionnelle de bénévoles qui a fait de cette journée une réussite! De gauche à droite (haut) Philippe Marchand, Vincent Salvail, Guy Lafleur, Yvette Fortier, Corinne Salvail, Dominic Boudreau, Michel Théroux, Cynthia Brousseau, (bas) Pascale Salvail, Marie-Michèle Leclerc, Line Bellavance, la jeune Alexandrine, Josée Latulipe et Michelle Marcoux.

Le CHÈQUE

Les principaux artisans de ce succès au moment de dévoiler le montant final. De gauche à droite : Pierre Dion (R3D), Marie-Michèle Leclerc et Line Bellavance (Fondation les petits trésors), Éric Chartier et Amélie Guay (Tonik Réalisation), Guy Lafleur, Émilie Guay (R3D), Vincent Salvail, Dominic Boudreau (animateur), Yves Salvail (SYS) et Patrick Rabbat (Bleu Blanc Rouge).

YOUPPI!

est de la fête

Aussi apprécié des grands, Youppi a fait le bonheur des tout-petits.

NOS DEUX coprésidents d’honneur

Nos coprésidents d’honneur Guy Lafleur et Vincent Salvail au moment de remercier les participants.


3 TRANSFORMEZ VOS CENNES NOIRES EN BILLETS DE CENT DOLLARS!

placé une grande boite en plexiglas à l’accueil de l’Hôpital Rivière-des-Prairies. Nous espérons qu’en passant devant, vous aurez envie de poser un petit geste qui nous permettra de Depuis l’automne 2012, la Monnaie royale ca- faire de grandes choses. nadienne a cessé de distribuer la pièce d’un En plus de vous alléger, vous n’aurez pas à cent. Le retrait de la plus petite pièce de la monnaie canadienne offre une occasion rouler vos cennes noires, nous nous en charunique aux organismes, comme la Fondation gerons avec plaisir pour vous. Nous vous metles petits trésors, d’organiser une collecte de tons également au défi d’estimer le nombre de fonds bien spéciale. sous noirs que recueillera notre super boite! La Fondation les petits trésors vous lance le Le gagnant se verra d’ailleurs récompensé à la défi de l’aider à récolter les cennes noires qui fin de la campagne. On ne vous dit pas tout de trainent dans vos fonds de tiroirs, dans les suite de quoi il s’agit, on préfère vous garder la vieux pots de verre au fond de vos armoires ou surprise. encore qui alourdissent inutilement vos portefeuilles! Pour vous faciliter la tâche, nous avons Merci de nous soutenir.

ÉVÈNEMENT GROUPE PERRON

Quoi de mieux pour sensibiliser les participants à la cause de la santé mentale que le témoignage d’un jeune qui a reçu des soins à l’Hôpital Rivière-des-Prairies et qui partage ses espoirs retrouvés!

L’été dernier encore, le Groupe Perron, qui accompagne et conseille sa clientèle à chacune des étapes de sa vie financière, nous a éblouis avec son évènement dégustation champêtre sous chapiteau dans un vignoble de la région de l’Estrie. L’idée de soutenir les enfants et leur famille est venue tout naturellement à Gérald Perron et à ses associés. Du modeste objectif de 20 000 $ de la première édition, le Groupe Perron peut affirmer fièrement avoir réussi à faire de son évènement un incontournable.

La grande fête s’est déroulée le 25 aout dernier au Domaine Les Brome et a mis en ve-

dette les vins du domaine et la chanteuse IMA. Depuis 2006, cet évènement permet de recueillir des fonds pour appuyer plusieurs organismes qui œuvrent auprès des enfants. La Fondation les petits trésors est l’un des organismes bénéficiaires et a reçu pour l’édition 2012 plus de 55 000 $ destinés à faire avancer la recherche.

Nous remercions chaleureusement M. Gérald Perron et toute son équipe d’Évènement Groupe Perron pour leur implication et leur générosité et nous espérons nous en être fait des amis pour la vie.

École Émile-Nelligan

Cette année encore, les élèves de l’école primaire Émile-Nelligan participaient au projet des « tirelires d’Halloween » et profitaient de cette occasion pour récolter des dons au profit de la Fondation les petits trésors et de la cause de la santé mentale des enfants.

Depuis 2010, nous sommes très fiers d’appuyer leur initiative, puisqu’il s’agit d’une belle occasion de sensibiliser les enfants aux difficultés que certains d’entre eux traversent. C’est avec beaucoup de cœur et de générosité que ces jeunes ont réussi à recueillir des centaines de dollars. Une très belle réussite pour les quelque 200 élèves participants!

Ensemble on va tellement plus loin. Les sommes recueillies par les élèves de l’École Émile-Nelligan : 2010 : 380 $ 2011 : 460 $ 2012 : 490 $ Les élèves de l’école Émile-Nelligan participent à ce projet avec beaucoup d’enthousiasme et ont démontré la différence que l’on peut faire lorsque l’on s’implique. La Fondation les petits trésors les remercie sincèrement pour leurs efforts et leur implication! Quand on donne au suivant, on est toujours gagnant.

ULTRAMAR

À gauche, M. Ross Bayus, président, activités canadiennes Valero/Ultramar Ltée est heureux de remettre un don de 5 000$ pour appuyer la cause de la santé mentale. Ici, en compagnie de Sylvie Lauzon, directrice générale de la Fondation les petits trésors, Line Bellavance, coordonnatrice du markéting et des communications de la Fondation les petits trésors, et de M. Michel Martin, directeur principal, affaires publiques et gouvernementales, Ultramar Ltée.

Un immense merci à la Fondation Ultramar et à ses employés qui nous ont remis cette année 5 000 $ recueillis lors du méga tournoi de golf annuel de leur entreprise. Cette année, le tournoi à l’échelle nationale a permis de récolter 442 000 $ qui ont été distribués à 54 organismes de bienfaisance pour enfants dans les régions de Montréal, de Québec, de

l'Ontario et des provinces de l'Atlantique.

Nous étions nombreux ce mercredi après-midi de décembre à bénéficier de leur générosité. La fébrilité et le plaisir de donner et de recevoir étaient dans l’air. Depuis 2007, c’est 26 000 $ que la Fondation Ultramar a remis à nos petits trésors. Merci encore.

La MAISON HANTÉE de Sainte-Anne-des-Plaines de la famille Lavallée

Sylvie Lauzon, directrice de la Fondation les petits trésors, en compagnie de Mme Roxanne II Lavallée et de son père M. Yves Lavallée, les principaux organisateurs de ce projet familial au moment de remettre les 786.75 $ récoltés en dons lors des deux soirées du 27 et du 31 octobre 2012.

Depuis trois ans, la maison hantée de la famille Lavallée de Sainte-Anne-des-Plaines fait frémir ses visiteurs. Cette année, Roxanne II Lavallée, dont le jeune frère est autiste, a décidé d’ajouter la générosité à la peur et de profiter de la fête d’Halloween pour recueillir des fonds au profit de notre Fondation. Avoir peur peut devenir payant, Roxanne a pu, grâce à sa maison hantée, nous remettre près de 800 $.

Il va sans dire que les membres de la famille Lavallée sont des « mordus » de l’Halloween. Ensemble, ils ont construit les décors les plus époustouflants afin de faire vivre une expérience unique à leurs visiteurs.

En plus de fabriquer les décors extérieurs comme la façade d’un

« château » haute de huit pieds ou encore le « couloir effroyable », les Lavallée ont animé leur maison hantée. Le parcours était parsemé de morts-vivants. De quoi vous faire dresser les poils sur les bras.

Appuyée dans cette belle initiative par de généreux partenaires de la région de Sainte-Anne-desPlaines comme Métro Pizza, Pharmacie Jean Coutu, Provigo et Bureau en gros, la famille Lavallée a organisé deux journées d’épouvante pour le plus grand plaisir des participants.

La Fondation les petits trésors tient à remercier la famille Lavallée, leurs amis et les précieux partenaires qui ont fait de ce projet une réussite.

Merci et à l’an prochain.


4 Défi caritatif

Pour l’athlète qui sommeille en vous!

Eh oui, pour une quatrième année consécutive, la Fondation les petits trésors recrute marcheurs et coureurs pour le 5 ou le 21 km de Montréal / Défi caritatif de la Banque Scotia. Cette année, l’évènement se tiendra le 28 avril. L’an dernier, nous avons réuni une équipe de 50 marcheurs et coureurs et avons recueilli près de 15 000 $. Pour 2013, nos objectifs sont de réunir une équipe d’au moins 80 marcheurs et coureurs et de récolter 20 000 $.

Vous ne pouvez que gagner à participer à un tel évènement. Il s’agit bien sûr d’une opportunité de relever un défi personnel tout en contribuant à aider la cause de la santé mentale des enfants et des adolescents du Québec! Joignez-vous à l’équipe de la Fondation les petits trésors! Pas besoin d’être un super athlète pour y arriver, il suffit d’avoir le gout de bouger!

Participez gratuitement

La Fondation vous offre la possibilité d’assumer les frais d’inscription au 5 km/21 km de Montréal pour celles et ceux qui désirent s’impliquer au sein du comité organisateur, qui amènent une autre personne à participer ou qui s’engagent à recueillir plus de 300 $ au profit de la Fondation.

Les marcheurs/coureurs bénéficieront d’une page Web personnelle qu’ils pourront personnaliser et envoyer à leurs amis, leur famille ou leurs collègues afin de se faire « parrainer ». Les dons recueillis via ce système en ligne seront remis à la Fondation et les donateurs bénéficieront d'un reçu d'impôt qui leur sera envoyé immédiatement par courriel.

Devenez membre du comité planificateur

Vous êtes rassembleur? Vous êtes organisé? Vous êtes un génie de l’informatique? Vous désirez aider la Fondation? Pourquoi ne pas mettre vos talents au service de la Fondation en rejoignant le comité de planification qui sera mis sur pied pour appuyer nos efforts d’organisation, de recrutement, d’entrainement, d’inscription, de suivi auprès des membres de l’équipe, etc. N’hésitez pas à mettre vos talents à profit, nous avons une place pour vous!

Vous n’avez pas d’expérience de course? Vous pensez ne pas y arriver seul? Après plusieurs défis de course, notre directrice générale est convaincue que tout le monde peut y arriver et elle s’engage à vous donner un coup de main! Après tout, tant qu’à courir dans la vie, aussi bien le faire pour vrai. Laissez-nous savoir si vos espadrilles vous démangent et on s’organise avec le reste.

À surveiller!

Les détails d’une belle association entre la Fondation et le conseil multidisciplinaire de l’HRDP, dans le cadre du Défi caritatif et 5 km de Montréal, sont à venir! Ne manquez pas ça! POUR EN SAVOIR PLUS Communiquez avec

LINE BELLAVANCE à la Fondation les petits trésors Courriel : lbellavance@petitstresors.ca téléphone : 514 323-7234, option 2

À SURVEILLER

28 avril 2013

5 et 21 km de Montréal - Défi caritatif de la Banque Scotia, Parc Jean-Drapeau 5 au 11 mai 2013

Semaine nationale de la santé mentale Grand retour du Show les petits trésors de Sophie En juin

Tournoi de golf du Service de Sûreté et Contrôle de la STM, Club de golf de l'Ile de Montréal 4 juillet 2013

Omnium de golf Gervais-Talbot, Club de golf de Saint-Hyacinthe 9 juillet 2013

26e tournoi de golf les petits trésors, Club de Golf Le Mirage Voici les coordonnées de la Fondation afin de communiquer avec nous et en savoir plus sur les façons d’appuyer la santé mentale des enfants : Fondation les petits trésors 7070, boulevard Perras Montréal (Québec) H1E 1A4

Téléphone : 514 323-7234

Sans frais : 1 877 323-7234 Télécopieur : 514 328-3517

Courriel : fondation@petitstresors.ca

Vous pouvez aussi visiter notre site Web, Facebook, Twitter et même LinkedIn aux adresses suivantes : Fondation : www.petitstresors.ca

Facebook : facebook.com/FondLPT Twitter : @PetitsTresors

LinkedIn : http://lnkd.in/UyYDFb [Mon Pied-à-terre] Rona : www.monpiedaterre.ca


Mélimélo IRRÉSISTIBLE

CHORALE DE NOËL Le 13 décembre dernier, les jeunes finissants du Centre de la petite enfance Picasso (groupe des Abeilles et des Dauphins) ont entonné en chœur les plus beaux airs de noël au grand plaisir du personnel et des visiteurs de l’Hôpital Rivière-des-Prairies. Merci aux charmants petits lutins chantants et aux organisateurs, Marie-Michel et Jacques, qui ont su créer un moment de pur bonheur inspiré du temps des fêtes!

SALON DES MÉTIERS D’ART 2012 DE L’HÔPITAL RIVIÈRE-DES-PRAIRIES Une invitation à découvrir le talent d’ici Les artisans De l’avant à l’arrière

Andrée Hudon Hélène Fréchette Hélène Mathieu Maxime Baron Bibiane Pomerleau France Beaudoin Catherine Boulanger-Poiré Carole Langlois Carole Dion Roxanne Langlois-Charest (absente sur la photo)

Les 14 et 15 novembre derniers avait lieu le premier salon des métiers d’art de l’HRDP. Une initiative permettant à la fois de découvrir le côté artistique des employés de l’HRDP et de leurs proches tout en offrant l’occasion aux visiteurs de prendre un peu d’avance sur leurs emplettes du temps des fêtes. Pour l’occasion, une dizaine d’exposants ont présenté une vaste gamme d’œuvres originales et uniques, allant de l’art visuel à l’artisanat traditionnel ou contemporain, en passant par la lutherie et la bijouterie d’art. Une exposition haute en couleurs et en formes qui a généré un fort achalandage et connu un grand succès. L’évènement a été rendu possible grâce aux efforts et à la détermination des organisatrices france beaudoin, Claudette Doré et Carole Langlois. Il est à noter que chaque exposant a versé un don à la fondation les petits trésors de l’Hôpital Rivière-des-Prairies. si la tendance se maintient, une seconde édition devrait être au rendez-vous en 2013!

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La directrice générale, madame Carolle Martin (à droite), accompagnée (de gauche à droite) par

Louise Leduc, Johanne Gagnon, Annie Mercier Kathy Lévesque, Michel Prévost, Sylvie Bourdon, Maureen Zappa et Mylène Audet.

L’Hôpital Rivière-des-Prairies réinvente le jeu de société… pour le mieux-être des adolescents Lancement du Jeu des ressources : Les Kriks Le 20 novembre 2012, dans un décor futuriste et coloré, avait lieu après des années de travail multidisciplinaire le lancement très attendu d’un jeu de société unique en son genre, sinon révolutionnaire : Les Kriks, le jeu des ressources. Un jeu présenté en primeur à une soixantaine d’invités venus pour l’occasion découvrir un outil novateur d’intervention auprès des jeunes de 12 à 17 ans de tous les horizons. Un concept qui suscite déjà un intérêt certain auprès des acteurs du réseau de la santé, du réseau de l’éducation et des établissements et organismes jeunesse. Entièrement élaboré grâce à l’expertise des professionnels de l’Hôpital Rivière-

d’atouts essentiels : les ressources de leur

ça. Il ne s’agit pas d’un jeu de société sim-

milieu, leurs ressources personnelles et

plement ludique. C’est d’abord et avant

les moyens pratiques pour résoudre une

tout un outil d’intervention. Une des ca-

difficulté. Un prétexte efficace pour susci-

ractéristiques vraiment pertinentes, ce qui

ter de l’interaction avec et entre les

fait que le jeu peut être vraiment intéres-

jeunes, sans que pour autant ils se sen-

sant à utiliser dans un cadre thérapeu-

tent personnellement visés par les sujets

tique, c’est qu’il fait appel à plusieurs

abordés, selon l’éducatrice spécialisée à

habiletés que l’on souhaite que les jeunes

l’origine du jeu, sylvie bourdon : « C’est

développent : le sens de l’entraide, la col-

très intéressant pour un intervenant de

laboration et toutes les habiletés de socia-

disposer d’un jeu comme outil d’interven-

lisation ».

tion. Le jeu devient alors le moyen pour

testé avec succès et plaisir auprès d’ado-

entrer en relation avec le jeune. Ça n’apparait pas trop sérieux et ça se présente sous une forme qui n’est pas trop intime aux yeux du jeune. Donc, du coup, ça devient plus facile d’aborder avec lui des situations problématiques sans qu’il se sente directement concerné ».

lescents de l’HRDP et d’organismes de la communauté, Les Kriks, le jeu des ressources crée rapidement des conditions favorables aux échanges animés, aux dires mêmes des jeunes participants : « On se reconnait vraiment dans les situa-

tions. Même si on pense qu’on n’a pas de

des-Prairies (HRDP), ce jeu psychoéduca-

Les adolescents se laissent donc sponta-

problèmes personnellement, au fond, on

tif pour 2 à 6 joueurs a été conçu pour

nément… prendre au jeu! Dès lors, l’in-

a tous vécu des difficultés un jour ou l’au-

préparer les jeunes à affronter la vie à

tervenant dispose d’un terrain d’explo-

tre, que ce soit en lecture, au niveau sco-

l’aide de mises en situation variées, pro-

ration clinique qui aurait été peut-être

laire ou par rapport à notre estime de

pices à la discussion et à la réflexion. La

beaucoup plus long à installer autrement

nous-mêmes. Le jeu nous permet de

partie se déroulant dans une ambiance

et qui favorise le développement d’habi-

nous recentrer sur nous-mêmes. On ne

d’entraide et décontractée. Avec la com-

letés, d’expliquer Annie Mercier, psychoé-

pense pas à nos problèmes directement,

plicité d’un maitre de jeu, les participants

ducatrice à l’HRDP : « Ce qu’il est impor-

on pense aux problèmes du jeu. On ne

sont appelés à contrer des envahisseurs

tant de souligner, c’est que même si on

les vit donc pas personnellement et les

venus de l’espace en utilisant trois types

parle d’un jeu, c’est beaucoup plus que

émotions ne sont pas là. On voit aussi

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beaucoup mieux les ressources qui peuvent être mises à notre disposition. On dirait qu’ensemble, c’est moins intimidant. Des fois, on a peur de se confier, mais dans le jeu, ce n’est pas le cas, puisque c’est à la situation qu’on répond. On est capable d’interagir ensemble. Et au contraire des autres jeux où il y a de la compétition, dans le jeu Les Kriks, il y a de l’entraide. Il n’y a pas de rivalité entre nous ». Investir dans la conception d’un jeu de société, aussi thérapeutique soit-il, est probablement une initiative tout à fait novatrice pour un centre hospitalier. Cela demande de la vision, de la persévérance et l’engagement de toute une communauté d’intervenants pour y parvenir. En plus de l’implication de la fondation les petits trésors qui a cru à ce projet véritablement non traditionnel. Comme le soulignait Mme Carolle Martin, directrice générale de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, lors du lancement : « Je suis fière que notre hôpital pédopsychiatrique

ait eu l’audace de s’engager dans le développement d’un outil thérapeutique aussi original que « Les Kriks, le jeu des ressources ». L’accueil réservé au jeu lors de son lancement laisse entrevoir un bel avenir au concept. Déjà, le jeu suscite l’engouement et de nombreux établissements l’ont inclus à leur programmation et ajouté à leurs outils d’intervention. Parions que ces envahisseurs sauront faire la conquête de nombreux jeunes terriens, pour le mieux-être des adolescents! Pour en savoir davantage sur Les Kriks

Le site Web de l’Hôpital Rivière-des-Prairies,

www.hrdp.qc.ca, www.hr d p. q c. c a vous permettra : • d’obtenir plus d’information sur le jeu. • de visionner une vidéo de présentation. • de commander le jeu à partir de la section du CECOM. • de lire l’article qui lui était consacré dans le numéro de l’été 2012 (Vol. 11 no 2).

d’énergie

pour

d’économie

L’HRDP, PREMIER ÉTABLISSEMENT DE SANTÉ AU QUÉBEC À REMPORTER LA PREMIÈRE PLACE AU DÉFI PANCANADIEN GREENING HEALTH CARE POUR SES ÉCONOMIES ÉNERGÉTIQUES!

Fondé en 2003, le Défi Greening Health Care a pour mission d’aider les centres hospitaliers à améliorer leur performance d’efficacité énergétique et d’honorer ceux qui se démarquent par leur faible consommation d'énergie. Chaque année, cette organisation invite tous les hôpitaux de l'Amérique du Nord à déposer leur bilan de consommation énergétique. Cette compétition qui se veut amicale permet de présenter un palmarès des centres hospitaliers ayant obtenu les meilleurs rendements énergétiques. L’HRDP qui en était à sa première participation cette année a obtenu la première place. Un exploit, quand on pense que l’HRDP est le tout premier établissement québécois à participer au Défi. Cette première place met en lumière les efforts de l’Hôpital pour améliorer sa performance environnementale. Depuis quelques années déjà, la Direction des services administratifs de l’HRDP a entrepris différents projets d’efficacité énergétique, dont l’amélioration du système de chauffage et d’éclairage, le remplacement des chaudières, des fenêtres et de la toiture et l’installation récente d’un système de géothermie. Une fois ces projets terminés, l’organisation pourra profiter chaque année d’une économie non négligeable de 430 000$.

Grâce aux mesures implantées et à l’engagement des équipes sur le terrain, dont les membres du comité vert, l’Hôpital a su se démarquer de ses concurrents et se placer à la tête du palmarès. Pour Mme Yvette Fortier, directrice des services administratifs, l’obtention du prix Greening Health Care n’aurait pas été possible sans l’expertise des partenaires et sans l’implication du personnel : « Miser sur l’économie d’énergie est rentable à long terme puisque les sommes économisées sont réinvesties dans l’organisation et plus précisément dans les soins offerts à la clientèle ».

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Le français de France

par france beaudoin

Dans la première partie de cet article paru l’été dernier (volume 11, no 1), nous avons clarifié les accords de noms suivants :

Pour conclure le sujet, nous aborderons donc dans la présente chronique les accords suivants : 4 Nom après certaines prépositions, 5 Nom dans une phrase négative, 6 Cas particuliers d’accord du nom.

4. Nom après certaines prépositions

à un danger » ou « risqué, qui présente un risque ». La majorité

à parts égales

des ouvrages dans lesquels l'expression est consignée attestent

Le nom part et l'adjectif égal sont au pluriel dans l'expression à

parts égales. notons que la liaison est facultative entre parts et égales dans cette expression.

les deux formes; d’autres ne l’attestent qu’au singulier, probablement en raison de la plus grande généralité qu'évoque le singulier. Le pluriel s’observe entre autres lorsqu’un adjectif qualifie risques.

EXEMPLE Le comité est composé, à parts égales, d'hommes et de femmes.

EXEMPLES La vaccination antigrippale vise principalement les individus à risque. (ou à risques)

à problèmes Consignée dans peu d’ouvrages à ce jour, l’expression à pro-

blèmes est cependant largement répandue dans l’usage, en

L’utilisation de pesticides à risques élevés est strictement interdite.

particulier en sociologie et en psychologie. Elle signifie « difficile,

De... en

qui suscite des problèmes » ou « en difficulté, qui vit des ca-

on emploie parfois les prépositions de et en, chacune étant sui-

rences ». bien que l’usage soit encore flottant, le nom pro-

vie du même nom, pour marquer soit un intervalle, soit les dif-

blèmes s'écrit le plus souvent au pluriel dans cette locution.

férentes étapes d'une progression, dans le temps ou dans

EXEMPLE

l'espace. Le nom introduit par ces prépositions est alors au sin-

Elle anime des ateliers destinés aux adolescents à problèmes.

gulier. EXEMPLES

à risque Le nom risque peut s'écrire au singulier ou au pluriel dans la

Ils ont voyagé de ville en ville pendant trois semaines.

locution à risque (ou à risques), qui signifie « exposé, prédisposé

D'année en année, il gagne en confiance et en maturité.

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Par

EXEMPLES

Dans des locutions introduites par la préposition par, le nom

Je me suis acheté une jolie robe sans manches. C’est sous un

qui suit se met au singulier ou au pluriel, selon le sens de par.

ciel sans étoiles et sans nuages qu’ils ont installé leur tente.

La préposition par est suivie du singulier quand elle signifie

Ces missionnaires travaillent auprès des personnes sans res-

« chaque, pour chaque ».

sources. Enfin, dans certains cas le singulier et le pluriel sont admis. Par

EXEMPLES Il fait au moins dix fautes par page. (dix fautes dans chaque page) Il y a cinq dépliants par enveloppe et vingt enveloppes par boite.

exemple, dans une femme sans enfants, le mot enfant est généralement au pluriel, mais le choix du singulier n'est pas exclu puisque la femme peut avoir aussi bien soit un seul, soit plusieurs enfants. Par contre, dans sans faute(s), si le sens est « sans erreurs », fautes se met au pluriel (une dictée sans fautes), mais

La préposition par est suivie du pluriel lorsqu’elle signifie « selon

si le sens est « à coup sûr », faute reste au singulier (à faire au-

les, en, dans certains », ce qui est souvent le cas notamment dans les tableaux. Par exprime alors un classement ou une ré-

jourd’hui sans faute). on consultera avec profit un dictionnaire pour vérifier les usages consacrés.

partition en plusieurs unités.

EXEMPLES Le document a été retourné à son auteur sans commentaire

EXEMPLES Il a divisé son ouvrage par chapitres. (en chapitres)

ni explication. (ou : sans commentaires ni explications)

La répartition des appareils par services est équitable. (selon

L’entreprise a bénéficié d’un prêt sans intérêt. (ou : sans intérêts)

les services) La végétation est luxuriante par endroits. (dans certains endroits)

5. Nom dans une phrase négative Pas de

sans bien que la préposition sans marque la privation ou l'exclusion, le mot qui suit ne se met pas toujours au singulier. C'est le sens de la phrase ou de l'expression qui décide. si le nom qui suit sans désigne une réalité abstraite ou une réalité concrète que l’on ne peut compter, il reste généralement au singulier. on a aussi le singulier lorsque le nom, désignant dans le contexte une réalité concrète comptable, renvoie nécessairement à un seul élément.

Dans une phrase négative, le nom complément précédé de de se met tantôt au singulier, tantôt au pluriel. Cela dépend de ce sur quoi porte la négation. En fait, il faut choisir le nombre, singulier ou pluriel, qu’aurait le nom si la phrase était affirmative. si le nom qui suit pas de ou plus de désigne une réalité abstraite ou une réalité concrète que l’on ne peut compter, il reste au singulier. Le singulier s’impose aussi lorsque le nom, désignant dans le contexte une réalité concrète comptable, renvoie nécessairement à un seul élément.

EXEMPLES

EXEMPLES

soyez sans crainte. (réalité abstraite)

Je n’ai pas eu de mal à trouver l’endroit. (réalité abstraite)

Ma sœur prend toujours son café sans lait. (réalité concrète non comptable)

Il n’y a plus de sucre. (réalité concrète non comptable) Il n’y a pas de réponse au numéro que vous avez composé.

A-t-on déjà vu des marteaux sans manche! (un seul manche

(réalité concrète comptable unique)

par marteau)

En revanche, le nom se met au pluriel lorsque ce qu’il désigne

Par contre, le nom se met obligatoirement au pluriel lorsque ce

renvoie nécessairement, dans le contexte, à plusieurs éléments.

qu’il désigne renvoie nécessairement, dans le contexte, à plu-

EXEMPLES

sieurs éléments. Ainsi, parce qu'un arbre a plusieurs feuilles, on

Il n’accepte plus de soins de la part de l’équipe médicale.

écrira avec un s : un arbre sans feuilles.

Il n’y a pas de mots pour décrire cette situation.

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nous n’avons malheureusement pas de réponses à vos ques-

nellement comme noms, ainsi que les locutions de mêmes ca-

tions.

tégories.

Dans certains cas, le singulier et le pluriel sont possibles, selon

EXEMPLES

le sens qu'on veut donner à la phrase.

Les comment et les pourquoi sont parfois difficiles à expliquer.

EXEMPLES

ses discours sont toujours parsemés de si et de mais.

Michel n’a plus de dossier (ou de dossiers) en retard.

Ces changements comportent beaucoup plus de pour que

Elle n’avait pas de preuves (ou de preuve).

de contre.

6. Cas particuliers d’accord du nom

Cependant, certains de ces mots sont devenus des noms couramment employés et prennent la marque du pluriel au besoin.

Couleur

Ils ont souvent une entrée nominale dans les dictionnaires de

Le mot couleur apparait dans diverses expressions dans les-

langue générale, indépendante de celle de leur catégorie ini-

quelles il est tantôt au singulier, tantôt au pluriel.

tiale (adverbe, conjonction, pronom ou préposition).

Dans l’expression haut en couleur, qui signifie « avoir un teint

EXEMPLES

très coloré » ou « être pittoresque », le mot couleur est toujours

félix a finalement pris les devants en invitant émilie au cinéma.

au singulier.

Ce sont ces petits riens qui finissent par m’agacer.

EXEMPLES

nom qualifié par plus d’un adjectif

Lorraine est une personne haute en couleur.

Un nom qualifié par plus d'un adjectif (au singulier) est parfois

Les personnages de cette pièce de théâtre sont hauts en couleur.

au singulier et parfois au pluriel. Il est nécessairement au pluriel s’il est accompagné d'un déterminant pluriel.

Lorsque le mot couleur suit un nom avec la valeur d’un adjectif, il est toujours au singulier.

EXEMPLES Mireille connait les langues espagnole et italienne.

EXEMPLES Maude préfère les photos couleur aux photos en noir et blanc. Robert se souvient de l’arrivée des premiers téléviseurs couleur. Lorsque le mot couleur est précédé de la préposition de et qu’il se rapporte à une personne ou à une chose, il est au singulier. EXEMPLES Juliette a reçu des crayons de couleur pour son anniversaire. Les draps de couleur sont très populaires.

L'auteur s'est concentré sur le théâtre des xIxe et xxe siècles. Les étudiants des premier et deuxième cycles peuvent participer à cette activité. Lorsque le déterminant est au singulier et lorsqu'il n'y a pas de déterminant, on peut écrire le nom au singulier ou au pluriel, selon le sens. si le nom avait été au singulier s'il avait été répété après chaque adjectif, on conseille généralement de l'écrire au singulier. Le pluriel est toutefois souvent possible. EXEMPLES

Lorsque le mot couleur est précédé de la préposition en, il est

Les élèves des classes de première, deuxième et troisième

généralement au pluriel (sauf, bien sûr, dans l’expression haut

année ont déjà reçu ce document. (ou : les élèves des classes

en couleur).

de première, deuxième et troisième années)

EXEMPLES

Les effets seront remarquables, particulièrement à court et à

Les premiers films en couleurs ont révolutionné le cinéma. Le souhait de Raymonde ne se réalisera pas; elle rêve en couleurs.

moyen terme. (ou : à court et à moyen termes) Il y a cependant des contextes où seul le singulier est possible. C'est le cas dans l'expression à court ou à moyen terme, qui si-

Mots employés occasionnellement comme noms

gnifie « soit à court terme, soit à moyen terme »; et lorsqu'on

on laisse invariables les adverbes, les conjonctions, les prépo-

emploie secondaire, par ellipse, pour signifier « années du se-

sitions et les pronoms personnels qui sont employés occasion-

condaire » dans le système scolaire québécois.

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L’inter-Mission voL.12 no 1 hiver 2012-2013


Cependant, lorsque ce nom se termine en -ail ou en -al, on le

EXEMPLES nous comptons acheter une maison à court ou à moyen terme.

laisse généralement au singulier.

Cette directive s'adresse particulièrement aux élèves des 4 et 5e secondaire.

J'avais un de ces mal de tête.

e

EXEMPLES Il a fait un de ces travail!

noms dérivés d’infinitifs Il existe en français des noms formés à partir de verbes à l'infi-

En guise de conclusion…

nitif. La plupart de ces noms sont dérivés de verbes encore en

ouf! C’est le cas de le dire... j’espère ne pas vous avoir causé

usage aujourd'hui.

un de ces mal de tête! J’ose croire que ces quelques informa-

EXEMPLES

tions sauront vous aider à clarifier certains aspects des accords

Ils ont vu le lever du soleil avant d'aller se coucher.

des noms. Quoi qu’il en soit, les exemples cités aident grande-

Le prix indiqué comprend aussi le déjeuner et le diner.

ment à la compréhension. à bientôt pour une nouvelle

Cette architecte semble avoir un très grand savoir-faire.

chronique!

Les noms de forme simple dérivés d’infinitif suivent la règle générale d’accord et prennent la marque du pluriel au besoin. EXEMPLES Comment procéder efficacement au partage des pouvoirs en entreprise?

source : banque de dépannage linguistique,

ses parents lui ont coupé les vivres pour qu’il se prenne en

office québécois de la langue française

main. Les noms composés formés d'un infinitif sont généralement invariables, qu'ils soient formés d'un infinitif et d'un infinitif complément (laisser-aller, savoir-faire) ou d'un autre élément comme un impératif (laissez-passer) ou un adverbe (pis-aller). toutefois, pour un nom comme aller-retour, dans lequel les deux mots peuvent être employés comme noms, il est plus courant et plus logique de faire l'accord au pluriel au besoin, mais l'invariabilité est également possible dans ce cas. EXEMPLES

é c r i r e d i r e

vous pourrez vous procurer vos laissez-passer d'autobus dans INCORRECT

votre milieu de travail. faire des allers-retours Québec-Montréal en une journée ne m'enchante pas du tout. (ou : des aller-retour)

Un de ces Dans la langue courante, plus particulièrement dans les phrases

Consulter le fichier ci-attaché

Consulter le fichier ci-joint

Comme par exemple

Comme ou par exemple

Dispenser des cours

Donner des cours

Prendre un cours

Suivre, s’inscrire à un cours

Une rumeur à l’effet que…

Une rumeur voulant que…, selon laquelle…

exclamatives, on fait parfois précéder un nom de la construction un de ces pour exprimer l'intensité de ce qu'on affirme. Généralement, on met ce nom au pluriel, et ce, même s'il n'est pas comptable. EXEMPLES tu m'as fait une de ces peurs! J'ai hâte d'arriver au restaurant; j'ai une de ces faims!

CORRECT

L’inter-Mission voL.12 no 1 hiver 2012-2013

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Le

CECOM p résente…

La trousse Moi, comme parent… désormais disponible en version anglaise La trousse Moi, comme parent…, outil de soutien au développement des compétences des parents d’enfants de 0 à 11 ans, se

voit maintenant enrichie d’une version anglaise permettant une

diffusion encore plus large de cette méthode d’accompagnement parentale destinée aux intervenants qui oeuvrent auprès des familles. Un outil facile à utiliser, dynamique et qui, depuis sa création en 2008, a fait ses preuves.

LA TROUSSE COMPREND :

• Un guide d’accompagnement. • Un DVD de 80 minutes résumant les objectifs poursuivis et présentant les façons d’utiliser et d’adapter les différents outils d’intervention proposés. • Un CD-ROM contenant les différents éléments de la trousse pouvant être reproduits. • Les outils adaptés selon l’âge des enfants, le sexe des parents et le mode d’intervention et divisés en sept thèmes : • Qualités d’un enfant (2-5 ans et 6-11 ans) • Compétences parentales (0-8 mois, 9-24 mois, 2-5 ans, 6-11 ans) • Plaisirs partagés (0-2 ans, 2-5 ans, 6-11 ans) • Activités pour récupérer • Soutien du réseau social • Inquiétudes de parent • Défis rencontrés et évolution parentale

La trousse a été développée par le CECOM de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, en partenariat avec Suzanne Lavigueur, Ph. D., le groupe de recherche QEMVIE et le Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire. POUR COMMANDER En ligne :

www.hrdp.qc.ca Par courriel :

cecom.hrdp@ssss.gouv.qc.ca POUR PLUS D’INFORMATION Trousse en anglais :

www.formeasaparent.com Trousse en français :

www.moicommeparent.com

POUR PLUS D’INFORMATION SUR LES AUTRES DOCUMENTS PRODUITS

ET DISTRIBUÉS PAR LE CECOM DE L’HÔPITAL RIVIÈRE-DES-PRAIRIES,

CONSULTEZ NOTRE CATALOGUE EN LIGNE À :

www.hrdp.qc.ca /cecom


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