L’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem a été créée en 1980 en reconnaissance de l’importance biblique de Jérusalem et de son lien unique avec le peuple juif. Aujourd’hui, l’ICEJ représente des millions de chrétiens, d’églises et de dénominations à la nation et au peuple d’Israël. Nous reconnaissons au travers de la restauration d’Israël la fidélité de Dieu à garder son ancienne alliance avec le peuple juif.
Nos principaux objectifs sont
• Se tenir aux côtés d’Israël
• Équiper et enseigner l’Église mondiale par rapport aux desseins de Dieu avec Israël et les nations du Moyen-Orient
• Être une voix active de réconciliation entre juifs, chrétiens et arabes et soutenir les églises et congrégations de Terre Sainte.
Depuis son siège social à Jérusalem, l’ICEJ s’adresse à plus de 170 pays, avec des branches dans plus de 90 pays. Notre vision est
• D’atteindre chaque segment de la société israélienne avec un témoignage chrétien de confort et d’amour ;
• D’atteindre et de représenter activement le soutien des dénominations, des églises et des croyants envers Israël
L’ambassade chrétienne est un ministère chrétien non confessionnel soutenu par les contributions volontaires de nos membres et amis à travers le monde. Nous vous invitons à vous joindre à nous dans nos œuvres pour Israël et pour le peuple juif dans le monde en faisant un don aux projets en cours de l’ICEJ.
WORD
FROM JERUSALEM
CREDITS
ICEJ Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem
Traduction et adaptation: Catherine Pierre-Léandre
Administration : Josiane Brassac josbra@me.com
Chers amis,
Je vous écris au nom de notre président, le Dr Bühler, qui se remet chez lui d’une deuxième opération du dos. Nous apprécions profondément vos prières pour lui, et nous espérons vivement qu’il retrouvera bientôt la santé et le plein exercice de son ministère.
La conférence mondiale annuelle des dirigeants de l’ICEJ s’est récemment tenue en Finlande. Nous sommes rentrés en Israël où des batailles intenses font rage sur plusieurs fronts. Les combats les plus violents à Gaza sont peut-être terminés, mais le Hamas s’efforce de rester au pouvoir et refuse de libérer la centaine d’otages israéliens. Les combats entre l’armée israélienne et le Hezbollah le long de la frontière nord pourraient facilement dégénérer en guerre totale. Le Hezbollah semble se contenter pour l’instant de mener une guerre d’usure, mais sauf solution diplomatique, Israël s’engage à le repousser loin de la frontière pour ramener chez eux en toute sécurité les dizaines de milliers d’Israéliens évacués.
Après plus de huit mois de guerre, de nombreux Israéliens perdent l’espoir de mener cette bataille jusqu’à la victoire. Ils ont besoin de nos prières pour leur endurance, leur détermination et leur confiance totale dans le Dieu d’Israël.
L’ICEJ ne faiblit pas dans sa détermination de soutenir Israël. Dans cette lettre, Nicole Yoder présente les domaines dans lesquels nous sommes engagés pour aider le peuple israélien sur la voie du rétablissement, en particulier ceux qui vivent le long de la frontière avec Gaza. Lisez « Israël en crise » pour en savoir plus sur nos projets d’aide à la guerre.
Nous sommes également très encouragés par le travail inlassable de nos bureaux nationaux dans le monde entier, non seulement pour collecter des fonds pour nos efforts urgents d’aide et d’aliyah, mais aussi pour militer au nom d’Israël. Nous sommes très reconnaissants à tous ceux qui se joignent à nos activités parmi les nations.
Nous ne pouvons pas dire avec certitude où va ce conflit ni quand il prendra fin. Mais nous restons convaincus que Dieu mènera Israël à la victoire et qu’Il veut que nous nous réunissions une fois de plus pour la Fête des Tabernacles en octobre. Il est déjà clair que cette Fête ressemblera davantage à une mission de solidarité. De nombreux chrétiens nous disent qu’ils sont décidés à venir manifester leur soutien à Israël à ce moment-là. Ce sera un an après l’invasion terroriste du 7 octobre, qui s’est produite deux jours seulement après notre visite de la zone frontalière avec plus de 700 pèlerins de la Fête. Nous avons promis aux dirigeants des conseils régionaux locaux de revenir à Souccot.
Pour avoir accueilli de nombreuses missions de solidarité au cours des derniers mois, nous savons quel impact positif votre présence ici pendant la Fête aura sur le peuple israélien et sur votre propre vie. Nous espérons que vous vous joindrez à nous pour cette unique Fête prophétique qui arrive à point nommé.
Merci de vous soucier d’Israël et de soutenir notre ministère en ces temps difficiles. Que le Seigneur vous accorde une pleine récompense pour vos nombreuses bontés envers son peuple (Ruth 2.11-12).
Dans son amour et sa grâce inépuisables,
David R. Parsons
Vice-président et porte-parole principal de l’ICEJ
PHOTO DE COUVERTURE :
Famille et amis pleurent la mort du sergent Ilay Tzair au Mont Herzl. Le sergent Ilay Tzair au Mont Herzl, en avril.
(Yonatan Sindel/Flash90)
UNE SAISON D’ART ET DE CINÉMA AU FOYER DE HAÏFA 8-12
Rebuilding of the ancient stone wall ruins in the middle east (Generated using Firefly: )
« C’EST ICI LA PAROLE QUE L’ÉTERNEL ADRESSE À ZOROBABEL : CE N’EST
NI PAR LA PUISSANCE NI PAR LA FORCE, MAIS C’EST PAR MON ESPRIT, DIT L’ÉTERNEL DES ARMÉES. QUI ES-TU, GRANDE MONTAGNE, DEVANT ZOROBABEL ? TU SERAS APLANIE. IL POSERA LA PIERRE PRINCIPALE AU MILIEU DES ACCLAMATIONS : GRÂCE, GRÂCE POUR ELLE ! » (ZACHARIE 4.6-7).
UNE ILLUSTRATION DE ZACHARIE 4
(Générée avec Adobe Firefly/ Photoshop. Lampadaire en or avec de l’huile et une flamme ardente/ des branches de feuilles d’olivier/de l’huile dorée qui coule)
Le prophète Aggée est venu proclamer que le peuple ne devait pas comparer la maison inachevée avec l’ancien temple, mais qu’il devait se fortifier… et travailler ! « Car je suis avec vous, dit l’Éternel des armées… Et mon esprit est au milieu de vous ; Ne craignez pas ! … Et je remplirai de gloire cette maison. (…) La gloire de cette dernière maison sera plus grande que celle de la première… » (Aggée 2.3-9).
Dans le même temps, le prophète Zacharie a proclamé que cette œuvre ne serait pas achevée par la force, c’est-à-dire par l’épée (même si elle aide) ni par la puissance, c’està-dire par décret royal ou autorité humaine (même si cela aide aussi), mais « par mon esprit, dit l’Éternel… ».
PAR MON ESPRIT : RÉTABLIR LA VOIX PROPHÉTIQUE EN ISRAËL
-PAR DAVID PARSONS, VICE-PRÉSIDENT ET PORTE-PAROLE PRINCIPAL
Le thème de la prochaine fête des Tabernacles en octobre est devenu d’autant plus pertinent : « Par mon esprit, dit le Seigneur ! »
Lorsque nous avons choisi ce thème, nous ne savions pas à quel point il serait approprié. C’était avant l’horrible massacre du 7 octobre qui nous a tant choqués. Nous avions visité la frontière de Gaza avec 700 pèlerins de la fête deux jours plus tôt. Ironiquement, le dernier orateur de notre rassemblement de solidarité à Sderot ce jour-là était un commandant israélien, le général de brigade Amir Avivi, qui a terminé son briefing sur la sécurité par ces mots : « La victoire d’Israël n’est pas due à la force ni à la puissance, mais à mon esprit, dit le Seigneur. »
La guerre qui s’en est suivie a causé beaucoup de douleur, de destruction et d’incertitude dans tout Israël. Elle nous a également rappelé que chaque fois que le peuple juif est restauré en Eretz Israël, il doit tenir d’une main une truelle pour bâtir et de l’autre une épée pour se défendre. C’est ce qui s’est passé lorsque Josué a conduit les anciens Israélites dans la Terre promise, puis lorsqu’Esdras et Néhémie les ont ramenés pour rebâtir Jérusalem après la captivité babylonienne. Il semble que ce soit le modèle à suivre pour le peuple juif chaque fois qu’il
retourne sur la terre de ses ancêtres, même aujourd’hui.
Un autre schéma, lié au thème de notre fête, se dégage des récits bibliques. Une fois de retour sur la terre, les dirigeants d’Israël ont toujours amené le peuple à la repentance et au renouveau spirituel dans leur relation d’alliance avec Dieu.
Lorsque les Israélites sont revenus d’Égypte, l’une des premières actions de Josué a été d’élever un autel à Dieu sur le mont Ébal et d’amener le peuple à se repentir et à renouveler leurs vœux visant à l’adorer et à le servir seul (Josué 8.30-35).
Néhémie a réuni le peuple en assemblée solennelle pour se repentir de tous les péchés et de la rébellion qui avaient causé son exil à Babylone, et pour renouveler son alliance avec Dieu. Le chapitre 9 de Néhémie raconte comment ils se sont rassemblés « revêtus de sacs et couverts de poussière, pour la célébration d’un jeûne. …ils se présentèrent et confessèrent leurs péchés et les iniquités de leurs pères. » (vs. 1-3). « Mais nos pères se livrèrent à l’orgueil et raidirent leur cou. » (v. 16) « Dans ton immense miséricorde, tu ne les abandonnas pas au désert » (v. 19) « …les souffrances que nous avons éprouvées… depuis le temps des rois d’Assyrie
jusqu’à ce jour (v. 32). Tu as été juste dans tout ce qui nous est arrivé, car tu t’es montré fidèle, et nous avons fait le mal. » (v. 33).
Cette assemblée solennelle s’est tenue autour de l’autel qu’Esdras avait construit. Les trois premiers chapitres d’Esdras racontent comment les Juifs ont reçu du premier roi perse, Cyrus, l’autorisation de reconstruire leur temple et de rétablir le culte de Jéhovah selon leur loi par un décret officiel. Il leur a même rendu les trésors du Temple pour la maison du Seigneur. L’autel fut donc dressé, les sacrifices renouvelés, les fêtes célébrées et les fondations du Temple posées.
Mais Cyrus est mort et l’autorisation a été annulée. Les fonds se sont taris. L’opposition aux travaux a également surgi de la part des Samaritains et d’autres dirigeants locaux, tels que Sanballat et Tobias, qui ont incité par la ruse le dirigeant perse suivant à ordonner l’arrêt de la construction. Entre-temps, certains des anciens qui avaient vu la splendeur du Temple de Salomon se plaignaient que la gloire de la nouvelle maison ne pouvait être comparée à la gloire de l’ancienne. Hélas, la frustration s’est installée et les travaux ont cessé.
Le livre d’Esdras rapporte que pendant les 16 années suivantes, la construction a langui
jusqu’à ce que le Seigneur rétablisse une voix prophétique dans la nation en envoyant les prophètes Aggée et Zacharie pour encourager et inspirer le peuple à achever la maison du Seigneur : « avec eux étaient les prophètes de Dieu, qui les assistaient » (Esdras 5.2).
Il a ajouté que la montagne de décombres qui se trouvait à la place du Temple serait aplanie, et la « pierre principale » – l’œuvre achevée – serait posée au milieu des acclamations « Grâce, grâce pour elle ! » (Zacharie 4.7).
Zacharie a également assuré que Zorobabel qui avait fondé cette maison l’achèverait (Zacharie 4.9).
Au chapitre 4, Zacharie a une vision de deux oliviers alimentant un chandelier d’or ; l’ange lui explique qu’ils représentent « les deux oints, qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre » (Zacharie 4.2-3, 11-14.). Il existe diverses interprétations et spéculations au sujet de ces deux personnages, également appelés les « deux témoins » par l’apôtre Jean (Apocalypse 11). Mais nous allons nous concentrer sur le message clair de ces passages : la nation d’Israël terminera sa mission, se repentira et sera renouvelée dans une bonne relation avec Dieu, mais elle a d’abord besoin de la restauration d’une voix prophétique dans la nation.
Aujourd’hui, la nation d’Israël de retour dans le pays n’a pas encore atteint cette repentance nationale et ce rétablissement. Pourtant les prophètes en parlent partout, comme dans Joël 2.12-32.
Osée prédit aussi ce moment promis : « Venez, retournons à l’Éternel ! Car il a déchiré, mais il nous guérira ; il a frappé, mais il bandera nos plaies. Il nous rendra la vie dans deux jours ; le troisième jour il nous relèvera, et nous vivrons devant lui » (Osée 6.1-2). Le mot hébreu pour « retour » évoque ici non seulement le retour physique, mais aussi la techouva, qui signifie la repentance et le retour à Dieu.
Sceau d’argile de la période perse récemment découvert dans les fouilles de la Cité de David qui pourrait représenter la reconstruction du temple juif de Jérusalem. (Shai Halevy/Autorité israélienne des antiquités)
Célèbre décret du cylindre de Cyrus en lettres cunéiformes exposé au British Museum qui corrobore les récits bibliques selon lesquels le roi perse Cyrus a permis aux Juifs de reconstruire leur Temple à Jérusalem. (Wikimedia Commons/Mike Peel-www.mikepeel.net)
Apocalypse 11 est également un passage incroyable nous assurant qu’une puissante voix prophétique sera rétablie en Israël pour l’amener à la repentance nationale et pour achever l’œuvre rédemptrice de Dieu dans ce peuple.
Aujourd’hui, nous devons prier pour que le peuple d’Israël ne soit pas intimidé par les menaces et les attaques incessantes des régimes islamistes radicaux et des milices terroristes, mais qu’il se défende et continue de posséder la Terre et de bâtir Jérusalem. Nous devons également prier pour que les dirigeants du monde deviennent comme Cyrus, et même comme Darius et Artaxerxès – dont chacun a été inspiré par l’Esprit de Dieu pour donner aux Juifs le pouvoir de rebâtir la ville et le temple de Jérusalem.
En fin de compte, ce n’est ni par la force de l’épée ni par la puissance de l’autorité royale et des décrets humains, mais c’est par l’Esprit du Seigneur qu’Israël atteindra sa destinée rédemptrice en Dieu. Prions pour le rétablissement de la voix prophétique divine promise auprès de la nation d’Israël et de ses dirigeants de nos jours, et pour que les cœurs disposés l’entendent et lui obéissent. Car ce n’est qu’ainsi qu’Israël trouvera son chemin malgré l’opposition et les obstacles, même si toutes les nations s’opposent à lui.
DES PASTEURS ISRAÉLIENS VISITENT LES LIEUX DU MASSACRE
LE CONCEPT DE « GUERRE JUSTE »
L’armée israélienne largue régulièrement des tracts à Gaza avec des avertissements en arabe invitant les civils à se rendre dans des zones sûres avant les opérations terrestres.
(Flash90/Abed Rahim Khatib)
Aujourd’hui, la plupart des Églises ont du mal avec le concept de guerre juste. Les pays occidentaux n’ont pas connu de guerre au cours des dernières décennies et nous avons donc développé une attitude pacifiste. Mais comment les chrétiens doiventils aborder la guerre ? Cette question est particulièrement pertinente à la lumière du conflit actuel entre Israël et le Hamas.
Le professeur Gerald McDermott a récemment déclaré lors de la conférence Envision que « le pacifisme est le privilège immoral réservé à ceux qui sont assis en toute sécurité chez eux ». D’une certaine manière, notre théologie du pacifisme s’est développée dans des pays qui vivent en paix depuis sept ou huit décennies. Mais si l’on remonte dans l’histoire de l’Église, au XIIIe siècle, Thomas d’Aquin a défini une « guerre juste » comme ayant trois exigences.
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Premièrement, déclarer une guerre n’est pas l’affaire d’une personne privée, mais d’une autorité compétente.
Deuxièmement, il faut pouvoir réparer un tort grave. Un agresseur mérite de rendre des comptes. Une nation qui refuse de réparer les torts qu’elle a infligés ou de restituer ce dont elle s’est injustement emparée doit être corrigée. C’est certainement le cas du Hamas qui a brutalement attaqué Israël, pris des otages et violé de nombreuses normes morales.
Troisièmement, l’autorité qui cherche à redresser le tort doit avoir des intentions honnêtes, afin de faire progresser un code moral ou remédier à une injustice. Nous de-
vons refuser les guerres menées pour des motifs d’enrichissement ou de cruauté, et accepter celles qui sont entreprises pour punir le mal, garantir la paix et améliorer le bien commun. C’est exactement ce que fait Israël. Israël est accusé de commettre un génocide à Gaza. Pourtant, l’armée israélienne est probablement l’armée la plus morale et la plus humaine de l’histoire. Elle va bien au-delà des mesures normales pour garantir un minimum de victimes civiles.
Mais, si vous lisez les conventions de Genève sur la guerre, le Hamas a enfreint toutes les règles, tous les principes de la guerre. Il se sert de son propre peuple comme bouclier humain, il ne le protège pas, mais l’expose plutôt au danger. Il se sert à mauvais escient des institutions humanitaires, comme les hôpitaux et les écoles. Il torture et viole les gens, il pille et détruit, comme les vidéos du 7 octobre le montrent. C’est scandaleux et pourtant la communauté internationale ne tient pas le Hamas pour responsable.
Que dit donc la Bible sur la guerre ? Le passage le plus fort sur la guerre est Exode 15.3 dans le Chant de Moïse qui dit que « l’Éternel est un vaillant guerrier ». Cela va à l’encontre de bon nombre de nos idées religieuses selon lesquelles Dieu est un pacificateur. Dans le contexte, il s’agit d’une vraie bataille menée avec de vraies armes, avec de vrais morts. Dieu s’est battu pour anéantir toute une armée ennemie.
Le psaume 24 de David dit aussi que « l’Éternel [est] puissant dans les combats
». Il s’agit d’une expérience de guerre très réelle.
La Bible nous donne ensuite les noms du Seigneur, dont le plus courant est Adonaï Tzva’ot, qui signifie « Seigneur des armées ». Le Seigneur est appelé ainsi 232 fois dans la Bible. Certains diront qu’il ne s’agit que de l’Ancien Testament, mais le même mot est utilisé au moins deux ou trois fois dans le Nouveau Testament. Dans Hébreux 13.8, la Bible dit que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et à jamais. Dieu reste toujours le même Si vous pensez encore que tout cela n’est vrai que dans l’Ancien Testament, lisez Apocalypse 19.11. « Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice ».
De plus, l’apôtre Paul enseigne dans Romains 13.1-7 que les gouvernements terrestres portent l’épée en tant que « serviteur[s] de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal ». Ainsi, le Nouveau Testament n’interdit pas le recours à la force militaire dans une guerre juste, mais le soutient plutôt. Bien entendu, en tant que croyants, nous ne sommes pas appelés à nous engager dans des combats physiques, car l’Église n’a pas de nation dotée d’armée. Mais c’est différent pour la nation restaurée d’Israël, qui n’a d’autre choix que de se défendre contre une agression maléfique.
Les traumatismes causés par les attaques terroristes massives du 7 octobre sont profondément gravés dans l’esprit et le cœur des Israéliens, même si, étonnamment, beaucoup d’entre eux n’ont pas encore visité la région à cause de mesures de sécurité permanentes.
GGrâce à nos relations étroites avec les conseils régionaux locaux, nous avons pu organiser une visite spéciale de la région pour une vingtaine de pasteurs israéliens qui souhaitaient témoigner directement du carnage du 7 octobre et mieux servir leurs congrégations.
Même si ces événements traumatisants ont eu lieu il y a huit mois, un voyage dans le sud d’Israël révèle encore le carnage de ce « Shabbat noir ».
Près du village agricole de Tekuma se trouve un site commémoratif effrayant, rempli de plus de 1 300 véhicules incendiés, aujourd’hui appelé « cimetière de voitures ». Chaque véhicule rouillé raconte l’histoire d’un immense chagrin, car certains contenaient des familles entières fuyant pour sauver leur vie. Un amas de motos brûlées, un tracteur et même un scooter de mobilité dressent également le tableau d’un assaut impitoyable mené par des terroristes qui ont pris pour cible tous ceux qui se trouvaient sur leur chemin.
Notre guide nous a expliqué que le processus d’identification des victimes était lent et laborieux. Certaines cendres précédemment enterrées ont été exhumées, pour chercher des réponses concernant des êtres chers disparus.
Sur le site du festival de musique Nova, près de Re’im, un autre mémorial commémore le meurtre insensé de près de 400 jeunes innocents et l’enlèvement cruel de quelque 80 autres. L’encerclement par les terroristes du Hamas et le chaos qui s’en est suivi sur les routes ont laissé de nombreuses personnes prises au piège, incapables de fuir la mort ou la captivité. Le groupe a pris le temps de s’imprégner des nombreux mémoriaux de fortune érigés à la mémoire des disparus.
Le groupe s’est ensuite rendu au kibboutz Re’im, une communauté autrefois dynamique qui ne compte plus qu’une cinquantaine d’habitants qui tentent de faire revivre le village. Leur résistance face à une réalité aussi dure est un signe d’espoir. Le chef de la sécurité locale a donné un aperçu de l’horreur de ce matin-là. Les donateurs de l’ICEJ ont remis à ce kibboutz et à beaucoup d’autres communautés voisines des appareils de communication vitaux.
Notre dernière étape a été la communauté de Nir Oz, durement touchée, qui ressemble
aujourd’hui à une ville fantôme. Les maisons brûlées, la cuisine communautaire ravagée et le silence pesant qui plane sur le kibboutz en disent long sur les pertes considérables subies. Pourtant, au milieu des débris calcinés, une lueur d’espoir est apparue lorsque notre guide, Iftach, a parlé du désir des habitants de reconstruire le seul endroit qu’ils connaissent comme leur maison.
En traversant Nir Oz, nous avions entendu parler de Sapir Cohen, une jeune femme qui avait été prise en otage le 7 octobre. Quelques jours auparavant, Sapir avait eu à cœur de réciter le Psaume 27, sans savoir pourquoijusqu’à ce matin fatidique, où il est devenu sa lumière et son espoir pendant les longues journées de sa captivité à Gaza.
L’ETERNEL EST MA LUMIÈRE ET MON SALUT: DE QUI AURAIS-JE CRAINTE? L’ETERNEL EST LE SOUTIEN DE MA VIE: DE QUI AURAIS-JE PEUR?
À la fin de la visite, tous les pasteurs israéliens de notre groupe étaient plongés dans un profond recueillement. Lorsqu’on lui a demandé ce qu’elle ressentait, Sarah a répondu qu’elle avait le cœur brisé. Sa réponse a trouvé un écho dans tout le groupe.
« Merci beaucoup de nous avoir donné l’occasion de visiter les kibboutzim envahis par le Hamas le 7 octobre, a déclaré un autre responsable. Je voulais le faire depuis un certain temps. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela fait réfléchir. »
« Ce fut une expérience extrêmement utile et difficile, a ajouté l’épouse d’un pasteur. Nous avons beaucoup parlé ensemble de nos impressions. Cela nous a donné beaucoup à réfléchir et nous allons mieux prier. »
Une visite au kibboutz Nir Oz révèle l’ampleur de la dévastation du 7 octobre.
Le groupe visite le site du festival de musique Re’im Nova.
LE LONG CHEMIN VERS LE RÉTABLISSEMENT DES COMMUNAUTÉS
FRONTALIÈRES DE GAZA
-PAR NICOLE YODER, VICE-PRÉSIDENTE DE AID & ALIYAH
Des amis et des membres de la famille plantent un arbre pour Liraz Assulin près de l’endroit où elle a été assassinée par des terroristes du Hamas lors des massacres du 7 octobre, le long de la frontière de Gaza (Flash90/Chaim Goldberg)
Neuf mois plus tard, de nombreux Israéliens des communautés frontalières de Gaza envahies par les terroristes du Hamas le 7 octobre dernier sont toujours désorientés.
Nombre de convictions fondamentales des Israéliens en général ont été ébranlées. Israël est censé être un havre de paix pour la communauté juive mondiale. Si des Israéliens sont en difficulté, l’armée vient les secourir. Tout cela a changé en octobre dernier, et les Israéliens prévoient d’autres problèmes et incertitudes à venir. Le Hamas est malmené mais tient bon à Gaza. De nombreux otages restent captifs. La frontière nord pourrait encore exploser. L’antisémitisme sévit dans le monde entier. Peu de gens dans le monde se soucient vraiment de l’État et du peuple juifs. Heureusement, des millions de chrétiens se soucient d’Israël et nombre d’entre eux ont exprimé leur amour et leur soutien par notre intermédiaire. Notre équipe d’aide a passé beaucoup de temps à écouter les dirigeants et les habitants des communautés frontalières de Gaza afin d’évaluer leur situation et déterminer comment les aider sur le long chemin vers la guérison.
Ainsi, nous venons de rencontrer Yossi Keren, chef du conseil régional de Sha’ar HaNegev, qui travaillait sous la direction du maire précédent, notre ami Ofir Libstein : première victime nommée de cette guerre. Yossi a expliqué comment le gouvernement a mis en place un budget spécial pour aider ces communautés à reconstruire ce qu’elles
avaient avant le 7 octobre, mais il a ajouté : « Nous voulons reconstruire mieux. Pour nos enfants, nous nous devons de planifier et de développer pour leur avenir, et pas seulement de reconstruire ce que nous avons perdu ». À côté, dans la région de Sadot Negev, le chef de la sécurité Rafi Babian pense également aux enfants. « Nous revivrons lorsque nos enfants pourront revenir en toute sécurité, nous a-t-il dit ». Rafi a noté que la plupart des communautés éloignées de la frontière de Gaza reviennent lentement à la normale, mais des dizaines de familles de son kibboutz Alumim, durement touché, ne veulent pas revenir avant au moins un an. Les habitants ont réussi à tuer 38 terroristes lors des combats le long de leur barrière, mais ils ont perdu 23 travailleurs étrangers, et les tensions énormes liées au fait d’avoir été complètement encerclés ce jour-là perdurent.
Plus au sud, c’est le conseil régional d’Eshkol qui a le plus souffert des massacres du 7 octobre et qui lutte le plus pour faire revenir les familles. Parmi ses 33 communautés, qui comprennent les kibboutzim dévastés de Be’eri et de Nir Oz, la région d’Eshkol a vu 219 de ses habitants assassinés et 121 pris en otage, dont 54 sont toujours détenus à Gaza. D’une certaine manière, le 7 octobre n’est pas encore terminé pour beaucoup de ces familles.
Pour l’avenir, ils nous demandent de les aider dans certains domaines clés
ICEJ FAIT DON DE KITS ARAMÉDICAUX
À LA RÉGION DE SADOT NEGEV
-PAR LE STAFF DE L’ICEJ
de leur rétablissement et de leur reconstruction : Éducation : Actuellement, le personnel scolaire est insuffisant, il n’y a pas de barrières de sécurité autour des écoles, les classes sont surchargées et de nombreux enfants et membres du personnel restent traumatisés. Il nous a été demandé d’aider à sponsoriser des activités éducatives informelles des enfants. Ces activités permettent aux parents de se reposer et de se libérer pour trouver du travail et penser à l’avenir. Emploi : De nombreuses entreprises locales ont fait faillite, les familles évacuées pourraient bientôt commencer à perdre leurs allocations, et beaucoup vivent trop loin pour rejoindre leur ancien emploi. Elles ont besoin d’aide pour reprendre le travail et redémarrer leur entreprise. Soins de traumatologie : Dans la seule région d’Eshkol, le nombre de patients nécessitant des soins traumatologiques a été multiplié par dix, passant de 300 personnes par mois avant l’invasion du Hamas à 3 600 patients par mois aujourd’hui. Il faut beaucoup plus de professionnels qualifiés, car les travailleurs sociaux locaux se battent pour chaque thérapeute.
Intervention d’urgence : Toutes les collectivités modernisent rapidement leurs équipes d’intervention d’urgence. Elles modifient leur mode de fonctionnement, doublent les patrouilles et cherchent à se doter d’équipements plus récents.
Reconstruction : Le gouvernement a mis en place le fonds spécial « Tekuma » pour la reconstruction des communautés meurtries, mais il y a des retards et de la bureaucratie à surmonter. Pour l’instant, ces plans n’existent que sur le papier, on en parle beaucoup mais rien ne bouge. Les communautés demandent de l’aide pour démarrer par elles-mêmes.
Matériel agricole : Oui, on nous demande de l’aide pour des tracteurs et des outils agricoles afin de remplacer ce que le Hamas a brûlé et détruit.
Lors d’une récente visite dans le sud d’Israël, David Parsons et Nicole Yoder, membres du personnel de l’ICEJ, ont rencontré Rafi Babian, le chef de la sécurité du Conseil régional de Sadot Negev et l’un des héros israéliens lors de l’invasion terroriste du Hamas le 7 octobre dernier. En raison de cette journée éprouvante, Rafi a demandé de toute urgence des kits paramédicaux pour les 16 communautés sous sa surveillance et l’ambassade chrétienne a eu l’honneur de faire don de ces kits au nom de nos donateurs. Rafi a exercé de nombreuses fonctions en tant qu’ambulancier qualifié, pompier et policier, et toutes ces compétences acquises
ont été nécessaires pour faire face aux défis redoutables de ce “Shabbat noir”.
Lorsque le premier barrage massif de roquettes a commencé à atterrir tôt ce matin-là, Rafi a d’abord pensé qu’il s’agissait d’une attaque de routine. Mais alors qu’il quittait rapidement sa communauté et une maison remplie d’invités pour les fêtes dans le kibboutz Alumim pour se rendre à son travail, Rafi a été surpris par des terroristes lourdement armés sur les routes environnantes.
Avec des batailles qui font rage et de nombreuses communautés de sa région en feu, Rafi a dirigé ses équipes de première intervention dans des zones dangereuses pour évacuer les civils et secourir les blessés. La scène était déchirante : les personnes blessées ou décédées, certaines gravement brûlées, étaient amenées à un point central pour être soignées et évacuées. Certaines étaient irrécupérables, et même difficiles à identifier.
Le chef de la sécurité du Conseil régional de Sadot Negev, Rafi Babian, avec un nouveau kit paramédical généreusement offert par les donateurs de l’ICEJ.
Merci de vous associer à l’ICEJ pour continuer à aider les communautés israéliennes proches de Gaza à surmonter l’immense tragédie du 7 octobre et à reconstruire leur vie. Faites un don aujourd’hui à l’adresse suivante : give.icej.org/crisis. Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS
“La seule chose que je pouvais faire pour les personnes blesséss, c’était de leur offrir le kit paramédical de mon camion et une petite trousse de premiers secours”, a déclaré Rafi. “Je suis réconforté de savoir que même ces maigres fournitures ont permis de sauver des vies.”
Malgré tous leurs efforts, Rafi et son équipe n’ont pas pu faire grand-chose. Faute de brancards, ils ont improvisé en chargeant des matelas provenant de maisons voisines sur des chariots empruntés des fermiers locaux pour évacuer les blessés.
S’excusant pour l’émotion dans sa voix, Rafi a expliqué pourquoi il nous avait demandé de l’aide pour obtenir plus de kits paramédicaux. Entre les mains de professionnels formés comme lui, ils auraient pu sauver plus de vies. Les kits sont équipés de tubes spécialisés pour les voies respiratoires, de matériel d’aspiration, de dispositifs de perfusion IV et de nombreux autres articles indispensables pour traiter les blessés graves.
“Ces fournitures médicales faisaient cruellement défaut. Nous nous préparons au pire
mais nous espérons qu’un autre 7 octobre ne se produira jamais”, a confié, les souvenirs douloureux sont encore frais. “Merci beaucoup pour votre don. Nous l’apprécions vraiment, et encore plus pour le soutien émotionnel en temps de crise - les appels téléphoniques encourageants pour prendre de nos nouvelles”.
“Bien que de nombreuses familles ne soient pas sûres de revenir, j’espère que nous nous rencontrerons à nouveau lorsque les fleurs écloront et que les enfants reviendront dans nos communautés”, a-t-il dit. Le kibboutz Alumim, situé dans la région de Sadot Negev, fait partie des nombreuses communautés qui ont lutté avec acharnement pour survivre à l’assaut terroristes ce jour-là. Cette région a fait preuve d’une unité et d’une résilience remarquables. À Alumim, la communauté s’est défendue pendant plus de sept heures sans l’aide de l’armée, et a fini par éliminer 38 terroristes du Hamas. Malheureusement, 22 de leurs travailleurs étrangers ont perdu la vie.
Le jour du souvenir, la communauté a organisé une cérémonie à l’endroit où les travailleurs étrangers avaient vécu. La cérémonie comprenait des temps de prière en hébreu et en thaï, ainsi qu’une chanson juive traditionnelle de la foi dans le Messie, puis de la HaTikvah, l’hymne national israélien. “Bien que je ne sois pas très au fait du christianisme et de l’islam, j’ai eu l’occasion d’en apprendre davantage sur ces deux religions, note Rafi. “Je me souviens avoir prié aux côtés de représentants des trois religions dans l’un de nos champs brûlés il y a quelques années, lorsque les ballons incendiaires embrasaient nos terres agricoles. J’espérais ardemment que nos prières pour la paix seraient entendues. Aujourd’hui, je ne sais pas si la paix viendra un jour, mais je m’accroche à l’espoir que nous pouvons laisser un monde meilleur à nos enfants. La prière me soutient. Sans la foi, je serais complètement perdu”.
Alors que notre réunion se terminait, Rafi nous a confié qu’il allait enfin parler à un conseiller en traumatologie de ce qu’il a vécu le 7 octobre.
“Depuis ce jour, je n’ai pas parlé de ce que j’ai vu pendant que les gens étaient évacués. Il est temps de traiter le passé pour construire l’avenir”, a-t-il partagé.
Nous vous invitons à vous joindre à nous pour travailler avec nos amis israéliens pour les aider à se relever et à reconstruire leur vie.
L’ICEJ AIDE DES JEUNES ÉVACUÉS DE NIR OZ
-PAR
L’ICEJ SOUTIENT DE JEUNES MÈRES D’ISRAËL
-PAR NATIVIA SAMUELSEN
Le petit kibbutz de Nir Oz, qui compte quelque 400 habitants, a été dévasté le 7 octobre. Une centaine de personnes ont été tuées ou prises en otage par des terroristes du Hamas. Le kibbutz a été pillé et 80 % des maisons détruites. Aujourd’hui, 37 résidents sont encore pris en otages, mais malheureusement, au moins dix ne sont peut-être plus en vie, y compris la famille Bibas.
Les autres membres de la communauté ont été rapidement évacués vers des hôtels et n’ont été relogés que récemment dans des logements temporaires à Kiryat Gat où ils résideront jusqu’à la reconstruction de leur chère communauté de Nir Oz.
À Kiryat Gat, la municipalité a généreusement mis à leur disposition des locaux pour leurs activités communautaires, comme par exemple des jardins d’enfants et un club de jeunes. Grâce à un don généreux des sympathisants de l’ICEJ au Canada, les enfants ont récemment pu participer à un projet de fabrication de meubles. Ce projet a apporté de la joie et du plaisir aux jeunes, et leur a aussi permis de créer des meubles pour leur nouveau club, un lieu de rencontre, lumineux et sûr.
Depuis le début de la guerre, les jeunes qui étaient déjà exposés à la violence, à la drogue et aux abus sont encore plus désemparés. Les jeunes qui ont des pensées suicidaires et qui se mutilent, souvent par solitude et désespoir, sont en augmentation inquiétante. Ce problème est particulièrement aigu chez les familles évacuées de leur domicile ou qui comptent des réservistes de Tsahal.
Les jeunes sont particulièrement vulnérables aux abus physiques ou sexuels de la part de membres de la famille, de pairs ou d’étrangers. De nombreux jeunes à risque se sont aussi détachés de leur école, d’où des notes insuffisantes et un avenir compromis. Certains souffrent de traumatismes émotionnels ou de difficultés d’apprentissage, ou doivent subvenir aux besoins de leur famille.
plus de 120 jeunes mères bénéficient de conseils pour les aider à faire face, à payer leurs factures et à retrouver la stabilité et l’espoir. En conséquence, 85 % des participantes font état d’une amélioration de leur santé mentale. En outre, les formations financées par l’ICEJ leur ont permis d’acquérir des compétences essentielles de la vie quotidienne et de se préparer à l’emploi, 80 % des participantes déclarant avoir davantage confiance en elles. Le projet prévoit aussi la fourniture de ressources vitales, telles que des paniers alimentaires, des couches et du lait maternisé.
Grâce à des partenariats avec des entreprises telles que « Indigo » et « Amdocs », plusieurs jeunes mères ont trouvé un emploi stable. En outre, de nouvelles possibilités d’éducation pour les mères et leurs enfants ont permis à 15 enfants d’être inscrits à une garderie et à 5 mères de commencer des études supérieures.
La guerre a causé ou aggravé le traumatisme de nombreuses autres mères. Yael*, 20 ans et mère d’une petite fille de 18 mois, a connu des problèmes de santé mentale dont elle ne souhaitait pas parler. La guerre n’a fait que les aggraver, mais avec l’aide de son mentor, elle a fini par comprendre qu’elle avait besoin d’aide. Ils ont pris rendez-vous avec un psychiatre et elle a commencé une thérapie de groupe. Son diagnostic lui permet de bénéficier d’une aide financière. Nous sommes ravis de ces réussites et avons hâte d’aider d’autres jeunes mères et leurs enfants à se tourner vers un avenir meilleur dans le contexte actuel de la guerre.
*Les noms ont été modifiés pour protéger la vie privée.
« En ces temps difficiles, alors que tant de familles sont encore en deuil et s’inquiètent au sujet des otages, les liens communautaires sont plus importants que jamais, explique Nicole Yoder, vice-présidente de l’ICEJ pour l’AID et l’Aliyah. La possibilité pour les jeunes de profiter d’activités divertissantes les fortifie et libère les parents pour qu’ils puissent s’occuper d’autres problèmes urgents. Ce don leur dit qu’on se souvient d’eux et qu’on s’occupe d’eux, et cela fait toute la différence. Nous sommes très reconnaissants à nos amis d’avoir rendu cela possible ».
Nous espérons que ce sera un lieu de guérison où les jeunes pourront se réunir, s’amuser et tisser des liens solides après toutes leurs expériences traumatisantes.
Le soutien que vous apportez à notre fonds « Israël en crise » contribue à la guérison des Israéliens traumatisés.
Continuez à donner sur : give.icej.org/crisis, ou bien sur le site de l’ICEJ-France (WWW.ICEJ-FRANCE.FR) ou de l’ICEJ-Suisse (ICEJ.CH/DONS).
Selon les statistiques officielles, 25 % des jeunes à risque souffrent de solitude et d’isolement, 50 % sont menacés de dépression grave, 33 % adoptent un comportement criminel et 30 % consomment des drogues et de l’alcool. Sans aide, beaucoup deviennent eux-mêmes parents sans pouvoir offrir un environnement stable à leurs enfants.
L’ICEJ est fière de parrainer un projet « Jeunes mères en détresse » qui apporte aide et soins à de jeunes mères âgées de 13 ans seulement. Souvent isolées et accablées par des difficultés financières et émotionnelles, elles ont trouvé une bouée de sauvetage grâce à ce programme. Notre aide contribue à améliorer leur qualité de vie et celle de leurs enfants.
Les services sociaux du sud d’Israël ont été fermés ou fonctionnent de manière limitée. Ces jeunes mères vulnérables ont été particulièrement touchées par la guerre. Faute de revenus, elles n’ont pas pu payer leur loyer ou leurs factures. Environ 25 % doit faire face à de nouvelles dettes. Beaucoup ont été évacuées. Pourtant, grâce à la générosité de nos donateurs chrétiens,
De plus, ces mères ont découvert un nouveau réseau de ressources et de soutien auprès des services sociaux locaux. Par exemple, elles peuvent désormais bénéficier d’une assistance juridique pour les litiges de garde d’enfants et les ordonnances de protection, ce qui leur donne une plus grande tranquillité d’esprit.
Meital* est un exemple frappant de la réussite du programme, 22 ans et mère d’une fille de deux ans, elle a été sauvée de façon spectaculaire de Sderot le 9 octobre. Pendant les deux premiers jours intenses de la guerre, des mentors étaient en contact constant avec elle pendant qu’elle se cachait des terroristes à l’affût autour de sa maison, tenant son enfant serré contre elle. Après une longue attente insupportable, elles ont pu être évacuées vers un hôtel à Jérusalem. Après des mois d’absence, elles sont récemment retournées à Sderot. Avec le soutien de son mentor, Meital a commencé un traitement intensif des traumatismes dans un centre de résilience. Avec son aide, elle s’efforce de surmonter ses craintes d’envoyer sa fille à la crèche et de reprendre une vie normale.
AIDER LES JEUNES MÈRES ISRAÉLIENNES ET LEURS ENFANTS À ENVISAGER UN AVENIR MEILLEUR
MARELINKE VAN DER RIET
Donnez aujourd’hui sur give.icej.org/crisis, ou bien sur le site de l’ICEJ-France (WWW.ICEJ-FRANCE.FR) ou de l’ICEJ-Suisse (ICEJ.CH/DONS).
L’ICEJ AIDE DES ENTREPRENEUSES ISRAÉLIENNES
-PAR NATIVIA SAMUELSEN
En ces temps de guerre, les entrepreneurs israéliens luttent pour soutenir leurs entreprises malgré les mobilisations et la grande incertitude. Au début du conflit, des centaines de propriétaires de petites entreprises ont demandé une aide urgente pour faire face aux défis économiques, tels que l’évacuation massive de communautés entières et la convocation de centaines de réservistes.
L’ICEJ parraine des consultations et des ateliers de formation pour les petites entreprises appartenant à des femmes, afin de les aider à faire face à cette période économique difficile. Leurs histoires nous rappellent à quel point le soutien chrétien peut avoir un impact profond. Elles soulignent également leur résilience et leur innovation inébranlables.
Selon le ministère israélien de l’Économie et de l’Industrie, environ 150 000 petites entreprises et microentreprises appartiennent à des femmes, ce qui représente bien plus de 11 milliards de shekels (3 milliards de dollars) d’activité économique par an. Beaucoup de ces femmes sont des mères célibataires qui ont lancé des entreprises rentables et, ce faisant, ont surmonté les barrières liées à l’éducation, à la culture, à l’âge et à la langue. Cependant, nombreuses sont celles en difficulté actuellement.
« Ces femmes sont les plus vulnérables en temps de crise, mais leurs voix sont les moins entendues. Ce sont les “femmes invisibles” de la guerre, a déclaré Dan Hermon, directeur du développement du programme de mentorat soutenu par l’ICEJ. »
Elisheva Shok en fait partie. Mère de cinq enfants, elle a dû faire face à un handicap après la naissance de son troisième enfant. Soutenue par son mari, elle s’est lancée dans le marketing numérique, adaptant ses services à la communauté juive ultra-orthodoxe. Ayant du mal à gérer son entreprise pendant sa rééducation physique, rencontrant des difficultés financières et des doutes quant à ses capacités, Elisheva a découvert le programme de mentorat pour les petites entreprises, et il s’est avéré transformateur. Grâce à sa connaissance de la dynamique unique au sein de la communauté ultra-religieuse très unie, elle comprend les besoins et les différences en matière de publicité par rapport aux pratiques traditionnelles. WhatsApp est devenu une passerelle essentielle vers les haredim pour la communication et le commerce, un marché évalué à des millions de shekels.
Dans ce monde, ses publicités numériques recueillent entre 10 000 et 20 000 vues. Grâce à son entreprise ES Digital, Elisheva connecte le secteur ultra-orthodoxe avec le grand public, en adaptant les publicités à leur style et à leurs besoins. En tant que femme ultra-orthodoxe, son entreprise contribue à briser les clivages.
thodoxe d’une colonie à suivre ce programme et à apprendre avec des femmes laïques et arabes ? J’étais tellement désespérée que j’étais prête à entendre tout ce qui pourrait sauver mon entreprise ! Et ce programme est allé au-delà de nos attentes, confie Elisheva. »
Elle est revenue pour des séances de conseil supplémentaires qui lui ont permis de réussir au-delà de ce qu’elle imaginait. À Ashkelon, Ruchama, mère célibataire, a eu du mal à maintenir son entreprise de maquillage lorsque de nombreux clients ont fui la ville. Son entreprise autrefois florissante a chuté brusquement, la laissant dans une situation désespérée. Elle a été contrainte de baisser ses prix, dans certains cas de 80 %.
Tout a changé lorsqu’un consultant lui a expliqué ses points forts et les moyens de s’adapter aux nouvelles conditions. Depuis, l’activité de Ruchama s’est stabilisée. Elle est incroyablement résiliente et déterminée.
« Ce programme a insufflé une nouvelle vie à mon entreprise, a expliqué Efrat, de Shlomi, une ville évacuée du nord du pays. À chaque obstacle surmonté, j’en ressors plus forte. »
« Je ne me suis jamais imaginée propriétaire d’une entreprise, mais avec le soutien indéfectible de mon mari, j’ai trouvé le courage de me lancer dans cette aventure, a-t-elle déclaré. »
« Qu’est-ce qui pourrait pousser une femme ultra-or-
LES SOINS À DOMICILE OFFRENT DU RÉCONFORT
-PAR CORRIE VAN MAANEN
L’impact du programme s’étend bien audelà des entreprises individuelles. La stabilisation des petites entreprises est une protection contre difficultés financières et chômage. De plus, le programme contribue à l’économie globale d’Israël. Il propose des conseils de professionnels, des formations et des webinaires sur la gestion financière et le marketing de crise avec des conseils personnalisés pour revitaliser rapidement les entreprises dirigées par des femmes et éviter leur faillite.
L’ICEJ s’engage à soutenir les femmes d’affaires comme Elisheva, Ruhama et Efrat. Grâce à notre soutien, nous pouvons apporter une aide et des conseils essentiels à ces entrepreneuses déterminées et pleines de ressources. Merci de contribuer à ces efforts pour aider Israël dans la crise actuelle.
Il y a plus de vingt-huit ans, l’ICEJ a lancé son ministère de soins à domicile pour aider la vague d’immigrants juifs russes qui arrivait après l’effondrement de l’Union soviétique. Nous l’avons entrepris discrètement et avec amour pour remplir notre mandat fondateur : « Consolez, consolez mon peuple ! » (Ésaïe 40.1)
Au fil des années, ce programme a traversé différentes périodes difficiles d’intifadas et de guerres ainsi que la pandémie qui a suscité solitude et peur pour beaucoup.
Mais, l’essentiel du travail est resté le même : rendre visite aux pauvres, aux malades, aux personnes âgées, aux handicapés et aux mères célibataires. Partager leur quotidien, voir leurs besoins et leur apporter de l’aide.
Récemment, les rues de Jérusalem étaient remplies de jeunes surtout, venus de tout Israël pour célébrer la réunification de la ville en 1967. Ils dansaient avec des drapeaux israéliens, malgré la guerre en cours, et leur joie était pleine d’espoir.
Ce jour-là, je me suis frayé un chemin à travers la foule jusqu’à l’appartement de Tanya. Sa cuisine est petite et plutôt sombre. Elle a préparé du thé et était heureuse de me voir, car elle est déprimée et malade. Ma visite hebdomadaire l’encourage.
Ne semblant pas remarquer les chants venant de la rue, elle a confié :
« Je n’aurais jamais pensé que ma vie en Israël serait aussi difficile. Je n’ai jamais eu de tels problèmes en Ukraine. Faire l’aliyah a été tellement différent de ce à quoi je m’attendais. »
J’ai essayé de tempérer ses propos en disant : « Mais, tu étais tellement plus jeune.
Ne penses-tu pas que les années font une différence ?
« Non, a-t-elle répondu. Ici en Israël… avec la guerre qui dure, les otages, il ne semble pas encore y avoir de lumière au bout du tunnel. C’est sans espoir. Mais le plus difficile pour moi, c’est l’opposition du monde contre Israël, l’antisémitisme généralisé. »
Je l’ai bien comprise. Pour nous tous, cette guerre est difficile et, à bien des égards, c’est difficile de garder l’espoir et la foi. J’ai essayé de lui remonter le moral et quand le thé était presque bu, elle a déclaré : « Malgré tout, c’est mon foyer. C’est ici que j’appartiens et je suis reconnaissante envers le Dieu d’Israël.
Je suis partie. Le soleil était chaud, le ciel d’un bleu éclatant. Tout autour de moi, j’entendais chanter et danser, comme l’avaient prédit les prophètes hébreux, rappelant la fidélité du Dieu d’Israël.
Tard dans la nuit, un soignant m’a appelée pour me demander de venir voir un homme aveugle, âgé de 98 ans. Depuis le début de la guerre, il revit le cauchemar de la Seconde Guerre mondiale, auquel il a survécu enfant. Il a été emprisonné dans l’infernal camp de concentration de Pechora en Ukraine, et a subi un traumatisme qui l’a suivi comme une ombre toute sa vie. Chaque fois que je lui apporte ses courses hebdomadaires, nous aimons discuter. Mais, ces derniers mois, il était parfois tourmenté, désorientée et craintif.
Le soignant et moi l’avons aidé à se coucher. Nos mots n’arrivaient pas à le calmer.
La peur est sa réalité. Il n’est tombé que tôt le matin dans un sommeil profond et réparateur.
C’était un privilège de rester avec lui jusqu’à ce que sa respiration s’approfondisse et ralentisse. Dans quelques heures, la nouvelle journée commencerait, et avec le lever du soleil, les choses sembleraient différentes. Le soignant et moi trouvons toujours un moyen de l’aider. Il n’était pas seul pendant ces heures sombres de la nuit. Il savait que j’étais là avec lui et cela suffisait. Les soins à domicile sont entrés dans une nouvelle époque. Pourtant, notre action discrète en faveur des malades et des défavorisés se poursuit, cette fois-ci au milieu d’une guerre prolongée. Merci de nous rejoindre dans ce travail en tant qu’armée de croyants qui prient et se tiennent sur la brèche pour ce précieux peuple juif.
UNE SAISON D’ART ET DE CINÉMA
-PAR LES RÉDACTEURS DE L’ICEJ
Le Foyer de l’ICEJ pour les survivants de la Shoah à Haïfa est une communauté chaleureuse et aimante pour ses résidents âgés. Avec l’aide de notre personnel attentionné, les résidents peuvent vivre leur vie dans la dignité parmi d’autres survivants qui ont également connu souffrance et perte pendant la Shoah. Voici quelques-uns des derniers événements au Foyer de Haïfa.
UNE SEMAINE DE CRÉATIVITÉ ET DE CONNEXION
Fin avril, le Foyer de Haïfa a célébré l’occasion solennelle de Yom HaShoah (Journée du souvenir de l’Holocauste) avec des cérémonies de commémoration auxquelles ont participé des centaines de survivants de la Shoah, des soldats de Tsahal, des écoliers israéliens, des membres de la Knesset, des responsables de la ville de Haïfa, des rabbins locaux et des diplomates des ambassades de Russie, de Roumanie, de Taïwan et d’Inde.
Quelques jours plus tard, notre Foyer bourdonnait d’enthousiasme alors que les résidents et les visiteurs se réunissaient pour plusieurs activités enrichissantes.
Une semaine spéciale d’événements a commencé par la première exposition d’art du Foyer de Haïfa présentant les œuvres de nos résidents. Le thème de l’exposition était « L’espoir exprimé dans l’art ». Guidés par Nancy, la thérapeute dévouée du Foyer, les résidents ont mis tout leur cœur dans leurs créations, s’inspirant du Psaume 23, du printemps et d’autres sujets. Nancy utilise la thérapie créative pour aider les résidents à trouver le calme et à exploiter leur potentiel artistique. Ils ont peint des images magnifiques et vivantes de leur parcours de vie, capturant avant tout leur courage et leur espoir intérieurs.
« Alors que je me tiens ici entourée de vos incroyables œuvres d’art, je me souviens de la force qui est en chacun de vous, a déclaré Yudit Setz, chef de notre équipe de bénévoles chrétiens au Foyer de Haïfa. »
Parmi les fiers exposants se trouvait Manya, une artiste, auteur et poète dont les paroles remplissaient la salle d’exposition. Le public a été particulièrement ému par son poème « L’art à un âge avancé », dans lequel elle exprime que « dessiner dans la vieillesse » lui inspire un espoir et un objectif renouvelés.
Les résidents se sont ensuite réunis pour la projection d’un court métrage retraçant ensemble les moments forts de leurs cours d’art. Ils ont bien ri en se regardant travailler. La soirée s’est terminée par des discours et un sentiment collectif de fierté.
Puis, la célèbre artiste israélienne Sabina Saad a donné une conférence spéciale et animé un atelier. En tant que fille de survivants de la Shoah, son lien avec les résidents était évident et sa présence a été accueillie avec beaucoup de gratitude. Dans le musée de la Shoah du foyer, où de nombreuses œuvres de Sabina sont exposées, elle a partagé son histoire personnelle et expliqué comment elle a développé ses compétences artistiques plus tard dans sa vie. Puis, elle a aidé les survivants à fabri-
Les résidents du Foyer de Haïfa portent leur chapeau
Magen David.
quer des chapeaux en Étoile de David avec des journaux.
« C’est un privilège de venir ici et d’être avec vous dans cet environnement aimant, a déclaré Sabina. Je suis heureuse de partager ce moment de créativité avec chacun d’entre vous. »
L’atelier s’est ensuite terminé avec des résidents et des visiteurs posant joyeusement pour des photos avec leurs chapeaux créatifs.
De plus, une classe d’élèves de 3e année d’une école voisine est venue voir l’exposition et, sous la direction de notre thérapeute, a réalisé un projet artistique avec nos différents résidents. Les enfants ne voulaient pas partir. Le lien entre eux et les survivants était passionnant à voir. Les enfants ont posé beaucoup de questions et souhaitent vivement revenir.
TAÏWAN SE TIENT AUX CÔTÉS D’ISRAËL
Chaque chrétien qui vient en Israël en cette période très difficile de conflit est chaleureusement accueilli. Au Foyer de Haïfa, nous avons eu l’honneur de recevoir un groupe de 20 pasteurs de Taïwan accompagnés de nos directeurs nationaux de l’ICEJ-Taïwan. Nos résidents sont tellement encouragés de savoir que des chrétiens aiment et soutiennent Israël, surtout maintenant !ahora!
UN CONCOURS DE BEAUTÉ QUI CÉLÈBRE LA VIE
Un nouveau documentaire du cinéaste allemand Radek Wegrzyn met en scène plusieurs de nos résidents, avec Rita comme personnage principal. Intitulé « Miss Holocaust Survivor : un concours de beauté qui célèbre la vie », le film cherche à attirer l’attention sur la Shoah d’une manière inoubliable. De plus, le tournage a été un moment spécial pour ces participants exceptionnels.
Le concours de beauté annuel « Miss Holocaust Survivor » a été conçu par un psychiatre israélien local qui pensait qu’il donnerait aux femmes âgées un moment pour retrouver la beauté de leur jeunesse, d’autant plus qu’elles ont manqué certains rites de passage en raison de la Seconde Guerre mondiale. Chaque année, l’événement attire l’attention des médias du monde entier et suscite également des critiques. Au fil du temps, le concours de beauté a également attiré plusieurs documentaristes qui ont réalisé des films fascinants sur l’événement.
L’un d’eux était Radek Wegrzyn, qui a produit un documentaire avec beaucoup de créativité et de professionnalisme, et établi un lien
personnel avec les survivants présentés dans les rôles principaux.
Après la première projection au Foyer de Haïfa en juillet 2022, le documentaire a depuis été présenté dans divers pays et festivals de cinéma. Par exemple, le film a été présenté au Golden Panda Film Festival en Chine et aurait remporté le premier prix sans la politique.
UNE BELLE HISTOIRE DE VIE
GMerci de soutenir notre travail très important qui consiste à prendre soin de ces précieux survivants de la Shoah au Foyer de Haïfa.
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Le film a également reçu de bonnes critiques dans divers lieux où il a été projeté en Allemagne, comme le Festival du film Max Ophuels, ainsi que dans les établissements d’enseignement de la Shoah à Berlin, Francfort et Wolfsburg. Aux États-Unis, il a été bien accueilli au Festival du film juif de Miami et a été projeté dans des institutions américaines d’éducation sur la Shoah. Plus récemment, il a reçu le très prestigieux prix Ernst-Lubitsch en Allemagne.
Quelle merveille de voir comment notre Foyer de Haïfa a non seulement un impact sur nos nombreux visiteurs, mais permet aussi de garder vivante la mémoire de la Shoah grâce à des programmes télévisés et des films documentaires pour les années à venir.
enia Schwartzbert, une de nos résidentes de longue date, est décédée à l’âge remarquable de presque 101 ans. Sa vie a été marquée par des difficultés et des pertes inimaginables, non seulement pendant la Shoah, mais aussi lorsqu’elle a fait son aliyah avec son mari en Israël en 1957. Elle a perdu son mari très jeune, puis son fils aîné et son petit-fils. Malgré tout ce traumatisme, Genia était une personne tellement aimante.
Depuis six ans, elle était prise en charge 24h/24 par Lena, une soignante ukrainienne. Après le décès de Genia, Lena nous a raconté qu’elle n’avait jamais vraiment connu l’amour jusqu’à son arrivée au Foyer. Son enfance a été difficile et sa mère ne l’a jamais serrée dans ses bras. Mais en s’occupant de Genia, elle a appris ce qu’est véritablement l’amour. L’expérience lui a même montré ce que signifiait être aimée de Dieu. Genia la serrait toujours dans ses bras et l’embrassait, et elles avaient développé cette relation très aimante entre mère et fille. Quelle belle histoire sur la façon dont une vie peut avoir un impact d’une manière inattendue !
ISRAËL S’ATTEND À UNE AUGMENTATION MASSIVE DE L’ALIYAH
L’ICEJ se prépare à aider une grande vague d’aliyah en Israël cet été. Malgré la guerre, Israël attend cette année plus de 30 000 nouveaux immigrants juifs. Ces dernières années, la plupart de ces olim (nouveaux arrivants) étaient des Juifs russophones. Les autorités israéliennes prévoient désormais qu’une grande vague d’olim viendra également des pays occidentaux en raison de la montée de l’antisémitisme.
L’ICEJ a soutenu plus de 1 300 olim cette année, notamment en parrainant des vols et en les aidant dans les phases de pré-aliyah et d’intégration à leur arrivée. Ces olim viennent d’Éthiopie, de France, d’Afrique du Sud et des anciennes républiques soviétiques.
« Ces chiffres sont les plus importants depuis des décennies – en France, en Afrique du Sud, en Angleterre et en Amérique du Nord, a récemment déclaré au Jerusalem Post Avichai Kahana, directeur général du ministère israélien de l’Aliyah et de l’Intégration. » Notant que 19 000 olim sont venus en Israël depuis le début de la guerre le 7 octobre dernier, il a ajouté : « C’est un miracle. Il n’y a aucun autre pays au monde où tant de gens viendraient en pleine guerre. »
Sur les plus de 12 000 nouveaux immigrants arrivés en Israël dans le cadre de la loi du retour entre janvier et mai, plus de 8 000 venaient de Russie, selon les chiffres officiels, a rapporté le Times of Israel. Immédiatement après le 7 octobre, les responsables israéliens ont noté une augmentation considérable des demandes d’aliyah de la part de Juifs en France, au Royaume-Uni, en Afrique du Sud et en Amérique du Nord. Normalement, il faut au moins six mois, voire plus, aux familles juives pour se préparer à l’aliyah, c’est pourquoi nous commençons à constater une augmentation maintenant.
L’Agence juive pour Israël, qui supervise le processus de l’aliyah, s’attend à ce que 15 500 immigrants juifs arrivent cette année en provenance des pays occidentaux. Cela représente près de 2,5 fois les 6 220 immigrants venus des pays développés en 2023. Les responsables prévoient que l’aliyah en provenance de l’Ouest augmentera cet
été, avec environ 8 000 olim attendus d’ici septembre.
L’été est la saison la plus chargée de l’aliyah, lorsque les familles juives déménagent en Israël à temps pour la nouvelle année scolaire en septembre. Des programmes d’aliyah pour les jeunes démarrent également fin août, comme le programme Naale destiné aux lycéens devançant leurs parents, soutenu par l’ICEJ depuis de nombreuses années. Ces enfants se préparent à l’aliyah par des camps d’été que nous parrainons depuis plus d’une décennie dans les républiques russophones.
Ces dernières années, les immigrants russophones représentaient 70 à 80 % du total des chiffres de l’aliyah. Depuis le début de la guerre en Ukraine en 2014, près de 250 000 Juifs sont rentrés en Israël depuis la Russie, l’Ukraine, la Biélorussie et les États baltes.
Depuis 1980, l’ICEJ a aidé plus de 186 000 immigrants juifs à rentrer en Israël, la majorité venant de pays de l’ex-Union soviétique.
Cette année, l’Agence juive a demandé à l’ICEJ de l’aider à mettre en place un programme spécial destiné aux Juifs russophones qui ont fui leur foyer et vivent désormais en Europe de l’Est et de l’Ouest. Le programme aide ces réfugiés de guerre juifs lors de leur dernière étape vers le pays de leurs ancêtres.
Dans la Bible, le Seigneur invite les non-Juifs à contribuer au rassemblement prophétique de son peuple. Par exemple,
« Voici : je lèverai ma main vers les nations, Je dresserai ma bannière vers les peuples ; Et ils ramèneront tes fils entre leurs bras, Ils porteront tes filles sur les épaules.
(Ésaïe 49.22)
Le prophète Ésaïe utilise des expressions intéressantes pour décrire la signification de cette démonstration de miséricorde des non-Juifs envers les Juifs. Une bannière était un emblème érigé au sommet d’une montagne en temps de guerre pour rassembler les soldats en cas d’invasion. Ésaïe dit qu’un jour viendra où Dieu appellera les non-Juifs comme un chef militaire rassemblerait ses forces pour la bataille, pour aider à ramener le peuple juif chez lui, mais avec beaucoup de soin et de tendresse, comme un père portant ses enfants.
Les non-Juifs sont également encouragés à éliminer tout obstacle à ce retour.
« Franchissez, franchissez les portes ! Préparez un chemin pour le peuple !
Frayez, frayez la route, ôtez les pierres ! Élevez une bannière vers les peuples ! ». (Ésaïe 62.10)
Ici, Ésaïe entrevoit que les nations païennes construiront une route sur laquelle les obstacles seront supprimés afin que le peuple juif puisse passer facilement et en toute sécurité, et même être escorté par des non-Juifs. Ésaïe 57.14 comporte un appel similaire à construire et à préparer le chemin, et à « enleve[r] tout obstacle du chemin de mon peuple ! »
De plus, Ésaïe voit une époque où les non-Juifs apporteront leurs richesses à Israël et reconstruiront la nation.
« Les fils de l’étranger rebâtiront tes murs, Et leurs rois seront tes serviteurs ; Car je t’ai frappée dans ma colère, Mais dans ma miséricorde j’ai pitié de toi. Tes portes seront toujours ouvertes, Elles ne seront fermées ni jour ni nuit, Afin de laisser entrer chez toi les trésors des nations,
Un groupe de jeunes participera aux programmes Youth Aliyah à partir de l’été.
(crédit: JAFI)
Donnez aujourd’hui sur give.icej.org/crisis, ou bien sur le site de l’ICEJ-France (WWW.ICEJ-FRANCE.FR) ou de l’ICEJ-Suisse (ICEJ.CH/DONS)
Et leurs rois avec leur suite. » (Ésaïe 60.10-11)
Pendant la Shoah, les Juifs ont été dépouillés de tous leurs biens terrestres, jusqu’aux plombages en or de leurs dents. Pourtant, Ésaïe parle à plusieurs reprises d’un jour où les ‘fils des étrangers’ (les non-Juifs) non seulement construiront les murs d’Israël, mais aideront Israël avec leurs richesses matérielles. Rejoignez-nous aujourd’hui alors que l’ICEJ aide à ramener les prochains olim en Israël et à les y intégrer. Nous nous sommes déjà engagés à parrainer des vols pour 100 Juifs ukrainiens dans les semaines à venir et de nombreuses autres opportunités s’offrent à nous en France, en Afrique du Sud et ailleurs pour ramener davantage de familles juives en Israël cet été. Mais nous avons besoin de votre aide pour y arriver !
Une famille d’immigrants juifs tient le drapeau d’Israël. (crédit: JAFI)
-PAR HOWARD FLOWER Y KAREN ENGLE
ICEJ-Finlande organise le concert du 40e anniversaire à l’église Rock Church à Helsinki.
CONFÉRENCE ANNUELLE DES DIRIGEANTS MONDIAUX DE L’ICEJ
L’ICEJ a tenu sa conférence internationale annuelle sur le leadership à Helsinki début juin. Le directeur national de l’ICEJ-Finlande, Jani Salokangas, et son équipe ont accueilli ce rassemblement de nos dirigeants nationaux mondiaux. Une soixantaine de représentants de plus de 20 pays y ont participé en personne, tandis qu’un nombre similaire s’est joint en ligne. La branche finlandaise marquait le 40e anniversaire de sa fondation par le Dr Ulla Järvilehto en 1984.
Le rassemblement de l’ILC s’est tenu dans un magnifique hôtel à Helsinki avec des visites du Parlement et d’une synagogue, une promenade en bateau et un concert dans l’unique « église du rocher » de la ville. Ce 40e gala a réuni plus de 600 invités, notamment l’ambassadeur d’Israël en Finlande et des artistes musicaux talentueux avec un hommage aux quatre directeurs nationaux successifs de la branche finlandaise, le Dr Ulla Järvilehto, le rév. Juha Ketola, Kari Niemi et Jani Salokangas. Parmi
ses nombreuses réalisations, l’ICEJ-Finlande a fidèlement soutenu notre programme de soins infirmiers à domicile pour les immigrants âgés en Israël et a aidé plus de 25 000 Juifs russes à faire leur aliyah par la Finlande. Au cours des séances, les dirigeants ont abordé les graves problèmes auxquels Israël et notre ministère sont confrontés en cette période de guerre difficile. Le président de l’ICEJ, le Dr Jürgen Bühler, a décrit comment Israël a été transformé par le conflit actuel : la grande tristesse nationale face aux otages toujours prisonniers et aux soldats morts, mais aussi un retour vers Dieu et un sentiment d’unité parmi les gens ordinaires. Il a également parlé de la nécessité d’expliquer aux croyants évangéliques le concept chrétien traditionnel de « guerre juste » en relation avec la lutte légitime d’Israël pour se défendre contre le mal et le terrorisme. Le président du conseil d’administration, le rév. Ingolf Ellßel, a rappelé que le conflit qui fait rage autour d’Israël est une « bataille spirituelle », et a exhorté notre mouvement à comprendre que cette lutte contre l’antisémitisme n’est pas dirigée contre les gens, mais contre les principautés et les puissances des ténèbres (Éph. 6.12). Un invité spécial d’Israël a eu un impact profond sur la conférence : Ilan Isaacson est chef de la sécurité du Conseil régional
NON AU TERRORISME !
LES CHRÉTIENS D’IRLANDE ET DE NORVÈGE REJETTENT LA RECONNAISSANCE DE L’ÉTAT
PALESTINIEN
Les dirigeants chrétiens d’Irlande et de Norvège affiliés à l’ICEJ ont rejeté en mai la décision de leurs gouvernements de reconnaître unilatéralement un État palestinien, la dénonçant comme une grave erreur et une « récompense pour le terrorisme ».
d’Eshkol, un collectif de 33 communautés agricoles le long de la frontière de Gaza qui a subi le plus gros de l’invasion terroriste du Hamas le 7 octobre dernier. Il a raconté les événements longs et terrifiants de cette journée et comment il a combattu pour sauver autant de vies que possible. Ses actions courageuses ont été une source d’inspiration pour tous.
Le dernier point à l’ordre du jour était d’honorer le révérend Malcolm Hedding, ancien directeur exécutif de l’ICEJ, pour ses plus de quatre décennies au service du ministère. Malcolm quitte le conseil d’administration et l’association dirigeante, mais a gracieusement promis de continuer à offrir ses encouragements aux nouveaux dirigeants.
« Un bon leader a des disciples enthousiastes qui adhèrent à la vision ou à la personne qu’il représente, et nous représentons Jésus de Nazareth », a déclaré Hedding, qui a été aumônier du personnel de Jérusalem dans les années 1980 et directeur exécutif de 2000 à 2011, puis membre du conseil d’administration et porte-parole international.
« Ce ministère est un don spécial et particulier du ciel, a assuré Hedding. Il est arrivé à un moment où Dieu a stratégiquement rassemblé les choses, a rassemblé les gens, par la puissance du Saint-Esprit. »
Il a ajouté que « si un mouvement inspiré par Dieu bénéficie de leadership, alors sa fin devrait être meilleure que son début » (Eccl. 7.8).
« Les partisans chrétiens d’Israël en Irlande ressentent une profonde honte face aux actions de notre gouvernement qui reconnaît un État palestinien dans les circonstances actuelles, a déclaré Paul Coulter, directeur national de l’ICEJ-Irlande. Cette action ne sert qu’à récompenser la barbarie du Hamas, et nous craignons qu’elle ne fasse qu’encourager de nouvelles attaques contre Israël et l’intransigeance politique des dirigeants palestiniens. Il s’agit d’un message extrêmement dangereux adressé aux djihadistes du monde entier : la violence est récompensée. »
ICEJ-Irlande participe à un rassemblement à Dublin pour protester contre la reconnaissance du statut d’Etat palestinien.
Le directeur national de l’ICEJ-Norvège, Dag Øyvind Juliussen, s’exprimant lors d’un rassemblement en mai contre l’antisémitisme et l’anti-israélisme.
« Il s’agit d’une faillite morale au cœur de notre nation irlandaise que nous n’avons pas vue depuis que notre gouvernement a exprimé ses condoléances au peuple allemand pour la mort d’Hitler en 1945, a ajouté Coulter. L’Irlande était alors du mauvais côté de l’histoire et nous le sommes certainement aujourd’hui. » Coulter a aidé à rassembler 1 000 partisans d’Israël devant le bâtiment du Parlement à Dublin le 26 mai pour protester contre la décision du gouvernement irlandais. Les chrétiens norvégiens se sont également prononcés contre la décision de leur gouvernement.
« De nombreux chrétiens trouvent cette décision injustifiable, extrêmement dangereuse et mauvaise pour la paix, a déclaré Dag Øyvind Juliussen, directeur national de l’ICEJ-Norvège. Il est révélateur que le Hamas, l’organisation terroriste la plus riche et la plus brutale du monde, ait salué la décision de la Norvège. »
« Le gouvernement norvégien a choisi de manquer complètement de respect à Israël en tant que démocratie sœur et a ignoré des accords juridiques internationaux contraignants, y compris les accords d’Oslo, qui reposent sur le principe fondamental selon lequel un État palestinien potentiel de-
vrait être le résultat de négociations directes entre les parties et non d’une imposition unilatérale à Israël, a-t-il poursuivi. » Juliussen a noté qu’en 2012, l’OSCE avait publié un rapport sur la Norvège qui critiquait vivement les attitudes anti-israéliennes de la société, avertissant que des niveaux intolérables d’antisémitisme pouvaient en résulter. À cette époque, des sondages montraient que 38 % des Norvégiens pensaient que les Israéliens traitaient les Palestiniens comme les nazis avaient traité les Juifs. En réponse, l’OSCE a exhorté les dirigeants norvégiens, et en particulier le ministère des Affaires étrangères, à « promouvoir un débat civil sur le conflit du Moyen-Orient et à réprimander ceux qui, au cours du débat, diaboliseraient l’État d’Israël ». Il n’en a rien été, et le discours anti-israélien n’a fait que s’aggraver dans les médias norvégiens de la région, en particulier à la télévision publique. « Le ministère norvégien des Affaires étrangères, deux jours après le massacre du 7 octobre perpétré par le Hamas, a demandé à notre roi de ne pas envoyer de condoléances à Israël. C’est si impitoyable et inhumain que c’est difficile à comprendre, a conclu Juliussen. »
L’ICEJ-Norvège a organisé avec plusieurs autres organisations pro-israéliennes un grand rassemblement devant le Parlement national à Oslo le 12 mai pour protester contre l’inaction du gouvernement contre l’antisémitisme et son traitement injuste envers Israël.
- -PAR DAVID PARSONS
-PAR DAVID PARSONS
(Photo ICEJ)
(Photo ICEJ)
DE MELBOURNE À SANTA MARTA, L’ICEJ AUX CÔTÉS D’ISRAËL
-PAR LE PERSONNEL DE L’ICEJ
Les nombreux bureaux nationaux de l’ICEJ ces derniers mois ont organisé des rassemblements et des conférences en soutien à Israël dans le monde entier ou y ont participé. Voici des rapports récents de quelques-unes de nos branches dans le monde, notamment en Australie, en Colombie, aux Philippines et au Royaume-Uni.
LES CHRÉTIENS D’AUSTRALIE
SE RASSEMBLENT POUR
ISRAËL
La branche australienne de l’ICEJ a travaillé avec le mouvement Never Again Is Now et d’autres groupes pour organiser de grands rassemblements pro-israéliens à Adélaïde, Brisbane, Melbourne, Perth et Sydney qui luttaient aussi contre la montée de l’antisémitisme en Australie sous le slogan : « Stop à la haine ! »
Plus de 7 000 partisans d’Israël se sont rassemblés devant le Parlement à Melbourne en mai. Le rassemblement coloré comprenait des centaines de parapluies verts et jaunes déclarant tous « Stop à la haine ! ». Un grand groupe de contre-manifestants a tenté de les harceler, mais la police de Victoria a réussi à préserver le calme.
Moises Vasquez, ambassadeur de la jeunesse de l’ICEJ-Australie, a noté que parmi les orateurs du rassemblement figuraient l’ancien Premier ministre Scott Morrison et d’autres hommes politiques, des dirigeants
chrétiens de toutes confessions, des dirigeants de la communauté juive, des représentants autochtones et des influenceurs culturels, qui étaient tous désireux de soutenir publiquement Israël et de dénoncer l’antisémitisme.
« Il y avait une merveilleuse atmosphère d’amour et de joie parmi la foule, a déclaré
Karen Wilson de l’ICEJ-Australie. Elle était composée d’un mélange de juifs, de chrétiens, de laïcs, d’Iraniens, de jeunes et de vieux. Ils sont venus avec un seul message : la haine contre tout groupe fondée sur la religion, l’origine ethnique ou la culture, et en particulier l’antisémitisme, est inacceptable dans notre société. »
le pays. (Crédit photo : Bill Rizopoulos - ICEJ-Australie)
Des représentants de l’ICEJ participent à la Conférence régionale Asie-Pacifique qui s’est
L’ICEJ SE JOINT À UN GRAND RASSEMBLEMENT PRO-ISRAÉLIEN EN COLOMBIE
Plusieurs représentants de l’ICEJ ont récemment participé à un rassemblement massif « La Colombie bénit Israël » réunissant plus de 7 000 participants à Santa Marta. Le motif était la décision du gouvernement de gauche de suspendre les relations avec Israël à cause de la guerre à Gaza, et a montré qu’il existe toujours un large soutien chrétien à l’amitié traditionnelle entre la Colombie et l’État juif.
« Il y avait tellement d’opposition. Le président du pays menaçait de boycotter l’événement, a déclaré Claudia Fierro, coordinatrice de l’ICEJ. Mais Dieu est plus fort ! La communauté juive de Colombie a été surprise, car elle ne savait pas que tant de chrétiens la soutenaient ! »
À Santa Marta, les représentants de l’ICEJ, Valeria Ashllian d’Argentine
et Yeni Moreno du Panama ont été interviewés avec Claudia Fierro par la chaîne nationale chrétienne Canal Territorio, qui couvrait le rassemblement.
Auparavant, le directeur national de l’ICEJ-Colombie, le pasteur Héctor Pardo, avait organisé une réunion de solidarité avec l’ambassadeur israélien, mais il a été rappelé à Jérusalem à la dernière minute en raison de la décision du gouvernement de rompre les liens. Au lieu de cela, une rencontre a été organisée avec le grand rabbin de Bogota, Alfredo Goldschmidt, qui a chaleureusement reçu une délégation de l’ICEJ chez lui.
Claudia Fierro explique que même si de nombreux chrétiens en Colombie soutiennent Israël, certaines églises locales sont réticentes à s’exprimer en raison de la peur de représailles du gouvernement, de menaces des militants pro-palestiniens et de la couverture biaisée d’Israël dans les médias.
L’ICEJ-PHILIPPINES ACCUEILLE LA CONFÉRENCE RÉGIONALE
ASIE-PACIFIQUE
La branche ICEJ-Philippines a récemment organisé une conférence régionale Asie-Pacifique à Manille à laquelle ont participé des représentants d’Australie, d’Indonésie, de Malaisie, de Papouasie-Nouvelle-Guinée, de Singapour, de Corée du Sud et de Thaïlande. Le Dr Mojmir Kallus, vice-président des affaires internationales, est venu de Jérusalem pour donner des nouvelles d’Israël et enseigner l’importance du Royaume de Dieu et l’appel d’Israël en tant que nation. Jehu Chan, coordinateur régional pour l’Asie du Sud-Est, est également venu de Singapour pour souligner la nécessité
d’un soutien chrétien plus fort à Israël en Asie. L’ambassadeur israélien Ilan Fluss était également présent pour apporter des salutations chaleureuses au nom d’Israël. Environ 50 dirigeants chrétiens locaux ont également assisté aux séances, et beaucoup découvraient notre travail et notre ministère.
Les représentants de toute la région ont eu l’occasion de se rencontrer personnellement et de partager leurs succès et leurs défis. Une parole prophétique (Ésaïe 54.2) sur l’expansion de la portée de l’ambassade en Asie a confirmé une vision similaire du directeur national de l’ICEJ-Philippines, le
L’ICEJ-UK ORGANISE DES CONFÉRENCES RÉGIONALES
La branche de l’ICEJ-UK, sous la direction du directeur national, le rév. David Elms, organise chaque année plusieurs conférences régionales pour transmettre le message de l’ambassade chrétienne sur l’amour de Dieu pour Israël et le monde dans les îles britanniques. Récemment, le vice-président et porte-parole principal David Parsons a rejoint l’équipe britannique lors d’une conférence régionale à Wolverhampton, dans les West Midlands, qui a attiré une foule enthousiaste. Des pasteurs locaux tels que Sam Henry, Steve Goodall et Simon Bhardwaj sont devenus de fervents partisans de
notre ministère là-bas et ont recruté d’autres pasteurs et dirigeants communautaires pour s’impliquer dans nos événements et activités. D’autres conférences régionales auront lieu cette année ailleurs, notamment à Londres et en Écosse. Le résultat a été un élargissement de notre impact à l’échelle nationale, une forte augmentation des dons à nos projets d’aide, un programme télévisé mensuel et plus d’initiatives de prière.
David Parsons prêche à la conférence des West Midlands au Royaume-Uni
pasteur Stephen Mirpuri. En effet, la région de l’Asie du Sud-Est est sur le point de jouer un rôle de plus en plus important au sein de notre réseau mondial.
Les Philippines, le seul pays asiatique à majorité chrétienne, se distinguent déjà en prenant le plus grand nombre d’heures chaque mois pendant la chaîne de prière mondiale de Rosh Chodesh, avec 140 créneaux horaires occupés chaque mois à l’heure actuelle. Le rassemblement a entendu de nombreux témoignages passionnants de la part de dizaines de dirigeants chrétiens participant à la prière de Rosh Chodesh 24h/24 et 7j/7.
Un rassemblement pro-israélien s’est tenu en Australie le 22 mai pour lutter contre la montée de l’antisémitisme dans
Claudia Fierro s’exprimant lors d’un rassemblement pro-Israël à Santa Marta, Colombie. (Photo ICEJ)
tenue à Manille. (Photo ICEJ)
Chers amis, Voici le moment de démontrer votre solidarité avec Israël!
La 44ème Fête des Tabernacles de l'ICEJ aura aussi lieu cette année à Jérusalem, malgré la guerre à Gaza et toutes les attaques incessantes des différentes milices islamiques soutenues par le régime de Téhéran.
Nous vous invitons à nous rejoindre sur place à Jérusalem ou en ligne et marquer ainsi votre soutient pour Israël et le peuple juif. Vous trouverez de plus amples informations pour l'inscription sur notre site: www.icej.ch
Le complexe écolier de la région Sha'ar HaNegev est situé à 4km de la frontière avec Gaza et fait partie de la ville de Sderot. Lors des deux dernières Fêtes des Tabernacles, le maire de la région, Ofir Lipstein, nous a chaleureusement accueillis au Sapir College faisant partie de ce complexe écolier. Il a été la première victime annoncée officiellement et mentionnée personnellement le matin du 7 octobre. Ofir a été tué en défendant son kibboutz lors de l'attaque des terroristes du Hamas. Tout ce qui s'est passé a profondément meurtri la population de la région et la plupart des habitants ont besoin d'un suivi psychologique afin de surmonter les traumatismes vécus. Des capacités supplémentaires sont prévues pour traiter les troubles de stress post-traumatiques, mais il manque encore les abris nécessaires. La Branche Suisse aimerait pouvoir en financer au moins un - avec votre aide ! Prions aussi pour le gouvernement israélien. Il a besoin de beaucoup de sagesse et de la crainte de Dieu !
Et pour l'unité du peuple. Qu'il puisse se tourner vers son Dieu, qui lui a juré fidélité, s'il le recherche de tout son cœur.
Dominique WALTER
Administrateur ICEJ Suisse
Le directoire de la Branche Suisse a décidé de soutenir le projet suivant et nous aimerions pouvoir le financer avec votre aide :
PROJET DE NOUVEAUX ABRIS
AU CENTRE DE RÉSILIENCE DE SH'AAR HANEGEV
Contexte
Les horribles attaques terroristes perpétrées par le Hamas le 7 octobre 2023, la guerre qui s'en est suivie et la crise des otages en cours ont profondément affecté la région de Sha'ar HaNegev et ses plus de 10 000 habitants. Sha'ar HaNegev, qui borde la bande de Gaza, comprend notamment le kibboutz Kfar Aza et le kibboutz Nahal Oz, qui ont été dévastés par les attaques. 78 membres de la communauté ont été assassinés, dont le maire Ofir Libstein. Vingt-trois autres hommes, femmes et enfants ont été enlevés et emmenés à Gaza. Au sein du conseil régional de Sha'ar HaNegev, 11 des 12 communautés ont été contraintes d'évacuer leurs habitations pour des logements temporaires dans tout Israël. À ce jour, certaines communautés ne peuvent toujours pas rentrer chez elles, car elles restent dans l'ombre de la guerre et de la dévastation. Les habitants de Sha'ar HaNegev continuent de pleurer leurs morts et de prier pour le retour de leurs proches kidnappés, tout en envisageant un avenir incertain.
Le conseil régional de Sha'ar HaNegev considère son système éducatif régional et la réponse efficace
de son département des services sociaux comme la pierre angulaire de la reconstruction de la stabilité pour ses habitants. La résilience est la clé de la prospérité à long terme et un pont entre le passé, le présent et l'avenir. Sha'ar HaNegev sait que les choses ne seront plus jamais les mêmes après le 7 octobre et s'efforce de faire en sorte que ces terribles circonstances servent de point de départ à des services éducatifs et sociaux novateurs, en tant que réponse appropriée à la terreur qui s'est déchaînée sur la population.
Détails du projet
Rénovation de 10 anciens bâtiments pour augmenter la capacité des salles de traitement thérapeutique nécessaires au centre de résilience. Une fois rénovés, ces dix bâtiments permettront d'avoir 28 nouvelles salles de traitement ainsi que deux salles de bains supplémentaires. Le projet est situé à côté des écoles élémentaires du campus éducatif Sha'ar HaNegev (Sapir College). Ces complexes auront une double vocation, étant en fonction du matin au soir: Les bâtiments rénovés seront utilisés pendant la journée par le service
de suivi psychologique pour s'occuper des élèves de l'école. En raison de la proximité de ces bâtiments avec l'école, les enfants peuvent facilement passer directement de l'école au traitement et vice-versa.
Après les heures de classe, les locaux serviront de salles de traitement pour le suivi des autres résidents de Sha'ar HaNegev par le personnel des services sociaux.
Importance des abris
Cependant, ce projet de traitement thérapeutique ne peut pas avancer sans de nouveaux abris appropriés pour accorder un lieu de refuge aux nouvelles salles de traitement.
Le campus éducatif étant situé à moins de 4 km de la frontière de Gaza, il est essentiel de protéger les bâtiments pour assurer la sécurité des étudiants, des résidents et du personnel. Les mesures de protection sont essentielles pour fournir un environnement sûr dans lequel un soutien psychologique et édu-
catif peut être apporté de manière efficace. Assurer la sécurité de ces complexes ne répond pas seulement à des besoins immédiats, mais contribue également à la résilience et au rétablissement à long terme de la communauté de Sha'ar HaNegev.
Agenda
Ce projet doit être achevé d'urgence d'ici le 1er septembre 2024, afin d'être prêt et opérationnel à la rentrée scolaire. Les travaux de rénovation du bâtiment sont déjà en cours. Cependant, trois grands nouveaux abris de 15 mètres carrés sont nécessaires pour que ce projet puisse ouvrir à l'automne. Ces grands abris serviront de salles polyvalentes et pourront aussi être utilisés comme salles de thérapie de groupe. En raison de la taille de l'abri et du sol sablonneux en dessous, chaque abri nécessite la construction d'une fondation solide supplémentaire pour que l'abri ne s'enlise pas.
Montant des dons nécessaires
Chacun des trois abris demande un budget de 122'000.00 CHF. Chaque don, quel qu'en soit le montant, sera une bénédiction pour pouvoir répondre à ce besoin urgent.
Au moment où j’écris cet article, l’Ambassade Chrétienne prie tous les jours depuis neuf mois pour Israël, pour les otages, et contre le Hamas et le Hezbollah. Je connais le Seigneur depuis plus de cinquante ans, et je n’ai jamais vu, et encore moins participé à un mouvement de prière aussi déterminé et persévérant. J’aimerais vous féliciter tous pour votre soutien fidèle dans l'intercession. Il est important pour la francophonie de lever sa voix en faveur d'Israël devant le trône de Dieu. Il y a des choses que nous rêvons tous de faire dans la vie. Nous allons à l’école, et nous faisons des formations pour nous permettre de vivre nos rêves. Mais, il y a aussi des choses qui nous tombent dessus, des choses que nous n’avons pas forcément choisies… Des choses qui mettent à l’épreuve notre confiance dans la souveraineté de Dieu : les maladies, les accidents, les catastrophes naturelles, les attaques. Les attaques qu’a subi Israël le 7 octobre 2023 ont eu des conséquences très graves, non seulement pour les Israéliens et les gazaouis, mais pour le monde tout entier. Un petit groupe d’islamo-terroristes a semé le tonnerre et récolte aujourd’hui l’ouragan ! Les Israéliens, Juifs, Chrétiens, Druzes, Arabes et Bédouins, souffrent terriblement de ce conflit, autant sur le plan psychologique qu’économique.
Bien que notre souffrance ne puisse, en aucun cas, se comparer à celle des Israéliens, pour les intercesseurs, nos vies ont énormément changées depuis le 07/10. Nous avons aussi vu la transformation de notre chère Ambassade Chrétienne en organisation humanitaire qui priait de temps en temps, à un mouvement puissant d’intercession qui fait aussi de l’humanitaire. Et nous avons tous participé à cette transformation. Merci infiniment à la merveilleuse équipe de traductrices qui a fait (et qui fait encore) un travail hors pair pour que la francophonie puisse participer à ce mouvement d’intercession. Nous sommes tous tellement fiers de vous et reconnaissants pour le travail que vous faites.
La prochaine étape pour nous est de prier pour la Fête des Tabernacles en Israël. Nous ne voulons pas être dans l’obligation d’annuler la célébration de la Fête à cause de la guerre. Israël a plus besoin de la présence des chrétiens maintenant que jamais auparavant. Donc, prions pour la Fête de Tabernacles, et prions qu’il y ait une bonne délégation de Français cette année.
Et n’oubliez pas qu’il y a un temps de prière tous les vendredis à 20h00 via Zoom pour les francophones dans le cadre de Rosh Chodesh. C’est un temps où nous prions ensemble pour Israël et pour la France. Donc, soyez des nôtres.
Merci encore pour votre soutien financier de l’œuvre. Chaque fois vous envoyez un don à notre branche nationale, non seulement vous bénissez l’œuvre du Saint Esprit en Israël, mais vous nous permettez d’accomplir notre travail qui est de faire connaître l’ICEJ auprès des Français. Donc, merci à l’avance pour votre don généreux.
Robert Baxter Directeur, branche française de l'ICEJ
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