Parole de Jerusalem - Mars/Avril 2024

PAROLE DE JÉRUSALEM

RÉCONFORTER ISRAËL

EN CES TEMPS DE GUERRE

LETTRE DU PRÉSIDENT

Chers amis, Israël se trouve au milieu de sa plus longue guerre depuis la guerre d’indépendance de 1948. Au moment où vous recevrez ce magazine, Israël aura combattu le Hamas pendant plus de 160 jours et un front nord avec le Hezbollah pourrait même s’ouvrir bientôt. Depuis l’entrée des troupes de l’armée israélienne dans la bande de Gaza le 27 octobre, quelque 250 soldats israéliens ont été tués, tandis que le total depuis le 7 octobre s’élève à plus de 500 soldats de l’armée israélienne tombés au champ d’honneur. Merci de prier pour leurs familles.

L’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem a été créée en 1980 en reconnaissance de l’importance biblique de Jérusalem et de son lien unique avec le peuple juif. Aujourd’hui, l’ICEJ représente des millions de chrétiens, d’églises et de dénominations à la nation et au peuple d’Israël. Nous reconnaissons au travers de la restauration d’Israël la fidélité de Dieu à garder son ancienne alliance avec le peuple juif.

Nos principaux objectifs sont :

• Se tenir aux côtés d’Israël

• Équiper et enseigner l’Église mondiale par rapport aux desseins de Dieu avec Israël et les nations du Moyen-Orient ;

• Être une voix active de réconciliation entre juifs, chrétiens et arabes et soutenir les églises et congrégations de Terre Sainte.

Depuis son siège social à Jérusalem, l’ICEJ s’adresse à plus de 170 pays, avec des branches dans plus de 90 pays. Notre vision est :

• D’atteindre chaque segment de la société israélienne avec un témoignage chrétien de confort et d’amour ;

• D’atteindre et de représenter activement le soutien des dénominations, des églises et des croyants envers Israël

L’ambassade chrétienne est un ministère chrétien non confessionnel soutenu par les contributions volontaires de nos membres et amis à travers le monde. Nous vous invitons à vous joindre à nous dans nos œuvres pour Israël et pour le peuple juif dans le monde en faisant un don aux projets en cours de l’ICEJ.

Israël n’a jamais eu l’intention de déclencher cette guerre. Au contraire, notre ami Ofir Libstein était le fer de lance d’un projet israélien de parc industriel commun de plusieurs milliards de dollars près du point de passage d’Erez, qui aurait offert des emplois bien rémunérés à quelque 10 000 habitants de Gaza. Mais ce rêve a été brisé le 7 octobre, et Ofir Libstein est devenu la première victime israélienne identifiée ce jour-là.

En même temps, notre foi en un Dieu tout-puissant nous enseigne à ne pas « abandonner notre assurance » et notre espérance (Hébreux 10.35). Depuis le 7 octobre, nous avons prié chaque jour non seulement pour Israël, mais aussi pour la population de Gaza. Leur seul véritable espoir est l’Évangile de Jésus-Christ. Au moment où je vous écris, une occasion se présente peut-être pour nous de commencer à aider la petite communauté chrétienne de Gaza. Merci de prier pour que ce soit une porte d’entrée efficace pour le ministère à tous les niveaux.

Entre-temps, notre équipe de Jérusalem travaille sans relâche pour soutenir Israël comme jamais auparavant, alors que d’autres portes incroyables s’ouvrent à nous pour bénir Israël en ces temps très difficiles. Qu’il s’agisse d’aider les Israéliens évacués et les citoyens traumatisés, de soutenir les premiers intervenants avec du matériel de sauvetage ou de fournir davantage d’abris anti-bombes, nous sommes là pour vous sur la ligne de front de ce conflit. Nous parrainons également plusieurs vols d’aliyah pour des familles juives cherchant à échapper à la vague actuelle d’antisémitisme dans le monde.

En outre, le Seigneur amène d’importants dirigeants confessionnels à participer à nos missions de solidarité en Israël, afin qu’ils soient témoins des défis considérables auxquels cette nation est confrontée. Ils sont chaleureusement accueillis par les principaux dirigeants israéliens. D’autres groupes chrétiens viennent récolter des fruits et soutenir d’autres projets concrets en Israël. C’est l’une des périodes les plus chargées depuis la création de l’ambassade en 1980. Pourtant, nous avons tous le sentiment que Dieu nous a amenés ici exactement pour « un temps comme celui-ci ». Notre mission reste inchangée. Nous cherchons à apporter du réconfort à Israël à tous les niveaux. Tout ce qui répond à l’appel à « réconforter mon peuple » dans la crise actuelle est mis en œuvre, afin d’avoir un impact sur cette nation, depuis les hauts responsables du gouvernement jusqu’aux habitants des rues de Jérusalem, de Haïfa et de la zone frontalière de Gaza. Cela se traduit par une aide humanitaire concrète ici en Israël, par des rassemblements en faveur d’Israël dans des dizaines de pays à travers le monde, par la diffusion de l’histoire d’Israël dans les médias, par l’accueil de visiteurs dans le pays et même par une musique encourageante. Cependant, nous avons le sentiment que notre plus grand impact réside dans nos prières pour Israël, qui sont exaucées d’une manière ou d’une autre chaque jour.

Continuez à prier avec nous et rejoignez nos réunions de prière en ligne lorsque c’est possible. Continuez également à nous soutenir en cette période critique. Le Seigneur ouvre des portes sans précédent, mais nous avons besoin de votre aide pour les franchir et ainsi bénir Israël comme jamais auparavant.

Merci de vous tenir aux côtés d’Israël. J’ai entendu tant de fois des Israéliens et même des Juifs à l’étranger dire qu’ils étaient si reconnaissants du soutien de leurs amis évangéliques. Aidez-nous à continuer à être de vrais amis dans ces moments difficiles.

Bénédictions de Jérusalem,

Dr. Jürgen Bühler

Président de l’ICEJ

PHOTO DE COUVERTURE : Une ambulance offerte par les sympathisants de l’ICEJ-République tchèque.

« Caïn tuant Abel » par Jacopo Palma, vers 1590.

CAÏN ET ABEL ET LA BATAILLE CONTRE L’ANTISÉMITISME

-PAR DAVID PARSONS, VICE-PRÉSIDENT DE L’ICEJ ET PORTE-PAROLE PRINCIPAL À LA SUITE DU MASSACRE BRUTAL DE 1 200 ISRAÉLIENS PAR LE HAMAS

LE 7 OCTOBRE DERNIER, IL EST TRÈS, TRÈS EFFRAYANT DE VOIR DES DIRIGEANTS IMPORTANTS DU MONDE PROFÉRER LES TROPES ANTISÉMITES LES PLUS ÉHONTÉS, MÊME DANS DES FORUMS INTERNATIONAUX LES PLUS IMPORTANTS.

Lors d’une récente audience devant la Cour internationale de Justice à La Haye, des représentants de l’Afrique du Sud ont insisté sur le fait que la politique d’Israël envers les Palestiniens est « une forme d’apartheid plus extrême » que ce que les Noirs ont subi sous le véritable régime d’apartheid. Cela fait suite à leur précédente fausse accusation devant la même Cour selon laquelle Israël commet un « génocide » dans sa guerre d’autodéfense à Gaza. Francesca Albanese, une des responsables des Nations Unies, a récemment insisté sur le fait que « les victimes du 7 octobre n’ont pas été tuées à cause de leur judaïsme, mais en réponse à l’oppression d’Israël ». Un autre haut responsable de l’ONU, Martin Griffiths, a alors décrété que « le Hamas n’est pas pour nous un groupe terroriste… C’est un mouvement politique ».

Pour couronner le tout, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a déclaré lors d’une conférence de presse d’un sommet de l’Union africaine en février que « ce qui se passe dans la bande de Gaza n’est pas une guerre, c’est un génocide… C’est une guerre entre une armée très bien préparée et des femmes et des enfants. Ce qui se passe dans la bande de Gaza avec le peuple palestinien ne s’est produit à aucun autre moment de l’histoire.

En fait, si, cela s’est déjà produit : lorsque Hitler a décidé de tuer les Juifs. »

Même si certains l’ont critiqué pour ses propos antisémites scandaleux, Lula da Silva a également reçu le soutien de ses collègues présidents de gauche en Bolivie et en Colombie, qui ont tous deux convenu que Lula « ne faisait que dire la vérité ».

Voici donc des bureaucrates professionnels de l’ONU et des titulaires de hautes fonctions, qui n’ont pu atteindre de telles positions d’autorité qu’en faisant preuve d’autodiscipline, qui pourtant, tout à coup, ne semblent pas pouvoir s’empêcher de vomir des déclarations haineuses et odieuses contre la nation et le peuple juifs.

Comment expliquer ces explosions de vitriol antisémite et anti-israélien ? En effet, il est étonnant de constater à quel point l’antisémitisme — la haine la plus ancienne du monde — a persisté pendant si longtemps, et comment cette haine unit aujourd’hui les islamistes radicaux et les marxistes radicaux.

DEPUIS que la milice terroriste du Hamas a perpétré son sauvage pogrom en octobre dernier, nous avons concentré notre attention et nos prières sur la lutte contre l’esprit d’Amalek, que nous avons

identifié comme la cause profonde de beaucoup d’antisémitisme dans toute l’histoire, et qui se cache aujourd’hui derrière l’incessantes haine et violence palestiniennes contre l’État juif d’Israël. Alors, qu’est-ce que l’esprit d’Amalek ?

Amalek était un petit-fils d’Ésaü, qui a perdu à la fois son droit d’aînesse et sa bénédiction en tant que premier-né au profit de son frère jumeau Jacob. Et même si Ésaü s’est finalement réconcilié avec Jacob (Genèse 33.4), son petit-fils Amalek n’a jamais accepté la perte de l’héritage familial. Cette jalousie profonde poussa plus tard ses descendants Amalécites à attaquer les Israélites à Rephidim (Exode 17), puis encore sous Saül (1 Samuel 15), et le camp de David à Tsiklag (1 Samuel 30), et enfin les Juifs exilés en Perse par l’intermédiaire d’Haman dans le livre d’Esther.

Cet esprit d’Amalek est né d’un cas classique de rivalité fraternelle, que certains philosophes ont identifié comme la cause profonde de toute violence. En effet, les rivalités entre frères et sœurs sont un thème majeur tout au long du livre de la Genèse. Le patriarche hébreu Abraham avait deux fils rivaux, Isaac et Ismaël ; leurs mères Sarah et Agar se sont également affrontées. Des tensions existaient entre Jacob et Ésaü, entre Joseph et ses onze frères et entre les sœurs ennemies, Rachel et Léa. Pourtant, le récit biblique indique que dans la plupart des cas, les frères ont fini par se réconcilier, nous laissant ainsi avec un message d’espoir selon lequel même les divisions familiales les plus graves peuvent être surmontées. Mais Amalek était une exception, comme en témoigne la façon dont toutes ses générations ultérieures nourrissaient une jalousie et une haine purulentes envers leurs cousins israélites. Hélas, la Bible dit même : « il y aura guerre de l’Éternel contre Amalek, de génération en génération » (Exode 17.16, Louis Segond). Or, la toute première rivalité fraternelle découverte dans le livre de la Genèse s’est également terminée par une tragédie, lorsque Caïn a tué son frère Abel. Il s’agit d’une histoire courte, mais riche de sens, et en fin de compte, cette histoire révèle la raison pour laquelle le Hamas a attaqué si horriblement les Israéliens le 7 octobre dernier.

DANS LE chapitre quatre de la Genèse, nous voyons qu’Adam et Ève ont donné naissance à deux fils. Le fils aîné Caïn devint cultivateur, tandis que le plus jeune Abel était berger. Au moment voulu, ils offrirent tous deux des sacrifices à Dieu. Caïn présenta au Seigneur une « offrande des fruits de la terre ; et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L’Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ; mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu » (Genèse 4.3-5, Louis Segond).

Remarquant l’état d’agitation de Caïn, le Seigneur s’est approché de lui et l’a averti de ne pas laisser sa profonde jalousie envers son frère Abel prendre le dessus sur lui. « Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui (Genèse 4.7, Louis Segond).

Ce message constitue un bon conseil pour chacun d’entre nous afin de plaire à Dieu et d’éviter le péché. Caïn n’avait pas besoin de rester en colère. Il aurait pu échanger une partie de sa récolte contre un mouton et offrir un sacrifice sanglant acceptable au Seigneur,

ce qui est le seul moyen de véritablement expier le péché (Hébreux 9.22). Caïn aurait déjà dû apprendre cette leçon de ses parents, qui ont essayé de couvrir leur nudité et leur honte avec des feuilles de figuier avant que le Seigneur lui-même ne répande le sang d’un animal pour leur confectionner des habits en peaux d’animaux (Genèse 3.7, 21). Le Seigneur a également averti que si Caïn continuait à ressentir de la colère, alors le péché (l’offense) se tapirait aux alentours, prêt à se jeter sur lui. Lorsqu’Il a averti Caïn que « les désirs du péché se portent vers toi », le mot hébreu original signifie en fait qu’il nous convoite, pour nous faire trébucher et nous attirer des ennuis avec Dieu. Il est donc préférable de nous contrôler et de résister à la tentation. Cependant, Caïn a échoué au test et a laissé le feu de la jalousie monter en lui au point qu’il a assassiné son propre frère.

L’HISTOIRE de Caïn et Abel est en fait la première guerre de religion de l’histoire de l’humanité. Caïn a tué son frère parce qu’Abel avait adoré Dieu de la bonne manière et avait gagné son attention et sa faveur. Les différentes religions croient toutes offrir le bon chemin vers Dieu. Mais le Seigneur a révélé au peuple juif comment bien se tenir devant Lui en suivant le chemin qu’Il a choisi. Le droit d’aînesse et la bénédiction nécessaires pour gérer cette incroyable révélation sont passés d’Abraham à Isaac, puis à Jacob et jusqu’à ses douze fils, ce qui a entraîné la jalousie des autres membres de la famille, qui estimaient que l’héritage aurait dû leur revenir, en donnant finalement naissance à l’héritage de violence de l’esprit d’Amalek. Cette profonde jalousie religieuse s’est ensuite attachée au christianisme, produisant des générations de croyants non juifs convaincus d’avoir remplacé Israël comme fils préférés de Dieu. L’amer héritage de l’antisémitisme chrétien hante encore aujourd’hui l’Église. Heureusement, de nombreux chrétiens d’aujourd’hui ont été libérés de cet esprit de jalousie. Ils ont confiance dans leur élection par Dieu tout en acceptant également Son élection durable et irrévocable d’Israël (Romains 11.29).

Malheureusement, l’esprit d’Amalek s’est également attaché à l’Islam depuis son début, et aujourd’hui il produit des terroristes musulmans radicaux dans le monde entier qui s’élèvent avec rage et jalousie pour éradiquer les Juifs au lieu de trouver une meilleure façon d’adorer le seul vrai Dieu. Pour atteindre cet objectif, ils sont prêts à s’associer aux socialistes radicaux et aux marxistes, même si la plupart sont des athées déclarés.

En vérité, le marxisme est devenu sa propre religion et cherche à éradiquer ceux qui ont la foi en Dieu. Les révolutions et purges communistes en Russie, en Chine et ailleurs ont tenté d’anéantir les convictions religieuses et d’imposer par la force l’athéisme, ce faisant tuant des dizaines de millions de personnes.

D’une manière ou d’une autre, les islamistes radicaux et les marxistes radicaux s’unissent désormais autour de leur haine antisémite et de leur jalousie du peuple juif. Plutôt qu’agir bien, ils préfèrent éliminer Abel.

En tant que chrétiens, nous avons le devoir moral de faire face à cette alliance contre nature et de défendre la nation et le peuple juifs contre son programme destructeur. Il s’agit d’une bataille spirituelle, mais aussi d’une bataille qui doit maintenant être menée contre des hommes faibles et méprisables qui servent en haut lieu et contribuent à diriger le monde.

ISRAËL

– PAR DR JÜRGEN BÜHLER, PRÉSIDENT DE L’ICEJ

ET LA BATAILLE DES TEMPS

La guerre actuelle en Israël n’est pas seulement une guerre menée dans le domaine physique. Dès le début, il était évident que nous n’avions pas seulement affaire à un conflit politique, mais avant tout à un conflit aux dimensions spirituelles considérables. Le 7 octobre dernier a été témoin de la plus sombre manifestation d’antisémitisme depuis la Shoah pendant la Seconde Guerre mondiale. Après avoir visité plusieurs fois les communautés frontalières de Gaza et avoir constaté par moi-même les résultats des atrocités et de la barbarie commises ce jour-là, j’avais l’impression de scruter l’abîme de l’enfer. En effet, nous avons été témoins d’un puissant esprit démoniaque à l’œuvre. Tout au long de la Bible, cette principauté spirituelle est identifiée à Amalek, et elle a sûrement saisi les partisans du Hamas à Gaza ce jour-là, tout comme elle l’a fait pour les nazis en Allemagne dans les années 1930 et 1940.

Cet esprit Amalek apparaît dans la Genèse, le premier livre de la Bible, avec le récit de la rivalité fraternelle entre Jacob et Ésaü. Bien que ces frères jumeaux se soient finalement réconciliés, Ésaü avait un petit-fils nommé Amalek qui laissa grandir sa jalousie et sa haine envers les descendants de Jacob, et sa lignée en hérita au fil des générations. La Bible met en garde contre les dangers découlant de telles rivalités fraternelles, comme nous le voyons dans l’enseignement complémentaire de David Parsons sur les tensions apparues entre Caïn et Abel. Et nous trouvons même que cette haine culmine à la fin des temps, comme l’indique le chapitre 12 de l’Apocalypse.

Ce chapitre étonnant du dernier livre de la Bible révèle certains aspects de la réalité cosmique et les racines cachées de cet ancien conflit à notre époque, particulièrement depuis le 7 octobre dernier. Dans Apocalypse 12.1, l’apôtre Jean voit « une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds et une couronne de douze étoiles sur sa tête » (Louis Segond). Cette femme est enceinte et sur le point d’accoucher. Puis un autre signe apparaît : un dragon se tient devant la femme, prêt à dévorer l’enfant qui naît. Ce dragon possède des caractéristiques particulières : il a sept têtes avec dix cornes et sur chaque tête un diadème ou une couronne. La parole de Dieu appelle ce grand dragon « le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre » (Apocalypse 12.9, Louis Segond). Jésus l’appelle le « prince de ce monde » (Jean 12.31) et Apocalypse 12.10 le décrit comme « l’accusateur de nos frères ». Le même esprit jaloux qui était tapi à la porte du cœur de Caïn, le poussant à s’en prendre à son frère Abel, se sert toujours de la même stratégie dans les cieux ainsi que sur la terre.

Mais qui est cette femme ? On ne trouve de manière similaire ces références au soleil, à la lune et à douze étoiles qu’une seule fois dans la Bible : dans un rêve de Joseph qui provoqua une grande jalousie et même des accusations parmi ses frères : « Il eut encore un autre songe, et il le raconta à ses frères. Il dit : « J’ai eu encore un songe ! Et voici, le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi. » (Genèse 37.9, Louis Segond)

Il s’agit clairement d’une référence à Jacob, à son épouse Rachel et à ses douze fils — le même Jacob qui devint Israël, patriarche de la nation et du peuple juifs. Jean a vu les mêmes images ornant la femme, représentant Israël, qui était en proie aux douleurs de l’accouchement et sur le point de donner naissance à un enfant mâle. Cet enfant était le Messie promis, Yeshoua (Jésus) qui devait gouverner le monde avec une verge de fer (Apocalypse 12.5 ; Psaume 2.9, 110.2 ; Ésaïe 11.4 ; Apocalypse 2.27, 19.15). La cible principale du dragon n’était pas la femme, mais l’enfant mâle. Cependant, il fut enlevé au ciel (voir Actes 1.9) et donc mis à l’abri de la menace de Satan. Ainsi, l’attention et la colère de celui-ci se sont alors dirigées contre la femme — Israël. La vérité importante révélée ici est la haine éternelle que Satan entretient contre le peuple juif. Israël était appelé à jouer un rôle unique dans le monde pour présenter le plan de salut et les desseins de Dieu à l’humanité. Dès le début, Dieu a déclaré que grâce à sa postérité, « toutes les familles de la terre seront bénies ». (Genèse 12.3, LS) Israël a été appelé à être « la lumière des nations » (Ésaïe 42.6, LS) et un royaume de prêtres (Exode 19.6, Seg21), destiné par Dieu à sauver les nations de la terre. Par l’intermédiaire d’Israël, la parole de Dieu a été donnée (Romains 3.2) et le Messie est issu, selon la chair (Romains 9.5). Les douze apôtres qui furent les premiers à prêcher l’Évangile aux non juifs étaient tous juifs. Il s’agit sans aucun doute d’une nation appelée par Dieu comme aucune autre nation. De nos jours, Israël est retourné dans son ancienne patrie. Le but principal de ce rassemblement est de ramener le Messie dans notre monde, donc Satan sait « qu’il a peu de temps » (Apocalypse 12.12). Et s’il peut détruire la « femme » — c’est-à-dire Israël et les Juifs — il croit qu’il peut contrecarrer le plan de rédemption de Dieu pour l’humanité.

Il convient de noter que la principale tactique et arme de Satan dans les cieux est « l’accusation ». C’était sa principale méthode tout au long des siècles précédant la naissance du Christ (voir Job 1.9 ; Zacharie 3.1). Et sur terre, le recours constant à l’accusation reste sa principale stratégie. Le mot traduit par « accusateur » dans Apocalypse 12.10 est le mot grec kategoros, dont nous tirons le mot « catégorie ». Le dictionnaire Larousse définit une catégorie comme « un ensemble de personnes ou de choses de même nature ».

À bien des égards, cette « catégorisation » est à l’origine de tout le racisme et de toute la xénophobie dans le monde, et cela est particulièrement vrai en ce qui concerne le peuple juif. Nous le voyons dans le rouleau d’Esther lorsqu’Haman apparaît comme le principal accusateur — ou celui qui met les Juifs dans une catégorie, disant au roi Assuérus : « Il y a dans toutes les provinces de ton royaume un peuple dispersé et à part parmi les peuples, ayant des lois différentes de celles de tous les peuples et n’observant point les lois du roi. Il n’est pas dans l’intérêt du roi de les laisser en repos (Esther 3.8, Louis Segond).

Cette force démoniaque de fausses accusations est à la racine même de l’antisémitisme, à cette époque comme aujourd’hui. C’est ce qui a poussé Martin Luther

LA CIBLE PRINCIPALE DU DRAGON N’ÉTAIT PAS

LA FEMME, MAIS L’ENFANT MÂLE...

CETTE FORCE DÉMONIAQUE

DE FAUSSES ACCUSATIONS EST À LA RACINE MÊME DE L’ANTISÉMITISME, À CETTE ÉPOQUE COMME

AUJOURD’HUI...

CE FLOT DÉMONIAQUE DE MENSONGES SORTIS DE LA BOUCHE DU DRAGON FAIT RAGE AUJOURD’HUI

DANS TOUTES LES CHAÎNES DE TÉLÉVISION, DANS LA PRESSE ÉCRITE ET LES RÉSEAUX SOCIAUX...

à écrire son célèbre pamphlet « Contre les Juifs et leurs mensonges ». Cela a amené les responsables nazis présents à la conférence de Wannsee, bien que beaucoup aient été élevés dans des foyers chrétiens, à accepter la « solution finale », c’est-à-dire le plan visant à massacrer onze millions de Juifs en Europe et en Afrique du Nord. Et cela amène les auteurs de manuels scolaires palestiniens à nier toute histoire juive ou tout droit des Juifs à vivre en Terre d’Israël, élevant ainsi une nouvelle génération de jeunes Palestiniens antisémites, y compris ceux qui ont pris d’assaut les communautés israéliennes le long de la frontière de Gaza le 7 octobre dernier. Les enseignements empoisonnés des mosquées et des écoles coraniques qui leur ont fait croire que les Juifs pouvaient être abattus comme des bêtes. Et ce même esprit a récemment conduit 15 des 17 juges de la Cour internationale de Justice de La Haye à écouter la voix de « l’accusateur des frères », en ignorant les intentions et les actions génocidaires du Hamas et en accordant plutôt du crédit aux fausses accusations selon lesquelles Israël cherche à annihiler les Palestiniens.

Le pouvoir de ces mots, pensées et concepts ne doit jamais être sous-estimé. Il peut s’agir de mensonges démoniaques redoutables auxquels il est difficile de résister. Dans Apocalypse 12.15, il est dit : « Et, de sa bouche, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l’entraîner par le fleuve ». Notez comme le pouvoir de la bouche ou de la voix est souvent mentionné dans l’Apocalypse (par exemple, voir 9.17, 13.5, 16.13).

Il convient également d’observer que la grande majorité des médias mondiaux d’aujourd’hui est très critique à l’égard d’Israël, voire ouvertement antisémite. Ce flot démoniaque de mensonges sortis de la bouche du dragon fait rage aujourd’hui dans toutes les chaînes de télévision, dans la presse écrite et les réseaux sociaux. Un mouvement qui lutte contre l’antisémitisme aux États-Unis a découvert qu’après le 7 octobre, le nombre de messages anti-israéliens et antisémites sur seulement TikTok dépassait de loin le nombre de commentaires sur la guerre d’Israël contre le Hamas dans les cinq principaux sites d’information anglophones, tels que CNN et le Wall Street Journal.

Une dernière caractéristique de ce dragon est qu’il n’a pas pu détruire l’enfant mâle, ni la femme (Israël), alors il s’est mis en colère et s’en est allé « faire la guerre au reste

Le rêve de Joseph, dessins bibliques par Otto Semler (Flickr)

Illustration basée sur Apocalypse 12 (générée avec Adobe Firefly/Photoshop)

ENSEIGNEMENT

de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus (Apocalypse 12.17, Louis Segond). Cela signifie que la dernière ligne d’attaque ou d’accusation sera dirigée contre les chrétiens. C’est exactement ce programme qui est aujourd’hui prêché dans de nombreuses mosquées du monde entier, sous le slogan : « D’abord ceux du samedi, ensuite ceux du dimanche ». Cet avertissement doit être pris au sérieux, car la parole de Dieu nous avertit qu’une dernière campagne mondiale contre la foi chrétienne est à prévoir. En tant que chrétiens, nous devons prier et être vigilants face aux défis à venir. Un certain nombre de ministères chrétiens dans le monde font déjà l’objet d’une surveillance particulière de la part des autorités publiques simplement parce qu’ils se tiennent aux côtés d’Israël.

Pourtant, malgré tout cela, il y a aussi de très bonnes nouvelles dans le même chapitre d’Apocalypse 12, qui fournit aux croyants les armes dont nous avons besoin pour vaincre et remporter la victoire dans ce grand conflit des derniers jours. « Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort » (Apocalypse 12.11, Louis Segond).

VOICI TROIS VÉRITÉS FONDAMENTALES

QUI NOUS AIDERONT NON SEULEMENT À SURVIVRE, MAIS À VAINCRE !

1.L’arme principale que Dieu a donnée aux croyants est le sang de Yeshoua. L’enseignant respecté de la Bible, Derek Prince, a décrit sept manières puissantes par lesquelles le sang de Jésus agit en notre faveur : c’est la source principale de notre rédemption (Éphésiens 1.7) ; il nous purifie de tous nos péchés (1 Jean 1.7) ; il nous justifie (Romains 5.9) ; il nous sanctifie (Hébreux 13.12) ; il donne la vie (Jean 6.53 et suivants) ; il intercède pour nous (Hébreux 12.24) et il donne accès à la présence de Dieu (Hébreux 10.19 et suivants). Ce sont des points très importants qui concernent la cible principale des accusations de Satan contre nous nos péchés et nos

CET AVERTISSEMENT DOIT ÊTRE PRIS AU SÉRIEUX, CAR LA PAROLE DE DIEU NOUS AVERTIT QU’UNE DERNIÈRE

CAMPAGNE MONDIALE CONTRE LA FOI CHRÉTIENNE

EST À PRÉVOIR.

EN TANT QUE CHRÉTIENS, NOUS DEVONS PRIER ET ÊTRE VIGILANTS FACE AUX DÉFIS À VENIR.

échecs. Chaque croyant né d’en haut peut revendiquer ces puissantes caractéristiques du sang de Yeshoua.

2.

Il est évident que le meilleur antidote aux mensonges et aux accusations de Satan est la vérité elle-même. Jésus lui-même a dit que la vérité vous rendra libres (Jean 8.32). Le mot grec pour confession signifie littéralement « dire la même chose ». Cela signifie que nous disons la même chose que ce que la parole de Dieu déclare à propos d’Israël, des Juifs, de notre vie et de l’Église. La parole et la vérité de Dieu sont puissantes (Jérémie 23.29 ; Hébreux 4.12).

3.

Nous devons nous consacrer d’une façon radicale à Jésus. Cela signifie non seulement une volonté de perdre sa vie pour Jésus, mais bien plus un style de vie consistant à prendre quotidiennement notre croix, à mourir à nous-mêmes chaque jour, à être prêt à tout abandonner pour le bien de ce trésor dans le champ, le royaume de Dieu.

Satan est impuissant contre les gens qui sont couverts par le sang de Yeshoua, qui vivent et disent la vérité de Dieu, et qui se livrent entièrement à Lui. Cela signifie que dans le conflit actuel contre Israël et tout conflit futur contre l’Église, nous devons nous approprier les attributs du sang ci-dessus et Dieu nous donnera la victoire. Pour cette raison, nous nous réunissons actuellement chaque jour pour une réunion mondiale de prière, en confessant et en proclamant les vérités de Dieu sur Israël. Nous sommes extrêmement bénis de voir de nombreuses personnes incroyablement dévouées à ce temps de prière, car beaucoup s’y joignent quotidiennement ou plusieurs fois par semaine.

Soyons tous vigilants alors que nous entrons dans une nouvelle dimension de conflit. Et soyons un peuple lavé dans le sang de Yeshoua, confessant (et connaissant) la parole de Dieu et étant pleinement consacrés à notre Seigneur et Sauveur. Ensemble, nous vaincrons !

LE PRÉSIDENT DE L’ICEJ ANIME LE PETIT-DÉJEUNER ISRAÉLIEN AU NRB

Le président de l’ICEJ, le Dr Jürgen Bühler, a prononcé le discours d’ouverture du petit-déjeuner annuel israélien lors de la convention de National Religious Broadcasters [radiodiffuseurs religieux nationaux] qui s’est tenue en février à Nashville, aux États-Unis. La branche ICEJUSA a co-sponsorisé ce petit-déjeuner traditionnel, qui est l’événement pro-israélien le plus important du rassemblement annuel des médias et éditeurs chrétiens du monde entier.

Le Dr Bühler a confié à quel point Israël a changé depuis la terrible invasion du Hamas du 7 octobre dernier, en ajoutant que cet événement doit également « changer la donne » pour faire que les chrétiens se tiennent aux côtés d’Israël comme jamais auparavant. De nombreux Israéliens ont perdu confiance dans le gouvernement et dans Tsahal, a-t-il expliqué, et se tournent maintenant vers leur Dieu dans la prière. Il a ajouté que la nation est également plus unie pour faire face au terrorisme palestinien, y compris ceux dont l’espoir était auparavant dans le processus de paix.

« Vous devez comprendre que les communautés de l’enveloppe de Gaza ne sont pas conformes à l’image typique des colons portant la kippa. Ce sont des gens très libéraux, des gens de gauche, a déclaré le Dr Bühler. Un militant pour la paix m’a dit qu’il ne croyait plus à la paix. »

Le Dr Bühler a également exprimé l’espoir que de permettre à des chrétiens évangéliques de participer davantage à la reconstruction de la bande de Gaza pourrait transformer ce lieu et le débarrasser de la haine des Juifs.

LE ROYAUME DE DIEU ET LA GUERRE DE GAZA

-PAR LE DR GERALD MCDERMOTT

Le Royaume de Dieu est une notion essentielle pour les Juifs et les chrétiens. Le grand philosophe juif Michael Wyschogrod a enseigné que l’image la plus courante de Dieu dans la Bible hébraïque est celle de Dieu en tant que roi. On pourrait dire qu’il en va de même pour les enseignements de Jésus, pour qui le Royaume de Dieu est absolument primordial. La méthode d’enseignement préférée de Jésus était celle des paraboles, et le thème principal de ces paraboles était le Royaume de Dieu.

La tentation pour tant les protestants que les catholiques est de mal interpréter ce qu’est le Royaume. La tentation des protestants est de penser que le Royaume se trouve dans le cœur des gens et est invisible. Pourtant, dans les Évangiles et dans le livre des Actes, le Royaume devient tout à fait visible. Les Romains craignaient que les premiers chrétiens posent une menace extérieure. Ils savaient que si le Dieu d’Israël était roi, ce que prêchaient les apôtres, César ne l’était pas. Les Romains ont donc persécuté l’Église primitive de manière visible. La tentation des catholiques est de penser que le Royaume est déjà arrivé dans l’Église et qu’il ne reste plus rien à attendre. Tout est fait. Mais s’il en est ainsi, pourquoi Jésus a-t-il dit à ses disciples de répéter sans cesse dans la prière du Seigneur « Que ton règne vienne », comme s’il n’était pas encore pleinement arrivé ?

Le message biblique est que le Royaume est maintenant parce que Jésus, en tant qu’émissaire du Royaume, est déjà venu sur cette terre. Mais il reviendra pour établir plus complètement le Royaume. Le Royaume est donc à la fois maintenant et pas encore. Il est les deux à la fois !

Qu’en est-il d’Israël ? Jésus parle de la restauration d’Israël dans Actes 1.6 et ailleurs. De plus en plus d’experts bibliques se rendent compte qu’il est impossible de com-

prendre la vision que Jésus avait du Royaume de Dieu sans comprendre qu’il attendait la restauration d’Israël.

Dans Luc 21, Jésus prédit qu’un jour Jérusalem ne sera plus piétinée par les non-juifs et que cela marquera la fin des temps des non-juifs. Or, « piétiner » est un terme technique qui désigne le contrôle politique et militaire. Quand cela s’est-il produit ? Lorsque les parachutistes israéliens se sont emparés de la partie orientale de Jérusalem en 1967.

Premièrement, nous devons comprendre que la Bible hébraïque et Jésus enseignent que Dieu traite les nations en tant que nations, et pas seulement leurs habitants en tant qu’individus. Deuxièmement, Dieu juge les nations en fonction de la manière dont elles traitent le peuple juif et Israël. Et troisièmement, vers la fin des temps, les nations se retourneront contre Israël et son peuple. Les Écritures suggèrent également que la restauration d’Israël fait partie des prémices de la guérison des nations, spécifiquement mentionnée à la fin du livre de l’Apocalypse comme faisant partie de l’avenir.

Qu’en est-il de la guerre de Gaza ? Nous ne devrions pas être choqués par la sauvagerie et la méchanceté du Hamas. Ce que nous avons vu le 7 octobre est une vidéo en couleur de la haine de Satan pour le peuple élu de Dieu, les Juifs.

Jésus soutiendrait-il la guerre de Gaza ?

De nombreux chrétiens de la tradition pacifiste, de la tradition anabaptiste, diraient que non, qu’il était contre toute effusion de sang et toute tuerie. Je ne suis pas d’accord. Je les respecte, mais je dirais que Jésus nous dit d’aimer nos ennemis et de haïr le mal qu’ils représentent.

Jésus était juif, et la Bible hébraïque, dont Jésus a inspiré toutes les lettres, enseigne que la crainte du Seigneur est la haine du mal. Paul en parle dans Romains 12.9. Jésus lui-même détestait le mal. Dans Apocalypse 2.6, Jésus loue l’Église d’Éphèse pour avoir haï les œuvres des nicolaïtes, « que moi aussi je hais ».

Jésus, lors de sa première venue, n’était pas un pacifiste. Il croyait, comme tous les Juifs, qu’il y a un temps pour la guerre, comme l’enseigne l’Ecclésiaste 3. Jésus montre sa haine du mal dans la parabole des mauvais vignerons. Il nous dit que le propriétaire de la vigne a puni les méchants vignerons qui avaient tué ses serviteurs et son fils en faisant « périr misérablement ces misérables » (Seg1910). Ces mots inspirés décrivent une punition sanglante infligée aux méchants.

Dans Apocalypse 19, la robe de Jésus dégouline de sang et de sa bouche sort une épée pour tuer les méchants. C’est ce même Jésus que beaucoup de chrétiens pensent être doux et gentil. Mais le vrai Jésus est également saint et punit la méchanceté.

Où voulez-vous en venir ? Si Jésus nous appelle à aimer nos ennemis, son amour est saint. C’est très différent de l’amour du monde, qui est généralement impie. Son appel à aimer nos ennemis ne contredit pas la nécessité tragique pour les nations, en particulier la nation du peuple élu de Dieu, les Juifs, de se défendre contre ceux qui cherchent à les éliminer.

Nous, chrétiens, devons reconnaître que l’Iran et le Hamas disent ouvertement qu’ils s’en prendront ensuite aux chrétiens. Israël se bat aujourd’hui pour la civilisation et la justice. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour le soutenir — spirituellement, politiquement et militairement.

Dr Gerald McDermott est un théologien anglican et un éminent spécialiste du sionisme chrétien. Ce message est extrait, avec quelques modifications mineures, de sa présentation à la conférence Envision 2024 de l’ICEJ.

Prof. Gerald McDermott intervenant à Envision 2024.

TÉMOIN DE LA FACULTÉ DE RÉCUPÉRATION DES ISRAÉLIENS

-PAR DAVID PARSONS

Quelque 70 pasteurs et responsables de ministères de 18 pays sont arrivés à Jérusalem fin janvier pour la mission de solidarité pour Israël Envision de l’ICEJ. Cette visite de quatre jours d’une nation en guerre a laissé les participants stupéfaits par le « mal radical » dont ont fait preuve les terroristes du Hamas le 7 octobre dernier, et les a rendus plus déterminés que jamais à se tenir aux côtés d’Israël.

La mission Envision a eu lieu quatre mois après le début de la guerre déclenchée par l’horrible massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre, qui ont coûté la vie à plus de 1 200 Israéliens (pour la plupart des civils), blessé des milliers d’autres et pris en otage plus de 250 personnes dans la bande de Gaza. Les dirigeants chrétiens ont vu de près la mort et la destruction, ont écouté des témoignages d’Israéliens encore sous le choc de cette attaque et ont réfléchi à ce qu’ils pouvaient faire de plus pour prier, donner et se tenir aux côtés d’Israël.

L’itinéraire comportait une visite de la zone frontalière de Gaza, où le groupe a reçu une autorisation spéciale pour visiter un parc automobile contenant 1 300 véhicules brûlés, ramassés sur les routes et dans les villages voisins dans les jours qui ont suivi le massacre. Le site contient une longue rangée de carcasses de voitures rouillées et tordues, empilées sur 10 mètres de haut, dont beaucoup ont été délibérément incendiées par des terroristes du Hamas, avec des Israéliens morts ou blessés à l’intérieur. Sur place, le chef de la sécurité régionale, Rafi Babian, a raconté au groupe les efforts courageux qu’il a déployés pour mettre des dizaines de civils à l’abri le 7 octobre.

L’excursion comprenait également une visite au Conseil régional de Sdot Negev pour assister au don par l’ICEJ de 113

émetteurs radio Motorola qui permettront aux équipes d’intervention d’urgence locales d’envoyer des alertes multipartites cryptées. L’ambassade chrétienne a maintenant fait don de plus de 350 de ces appareils de communication très efficaces à chaque conseil régional le long de la frontière de Gaza.

Le groupe a ensuite visité le kibboutz Nir Oz, où plus d’un quart des 425 habitants ont été assassinés ou enlevés par les miliciens du Hamas. La communauté est

restée en grande partie abandonnée après l’assaut de quelque 150 terroristes bien armés. Près de 120 jours plus tard, le réfectoire du kibboutz est toujours jonché de débris de verre, les murs sont criblés d’impacts de balles et la cuisine garde les traces de l’incendie.

C’est à Nir Oz qu’habitait la famille Bibas, dont les deux petits garçons roux ont touché le monde entier. La cour avant de leur maison est une scène déchirante, avec le transat du bébé Kfir Bibas, maintenant âgé d’un an, et le vélo tordu de son frère Ariel, âgé de quatre ans.

La journée s’est terminée au kibboutz Mefalsim, où les responsables chrétiens ont partagé un repas avec les équipes d’urgence locales et où les responsables de la sécurité du kibboutz leur ont expliqué comment ils ont réussi à repousser des dizaines de terroristes le 7 octobre.

Le lendemain, les participants d’Envision ont reçu d’excellents enseignements bibliques sur Israël et l’Église de la part du professeur Gerald McDermott, théologien anglican et spécialiste biblique qui a écrit plusieurs excellents livres sur le sionisme chrétien.

Le groupe a également visité la Knesset et ont discuté avec le ministre israélien du Renseignement, Gila Gamliel, un membre de la Knesset, Amit Halevi, et Rachel Goldberg, dont le fils de 21 ans, Hersh Goldberg-Polin, est toujours retenu otage à Gaza. Elle a par-

lé de sa longue attente pour le retour de son fils, qui a perdu la moitié d’un bras à cause de l’explosion d’une grenade lors de son enlèvement. Rachel a également remercié les chrétiens d’être venus manifester leur soutien.

« Vous vous êtes manifestés, a-t-elle déclaré. Vous ne vous contentez pas de faire de beaux discours, vous mettez en pratique vos paroles. Vous avez pris l’avion pour venir ici. Et nous vous en sommes reconnaissants ! »

Ce soir-là, des parents de deux autres otages israéliens sont venus parler de leurs proches absents. Shelly Shem Tov a confié son désir poignant de voir son fils Omer Shem Tov, qui souffre d’asthme et de maladie cœliaque, mais n’a pas de médicaments.

« Cela fait 118 jours que je vis un long cauchemar. Personne sur cette planète ne peut me dire comment il va maintenant. S’il vous plaît, priez avec nous, a-t-elle supplié. »

Le dernier jour d’Envision, le groupe s’est rendu dans la zone frontalière nord pour en savoir plus sur la menace imminente du Hezbollah au Liban. L’étape principale était la ville mixte judéo-arabe de Ma’alot-Tarshiha, située à seulement 7 kilomètres de la frontière libanaise. L’ICEJ rénove les 65 abris anti-bombes publics souterrains de la ville afin de protéger ses 22 000 habitants. Le maire Arkady Pomeranets était présent pour accueillir les visiteurs chrétiens et remercier l’ICEJ d’avoir rénové les abris, qui s’étaient délabrés au cours de la dernière décennie. Le groupe a également rencontré Gideon Bayer, un chrétien allemand dont le fils Uri-

ja Bayer s’est engagé volontairement dans l’armée israélienne, mais a été tué lors des combats à Gaza en décembre. Il a expliqué que sa famille s’était installée en Israël il y a plusieurs dizaines d’années pour travailler avec les survivants de la Shoah, un acte d’obéissance à Dieu qui lui a coûté un fils.

« Le chemin est difficile, mais nous choisissons quand même le chemin que le Seigneur nous a réservé, a déclaré Gideon Bayer. »

Vers la fin de la mission Envision, plusieurs participants ont parlé de ce qu’ils avaient vu et entendu.

« Nous avons vu le visage du mal radical, a déclaré le professeur McDermott. C’est ce qui arrive lorsque des êtres humains se déshumanisent et traitent les autres comme s’ils n’étaient pas humains. »

Le pasteur Lisa Powell, de Californie, a confié qu’il s’agissait de sa 38e visite en Israël, mais qu’elle était venue cette fois-ci « pour voir ce que je pouvais faire pour bénir le peuple d’Israël de manière plus tangible ». Le groupe ayant séjourné dans un hôtel de Jérusalem qui accueille des dizaines de familles évacuées de Sderot, Lisa a pu s’asseoir avec elles et écouter comment elles font face à la perte et au déplacement.

« En Europe, nous regardons les informations et nous nous demandons si Israël ne va pas trop loin. Mais quand on est ici, on comprend le mal absolu du 7 octobre, a déclaré le pasteur danois Nick Hansen. C’était une célébration de la mort, une brutalité qui n’existe même pas dans la nature. »

L’ICEJ FAIT VENIR DES RESPONSABLES D’ÉGLISES

Fin janvier, l’Ambassade Chrétienne a organisé une mission spéciale de solidarité en Israël pour des responsables d’églises d’Australie, du Canada, d’Indonésie, du Nigéria et du RoyaumeUni. Les visiteurs ont entendu le témoignage d’Israéliens dont les proches ont été tués ou enlevés le 7 octobre, ont visité des scènes de destruction, ont appris comment l’ICEJ contribue à l’effort de guerre et ont discuté avec des responsables israéliens de la manière dont les chrétiens peuvent mieux soutenir Israël en cette période de crise.

La visite de trois jours a commencé à Kfar Aza, un kibboutz proche de la frontière de Gaza, dévasté par le massacre du Hamas le 7 octobre. Le groupe a prié pour la libération des Israéliens encore retenus en otages tout en regardant la bande de Gaza depuis la barrière de sécurité située derrière le kibboutz, que des centaines de terroristes ont franchi par force lors de cette sombre journée.

Les participants ont également visité Netiv HaAsara, près du point de passage d’Erez vers Gaza, et ont écouté le chef de la sécurité régionale, Amnon Ziv, expliquer comment des émetteurs radio spéciaux donnés par l’ICEJ ont contribué à sauver des milliers de vies israéliennes le 7 octobre. L’ICEJ a profité de l’occasion pour dédier trois nouveaux véhicules tout terrain aux équipes de sécurité locales afin de lutter contre les incendies et répondre aux menaces.

La mission Envision comprenait des participants de l’Afrique du Sud, de l’Allemagne, de l’Australie, du Cameroun, du Danemark, de l’Espagne, des États-Unis, de Fidji, de la Finlande, de l’Islande, de la Norvège, des Pays-Bas, des Philippines, du Royaume-Uni, de la Slovaquie, de la Suisse et de Taïwan-.

Des responsables d’églises rencontrent le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz.

La visite comportait également une audience avec le nouveau ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, qui a chaleureusement reçu les dirigeants confessionnels. Plus tard dans la journée, le groupe a assisté à la cérémonie du 20e anniversaire du Caucus des alliés chrétiens de la Knesset, au cours de laquelle huit membres de la Knesset ont pris la parole ainsi que le président de l’ICEJ, le Dr Jürgen Bühler.

La mission des dirigeants chrétiens mondiaux comprenait le pasteur David DiStaulo (surintendant général) et le pasteur Giulio Gabeli (membre du conseil d’administration) des Assemblées de Dieu au Canada ; le pasteur Adeleke Sansui (surveillant général pour l’Europe, le Royaume-Uni et le Moyen-Orient) et le pasteur Yika Ulewale (responsable de la mission au Royaume-Uni) de la Redeemed Christian Church of God basée au Nigéria ; le pasteur Daniel Pandji d’Indonésie et Mark Mudri d’Australie.

À la Knesset, Rachel Goldberg parle de son fils Hersh, pris en otage.

Un groupe d’une mission de solidarité chrétienne visite un parc automobile avec des voitures brûlées.

QUATRE NOUVELLES AMBULANCES

– PAR LAURINA DRIESSE

Une des façons dont l’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem se tient aux côtés d’Israël pendant la guerre actuelle est en faisant don de quatre nouvelles ambulances pour servir la population de cette nation assiégée, après la destruction de dizaines d’ambulances israéliennes lors de l’invasion massive des terroristes du Hamas le 7 octobre.

La première ambulance a été inaugurée lors d’une cérémonie spéciale dans une base de formation médicale près de Beersheva en janvier. Les branches tchèques de l’ICEJ et du Fonds national juif ont collecté ensemble les fonds nécessaires à l’achat de cette ambulance militaire de pointe, entièrement équipée, destinée aux habitants du kibboutz Be‘eri et de la région d’Eshkol, durement touchés par les massacres perpétrés par le Hamas. Plus de 110 membres du kibboutz Be‘eri, dont deux ambulanciers, ont été assassinés lors de cette horrible attaque terroriste, et 23 ont été amenés en otage à Gaza.

Le kibboutz Be‘eri a été choisi comme bénéficiaire parce que son histoire a rappelé à de nombreux Tchèques la destruc

Les dirigeants de l’ICEJ et du KKL-JNF lors de la cérémonie d’inauguration d’une nouvelle ambulance.

tion brutale du village de Lidice par les nazis en 1942. L’initiative est également née d’une vidéo montrant des tireurs du Hamas en train de tirer sur une ambulance lors de leur incursion à Be‘eri.

L’ICEJ a également un lien particulier avec le kibboutz Be‘eri, puisque nous sommes en train de replanter une section de 126 acres (512 dunam) de la forêt environnante de Be‘eri, qui a été rebaptisée « Parc naturel de l’ambassade chrétienne ».

Entre-temps, d’autres chrétiens qui soutiennent Israël ont financé trois autres ambulances pour Israël. Les branches de l’ICEJ en Suisse et aux États-Unis ont fait chacune un don d’une ambulance entièrement équipée par l’intermédiaire du Magen David Adom. Une quatrième ambulance achetée par l’ICEJ servira aux survivants de la Shoah dans le nord d’Israël, y compris les résidents de notre foyer pour survivants de la Shoah à Haïfa.

Outre ces quatre nouvelles ambulances, les efforts urgents de l’ICEJ en matière d’aide à la guerre comprennent des distributions de nourriture et de vêtements, l’hébergement et l’assistance aux familles évacuées, le don ou la rénovation de quelque 150 abris anti-bombes, la fourniture d’équipements médicaux d’urgence et de sécurité aux premiers intervenants, la prise en charge de soins de traumatologie dont diverses communautés ont cruellement besoin, et bien d’autres choses encore.

AIDE APPORTÉE À LA FAMILLE D’UN HÉROS

-PAR

NATIVIA SAMUELSEN

Le 7 octobre dernier, à l’aube, des alarmes ont retenti dans toute la ville de Sderot, envahie par des terroristes du Hamas venus de la bande de Gaza voisine. Alors que le chaos s’emparait de la ville, Eli*, un policier local, et ses collègues ont fait face à des dizaines de miliciens et ont arrêté leur avancée. Leur réaction rapide et leur courage ont permis de sauver des centaines de vies israéliennes. Néanmoins, Eli a été tragiquement tué, laissant derrière lui une femme et des enfants. Au total, au moins 70 agents de sécurité et civils ont trouvé la mort dans la bataille de Sderot.

Avec la mort d’Eli, sa femme et ses enfants ont été confrontés à un chagrin inimaginable. La famille s’est retrouvée coincée dans une maison qui nécessitait d’importantes réparations. Le toit fuyait, le système électrique n’était pas sûr et la cuisine et la salle de bain étaient délabrées. Eli avait entrepris des travaux de rénovation avant l’attentat, mais il n’a jamais pu les achever.

Aujourd’hui, cependant, la maison est réparée et améliorée dans l’espoir de créer un foyer plus chaleureux et plus lumineux pour que les membres restants de la famille puissent reconstruire leur vie. Lorsque l’ICEJ a appris la bravoure et le sacrifice d’Eli ainsi que le délabrement de la maison de la famille en deuil, nous avons réagi en aidant à achever les réparations. En travaillant avec des artisans israéliens locaux, nous sommes en train de terminer ce que le père avait commencé et nous facilitons ainsi le rétablissement de la famille.

« Je me sens si petit par rapport à l’immense perte de cette famille, a déclaré Gabi Nachmani, l’un des ouvriers. C’est le moins que je puisse faire pour eux ».

L’ICEJ a aidé de nombreuses autres familles de Sderot évacuées vers des lieux plus sûrs en Israël, notamment en leur offrant des cartes-cadeaux pour acheter de la nourriture et des produits de première nécessité dans les supermarchés locaux.

Rejoignez-nous pour répondre aux besoins urgents des Israéliens encore sous le choc de la guerre actuelle. Faites un don à notre fonds « Israël en crise » à l’adresse suivante : give.icej.org/crisis. Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS

Réparation du plafond de la chambre à coucher du policier tué.

L’ICEJ REND POSSIBLE LA SCOLARISATION D’ENFANTS DE LA CONGRÉGATION DE SDEROT

-PAR NATIVIA SAMUELSEN

La guerre en cours avec le Hamas a forcé des milliers d’habitants de Sderot, une ville proche de la frontière de Gaza, à évacuer vers des logements temporaires dans tout Israël, et on ne sait toujours pas quand ils pourront rentrer chez eux en toute sécurité. En attendant, l’ambassade chrétienne aide les membres d’une congrégation messianique de Sderot qui vivent dans un village près de Jérusalem, notamment en rendant possible à treize de leurs enfants de suivre des cours cette année à Makor Hatikvah, une école gérée par des croyants locaux.

Pour ces enfants dont la ville a été envahie par des terroristes le 7 octobre, l’école a été un refuge bienvenu dans la tempête.

En arrivant à l’école, nous avons été ravis de constater que les enfants de Sderot jouaient joyeusement au football et à la marelle, fabriquaient des bracelets et peignaient des tableaux. Plusieurs élèves curieux sont venus nous saluer et montrer leurs talents de footballeurs. Cet environnement semble certainement aider les enfants de la communauté de Sderot à guérir de leur récente rencontre avec la guerre. L’anxiété persistante causée par la guerre peut perturber considérablement le processus d’apprentissage de ces jeunes, en particulier lorsque leurs parents servent dans l’armée. Pourtant, entre les murs de Makor Hatikvah (« source d’espoir » en hébreu), ces élèves trouvent un refuge et de l’espoir. Nombre d’entre eux sont arrivés à l’école encore traumatisés, quelques semaines seulement après le début de la guerre. Les bourses d’études leur permettent de bénéficier d’un enseignement de qualité et d’un environnement

bienveillant au sein d’une communauté de croyants.

Bekka, le professeur de dessin de l’école, a expliqué les défis auxquels ils ont dû faire face, depuis les alertes constantes aux roquettes à Sderot jusqu’à l’arrivée dans une nouvelle école en tant qu’évacués qui essayaient de s’adapter à de nouveaux enseignants et camarades de classe. Son approche des cours de dessin consiste à privilégier les aspects vivants et stimulants de la vie et de la création, en espérant que cela serve d’exutoire thérapeutique pour les enfants.

Bekka a constaté des changements importants chez deux élèves de Sderot. L’un d’eux a découvert sa passion pour le dessin, ce qui lui a permis de retrouver sa concentration grâce à l’utilisation de couleurs vives. Un autre élève, d’abord maussade et détaché, s’est progressivement ouvert au dessin et à ses camarades.

Notre équipe de l’ICEJ s’est également entretenue avec Mira, une jeune évacuée de Sderot âgée de 15 ans, qui résume bien les avantages de cet environnement stimulant.

« L’année dernière a été difficile pour moi, a-t-elle confié. La guerre, les bombes, les victimes, le fait de se cacher, c’était beaucoup à assimiler. Ma famille et moi avons eu peur ».

Pourtant, sa réinstallation à Jérusalem et sa participation à Makor Hatikvah ont marqué un tournant pour Mira.

« Venir à Jérusalem et, grâce à l’ICEJ, m’inscrire dans une école où je n’aurais jamais rêvé de pouvoir aller, le soutien des enseignants et mes nouveaux amis m’ont donné de l’espoir. C’est à cela que je peux m’accrocher, a-t-elle assuré. »

Au cours des derniers mois, l’ICEJ a reçu des lettres de remerciement de la part des familles de Sderot dont les enfants ont reçu des bourses pour Makor Hatikvah. Toutes ont déclaré que leurs enfants étaient ravis et ne voulaient pas quitter l’école en raison de l’impact positif qu’elle avait sur eux. Une famille dont les deux fils ont reçu des bourses de l’ICEJ a écrit :

« Le 7 octobre, notre journée a commencé par des sirènes et des coups de feu. De ma fenêtre, j’ai vu quatre individus armés abattre un homme et tirer sur notre maison. Nos enfants étaient terrifiés, craignant que les terroristes n’entrent par effraction. Au milieu des tirs incessants et des alarmes de missiles, nous nous sommes blottis les uns contre les autres, en priant pour notre sécurité. Après qu’une roquette a coupé notre électricité, nous avons passé des heures dans l’angoisse, en particulier pour notre plus jeune, qui a été profondément affecté. Fuir la ville ne nous a guère soulagés de la peur de nouvelles attaques. Il a fallu des semaines et le soutien de la communauté de l’école pour aider mes garçons à se remettre du traumatisme. Ils sont beaucoup plus calmes aujourd’hui et se sont fait de nombreux nouveaux amis. Je ne saurais trop vous remercier ».

Grâce à ces bourses, l’ICEJ ne se contente pas d’ouvrir les portes de l’éducation aux enfants évacués, mais investit également dans leur guérison. Les familles sont reconnaissantes aux chrétiens engagés du monde entier qui contribuent à offrir un sanctuaire d’apprentissage et de tranquillité d’esprit aux enfants de cette congrégation en convalescence.

*Le nom a été modifié pour respecter la vie privée de la famille.

DE 200 000 ISRAELIENS SONT TOUJOURS DEPLACES DANS TOUT

LE PAYS DEPUIS LE 7 OCTOBRE

UN REFUGE À DES JEUNES ISRAÉLIENS

–PAR NATIVIA SAMUELSEN

Po ur de nombreuses familles en Israël, les blessures des massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre sont encore très vives.

Déplacées dans des hôtels éloignés, la plupart des familles vivent à l’étroit dans une ou deux pièces, avec très peu d’espace pour l’intimité. Les jeunes luttent toujours contre l’incertitude, car leur sentiment de sécurité a volé en éclats et leur scolarité a été gravement perturbée.

Pour répondre aux besoins émotionnels des enfants des familles évacuées, l’ICEJ a mis en place un club de jeunes à Maale HaChamisha qui offre aux adolescents un havre de sécurité et d’amusement en ces temps incertains.

La tente réservée aux activités des jeunes permet aux enfants de se retirer dans leur propre espace pour prendre des repas et s’amuser en groupe comme des adolescents, tout en servant parfois pour des séances de psychothérapie.

Lorsqu’ils pénètrent dans la tente, les rires et les bavardages attirent et calment instantanément les jeunes. L’odeur réconfortant d’un repas fraîchement préparé leur donne également l’impression d’être chez eux. Pourtant, sous les sourires et l’amusement, ce sont toujours des adolescents qui gardent des souvenirs troublés du total chaos qu’ils ont subi il n’y a pas si longtemps.

« Chaque jour, ils mangent la même nourriture d’hôtel, ils vivent dans les mêmes chambres exiguës, sans intimité, sans routine fixe, tout en étant déscolarisés. De plus, leurs amis et leur famille sont dispersés ailleurs, explique Nati, une assistante sociale israélienne. De plus, beaucoup d’entre eux ont perdu des êtres chers lors des attentats du 7 octobre ou des combats qui ont suivi. Les conséquences de cette situation sur leur santé mentale sont à la fois réelles et importantes, entraînant des comportements problématiques tels que le vandalisme, l’alcoolisme et, dans certains cas, la consommation de drogues. »

« Nous devons nous efforcer de fixer des limites, car les jeunes jouissent d’une grande liberté et ne sont soumis à aucun couvre-feu. Nous essayons d’apporter une aide psychologique pour gérer les traumatismes et de divertir les personnes évacuées par le biais de diverses activités. Cependant, des évé-

nements tels qu’une soirée vins et fromages pour les parents peuvent parfois être l’occasion pour les jeunes de boire sans surveillance, poursuit Nati. »

« La situation évolue maintenant que les familles commencent lentement à déménager, souvent sans savoir s’il s’agit d’un départ définitif ou si elles reprendront contact avec la communauté plus tard. Parfois, les adolescents peuvent être autorisés à rester à l’hôtel avec des amis, ou ils peuvent avoir besoin de dire rapidement au revoir à des amis qui ont été une source importante de soutien dans ces moments difficiles, a-t-elle ajouté. »

Actuellement, environ 12 000 jeunes Israéliens évacués sont considérés comme « en difficulté », c’est-à-dire qu’ils risquent d’abandonner l’école, de tomber dans la délinquance ou la drogue. Des thérapeutes et des assistants sociaux sont présents dans chacun des hôtels qui hébergent les familles évacuées, afin de répondre à leurs besoins en matière de santé mentale et émotionnelle. Pourtant, ces professionnels ont souvent tendance à répondre aux besoins des personnes âgées et des adultes, tandis que les jeunes s’adonnent à des activités non supervisées.

En regardant autour de la tente, il était évident que ces adolescents souhaitaient un espace sûr où ils pourraient se connecter les uns aux autres. Tout ce en quoi ils avaient confiance a été ébranlé et la gestion de leurs traumatismes et de leur avenir incertain leur

pèse. C’est pourquoi la création d’un lieu chaleureux et accueillant spécialement pour eux leur permet enfin de respirer, d’assimiler les événements et de recommencer à se sentir sûrs d’eux.

L’ICEJ a le privilège de fournir cette oasis qui accueille chaque jour entre 50 et 80 adolescents évacués du sud d’Israël. Soutenue par un personnel qualifié, cette initiative locale redonne espoir aux jeunes qui ont été blessés par les atrocités qu’ils ont vues et entendues. Nous pouvons ainsi les aider à retrouver un sentiment de bien-être afin qu’ils deviennent la prochaine génération d’Israéliens forts et résistants.

Merci de soutenir notre « Fonds pour Israël en crise ». Votre générosité nous permet de faire une différence importante dans la vie des Israéliens de tous âges qui ont été forcés de quitter leurs maisons en raison de la guerre en cours déclenchée par les attaques terroristes du 7 octobre dernier. Nous nous engageons à leur apporter les soins et le soutien dont ils ont besoin pendant cette période difficile.

Veuillez faire un don aujourd’hui à l’adresse suivante : GIVE.ICEJ.ORG/CRISIS. Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS

ISRAËL COMMENCE À ACCUEILLIR LA VAGUE D’ALIYAH DUE À LA GUERRE DE GAZA

-PAR DAVID PARSONS

L’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem se prépare actuellement à parrainer des vols d’aliyah pour des familles juives de France et d’Afrique du Sud, où les craintes d’un antisémitisme violent ne sont que trop réelles.

Depuis l’an 2000, l’aliyah de France a connu un essor notable. (Credit: JAFI)

Cette semaine, l’ICEJ s’est engagée à financer des vols d’aliyah pour 100 immigrants juifs venant de France au cours du mois prochain, ainsi que pour 20 juifs qui arriveront bientôt d’Afrique du Sud. L’Ambassade chrétienne se réjouit d’accueillir ces olim (nouveaux arrivants) dans leur patrie, mais nous aurons besoin de l’aide généreuse des chrétiens du monde entier pour financer ces vols et d’autres encore qui sont attendus au cours de cette année.

Comme c’est souvent le cas lorsqu’Israël est plongé dans un conflit avec le Hamas et d’autres milices terroristes islamistes, des vagues d’antisémitisme se déchaînent dans le monde entier, entraînant à leur tour une nouvelle vague d’aliyah vers la patrie juive. Au cours des dernières décennies, la France et l’Afrique du Sud ont toutes deux été témoins de cette dynamique en raison des inquiétudes suscitées par l’antisémitisme endémique dans ces pays. Malheureusement, c’est à nouveau le cas en raison de la guerre menée par Israël contre le terrorisme du Hamas à Gaza et sur d’autres fronts.

Depuis le massacre brutal perpétré par le Hamas le 7 octobre dernier, plus de 7 000 Juifs se sont installés en Israël, malgré le fait qu’il s’agisse d’une nation en guerre, et beaucoup d’autres sont attendus dans les mois à venir. L’Agence juive a accordé une priorité absolue à la France, où les demandes d’aliyah ont bondi de plus de 500 % depuis le début de la guerre en octobre. Les incidents antisémites y ont augmenté de 1 000 %, selon un rapport récent. Les autorités israéliennes se préparent également à un afflux d’immigrants juifs en provenance d’Afrique du Sud, en raison de

POUR L’ALIYAH DE FRANCE

Il est également important de noter que tous les Juifs français n’ont pas les moyens d’immigrer en Israël, car nombre d’entre eux sont issus de familles juives sépharades de la classe ouvrière qui ont fui les bouleversements en Afrique du Nord il y a plusieurs générations.

L’ICEJ a commencé à parrainer des vols d’aliyah depuis la France en 2010. Depuis, nous avons aidé plus de 4 000 Juifs français à faire leur aliyah. La porte est maintenant ouverte pour que les chrétiens aident à ramener des centaines d’autres Juifs français sur la terre de leurs ancêtres, conformément aux prophéties bibliques.

AFRIQUE DU SUD :

La nation sud-africaine a également connu un récent pic d’aliyah coïncidant avec l’accusation de génocide déposée par le pays contre Israël auprès de la Cour Internationale de Justice de La Haye.

la position anti-israélienne très marquée du gouvernement, et notamment des accusations de génocide à Gaza portées par le régime dirigé par l’ANC devant la Cour internationale de justice de La Haye.

FRANCE :

Depuis l’an 2000, l’aliyah de France, qui comptait à l’époque quelque 750 000 Juifs, a connu un essor notable. Mais avec la deuxième Intifada palestinienne de 2000 à 2005 et les nombreuses guerres de roquettes avec le Hamas et le Hezbollah depuis lors, les musulmans radicaux ont commencé à manifester contre les Juifs dans toute la France, ce qui a incité beaucoup d’entre eux à partir en Israël ou dans d’autres pays. Si l’on ajoute à cela l’attaque d’une école juive à Toulouse en 2012, les émeutes de Charlie Hebdo et le siège du supermarché Hyper Cacher à Paris en 2015 ainsi que le meurtre brutal de Sarah Halimi en 2017, l’exode juif n’a fait que s’accélérer. Aujourd’hui, on estime qu’il ne reste plus que 500 000 Juifs en France. Beaucoup de ceux qui s’installent en Israël ne sont pas seulement inquiets de l’antisémitisme en France, mais ils sont aussi attirés par la vie en Israël, les possibilités d’emploi dans le secteur des hautes technologies et d’autres professions, et tout simplement parce qu’ils s’identifient fièrement à l’État et au peuple juifs.

La prise de position stridente contre Israël du gouvernement dirigé par le CNA a également entraîné des incidents antisémites dans tout le pays. Les représentants de l’ICEJ en Afrique du Sud ont récemment été témoins de cette hostilité alors qu’ils se préparaient à accueillir un rassemblement pro-israélien au Cap, où ils attendaient environ 3 000 chrétiens venus prier pour Israël et les otages toujours détenus à Gaza. Mais la police a annulé l’événement en raison des menaces violentes faites par une contre-manifestation non approuvée de manifestants pro-palestiniens, qui ont attaqué plusieurs personnes et se sont également heurtés à la police. L’un des principaux instigateurs de l’émeute était Mandla Mandela, le petit-fils de Nelson Mandela, qui s’est converti à l’islam. Un Juif en fauteuil roulant a même été agressé par les émeutiers. De nombreux chrétiens d’Afrique du Sud s’élèvent contre la montée de l’antisémitisme et la guerre juridique menée par leur gouvernement contre Israël, et ils prient sincèrement pour que leur pays change radicalement de cap lors des prochaines élections nationales.

Dans le contexte des tensions entre les deux pays, EL AL a décidé d’interrompre prochainement les vols directs entre Israël et l’Afrique du Sud, et l’on craint même que l’ambassade d’Israël en Afrique du Sud ne soit fermée. Néanmoins, l’aliyah d’Afrique du Sud se poursuivra très certainement et nous avons besoin de votre aide pour ramener plus de Juifs de cette communauté en difficulté.

LE FOYER DE HAÏFA SE PRÉPARE À LA GUERRE

-PAR YUDIT SETZ

« C’est tellement beau et accueillant ! On a l’impression d’être dans un très bon restaurant, ont déclaré de nombreux résidents. »

dents au cas où Haïfa subirait des barrages de roquettes intenses. Enfin, nous avons fait don d’une nouvelle ambulance pour rendre des services aux survivants de la Shoah au foyer et à d’autres survivants dans toute la région de Haïfa. Nous prions pour que le conflit ne s’aggrave pas, car les résidents du foyer de Haïfa ont déjà vu suffisamment de guerres et de souffrances dans leur vie. Mais nous devons être prêts à toutes les éventualités.

MESSAGE DE MANIA

de longs mois passés à craindre de se faire capturer, la famille juive a finalement été découverte par les forces allemandes. Les membres ont été séparés et envoyés dans différents camps. C’est là que Moshe a été témoin d’horreurs inimaginables et qu’il a été confronté à des traumatismes, des difficultés et des douleurs émotionnelles qui l’ont marqué à vie.

foyer de Haïfa plus beaux, plus accueillants et plus attirants pour nos résidents. Nous nous sommes donc lancés dans une rénovation majeure de la salle à manger de la communauté, en modernisant la cuisine et en ajoutant un coin spécial pour tous les produits laitiers ainsi qu’un lave-vaisselle industriel.

Parmi les nombreuses activités menées ces derniers temps au Foyer de l’ICEJ pour les survivants de la Shoah à Haïfa, nous avons entièrement rénové la salle à manger de la communauté et nous avons également fait des préparatifs pour protéger les résidents au cas où la guerre actuelle à Gaza s’intensifierait au point d’engloutir le nord d’Israël dans un conflit majeur avec le Hezbollah au Liban.

Merci de continuer à soutenir le foyer de Haïfa et les autres efforts de l’ICEJ pour répondre aux besoins des survivants vieillissants de la Shoah en Israël.

Faites un don sur : give.icej.org/survivors. Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS

PRÉPARATIFS DE GUERRE EN COURS

Les dirigeants israéliens ont prévenu que des dizaines de milliers d’Israéliens évacués des communautés situées le long de la frontière nord pourraient ne pas être en mesure de rentrer chez eux en toute sécurité, si Tsahal n’entre dans le sud du Liban pour repousser la milice terroriste du Hezbollah au-delà de la zone frontalière. Cela conduirait probablement à une escalade majeure de la guerre actuelle, avec plusieurs milliers de roquettes du Hezbollah tirées chaque jour sur le nord d’Israël.

En réponse, l’ICEJ a pris plusieurs mesures pour que notre foyer de Haïfa soit mieux préparé à protéger les survivants âgés de la Shoah qui y résident. Tout

d’abord, nous avons pris des dispositions avec la ville de Haïfa et la compagnie d’électricité pour fournir un grand générateur de secours qui peut alimenter tout le quartier où vivent la plupart des résidents en cas de panne de courant. Nous avons aménagé une grande salle de sécurité juste à côté du réfectoire pour permettre un accès rapide pendant les repas et les réunions de la communauté. Nous avons également acheté et stocké de la nourriture et des articles de premiers secours pour prendre soin des résidents au cas où personne ne serait en mesure de sortir.

En outre, nous avons équipé un grand abri souterrain dans une école publique de l’autre côté de la rue pour abriter les rési-

Le foyer de Haïfa a célébré la Journée internatio nale de commémoration de la Shoah avec deux jours d’avance, le 25 janvier, en présence d’ambassadeurs et de consuls de plusieurs nations venus manifester leur soutien au peuple juif. L’assemblée a été émue par le témoignage de Mania, survivante de la Shoah et résidente du foyer de Haïfa, qui a partagé sa puissante histoire d’espoir face à une grande adversité. Elle a apporté un message qui donne à réfléchir sur la façon dont le massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre dernier a fait perdre son sens au vœu « Plus jamais ». Face à la montée de l’antisémitisme, qui s’approche désormais des niveaux des années 1930 en Europe, les survivants de la Shoah sont déterminés à faire entendre leur voix pour que leurs histoires de souffrance et de perte de familles entières ne tombent pas dans l’oubli. Aujourd’hui, 137 401 survivants de la Shoah vivent en Israël. Ils sont âgés de 77 à 111 ans et 62 % d’entre eux sont des femmes. Nous voulons perpétuer leur histoire, les soutenir et les soigner, et nous tenir à leurs côtés en ces heures sombres.

Par miracle, Moshe a survécu à la guerre et a été libéré par l’armée russe. Il s’est embarqué pour la Palestine mandataire. Mais en chemin, le bateau a été arrêté par les forces britanniques et Moshe a été emmené à Chypre, où lui et d’autres réfugiés de guerre juifs ont été à nouveau placés dans des camps de détention. Finalement, Moshe est arrivé en Israël, où il a étudié l’agriculture, a été enrôlé dans l’armée et est finalement devenu enseignant. Il s’est ensuite installé aux États-Unis, où il a découvert ses talents de chef cuisinier et de restaurateur, en dirigeant avec sa femme un restaurant prospère.

Malheureusement, la vie de Moshe a de nouveau été marquée par le chagrin lorsqu’il a perdu sa femme après 46 ans de mariage, puis sa fille cadette. Dans ses dernières années, Moshe a eu besoin d’un environnement de soutien, qu’il a trouvé au foyer de Haïfa jusqu’à son décès le 30 janvier 2024, à l’âge de 90 ans. Son départ a laissé un vide dans sa famille, ses amis et l’ensemble de la communauté du foyer de Haïfa.

YAACOV FÊTE SON 100E ANNIVERSAIRE

Après un mois de travail acharné de la part d’un groupe de constructeurs professionnels soigneusement sélectionnés, nous avons enfin pu procéder à une réouverture festive et joyeuse à la mi-février. La joie rayonnait sur les visages des résidents. L’importance de la salle à manger ne réside pas seulement dans le plaisir des repas que nos résidents y partagent chaque jour, mais aussi dans le sentiment d’appartenance, de se voir, de converser, et bien d’autres choses encore. C’est aussi l’endroit où se déroulent la plupart des principaux rassemblements de la communauté, tels que les concerts et les visites de groupes.

Les plans de rénovation ont été réalisés par une architecte d’intérieur de la région du Caucase, Maya, qui a fait son aliyah l’année dernière. En plus d’être ingénieure, la décoration d’intérieur lui tient à cœur. Le fait d’offrir à une nouvelle immigrante juive son premier projet dans le pays a été une bénédiction supplémentaire dans cette rénovation.

EN SOUVENIR DE MOSHE BAR HAÏM Moshe Bar Haïm, résident du foyer de Haïfa, est né en Roumanie et a vécu heureux avec sa famille pendant son enfance. Mais sa vie a radicalement changé pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque sa famille a été contrainte de se cacher. Après

Yaacov H., résident du foyer de Haïfa, vient d’atteindre l’âge remarquable de 100 ans, rejoignant ainsi deux autres centenaires d’origine polonaise à la maison ! Les soins dévoués de nos incroyables soignants 24 h sur 24 h ainsi que les activités et l’amour offerts au foyer, contribuent tous à la longévité de nos résidents. Le foyer de Haïfa continue d’être un lieu de chaleur et de joie qui inspire nos résidents et notre équipe. Merci de nous permettre de célébrer ces étapes importantes avec ces précieux survivants de la Shoah !

RÉOUVERTURE DE LA SALLE À MANGER

Nous sommes toujours désireux de rendre les espaces publics communs de notre

« C’est mon premier projet en Israël. Je m’y suis investie corps et âme pour apporter un peu de joie aux survivants de la Shoah, qui ont tant souffert, a expliqué Maya. J’espère que lorsqu’ils entreront dans cette salle, celle-ci leur procurera un sentiment de chaleur et de joie et qu’elle ajoutera des éléments positifs à leur vie ».

Maya est une personne joyeuse et énergique, et elle s’est vraiment investie à fond dans ce projet, en travaillant de longues heures aux côtés des ouvriers locaux.

La réouverture officielle du réfectoire s’est faite au son d’une musique magnifique jouée par un violon et une flûte de pan, de délicieux mets et d’un repas de fête. La salle était pleine à craquer ! La plupart des résidents et des soignants présents étaient ravis de se retrouver et d’apprécier le nouvel aspect et la nouvelle ambiance.

« C’est tellement beau et accueillant ! On a l’impression d’être dans un très bon restaurant, ont déclaré de nombreux résidents. » Ils ont également tenu à remercier tous leurs généreux amis chrétiens du monde entier qui ont rendu possible ce réaménagement du réfectoire.

Une ambulance récemment offerte.

LA SAGESSE D’UNE GRAND-MÈRE EN TEMPS DE GUERRE

-PAR MAXINE CARLILL

Ainsi parle l’Éternel des armées : Des vieillards et des femmes âgées s’assiéront encore dans les rues de Jérusalem, chacun le bâton à la main, à cause du grand nombre de leurs jours. Les rues de la ville seront remplies de jeunes garçons et de jeunes filles, jouant dans les rues.

(Zacharie 8.4-5, Segond 1910)

Cette parole prophétique, écrite 500 ans avant les Évangiles, s’accomplit de nos jours.

Tanya fait partie de ceux qui, à un âge avancé, s’asseyent dans les rues de Jérusalem. Récemment, elle a quitté son modeste appartement de la vieille ville et s’est assise avec Corrie Van Maanen, de ICEJ Homecare, près de la synagogue restaurée de Hurva, dans le quartier juif. Elle avait envie de partager ses réflexions, en particulier sur les tensions actuelles.

« La guerre est effrayante, où qu’elle soit, pourtant il y a un sentiment de calme en Israël, a-t-elle déclaré. Je ne sais pas d’où cela vient. Même s’il y a beaucoup d’anxiété et de questions, les gens se demandent quand la guerre finira, il y a toujours un sentiment de sécurité… J’ai l’impression que le Tout-Puissant nous protège. Je me sens protégée. »

« Les premiers jours qui ont suivi le 7 octobre dernier, j’ai eu très peur, même de sortir, a-t-elle expliqué. J’écoutais constamment les nouvelles. Puis, petit à petit, j’ai commencé à sortir. J’ai pris une chaise et je me suis assise près de l’entrée… et j’ai commencé à m’habituer à tout. »

Tanya n’a jamais étudié l’hébreu lorsqu’elle a fait son aliyah il y a des années, car elle devait s’occuper de ses parents âgés et malades. Ensuite, son mari est tombé malade et a fini par mourir. Elle se sent donc déchirée entre l’endroit où elle est née en Ukraine et celui où elle vit aujourd’hui. Elle est de tout cœur avec de nombre de ses amis de longue date qui souffrent de la guerre en Ukraine. Elle est aussi de tout cœur avec sa famille ici, car

elle suit la guerre par le biais des chaînes de télévision en langue russe.

« Je me sens si triste lorsque j’entends la mauvaise nouvelle que de jeunes soldats israéliens sont morts. J’ai envie de pleurer, a-t-elle confié à Corrie. »

La guerre n’est pas étrangère à Tanya. Son père a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale et a miraculeusement survécu trois fois à un char d’assaut en flammes. Elle est née à l’époque difficile du régime de Staline.

Alors qu’elle racontait sa vie, Tanya s’est soudain tournée vers Corrie et s’est exclamée : « Tu te rappelles comment nous t’avons rencontrée à l’ICEJ ? Ma mère avait vraiment besoin d’aide et on m’a donné ton numéro de téléphone. Nous avons toujours été heureuses de recevoir ton aide et ton amitié. »

« Tout d’abord, nous apprécions ta bonne attitude. Tu nous as toujours amené des gens très bons, au cœur pur. J’ai parlé à mes petits-enfants des chrétiens et de leurs bonnes actions. Je me souviens quand mon mari était à l’hôpital et que tu lui as rendu visite, Corrie. Tu as aussi pris soin de lui, ce dont je me souviens quand je suis triste, car cela me fait chaud au cœur. Les bons souvenirs comme ceux-là laissent une trace. Nous devons oublier le mal et ne nous souvenir que du bien. Plus vous vous souvenez du bien, plus il vient à vous ».

Tanya a également été impressionnée par le fait que les Juifs et les chrétiens se sont récemment unis pour défendre Israël dans l’affaire du génocide devant la Cour Internationale de Justice de La Haye.

« Je crois qu’il y a un Dieu et qu’il veut que nous vivions tous dans l’amour et la paix, dit-elle. Les épreuves sont là pour tester notre relation à Dieu et à la vie. Il veut que nous vivions tous — croyants et non-croyants — en harmonie… Je vois des gens différents venir au Mur des Lamentations, des Noirs et des Blancs, avec des croix et sans croix. Tous lèvent la main et demandent au Tout-Puissant la santé et la foi. Et c’est bien ! »

Comme nous apprécions ce moment ensemble sur le banc, le soleil disparaît derrière les nuages, lui rappelant que la vie comporte des moments de soleil et de tristesse.

« Nous devons nous réjouir même dans les mauvais moments, poursuit Tanya. C’est ce que nous ressentons en Israël. Quand la guerre éclate, tout le monde est triste. Mais quand la victoire arrivera, tout le monde se réjouira et nous vivrons en paix comme avant. »

« La joie, c’est quand les soldats gagnent, quand tout le monde rentre sain et sauf, quand il fait beau, quand les gens se font du bien les uns aux autres. Toute petite chose faite du fond du cœur apporte de la joie ».

« J’essaie de profiter de chaque petite chose. Il y a quelques années, les débuts ont été difficiles, mais aujourd’hui, il fait bon vivre ici. Je ne connais toujours pas l’hébreu, mais les gens passent devant moi et me disent : “Shalom savta !” (Bonjour, grand-mère !) Et cela me réjouit aussi. »

GPG, ROSH CHODESH OFFRENT UNE PRIÈRE PUISSANTE POUR ISRAËL

-PAR JOSHUA GOODING, RESPONSABLE DU DÉPARTEMENT DE LA PRIÈRE DE L’ICEJ

La nation d’Israël n’est pas seulement en guerre contre la milice terroriste du Hamas, mais aussi contre les forces spirituelles obscures qui cherchent à empêcher Israël d’atteindre sa destinée en Dieu. À la suite du massacre brutal du 7 octobre dernier, Israël a déclaré la guerre au Hamas. L’ICEJ a également rejoint la bataille par la prière, luttant contre les principautés, les pouvoirs et les dominations des ténèbres dans les lieux célestes (Éphésiens 6.12). Au total, plus de 10 000 intercesseurs de 173 nations différentes ont rejoint notre Rassemblement mondial de prière (GPG) depuis le 7 octobre dernier, avec une moyenne quotidienne de plus de 1 000 participants rejoignant le GPG en ligne de 16 h à 18 h (heure d’Israël) chaque jour.

Grâce à ces fidèles guerriers de la prière, le ministère mondial de l’ICEJ a été grandement renforcé et encouragé. Le Seigneur nous a également donné beaucoup de sagesse, de révélation et de discernement sur la manière de prier dans cette guerre. Les participants nous envoient des témoignages sur la façon dont les séances quotidiennes du GPG les ont sortis du désespoir face au conflit et ont intensifié leur intimité avec Dieu.

« Nous apprécions et aimons beaucoup la maturité des leaders et des nombreux groupes d’intercession. Nous partageons l’amour que l’ICEJ porte à Dieu et au peuple israélien et nous nous en réjouissons, a ré cemment écrit un participant. »

Au début de la guerre, la chaîne de prière parallèle de Rosh Chodesh de l’ICEJ couvrait deux semaines de prière par mois, alors que des groupes de différentes na tions prenaient le relais en s’engageant à prier 24 heures sur 24 pour une effusion du Saint-Esprit sur Israël et pour un réveil dans leurs nations. Comme nous conti

nuions à intercéder, nous avons remarqué que beaucoup d’églises et de groupes de prière participant à la veillée en ligne de Rosh Chodesh ont augmenté leurs heures de prière. En conséquence, la chaîne de prière de Rosh Chodesh fonctionne désormais 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, tout au long du mois, depuis le 11 janvier.

Depuis le début de la guerre, le Seigneur a clairement indiqué que nous luttions contre l’esprit d’Amalek. La Bible décrit cet esprit comme un esprit de jalousie qui surgit à chaque génération pour tenter d’anéantir le peuple juif, en particulier lorsqu’il est sur le point de réaliser une percée spirituelle pour la nation.

À l’époque de Moïse, les Amalécites ont parcouru une grande distance pour venir attaquer les enfants d’Israël juste avant qu’ils n’atteignent le mont Sinaï pour recevoir les dix commandements et les instructions pour construire le tabernacle de Sa présence. À l’époque de David, les Amalécites ont attaqué et pillé le camp de David peu de temps avant que le plus grand roi d’Israël ne reçoive la vision de construire

man est intervenu pour détruire le peuple juif juste avant son retour sur la terre d’Israël pour reconstruire le temple de Jérusalem.

Ces trois histoires révèlent trois stratégies de victoire sur l’esprit d’Amalek. La première clé se trouve dans les livres de Moïse, où Amalek est vaincu par Josué alors qu’Aaron et Hur sont venus aux côtés de Moïse et ont levé les mains en signe d’intercession. Il s’agit d’une image de notre accord dans la prière collective, nous rassemblant en tant que corps pour élever la nation juive alors qu’elle s’engage dans la bataille.

La clé suivante se trouve dans l’histoire de David, qui a dû se fortifier dans le Seigneur avant d’engager la bataille contre les maraudeurs Amalécites. Avant de conduire nos églises et nos communautés à prier pour la victoire d’Israël, nous devons nous assurer que nous sommes nous-mêmes forts et droits dans le Seigneur.

La dernière clé que le Seigneur nous a révélée est que certaines percées ne peuvent être réalisées que par la prière et le jeûne, comme ce fut le cas dans l’histoire d’Esther. Le jeûne et la prière en commun ont permis de renverser la situation et de démanteler les plans diaboliques élaborés par l’esprit

Les attaques brutales du 7 octobre dernier ont montré que cet esprit a de nouveau levé la tête pour essayer d’empêcher Israël d’atteindre son destin. Nous croyons que c’est parce que le Seigneur s’apprête à libérer un grand mouvement sur la terre à travers la nation et le peuple juifs une fois de plus. En tant qu’intercesseurs et sentinelles appelés de toutes les nations à se tenir sur les murs de Jérusalem, prenons notre place et prions stratégiquement pour Israël pendant cette période

CONFÉRENCE OINTE EN RÉPUBLIQUE

TCHÈQUE

PAR MOJMIR KALLUS, VICE-PRÉSIDENT DE L’ICEJ POUR LES AFFAIRES

Àla mi-février, le bureau tchèque de l’ICEJ a organisé une conférence sur Israël à Cesky Tesin, une ville située dans la « ceinture biblique » tchèque, près de la frontière avec la Slovaquie. Plus de 300 participants des deux parties de l’ancienne Tchécoslovaquie sont arrivés avec de grandes attentes pour ce troisième rassemblement annuel appelé « ICEJ Connection », qui vise à relier les croyants locaux au mouvement de Dieu en Israël et dans le Moyen-Orient élargi.

Les responsables de la louange Shilo et Sarah ben Hod ont été rejoints par Nizar Frances, un chanteur arabe israélien populaire dont la vision est de créer des ponts d’amour entre les Juifs et les Arabes en Terre d’Israël. La présence du Seigneur est descendue sur les participants pendant le culte, lorsque les mots hébreux et arabes se sont mélangés. Les messages ont rapporté la situation très difficile en Israël depuis le 7 octobre dernier, mais ont également encouragé l’assistance avec de nombreux récits où Dieu est intervenu.

L’orateur principal était Benjamin Berger, pasteur d’une congrégation messianique dans la vieille ville de Jérusalem. Il a été témoin du développement du mouvement messianique en Israël pendant plus d’un demi-siècle et est un orateur bien connu qui enseigne la restauration d’Israël et son importance pour l’église des nations. Il a donné des messages inspirés sur le thème de la conférence, tirés de Romains 11.15 : « Car si leur rejet a été la réconciliation du monde, que sera leur réintégration, sinon une vie d’entre les morts ? » (Segond 1910).

La salle comble et les nombreuses réactions positives ont montré que les églises commencent à avoir une compréhension plus profonde du mystère d’Israël.

▲ Mojmir Kallus, Nizar Francis et Shilo ben Hod à la conférence ICEJ Connection

Chers amis,

La tentative d'assassinat d'un juif orthodoxe à Zurich le samedi, 2 mars 2024, a secoué la Suisse. Un jeune Suisse de 15 ans d'origine tunisienne a décidé de suivre l'endoctrinement qu'il a reçu en portant allégeance à Daesh et de passer à l'action motivé par sa haine et en tuant au hasard un homme, juste parce qu'il était reconnaissable en tant que Juif.

Dieu merci, la victime a survécu, mais avec quelles séquelles physiques et psychiques? Pour lui, les siens et toute la communauté juive, mais aussi pour notre société en Suisse?

Personne n'aurait cru qu'un tel acte soit possible en Suisse. C'est un appel de plus, clair et limpide, à nous réveiller et à nous lever contre l'antisémitisme! Car, en fait, ce n'est pas le premier acte de ce genre en Suisse!

Les doctrines fondamentalistes islamiques proclamant le djihâd (la guerre contre les infidèles, donc tous ceux qui ne croient pas exactement comme eux) et l'établissement de la charia dans les territoires (re-)conquis, sont très claires: Leur but est d'éliminer physiquement ou au moins d'assujettir tous ceux qui ne se soumettent pas à Allah et leur doctrine.

C'est une doctrine de haine, satanique, mais dont le but est énoncé clairement: Eliminer le Peuple de Dieu, Juifs et Chrétiens!

Soyons en conscients!

Jésus nous a appelé à contrer la haine par l'amour, en aimant nos ennemis et priant pour eux. (Mat. 5; 44) Mais serait-il possible que ces terroristes islamiques soient les chasseurs dont parle le prophète Jérémie?

Ceux qui chassent le peuple bien-aimé de Dieu à retourner dans le pays promis? (Jér. 16; 16)

L'accroissement de l'antisémitisme dans le monde entier depuis l'attaque du 7 octobre est net et per-

En tant que Branche Suisse, nous avons décidé de payer une ambulance entièrement équipée, destinée aux communautés le long de la Bande de Gaza. Grâce aux généreux dons reçus, nous avons pu la commander et elle aurait dû être livrée le 27 mars. Mais, je viens malheureusement d'apprendre de Nicole Yoder, la responsable du département d'aide de l'ICEJ à Jérusalem, qu'un violent incendie a détruit l'atelier de construction et que la livraison de l'ambulance sera retardée d'au moins trois mois.

Il y tant d'autres sujets de prière importants: Le Nord d'Israël et la menace continue du Hezbollah, les personnes évacuées des régions frontalières, les soldats engagés pour protéger leur pays…

Merci de vous joindre à nous pour prier que la volonté du Père soit faite sur terre comme au ciel!

• Pour tous ceux qui comprennent l'anglais, le siège à Jérusalem organise quotidiennement depuis le début de la guerre de Gaza une session de prière avec des informations actuelles de 15.00 à 17.00 h (Suisses) par Zoom. Il s'agit d'un webinaire (séminaire par internet) que l'on peut suivre sur Zoom sans devoir enclencher sa caméra et son microphone. Lien de connexion: https://on.icej.org/GlobalPrayer

• La Branche française de l'ICEJ organise chaque vendredi soir de 20.00 à 21.00 h une réunion de prière participative en français dans le cadre de l'initiative de la Prière pour Rosh Chodesh. Pour pouvoir y participer activement (avec microphone et caméra), vous devez vous inscrire lors de la connexion avec ce lien: https://on.icej.org/RCPanelist

ceptible. Nous nous attendons à un nombre accru de Juifs faisant leur Alija, non plus seulement des pays de l'Europe de l'Est, mais aussi de France et d'autres pays européens.

La situation des otages détenus depuis bientôt six mois est insoutenable. Le mercredi, 13 mars, le container qui avait été d'abord placé sur la Place des Nations devant le siège de l'ONU à Genève est venu en pleine vieille-ville de Berne sur le Waisenhausplatz. Cette action, organisée et soutenue par l'Ambassade d'Israël en Suisse, permet une visite immersive de 3 minutes dans une reconstruction d'un segment de tunnel dans lequel des otages israéliens en été détenus. Les témoignages des visiteurs sont touchant et bouleversants.

Continuons de prier pour la libération des otages encore en vie!

Il y a aucun doute que la situation dans la bande de Gaza est catastrophique au niveau humanitaire pour la population civile, obligée de fuir devant Tsahal et utilisée, menacée et exploitée par les groupes armés du Hamas et d'autres milices djihadistes. Continuons de prier pour leur situation et surtout qu'Isa (Jésus) se révèle à tous ceux qui le cherchent. Il semblerait en effet, que de nombreux Palestiniens sont désespérés et déçus du gouvernement du Hamas qu'ils ont élus en 2007 et de sa doctrine fondamentaliste.

Merci beaucoup pour toutes vos prières et votre soutien financier, qui nous aide à subvenir aux besoins sur place!

Dominique WALTER Administrateur ICEJ Suisse

▼▼►Photos du container montrant une reconstruction d’un segment de tunnel du Hamas placé sur le Waisenhausplatz.

DE LA PART DU DIRECTEUR DE LA BRANCHE FRANÇAISE

Alors que j’écris cet article, nous sommes au 135e jour de la guerre d’Israël contre le Hamas. Certaines autorités israéliennes disent que l’intervention militaire pourrait continuer jusqu’au mois de novembre ! Certainement, nous prions pour que les hostilités puissent s’arrêter aujourd’hui pour la gloire du Dieu d’Israël. Mais, nous sommes également prêts à nous tenir sur les murailles de l’intercession aussi longtemps qu’il le faut.

Je veux remercier tous nos partenaires en France pour leur soutien pendant ce temps si difficile en Israël. Vos prières - y compris votre participation aux réunions quotidiennes GPG - et votre soutien financier sont essentiels, plus aujourd’hui que jamais auparavant.

Il faut aussi prier pour les élus en France. Même si nous pouvons les féliciter de ne pas avoir cédé à la pression pro-Hamas, comme nos voisins de l’autre côté de la Manche. Ils ne manifestent aucun courage, pour l’instant, pour dire haut et fort qu'Israël a le droit de se défendre contre le terrorisme.

L’aliyah des Juifs français est en forte augmentation depuis le 7 octobre, et le siège de l’ICEJ à Jérusalem nous demande de le soutenir d’une manière plus tangible, que ce soit financièrement ou même en constituant des petits comités « d'adieu » à l'aéroport Charles de Gaulle les jours de leurs départs en Israël. Donc, avec le CA de la branche française, nous allons voir ensemble comment le faire. Mais, j’aimerais vous remercier à l’avance pour votre soutien.

Au mois de février, nous avons eu notre première Assemblée Générale en présentiel depuis 2019. Nous étions accueillis par l’église du Plein Évangile à Mâcon. Le couple pastoral Jean-Charles et Alwin Edouard, avec toute l’assemblée, a fait un travail magnifique pour organiser le week-end consacré à célébrer le Dieu d’Israël et à parler du travail de l’ICEJ. J’aimerais remercier tous les Mâconnais qui ont participé, et tous ceux qui, de près et de loin, sont venus pour ce moment important. Concernant la durée de la guerre en Israël, l’objectif principal de notre branche restera la prière et l’intercession. Mon épouse Kathryn et moi, nous sommes engagés à consacrer au moins 12 heures par semaine à prier pour Israël. Mais, cet engagement laisse peu de temps pour mettre en place d'autres activités pour notre branche.

Alors, j’aimerais vous demander tous de voir cette année 2024 comme une année consacrée à la prière pour Israël. Je sais que tout le monde ne peut pas se connecter au Global Prayer Gathering (Rassemblement Mondial pour la Prière) de 15h00 (heure de Paris) à 17h00 tous les jours, (on.icej.org/ICEJGlobalPrayer). Mais, peut-être pouvez-vous vous connecter au moins les samedis et dimanches. De plus, tous les vendredis à 20h00, les Français se rencontrent pour prier ensemble sur Zoom. (https://on.icej.org/RCPanelist)

Joignez-vous à nous pour que votre voix, en langue française, soit entendue au ciel en faveur du peuple de Dieu.

Robert BAXTER

Directeur - Branche Française ICEJ

RAPPORT DE NOS DEUX RÉCENTES ACTIVITÉS

Deux événements marquants ont relancé les activités de la branche Nationale de l‘ICEJ en Centrafrique à savoir la journée internationale en mémoire de la SHOAH le 27 Janvier 2024 avec la célébration au Centre Missionnaire SCHILO à Bangui .La participation a été effective car plus de centaine des fidèles ,des pasteurs et leaders Évangéliques ont répondu à la convocation.Des témoignages édifiant ont été donnés par certains pèlerins d‘Israël puis l‘exhortation tiré du livre de Genèse par le Directeur National de la branche de l‘ICEJ ( 22:15-18) le Pasteur Firmin Ramadane NGATOUA ou l‘accent a été mis sur la bénédiction émanant de la postérité d‘Abraham et découlant sur toutes les nations avec l‘historique de la SHOAH pendant la deuxième guerre mondiale.Les femmes leaders de cette branche dans leur étape de prière en tenant le drapeau d‘Israël ont persisté devant le trône de la grâce pour la libération des otages entre les mains du Hamas depuis les évènements du 7 Octobre 2023.Les leaders évangéliques quant à eux n‘ont pas été indifférent dans leur intercession en faveur de la sécurité d‘Israël,les activités de l‘ICEJ à Jérusalem,dans le monde et la reprise des relations diplomatiques entre la Centrafrique et l‘Etat Hébreux.La journée du 3 Février 2024 a été marquée par un culte spécial célébré au Centre Missionnaire CREA EBEN EZER à Bangui avec la participation du Vice De l‘Alliance des évangéliques en Centrafrique ( A.E.C) et le corps du Christ en faveur de la Paix de Jérusalem tiré du livre de Genèse 32:24- 30 , l‘exhortation du jour a été donné par le Révérend Anicet BISSIBANGUE ( Vice Président de l‘AEC).

Cette deuxième célébration a permis de sensibiliser le corps du Christ sur le soutien spirituel et financier à Israël en ce temps difficile qu’elle traverse.Ce soutien financier se fera en deux étapes jusqu’à la fin du mois d’avril.Une photo de famille devant le Centre missionnaire a clôturé ce grand événement après la prière finale du Pasteur Ancien Sylvain BOYNGUINZA.

Pasteur Firmin Ramadane NGATOUA Directeur National de la branche de l’ICEJ de Centrafrique

▲ Un graffiti sur un monument à la mémoire de 55 personnes exécutées sur ce site par les nazis en 1944 pendant la Seconde Guerre mondiale, à Ploeuc-L'Hermitage, à environ 20 km au sud de Saint-Brieuc, dans l'ouest de la France. (Photo AFP)

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

ANNUELLE 2023

DE ICEJ GABON

Le mercredi 1er novembre 2023 s’est tenue l’Assemblée générale annuelle de l’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem au Gabon (ICEJ Gabon) à l’Église Beth Sepher. Cette réunion présidée par le pasteur Judicaël MOUNGUENGUI, directeur national de la Branche ICEJ au Gabon, a vu la participation de plusieurs hommes de Dieu, notamment les révérends Ricky MEVIANE NGUEMA, François MBATA, et bien d’autres. Un public de 29 participants représentant diverses églises a pris une part active à ces moments.

Dans un premier temps, les participants ont abordé l’activité annuelle principale de 2023 qui a été la conférence internationale ecclésiastique et messianique inter-églises Gabon-Israël.

Celle-ci, pour rappel, a eu lieu du 23 au 25 juin 2023 à l’initiative conjointe de l’Église Alliance Chrétienne et Missionnaire du Gabon (EACMG), du corps messianique au Gabon et de l’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem. Cette rencontre a permis des échanges ecclésiastiques et messianiques entre Israël et le corps de Christ au Gabon pour la propagation de l’Évangile dans les nations autour du thème « Ton peuple sera mon peuple et ton Dieu sera mon Dieu », extrait du verset 16 du premier chapitre du livre de Ruth. Le président d’honneur de cette conférence Gabon-Israël 2023 était le révérend André Philibert BINET. Lors de son intervention, il a présenté l’objectif majeur recherché par la conférence Gabon-Israël qui est celui de rapprocher le peuple israélien à celui du Gabon afin que les deux communient ensemble en Jésus comme seul et unique Messie de l’humanité. L’invité d’honneur de l’édition 2023, en la personne du révérend Barry R. DENISSON, a entamé sa prédication par un court exercice visant à reconnaître Jésus à travers des textes relatifs à sa vie sur terre et à l’histoire d’Israël. Le révérend BARRY DENISSON a tenu à faire remarquer que pour comprendre Jésus, il faut également comprendre Israël. Jésus est l’Oint et Israël est la nation ointe. En effet, Jésus n’est pas le plan « B » de Dieu comme beaucoup le disent. Mais Il est tout simplement le plan de Dieu pour l’humanité. Le révérend a pris pour texte de référence les psaumes 33 et 8 à 12.

Durant cette conférence 2023, les révérends Bernard MAKOCHO, Firmin NGATOUA, Michel Francis MBADINGA, le docteur Ricky MEVIANE NGUEMA et l’évangéliste Honorine

NZE BITHEGUE, entre autres, ont dirigé les temps de prière et d’intercession.

ENFIN, par l’entremise l’Évêque DO REGO, le Seigneur a inspiré deux stratégies pratiques à savoir :

– Créer un système d’intercession pour Israël

– Créer un panier d’offrandes pendant une année pour Israël.

DEUXIÈMEMENT, concernent le bilan financier de l’année 2023, le Pasteur Cédrique BENGONE a donné lecture de celui-ci et plus précisément de la conférence Gabon-Israël 2023. La Branche ICEJ au Gabon n’a enregistré aucune dette.

TROISIÈMEMENT, le rapport de la cellule d’intercession a été lu par Maman ININGOUE, représentant le docteur Collette SIBA, chargée de l’intercession à l’ICEJ Gabon. Elle a donné une vision reçue de la part du Seigneur pendant les temps d’intercession. Cette vision est que la nation gabonaise prenne conscience qu’elle a tissé une alliance avec Israël.

QUATRIÈMEMENT, le nombre des membres du bureau exécutif de ICEJ Gabon a été revu à la hausse, avec l’intégration en son sein de Mesdames Stessie OBAME et Éliane BANDZEGUE. Elles sont respectivement membres et donc points focaux des églises le Mont des Oliviers et Torrent.

L’Assemblée générale annuelle 2023 de ICEJ Gabon a été clôturée avec un partage du docteur Ricky MEVIANE sur les versets d’Amos 1.6 et de 1 Rois 5.12 expliquant la relation entre la situation actuelle d’Israël et l’arrivée imminente de Jésus le Messie, avant la prière de clôture.

Pasteur Judicaël MOUNGUENGUI Directeur national de l’ICEJ Gabon

RÉSERVEZ LA DATE

LA FÊTE DES TABERNACLES

ORGANISÉE PAR L’AMBASSADE CHRÉTIENNE INTERNATIONALE DE JÉRUSALEM

16-23 OCTOBRE 2024

PAR MON ESPRIT

« Ce n'est ni par la puissance ni par la force, mais c'est par mon esprit, dit l'Eternel des armées. »

Zacharie 4.6

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