PAROLE DE JÉRUSALEM
SIX MOIS DE GUERRE ... ET D’ATTENTE !
AMBASSADE CHRÉTIENNE INTERNATIONALE DE JÉRUSALEM // MAI - JUIN 2024 // ÉDITION FRANCOPHONE
L’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem a été créée en 1980 en reconnaissance de l’importance biblique de Jérusalem et de son lien unique avec le peuple juif. Aujourd’hui, l’ICEJ représente des millions de chrétiens, d’églises et de dénominations à la nation et au peuple d’Israël. Nous reconnaissons au travers de la restauration d’Israël la fidélité de Dieu à garder son ancienne alliance avec le peuple juif.
Nos principaux objectifs sont
• Se tenir aux côtés d’Israël ;
• Équiper et enseigner l’Église mondiale par rapport aux desseins de Dieu avec Israël et les nations du Moyen-Orient
• Être une voix active de réconciliation entre juifs, chrétiens et arabes et soutenir les églises et congrégations de Terre Sainte.
Depuis son siège social à Jérusalem, l’ICEJ s’adresse à plus de 170 pays, avec des branches dans plus de 90 pays. Notre vision est :
• D’atteindre chaque segment de la société israélienne avec un témoignage chrétien de confort et d’amour
• D’atteindre et de représenter activement le soutien des dénominations, des églises et des croyants envers Israël
L’ambassade chrétienne est un ministère chrétien non confessionnel soutenu par les contributions volontaires de nos membres et amis à travers le monde. Nous vous invitons à vous joindre à nous dans nos œuvres pour Israël et pour le peuple juif dans le monde en faisant un don aux projets en cours de l’ICEJ.
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FROM JERUSALEM
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Traduction et adaptation: Catherine Pierre-Léandre
¡ESCÁNEAME PARA BENDECIR A ISRAEL HOY!
Administration Josiane Brassac josbra@me.com
Chers amis,
Au moment où vous recevez ce magazine, Israël vient de connaître une nouvelle escalade dans la guerre qui l’oppose depuis six mois au Hamas. Plus de 300 missiles et drones ont été tirés depuis l’Iran sur l’État juif. C’est la première fois en 45 ans de campagne iranienne pour détruire Israël qu’une attaque est lancée directement depuis le sol iranien. Heureusement, la grande majorité des missiles et des drones ont été abattus avant même de pénétrer dans l’espace aérien israélien, et seuls quelques-uns ont atterri en Israël, causant des dommages mineurs, bien qu’une jeune bédouine arabe ait été gravement blessée. Tout le monde, y compris les plus grands experts militaires, s’accorde à dire qu’il s’agit là d’un véritable miracle.
Je suis convaincu qu’il s’agit de l’une des nombreuses prières exaucées dont nous avons été témoins au cours des derniers mois. Nous voyons également de plus en plus de témoignages de protection miraculeuse de la part de jeunes soldats de Tsahal servant à Gaza.
L’une des meilleures expériences que j’ai vécues ces dernières semaines a été un rassemblement de pasteurs et de responsables de ministères venant de tout Israël dans le désert du Néguev. Ce qui m’a le plus impressionné, c’est la soirée au cours de laquelle de jeunes soldats croyants ont donné leur témoignage, et ces jeunes hommes courageux nous ont confié de nombreuses histoires étonnantes.
Plus tôt dans la journée, nous avions chacun passé plusieurs heures seuls dans le désert pour écouter ce que le Seigneur allait dire. Ce qui a fortement marqué mon cœur, c’est le passage de Romains 8.19 qui décrit la création tout entière soupirant après la révélation des fils de Dieu. J’ai eu le sentiment qu’Israël vivait actuellement une période de douleur intense en vue de cette même fin. Ce soir-là, lorsque j’ai entendu les témoignages de la jeune génération, j’ai réalisé que Gaza était comme une fournaise ardente dans laquelle Dieu préparait une nouvelle génération de dirigeants, non seulement dans le corps messianique local, mais aussi pour l’ensemble de la nation d’Israël. J’ai quitté la réunion des pasteurs très encouragé, car j’ai vu que Dieu prépare une génération forte qui donnera à Israël le leadership nécessaire pour l’amener à la prochaine étape de son voyage de retour vers Lui.
Il ne fait aucun doute que nous vivons des moments historiques qui changeront à jamais Israël et le monde entier. Je tiens à vous encourager personnellement à faire tout votre possible pour vous joindre à nous pour la Fête des Tabernacles de cette année, du 16 au 23 octobre. En venant, vous rencontrerez l’esprit nouveau qui règne dans ce pays, ainsi que la souffrance de ceux qui pleurent la perte d’êtres chers et la douleur des familles séparées de leurs proches retenus en otage à Gaza. Votre présence ici contribuera à aider leurs blessures à commencer à guérir. Le thème de la Fête cette année est « Par mon Esprit, dit le Seigneur », une parole prophétique non seulement pour Israël mais aussi pour le monde entier.
Merci de vous tenir aux côtés de l’ICEJ de manière si généreuse et fidèle, à la fois dans la prière et dans votre soutien financier. Ce magazine contient de nombreux articles sur le travail extraordinaire que notre équipe a pu accomplir avec votre aide au cours de ces derniers mois. Gardez-nous dans vos pensées et vos prières, et je me réjouis de vous voir à la Fête de Jérusalem.
Dans sa grâce abondante,
Dr. Jürgen Bühler
Président de l’ICEJ
PHOTO DE COUVERTURE:
Portrait d’Eitan Gonen, père de Romi Gonen, pris en otage par les terroristes du Hamas à Gaza. (Photo de Yossi Aloni/FLASH90)
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MISSIONS SOLIDAIRES EN ISRAËL LES SUBVENTIONS DE L’ICEJ AIDENT LES FAMILLES ISRAÉLIENNES ÉVACUÉES À FAIRE FACE À LA GUERRE
AMITIÉ EXTRAORDINAIRE ENTRE CHRÉTIENS ET JUIFS AU PANAMA
Peinture de Jan van’t Hoff « Joseph raconte son deuxième rêve ». Gospelimages.com
GAZA 6 14 4 21
LES DEUX RÊVES
SIX MOIS DE GUERRE À
DE JOSEPH
ENSEIGNEMENT SPÉCIAL LETTRE DU PRÉSIDENT
SOMMAIRE MAI JUIN 2024 ÉDITION FRANCOPHONE
Illustration du rêve de Joseph dans Genèse 37:5-10 (Générée avec Adobe Firefly/Photoshop. Des gerbes de blé s’inclinent
DLES DEUX RÊVES DE JOSEPH
PAR DR. JÜRGEN BÜHLER, PRÉSIDENT DE L’ICEJ
ans notre dernière Parole de Jérusalem, nous avons vu qu’Israël est représenté dans Apocalypse 12 comme une femme ornée de douze étoiles, du soleil et de la lune. Dans sa vision, l’apôtre Jean a vu des images qui n’apparaissent qu’une seule fois dans la Bible, dans Genèse 37 où Joseph fait deux rêves. Dans l’un d’eux, il voit ses onze frères sous la forme d’étoiles et son père et sa mère sous la forme du soleil et de la lune, tous se prosternant devant lui (Genèse 37.10). Auparavant, Joseph avait fait un rêve similaire dans lequel ses frères apparaissaient comme des gerbes de blé se prosternant devant sa propre gerbe.
Bien des années plus tard, Joseph est soudain élevé de la prison au rang de vice-roi de Pharaon. Ses rêves se réalisent lorsque ses frères viennent lui acheter du blé lors d’une famine en Canaan. Ces rêves n’annoncent pas seulement l’étonnante ascension de Joseph à la tête de l’Égypte et son rôle de prototype du Messie souffrant, mais aussi la vocation et la destinée plus larges du peuple juif.
SEMER LA PAROLE
Les gerbes de blé et les étoiles, le soleil et la lune représentent des aspects essentiels de la vocation d’Israël. Le blé est devenu un produit central du règne de Joseph. Sous sa direction, l’Égypte est devenue le premier grenier à blé du monde à une époque de famine mondiale. Le livre de la Genèse dit que « Et de tous les pays on arrivait en Égypte, pour acheter du blé auprès de Joseph, car la famine était forte dans tous les pays » (Genèse 41.57 Louis Segond). D’une certaine manière, le ministère de Joseph en Égypte préfigurait l’appel que Dieu a placé sur Israël dès le début.
Dans la Bible, le blé et le pain qu’il produit représentent souvent la parole de Dieu. Le passage de Deutéronome 8.3 proclame que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Dans Jérémie 15.16, le prophète a trouvé la parole de Dieu et l’a mangée. Dans Luc 8.11,
Jésus explique la parabole du semeur en disant que la semence est la parole de Dieu.
Israël est devenu la nation du Livre, semant la parole de Dieu sur toute la terre. Dans Romains 3.1-2, Paul déclare que l’une des principales vocations d’Israël était d’administrer les oracles de Dieu. Tous les livres de la Bible ont été écrits par des Juifs. Psaumes 147.19-20 (LS) dit « Il révèle sa parole à Jacob, ses lois et ses ordonnances à Israël. Il n’a pas agi de même pour toutes les nations ». Cela signifie que la principale nourriture pour notre esprit, notre âme et notre corps est venue du peuple juif.
Mais ce n’est pas tout ! Le peuple juif a donné au monde non seulement la parole écrite de Dieu, mais la « Parole [qui] a été faite chair et elle a habité parmi nous » (Jean 1.14 LS). Jésus est la Parole vivante de Dieu. C’est pourquoi Jésus déclare : « Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. » (Jean 6.51 LS) En vérité, tout ce qui définit notre foi en tant que chrétiens nous a été donné par le peuple juif, y compris un Messie juif. C’est exactement ce que Dieu a dit à Abraham : « ... et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » (Genèse 12.3 LS) Mais qu’en est-il du second rêve ? Qu’est-ce que les étoiles, le soleil et la lune ont à voir avec le peuple juif ? Dans la Genèse, nous sommes informés de leur raison d’être dans le récit de la création.
UNE LUMIÈRE POUR LES NATIONS
Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre, pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon. (Genèse 1.14-18 LS)
LA PAROLE DE DIEU QUE NOUS AVONS REÇUE DU PEUPLE JUIF NE NOUS CONDUIT PAS SEULEMENT SUR LE CHEMIN DE DIEU ET NE NOURRIT PAS SEULEMENT NOTRE ÂME, ELLE ÉTABLIT ÉGALEMENT DES LIGNES DIRECTRICES MORALES POUR L’HUMANITÉ.
Il y a beaucoup à dire sur ce passage. Permettez-moi de souligner deux raisons pour lesquelles Dieu a placé le soleil, la lune et les étoiles dans les cieux. L’objectif principal était de « séparer la lumière d’avec les ténèbres ». La Parole de Dieu que nous avons reçue du peuple juif ne nous conduit pas seulement sur le chemin de Dieu et ne nourrit pas seulement notre âme, elle établit également des lignes directrices morales pour l’humanité. Les dix commandements représentent aujourd’hui encore les piliers moraux de la plupart des sociétés. Ils sont plus que jamais d’actualité, car les frontières morales sont de plus en plus floues dans la plupart des sociétés occidentales. Le prophète Ésaïe met en garde : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière et la lumière en ténèbres... » (Ésaïe 5.20 LS).
Cette inversion morale peut être observée aujourd’hui, alors que les valeurs familiales sont bouleversées et que le genre est attaqué. On peut également le constater quotidiennement lorsque la milice antisémite et génocidaire du Hamas est présentée comme la victime, alors que la nation d’Israël, brutalement attaquée, est considérée comme l’agresseur. C’est ce qui se passe aux Nations unies et dans les tribunaux internationaux de La Haye. Les gauchistes radicaux et même des pays comme l’Irlande et l’Espagne ne parviennent pas à discerner entre le bien et le mal. Le Dieu d’Israël, Créateur du ciel et de la terre, a donné sa parole comme guide ultime pour séparer la lumière des ténèbres, et il est plus que jamais nécessaire que le peuple de Dieu serve de lumière aujourd’hui dans un monde qui sombre de plus en plus dans les ténèbres.
POUR LES SIGNES ET LES SAISONS
Mais les luminaires célestes ont encore une autre fonction : ils sont donnés pour servir de signes et pour différencier les saisons, et séparer les jours et les années. Le calendrier hébraïque est différent de tous les autres calendriers de l’histoire. Il commence avec la Création et mesure l’ensemble de l’histoire de l’humanité. De plus, le calendrier juif a eu un impact sur le monde entier. Dès le début de la création, Dieu a établi une semaine de sept jours et a réservé le septième jour au repos. Ce jour de repos divin a fait son chemin dans toutes les sociétés et est même considéré comme un droit humain universel. En outre, la Bible hébraïque nous donne un calendrier sacré avec des fêtes juives fixes, connues sous le nom de Fêtes du Seigneur (voir Lévitique 23).
savons que nous vivons aujourd’hui une période de transition. L’ère païenne s’achève et l’ère messianique approche. C’est pourquoi de nombreuses personnes affirment à juste titre que la nation d’Israël est l’horloge de Dieu.
Ainsi, nous voyons dépeinte dans l’imagerie de Genèse 37 et d’Apocalypse 12 la vocation unique et importante d’Israël. Cela explique aussi pourquoi Apocalypse 12.12 (LS) met en garde : « Malheur à la terre et à la mer ! Car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il a peu de temps. » La restauration d’Israël à notre époque est peut-être le plus grand signe de la venue prochaine du Messie. Pour les forces des ténèbres, la renaissance de la nation d’Israël représente un signe puissant montrant que leur temps est compté. Elle signale également à l’Église que nous ne pouvons pas continuer à faire comme si de rien n’était. Dieu nous appelle à nous engager radicalement à suivre l’Agneau partout où il nous conduit (Apocalypse 12.11, 14.4). C’est une période de grands conflits dans le monde spirituel et nous sommes appelés à intercéder pour Israël comme jamais auparavant. Mais c’est aussi
Jan van’t
Bien qu’elles aient été modifiées par le Concile de Nicée en 325 après J.-C., ces fêtes données par Dieu ont toujours façonné le calendrier des vacances dans la plupart des nations chrétiennes. Israël sert également de repère pour définir les temps et les saisons des nations. Dans Luc 21.29 (LS), Jésus dit : « Voyez le figuier ».
Par cette petite phrase, Jésus indique que le rétablissement de la nation juive dans son ancienne patrie marquera un changement de paradigme concernant les temps et les saisons. Dans le même chapitre, Jésus déclare que le piétinement de Jérusalem par les nations est le « temps des nations », suggérant que le rétablissement des Juifs à Jérusalem en marquerait la fin. Ainsi, grâce à Israël, nous
une période de grands exploits (Daniel 11.32 et versets suivants). Les événements du 7 octobre dernier et la récente attaque de 350 missiles et drones iraniens sont les signes d’une bataille bien plus importante à venir dans les cieux.
Permettez-moi de vous inviter à rejoindre les milliers de chrétiens qui participent déjà à nos appels à la prière en ligne et à soutenir Israël de manière très concrète en soutenant nos projets d’aide présentés dans ce magazine. Que Dieu vous bénisse en agissant ainsi.
Rejoignez-nous pour nos réunions de prière en ligne ! icej.org/pray-with-us
ENSEIGNEMENT
gerbe
vers une
de blé)
5 | PAROLE DE JÉRUSALEM 4 | MAI / JUIN 2024
Peinture de
Hoff « Joseph raconte son deuxième rêve ». Gospelimages.com
SIX MOIS DE GUERRE À GAZA-
PAR DAVID R. PARSONS, VICE-PRÉSIDENT ET PORTE-PAROLE DE L’ICEJ
Six mois se sont écoulés depuis que le Hamas a déclenché une guerre avec Israël à Gaza par son massacre brutal du 7 octobre dernier. C’est un bon moment pour prendre du recul et évaluer où nous en sommes dans ce conflit prolongé. En temps voulu, des enquêtes officielles seront menées sur l’impréparation d’Israël devant l’assaut du Hamas lors de Simchat Torah. Mais nous en savons déjà assez pour répondre à certaines questions essentielles sur cette guerre : Pourquoi Israël a-t-il été si surpris par l’invasion du Hamas ? Pourquoi le Hezbollah ne s’est-il pas pleinement engagé dans la guerre ? Quels sont les résultats obtenus jusqu’à présent par Israël dans la bande de Gaza ? Quelle est l’évolution de la situation ? Et si la guerre se terminait aujourd’hui, qui gagnerait ?
POURQUOI ISRAËL A-T-IL ÉTÉ SI SURPRIS PAR L’INVASION DU HAMAS ?
Tout d’abord, les dirigeants politiques et militaires israéliens se sont rendus coupables d’une « pensée collective » à l’égard du Hamas, à savoir l’idée dominante que la puissance militaire israélienne l’avait dissuadé d’agir. Les forces de défense israéliennes avaient annulé la menace des roquettes grâce au Dôme de fer et celle des tunnels terroristes grâce au radar à pénétration de sol. Il y avait également un consensus sur le fait que le Hamas était préoccupé par la gouvernance de Gaza, qui connaissait un boom de la construction, apportant une manne à ses dirigeants. Cette pensée collective s’est maintenue alors même qu’Israël a mis en place, après la débâcle de la
guerre du Kippour, des mécanismes visant à toujours remettre en question les idées reçues de sa communauté du renseignement. Enfin, les principaux signaux d’alarme ont été ignorés, notamment les alertes répétées des observatrices de Tsahal qui surveillaient les caméras de sécurité le long de la frontière de Gaza et qui signalaient que quelque chose se préparait.
En outre, la société israélienne était épuisée par une année de débats intenses sur les réformes judiciaires proposées. Cette bataille politique a connu un répit pendant les vacances d’automne de la Knesset, et Simchat Torah était le dernier jour de repos avant que le débat ne reprenne de plus belle. Tout le monde se détendait donc en ce funeste matin de shabbat.
Le Hamas peut néanmoins se targuer d’avoir réussi à tromper Israël. Tout d’abord, il a réussi à faire en sorte que l’invasion reste un secret bien gardé par une poignée de dirigeants à l’intérieur de la bande de Gaza. Le Hamas n’a pas non plus participé à la guerre de roquettes intense de trois jours lancée par le Jihad islamique palestinien en mai dernier, qui a fait croire à Israël qu’il ne voulait pas la guerre. En outre, il n’y a pas eu les habi-
tuelles émeutes et incitations sur le Mont du Temple pendant les grandes fêtes juives en octobre dernier.
Le Hamas et l’Iran ont également intensifié le recrutement de cellules terroristes en Cisjordanie, ce qui a incité Tsahal à redéployer ses forces de la frontière de Gaza vers la Judée et la Samarie.
Ainsi, la « tempête d’al-Aqsa » a eu plus de succès que le Hamas ne l’espérait. Le résultat a été la mort de plus de 1 200 Israéliens et la prise en otage de plus de 250 personnes à Gaza, tandis que tout Israël craignait soudain de nouveaux barrages massifs de roquettes et des invasions de domiciles en provenance du Liban.
Malgré tout, le carnage aurait pu être bien pire, car le grand secret dont a fait preuve le Hamas lui a également porté préjudice. Le Hamas et le Hezbollah s’étaient étroitement coordonnés avec l’Iran pour former un « Front uni de la résistance » contre Israël, et ils prévoyaient un assaut simultané sur plusieurs fronts - bien qu’aucune date n’ait été fixée. Mais le Hamas s’est précipité et les attaques du 7 octobre ont également surpris le Hezbollah.
POURQUOI LE HEZBOLLAH NE S’EST-IL PAS PLEINEMENT ENGAGÉ DANS LA GUERRE ? Pris au dépourvu, le Hezbollah a suivi l’évolution de la situation dans le sud d’Israël au cours des premiers jours pour voir comment le Hamas s’en sortait. Mais il s’est abstenu pour deux raisons : premièrement, Israël a rapidement mobilisé 350 000 réservistes et renforcé le front nord. Deuxièmement, Israël a évacué 120 000 civils de la frontière libanaise. Cela signifie que les forces d’élite Radwan du Hezbollah auraient beaucoup plus de mal à reproduire les succès du Hamas dans le
Une otage israélienne ramène son chien de Gaza (capture d’écran RTE))
sud. Le Hezbollah s’est donc contenté de « contribuer » à l’effort de guerre du Hamas en bloquant un grand nombre de troupes de Tsahal dans le nord par un duel d’artillerie le long de la frontière. Cette décision s’est avérée cruciale, car elle a montré que ni le Hezbollah ni l’Iran ne voulaient d’une guerre directe avec Israël dans l’immédiat, et elle a laissé à Israël l’initiative d’écraser le Hezbollah au moment de son choix - selon certains, en mai/juin.
LES COMBATS ÉTANT ESSENTIELLEMENT
LIMITÉS À GAZA, COMMENT ISRAËL S’EN EST-IL SORTI JUSQU’À PRÉSENT ?
Comme par le passé, Tsahal a divisé Gaza en trois parties et s’est d’abord attaqué à la ville de Gaza au nord, puis au centre de Gaza et, plus récemment, à Khan Younès au sud. Tsahal estime avoir tué ou blessé les deux tiers des combattants du Hamas à Gaza, dont 13 000 miliciens du Hamas tués au cours des opérations terrestres à Gaza, plus 1 000 autres à l’intérieur d’Israël le 7 octobre. En comparaison, Tsahal a perdu un peu plus de 260 soldats à Gaza, soit beaucoup moins que prévu. L’armée israélienne a également détruit des tonnes d’armes et des centaines de tunnels, soit peut-être la moitié de ce qui existe. Néanmoins, l’effort de guerre d’Israël a été sérieusement entravé par la décision de la communauté internationale selon laquelle tous les civils de Gaza doivent rester sur le champ de bataille, ce qui permet au Hamas de les utiliser comme boucliers humains. Cette décision a directement contribué à l’augmentation du nombre de victimes civiles à Gaza et aux difficultés d’acheminement de la nourriture à la population. Pourtant, le monde a accusé Israël d’affamer délibérément les Gazaouis et de commettre un génocide, plutôt que de blâmer le Hamas ou même la commu-
NOUVELLES : ISRAËL REPOUSSE UN TIR DE BARRAGE IRANIEN MASSIF !
nauté internationale ellemême. Il s’agit là d’un acte honteux et sans précédent dans la guerre moderne, qui consiste à forcer une population civile à rester dans une situation dangereuse. Deuxièmement, à ce jour, ni le Conseil de sécurité ni l’Assemblée générale des Nations unies n’ont condamné le Hamas pour les graves atrocités qu’il a commises le 7 octobre dernier. Cela aussi est honteux et impardonnable ! Le message envoyé aux Israéliens est que leur vie n’a pas d’importance et que le sang juif est considéré comme bon marché. Par conséquent, je ne reproche pas aux Israéliens d’avoir ignoré les conseils et les critiques des autres nations concernant leur conduite dans cette guerre.
LE POINT SUR LA SITUATION ACTUELLE ET L’AVENIR
Nous vivons actuellement une étrange accalmie, Israël attendant un accord sur les otages ou une décision d’aller à Rafah, le dernier bastion du Hamas où de nombreux otages pourraient être détenus. Les tensions entre Israël et l’administration Biden se sont accrues au sujet de l’opération prévue à Rafah, dont Washington craint qu’elle ne mette en danger les dizaines de réfugiés palestiniens qui s’y trouvent. Mais Israël a modifié sa stratégie ces derniers temps - en inondant Gaza de nourriture et en retirant la plupart des forces de défense israéliennes - en grande partie pour améliorer les conditions permettant de parvenir à un accord sur les otages. Quoi qu’il en soit, les États-Unis continuent d’envoyer des armes à Israël, tandis que des rapports indiquent que l’Indonésie et même l’Arabie saoudite souhaitent normaliser leurs liens avec Jérusalem en dépit de la guerre. Les choses pourraient donc s’arranger rapidement pour Israël. Néanmoins, l’État juif devra faire face à un torrent de plaintes juridiques découlant de cette guerre pour les années à venir.
ENFIN, SI LA GUERRE SE TERMINAIT AUJOURD’HUI, QUI SERAIT LE VÉRITABLE VAINQUEUR ?
Bien sûr, le Hamas revendiquerait la victoire, simplement parce qu’il a survécu pour se battre un jour de plus ! Mais compte tenu du nombre élevé de morts à Gaza, de la destruction d’une grande partie de la ville et du
Depuis 45 ans, le régime islamique iranien mène une campagne sans relâche pour détruire Israël, principalement par l’intermédiaire de milices. Mais pour la première fois, l’Iran a lancé une attaque directe contre Israël à partir de son propre sol, tôt le 14 avril. Dans le plus grand barrage de ce type jamais réalisé, Téhéran a lancé plus de 320 drones et missiles sur Israël. Mais Tsahal (et ses alliés) a abattu 99 % des drones et des missiles, la plupart avant qu’ils ne pénètrent dans l’espace aérien israélien. L’attaque s’est révélée être un succès légendaire pour Israël et un échec embarrassant pour l’Iran. Israël évalue actuellement sa réponse, alors même que les projecteurs sont enfin braqués sur le véritable responsable maléfique de ce conflit : le régime iranien.
la mer Morte
fait que la plupart des habitants de Gaza ont été traumatisés par six mois de guerre, il est difficile de voir comment le Hamas peut revendiquer la victoire de manière crédible. Pendant ce temps, Israël peut se prévaloir d’une victoire partielle à Gaza. La nation s’est rapidement remise du revers du 7 octobre dernier. L’armée israélienne s’est remarquablement bien comportée sur le plan militaire dans des conditions complexes de guerre urbaine, en parvenant à un ratio d’environ 1 pour 1 entre les combattants et les civils tués (la moyenne mondiale récente dans les situations de guerre urbaine est de 18 civils pour chaque combattant tué). Il faut espérer que cet exploit sera largement reconnu, plutôt que les calomnies de génocide et de nettoyage ethnique.
Israël a également été uni par ce conflit, mais cette unité reste fragile. Et cette victoire ne sera jamais complète tant que tous les otages n’auront pas été libérés. Au sortir de cette guerre, Israël doit continuer à insister sur le démantèlement de l’UNRWA et veiller à ce que le « droit au retour » des Palestiniens soit définitivement enterré. Au lieu de cela, pourquoi ne pas laisser toutes les nations qui sympathisent avec les habitants de Gaza en accueillir quelquesuns en tant que réfugiés ?
ACTUALITÉ
Une rare vue de Palestiniens agitant des drapeaux blancs à Gaza (AP)
Un missile iranien abattu flotte dans
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LREGARDER VERS ABRAHAM
PAR DAVID PARSONS, VICE-PRÉSIDENT ET PORTE-PAROLE PRINCIPAL DE L’ICEJ
orsque les clergés chrétien, juif et musulman se réunissent pour engager un dialogue interreligieux, ils cherchent souvent à trouver un terrain d’entente à travers la figure d’Abraham, dont la foi est vénérée par les trois religions. En effet, la Bible encourage ceux qui « cherchent le Seigneur » et « poursuivent la justice » à « porter les regards sur le rocher d’où vous avez été taillés... Portez les regards sur Abraham votre père... Car lui seul je l’ai appelé, je l’ai béni et je multiplié ». (Ésaïe 51.1-2 Louis Segond) En regardant vers Abraham, nous pouvons tirer de son cheminement de foi des leçons et des vérités durables qui ont une incidence directe sur le conflit actuel entre Israël et les islamistes radicaux qui cherchent à le détruire.
Tout d’abord, le prophète Ésaïe dit que le Seigneur a appelé Abraham seul, ce qui signifie qu’il a été la première personne appelée par Dieu à mettre en œuvre son plan de rédemption. Après le déluge de Noé, le monde était encore perdu et ne savait même pas comment trouver Dieu. Le Seigneur a donc décidé de venir sauver l’humanité. Et il a déposé en Abraham de grandes promesses : le bénir, le multiplier, en faire une grande nation et même un père de nations, lui donner une terre, et surtout qu’à travers lui, Dieu bénisse toutes les familles de la terre (Genèse 12.3).
Cette dernière promesse est la plus importante, car l’apôtre Paul l’appelle la première prédication de l’Évangile (Galates 3.8). En d’autres termes, par l’intermédiaire d’Abraham et de sa descendance, le Seigneur offrirait de couvrir le péché par le sang (Genèse 28.14 ; Psaume 32.1-2 ; Romains 4.1-8). Il est à noter que cette rédemption se ferait par l’intermédiaire des descendants naturels d’Abraham, à savoir Isaac et Jacob - les enfants de la promesse - et non par Ismaël ou Ésaü. Ainsi, quelle que soit la révélation que Mahomet avait à offrir, elle n’avait rien à voir avec l’appel de Dieu sur Abraham pour sauver le monde. Et Jésus lui-même a dit que « le salut vient des Juifs ». (Jean 4.22 LS) Nous voyons cette même vérité affirmée très tôt lorsque le mystérieux personnage de Melchisédek, prêtre du Dieu Très-Haut, est venu et a « béni celui qui avait les promesses » (Hébreux 7.6 LS). Abraham seul portait en lui la promesse de la rédemption du monde. Il ne fait donc aucun doute que nous devrions tous « bénir », ou parler en bien, à la fois d’Abraham et de ses descendants, le peuple juif. Melchisédek l’a fait ! Pourtant, une grande partie du monde maudit Israël, à son propre détriment.
IL NE FAIT DONC AUCUN DOUTE QUE NOUS DEVRIONS TOUS « BÉNIR », OU PARLER EN BIEN, À LA FOIS D’ABRAHAM ET DE SES DESCENDANTS, LE PEUPLE JUIF. MELCHISÉDEK L’A FAIT !
Il est intéressant de noter que l’auteur de l’épître aux Hébreux précise que Melchisédek est venu bénir Abraham alors qu’il « revenait de la défaite des rois » (Hébreux 7.1 LS). Il aurait pu venir à Abraham à n’importe quel moment, alors pourquoi juste au moment où Abraham revenait de la bataille ?
La leçon à en tirer est que, contrairement à Mahomet, Abraham n’a jamais brandi son épée pour répandre sa foi en Dieu. Mais il a pris l’épée pour reprendre ce qui avait été volé et enlevé - son neveu Lot, les habitants et les biens de Sodome (Genèse 14.14-24). C’était un acte de guerre juste, et Melchisédek, un précurseur de Yechoua le Messie (Psaume 110.4 ; Hébreux 7.14-22), est sorti pour le bénir à ce moment précis. Cela ne ressemble pas à un pacifiste, et d’ailleurs le Seigneur ne l’est pas non plus.
Dans le chapitre suivant, le Seigneur dit à Abraham : « Abram, ne crains point. Je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande. » (Genèse 15.1 LS) C’est vraiment Dieu qui a protégé Abraham et lui a donné la victoire dans la bataille. Et le Seigneur a promis d’être toujours un bouclier pour Abraham. Le Seigneur savait qu’il devrait toujours veiller sur le peuple juif pour protéger sa mission rédemptrice. Cela s’est avéré nécessaire, car Israël a dû faire face à de nombreux ennemis au cours des siècles.
Aujourd’hui, les islamistes radicaux prétendent avoir une autre voie de salut. Ils ont brandi l’épée pour répandre leur foi extrémiste. Pire encore, ils ont brandi l’épée contre un peuple particulier qu’ils devraient bénir. Et ils ont brandi l’épée contre un peuple que Dieu a juré de protéger. Dans tout cela, ils ne « regardent pas Abraham » comme un père de foi pieuse, et ils ne « suivent certainement pas la justice ». Israël, en revanche, a pris l’épée pour défendre justement la nation et ramener ceux qui ont été violemment enlevés à Gaza. Puisse-t-il réussir à les ramener bientôt à la maison !
LA MISSION ÉVANGÉLIQUE DE SOLIDARITÉ PREND FERMEMENT POSITION POUR ISRAËL
L’ICEJ a accueilli en mars sa dernière mission de solidarité des dirigeants chrétiens en Israël, qui a abouti à une forte déclaration de soutien à l’État et au peuple juifs dans le cadre de la guerre actuelle avec le Hamas.
La mission était composée de 20 éminents leaders évangéliques de douze nations représentant des millions de chrétiens dans le monde. Les responsables du ministère mondial sont venus d’Argentine, d’Australie, du Brésil, du Salvador, de Fidji, d’Allemagne, d’Indonésie, d’Italie, du Japon, des PaysBas, de Tanzanie et des États-Unis.
Le groupe a d’abord visité des lieux le long de la frontière de Gaza liés au massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre dernier, notamment le kibboutz Béer, le site du festival de musique Nova et un parking rempli de 1 200 voitures brûlées lors de cette infâme journée de carnage. Ils ont également entendu le chef de la sécurité de la région d’Eshkol, Ilan Isaacson, et le lieutenant-colonel (réserviste) de l’armée israélienne, Yaron Buskila, qui ont tous deux courageusement dirigé la riposte pour repousser l’assaut du Hamas.
Le groupe a également rencontré le ministre israélien des affaires étrangères, Israël Katz, dans son bureau de Jérusalem, puis Emmanuel Nahshon, directeur général adjoint du ministère des affaires étrangères, ainsi que Rachel Goldberg, mère de l’otage Hersh Goldberg-Polin, qui a perdu son bras dans l’explosion d’une grenade avant d’être emmené à Gaza.
Enfin, la mission de solidarité a visité la zone frontalière nord, a reçu un compte-rendu sur la sécurité de la part du major (réserviste) Elliot Chodoff de Tsahal, a été accueillie par les troupes fidjiennes du contingent de la FNUOD sur le Golan, et a ensuite visité le foyer de l’ICEJ pour les survivants de la Shoah à Haïfa pour voir les mesures prises pour protéger les résidents âgés du foyer au cas où la guerre s’intensifierait dans le nord.
GoldbergPolin lors de la mission de solidarité.
La mission de solidarité des dirigeants chrétiens comprenait des leaders d’Argentine, d’Australie, du Brésil, du Salvador, de Fidji, d’Allemagne, d’Indonésie, d’Italie, du Japon, des Pays-Bas, de Tanzanie et des États-Unis.
ENSEIGNEMENT ISRAËL EN CRISE
Prières en faveur de Rachel Goldberg, mère de l’otage Hersh
de Jan van’t Hoff « Melchisédek bénit Abram ». Gospelimages.com
Peinture
9 | PAROLE DE JÉRUSALEM 8 | MAI / JUIN 2024
PAR DAVID PARSONS
LE CIRCUIT DES AMBASSADEURS
STIMULE LES DÉFENSEURS CHRÉTIENS D’ISRAËL
PAR RYAN TSUEN
Le dernier jour du tout premier circuit des ambassadeurs de l’ICEJ en mars, un groupe de 23 chrétiens de 10 nations du monde entier, qui se trouvait à l’intérieur d’une tour construite en pierres anciennes dans la vallée du Jourdain, s’est engagé à soutenir Israël plus pleinement en cette période difficile. Il s’agissait de Gilgal Argamon, une curieuse structure artificielle en forme de sandale dont on pense qu’elle est l’endroit où les Israélites ont campé pour la première fois après avoir traversé le Jourdain sous la direction de Josué. Inspiré par sa signification biblique, le groupe a passé du temps à prier pour Israël et à déclarer son soutien indéfectible au peuple juif.
Cette idée d’un voyage des ambassadeurs a été récemment conçue par le nouveau directeur des opérations de l’ICEJ, Richard van der Beek, qui a précédemment occupé un poste de cadre supérieur pour un important voyagiste israélien. L’itinéraire d’une semaine a combiné une visite traditionnelle de sites bibliques, des séances d’information et des visites de lieux liés au conflit actuel et la participation à des
projets de bénévolat concrets. Cet itinéraire bien équilibré présentait à la fois l’Israël biblique et l’Israël moderne, afin de stimuler la capacité de chaque personne à mieux défendre la nation juive dans son pays d’origine.
Ce premier circuit des ambassadeurs a attiré des délégués chrétiens d’Afrique du Sud, du Brésil, d’Allemagne, d’Indonésie, des Pays-Bas, de Singapour, de Thaïlande, du Royaume-Uni, des États-Unis et du Zimbabwe. Ils ont visité une communauté frontalière de Gaza dévastée par le Hamas le 7 octobre, ont reçu des informations sur la sécurité des fronts sud et nord, ont écouté les premiers intervenants parler des premiers jours difficiles de la guerre, se sont entretenus avec des parents d’otages toujours détenus à Gaza et ont préparé des repas pour ceux qui se trouvent en première ligne, entre autres activités. « Je crois que le Saint-Esprit nous a envoyés en Israël spécifiquement en ce moment dans un seul but, celui de rapporter à notre nation la vérité sur Israël. C’est tout ! Nous sommes des porteurs de vérité, a déclaré Richard, originaire d’Afrique du Sud. »
Délégués du circuit des ambassadeurs à Gilgal Argamon
LE CIRCUIT GERMANO-SUISSE,
UNE PUISSANTE DÉMONSTRATION DE SOUTIEN À ISRAËL
Participants au circuit germano-suisse allemande travaillant dans les champs.
Tobi, notre chauffeur de bus israélien, n’avait jamais rencontré un groupe comme celui-ci. « C’est moi le touriste ici », a-t-il admis en riant tandis que ses hôtes étrangers le guidaient, car les endroits où il s’est rendu pour le récent circuit germano-suisse de l’ICEJ se trouvent bien en dehors des sentiers battus. Une vingtaine d’amis chrétiens d’Israël étaient venus manifester leur soutien au pays en ces jours difficiles de guerre, en s’aventurant dans des régions où les pèlerins chrétiens se rendent rarement.
Il nous a conduits pour récolter des pommes de terre, apporter des cadeaux à un centre d’intégration et des jouets à un foyer pour enfants, planter des chênes dans une ferme thérapeutique et visiter un atelier d’artistes pour personnes âgées. Tobi nous accompagnait souvent pour voir les projets financés par l’ICEJ, et il est vite devenu un membre à part entière du groupe.
Tobi nous a également accompagnés dans le kibboutz Nir Oz, où presque toutes les maisons ont été pillées ou incendiées par le Hamas. Plus de 100 des 425 habitants ont été
DES VOLONTAIRES CHRÉTIENS VIENNENT PRÊTER
MAIN FORTE À ISRAËL
PAR NATIVIA SAMUELSEN
Un groupe de 23 chrétiens de 12 nations a récemment participé à un circuit d’aide pratique de l’ICEJ pour démontrer de façon concrète son soutien à Israël en offrant ses services pour contribuer à relever cette nation par ces temps de guerre. Pendant deux semaines, les volontaires chrétiens ont retroussé leurs manches pour récolter des fruits et des légumes, planter des arbres, emballer des boîtes de nourriture pour les personnes dans le besoin, cuisiner des repas pour des soldats, des premiers intervenants et des familles d’otages, rénover deux abris souterrains et restaurer des maisons d’Israéliens dans le besoin. Ils ont également visité des communautés dévastées près de Gaza et la place des otages à Tel Aviv, reçu des informations sur la sécurité, écouté le témoignage d’un survivant de l’Holocauste et passé une journée avec des écoliers arabes de la région.
Le groupe a manifestement touché de nombreux Israéliens, qui ont été remplis d’émotion en découvrant que des chrétiens avaient fait le voyage jusqu’en Israël en ces temps difficiles pour venir lui prêter main forte.
Le circuit d’aide pratique a commencé dans le sud d’Israël, où les traces des attaques du 7 octobre sont encore omniprésentes aujourd’hui.
On entendait des tirs d’artillerie et des avions de chasse au-dessus de nos têtes, mais le calme régnait tandis que les volontaires chrétiens se sont rendus dans un verger pour cueillir des agrumes qui avaient besoin d’être récoltés d’urgence.
Après avoir rénové un abri antiaérien à Ashkelon, le superviseur Gabi Nachmani a dit au groupe : « Vous avez une étincelle spéciale dans vos yeux… Vous êtes venus en Israël en ces temps difficiles pour nous dire à quel point nous sommes importants dans le déroulement de l’histoire de la Bible. Cela nous donne la force de continuer. »
Pendant leur séjour à Ashkelon, ils ont également visité la maison d’Eva Erben, qui a survécu à Auschwitz pendant l’Holocauste. « On peut souffrir beaucoup, on peut subir beaucoup de choses, mais ce qui s’est passé le 7 octobre était barbare, a déclaré Eva à ses invités chrétiens. Les nazis étaient gentils comparés au Hamas. Le monde doit savoir ce qui s’est passé et n’oubliez pas de raconter notre histoire à votre nation. »
La visite s’est terminée dans les champs, où le groupe a planté des melons dans le Néguev, une métaphore appropriée pour la façon dont le groupe est venu ici pour semer des graines d’espoir.
DES PASTEURS RUSSES EN VISITE DE SOLIDARITÉ EN ISRAËL N
euf évêques et pasteurs d’églises évangéliques de toute la Russie se sont récemment rendus en Israël dans le cadre d’une mission de solidarité dirigée par les pasteurs Julia Popova et Boris Vasyukov et organisée par l’Ambassade chrétienne. Au cours de leur visite, ils ont rencontré la députée Tatiana Mazarsky à la Knesset, reçu des informations sur la sécurité de la part de responsables israéliens, parcouru le kibboutz Be’eri dévasté près de la frontière de Gaza, visité un parking avec des centaines de voitures israéliennes brûlées lors du massacre du Hamas du 7 octobre et entendu des témoignages vécus de la part d’Israéliens locaux sur les atrocités de cette sombre journée. Les responsables d’église russes ont mieux compris les crimes odieux commis par le Hamas et ont vu les traces de leur destruction. Ils sont rentrés en Russie mieux équipés pour conduire leurs congrégations chrétiennes à se tenir aux côtés d’Israël en cette période critique.
PAR KARIN LORENZ
assassinés ou pris en otage. Alors que nous marchions dans ce lieu de mort, nous avons entendu des détonations dans la bande de Gaza voisine : l’armée israélienne venait de faire sauter un tunnel terroriste.
Les dirigeants du Hamas ont juré de répéter le massacre dès qu’ils le pourront. Notre expérience avec les Israéliens a été complètement différente. Aucun Israélien que nous avons rencontré n’a parlé de vengeance ou de représailles.
Il y a une autre phrase que nous avons entendue à chaque rencontre : « Merci d’être venus ! » Les Israéliens voient tous les jours des images de marches pour manifester la haine anti-israélienne dans le monde entier. Mais ils nous ont embrassés, ont pris des selfies avec nous et nous ont tenus en haute estime pour nous être ouvertement rangés aux côtés d’Israël en ces temps difficiles.
« Vous êtes maintenant des témoins oculaires et des ambassadeurs. Parlez de ce que vous avez vu, a déclaré Stephan Lehnert, directeur général de la branche allemande de l’ICEJ, en faisant ses adieux au groupe. »
Anne Marie, de Suisse, a ensuite déclaré qu’elle se sentait comme la Ruth biblique, qui est venue en Israël pour travailler la terre et servir le peuple de Dieu. « Les Écritures nous enjoignent de soutenir Israël, et parfois le meilleur moment pour soutenir quelqu’un est celui où il est en deuil, a déclaré Shawn Landis, de Pennsylvanie. L’amitié, ce n’est pas seulement être là pour les bons moments, c’est aussi être là dans les moments difficiles. »
Chaque volontaire est rentré chez lui avec de nouvelles perspectives, prêt à témoigner de tout ce qu’il a vu, entendu et touché de ses mains ici en Israël.
Une délégation russe visite les décombres du kibboutz Be’eri, près de la frontière de Gaza.
Le premier groupe de l’ICEJ à participer à un projet de récolte de fruits en Israël.
Des bénévoles préparent des conteneurs de nourriture pour les distribuer aux soldats.
ISRAËL EN CRISE
11 | PAROLE DE JÉRUSALEM 10 | MAI / JUIN 2024
DDes chambres confortables et relaxantes conçues pour créer un sentiment de calme.
LA BANQUE NATIONALE DE SANG DE MDA
PAR
NATIVIA SAMUELSEN
RUNE NOUVELLE MAISON DE CONVALESCENCE
es experts mettent en garde contre une crise croissante de santé mentale en Israël en raison de la guerre actuelle avec le Hamas. Ils estiment qu’une personne sur trois touchée par le conflit devrait souffrir du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) dans les mois à venir. Les services de santé nationaux font déjà état d’une augmentation de 25 % de la consommation de médicaments psychiatriques, d’une hausse de 52 % des cas d’anxiété et d’une augmentation de 45 % de diagnostics post-traumatiques.
Une nouvelle étude médicale portant sur 700 Israéliens a également confirmé que la prévalence du syndrome de stress post-traumatique a presque doublé depuis le 7 octobre. Le chercheur principal a noté que 38 % des personnes interrogées ont envisagé de se suicider. En réponse, l’ICEJ a soutenu une série d’efforts de réhabilitation et de thérapie. L’une de ces initiatives est une nouvelle « Maison équilibrante » pour des patients souffrant de SSPT à Migdal HaEmek, en basse Galilée. Cette maison sert de refuge pour des personnes souffrant de symptômes traumatiques aigus, notamment des soldats de Tsahal, des survivants du massacre du festival de musique Nova, des victimes des kibboutzim et des vétérans de guerres précédentes.
L’ambassade chrétienne a apporté le financement initial pour rénover complètement cet immeuble afin qu’il serve de refuge à des personnes souffrant de stress post-traumatique. Nous avions décidé d’investir dans ce nouveau centre de traitement de traumatismes avant la guerre, sans réaliser pleinement à quel point il serait crucial pour tant d’Israéliens blessés.
L’un des aspects qui a attiré l’ICEJ dans ce projet est que cette maison de convalescence
sera une entreprise autonome, les fonds de santé de l’État et les allocations d’invalidité couvrant les coûts du traitement, ce qui garantira une stabilité financière à long terme. Les fondateurs sont convaincus que cette première maison modèle connaîtra un tel succès qu’ils seront en mesure d’établir des maisons autonomes similaires dans tout Israël.
Le foyer utilise un éventail de pratiques thérapeutiques créatives, telles que la musique et l’art, le jardinage, la zoothérapie avec des chiens, le renforcement de la résilience, et bien d’autres choses encore. Le foyer organisera également des séances de thérapie individuelle et de groupe pour travailler sur les mauvais souvenirs et leurs facteurs déclencheurs, et pour développer des techniques pour les gérer.
Récemment, l’équipe de l’ICEJ s’est rendue sur place pour inaugurer le nouveau foyer de rétablissement des victimes de stress post-traumatique. En entrant, nous avons été accueillis par la chaleur de ses pièces magnifiquement conçues. Les jeux de société et les instruments de musique disposés dans la maison donnent l’impression d’une communauté, d’un espoir retrouvé et d’un épanouissement personnel. En effet, il s’agit d’un espace de transformation qui permet aux résidents de faire face à nouveau à l’avenir.
Un résident a récemment confié à Nicole Yoder, vice-présidente de l’ICEJ pour l’AIDE et l’Aliyah « Cet endroit m’a rendu ma vie ».
Le cofondateur Maor Biton a expliqué que « ce foyer est un modèle spécial. Au départ, les foyers de ce type n’étaient pas considérés comme efficaces. Cependant, nous avons été témoins de transformations remarquables parmi nos résidents, en particulier les jeunes et les jeunes
adultes. L’environnement communautaire qui règne ici favorise la croissance et encourage les individus à explorer leurs dons tout en les préparant pour l’avenir ».
Il a ajouté que le foyer n’était opérationnel que depuis trois semaines, mais que le ministère de la Défense lui avait déjà envoyé des personnes, avant même qu’il ne soit prêt à les accueillir.
M. Maor a également fait remarquer que, pour la plupart des résidents, le syndrome de stress post-traumatique ne s’est développé qu’une fois qu’ils ont retrouvé une certaine normalité dans un environnement familier, comme leur maison, leur école ou leur lieu de travail, et qu’un traitement rapide peut aider à prévenir les symptômes à vie.
« Avant la guerre, les Israéliens devaient déjà attendre longtemps pour obtenir une assistance psychologique, et la situation est encore plus grave aujourd’hui, a expliqué M. Maor. Notre priorité est de répondre rapidement aux personnes qui nous sont adressées et de fournir un traitement efficace au plus grand nombre possible d’individus. Et c’est une joie de voir que le traitement fonctionne ! »
« Merci d’avoir cru en nous dès le début et d’avoir reconnu l’importance de notre vision. Votre soutien signifie tout pour nous et pour Israël, a conclu M. Maor. »
À l’avenir, cette maison de rétablissement pour les victimes de stress post-traumatique, parrainée par l’ambassade chrétienne, constituera en effet une lueur d’espoir et de guérison. Face à la crise croissante de la santé mentale en Israël, votre soutien continu est nécessaire pour aider à traiter les personnes traumatisées par la guerre actuelle. Nous vous invitons donc à faire un don généreux à notre fonds « Israël en crise ».
écemment, le personnel de l’ICEJ a visité le nouveau centre de répartition central du Magen David Adom (MDA), où la banque nationale de sang d’Israël est également collectée et stockée. Pendant notre séjour, nous avons également inauguré un nouveau scooter médical offert par ICEJ-Canada. Au cours de sa première semaine de fonctionnement, ce scooter médical entièrement équipé a déjà répondu à plus de 10 appels d’urgence.
Situé près de Ramle, le centre de MDA abrite la banque de sang la plus sécurisée au monde, conservée à 6 mètres sous terre pour se prémunir contre toute attaque. C’est également dans ces installations que le parc d’ambulances de MDA est équipé et entretenu. Néanmoins, la véritable épine dorsale de MDA est son réseau national de 20 000 employés et 33 000 bénévoles.
Beaucoup d’entre eux sont entrés en action le 7 octobre pour soigner et évacuer des Israéliens blessés. Dans le feu de l’action, MDA a perdu plus de 20 volontaires, tandis que 14 ambulances ont été délibérément ciblées par le Hamas. Néanmoins, MDA a aidé quelque 1 000 Israéliens blessés dans les premières 24 heures, tandis que ses centres de répartition ont répondu à plus de 21 000 appels d’urgence ce jour-là.
La visite au centre de MDA a donné à tout notre personnel une plus grande appréciation de leur travail et de leur service pour le peuple d’Israël. Dans les prochains mois, l’ICEJ livrera également deux nouvelles ambulances à Magen David Adom.
Vous pouvez nous aider à fournir davantage d’équipements médicaux vitaux aux premiers intervenants israéliens en donnant généreusement à notre fonds Israël en crise.
SE LIBÉRER D’UN TRAUMATISME À LA FERME
PAR MARELINKE VAN DER RIET
Depuis le massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre, la demande de soins de santé mentale en Israël a explosé, notamment parmi les nombreux soldats de l’armée israélienne qui souffrent d’une forme ou d’une autre de stress post-traumatique. La thérapie est cruciale non seulement pour les individus qui ont subi un traumatisme, mais aussi pour ceux qui ont perdu des êtres chers, les premiers intervenants d’urgence qui ont été témoins de souffrances intenses et les otages libérés, entre autres.
Récemment, une délégation de l’ICEJ a visité le centre de thérapie traumatique Rimon Farm, près de Beersheva, que l’Ambassade chrétienne soutient. Cette ferme unique en son genre comprend des vignobles impressionnants, des vergers d’oliviers et des champs d’artichauts luxuriants. Ici, les retraites thérapeutiques et les sessions de thérapie de groupe offrent réconfort et soutien aux Israéliens qui ont un besoin urgent de soins traumatiques, tout en le faisant dans le cadre pastoral d’une ferme.
L’ICEJ parraine actuellement une thérapie traumatique à la ferme Rimon pour deux groupes spécifiques : des résidents du kibboutz Be’eri, où de nombreuses personnes ont été tuées ou enlevées le 7 octobre, et des volontaires de United Hatzalah, un réseau national d’auxiliaires médicaux.
S’adressant à notre groupe, Nir Amitai, cofondateur de la ferme Rimon,
a souligné l’importance de préparer d’ores et déjà des programmes de soins de traumatologie, alors même que la bataille fait rage. Il a fait remarquer qu’Israël avait un besoin urgent de professionnels de la santé mentale, et que cette demande se maintiendrait pendant des années.
C ’est pourquoi la ferme Rimon prévoit de s’agrandir, avec pour objectif d’accueillir plus de 3 000 personnes en thérapie en 2024. Certaines suivront un traitement de courte durée, tandis que d’autres auront besoin de soins plus longs. Rimon a également l’intention de créer d’autres fermes thérapeutiques dans le Néguev occidental. Nir s’est montré reconnaissant du soutien de l’ICEJ : « Grâce à vous, nous pouvons aider des gens à retrouver une vie normale. Ce n’est pas un processus rapide, c’est un itinéraire. Nous ne pouvons pas le faire seuls, et grâce à votre soutien, nous ne sommes pas seuls. Les mots me manquent pour décrire ce que je ressens. Merci beaucoup. » « Parfois, je me sens impuissante, mais mon amour pour ce pays est profond, a répondu Doris Lüke, qui s’est jointe à notre visite à la ferme Rimon dans le cadre d’une mission de solidarité de l’ICEJ-Allemagne en Israël. Je dois rapporter ces informations en Allemagne pour réveiller d’autres chrétiens. » Merci d’envisager un don généreux au fonds Israël en crise de l’ICEJ afin que nous puissions continuer à tendre la main à une nation qui souffre.
La délégation de la mission de solidarité de l’ICEJ-Allemagne en Israël visite le centre de thérapie traumatique de la ferme Rimon près de Beersheva.
Faites un don aujourd’hui à l’adresse suivante : give.icej.org/crisis. Vous pouvez aussi faire un don sur le site de l’ICEJ-France à WWW.ICEJ-FRANCE.FR ou pour l’ICEJ-Suisse sur ICEJ.CH/DONS
PAR NATIVIA SAMUELSEN
AID ICEJ
13 | PAROLE DE JÉRUSALEM 12 | MAI / JUIN 2024
thérapie équestre
LES SUBVENTIONS DE L’ICEJ AIDENT LES FAMILLES ISRAÉLIENNES ÉVACUÉES À FAIRE FACE À LA GUERRE
PAR JONATHAN PARSONS
LLa guerre en cours avec le Hamas a forcé des milliers d’Israéliens vivant près des frontières de Gaza et du Liban à être évacués vers des logements temporaires dans tout Israël. L’Ambassade chrétienne a aidé un grand nombre de ces familles israéliennes déplacées, qui sont au nombre de 200 000, notamment en accordant des subventions spéciales aux familles avec des enfants en difficulté. Une équipe d’ICEJ Aid a récemment rencontré plusieurs parents d’enfants en difficulté qui ont reçu ces subventions. Le programme que nous soutenons fournit aux jeunes en difficulté des encadrants spécialisés qui les guident pendant trois ans à l’école et en dehors. Lital vit à Shokeda, à deux kilomètres seulement du kibboutz Be’eri, qui a été dévasté le 7 octobre dernier. Effrayée par les sirènes et les explosions ce matin de shabbat, elle et sa famille ont été évacuées vers Sde Boker, puis vers Neve Ilan, dans les collines de Jérusalem. Le chaos a plongé sa fille Hallel dans une grande détresse.
« Elle avait peur de sortir ou de quitter la chambre d’hôtel, raconte Lital. » Mais heureusement, la subvention de l’ICEJ a permis d’inscrire Hallel à des cours d’équitation thérapeutique dans un ranch voisin.
« C’était un vrai soulagement et c’est arrivé juste à temps, a déclaré Lital. Les leçons dispensées grâce à votre don ont donné à Hallel la confiance nécessaire pour sortir à nouveau. »
En fin de compte, le changement a été spectaculaire. Hallel voulait même rester à Neve Ilan. Mais Lital et sa famille sont rentrés chez eux.
Les familles israéliennes qui ont reçu ces subventions remercient leurs amis chrétiens de s’être souciés d’elles en ces temps difficiles. Nous vous invitons à soutenir notre fonds « Israël en crise » pour nous permettre d’aider davantage de familles israéliennes déplacées et de répondre à d’autres besoins urgents découlant de la guerre.
L’ICEJ AIDE LES SURVIVANTS DU KIBBOUTZ NIR AM
PAR MARELINKE VAN DER RIET
Les atrocités commises par le Hamas le 7 octobre dernier ont eu un impact profond sur les communautés israéliennes situées le long de la frontière de Gaza, où des centaines de personnes ont été tuées ou enlevées, et 120 000 ont été évacuées vers des zones plus sûres. Le kibboutz Nir Am était l’un des villages agricoles pris dans la tourmente ce jour-là. Récemment, des chrétiens de l’ICEJ-Allemagne ont visité ce kibboutz, qui était étrangement silencieux, à l’exception des bruits sourds et lointains de l’artillerie israélienne, rappelant à tous qu’ils se trouvaient dans une zone de guerre.
« Cela nous fait chaud au cœur que vous soyez venus ici pour entendre notre histoire, a déclaré Chen Reich ». Ce membre de l’équipe de sécurité de Nir Am a confié le récit saisissant de sa survie au massacre du 7 octobre. Lorsque les premières alarmes ont retenti, les membres de son équipe ont pris leurs armes, mais il n’y avait que 11 fusils pour protéger 450 personnes. Malgré tout, cette petite équipe a repoussé les vagues répétées de terroristes qui ont tenté de franchir la barrière de sécurité tout au long de la journée.
« Les gens étaient terrifiés à l’idée que c’était peutêtre leur dernier jour, avoue Chen. Pourtant, ils ont refusé de céder à la peur et ont courageusement vaincu l’ennemi, même si l’aide attendue de l’extérieur n’est jamais arrivée. »
L« Nos vies ont été fractionnées, déclare Chen à propos de ce qu’il vit en ce moment. Ma famille réside toujours dans un hôtel à Tel Aviv. Mes enfants suivent une thérapie, mais je crois en eux. Ils sont forts ! »
« Actuellement, nous essayons de reconstruire la communauté, poursuit-il. Cependant, les gens ne reviendront que si la sécurité est assurée, ce qui signifie que nous devons être mieux équipés pour nous défendre si, Dieu nous en préserve, cela devait se reproduire. »
C’est là que l’ICEJ est intervenue. En plus de fournir des abris anti-aériens mobiles au kibboutz Nir Am, l’ambassade chrétienne a également fait don d’appareils de communication radio spéciaux qui se sont avérés vitaux pour les équipes d’intervention d’urgence et leur ont permis de sauver des vies au milieu du chaos du 7 octobre.
« Certaines parties de la zone ne bénéficiait pas du réseau de téléphonie sans fil et nous avons dû utiliser WhatsApp jusqu’à l’épuisement de nos batteries de téléphones, se rappelle Chen. Ce bon équipement nous aide à être mieux préparés. »
Le soutien des chrétiens a vraiment fait la différence dans ce cas ! Vous aussi, vous pouvez aider les communautés israéliennes à surmonter les défis de la guerre actuelle et à reconstruire leur vie. Rejoignez-nous pour soutenir cette nation en faisant un don à notre fonds « Israël en crise ».
a guerre déclenchée par le Hamas le 7 octobre a été difficile pour tout le monde en Israël, y compris pour les nouveaux immigrants juifs éthiopiens qui ont déjà à surmonter d’énormes différences culturelles et des barrières linguistiques. C’est pourquoi c’était si satisfaisant de voir une classe de jeunes olim (nouveaux arrivants) éthiopiens obtenir récemment leurs diplômes de fin d’étude lycéenne, grâce à un programme éducatif accéléré de neuf mois parrainé par l’ICEJ destiné à des étudiants éthiopiens qui n’ont pas encore terminé leurs études secondaires. Une délégation de l’ICEJ a assisté à la cérémonie de remise des diplômes de 15 étudiants immigrés éthiopiens que nous avons parrainés dans un centre d’aliyah à Beersheva. Ce moment a été particulièrement spécial pour nous, car nous connaissons les défis considérables que les Juifs éthiopiens doivent surmonter pour s’installer en Israël.
L’immigration juive éthiopienne a été un point central des efforts d’aliyah de l’ICEJ ces dernières années, avec plus de 3 250 Juifs éthiopiens arrivant en Israël via des vols financés par l’ICEJ. Cela représente environ la moitié de tous les immigrants éthiopiens venus depuis la reprise de leur aliyah historique en 2015.
Arriver à la Terre Promise est à la fois un rêve devenu réalité et une expérience qui change la vie de ces olim éthiopiens. Ils font face à de nombreux obstacles en raison de grands écarts linguistiques, éducatifs et culturels entre ces nouveaux arrivants et le reste de la société israélienne. Ainsi, les Juifs éthiopiens rencontrent souvent des difficultés à s’assimiler à la culture israélienne au sens large, ce qui laisse nombre d’entre eux susceptibles de sombrer dans la pauvreté.
C’est pourquoi l’ICEJ aide non seulement les Juifs éthiopiens à s’établir en Israël, mais nous cherchons également à garantir que les jeunes qui arrivent avec au moins 8 à 11 ans d’études ait la possibilité d’obtenir un diplôme d’études secondaires israélien complet dès que possible.
Les 15 étudiants éthiopiens que nous avons rencontrés au centre d’aliyah ont non seulement obtenu leur diplôme, mais ils l’ont fait malgré de nombreux obstacles. Avec le déclenchement de la guerre en octobre dernier, nombre de ces étudiants ont subi pour la première fois les tirs de roquettes du Hamas et d’autres menaces à la sécurité qui pesaient sur la nation. Beaucoup ont également dû quitter leur famille pour s’installer près d’autres étudiants de différents centres d’aliyah à travers le pays. Pendant une partie du programme, ils n’ont pas pu suivre les cours ensemble et ont dû passer aux cours en ligne.
« L’ICEJ nous a permis de vous aider, a déclaré Vered, le coordinateur du programme, aux diplômés. Les enseignants et le personnel n’étaient que des médiateurs, mais ceux qui ont rendu cela possible en premier lieu viennent de l’ambassade chrétienne. Ils le font parce qu’ils croient en vous. »
« C’était un honneur de pouvoir vous aider dans votre aliyah, mais nous voulons également vous aider à commencer à construire une nouvelle vie ici, a ensuite déclaré Nicole Yoder, vice-présidente de l’ICEJ pour l’Aide et l’Aliyah aux étudiants. Vous êtes ici aujourd’hui uniquement grâce à votre travail acharné. Nous vous avons donné les moyens et les outils, mais c’est vous qui avez effectué le travail. Nous espérons que ce diplôme sera un tremplin pour vous permettre de réaliser vos rêves ! »
Nous sommes particulièrement ravis d’apprendre que les nouveaux diplômés ont de grandes ambitions ! Que ce soit dans les domaines de la haute technologie, de la médecine, des soins dentaires, de la comptabilité ou du droit, chacun s’efforce d’apporter sa contribution et d’aller loin.
La mission de l’ICEJ n’est pas seulement de ramener le peuple juif dans sa patrie biblique, mais aussi d’aider à équiper ces nouveaux arrivants de ce dont ils ont besoin pour construire une nouvelle vie prospère en Israël, même au milieu des tentatives des ennemis d’Israël de détruire cette nation.
Votre soutien à nos efforts en faveur de l’aliyah permettra à l’ambassade chrétienne d’aider davantage de nouveaux immigrants juifs à arriver dans leur patrie ancestrale et à prospérer parmi leur propre peuple.
VISER HAUT
L’ICEJ ENCOURAGE LES AMBITIONS DE JEUNES JUIFS ÉTHIOPIENS EN ISRAËL
PAR JONATHAN A. PARSONS
Le vice-président de l’ICEJ pour l’AID et l’Aliyah s’entretient avec des Olim éthiopiens
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AID ICEJ ALIYAH
15 | PAROLE DE JÉRUSALEM 14 | MAI / JUIN 2024
AIDE POUR FAIRE ALIYAH
L’ICEJ AIDE DES JUIFS À RENTRER CHEZ EUX DE FRANCE, D’ÉTHIOPIE ET D’AFRIQUE DU SUD
Bien qu’Israël soit confronté à une guerre sur plusieurs fronts depuis le 7 octobre, ce pays continue d’accueillir un flux constant de Juifs du monde entier alors qu’ils continuent d’immigrer vers leur patrie biblique. Depuis le 7 octobre, Israël a accueilli 12 745 nouveaux immigrants, dont 3 074 en mars. Cela survient au milieu d’une vague d’antisémitisme mondiale, entraînant une augmentation significative des demandes d’aliyah, notamment en provenance de France, du Canada, des États-Unis, d’Afrique du Sud, d’Ukraine et d’Australie.
L’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem contribue à cet afflux remarquable de Juifs en temps de guerre. Jusqu’à présent cette année, nous avons parrainé des vols pour 108 immigrants juifs en provenance France, d’Éthiopie et d’Afrique du Sud.
L’ALIYAH FRANÇAISE EN HAUSSE
Depuis le mois de mars, l’ICEJ a commencé à parrainer des vols réguliers d’aliyah pour des Juifs français partant vers Israël en plusieurs groupes différents avant Pessah. Les vols de groupe au départ de Paris sont coordonnés par l’Agence Juive pour Israël. Danielle Mor, la responsable de cette agence, a chaleureusement remercié l’ambassade chrétienne pour son « aide essentielle en faveur de l’aliyah » en ce moment. Elle a également noté que beaucoup plus de Juifs français devraient immigrer en Israël dans les mois à venir. En fait, une récente exposition sur l’aliyah destinée aux professionnels de la santé en France et en Belgique a attiré plus de 450 médecins et dentistes juifs souhaitant
s’installer en Israël. Le directeur national de l’ICEJ-France, Robert Baxter, a confié « La branche française prie continuellement pour la communauté juive de France et pour son retour dans sa patrie... »
LES JUIFS ÉTHIOPIENS CONTINUENT DE RENTRER CHEZ EUX
Pour un groupe de 61 Juifs éthiopiens, leur rêve tant attendu d’atteindre la Terre promise s’est finalement réalisé fin mars, lorsque l’ICEJ a parrainé leurs vols d’aliyah vers Israël. Ils ont été deux fois plus ravis lorsqu’ils ont retrouvé à l’aéroport Ben Gourion des membres de leur famille qui étaient déjà partis en Israël il y a quelques années. Ce dernier groupe avait participé à une opération de sauvetage de Juifs en danger lors de graves affrontements tribaux dans la région de Gondar l’année dernière. L’Agence Juive pour Israël a agi rapidement pour évacuer 200 Juifs de Gondar vers Addis-Abeba, et ces 61 autres personnes n’ont eu qu’à attendre leurs documents de voyage pour partir en
Israël. L’ICEJ participe également aux coûts d’intégration des 61 olim (nouveaux arrivants) éthiopiens.
Les Juifs sud-africains quittent la « Nation arc-en-ciel » pour la Terre promise Fin mars également, sept Juifs d’Afrique du Sud ont quitté un pays actuellement dirigé par un gouvernement dont le programme est clairement anti-israélien et se sont envolés vers la Terre Promise à bord d’un vol d’aliyah parrainé par l’ICEJ. La directrice nationale de l’ICEJ-Afrique du Sud, Vivienne Myburgh, a pris ce jour-là le même vol à destination d’Israël et a été ravie de rencontrer les immigrants juifs que sa branche parrainait.
Aujourd’hui, il y a encore plus de 50 000 Juifs en Afrique du Sud, connue sous le nom de « Nation arc-en-ciel » en raison de sa société diversifiée et multiculturelle. Mais au cours des dernières décennies, les Juifs quittent de plus en plus le pays pour Israël et ailleurs en raison du ralentissement économique et du taux de criminalité élevé de l’ère postapartheid.
De nombreux autres vols d’aliyah sont attendus en provenance d’Afrique du Sud au cours des prochains mois, alors que le pays est secoué par la vague d’antisémitisme qui déferle sur la planète depuis le massacre du Hamas du 7 octobre. De nombreux Juifs d’Afrique du Sud sont particulièrement préoccupés par la décision du gouvernement dirigé par le Congrès national africain d’accuser Israël de génocide devant la Cour internationale de Justice de La Haye.
UN GRAND NOMBRE DE JUIFS RUSSOPHONES ARRIVENT EN ISRAËL Depuis le début de la guerre à Gaza, près de 9 000 immigrants juifs sont arrivés en Israël en provenance de Russie et d’autres anciennes républiques soviétiques. Ces dernières années, ces immigrants juifs russophones
L’ICEJ AIDE UN CENTRE D’INTÉGRATION À INSTALLER DES JUIFS DANS LEUR PATRIE
PAR MARELINKE VAN DER RIET
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ont représenté environ 80 % de l’aliyah mondiale. L’ICEJ a été sollicitée par l’Agence Juive pour aider à financer des centaines de vols dans les mois à venir et à participer à des activités pré-aliyah pour aider à préparer les nouveaux immigrants à la vie en Israël. Depuis plus de 40 ans, l’ICEJ soutient l’aliyah d’Ukraine, de Biélorussie, de Russie, de Lettonie, d’Estonie, de Lituanie et d’autres pays de l’ex-Union soviétique. Les vols urgents coûtent environ 900 euros par personne, ce qui inclut la préparation de l’aliyah. Veuillez envisager, dans la prière, de nous aider avec cette demande urgente. Alors que de plus en plus de Juifs d’Afrique du Sud, d’Éthiopie, de France et de nombreux autres pays se préparent à faire leur aliyah, l’ICEJ se tient prête à les aider dans leur retour prophétique dans leur pays. Aidez-nous à les amener en Israël en soutenant les efforts d’aliyah de l’ICEJ.
Nicole Yoder, vice-présidente de l’AID et de l’Aliyah de l’ICEJ, distribue des sacs-cadeaux
Le processus de réinstallation en Israël est déjà semé d’embûches en temps normal, mais encore plus en temps de guerre. Ainsi, le rôle des centres d’intégration israéliens pour les nouveaux immigrants est actuellement encore plus crucial que d’habitude.
Récemment, une délégation de l’ICEJ a rendu visite à des nouveaux immigrants que nous aidons à parrainer au centre d’intégration Yeelim à Beersheva, géré par l’Agence Juive pour Israël. Le centre peut accueillir jusqu’à 500 olim (nouveaux arrivants) et offre bien plus qu’un lieu de séjour ; il constitue également un refuge contre la tempête qui fait rage à proximité de Gaza. Ici, le personnel s’engage à aider les familles juives nouvellement arrivées à faire une transition en douceur vers la vie israélienne.
Grâce à un programme complet d’un an que nous aidons à parrainer, ces immigrants disposent des outils nécessaires à leur réussite : placement professionnel, opportunités de recertification et cours d’hébreu. Pour de nombreux immigrants, ces initiatives sont des bouées de sauvetage qui facilitent leur intégration dans la société israélienne.
Avec de nombreux réservistes de Tsahal actuellement appelés au service actif, Israël est aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre qualifiée, notamment dans les domaines de la médecine et de la haute technologie.
Consciente de ce besoin urgent, l’ICEJ est intervenue pour parrainer des programmes spécialisés destinés aux nouveaux immigrants, adaptés pour répondre aux pénuries critiques de main-d’œuvre dans ces domaines.
Le parcours de Dmitri Rubanov incarne cette convergence de compétences et d’op-
portunités. Il a immigré de Biélorussie avec sa famille il y a deux ans. Dmitri est médecin mais a saisi l’opportunité de se lancer dans la haute technologie. Et sa décision de rester en Israël au milieu de la guerre montre sa résilience et sa solidarité avec la nation juive. « Ici, les gens sont solidaires, ils s’entraident. C’est une unité que je n’ai jamais vue ni expérimentée auparavant, a expliqué Dmitri. »
Alin Abouharon, directeur du centre d’intégration de Yeelim, a expliqué que lorsqu’on interroge les nouveaux immigrants sur leurs motivations pour faire leur aliyah, la réponse prédominante est : « Nous voulons un avenir meilleur pour nos enfants ». En effet, les programmes d’intégration parrainés par l’ICEJ profiteront grandement non seulement aux immigrants eux-mêmes, mais aussi à leurs générations futures et donc à la nation dans son ensemble. Notre visite a culminé avec la distribution de sacs cadeaux spéciaux « Bienvenue en Israël » aux nouveaux arrivants, contenant des gourmandises variées, de la confiture et du miel de dattes au vin et à l’huile d’olive. Notamment, ces sacs cadeaux faisaient partie d’un généreux don de 120 colis fait par un homme d’affaires chrétien de Singapour. Faire son aliyah ne se limite pas à un voyage en avion ou à une relocalisation géographique. Cela implique quelque chose de beaucoup plus profond : les familles juives sont fermement réinstallées dans leur patrie ancestrale. Tout comme le Seigneur l’a promis : « Je me prendrai plaisir à leur faire du bien, et je les planterai véritablement dans ce pays, de tout mon cœur et de toute mon âme. » (Jérémie 32.41)
ALIYAH
PAR HOWARD FLOWER ET LAURINA DRIESSE
17 | PAROLE DE JÉRUSALEM 16 | MAI / JUIN 2024
Les résidents du foyer de Haïfa pour les survivants de la Shoah peignent dans le cadre d’une thérapie par l’art.
IMPRESSIONS D’UN RÉSIDENT
PRINTEMPS AU FOYER DE HAÏFA
L’ICEJ construit actuellement une salle de sécurité dans notre nouvel immeuble d’appartements au Foyer des survivants de la Shoah à Haïfa. Sept personnes âgées juives qui ont été évacuées de la guerre en Ukraine l’année dernière vivent désormais dans ce bâtiment, et nous voulons qu’elles se sentent protégées contre la menace du Hezbollah dans le nord d’Israël. Même si les travaux pour transformer une pièce inoccupée en un endroit sûr seront parfois un peu bruyants et poussiéreux, une des résidents, Natalia, est venue spécialement pour nous remercier.
« Le bruit et la poussière ne me dérangent pas, car je suis très reconnaissante que vous preniez soin de notre sécurité, a-t-elle déclaré. Cela me permet de me sentir beaucoup plus en sûreté en ces temps très difficiles. »
Seize des résidents actuels du Foyer de Haïfa sont venus en Israël après avoir fui la guerre en Ukraine, et nous prenons toutes les mesures nécessaires pour apaiser leurs esprits face à la guerre dans laquelle ils se trouvent actuellement.
LE PRINTEMPS EST ARRIVÉ ET PESSA’H APPROCHE
Les préparatifs battent leur plein pour la Pâque, la fête biblique des pains sans levain au cours de laquelle le peuple juif se souvient de génération en génération de l’exode d’Égypte.
Certains jeunes élèves de l’école voisine du Foyer de Haïfa ont chanté la célèbre chanson pour enfants « Le printemps est arrivé et Pessa’h arrive » pour nos résidents. Chaque année, nous préparons des colis de Pessa’h pour les survivants de la Shoah de la région de Haïfa qui sont dans le besoin et vivent encore seuls. Outre la matza (pain sans levain) et d’autres plats traditionnels de la Pâque, des produits alimentaires supplémentaires ont été ajoutés aux colis de cette année, en cas de besoin urgent. Des groupes d’entreprises de haute technologie, des membres de l’équipe de football du Maccabi Haïfa, des classes de lycéens et des soldats de Tsahal sont venus pendant quelques heures nous aider à emballer les colis. Le personnel de notre ambassade chrétienne au Foyer de Haïfa a également eu la joie de donner un coup de main pour remplir les colis cadeaux de Pessa’h.
Malgré la menace constante de guerre venant du nord, la vie continue. Pendant les séances de thérapie par l’art, les résidents ont parlé de l’histoire de Pessa’h. Dans une ambiance conviviale agrémentée de différentes sortes de thé et de musique, les survivants ont pris plaisir à peindre leurs impressions sur l’exode d’Égypte. Nous prévoyons d’organiser une exhibition de toutes leurs œuvres en mai et espérons inviter leurs familles et amis à cette exhibition.
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Manya, 91 ans, résidente de longue date du Foyer de Haïfa, passe chaque jour du temps sur son ordinateur. Non seulement, elle écrit un poème sur ce qui s’est passé ce jourlà qu’elle juge digne de partager, mais elle y ajoute un dessin. Ayant réalisé des œuvres d’art pendant de nombreuses années, elle a appris toute seule à dessiner sur ordinateur à l’époque du coronavirus.
Voici son récent poème sur le sombre Shabbat du 7 octobre, traduit de l’hébreu :“
Un regard sur le « Shabbat noir »
La rage a peint le Shabbat en noir, Pas avec de la peinture, mais avec du sang
Mes pensées erraient au loin, Comme si mes yeux pouvaient voir
Tout le résultat, envie de crier, L’émotion déborde, Le cœur répond, Chagrin, gémit-il, L’âme se réveille
Ce que je vois
A ravivé des souvenirs
Du passé lointain
Puis, les comparaisons commencent.
APPORTER CONSOLATION ET FORCE
Ces dernières semaines, l’ICEJ a amené plusieurs groupes de solidarité chrétienne pour visiter le Foyer de Haïfa. Voir des touristes étrangers en cette période de guerre est très encourageant et fortifiant pour nos résidents et notre personnel israélien. Israël se sent très seul dans cette guerre difficile, dont la fin n’est toujours pas en vue. Le fait que des chrétiens du monde entier manifestent leur solidarité et leur soutien signifie beaucoup pour eux.
Tobi et Debora Schabel, un couple de Darmstadt, en Allemagne, ont pris des vacances pour venir aider des agriculteurs israéliens. Ils ont également visité le Foyer de Haïfa pour encourager les résidents et le personnel. Ils ont apporté des coffrets cadeaux contenant des fleurs très spéciales qui n’ont pas besoin d’eau, un savon à la lavande et une jolie carte, qui ont tous été distribués aux résidents, au personnel et aux soignants.
Ensuite, ils nous ont fait part de leurs impressions sur la visite : « Nous avons été émus par les rencontres personnelles avec les survivants eux-mêmes et de voir l’amour témoigné par l’équipe aux résidents de l’établissement, ont-ils confié. L’atmosphère entière du Foyer de Haïfa
« Nous avons pu célébrer l’anniversaire d’un résident ukrainien qui vit au foyer depuis deux ans, ont-ils poursuivi. Et nous avons eu une longue conversation avec un habitant né en Allemagne sur la situation actuelle d’antisémitisme croissant, notamment en Allemagne. Deux des résidents que nous avons visités avaient écrit leurs histoires et les avaient fait publier en allemand. Ça a été vraiment remarquable d’avoir pu les rencontrer en personne et de lire leur histoire pendant notre visite du foyer. » Au cours du déjeuner dans la salle à manger, le couple a rencontré de nombreux autres résidents et membres du personnel et a pu transmettre les salutations et les cadeaux de leurs familles et amis en Allemagne.
En cette période de guerre, de si petits signes de solidarité et d’encouragement sont reçus avec une appréciation étonnamment grande et à la fin de la journée, le couple a dit au revoir à tout le monde, en se sentant extrêmement encouragé et béni.
Les époux Schabel ont déclaré en conclusion : « Le travail du Foyer de Haïfa est une grande bénédiction, et nous apprécions grandement le ministère que le personnel et les bénévoles ici
LE FOYER DE HAÏFA
19 | PAROLE DE JÉRUSALEM 18 | MAI / JUIN 2024
PAR YUDIT SETZ
AMITIÉ EXTRAORDINAIRE ENTRE
CHRÉTIENS ET JUIFS
AU PANAMA
PAR LES RÉDACTEURS DE L’ICEJ
En mars, le Dr Mojmir Kallus, vice-président de l’ICEJ pour les affaires internationales, s’est rendu au Panama pour une conférence régionale latino-américaine, où il a partagé la vision du ministère et la manière dont elle est mise en œuvre pendant la guerre actuelle en mettant l’accent sur la prière, le don et la solidarité avec Israël. La conférence a été organisée par la représentante locale Yeni Moreno et son équipe, et a réuni Luis Solares du Guatemala, Marco Zevallos, directeur de l’ICEJ pour le Panama et le Pérou, Mauricio Bolanos du Costa Rica, Valeria et Daniel Ashllian d’Argentine, Cesar Folgar du Pérou, Fedra Bonnels de Colombie et Luis et Adeline Velarde, invités de République Dominicaine.
La plupart des participants se sont rencontrés face à face pour la première fois, et une communion fraternelle décontractée a été un élément important de ces réunions. Ils ont échangé des expériences, partagé des idées, ri et prié ensemble et se sont encouragés mutuellement. Yeni Moreno a été nommée nouvelle coordinatrice régionale pour l’Amérique latine, succédant à Claudia Fiero, qui reviendra au sein du personnel de Jérusalem en tant que chef de nos coordinateurs linguistiques.
En plus de la conférence des dirigeants régionaux de l’ICEJ, un riche programme de réunions et d’activités supplémentaires était prévu. Le groupe a visité l’ambassade d’Israël au Panama et a été invité par l’ambassadeur
d’Israël à assister à une projection spéciale d’un nouveau documentaire sur les attentats du 7 octobre. Ils ont également visité la synagogue Shevet Achim et rencontré Edwin Alvarez, pasteur d’Hosanna, la plus grande église d’Amérique centrale avec plus de 10 000 membres. Et bien sûr, ils ont fait le tour du canal de Panama.
Il était évident que Yeni Moreno entretient des relations extraordinaires à la fois avec l’ambassade israélienne et avec la communauté juive locale. La réunion à la synagogue a été organisée pour honorer les évangéliques pro-israéliens, en présence de dizaines de pasteurs. Tous les orateurs juifs ont fait l’éloge de l’ambassade chrétienne. Ce fut un événement inoubliable, démontrant un niveau extraordinaire de confiance et d’amitié entre juifs et chrétiens au Panama. Il y a deux ans, Yeni a lancé un projet intitulé « Drapeaux et amitié » en coopération avec la communauté juive. Ensemble, ils ont distribué plus de 1 000 drapeaux israéliens aux églises qui se sont engagées à prier pour Israël. Ce projet peut facilement être reproduit dans d’autres pays d’Amérique latine et ailleurs.
L’expérience a souligné une dimension importante de notre ministère mondial. Nous avons été témoins d’initiatives locales précieuses avec un impact significatif. Il existe un grand potentiel pour le soutien pro-israélien en Amérique latine, un continent qui compte des centaines de millions de chrétiens
▲ Yeni Moreno
évangéliques. Ils pourraient jouer un rôle clé aux côtés de la nation juive en ces temps difficiles, comme nous l’avons vu récemment en Argentine. Merci de continuer à prier pour que des défenseurs pro-israéliens se lèvent en Amérique latine.
▼ Délégués à la conférence rencontrent l’ambassadeur d’Israël au Panama, Itai Bardov (avant-centre) dans l’Ambassade d’Israël.
LANCEMENT DES ACTIVITÉS 2024 DE L’ICEJ GABON
Avec l’appui du Révérend Emanuel MOUALELE, l’Ambassade chrétienne internationale de Jérusalem (ICEJ) au Gabon a tenu du 02 au 03 Mars à l’église EACMG Monts des Oliviers 1, son séminaire annuel de lancement des activités pour 2024, sous le thème : « L’esprit d’Amalek … ».
Le Pasteur Judicaël MOUNGUENGUI, directeur national de la branche ICEJ au Gabon a planté le décor lors de la première journée avec ce sousthème : il a expliqué qu’à l’origine, Amalek, petit-fils d’Ésaü (de la ligné donc d’Abraham, Genèse 36.9-12), est chef d'une tribu biblique édomite : les « Amalécites ». Il fut le premier à avoir combattu Israël à sa sortie d’Égypte (Genèse 36). Amalek aurait hérité de toute la rancœur de son aïeul Ésaü à l'égard de Jacob. Il aurait très probablement eu connaissance de l'histoire de son grand-père et de la façon dont son droit d’aînesse lui fut ravi.
Il a poursuivi en indiquant que les autres ennemis d’Israël n’étaient pas moins dangereux, mais leurs méthodes de combat portaient un caractère différent de celui des Amalécites. Les Philistins procédaient avec politique, les Jébuséens se distinguaient par leur bravoure. Au contraire, les Amalécites menaient leur combat d’une manière abjecte en attaquant Israël par derrière, là où se trouvaient les femmes, les enfants, les vieillards et les malades.
Il a expliqué qu’à travers le temps, l’esprit d’Amalek se caractérisa par la haine quasi permanente du peuple des Amalécites contre Israël. S’alliant souvent avec d’autres peuples, les Amalécites combattirent Israël durant plusieurs générations. À l'époque des Juges, les Amalécites s'allieront toujours aux ennemis d'Israël : avec les Moabites et les Ammonites (Juges 3.13), avec les Madianites et les Fils de l’Orient (Juges 6.3-33 7.12).
Dans le premier livre de Samuel, le roi Saül épargne Agag après avoir exterminé tous les Amalécites, et désobéit ainsi à l'ordre divin transmis par le prophète Samuel. Cette erreur lui coûte son trône. David pour sa part, récupéra tout ce que les Amalécites lui avaient pris (1 Samuel 30.17-18). Les Amalécites ne disparurent physiquement que plus tard, sous Ézéchias (-728 à -693), après une expédition des fils de Siméon (1Ch 4.42) qui les dépossédèrent du mont Séir. De nos jours, l’esprit d’Amalek est incarné par le phénomène de l’antisé-
DIEU EST LE DIEU DE LA PROMESSE
CDe nos jours, l’esprit
D’AmAlek est incArné
pAr le phénomène
De l’Antisémitisme :
lA hAine injustifiée
Des juifs.
mitisme : la haine injustifiée des Juifs. Exemples : le massacre des 6 millions de Juifs lors de la seconde guerre mondiale et plus récemment encore, l’attaque le 7 octobre 2023 du Hamas contre Israël.
En tant que sentinelles suivant Ésaïe 62.6, les participants ont été conduits par l’aumônière Sonia KONEWA, directrice administrative de l’ICEJ dans un temps de prières et d’intercession en faveur d’Israël.
Le deuxième jour, après un rappel de ce qui avait été dit la veille, l’orateur a introduit le second sous-thème : « L’esprit d’Amalek et la guerre contre I’Église ».
A ce propos, il a fait comprendre que la bataille de l’esprit d’Amalek contre l’Église est essentiellement spirituelle. Quel ennemi « Amalek » représente-t-il donc pour l’Église aujourd’hui ?
Pour tout chrétien, l’esprit d’Amalek représente, entre autres, le péché venant de l’extérieur, les persécutions et plus précisément l’oppression spirituelle. En effet, de nos jours, l’esprit d’Amalek nous éprouve justement, comme Israël à Rephidim, quand nous sommes le plus vulnérables ! Le Diable, qui est l’esprit d’Amalek, cherchera toujours à introduire des principes charnels et mondains dans notre vie. De cette manière, il nous affaiblit et nous empêche de progresser dans le chemin de la foi. Dieu nous a ordonné de combattre, même « d’éradiquer » Satan, l’esprit d’Amalek, de la surface de la Terre. Aussi devons-nous non seulement ne pas être battus, mais encore gagner du terrain sur lui pour le salut des âmes.
Pasteur Judicaël MOUNGUENGUI
Directeur national de l’ICEJ Gabon
e mois-ci, Israël a fêté ses 76 ans. En 1948, le monde entier a vu la réalisation de la promesse de Dieu dans Esaïe 66.8-9 - « Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui n’a jamais vu rien de semblable ? Un pays peut-il naître en un jour ? Une nation est-elle enfantée d'un seul coup ? À peine en travail, Sion a enfanté ses fils ! Ouvrirais-je le sein maternel, Pour ne pas laisser enfanter ? dit l’Éternel Moi, qui fais naître, Empêcherais-je d'enfanter ? dit ton Dieu. » Lorsque Dieu proclame une promesse, il s’y attache et les deux deviennent un seul. C’est la raison pour laquelle aucune de ses promesses ne peut lui revenir sans accomplir le but pour lequel elle a été envoyée. La naissance de l’État d’Israël en est la preuve. Ainsi, mes amis, Israël doit être sauvé avant le retour de notre grand Roi. L’apôtre Paul a écrit dans le 11e chapitre de sa lettre aux Romains : « Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère … c'est qu'une partie d'Israël est tombée dans l'endurcissement, jusqu'à ce que la totalité des païens soit entrée. Et ainsi tout Israël sera sauvé … et ce sera mon alliance avec eux, Lorsque j'ôterai leurs péchés. » (Romains 11.25-27)
Voilà pourquoi nous continuons à mener un combat dans la prière contre les puissances ténébreuses qui se liguent contre Dieu et contre son Oint. Nous prions pour que la gloire de Dieu se manifeste en Israël et aussi dans les nations. Notre foi et notre persévérance sont basées sur la véracité de sa parole, la certitude de ses promesses. Si les promesses données par Dieu à Abraham, Isaac et Jacob (concernant la terre réservée aux descendants physiques de Jacob) ne sont pas fiables, comment pouvons-nous avoir confiance que ses promesses concernant la vie éternelle envers nous sont justes et vraies ? Si le plan de salut pour la nation d’Israël n’est plus valable aux yeux de Dieu, aurons-nous la certitude que sa promesse du royaume céleste est toujours pertinente pour ceux qui croient au Messie d’Israël ?
Tous les passages des Écritures sont étroitement liés, mes chers amis. Nous n’avons qu’une Sainte Bible, qu’une Parole de Dieu. Nous servons un seul Dieu qui a choisi Abraham et lui a donné la promesse que non seulement sa postérité sera une bénédiction pour les nations (et surtout Yechoua), mais que ses descendants physiques hériteront une terre physique (eretz Israël) !
Nous aimons Israël parce qu’Israël est toujours le porteur des alliances de Dieu. Lorsque Dieu sauve et fait prospérer Israël, il manifeste sa fidélité envers sa propre promesse. Lorsque Dieu met en déroute les ennemis d’Israël, tels que Hamas, Hezbollah, et les mullahs de l’Iran, il manifeste encore sa fidélité envers sa propre Parole. L’alliance qu’il a conclue avec Abraham et celle qu’il a scellée en Christ sont la démonstration de son attachement à toute parole qui sort de sa bouche et de la puissance de ses promesses. Donc, réjouissons-nous, non seulement parce qu’Israël est béni, mais aussi parce que Dieu se glorifie par son intervention divine afin de mener sa Parole à son accomplissement.
La victoire ultime que Dieu a promise à son peuple d’Israël confirme la victoire qu’il vous a promise. Votre Dieu est plus que vainqueur dans votre vie, là où vous avez des luttes et des conflits. Soyons convaincus des promesses données à Israël, car Dieu nous rassure aujourd’hui : « Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. » (Esaïe 55.11) De plus, rappelons-nous ce que Dieu a déclaré dans Jérémie 1.12 - « Et l'Éternel me dit : Tu as bien vu ; car je veille sur ma parole, pour l’exécuter. »
Robert BAXTER Directeur, ICEJ-France
ICEJ PANAMA
ICEJ FRANCE ICEJ GABON 21 | PAROLE DE JÉRUSALEM
LA BRANCHE SUISSE FÊTE SES 40 ANS !
Le dimanche, 5 mai nous avons pu célébrer les 40 ans de la Branche Suisse de l'ICEJ à Berne.
Ce fut l'occasion de passer en revue quelques faits historiques et d'honorer Astrid et Hansjörg Bischof, qui ont fondé et dirigé l'ICEJ Suisse durant de longues années. Mojmir Kallus, Vice-Président de l'ICEJ à Jérusalem leur a remis le Nehemia Award pour l'œuvre de leur vie, Astrid n'ayant pas pu le recevoir à Jérusalem l'automne passé.
Son Excellence, Madame l'Ambassadrice d'Israël en Suisse, Ifat Reshef, nous a honorés de sa présence et nous a remerciés d'être aux côtés d'Israël en ces temps difficiles. Israël a besoin de ses amis plus que jamais! Gottfried Bühler, responsable de l'ICEJ en Allemagne est venu avec toute sa famille de Stuttgart et nous a encouragés de continuer notre travail, pleins de force et d'élan. Le talentueux violoniste Sergueï Popov a entouré musicalement cette magnifique fête commémorative, qui s'est terminée avec la bénédiction aaronique proclamée par Werner Bischof et des échanges sympathiques autour d'un apéro riche.
Chers amis,
Notre Dieu, le Dieu d'Abraham, Isaac et Jacob, le Dieu d'Israël est fidèle et bon !
Et il tient ses promesses : Il a promis tant de fois qu'il se tournera vers son peuple lorsque celui-ci l'implorera de tout son cœur.
Israël est toujours en guerre et de plus en plus sous pression de toutes parts, même de ses alliés de longue date. 128 otages sont toujours détenus par le Hamas à Gaza. Israël est au banc des accusés. Certains pays européens veulent reconnaitre un état palestinien, car ils ne voient pas d'autres solution que celle de deux états. Les tirs du Hezbollah continuent au Nord. Les tensions internes en Israël sont de retour et les voix juives appelant à se tourner vers Dieu se font également de plus en plus nombreuses.
Malgré toutes les circonstances adverses, il faut constater qu'Israël se confie toujours encore plus en sa propre force, son esprit de résilience et la puissance de son armée, qu'en l'Eternel-Dieu.
L'Eternel, créateur du monde, a déclaré au travers du prophète Zacharie (Zach. 4,6) :
Ce n'est ni par la puissance ni par la force, mais c'est par mon Esprit, dit l'Eternel, le maître de l'univers.
Prions donc que le peuple choisi puisse se tourner vers son Dieu, qui a juré une alliance éternelle à ses pères et leurs descendants.
Depuis la terrible attaque des terroristes du Hamas, le 7 octobre passé, nous avons pu soutenir et consoler la population en Israël grâce à votre précieuse aide financière: L'ambulance payée par la Branche Suisse de l'ICEJ devrait être bientôt livrée, plus de 250 appareils de communication portables professionnels, qui ont déjà sauvés tant des vies en permettant d'alerter les communautés en bordure de la Bande de Gaza à temps de l'attaque terroriste, ont été donnés aux équipes d'intervention et d'aide locales, grâce à des dons venus de Suisse. De nouveaux abris anti-missiles ont été placés ou rénovés, aussi bien au Sud qu'au Nord du pays. Grâce à vos dons, deux équipes de secours, qui sont intervenues au kibboutz de Be'eri pour secourir les victimes civiles le 7 octobre dernier, ont pu recevoir des soins psychologiques professionnels pour retravailler le traumatisme vécu. En effet,
le peuple juif !
les images vécues ne les laissent pas en paix. Beaucoup ont perdus des amis et des proches ou connaissaient personnellement beaucoup des victimes lors de leur intervention. Actuellement la population déplacée ne peut pas encore retourner chez eux, beaucoup der maisons étant encore détruites. Les besoins sont énormes, aussi au Nord du pays, car beaucoup d'abris publiques construits lors de la guerre du Liban sont vétustes et ont besoin d'être urgemment rénovés.
Au vu de la croissance de l'antisémitisme dans le monde entier, beaucoup plus de juifs veulent faire maintenant leur Aliyah et cela malgré les incertitudes de la guerre.
Merci de votre aide et de vos prières. Ensemble, nous faisons une différence en obéissant à l'appel de Dieu nous appelant à consoler son peuple (Es. 40.1).
ICEJ SUISSE
Dominique WALTER Administrateur ICEJ Suisse
merci De nous AiDer à secourir et soutenir
E.S . emM I f a t Reshef,Ambassadriced’ I s r a lë essiuSne RenéEmmenegger Dominique
Walter Mojmír Kallus Gottfried Bühler Sergueï Popov
bénédiction
Prière de
aaronique faite par Werner Bischof
23 | PAROLE DE JÉRUSALEM 22 | MAI / JUIN 2024
Hansjörg et Astrid Bischof
« Ce n'est ni par la puissance ni par la force, mais c'est par mon esprit, dit l'Eternel des armées. »
Zacharie 4.6
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PAR MON
LA FÊTE DES TABERNACLES
CHRÉTIENNE INTERNATIONALE DE JÉRUSALEM
16-23 OCTOBRE 2024 RÉSERVEZ LA DATE
ESPRIT
ORGANISÉE PAR L’AMBASSADE
Sous réserve de la situation sécuritaire en Israël.