L'artemisia annua et le développement de l'afrique

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-­‐ Porte-­‐voix pour l’éducation en Afrique

Argumentaire ARTEMISIA ANNUA ET LE DEVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE Par IDAY-­‐International

« Rester neutre face à l’injustice, c’est avoir choisi son camp » Desmond Tutu (Prix Nobel de la paix 84’)

IDAY International Day of the African Child and Youth aisbl – www.iday.org Rue des Jambes 19 -­‐ BE-­‐1420 Braine-­‐l’Alleud | T. : +32 (0)2 385 44 13 | Email : info@iday.org | Entreprise n° 0895.443.325


INTRODUCTION 1

L’anthropologue Jared Diamond a observé que la majorité des pays en voie de développement se trouvent aux alentours de l’équateur, là où sévissent les maladies tropicales débilitantes. Il suspecte celles-­‐ci d’être tout autant responsables du manque de progrès économiques de ces pays que la mauvaise gouvernance, si ce n’est pas plus. Aucun pays ni continent n’a réussi à atteindre son stade de décollage économique sans avoir au préalable au moins éradiqué le paludisme. 2

Lors de la conférence du 16 Juin 2011 , de nombreux experts tels que le professeur Josselin Thuilliez3 et Mr. Charles Goerens4 ont confirmé qu’on ne pouvait pas chercher à améliorer la qualité de l’enseignement en Afrique sans simultanément traiter les aspects sanitaires. Des moyens classiques considérables (moustiquaires, médicaments, tests rapides, etc.) sont développés pour lutter contre la maladie ou font l’objet de recherches mais leur efficience reste limitée et ne démontrent aucune durabilité. L’utilisation de plantes médicinales, que ce soit pour repousser les vecteurs de ces maladies ou pour les traiter directement, est largement répandue en Afrique [1]. Une étude menée par le Dr P. Ogwang [2] et son équipe a 5 montré que les manifestations cliniques du paludisme (fièvres ou autres symptômes associés) étaient réduites de 80% chez un échantillon d’individus, ayant consommé, de manière préventive, une fois par semaine, l’Artemisia annua sous forme de tisane. Des recherches récentes sur des rongeurs ont démontré la supériorité des extraits naturels d’Artemisia annua par rapport aux composés chimiques6. L’utilisation de la plante contre le paludisme et d’autres infections connaît une belle expansion en Afrique (Gambie, Cameroun et Congo RDC). Cette expansion est cependant sauvage et sans contrôle. Parce que le savoir contribue au développement personnel, optimise l’activité professionnelle et permet la participation citoyenne, IDAY estime donc que l’Afrique pourrait accélérer considérablement son développement en introduisant l’Artemisia annua comme anti-­‐paludique dans les jardins scolaires du continent. En effet, cette plante a démontré son efficacité pour combattre, entre autres, deux des fléaux 7 sanitaires les plus répandus en Afrique : le paludisme et les parasites intestinaux . 1

Jared Diamond : Biologiste évolutionniste, physiologiste et géonomiste américain, uteur de De l’inégalité parmi les sociétés (Pulitzer 98’). 2 Conférence IDAY-­‐International / IFBV, Santé et éducation en Afrique, 16 juin 2011, Parlement européen. Voir www.iday.org> Evénements pour le rapport complet. 3

Dr. Josselin Thulliez : Chercheuse à l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne et auteur d’une thèse sur les effets du paludisme sur la santé des enfants et de l’éducation au Mali.

4

Mr. Charles Goerens, Député européen et Vice-­‐président de la Délégation à l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-­‐EU

5

Dans ce texte, « paludisme » équivaut à « malaria », terme généralement utilisé dans les textes internationaux.

6

Pamela Weathers, Stephen W. Rich., et al., “Dried whole plant Artemisia annua as an antimalarial Therapy”, Plos One, December 2012.

7

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, les principales causes de mortalité en Afrique sont : le VIH, le paludisme, les infections des voies respiratoires et les maladies diarrhéiques. Différentes études (Robledo et al. 2008 ; Sharma et al. 2013 ; Cheah et al. 2013) suggèrent que l’Artemisia annua serait aussi efficace contre certaines maladies tropicales dites "négligées" comme la leichmaniose, la dengue ou la filariose lymphatique qui constituent également un fléau pour ces régions défavorisées.

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I. IMPACT DU PALUDISME ET DU PARASITISME INTESTINAL EN AFRIQUE IMPACT DU PALUDISME ! Chaque minute un enfant meurt du paludisme en Afrique où la maladie est responsable d’environ un cinquième de la mortalité infantile [3] ! Les pertes économiques annuelles sont estimées à 10 milliards USD/an soit une réduction de la croissance de 1,5% du PIB africain/an [4] ! À partir de plus de 5 infections, les capacités cognitives d’un enfant (6-­‐14 ans) peuvent être diminuées de 15% [5] [6]

IMPACT DES PARASITES INTESTINAUX ! 1 personne sur 4 est affectée dans le monde, principalement dans les pays tropicaux [7] ! En Afrique subsaharienne, 90% des enfants de 6 à 18 ans sont affectés [7] ! Le pouvoir pathogène de ces parasites est très variable, allant du simple portage asymptomatique à des tableaux symptomatiques gravissimes, voire mortels [8]

Sur le long terme, l’absentéisme scolaire des enfants, du fait de ces pathologies, additionné à celui du corps enseignant ainsi que les effets négatifs sur les capacités cognitives, portent préjudice à l’ensemble du système éducatif et des apprenants. D’autres maladies, comme VHS-­‐SIDA et la bilharziose ou les maux liés à la ménorrhée, affectent aussi la participation scolaire et tout soulagement sera le bienvenu. II. MÉTHODES CONVENTIONNELLES DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME Les méthodes « conventionnelles » de lutte contre le paludisme (moustiquaires (non)imprégnées, insecticides, tests rapides, dérivés de quinine et ACT) sont les plus diffusées. Ces approches rencontrent un certain succès dans les régions contrôlées où les statistiques indiquent une réduction d’incidence du paludisme de 38 à 50% (Source : OMS). Cherté, résistances, effets secondaires, contrefaçons aux effets dévastateurs, etc., ces méthodes connaissent des limites. Elles ne sont pas systématiquement disponibles ni accessibles à l’ensemble de la population sans subsides et/ou une aide extérieure conséquents. De plus, il n’existe à ce jour aucun vaccin homologué. Dans 8 son article Stopping Malaria: the Wrong Road , Richard Horton se montre lui-­‐même critique envers la stratégie actuelle : « For a disease that exacts such an enormous toll of human deaths and misery, it remains shocking 9 that so little has been done by affected countries and large international donors to control malaria ». Dans son rapport annuel de 2012, l’OMS estime les besoins financiers annuels pour stopper le paludisme dans le monde à USD 5 milliards. Or, la communauté internationale éprouve des difficultés à rassembler USD 2 milliards/an. À cela il faudrait ajouter le coût du contrôle des résistances.

8

Stopping Malaria : The Wrong Road de Richard Horton (Rédacteur en chef de The Lancet)-­‐Université de Californie (New-­‐ York Review of books, février 2011).

9

Pour une maladie responsable de tant de morts humaines et de misère, il est choquant de voir que si peu est fait par les pays affectés et par les grands donateurs internationaux pour contrôler le paludisme.

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III. L’ARTEMISIA ANNUA HISTOIRE L’Artemisia annua (sweet wormwood) fait l’objet d’un intérêt médical croissant. Alors qu’utilisée efficacement jusque là sous forme de plante en médecine ancestrale chinoise, il y a plus de 30 ans, on l’équipe du Prof. Youyou Tu en a extrait une molécule aux propriétés antimalariques. Ses différents composés chimiques et leurs interactions la rendent efficace contre le paludisme, en particulier pour lutter contre la forme provoquée par le Plasmodium falciparum qui est, de loin, le plus pathogène et le plus mortel des 4 parasites paludiques reconnus. La plante s’est répandue rapidement à travers le monde à la suite de la révélation de ses effets contre le 10 paludisme au sein du Vietcong en 1975 . La diffusion a, originellement, été le fait de sociétés pharmaceutiques qui se réservaient la culture pour la production de l’artémisinine, molécule considérée comme garante de l’efficacité de la plante contre le paludisme.

ARTEMISIA CULTIVATION Geographic Spread

Artemisinin Conference, Madagascar, 12–14 October 2010

15

10

Lutgen P., (2012), Artemisiaannua, Artemisin, ACTs open questions, Malaria World, En ligne: http://www.malariaworld.org/search/site/Artemisia%20annual%20artemisia%20ACT%20open%20questions

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COMPOSÉS ACTIFS L’artémisinine est le principe actif reconnu contre le paludisme et extrait de l’Artemisia annua. Il représente aujourd’hui l’épine dorsale du combat global contre le paludisme. L’artémisinine appartient à un grand groupe de molécules organiques, essentiellement constitué de composés aromatiques appelés terpènes. L’Artemisia annua en contient 29. Comme beaucoup d’autres plantes, notamment les fruits et les légumes (qui donnent par exemple le vin rouge, le café et le thé), l’Artemisia annua comprend des flavonoïdes, un groupe comptant plus de 4000 composés connus pour leur effet antioxydant. Cet effet bénéfique réside dans l’inhibition ou le ralentissement des réactions oxydatives et donc la protection des cellules contre le stress oxydatif, source de détérioration cellulaire, elle-­‐même à l’origine de cancer, de vieillissement, d’inflammation, de problème circulatoire ischémique et de diverses maladies dégénératives. Certaines voix s’élèvent pour dire que l’artémisinine ne serait pas le seul composé actif et qu’un processus de synergie jouerait un rôle important dans l’efficacité totale. Des études ont été menées à ce sujet [9]. ARTEMISIA ANNUA ET PALUDISME L’artémisinine et ses différents dérivés pharmaceutiques (artésunate, artéméther, et autres) sont considérés comme le dernier rempart contre le paludisme notamment au vu de la résistance développée par le parasite contre les autres produits pharmaceutiques (médicaments d’anciennes générations telles que Chloroquine, Méfloquine, Primaquine). Une résistance à l’artémisinine est apparue dans le Sud-­‐est de l’Asie [10], situation due probablement à l’absence d’une bonne pratique médicale, une mauvaise application par le patient ou l’utilisation de médicaments de mauvaise qualité. Il est donc naturel que l’OMS reste attentive dans ses efforts pour prévenir ou, du moins, retarder le développement d’une résistance parasitaire à l’artémisinine. Dans ce contexte, l’OMS déconseille fortement la prolifération des formes non pharmaceutiques (par exemple l’infusion d’Artemisia annua) [11]. La position de l’OMS est cependant discutable : premièrement, aucune résistance à l’infusion n’a été rapportée [12] et deuxièmement, il a été suggéré qu’une préparation aqueuse (infusion par exemple) avec une faible quantité d’artémisinine pouvait réduire le risque de résistance du parasite et être, en comparaison, un traitement plus efficace [13]. De plus, plusieurs experts et économistes de la santé avancent qu’un remède produit localement (« home-­‐ grown ») comme l’infusion d’Artemisia annua est probablement l’un des seuls traitements accessibles pour la majorité des 5 milliards de personnes, pour la plupart pauvres, affectées par le paludisme et pour lesquelles les moyens pharmaceutiques et modernes resteront pour des raisons financières et géographiques inaccessibles. Pour finir, un papier récent [14] a mis en évidence qu’une dose unique d’Artemisia annua séchée réduisait plus efficacement les parasites sanguins qu’une dose comparable de drogue purifiée. Les auteurs ont estimé que cette plus grande efficacité pourrait s’expliquer par une meilleure absorption des composés actifs à partir de la plante qu’à partir de la forme synthétisée ou par la présence d’autres composés antimalariques dans la plante, ou les deux. Ces conclusions ne sont toutefois pas directement applicables à l’infusion, l’étude étant menée sur un modèle animal et la forme séchée étant majoritaire. Néanmoins, celle-­‐ci mérite une attention particulière étant donné que l’Artemisia annua a pu démontrer une efficacité clinique, une bonne tolérance et une évolution positive en ce qui concerne la résistance, elle pourrait apporter une grande contribution dans la lutte globale pour réduire la mortalité et la morbidité du paludisme. ARTEMISIA ANNUA ET PARASITES INTESTINAUX (basé sur rapport du Dr. René Christensen)11 Bien que les réserves émises par l’OMS concernant son utilisation contre d’autres maladies posent certaines limites dans la démonstration de ses effets vermifuges, la série de thérapies à base d’artémisinine, 11

Voir bibliographie en annexe 1.

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particulièrement celles destinées aux infections parasitaires, font d’elle un traitement complet : « Wormwood » (autre espèce d’artemisia) était en effet, à l’époque médiévale, un remède efficace contre les vers intestinaux et peut-­‐être également contre les autres maux intestinaux engendrés par une alimentation contaminée. Une revue détaillée [15] conclut qu’ « en ce qui concerne les différents groupes de vers intestinaux, les dérivés d’artémisinine […] sont des produits prometteurs mais leur rôle thérapeutique doit être encore défini ». Une importante littérature issue de la médecine vétérinaire soutient généralement l’idée que 1 les membres du genre Artemisia, notamment les formes ingérables, ont une activité antihelminthique chez les animaux [16]. Avec prudence et réflexion (une étude sur son impact épidémiologique possible devrait être menée), l’espèce Artemisia annua et ses composés isolés pourraient être vus comme un moyen préventif et curatif des helminthes intestinaux humains, une importante problématique sanitaire qui augmente les déficiences nutritionnelles sévères et l’altération du développement cognitif de l’enfant. Les études menées par l’organisation J-­‐PAL sur un programme de vermifugation 12dans des écoles du Kenya font un pas dans ce sens. Traditionnellement, la lutte contre les maladies digestives se fait à partir des centres médicaux avec des résultats mitigés, notamment en raison du coût en termes de temps perdu par les patients. J-­‐PAL a démontré que la lutte antiparasitaire dans les écoles était la seconde mesure la plus efficiente, en termes de rapport coût/bénéfice, pour améliorer les résultats scolaires et réduire l’incidence de l’abandon 13 scolaire .

S’il devenait disponible quasiment gratuitement dans les écoles et appliqué régulièrement à titre prophylactique, ce genre de programme deviendrait probablement encore plus efficient. L’amélioration

12

Vermifuge : Médicament pour humain ou pour animaux de compagnies qui permet d’éradiquer les parasites intestinaux ou vers, larves.

13

Incidemment, comme le montre le graphique, le premier programme scolaire le plus efficace est le plaidoyer auprès des parents sur l’utilité de la scolarisation de leurs enfants. Or, le plaidoyer, tant auprès des gouvernements qu’envers les communautés, est précisément la principale stratégie d’intervention d’IDAY.

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spectaculaire des résultats scolaires obtenue dans les écoles qui ont adopté l’Artemisia annua , ne peut uniquement s’expliquer par son incidence sur le paludisme. Il est raisonnable de penser que l’effet de la plante sur d’autres maladies, dont les affections digestives, joue aussi un rôle. 15

ARTEMISIA ANNUA ET LE VHS/SIDA (BY PROFESSOR PAMELA WEATHERS) Les infections combinées de paludisme et le VHS représentent une charge infectieuse majeure en Afrique parce “qu’il est maintenant bien établi que l’infection VHS entraine une incidence supérieure et des manifestations plus sévères du paludisme “ (Marconi 2011). Avec leur system immunitaire affaibli, les patients du SIDA sont plus susceptibles au paludisme et répondent plus lentement au traitement contre la paludisme (Kamya et al 2006; Marconi 2011; Ezeamama et al. 2012). En plus, dans une récente méta-­‐analyse de Tusting et al. (2013), le développement socioéconomique est fortement corrélé avec de meilleurs résultats des traitements antipaludiques. L’herbe d’A. annua a aussi démontré ses effets anti VHS (Lubbe et al. 2012; Efferth et al. 2009) et donc, la consommation orale de feuilles sèches de cette plante non seulement traite le paludisme mais devrait aussi favoriser le bien-­‐être des patients du VHS/SIDA en permettant à leur système immunitaire affecté de répondre plus rapidement aux infections de Plasmodium. Cette découverte a été confirmée par des rapports anecdotiques dans le cadre du projet d’IDAY au Kenya . IV. CONSIDÉRATIONS SOCIO-­‐ÉCONOMIQUES " La tendance actuelle dans le domaine médical est d’aller vers une médecine communautaire et une responsabilisation des patients. Or, l’approche proposée ici rend le traitement contre le paludisme non seulement accessible à la majorité des Africains, y compris les plus démunis, mais elle conduit aussi à une plus grande participation des populations. Cela est rendu possible par le faible coût de la tisane d’Artemisia annua et la diffusion du traitement par adoption de la culture au niveau local. " L’approche est également durable : une fois la culture implantée et maîtrisée par les populations, son extension devient naturelle, sans que des apports extérieurs significatifs et continus soient nécessaires. Il n’en demeure pas moins que ce processus doit être encadré par les services de santé nationaux, avec lesquels IDAY recherche une coopération étroite. Enfin, la plante Artemisia annua pourrait avoir des effets antiparasitaires multiples et permettrait donc aux populations de se prémunir contre d’autres fléaux tels que la dysenterie, par exemple. Une diffusion massive permettrait de se rapprocher d’une véritable éradication du paludisme dans certaines régions fortement

affectées par la maladie. V. PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS PROPOSÉS PAR IDAY A. PROGRAMME DE RECHERCHE DE LA KENYATTA UNIVERSITY

L’idée d’une stratégie offrant un moyen plus accessible et bon marché pour réduire le paludisme a été exprimée par différentes parties, incluant notamment le Comité régional de l’OMS pour l’Afrique (Malaria Journal 2011, 10, Suppl. 1:S6). Les résultats obtenus par des membres d’IDAY-­‐Kenya lors d’une phase pilote (mars 2010 à octobre 2010) et d’une phase d’intervention (novembre 2010 à décembre 2011) sont très 16 encourageants : effets thérapeutiques (réduction du paludisme et de cas de typhus, effet sur les 14

Rapport Dr T. Arudo / IDAY-­‐Kenya, 2011

15

Bibliographie groupée en Annex 1.

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Rapport de la conférence IDAY du 24/06/2010, disponible sur www.iday.org

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menstruations des jeunes filles) et réduction associée de l’absentéisme des enseignants et des écoliers. Cependant, l’étude exploratoire a entraîné une série de questions émanant de plusieurs sources (spécialement l’OMS et le Comité de contrôle du paludisme du Ministère de la Santé kenyan) sur : 1. La performance de l’Artemisia annua comparée à d’autres voies d’interventions introduites au Kenya (moustiquaires, insecticides et médicaments) et des preuves scientifiques claires sur son efficacité. 2. Le développement éventuel d’une résistance contre la tisane d’Artemisia annua à composition réduite par rapport à l’ensemble17de la plante et une évaluation comparative des alternatives qu’offre celle-­‐ci. 3. Les mesures de contrôle qualité et le monitoring assurent avec les pratiques l’efficacité et la reproductibilité des effets du traitement à base de l’Artemisia annua (et ses variétés) cultivées dans différentes zones agroécologiques, tant comme agent répulsif in vivo que pour un usage prophylactique ou curatif. 4. Le possible recours aux produits d’Artemisia annua (tisane d’Artemisia annua, feuille entière sous forme de capsules/tablettes) chez les femmes enceintes pour établir l’efficacité et la biosécurité chez ce groupe de sujets affecté par le paludisme. Au vu des nombreux résultats positifs obtenus avec l’Artemisia annua, IDAY-­‐ International et la Kenyatta University ont décidé de s’associer afin de mener une étude multidisciplinaire tentant de répondre à ses questions et conforme aux normes de l’OMS. Elles ont signé en octobre 2012 un Memorandum of Understanding (MOU) pour mener des recherches sous la direction du Dr. Ahmed Hassanali (Chemistry Department -­‐ Kenyatta University) reconnu dans le domaine. Elles seront certifiées ISO 9001-­‐2000. IDAY a en même temps obtenu la participation de l’Université de Liège (Belgique) et pris des contacts préliminaires avec l’Université du Massachusetts (USA) afin de valider les recherches au niveau international. Ce programme est étalé sur 3 ans jusqu’à publication de résultats. IDAY-­‐International recherche un financement pour la première phase du projet dont le coût total est estimé à 1269 790 millions USD (941 000 €) répartis comme suit. C’est coûts ne comprennent pas la participation d’universités européennes ou américaines. ITEM USD Sous-­‐projet 1 699 000 Sous projet 2 70 000 Sous-­‐projet 3 126 800 Communication, Administration, Overheads 330 450 Contingencies 43 540 Total 1 269 790 La Kenyatta University est prête à prendre en charge les frais recouvrant le personnel et les tests de laboratoire et qui s’élèvent à 220 000 USD. IDAY-­‐International et la Kenyatta University recherchent donc des financements pour un total d’1 049 690 USD (776 000 €) pour 3 ans. Si les résultats de cette première phase de recherches est concluante, la Kenyatta University compte lancer des recherches complémentaires multidisciplinaires dans les domaines agricoles et sociaux sur l’utilisation optimale de l’Artemisia annua. Si la phase 1 est concluante, ils passeront aux phases 2 et 3. B. PROGRAMME DE JARDINS SCOLAIRES Même si dans le domaine sanitaire, le paludisme est, incontestablement, un obstacle majeur à l’assiduité scolaire, il n’est pas le seul. La parasitose intestinale associée à une alimentation insuffisante et pauvre en apports nutritifs affecte également gravement la performance scolaire en Afrique. IDAY adonc lancé un 18 programme de jardins scolaires associant la culture de l’Artemisia annua à la production de fruits et légumes et autres plantes à haute valeur nutritive. Les propriétés préventives et curatives des flavonoïdes, également contenus dans ces fruits et légumes peuvent ainsi être optimisées. 17

Totum : Ensemble des molécules actives de la plante

18

Programme consultable sur la Bourse à Projets d’IDAY, sur le site www.iday.org

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IDAY-­‐Ouganda a initié le mouvement avec un projet conçu en 2010, réalisé depuis dans 12 écoles et ayant remporté un grand succès. Au Kenya, un projet axé sur l’Artemisia annua a eu un impact direct sur l’amélioration des performances académiques des étudiants et a permis des économies substantielles (80-­‐90%) au niveau des coûts médicaux. Lancées dans 2 écoles pilotes de la Province Nyanza en mai 2010, le programme s’est rapidement étendu et des institutions voisines (50 écoles et 3 prisons) dans 6 provinces du Kenya ce sont jointes au programme. Actuellement, 11 coalitions nationales d’IDAY sont prêtes à s’investir pour introduire ces cultures dans les écoles de leurs pays. Le programme devrait atteindre après 3 ans un nombre suffisant d’écoles dans chaque pays pour que le gouvernement puisse l’appliquer à l’échelon national. Le coût de ces programmes de jardins scolaires nationaux est estimé en moyenne à 60 000 USD (45 000 €) par pays. Les bénéfices attendus pourraient être considérables si les résultats trouvaient écho auprès de l’OMS. Une culture bon marché d’Artemisia annua pourrait être financée par des fonds publics et privés et promue à travers toute l’Afrique où la plante a commencé à être introduite. In fine, des organisations des Nations unies telles que l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondiale (PAM), ou d’autres acteurs intervenant dans le secteur pourrait intégrer ces cultures dans leur programme scolaire national. C. COLLOQUE . L’opposition de l’OMS à l’utilisation de l’Artemisia annua contre le paludisme est mise en question par des chercheurs, praticiens, et des gouvernements. Le Cameroun et l’Ouganda, par exemple, ont officiellement reconnus la plante comme faisant partie de sa stratégie contre le paludisme. Plusieurs pays – la Mauritanie, la Gambie, le Bénin, le Gabon, la RDC, le Burundi, le Kenya, l’Afrique du Sud,….. – ont accepté les plantations d’Artemisia annua dans les jardins scolaires ainsi que l’usage et la vente d’extraits naturels de la plante contre le paludisme. Pour réconcilier les positions, IDAY cherche le soutien d’un Ministre de la Santé influent en Afrique et le financement d’un colloque qui se tiendra sur le sol Africain, similaire à ceux tenus sur d’autres continents. La reunion rassemblerait des chercheurs, praticiens, dirigeants politiques (Ministre de la Santé) The meeting would assemble researchers, practitioners, political leaders (Ministers of Health), une représentation de l’ Union africaine et de l’OMS pour examiner la voie d’avenir en tenant compte des arguments de l’OMS contre l’usage et la recherche in vivo de l’Artemisia annua et les protagonistes dont le nombre s’étend rapidement. Le coût pour 50 participants, y compris les arrangements de voyage pour les participants privés africains et les chercheurs européens et américains sont estimés à 60 000 € (81 000 $).

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VI. CONCLUSION L’artémisinine et peut-­‐être d’autres principes bioactifs de la plante [17] ainsi que le genre annua représentent un moyen potentiel pour lutter contre les agents sources de désordres sanitaires. Cependant un équilibre avec les considérations, souvent difficiles à concilier, de l’OMS, mandataire de la santé mondiale, doit être trouvé. En ce qui concerne l’Artemisia annua, ses positions sont de plus en plus controversées. En effet, cela équivaut à ne pas regarder les choses en face, lorsque l’on sait que l’Artemisia annua est déjà largement utilisées, particulièrement par des gens qui non pas accès aux thérapies pharmaceutiques et pour qui cela restera inaccessible. Ne devrait-­‐elle pas plus accommoder ses positions et permettre une collaboration entre la communauté scientifique et les acteurs du développement ? Les initiatives soutenues par IDAY représentent cette première occasion, à saisir, d’établir si en plus de la possible réduction d’incidence de la malaria-­‐effets secondaires éventuels pris en compte –l’Artemisa annua peut diminuer le fardeau représenté par les vers intestinaux. De plus, aider les populations africaines à maîtriser l’Artemisia annua pour lutter contre le paludisme est une façon de responsabiliser les patients, surtout les jeunes et les femmes, et de leur démontrer l’attrait d’une médecine accessible et participative. VII. REMERCIEMENTS IDAY remercie le Dr Tobias Arudo pour son investissement dans le projet de diffusion de la plante dans des écoles et prisons kenyanes. Sans son dévouement et opiniâtreté, jamais ce projet n’aurait pris corps. De même, IDAY est tributaire de Geert Flamang, défenseur de longue date et producteur d’Artemisia annua, quia soutenu activement IDAY dans ses démarches ainsi que du Dr Christine Niyonsavye pour ses conseils précieux sur l’organisation de la campagne. Ce document n’aurait jamais vu le jour sans les avis techniques et médicaux du Dr Pierre Lutgen de IWERLIEWEN, ONG luxembourgeoise qui a conceptualisé la majeure partie de la lutte contre le paludisme en Afrique à l’aide de l’Artemisia annua. De même, pour ce qui est de l’aspect antiparasitaire, IDAY est redevable au Dr René Christensen et J-­‐Poverty Action Laboratory (J-­‐PAL), émanation du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Pour la diffusion des aspects culturaux, IDAY a eu la chance de recevoir l’appui bénévole des ingénieurs agronomes Camille Heylen et Félicien Meunier pour la production de vidéos qu’ils ont élaborées sur la base de leur expérience de 3 mois au Togo, Bénin et Burkina-­‐Faso. IDAY-­‐International se réjouit aussi du mémorandum d’accord signé en 2012 avec la Kenyatta University pour compléter les recherches nécessaires sur l’impact de la plante dans ses effets répulsifs, prophylactiques et curatifs contre le paludisme. Enfin, avec l’aide du Pr Joëlle Quetin-­‐Leclerq et du Dr Guy Mergeai, une collaboration s’est aussi instaurée avec l’Université de Liège (Belgique) et l’Université Libre de Bruxelles, tant pour la culture (Faculté agronomique située à Gembloux) que pour les examens pharmacologiques et les effets répulsifs.

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VII CONTACTS IDAY-­‐International Jean-­‐Jacques Schul jjschul@iday.org T. : +32 (0)2 385 44 13 +32 (0)476 75 06 01 IDAY-­‐International Flora Mbelalusendi fmbelalusendi@iday.org T. : +32 (0)2 385 44 13

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ANNEX 1 BIBLIOGRAPHY

References for research concerning the efficacy of Artemisia annua as a means to fight malaria, intestinal worms and HIV/AIDS, and purify water 1. Malaria studies and publications " ARUDO T. s– June 16th conference presentation at the European Parliament on the results obtained from preventive use of Artemisia annua tea in two schools in Kisumu and Kenya. June 2011 " BOURDY G., “Malaria: searching for forgotten plants”, Development Research Institut, June 2011 " CALA Aida Cristina, « Avaliaçao Da Atividade De Artemisia annua L., Melia Azedaeach L. E Trichilia Claussenii C. Sobre Nematodeos Gastrintestinais De Ovinos », Universidade Estudual Paulista, 2010, Dissertacao Faculdade de Ciencias " CARBONARA Teresa, PASCALE Rossana, ARGENTIERI Maria Pia, PAPADIA Paride, FANIZZI Francesco Paolo, VILLANOVA Luciano, AVATO Pinarosa, “Phytochemical analysis of a herbal tea from Artemisia annua L.” Journal of Pharmaceutical and Biomedical Analysis, January 2012. " Chougouo Kengne Rosine Désirée, Natural Plants chemical laboratory, Cameroun : Psycho-­‐ chemical analysis of Artemisia annua " Eliningaya J. Kweka, Humphrey D. Mazigo, Stephen Munga, Stephen M. Magesa, Leonard E. G. Mboera, Challenges to malaria control and success stories in Africa, Maralte, GPH October 2013. " FAUDA Emilien– Clinical study on the therapeutic efficacy of Artemisia annua on uncomplicated malaria. Pilot project made by the Cite Verte health district – Yaounde. " GRAZ Bertrand, KITUA Andrew Y. and MALEBO Hamisi, “To what extent can traditional medicine contribute a complementary or alternative solution to malaria control programmes? Malaria Journal 2011, 10(Suppl 1):S6 doi:10.1186/1475-­‐2875-­‐10-­‐S1-­‐S6 " GUEYE Papa, EL HADJI Omar & al. “Artemisia annua tea inhibits Plasmodium falciparum isolates”, Pikine, Senegal, 2012 " TIRUNEH Gebeyaw, KEBEDE Yigzaw, YIGZAW Tekbar, “Use of Plant Artemisia annua as a natural anti-­‐malarial herb in Arbaminch Town (Ethiopia)”, J. Health Biomed Science, 2010. Vol.2, No.2 " HIRT Hans M. & al. “Natural medicine. Practical recipes in Kinshasa, Kongo”, 2003. Considers that Artemisia annua is efficient against several diseases (malaria, bilharzioze, HIV/AIDS, hay-­‐fever, skin rash) (confirmed in Kenya). HORTON Richard, “Stopping Malaria: the Wrong Road”, New York Review of Books, February 24, 2011 " KEIPES Georges (President of Kraaidergaart Wanseler), letter to the Development Cooperation Ministry of the Grand Duchy of Luxembourg, 2007, with reference to the OMS’ medicinal herbs programme " KEISER J., GRUYER M-­‐S, PERROTTET N., ZANOLARI B., MERCIER T., DECOSTERD L., “Pharmacokinetic parameters of artesunate and dihydroartemisinin in rats infected with Fasciola hepatica”, Journal of Antimicrobial Chemotherapy 63, January 2009, pp.543 – 549 " LUTGEN Pierre, “Polysacharids”, October 2011 " LUTGEN Pierre, « Artemisia annua et prophylaxie du paludisme », February 2012 " LUTGEN Pierre, “Open Questions concerning artemisinin & its derivatives”, Malaria World, October 2012. Article submitted by Bart Knols. " LUTGEN Pierre, “Artemisia annua prevents the transmission of malaria from man to mosquito”, blog MalariaWorld.

IDAY International Day of the African Child and Youth aisbl – www.iday.org Rue des Jambes 19 -­‐ BE-­‐1420 Braine-­‐l’Alleud | T. : +32 (0)2 385 44 13 | Email : info@iday.org | Entreprise n° 0895.443.325


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19

Honorary professor of children orthopaedic surgery, University of Franche Compte. F-­‐25000 Besancon. www.acmc-­‐org.net

20

Agricultural engineer, ISARA Lyon. Artemisia Against Malaria. Grande Rue Street no. 7, F-­‐ 25330 Longeville. www.acp-­‐ paludisme. org

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Tusting LS, Willey B, Lucas H, Thompson J, Kafy HT, Smith R, Lindsay SW (2013) Socioeconomic development as an intervention against malaria: a systematic review and meta-­‐analysis. Lancet 382: 963–72. 4. Purification de l’eau " GUEYE Elhadji Omar, Artistide Le Dantec Hospital, Bacteriology Virology Laboratory, Malaria Section, Dakar (financed by Foundation ARCELORMITAL), non dated. " Research team of Lavoisier Hydro sciences Laboratory, Bangui, March 2008. PhD Human Biology and Pathology. (ED-­‐SEV) 5. Etudes sur les performances scolaires des enfants

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ANNEXE 2 INFORMATION DE BASE SUR IDAY-­‐INTERNATIONAL

INFORMATION JURIDIQUE ET CONTRACTUELLE

Nom: IDAY-­‐International (IDAY) Année de création: 2005 Date d’enregistrement: 28/01/2008 comme associations international sans but lucratif (aisbl) Statuts : Loi belge n°0895.443.325 Addresse: Rue des Jambes 191420 Braine-­‐l’Alleud, Belgium Email: info@iday.org Tel: +32 (0)2 385 44 13 Site interneet: www.iday.org Représentant legal : Jean-­‐Jacques SCHUL -­‐ Chairman of the Board Email :jjschul@iday.org The IDAY network is committed to promoting quality basic education for all children and youth in Africa, with a particular focus on vulnerable and marginalized children. A majority of IDAY members are African civil society organisations that form national coalitions that advocate for the right to basic education in their country. The IDAY network comprises 18 national coalitions in Africa and members in 4 European countries. IDAY-­‐International is the apex organisation of the network: it coordinates and supports the local coalitions under a bottom-­‐up decision-­‐making and communication system. Each national coalition elects its advocacy themes based on local priorities and opportunities. They also participate in IDAY regional programmes coordinated by IDAY-­‐International: legal recognition and vocational literacy training of domestic workers in East African and in the DRC; education of minors deprived of liberty; improvement of the learning environment through improved health in African schools.

GOVERNANCE

IDAY-­‐International is governed by 3 bodies: -­‐ the General Assembly, which comprises all national coalitions (Africa and Europe) -­‐ The Board of Directors (7 members) -­‐ The Management Committee (11 members operating from Belgium)

IDAY International Day of the African Child and Youth aisbl – www.iday.org Rue des Jambes 19 -­‐ BE-­‐1420 Braine-­‐l’Alleud | T. : +32 (0)2 385 44 13 | Email : info@iday.org | Entreprise n° 0895.443.325


Organigram of IDAY

AFRICAN EFFECTIVE MEMBERS

EUROPEAN EFFECTIVE MEMBERS

(NATIONAL COALITIONS)

(NATIONAL COALITIONS)

GENERAL ASSEMBLY

nominates

nominates HONORARY COMMITTEE

BOARD OF DIRECTORS

IMPLEMENTATION PARTNERS

appoints

MANAGEMENT COMMITTEE

FINANCES

IDAY-­‐International’s annual Activity and Financial Reports are published on its website (www.iday.org). Accounts are audited yearly by an external auditor. I.4. PARTNER NETWORKS AND ORGANISATIONS the Nigerians in Diaspora Organisations in Europe (NIDOE), the Forum of African Women Educationalists (FAWE), the African Network for the Prevention and Protection against Children Abuse and Neglect (ANPPCAN), • The Kenyatta University (conduct of clinical tests on the use of natural extracts of Artemisia annua against malaria), • Iwerliewen (Luxembourg NGO), • Defence for Children International (DCI)-­‐Belgium, Global Campaign for Education (IDAY-­‐International is a regional member) • • •

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Vermifuge : Médicament pour humain ou pour animaux de compagnies qui permet d’éradiquer les parasites intestinaux ou vers, larves.

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