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printemps 2012
L’ÉDUCATION POUR TOUS PASSE PAR UNE BONNE SANTÉ
Les affres du paludisme en Afrique
SOMMAIRE p1 Photo à la une p1 Le mot du président p2 Bref p3-4 L’éducation à la santé contre le paludisme p5 Bourse à projets et plaidoyer p6 Missions p7 Votre engagement
IDAY décline toute responsabilité quant à l’usage de l’Artemisia annua. Toute information en rapport avec les propriétés et l’usage thérapeutique ou médicinal sont donnés à titre indicatif uniquement.
Photo à la Une
R.D.Congo - 2012 - IDAY RDC/KIVU déploie son dynamisme dans les régions d’Uvira et de Goma
PLANTONS SOLIDAIRE ! de l’Artemisia annua dans nos jardins contre les moustiques Cette année, on plante de l’Artemisia annua ! Cette plante annuelle, dont la hauteur varie de 50 centimètres à 2,5 mètres, vous protégera tout l’été des moustiques tout en agrémentant votre jardin de jolies teintes vertes. À la fin de l’été, vous pourrez sécher vos plants pour obtenir un thé reconnu pour ses vertus stimulantes et énergisantes. Pour chaque sachet de graines acheté et planté, IDAY en plantera un dans une école africaine. La plante montre en effet de grandes vertus antipaludiques, de quoi améliorer la qualité de l’éducation pour tous en Afrique. Artemisia annua Sachet de graines - 5€
IDAY-International aisbl - 19, rue des Jambes - 1420 Braine-l’Alleud - Belgique Editeur Responsable : J-J. Schul - Rédactrice en chef/graphiste : D. Devillers Contacts : T. +32 (0)2 385 44 13 - F. +32 (0)2 385 44 12 - info@iday.org Compte bancaire : IBAN - BE 93 5230 8026 6767 - BIC - TRIOBEBB (TRIODOS)
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En Afrique, le paludisme reste un obstacle majeur au développement et à l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Les méthodes classiques de lutte contre ce fléau ont montré leurs limites en appelant à des solutions nouvelles. Déjà, en de très nombreux endroits, la plante Artemisia annua est cultivée pour ses vertus répulsives contre les moustiques et curatives contre le paludisme. Ceci confirme la découverte des Chinois qui l’ont consommée pendant plus de 2000 ans entre autres pour éradiquer la maladie. Malheureusement, les organes officiels hésitent à reconnaitre les bienfaits de ce traitement naturel et certains pays européens qualifient même la plante de toxique. Doit-on y voir une protection de la cupidité de quelques sociétés pharmaceutiques ? IDAY, IFBV (Luxembourg), Fondation Maisha (Ieper) et Belherb estiment que tout Européen et tout Africain a droit aux bienfaits de l’Artemisia annua. Aujourd’hui, nous pouvons nous appuyer sur un réseau d’au moins 12 universités africaines, européennes et latino-américaines. Ensemble, nous poursuivons le même objectif.
Jean-Jacques Schul Président-fondateur d’IDAY-International
Bref. RDC - prison d’Uvira
Bien que ce soit proscrit par le droit international, en Afrique, beaucoup d’enfants de moins de 18 ans sont en prison. Généralement, ces mineurs souvent innocents sont privés de leurs droits fondamentaux dont l’éducation. Des associations membres d’IDAY oeuvrent dans les prisons, les cours de justice et les parlements pour régulariser le statut de tous ces enfants vulnérables trop souvent négligés par les acteurs nationaux et internationaux.
RDC - projet savonnerie Le récent projet initié par IDAY-RDC/ UVIRA offre aux femmes violées (de ce fait parias de leur communauté), la possibilité d’exercer un travail honorable en vendant un produit de première nécessité qu’est le savon. Une partie de la vente est reversée au profit de l’éducation des enfants de femmes violées, exclus au même titre que leur mère. Le projet rappelle aux gouvernements qu’aucun enfant ne peut être mis au ban de la société en lieu et place des bancs d’école sous le prétexte aberrant d’être enfant de femme violée.
BÉNIN, BURKINA, BURUNDI, CAMEROUN, GHANA, KENYA, MAURITANIE, RDC, RWANDA, SÉNÉGAL, TOGO, OUGANDA
Dans 12 pays l’Artemisia Annua est plantée dans les jardins d’école et les prisons. Des recherches du Dr. Tobias Arudo de l’université Kenyatta au Kenya montrent que la plante possède sous forme naturelle des vertus répulsives contre les moustiques et sous forme d’infusion des vertus préventives et curatives contre le paludisme. KENYA
ti prison de Kami a Artemisia annu
BÉNIN & MAURITANIE
MONDE
25 avril
5e Journée mondiale de lutte contre le paludisme
Tirons notre révérence à IDAY-BENIN et IDAY-MAURITANIE (Réseau Mauritanien pour l’Éducation Pour Tous) qui ont enfin obtenu la reconnaissance officielle de leur pays respectif. De quoi lancer leurs actions en tant que personne morale.
Plus d’infos ? info@iday.org
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L’éducation à la santé contre le paludisme L’éducation à la santé a démontré une certaine efficacité en Europe et aux Etats-Unis dans la lutte contre les maladies. Elle n’a pourtant pas toujours fait partie des programmes scolaires. Ce n’est qu’à la fin du 19e siècle que l’hygiène comme solution à l’éradication des maladies telles que le choléra ou le typhus a fait partie des débats. Ces derniers ont abouti en 1948 à la mise en place de l’Organisation Mondiale de la Santé. Si la notion d’hygiène s’est ancrée dans les esprits et par là-même si les maladies contagieuses et mortelles ont disparu dans les pays du Nord, c’est grâce à l’introduction de l’éducation à la santé dans les écoles. Nos aïeux nous l’expliquent encore : chaque matin, ils devaient se brosser les dents et se laver les mains avant d’entrer en classe. Une éducation de masse qui a très rapidement mené à une meilleure santé.
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optimale ne sera pas trouvée et que, bien entendu, l’enseignement ne sera pas plus accessible à tous.
chaque minute, un enfant africain meurt du paludisme Des avancées ont été récemment observées grâce aux méthodes classiques comme les moustiquaires imprégnées d’insecticides, les diagnostics précoces, les traitements chimiques des maisons ou les médicaments Artemisinin Combined Therapy (ACT). Grâce à ces efforts, l’incidence du paludisme a régressé dans quelques pays.1 Mais ces solutions sont extrêmement coûteuses et inaccessibles pour la grande majorité du continent. Le paludisme n’a pas toujours été l’apanage de l’Afrique. Dans les
années 1500, dans certaines régions d’Angleterre, la mortalité due au paludisme était comparable à celle de l’Afrique subsaharienne d’aujourd’hui. Au début du 20e siècle, l’Europe en était encore affectée. Pour venir à bout du fléau, les pays du Nord ont fait usage d’insecticides et de quinine. Ces solutions efficaces certes ont engendré des ravages tant sur l’écologie que sur la santé. Ces méthodes ne peuvent donc être reproduites. Les conséquences de la maladie sur la santé et l’éducation en Afrique sont pourtant sans précédent et il est urgent de trouver l’issue du problème. Chaque minute, un enfant africain meurt du paludisme. Un professeur africain n’enseigne en moyenne que 400 heures par an alors que la norme internationale est de 900.3 En Ouganda par exemple, les maladies contribuent à ce taux d’absentéisme à raison de 30%. Les enfants touchés par la
L’école est donc un vecteur efficace de propagation de l’éducation à la santé. Mais que proposer contre le paludisme qui lui, est dû à une piqûre de moustique ? Ce ne sont ni les brosses à dents ni les brosses à ongles qui balaieront la maladie de la surface de la terre et l’éducation à la santé n’y pourra rien tant qu’une solution 1. http://www.who.int/malaria/world_malaria_report_2011/fr/ index.html 2. http://www.map.ox.ac.uk 3. UNESCO - Données mondiales de l’éducation 2010/2011
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lciparum al2 s de Plasmodium fa Les limites spatiale paludisme en 2010 au niveau mondi du carte transmission
maladie, avec parfois des atteintes neurologiques permanentes dues aux crises répétées, ont un taux d’absentéisme plus élevé également avec une scolarité plus lente et difficile. On ne peut décemment pas entrevoir une éducation de qualité sans l’éradication préalable du paludisme. Aucune des solutions promues aujourd’hui par les instances internationales n’est globale ou suffisamment efficace pour éradiquer
la maladie en Afrique mais une lueur d’espoir vient de la société civile africaine.
On ne peut pas entrevoir une éducation de qualité sans l’éradication préalable du paludisme C’est dans les écoles que la solution voit le jour avec la culture de l’Artemisia annua. Cette plante
démontre, selon des recherches du Dr. Tobias Arudo de l’université Kenyatta au Kenya, des vertus à la fois répulsives comme plante et curatives en thé. L’expérience lancée en 2010 promet de beaux résultats. L’éducation à la santé retrouvera ses lettres de noblesse dans une Afrique qui prouve encore une fois sa capacité de choisir des solutions équitables et durables.
Le paludisme vu par le docteur Tobias Arudo, professeur à l’université Kenyatta (Kenya) Le type de paludisme le plus répandu en Afrique et le plus mortel est le Plasmodium falciparum. Le Dr Tobias Arudo, initiateur du projet « Artemisia annua (plante antipaludique) dans les écoles » nous parle de la maladie au Kenya et des solutions pour l’Afrique. Qu’est-ce que le paludisme engendre ? Cela perturbe-t-il le quotidien ? Les personnes touchées par le paludisme développent fièvre, maux de tête, diarrhée, nausées, vomissements et douleurs articulaires. A cause de la maladie, les enfants manquent jusqu’à 30% de leur scolarité. Cela affecte l’apprentissage et le rendement scolaire. En dehors de l’école, les femmes enceintes risquent de perdre leur enfant et les paysans pauvres et sans revenu fiable perdent du temps de production et de l’argent à chercher un traitement et à le payer. Des traitements existent pourtant. Oui et le gouvernement kenyan intervient dans le coût des médicaments qui est réduit à 0,5$ mais la majorité des communautés rurales gagne moins de 1$/jour. Le coût correspond donc à une demi-journée de travail.
Les médicaments ne sont pas recommandés pour les femmes enceintes et les enfants. Que peuvent-ils contre le paludisme ? La plante Artemisia annua consommée sous forme de thé semble offrir un traitement optimal. Outre cette approche, certains l’utilisent maintenant pour la fumigation du logis ou en buisson comme barrière répulsive naturelle autour de la maison. Les médicaments sont-ils accessibles ? Physiquement oui. L’ACT est disponible dans les magasins, les kiosques et les pharmacies. Mais financièrement, beaucoup moins. Si nous continuons dans cette voie pensez-vous que la maladie soit éradiquée un jour ? L’éradication du paludisme nécessite une approche multidisciplinaire. L’éducation à la santé, la gestion de l’environnement, l’utilisation d’autres médicaments à base de plantes doivent être incorporés dans les campagnes de sensibilisation. Que recommandez-vous contre ce fléau en Afrique ? Avec le projet « Artemisia annua contre le paludisme dans les écoles », nous constatons que la plante offre un traitement bon marché et facile à gérer. L’apprentissage de la culture à l’école est un excellent vecteur de transmission des connaissances. La famille reprend la culture à son compte et par là même, le traitement du problème.
Plus d’infos ? info@iday.org
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LA BOURSE A PROJETS
LA LUTTE CONTRE LE PALUDISME ET LA MALNUTRITION EST ENGAGÉE IDAY-OUGANDA a initié un projet pilote de jardins d’écoles. Celui-ci vise à réduire l’incidence du paludisme et à améliorer le niveau nutritionnel des enfants des écoles primaires et secondaires avec un apport vitaminé conséquent.
Vu le vif succès remporté, IDAY-RDC, IDAY-BURKINA FASO, IDAY-TOGO et IDAYKENYA ne tarderont pas à suivre. Les jardins d’écoles sont cultivés par des clubs de jeunes motivés. On y retrouve des plantes oubliées telle que la moringa dont les feuilles, cuisinées comme des épinards, sont hautement nutritionnelles, et une grande source de beta-carotène, vitamine C, protéines assimilables, fer et potassium mais aussi des agrumes ou des légumineuses. Le jardin d’école répond aussi au problème de paludisme avec la culture de l’Artemisia annua, plante aux vertus
antipaludiques encore trop peu connue. Les enfants, sensibilisés à l’utilisation de ces plantes, reproduisent les gestes à la maison. Ainsi parents, frères et sœurs profitent également de ce savoir. Ce projet s’inscrit tout particulièrement dans le développement durable et solidaire que promeut IDAY puisque les premières écoles produiront les plantules et semences des suivantes. L’ampleur du projet dépendra aussi fortement des investissements gouvernementaux. C’est pourquoi IDAY mènera en parallèle un plaidoyer efficace à leur encontre.
PLAIDOYER
À LA FAVEUR DE L’ARTEMISIA ANNUA Le réseau IDAY pousse les gouvernements à prendre leur responsabilité quant au droit à une éducation de qualité pour tous. Cette prise en charge est indispensable pour que ce droit devienne une réalité. La promotion de l’Artemisia annua pour lutter contre le paludisme dans les écoles se situe dans cette perspective. Dès que possible, IDAY informe et sensibilise les autorités médicales et éducatives compétentes. L’objectif ? Obtenir que l’Artemisia annua soit reconnue comme traitement antipaludique et rendue accessible à tous. IDAY-SÉNÉGAL a obtenu l’aval du Ministère pour tester la culture et l’utilisation de l’Artemisia annua dans 11
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écoles de la région de Pikine. IDAY-KENYA a sollicité le Ministère de la Santé pour accompagner les essais cliniques nécessaires pour valider les résultats constatés. Ces démarches ont conduit l’Université Kenyatta à s’engager activement dans des recherches. IDAY-RWANDA privilégie pour sa part la piste de la médecine traditionnelle pour faire valoir les vertus médicales de la plante contre le paludisme. IDAY-TOGO, IDAY-GHANA et IDAY-RDC/ KIVU ont lancé en 2012 des campagnes de sensibilisation sur le thème de l’amélioration de la santé en milieu scolaire, en partie grâce à l’Artemisia annua. De leur côté, IDAY-International et ses
partenaires s’efforcent de favoriser les collaborations entre les acteurs convaincus du potentiel de cette plante. Ils tentent également de faire lever les obstacles qui s’opposent à sa promotion comme moyen de lutte efficace contre le paludisme. Après une conférence le 16 juin 2011 au Parlement européen consacrée au thème «éducation et santé», IDAY-International poursuit son plaidoyer auprès des différentes instances européennes et internationales. La Journée Mondiale contre le Paludisme du 25 avril 2012, sera à nouveau l’occasion d’un plaidoyer, en Belgique, siège d’IDAY, et dans les différents pays d’Afrique.
Missions.
Si on en croit de très nombreux africains qui se soignent contre le paludisme avec l’Artemisia annua, il n’y a aucune action à mener si ce n’est de diffuser la plante en informant de ses bienfaits
Jean-Jacques Schul, président et fondateur d’IDAY s’est rendu au Burundi, en RDC et au Kenya du 29 février au 8 mars dernier. Un climat d’énergie positive semble gouverner... Les coalitions africaines fonctionnent bien. Qu’est-ce qui requiert votre présence en Afrique ? C’est une façon de montrer mon soutien et de partager directement les nouvelles de l’ensemble du réseau. De plus, la présence d’un Européen offre une certaine crédibilité auprès des gouvernements. Nous ouvrons des portes. Une fois les coalitions reconnues par leur gouvernement, ces interventions seront moins nécessaires. Qu’est-ce qui vous a tout particulièrement marqué ? Outre le dynamisme qui anime la société civile africaine ? Plusieurs professeurs émérites de l’université Kenyatta se sont alliés à IDAY-KENYA pour établir la validité du programme d’éradication du paludisme dans les écoles. Encourageant aussi, l’engagement confirmé de l’UNICEF à nos côtés pour le financement d’une grande enquête sur les travailleurs domestiques au Burundi et peut-être au Rwanda. Comment expliquez-vous le choix d’UNICEF ? Par le passé, l’UNICEF a cherché à sortir les travailleurs domestiques de leur situation de quasi esclavage. A travers notre projet, ils ont constaté que tout en excluant les enfants de ce travail pénible, on pouvait donner aux travailleurs domestiques un emploi honorable grâce à la formation professionnelle. Vous qui avez pu constater les effets de l’Artemisia annua sur le paludisme, qu’en pensez-vous ? C’est une plante prodigieuse pour laquelle on n’a encore constaté aucune résistance. Elle est naturelle et pas du tout nocive comme l’ont démontré 2 000 ans d’utilisation chinoise. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnait dans son dernier rapport que la communauté internationale n’a pas l’argent pour financer l’extension des campagnes actuelles
à toute la population africaine. L’Artemisia annua est le seul produit accessible à tous qui donne l’espoir d’éradiquer le paludisme en Afrique. Quelles actions reste-il à mener pour que chaque enfant africain bénéficie des bienfaits de la plante ? Il y a deux réponses à cette question. Si on en croit de très nombreux Africains, Latino-Américains et Européens qui se soignent contre le paludisme avec l’Artemisia annua, il n’y a aucune action à mener si ce n’est de diffuser la plante en informant de ses bienfaits. Selon les organes officiels, il faudrait encore de très nombreuses recherches en laboratoire et ensuite des recherches cliniques sur le terrain pour lever les interdits qui frappent cette plante. Qu’est-ce qui vous donne l’intime conviction que l’Artemisia annua est LA solution au problème du paludisme en Afrique ? Les recherches scientifiques menées par de nombreuses universités, la diffusion rapide de la plante par ceux qui l’ont testée et la constatation par les observateurs indépendants qui démontrent que les méthodes classiques ne sont pas accessibles à tous et pas durables car trop chères. En tant qu’ingénieur agronome, que pensez-vous des effets de la culture de l’Artemisia annua sur l’écosystème en Afrique sachant qu’il ne s’agit pas d’une plante endémique ? Tout comme WWF-Europe, je suis confiant. L’Artemisia annua est une plante originaire des climats tempérés qui a des difficultés à s’implanter en Afrique. Le danger est donc négligeable. Qu’espérez-vous des coalitions IDAY aujourd’hui ? Qu’elles deviennent un jour des représentantes reconnues de la société civile africaine qui seule est capable de relever le défi de l’intégration de l’Afrique dans le développement global de notre économie mondialisée.
Plus d’infos ? info@iday.org
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engagement Votre
Si vous souhaitez apporter une aide régulière et éviter les paiements manuels, nous vous invitons à remettre le formulaire d’ordre permanent ci-après à votre organisme bancaire ou à le remplir via votre PC banking. Je soussigné Nom _______________________________________________________________________________________________________ Rue __________________________________________________________________ n°____ boîte _________________________ Code postal, localité ______________________ Ville °________________________________________________________________ pays ________________________________________________________________________________________________________ verse chaque mois la somme de __________________________________________________________€ prélevée sur le compte IBAN ________________________________________________________________________________________________________ BIC ________________________________________________________________________________________________________ Au profit de l’aisbl IDAY-international Rue des Jambes 19 1420 Braine l’Alleud Belgique
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J’ACCEPTE ET AUTORISE L’EXECUTION DE CET ORDRE PERMANENT JE ME RÉSERVE LE DROIT D’ANNULER OU DE MODIFIER CET ORDRE À TOUT MOMENT
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