Cahier Territoires (Energie V3)

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Bibliographie Bibliographie illustrée de citations et d’Images sur deux à trois pages. Organisée par axes et par conférencier ? Comment s’intitule-t-elle ? «Lectures préalables» «Bibliographie envoyée en amont aux étudiants»


Open-Data dans la ville : données de contrôle Versus services citoyens ? Quelles données, pour quels usages et modèles de gestion ? Comment ces données sont traitées et quelle est ma position dans cet univers de « big datas » (du big data à My data) ? Comment se réapproprier ces données (quels modèles) et pour quels services nouveaux ? Comment les représenter, les partager dans l’espace public, les raconter, construire des récits autour de celles-ci pour en faire des outils de décision. Réfléchir à des interfaces pour les Open-Data territoriales, de manière à faciliter leur accès, leur intelligibilité, mais aussi leur interfaçage (moissonnage et rééditorialisation), de manière à se réapproprier les données produites collectivement pour en faire du matériau à discuter, pour défendre, légitimer des demandes d’intérêt public.


La transition énergétique engendre de profonds changements pour le système électrique

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André Philippe : « Avec la dynamique insufflée par la transition énergétique, le volume et le nombre de sites de production d’énergie renouvelable intermittente vont poursuivre leur croissance très forte. Par ailleurs, de nouveaux usages tels que le véhicule électrique vont nécéssiter d’adapter le réseau pour accueillir de nouvelles infrastructures de recharge».

LE VÉHICULE ÉLECTRIQUE 10.000 véhicules en 2012

s é l c s re ff i h c s ue q Quel sur l ’énergе en France

5 millions

de véhicules

en 2030

LE PHOTOVOLTAÏQUE 3,1 GW* en 2012

5,3 GW* en 2015

20 GW* en 2023

9,2 GW* en 2015

22 GW* en 2023

L’ÉOLIEN 6,8 GW* en 2012

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Objectifs : « Plus de Mobilité Electrique : Objectif : déployer 7 millions de points de recharge sur le territoire d’ici 2030 ». « Plus d’Energies Renouvelables : Objectif : 32 % de la production d’électricité en 2023 et 40 % en 2030 ».

André Philippe, Directeur territorial chez ENEDIS pour le Val-de-Marne.

« Plus de maîtrise de la demande en énergie (MDE) : Objectifs : • permettre une meilleure compréhension et gestion des consommations en électricité • atteindre 6 GW d’effacement en 2023 ». 13


conférence

énergie

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Défis pour le réseau : « La recharge des véhicules électriques nécessite de fortes puissances. Les bornes de recharges doivent mailler le territoire ». « La production à partir d’Energie Non Renouvelable est : - intermittente et peu prévisible, - décentralisée, - de niveau unitaire de puissance hétérogène ». Fabienne Dupuy Adjointe au directeur territorial, Département de la Seine-Saint-Denis.

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Initialement, le réseau a été conçu pour conduire de l’électricité dans un seul sens : des centrales de production vers les consommateurs ».

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Centrales de production

Extraits de la conférence « Transition énergétique et Réseaux Smart Grids » par André Philippe, directeur territorial chez ENEDIS, Rencontres crossmédias, janvier 2018.

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Aujourd’hui, le réseau évolue et devient « plus intelligent » pour permettre la circulation d’électricité dans les deux sens, pouvoir accueillir des sites qui peuvent à la fois consommer et produire et enfin permettre le développement de nouveaux usages et modes de consommations tels que le véhicule électrique, l’autoconsommation collective, le stockage, la flexibilité, etc ».


Les smart grids pour accompagner la Transition Energétique

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Sensibiliser les consommateurs collectivités à la MDE

et

énergie

les

• Consultation gratuite, sécurisée et pédagogique des données de consommation • Mise à disposition d’informations pour les collectivités pour élaborer leurs politiques énergétiques

‘‘

‘‘

Sécuriser la qualité de fourniture

• Optimisation du pilotage et de l’exploitation du réseau MT et BT grâce un réseau observable et pilotable à distance • Gestion prévisionnelle permettant un fonctionnement optimal du réseau à partir de prévisions et de simulations intégrant les attentes et les contraintes des différents utilisateurs du réseau

‘‘

Faciliter l’intégration production ENR

des

moyens

conférence

Participer à l’essor du véhicule électrique • Coordination avec les consommateurs et les opérateurs d’infrastructures de recharge de VE pour contribuer à un pilotage intelligent de la recharge • Optimisation de l’implantation des infrastructures de recharge compte tenu des capacités d’accueil des réseaux existants Extraits de la conférence « Transition énergétique et Réseaux Smart Grids » par André Philippe, directeur territorial chez ENEDIS, Rencontres crossmédias, janvier 2018.

de

• Mise en place de nouvelles offres de raccordement pour les producteurs sur le réseau MT permettant de maximiser les capacités d’accueil du réseau existant • Coordination avec les producteurs décentralisés pour réguler le niveau de tension sur les réseaux • Prévision de la production éolienne et photovoltaïque et de la consommation pour anticiper les équilibres au niveau local. • Possibilité pour les fournisseurs de proposer des tarifications et / ou des services permettant de piloter les usages de la maison et de consommer quand il y a production locale. © istockphoto.

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conférence

énergie

5 objectifs majeurs pour les smart grids • Collecter les données sur le réseau de distribution grâce à de nombreux capteurs • Suivre en temps réel l’état du réseau de distribution au regard des flux d’énergie acheminés • Localiser précisément un défaut et agir à distance • Anticiper la production locale à partir d’énergie renouvelables • Mettre en place des services permettant une insertion optimale et maîtriser les nouveaux moyens de production.

Un réseau de plus en plus intelligent

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© istockphoto.


article

étudiant

En 2016, on dénombre environ 6,4 milliards d’objets connectés dans la monde. Autant de source d’informations précieuses pour ceux qui annoncent les Big Data comme la prochaine révolution du numérique. Dans leurs discours, les Big data sont un pouvoir, celui de tracer et analyser les comportements individuels. Pour ceux qui écoutent ces discours, elles sont un espoir : optimiser les services de la ville de demain. Pour les autres, ceux qui produisent les Big data, pour nous, il se joue désormais une question essentielle : se réapproprier nos données. Et on vous disait que demain, votre ville s’adaptera à vos besoins comme si elle vous connaissait ? Si on vous disait que chacune de vos interactions aura été à la fois prédite à l’avance et calculée en temps réel ? Voilà, en résumé, les promesses de la smartcity. Cette ville du futur devient encore plus désirable lorsqu’on s’intéresse à la question de l’énergie. Les Big Data et la smartcity seraient LA solution au gaspillage des ressources énergétiques. En affinant notre suivi des comportement individuels, elles permettraient de réduire notre consommation énergétique. Par exemple, l’incubateur parisien NUMA a ouvert, en collaboration avec la Ville de Paris, un programme nommé : « DataCity Challenge », dont le but est de favoriser l’émergence de solutions innovantes pou la ville de 2030. Le principe est de lancer un appel d’offre avec un challenge à accomplir en partenariat avec un ou des grands groupes partenaires qui mettent leurs données à disposition des lauréats. En 2017, les lauréats du challenge : « Réinventer l’éclairage de la ville » étaient les startups Quantmetry et Dataiki. Elles ont développé un prototype permettant de récupérer les données mobiles de SFR et Bouygues Telecom afin de réguler l’éclairage public en fonction des déplacements des utilisateurs. Une innovation qui promettrait 700 000 euros d’économies.

© Océane Teyre (Master CEN).

La smartcity existe-t-elle sans un « smartcitoyen » ?

Ce type d’innovations est de plus en plus valorisé, pourtant on peut se demander si on a trouvé la bonne solution pour économiser l’énergie ? Ne manque-t-il pas dans ce modèle une place pour l’implication directe de l’utilisateur ?

L’Open Data : les données du peuple, par le peuple et pour le peuple ? Ces initiatives innovantes qu’on rassemble généralement sous l’étiquette « Open Data » sont de plus en plus courantes partout dans le monde. L’idée est de partager avec les citoyens les données possédées par des entreprises, des institutions publiques et d’autres, afin d’encourager la création de nouveaux usages de ces données. Si la notion de partage répond à l’idéologie démocratique, le problème reste qu’il est difficile de savoir si les utilisateurs, dont on reprend les données, ont donné leur accord officiel. Dans un contexte où la philosophie du « qui ne dit non consent » est reine, on peut en douter. En outre, les applications qui sont créées avec ces données partagées sont-elles développées par des citoyens lambdas ? En réalité, comme l’a bien compris Philippe Aigrain, auteur de La Quadrature du Net, la question de la gestion des données agit comme « un révélateur » d’un problème plus grand qui concerne la « capacité d’agir » des utilisateurs. Il intervient au sujet de Linky, le compteur intelligent. Selon lui, le débat qui questionne le bien fondé de cet objet connecté provient du fait qu’il est arrivé dans les maisons sans que les consommateurs ne soient consultés. On assiste ainsi à ce qu’il qualifie de « dépossession des instruments utilisés dans les enjeux de la vie quotidienne et […] violence de l’intrusion dans la sphère intime ».1 1

Commission des affaires économiques et OPECST : Tables rondes sur les enjeux des compteurs intelligents.

http://videos.assemblee-nationale.fr/video.5339469_5a3234bbb7206. commission-des-affaires-economiques-et-opecst--tables-rondes-surles-enjeux-des-compteurs-intellige-14-decembre-2017#

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Philippe Aigrain croit à la possibilité de « recréer une souveraineté des usagers sur leurs données », mais cela n’est-il pas utopique ?

L’utilisateur peut-il rester le seul maître de ses données ? Réglementer l’usage et la protection des données semble être devenu l’objectif n°1 des prochaines mesures du nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles qui s’appliquera dès le 25 mai 2018. L’objectif de ce texte est de moraliser (pour reprendre cette expression à la mode) l’utilisation des données, alors que certaines entreprises les revendent aux plus offrants, sans en informer leurs clients. Face à l’ampleur du problème, certains acteurs tentent de trouver de nouvelles approches. En Italie, dans la ville de Trento, le Mobile Territoriale Lab2 propose un modèle de gestion des données directement aux mains de l’utilisateur. Par exemple, leur application Familink propose aux parents de jeunes enfants de partager conseils et informations sur les activités locales à faire en famille. L’utilisateur reste maître de ses données et peut à tout moment en changer les paramètres de publication, les supprimer ou modifier. On peut également citer Yes Profile, une startup qui permet à un utilisateur de louer ses données à un annonceur dans un laps de temps défini. L’annonceur a ainsi accès à des consommateurs ciblés qui acceptent de recevoir sa publicité contre une rémunération pécuniaire. Une proposition moins scrupuleuse mais tout aussi intéressante pour les utilisateurs. Flashez pour découvrir la vidéo « Yes Profile - Redevenez propriétaire de votre profil sur Internet ! » sur YouTube.

Le problème, c’est que si ces modèles fonctionnent à une échelle locale ou sur un service très particulier, on peut se demander s’ils pourraient se décliner à une échelle plus large. Un utilisateur peut-il gérer toutes les données qu’il produit ? Cela semble impossible.

2 Pour en savoir plus, consultez : http://i3.fbk.eu/projects/mobile-territorial-lab 18

Dans ce cas, est-il encore judicieux de tenter de redonner un dispositif de contrôle aux utilisateurs ? Ou faut-il assumer que nos données servent à profiter de services gratuitement ?

Nos données sont-elles devenues une simple monnaie d’échange ? On entend souvent dire que « quand c’est gratuit, c’est vous le produit ». Une affirmation qui signifie que lorsqu’on utilise un service gratuit, c’est probablement que nos données personnelles sont vendues, faisant de notre profil un produit. Pourtant si on proposait aux utilisateurs de payer le service en échange de la garantie que leurs données ne soient pas revendues, il n’est pas sûr qu’ils choisiraient cette option. La gratuité des services numériques s’est tellement ancrée dans les mentalités qu’on a dû mal à imaginer un autre modèle, pourtant il faut bien payer quelque part. Peut-être serait-il temps d’arrêter de concevoir l’utilisateur lambda comme naïf ? De plus en plus, les utilisateurs sont conscients que leurs données sont utilisées, revendues à des tiers.

L’utilisateur est-il en train de devenir un smartcitoyen ? Les Big Data permettent une analyse plus fine de nos usages, ce qui augmenterait notre monde matériel d’une sorte d’intelligence (qu’on peine à définir). Cependant, nos usages eux-mêmes ne deviennent pas intelligents, ils ne s’optimisent pas. C’est même peutêtre l’erreur principale d’Enedis au sujet de Linky : vouloir réduire la consommation énergétique grâce aux données, sans même apprendre aux consommateurs comment faire. Au-delà de la question de la propriété de nos données, c’est donc leur appropriation qui est en jeu : comment devient-on un smartcitoyen ? La connaissance de nos habitudes de consommation ne devrait-elle pas nous permettre de devenir des consommateurs intelligents ? Le smartcitoyen serait ce être conscient du lien entre ce qu’il consomme, ce qu’il fait et ce qu’il pourrait faire. Une voie plus difficile qui demandera au smartcitoyen de savoir conserver un équilibre fragile entre Big Data et usages. Article rédigé par l’une des équipes étudiantes de Master CEN (Université Paris 8) : Océane Teyre, Jessye Vergerolle, Laurent Perez, Emma Van Hoorde, Julie Metge, Manon Séval, Aissatou Lamarana. Rencontres crossmédias, janvier 2018.


dataviz

ĂŠtudiant

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Travail de datavisualisation réalisé par les étudiants de Master CEN (Université Paris 8) sur la consommation électrique, Rencontres crossmédias, Janvier 2018.

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dataviz

ĂŠtudiant

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dataviz

étudiant

Et au sein du bâtiment de la Maison des Sciences de l’Homme, quid de la consommation énergique ? Dataviz créée par les étudiants : Océane Teyre, Jessye Vergerolle, Laurent Perez, Emma Van Hoorde, Julie Metge, Manon Séval, Aissatou Lamarana. Master CEN (Université Paris 8), Janvier 2018.


Sensibiliser iciper et faire part Transparence énergétique « Winco » ou un affichage urbain des data Energie « Winco » est un système de médiation installé dans les rues, sur les bâtiments publics ou abribus en vue de transmettre la consommation électrique de ce dit-lieu et de permettre à quiconque de proposer des idées novatrices sur le sujet de la consommation énergétique. « Winco » cible principalement les institutions et les espaces publics en leur demandant d’afficher leur consommation énergétique et leur engagement concernant la transition énergétique. Le but du projet est ainsi de fournir des informations d’aide à la décision, sensibiliser la population à la consommation énergétique et la faire participer à cette évolution. La consommation énergétique d’un lieu public est montrée en temps réel ainsi qu’une équivalence en euros. D’autres équivalences (par exemple : empreinte carbone, comparaison avec des appareils du quotidien, etc) pourront être mises en place pour que les usagers prennent davantage conscience de ces valeurs et de leur propre comportement au sein de leur domicile.

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projet

étudiant L’équipe étudiante a imaginé un dispositif communautaire articulant des playgrounds connectés répartis dans l’espace urbain avec l’existence d’un véritable stade augmenté utilisant les dernières technologies (voir images 3D). Le centre culturel et sportif « L’Olympique » sera ainsi équipé de salles avec écrans géants, une régie son permettant à un tiers de s’improviser « présentateur sportif » le temps d’un match amical (conviant ainsi d’autres personnes à participer sous d’autres formes). Pour « Ground Paris », pas de victoire sans partage.

Flashez pour découvrir la vidéo de démo du projet

Projet conçu par les étudiants : Océane Teyre, Jessye Vergerolle, Laurent Perez, Emma Van Hoorde, Julie Metge, Manon Séval, Aissatou Lamarana. Master CEN (Université Paris 8), Janvier 2018.

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projet

étudiant

Projet conçu par les étudiants : Océane Teyre, Jessye Vergerolle, Laurent Perez, Emma Van Hoorde. Master CEN (Université Paris 8), Mai 2018.

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Les modèles alternatifs et les plateformes collaboratives Quels nouveaux modèles socio-économiques pourraient être expérimentés, par exemple le coopérativisme de plateforme, les produits d’initiative citoyenne, associative, ou encore d’entrepreneurs. Comment donner une place plus importante aux « communs » et comment le numérique peut y contribuer ? Comment co-définir ou convenir de nouveaux indicateurs de développement, de bien-être, d’écologie, d’entraide sur un territoire de manière à identifier et accompagner l’émergence de nouvelles valeurs partagées ?


la ville du futur ? Fabien Garnier, Membre du comité de pilotage de l’association Rêve de Scènes Urbaines.

André Philippe, Directeur territorial chez ENEDIS pour le Val-de-Marne.

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André Philippe : « ... Le développement des technologies numériques a radicalement impacté notre environnement avec l’extension des réseaux, l’apport d’une nouvelle dimension « sociale » et collaborative apportée au web, la multiplication des supports et la mobilité, ou encore le développement des applications pour smartphones. Le numérique n’est plus un secteur à part entière, il est inséré dans tous les champs d’activités sur les plans sociaux, culturels ou professionnels. L’enjeu désormais est de comprendre et d’anticiper cette « transformation » ou « transition » numérique dans notre conception des rapports sociaux, de notre système éducatif, du développement des territoires et de la gestion de nos systèmes démocratiques, avec l’émergence de nouveaux modèles organisationnels et économiques ». Fabien Garnier : « ...Les grands acteurs de l’économie numérique promettent un monde entièrement connecté. La nouvelle économie est avant tout une économie de la donnée. La première valorisation marchande est celle du contrôle des données, condition sine qua non pour conquérir les marchés en cours et à venir. Les grandes compagnies, telles que Google, bâtissent leur plan de développement sur cette ambition. L’enjeu étant de multiplier les supports numériques, les technologies de captation de données et de construire des modèles virtuels du monde, où sont géolocalisés les sites et les individus en temps réel avec la captation de données toujours plus sensibles, à chaque moment de la journée ».


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