Poursuivre les profits tirés de la volaille

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Ronald Keter

Poursuivre les profits tirés de la volaille


Ronald Keter, aviculteur dans le comté de Kericho au Kenya, explique qu’une leçon clé qu’il a apprise lors de sa formation avec Cultiver l’avenir de l’Afrique était de rester en contact avec autant de clients que possible et d’élargir son réseau. Ainsi, après avoir terminé le programme de formation — qui comprenait comment ajouter de la valeur à une entreprise, rédiger des propositions et faire du marketing — il a mis ses nouvelles compétences à l’épreuve en utilisant les médias sociaux et en interagissant avec les clients sur Facebook, Twitter et WhatsApp. Cette interaction lui a permis de fidéliser sa clientèle et d’élargir sa clientèle audelà du comté de Kericho jusqu’aux comtés voisins, Uasin Gishu et Baringo. Keter a démarré son activité avicole en 2015, élevant des poussins de deux mois pour trouver des clients sur les marchés locaux. Se méfiant de la nature délicate des poussins en raison de leur vulnérabilité aux maladies et aux prédateurs, il a décidé de réduire son risque en élevant des volailles à différents stades de maturité, du poussin d’un jour au poulet adulte de 4 mois. Sa stratégie d’élevage de volailles à différents stades de croissance a élargi sa clientèle, qui comprend désormais des hôtels, des hôpitaux, des écoles et des clients particuliers.

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RONALD KETER | POURSUIVRE LES PROFITS TIRÉS DE LA VOLAILLE


Fort des compétences acquises par l’entremise du programme de formation et de mentorat Cultiver l’avenir de l’Afrique (CultivAF), Ronald s’est également lancé dans la culture de légumes et de plants de fleurs indigènes afin de diversifier ses activités au-delà du secteur du poulet. Il vend les légumes aux écoles et aux marchés voisins. Les clients de ses plants comprennent des multinationales agricoles, de grandes sociétés de thé et des fermes floricoles. En diversifiant son entreprise, il a pu plus que doubler ses bénéfices mensuels d’une moyenne de 566 $ CA à ses débuts à 1 360 $ CA aujourd’hui. Ronald a entendu parler de la formation CultivAF pour la première fois par un collègue agriculteur. Le programme est géré par le Global Agribusiness Management and Entrepreneurship Center de la United States International University-Africa. De surcroît, la pandémie de COVID-19 a initialement donné un coup de pouce à l’entreprise de Ronald : avec les personnes venant des zones urbaines et périurbaines, qui retournaient dans les zones rurales après avoir perdu leur emploi, beaucoup recherchaient des entreprises simples et non capitalistiques pour investir leurs épargnes. « Cependant, au fur et à mesure que la pandémie se poursuivait, le secteur de la volaille mature a été touché par la fermeture d’écoles et les clients réduisant leurs dépenses », se souvient-il. Les coûts d’alimentation et les marchés instables sont actuellement les plus grands défis de Ronald. Cependant, il s’efforce de les surmonter en apprenant l’art de la formulation alimentaire à l’aide de matériaux locaux fournis par les agents de vulgarisation du gouvernement du comté et grâce à son marketing et à sa publicité en ligne accrus. PHOTOS : WREN MEDIA

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