EDITO
Bonjour lecteur ! Le printemps arrive et les numéros s’enchaînent à une vitesse folle ! Déjà mars et sa dose de talent comme vous pourrez le voir dans nos pages. Je n’ai pas grand chose à dire ce mois-ci, il faut remettre notre page Facebook sur les rails et ça me prend beaucoup de temps alors je dois déjà filer et vous laisser profiter de cette release. Bonne lecture et à très vite,
Yannaële, Rédac’ chef Au four et au moulin.
Couverture Modèle : Kruwela Manière Photographe : Warped Maquillage : Coka
SOMMAIRE
Kruwela Manière Silmaril Gaetan Habrand Shopping
IMAGINARIUM vous publie Artiste en herbe ou confirmé, soumettez-nous votre travail via imaginarium.magazine.contact@gmail.com pour une éventuelle publication dans nos pages et même peut-être en couverture de notre prochain numéro ! Photographe, modèle, créateur d’images, peintre, digital artist, retoucheur d’images, brodeuse folle ou corsetier passionné, n’hésitez pas à nous soumettre votre travail !
Si vous souhaitez nous faire parvenir votre travail pour une prochaine publication veuillez nous adresser une sélection de 8 à 12 images par mail à l’adresse imaginarium.magazine.contact@gmail.com, objet du mail « Demande de parution ». Chaque image devra être non signée (aucun marquage/logo) en résolution 72dpi et d’une largeur minimum de 1024px. (Notez-bien que plus l’image est grande plus belle elle apparaîtra sur la publication.) N’oubliez surtout pas de nous fournir pour chaque oeuvre les crédits appropriés (nom de toutes les personnes impliquées dans sa conception). [Si vous êtes créateur (textile / bijoux / cuir etc) nous acceptons vos photos signées/ marquées par leur auteur] Nous étudions chaque demande et vous ferons parvenir une réponse si nous souhaitons publier votre travail pour une prochaine parution. Concernant la close de non-marquage : il vous est demandé de nous fournir des photos non marquées pour la publication magazine dans le but de normaliser les signatures des différents artistes. Nous voulons mettre en avant vos oeuvres pour que le lecteur les voit dans leur globalité sans être distrait par les différentes typographies et fioritures inhérentes à votre marquage. Ceci étant dit, nous sommes conscient de la possibilité du vol de vos oeuvres lorsque celles-ci ne sont pas protégées, nous les marquons donc lors de la publication avec leurs crédits et lorsque nous publions vos créations sur notre page facebook nous utilisons uniquement des images marquées par votre signature.
Modèles : Seham I. - Lady Arkham Créatrice : Charlie Robs Photographe : Pendora’s Box
Photo : La cage aux poupĂŠes Styliste : Katvoodoo latex design
KRUWELA MANIÈRE
Kruwela Manière, 19 ans, étudiante en première année aux Beaux-Arts de Rennes, a commencé la photographie en tant que photographe. S’étant aménagé un studio chez ses parents avec des matériaux de récupération, elle invitait uniquement des amis de lycée qui l’inspiraient pour de longues séances où tout était minutieusement préparé par ses soins : thèmes, univers, coiffures, maquillages, tenues, accessoires, lumières. Mais confrontée à une sollicitation grandissante, elle préféra passer devant l’objectif.
Interview par She D.
Photographe : Pauline Cheyrouze
D’abord photographe, vous êtes aujourd’hui modèle. Pourriezvous nous expliquer ce choix ? Le bouche-à-oreille aidant, j’ai eu des demandes extérieures à ce cercle de proches et je me suis retrouvée à photographier des silhouettes qui ne correspondaient pas du tout à mon univers : les gens venaient me voir par intérêt et finalement je ne m’y retrouvais pas… J’ai donc cessé d’être photographe et j’ai alors commencé mes interminables séries d’autoportraits. Pourriez-vous nous raconter votre expérience de l’autoportrait ? En réalité, c’est un exercice que j’ai toujours pratiqué : lorsque j’étais au collège, la mode des blogs Skyrock m’a permis de découvrir la mode alternative, et notamment Princesse Pudding, mannequin vêtue entièrement de rose et couverte de tatouages. C’est à ce moment-là que j’ai commencé les autoportraits. Je stockais d’innombrables photographies sur mon disque dur pour apprendre le maquillage en examinant et reproduisant ceux de mes idoles (Marilyn Manson, David Bowie, Jeffree Star, Dita Von Teese ou encore Marilyn Monroe). Je m’enfermais des heures dans la salle de bain, passant des journées entières à me maquiller, à me coiffer, pour terminer par une séance de clichés face à la fenêtre (ma technique d’alors pour obtenir un éclairage parfait). Je voulais que tout soit impeccable, que les gens s’imaginent regarder le travail de photographes professionnels. Je n’ai jamais arrêté de produire en grande quantité des autoportraits, même encore aujourd’hui, et je me lance parfois des défis : un autoportrait par jour pendant un mois, par exemple. Et là encore, vous avez évolué. Pourriezvous développer cette transition ?
Evidemment, devenir modèle m’attirait énormément : j’avais de plus en plus envie d’être considérée par un regard extérieur, me demandant si j’arriverai à me satisfaire d’un cliché de moi réalisé par quelqu’un d’autre. Un jour, dans un bar punk de Toulouse, attiré par mon style excentrique, un photographe m’a abordée, me révélant que mon visage était sans âge. Interloquée, puis amusée, j’ai accepté. La session ne s’est jamais produite, mais c’est là que tout a vraiment commencé : j’ai modifié ma page Facebook, au départ une page de photographe, pour en faire une page de modèle, j’ai classé tous mes autoportraits, et j’ai commencé à démarcher. Je n’avais aucune idée de ce qu’ils valaient, ni si j’avais réellement une chance d’intégrer le milieu. Et puis, à ma grande surprise, en quelques minutes, j’ai reçu une cinquantaine de messages ! J’ai commencé directement par des séances avec des professionnels : autodidacte depuis toujours, tout était vraiment naturel pour moi, je savais déjà me placer par rapport à la lumière, je connaissais les poses et les expressions qui me mettaient en valeur. Quelle est votre vision du modeling ? Le modèle offre sa personne dans le but de matérialiser la chimère qui hante l’esprit du photographe. En tant qu’artiste, je sais que toute forme de création est animée par des envies, des lubies, des obsessions, et qu’elles sont si envahissantes qu’elles empêchent parfois même de dormir ! J’ai toujours voulu participer à rendre ces images concrètes, et pour moi une séance parfaite se conclut par les remerciements sincères des photographes enchantés d’avoir enfin réalisé l’image qu’ils avaient en tête depuis si longtemps.
Photographe : Warped Maquillage : Coka
Photographe : Yann Ronxin
Comment savez-vous, lors d’une session, que vous avez réussi votre cliché ? C’est une complicité qui se crée. J’aime être orientée par les mots-clefs des photographes pour pouvoir appréhender et m’approprier au mieux l’ambiance qu’ils imaginent pour leur cliché. Ensuite, c’est un concours de circonstances : la bonne pose, le bon regard, la bonne lumière, le bon angle de vue. La photographie est toujours réussie quand le modèle parvient à se projeter dans la tête du photographe pour en sortir sa propre interprétation. Ça ne s’explique pas, tout est à l’instinct et là réside le véritable travail de modèle. Et vous, comment vous projetez-vous dans les pensées du photographe ? Je demande d’abord le plus de précisions possibles : des petits croquis expliquant la pose, l’emplacement des différentes lumières, une histoire ou même seulement quelques mots, le choix du lieu, des références, tout ce qui peut m’aider à visualiser l’image le plus fidèlement et nettement possible. J’aime rencontrer le photographe avant la séance, découvrir sa façon de vivre, ses intérêts, et ce qu’il attend de moi. On échange aussi souvent à cette étape de la création des idées ou objets qui nous inspirent, ou qui se rapprochent de l’ambiance souhaitée : photographies, tableaux, scènes de film ou bien juste un accessoire autour duquel toute la session va s’organiser. La préparation est toujours primordiale, même si l’improvisation réserve de belles surprises : un shooting réfléchi et ordonné est rarement gâché. Je n’ai jamais eu de grosses difficultés à interpréter les exigences des photographes et artistes avec lesquels j’ai travaillé, mais je pense que mes études en art m’apportent beaucoup. Quel est votre degré dans un projet
d’intervention photo ?
Le degré maximal ! Je passe entre deux et quatre heures à me préparer avant une séance, maquillage et coiffure sont toujours effectués par mes soins en amont pour laisser tout le temps aux prises de vue. Les photographes avec lesquels je travaille sont invités à choisir la tenue et les accessoires dans un album privé en ligne : j’adore les vêtements et j’ai une très grande collection de robes de soirées anciennes, corsets, lingerie, escarpins. Parfois, il m’arrive aussi de créer pour l’occasion des accessoires supplémentaires. Enfin, tout dépend du projet : parfois on me demande un thème bien précis, ou bien, au contraire, on se laisse guider par une ambiance générale, et c’est à moi de tout imaginer. Je commence alors par faire des croquis, imaginer le maquillage et la tenue en fonction du travail du photographe. Temps, énergie, et même sur le plan financier, c’est un gros investissement : il m’arrive de me déplacer loin de chez moi, je suis sur des sessions en moyenne deux fois par semaine. Oui, ça demande des sacrifices parfois, mais je n’ai jamais eu l’impression de faire ça pour rien. Comment choisissez-vous les photographes avec lesquels vous travaillez ? Je choisis d’après les travaux qui me parlent le plus, qui correspondent le plus à mon univers, ou, au contraire, qui s’en éloignent complètement. Rien n’est meilleur que d’être chamboulée, provoquée, perdue, je ne demande que ça. Je ne veux pas rester bloquée ou être catégorisée comme travaillant toujours de la même façon. Mais généralement, je ne choisis pas : tant que mes conditions de travail sont respectées, je ne suis pas difficile, j’aime m’adapter à tous les sujets, même si je privilégie bien sûr les projets les plus extravagants ayant une réelle démarche artistique.
Quels sont les modèles dont vous appréciez le travail et pourquoi ? Betty Page, Dita Von Teese, MarieAntoinette, Nina Hagen : j’adore quand l’ultra-féminité et le glamour se mêlent à l’excentricité. La femme fatale tragique et torturée est pour moi absolument divine, c’est l’idéal féminin que je cherche toujours à atteindre. Je regarde peu le travail des modèles contemporains, mais j’admire le parcours d’Ophelia Overdose, et l’univers de Threnody in Velvet. Vous posez seule sur la plupart des photographies qui composent votre portfolio, est-ce un choix délibéré ?` J’ai déjà eu de nombreuses propositions pour des duos ou des photos de groupe mais j’avoue que ça ne m’intéresse absolument pas, du moins je n’arrive pas à y trouver de l’intérêt. Je suis indépendante, réservée, et introvertie. La photographie est l’un des rares moyens accessibles pour que je puisse communiquer avec autrui, me sentir exister, et, au risque de paraître égoïste et prétentieuse, je crois que je n’ai pas envie de le partager. Peut-être aussi par peur de ne pas être aussi libre de mes choix qu’en étant seule et de devoir assumer le regard d’autres personnes. Quel regard portez-vous sur le concept du modeling thérapeutique, comme acceptation de sa propre image ? J’en ignore totalement les bienfaits, et ça n’a jamais été ma démarche. Mais en tant que photographe, je pense que c’est très valorisant d’aider une personne dans son acceptation d’elle-même, et je sais que certains photographes travaillent uniquement autour de ça. Je pense que ça peut beaucoup aider, mais à mon avis, Autoportrait
cet aspect du modeling n’est pas une solution sur du long terme mais plutôt une étape dans cette acceptation. Auriez-vous quelques conseils pour celles et ceux qui voudraient se lancer ? Rester prudent, honnête et professionnel, même si c’est juste une passion temporaire. Être ponctuel, ne pas annuler à la dernière minute, savoir dire non. Connaître les dangers et ses limites, et ne pas accepter une offre juste pour faire plaisir surtout si elle va à l’encontre de ses valeurs. Rester vigilant sur les publications et sur son droit à l’image, privilégier les séances sous contrats qui protègent le modèle et le photographe. Faire attention à notre corps car c’est notre outil de travail, et avoir conscience des interprétations qu’un œil extérieur peut faire de nos clichés. Quels sont vos projets dans ce domaine ? 2016 est une année d’évolution en ce qui concerne mon statut professionnel, et c’est déjà grande avancée pour moi. Concrètement, je souhaite travailler davantage et plus régulièrement sur Paris avec des photographes et artistes que j’admire. Et j’aimerais pouvoir un jour intégrer l’agence Wanted (regroupant modèles, mannequins et comédiens aux profils atypiques, NDLR) : un rêve, certes, mais il faut se fixer des objectifs pour progresser !
Photographe : Yann Ronxin
www.facebook.com/Kruwela-Manière nyappylu10.wix.com/kruwela-maniere
Photographe : ClĂŠment Guillotin
Nous recrutons ! Vous avez pas mal de temps devant vous et l’envie de participer à un projet farfelu ? Si l’un de ces postes vous tente et si vous en avez les qualifications requises n’hésitez pas à postuler chez nous ! Il vous sera demandé une grande rigueur et une réactivité à toute épreuve. Ici nous travaillons avec des deadlines impossibles ce qui rend tout très excitant et terrifiant à la fois !
WANTED Graphiste(s) maquettiste maîtrise de Indesign Moderateur(s) Facebook avec bonne connaissance des artistes français amateurs et professionnels Relecteurs intervenants en «bout de chaîne» pour relecture avant publication contact imaginarium.magazine.contact@gmail.com Une petite précision tout de même : tout travail est bénévole dans notre équipe afin de préserver la gratuitée de ce magazine !
SILMARIL
Florence, plus connue sous le pseudonyme Skåði Irønweaver, la fondatrice de Silmaril, a un parcours atypique : des études dans les métiers du livre, puis des études de graphiste et enfin des études en sciences cognitives, qui s’achèveront dans quelques mois. Mais une constante s’est toujours imposée à elle : sa passion pour la création artistique, quel qu’en soit le support. Bien que sa mère lui ait appris à coudre et à tricoter dès son plus jeune âge, Skåði Irønweaver, autodidacte et très manuelle, a toujours passé beaucoup de temps à fabriquer des objets et à confectionner des costumes.
Interview par Lucie C.
Photo/Maquillage : Jordan Liberty Modèle : meghanerinro
La création artistique a toujours fait partie de vous depuis votre plus tendre enfance, mais quand avez-vous réalisé qu’il était temps de vous impliquer davantage ? Récemment, l’année dernière pour être précise… J’ai compris que créer est pour moi bien plus qu’un passe-temps. J’ai donc décidé d’ouvrir ma boutique en ligne, et, depuis, je passe quasiment tout mon temps libre à confectionner de nouveaux modèles et à travailler sur des commandes. Dans quelques mois, je terminerai mes études supérieures et je pourrai alors me consacrer totalement à mes ouvrages. Et j’espère sincèrement pouvoir m’épanouir pleinement dans ce domaine ! Vous n’êtes donc maintenant plus seulement Florence, mais aussi Skåði Irønweaver, la fondatrice de Silmaril Clothing. Ces noms évoquent les landes nordiques et l’époque médiévale, sont-ce vos seules muses ? En effet, les mondes imaginaires, qu’ils soient d’inspiration médiévale, futuriste ou fantastique m’envoûtent, et cette fascination a donné naissance à mon nom de créatrice et à ma marque. Silmaril vient du Silmarillion de Tolkien. C’est une dédicace à cet auteur et son univers, qui m’ont toujours vivement inspirée. Si l’on décompose Skåði Irønweaver (NDLR : prononcer « Skadi Ironweaver », la graphie nordique n’étant qu’ornementale), on obtient deux éléments : Skåði, déesse nordique de l’hiver, de la montagne et de la chasse, et Irønweaver, littéralement « Tisse-fer » ! De l’inspiration à la réalisation, quel est votre processus de fabrication ? Mes pièces prennent, pour la plupart, considérablement de temps à être élaborées : c’est un processus très lent, presque méditatif, mais je prends toujours énormément de plaisir à voir un projet naître petit à petit sous mes doigts. De plus, j’aime penser les vêtements et les accessoires que je crée comme une extension de l’intériorité de la personne qui s’en habille, bien au-delà de l’aspect simplement fonctionnel du vêtement ! Des tenues de mailles et d’écailles : pourquoi avoir choisi le métal sous ces formes-là, et, qui plus est, combiné au textile ? J’ai toujours ressenti une attirance
particulière pour ces techniques ancestrales, souvent très minutieuses et très laborieuses, que sont l’assemblage des cottes de mailles et le tricot. Ce sont, malgré les différences fondamentales liées aux matériaux eux-mêmes, des procédés finalement assez peu éloignés. Et j’ai pensé que les associer pouvait donner un contraste intéressant sur le concept de protection : le jeu entre, d’un côté, la rigidité et la froideur du métal, et, de l’autre, la souplesse et la douceur de la maille textile. Et puis j’avoue également que j’aime beaucoup l’aspect esthétique des armures, donc allier ces savoir-faire traditionnels à des coupes et des formes modernes est pour moi un exercice de style très enthousiasmant. Justement, quelles sont les pièces les plus demandées ? Quelles sont celles que vous avez le plus plaisir à confectionner ? Et à quel public s’adresse votre catalogue ? Celles qui ont le plus de succès sont les épaulières et les boléros, car elles sont, par essence, destinées à tout type de clientèle. Cela dit, j’apprécie toujours particulièrement de créer de nouveaux modèles : j’ai eu l’occasion de réaliser certaines pièces sur commande, pour des cosplayers par exemple. C’est toujours très stimulant d’essayer de donner corps à un personnage par le biais de mes créations. Et j’adore relever des défis ! Vous abordez le sujet des cosplayers. Vous arrive-t-il de travailler en collaboration avec d’autres artistes ? En 2015, j’ai eu l’occasion de partager mon travail avec plusieurs personnes talentueuses : modèles, photographes et artistes au sens large, qui ont donné vie à mes créations. J’ai fait de belles rencontres : c’est toujours un réel plaisir de fonctionner en équipe de façon à matérialiser une idée, une vision, un tableau ou une scène. Pour finir, quels sont vos projets (solo, collectif, etc.) ? J’espère bien sûr continuer à créer de nouvelles choses, j’ai tellement d’idées… il me manque juste un peu plus de temps pour toutes les concrétiser ! Sans oublier que quelques belles collaborations à venir m’attendent et qui, du moins je l’espère, donneront naissance à beaucoup d’autres !
Modèle : Nahis Von Rosen Photographe : Charlotte Brasseau
www.facebook.com/silmarilclothing www.etsy.com/fr/shop/Silmarilclothing
Maquillage : Talia Make Up Coiffure : Josee Angele Brouhon Styliste : Jean Lugowski - Le Marquis Assistant : Fabinou Lambrecht
GAETAN HABRAND
Gaëtan Habrand est né le 21/09/1975 dans la région de Liège en Belgique. Il habite à Soumagne et est papa de 2 garçons de 13 et 10 ans. Il a commencé la photographie en 2010 en autodidacte avec de la photographie de paysages, de la macrophotographie et des portraits. Depuis 2013, Gaëtan s’est lancé en indépendant et il a rapidement réussi à trouver une clientèle intéressée par ses travaux. En 2013 il est invité à Bordeaux pour exposer ses travaux de paysages réalisés 6 mois plus tôt lors d’un séjour à New-York. Après cela Gaëtan s’est concentré sur les portraits. Il accorde beaucoup d’importance à l’émotion qu’une photo peut dégager et à l’histoire que celle-ci raconte c’est pourquoi il a notamment travaillé en Zeelande (Pays-Bas), Angleterre, Belgique, France et même Thaïlande.
Interview par Gab.
Modèle : Sophie Rizzo Maquillage : Talia Make up Coiffure : Josee Angele Brouhon
Comment en êtes-vous venu à travailler la photographie ? En quoi ce médium vous correspond-il ? J’ai commencé par hasard la photographie il y a 5 ans et j’ai très vite été intéressé par les émotions que le personnes pouvaient dégager et les histoires que mes photos pourraient raconter ! Vous photographiez principalement des modèles féminins, pouvons-nous dire qu’il s’agit d’un choix ? Pouvezvous nous expliquer pourquoi ? La gente féminine est plus courante dans mes travaux effectivement, j’aime cette sensibilité que mes modèles peuvent amener aux clichés. Néanmoins, je photographie aussi des hommes, ce qui m’est très utile pour certaines mises en scène. Vos mises en scène présentent des figures mystiques semblant tout droit sorties de contes grecs, amer-indiens ou futuristes. Y a-t-il des légendes ou des cultures qui vous inspirent ? Je suis inspiré par tout ce qui est original et qui fait appel à une équipe de stylistes, maquilleurs, coiffeurs, que ce soit dans divers époques et horizons... J’aime les matières, les cultures et les histoires qui viennent avec ces différents styles. La nature et les animaux sont très présents dans vos images que ce soit dans le lieu, les ornements ou directement dans vos compositions. Quelle importance accordez-vous
à la nature ? Pourquoi est-elle si présente dans vos photographies ? J’aime créer des personnages représentants une époque, une tribu ou simplement fondre mes modèles dans un univers fleuri. Parfois effectivement l’apport d’un animal tel qu’un aigle ou une chouette, renforce encore plus le «caractère» et la créativité de l’image que je veux créer. J’aime tout simplement aussi les vêtements ayant du relief, des textures et des couleurs. Comment choisissez-vous les personnes avec qui vous travaillez (stylistes, coiffeurs etc) ? Pour le choix , j’essaye de me confectionner une équipe d’artistes avec qui je souhaite travailler le plus possible, mais j’aime aussi découvrir de nouvelles personnes et surtout, «ouvrir la voie» et aider ces personnes talentueuses à se faire connaître aux travers de mes shootings. Le partage est une notion très importante pour moi. Auriez-vous un conseil à donner à ceux qui se lancent dans la photographie ? Si j’avais un seul conseil à donner, ce serait de persévérer ! Je suis parti de zéro il y a 5 ans et à force d’abnégation, de courage et de motivation, aujourd’hui je fais ce genre de clichés. Ne jamais être satisfait de ce que l’on fait et se fixer des objectifs toujours plus hauts, repousser ses limites, croire en ses rêves et faire découvrir au monde la magie qui est en soi.
Modèle : Anou Shka Styliste : ErzsÊ.M - Styliste Maquillage : Lola Morreale Coiffure : Illana M. Hairdressing Assistant : Fabinou Lambrechts
Modèle : Gabrielle Maquillage : Talia Make up Coiffure : Josee angele Brouhon Styliste : Jean Lugowski Assistant : Fabian Lambrecht
Autoportrait
www.facebook.com/Habrand-Gaëtan-Photographe www.gaetanhabrand.com Modèle : Sonia Filastine Maquillage : Talia Make Up Coiffure : Josée Josee Angèle Brouhon Styliste : Le Marquis - Jean Lugowski Assistant : Fabian Lambrecht
SHOPPING Par Adeline P.
Collier par «du fil et des noeuds» 132€
Bracelet par «du fil et des noeuds» 42€
Cape velours par Manuela Biocca Designs 335â‚Ź
Bague oeil par «Boudoir du chaman» 8€
Illustration originale encadrĂŠe par Marie-Noelle Wurm 190â‚Ź
Oeuvre monochrome par Stefanski Studio 27â‚Ź