Catalogue melehi final

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MELEHI «Hymne

Art Gallery

au climat»


MELEHI «Hymne

au climat»

Exposition Du 10 Novembre au 10 Décembre 2016


Un cri pour la terre D'emblée on reconnait la facture de Mohamed Melehi. Le chromatisme flamboyant, les couleurs qui lui sont chères; des flammes pour les uns, des vagues pour les autres ...tout pour dire qu'il pourrait s'agir d'une exposition qui s'inscrit dans la continuité. Mais en s'approchant des oeuvres on y découvre l'essence de la nouvelle proposition. Contrairement à la tendance de l'artiste où il a toujours abstrait la nature (les vagues, les flammes), elle est dans ce travail, franche et parlante. La présence des feuilles des arbres, qui aspirent à l'élévation et non pas à la chute. Elles prennent racines dans les flammes et montent vers le ciel. Un jardin délicieux qui cherche à s'émanciper, à se libérer et à se trouver une place dans les cieux. Mais dans une autre scène absolument intrigante, on découvre une pomme qui voltige; elle est comme collée ou décollée, stable et sans contradiction aucune avec l'arbre, on dirait qu'elle en fait partie. Une pomme déjà légèrement croquée et qui prend corps, car transparente, avec l'oeuvre et les feuilles de l'arbre. C'est dans ce tableau où les formes ondulantes se font aussi bien horizontales que verticales. Flammes et vagues, eau et énergie surgissant du fond de la terre. Elles encadrent la pomme ou plutôt la pomme les transgressent. La pomme; Apple. Il s'agit bien du célèbre logo de Macintosh, l'emblème par excellence de la nouvelle technologie, de la suprématie américaine, de la communication et par là de la consommation de masse. Un tableau où la CO2 Century ROX trône en haut de l'oeuvre. Le symbole par excellence de l'ère américaine, l'ère de la compétition, du capital et du profit; mais aussi l'ère de l'expansion, du redéploiement continu des forces, de l'hégémonie et de la conduite du monde. Ou encore un code barre intervient sans respect aucun de la mise en page, ni de la composition, une intrusion qui semble bien forcée. Dans d'autres tableaux, interviennent de la même manière, des passages piétons avec les traces marquées de pieds qui foulent l'espace qui tend à étouffer la flore.


Enfin et on devait s'y attendre, le Yin et le Yang. Ce symbole de la symbiose des éléments de la nature, de leur imbrication et la source de leur énergie trouve aussi sa place dans un autre tableau. Ceux qui ont pris l'habitude d'accompagner le travail de Melehi savent qu'il est pur. Melehi tient toujours à présenter un travail paisible et sans fantaisie gratuite. Il creuse dans les profondeurs sans vouloir se servir des effets superflus. Sa grammaire artistique est très personnelle: les vagues ou flammes, selon les lectures, et le chromatisme qui lui est habituel. Mais que s'est-il passé au juste? Que viennent faire ces éléments étrangers à sa peinture? La seule fois où il avait introduit des éléments de narration dans son travail ce fut dans les années quatre vingt quand il avait utilisé le croissant de lune et l'alphabet arabe Maghribi. Mais les graphismes de ces éléments ont pu s'introduire sans trop bousculer la composition de l'oeuvre. Or aujourd'hui tout a l'air d'une révolte, d'un cri, d'un acte de dénonciation. Le retour aux oeuvres nous expliquera ce phénomène. Si l'on considérait ces flammes qui pourraient symboliser la vie, l'énergie, la vitalité mais aussi l'élévation spirituelle, la transcendance et le dépassement de soi dans le langage soufi, sur lesquelles vient s'apposer un code barre, symbole de la marchandisation des objets, tout objet; des objets matériels aux objets spirituels, de la nourriture aux produits de l'industrie mécanique, de l'amour à l'art, tout est commercialisé et tout est susceptible de devenir marchandise... On comprendrait alors que ces flammes, ces vagues nobles créatures, ce symbole ultime deviennent du coup marchandise comme toutes les marchandises. La nature est donc packagée enveloppée et exposée à la vente comme n'importe quel vulgaire produit.

Sans titre, 2016, technique mixte sur toile, 200X160 cm


Celui qui connait le travail de Melehi, surtout depuis sa période américaine, sait qu'il s'est toujours attaché à spiritualiser la nature. Les vagues transformées en flammes spirituelles transcendent le réel et s'élèvent vers les cieux; les flammes de l'amour soufi a-t-on toujours voulu les interpréter. En fait cela lui venait de son engagement dans la philosophie du Zen qui vénère les forces de la nature et leur attribue une énergie particulière. Or depuis le temps les industries se sont développées, même en Asie berceau de cette philosophie combien spirituelle, et ont lancé un défi à la TERRE. On la somme aujourd'hui de fournir plus qu'elle ne peut, on la somme de fournir trois fois plus que sa capacité initiale. Nos enfants considèrent que la pomme de Macintosh est plus réelle que la pomme que leur fournit la terre nourricière. A croire que le péché de la pomme et le drame de la chute d'Adam et Eve du Paradis, tel que relaté par les livres sacrés du Monothéisme, est bien réel aujourd'hui plus que jamais auparavant. Ainsi comprend-on la position de l'artiste. Mais qui donc est responsable? L'oeuvre de l'artiste semble indiquer les américains. Ils ont les leaders du monde et c'est à eux, à leur industrie, à leur théorie de marché qu'incombe la responsabilité. Piétiner la nature, la maltraiter semble avoir secouer les profondeurs de l'artiste. On ne peut rester spectateur, me confia-t-il à propos de cette exposition. Mais les américains ou les occidentaux sont-ils seuls responsables? Que vient donc faire ce signe lancé par l'artiste où il reproduit dans un autre tableau, le Yin et le Yang? Est-ce pour indiquer un chemin de salut ou pour nous dire que l'Asie, ou du moins une partie de ce continent, est aussi coupable? L'artiste, pourrait-on croire, se positionne aujourd'hui par rapport à l'important événement organisé au Maroc sous le nom de la COP22 Cela est peut-être possible, mais quand je pense que déjà en 2014 il avait réalisé une série d'oeuvres importantes sous le thème de l'arbre et à travers lesquelles il posait déjà ce problème, ma pensée va plutôt vers une interrogation nouvelle qui traverse l'oeuvre à l'âge de sa maturité. Enfin retour à l'arbre. Les vagues explosent et engendrent des feuilles. La nature se reproduit et se multiplie alors que l'industrie accumule le même. Celui qui se reproduit obéit à la loi de la différence, celui qui duplique à l'identique appauvrit l'être.

Sans titre, 2016, technique mixte sur toile, 200X160 cm


Introduire la technologie dans un travail artistique, aussi pur, peut sembler à certains comme une pure hérésie. Ceci peut aussi laisser croire que l'artiste est contre le progrès et il est partisan de: c'était mieux hier! Mais le croire c'est ne pas savoir que Melehi n'a jamais trouvé d'opposition entre son art et la technologie. J'ai déjà, dans mon livre Zoom, parlé de sa relation à la cybernétique; dans d'autres articles j'avais parlé de sa manière à pousser sa pratique à la limite entre le réel et le virtuel. N'avait-il pas réalisé, déjà dans les années soixante des oeuvres sous le titre de IBM? S'il introduit aujourd'hui l'industrie plus que la technologie dans sa réflexion artistique il le fait d'une autre manière. Ses oeuvres sont sarcastiques et critiques. Il veut que ce moment de son oeuvre interroge notre relation à la nature. Une interrogation quoi qu'elle n'exclut pas le Background romantique, elle s'en détache dans le sens où l'interrogation philosophique qui la sous-tend est purement contemporaine. Melehi ne défend nullement, comme le faisait les romantiques, la virginité de la terre ou la sacralité absolue des ses constituants, ni la nature comme décor beau à voir et à dessiner ne rentre dans son propos, il remet plutôt en cause l'affairement de l'industrie et du marketing sur les sources de notre vie, sur l'équilibre des éléments de la vie organique. Son oeuvre nous rappelle l'urgence avec laquelle nous devons traiter ce problème. L'erreur de l'être humain c'est qu'il tend à se détacher de la nature pour mieux la maitriser. Ce cri de René Descartes, qui malgré son bien pour l'humanité, oublie que l'être humain fait partie aussi de la nature et que se l'asservir est une manière de devenir soi-même esclave du calcul et de la mesure et oublier ainsi l'appel poétique de l'être. Interpellé, par ce soudain intérêt dans le cours de la carrière de Melehi je lui avais écris, à l'occasion de son exposition Quelques arbres de l'antiquité à la Loft Gallery à Casablanca en Octobre 2014: « tu reviens sur cette racine pour rhabiller le monde, lui redonner cette enveloppe poétique qu'il a perdue depuis son engagement dans une course effrénée d'auto réduction appauvrissante(...). Tu rejoins ainsi Ibn Arabi dans une de ses mythologies qu'il n'avait jamais cessé de construire à travers son illustre ouvrage Les Futuhat Mecquoises : « Sache que Dieu le Très Haut quand il a créé Adam -que le Salut soit sur lui-, et en fit l'origine des corps humains, il lui resta un ferment d'argile. De ce surplus, il créa d'abord le palmier (le palmier est féminin en arabe), il est notre tante paternelle, c'est une soeur à Adam » ? Tu t'appropries, me semble-t-il, ce geste plastique primordial de la transformation de la matière, de l'origine commune que nous partageons avec ce noble arbre, le palmier, et tu nommes ainsi le monde à ta manière. Sans titre, 2016, technique mixte sur toile, 200X160 cm


Sans se perdre dans les interprétations de la mythologie, disons que la nature et nous, sommes faits de la même nature; nature que les grecs ont tôt appelée Physis. Mais hélas ce même mot a engendré méta-physique, cette science qui selon sa loi, les grands du monde guident aujourd'hui notre destin. Où va-t-on? Nous ne possédons comme réponse que le sarcasme des artistes qui en guise de la sonnette nous envoient des signes. Les entendra-t-on?

Moulim El Aroussi, Casablanca Octobre 2016

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Sans titre, 2016, technique mixte sur toile, 200X160 cm


Sans titre, 2016, technique mixte sur toile, 200X160 cm


« Un même langage plastique pour un message nouveau » Mohamed Melehi

Sans titre, 2016, technique mixte sur toile, 200X160 cm


Sans titre, 2016, technique mixte sur toile, 200X160 cm


« L’artiste ne résout pas les problèmes de la cité, mais nous sommes faits d’esprit, et nous nourrissons l’esprit d’idées. Quand une société abandonne ses rêves, elle devient figée » Mohamed Melehi

Sans titre, 2016, technique mixte sur toile, 200X160 cm


Sans titre, 2016, technique mixte sur toile, 180X160 cm


Sans titre, 2016, technique mixte sur toile, 200X160 cm

Sans titre, 2016, technique mixte sur toile, 200X160 cm


« Ondes agitées, à chaque nouvelle étape, par un souffle nouveau, parfois simplement traversées d’un doux frémissement » Jamal Boushaba

Sans titre, 2016, technique mixte sur toile, 200X160 cm


Sans titre, 2016, technique mixte sur toile, 180X160 cm

Sans titre, 2016, technique mixte sur toile, 200X160 cm


« Ces œuvres reflètent symboliquement les préoccupations d’actualité mondiale » Mohamed Melehi

Sans titre, 2016, technique mixte sur toile, 200X160 cm


« Le travail de Melehi, l’un des piliers de l’art plastique au Maroc, poursuit un chemin qui, à aucun moment n’a cédé aux pressions de la mode ou de la facilité » Tahar Ben Jelloun

Sans titre, 2016, technique mixte sur toile, 200X160 cm


«Il y a quelque chose de sorcier dans la longévité de la carrière de Mohamed Melehi » Jamal Boushaba

Sans titre, 2016, technique mixte sur toile, 200X160 cm


Mohamed Melehi est né en 1936 à Assilah, Maroc. Il vit et travaille aujourd’hui entre Marrakech et Tanger. Mohamed Melehi a commencé ses études d’art à l’Ecole des Beaux-Arts de Tétouan en1953, et les a ensuite poursuivies aux Beaux-Arts de Séville, à l’Académie Santa Isabel de Hongrie (1955-1956), à l’Académie San Fernando de Madrid (1956-1957), et à l’Accademia di Belle Arti de Rome (1957-1960). En 1960, il intègre la section de gravure de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris ; et en 1962, il devient maître-assistant à la Minneapolis School of Art, aux Etats-Unis. De 1962 à 1964, il vit à New York, où il bénéficie des bourses des très prestigieuses Rockefeller Foundation et Columbia University. En 1963, il participe à l’exposition collective Formalists à la Washington Galllery of Modern Art, D.C. avec une soixantaine d’artistes dont Piet Mondrian, Jean Arp, Franck Stella. De retour au Maroc, il enseigne de 1964 à 1969 la peinture, la sculpture et la photographie à l’Ecole des Beaux-Arts de Casablanca. Dans les années 1960, il collabore avec les poètes Abdellatif Laâbi et Mostafa Nissabouri à la création de la revue « Souffles ». En 1968, il réalise une sculpture monumentale pour les Jeux Olympiques de Mexico. En 1969, avec ses collègues professeurs de l’Ecole des Beaux-Arts de Casablanca, il organise la fameuse exposition manifeste de la Place Jamaâ El Fna à Marrakesh; exposition qui marquera définitivement l’histoire de l’art au Maroc. Il fonde en 1972 avec Toni Maraini, Tahar Benjelloun et Mostafa Nissabouri la revue artistique et littéraire « Intégral ». Il est du reste co-fondateur du Moussem Culturel d’Assilah et président de l’Association Marocaine des Arts Plastiques (AMAP). De 1985 à 1992, il occupe le poste de chef de Cabinet et Directeur des Arts au ministère de la Culture. De 1988 à 1992 il est commissaire du pavillon marocain à l’Exposition Universelle de Séville. De 1999 à 2002, il est conseiller culturel au ministère des Affaires Etrangères et de la coopération. En 2008, il est décoré par sa majesté Mohammed VI de l’ordre du Mérite. A partir de 2009, Melehi entame une collaboration en exclusivité avec Loft Art Gallery, c’est ainsi qu’en 2011, « Pulsation » (New York), œuvre de 1964, a rejoint la prestigieuse collection de Beaubourg dans le cadre du programme du musée d’ouverture à des scènes non-occidentales. Mohamed Melehi est l’un des maîtres de la peinture moderne marocaine. Par la franchise de ses formes et de ses couleurs, ce tableau s’apparente à la peinture « Hard Edge », un des courants picturaux importants de la période, caractérisé par une division de la surface de la toile en plans colorés aux bords nettement définis. Artiste à la conscience contemporaine aigüe, il aspire à « tirer plus l’œuvre vers le concept que vers l’artisanat ». Parallèlement à son œuvre picturale, Mohamed Melehi a exécuté de nombreuses commandes associées à des architectes. Les premiers à l’avoir sollicité sont : Abdeslem Faraoui, Philippe, etc. Entre 2013 et 2015, Mohamed Melehi voit plusieurs de ses œuvres vendues aux enchères chez Christie's" En 2013, et pour la toute première fois, l’opportunité est donnée à un artiste du monde arabe d’être exposé au MAMAC de Nice en compagnie des plus grands artistes internationaux. Le Centre Pompidou prête l’œuvre « Pulsations » au musée de Nice pour l’occasion. En 2014 enfin, Melehi est à l’honneur lors de l’exposition « Le Maroc Contemporain » à l’institut du Monde Arabe de Paris. La galerie Loft est un des grands prêteurs de l’événement. En 2015, les dernières créations de Mohamed Melehi ont rencontrées un vif succès lors des salons Art Paris-Art Fair et Art Dubai. En 2016, Melehi est invité par Les Ateliers de la Manufacture de Sèvres à réaliser 6 pièces uniques, exposées dans le cadre du salon ArtParis au Grand Palais. Enfin, en 2016, la galerie Loft prête l’oeuvre « Quadrettini » au musée allemand Haus Der Kunst dans le cadre de l’exposition « Postwar: Art Between the Pacific and the Atlantic, 1945–1965 »

Expositions individuelles 2015 Art Paris Art Fair, Solo Show, Grand Palais Art Dubai, Section moderne, Emirats Arabes Unis 2014 Quelques arbres de l’Antiquité, Loft Art Gallery, Casablanca, Maroc 2012 Meem Gallery, Dubaï, Emirats Arabes Unis 2011 Loft Art Gallery permet à Melehi et son oeuvre Pulsations d’intégrer la prestigieuse collection permanente du Centre Pompidou, référence européenne de l’art contemporain 2008 Galerie Linéart, Tanger, Maroc 2007 Galerie Linéart, Tanger, Maroc 2002 Galerie Bab Rouah, Rabat, Maroc 2002 Matisse Art Gallery, Marrakech, Maroc 1997 Rétrospective à la galerie Bab Rouah, Rabat Invité d’honneur à la Biennale Internationale de Sharjah, Emirats Arabes Unis 1996 Roshan Fine Arts Gallery, Jeddah, Arabie Saoudite 1995 Rétrospective à l’Institut du Monde Arabe, Paris, France 1986 Duke University Gallery, Durham, North Carolina, USA La Banque Mondiale, Washington D.C. USA 1985 Galerie AlifBa, Casablanca 1984 Melehi, Recent Paintings, The Bronx Museum of Arts, New York, USA 1980 Galerie Al Kasbah, 3ème Moussem culturel d’Assilah, Maroc 1975 Galerie Nadar, Casablanca, Maroc 1971 Galerie L’Atelier, Rabat, Maroc / Sultan Gallery, Kuwait 1968 Pecanins Gallery, Mexico City, Mexique 1967 Galerie du Livre, Casablanca, Maroc 1965 Galerie Bab Rouah, Rabat, Maroc Galerie Municipale, Casablanca, Maroc 1963 The Little Gallery, Minneapolis Institute of Arts, Minneapolis, USA 1962 Galerie Trastevere di Topazia Alliata, Rome, Italie 1958 The American library, Tanger, Maroc Expositions collectives 2013 Loft Art Gallery, grand prêteur de l’exposition « Le Maroc Contemporain » de l’Institut du Monde Arabe à Paris, permet à Melehi d’être à l’honneur lors de la manifestation, aux côtés de Belkahia. Loft Art Gallery revient sur l’oeuvre de l’artiste dans son livre DConnexions, à l’occasion de ses cinq années d’existence. Le Centre Pompidou prête l’oeuvre Pulsations au MAMAC de Nice dans le cadre de la célèbre exposition « Bonjour Monsieur Matisse ». Melehi est exposé aux côtés de géants comme Andy Warhol ou Niki de Saint Phalle. 2012 Loft Art Gallery rend hommage à Mohamed Melehi dans son livre Zoom sur les années 60 2011 Noir & Blanc, LOFT Art gallery, Casablanca 2010 Marrakech Art fair Sculptures, galerie Arcanes, Marrakech, Maroc Corps et Figure des Corps, Société Générale, Casablanca, Maroc 2009 Signes et paysages, galerie LOFT, Casablanca, Maroc Fondation Mohamed VI,Rabat, Maroc 2006 Biennale d’Alexandrie, Egypte 1989 Peintres marocains à Madrid, Centre Conde Duque, Madrid 1988 29 peintres marocains au Caire, Le Caire, Egypte 1987 Biennale de Sao Paolo, Brésil 1986 Journées culturelles marocaines au Portugal 1981 Dix ans à L’Atelier, Galerie Bab Rouah, Rabat, Maroc Petits formats, Galerie Nadar, Casablanca, Maroc 1967 The world show, pavillon du Maroc, Foire internationale de Montréal, Canada 1966 Belkahia, Chebaa, Melehi, hall du Théâtre National Mohammed V, Rabat, Maroc 1965 Knoll international Gallery, Rome, Italie. 1964 The world show, Washington Square Gallery, New York, USA 1963 Hard Edge and geometric painting and sculpture, The Museum of Modern Art (MoMA), New York, USA Trois peintres abstraits, Bertha Schaefer Gallery, New York, USA


Ce catalogue est édité par LOFT ART GALLERY Casablanca, Novembre 2016 Nos remerciements à Moulim El Arroussi pour son soutien à l’exposition


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