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HISTOIRE
– HISTOIRE –
HISTOIRE DE L’ÉDUCATION EN ABITIBI-OUEST
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CHRISTIANE PICHETTE, SOCIÉTÉ D’HISTOIRE ET DU PATRIMOINE DE L A RÉGION DE L A SARRE
Vers 1915, les écoles de colonisation sont sous le contrôle direct du Département de l’Instruction publique et du ministère de la Colonisation. Cette situation persiste aussi longtemps que les commissions scolaires ne seront pas organisées.
Le 8 avril 1916, on procède à la formation de la première commission scolaire du territoire du village de La Sarre. C’est en 1917 que l’on fait construire le Petit Collège Saint-André. On retrouve alors quatre classes mixtes du primaire. En 1922, le couvent des sœurs, comme on l’appelle dans le temps, est érigé. Des religieuses y offrent l’enseignement pour les garçons et les filles. Aussi, pour accommoder les gens des rangs, il y a un pensionnat pour les filles. Quelques années plus tard, en 1949, les Lasarrois procèdent à la construction du Collège Saint-André pour l’enseignement de la 3 e à la 12 e année pour les garçons. On y retrouve un laboratoire de sciences, de chimie, de physique, ainsi qu’un local pour les travaux manuels.
On construit l’Académie de l’Assomption avec pensionnat pour environ 60 étudiantes en 1955. Les garçons sont admis de la maternelle à la 2e année inclusivement, ensuite ils vont au Collège Saint-André. Les filles, quant L’école contient un laboratoire de sciences, de chimie, on enseigne les arts culinaires et l’enseignement ménager. En 1960, on ajoute six classes à l’Académie.
Le 18 avril 1966, on commence les travaux de construction de la deuxième polyvalente au Québec. « Les expérimentations architecturales des années 1960 ont permis de réaliser des bâtiments d’architecture
Couvent des soeurs de l’Assomption vers 1950 Source Archives de la SHPRLS
moderne où le béton était mis en valeur tant comme décor que comme élément structurant apparent », lit-on dans l’Étude d’ensemble et inventaire du patrimoine bâti de La Sarre menée par la Société d’histoire et du patrimoine de la région de La Sarre. « Si on a eu cette polyvalente-là, c’est probablement parce qu’on avait quelqu’un au nord-ouest qui siégeait au gouvernement », a affirmé Huguette Théberge, qui était présidente du comité du 50 e anniversaire de la Cité étudiante La Polyno en 2017, faisant allusion au libéral Alcide Courcy qui a régné dans la circonscription d’Abitibi-Ouest de 1956 à 1970, occupant notamment les fonctions de ministre à elles, demeurent à l’Académie jusqu’à la 12e année.
de l’Agriculture et de la Colonisation au sein du cabinet du premier ministre Jean Lesage. Le premier ministre de l’époque assiste d’ailleurs à l’inauguration officielle de la construction, en juin 1966.
La section de l’enseignement général de la Cité étudiante Polyno bloc A est livrée le 15 août 1967. La rentrée a lieu le 1 er septembre pour environ 2 250 élèves. En 2017, la Polyno a donc fêté son 50 e anniversaire. L’établissement, qui accueille aujourd’hui plus de 800 élèves du secondaire ainsi que le Centre de formation professionnelle Lac-Abitibi, accueillait à l’époque l’ensemble des élèves de niveau secondaire de la MRC d’Abitibi-Ouest.

– EN BREF –
PLACE AUX RENCONTRES ARTISTIQUES ART-RICANA
LA RÉDACTION
Nouvelle image, nouveau nom, nouvelles façons de faire, les Soirées artistiques amalgame laissent place aux Rencontres artistiques ART-ricana. Ces soirées au cours desquelles des artistes de tous âges et de toutes disciplines sont invités à présenter leurs œuvres inspirées d’un thème imposé avaient d’abord été imaginées par le Collectif des Fées en feu. Elles sont reprises par Suzane Larochelle et Josée Letendre, et entament leur troisième année, après que le Collectif ait mis l’activité sur pause pendant deux ans.

« Lors de la reprise de l’activité, l’Amalgame Pub urbain, qui avait ouvert entre-temps et dont l’appellation était similaire, avait accepté de nous accueillir quatre fois par année. De plus, nous nous sommes dissociées du Collectif au cours de l’été. Nous considérons maintenant qu’il est préférable de donner à l’activité une identité propre », affirme Mme Larochelle pour expliquer les changements. Parmi les nouveautés à venir avec le changement d’image, on compte entre autres l’instauration de prix de présence pour les participants, et on met fin à l’obligation de produire une œuvre dans les délais impartis. La mission demeure cependant la même, « soit de provoquer la rencontre de plusieurs techniques de création en un seul endroit et de favoriser la rencontre et les échanges entre artistes en toute simplicité ».
À partir de décembre, les rencontres artistiques ART-ricana se dérouleront au Vieux-Palais d’Amos. Elles sont prévues pour le 1 er décembre prochain, le 9 mars 2021 et le 1 er juin 2021.