Hiver 2017 influx

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Le journal par des étudiants de médecine pour les étudiants

Regard

sur la maladie mentale.

L’!nfl x


Table des matières Mot des rédactrices

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Mot du président AGÉÉMUS

p.3

Démystification des adjoints à la vie étudiante

p.6

Pourquoi j’ai choisi de ne pas continuer mon doctorat

p.9

en médecine… ou pourquoi j’ai choisi d’être heureuse Choisir avec soin… ses techniques pour mieux dormir

p.13

La religion: une prophylaxie contre le stress des études

p.14

médicales Témoignage anonyme

p.15

On vit pour des histoires

p.16

Les mystères du PUPSR

p.18

Broadway FMSS

p.19


Mot des rédactrices Chers lecteurs, Pour cette édition, nous vous plongeons dans le monde obscur de la maladie mentale. Elle est souvent sous-estimée, voire ignorée ce qui en fait un problème majeur. En effet, nous pouvons tous être touchés de près ou de loin par la maladie. Que ce soit un proche, un ami ou soi-même, ce sujet ne devrait jamais être tabou. Vous retrouverez dans cette édition des témoignages marquants de nos collègues, différentes chroniques sur le lien entre la santé mentale et certaines activités, ainsi qu’un article sur les ressources disponibles pour nous en tant qu’étudiant. En espérant que cette édition vous plaise et puisse peut-être vous fournir un certain réconfort ou l’aide dont vous avez besoin. Par ailleurs, profitez de la Saint-Valentin pour dire aux gens qui comptent pour vous que vous les aimez. Simplement vous rappelez que l’influx est le journal des étudiants en médecine. Il est fait par vous et pour vous, donc n’hésitez pas à nous faire parvenir vos articles sur un sujet qui vous intéresse, qu’il soit ou non en lien avec la médecine. Par ailleurs, l’influx est disponible autant en format électronique que papier. Vous pouvez toujours récupérer votre copie au local de l’AGÉÉMUS. Sur ce, nous vous souhaitons un très beau temps de fêtes! Profitez-en pour passer du temps en famille et entre amis pour nous revenir plus en force que jamais en janvier.

Bonne lecture!

Laurence Leblond Sarah Fréchette-Bouffard Corédactrices en chef

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Mot du président AGÉÉMUS

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Démystification des adjoints à Par Laurence Leblond la vie étudiante Puisque la FMSS a à cœur notre bien-être, elle met à la disposition de ses étudiants des adjoints à la vie étudiante dans tous les programmes et sur tous les campus. Cet article a pour but de vous en apprendre plus sur leur rôle, afin que tous réussissent à trouver l’aide dont ils ont besoin.

Un adjoint à la vie étudiante, c’est quoi?

Il s’agit médecin et à la fois d’un professeur de la faculté qui a pour souci et intérêt le mieux-être et le bien-être des étudiants de la FMSS. Il est amené à rencontrer des étudiants dans son bureau dans un contexte de relation d’aide. Ce dernier est aussi chargé, au début de l’année scolaire, de donner une présentation pour rappeler aux étudiants les services offerts par la vie étudiante.

Longueuil Pre. Isabelle Arsenault

Qui sont-ils? Pour le programme de médecine :

Sherbrooke

Pre. Chantal Vallée

Pr. Éric Lavoie Moncton Pre. Caroline Pesant

Dre. Denise Melanson-Candela

Pre. Mélanie Masse Dr. Éric Robichaud

Pre. Meggie-Anne Roy

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Saguenay

Pre. Francine Boulé

Pr. Hugo Villeneuve

Oui, mais ça ressemble à quoi une rencontre?

Au fait, les rencontres avec un adjoint à la vie étudiante sont des rencontres ponctuelles, sans suivi. Au cours de celle-ci, l’adjoint collabore avec l’étudiant et lui fournit les ressources nécessaires pour régler son problème au parvenir à atteindre son objectif. Il peut, pour exemple, expliquer à l’étudiant comment entreprendre les démarches pour voir un psychologue. Pour ce qui est de l’aspect médical, l’adjoint peut nous parler d’endroit où aller consulter pour un problème médical, mais il ne peut pas agir à titre de médecin avec les étudiants. Il n’est pas là pour diagnostiquer ou prescrire. C’est la personne vers qui on devrait se retourner quand on a un questionnement ou bien qu’on ne sait plus pas où attaquer un problème. Normalement, les rencontres sont à la demande de l’étudiant. Toutefois, il existe des situations où la faculté peut suggérer à l’étudiant d’être rencontré. Par exemple, la faculté peut anticiper qu’un étudiant qui reprend son année vit probablement et vivra un moment difficile. Elle peut donc suggérer à l’étudiant de voir un adjoint. Idéalement, les étudiants qui se présentent sont motivés et ont besoin d’aide.

À titre indicatif, voici les raisons de consultation les plus fréquentes :

Pre. Stéphanie Collard

Ouf, il y a beaucoup de choix… Lequel choisir?

Les étudiants ont le droit d’aller voir n’importe lequel des adjoints à la vie étudiante. Ils aussi peuvent rencontrer ceux dans les autres programmes (ceux-ci n’ont pas été nommés dans l’article) s’ils le désirent. Par exemple, quelqu’un peut être mal à l’aise de la possibilité que l’adjoint qu’ils ont vu soit éventuellement leur superviseur de stage ou leur tuteur. Il y a toutefois un avantage à rencontrer adjoint dans notre programme. En effet, ce sont eux qui connaissent le mieux notre réalité et nos enjeux.

Je serais intéressé(e) à rencontrer un adjoint, comment je m’y prends?

Tous les adjoints sont disponibles par courriel, téléphone et en personne. Sur le site de la FMSS, il suffit de cliquer sur leur nom pour accéder à leurs coordonnées. https://www.usherbrooke.ca/medecine/etudiants/vieetudiante/besoin-daide/reseau-des-adjoints/

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1. Difficultés reliées à la vie personnelle ou familiale (ex : rupture amoureuse, divorce des parents, maladie/décès chez un parent ou fratrie) 2. Difficultés reliées aux relations interpersonnelles dans un milieu d’étude ou de travail (ex : conflit avec un collègue, confrère ou superviseur) 3. Difficultés scolaires (ex : échec, mauvaise évaluation, difficulté en lien avec les stratégies d’étude et d’apprentissage) 4. Problème d’ordre psychologique (ex : problème relié à l’humeur, anxiété, trouble d’adaptation, épuisement, burnout, dépression, trouble alimentaire, abus de substance, jeu compulsif) 5. Problème d’ordre physique (ex : maladie, accident) 6. Rencontre de prévention (ex : recherche de conseil afin de prévenir qu’une condition s’aggrave ou se détériore) 7. Manquement professionnel (ex : un étudiant qui vient rapporter une situation de manquement professionnel) 8. Projet (L’étudiant vient chercher de l’information, du support ou un appui dans l’élaboration d’un projet, d’une mise en candidature pour l’obtention d’un prix ou d’une bourse) 9. Intervention/conseil à un tiers (ex : lorsque l’adjoint(e) est sollicité(e) par un collègue qui lui demande un conseil afin d’intervenir/gérer auprès d’un(e) étudiant(e)). 10. Perception d’intimidation ou d’harcèlement 11. Difficultés reliées à l’orientation professionnelle ou le choix de carrière 12. Difficultés financières


Un conseil pour la route !

Le cours de médecine est très demandant. En effet, il demande des sacrifices, mais il faut toujours garder un équilibre. Au fil des mois et des années, le cours devient de plus en plus lourd, alors il faut se trouver un ancrage. Il est essentiel de continuer ce qui nous passionne. Il est normal de devoir diminuer, mais il ne faut surtout pas tout arrêter. Mettons une image sur ces belles paroles : Dans la vie d’un être humain, il devrait y avoir 4 sphères : 1. La sphère personnelle/sociale, 2. La sphère familiale, 3. La sphère professionnelle et académique 4. La sphère conjugale. Nous avons tous 8 billes. Dans le meilleur des mondes, nous aurions tous 2 billes par sphère. Cependant, en médecine l’aspect professionnel et académique occupe plus de place. On doit donc y mettre 2 à 4 billes… cela insinue qu’on doit en prendre ailleurs. Il est tout à fait correct de devoir retirer une bille dans une sphère, mais on ne veut pas vider la sphère, car cela s’avère nocif, voire « traumatisant». Par exemple, quelqu’un en relation amoureuse ne peut pas faire des activités 24h/24 avec son partenaire, mais cela ne veut pas dire de rompre avec cette personne. Il est à noter que

l’importance que chacun accorde à chaque sphère varie dans le temps selon la période de la vie. Il faut éviter les deux extrêmes, c’est-à-dire que mettre ses 8 billes dans la médecine et ne faire que cela, mais aussi de se faire trop confiance ou être indifférent et ne pas s’investir suffisamment dans ses études. En effet, les 2 cas sont problématiques… Par contre, il ne faut jamais oublier que nous avons tous des capacités différentes. Ceux qui ont besoin de moins de temps pour performer ont l’air plus équilibrés, mais nous sommes tous différents et il faut se connaitre.

Pour terminer

Lorsque nous sommes dans une situation difficile, nous devons ne pas attendre d’être au bord du gouffre pour rencontrer quelqu’un et aller chercher de l’aide. L’expérience fait dire que les situations se passent mieux si on prend ces décisions avant d’épuiser nos capacités adaptatives.

Cet article est basé sur une entrevue avec Éric Lavoie, Vice-doyen adjoint à la vie étudiante

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Pourquoi j’ai choisi de ne pas continuer mon doctorat en médecine… ou pourquoi Par Chanel Boucher j’ai choisi d’être heureuse Chère population Facebook, Je ne t’adresse pas souvent la parole ouvertement, j’aime habituellement garder ma vie plus privée, mais aujourd’hui j’ai quelque chose d’important à te dire. On va commencer par un peu d’Histoire... HIVER 2014 : QUESTIONNEMENT J’allais terminer mon baccalauréat en enseignement au primaire et au préscolaire lorsque je me suis demandé : « Si je regrettais un jour de ne pas avoir tenté ma chance en médecine? J’adore l’enseignement, mais dans 20 ans, vais-je m’en vouloir? » PRINTEMPS 2014 Le moment où j’ai eu ma lettre d’admission en médecine a été l’un des moments les plus bizarres. Je ressentais à la fois une grande joie, une grande fierté, et de la tristesse. J’avais un deuil à faire puisque cette lettre signifiait que je laissais tomber ma passion pour l’enseignement. Il fallait en plus que je reçoive ma lettre à la fin du Colloque de Mots et de Craie, un congrès qui motiverait le plus démotivé des enseignants. AUTOMNE 2014 : MEDLIFE C’est la dure réalisation que ma vie sera à tout jamais altérée par la décision d’entrer en médecine. J’effaçais mes projections de ma vie d’enseignante et je sautais dans l’inconnu. Au moins, c’était un inconnu tellement intéressant et enrichissant, que ça ne pouvait pas mal aller. Ce n’est pas parce que j’avais les larmes aux yeux chaque fois que je passais devant une école que je devais regarder en arrière. ÉTÉ 2015 : LÂCHE PAS LA PATATE Après une grosse session d’examens, suivi le prochain lundi par 8 semaines de camp de jour, puis la rentrée des classes le lundi après la fin du camp, je n’ai pas vu l’été passer et je n’ai pas eu le temps de reprendre mon souffle. FIN 2015 — DÉBUT 2016 : CHANGEMENT Voici où ça se corse, où j’ai dû prendre des décisions difficiles. C’est à propos de ce moment que j’ai voulu t’écrire aujourd’hui ô population Facebook. Si tu m’as lu jusqu’ici, c’est bien parce que tu veux savoir ce qui me pousse à écrire mon autobiographie des dernières années sur Facebook? Alors voilà, la rentrée scolaire a été intense. Je n’étais pas reposée, mais j’étais motivée. Je n’ai jamais autant étudié de ma vie. Pneumo et cardio n’auraient pas ma peau, j’allais tout maitriser, mais il fallait que j’y mette tout mon temps et mon énergie. Et c’est là que mon corps s’est mis à me dire qu’il faudrait que je ralentisse. Insomniaque de nuit, somnolente de jour, mon corps ne suivait plus, mais je m’acharnais à lui faire comprendre que je n’avais pas le choix d’étudier. Ma capacité d’attention (déjà courte) se dégradait, j’avais des tremblements et j’avais l’impression d’être toujours

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essoufflée. Mon état général s’est rapidement dégradé. Je sortais de moins en moins de ma chambre, je ne parlais presque plus dans les tutorats (de toute façon je retenais à peine ce que j’avais travaillé si fort pour apprendre), mon alimentation était composée essentiellement de sucre. Puis les crises de panique se sont mises à handicaper ma vie. De plus en plus fréquentes, elles me réveillaient la nuit, elles rendaient tout plus difficile. Un bruit fort qui me surprenait à l’épicerie pouvait provoquer une crise. Monter des escaliers était rendu si difficile que je devais m’arrêter plusieurs fois pour ne pas faire une crise. Je pleurais pour rien, pour tout. J’avais peur. Pour tout. Bref, l’unité de Gastro s’est passée dans un genre de nuage hallucinatoire désagréable. On ne me reconnaissait plus, même si je m’efforçais en public pour mettre mon plus beau masque et pour avoir l’air « normale ». Noël 2015 a été plus difficile que le Noël où je n’ai pas pu manger de dinde parce que je m’étais fait enlever mes dents de sagesse. Je tremblais, la présence des gens m’irritait, j’étais anxieuse et tout ce que je voulais faire c’est rester couchée et dormir pour toujours... ou du moins jusqu’à ce que je me sente apte à avoir l’air « normale ». En effet, tout ce que je voulais c’était avoir l’air « normale », de ne plus trembler, de ne plus jouer avec mes mains ou me gratter parce que j’étais anxieuse, de ne plus hyperventiler parce qu’il y avait de la vaisselle qui trainait sur le comptoir. J’ai quand même recommencé l’école en janvier, mais je voyais bien que même si j’avais passé toutes mes évaluations je ne pouvais pas continuer comme cela. J’étais malheureuse. Mon corps m’envoyait tellement de signaux d’alerte que j’avais peur de me retrouver hospitalisée dans une cellule capitonnée. Je réussissais encore un peu à tenir une façade à l’apparence forte, mais si fragile. Je pouvais bien jouer mon jeu d’actrice devant ceux qui me connaissaient moins, mais mon copain, mes parents et mes colloques voyaient bien que je n’étais plus la personne dynamique, joyeuse et énergique que j’étais en entrant en médecine. Tout mon optimisme, ma joie de vivre et ma soif d’apprendre avaient été siphonnés. Pour la première fois de ma vie, l’école et la vie en général étaient devenues d’immenses fardeaux impossibles à soutenir. Au début du mois de février, j’ai finalement décidé que ça suffisait et j’ai pris une décision importante. Mon copain m’a suivi chez mon médecin et on a convenu que je prendrais une pause d’étude d’un an. La faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke a été compréhensive (ils sont habitués…) et me laissait poursuivre mes études en janvier 2017. Et là, on est aujourd’hui. Suite à la page suivante


Depuis février j’ai grandi énormément. Je mesure toujours 5 pieds, mais j’ai repris vie. J’ai compris que l’important dans la vie c’était d’être heureux et que ça impliquait de prendre des décisions qui nous rendent heureux et aussi de remplir notre vie de personnes, d’activités et de choses qui font notre bonheur. C’est un processus long et difficile de prendre son bonheur en main, mais c’est tellement nécessaire. C’est pourquoi j’ai décidé de ne pas retourner en médecine en janvier 2017. C’est pourquoi j’ai décidé de retourner à ma vraie passion qu’est l’enseignement. Retrouver ce milieu si enrichissant où mon travail est de trouver des moyens pour que les enfants aiment apprendre autant que j’aime apprendre, pour qu’ils s’épanouissent en réalisant qui ils sont et en éveillant en eux des passions qui les suivront toute leur vie. Oui, la médecine c’est intéressant et tellement stimulant, mais ça ne me permettait pas autant d’être MOI, d’exploiter mes qualités humaines, ma créativité, mon dynamisme. J’ai donc appris que nos rêves et nos passions grandissent avec nous. Je suis tellement heureuse d’avoir eu la chance de tester mon rêve de petite fille de devenir médecin, et je ne regrette aucunement mon parcours. Il m’a aidé à trouver qui je suis, et j’ai maintenant la certitude que je vais m’épanouir dans ma vie en tant qu’enseignante, oui, mais aussi en tant que jeune femme de 25 ans (et demi) qui a toute sa vie devant elle pour être heureuse. P.S. En parlant de remplir notre vie de choses qui nous rendent heureux, j’ai pris la décision de retarder un peu mon entrée dans le monde adulte du travail et des responsabilités en allant m’évader 6 semaines à Hawaï. J’y ferai ma formation professorale de yoga, un de mes rêves qui a bourgeonné lorsque j’ai arrêté la médecine, et j’en profiterai pour faire le plein d’énergie positive et de bonheur. Les prochains partages que je ferai seront donc certainement plus légers et à saveur de voyage et de bienêtre. Départ dans 32 dodos!

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Desjardins, fier partenaire majeur de l’AGEEMUS



Choisir avec soin… ses techniques pour mieux dormir ! Par Mathieu Fradet Consumant la qualité de vie de ceux qui en sont atteints, l’insomnie est malheureusement un problème de santé fréquent. Aujourd’hui, on sait que de bonnes habitudes de sommeil peuvent s’avérer très efficaces afin de traiter ce fléau. L’organisme Choisir avec soin a récemment publié des recommandations au sujet du traitement de l’insomnie : celles-ci nous rappellent l’importance de mettre en œuvre des mesures non-pharmacologiques améliorant le sommeil de nos patients. Afin d’adopter de bonnes habitudes de prescription, je vous recommande fortement de lire ces recommandations de Choisir avec soin : Ne prescrivez pas d’emblée des antipsychotiques pour traiter l’insomnie primaire, peu importe l’âge du patient. N’utilisez pas de benzodiazépines ou d’autres sédatifshypnotiques chez les personnes âgées comme intervention de première intention pour traiter l’insomnie. Si Choisir avec soin nous rappelle de ne pas sauter sur les benzodiazépines et les antipsychotiques de manière trop hâtive, c’est parce qu’il existe des mesures nonpharmacologiques à mettre en œuvre pour améliorer la qualité de votre sommeil ! Simples et efficaces, 12 trucs gagnent à être connus. Êtes-vous prêts à les découvrir ? Ayez une chambre calme et sombre. Allez-y, débarrassez-vous de vos vieux stores qui accumulent la poussière et adoptez de nouveaux rideaux ! Il est beaucoup plus facile de s’endormir dans un endroit sans pollution lumineuse. Ne faites pas de siestes durant la journée. Bien qu’une power nap puisse vous donner un regain d’énergie, elle risque assurément de dérégler votre cycle circadien ; le soir venu, il vous sera difficile de trouver le sommeil. Ne regardez pas un écran avant de vous endormir. Les écrans d’ordinateur, de télé ou de tablettes électroniques stimulent beaucoup les yeux. Leur usage est déconseillé dans les minutes précédant le sommeil. Gardez un horaire de sommeil régulier. Mettez-vous donc un réveille-matin, même les jours où vous n’avez pas de tuto. Cette règle est sévère, mais votre corps vous remerciera ! Sortez du lit dès que vous êtes reposé. Si vous restez allongé sans être fatigué, vous conditionnez votre cerveau à être dans le lit sans dormir. Cela risque de vous nuire grandement. N’utilisez votre lit que pour le sommeil… et le sexe. Et oui messieurs dames, ce conseil est très important ! Créer une association cognitive entre votre lit et le sommeil

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facilitera l’endormissement. Quant à lui, le plaisir charnel est simplement trop agréable pour qu’on s’en passe. N’allez pas vous coucher si vous n’êtes pas fatigué. Comme nous l’avons déjà dit, il est important de créer une association cérébrale entre notre lit et le sommeil. S’il est important de sortir du lit lorsqu’on est reposé, il est tout aussi important de ne pas y entrer sans être fatigué. Faites de l’exercice physique. Afin d’améliorer votre sommeil, il est recommandé de faire un minimum de 20 minutes d’activité physique par jour. Cependant, il est préférable de ne pas faire cet exercice trop près de l’heure à laquelle vous vous couchez. Tentez de vous défouler 4 à 5 heures avant de sauter au lit. Évitez la caféine. La caféine réveille et peut générer de l’anxiété. Véritable cauchemar de l’insomniaque, elle est à proscrire. Évitez le tabac et l’alcool en soirée. L’alcool peut détruire les cycles du sommeil et en diminuer la qualité. Pour sa part, le tabac peut stimuler le cerveau (et noircir les poumons). Leur consommation devrait donc être évité en soirée. N’allez pas au lit le ventre creux. Si votre ventre crie famine, vous aurez de la difficulté à vous endormir. Prenez donc une collation avant d’aller au lit, vous dépenserez ces calories le lendemain. Gardez l’esprit serein. Parfois, cela est plus facile à dire qu’à faire. Tentez de régler vos problèmes avant d’aller au lit afin de ne pas avoir l’esprit trop tourmenté. Si vous en êtes incapable, vous pouvez chasser les idées qui vous incommodent. Personnellement, je trouve qu’imaginer un mur blanc est très soporifique. Choisir avec soin est un organisme pancanadien destiné à promouvoir une saine utilisation des ressources en santé. À l’Université de Sherbrooke, l’organisme est appuyé par un petit comité étudiant dont je fais partie. Étant à la recherche d’étudiants désirant s’impliquer, je vous invite à me contacter par courriel à l’adresse suivante : Mathieu.Fradet@USherbrooke.ca. Je serai heureux de vous faire découvrir notre équipe ultra dynamique. D’ici là, faites de beaux rêves !


La religion: une prophylaxie contre le Alexandre stress des études médicales Par Lavigne

En 2017, il y a beaucoup de bancs vides dans les églises du Québec étant donné que la population accorde de moins en moins d’importance à la religion. Par contre, nombreux sont ceux qui pourraient bénéficier d’une présence hebdomadaire (voire même juste une fois de temps en temps) à la messe grâce à l’effet protecteur de la pratique religieuse sur la santé mentale. Pour ma part, j’ai été élevé dans une famille catholique et depuis que je suis tout jeune, je vais à la messe à chaque dimanche. Pendant mon enfance je ne réalisais pas vraiment l’influence que la pratique religieuse avait sur moi, mais en grandissant, j’ai commencé à prendre conscience de l’état de bien-être intérieur qui accompagnait ma foi. Mais qu’est-ce que cette foi? Il s’agit, entre autres, de croire que Dieu veille sur nous et il s’arrange pour que tout se passe pour le mieux. [Je tiens à préciser que je parle ici de la religion catholique puisque c’est celle dont je suis familier, mais je ne prétends pas qu’elle soit mieux qu’une autre religion. Mon but est simplement de mettre de l’avant les bienfaits de la pratique religieuse sur la santé mentale.]

bien démontré que les étudiants universitaires canadiens qui pratiquent une religion sont moins stressés que leurs confrères durant leurs études et ont moins tendance à faire de dépression [sans toutefois négliger la composante génétique de la dépression]. Par le fait même, ces étudiants n’ont pas peur d’être moins bons que les autres; ils sont plutôt portés à aider leurs confrères, à les supporter et à se réjouir de leurs réussites. Cette idéologie se traduit de façon plus général à s’efforcer de vivre selon le plus grand commandement de Dieu: s’aimer les uns les autres. Cela aura d’autant plus l’effet de créer un bien-être intérieur. Dieu a les bras grands ouverts à tous ceux et celles qui en ont besoin, alors n’hésitez à lui demander de vous éclairer afin d’être serein dans votre cheminement en médecine. Chers frères et sœurs, allez conquérir ces bancs d’église vides si le cœur vous en dit!

La vie d’un étudiant de médecine peut s’avérer stressante. Que ce soit par le fait d’être entouré de gens ultra performants avec qui on ne cesse de se comparer ou par le fait d’avoir un horaire ultra chargé qui nous fait remettre en question si on va être capable de maitriser une quantité de matière sans fin à chaque tuto, d’exceller dans tous nos examens ou d’avoir tout ce qu’il faut sur notre CV pour aboutir dans le programme de résidence de notre choix. Au fond, il faut donner le meilleur de nous-même et ne pas se faire trop de soucis. Rappelons-nous, ceux qui veulent bien y croire, que Dieu a le contrôle sur la situation et qu’il sait très bien ce qu’il fait. C’est parfois difficile de comprendre pourquoi telle ou telle chose se déroule ainsi, par exemple avoir obtenu une mauvaise note à un examen dont on avait mis énormément d’effort pour préparer. Cependant, avoir la foi permet de donner un sens à ces évènements qui, à première vue, auraient été perçus comme des déceptions. En considérant que Dieu ne nous laisse jamais au dépourvu, on peut interpréter le mauvais résultat à l’examen comme une opportunité d’améliorer sa technique d’étude, de revoir ses priorités. Vous me répondrez peut-être qu’il y a des évènements bien plus graves où c’est carrément impossible de trouver une explication. C’est là que j’aime sortir une citation du prêtre de ma paroisse à Québec: « Dieu donne ses plus durs combats à ses plus forts soldats. » Il est donc persuadé qu’on va être capable de passer à travers. Enfin, croire en Dieu et sa toute-puissance va sans doute abaisser l’anxiété de performance typique chez les étudiants de médecine, ce qui entrainera une nette amélioration sur la santé mentale. Cette théorie a été investiguée par une étude de la Canadian Institute of Health Research (CIHR) qui a bel et

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Témoignage anonyme Bonjour, je suis une étudiante en médecine. Je dois recommencer pour une deuxième fois mon année étant donné que j’ai fait une dépression l’année dernière .J’ai longtemps hésité à me présenter de la sorte, non que je ne sois pas fière de ma future profession, mais plutôt parce que j’hésitais à me faire reconnaître. Et oui le tabou de la maladie mentale me fait toujours souffrir… On entend beaucoup parler ces derniers temps de la maladie mentale chez les étudiants en médecine, notamment de la dépression et du burn-out. Je dirais qu’étudier en médecine demande énormément de temps, de passion, de motivation, de volonté et d’intérêts. La charge de travail y est énorme et il faut s’habituer à travailler sous pression. Ainsi, à force d’être constamment sollicité, il est facile de se sentir surmené. Malgré tout, j’adore la médecine. Il s’agit d’une science qui pousse à développer d’étonnantes aptitudes dans plusieurs domaines. J’apprends à l’école comment diagnostiquer et traiter les maladies auxquelles l’humain peut être confronté. J’apprends également à questionner et à examiner les patients afin que rien ne soit laissé au hasard. J’ai aussi eu des cours d’empathie et de relation d’aide. Et pourtant, malgré toutes ces connaissances sur la maladie, jamais encore on ne m’avait prévenu de la souffrance vécue par ceux atteints de maladies mentales. Mon corps, ou devrais-je dire ma tête, a flanchée devant cette énorme pression et cette compétitivité. Peut-être avais-je une composante génétique qui me prédisposait à développer ces symptômes, mais je ne peux nier l’influence de mon environnement sur le développement de ma maladie. Insidieusement, ma maladie s’est installée. Mes notes se sont mises à dégringoler. La jeune fille qui autrefois réussissait bien n’était plus. Je me sentais faible, fatigué et fragile comme une feuille. J’y ai perdu certains amis, dont mes colocataires, étudiant également en médecine. En effet, suite à l’annonce de mon diagnostic, j’étais devenu un fardeau dont il fallait malheureusement s’occuper. Je ne leur en veux pas du tout, ni de m’avoir expulsé, ni de n’avoir pris de nouvelles par la suite. Peut-être que si j’avais été dans leur situation j’aurais fait la même chose, qui sait. Or, j’espère de tout cœur éveiller les gens à ce traitement du silence par les proches entourant les personnes atteintes de maladies mentales. On parle partout d’acceptation de la maladie mentale. On a de grandes théories comme quoi il faut en parler et démystifier les tabous y étant associés. Pourtant, ce que j’y ai vu chez des gens instruits et informés est la peur.

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La peur de tomber malade également, d’attraper cette petite déprime contagieuse et de sombrer… Cependant, la maladie mentale n’est PAS CONTAGIEUSE. Permettez-moi également de m’inquiéter de l’atmosphère de compétitivité en médecine. Se peut-il que sous la pression, nous oubliions la raison primaire qui nous pousse à entrer en médecine, soit de s’occuper des gens en détresse. Se peut-il que cet environnement nous pousse à couper contact avec les gens en difficulté, à s’enfermer dans une tour d’ivoire de performance et de standing social. Aujourd’hui, un an après mon diagnostic, je peux enfin dire que je suis guérie et je vis cette nouvelle comme une victoire. Fière de tous ces progrès que j’ai accomplis durant mon congé de maladie, je dois maintenant continuer et aller de l’avant. Merci beaucoup


On vit pour des histoires

Par Heitem Joober

On vit pour des histoires. Chaque histoire a sa couleur, son odeur, chaque histoire est différente. Certaines sont des contes de fées. Pis t’sais des fois je voudrais que la mienne le soit. Un beau conte de fées, du genre la Belle et la Bête, mais t’sais en considérant juste la dernière page (écoute, j’ai ben hâte de voir ce film, so tu vas devoir endurer des analogies de Walt Dysney). La dernière page dont je te parle aujourd’hui, c’est celle où Emma Watson (Belle) meets Dan Stevens (Bête) post rasage : le kiss s’est fait, pu aucun de sort, la rose ben fanée est belle comme tout et tu découvres que finalement tout le monde est ben heureux (next step, une semaine a Cuba, toi+moi, sans pogner la gastro, you know le happy ending moderne). Mais vraiment, cette partie-là de l’histoire, celle à laquelle on aspire, peut paraitre difficile à atteindre; des fois on n’y croit plus. Il arrive que son histoire se rapproche un peu à celle de la Bête pré-Belle avec sa rose sur le point de faner. Le Malheur (stress, étude, famille, name it) consomme la rose qui est sur le point de perdre son dernier pétale à tout instant, sans prévenir, je te dirais même plus rapidement que le premier kill du got cha. De ces temps-ci, je te vois avec une rose en main. Pis je ne parle pas des beaux bouquets à 12$ que je t’ai envoyé pour la Saint-Valentin (c’était moi ton valentin qui mettait de la joie dans ton locale au Z7). Ça c’est cute, charmant même, mais t’sais, de ces temps-ci, ta seule rose n’a qu’un seul pétale… De ton côté, tu dois te demander ce que tu fais avec tes problèmes. Tu veux peut être même pas en parler, rester dans l’anonymat, je ne sais pas. Je ne sais pas ce qui se passe dans ta tête, mais il faut que tu saches que j’ai peur pour toi. Faneras-tu au même rythme qu’elle? J’ose espérer que non. On vit tous son histoire, Mon histoire a maintenant un bouquet de roses, avec ses épines, et son chaume. Tu sais, je t’ai raconté mon histoire, et c’est même toi qui m’as offert ce bouquet. Tu m’as écouté, tu m’as réconforté, là je suis A-1 OK. N’aie pas peur de raconter ton histoire, J’t’écouterai toujours, je t’aiderai toujours, N’attends plus, Je suis là pour toi, Ton ami qui te voit faner

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Les mystère du PUPSR Lorsque j’ai été amené à travailler avec les patients formateurs de l’examen génital pour une première fois j’ai trouvé cette expérience enrichissante, mais également troublante puisque je me suis surprise à me poser certaines questions sur leur travail et sur eux-mêmes. Qu’est-ce qui peut bien pousser des gens à se dévoiler ainsi pour des étudiants? Comment sont-ils recrutés? Comment ça se passe avant d’entrer dans ce processus, doivent-ils avoir des qualifications spécifiques? J’ai été plus loin et j’ai commencé à poser ces questions à mes collègues et personne n’avait vraiment les réponses. J’ai d’ailleurs remarqué qu’il s’agissait en fait d’un questionnement généralisé. C’est pourquoi j’ai décidé d’aller au fond des choses et de demander à une patiente de l’examen génital femme d’éclaircir nos zones d’ombres. Je vous présente donc dans cet article madame Véronique Cibert qui a accepté de répondre à toutes nos interrogations. Parlez-moi un peu de vous et de vos débuts comme patiente formatrice, comment cela se passe-t-il? Avant tout, j’ai une formation d’infirmière et je suis mère de deux enfants ce qui me permet dans les deux cas d’avoir des aptitudes pédagogiques. D’ailleurs parfois les enfants sont une plus grande source d’apprentissage de mon côté pédagogue. Je suis devenue patiente standardisée il y a de cela 4 ans et au départ je ne faisais que les ÉCOSS. J’ai fait ce travail pendant un an avant de m’intéresser davantage à la formation. Comment vous a-t-on recruté pour ce travail? Comme dit plus haut, je n’ai pas été recruté pour ce travail. Il s’agit de séances d’informations qui nous permettent de faire un choix très éclairé sur les activités dont nous souhaitons participer. En effet, lorsque nous recevons la feuille d’inscription il est possible de cocher une case pour la participation à des examens plus intimes ce qui est fait dans le respect et sans aucune pression. D’ailleurs cela m’a pris environ un an avant de cocher cette case, car j’ai attendu d’être vraiment à l’aise avant de me lancer dans ce projet. J’ai commencé par faire l’examen des seins puis je suis passée à l’examen gynécologique. Qu’est-ce qui vous motive avant tout à faire ce travail? Je dirais que cette activité m’a permis de retrouver le milieu d’enseignement et le côté médical. D’ailleurs j’aime l’approche par enseignement, car cela permet aux futurs médecins d’avoir une formation plus approfondie au niveau de la relation patient médecin. Ce qui est d’ailleurs des plus important lors de l’examen génital puisque certains mots précis et certaines attitudes doivent être pris ou proscrits.

Par Sarah Fréchette-Bouffard

nous forme et nous indique la technique avec l’aide d’enseignantes. Finalement nous sommes toujours en équipe de deux lors de l’examen avec les étudiants ce qui nous permet d’avoir une certaine sécurité et aussi de répartir l’examen pour éviter qu’une seule femme vive l’insertion de 5 spéculums en une demi-journée. Quelles étaient(sont) vos plus grandes craintes lors de la tenue de l’examen génital avec les étudiants? Comme je l’ai dit plus haut, nous sommes si bien encadrés que je n’avais et que je n’ai toujours pas de réelles craintes par rapport à la tenue de l’examen génital. Par ailleurs, les enseignantes attitrées sont toujours présentes derrière les vitres teintées, donc s’il y a quoi que ce soit elles sont disponibles pour nous. Comment décrieriez-vous votre implication et votre apport à la réussite des étudiants en médecine? Je considère mon apport comme un plus à l’apprentissage du futur médecin puisque cela permet un approfondissement certain de la relation entre le patient et le médecin. Par ailleurs, si j’ai un petit pouvoir par rapport à la réussite des étudiants c’est bien de participer à les aider à développer des aptitudes par rapport à l’approche qu’ils auront auprès de leurs futurs patients. Par ailleurs, certains étudiants débutent leur stage dès l’après-midi suivant la formation ce qui leur permet de diminuer leur sentiment de stress concernant cet examen. Finalement, donnez-moi un point positif et un point plus difficile de votre travail. En fait, je ne trouve que du positif à mon travail. Ce que je préfère est l’activité de rétroaction immédiate puisque cela nous permet d’avoir un bel échange et une belle communication avec l’étudiant. Cela nous permet de voir à l’instant l’impact de l’activité avec les étudiants et c’est valorisant de voir ce qu’ils en retiennent. C’est vraiment beau à voir la manière dont les étudiants peuvent apprendre rapidement de leur expérience. Finalement, les points plus difficiles sont moins présents, mais existent. Par exemple, il m’est déjà arrivé de ne pas réussir à trouver le col de l’utérus d’une de mes collègues, mais grâce aux enseignantes qui sont toujours présentes lors de l’examen nous nous sentons très bien supportées et encadrées. Cette entrevue fût très enrichissante pour moi et elle m’a permis de bien répondre aux questions que je me posais par rapport au monde mystérieux du PUPSR. En espérant que cet entretien est pu vous aider à démystifier vos multiples interrogations.

Parlez-moi des principales difficultés de votre métier? Je dois dire que je ne vois pas réellement de difficultés associées à mon travail. Je n’ai pas été lancé là-dedans sans support. Au départ, nous sommes amenées derrières les fameuses vitres teintées pour voir comment se déroule l’activité et si nous avons réellement envie de poursuivre notre implication. Par la suite, nous sommes parrainées à une autre patiente formatrice qui

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Broadway FMSS Qu’est-ce que Broadway FMSS? La Troupe Broadway FMSS est une troupe étudiante amateure qui monte, chaque année, une comédie musicale. Celle-ci est présentée en mi-février au Théâtre Centennial de l’Université Bishop’s. La troupe est composée majoritairement d’étudiants de la FMSS, mais aussi d’étudiants du campus principal. Ils s’impliquent à presque tous les niveaux, que ce soit le chantthéâtre, la danse, les costumes, les décors, l’organisation, etc. Le projet permet aux étudiants de sortir de leurs livres et de monter un spectacle extraordinaire, tout en rencontrant de nouvelles personnes et en développant leurs talents! Cette année, la Troupe Broadway FMSS interprète la comédie musicale Blonde et légale. Que pouvez-vous dire au sujet de cette pièce? "Blonde et Légale, la comédie musicale" est adaptée du film culte de 2001 mettant en vedette l'actrice Reese Witherspoon, qui incarne la mythique Elle Woods. Cette blonde typique de Malibu, éternellement vêtue de rose, décide d'entrer à l'École de Droit de Harvard pour y suivre son ex-petit copain et lui montrer qu'elle peut être "sérieuse". Elle en surprendra plusieurs et réussira à laisser sa trace tout en demeurant fidèle à elle-même, dans cette comédie musicale haute en émotions, en rire…et en rose! Comment vous êtes-vous préparés pour ce spectacle? Le projet commence dès que le dernier se termine. Ainsi, le comité organisateur travaille sur ce projet depuis mars dernier pour le choix de la comédie, la traduction, la préparation des auditions. Puis, en septembre, une fois le casting sélectionné, nous commençons nos pratiques (les lundis pour le théâtre et la danse; le mardi pour le chant et le band). Pour ce qui est des costumes, ils sont confectionnés en parallèle aux pratiques, tandis que les décors sont construits à partir de janvier. Lors du spectacle, vous amassez des fonds pour le Fonds Brigitte-Perreault de la Fondation du CHUS. Pouvez-vous nous en dire plus sur cet organisme et pourquoi vous l’avez choisie. C’est la troisième année que nous remettons un don à partir de nos profits au Fonds Brigitte-Perreault, de la Fondation du CHUS. Cet organisme vise, entre autre, à promouvoir la sécurité et l’humanisation des soins de santé au CHUS. Ils financent toutes sortes de projets (ex. Choisir avec Soins) et outils pour optimiser les soins de santé pour des clientèles spécifiques (des dépliants sur les habitudes de vie, des vidéos pour aider à la compréhension des patients, etc.) Nous croyons que c’est une belle façon d’investir dans ce qui sera plus tard notre milieu de travail. À quoi doivent s’attendre les gens qui participeront aux représentations de la comédie musicale? Attendez à voir plus de 15 acteurs, 12 danseuses et 20 musiciens sur scène se donner corps et âme pour vous faire rire et vous toucher dans des costumes aux saveurs des

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Par Laurence Leblond années 2000. C’est une comédie musicale très humoristique, mais qui fait vivre au spectateur une riche gamme d’émotions pour faire passer un superbe message : rester fidèle à soimême n’est jamais démodé! Où puis-je me procurer des billets? Il y a beaucoup de façon de se procurer des billets : 1) Via les membres de la troupe 2) À la COOP du CHUS et du campus principal 3) À la billetterie du Centennial directement 4) Sur le réseau Ovation 5) Sur l’heure du midi, à l’entrée du Z7 à partir du 6 février ou à notre kiosque à la cafétéria du CHUS les 13 et 14 février prochains Date, lieux, heure : 16, 17 et 18 février, respectivement à 19h30, 19h30 et 19h00 Coût des billets : 15$ pour les étudiants, 20$ pour les adultes (attention les prix augmentent de 5$ à la porte)



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