N° 1357 OCTOBRE 2016 INTERVIEW
« L’automobile fait encore rêver » Jean-Claude Girot, commissaire général du Mondial de l’automobile
« Citation, xx. »
PORTRAIT
Dirk Marco-Adams DG d’Autovista France
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Crédiscopie 6 mois : la LOA booste le marché
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le mensuel du business automobile, vente et après-vente
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Prénom Nom (entreprise)
Édito
christophe carignano Rédacteur en chef
Mondial de l’automobile : un salon bousculé par les nouvelles mobilités
L
a digitalisation, les nouvelles mobilités et les Versailles à travers une visite virtuelle du salon : profondes mutations du produit automobile une première. n’épargnent aucun acteur du secteur : des cons- Un seul exemple suffira à illustrer cette évolution. Les habitructeurs aux réseaux de distribution en passant tudes de consommation du produit automobile par l’ensemble des services associés. Et même connaissent une profonde mutation depuis plusieurs ce monument qu’est le Mondial de l’automobile en tremble mois. L’acte d’achat a été remplacé par la location. Notre étude crédiscopie six mois 2016 un peu. Pour cette 119e édition, le Paris Motor Show, qui demeure le plus gros « Construit sur de solides montre une progression de plus de 35 % de la location avec option d’achat. Une événement de l’automobile au monde fondations, le Mondial location qui booste le marché du en nombre de visiteurs avec plus de de l’automobile entame crédit pour l’ensemble des établisse1,2 million d’entrées en 2014, doit sa révolution digitale. » ments financiers captifs et indépenentamer sa révolution digitale au pas dants compris. de charge s’il tient à conserver son statut Même si le visiteur d’un salon automobile grand public a pour les prochaines années. L’absence de plusieurs constructeurs lors de ce profondément changé, l’automobile le fait encore rêver. rendez-vous parisien aura suffi à faire trembler la Et c’est une bonne nouvelle pour l’ensemble de la filière statue de ce mastodonte. Il y a encore quelques années, automobile. L’automobiliste aura encore envie d’approcher il n’était pas imaginable de se passer du Mondial pour l’automobile, de la toucher de près et de l’essayer. Il faut booster ses ventes dans l’Hexagone. Construit sur de néanmoins l’accompagner dans son parcours digital solides fondations, le Mondial de l’automobile a su pour le convaincre de se rendre physiquement sur le se reprendre pour faire une place aux nouvelles Mondial de l’automobile. C’est justement la première mobilités tout en connectant les halls de la Porte de mission de cette 119e édition du Mondial parisien. ■
auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
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Sommaire Scannez le QR code et téléchargez l’application Auto Infos
Fiat réaffirme son renouveau P. 40 Édito
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Le monde de l’auto
Sommaire
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Elles et ils bougent
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• Dossier. Crédiscopie 6 mois: la LOA tire le marché vers le haut
Actualité
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• LegroupeBodemermet lesfemmesàl’honneur • Questions à… Fabrice Estève, directeur de la division automobile de Honda Motors France • Voyants au vert pour la distribution automobile • Le groupe PSA fait un premier pas vers l’impression 3D • Quelles perspectives pour le marché automobile européen et français
Nouvelles mobilités
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• La France, premier marché européen du véhicule électrique • Here lance une application facilitant la mobilité urbaine • Volvo et Ford produiront des véhicules autonomes pour Uber • Intelligence artificielle: Toyota collabore avec l’université du Michigan
Interview
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Jean-Claude Girot, commissaire général du Mondial « La voiture fait encore rêver »
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Distribution VN
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• Vie des marques. Fiat réaffirme son renouveau • Vie des groupes. Groupe Métin: « Nous devons tendre vers un vrai service de conciergerie » • Essais. - Nouvelle up! : une citadine musclée et polyvalente - Kia renforce la famille Optima - Audi Q7 e-tron: l’hybride diesel rechargeable haut de gamme - Mercedes fusionne SUV et coupé avec son GLC - Le Renault Scénic fait sa révolution
Distribution V0
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SAV
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• Dossier. Automechanika 2016 : de la pièce à la connectivité • Le coup de fil après-vente. Sébastien Rohart, directeur général de Mister Auto • Entretien. Garac: une rentrée placée sous le signe des records • Rechange. - Point S et Siligom s’allient - A-SIS et Reynolds & Reynolds s’attaquent aux plateformes PR de PSA • Carrosserie. A+ Glass se focalise sur les services • Entreprise. La carrosserie responsable selon Centralise Group • Nouveaux produits
Les chiffres
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• Billet de Christophe Carignano • Statistiques des VN • Face à la concurrence VO • Zoom VO • Baromètre ChoisirSaVoiture.com • Baromètre de la garantie • Baromètre des annonces VO • Statistiques des véhicules d’occasion
Pour s’abonner : www.auto-infos.fr Déjà abonné : abo@infopro-digital.com Tel. : 01 77 92 99 14
• Nouvelles offres chez Das WeltAuto • AutoVisual s’ouvre aux marchés frontaliers
CNPA Paroles de pros
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Portrait
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Dirk-Marco Adams, directeur général d’Autovista France «La satisfaction de nos clients justifie totalement mon implication »
Ce numéro comporte un supplément Environnement.
Automechanika 2016 : de la pièce à la connectivité P. 68
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PUBLI-REPORTAGE
Van ProCenter, les experts de l’utilitaire au service des professionnels Né sous le signe de l’étoile, le label européen Van ProCenter définit un niveau de prestations inédit sur le segment des véhicules utilitaires. Qualité, conseils, disponibilité des produits et des services, le programme d’excellence signé Mercedes-Benz innove pour créer le premier réseau d’experts de l’utilitaire.
«
Nous disposons d’une gamme de véhicules utilitaires pour tous les métiers, et des experts pourtoutesleursdemandes!»relève Cyrille Bagard,chefdeprojetVan ProCenter chez Mercedes-Benz France. Pensé et développé pour hisser les professionnels de la distribution et de la réparation vers le plus haut degré d’exigence, au bénéfice du client, le programme Van ProCenter est en ligne avec les valeurs d’excellence auxquelles les Mercedes-Benz Citan, Vito, Classe V et Sprinter doivent leur solide réputation. Leurs qualités sont reconnues et n’ont d’égal que les sollicitations sans limite -ou presque- de leurs utilisateurs, artisans et entrepreneurs. Conscient des attentes d’une clientèle par définition très exigeante, Mercedes-Benz Vans exhorte le professionnalisme de ses distributeurs et réparateurs pour, avec eux, co-construire le
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réseau d’experts de l’utilitaire le plus hautement qualifié. Un spectre varié de modèles carrossés ou équipés
Une pléiade de véhicules, de services, de solutions de mobilité mais aussi une expertise et une disponibilitéaccrues:ladémarche Van ProCenter implique en effet une approche globale, de la vente
à l’après-vente, en passant par les conseils et le financement. Avec son ample gamme de véhicules utilitaires, Mercedes-Benz Vans peut répondre aux besoins de tous les corps de métiers. Le spectre varié des modèles spécialement carrossés ou équipés, exposés par les distributeurs Van ProCenterentémoigne;d’ailleurs, le label Van ProCenter met cet
« Van ProCenter est axé sur l’essence même des métiers de la distribution-réparation. Ce projet permet de passer en revue de manière exhaustive et pragmatique l’ensemble des aspects de tous nos métiers et processus (le commercial, l’après-vente -des véhicules neufs et d’occasion-), à l’aune de la satisfaction client. Ainsi, le constat d’un « client mystère » nous a beaucoup appris, et a renouvelé notre vision. Cette labellisation est très révélatrice et elle implique toutes les sphères de l’entreprise. » Olivier Hanoteau, DG de Mercedes-Benz VI LYON labellisé Van ProCenter
atout en exergue. De même, il valorise le distributeur capable de donner à ses clients professionnels un accès aisé à une large flotte de véhicules de remplacement. Pour leur offrir des essais privilégiés également, le concessionnaire veille à disposer de l’ensemble de la gamme. Conçus pour durer, les modèles de la marque disposent d’une pa-
lette de services après-vente d’un niveau de qualité propre au label Van ProCenter. En conséquence, le concessionnaire labellisé offre aux clients un choix de forfaits de maintenance attractifs, réparation de pare-brise comprise ! Et parce qu’on n’en fait jamais trop pour la mobilité des professionnels, le client bénéficie d’horaires d’ouverture étendus, du dépannage 7j/7 et 24h/24, et aussi d’un large éventail de solutions de remplacement (véhicules de courtoisie, voire taxi...). Un exemple ? Le contrat Mobilovan peut garantir au client de Mercedes-Benz Vans, pendant 30 ans, sa mobilité en cas d’immobilisation de son véhicule, pour ne pas être la cause d’une interruption de son activité. Des conseillers spécialisés en véhicules utilitaires
Lié à la démarche Van ProCenter, un surcroît d’attention et de ser-
Juin 2016 : Paul Kroely VI, à Ludres (54) fête son nouveau label VanProCenter, un succès d’équipe.
vices sur-mesure caractérise les distributeurs labellisés. Outre des plages d’ouverture conçues pour correspondre au rythme des clients, la disponibilité se traduit aussi par une réception atelier dédié, avec un temps d’attente minimal. Les sites labellisés Van ProCenter bénéficient également de l’appui de spécialistes du secteur des utilitaires. Des experts en occasion, en offre de services ainsi que des conseillers commerciaux sont précisément formés au sein de la Mercedes-Benz Academy. Animé par la qualité et l’expertise Mercedes-Benz, le réseau Van ProCenters’affirmecommelanouvelle référence des utilitaires. ■
Van ProCenter, les valeurs d’un constructeur, l’engagement d’un réseau
Déployé dans 11 pays d’Europe, le programme Van ProCenter témoigne de l’engagement de Mercedes-Benz Vans, vis-à-vis de son réseau. Il concrétise aussi la promesse d’un service de prestations exclusives, tournées vers les utilisateurs de véhicule utilitaire. Audité, accompagné et coaché avant d’être labellisé, un distributeurréparateur Mercedes-Benz doit satisfaire aux exigences de qualité les plus élevées. 80% du réseau est potentiellement concerné par le label VanProCenter. Le respect des normes est vérifié périodiquement, pour s’assurer de la qualité des services déployés autour d’une grande diversité de modèles exposés (véhicules neufs comme véhicules d’occasion), d’offres de financement personnalisées, d’une réception atelier dédié, de vendeurs spécialisés, d’experts en solutions carrossier… En France, trois distributeurs MercedesBenz Vans sont les pionniers de cette labellisation : MBVI Lyon, Normandy Diesel, PKVI 54. Plus d’une vingtaine de sites a d’ores et déjà intégré le programme traduisant la montée en gamme du réseau Mercedes-Benz, au service des artisans et des entreprises. ■
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Actualité - Mouvements
Par la rédaction
elles et ils bougent... Jérôme Monce nommé à la tête de FCA France Depuis le 1er août dernier, Jérôme Monce est le nouveau directeur général de FCA France. Il remplace Maurizio Zuares qui prend la direction de FCA Middle east. Dans ce cadre, Jérôme Monce (53 ans, CESEM) a la charge de l’ensemble des marques et des activités de Fiat Chrysler Automobiles pour le marché français. Il a commencé sa carrière en 1985 chez Ford France et Ford europe où il a occupé différentes fonctions commerciales et marketing. En 2000, il a rejoint le groupe Fiat en tant que directeur commercial France pour les marques Fiat, Lancia, Alfa romeo et Fiat Professional, avant de se voir confier, en 2002, le développement des marques Fiat, Lancia, et Fiat Professional sur les marchés France, UK, Irlande, Pays-Bas, Belgique et Danemark. En 2005, il est promu directeur général de Fiat Group Automobiles Hellas, la filiale du groupe en Grèce, avant de prendre la direction, en 2009, de la division importateurs au sein de Fiat Group Automobiles spA à Turin. En parallèle, il avait la responsabilité des intégrations commerciales de deux groupes FGA et Chrysler Group. En 2011, il est nommé directeur exécutif des importateurs et des marchés extra Europe avant d’obtenir en 2015 le poste de directeur exécutif des ventes flottes et business pour la région EMEA.
François Mary à la tête du Groupement des concessionnaires Peugeot Jean-Charles Herrenschmidt a été remplacé à la tête du Groupement des concessionnaires Peugeot (GCAP) par François Mary, PDG du groupe Mary. La nomination de ce dernier a été décidée lors de la dernière assemblée générale qui s’est tenue à Cannes début septembre. La nouvelle équipe du directoire est désormais composée d’erik Chopard (groupe Chopard), de robert-Claude soria (groupe dubreuil) et de Fabrice Picard (groupe Picard).
Cyril Petit est nommé directeur général d’Icare Cyril Petit prend la direction générale d’Icare, filiale de BnP Paribas Cardif. Diplômé de l’ESSEC, il a débuté sa carrière au sein de la société de conseil Oresys en tant que consultant en organisation et systèmes d’information (2002-2008). En 2008, il intègre la direction finance et risques de BnP Paribas Cardif en tant que responsable du programme solvabilité II (2008-2011), avant d’être nommé responsable du marché du courtage (2011-2014). Depuis 2014, Cyril Petit était responsable des partenariats avec les secteurs de l’automobile, des télécommunications et de la grande distribution. Cyril Petit s’attachera à la mise en œuvre des projets de développement d’Icare en France et à l’international.
La maîtrise de la recherche et de la sélection de cadres dirigeants dans le secteur de l’automobile Exemple parmi nos missions actuelles :
- Directeur CRM - Directeur marketing et achats aftermarket – équipementier automobile - Directeur Pièces et Service - Directeur commercial Après-vente
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auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
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Actualité
QuestIOns À
Fabrice estève, directeur de la division automobile de Honda Motors France Alain Daher, président du groupe Bodemer, en compagnie du sous-préfet de Saint-Brieuc (22).
dIstrIButIOn
Le groupe Bodemer met les femmes à l’honneur À l’occasion d’une exposition intitulée « Clichés sans préjugés », le groupe Bodemer a dévoilé, le 7 septembre, en partenariat avec le GNFA, une série de photographies mettant à l’honneur douze femmes de son entreprise. Objectif: réaffirmer la parité homme-femme dans les métiers de l’automobile. C’est dans l’enceinte du GNFA de Saint-Brieuc, à Ploufragan (22), qu’a été dévoilée, devant de nombreux invités, l’exposition « Clichés sans préjugés » rassemblant douze portraits de collaboratrices du groupe Bodemer. « C’est un projet qui a pris vie naturellement dans le groupe, rappelle Alain Daher, président du groupe Bodemer. Malgré tous nos efforts, la proportion de femmes travaillant dans l’entreprise ne progressait pas. La bonne nouvelle : nous recrutons aujourd’hui de plus en plus de femmes dans les ateliers sur des métiers traditionnellement réservés aux hommes, tandis que les postes administratifs sont, eux, à la baisse ». Et d’ajouter: « Suruneffectif de 1 200 salariés, le groupe compte 225 femmes. C’est certes insuffisant, cette exposition est un premier pas pour progresser. » 22,7 % de femmes dans les métiers de l’automobile
Partenaire de l’événement, le GNFA a rappelé par la voix de Marie-Noëlle Tavaud, sa directrice générale, que les mentalités évoluent : « Nous rencontrons de
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plus en plus de femmes avec des parcoursatypiquesetquiréussissent à s’installer sur des métiers traditionnellementréservésauxhommes. Si les compétences sont au rendezvous, il est encore difficile pour elles de trouver une légitimité. Cette parité homme-femme doit devenir une valeur. » D’après une étude de l’Observatoire des métiers menée par l’Association nationale pour la formation automobile (ANFA) en 2014, les femmes ne représentent que 22,7 % des salariés des services de l’automobile, soit un total de 90 000. Cette proportion serait même à la baisse depuis 2010 en raison notamment de la chutedes emplois dans les services administratifs. L’emploi féminin est par ailleurs plus présent dans les stations-service, les écoles de conduite et la location. Les femmes occupent majoritairement des postes administratifs ou officient dans la vente. À noter que la proportion des femmes en formation initiale dans les services de l’automobile est en légère hausse. ■ Christophe Carignano
Auto Infos: Le Mondial de Paris ouvre bientôt ses portes. Quelles nouveautés y présenterez-vous? Fabrice esteve: La principale nouveauté sera la dixième
génération de la Civic en cinq et quatre portes. Son concept a été révélé au salon de Genève. Nous exposerons également la version définitive de la NSX destinée au segment des super-cars où se positionnent les Porsche Turbo et autres Ferrari 458. Ce modèle valorise clairement notre image et notre savoir-faire au niveau technologique. A .I.: Où en sont vos scores commerciaux? F. e. : Nous avons amorcé un redécollage en 2016, et
bénéficions à plein de nos lancements réalisés l’an dernier, notamment celui du HR-V et de la nouvelle Jazz. Sans oublier l’avènement d’une nouvelle motorisation diesel sur le CR-V, et le lancement de la Civic Type R. À la fin de l’été, nos immatriculations (5700 unités) étaient en progression de 33,8 %. Ce bon chiffre confirme notre capacité à commercialiser entre 9500 à 10000 véhicules neufs dans l’Hexagone par an. Par ailleurs, notre portefeuille de commandes a augmenté de près de 20 %, pour se fixer à hauteur de 9500 commandes au cours des huit premiers mois de l’année 2016. Notre part de marché devrait donc se situer autour 0,5 %. A .I.: retour sur la Civic: quel est son calendrier de commercialisation? F. e.: Nous allons commencer à prendre des commandes
au Mondial. Son lancement officiel est prévu pour la mi-mars 2017. À cette date, nous commercialiserons une version 5 portes dotée de deux nouveaux blocs moteurs essence: un trois cylindres 1,0 litre Turbo de 123 chevaux, ainsi que d’un quatre cylindres de 1,5 litre Turbo de 182 chevaux. Deux mois plus tard, nous diffuserons sa version quatre portes avec les mêmes blocs sous les capots. La version diesel sera, elle, disponible à partir du dernier trimestre du prochain exercice. Au final, nous serons en capacité de vendre un minimum de 3500 unités/an de ce véhicule. A .I.: Où en est la situation financière de votre réseau? F. e.: Depuis deux ans la situation de nos distributeurs
s’améliorer. À fin juin, ils affichaient une marge de rentabilité moyenne sur chiffre d’affaires HT un peu supérieure à 1,2 %. ■ Propos recueillis par Jean-Pierre Jagu-Roche
auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
étude
Selon Xerfi, le chiffre d’affaires des distributeurs automobiles devrait augmenter de 7 % en 2016.
Voyants au vert pour la distribution automobile Pouvoir d’achat en hausse, prix bas des carburants, taux d’intérêts intéressants, lancements de nouveaux modèles sont autant de leviers de croissance des ventes d’automobiles en 2016… avec un impact significatif sur la santé de la distribution automobile. Xerfi anticipe une croissance des ventes de VP de 6 % et de 5,5 % pour le VUL. C’est dans ce contexte que le cabinet d’étude prévoit de beaux jours pour les distributeurs automobiles:leurchiffred’affaires devrait augmenter de 7 % en 2016 contre 6,3 % en 2015. Avec, en parallèle, une augmentation du prix moyen à mettre au crédit du succès des SUV et des véhicules premium. Si l’an passé ce prix moyen a progressé de 5 %, 2016 devrait s’inscrire sur cette même tendance avec une hausse de 4 % déjà constatée au premier trimestre.Dans le même temps, les remises concédées sont revues à la baisse, passant de 23,4 % en moyenne contre 23,9 % l’an passé. Les bons résultats de la distribution automobile seront aussi dues aux ventes de VO, activité de plus en plus développée chez les distributeurs. Selon Xerfi, les ventes de VO devraient augmenter de 5,5 % en 2016, après une croissance de 2,1 % en 2015. La LOA comme puissant levier
Lesdistributeurspeuvents’appuyer sur une activité en pleine expansion, à savoir la vente de financement. Leur montant a augmenté de 21 % en 2015 pour les VN, avec un bond de 50 % pour la LOA. Cette dernière représente plus de la moitié des financements d’automobiles neuves et devrait progresser encore en 2016, alors auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
que, rien qu’au premier trimestre, la hausse a atteint 25,3 %. Un mode de financement qui tend égalementàsedévelopperpourles VO. Conséquence de cette bonne conjoncture, les performances d’exploitation des concessionnaires automobiles vont continuer de s’améliorer selon Xerfi. Tombé à son plus bas niveau en 2012 (0,8 % du chiffre d’affaires), le taux d’EBE des sociétés du panel Xerfi est remonté à 1,4 % en 2015 pour atteindre 1,5 % en 2016, notamment grâce à la baisse du poids des frais de personnel. Le taux de résultat net devrait passer de 0,1 à 0,8 point du chiffre d’affaires. Après un pic en 2014 à 3,5 %, le taux de défaillance dans la distribution automobile de VL a entamé une baisse en 2015 (3,3 %), qui devrait se poursuivre cette année. un mouvement de concentration accéléré
Autre enseignement de l’étude annuelle de Xerfi: le mouvement de concentration observé dans le secteurdeladistribution,alorsque les principaux groupes en France ont adopté une stratégie de croissance externe afin de pérenniser leur affaire. Les 100 plus grands distributeurs ont réalisé environ la moitié des ventes de VP neufs en 2015, tandis que le top 10 a réalisé à lui seul 18 % des ventes. ■ Alice Thuot
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Actualité en bref
L’ACtu PAr deLIGne
Le groupe Parfait se renforce avec Land rover Le groupe confirme son intention de développer la marque Land Rover avec la reprise du site martiniquais appartenant au groupe Blandin. Déjà distributeur des huit marques (Audi, Honda, Kia, Mercedes, Mitsubishi, Opel, Seat et Volkswagen), Parfait se renforce avec Land Rover. Le groupe, qui avait déjà racheté en début d’année un site Land Rover en Guadeloupe, va acquérir la concession martiniquaise du groupe Blandin. ■
dpt Ville
raison sociale
Investisseur
Mouvements
u ABArtH 13 Salon de Prov.
Automobiles Gérard Lacomare Gérard Lacomare
Nomination
27 Evreux
Espace Davis
Claude Met
Nomination
35 Rennes
GCF
David Gaist
Nomination
u FIAt 34 Montpellier
Squadra Veloce
François Raguin
Nomination
30 Alès
Auto Hall
Delenne
Nomination
59 Ville. d’Ascq
Milano Automobile
Xavier Duthoit
Nomination
Vincent Marani
Nomination
u HYundAI
92 La Garenne-Col. VS Automobile
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en bref Garage solidaire Mobiliz: les concessions renault du groupe Jean rouyer s’engagent Depuis juin dernier, les concessions Renault du groupe Jean Rouyer Automobiles font partie des membres du réseau de garages solidaires Mobiliz. Pour mémoire, les clients Mobiliz sont identifiés par des prescripteurs sociaux tels qu’Emmaus, la mission locale,
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PSA anticipe la révolution industrielle qui s’annonce dans l’automobile avec l’impression 3D métallique.
PrOduCtIOn
Le groupe PsA fait un premier pas vers l’impression 3d En signant une lettre d’intention avec l’entreprise Divergent 3D en vue d’un partenariat stratégique, le groupe PSA ouvre la voie à une nouvelle forme de production automobile où l’impression 3D pourrait modifier et améliorer considérablement les processus de production. Pour mémoire, Divergent 3D est une entreprise basée à Los Angeles (États-Unis) qui développe une plateforme logicielle et matérielle pour l’impression métallique 3D, solution en rupture pour la conception et la fabrication de structures complexes telles que les voitures. des techniques réservées jusque-là à de petites productions
L’impression 3D n’est tout de même pas une nouveauté puisque l’industrie automobile recourt depuis de nombreuses années à des techniques de fabrication complémentaires pour des
programmes pilotes, à petite échelle, axés sur le développement d’éléments imprimés en 3D. La nouveauté à travers cet accord : c’est le projet de fabrication de l’ensemble de la structure du véhicule que le groupe PSA et Divergent 3D espèrent transformer, avec l’objectif de fabriquer des véhicules structurellement plus légers et plus sûrs, plus rentables, et respectueux de l’environnement. « Nous sommes impressionnés par les opportunités nouvelles promises par la technologie de Divergent 3D, explique Carlos
les points passerelles ou toute autre association locale qui souhaiterait nouer un partenariat avec le groupe Jean Rouyer. Lors de leur visite dans l’une des concessions Renault du groupe Jean Rouyer Automobiles, ces clients
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Tavares, président du directoire du groupe PSA. Nous avons aussi la conviction que ces avancées spectaculaires dans le domaine de l’impression 3D permettront à notre groupe de se positionner en leader du process de fabrication automobile. Nous disposons du potentiel pour optimiser notre empreinte industrielle, réduire le poids total du véhicule ainsi que la complexité de fabrication tout en nous permettant uneflexibilitéquasiinfinieentermes de conception ». Et d’ajouter : « Il s’agitd’unetransformationradicale pour notre activité. » ■ Christophe Carignano
bénéficient d’offres d’entretien et de réparation à prix coûtant. La prestation et les interventions sont assurés par des professionnels qualifiés et sont garanties 1 an. ■
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Actualité
Pour la troisième année consécutive, le marché européen devrait accélérer cette année de 5,5 %.
COnstruCteur
Quelles perspectives pour le marché automobile européen et français ? Dans sa nouvelle étude intitulée « Pare-chocs publics pour le marché automobile », le spécialiste de l’assurance-crédit, Euler Hermes, établit des prévisions de croissance des ventes pour 2016 et 2017. Selon Euler Hermes, en Europe, la croissance reste soutenue en 2016 à 5,5 %, soit 15 millions d’unités vendues. L’ensemble des pays européens (27) contribueront à cette année de croissance, la troisième consécutive. Tandis que l’Italie et l’Espagne poursuivent leur remontée avec des ventes en hausse de 10 % mais des volumes qui restent cependant en dessous de leur niveau d’avant-crise, la France et l’Allemagne devraient retrouver leur volume d’avant 2008. Etceci, grâce àune augmentation respective des ventes de 6 et 5 %. Enfin, au Royaume-Uni, les commercialisationsatteindrontun pic de près de 2,7 millions d’euros grâce à une légère hausse de 1 %.
leur croissance avec respectivement + 5 et + 3 %, 2017 devrait être en revanche plus compliquée pour le Royaume-Uni avec une chute de 9 % des ventes, soit 205000, ainsi que pour l’Espagne dont les ventes de véhicules neufs devraient reculer de 10 % pour se limiter à 100000 unités. Pour l’Hexagone, dans le détail, le nombre de véhicules immatriculés en 2017 atteindra 2,1 millions d’unités, le niveau standard pour le renouvellement du parc automobile. La baisse des ventes de modèles diesel, dont la proportion devrait s’établir à 53 % en 2016 contre73%en2012devraitencore s’accélérer. Quant au marché de l’électrique,ilnedevraitpasdépasser les 1,1 % de part de marché.
2017, année plus incertaine
Pour 2017, le spécialiste de l’assurance-crédit se montre plus prudent. Alors que les trois années d’embellie pouvaient laisser croire à un retour aux 15,5 millions d’unités vendues dès 2017, le Brexit et l’annonce par l’Espagne de la fin des primes à la casse viennent assombrir l’avenir. Ainsi, si l’Italie et la France confirmeront
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Production: l’obligation de compétitivité rebat les cartes
En Europe, la nécessité accrue de compétitivité a poussé les constructeurs à repenser leur stratégie de production. Avec comme résultat, le transfert de production des pays anciennement industrialisés vers des pays à bas coût de maind’œuvre, principalement de l’est
ou du sud. Parmi les pays les plus touchés, la France et l’Italie qui, en raison du positionnement de leurs constructeurs nationaux sur des petits modèles, ont vu leur production accuser un recul respectif de leur production de 35 et 21 % entre 2007 et 2015. Et ces mouvements ne sont pas terminés assure EulerHermes.Lecontextederalentissement du marché va accroître cette dichotomie entre les pays producteurs qui, grâce à leur compétitivité, obtiendront la production des nouveaux modèles et les pays designers. Cependant, contrairement aux annéesprécédentes,laFranceaété épargnée en 2016 par ce phénomène grâce notamment aux accords de compétitivité signés par les deux groupes tricolores: la productiondeVLs’estredresséeen 2016 pour afficher une croissance de 10 % à 1,65 million d’unités. Une production qui reste près de deux fois inférieure à son niveau d’il y a 10 ans. explorer de nouveaux marchés
En 2016 et 2017, les constructeurs automobiles devraient afficher
de bons résultats grâce aux effets conjugués des efforts effectués pour réduire les coûts mais aussi de la reprise de la demande. En Europe, les Allemands, affichent des rentabilités opérationnelles proches de 7 % tandis que celles des Français s’approchent des 4,5 %. Malgré cela, la baisse de la production mondiale mais aussi les contraintes et incitations environnementales leur imposera d’explorer de nouveaux marchés, de se positionner sur de nouvelles technologies, de l’hybride au tout électrique en passant par le véhicule autonome. Un travail de longue haleine, avec des investissements colossaux en jeu. Sur la seule année 2014, ces investissements ont d’ailleurs représenté pour l’industrie automobile européenne un budget de R&D de près de 45 milliards d’euros, soit une hausse de 8 % par rapport à 2013. L’automobile s’impose ainsi comme le premier secteur industriel en termes de dépense de R&D devant le secteur pharmaceutique. ■ Alice Thuot auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
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en bref....
nouvelles mobilités
nissan Leaf: un prototype avec 75 % d’autonomie en plus Un groupe d’ingénieurs du Nissan Technical Center implanté à Barcelone a créé un prototype de NissanLeafélectriqueéquipéd’une batteriede48 kWh,dontlacapacité est double de celle de la version de 24 kWh lancée en 2011. Avec, à la clé, 75 % d’autonomie supplémentaire: ce prototype peut ainsi parcourir de 175 à 280 kilomètres d’autonomie selon le type de conduite et les routes empruntées. Baptisé Cocoon, ce prototype n’est pas destiné à devenir un modèle de série mais a été conçu pour concourir dans le cadre de l’évènement automobile ECOseries, compétition qui récompense l’efficacité énergétique des modèles plutôt que leur performance en termes de vitesse. ■
Véhicules autonomes: Goodyear s’appuie sur la London school of economics AveclaLondonSchoolofEconomics (LES), Goodyear veut découvrir à quel degré les automobilistes sont prêts à partager la route avec les véhicules autonomes. Ce sujet de réflexion prolonge la portée de l’étude menée en 2015 et qui montrait que 88 % des automobilistes des 15 pays européens pensent qu’il y a des règles tacites qui régissent les interactions entre conducteurs, piétons, cyclistes et autres usagers de la route. « Une question clé pour l’enquête decetteannéequiportesurlafaçon dont ces règles tacites peuvent s’appliquer aux véhicules autonomes », précise Chris tennant, responsable de l’étude à la LSE. ■
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Par Alice Thuot
étude
La France, premier marché européen du véhicule électrique Selon l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere), la France a repris sa place de premier marché européen du véhicule électrique. Sur les six premiers mois de l’année, le marché européen du véhicule électrique a franchi un cap important, celui des 50000 immatriculations, ce qui représente une hausse de 11,3 % par rapport à la même période en 2015. Le segment de l’électrique a ainsi atteint 0,56 % de part de marché des véhicules neufs en Europe. Avec 15068 ventes sur le premier semestre, soit une augmentation de 49 % par rapport à 2015, la France est repassée devant la Norvège au niveau des volumes d’immatriculations de véhicules électriques. Sur cette période, la Norvège a enregistré 12 216
immatriculations, soit pour la première fois une baisse de 12,4 % avec, parallèlement, une très forte augmentation des ventes d’hybrides rechargeables. une part de marché qui stagne à 1,1 %
À noter cependant que la part de marché du 100 % électrique se maintient dans ce pays à 13 %, tandis qu’en France, cette pénétration ne dépasse pas les 1,1 %. Dans l’Hexagone, le parc de véhicules électriques particuliers en circulation est estimé à 253 000 unités, un volume auquel il faut ajouter lesvéhicules utilitairesélectriques, au nombre de 40000.
Sur la troisième marche du podium des pays européens les plus ouverts aux modèles électriques, le Royaume-Uni, avec 5 609 commercialisations sur le premier semestre, soit une hausse de 9,6 % par rapport à la même période en 2015. ■
serVICes
Here lance une application facilitant la mobilité urbaine Le spécialiste des services cloud de localisation propose une nouvelle application gratuite baptisée Here WeGo destinée à simplifier la mobilité urbaine.
Here WeGo offre une prévisualisation des différentes options de transports pour se déplacer en ville, leur permettant de comparer et choisir les itinéraires qui leur conviennent le mieux.
Transport en commun, vélos, taxis, auto-partage : les moyens de se déplacer sont aujourd’hui multiples. Here a décidé de les rassembler dans une seule application qui génère des parcours optimisés et flexibles, adaptés aux contraintes et préférences des voyageurs. Avant leur départ,
un portefeuille de solutions de mobilité
Here WeGo intègre ainsi plusieurs fonctionnalités telles que la navigation avec guidage (en mode automobile et piéton pour le dernier kilomètre), actif dans 130 pays, disponible avec ou sans connexion internet, mais aussi
l’information sur les transports en commun dans plus de 1200 villes dans le monde, les itinéraires cyclistes ou encore la recherche detaxi et deserviced’auto-partage àproximité.S’ajoutentl’estimation de la durée et du coût de chaque trajet, le trafic en temps réel dans 55 pays. ■ auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
Volvo et Ford produiront des véhicules autonomes pour uber Les deux constructeurs ont chacun annoncé vouloir fournir à Uber le fruit de leur recherche en matière de véhicules autonomes. Volvo et Uber ont signé un accord portant sur le co-développement de nouveaux véhicules conçus pour intégrer les dernières technologies de conduite autonome, y compris les plus avancées, ne nécessitant plus l’intervention des conducteurs. Les deux partenaires ont débloqué une enveloppe d’environ 265 millions d’euros pour l’élaboration de ces véhicules produits par Volvo puis achetés par Uber. Cette
alliance, pensée sur le long terme, ne s’arrête pas là puisque, dans un second temps, Uber et Volvo utiliseront le même véhicule de base pour déployer leur stratégie en matière de véhicule autonome. Tandis qu’Uber intégrera ses propres systèmes de conduite autonome au véhicule de base construit par Volvo, le suédois utilisera le modèle pour perfectionner ses technologies de conduite autonome.
un véhicule produit à partir de la plateforme sPA
De son côté, Ford a annoncé son intention de proposer ses futurs véhicules autonomes à des sociétés spécialisées dans les véhicules partagés telles qu’Uber, et ceci, à l’horizon 2021. Le constructeur prévoit de produire en série, avec l’appui du géant chinois d’Internet Baidu, des modèles totalement autonomes d’ici à 2021. Les deux groupes ont d’ailleurs investi un peu moins de 135 millions d’euros dans Velodyne, une start-up américaine spécialisée dans la technologie laser. ■
en bref....
COnstruCteur
Plus de 600 km d’autonomie pour la tesla Model s Tesla a levé le voile sur une nouvelle batterie qui procurera à ses Model S une autonomie électrique de 613 km. Ce qui, selon le dirigeant, constitue une première si l’on s’en réfère aux normes établies par l’agence américaine de l’environnement (EPA) et aux normes en vigueur en Europe. Cette batterie, d’une capacité de 100 kWh, dotera également le SUV Model X avec, à la clé, une autonomie de 542 kilomètres environ. La Model S P100D est proposéeàpartirde132200 euros. Comptez 148 000 euros pour le Model X P100D. ■
teCHnOLOGIe
Intelligence artificielle : Toyota collabore avec l’université du Michigan Toyota Research Institute va débourser un peu moins de 20 millions d’euros afin d’accélérer les recherches menées à l’université de Michigan sur l’intelligence artificielle, la robotique et la conduite autonome. Les équipes du Toyota Research Institute (TRI) vont collaborer avec les enseignants chercheurs et les étudiants de l’université du Michigan afin de mettre au point de nouvelles technologies intelligentes qui rendront les trajets plus sûrs mais aussi plus économiques. Dans le cadre de l’accord passé par les deux partenaires, TRI va auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
investir un peu moins de 20 millions d’euros sur quatre ans pour mener à bien des recherches dans les domaines de la sécurité de conduite avancée, des robots compagnons, de la mobilité à domicile,delaconduiteautonome mais aussi de l’apprentissage des étudiants. un partenariat de longue date avec l’université de Michigan
Toyota est l’un des partenaires fondateurs du Mobility Transformation Center (MTC) de l’université de Michigan, une initiative public-privé interdisciplinaire de R&D qui élabore les bases d’un écosystème commer-
cialement viable de véhicules connectés et automatisés. Ce MTC exploite une ville miniature de 130 000 m 2 permettant aux chercheurs de tester les nouvelles technologies d’assistance de conduite de haut niveau sur des véhicules, et ceci, dans un environnement sûr et contrôlé. ■
dephi Automotive équipe singapour de véhicules autonomes Delphi Automotive a été choisi par LTA, autorité de transports terrestres de Singapour, comme partenaire stratégique afin de mettre en place des concepts de mobilité autonome. L’équipementier fournira dans ce cadre uneflottedevéhiculesentièrement autonomes et développera aussi un progiciel de mobilité à la demande sur le cloud. Deuxième programme : la mise à l’essai d’un projet de service de mobilité à la demande urbain. Ce dispositif à faible vitesse et autonome sera soumis au banc d’essai des véhiculesautonomesdeSingapour, dans un parc d’affaire à l’ouest de la ville. ■
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Interview
Jean-Claude Girot,
commissaire général du Mondial de l’automobile
« L’automobile fait encore rêver » Appelé au pied levé pour remplacer Etienne Cochet à la tête du Mondial de l’automobile, Jean-Claude Girot a pour mission, dans un contexte de révolution digitale, de réaliser la mutation de cet évènement mondial consacré à l'automobile. Auto Infos: Quel est votre parcours dans l’automobile? Jean-Claude Girot: J’ai toujours été passionné
par l’automobile. Plus jeune, j’allais au salon avec mon père quand cet évènement avait lieu au Grand Palais. Après des études d’expertise comptable et de commerce, j’ai commencé mon parcours professionnel dans l’industrie automobile puis dans le véhicule industriel où j’y ai fait la plus grande partie de ma carrière. Après avoir intégré Volvo, j’ai ensuite rejoint Renault Trucks Défense. En 2009, j’ai quitté des fonctions commerciales pour me consacrer aux affaires publiques où j’ai pris la responsabilité des relations extérieures deRenaultTruckspuisdel’ensembledugroupe Volvo en France. A.I.: Pourquoi avez-vous accepté de relever ce nouveau challenge à la tête du mythique Mondial de l’automobile? J.-C.G.: Entantqu’administrateur,jeconnaissais
bienl’équiped’AMCPromotion.C’esttoutnaturellement que j’ai accepté le poste qui m’a été proposé au mois de mai dernier. Je m’apprêtais à tourner une page quand on m’a appelé à
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SoN PArCourS : • Marié, 65 ans. • Après des études d’expertise comptable et de commerce, Jean-Claude Girot a débuté sa carrière chez Chrysler Europe dans les services financiers avant de rejoindre Volvo en 1981 chez qui il a occupé diverses fonctions commerciales. Cinq ans plus tard, il a rejoint les équipes de Renault Trucks (qui fait partie du groupe Volvo depuis 2001) et a notammentoccupélafonctiondedirecteurdesrelations extérieures de 2010 à 2014, puis de directeur desaffairespubliquesdeVolvoGroupFrancejusqu’à fin mars 2016. Il est parallèlement président de l’Associationfrançaisedugaznaturelpourvéhicules (AFGNV) et président du Comité d’orientation de la filière industrielle du transport (Cofit). • Colonel de réserve de l’armée de Terre, chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur et chevalierdansl’OrdrenationalduMérite,Jean-Claude Girot est aussi 7e Dan de Kendo, ex-capitaine de l’équipe de France, puis coach des équipes de France, il a été six fois champion d’Europe et neuf fois champion de France.
quatre mois de l’échéance du salon. Comme vous l’avez dit, c’est un salon mythique, je n’ai donc pas hésité une seule seconde. A.I.: Si l’on fait abstraction de l’intérim assuré par Etienne Cochet, vous succédez en fait à Thierry Hesse qui est resté 25 ans à la tête du salon. N’est-ce pas un challenge difficile à relever? J.-C.G.: Bien sûr, ce n’est pas facile, c’est un vrai
challenge. Thierry Hesse est une personnalité importante qui a marqué le salon. A.I.: Quelle est votre perception de l’automobile et de l'évolution marché? J.-C.G.: Le produit automobile est fabuleux, il
fait encore rêver. C’est un joyau de technologie. Les voitures ont profondément évolué, on parle de plus en plus de voitures connectées et autonomes. La compétition automobile est également un laboratoire extraordinaire pour développer les voitures de série. Le public rêve encore en arpentant les allées Mondial. Dans notre sondage réalisé avec OpinionWay, on remarque que la majorité des personnes interrogées considère l’automobile comme auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
unobjetdepassion.Leplaisirdeconduireexiste également à travers cette mobilité qui tend désormais à se renouveler.
travaillons aussi sur les réseaux sociaux avec Facebook et Twitter afin de faciliter les échanges et d’interagir.
A.I.: Que pensez-vous du marché français qui devrait repasser la barre des 2 millions de véhicules vendus cette année? J.-C.G.: La progression des ventes de véhicules
A.I.: Le digital occupera-t-il une place importante à l'avenir? J.-C.G.: Nous devons évoluer sur ce point. Nous
neufs démontre ce que je viens de dire. Les automobilistes continuent à s’intéresser à l’automobile et recherchent de nouvelles technologies en achetant des voitures neuves.
développons des centres d’essais avec des simulateurs de conduite. Cette évolution est importante. Je vais rencontrer les exposants et les constructeurs pour aller encore plus loin en 2018.
A.I.: Location, nouvelles mobilités, auto-partage… Comment le Mondial de l’automobileprend-il en compte tous ces changements? J.-C. G. : Nous devons effectivement nous
A.I.: Le Mondial de Paris demeure le premier évènement automobile au monde en nombre de visiteurs. Pensez-vous battre un nouveau record? J.-C.G.: La précédente édition, en 2014, avait
adapter. Pour la première fois, il sera possible de visiter le salon en ligne. Cette dimension virtuelle permettra à l’internaute de mieux préparer sa visite, de découvrir des nouveautés qu’il aura envie d’aller observer de plus près. Ou de revoir les modèles qu’il aurait manqués lors de sa visite. Le visiteur virtuel ne s’oppose pas nécessairement au visiteur physique. Nous
attiré un peu plus de 1,2 million de visiteurs. La
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« L’automobile fait encore rêver. Les visiteurs viennent majoritairement en famille. »
comptabilisation des visiteurs physiques n’est plus notre premier objectif étant donné l’introduction des visites virtuelles cette année. Ce qui m’importe, c’est la satisfaction des visiteurs et surtout des exposants pour faire évoluer le salon en 2018. A.I.: Quelles sont les grandes nouveautés de cette édition 2016? J.-C.G.: Outre le fait qu’il sera possible de visiter
le salon en ligne, de nombreuses nouveautés seront présentées par les constructeurs. Le Mondial de l’automobile proposera également un vaste espace dédié à la compétition automobile. Dans le hall 8, l’exposition « Moteur ! L’automobile fait son cinéma » fera la part belle aux voitures mythiques qui ont fait rêver des millions de personnes. Le 8 octobre, le Mondial organisera une vente aux enchères de véhicules de prestige dans le hall 3 où se trouve également la piste des véhicules électriques. Les nouvelles technologies ne sont pas oubliées puisque le salon organisera, le 5 octobre, un forum sur l’innovation où seront présents un grand nombre de start-up.
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Interview
« Pour la première fois, il sera possible de visiter le salon en ligne. »
A.I.: Le constructeur automobile est-il toujours au cœur du salon? J.-C.G.: Bien sûr. Nous travaillons également
au niveau de l’ensemble de la filière avec leséquipementiers maisaussi leCNPAetlaFiev qui seront présents dans le hall 1. La PFA, plateforme de la filière automobile, proposera des journées d’atelier thématique. Le Mondial fait la part belle à tous les constructeurs mais il ne faut pas oublier tous les autres acteurs de cette filière. A.I.: Comment expliquez-vous que plusieurs constructeurs aient décliné l’invitation cette année? J.-C.G.: C’est à eux qu’il faut poser la question!
C’est la stratégie commerciale des uns et des autres. Certains ont pris la décision de ne pas venir dès 2014. évidemment, je regrette leur absence. J’espère que l’attrait et le bilan que l’on pourra tirer de cette édition les feront reveniren2018.Certainsdisentquel’exposition de véhicules dans un salon automobile n’a plus lieu d’être, la réponse de tous les autres constructeurs montre qu’il n’en est rien. En tant qu’ancien sportif, je ne me préoccupe jamais des équipes qui déclarent forfait avant la compétition. Je préfère m’occuper de celles qui nous font confiance. Nous allons tout faire pour qu’ils regrettent leur absence... A.I.: Le principal reproche fait au Mondial est le coût pour exposer. Êtes-vous d’accord? J.-C.G.: En tant que commercial, j’ai entendu
ça toute ma vie, c’est toujours trop cher ! Le mètre carré coûte 175 euros. Le poste le plus cher pour un constructeur est la conception du stand. Ces stands sont magnifiques et je m’en félicite car cela fait partie de la magie du salon. A.I.: Le site de la Porte de Versailles est-il encore adapté pour un salon automobile? J.-C.G.: Tous les constructeurs sont unanimes
pour le dire. Je rappelle aussi qu’Equip Auto y revient après plusieurs années d’absence. Ce site reste mythique et proche du centre de la capitale.
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A.I.: Quel est le profil des visiteurs? J.-C.G.: Les visiteurs viennent de toute la France
mais aussi de l’étranger. Ils viennent beaucoup en famille. C’est intéressant puisque nous pratiquons la gratuité pour les enfants de moins de dix ans. Les jeunes sont également nombreux au Mondial. En 2014, un visiteur sur quatre a acheté une voiture dans les six mois qui ont suivi le Mondial. A.I.: Cettecapacitéàfairevenirdesfamilles, n’est-cepaslaforceduMondialàtraverslesans? J.-C. G. : Effectivement. Les temps changent
mais l’automobile reste un monde de découverte qui fait rêver. Le Mondial évolue même s’il existe à Paris depuis 1898. Nous fêterons bientôt les 120 ans du salon, cet événement doit rester une grande fête de l’automobile. A.I.: Le monde automobile est dans une phase profonde de changements. Le salon va-t-il accompagner cette mutation? J.-C. G. : Absolument. Il y a quelques années,
la voiture autonome n’était encore que de la science-fiction. C’est désormais une réalité technique même s’il faudra définir de nouvelles normes législatives et réglementaires sans oublier l’évolution des mentalités des automobilistes. Le Mondial devra bien évidemment s’adapter à cette mutation. A.I.: Même si les évolutions sont importantes cette année, la vraie rupture n’aura-t-elle pas lieu en définitive en 2018 ? J.-C.G.: Nous avons déjà fait de grands pas. Mais
c’est vrai qu’il faudra prendre en compte toutes les évolutions à venir même si nous réussissons l'édition 2016. Il faut toujours garder l’esprit du débutant… C’est ma philosophie des arts martiaux. Deux années, c’est court et long à la fois. Lors de la prochaine édition, nous avons déjà quelques pistes pour fêter les 120 ans du salon. Encore une fois, je vais être très attentif aux critiques des exposants et constructeurs pour les évolutions à venir. ■ Propos recueillis par Christophe Carignano auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
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Le monde de l’auto
Par Christophe Carignano
dOssiEr
Crédiscopie 6 mois : la LOA tire le marché vers le haut rEPÈrEs La rémunération du crédit sur les lieux de vente représente jusqu’à 1 % du chiffre d’affaires annuel d’une concession.
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72,38 %
c’Est LA PArt dE mArcHé dEs cAPtiVEs En tErmEs dE PrOductiOn finAnciÈrE dEs étABLissEmEnts sPéciAListEs du crédit AutOmOBiLE AffEcté.
La production financière des établissements spécialisés ayant répondu à Crédiscopie s’élève à 9,152 milliards d’euros, soit une progression de 20 % par rapport au premier semestre 2015.
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Le premier semestre 2016 confirme encore la progression du crédit automobile. Les établissements ayant répondu à notre étude enregistrent une production financière record de 9,152 milliards d’euros, soit une hausse de 20 % par rapport à la même période en 2015.
P
lusieurs raisons expliquent cet engouement : la progression des ventes VN sur les six premiers mois de l’année (+ 6,4 %) même si les ventes tactiques tendent à gonfler les chiffres des immatriculations, les taux historiquement bas en Europe et le basculement des habitudes de consommation automobile vers des solutions packagées comme la LOA. Un alignement des planètes qui permet aux principaux établissements financiers répondant à notre enquête d’enregistrer des progressions à deux chiffres. La LOA tire le marché du crédit vers le haut
Le développement de la LOA s’est surtout accompagné d’une évolution des mentalités: la possession du véhicule commence à perdre de son attrait au profit d’un regard plus rationnel sur son coût réel.
La production detexte dossiers Enquête sujet encadré, xx, des établissements xx,mêmes xx. a grimpé de + 8,31 % dans le même temps.
35,8 %
Enquête sujet texte encadré, xx, xx, xx.
c’Est LA crOissAncE dE LA LOA Au PrEmiEr sEmEstrE 2016. LEs finAncEmEnts PAr crédits AffEctés nE PrOgrEssEnt quE dE + 2,2 %.
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Tous les professionnels interrogés à l’occasion de ce dossier annuel, portant sur les six premiers de l’année 2016, sont unanimes : le succès de la LOA enregistré en 2015 ne se dément pas et aurait même tendance à s’accélérer. Une situation qui renforce encore les captives des constructeurs même si leur part de marché est relativement stable par rapport aux établissements indépendants : 72,38 % sur les six premiers mois de l’année 2016 contre 71,04 % sur la même période en 2015. Principale explication de cette stabilité du rapport de force entre captives et indépendantes : les bonnes affaires réalisées par ces derniers au niveau du véhicule d’occasion. Les distributeurs ont des besoins plus importants au niveau du financement de leur stock VO, ils se tournent donc plus naturellement vers les établissements indépendants. On retiendra également que la location packagée d’un véhicule est une tendance lourde de l’automobile,uneorientationliéeauxnouvelles habitudes de mobilité et à la digitalisation du service client. Plusieurs responsables tempèrent tout de même cet engouement en rappelant les vertus du crédit classique qui ne doit pas être entièrement « cannibalisé » par la LOA. L’année 2018 apparaît comme une première année clé pour le renouvellement des premiers contrats. Chacun affirme parfaitement contrôler les valeurs de revente mais on comprend bien que cette période de
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Le monde de l’auto
Changement des mentalités des clients, multiplication des offres des constructeurs et communication dynamique ont mis sur le devant de la scène ce produit dans lequel chacun semble trouver son compte.
renouvellement est un vrai sujet stratégique pour l’ensemble des établissements. Chiffre clé : les scores des établissements qui ont documenté notre nouvelle enquête Crédiscopie (à l’exception de Ford Crédit, GMACBank,Mercedes-BenzFinancialServices qui n’ont pas souhaité répondre) montrent que les captives ont réalisé 50,66 % de leur production vers les particuliers alors que le pourcentage moyen établi pour l’ensemble des opérateurs était de 40,09 % l’an passé à la même période. un ensemble de services destiné à se développer
Comme en 2015, la conjonction de plusieurs facteurs aurait permis l’éclosion de ces offres dont chacun attendait l’évolution depuis les années 1990. Le coût du crédit, tout d’abord,
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Le monde de l’auto
permet aux établissements financiers de proposer des offres packagées attrayantes dans les concessions. Le choix d’une mensualité de location avec option d’achat s’établit dans un double contexte. Celui d’une évolution de l’appréhension de la voiture dans l’univers de la consommation. Ce n’est plus un instrument de reconnaissance sociale mais désormais un moyen de se déplacer qui participe aux nouvelles règles de mobilité et d’auto-partage dans les villes. En raison d’une forte inflation des tarifs en matière d’après-vente, l’automobiliste ne souhaite plus avoir de mauvaises surprises dans son budget. Il veut contrôler dès l’achat l’ensemble des dépenses liées à son véhicule. Le « locatif » présente plusieurs vertus: celle de permettre la réalisation d’un achat qui n’attente pas à l’image d’un produit ou d’une marque pour cause de pratique de rabais à répétitions. Puis celle d’instituer un mouvement de renouvellement de ventes établi sur le moyen terme. Avec, à la clé, la garantie pour les concessionnaires d’une pérennité de fréquentation dans les ateliers et de flux en matière de négoce de modèles de seconde main. Par parenthèse, un dirigeant
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d’établissement de premier rang estimait récemment que les marques n’avaient pas aussi bien déployé jusqu’ici l’arme de fidélisation de leurs forfaits d’après-vente.
d’ores et déjà un ensemble de services packagés très complet qui va jusqu’à l’assurance voiture, par exemple. fidélisation du client en Vn et VO
une période de renouvellement clé en 2017 et 2018
Même si on peut s’attendre à une première vague de fin de contrats LOA en 2017, les plus gros volumes interviendront en 2018. Pour répondre à cette problématique, les établissements préparent d’ores et déjà les vendeurs, à travers différents modules de formation, à passer ce cap où les véhicules sous LOA VN passerontdansl’universduvéhiculed’occasion. Reste que la démarche proactive des spécialistes du crédit et des filiales des firmes automobiles ne suffit pas à justifier la flambée de ce mode d’acquisition qui coïncide avec une nouvelle forme de consommation détachée de lanotiondepropriété.L’automobilistesouhaite aujourd’hui mieux maîtriser son budget automobile. L’estimation de la valeur résiduelle des voitures acquises et utilisées sous statut locatif semble maîtrisée d’une façon générale. De ce pointdevue,certainsétablissementsproposent
À travers cette étude crédiscopie, il est intéressant de noter que l’ensemble de ces services packagés pourrait provoquer, à terme, une mini-révolution dans les réseaux de marque à travers une plus forte fidélisation du client final et un retour de l’après-vente dans les ateliers des concessionnaires après plusieurs années de perte de parts de marché sur les indépendants. Ces produits créent une dynamique positive au sein d’une concession puisqu’ils constituent un sourcing idéal pour les VO. En termes d’offres de services à intégrer dans l’offre packagée, il apparaît que tout est encore possible. Certains estiment qu’il est fort possible que les pneumatiques, voire même les carburants soient inclus dans le loyer à court terme. La LOA comme outil de fidélisation
Si ces offres s’enrichissent, la LOA deviendrait ainsi un outil redoutable de fidélisation du client. La communication des firmes autoauto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
Production LOA Particuliers
6 mois 2016 en %
BMW Financement
nc
CGI
53,03
Credipar
44,85
Cetelem
28,98
Mercedes-Benz Financial
nc
Diac
55,27
FCA Capital
58,74
GE Money Bank
17,86
Financo
26,86
Toyota Financial Services
60,22
Viaxel
20,92
Vokswagen Bank
34,26
6 mois Part de marché de production financière 2016 en % Indépendantes
27,62
Captives
72,38
Part de marché de Production financière
6 mois 2016 en %
BMW Financement
9,4
CGI
7,9
Credipar
18,8
Citroën Financement
6,5
Peugeot Financement
11,4
DS
0,9
Cetelem
9,7
Mercedes-Benz Financial
nc
Diac
28,2
FCA Capital
2,9
FCE Bank Plc
nc
GE Money bank
2,7
Financo
1,3
GMAC Bank
nc
Toyota Financial Services
2,5
Viaxel
6
Vokswagen Bank auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
10,5
La LOA connaît une incroyable progression sur le lieu de vente.
mobiles sur un loyer mensuel plutôt qu’un prix facial du véhicule devrait encore renforcer le développement de ce mode de financement même si le crédit classique devrait tout de même résister à cette vague de la location. La LOA s’ouvre à l’occasion
Outre l’évolution de la LOA sur les véhicules neufs, il est surprenant de remarquer que la location sur les véhicules d’occasion se développe également. Les sociétés de financement se positionnent toutes sur ce créneau à fort potentiel. Si bien qu’un véhicule neuf sortant d’un contrat pourrait tout de suite basculer sur un nouvel engagement en LOA VO dans le cas où il n’y a pas de rupture de la chaîne de déduction de TVA. La formule de LOA sur le VO est compétitive tout en permettant au client de changer de véhicule plus souvent. Ces nouveaux contrats se heurtent cependant au calcul de la meilleure valeur résiduelle possible. Celle-ci est plutôt bien maîtrisée par le vendeur au niveau des véhicules neufs. Elle est en revanche beaucoup plus difficile à déterminer pour un véhicule d’occasion de quatre ou cinq d’âge avec, à la clé, des taux moins intéressants que pour un véhicule neuf. tonus
Nouveau constat du décodage des résultats de la première partie d’exercice 2016 : l’évolution généraledumarchéducréditaffectéestàlafois tonique et positive. Les financeurs ont ainsi
signé, au cumul de la fin du mois de juin, un chiffre total de 9,152 milliards d’euros, soit une hausse de 20 %. Durant cette période, 640 426 dossiers ont été enregistrés, soit un volume en hausse de 8,31 %. Cela, alors que le taux d’affectation de leurs crédits dans les showroom restait établi à hauteur de 33 %. Ils doivent faire face à une concurrence toujours plus soutenue des banques de guichet et de certains acteurs de la banque-assurance. Leurs points forts sont la qualité, la pluralité des produits, mais aussi l’efficacité des équipes de vente des distributeurs. Ces derniers ne peuvent oublier que la rémunération des dossiers contribue de manière substantielle à la marge de rentabilité annuelle d’une entité lambda. Elle représente près (ou de plus) d’un point de marge sur son chiffre d’affaires, en contrepartie de taux d’affectation sur ventes dépassant le cap des 40 %. évolutions structurelles
Concernant les interventions des financeurs dans leur pré carré, les scores du premier semestre ont confirmé une domination des captives. Elles ont effectivement concrétisé 72,38 % de la production financière des établissements qui ont accepté de communiquer leurs données. Nouvel élément d’évolution: ces filiales, qui avaient jusqu’alors déployé principalement leur action au niveau de la commercialisation des véhicules neufs, se mobilisent pour investir progressivement le marché du crédit VO. ■
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Le monde de l’auto
BMW Finacial services
cGi
Ge Money Bank
PrOductiOn finAnciÈrE (en m€)
PrOductiOn finAnciÈrE (en m€)
PrOductiOn finAnciÈrE (en m€)
6 mois 2016
6 mois Evolution 2015 %
6 mois Evolution 2015 %
6 mois 2016
6 mois Evolution 2015 %
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
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crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
91,382 224,878 357,104 nc 45,276 673,364 45,276
84,14 168,36 274,88 nc 40,792 527,38 40,792
8,61 33,57 29,91 nc 10,99 27,68 10,99
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
78,68 58,54 29,84 75,93 5,73 167,06 81,66
70,43 50,9 30,31 68,36 5,14 151,64 73,5
11,71 15,01 - 1,55 11,07 11,48 10,17 11,1
tOtAL
462,2
407,5
13,42
tOtAL
718,64
568,173
26,48
tOtAL
248,72
225,14
10,47
PrOductiOn dOssiErs (nombre) 6 mois 2016
PrOductiOn dOssiErs (nombre)
6 mois Evolution 2015 %
6 mois 2016
6 mois Evolution 2015 %
PrOductiOn dOssiErs (nombre) 6 mois 2016
6 mois Evolution 2015 %
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
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nc nc nc nc nc nc nc
nc nc nc nc nc nc nc
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
5 548 19 955 15 305 nc 2 591 40 808 2 591
5 599 15 957 12 280 nc 2 373 33 836 2 373
- 0,91 25,05 24,63 nc 9,19 20,61 9,19
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
4 319 4 579 1 300 2 836 319 10 198 3 155
3 970 4 075 1 423 2 691 262 9 468 2 953
8,79 12,37 - 8,64 5,39 21,76 7,71 6,84
tOtAL
17 682
16 012
10,43
tOtAL
43 399
36 209
19,86
tOtAL
13 353
12 421
7,5
ceteleM
Financo
Fca capital
PrOductiOn finAnciÈrE (en m€)
PrOductiOn finAnciÈrE (en m€)
PrOductiOn finAnciÈrE (en m€)
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
tOtAL
6 mois 2016
6 mois 2015
Evolution %
184,047 321,622 206,349 173,449 nc 712,018 173,449
165,808 292,384 133,993 143,277 nc 592,185 143,277
11 10 54 21,06 nc 20,24 21,06
885,467 735,462
20,4
PrOductiOn dOssiErs (nombre)
28
6 mois 2016
6 mois 2016
6 mois 2015
Evolution %
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
10 948 26 813 11 852 8 766 nc 49 613 8 766
10 427 25 295 7 454 7 508 nc 43 176 7 508
5 6 59 16,76 nc 14,91 16,76
tOtAL
58 379
50 684
15,18
6 mois 2016
6 mois 2015
Evolution %
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
25,13 43,48 25,2 27,61 nc 93,81 27,61
24,44 37,58 23,35 22,91 nc 85,37 22,91
2,82 15,7 7,92 20,52 nc 9,89 20,52
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
tOtAL
121,42
108,28
12,14
tOtAL
PrOductiOn dOssiErs (nombre) 6 mois 2016
6 mois 2015
Evolution %
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
1 382 3 168 898 924 nc 5 448 924
1 460 2 965 957 814 nc 5 382 814
- 5,34 6,85 - 6,17 19,9 nc 1,23 13,51
tOtAL
6 372
6 196
2,84
6 mois 2016
6 mois 2015
Evolution %
44 12,12 79,9 68,15 64 136,02 132,15
44,45 13,18 41,24 51,855 56,55 98,87 108,405
- 1,01 - 8,04 93,74 31,42 13,17 37,57 21,9
268,17 207,275
29,38
PrOductiOn dOssiErs (nombre) 6 mois 2016
6 mois 2015
Evolution %
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
3 355 1 155 3 819 6 219 4 054 8 329 10 273
3 296 1 355 2 043 4 988 3 736 6 694 8 724
1,79 - 14,76 86,93 24,68 8,51 24,42 17,76
tOtAL
18 602
15 418
20,65
auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
credipar
citroën FinanceMent
peuGeot Finance
PrOductiOn finAnciÈrE (en m€)
PrOductiOn finAnciÈrE (en m€)
PrOductiOn finAnciÈrE (en m€)
6 mois 2016
6 mois 2015
Evolution %
citroën + ds
6 mois 2016
6 mois 2015
Evolution %
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
234,7 290,8 427,5 194,1 577,3 953 771,4
330,6 270 195,2 161,9 572,4 795,8 734,3
- 29,01 7,7 119,01 19,89 0,86 19,75 5,05
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
82,5 125,4 121,7 74,3 195,4 329,6 269,7
126,4 124,5 55,6 62,4 203,9 306,5 266,3
- 34,73 0,72 118,88 19,07 - 4,17 7,54 1,28
tOtAL
1 724,4
1530,1
12,7
tOtAL
599,3
572,8
4,63
PrOductiOn dOssiErs (nombre) crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
tOtAL
6 mois 2016
6 mois 2015
Evolution %
28 747 37 665 29 455 13 607 38 653 95 867 52 260
38 923 37 951 12 908 11 298 38 561 89 782 49 859
- 26,14 - 0,75 128,19 20,44 0,24 6,78 4,82
148 127 139 641
6,08
PrOductiOn dOssiErs (nombre) 6 mois 2016
6 mois 2015
Evolution %
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
10 780 16 008 9 092 5 399 13 813 35 880 19 212
15 141 16 622 4 046 4 617 14 649 35 809 19 266
- 28,8 - 3,69 124,72 16,94 - 5,71 0,2 - 0,28
tOtAL
55 092
55 075
0,03
6 mois 2016
6 mois 2015
Evolution %
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
141,2 164,9 267,5 113,8 353,9 573,6 467,7
180,4 144,6 124,5 93,8 348,5 449,5 442,3
- 21,73 14,04 114,86 21,32 1,55 27,61 5,74
tOtAL
1 041,3
891,8
16,76
PrOductiOn dOssiErs (nombre) 6 mois 2016
6 mois 2015
Evolution %
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
16 773 21 598 18 274 7 879 23 544 56 645 31 423
21 570 21 258 7 985 6 365 22 922 50 813 29 287
- 22,24 1,6 128,85 23,79 2,71 11,48 7,29
tOtAL
88 068
80 100
9,95
diac
GM Financial
toyota FinanceMent
PrOductiOn finAnciÈrE (en m€)
PrOductiOn finAnciÈrE (en m€)
PrOductiOn finAnciÈrE (en m€)
6 mois 2016
6 mois 2015
Evolution %
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent.
297,402 282,633 716,924 335,227 952,627
325,641 261,624 471,928 299,073 787,244
-8,67 8,03 51,91 12,09 21,01
total particuliers
1296,959 1059,193
22,45
total Entreprises
1287,854 1086,317
18,55
tOtAL
25 84,813 21 45,51
20,48
PrOductiOn dOssiErs (nombre) 6 mois 2016
6 mois 2015
crédit Vn-Particulier 32 229 34 759 crédit VO-Particulier 38 412 35 944 LOA /LLd Particulier 44 856 30 046 ct-bail/Vn/VO-Ent. 34 254 33 786 LOA /LLd-Ent. 58 685 51 512 total particuliers 115 497 100 749 92 939 85 298 total Entreprises
tOtAL
208 436 186 047
auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
6 mois 2016
6 mois Evolution 2015 %
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
51,7 30,6 38,5 13,1 0 120,8 13,1
86,8 26,6 4,8 11,7 0 118,2 11,7
- 40,44 15,04 702,08 0 0 2,2 11,97
tOtAL
133,9
129,9
3,08
PrOductiOn dOssiErs (nombre)
Evolution %
6 mois 2016
6 mois Evolution 2015 %
6 mois 2016
6 mois Evolution 2015 %
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
44,5 18 135,65 9,2 17,9 198,15 27,1
51 20 112,1 11,4 17 183,1 28,4
- 12,75 - 10 21,01 - 19,3 5,29 8,22 - 4,58
tOtAL
225,25
211,5
6,5
PrOductiOn dOssiErs (nombre) 6 mois 2016
6 mois Evolution 2015 %
- 7,28 6,87 49,29 1,39 13,92 14,64 8,96
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
4 407 3 129 2 285 637 0 9 821 637
7 063 2 855 394 696 0 10 312 696
- 37,6 9,6 479,95 - 8,48 0 - 4,76 - 8,48
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
3 737 2 245 9 859 801 951 15 841 1 752
4 377 2 462 7 832 892 986 14 671 1 878
- 14,62 - 8,81 25,88 - 10,2 - 3,55 7,97 - 6,71
12,03
tOtAL
10 458
11 008
-5
tOtAL
17 593
16 549
6,31
29
Le monde de l’auto
vW Financial services
ds FinanceMent
PrOductiOn finAnciÈrE (en m€)
PrOductiOn finAnciÈrE (en m€)
6 mois 2016
6 mois 2015
Evolution %
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
198,56 95,78 329,11 90,57 246,47 623,45 337,04
175,84 111,32 302,57 86,56 211,84 589,73 298,4
12,92 - 13,96 8,77 4,63 16,35 5,72 12,95
tOtAL
960,49
888,13
8,15
PrOductiOn dOssiErs (nombre) 6 mois 2016
6 mois 2015
Evolution %
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
14 136 9 528 16 714 3 385 9 086 40 378 12 471
12 730 9 941 16 052 3 306 8 321 38 723 11 627
11,04 - 4,15 4,12 2,39 9,19 4,27 7,26
tOtAL
52 849
50 350
4,96
6 mois 2016
6 mois 2015
Evolution %
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
11 0,5 38,3 6 28 49,8 34
23,8 0,9 15,1 5,7 20 39,8 25,7
- 53,78 - 44,44 153,64 5,26 40 25,13 32,3
tOtAL
83,8
65,5
27,94
PrOductiOn dOssiErs (nombre) 6 mois 2016
6 mois 2015
Evolution %
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
1 194 59 2 089 329 1 296 3 342 1 625
2 212 71 877 316 990 3 160 1 306
- 46,02 - 16,9 138,2 4,11 30,91 5,76 24,43
tOtAL
4 967
4 466
11,22
viaxel PrOductiOn finAnciÈrE (en m€) 6 mois 2016
6 mois 2015
Evolution %
crédit Vn-Particulier 136,584 crédit VO-Particulier 208,537 LOA /LLd Particulier 91,35 96,916 ct-bail/Vn/VO-Ent. 20,134 LOA /LLd-Ent. 436,471 total particuliers 117,05 total Entreprises
149,225 204,284 71,968 98,913 18,006 425,477 116,919
- 8,47 2,08 26,93 - 2,02 11,82 2,58 0,11
553,521 542,396
2,05
tOtAL
PrOductiOn dOssiErs (nombre)
30
6 mois 2016
6 mois 2015
Evolution %
crédit Vn-Particulier crédit VO-Particulier LOA /LLd Particulier ct-bail/Vn/VO-Ent. LOA /LLd-Ent. total particuliers total Entreprises
10 994 19 143 4 338 4 725 872 34 475 5 597
12 429 18 986 3 474 4 981 842 34 889 5 823
- 11,55 0,83 24,87 - 5,14 3,56 - 1,19 - 3,88
tOtAL
40 072
40 712
- 1,57 auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
31
Le monde de l’auto
Paroles de financeurs finAncO frédéric rémy Responsable du marché automobile
Le marché est clairement poussé par la LOA. Nous résistons plutôt bien sur le crédit classique. Au premier semestre, nous avons enregistré une belle activité en crédit VO. Face à la poussée de la LOA, nous tenons bon sur le VN. Nous progressons de + 15 % en nombre de dossiers sur la LOA auprès des professionnels, tandis que nous observons un tassement sur nos offres locatives vers les particuliers. L’explication vient de notre positionnement vers le premium. En revanche, en volume, nous avons progressé de + 21 % auprès des entreprises et + 8 % chez les particuliers. La forte évolution des immatriculations de nos clients Mercedes et BMW explique notre forte progression sur le segment premium. Globalement, nous avons noté une montée de nos financements de stocks VO. Les groupes de distribution cherchent à diversifier leur financement. Nous avons évolué de + 10 % en volume chez les particuliers et + 12 % chez les professionnels. C’est assez équilibré. Il convient de noter que le panier moyen a tendance à progresser. Au niveau des entreprises, nous rencontrons une période plus facile accessible en termes d’études financières. Je pense qu’il y aura un effet Mondial de l’automobile sur les ventes. 2016 devrait donc être une bonne année. Nous avons enregistré une importante accélération entre juillet et août. Le bilan du prochain semestre devrait être au moins équivalent au premier. Au niveau des financements
32
des stocks, nous avons réalisé une bonne dynamique avec de nombreux dossiers en cours suite à des rachats. Il nous arrive aussi de financer le concessionnaire à l’unité. Via notre floor Plan groupes automobiles, il y a cette tendance de fond qui concerne également les véhicules d’occasion de plus de cinq ans. Nous souhaitonsfairefructifiernotrepartenariattrès récent avec Opteven. Nous proposons un packagedesoffresd’entretienetdegarantiesur des VO de moins de cinq ans. Mais aussi une garantie « tout sauf » qui fonctionne très bien et que nous allons privilégier. Nous devrions pouvoir obtenir des pénétrations de 15 à 20 % sur ce type de marché. Nous le proposons égalementencréditclassiquemêmesileproduit ne s’y prête pas de la même manière. ■
gE mOnEY BAnK nathalie Huron Directrice marketing et commerciale
Le marché devrait progresser d’environ 10 % cette année. Il va suivre le même rythme que celui des immatriculations qui sont à la hausse. Nous (GE Money Bank métropole et outremer) sommes en croissance de 10,5 % en volume de financement par rapport à l’an dernier,soit248 millionsd’eurosréalisés.Nous visions une croissance à deux chiffres autour de 15 %. Nous sommes quasiment en ligne avec nos objectifs. Notre progression est supérieure au marché si l’on regarde les immatriculations qui se situent approximativement à + 7 %. Nous sommes à + 7,5 % en nombre total de dossiers. Au niveau de l’outre-mer,
nous avons progressé de 12 %. En l’absence de captives, nous y finançons plus de VN. Nous avons anticipé un second semestre encore meilleur que le premier. Le Mondial de l’automobile booste toujours les ventes du dernier trimestre. Nous avons finalement une progression assez homogène avec une croissance sur les différents segments de clientèle (particuliers et entreprises) et les typologies de biens financés (VN et VO). Nos volumes à particuliers progressent de + 10,2 % et les entreprises sont à + 11,1 %. L’an passé, nous avions fait davantage de croissance sur celui des entreprises. Nous souhaitions revenir sur le segment des particuliers. Leur part dans notre production représente aujourd’hui deux tiers du total. Au niveau du VN, nous sommes à + 8,9 % et le VO est à + 14 %. Comme nous sommes une entreprise de financement indépendante, il est normal d’être plus présent sur le véhicule d’occasion même si cela est un peu atténué par notre forte présence en outre-mer et notamment sur le véhicule neuf. Au niveau des dossiers à particuliers, nous essayons de répondre en moins de deux heures. Le financement des stocks VO est certainement un levier de progression puisque nous avons une croissance sur le VO de 14 %. Cela nous permet d’accompagner le développement VO de nos partenaires. Au niveau de la LOA, nous sommes en baisse (- 1,8 %) chez les particuliers alors que le marché progresse de l’ordre de 30 % (source ASF). Notre progression en LOA VO sur le particulier est, en revanche, de l’ordre de 15 %. En métropole, nous avons lancé une nouvelle opération le 1er septembre dernier avec une offre plus intéressante en termes de loyer. Nous sommes assez prudents sur le niveau de valeur résiduelle que l’on accepte. En avril dernier, nous avons lancé un nouveau produit d’assurance, le « Pack 3 en 1 » qui auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
pour le crédit classique me semble constituer un bon équilibre. La vertu du produit ballon réside dans le renouvellement et la fidélisation du client mais il y a néanmoins des clients qui garderont leur véhicule. ■
diAc françois guionnet Directeur général
Le marché automobile a fortement dopé le crédit à la consommation.
comprend une assistance, une garantie panne mécanique et l’entretien. Ce pack commence à progresser dans nos ventes. Nous le couplons avec notre offre LOA pour proposer un véritable package « concentré de sérénité » pour nos clients. ■
VOLKsWAgEn BAnK Jean-marc siozac Directeur commercial
Nous remarquons que les tendances de l’année 2016 suivent celles de l’année 2015 avec une plus forte proportion de ventes à financement sur les points de vente. Toutes les analyses le démontrent. Nous nous situons dans cette progression. Cette évolution tient à une plus forte communication et une grosse agressivité des marques sur le financement que ce soit en loyer ou avec des taux promotionnels ou zéro puisque nous ne sommes plus les seuls à le faire. La baisse des taux sur le marché amenuise les différences entre les taux des banques et ce que l’on peut proposer. Nos résultats sont plutôt excellents. auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
Nous ne pensions pas continuer à progresser dans d’aussi belles proportions après avoir enregistré d’excellentes performances en 2015. Nous raisonnons en quadrimestre. Nous avons atteint un niveau record en financement VN sur le premier quadrimestre avec plus de 47 % en termes de taux de pénétration financement.Untaux quenous n’avions jamais atteint par le passé. La tendance se poursuit et nous sommes, à fin août, sur un taux cumulé de 45 % en VN toujours. Nous progressons également en volume, tant sur le particulier que le professionnel. Globalement, nous avons une évolution de + 5 % en nombre de dossiers et + 8 % en valeur. Nous enregistrons une forte progression sur le financement entreprises. Au niveau des particuliers, nous évoluons de + 5,7 % et sur les entreprises nous sommes à + 12,9 %. La structure Fleet Solutions s’occupe de toutes les marques avec une force de vente dédiée. Nous faisons de plus en plus de petites flottes ce qui explique cette progression. Lapartducréditballon sur l’ensembledetoutes les marques représente 55 % de nos dossiers à particuliers et 65 % de notre chiffre d’affaires. Nousavonségalementfait quelquesopérations à taux zéro qui viennent compléter le marché de la location. Je suis plutôt partisan de ne pas devenir mono-produit sur ce plan. Une proportion 70 % pour la LOA contre 30 %
Nous sommes dans une situation qui est plutôt confortable puisque très liée au marché du véhicule qui se porte très bien avec une augmentation entre 5 et 10 % cette année. Nous sommes ravis de voir la bonne santé du marché français en VN et VO. Nous observons l’arrivée, sur le marché automobile français, de trois grandes tendances : le marché des entreprises continue d’être très dynamique, le switch essence-diesel est en train de s’affirmer et la troisième tendance nous concerne avec le basculement entre le crédit classique et la location. En LOA à particuliers, nous sommes à + 54 %, et en crédit nous sommes à - 9 %, ce qui traduit une nouvelle accélération de la location. Les raisons sont assez claires: il y a un alignement de planètes qui est complètement favorable à ce type d’achat aujourd’hui. Les clients sont tout d’abord de moins en moins bloqués sur la notion de propriété. L’évolution des différents métiers de la communication avec la téléphonie a vulgarisé ce principe d’achat du coût d’utilisation par rapport à la propriété. LemarchéduVOestparailleurstrèsvigoureux. À l’intérieur de cette activité, les véhicules de trois à cinq ans apportent la plus grande profitabilité aux concessionnaires. Parallèlement, on remarque que ce marché sur cette classe d’âge est difficile en matière d’approvisionnement. Il y a donc une tendance naturelle des concessionnaires à fabriquer eux-mêmes ces véhicules de trois à cinq ans en alimentant la location. On voit bien que le produit locatif booste les contrats d’entretien au niveau de l’aprèsvente. Le marché automobile étant par ailleurs
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Le monde de l’auto
mature, dans lequel la fidélisation est au moins aussi importante que la conquête. C’est plus facile de fidéliser avec un contrat de location qu’avec un crédit classique. À cela s’ajoutent des taux de crédit assez faibles rendant la locationencore plusabordable. Ce qui explique nos performances sur les six premiers mois. Nous réalisons 70 % de notre activité en LOA et 30 % en crédit classique au niveau du VN. Les produits de LOA vont poursuivre leur développement et s’enrichir avec l’ajout du service de l’assurance du véhicule. Nous proposons l’assurance en test pour l’instant. Nous réalisons 2 000 à 2 500 contrats par mois. C’est un élément qui devrait se développer en liaison avec la location à particuliers. Nous réalisons une vente groupée avec le package même si techniquement il y a deux mensualités différentes. ■
La location avec option d’achat prend le pouvoir.
ViAXEL Jean-marc merly Directeur du développement automobile
Notre début d’année 2016 est en croissance par rapport à l’année dernière sur un marché en hausse, poussé par les entreprises et la location courte et longue durée. Ce n’est pas le cœur de cible d’une société comme Viaxel. Le marché des particuliers est certes en croissance mais pèse de moins en moins d’année en année. Dans ce contexte, nous sommes satisfaits d’être en croissance par rapport à l’année dernière. Nous collons au marché avec une baisse du prêt affecté et une hausse des produits locatifs. Nous sommes pleinement satisfaits d’avoir sorti l’année dernière notre produit de LLD à particuliers. À fin juin 2016, nous avons réalisé 10,3 millions d’euros contre 1 million l’année dernière. Nos partenaires distributeurs apprécient ce produitainsi quenotre partenaireconstructeur qui communique dessus. La différence entre notre Direct Drive, LOA ballon, et la LLD c’est l’absence d’option d’achat dans le second cas. Nous avons été précurseurs sur le sujet en répondant à une attente du client qui ne veut pas racheter son véhicule. En LOA, nous
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réalisons 81 millions d’euros à particuliers contre 10 millions d’euros sur la LLD. Ces deux produits sont en croissance. Les deux coexistent, ce qui est positif. Je reste persuadé que ces produits permettent de fidéliser le client dans la concession. Nous faisons un peu de LOA VO tandis que nous avons arrêté l’érosion sur le VN. Ce qui tire le développement des indépendants, d’après moi, ce sont les groupes de distribution qui s’affranchissent des labels. L’émergence de showroom VO crée de nouveaux besoins de financement de stock. Nous n’avons pas cessé, y compris pendant la crise, d’accompagner les groupes de distribution au niveau des stocks. Nous sommes à + 3 % sur les particuliers ce qui représente 436 millions d’euros à fin juin 2016 et 117 millions sur les entreprises à un niveau stable. Nous restons sur notre cœur de marché qui est la petite entreprise ou les professions libérales. Le développement des produits locatifs va entraîner des renouvellements importants dès 2017. Nous aurons tous cette problématique à terme. Nous avons toute une mécanique marketing qui prépare le client dans son renouvellement vis-à-vis de nos partenaires. Un établissement financier doit être capable de répondre à l’ensemble des attentes des clients, il ne faut pas être monoproduit et avoir une offre complète. ■
fcA cAPitAL frAncE rolando d’Arco Directeur général
Le contexte du crédit automobile est absolument favorable avec un marché qui se développe sur le marché des particuliers et des entreprises. Au niveau de FCA, nous bénéficions d’une période favorable avec de nouveaux produits très attractifs. Les formes plus traditionnelles de financement gardent leur positionnement tandis que la location avec option d’achat ou le crédit-bail sont en pleine évolution. La LOA est un produit gagnant adapté à la réalité quipermet de faire des communications très attractives. Le concessionnaire peut proposer au client des produits peu onéreux en fonction du marché automobile avec des contenus de plus en plus complexes. Nous packageons ces produits avec des offres de services comme l’entretien ou l’assurance. Nous nous positionnons sur un concept de mobilité. Le client achète un pack tout compris. Ce qui répond à une auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
exigence manifestée par les entreprises depuis plusieurs années. En Italie, nous suivons la même tendance avec ces packages. En France, ces locations se développent avec la même progression. En termes de dossiers, sur un nombre total de 8 300 dossiers à particuliers, nous avons 3 800 packages LOA uniquementsurleVN.Nousn’avonspasencore de produit LOA en VO, nous sommes en train de le lancer. Nous avons même des pics de 80 % pour certains modèles de véhicules. Sur 136 millions d’euros de production réalisés au cours du premier semestre 2016, nous avons 80 millions de LOA en crédit-bail. Lorsquelesvoiturescoûtentpluschersàl’achat, la LOA est très importante. Nous testons actuellement notre produit de LOA VO pour le lancer dès octobre. Nous allons essayer d’augmenter la qualité de notre service et de notre productivité. Nous souhaitons pouvoir répondre àcette progression dubusiness.Nous avons par ailleurs complété nos équipes sur le terrain pour mettre en place une structure dédiée aux entreprises afin de concentrer nos forces. Cette structure suit les régions et les concessionnaires sur des clients de moyenne dimension qui nécessite un spécialiste de la location. Le prochain Mondial devrait avoir une incidence sur un marché déjà positif. Nous nous attendons à une croissance importante en fin d’année pour une évolution de + 22 % sur les six premiers mois de l’année. ■
tOYOtA finAnciAL sErVicEs Hervé forzani et françois suiro Direction ventes / marketing
Nos performances financement sont très favorables sur la première partie de l’année, soutenues par la croissance des ventes VN du constructeur. Cela fait trois à quatre ans que Toyota France Financement progresse auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
Après plus de vingt années d’essais infructueux, la location avec option d’achat a décollé pour atteindre des performances inattendues.
demanièretrèssignificative.Nousenregistrons sur le premier semestre une activité soutenue par la LOA à particuliers avec un taux de 75 % de financement avec des packages pour les clients particuliers. La stratégie de produits packagés dans laquelle nous étions pionniers nous permet encore de progresser fortement sur ce premier semestre. Au niveau de la LOA, si on fait un comparatif avec les méthodes de consommation actuelles, on s’aperçoit que la mensualisation associée à la location sont très fortes. Nous sommes convaincus que ces solutions vont perdurer d’autant plus qu’elles favorisent énormément l’accessibilité. C’est une stratégie à la fois gagnante pour les clients et les réseaux qui bénéficient des prestations d’atelier. Le constructeur bénéficie enfin d’un bon taux de renouvellement. Au niveau du VO, nous sommes en retrait par rapport à l’an passé. Ces résultats sont liés aux contraintes que nous avons aujourd’hui dans le renouvellement de nos outils. Nous souhaitons développer des offres packagées sur le véhicule d’occasion. En refondant nos produits, nous avons été obligés de décaler dans le temps ce lancement. Nous pensons que la recommercialisation au travers des LOA VO de buy back générés par nos offres packagées VN devrait aider et apporter le
même type de réflexe que sur le VN. Le lancementdel’outil surlequel noustravaillons, Customer One, est prévu pour le premier trimestre 2017. Derrière, il faudra probablement faire quelques ajustements et y intégrer nos évolutions VO. À quatre mois de la fin de l’année, nous avons une situation sous contrôle pour réaliser nos objectifs de l’année. La question qui se pose sera de trouver de nouvelles sources de croissance. ■
cgi denis Verlinde Directeur du réseau
Le marché français progresse de 8,3 % en VN et 3,4 % en VO en immatriculations. Au niveau de CGI, nous progressons de 14,6 % en VN et 24,8 %enVOennombrededossiers.Onoublie souvent qu’il faut se comparer aussi avec le marché françaisdufinancementquiestsurune tendancede+ 21 %,alorsqueCGIestà+ 27 % en volume. Quand je compare le VN et le VO, nous progressons plus en VO (+ 30 %) par
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Le monde de l’auto
L’automobiliste recherche à la fois un loyer et un package le plus complet possible.
rapport au VN (+ 25 %). À noter que nous progressons de plus de 30 % sur le VO de plusdecinqans.Suiteànotrebelleannée2015, nous avons conservé les mêmes ingrédients de développement. Nos collaborateurs font un supertravailsurleterrain.LaLOAboosteégalement nos ventes. Nous progressons aussi en crédit classique de 25 % contre 30 % pour la location. Avec une progression de 40 % de la LOA à fin juin sur le VN, le marché français est à 64 % de LOA tandis que ce taux s’établit à 62 % pour CGI et même 87 % chez nos marques partenaires. Nous sommes déjà à un niveau très élevé. L’évolution notable, c’est le développement de la LOA sur le véhicule d’occasion.Nousavonsdéjàunbonpackagesur ce segment mais nous sommes encore en train de travailler sur une ou deux tranches spécifiques de ce marché. Nous réalisons un tiers de notre production VO avec les véhicules de plus de cinq ans. Nous avons une progression de nos encoursdefinancementdesstockspouraccompagner nos partenaires, que ce soit en marque blanche ou en dehors. Notre site Vivacar.fr compte 107 groupes partenaires pour
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820 concessions (chiffres à fin juin). Cela représente plus de 31000 véhicules en ligne et 1,5 milliondevisites.Nousnotonsunemultiplication des leads financement et hors financement, c’est-à-dire sur le véhicule en particulier. Nous avons focalisé son développement sur des grands groupes pour avoir un stock important et de qualité. Ce qui nous permet de nous différencier par rapport aux autres acteurs. D’ailleurs, il faut savoir que 39 % de notre production est réalisée avec nos trente plus grands clients. Il est désormais possible sur les sites d’avoir une réponse à une demande de financement en cinq clics avec un questionnaire très simplifié sans donner son nom. Nous donnons un premier avis en ligne. Outre Vivacar, nous proposons Vivafi, qui permet des cotations en ligne sur les sites de nos partenaires. Nous sommes en train de finaliser une application smartphonepourVOtrèsinnovante.Ilnousfaut simplifier la vie du vendeur au niveau du digital. Dans cette optique, nous sommes présents sur le DMS de certains constructeurs. Nous souhaitonsqueCGIresteprécurseursurl’ensembledes éléments de la digitalisation. ■
PEugEOt finAncE Philippe chaillout Directeur des ventes
financement est positionné sur un secteur Le financement automobile porteur. Nous sommes dans un bon cycle. Rappelons que le crédit à la consommationestégalementenhausse.Surlepremier semestre et même sur les sept premiers mois del’année,lesrésultatssonttrèsbonsentermes de financement automobile. À fin juillet, au niveau de Peugeot Finance, si l’on regarde simplement le client final, nous sommes en évolution de plus de trois points en pénétration VN,soit37 %etmême37,68 %àfinaoût 2016. Le montant moyen a aussi fortement progressé à 13 161 euros, c’est une belle évolution par rapport à l’année dernière. Cela s’explique par un phénomène important représenté par la montée en gamme de la LOA aux particuliers. auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
La pénétration du financement à particuliers est de 50,08 % à fin juillet. Aujourd’hui, un client sur deux prend un crédit ou une LOA chez nous pour financer son véhicule. C’est une première pour Peugeot Finance, nous n’avons jamais été aussi haut sachant que nous sommes à 52 % à fin août. Lalocationavec option d’achat et la LLD à particuliers se développent évidemment fortement. Nous sommes à 27,37 % du nombre de ventes à particuliers, soit plus d’un client sur quatre qui souscrit une location. Le VN représente bien sûr notre plus grosse progression tandis que le VO est plutôt stable. À finjuillet,noussommesà30,8 %depénétration en véhicule d’occasion. Début juin, nous avons lancé le pack Peugeot Perspective Occasion qui allie à la fois le financement et les garanties pièces. On remarque bien que le client VO a un profil VN pour ceux qui achètent des véhicules de moins de deux ans. Il nous manquait cette offre. Nous souhaitons couvrir d’ici à la fin de l’année 15 % des ventes d’occasion de Peugeot. C’est l’équivalent de Peugeot Perspective en VN avec un loyer bien placé et un engagement de reprise. Sur le marché des professionnels, il faut savoir répondre à un ensemble de paramètres. À fin juillet, nous sommes à 51,18 % de pénétration à professionnels hors loueurs. Nous sommes très agressifs entre autres sur nos offres crédit-bail. Nous sommes très optimistes pour la fin d’année avec, en perspective, le nouveau 3008 qui bénéficie d’un premier accueil favorable chez les particuliers qui ont pu le découvrir. Le nouveau Traveller va également beaucoup nous aider en VU chez les professionnels. Après un premier semestre historique, nous devrions être capables d’aller chercher encore quelques points en fin d’année. ■
citrOËn Et ds finAncEmEnt Pierre-mathieu Lafranchi Directeur des ventes
Le marché du crédit automobile est à la hausse en raison de la progression des ventes VN et de auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
Le fait marquant de l’année 2016 a été l’explosion du marché de la LOA.
l’argent plus accessible qu’auparavant. Tous les voyants sont au vert. Les deux marques ont tenu, peu ou prou, leurs parts de marché puisqu’elles sont quasiment au niveau des pénétrations de l’an passé. Elles progressent plutôt bien en volume. Au niveau du financement, nous avons enregistré une évolution significative du chiffre d’affaires avec + 4,6 % pour Citroën, portée par les particuliers et la LOA et + 1 % pour les entreprises. La progression est de + 25 % pour DS au niveau des particuliers et de 32 % pour les entreprises. Il y a forcément un effet de transfert sur le crédit classique. Comme d’autres, nous mettons en avant nos offres de loyer et la clientèle s’oriente plus facilement sur ces offres. Au global, à la fin juin, nous sommes à + 9 % et à + 7 % à fin
août 2016. Nous réalisons à particuliers 49 % de LOA en valeur. La part des dossiers était de 29 % l’an passé sur cette même location avec option d’achat. Au niveau du véhicule d’occasion, nous sommes plutôt stables. Nous progressons en montant moyen. Nous avons une offre de location avec option d’achat VO qui n’est pas encore packagée. Celle-ci fonctionne bien. Nous lançons une offre Smile and Go comme sur le VN qui est un nouveau package LOA. Nous allons accompagner les lancements de Citroën et de DS avec la volonté de mettre en avant nos offres packagées. Les nouveaux modèles vont booster nos résultats. Je suis très optimiste quant à la réussite commerciale de ces nouveaux produits. Je pense que la
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Le monde de l’auto
L’explosion de la LOA a été portée par les offres des constructeurs et les changements d’habitudes des consommateurs qui cherchent moins à posséder leur véhicule qu’avant, tout en privilégiant du neuf.
location avec option d’achat va continuer à progresser mais il subsistera toujours une clientèle qui voudra impérativement du crédit classique. La progression de la location n’est clairement pas finie. La LOA démocratise le premium même si les offres sur les généralistes fonctionnent aussi très bien. ■
cEtELEm christophe michaëli Directeur du marché automobile et loisirs
Le financement automobile se porte mieux que le marché VN. Au cumul du crédit classique et de la LOA, le marché est positif alors que les immatriculations à particuliers sont en retrait. Il soutient donc les ventes. Selon l’ASF, le marché est à + 8,3 % et quand on regarde dans le détail, il est tiré par le financement
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automobile même si le prêt personnel se tient à peu près au même niveau (+ 8,4 %). Le crédit automobile tire le marché du crédit à la consommation. Nous réalisons un excellent premier semestre. Dès le début de l’année, nous étions en ligne avec nos objectifs et le mois de juin a même été notre meilleur mois depuis dix ans en production. Cela se ressent dans les chiffres car nous performons dans toutes les composantes y compris en LOA qui bondit de 54 % pour le particulier. Notre positionnement sur le VN, complémentaire à celui des captives très présentes sur la LOA, génère encore un poids du crédit supérieur à celui de la LOA. Du coup, nous continuons de gagner des parts de marché en crédit classique aussi. L’exception dans tout cela, c’est évidemment Volvo pour lequel nous intervenons en marque blanche avec plus de produits locatifs que de crédit. Nous ambitionnons de continuer à progresser en LOA. Sur le marché du véhicule d’occasion, nous avons de bons résultats (+ 10 %) sachant que nous arrivons à un niveau où il sera de plus en plus difficile de progresser. Nos engagements en
financement des réseaux ont continué également d’augmenter notamment du fait du financement du réseau Volvo. Nous sommes très satisfaits de nos performances tant dans les réseauxSuzukiqueVolvoettravaillonsavecces marquespourcontinuerdelesaméliorer.Notre progression vient également de nos partenariats avec les grands groupes. Comme nos autres partenaires, ils ont pleinement profité de notre Pack Excellence, LOA avec un contrat d’entretien, élaboré avec Icare, filiale de BNP Paribas Cardif. Nous l’avons déployé avec succès sur toute la France, pour toutes les marques. En matière de valeur résiduelle, nous nous inscrivons dans la durée en veillant à la cohérence des valeurs projetées pour ne pas exposer nos concessionnaires clients dans leurs engagements de reprise. Le but étant de prévenir tout effet « bulle » à terme. 2018 devrait être un marché fort de renouvellement pour les contrats financés en 2015. Chacun devra jouer son rôle pour fidéliser ces clients à ces formules. Ce sera un vrai levier pour le marché VN. ■ auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
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Distribution VN
Sur un marché français global des compactes représentant chaque année 300000 unités en France, Fiat espère vendre 10000 Tipo en année pleine.
Vie Des marques
Fiat réaffirme son renouveau En mauvaise posture il y a encore quelques années, la marque italienne affirme aujourd’hui son renouveau. Relancé par sa citadine 500, devenue son modèle porte-drapeau, Fiat entend bien surfer sur son succès notamment grâce à sa Tipo, compacte aux arguments pragmatiques, destinée à un large public.
L
es feux sont au vert pour Fiat et les volumes de ventes de l’an passé attestent d’une situation en constante amélioration. En France, la marque turinoise a vendu 86 514 exemplaires de ses véhicules légers (dont32071véhiculesparticuliers et 54 443 véhicules utilitaires légers) contre 76 494 unités en 2014, soit une progression à deux chiffres de 13,1 %. Pour rappel, dans le même temps, le marché globalprogressait de 12,5 %. 2016 s’inscrit sur la même tendance positive puisque 33309 véhicules légers ont été immatriculés sur le premier semestre contre 28152 sur la même période de l’année précédente, soit une augmentation de 18,3 %. La part de marché de la marque a ainsi dépassé les 3 %, à 3,02 % précisément, contre 2,77 % sur le premier semestre de l’année précédente. En août, la marque a enregistré une des meilleures progressions, à + 29,8 % et 3,88 % de part de marché.
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De belles performances à mettre au crédit d’un modèle en particulier, pilier de la marque depuis son lancement en 2007, comme l’explique Nicolas Lévêque, responsable du marketingFiatenFrance.« Lafamille500 représente 67 % du volume global des ventes de la marque. 2015 a été marquée par l’arrivée dans notre gamme du crossover 500X, qui se positionnaitsurunmarchéenpleine croissance et qui a rencontré un vrai succès auprès des entreprises. Avec, à la clé, un volume additionnel nous ayant permis de connaître cette croissance à deux chiffres. » Les professionnels représentent désormais chez Fiat un quart des ventes, une part en hausse de plus de60 %depuisledébutdel’année. 60 % de ses immatriculations sont réalisées auprès de particuliers. Tipo, l’atout gagnant
Pour l’ensemble de l’année, Fiat tablesurdesprévisionsoptimistes, avec un atout supplémentaire en main qui lui permettra de surfer sur cette croissance, à savoir sa
nouvelle Tipo. Sa mission : faire oublier les tentatives échouées des Bravo et Stilo à percer sur le marchétrèsdisputédescompactes. Son arme: prendre le contre-pied des (nombreuses) rivales en proposant une Tipo au niveau d’équipements similaire aux modèles généralistes mais avec un positionnement tarifaire agressif. Là où le best-seller de la marque, la Fiat 500, faisait surtout écho à l’émotionnel du conducteur, Fiat revient donc à des considérations plus pragmatiques avec cette Tipo disponible à partir de 12490 euros. Deuxième objectif : toucher un public toujours plus large. Décliné en trois finitions berline tricorps, quatre portes et break, ce nouveau modèle doit permettre à Fiat d’étendre considérablement sa gamme et, ainsi, couvrir 70 % du marché contre 40 % auparavant. Et si cette berline tricorps fait beletbienofficed’ovnidansun paysage automobile français fort peu friand de ce type de véhicules qui représente moins de 1,5 % des
immatriculations globales, le responsable marketing de la marque, Nicolas Lévêque, défend ce choix. « La France n’est clairement pas le marché de prédilection des berlines tricorps, mais, de ce fait, les constructeurs délaissent ce segment. Plutôt qu’un risque, le lancement de la Tipo en version tricorps représente donc une opportunité de s’imposer sur un segment à conquérir, et même à construire ». Sur un marché français global des compactes représentant chaque année 300 000 unités en France, Fiat espère vendre 10000 Tipo en année pleine, érigeant ce modèle en deuxième best-seller et levier d’entrée dans les entreprises. La marque revendique en effet un TCO de 15 % inférieur par rapport aux modèles concurrents équivalents et s’est assurée une bonne place auprès des loueurs longue durée et des flottes en leur proposant d’échanger gratuitement leur Punto contre une Tipo cinq portes, et ceci, pour leur même loyer. Fort de ces arguments, Fiat auto-infos.fr | octobre 2016 | n°1357
La Tipo est montée en juillet sur la première marche du podium des compactes les plus vendues en Europe.
La famille 500 représente 67 % du volume global des ventes de la marque.
compte bien peser sur le marché des professionnels: les ventes réaliséesenBtoBdevraientreprésenter entre 15 et 20 % des commercialisations totales et atteindre 30 % sur une année pleine. Un volume qui semble atteignable au regard de l’engouement suscité par le modèle dès sa sortie : un mois après l’ouverture des commandes en avril, ce sont plus de 1000 commandes qui ont été enregistrées rien que pour la version quatre portes. Autre preuve : la Tipo est montée en juillet sur la première marche du podium des compactes les plus vendues en Europe. De nouvelles motorisations
2016 est marquée par d’autres lancements, à l’image du roadster 124 Spider qui s’installe sur un marché de niche mais pour lequel Fiat nourrit de fortes ambitions en termes d’image de marque. Sans oublier les évolutions sur des modèles déjà existants, dont la 500. « La 500, vendue à 200000 exemplaires en neuf ans, est un véhicule avec un cycle de vie extraauto-infos.fr | octobre 2016 | n°1357
ordinaire qui se renouvelle tous les trois ans. La gamme est en perpétuelle évolution, s’agrémente de séries spéciales ou de nouveaux moteurs TwinAir », détaille Nicolas Lévêque. Après une mise à jour significative l’année dernière, la 500 bénéficiera prochainement d’une version sportive S, sans être aussi radicale que ce que propose Abarth. Quant aux rumeurs d’une déclinaison électrique, la marque confirme son intention d’attendre une certaine maturité du marché français et, plus globalement, européen. Si cette version électrique a déjà été développée aux États-Unis avec l’appuideChrysler,ladécisiondela commercialisation sur le Vieux Continent n’a pour le moment pas été tranchée.
Nicolas Lévêque, responsable du marketing Fiat en France.
France. « La 500 est plus populaire que la marque Fiat en elle-même. Nous devons beaucoup à ce modèle dans notre développement en France, et, à plus forte raison, sur le Vieux Continent. Mais si la 500 joue sur le registre de l’émotionnel et inspire de ce fait la sympathie, il ne faut pas oublier que Fiat a longtemps été considérée comme une marque aux véhicules fiables et surtout accessibles par rapport aux modèlesconcurrents. »Aujourd’hui, Fiat souhaite jouer sur cette dualité et veut affirmer, avec sa Tipo, son statut de marque populaire, reconnue aussi bien par son style que par son rapport qualité/prix.
renforcer son image de marque fiable et accessible
un réseau en évolution
Avec le succès de sa 500, Fiat s’est forgé, au fil des années, l’image d’une marque au capital sympathie fort, comme le confirme le responsable du marketing Fiat en
Pour ce faire, Fiat peut s’appuyer sur un réseau primaire qui couvre aujourd’hui 85 % du territoire complété par le réseau d’agents. Ensemble, ils assurent la couver-
ture de 95 % du territoire, ce qui reste insuffisant pour Fiat qui ambitionne de travailler sur certaines zones pour être plus officiellement présent aux côtés des agents. Mais l’évolution est davantage qualitative que quantitative : chaque année, depuis 2012, la marque inaugure un nouveau modèle. Un rythme soutenu qui constitue aussi bien une opportunité qu’un défi pour les 193 points de ventes du réseau qui doivent se maintenir à la page. Fiat propose dans cette optique des programmes quinquennaux avec une mise aux normes des concessions. Le dernier programme en cours de déploiement, baptisé « New sale process », met l’accent sur l’enjeu de la réception active et l’importance des outils digitaux au sein des sites, aussi bien du côté de l’activité vente qu’en après-vente. ■ Alice Thuot
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Distribution VN
Jean-Charles Herrenschmidt, président du du directoire du groupe métin
« Nous devons tendre vers un vrai service de conciergerie » Le groupe multimarque piloté par Jean-Charles Herrenschmidt poursuit sa forte croissance tout en veillant à l’excellence dans l’ensemble des métiers. Pour preuve, les trois prix obtenus le 28 juin dernier lors de la 17e cérémonie des Masters. auto infos: quels ont été les résultats de votre groupe sur les six premiers mois de l’année? Jean-Charles Herrenschmidt :
Les résultats du groupe poursuivent leur évolution et sont en progression à fin juin dans la plupart de nos activités. Nous avons fait évoluer l’organisation du groupe : le comité exécutif gère l’exploitation et le comité de direction s’occupe des projets. Ces derniers temps, nous avons plus particulièrement mis l’accent sur l’activité pièces et la stratégie de service basée autour de la relation client. Nous avons également lancé un grand projet sur la qualité en matière de services au sein du groupe. a.i.: Où en est votre groupe en matière de transformation digitale? J.-C. H. : Pour moi, le parcours
digitalestintégrédansunparcours client global. Au lieu de venir cinq fois dans une concession, un client ne se déplace plus qu’une seule fois. En revanche, ce même client passe de nombreuses heures sur Internet. Il faut suivre ce client du Web jusqu’à la concession en lui apportantunserviceexceptionnel. Nos forces d’accueil évoluent dans l’accompagnement pour le
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surprendre lors de sa visite. La liaison site marque/site distributeur est capitale pour que le service soit au top en termes de satisfaction client. Le rôle du terrain est de conforter par du conseil le choix d’un client qui s’est déjà renseigné sur la Toile. Un geste ou une parole peut faire la différence : c’est notre rôle de conciergerie automobile. Après livraison, le digital reprend sa place au travers de la connectique qui va ouvrir une phase énorme de nouveaux services. Nous devons être très actifs sur ce sujet. a.i.: en raison de ces mutations, constatez-vous un changement dans la relation entre le constructeur et le distributeur? J.-C.H.: Jecroisbeaucoupàl’univers
delamarque,lamarqueduproduit et notre marque de distributeur. Je pense que les clients choisissent une marque. Notre philosophie, c’est de défendre cette passion de la marque. Notre valeur sera la qualité de la relation humaine avec le client. Cette relation client ne doit pas en rester uniquement au niveau des process, elle doit être chaleureuse, il faut un accompagnement humain. Le principe de bienveillance entre cons-
tructeurs et distributeurs est donc capitalsinousvoulonsqueleclient ressente in fine cette bienveillance: c’est le principe de réciprocité si chère au groupe Accor. a.i.: quid des données des clients? J.-C. H. : Les données viennent du
terrain, d’autres du constructeur. L’important,c’estd’enfairequelque chose. Il faut avoir la capacité de gérer ces données et d’apporter un résultat optimum au client. Nous avons d’ailleurs été les premiers à signer une charte visant à les partager et à les synchroniser. Cela ne se fait pas encore partout et c’est dommage car c’est la symbiose des différents acteurs autour du client (constructeur distributeur, plateau technique) qui permettra à chaque acteur en front-line de gagner du temps et d’apporter un supplément de chaleur humaine et d’enchantement du client. a.i.: quel est selon vous le rôle du constructeur dans un contexte où l’automobile connaît aujourd’hui une nouvelle révolution? J.-C.H.: Le constructeur a un rôle de
partenaire. Entre ses compétences techniques et la puissance qu’il représente et la connaissance du
terrain d’un distributeur, il faut un lien de confiance. Il faut cet équilibre de réciprocité qui est excessivement important. Il faut savoir également se benchmarker de façon permanente, pas seulement par rapport à d’autres constructeurs automobiles mais aussi par rapport à d’autres prestataires de services dans d’autres domaines comme la livraison ou l’accueil par exemple. a.i.: Comment imaginez-vous cette recomposition du paysage de la distribution dans ce nouvel univers de la mobilité? J.-C. H. : Nous sommes déjà des
acteurs de mobilité mais nous ne le disons pas assez et de multiples start-up s’y intéressent. Nous avons le « physique », à nous avec leconstructeuretd’autresdistributeurs innovants de faire le lien du « physique » avec les nouvelles applications digitales. a.i.: allez-vous développer des services d’auto-partage dans chacun de vos points de vente? J.-C. H. : Nous avons toujours eu
une activité de location qui nous apporte une compétence spécifique. Nous avons déjà ce savoir-faire. Nous proposons tous les services de la mobilité auto-infos.fr | octobre 2016 | n°1357
Outre la troisième place de la meilleure performance V0 + de 7000 VN, le groupe Métin a remporté le Master 2016 de la meilleure performance en atelier et celui relatif à la formation et aux ressources humaines. Le podium 2016 du Master formation/ ressources humaines: Jean-Charles Herrenschmidt (au centre), président du directoire du groupe Métin, en compagnie de Karine Legrand (groupe Métin), de Marie-Noëlle Tavaud, directrice du GNFA (à gauche), de Michel Rousseau (groupe Rousseau), et d’Alexandre Parot (groupe Parot) à droite.
a.i.: L’accès à la commercialisation des pièces d’équipementiers ouvre-t-il de nouvelles perspectives? J.-C.H.: Absolument. Cette évolu-
a.i.: quel est votre commentaire sur le plan après-vente du groupe Psa? J.-C.H.: Lemotquimevientàl’esprit
tion permet une plus grande ouverture à une palette plus large de clients notamment vers les véhicules anciens. Les plateformes PR sont aussi un outil logistique qui va nous apporter des économies sur les stocks et en matière de personnel.
pour le qualifier est « disruptif ». C’est un plan excessivement ambitieux puisque le marché sur lequel nous pourrons intervenir va s’élargir.Ilpermetdessynergiesen termes de logistique et de backoffice. La qualité de service sera déterminante et permettra de sauvegarder la valeur interopérateur. auto-infos.fr | octobre 2016 | n°1357
a.i.: Comment imaginez-vous le groupe métin dans les prochains mois? J.-C. H. : Nous devons avoisiner
les 475 millions d’euros de chiffre
d’affaires. Nous allons poursuivre notre croissance en cherchant de nouvelles synergies sur un secteur donné. Le métier du concessionnaire, il ne faut pas l’oublier, c’est toujours un métier avec une forte présence sur le plan local. C’est notre vrai savoir-faire. Les synergies immobilières doivent s’exprimer pleinement surtout en région parisienne comme, par exemple, sur notre site de Val d’Europ, à Montévrain. L’idée c’est développer un groupe solide, humainement porteur et doté d’une vraie passion automobile. ■ Christophe Carignano
24 sites. Neuf marques: Peugeot, Citroën, DS, Audi, VW et VW Utilitaires, Seat, Skoda, Kia, Hertz, Total. 14400 VL vendus. 11405 VO écoulés. 298423 heures atelier facturées. 1 075 collaborateurs. 475 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Le groupe métin en chiffres…
y compris l’après-vente et la pièce de rechange. Il nous manque juste le deux-roues. Notre première expérience n’a pas fonctionné.
(Chiffres 2015)
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Côté habitacle, il est désormais possible de choisir parmi 10 placages décoratifs pour personnaliser la planche de bord.
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Nouvelle up! : une citadine musclée et polyvalente Avec une version restylée de sa petite citadine, Volkswagen veut percer sur ce segment très disputé par les marques françaises. Même si 700 000 up! ont été commercialisées dans le monde depuis 2011 dont 30 000 unités immatriculées en France, la petite citadine du constructeur allemand a toujours eu des difficultés à se faire une place dans l’Hexagone face à la concurrence des marques françaises sur ce segment. En 2015, Volkswagen a vendu 5 580 up! « C’est un segment très compétitif avec une forte concurrence française tant chez Renault que PSA, explique Thierry Sybord directeur de la marque Volkswagen en France. Je crois fortement au développement de ce segment et à la capacité de Volkswagen à prendre une part significative sur ce segment dans une logique de plus grande polyvalence. C’est le cas de la nouvelle up! qui a toutes les caractéristiques d’un véhicule de ville mais qui permet de rouler sur toutes les routes ». Le restylage de la citadine de Volkswagen a été réalisé autour de quatre axes qui correspondent aux
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codes recherchés sur ce segment: la sécurité, la polyvalence, la connectivité et la personnalisation. Au niveau de son look extérieur,lacitadines’offrerésolument un style plus sportif, avec notamment un bouclier avant retravaillé, de nouveaux projecteurs munis de feux de jour à LED en série, un diffuseur plus marqué et des feux arrière entièrement redessinés. Les clignotants sont désormais intégrés aux rétroviseurs extérieurs. quatre niveaux de finition
La nouvelle up! joue sans conteste la carte de l’audace en proposant quatre niveaux de finitions (Take up!, Move up!, High up! et Cross up!) et la possibilité de personnaliser son véhicule en choisissant parmi 12 teintes de carrosserie, trois couleurs de toit et dix designs de planche de bord. Elle reçoit également, en option, une nouvelle climatisation automatique avec système de filtre Pure Air.
Ultra-connectée, elle accueille à son bord la radio bluetooth Composition Phone dès la finition Moveup!et,enoption,unnouveau module d’intégration de smartphone, lequel se transforme en véritable système d’infodivertissementunefoisconnecté.Lamarque a décidé de miser sur la sécurité. En plus de l’ESP et de l’ABS, la nouvelle up! voit sa sécurité enrichie avec notamment la présence du City Brake Assist de série. Ce dispositif de freinage automatique d’urgence en ville réduit l’intensité du choc, voire l’évite complètement en fonction de la vitesse et de la situation. L’activation automatique s’enclenche entre 5 et 30 km/h. une citadine qui a du punch!
La nouvelle up! reçoit une troisième motorisation essence plutôt musclée : un nouveau 1.0 TSI sportif de 90 ch (66 kW). La Volkswagen up! arrive sur le marché avec quatre motorisations au choix. En plus du TSI, on
retrouve les trois cylindres à injectionmultipoint(MPI)1,0 lqui délivrent 60 ch (44 kW) et 75 ch (55 kW). La up! est livrée de série avec une boîte manuelle cinq vitesses et propose en option une boîte cinq vitesses séquentielle ASG sur les modèles Move up! et High up!. La version 60 ch est disponible en option avec la BlueMotion Technology, technologie de série sur la version 75 ch. Sur cette dernière, le système start/stop et la récupération de l’énergie au freinage contribuent à réduire la consommation. L’énergie dégagée durant les phases de freinage est récupérée et conservée dans la batterie. L’intérêt est de délester le moteur et de réduire la consommation de carburant. Les commandes sont ouvertes depuis le 1er juillet dernier pour un lancement officiel en septembre, sans oublier l’e-up! au mois d’octobre. Côté tarifs, la version Take up! essence 60 ch, est proposée à 10 400 euros. ■ Christophe Carignano auto-infos.fr | octobre 2016 | n°1357
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Distribution VN
L’Optima arrive en France dans sa version Break (SW) et hybride rechargeable (berline).
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Kia renforce la famille Optima La marque coréenne complète sa gamme avec l’arrivée du break Optima, de la déclinaison sportive GT et de la version hybride rechargeable. Arrivée en France en 2015, la berline Optima est épaulée aujourd’hui par les versions break (SW), sportive (GT) et hybride rechargeable (PHEV). Parmi ces déclinaisons, la SW et l’hybride représententdeuxmodèlesimportants sur ce segment. En effet, le segment D reste stable en Europe après une période de forte baisse. Il représente approximativement 8 % du marché, soit 1,3 million d’unités. Selon la marque, ce niveau devrait se maintenir jusqu’à l’horizon 2018 malgré la percée des SUV. Dans cette catégorie de voitures, les breaks sont particulièrement appréciés puisqu’ils atteignent 50 % des ventes. L’arrivée de l’Optima SW s’avère donc importante pour la marque, afin de séduire l’importante clientèle professionnelle présente dans le segment. Cette dernière a représenté 76 % des ventes en 2015 et devrait également être intéressée par la version hybride rechargeable.
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un complément de gamme nécessaire
La marque sait qu’elle ne réalisera pas de gros volumes avec la famille Optima. La star chez Kia reste le SUV Sportage, qui assure un tiers des ventes de la firme en France, avec une hausse de 43 % à fin juillet. « Ces nouvelles versions d’Optima ne représenteront pas de gros volumes mais elles nous permettront d’atteindre nos objectifs », explique Gaël du Bois de Beauchesne, directeur marketing de Kia Motors France. Des résultats qui devraient atteindre les 32 500 immatriculations en 2016 selon Marc Hedrich, directeur général de Kia Motors France. « Nous pourrons peut-être atteindre notre record mais nous voulons atteindre 50 000 voitures à l’horizon 2018 », ajoute-t-il. Pour y parvenir, la firme poursuit son plan produit. Les prochaines nouveautés devraient prendre la forme d’une version break de l’hybride rechargeable en 2017 et d’une nouvelle Rio lors du
prochainMondialdel’automobile. Cependant, Kia fonde de grands espoirs sur son crossover hybride Niro, commercialisé dès ce mois de septembre à des tarifs compétitifs. L’offensive eco-Tech
L’arrivée de cet hybride rechargeable correspond au développement d’un nouveau pilier pour la marque. Jusqu’à présent, Kia avait basé son image sur le design et sur la garantie 7 ans. Aujourd’hui, un troisième argument doit séduire le public: l’offre Eco-tech. Ce concept repose sur plusieurs modèles équipés de technologies différentes mais complémentaires : l’hybridation légère introduite sur Niro, l’hybride rechargeable présent sur Optima et l’électrique pur développé sur Soul EV. L’Optima PHEV arrive sur un segment de l’hybride rechargeable en plein développement (+ 53 %) mais encore limité. L’essentiel de l’offre sur le marché français est constitué de modèles premium. Kia souhaite donc profiter de son positionnement généraliste pour se démarquer. La seule concur-
rente réelle de l’Optima est la VW Passat GTE. Les deux voitures offrent des caractéristiques assez proches pour un tarif en faveur de la coréenne (45 990 euros contre 47930 euros pour la Passat GTE berline). La garantie 7 ans également valable sur ce modèle constitue un autre point fort selon Kia, puisqu’il assure une certaine tranquillité aux clients. Au-delà de cette motoristion, l’Optima GT et son moteur essence de 245 chevaux ne sera proposée en France qu’en break. Cette déclinaison SW devrait être plus populaire avec le diesel 1,7 l CRDi de 141 chevaux, disponible avec une boîte manuelle à 6 vitesses ou une transmission à double embrayage DCT 7. Les tarifs de ces modèles sont compris entre 33 990 euros (Optima SW 1,7 l CRDi Premium) et 39 990 euros (Optima SW 1,7 l CRDi DCT 7 GT Line). Cette dernière finition devrait séduire les clients particuliers, minoritaires sur le segment. Les 77 % d’acheteurs professionnels se tourneront plutôt vers un niveau intermédiaire. ■ Frédéric Marty auto-infos.fr | octobre 2016 | n°1357
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Le constructeur allemand poursuit l’extension sa gamme écologique avec l’Audi Q7 e-tron, second modèle hybride rechargeable de la marque. NOuVeauTé
Audi Q7 e-tron: l’hybride diesel rechargeable haut de gamme Après avoir lancé son A3 Sportback rechargeable, Audi compte bien prouver que cette technologie à toute sa place dans sa gamme avec son nouveau Q7 e-tron combinant un bloc diesel à un moteur électrique pour une puissance totale de 373 ch. Si la mode est aux motorisations efficientes, la technologie hybride diesel rechargeable n’est pourtant pas nouvelle chez Audi puisqu’elle a fait son apparition dès 1989 avec laprésentation du premier modèle hybride rechargeable, l’Audi Duo. Plus récemment, la marque a décliné en une version hybride diesel rechargeable son A3 Sportback qui a représenté 10 % des ventes globales de la compacte en 2015. Aujourd’hui, Audi applique la même formule à son SUV haut de gamme Q7 lancé en 2006, renouvelé l’an passé et écoulé depuis son lancementà575000unitésdansle monde, dont 18300 en France. Si pour l’A3 Sportback, la marque aux anneaux avait retenu la formule du moteur essence 1,4 l de 150 ch couplé à un moteur électrique de 75 kW pour une puissance cumulée de 204 ch, pour la Q7, la technologie a été revue, tant au niveau des motorisations que des puissances. Alors que le diesel représente 99 % des ventestotalesdesonQ7,Audiafait l’audacieux choix de privilégier ce carburant pour la version hybride.
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373 ch cumulés
Niveau puissance, la donne a également changé : ce Q7, qui affiche sur la balance un poids de près de 2,3 tonnes, est animé dans sa version e-tron par un moteur V6 3.0 TDI de 258 ch délivrant un couple de 600 Nm. Ce dernier est associé à un moteur électrique de 128 ch pour un couple de 350 Nm, lequel est alimenté par une batterie lithium-ion. Le Q7 e-tron est donc entraîné par un groupe moto-propulseur d’une puissance totale de 373 ch, transférée aux quatre roues motrices. Cet ensemble présente deux avantages : d’une part, offrir une conduite sportive avec le 0 à 100 km/h en 6,2 secondes et une vitesse maximale de 225 km/h et, d’autre part, limiter l’empreinte écologique de ce modèle. Grâce à son moteur électrique,leSUVestpourvud’une autonomie en tout électrique d’une cinquantaine de kilomètres, avec, comme résultat, une consommation homologuée à 1,8 l/100 km, ce qui correspond à des émissions de CO2 de 48 g. Ce niveau théorique atteint plutôt
les 5-6 l/100 km dans la pratique selon le style de conduite et le type de routes empruntées. Trois modes de conduite
Ce niveau de consommation peut être optimisé grâce à la combinaisondetroismodesdeconduite: un mode EV 100 % électrique, mode dans lequel démarre le SUV, le mode battery hold qui, comme son nom l’indique, permet de préserver l’énergie de la batterie et, enfin, le mode hybrid, qui optimise, via quatre dispositifs, la gestion de l’énergie du véhicule en s’appuyant sur le mode efficiency de l’Audi drive select (ce dernier propose au total sept modes de conduite) qui prévient le conducteur lorsqu’il doit lever le pied de l’accélérateur. Viennent ensuite le mode roue libre activé automatiquement, l’adaptation automatique de la vitesse selon la lecture des limitations de vitesse et, enfin, l’assistant de virage qui module automatiquement la vitesse dans les virages, les intersections et les ronds-points. Enfin, toujours dans
l’optique de minimiser sa consommation, le Q7 e-tron inaugure un système de gestion thermique, spécialement développé pour son Q7 e-tron. Son principe : la pompe à chaleur utilise la chaleur résiduelle des composants électriques pour réchauffer ou rafraîchir l’habitacle. À partir de 81700 euros
Le haut de gamme combiné à la performance énergétique et de conduite à un prix : décliné en quatre niveaux de finition (Q7, S line, Ambition Luxe et Avus), le SUV s’affiche à partir de 81 700 euros en entrée de gamme. Cette dernière comprend notamment l’assistant de démarrage en côte, le détecteur de pluie et de luminosité, la climatisation automatique bi-zone, le repérage des panneaux de signalisation ou encore l’Audi music interface. En termes d’aide à la conduite, la dotation initiale intègre l’Audi drive select, le parking system plus avant et arrière ainsi que l’Audi pre sense city et city care. Pour la finition cœur de gamme, S Line, qui représente 38 % des ventes de Q7, comptez 86100 euros. La finition Ambition Luxe est proposée à 86700 euros, tandis que la finition haut de gamme, qui pèse pour 44 % des immatriculations, est accessible à partir de 93600 euros. ■ Alice Thuot auto-infos.fr | octobre 2016 | n°1357
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Mercedes continue d’aligner ses pions face à BMW. Le GLC Coupé rejoint le X4 sur le marché de niche des SUV coupés.
essai
Mercedes fusionne suV et coupé avec son GLC Après le GLE, c’est au tour du GLC de recevoir sa version coupé. Pour cette nouvelle épreuve de style, Mercedes mixe les codes de ce segment avec celui des SUV. Résultat: un modèle esthétiquement convaincant et un agrément de conduite optimisé via de nouveaux dispositifs et de nombreuses améliorations techniques. En France, Mercedes a enregistré sur le premier semestre une hausse de ses ventes de 10,7 % à 38 994 unités, soit une part de marché de 2,9 %. Si cette croissance soutenue est à mettre essentiellement au crédit de la Classe A, modèle de la marque à l’étoile le plus vendu en France, Mercedes souhaite diversifier ses cartes en enrichissant son offre sur un segment de niche, celui desSUVcoupés.AprèsleGLE,c’est donc au tour du GLC de disposer de sa version coupé. Alors que le GLE est bel et bien destiné à contrer son principal concurrent, à savoir le BMX X6, longtemps seul sur le marché des SUV coupés premium, son petit frère, le GLC Coupé, jouera dans la catégorie inférieure pour faire face à la BMW X4. égaler, voire dépasser les ventes du GLC
La marque à l’étoile ne cache pas ses ambitions pour ce nouveau modèle coupé. Alors que l’Hexagone représente le cinquième marché européen le plus important en termes de ventes de GLC avec 2 500 unités vendues sur le
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premier semestre, Mercedes espère égaler, voire dépasser ce volume avec cette version. Le constructeur allemand, dans ce nouvel exercice de style, reprend la formule gagnante du GLE en l’appliquant à un segment plus compact. Au croisement des univers des coupés et des SUV, le GLC Coupé adopte une silhouette plus allongée et ramassée, avec une ligne de toit plongeante et une chute de pavillon prononcée. Concrètement, cela se traduit par une longueur de 4,73 m, une hauteur de 1,60 m, soit 8 cm de plus en longueur et 4 cm de moins en hauteur par rapport au GLC mais avec un empattement similaire de 2,87 m. Prix à payer pour ces dimensions, un coffre de 1 400 l sièges rabattus amputé de 200 l par rapport au GLC classique et 500 l avec les sièges en place (soit moins 50 l). Le nouveau Dynamic Body Control
Pour affirmer le caractère sportif de son SUV coupé, Mercedes mise sur des dispositifs visant à améliorer l’agrément de conduite, à l’image d’un train de roulement sport fourni de série avec cinq
programmes de conduite (Eco, Confort, Sport, Sport + et Individual), de la direction sport plus direct ou encore de la transmission intégrale permanente 4Matic couplée à une boîte de vitesses automatique neuf rapports. En option, le coupé peut aussi bénéficier du nouveau train de roulement Dynamic Body Control qui commande, de façon individuelle, chaque roue selon le mode de conduite sélectionné, mais aussi de la suspension pneumatique Air Body Control qui module les forces de suspensions et d’amortissement. Deux options facturées respectivement 1150 et 2230 euros. Huit variantes de motorisations
Sur la balance, le GLC Coupé ne pèse pas moins de 1710 kg, au min imu m. P o u r l ’ an ime r, Mercedes propose une gamme de huit variantes de motorisations quatre cylindres, dont quatre immédiatement disponible. Cette gamme se décompose en quatre blocs, trois essence et une version hybride rechargeable. En diesel, la gamme débutera avec le GCL 200 d de 136 ch, disponible fin
2016 et est complétée par les versions 170, 204 et enfin 258 ch, ce dernier étant également prévu en fin d’année. En essence, la gamme de motorisations est comprise entre 221 et 367 ch pour la version AMG disponible en fin d’année. Avec, comme puissance intermédiaire le bloc de 245 ch. Mercedes joue également sur le créneau du vertueux avec une version hybride rechargeable essence d’une puissance cumulée de 320 ch, dont les émissions de CO2 ne dépassent pas les 64 g grâce à une autonomie en tout électrique d’une trentaine de kilomètres. une dotation de base complète
Disponible en trois finitions (Executive, Sportline et Fascination), le GLC Coupé n’a pas à rougir de sa dotation initiale qui comprend notamment, côté confort, les feux arrière et clignotants à LED, le système multimédia, la caméra de recul et la climatisation automatique bi-zone et, pour faciliter la conduite, plusieurs dispositifs d’aide à l’instar du système préventif de collision, le détecteur de fatigue, ou encore le système de stabilisation en cas de vent latéral. Autant d’équipements disponibles à condition d’y mettre le prix: le GLC Coupé est proposé, en tarif de base, à 53000 euros, soit 4000 eurossupplémentaires parrapport au GLC classique. Comptez 56200 euros pour la finition Sportline et 61 200 euros pour la version haut de gamme Fascination. ■ Alice Thuot auto-infos.fr | octobre 2016 | n°1357
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Vingt ans après le premier Scénic, la version 4 du monospace compact de Renault évolue en profondeur sur le plan du design intérieur et extérieur.
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Le Renault Scénic fait sa révolution Né en 1996, le Scénic s’est vendu à cinq millions d’unités dans le monde à travers ses trois générations. Pour fêter les 20 ans de son monospace compact, Renault lance une quatrième génération, en cohérence avec la dynamique de renouvellement de sa gamme initiée depuis l’arrivée du designer Laurens Van Den Acker. Avec ce Scénic quatrième génération, la marque au losange proposera une des gammes les plus jeunes d’Europe. Et compte bien maintenir, voire augmenter sa part de marché sur un segment qui se porte mieux que ne le pense l’imaginaire collectif. Si, en 10 ans, les ventes de berlines compactes ont effectivement été impactées par celles des crossovers, la tendance est inverse du côté des monospaces compacts dont les commercialisations se sont accrues. Un dynamisme qui profite à Renault puisque son Scénic est resté le monospace compact le plus vendu en France en 2015, avec un peu plus de 46000 unités écoulées. Afin de se maintenir dans la course et faire face à une forte concurrence avec notamment l’arrivée des Volkswagen Golf Sportsvan et le BMW Active Tourer, Renault s’appuie sur une quatrième génération réinventée en profondeur. Et cela commence par des roues de 20 pouces, format unique proposé sur l’ensemble de la gamme et inspiré du AirSpaceConcept,etquiconfèrent au monospace des allures de
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crossover grâce à une garde au sol accrue de 40 mm.
endroits soit depuis le coffre, soit depuis le système R-Link 2.
une capacité de coffre accrue
Trois nouvelles aides à la conduite
Ce modèle, en rupture avec les générations précédentes, arbore des dimensions inédites aussi bien pour la version courte cinq places que longue sept places. Et gagne ainsi en hauteur 20 mm de plus que le Scénic III, 40 mm supplémentaires en longueur, tandis que leporteàfauxestréduitde16 mm. Ces dimensions permettent au monospace compact d’offrir un volume de coffre de 572 litres sur la version courte, tandis que la version sept places, en configuration cinq places, propose une capacité de 5 496 litres. Dans sa version cinq places, le Grand Scénic atteint un volume de coffre de765litres.S’ajoutentles13litres offerts par la console centrale coulissante ainsi que les 11,5 litres issus du tiroir Easy Life placé devant le passager. Le chargement est facilité par la fonction One Touch Foldind permettant de rabattre en un seul geste les sièges pour obtenir un plancher plat. Cette commande peut être actionnée à deux
CesystèmeR-Linkoffreégalement la possibilité de gérer, via un écran de 8,7’’ (disponible dès la deuxième finition Zen), la panoplie d’aides à la conduite proposée sur Scénic. Ces dernières sont réparties en trois catégories: celles qui permettent de renforcer la sécurité, celles qui alertent le conducteur et enfin, celles qui facilitent la conduite. Outre les fonctionnalités habituellement proposées (régulateur de vitesse adaptatif, alerte de franchissement de ligne, caméra de recul…), le monospace compact inaugure trois nouvelles aides à la conduite: le freinage actif d’urgence avec détection des piétons, disponible de série et actif de 7 à 60 km/h. Sans oublier l’assistant de maintien de voie, opérationnel entre 70 et 160 km/h et enfin l’alerte de détection de fatigue. L’Hybrid assist débarque sur scénic
Pouranimercettequatrièmegénérationdesonmonospacecompact, Renault propose six motorisations
diesel couplées soit à une boîte manuelle six rapports, soit à une boîte automatique EDC à double embrayage six ou sept vitesses ainsi que deux motorisations essence associées à une boîte manuelle six vitesses. Les puissances s’échelonnent de 95 à 160 ch pour les motorisations diesel et de 115 à 130 ch pour les motorisations essence. Mais la grande nouveauté sur ce Scénic quatrième génération réside dans cette toute nouvelle technologie Hybrid Assist disponible sur le diesel 1,5 l associé à un moteur électrique, lui-même alimenté par une batterie de 48 volt. Avec, à la clé, un gain de consommation d’environ 15 % sur un moteur diesel officiellement homologué à 3,9 l/100 km et 100 g de CO 2 pour la version courte. Coté tarifs, malgré l’ajout de technologies, Renault s’est aligné sur ceux proposés sur la précédente génération. Il faudra débourser 23 700 euros pour la version 1,2 l TCe 115 ch version entrée de gamme (Life). Le dCi 130 ch haut de gamme (Intens) ferme la marche à 32 200 euros. ■ Alice Thuot auto-infos.fr | octobre 2016 | n°1357
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Distribution VN renault scenic
Restant dans son rôle de monospace compact sérieusement ficelé, le nouveau Scenic s’en démarque par son allure stylée. Poussée si loin que les jantes de 20 pouces sont de série pour faire joli, chaussées de pneus spéciaux épargnant confort et CO2 ! Le Grand Scenic 7 places est reconduit. Tous deux, fabriqués avec les Espace et Talisman à Douai (Nord), héritent de certains équipements raffinés de leurs aînés, tel le freinage actif avec détection piéton. Et le dCi 110 ch étrenne une version Hybrid Assist, mais pas éligible au bonus.
Segment
Compacte du segment C.
Concurrentes
Citroën C4 Picasso, Ford C-Max, Opel Zafira Tourer (vs Grand Scenic), Peugeot 5008, Toyota Verso, Volkswagen Touran, etc.
Commercialisation Moteur essence (Scenic/Grand Scenic)
1er septembre 2016. 4 cyl. 1.2 TCe 115 ch bvm6 (129-136 g/km, nc cv) et 130 ch (129-136 g/km, nc cv).
Moteur diesel
4 cyl. 1.5 dCi 95 ch bvm6 (100 g/km, nc cv) et 110 ch bvm6/ bva7 EDC (100-104/104-104 g/km, nc cv) et 110 ch Hybrid Assist (92-92 g/km, nc cv), 1.6 dCi 130 ch bvm6 (116-119 g/km, nc cv) et 160 ch bva6 EDC (118-122 g/km, nc cv).
Garantie
2 ans kilométrage illimité.
Prix
scenic essence à partir de 23 700 € (1.2 TCe 115 ch bvm6 Life) et Grand scenic à partir de 25 000 € (1.2 TCe 130 ch bvm6 Life). scenic diesel à partir de 25 200 € (1.5 dCi 95 ch bvm6 Life) et Grand scenic à partir de 26 800 € (1.5 dCi 110 ch bvm6 Life).
(Scenic/Grand Scenic)
elles arrivent dans votre showroom
Par Philippe Hervieu
Hyundai ioniq
Si la grâce évidente de la futuriste Ioniq aimante les regards, cette Hyundai est surtout la première auto du monde à donner le choix entre trois systèmes de propulsion « propres ». Une motorisation hybride de 141 ch (HEV) alimentée par une performante batterie lithium-ion, une propulsion électrique intégrale (EV) zéro émission de 120 ch, ou une hybride rechargeable (PHEV), qui suivra plus tard. Conçue pour ces solutions alternatives, cette compacte cinq portes soigne de près allègement et aérodynamisme, bien dotée aussi en matière de sécurité.
mercedes-B Classe C Cabriolet
Tradition hédoniste bien ancrée chez Mercedes, la Classe C reçoit à son tour une capote de toile électrique insonorisée à lunette vitrée, pour permettre aux quatre occupants de savourer les joies du plein air. Mais cette silhouette sportive ménage aussi la capacité du coffre (360 l. capote fermée). À bord, le luxe se traduit par des sièges munis d’un chauffage de nuque et tendus d’un cuir réfléchissant la lumière du soleil. Sous le capot, 4, 6 ou 8 cylindres libèrent de 156 à 510 ch, alors qu’une transmission intégrale 4Matic y est désormais proposée.
Toyota Hilux
Plus souvent qu’à son tour best-seller des pick-up en Europe et en france, le Hilux huitième du nom qui vient d’arriver s’appuie sur les acquis d’une lignée née en 1968. Décliné sous quatre silhouettes de 2 à 5 places, cet utilitaire prend aussi de petits airs de SUV, avec des équipements plus fournie en confort et en assistances de conduite. Ce 4x4 renforce surtout ses atouts fonctionnels, benne agrandie, châssis à échelle plus résistant et nouveau 2,4 l. D-4D sobre et coupleux tractant jusqu’à 3,5 tonnes, avec une belle aptitude au tout-terrain.
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Segment
Compacte du segment C.
Concurrentes
HEV : Audi A3 e-Tron berline et break (mais hybride rechargeable), BMW Série 2 Active Tourer Hybrid, Lexus CT 200h, Toyota Auris HSD 5 portes et break HSD Touring Sports, Volkswagen Golf GTE (mais hybride rechargeable), etc. EV : Mercedes-Benz Classe B Electric Drive, Nissan Leaf, Volkswagen e-Golf, etc.
Commercialisation mi-octobre 2016. HEV hybride 4 cyl. 1,6 l. 105 ch bva6 double embrayage, mot. élect. essence-électrique 43,5 ch, puissance conjuguée de 141 ch (79-92 g/km, 5 cv). EV électrique
Mot. élect. Synchrone à aimants permanents 120 ch avec réducteur, transm. Roues AV, batterie Lithium-ion polymère (0 g/km, cv en cours).
Garantie
5 ans kilométrage illimité, et batterie 8 ans ou 200 000 km.
Prix
HEV essence-électrique à partir de 26 100 € (Intuitive). EV électrique à partir de 35 850 € (Creative).
Segment Concurrentes Commercialisation
Segment des coupés et cabriolets premium. Audi A5 Cabriolet, BMW Série 4 Cabriolet, etc. 27 juin 2016.
Moteur essence
4 cyl. C180 1,6 l. 156 ch bvm6 (135 g/km, 8-9 cv), C200 2 l. 183 ch bvm6 2WD-bva9 4WD 4Matic (136-163 g/km, 10-11 cv), C250 2 l. 211 ch bva9 2WD (140 g/km, 12 cv) et C300 245 ch bva9 2WD (151 g/ km, 14-15 cv), C400 4Matic V6 3 l. 333 ch bva9 4WD (181 g/km, 22 cv), AMG C43 4Matic V6 3 l. 367 ch bva9 4WD (190 g/km, 25-26 cv), AMG C63 V8 4 l. 467 ch bva7 2WD (208 g/km, 37 cv) et AMG C63 S V8 4 l. 510 ch bva7 2WD (208 g/km, 41 cv).
Moteurs diesel
4 cyl. C220d 2,2 l. 170 ch bvm6 2WD (116 g/km, 9 cv) et C220d 4Matic 2,2 l. 170 ch bva9 4WD (130 g/km, 9 cv), C250d 2,2 l. 204 ch bva9 2WD (121 g/km, 11 cv).
Garantie
2 ans, kilométrage illimité.
Prix
Diesel à partir de 42 000 € (2.0 TDCI 180 ch bvm6 4x4 Trend).
Segment
Utilitaire, catégorie pick-up.
Concurrentes
Ford Ranger, Isuzu D-Max, Mitsubishi L200, Nissan Navara, Volkswagen Amarok, etc.
Commercialisation Mix énergie
fin juin 2016. 70 % diesel / 30 % essence.
Moteur diesel
4 cyl. 2,4 l. 150 ch bvm6 4x2/bvm 4x4 (NC/187185 g/km*, 8 cv), et 4 cyl. 2,4 l. 150 ch bva6 4x4 (204 g/km*, 8 cv). * Pas de malus pour les VU
Garantie
3 ans, kilométrage illimité.
Prix
Châssis cabine 2WD 2,4 l. D-4D 150 ch à partir de 19 300 € HT / 23 160 € TTC (Châssis Cabine pour transformation carrossiers). Simple cabine 4WD 2,4 l. D-4D 150 ch à partir de 21 850 € HT / 26 220 € TTC (LeCap).
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Distribution VN
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Distribution V0
LaBeL
Nouvelles offres chez Das WeltAuto Le constructeur renforce l’offre de son label dédié à l’occasion Das WeltAuto avec des opérations spéciales valables jusqu’à la fin de l’année 2016. Volkswagen Group France lance de nouvelles offres pour le label Das WeltAuto en cette fin d’année. Déployée chez les marques Volkswagen, Seat, Skoda et Volkswagen Utilitaires, cette enseigne s’est imposée dans les réseaux du constructeur. Pour dynamiser le marché, Volkswagen Group France lance un bonus reprise de 1 000 euros sur une
sélection de modèles diesel des marques du groupe (VW Polo, Golf, Seat Ibiza, Leon, Skoda Fabia, Octavia). Cette prime est valable depuis le 15 septembre et jusqu’au 31 décembre 2016. L’arme du financement
La deuxième offre du groupe concerne le financement. Deux propositions sont faites aux
clients. La première est une offre de crédit qui débute à 0,9 % TAEG pour les véhicules d’occasion de toutes les marques et de moins de 24 mois. Pour les voitures de moins de 7 ans, ce taux atteint 2,9 % TAEG. Enfin, pour répondre aux demandes croissantes des clients, Volkswagen Group France lance une location avec option d’achat
Le label occasion de Volkswagen Group France bénéficie d’offres spéciales jusqu’à la fin de l’année.
(LOA)quicomprendgratuitement une extension de garantie et un véhicule de remplacement. Ces deux dernières offres sont valables jusqu’au 30 novembre prochain. ■ Frédéric Marty
iNTerNeT
AutoVisual s’ouvre aux marchés frontaliers Le moteur de recherche élargit son offre aux pays frontaliers pour améliorer la recherche des véhicules d’occasion et mieux comparer leurs prix. AutoVisual, spécialisé dans le véhicule d’occasion, offre désormais la possibilité d’effectuer une recherche incluant les marchés frontaliers français : Espagne, Italie, Allemagne, Belgique, Luxembourg et Pays-Bas. Cet ajout représente une indexation supplémentaire de plus de 4 millions de nouvelles annonces de véhicules d’occasion. « Aujourd’hui, les frontières n’existent pas pour qui cherche la bonne affaire », explique Antoine Piombino, co-fondateur d’AutoVisual. Le portail gomme les
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frontières du marché du véhicule d’occasionendonnantàsesutilisateurs la possibilité de repérer les véhicules disponibles dans un périmètre géographique beaucoup plus large. « Avec cette solution, nous répondons à une réalité qui est passée aujourd’hui dans les pratiques de beaucoup de frontaliers en France », ajoute-t-il. repérer les meilleures offres
Pour mémoire, Autovisual permet à l’internaute de repérer en quelquessecondestoutes lesoffres disponibles sur les différents sites
internet pour un modèle précis de véhicule. Une recherche habituellement fastidieuse pour l’acheteur. Le portail permet de situer la véritable valeur moyenne des voitures sur le marché en temps réel. L’élargissement aux pays frontaliers est sans doute un premier pas vers un développement européen pour ce pureplayer internet. ■ Frédéric Marty
Autovisual élargit son champ de recherche aux pays frontaliers.
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Toute l’info sur : www.cnpa.fr
Paroles de pros L’ACTUALITÉ DU CONSEIL NATIONAL DES PROFESSIONS DE L’AUTOMOBILE
Dossier
ACTIVITÉ ET EMPLOI : LE CNPA EN POINTE BRÈVE
■ Décès tragique de Robert Doron, fondateur de la branche 2 roues du CNPA
La vie nous apprend beaucoup mais jamais elle ne nous prépare à une perte si difficile et ce dimanche 7 août 2016 restera gravé dans nos mémoires à l’annonce du décès de Robert Doron. Les mots ne suffisent pas pour exprimer l’immense tristesse qui nous accable. Un grand choc pour tous ceux qui ont eu la grande chance de côtoyer ce passionné de la moto. Un grand Homme au grand coeur, un homme entreprenant juste et profondément humain nous quitte. Fondateur de la branche 2 roues au sein du CNPA, ce visionnaire était un vice président très actif, n’hésitant pas à donner de son temps pour le bénéfice de toute une profession. Car bien que menant ses affaires en professionnel avisé (il avait créé Paris Nord Moto en 1986), il n’a eu de cesse de s’investir dans l’univers de la moto et de faire progresser les conditions de chacun (il représentait également le CNPA en tant qu’administrateur de l’INCM). C’est une figure unique qui nous quitte, grand par sa présence et son aura. Et c’est le cœur lourd que nous adressons notre soutien, nos sincères condoléances à sa famille et ses proches pour celui qui demeurera un être exceptionnel.
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ACTUALITÉS DU CNPA ■ PRÉVENTION DES RISQUES
DÉBLOCAGE D’UNE AIDE FINANCIÈRE SIMPLIFIÉE NATIONALE «GARAGE PLUS SÛR» À DESTINATION DES TPE
L
’Assurance Maladie-risques professionnels étend le dispositif d’aides financières simplifiées à l’échelle nationale pour les professionnels de l’entretien et de la réparation automobile. La CNAMTS, avec l’aide des partenaires sociaux, a décidé de soutenir les professionnels en débloquant une enveloppe budgétaire pour les entreprises de moins de 20 salariés. 40% du montant de l’investissement sera pris en charge par la CNAMTS. Les équipements financés porteront sur la prévention du risque chimique et
des Troubles Musculo-squelettiques. Afin de promouvoir les actions de prévention à destination des professionnels, le CNPA travaille depuis de nombreusesannéesaveclaCNAMTS et les CARSAT. Deux conventions nationales ont déjà été signées depuis 2014 avec la CNAMTS : ● La Convention Nationale d’Objectifs signée en 2014 pour une durée de 4 ans, permettant aux professionnels de bénéficier d’aides financières par l’intermédiaire d’un contrat de prévention ; ● La Convention TPE Garages signée
en novembre 2015 pour une durée de 2 ans visant l’accompagnement des professionnels de TPE (- de 20 salariés) par des chargés de mission dans 5 régions pilotes (Île-de-France, Normandie, Nord-Est, Centre, Bretagne). En parallèle, le dispositif de financement de la CNAMTS, (co-administré par le MEDEF et l’UPA), permettant l’animation de réunions d’informations Accidents du Travail/ Maladies Professionnelles (AT/MP) à destination des professionnels, est reconduit chaque année et le
nombre grandissant de participants démontre un engouement pour ces sujets. Des actions sont également menées en territoires en coordination avec les CARSAT. Des fiches de postes, utilisées comme supports de sensibilisation sur le risque chimique pour les salariés, ont notamment été créées en région Bretagne et remportent un large succès auprès des professionnels. Un financement accueilli favorablement pour encourager les chefs d’entreprise de TPE à investir dans la prévention des risques professionnels. ■
■ ORGANISATION PROFESSIONNELLE
LE CNPA CONFIRME SA STRATÉGIE DE FILIÈRE AVEC UN MANAGEMENT STRUCTURÉ AUTOUR DE QUATRE PÔLES MÉTIERS ET EN ACCÉLÉRANT SA MONTÉE EN COMPÉTENCES
S
ous l’impulsion du « nouvel élan » de Francis Bartholomé, Président national, pour la mandature 2014-2017, plusieurs étapes de réorganisations internes et d’actions concrètes sur le plan externe ont été franchies avec succès, parmi lesquelles : l’organisation des premiers états généraux des services à Bercy, l’installation d’une nouvelle gouvernance politique, l’ouverture de l’Organisation aux consommateurs et aux jeunes dirigeants, la structuration d’une démarche prospective, la conception d’une stratégie de communication digitale, le rapprochement amorcé avec les organisations des transports… Plus fondamentalement, c’est le « Pacte de Mobilité », remis aux autorités publiques au printemps 2016, qui a consacré une approche différente de la Profession dans l’objectif de proposer une feuille de route stratégique et d’enclencher une dynamique de filière moderne et innovante. Le socle des métiers représentés par le CNPA, de la distribution jusqu’au recyclage, a ainsi constitué le point
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de départ de ce Pacte de Mobilité, permettant de mettre en perspective la situation actuelle, le contexte futur des entreprises et les solutions envisageables. Les propositions portées par le CNPA ont dégagé une vision transversale entre les métiers et les territoires. Elle se traduit en six piliers structurants, ordonnés selon deux axes de « transformation » et de « projection ». C’est dans ce contexte de fortes mutations - dont le véhicule connecté est l’une des illustrations et de déploiement de cette stratégie que le fonctionnement du CNPA s’adapte. Pour Francis Bartholome, « Dans notre Pacte de Mobilité, nos Présidents de métiers sont en première ligne, le point essentiel est d’avancer ensemble de manière groupée et en cohérence avec l’ensemble de nos partenaires. Avec cette adaptation de notre fonctionnement, chaque métier conserve l’intégralité de sa représentation politique aux plans national et local ; cette représentationestaufondementdelalégitimité professionnelle, laquelle prend une acuité particulière avec la mesure de la représentativité patronale d’ici à
2017 ». Cette adaptation concerne par conséquent le management opérationnel des métiers, reconfigurés, à terme, selon quatre « pôles » distincts et interdépendants. Ils seront dirigés par quatre directeurs placés sous l’autorité du délégué général Xavier Horent à l’instar des autres composantes du CNPA auxquelles ils se relient (grands territoires régionaux et plateaux nationaux d’expertises techniques, soit près de 200 salariés). Ces pôles, dotés d’une trentaine de collaborateurs, sont : ● Un pôle « Economie circulaire », sous la responsabilité de Dorothée Decrop depuis janvier 2016. ● Un pôle « Distribution et Commerce », confié à Capucine du Rivau depuis juillet 2016. ● Un pôle « Contrôle, Maintenance et Réparation », confié à Yves Riou, à partir de novembre 2016. ● Un pôle « Services à l’automobiliste », en cours d’étude, prévu fin 2016 - début 2017. Ces pôles métiers s’articulent ainsi autour de lignes directrices spécifiques : produits et énergies ; gestion des parcs ; environnement,
recyclage, risques professionnels et RSE ; formations et solutions pour les automobilistes. Pour Xavier Horent, « l’objectif, d’ordre opérationnel et en cohérence avec la logique du Pacte de Mobilité, est de consolider un management lisible et transversal permettant une plus grande agilité devant les nouveaux défis à relever, en valorisant des expériences et des compétences reconnues. Ce management vise à encourager toutes les formes de synergies, d’actions et d’expérimentations pour obtenir davantage d’impacts tant auprès des pouvoirs publics en termes de lobbying national et européen, que des chefs d’entreprise en termes d’offres de services ». Enfin, le lancement de ces pôles permettra de poursuivre l’ouverture du CNPA dans le cadre d’une gouvernance rénovée, telle que prévue par les nouveaux statuts. ■ Mondial de l’automobile 2016 : Le CNPA donne rendez-vous sur son stand (Hall 1, Allée A, stand n°102) à tous les automobilistes « 400 000 prosavecvous,partout,touslesjours». auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
■ ELECTIONS AUX CHAMBRES DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT
LE CNPA ET FIERS D’ÊTRE ARTISANS DÉVOILENT LEUR PROGRAMME
www.cnpa.fr
LE CNPA À VOTRE SERVICE Quelques extraits des dernières informations publiées par le CNPA… Pour en savoir plus, vous pouvez contacter le Secrétariat de votre Secteur ou de votre branche spécialisée. Elles sont également disponibles sur www.cnpa.fr.
A
un mois des élections aux Chambres de métiers et de l’artisanat (CMA), le CNPA et Fiers d’être artisans dévoilent leur programme. Il s’articule autour de cinq engagements : ● Touche pas à mon métier ! notamment pour préserver la qualification artisanale et lutter contre l’uberisation et la concurrence déloyale ; ● Rester patron chez soi ! en supprimant les commissions paritaires régionales interprofessionnelles ; ● RSI « Trop c’est trop ! » en réformant le fonctionnement du RSI notamment en limitant l’assiette des cotisations aux seuls revenus du chef d’entreprise et en supprimant les cotisations sur les dividendes ; ● Chambres de métiers : plus d’efficacité ! c’est-à-dire en renforçant le service de proximité aux artisans et en mutualisant les services consulaires ; ● Stop aux règlementations abusives ! surtout en supprimant l’usine à gaz du compte pénibilité et en établis-
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sant, métier par métier, un moratoire sur les normes. Du 30 septembre au 14 octobre 2016, un million d’artisans et conjoints-collaborateurs vont élire, par correspondance, leurs 2.500 représentants aux Chambres de Métiers et de l’Artisanat. Les CMA ont pour missions d’accompagner les entreprises artisanales au quotidien, de défendre l’intérêt des artisans auprès des pouvoirs publics et de renforcer la prise en compte de l’artisanat dans les programmes de développement, les lois et réglementations. « Fiers d’être artisans » rassemble Artisans de notre Avenir, la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises), le CNEC (Conseil National des Entreprises de Coiffure), le CNPA, la FEP (Fédération des entreprises de propreté), la FFB (Fédération Française du Bâtiment), la FNTI (Fédération Nationale des Taxis Indépendants) et l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie) pour une nouvelle vision de l’artisanat aux élections des CMA. ■
■ DOCUMENTS CONTRACTUELS DANS LE CADRE D’UNE VENTE ENTRE PROFESSIONNELS Quels sont les documents faisant foi lors d’une vente et quel est leur ordre de prévalence ? Découvrez la réponse de la Commission d’examen des pratiques commerciales. Info Adhérents n°IA16117 ■ TRAVAIL DU DIMANCHE La loi du 8 août dernier prévoit désormais la possibilité de modifier en cours d’année la liste des dimanches fixée dans le cadre d’une dérogation municipale. Info Adhérents n°IA16122 ■ QUELS SONT LES DROITS DU TITULAIRE ET DU CO-TITULAIRE DE LA CARTE GRISE ? Carte grise au nom de Madame et Monsieur, Madame ou Monsieur ou Mesdames ou Messieurs ? Comment procéder pour les démarches SIV ? Info Adhérents n°IA16133 ■ INDICATION DU PRIX DANS LA PUBLICITÉ POUR VOITURE La publicité pour le prix d’un produit doit inclure les frais inévitables pour le consommateur, tels que les frais de transfert d’un véhicule du fabricant au vendeur. Info Adhérents n°IA16144 ■ REVALORISATION DES SALAIRES MINIMA POUR 2017 Les partenaires sociaux de la branche ont conclu le 6 juillet dernier un avenant revalorisant les salaires minima dans la branche professionnelle. Il est actuellement soumis à extension ministérielle. Info Adhérents n°IA16145 ■ CERTAINES AUTORISATIONS DE TRAVAUX D’ACCESSIBILITÉ REMISES EN CAUSE Le Conseil d’État a annulé certains assouplissements à l’accessibilité des établissements recevant du public par les personnes handicapées. Info Adhérents n°IA16146 ■ BÂTIMENTS NEUFS : QUELS DISPOSITIFS EN MATIÈRE DE TOITURE ET DE STATIONNEMENT ? Les règles en matière d’urbanisme commercial ont été modifiées par la loi sur la biodiversité. Info Adhérents n°IA16147 ■ ASSUREUR JUGÉ SOLIDAIREMENT RESPONSABLE DE LA FAUTE DE L’EXPERT QU’IL A MANDATÉ Une société d’assurance a été jugée solidairement responsable du préjudice causé à l’assuré par l’erreur d’évaluation de l’expert qu’elle a mandaté. Info Adhérents n°IA16148 ■ LOCATION DE VÉHICULE ET CONDITION D’ÂGE : LES PLATESFORMES COLLABORATIVES AUSSI CONCERNÉES Le modèle de l’économie circulaire est inscrit dans la loi française depuis l’été 2015. En quoi consiste-t-il ? Info Adhérents n°IA16149 ■ CONTRE VISITE PATRONALE : PARTENARIAT SECUREX/CNPA Le partenariat entre le CNPA et SECUREX vous permet de recourir à ce service en bénéficiant d’un tarif préférentiel. Consultez les tarifs 2016. Info Adhérents n°IA16150 ■ VENTE DE VÉHICULES À DES RÉSIDANTS FRANÇAIS DÉMÉNAGEANT DANS UN PAYS HORS UE Découvrez les modalités pratiques de vente et d’acquisition de véhicules en cas de déménagement à l’étranger. Info Adhérents n°IA16152
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LES DOSSIERS DU CNPA
ACTIVITÉ ET EMPLOI : LE CNPA EN POINTE Acteur et force majeures de la filière avale de l’automobile, le CNPA agit de tout son poids pour encourager le développement de l’emploi et préserver l’activité d’un tissu de TPE/PME essentielles à l’économie locale… actions et propositions à l’appui.
130 000
entreprises de la filière aval sont représentées par le CNPA. Composées essentiellement de TPE/PME, elles assurent un total de 493 750 emplois, dont 395 229 sous statut salarié.
62
94 %
des entreprises de la filière aval emploient moins de 10 salariés, 54% n’en employant aucun. Et près de 41% des salariés travaillent dans une entreprise de moins de 10 salariés.
800 000
heures de formation pour les entreprises de moins de 10 salariés sont assurées chaque année par l’ANFA, organisme de formation présidé par le CNPA. Ce qui représente près de 42 000 stagiaires.
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A
vec près de 400 000 salariés, la branche des services de l’automobile représente une force économique et sociale considérable. Les hommes et les femmes des entreprises du CNPA sont des acteurs engagés, qui prennent une part active à l’activité économique locale. Directement concernés par les réformes politiques et administratives touchant les petites entreprises, ils vivent au quotidien la difficulté d’entreprendre en France. Et dans la conjoncture délicate actuelle, en termes d’emploi comme de compétitivité, le CNPA est plus que jamais attentif à la défense de leurs intérêts. Pour traduire cette volonté dans les faits, il intervient sur les dispositions permettant d’encourager la dynamique de ces entrepreneurs. En premier lieu, le CNPA s’interroge sur l’efficacité réelle des actions mises en œuvre par les pouvoirs publics pour favoriser la création d’entreprises et créer de l’emploi. Comment, en effet, développer l’emploi et préserver l’activité économique locale sans concéder des efforts réels de simplification administrative, d’adaptation de la formation et de financement ciblé. Le CNPA formule de longue date des actions concrètes permettant de relancer l’activité avale de l’automobile tout en pérennisant son modèle social. De fait, un équilibre s’est construit au fil du temps autour de ce modèle. Et le soutien des pouvoirs publics est indispensable à son maintien, avec un enjeu majeur : la création d’emplois.
400 000
salariés travaillent dans la branche des services de l’automobile, ce qui en fait le 5ème secteur d’activité en France en termes d’emplois. Preuve que les services de l’automobiles représentent une force économique et sociale considérable.
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Préserver le modèle social Le CNPA est d’autant plus mobilisé sur le sujet qu’il a précisément pour mission de négocier la convention collective nationale, véritable colonne vertébrale des métiers de l’automobile. Une convention collective qui a pour double fonction d’établir une règle du « jeu social » national unique, égalisant les conditions de la concurrence, et
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LES DOSSIERS DU CNPA de mutualiser des efforts consentis par des entreprises solidaires entre elles, afin de réduire les risques financiers auxquels elles sont confrontées. Maître d’œuvre de cette convention collective, le CNPA s’efforce de préserver la spécificité des métiers de l’automobile à travers une loi professionnelle commune. Une tâche d’autant plus importante que les conventions collectives de branche sont aujourd’hui fragilisées par plusieurs facteurs agissant au niveau national : ● Une survalorisation, au plan social et économique, de « l’individuel » et de « l’immédiat » au détriment du « solidaire » et du « prévisionnel », qui sont le fon-
avec, pour conséquence, une intégration croissante des outils de branches dans de vastes ensembles interprofessionnels. Cette évolution pouvant aller jusqu’à contester aux branches le droit de mutualiser leurs dispositifs sociaux. Face à ces quatre grands défis, le CNPA s’est fixé comme objectif de promouvoir l’ensemble des propositions d’évolution permettant aux entreprises des services de l’automobile de se développer dans le cadre protecteur de la branche et avec le soutien des dispositifs qui lui sont propres. Et cette démarche a déjà porté ses fruits. Elle a incité les pouvoirs publics à lancer un vaste mouvement de
« Le CNPA formule de longue date des actions concrètes permettant de relancer l’activité avale de l’automobile tout en pérennisant son modèle social. De fait, un équilibre s’est construit au fil du temps autour de ce modèle. Et le soutien des pouvoirs publics est indispensable à son maintien, avec un enjeu majeur : la création d’emplois. » dement de ce que doit être une organisation professionnelle. ● Une contestation des valeurs portées par les syndicats, qu’il s’agisse des fédérations de salariés ou des organisations professionnelles. Cette contestation pouvant aller jusqu’à la remise en cause de leur utilité dans le domaine économique et social. ● Une défiance fréquente vis-à-vis des branches, d’autant plus dommageable qu’isolées, les PME et TPE ne sont pas en mesure de se défendre. Dans le domaine social, la décentralisation peut ainsi conduire à un fractionnement des normes, source de conflits et de discrimination. ● Une montée, au niveau national, des enjeux de pouvoirs,
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réformes dans les années 2000. Les profondes mutations ainsi engagées répondent globalement à la nécessaire modernisation des bases du dialogue social. Bases qui n’avaient que peu évolué depuis les lois Auroux de 1982. En revanche, le CNPA s’inquiète aujourd’hui de la volonté de certains de bouleverser la hiérarchie des normes sociales, en donnant le primat aux accords d’entreprise sur ceux des branches, qui eux-mêmes prévaudraient, sous certaines conditions, sur la loi et les accords interprofessionnels. Cette construction est en effet inadaptée aux PME, particulièrement à celles de moins de 11 salariés. Le CNPA souhaite en conséquence que le rôle de la branche soit préservé
pour réguler le dialogue social et les conditions de concurrence entre les entreprises du secteur. Il souhaite pour cela que soit reconnue aux branches professionnelles la faculté de définir les mesures devant relever du public conventionnel, auxquelles les entreprises ne peuvent déroger. Dans le même ordre d’idées, la création, par la loi Rebsamen du 17 août 2015, de commissions paritaires régionales interprofessionnelles vise à assurer une représentation en dehors de leur entreprise, des salariés des entreprises de moins de 11 salariés. Cette mesure est emblématique de la tendance consistant à vouloir dupliquer aux TPE les règles applicables aux grandes entreprises. Elle va considérablement alourdir le dialogue dans des petites entreprises où il existait depuis toujours, de façon spontanée et informelle. Ce faisant, les pouvoirs publics prennent le risque d’une atomisation du statut social des salariés entre les territoires et les entreprises, selon leur dimension. Pour limiter les effets indésirables de cette mesure, le CNPA envisage la mise en place de commissions paritaires de branche au niveau des régions. Le CNPA soutient néanmoins toutes les initiatives publiques visant à rendre le dialogue social plus efficace tout en maintenant l’indispensable ciment conventionnel des branches. Adapter la formation L’ANFA, dont le CNPA assure statutairement la présidence ou la vice-présidence, est chargée par les partenaires sociaux de la mise en œuvre de la formation de la branche dans le cadre de sa convention collective. Ce dispositif de collecte et de gestion des fonds de formation professionnelle, initiale et continue, déployée aussi bien au niveau régional que natio-
nal, a largement fait la preuve de son efficacité. Il a permis de soutenir dans la continuité un effort exceptionnel de structuration de la formation professionnelle, avec une approche intégrée et autonome. En termes de formation continue, l’ANFA finance ainsi chaque année près de 42 000 stagiaires pour les entreprises de moins de 10 salariés, 111 000 pour celles de 10 à 50 et 42 000 pour celles de plus de 50 salariés. L’ANFA joue également un rôle clé dans le domaine de la formation initiale. Elle a accompagné en 2014 près de 21 000 apprentis et 2 560 jeunes en contrat de professionnalisation. Second volet du dispositif de formation, le GNFA assure depuis plus de 40 ans l’activité de formation proprement dite. Fort de 350 formateurs et de 40 centres régionaux, il délivre 900 000 heures de formation chaque année et représente un opérateur de poids du secteur. Dans le contexte économique actuel, face aux enjeux du capital humain et aux défis des mutations en termes de mobilité, le CNPA rappelle à l’Etat l’existence et la dynamique exceptionnelle de ce dispositif global. Il attend davantage de réactivité de la part des pouvoirs publics pour soutenir les efforts de formation. Les formations proposées par l’éducation nationale devraient être d’avantage en prise directe avec les réalités économiques. Le CNPA est également préoccupé par la complexité de l’organisation et du financement de la formation, notamment entre contrat d’apprentissage et de professionnalisation. L’inquiétude porte également sur l’alternance, particulièrement bien adaptée à la filière automobile. Les évolutions réglementaires récentes tendent en effet à tarir cette formule, sous l’effet du fléchage de la taxe d’apprentissage vers les auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
régions, des réformes des collectivités locales et du positionnement de l’éducation nationale. Le CNPA lance un appel aux pouvoirs publics pour renforcer l’efficacité des dispositifs contribuant à la création d’emploi, comme l’apprentissage. Il propose également une réflexion sur le volet pédagogique de l’apprentissage, avec une expérimentation en région. Le CNPA souhaite aussi la signature avec l’Etat d’un nouvel accordcadre baptisé « Préparer l’avenir du secteur », doté d’un budget de 40,7 millions d’euros, avec pour objectifs : ● De sécuriser l’emploi et les parcours, par des actions de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences. ● De former plutôt que licencier en élargissant en termes de tailles d’entreprises et en ouvrant sur de nouvelles thématiques novatrices de formations. Autre projet d’avenir, le CNPA prévoit la création d’un grand campus des services de l’automobile et de la mobilité durable à Saint-Quentin-en-Yvelines, en région parisienne. Le montage de cette opération d’intérêt national est d’ailleurs achevé. La pose de la première pierre n’attend plus que l’intervention de l’Etat. Enfin, avec les partenaires sociaux, l’ANFA prépare un projet dans le cadre de la mission « Travail et Emploi », abordant l’impact du numérique sur les métiers de la branche. L’objectif étant d’anticiper ses évolutions via des dispositifs de formations adaptées. Ici aussi, le CNPA attend un accueil favorable de l’Etat afin de lancer ce projet dans les meilleurs délais. Simplifier la vie de l’entreprise La simplification de la vie des chefs d’entreprises, en particulier ceux de petites entreprises, permettrait de relancer l’emploi. C’est pourquoi le CNPA a transmis aux services auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
de l’Etat une liste de propositions portant sur tous les domaines de la vie des entreprises, dans le but : ● De rationnaliser, simplifier et éviter les doublons de déclarations administratives. Mais aussi d’adapter les formulaires à la réalité des petites entreprises. ● De rendre plus lisibles les textes réglementaire et de faciliter leur accès en évitant leur empilement et en veillant à effectuer une étude d’impact avant leur mise en œuvre. ● D’adapter l’Administration à la réalité du numérique, en renforçant l’informatisation des services publics et en généralisant les déclarations en ligne. Et pour faire avancer les choses, le CNPA propose une démarche de travail concertée avec l’administration, accompagnée d’un baromètre de simplification permettant de mesurer les progrès réalisés. Ces mesures auraient la vertu supplémentaire de soulager les administrations publiques d’un certain nombre de tâches non essentielles. Dans un même souci de simplification administrative, le CNPA
appelle à la création d’un guichet unique « Services » au sein de la Direction Générale des Entreprises. Cela répondrait à une attente des professionnels de l’automobile de disposer d’un point d’entrée et de coordination facilitant leurs contacts avec l’administration. Préparer l’avenir Dans le contexte d’image dégradée de l’automobile, les entreprises du service, de la distribution et de l’après-vente rencontrent une difficulté croissante à trouver des financements. A tel point que les banques considèrent leurs activités comme étant à risque. Résultat, les entreprises se trouvent dans l’impossibilité de faire face, financièrement, aux mutations accélérées de leurs métiers. Cette situation ne permet pas aux entrepreneurs de valoriser leur entreprise et donc de leur donner une perspective d’avenir. Avec son site Internet monentrepriseauto.fr, le CNPA apporte déjà conseil et soutien aux entrepreneurs. Dans le contexte actuel, son objectif est d’en faire une compo-
sante d’un dispositif de soutien financier venant palier la déficience des banques. Le CNPA appelle enfin l’Etat à créer une Fonds d’Avenir des Services de l’Automobile (FASA) avec, pour mission, de soutenir les mutations des métiers de la filière aval. En contact, sur le terrain, avec les idées innovantes, le CNPA a vocation à piloter une telle démarche, soutenue et financée par l’Etat. L’ensemble de ces avancées, proposées et défendues par le CNPA, sont d’autant plus importantes qu’elles répondent à une véritable appétence de création d’activité de la part des professionnels et notamment des auto-entrepreneurs, qui représentent aujourd’hui 42% des créateurs d’entreprise. Et pour aider ces « nouveaux » entrepreneurs, le CNPA possède une botte secrète : le lien social. Un lien social qui pourrait prendre la forme d’un parrainage par une entreprise installée. Avec toujours le même objectif, en forme de devise, poursuivi depuis toujours par le CNPA : consolider les affaires et développer l’emploi.
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Portrait
Par Jean-Pierre Jagu-Roche
Dirk-Marco Adams, directeur général d’Autovista France Passionné par l’automobile, Dirk-Marco Adams a débuté sa carrière chez Ford. Après quinze années au sein du groupe PSA (en Allemagne et à Paris), il change de cap en intégrant EurotaxGlass’s. Depuis le mois juin dernier, il est à la tête d’Autovista France.
«Lasatisfactiondenosclients justifietotalementmonimplication»
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gé de 49 ans, DirkMarco Adams vient de prendre la direction générale d’Autovista France. Fondée il y a près de 80 ans,
cette entité, qui appartient au groupe EurotaxGlass’s, délivre ses prestations en matière de données automobiles dans une trentaine de pays, principalement en Europe. Partie prenante d’un
Quelques dates clés 49 ans, marié, deux enfants. 1986/1989 : formation de dessinateur industriel de machines et de pièces automobiles au sein de la société Zeiss. 1991/1995 : cycle universitaire d’études d’ingénieur et d’économiste chez BMW. 1995/1999 : intègre les divisions marketing et ventes de Ford Europe. 2000/2005 : chargé du marketing de Peugeot Allemagne. 2005/2009 : responsable des ventes flottes de Peugeot en Allemagne. 2009 : développe un service télématique appliqué aux modèles de Peugeot. 2010/2012 : il occupe successivement le poste de directeur des ventes flottes de Peugeot Europe puis de directeur des ventes flottes et des activités de location de Peugeot et de Citroën. 2014 : il est nommé directeur des ventes Europe, puis directeur des ventes monde chez Eurotaxglass’s. 2015 : directeur général d’Autovista France.
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sous-ensemble (ou cluster) qui comprend la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas, la filiale tricolore, forte d’une trentaine de collaborateurs, signe un chiffre d’affaires de dix millions d’euros. Le spécialiste de l’information, du conseil et des solutions à destination du secteur automobile a lancé récemment un indicateur baptisé Prix Spot Autovista. Outre une actualisation des spécifications (équipements et prix) des modèles du marché, Autovista propose un suivi en tempsréeldescoûts de réparation, de maintenance, puis des pièces détachées. Ses clients ont accès, via la Toile, à toute une série d’outils pour être compétitifs. L’accès à la bonne information est primordial pour prendre les bonnes décisions. Parmi ses clients, on recense de nombreux constructeurs, des sociétés de leasing, des exploitants de portails internet, des sociétés
d’enchères, mais aussi de nombreux groupes de distribution automobile.Pourunprofessionnel de l’automobile, l’identification est à la base de toute transaction. Se tromper sur un véhicule, sur ses options, peut être lourd de conséquencessurleplanfinancier. Pour répondre à ce besoin, Autovista propose une solution pratique à travers la saisie du VIN (ensemble de 17 caractères constituant un identifiant unique) qui permet l’identification précise du véhicule et des options présentes sur ce dernier. Autovista a, par ailleurs, lancé au Mondial de l’automobile une application pour accéder aux informations depuis un smartphone. L’automobile sinon rien
Passionné par l’automobile, ce manager allemand originaire de la Sarre, ne pouvait travailler que dans ce secteur. En témoigne le choix de cet ingénieur de formation de rouler au volant auto-infos.fr | octobre 2016 | n°1357
d’une BMW Série 4 Gran Coupé équipée d’un moteur de six cylindres. Dirk-Marco Adams adore le modèle de vie et la culture française. Tout a commencé classiquement par des études secondaires qui se sont achevées par l’obtention d’un baccalauréat. En 1986, il enchaîne par une formation de dessinateur industriel de machines et de pièces au sein de Zeiss. Cette société compte parmi ses clients des marques comme Porsche, Mercedes ou encore BMW. C’est à cette période qu’il découvre l’univers automobile… Après son service militaire, il suit, en 1991, au sein de BMW, un cycle d’études d’ingénieur et d’économiste. Là, sous les couleurs de la Bayerische Motoren Werke, il participe au programme de développement de la Série 7. Il est confronté aux problématiques liées à la conception, à la production, mais aussi à des considérations d’ordre financier. En 1995, il pousse les portes auto-infos.fr | octobre 2016 | n°1357
« Ce sont les hommes qui font la différence. » Dirk-Marco Adams, directeur général d’Autovista France.
de Ford. Il intègre les divisions marketing et ventes pour développer une garantie VO, ainsi que des bases de données destinées à être utilisées par les concessionnaires de la marque à l’ovale bleu. Il a également travaillé au niveau du développement des ventes du réseau Ford. En 2000, il intègre le département marketing de la filiale allemande de la firme au lion. C’était au moment du lancement de la 206 coupé cabriolet. Il y développera notamment un site intranet pour les distributeurs. En 2005, il est nommé responsable des ventes flottes de Peugeot Allemagne. En 2009, il rejoint le siège de Peugeot SA pour mettre en œuvre un service télématique dédié aux modèles de la marque. Il occupera successivement les fonctions de
directeur des ventes flottes et des ventes flottes et de location de l’ensemble du groupe. Fort de cette expérience au sein des marques automobiles, il décide de passer de l’autre côté de la barrière en s’engageant dans le domaine de la fourniture de services aux firmes automobiles. En 2014, il rejoint do nc EurotaxGlass’s où il occupera la fonction de directeur des ventes Europe, puis de directeur des ventes mondiales, avant d’être nommé directeur général d’Autovista France tout en assumant la casquette de directeur des ventes Europe d’EurotaxGlass’s. Aller toujours de l’avant
Tous les acteurs du secteur automobile doivent désormais se mobiliser dans le domaine de la digitalisation. Bien décidé à participer à accompagner ses clients dans ce domaine, Dirk-Marco Adams confirme que la première force d’un patron
réside dans sa capacité de décision et son appétence à assumer efficacement ses responsabilités. Chargé de développer des idées et des services pour conquérir de nouveaux marchés, il estime que cette action est bien sûr liée à la génération croissante d’un chiffre d’affaires. Le plus stressant pour lui ? Ce serait de jongler avec un nombre toujours plus imposant de tâches et de dossiers à traiter en même temps. Pour décompresser, ce « fan » du travail en équipe a d’ailleurs ses recettes personnelles. Des recettes qui passent par la course à pied (il a déjà couru deux marathons) et les sorties en vélo. La pratique de ces deux sports nécessite un fort engagement physique et une certaine endurance. « Dans quelques années, la véritable valeur d’une voiture sera validée via le Spot Autovista », souligne-t-il en forme de conclusion. Preuve qu’il a de la suite dans idées. Qui en aurait douté ? ■
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sav Dossier
Par Frédéric Marty
salon
Automechanika 2016 : de la pièce à la connectivité 4 820
C’est le nombre D’exposants présents sUr l’éDition 2016 DU salon aUtomeChaniKa. Un reCorD poUr les organisateUrs.
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C’est le nombre De pays représentés parmi les exposants. Une Diversité qUi se retroUve également parmi les visiteUrs DU salon, même si l’eUrope reste largement représentée.
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Photos : Messe Frankfurt
Le rendez-vous germanique s’est imposé depuis plusieurs années comme l’un des plus importants au niveau international pour l’après-vente. L’édition 2016, qui s’est déroulée du 13 au 17 septembre, a battu un record en matière d’exposants et s’est largement ouverte sur la connectivité du véhicule et de l’atelier.
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Près de 136 000 visiteurs (contre 137 982 en 2014 et 147 715 en 2012) ont parcouru cette année les allées des 11 halls d’exposition.
305 000
C’est la sUrfaCe en mètres Carrés oCCUpée par le salon sUr Une Dizaine De halls et De plUs en plUs D’espaCes extérieUrs.
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’une édition à l’autre, l’énormité du salon allemand ne se dément pas. Les chiffres parlent d’eux-mêmes: 4 820 exposants issus de 76 pays se répartissent sur une dizaine de halls et305000 m².Unrecord pourlesalon,qui déborde d’ailleurs de plus en plus sur les allées etplacesextérieures.Desdimensionsquinécessitent un minimum de préparation pour le visiteur s’il ne veut pas se perdre et passer à côté de ses centres d’intérêt. En effet, que peut retirer le visiteur professionnel d’Automechanika ? Déambuler sans but précis n’apporte rien d’autre qu’une promenade. Pourtant, la quantité d’acteurs présents au même endroit au même moment représente une rare occasion de trouver la perle rare. Le visiteur doit donc cerner ses besoins et repérer les exposants intéressants afin de ne pas perdre de temps et d’énergie. Ce gigantisme a donc ses avantages et ses inconvénients. Cependant, pour les organisateurs, ces chiffres témoignent de la bonne santé du secteur. « Selon l’institut IFH, basé à Köln, les activités couvertes par le salon représentent un chiffre d’affaires de 1 348 milliards d’euros en 2015 dans l’Europe des 27, soit une hausse de 4,8 %. Parmi ces domaines, la vente de véhicules représente 806,3 milliardsd’euros,devantlafabricationdes pièces et pneumatiques (218,9 milliards d’euros) etceluidel’entretien-réparation(135,5 milliards d’euros) », commente Detlef Braun, président de Messe Frankfurt. Au-delà de ces canaux traditionnels, un tour du salon permet de constater que ce dernier a pris le virage de la mobilité, à l’image du « laboratoire du futur » installé dans la Festhalle. Au-delà de ce type d’initiative, tous
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les équipementiers internationaux présentent leurs innovations en matière de motorisations alternatives et de connectivité. Si tous travaillent sur le véhicule connecté, certains prolongent cette mise en réseau dans l’atelier. Ainsi, Bosch a lancé son logiciel Connected Repair, qui relie tous les équipements de la marque dans l’atelier et permet de transférer à chacun les ordres de réparation en entrant le numéro d’immatriculation du véhicule ou son VIN. L’historique de toutes les interventions sont conservées et le logiciel peut être relié à la plupart des DMS selon l’équipementier. Une méthode de travail qui pourrait se généraliser dans les années à venir. Sur le stand ZF, la firme a présenté pour la première fois TRW comme l’une de ses marques, parallèlement à Sachs, Lemforder, Boge et Openmatics.Unensemblequipèse29 milliards d’euros et qui s’étend de la pièce de suspension àl’électroniqueembarquée.Legroupepoursuit sa réorganisation autour de cinq entités mais il reste encore du travail pour mettre en place une nouvelle structure à tous les échelons de l’entreprise. Ce rachat n’est pas un cas isolé puisque Continental, autre grand équipementier allemand, avait été la cible d’une OPA en 2008 menée par Schaeffler. Sur le stand de ce dernier, innovations introduites en première monte côtoient également pièces de rechange et formations techniques. Le portail internet RepXpert devient peu à peu une arme globale pour le groupe, qui communique directement avec les réparateurs grâce à ses nombreuses fonctionnalités. Un aspect important pour toutes ces entreprises internationales, quidoiventséduire les professionnels tout en respectant leurs distributeurs.Uneleçondeséductionquemène également le groupe PSA en Allemagne avec son enseigne Euro Repar Car Service. Le constructeur avait d’ailleurs dépêché sur place Christophe Musy, directeur Services et pièces,ainsiqueNuno Zigue,responsabledela Business Unit Euro Repar. Les deux responsables ont fêté l’arrivée du 200e réparateur au sein de leur réseau. Une enseigne dont l’objectif est de convaincre 900 ateliers dans le pays d’ici à 2021 pour répondre à l’ambitieux projet multimarque et multicanal du constructeur français. Autant d’exemples qui démontrent que l’Allemagne reste bien l’un des bastions incontournables de l’automobile au niveau international. ■
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trophées
Innovation Awards : les lauréats
Les trophées de l’innovation sont mis en avant sur le salon et bénéficient d’une belle visibilité.
Comme de coutume sur le salon allemand, les nouveautés les plus marquantes ont été récompensées dans le cadre des Innovation Awards. Cette année, le jury international a sélectionné les défauts des jantes et des enveloppes. huit gagnants parmi 130 dossiers de candidature. Dans le domaine « Management & Digital SoluDans la catégorie « Parts & Components », le tions »,AVLDitestremporteletrophéegrâceàson lauréat est l’équipementier Robert Bosch, grâce Smart Service 4.0. Ce dernier permet aux appareils à sa batterie Lithium-Ion destinée aux motos. dédiés à l’entretien de communiquer entre eux. Dans le domaine très à la mode « Electronics & Le spécialiste du lavage WashTec se distingue Systems », la firme On Board Defence remporte dans la catégorie « Car Wash, Care & Reconditiole prix avec son Portector. Ce ning » avec l’arrivé de son laveur dernier permet d’empêcher le « Le jury latéral MultiFlex, qui permet de vol d’une voiture « à la souris », international nettoyer sous le spoiler arrière. en bloquant toute communication a sélectionné huit Dans le domaine « OE Products & non autorisée avec les systèmes gagnants parmi Services », l’équipementier français du véhicule par l’intermédiaire 130 dossiers de Valeo triomphe grâce à son scanner de la prise OBD. Installé par un candidature. » laser Scala, qui offre une grande zone professionnel, ce système est de détection, un large champ visuel et connecté à une protection de fiche spécifique, une haute précision dans la perspective de ce qui empêche tout câblage fixe. la conduite automatisée. Enfin, l’allemand Dans la catégorie « Repair & Diagnostics », le Continental remporte la catégorie « Accessories & gagnant est le japonais NGK Spark Plug Europe Customizing » avec son pneu hiver WinterContact pour son appareil de mesure combiné des TS850P,dontlabandederoulementestfabriquée gaz d’échappement pour les dispositifs d’essais en caoutchouc de pissenlit. Ce matériau, baptisé et les tests d’émissions dans des conditions Taraxagum, lui permet également de remporter le réelles. Le vainqueur de la catégorie « Repair & premier Green Award remis par le jury. Toutes Maintenance » est l’italien Corghi avec sa ces innovations étaient visibles dans la Festhalle machine de montage des pneus qui détecte durant tout le salon. ■
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moteUr
Delphi exposait son hybride léger 48V sur base de Honda Civic en plus de ses nouveautés à l’après-vente.
Delphi démocratise le diagnostic de l’injection L’équipementier américain a présenté deux outils capables de diagnostiquer tous les types d’injection et destinés à un large panel d’ateliers. À l’imagedesgrandséquipementiersmondiaux présents sur le salon, Delphi a présenté son savoir-faire, qui s’étend de la première monte à la pièce de rechange, en passant par le diagnostic. Plusieurs nouveautés concernent cedernierdomaine,àl’imagedel’outilHD3000 et du Sabre CRi Master. Derrière ces appellations se cachent deux appareils importants pour le groupe. Le HD3000 est capable de diagnostiquer tous les types d’injection, du véhicule particulier au
poids lourd. Actuellement en test dans plusieurs ateliers en Europe, cet outil devrait être commercialisé au début de l’année 2017. Conçu pour le diagnostic de toutes les technologies (Common Rail, GDi, EUI, EUP), il s’adresse à tous les ateliers qui souhaitent élargir leur activité vers un domaine au potentiel important. En effet, l’analyse généralisée des gaz d’échappement lors du contrôle techniqueinterviendradès2019.Denombreux véhicules sont donc susceptibles d’entrer
en atelier pour une correction de leur niveau de pollution. Or, ce disfonctionnement provient souvent d’un système d’injection encrassé ou détérioré. faciliter le diagnostic des injecteurs
Pour compléter cet appareil, Delphi propose sous sa marque Hartridge le Sabre Cri Master. Destiné aux véhicules légers, ce banc compact et mobile de test d’injecteurs diesel doit faciliter le diagnostic de ces éléments avant toute intervention plus lourde. Un complément idéal pour les ateliers spécialisés dans le diesel mais aussi pour ceux qui souhaitent améliorer leur image de technicité. Cet équipement devrait être proposé en 2017. Enfin, pour accompagner cette démocratisation du diagnostic de l’injection, le groupe lance une gamme d’injecteurs en échange standard, qui s’ajoute à son offre d’échange réparation et à ses produitsneufs.« Nousproposeronsainsiuneoffre complète afin de répondre aux besoins de tous les clients automobilistes », commente Yannick Fichot, directeur du développement commercial France et Benelux de Delphi. Un élargissement de la cible client qui s’accorde avec la démocratisation du diagnostic de l’injection. ■
Digital
bosch connecte l’atelier L’équipementier a présenté plusieurs nouveautés dans le domaine de la connectivité du véhicule mais aussi de l’atelier. L’équipementier a exposé son savoir-faire à travers toutes ses marques et les nouveautés sont nombreuses. Cependant, la connectivité est au centre des préoccupations de la firme, qui lance plusieurs logiciels et services connectés.Lepremiers’adresseàl’automobiliste et prend la forme d’un boîtier connecté à la prise OBD. Ce type d’appareil se multiplie et Bosch propose sa solution sous le nom Drivelog Connect. Le système reporte des informations issues de la voiture sur le smartphone du conducteur par l’intermédiaire d’une application gratuite. Disponible par l’intermédiaire d’un site internet spéciauto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
fique, Drivelog Connect est proposé au prix de 70 euros. l’atelier connecté est lancé
Le deuxième volet en matière de connectivité concerne l’après-vente. Le logiciel Connected Repair relie tous les outils Bosch présents dans l’atelier. Une identification du véhicule par sa plaque d’immatriculation ou son VIN permet de transmettre toutes les informations et ordres de réparation aux divers appareils. Unarchivagedetouteslesopérationsetdeleurs résultats autorise un suivi précis de chaque voiture. Cette base de données peut également être connectée à la plupart des DMS selon l’équipementier, afin de faciliter son utilisation par tous les collaborateurs disposant d’un accès au système. Pour compléter ce service, Bosch a présenté également Entrance Check.
L’atelier n’échappe pas à la connectivité avec Bosch.
Ce programme, conçu pour la réception atelier, mesure plusieurs paramètres du véhicule (codes défauts, état des pneus, de la batterie, de la géométrie, etc.) et les transmet au réceptionnaire en quelques minutes ou directement sur le smartphone du client. Une panoplie de services qui devraient arriver progressivement sur le terrain. ■
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formation
Le stand Shaeffler proposait aux visiteurs une immersion en 3D dans un moteur pour voir le fonctionnement de nombreux éléments.
schaeffler se rapproche du réparateur L’équipementier allemand souhaite rester proche des ateliers malgré sa dimension internationale. Une ambition qui passe par le développement du portail internet RepXpert et par le développement des gammes de pièces. À l’image de ses homologues internationaux, Schaeffler présentait ses recherches dédiées à la première monte sur son stand du salon Automechanika. Cependant, l’équipementier n’en oubliait pas ses gammes aftermarket et son portail internet RepXpert. Lors de chaque grandsaloninternational,Schaefflerrestel’une
des rares firmes de niveau mondial à insister sur la formation et les méthodes de réparation. L’entreprise en a fait l’un des piliers de sa stratégie et s’appuie sur son site RepXpert pour se rapprocher de ses clients indirects réparateurs. Ce portail se développe régulièrement pour délivrer informations techniques, méthodes de
réparation, disponibilité des gammes et formations à distance. Schaeffler souhaite faire de ce site un outil du quotidien pour les ateliers et un relais complémentaire au rôle du distributeur. miser sur le kit
Fidèle également à sa stratégie, Schaeffler poursuit le développement de ses gammes sous ses marques Luk, INA, Fag et Ruville. Dans tous les cas possibles, la firme propose des kits qui rassemblent toutes les pièces et petits éléments nécessaires au remplacement d’un élément. Deux des derniers exemples en date sont le Fag SmartSet destiné aux véhicules lourds (roulements de roue) et le Luk RepSet 2CT dédié àlaboîtede vitesses à double embrayage DDCT d’Alfa Romeo et Fiat. Comme à son habitude, Schaeffler propose l’outillage spécial qui permet de gagner du temps et d’effectuer le remplacement en toute sécurité. Deux avantages que ne procurent pas toujours les outils développés par les constructeurs pour leurs réseaux. ■
Comme le souligne Helmut Ernst, directeur de ZF Aftermarket, « nous sommes le deuxième fournisseur mondial sur le marché de l’aprèsvente ». Une situation qui nécessite une réorganisation des activités après l’intégration de TRW. Actuellement, seul les départements des ventes auraient été revus pour assurer le service aux clients. Il reste donc du travail pour mettre les autres secteurs de l’entreprise en ordre de marche.
stratégie
Un véhicule transparent permettait de voir les différents produits proposés par le groupe.
zf aftermarket intègre trW parmi ses marques L’équipementier allemand a choisi Automechanika pour présenter toutes ses marques dont TRW fait désormais partie. Une réorganisation qui se poursuit. En 2014, ZF annonçait officiellement sur son stand du salon Automechanika la reprise de l’équipementier TRW. Deux ans après, TRW Aftermarket est devenue une marque comme une autre de la nouvelle entité ZF Aftermarket. Un ensemble qui pèse
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aujourd’hui 3 milliards d’euros et regroupe 8 000 collaborateurs sur 120 sites dans le monde. La structure couvre aujourd’hui 35 % des besoins quotidiens d’un atelier grâce à son portefeuilledeproduits,dontleCorner Module de TRW (freinage, direction, suspension).
stratégie de marques premium
L’arrivéedeTRWdansleportefeuilledugroupe renforce l’offre globale mais le développement d’Openmatics démontre également l’évolution de la technologie automobile. Cette dernière marque regroupe tous les aspects de la connectivité. Elle présentait sur le salon TAGtive, un système de surveillance à distance des marchandises sensibles pendant leur transport. Un ensemble destiné aux flottes de poids lourds. La haute technologie assure une image premium que le groupe souhaite maintenirpourtoutessesmarques.Unegrande campagne européenne conçue pour mettre en avant la notion d’origine vient de récolter plus de 2,7 millions de vues sur internet. Une diffusion qui devrait se poursuivre au niveau international. ■ auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
Euro Repar Car Service fêtait son 200e adhérent sur le salon.
enseigne
euro repar Car service veut séduire l’allemagne L’enseigne développée par PSA expose ses atouts sur le salon Automechanika pour attirer les réparateurs allemands. PSA s’est déplacé en force sur le stand Euro Repar Car Service du salon Automechanika. Le groupe a dépêché sur place Christophe Musy, directeur Services et pièces, et Nuno Zigue, directeur de la Business Unit Euro Repar. Une véritable campagne de séduction pour l’enseigne, qui fêtait sur place son 200 e adhérent. « Nous avons besoin de partenaires indépendants. L’enseigne ne nécessite pas de grands investissements et propose d’excellents services », a souligné le directeur Services et pièces de PSA. Le groupe espère une grande
adhésion dans le pays puisqu’il vise les 900 sites à l’horizon 2021. Un nombre qui s’inscrit dans une ambition européenne de plusieurs milliers de garages. one stop shop
Le changement de modèle de distribution des pièces de rechange passe par l’intégration du réseau Euro Repar Car Service comme une extension multimarque du réseau. « Nous développons des gammes de pièces destinées à tous les profils de clients afin d’être le
One stop shop des professionnels », explique Nuno Zigue. « Nous nous sommes concentrés sur les principaux produits de l’entretien-usure et pour chaque famille, nous avons retenu deux acteurs majeurs afin de couvrir le parc. Les premières gammes viennent d’entrer à Vesoul. Nous monterons jusqu’à 80 ou 85 % des besoins des ateliers, outillage compris, ce qui se traduira par un taux proche de 100 % pour les seules pièces de rechange » précise Christophe Musy. Le groupe s’apprête donc à sortir l’artillerie lourde. ■
innovation
Continental mise sur le pissenlit Le manufacturier allemand est le grand vainqueur des Innovation Awards grâce à son pneu fabriqué à partir de caoutchouc de pissenlit. Continental a marqué les esprits sur le salon Automechanika avec ses nouveaux pneumatiques fabriqués à partir de Taraxagum. Ce matériau remplace le caoutchouc habituel. Il s’agit toujours de caoutchouc mais élaboré à partir de racines de pissenlit russe. Continental souhaite développer la culture de ce type de plante à proximité de toutes ses usines dans le monde afin de réduire les distances d’approvisionnement et d’être moins dépendant des fluctuations du marché global du caoutchouc. Ce projet a été mené avec l’IME Fraunhofer Institute installé à Munster, le Julius Kühn Institute et la firme Eskusa, spécialisée dans la sélection végétale. auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
Cultiver son jardin
Le pissenlit sélectionné donnerait ainsi des résultats aumoinsaussibonsquelecaoutchouc issu de l’arbre traditionnel. Cette plante peut être cultivée au nord et à l’ouest de l’Europe, ce qui éviterait de dépendre de plantations installées autour de l’Equateur. Le groupe a d’ailleurs annoncé récemment la construction d’un centre de recherche à Anklam pour assurer la production de ce caoutchouc pour un investissement de 35 millions d’euros d’ici à 2021. Sur le salon allemand, cette innovation a remporté l’un des Innovation Awards ainsi que le Green Award. ■
Continental présente les pneus en Taraxagum, caoutchouc issu du pissenlit.
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le coup de fil après-vente
Sébastien rohart,
directeur général de mister Auto
« Il ne faut pas faire un tabou de l’activité de buy & fit » Il y a un an, le groupe PSA rachetait Mister Auto dans l’optique de rendre possible la pose de pièces détachées dans le réseau et d’autoriser la vente de pièces Eurorepar chez le pure player. Des projets qui ont soulevé la fronde dans le réseau du groupe: un an après ce rachat, Auto Infos fait le point avec Sébastien Rohart, directeur général de Mister Auto. Auto infos: peut-on selon vous considérer le rachat de mister Auto par pSA comme une opération manquée? Sébastien rohart: Il faut voir plus
loin dans ce rachat de Mister Auto par PSA qu’une simple intention de capter des parts de marché chez les automobilistes qui ont déserté le réseau constructeur. Le groupe, dans le cadre de son plan Push to Pass, a affiché sa volonté d’élargir son cœur de business et d’aller vers de nouveaux services de mobilité. Mister Auto a constitué le premier blocdecesservicesdemobilitéaux côtés des autres start-up acquises ensuite, que sont, par exemple, Koolicar et Autobutler. Dans le cadre de la mise en place de cette stratégie il y a effectivement eu des réflexions sur la meilleure façon de positionner la vente de pièces sur Internet, des discussions et des tests ont été menés avec le réseau. A.i.: Des discussions et des projets qui n’ont pas convaincu le réseau? S. r. : Le réseau a en effet réagi
à ces annonces, mais certains acteurs du réseau PSA (6 % des 2 200 garages partenaires de
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Mister Auto) se sont tout de même inscrits volontairement sur le site Mister Auto afin de monter des pièces achetées en ligne, comme ils le font déjà avec d’autres sites internet. Il ne faut pas faire un tabou de cette activité de buy & fit qui ne choque d’ailleurs personne dans d’autres secteurs comme les pneumatiques. De la même manière, nous anticipons que cette habitude de consommation se développera pour tous types de pièces automobiles et ce mouvement sera amplifié par le déploiement sur ce marché de puissants acteurs comme Amazon ou Ebay. Il s’agit d’un service déjà demandé parlesclientsdansdespayscomme les États-Unis, l’Allemagne ou l’Angleterre pour ne citer qu’eux. A.i.: Si ce modèle existe déjà à l’étranger, pourquoi a-t-il du mal à s’imposer dans les réseaux en France? S. r. : PSA a été clairement en
avance sur son temps et nous comprenonsquecetypededémarches suscite chez le réseau des incertitudes quant à l’impact sur leur business model. Mais le réseau
doit comprendre que le principe du buy & fit deviendra peu à peu inévitable, comme il l’est devenu pour le marché du pneu. Toutefois, il faut préciser que Mister Auto recherche des solutions de montage de façon globale, faire adhérer des garages parce qu’ils sont Peugeot ou Citroën ou Euro Repar Car Service n’est pas prioritaire pour nous. Aujourd’hui, le poids des clients Mister Auto qui conduisent un véhicule des trois marques PSA est au niveau de la part de marché du groupe dans le parc européen. Avec PSA, nous avons créé d’autres synergies autrement plus importantes. A.i.: quelles sont ces autres synergies nées du mariage avec pSA? S.r.: Il s’agit d’une collaboration
gagnant-gagnant : PSA peut apprendre du modèle d’entreprenariat de Mister Auto, résolument différent du sien, et de sa façon à être agile, d’être au contact digital avec le client. De notre côté, le groupe, de par sa solidité, nous apporte son appui dans plusieurs domaines : au niveau des condi-
tions d’achat auprès des équipementiersetdesgrossistes,auniveau des contacts institutionnels que l’on peut avoir avec des acteurs comme Google ou Facebook, des infrastructures informatiques et des outils analytiques et de data mining. Mais aussi au niveau des bases de données, de la force de communication et des capacités de recrutement. Sans oublier l’appui logistique qui nous permet d’envisager un déploiement à l’international. A.i.: quels sont vos projets sur ce plan? S. r. : La force logistique de PSA
nous a permis d’ouvrir des hubs partout en Europe grâce auxquels nous assurons des livraisons rapides. Nous sommes actuellement implantés dans 15 pays, le dernier en date étant le Brésil. Et notre objectif est d’être présent dans 20 pays à l’horizon 2021. Aujourd’hui, la France représente déjà moins de 50 % de notre chiffre d’affaires et cette tendance est amenée à évoluer encore davantage. ■ Alice Thuot auto-infos.fr | octobre 2016 | n°1357
SAV Entretien
La veille de la rentrée, le Garac a sensibilisé ses 90 formateurs aux multiples enjeux des véhicules connectés.
FormAtion
Garac: une rentrée placée sous le signe des records 1 150 jeunes ont fait leur rentrée à l’école nationale des professions de l’automobile (Garac). Cette année, ils sont 1150 jeunes à entrer au Garac. Un record selon Laurent Roux, directeur du Garac depuis juillet 2013. « Nous travaillons depuis trois ans sur l’attractivité des métiers de la filière. Résultat: les effectifs augmentent d’année en année et nous battons en 2016 notre record historique. » Ces 1150 jeunes viennent ainsi s’ajouter aux 22 500 autres formés depuis le début de l’existence de l’école. Autre record établi cette année : le nombre de jeunes en internat, 280, mais aussi celui en alternance. Ils sont 600 à avoir choisi l’apprentissage plutôt que le statut scolaire. « Tous nos apprentis ont déjà signé leur contrat pour la rentrée : le Garac, qui proposait initialement plus de 500 offres en apprentissage, les a accompagnés dans leur recherche et a permis à nos 1500 entreprises partenaires de recruter des apprentis qui correspondent à leurs attentes. » Si 2016 semble bien s’imposer comme l’année des records, l’un d’entre eux n’a pourtant pas été battu : celui du nombre de auto-infos.fr | octobre 2016 | n°1357
filles inscrites. Alors que l’année dernière avait été marquée par un nombre jamais atteint de 43, ce sont 37 filles qui ont retrouvé les bancs de l’école.
les élèves en internat, dont 83 % avec mention. Les taux d’insertion professionnelle atteignent quant à eux 93 % au bout de six mois pour les élèves sous statut scolaire et apprentissage.
maintenir le taux de réussite aux examens
Des formations en évolution
Ces 1150 élèves ont pu s’inscrire à l’une des 20 formations proposées parleGarac,animéespar90professeurs. Leur ambition : décrocher leur diplôme, qu’il s’agisse d’un CAP, d’un Bac pro, d’un CQP ou encore d’un BTS ou d’un diplôme d’ingénieur, et ainsi faire gonfler les taux de réussite aux examens et d’insertion professionnelle mis en avant par le Garac. « Les élèves viennent chercher au Garac savoir et savoir-faire, ce qui est commun à tous les établissements. Mais le Garac est bien connu pour être à cheval sur les compétences sociales et les résultats obtenus aux examens en attestent », poursuit Laurent Roux. En effet, l’école affiche un taux de réussite aux examens de 98 % tous diplômes confondus, taux qui atteint les 100 % pour
La clé de ces taux : proposer des formations en cohérence avec les attentes des élèves mais aussi des entreprises. Avec un accent mis cette année sur le digital en aprèsvente. Pour ce faire, le Garac s’est doté de nouveaux outils digitaux et a transformé ses ateliers en véritables laboratoires. « Nous consacrons chaque année une partie du budget investissements dans de nouveaux outils, détaille le directeur de l’école. À titre d’exemple, des tablettes ont fait leur apparition afin de former les élèves à la réception active ». Prochaine acquisition, des casques virtuels pour disposer de la notice technique tout en opérant sur le véhicule. Autant de nouveautés dont les prochains élèves pourront donc profiter.
Mais l’école nationale des professions de l’automobile ne propose pas uniquement des formations. Le Garac a organisé, le 17 septembre dernier, pour la première fois, son salon du recrutement destiné aux jeunes ayant terminé leur formation. L’occasion pour eux de rencontrer sur une demi-journée des entreprises et ainsi, « de favoriser l’insertion des jeunes dans nos métiers et dans les entreprises de la branche », souligne le directeur du Garac. L’école est présente au Mondial de l’automobile de Paris. Professionnels et familles sont invités à se rendre sur le stand pour disposer d’informations sur l’orientation professionnelle dans les métiers de l’automobile. Ce stand met l’accent sur la connectivité, la vente digitalisée et les showrooms connectés. Enfin, lors du Mondial, le Garac récompense par un label les jeunes les plus méritants dans leur comportement, tant du point de vue social que professionnel. ■ Alice Thuot
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SAV rechange Olivier Pasini (Siligom) et Christophe Rollet (Point S) unissent leurs enseignes autour des achats et des flottes.
rApprochEmEnt
Point S et Siligom s’allient Les deux réseaux vont créer une société commune pour mutualiser leurs achats et leurs activités grands comptes. Dansuncontextedeconcentration dans l’après-vente automobile, deux enseignes d’indépendants ont décidé de se rapprocher pour renforcer leurs positions sur le marché. Point S et Siligom viennent d’annoncer leur partenariat au sein d’une société commune qui devrait entrer en fonction dès le 1er janvier 2017. Les deux enseignes conserveront leur propre politique commerciale
et leur identité mais cette association a pour objectif de s’installer dans le temps. « Nous continuerons à développer nos enseignes de manière indépendante », explique Olivier Pasini, directeur généraldeSiligom.Chaqueréseau conservera sa propre structure juridique mais la nouvelle société commune sera détenue à 70 % par Point S et 30 % par Siligom. Une équipe de 7 personnes menée
par un directeur opérationnel sera constituée à partir des deux têtes de réseaux. Le premier objectif de cette alliance concerne une mutualisation des achats (pneus, pièces, lubrifiants, etc.). Dans leur domaine de prédilection, Point S représenterait un volume annuel de 1,3 million d’enveloppes (TC4) et Siligom se situerait à 500 000 pneus (TC4). Cette nouvelle entité rentrera également dans le partenariat noué entre Point S et Mobivia Groupe autour des achats au niveau international. Sortir de Fleet partner
Le deuxième volet de cet accord porte sur une mise en commun de l’activité grands comptes. Un rapprochement qui signifie également la sortie de Siligom de la structure Fleet Partner, fondée depuis un an par Best Drive et Eurotyre. Ces deux enseignes soutenues par Continental
devront poursuivre sans leur troisième associé. Un départ qui devra être mené au mieux par Siligom pour préserver les meilleures relations possibles avec le manufacturier allemand. Cette mutualisation des achats devrait rebattre les cartes parmi les fourniseurs privilégiés des deux enseignes.« Nousprivilégieronslesmanufacturiers qui montreront le plus de considération à notre rapprochement », commente Christophe Rollet,directeurgénéraldePointS. Les deux acteurs rassemblent près de 650 points de vente en France (470 Point S et 175 Siligom) pour un chiffre d’affaires de 580 millions d’euros (415 millions pour Point S et 165 millions pour Siligom). Si les deux réseaux restent ouverts à d’autres partenaires indépendants, ces derniers s’avèrentdeplusenplusraressurle marché, à l’image du récent rachat de Speedy par Bridgestone. ■ Frédéric Marty
inFormAtiquE
A-SiS et reynolds & reynolds s’attaquent aux plateformes pr de pSA Le développement du réseau de plateformes PR de PSA représente un marché intéressant pour les deux spécialistes du logiciel. Les deux entreprises ont signé un accord de partenariat pour proposer une solution logicielle commune. Ce produit spécifique a été développé pour répondre aux besoins des plateformes de pièces de rechange du réseau privé de PSA. Les deux partenaires ont interfacé leurs logiciels respectifs pour offrir une solution complète aux distributeurs retenus par PSA pour établir un centre logistique dédié aux pièces de rechange. Le WMS
76
Logysd’A-SIS,quipermetd’assurer la gestion des flux au sein des entrepôts, a donc été associé à DCSnet Plateforme, le DMS de Reynolds & Reynolds connecté aux applicatifs de PSA. Des plateformes en devenir
Cette solution a déjà séduit plusieurs groupes de distribution. Ainsi, les deux firmes ont signé plusieurs contrats afin d’équiper six plateformes. Le système fonctionne déjà sur le site de
La solution proposée agrège logistique et DMS.
Belmont-Tramonet(73)dugroupe Bernard. Les autres plateformes devraient être les deux entrepôts de Gémy, situés à Torcé (35) et au Luc (83), l’établissement de Castres (81) du groupe Maurel et les futurs centres de Mariscal et Nedelec, respectivement implantés à Estrées-Deniécourt (80) et Rostrenen (22). ■ Frédéric Marty auto-infos.fr | octobre 2016 | n°1357
SAV rechange
auto-infos.fr | octobre 2016 | n°1357
77
En bref....
SAV carrosserie
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Glastint relance son réseau L’enseigne fondée autour de la pose de films teintés relance le recrutement de franchisés. La législation ayant largement réduit le marché des vitres teintées destinées à l’automobile, Glastint s’est réorienté vers la réparation et le remplacement de vitrage. Selon l’objectif du réseau, cette nouvelle activité devrait assurer 60 % de son chiffre d’affaires à l’horizon 2021. Un pari ambitieux sur un marché déjà très concurrencé et animé par des acteurs installés de longue date. Pour s’installer sur ce secteur, le réseau s’appuie sur sa compétence en matière de films teintés. Glastint souhaite proposer la pose de ces films à un tarif préférentiel pour tout remplacement de pare-brise. La pose de films teintés n’est cependant pas abandonnée par Glastint puisque l’enseigne propose des gammes de films qui répondent à la législation. De plus, le marché du film à destination des bâtiments se développerait selon la firme, avec un doublement des demandes de devis au cours du premier semestre 2016. Ce panel d’activités constitue l’avantage de Glastint selon ses dirigeants, qui relancent donc le recrutement de franchisés sur la base de ce nouvel équilibre. Cependant, le marché du bris de glace est déjà très concurrencé et nettement à la baisse en volumes depuis plusieurs années. Malgré cette situation, l’enseigne souhaite passer de 65 centres actuellement à 170 à l’horizon 2021. ■
L’enseigne A+ Glass développe ses services au bénéfice des clients finaux comme des assureurs.
AtEliEr
A+ Glass se focalise sur les services Pour contrer les effets négatifs d’un marché en baisse structurelle, l’enseigne spécialisée dans le vitrage souhaite mieux connaître ses clients et leurs besoins réels. Le réseau A+ Glass subit un contexte peu favorable, à l’image de tous les professionnels qui exercent sur le marché du bris de glace. L’enseigne affiche un recul de 2,3 % sur un marché dont la baisse est estimée autour des 8 % (- 4 % à - 14 % selon les assureurs). Cependant, A+ Glass conserve un chiffre d’affaires annuel stable avec 90 millions d’euros pour 450 unités de pose (centres fixes et unités mobiles). Lecoûtmoyenatteint263,54 euros HT, en légère hausse par rapport à l’année précédente. Le taux de réparation se positionne à 20 %, « avec d’énormes disparités selon les donneurs d’ordres », remarque Pierre Perez, fondateur du
réseau. Cependant, la tendance estàlabaissedanscedomaine.Sur l’ensemble de l’activité, le parebrise assure 76 % du travail, devant les glaces (15 %) et les lunettes arrière (5 %). L’un des rares éléments positifs du marché reste la dégradation régulière des routes, « souvent réparées avec du gravillon », poursuit-il. Développement des services
Pour tirer son épingle du jeu dans ce marché difficile, A+ Glass développe ses services à destination des clients finaux et des apporteurs d’affaires. Ainsi, le site internet de l’enseigne intègre la géolocalisation et la prise de rendez-vous en ligne. Cette fonc-
tionnalité est en hausse de 37 % surunan.Prèsde25 %desrendezvous sont demandés hors des centres, avec une préférence pour le lieu de travail (18 %) devant le domicile (7 %). Le service le plus apprécié par les clients est le tierspayant. Les assureurs devraient également bénéficier du nouveau logicieldefacturationetdegestion desrèglements,quiseragénéralisé en 2017. Un outil plus rigoureux et qui devrait permettre un meilleur suivi. Des audits de contrôle devraient également se multiplier. Enfin, une enquête devrait être menée sur le fichier client de l’enseigne depuis dix ans, afin de mieux connaître ces derniers. ■ Frédéric Marty auto-infos.fr | octobre 2016 | n°1357
SAV rechange
auto-infos.fr | octobre 2016 | n°1357
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SAV Entreprise
La cabine de peinture permet de travailler plus rapidement.
cArroSSEriE
la carrosserie responsable selon centralise Group la carrosserie relais montesquieu en chiffres…
Centralise Group vient d’inaugurer à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) une carrosserie aux dernières normes en matière de protection de l’environnement et de la santé. création: 2016. Surface: 400 m2 Effectif: 33 collaborateurs. Activité: réparations toutes marques équipement: cabine Europa, appareils Gys, banc Black Hawk, sécheur infrarouge Infrarr, etc.
l
es ateliers ne sont plus les bienvenus en zone urbaine. Nombreux sont les établissements contraints à sortir du centre-ville pour assurer leur survie. Rester en agglomération nécessite une bonne dose de détermination et un effort particulier en matière d’équipements et d’organisation. Une démarche effectuée par le groupe Centralise à Asnières-sur-Seine (Hauts-deSeine), pour la création du Relais Montesquieu. compléter l’activité du groupe
Centralise Group est une holding fondée par Maurice Boufraine et regroupe une agence Renault implantée à Asnières-sur-Seine ainsi qu’une société de location
80
longue durée et gestion de flotte. Si le point de départ est le garage Relais Voltaire, l’offre de gestion de parc a été développée pour élargir les services de l’établissement. Centralease Car propose location longue durée pour clients particuliers et professionnels ainsi qu’une gestion de parc pour les entreprises. Le positionnement plutôt haut de gamme de ces offres intègre notamment le suivi des entretiens, des réparations, des contrats de location ainsi qu’un service jokey avec véhicule de remplacement. Une prise en charge globale qui a poussé Maurice Boufraine et son associée Bénédicte Willems à prolonger l’intégration de la chaîne en créant une carrosserie.
Cette démarche se poursuit donc aujourd’hui par l’ouverture du Relais Montesquieu. équipement de pointe
La création du Relais Montesquieu a nécessité dix mois de travaux pour mettre aux normes un espace de 400 m2. Tous les plans ont été validés par un contrôleur de sécurité de la caisse régionale d’assurance-maladie d’Île-deFrance (CRAMIF). Cependant, il est difficile aujourd’hui de créer un atelier de carrosserie sans se préoccuper de santé et d’environnement. Le nombre de normes et de réglementations à respecter contraint déjà les professionnels à respecter de nombreux critères. Les fondateurs du Relais Montesauto-infos.fr | octobre 2016 | n°1357
1 - L’outillage permet de travailler sur tous types de carrosseries. 2 - Bénédicte Willems et Maurice Boufraine ont fondé la carrosserie Relais Montesquieu pour compléter l’agence Renault Relais Voltaire et la société de gestion de flotte Centralease Car.
1 2
quieu ont donc décidé d’aller au boutdecettedémarcheenadoptant tous les équipements qui permettent de respecter l’environnement et de préserver la santé des collaborateurs. Au-delà de ces facteurs importants, de tels outils permettent aussi souvent de gagner en qualité de travail et en productivité. lutter contre les poussières
L’undespiresennemisducarrossier et du peintre est la poussière. Pour lutter contre ce phénomène, les dirigeants ont investi dans auto-infos.fr | octobre 2016 | n°1357
plusieurs systèmes. Deux aires de préparation reçoivent une aspiration par le sol à travers des grilles, à l’image de ce qui existe déjà dans les cabines de peinture. Lors de l’utilisation des ponceuses, une aspirationcomplémentairecapture les poussières au niveau du poignet du technicien. Enfin, les disques à poncer sont particulièrement aérés afin de favoriser l’évacuation des poussières. Un effort qui se poursuit de manière plus classique danslacabinedepeinture,puisque l’aspiration y est obligatoire. Cette même cabine bénéficie également
3 - L’étape de la préparation a été soignée avec une aspiration maximale des poussières.
3
de caractéristiques élevées, à l’image d’un faible niveau sonore (60 dB pour une norme à 80 dB) et d’une grande rapidité d’exécution. En matière de rejets de produits nocifs, l’atelier a mis en place un appareil de nettoyage des pistolets à peinture pour recycler les solvants. De manière plus globale, un séparateur d’hydrocarbures traite les résidus liquides selon la densité des polluants. le défi de la technologie
L’établissementaégalementchoisi de s’équiper pour répondre aux nouveaux défis technologiques introduits par les constructeurs. Un poste de soudure à fil MIG permet de travailler l’acier, l’inox et l’aluminium avec un contrôle en
partie automatique et un fonctionnement en 380 Volts. Une pointeuse « couture » permet de souder les éléments selon les recommandations des constructeurs. Enfin, un appareil de redressage et débosselage autorise le traitement de l’acier et de l’aluminium, tout en étant capable de détecter le matériau. Un avantage qui lui permet de réparer de nombreux types de carrosseries. Au-delà de tous ces équipements, l’atelier est donc conçu pour recevoir tous types de véhicules dont les plus récents. Un concept qui pourrait se développer en région parisienne puisque les deux associés projettent d’ouvrir d’autres établissements sur cette zone. ■ Frédéric Marty
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SAV Nouveaux produits NEOCLEAN PRO LINE
BOSCH
Kit de gommage carrosserie
Ce kit de nettoyage en profondeur de la carrosserie s’adresse aux professionnels qui souhaitent redonner de l’éclat à un véhicule victime de traces tenaces. Il repose sur une action physique et chimique de ses composants. La surface du gant de gommage combinée à la nanotechnologie employée dans le lubrifiant sans
silicone permet d’éliminer les tâches persistantes et de redonner de l’éclat aux surfaces peintes, auxplastiques,optiquesdephares, vitres et caoutchoucs sans laisser de traces. Le kit comprend un gant de gommage, deux lubrifiants, deux microfibres et un pulvérisateur. Prix conseillé : 99 euros HT. ■
WÜRTH
Nettoyant filtre à particules Compatible avec toutes les marques de véhicules et tous les types de filtres à particules, le nettoyant de Würth permet de remettre en état un FAP à condition que le taux de colmatage ne dépasse pas 80 %. Il ne nécessite aucun démontage et évite un coûteux remplacement. Le nettoyant élimine les dépôts de carbone et rend la capacité de filtration au système. Une régéné-
Par Frédéric Marty
ration statique ou routière est nécessaire après traitement. La prestation en atelier peut être refacturée entre 99 et 150 euros. ■
Batteries 10,8 V à induction Le système de charge à induction de Bosch s’élargit aux batteries 10,8 V. Ces batteries compactes et performantes s’adaptent sur de nombreux outils polyvalents et peuvent être rechargées à 80 % en 40 à 70 minutes selon l’alimentation électrique. L’ensemble peut être rechargé sur un chargeur à induction fixe ou sur une station d’accueil de charge mobile. La gamme actuelle d’outils compatibles compte
27 appareils qui vont de la perceuse-visseuse à l’aspirateur. Tarif : 79 euros HT seule ou 129 euros HT sous forme de kit de démarrage comprenant la batterie et le chargeur à induction. ■
WERA
Douilles avec fonction de retenue Le fabricant allemand présente des douilles et douilles à embouts dotées d’une solution de retenue novatrice. Cette dernière retient fermement les vis et écrous ou les maintient dans l’outil pour visser rapidement, notamment dans des endroitsdifficilesd’accès,oùilest impossible d’utiliser sa deuxième main pour maintenir la vis. Ces douilles Zyklop peuvent être utilisées aussi bien à l’usage mécanique que manuel et évitent ainsi à l’utilisateur d’avoir deux jeux de douilles. Ces douilles
bénéfi bénéficient cient également du nouvel identificateur d’outil « Take it easy » de la marque allemande. Disponiblesàl’unitéousousformedejeu assemblé avec trousse textile. ■
édité par : ETAI - Antony Parc II - 10, place du Général de Gaulle - BP 20156 - 92186 Antony Cedex - Tél. : 01 77 92 92 92 -Site internet : www.auto-infos.fr Direction : directeur de la publication : Julien Elmaleh - directrice générale déléguée : Isabelle André - directeur du pôle magazines spécialistes : Pierre-Dominique Lucas Rédaction : rédacteur en chef : Christophe Carignano (96 10) ccarignano@infopro-digital.com – chefs de rubrique : Alice Thuot (96 63) athuot@infopro-digital.com – Frédéric Marty (96 11) fmarty@infopro-digital.com - secrétaire de rédaction : Philippe Abgrall - pabgrall@infopro-digital.com - Publicité : directeur commercial secteurs distribution et automobile : Maxime Giraudy (96 55) - mgiraudy@infopro-digital.com - directeur de la publicité : Romuald Correia (96 54) - rcorreia@infopro-digital.com - directrice de clientèle : Rizlaine Qassab (96 53) - rqassab@infopro-digital.com - Fabrication : directeur studio magazines : Thierry Michel - rédacteur graphiste : Maxime Roguier - Marketing, diffusion, abonnements : directeur : Guillaume de Corbière - directrice marketing direct et diffusion : Laurence Vassor - marketing : Christine Guitari - Abonnement : Nadia Clément - Mentions légales : fondateur:RémyThibault-commissionparitaire:0919T82250-ISSN:1242-014X-dépôtlégal:octobre2016 – SAS au capital de 57 029 328 € - Principal actionnaire Infopro Digital SAS - code APE 5814Z - siret 806 420 360 00117 - impression : Jouve - 53100 Mayenne. Abonnement : abo@infopro-digital.com - ' : 33(1) 77 92 99 14 du lundi au vendredi (9 h à 12 h - 14 h à 17 h / 16 h vendredi) – 7 : 33(1) 77 92 98 15 Adresse : Infopro Digital - Service abonnements - Antony Parc II - BP 20156 - 92186 Antony Cedex - 1 an, France : 135 € ttc (dont TVA 2,1%) Etudiants, étranger : nous consulter.
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auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
LES{ CHIFFRES À la fin du mois d’août, les ventes VP des marques nationales ont augmenté de + 5,8 %. Celles des importateurs ont progressé de + 6,52%. »
CHRISTOPHE CARIGNANO Rédacteur en chef
Retrouvez dans chaque numéro les données chiffrées et les informations commerciales vous permettant de mieux connaître les évolutions des marchés automobiles qui conditionnent vos activités quotidiennes.
6,12 %
C’EST, À LA FIN DU MOIS D’AOÛT, LE NIVEAU DE HAUSSE DU MARCHÉ DES VOITURES PARTICULIÈRES. IL A RÉUNI 1333636 IMMATRICULATIONS.
725 937 UNITÉS
C’EST LE VOLUME DES VENTES VPN DES MARQUES FRANÇAISES À LA FIN AOÛT. IL A PROGRESSÉ DE 5,8%.
607699UNITÉS
C’EST LE VOLUME DES VENTES VPN DES IMPORTATEURS À LA FIN AOÛT. IL A AUGMENTÉ DE 6,52%.
11,48 %
C’EST, AU POINTAGE DE LA FIN AOÛT, LE TAUX D’ÉVOLUTION DU MARCHÉ DES VÉHICULES UTILITAIRES.
264 636 UNITÉS
C’EST, AU CUMUL DE LA FIN AOÛT, LE VOLUME DES VENTES VUL TOUTES MARQUES. auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
Le marché français en hausse en août
A
vec un solde positif Certains d’entre eux ont enregistré de 6,12 %, le volume des rebonds significatifs. C’est des ventes de voitures notamment le cas de Toyota neuves (1333636 uni- (+ 6 %), d’Opel (+ 8,01 %), de tés) est en hausse sur Fiat(+15,65 %),d’Audi(+ 9,14 %), les huit premiers mois de l’année. BMW (+ 18,57 %), de MercedesDans ce contexte, les marques Benz(+9,85%),deKia(+14,74%), nationales ont enregistré une part de Hyundai (+ 19,33 %), de de marché de 54,43 % – stable par Mini (+ 17,83 %), de Skoda rapport à 2015 – et des ventes VP (+ 10,58 %),deSuzuki(+ 10,78 %), (725937unités)enhaussede5,8 %. de Volvo (+ 12,61 %), de Land Au-delà, les immatriculations Rover (+ 24,66 %), de Jeep de Peugeot (226 842 unités) ont (+ 16,22 %),deMazda(+ 37,44 %), grimpé de + 4,09 %, celles de de Honda (+ 37,57 %), de Smart (+ 20,17 %), Renault (266862 uni« Après un mois d’Alfa Romeo tés) de + 8,57 %. de juillet difficile, (+ 3,05 %), de Celles de Citroën Lexus (+ 15,93 %), (134710 unités) sont le marché français stables et celles de a retrouvé le chemin ou encore des marques Jaguar DS(20255unités)ont de la croissance ( + 194,19 %), progressé de + 2,3 %. en août. » Infini (+ 211,02 %), Les grands gagnants de cette nouvelle donne sont les Subaru (+ 0,88 %), et Seat importateurs. Leurs livraisons (+ 0,23 %). C’est en revanche moins (607 699 unités) ont grimpé de bien pour Volkswagen (- 4,68 %), + 6,52 %. Ils ont également décro- Nissan (- 7,83 %) et Mitsubishi ché une part de marché de 45,57 %. (- 26,98 %). ■
83
LES CHIFFRES {
Zoom VN
EN FORME
EN HAUSSE
La Peugeot 208 occupe la deuxième place du top 40 avec 4,9 % du marché VP sur les huit premiers mois de l’année. Ses ventes (65999 unités) ont grimpé de 14,08 % durant cette période.
Les ventes de la Citroën C3 (48927 unités) ont bondi de 1,55 % à la fin août 2016. Avec une part de marché de 3,79 %, elle reprend la cinquième place du top 40.
+ 14,08 %
+ 1,55 %
PALMARÈS DES MARQUES EN FRANCE Marques
84
LES VENTES VP PAR MODÈLE EN FRANCE
Immats
Ecart (%)
PDM (%)
8 mois 2016
2016/2015
8 mois 2016
Marques
Immats
Ecart (%)
PDM (%)
8 mois 2016
2016/2015
8 mois 2016
RENAULT
266 862
8,57
▲
20,01
1
RENAULT CLIO
71 763
- 0,85
u
PEUGEOT
226 842
4,09
▲
17,01
2
PEUGEOT 208
65 999
14,08
▲
4,9
CITROËN
134 710
10,1
3
RENAULT MEGANE
57 564
- 2,41
▼
4,46
VOLKSWAGEN
93 067
- 0,14 u - 4,68 ▼
6,98
4
PEUGEOT 308
52 857
3,15
▲
3,99
DACIA
76 558
14,1
▲
5,74
5
CITROËN C3
48 927
1,55
▲
3,79
FORD
54 431
4,08
6
RENAULT CAPTUR
47 955
2,08
▲
3,7
TOYOTA
49 949
- 0,41 u 6▲
3,75
7
CITROËN C4
46 116
- 1,41
▼
3,53
8,01
▲ - 7,83 ▼ 9,14 ▲
3,49
8
PEUGEOT 2008
44 963
6,75
▲
3,36
9
DACIA SANDERO
39 296
26,46
▲
2,85
10
FIAT 500
29 861
10,3
▲
2,25
3,05
11
VOLKSWAGEN GOLF
28 263
- 9,56
▼
2,15
12
VOLKSWAGEN POLO
26 942
- 3,44
▼
2,08
▲ 14,74 ▲ 2,3 ▲
2,71
13
RENAULT TWINGO
26 601
- 12,36
▼
2,04
14
RENAULT KADJAR
26 047
228,38
▲
2,02
15
DACIA DUSTER
25 043
4,8
▲
1,87
19,33 ▲ 17,83 ▲
1,36
16
PEUGEOT 3008
21 720
- 4,54
▼
1,6
17
TOYOTA YARIS
19 937
4,36
▲
1,47
10,58 ▲ 0,23 u
1,13
18
MINI
16 885
17,83
▲
1,21
19
NISSAN QASHQAI
15 996
- 15,14
▼
1,2
10,78 ▲ 12,61 ▲
0,97
20
FORD FIESTA
15 658
- 9,56
▼
1,19
21
CITROËN C4 CACTUS
14 963
8,51
▲
1,15
24,66 ▲ 16,22 ▲
0,53
22
OPEL CORSA
13 929
- 2,18
▼
1,1
23
PEUGEOT 508
13 147
- 12,24
▼
0,98
37,44 ▲ 37,57 ▲
0,5
24
FORD FOCUS
12 485
- 6,21
▼
0,97
25
OPEL MOKKA
11 256
- 11,1
0,86
0,43
▼
26
DS DS3
10 817
47,43
0,83
20,17 ▲ 3,05 ▲
0,41
▲
27
VOLKSWAGEN TOURAN
10 817
47,43
0,82
0,31
▲
28
PEUGEOT 108
10 156
- 5,33
0,76
0,24
▼
29
AUDI A3
9 746
- 9,32
▼
0,74
0,17
30
VOLKSWAGEN TIGUAN
9 641
- 9,09
▼
0,72
OPEL
46 514
NISSAN
45 646
AUDI
41 832
FIAT
40 670
BMW
39 089
15,65 ▲ 18,57 ▲
MERCEDES
36 124
9,85
KIA
22 016
DS
20 255
HYUNDAI
18 084
MINI
16 885
SKODA
15 057
SEAT
14 022
SUZUKI
12 895
VOLVO
9 840
LAND ROVER
7 027
3,42 3,14 2,93 1,65 1,52 1,27 1,05 0,74 0,51
5,64
JEEP
6 749
MAZDA
6 707
HONDA
5 738
SMART
5 458
ALFA ROMEO
4 195
LEXUS
3 202
JAGUAR/DAIMLER
2 330
15,93 ▲ 194,19 ▲
INFINITI
2 314
211,02 ▲
0,17
31
RENAULT ESPACE
9 332
74,33
▲
0,71
MITSUBISHI
1 770
- 26,98 ▼
0,13
32
TOYOTA AURIS
9 248
6,41
▲
0,69
SUBARU
570
0,88
u
0,04
33
RENAULT TALISMAN
9 121
LANCIA
154
- 87,82 ▼
0,01
34
NISSAN JUKE
9 027
- 14,71
▼
0,67
GM US
81
- 4,71 ▼
0
35
PEUGEOT 5008
9 008
- 5,83
▼
0,66
Tendances :
36
CITROËN C1
8 928
- 5,38
▼
0,67
37
HYUNDAI TUCSON
8 715
▲ à la hausse ▼ à la baisse u stable +/- 1 % ▲ hausse supérieure à 100 %
38
BMW SERIE 2
8 263
37,1
▲
0,59
39
MERCEDES CLASSE A
7 754
- 0,27
u
0,59
40
AUDI A4
7 751
84,68
▲
0,58
TOTAL MARCHÉ
1 333 630
6,12
▲
100
TOTAL MARQUES FRANÇAISES
725 937
5,8
▲
54,43
TOTAL MARQUES IMPORTÉES
607 699
6,52
▲
45,57
TOTAL MARQUES JAPONAISES
128 791
4,01
▲
9,65
TOTAL MARQUES CORÉENNES
40 100
16,76 ▲
3,01
TOTAL MARCHÉ
1 333 636
6,12
100
▲
0,69
0,65
auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
Zoom VN
Les ventes de VUL en forte hausse…
MOTEUR D’OFFRE
La Peugeot 308, dont les immatriculations (52857 unités) ont augmenté de 3,15 % au pointage de fin août, occupe la quatrième place du top 40.
unités) ont bondi de Avec 264 636 imma- « Le marché + 13,54 %. Il convient triculations, le mar- des utilitaires de saluer l’avancée de ché des utilitaires a progressé légers a progressé de de + 11,48 %. » Mercedes (+15,77 %), de VW (+ 10,01 %) ou + 11,48 % au cumul de la fin août. Les ventes des encore de Renault (+12,79 %), constructeurs tricolores (166328) de Peugeot (+ 11,99 %) de ont évolué de + 10,3 %. Celles Citroën (+ 6,64 %) et de des marques importées (98 308 Fiat (+ 16,06 %). ■
+ 3,15 %
ATTRACTIVE
Les immatriculations de la Dacia Sandero (39296 unités) ont progressé de + 26,46 % durant les huit premiers mois de l’année. Une performance qui lui permet de pointer à la neuvième place de ce classement.
+ 26,46 % LES VENTES VUL PAR MARQUE EN FRANCE Immats
Ecart (%)
PDM (%)
8 mois 2016
2016/2015
8 mois 2016
RENAULT PEUGEOT CITROËN FIAT FORD MERCEDES VOLKSWAGEN NISSAN OPEL TOYOTA ISUZU MITSUBISHI DACIA AUDI JEEP LAND ROVER SUZUKI DS BMW SKODA HYUNDAI SEAT KIA VOLVO MAZDA ALFA ROMEO GM US LANCIA TOTAL MARQUES FRANÇAISES TOTAL MARQUES IMPORTÉES TOTAL MARQUES JAPONAISES TOTAL MARQUES CORÉENNES
82 231 42 118 39 764 26 366 16 558 13 365 11 672 6 841 4 182 3 145 1 547 1 430 1 113 612 586 579 359 343 274 254 178 176 151 90 53 18 1 0 166 328 98 308 13 375 329
12,79 11,99 6,64 16,06 14,85 15,77 10,01 41,93 - 3,53 - 5,67 19 28,6 - 46,13 17,47 - 39,09 - 64,54
15,88 ▲ - 1,79 ▼ 35,83 ▲ 42,4 ▲ - 38,46 23,77 ▲ 0 u 65,63 ▲ - 30,77 ▼ - 66,67 ▼ - 100 ▼ 10,3 ▲ 13,54 ▲ 26,2 ▲ 33,2 ▲
31,07 15,92 15,03 9,96 6,26 5,05 4,41 2,59 1,58 1,19 0,58 0,54 0,42 0,23 0,22 0,22 0,14 0,13 0,1 0,1 0,07 0,07 0,06 0,03 0,02 0,01 0 0 62,85 37,15 5,06 0,13
TOTAL MARCHÉ
264 636
11,48
100
Marques 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 22 20 21 23 24 26 25 27 28
auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
▲ ▲ ▲ ▲ ▲ ▲ ▲ ▲ ▼ ▼ ▲ ▲ ▼ ▲ ▼ ▼
▲
... et la Clio conserve le contrôle du top 40 Après huit mois, le classement du top 40 est relativement stable. La Clio conserve la tête malgré une baisse des ventes de 0,85 % par rapport à l’an passé. La Peugeot 208 la talonne toujours, tandis que la Peugeot 308 occupe la quatrième place derrière la Renault Mégane. La suite de ce classement est assez stable même s’il faut noter que la Citroën C3 reprend la cinquième place au Renault Captur et rentre ainsi dans le top 5. Sur les dix premières marches, par ordre d’entrée en scène, apparaissent ensuite : la Citroën C4, la Peugeot 2008, la
Dacia Sandero et la Fiat 500. Elles précèdent la Golf, la Polo, la Twingo, le Kadjar, le Dacia Duster, laPeugeot3008,laToyotaYaris,la Mini, le Nissan Qashqai, la Mini, la Fiesta, le C4 Cactus, l’Opel Corsa, la Peugeot 508, la Ford Focus, l’Opel Mokka, la DS3, le Touran, la Peugeot 108 et l’Audi A3. Aux dix dernières places, on retrouve : le Tiguan, l’Espace, la Toyota Auris, la Talisman, le Nissan Juke, la 5008, la C1, le Tucson, la BMW Serie 2 et la Mercedes Classe A qui ferme la marche de ce top 40 tout en y faisant son entrée ce mois-ci. ■
85
LES{ CHIFFRES
Face à la concurrence VO
Forces et faiblesses d’une gamme CITROËN C1 (01/2012-06/2014) TRAN.
NB P.
FIN DE 24 MOIS PROD.
CC
CH
CV
C
BV
KM
3
E
998
68
4
M
1050 15/06/2014
6 020 11 300
5
E
998
68
4
M
1050 15/06/2014
6 311 11 750
C1 1.0I CONFORT Ber
C1 1.0I CONFORT Ber
HYUNDAI i10 (12/2010-12/2013) TRAN.
NB P.
CC
CH
CV
C
BV
KM
FIN DE 24 MOIS PROD.
Ber
5
E
1086
69
4
M
1000 15/12/2013
5 293 9 722
1248
85
4
M
1000 15/10/2013
6 659 11 990
I10 1.1
I10 1.2 INTUITIVE ET STYLE Ber
Fiat Panda
5
E
■ Les valeurs achats (bases de données EurotaxGlass’s) sont composées d’une moyenne générale, qui résulte d’un ensemble d’observations du marché et sont réalisées en toute indépendance. Elles sont toujours le résultat d’études « hors panneau ». ■ Le kilométrage moyen mensuel est différent d’un modèle à un autre.
RENAULT TWINGO II (12/2011-12/2014)
■ Exemple : 1 750 x 36 = 63 000 km pour 3 ans.
TRAN. NB P.
■ Dans le tableau ci-dessous, le premier chiffre concerne la valeur d’achat et le second, en italique, celui du prix neuf.
CC
CH
CV
FIN DE 24 MOIS PROD.
C
BV
KM
75
4
M
1100 15/11/2013
5 957 10 900
75
4
M
1150 15/11/2013
6 303 14 300
C
BV
KM
1050 15/07/2014
TWINGO II 1.2 LEV 16V 75 ECO2 LIFE Ber
3
E
1149
TWINGO II 1.5 DCI 75 ECO2 ZEN NB TRANS. PORTES
CC
CH
CV
CARB.
BV
875
85
4
E
M
KM MOYEN DÉBUT DE MENSUEL PROD.
FIN DE PROD.
Ber
VALEUR MOY. 24 MOIS
3
D
1461
FIAT PANDA (01/2012) PANDA 0.9 TWINAIR TURBO 85 CH
Ber
5
950
15/01/2012 15/07/2014
S&S EASY
6 544 12 590
PANDA 0.9 TWINAIR TURBO 85 CH
Ber
5
875
85
5
E
M
950
15/02/2013 15/07/2014
S&S 4X4 POP PANDA 1.2 8V 69 CH LOUNGE
8 028 14 990
Ber
5
1242
69
4
E
M
950
15/01/2012 15/07/2014
12 390
PANDA 1.3 16V MULTIJET 75 CH
Ber
5
1248
75
4
D
M
1 450
15/02/2013 15/12/2013
S&S 4X4 POP
PEUGEOT 107 (01/2012-07/2014)
6 441
8 524 15 642
TRAN.
NB P.
CC
CH
CV
FIN DE 24 MOIS PROD.
107 1.0E 12V 68CH BLUE LION ACTIVE Ber
5
E
998
68
4
M
-
-
-
-
-
-
-
6 075 11 750
-
-
-
AUTOVISTA Membre d’EUROTAXGLASS Group infos.france@eurotax.fr ou Adeline au +33(0) 146 08 11 22
86
auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
LES CHIFFRES {
Zoom VO
Concurrence des modèles : spécial Citroën Les valeurs sont composées d’une moyenne générale, qui résulte d’un ensemble d’observations du marché et sont réalisées en toute indépendance. Elles sont toujours le résultat d’études « hors panneau ». Le kilométrage moyen mensuel est différent d’un modèle à un autre. Exemple : 1 750 x 36 = 63 000 km pour 3 ans. La marge est indicative et liée à la rotation afin de tenir compte de l’immobilisation financière. La marge ne tient pas compte des frais de remise en état et de la garantie. Les couleurs indiquent la possibilité de réaliser la vente dans un cadre de 45 jours : : oui ; : difficile ; : non
Q
Q
Q
CARR.
NBR. DE PORTES
CC
CH
CV
CARB.
BV
C1 1.0I CONFORT
BER
3
998
68
4
E
M
1 050
15/01/2012
15/06/2014
1 023
C1 1.0I EXCLUSIVE
BER
5
998
68
4
E
M
1 050
15/01/2012
15/10/2013
1 201
C1 1.0I EXCLUSIVE ETG
BER
5
998
68
4
E
A
1 050
15/06/2013
15/10/2013
1 217
C3 VTI 68 PURETECH ATTRACTION
BER
5
999
68
4
E
M
1 200
15/03/2013
15/07/2014
1 100
C3 VTI 95 EXCLUSIVE BMP
BER
5
1 397
95
5
E
A
1 200
15/03/2013
15/10/2013
1 490
C3 HDI 70 ATTRACTION
BER
5
1 398
68
4
D
M
1 600
15/03/2013
15/05/2015
1 104
C3 E-HDI 115 AIRDREAM EXCLUSIVE
BER
5
1 560
112
5
D
M
1 600
15/03/2013
15/06/2014
1 388
C4 VTI 120 CONFORT A
BER
5
1 598
120
7
E
M
1 350
15/09/2010
15/01/2015
1 842
C4 HDI 90 FAP COLLECTION
BER
5
1 560
92
5
D
M
1 750
15/05/2013
15/03/2014
1 601
C4 E-HDI 115 AIRDREAM COLLECTION BER
5
1 560
112
5
D
M
1 750
15/06/2013
15/03/2014
1 675
C4 E-HDI 115 AIRDREAM EXCLUSIVE + BMP6
BER
5
1 560
112
6
D
A
1 750
15/09/2012
15/10/2013
1 853
C5 THP 155 EXCLUSIVE
BER
4
1 598
156
9
E
M
1 150
15/06/2012
15/06/2015
2 513
C5 HDI 140 CONFORT
BER
4
1 997
140
7
D
M
1 650
15/01/2013
15/06/2015
1 925
C5 HDI 160 EXCLUSIVE A
BER
4
1 997
163
9
D
A
1 650
15/06/2012
15/06/2015
2 329
C5 TOURER HDI 115 ATTRACTION
BRK
5
1 560
115
6
D
M
1 900
15/06/2012
15/06/2015
1 689
C5 TOURER HDI 140 CONFORT
BRK
5
1 997
140
8
D
M
1 900
15/01/2011
15/11/2014
1 993
C5 TOURER HDI 160 EXCLUSIVE
BRK
5
1 997
163
9
D
M
1 900
15/06/2012
15/06/2015
2 470
C5 TOURER HDI 200 FAP EXCLUSIVE A BRK
5
2 179
204
12
D
A
1 900
15/06/2012
15/06/2015
2 646
KM MOYEN DÉBUT DE MENSUEL PROD.
FIN DE PROD.
MARGE MOY. ROTATION 24 MOIS MOYENNE
COMMENTAIRES
CITROËN C1 (01/2012-06/2014)
Q Q Q
La Citroën C1 est un bon VO. Les 5 portes semblent plus recherchées,
Q Q Q Q
La Citroën C3 conserve en VO une très bonne tenue. Son look plait
Q Q Q Q
La Citroën C4 en berline obtient des scores tout à fait honorables.
sans pénaliser pour autant les 3 portes.
CITROËN C3 (03/2013) et son espace intérieur permet de conquérir une clientèle variée. Le mix de vente en VN est assez équitablement réparti entre essence et diesel.
CITROËN C4 (09/2010-01/2015)) La motorisation « cœur de gamme » reste évidemment le 92ch HDI. Les versions BMP 6 semblent connaître chez les professionnels un certain « désamour ».
CITROEN C5 (01/2008)
Q Q Q
La nouvelle version de la Citroën C5 se comporte autrement mieux en VO que la précédente. La ligne y est pour beaucoup, mais la « qualité perçue » y contribue aussi grandement.
CITROEN C5 TOURER (03/2008)
Q Q Q Q
La Citroën C5 est plus vendue en Tourer que dans la version précédente. Elle connaît un certain succès en VO.
CITROËN C4 AIRCROSS (03/2012)
Q Q Q Q Q
C4 AIRCROSS 1.6I 4X2 ATTRACTION
BER
5
1 590
115
6
E
M
1 350
15/03/2012
15/06/2015
1 863
C4 AIRCROSS HDI 115 COLLECTION
BER
5
1 560
115
6
D
M
1 650
15/07/2013
15/10/2013
2 266
C4 AIRCROSS HDI 115 CONFORT 4X4
BER
5
1 560
115
6
D
M
1 650
15/03/2012
15/10/2013
2 301
C4 AIRCROSS HDI 150 EXCLUSIVE
BER
5
1 798
150
8
D
M
1 650
15/03/2012
15/10/2013
2 730
C4 AIRCROSS HDI 150 EXCLUSIVE 4X4 BER
5
1 798
150
8
D
M
1 650
15/03/2012
15/10/2013
2 863
COMBI
5
1 360
75
5
E
M
1 150
15/02/2012
15/10/2013
1 215
5
1 248
75
4
D
M
1 250
15/02/2012
15/06/2014
1 061
Q Q
Moins bonne rotation que pour le Berlingo.
NEMO MULTISPACE HDI 75 CONFORT COMBI
VO recherché surtout en province.
Produit recherché mais il y a de la concurrence sur ce segment.
CITROËN NEMO MULTISPACE (02/2012)) NEMO MULTISPACE 1.4I CONFORT
BERLINGO MULTISPACE (02/2012-04/2015) BERLINGO MULTISPACE VTI 95 ATTRACTION
MULSPACE
4
1 598
98
6
E
M
1 400
15/02/2012
15/04/2015
1 937
Q
BERLINGO MULTISPACE HDI 75 CONFORT
MULSPACE
4
1 560
75
5
D
M
1 550
15/02/2012
15/10/2013
1 551
Q
BERLINGO MULTISPACE E-HDI 90 AIRDREAM EXCLUSIVE
MULSPACE
5
1 560
92
5
D
M
1 550
15/02/2012
15/07/2014
1 864
Q
BERLINGO MULTISPACE HDI 115 EXCLUSIVE
MULSPACE
5
1 560
115
6
D
M
1 550
15/02/2012
15/04/2015
1 936
Q
CITROËN C3 PICASSO (01/2013) MSPACE
5
1 397
95
6
E
M
1 350
15/01/2013
15/05/2015
1 385
C3 PICASSO VTI 120 CONFORT BMP6 MSPACE
5
1 598
120
6
E
A
1 350
15/07/2013
15/04/2015
1 653
C3 PICASSO E-HDI 90 CONFORT BMP6
MSPACE
5
1 560
90
5
D
A
1 600
15/01/2013
15/04/2015
1 533
Q Q Q
C3 PICASSO HDI 115 EXCLUSIVE
MSPACE
5
1 560
115
6
D
M
1 600
15/01/2013
15/04/2015
1 614
Q
C4 PICASSO VTI 120 CONFORT
MSPACE
5
1 598
120
7
E
M
1 300
15/06/2010
15/09/2010
1 904
C4 PICASSO THP 155 INTENSIVE
MSPACE
5
1 598
155
9
E
M
1 300
15/02/2010
15/09/2010
2 134
C4 PICASSO E-HDI 90 AIRDREAM CONFORT ETG6
MSPACE
5
1 560
90
5
D
A
1 750
15/01/2007
15/09/2010
2 039
Q Q Q
C4 PICASSO E-HDI 115 EXCLUSIVE
MSPACE
5
1 560
114
6
D
M
1 750
15/02/2010
15/01/2013
2 289
Q
C3 PICASSO VTI 95 ATTRACTION
Très bonne revente en VO pour ce petit monospace à la ligne réussie.
CITROËN C4 PICASSO (04/2013) Dans son segment, le C4 Picasso connaît un succès certain. Des véhicules d’importation peu kilométrés ont perturbé le marché, obligeant les professionnels à s’aligner ou à perdre les affaires. Les stocks VO gonflent, et les prix en pâtissent.
Source : Base de données EurotaxGlass’s − Pour plus d’informations sur EurotaxGlass’s et ses produits : infos.france@eurotax.fr ou Adeline au +33(0) 146 08 11 22 auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
87
LES{ CHIFFRES
Baromètre Choisir.com
Intentions d’achat de véhicules sur Internet Le baromètre Choisir.com analyse le comportement des futurs acheteurs de voitures neuves sur Internet. Celui-ci reflète les intentions d’achat en isolant précisément les recherches et comparaisons de véhicules neufs effectuées sur Internet. Ces recherches peuvent différer des parts de marché réelles mais apporte des indications pertinentes sur les segments,
LES 10 MARQUES LES PLUS CONSULTÉES MARQUES
DACIA RENAULT PEUGEOT CITROEN VOLKSWAGEN FORD NISSAN BMW FIAT AUDI TOTAL
LES SEGMENTS LES PLUS CONSULTÉS
AOÛT 2016
AOÛT 2015
ÉCARTS (%)
9,61 % 7,4 % 7,07 % 6,87 % 6,06 % 5,12 % 4,59 % 4,35 % 4,25 % 3,8 % 59,12 %
9,91 % 7,94 % 9,03 % 5,55 % 6,24 % 5,59 % 5,82 % 3,88 % 3,26 % 3,2 % 60,42 %
- 0,3 - 0,54 - 1,96 1,32 - 0,18 - 0,47 - 1,23 0,47 0,99 0,6 - 1,3
LES 10 MODÈLES LES PLUS CONSULTÉS DU SEGMENT CITADINES
GENRE
AOÛT 2016
AOÛT 2015
ÉCARTS (%)
BERLINE CITADINE 4X4 / SUV MONOSPACE COUPE / SPORT
34,16 % 27,09 % 21,74 % 12,98 % 4,04 %
33,34 % 0,82 27,88 % - 0,79 23,68 % - 1,94 11,56 % 1,42 3,55 % 0,48
LES 10 MODÈLES LES PLUS CONSULTÉS DU SEGMENT BERLINE
MODÈLES
AOÛT 2016
AOÛT 2015
ÉCARTS (%)
DACIA SANDERO CITROEN C3 RENAULT CLIO VOLKSWAGEN POLO PEUGEOT 208 FORD FIESTA SEAT IBIZA OPEL CORSA SKODA FABIA AUDI A1
17,72 % 9,18 % 6,54 % 6,2 % 5,59 % 4,44 % 4,13 % 3,29 % 3,19 % 3,12 %
14,04 % 5,84 % 7,75 % 7,96 % 7,36 % 8,14 % 2,23 % 2,41 % 2,51 % 2,76 %
63,4 %
60,99 %
TOTAL
marques et modèles considérés par les acheteurs. Cette étude est issue de plus de 600 000 données uniques de navigation sur la période (consultations de modèles, comparaisons, demandes d’information) de notre réseau de sites d’aide à l’achat automobile (ChoisirSaVoiture.com et AcheterSaVoiture.com).
TOP 10 MODÈLES COMPARÉS À LA NOUVELLE FIAT TIPO
AOÛT 2016
AOÛT 2015
ÉCARTS (%)
3,68 3,35 -1,21 -1,76 - 1,77 - 3,7 1,91 0,88 0,67 0,36
MERCEDES CLASSE C 14,88 % BMW SERIE 3 11,4 % AUDI A4 10,7 % FORD MONDEO 6,05 % CITROEN DS5 6,05 % VOLVO V40 5,12 % PEUGEOT 508 4,65 % VOLKSWAGEN PASSAT 3,49 % OPEL INSIGNIA 3,26 % RENAULT LAGUNA / TALISMAN 3,26 %
13,38 % 9,9 % 7,89 % 5,26 % 3,51 % 1,32 % 12,06 % 7,19 % 3,73 % 2,63 %
1,5 1,5 2,81 0,79 2,54 3,80 - 7,41 - 3,7 - 0,47 0,62
2,41
TOTAL
66,54 %
69,3 %
- 2,76
MODÈLES
■ N°1 de la génération de leads automobile avec plus de 20 000 mises en relation qualifiées par mois (essais, devis, demandes de rappel) ■ Une base de prospection unique de plus de 2 millions de possesseurs et intentionnistes VN ■ Partenaire de la performance commerciale de plus de 20 constructeurs automobiles depuis 2008
Tél : 01 43 87 32 13 - E mail : Arnauld.delacroix@choisir.com - Site : www.choisir.com 88
auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
LES CHIFFRES {
Baromètre de la garantie en août 2016 Le Baromètre de la garantie panne mécanique récapitule, chaque mois, les principaux chiffres liés au secteur, tant au niveau du véhicule neuf que du véhicule d’occasion. Ces statistiques sont basées sur les données fournies par les principaux acteurs du secteur de la garantie sur le marché français. CHIFFRES CLÉS DES CONTRATS ÉMIS (JUIN 2016)
ANALYSE DU MARCHÉ PAR MAPFRE WARRANTY
DURÉE MOYENNE (MOIS)
ÂGE MOYEN (MOIS)
KILOMÉTRAGE MOYEN
16
31
47 501
VENTES PAR PRODUITS
août 2016
2%
6%
28 %
Les sociétés membres de ce panorama (CarGarantie, Icare, Mapfre, et Opteven) réalisent un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros sur le marché de la garantie. Elles représentent 90 % des assureurs spécialisés, et elles interviennent à hauteur de 25 % des ventes VN/VO annuelles.
58 %
« Investir sur la qualité » c’est bien, « prolonger la durée de la relation client », c’est mieux, « innover avec des offres complémentaires » c’est encore mieux. Une garantie sur deux est « tous risques sauf », cela prouve que les distributeurs continuent à miser sur la satisfaction et la fidélisation à leur marque. Cette dernière est encore très centrée sur les véhicules et les caractéristiques âge/kilométrage, elle mériterait de l’être davantage sur les attentes clients : les besoins de mobilité et la défense du pouvoir d’achat. Ainsi, Mapfre Warranty s’intéresse à apporter des solutions complémentaires à l’assurance automobile autour de l’indemnisation forfaitaire en cas de coup dur, panne, perte de mobilité ou de permis, rachat de franchise, perte d’emploi et pourquoi pas à élargir des garanties au foyer roulant de la famille. Globalement, le coût moyen des pannes a augmenté de plus de 5 % en 2014 par rapport à 2013, les acteurs ont ajusté les prix. En revanche, le client est toujours en attente de davantage de services et de payer le juste prix. Osons, osons… construisons une promesse client personnalisée et proposons de l’assurance complémentaire pour percevoir une commission. La garantie ne devient plus un coût pour le distributeur mais une source de rémunération. En 2014, le taux de fidélisation était de 39 % : le profit, ça tient du baromètre, ça peut descendre ou remonter. L’été sera chaud.
LE MOT D’ICARE
Les différents types de garanties
Tout sauf
Moteur - boîte - Pont
Complète
Moteur - boîte - Pont +
DONNÉES DE RÉPARATION
Avec le nouveau baromètre Auto Infos de la garantie, Icare et l’ensemble des acteurs de la garantie souhaitent apporter aux lecteurs d’Auto Infos plus de transparence sur les métiers et l’activité des sociétés de garantie. Garanties et extensions de garantie VN et VO sont à la fois de véritables outils de fidélisation et sources de rémunération additionnelle pour les professionnels de l’automobile. Elles augmentent la valeur perçue des services proposés et favorisent ainsi la conquête de parts de marché.
TOP 5 DES PIÈCES REMPLACÉES
NOMBRE DEMANDES PRISE EN CHARGE / JOUR
COÛT MOYEN DES PANNES (BASE DEVIS)
TAUX HORAIRE MOYEN (EUROS)
458
535 € HT
76
1. Vannes EGR 2. Boîtier 3. Capteurs
TAUX DE FIDÉLISATION ATELIER (%) DE FIDÉLISATION
(%) DU CHIFFRE D’AFFAIRES ATELIER
45
33
auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
4. Turbo 5. Faisceaux
89
LES{CHIFFRES
Baromètre des annonces VO Après une dégringolade en juillet dernier à hauteur de - 10,9 %, les immatriculations de véhicules d’occasion ont repris des couleurs au mois d’août pour afficher une progression de + 5,3 % pour un volume total de 427613 unités. Sur cette période, les marques françaises ont progressé de + 3,6 % pour une part de marché de 55,09 % en léger recul par rapport à 2015.
Les marques étrangères ont enregistré une hausse supérieure (+ 7,4 %) pour une part de marché de 44,91 %. Sur les huit premiers mois de l’année, le marché VO affiche une progression de + 1,8 % pour un total de 3758975 voitures immatriculées. Une hausse qui bénéficie à la fois aux firmes françaises (+ 0,8 %) mais surtout aux marques étrangères (+ 3 %).
VARIATIONS VN ET VO
VOLUME 2016 137 788
PROG
JANV 2016
VÉHICULES D’OCCASION VOLUME VOLUME PROG 2016 2015 424 394 - 1,8 % 432 268
VÉHICULES NEUFS
FÉVR 2016
466 056
7,8 %
432 429
166 739
MARS 2016
506 175
2,3 %
495 016
AVRIL 2016
498 537
2,4 %
MAI 2016
457 852
JUIN 2016
VO / VN
3,5 %
VOLUME 2015 133 170
13,3 %
147 130
2,795
211 264
7,5 %
196 572
2,396
486 977
181 830
6,5 %
170 768
2,742
12,8 %
406 023
175 834
22,9 %
143 059
2,604
505 973
- 2,7 %
520 003
227 366
0,8 %
225 645
2,23
JUIL 2016
464 645
- 9,8 %
514 877
132 999
- 9,6 %
147 132
3,49
AOÛT 2016
427 597
5,3 %
406 223
98 217
6,7 %
92 052
4,35
3 733 394
1,1 %
3 693 816
1 332 037
6,1 %
1 255 528
2,80
3,080
SEPT 2016 OCT 2016 NOV 2016 DÉC 2016 TOTAL
VOLUME D’ANNONCES PUBLIÉES PAR RÉGION
TOP 5 DES MARQUES EN PARTS DE MARCHÉ
RÉGIONS
AOÛT 2016
AOÛT 2015
PROGRESSION 2015/2016
MARQUES
AOÛT 2016
AOÛT 2015
ALSACE-LORRAINE-CHAMPAGNEARDENNES
RENAULT
99 024
41 613
39 004
6,7 %
PEUGEOT
80 490
CITROEN
AQUITAINE-LIMOUSIN-POITOU-CHARENTES
45 787
44 386
3,2 %
AUVERGNE-RHÔNE-ALPES
53 120
50 281
5,6 %
BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ
20 199
19 829
1,9 %
BRETAGNE
22 629
21 784
3,9 %
CENTRE
18 561
17 103
8,5 %
CORSE
2 633
2 472
6,5 %
ÎLE-DE-FRANCE
53 610
49 077
9,2 %
MIDI-PYRÉNÉES-LANGUEDOC-ROUSSILLON
41 029
41 600
- 1,4 %
NORD-PAS-DE-CALAIS-PICARDIE
43 932
40 391
8,8 %
NORMANDIE
23 879
22 761
4,9 %
PAYS DE LA LOIRE
24 481
23 702
3,3 %
PROVENCE-ALPES-CÔTE D'AZUR
36 123
33 820
6,8 %
TOTAL
427 597
406 223
5,3 %
VARIATION
PDM
96 802
2,3 %
- 2,82 %
77 360
4,05 %
- 1,15 %
51 382
49 091
4,67 %
- 0,57 %
VOLKSWAGEN
31 420
29 432
6,75 %
1,42 %
FORD
17 059
15 951
6,95 %
1,6 %
AOÛT 2015
VARIATION
PDM
TOP 5 DES MODÈLES EN PARTS DE MARCHÉ MARQUES
AOÛT 2016
RENAULT CLIO
31 461
30 323
7,5 %
3,75%
RENAULT MEGANE/SCENIC
29 838
30 685
7,6 %
- 2,76%
PEUGEOT 206
14 875
14 861
3,7 %
0,09%
CITROEN C4
13 000
11 268
2,8 %
15,37%
RENAULT TWINGO
12 640
12 136
3%
4,15%
CARBURANT
AOÛT 2016
PDM
AOÛT 2015
PDM
ESSENCE
139 918
32,72 %
128 857
31,72 %
GAZOLE
281 165
65,75 %
272 010
66,96 %
HYBRIDE
3 187
0,75 %
2 238
0,55 %
ELECTRIQUE
320
0,07 %
312
0,08 %
GAZ
3 007
0,7 %
2 806
0,69 %
CARBURANT
AutoScout24 : Le plus grand site auto en Europe
1er site européen d’annonces de voitures d’occasion présent dans 18 pays d’Europe depuis 15 ans
90
auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357
LES{CHIFFRES
Stats VO août 2016 HAUSSE
Le marché progresse de 5,3 %
A
près une dégringolade en juillet à hauteur de - 10,9 %, les immatriculations de véhicules d’occasion ontrepris descouleursaumoisd’août pour afficher une hausse de + 5,3 % pour un volume total de 427 613 unités. Les marques françaises progressent de + 3,59 % pour une part de marché de 55,09 % en léger recul par rapport à 2015. Les marques étrangères enregistrent également une hausse de + 7,4 % pour une part de marché de 44,91 %. Sur les huit premiers mois de l’année, le marché VO est d’ores et déjà en progression de + 1,8 % pour un total de 3758975 voitures immatriculées. Une hausse qui bénéficie à la fois aux françaises (+ 0,8 %) mais surtout aux marques étrangères (+ 3 %).
Moins de 1 an
6,5 %
ÂGE DES VO IMMATRICULÉS EN JUIN 2016
De 1 à 5 ans
23,03 % + de 5 ans
70,47 %
Forte baisse des véhicules d’occasion très récents
Les résultats du mois d’août montrent un nouveau ralentissement des immatriculations des VO de moins d’un an qui ne représentent plus que 6,5 % des ventes contre 7,18 %lemoisdernier.Unreculquibénéficieauxvéhicules les plus anciens de plus de cinq ans qui sont, rappelons-le, le cœur de marché des ventes entre particuliers. Il est aisé d’en déduire que les professionnels du secteur ont connu une baisse de leur activité VO en août par rapport à 2015. Rappelons que les immatriculations des véhicules de plus de cinq ans représentent 70,4 7 %, tandis que les voitures dont l’âge se situe entre un et cinq ans pèsent pour 23,03 % en France. Côté marques françaises, il convient de souligner les progressions de Citroën (+ 4,66 %), de Peugeot (+ 4,04 %), de Renault (+ 2,3 %). Les marques DS (+ 13,23 %) et Dacia (+ 29,83 %) enregistrent de plus fortes hausses conformes à leurs volumes respectifs. Du côté des étrangères, toutes les marques, à l’exception d’Alfa Romeo (- 3,33 %) sont en progression avec un total de 192029 unités pour une évolution + 7,4 %. On retiendra notamment les hausses des marques Audi (+ 7,76 %), de BMW (+4,39 %), de Fiat (+ 6,97 %), de Ford (+6,95 %), de Hyundai (+ 9,77 %), de Kia (+ 19,54 %), de Mercedes (+ 10,2 %), de Mini (+ 10,02 %), de Nissan (+ 10,62 %), d’Opel (+ 1,33 %), de Seat (+ 4,53 %), de Suzuki (+ 9,41 %), de Toyota (+ 11,97 %), de Volkswagen (+ 6,76 %) et de Volvo (+ 4,33 %). Le marché du VUL d’occasion à la hausse également
Sur cette même période, les immatriculations de véhicules utilitaires d’occasion connaissent une hausse de + 4,9 % pour un total de 55 247 unités immatriculées. Les marques françaises progressent de + 4,6 %, tandis que les étrangères évoluent de + 5,4 %. ■ Christophe Carignano
92
Les ventes de véhicules d’occasion progressent de + 5,3 % en août 2016.
TRANSACTION DES VO PAR MARQUE MARQUES
IMMATS AOÛT 2016
ECARTS % 2016/2015
MTM % AOÛT 2016
% IMMATS < 1AN
JANVIER À AOÛT
ECARTS % 2016/2015 0,8
CITROËN
51 383
4,66
▲
12,02
5,94
450 028
DS
4 295
13,23
▲
1
17,5
38 597
8,2
PEUGEOT
80 489
4,04
▲
18,82
7,36
701 309
1,5
RENAULT
99 027
2,3
▲
23,16
7,62
870 838
- 0,1
ALFA ROMEO
3 254
- 3,33
▼
0,76
5,44
28 295
- 4,4
AUDI
15 672
7,76
▲
3,66
5,7
140 081
3
BMW
15 118
4,39
▲
3,54
4,29
139 166
0,6 19,3
DACIA
6 054
29,83
▲
1,42
27,71
51 151
FIAT
11 687
6,97
▲
2,73
11,11
100 753
1,9
FORD
17 060
6,95
▲
3,99
6,26
149 123
1,6
HYUNDAI
3 371
9,77
▲
0,79
13,26
29 576
7,1
KIA
2 979
19,54
▲
0,7
16,68
25 311
11
MERCEDES
13 262
10,2
▲
3,1
6,92
124 290
3,8
MINI
4 478
10,02
▲
1,05
6,2
38 206
4,9
NISSAN
10 558
10,62
▲
2,47
16,8
96 459
8,9
OPEL
16 123
1,33
▲
3,77
5,54
139 592
- 0,6
SEAT
6 140
4,53
▲
1,44
5,7
51 891
0
SUZUKI
2 929
9,41
▲
0,68
10,2
24 785
2,3
TOYOTA
9 615
11,97
▲
2,25
7,5
82 091
4,3
VOLKSWAGEN
31 420
6,76
▲
7,35
7,11
274 704
2,4
VOLVO
2 192
4,33
▲
0,51
11,49
20 046
3,2 0,8
TOTAL FRANÇAISES
235 584
3,59
▲
55,09
6,25
2 063 591
TOTAL ÉTRANGÈRES
192 029
7,4
▲
44,91
6,8
1 695 384
3
TOTAL MARCHÉ VPO
427 613
5,27
▲
100
6,5
3 758 975
1,8
auto-infos.fr | octobre 2016 | n° 1357