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Chaque année, en plus des 60 000 tonnes d’articles de bricolage et de jardin, nous collectons 1,6 million de tonnes de déchets qui sont ensuite triés, réemployés et recyclés. Les matières issues du recyclage sont mises à disposition de nos adhérents pour les intégrer dans leur processus de fabrication. Adhérer à Ecomaison, c’est bénéficier du bon soutien pour incorporer de la matière recyclée dans vos produits !
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L’équipe des Jd C Garden Trends a le plaisir de vous off rir ce MAG N°9 !
Chers lecteurs,
Dans ce MAG, vous découvrirez une série de thématiques essentielles pour rester à la pointe du secteur, et tout savoir sur le salon JdC Garden Trends. Vous pourrez notamment explorer les tendances émergentes dans la jardinerie, le rôle de la décoration extérieure dans l’aménagement des espaces et l’évolution des technologies, comme les robots tondeuses et les outils à batteries, qui révolutionnent le quotidien de vos clients jardiniers. Nous mettons également en lumière des initiatives responsables et des visions d’experts qui façonnent l’avenir de la filière Jardin.
Les JdC Garden Trends sont l’événement de référence pour le commerce du jardin, réunissant chaque année près de 380 exposants présentant les dernières innovations et tendances en matière de jardinage, d’aménagements extérieurs, de loisirs au jardin. Avec 50% d’exposants internationaux, c’est un lieu privilégié pour tous les acheteurs professionnels, pour découvrir des offres inédites et renforcer des partenariats durables avec vos fournisseurs habituels mais aussi de nouveaux et ceci au niveau européen.
Un événement incontournable pour votre commerce, vos futurs référencements qui répondront aux attentes d’un consommateur qui va encore plus privilégier les loisirs à domicile et les moments passés à l’extérieur pour peu que le beau temps revienne après cette année 2024 anormalement pluvieuse.
Une météo au beau fixe dès début mars et vous pourriez avoir besoin très rapidement de réassorts. Une raison supplémentaire, s’il en fallait, de visiter les JdC Garden Trends !
Bonne lecture,
Dans l’attente du plaisir de vous accueillir à Marseille du 25 au 27 mars 2025,
Jean-Luc Garnier
Directeur du salon JdC Garden Trends
Roland Motte
Présent dans les métiers du jardin depuis de nombreuses années, Roland Motte a été directeur de magasin chez Jardiland, acheteur chez Gamm Vert, avant de créer son entreprise de conseils, formations et animations dans les métiers du jardin. Il intervient aussi bien avec le grand public (France Bleu, Editions Rustica...), qu’avec les professionnels (conseils, communication, marketing...). Avec Maryline Miori et Pierre Hervet, il a créé depuis 2021 le Guide des Consommateurs Jardin. Ce document annuel permet de mieux comprendre les évolutions de notre marché. Vous pouvez retrouver Roland sur les réseaux sociaux : Linkedin, Instagram, Facebook et TikTok.
Journaliste expérimenté, David Fouillé a collaboré avec des titres majeurs tels que Ouest-France, VSD et 20 Minutes. Depuis plus de 20 ans, il s’est spécialisé dans le monde du végétal et du jardin. Ancien chef de service de Rustica, il poursuit aujourd’hui ses aventures en lien avec la nature. Créateur du site La Tête dans les Pâquerettes, il partage sa passion pour les jardins tout en collaborant avec des publications telles que Terre de Jardin. Parallèlement, David Fouillé est créateur de sites internet via sa société Usko-Digital, où il met ses compétences numériques au service des professionnels.
Manuel Rucar, tendanceur du cabinet Chlorosphère. Son rôle est d’identifier et d’analyser les tendances de consommation qui rythment tous les marchés pour en extraire les stratégies à adopter à l’avenir sur les filières du jardin, du paysage, des fleurs & plantes. Chlorosphère édite les cahiers de tendances et guides de collections. Expert marketing, il conseille les marques et enseignes depuis près de 15 ans, référent aujourd’hui pour les médias et acteurs qui souhaitent décrypter les prochaines saisons jusqu’à 3 ans en anticipation.
David Fouillé
Laurent Gonnet, directeur général Au Jardin des Plantes à Voglans
La jardinerie cultive l’excellence
La jardinerie Au Jardin des Plantes à Voglans, en Savoie, est une véritable institution locale. Laurent Gonnet, son dirigeant, perpétue une tradition familiale d’indépendance, de capacité d’adaptation et d’engagement humain.
Le destin de l’entreprise commence par un coup du sort. En 1962, Roger Gonnet doit abandonner son troupeau, touché par une épidémie de brucellose. Il se lance dans l’horticulture. Son épouse, Marie-Thérèse, parcourt les marchés de Savoie pour vendre ses fleurs. En 1988, ils fondent, à Voglans, près d’Annecy, la jardinerie Au Jardin des Plantes. « Mon père faisait ses semis de bégonia dans la salle de bain, se souvient son fils Laurent. Nous produisons encore 60 % des plantes que nous vendons. Nos tables sont pleines du lundi matin au dimanche soir, et c’est un vrai avantage ! »
Avec 8 000 m2 et plus de 50 salariés, la jardinerie a fait le choix de placer l’humain au cœur de son modèle. « La masse salariale, c’est le vilain mot qu’on utilise en ce moment dans le commerce, clame haut et fort Laurent Gonnet. Mais si vous avez un vendeur qui écoute et conseille les clients, la vente devient facile. » La masse salariale représente ici 20 % du chiffre d’affaires, un ratio bien supérieur à la moyenne du secteur. Nous avons des métiers techniques, les vendeurs sont indispensables ! »
Cette attention portée au consommateur se traduit aussi par une boutique en perpétuelle évolution. « Nous avons su changer avec nos clients, poursuit Laurent Gonnet. Par exemple, notre rayon senteur est passé de 10 à 150 m2 en cinq ans. Nous travaillons désormais avec de grandes marques parisiennes. » L’avantage est la réactivité de la jardinerie indépendante...
Le stock, un atout stratégique
Laurent Gonnet insiste sur l’importance du stock. « II y a 20 ans, le stock devait être à flux tendu, mais sans cela, les gammes s’appauvrissent. Et puis il y a une nouvelle réalité. Aujourd’hui, les clients consultent internet avant d’acheter en magasin. Nous devons avoir les produits qu’ils recherchent. »
Cette vision s’accompagne d’un travail de terrain intensif. « Je fais quelques déplacements. Dernièrement, j’étais en Pologne, en Chine, et me voilà aux JdC Garden Trends à Marseille, comme tous les ans. J’ai rarement loupé les JdC Garden Trends. J’y trouve de la convivialité. Je renoue, autour d’un verre, avec les fournisseurs avec qui j’ai déjà travaillé. Je viens aussi chercher de nouveaux grossistes. C’est de la veille : identifier de nouveaux acteurs et ça, c’est très sympa ! »
Après une année 2024 portée par le secteur végétal, le printemps pluvieux a fait des heureux, Laurent Gonnet se montre confiant. « L’entrée de gamme est certes de plus en plus difficile à vendre en jardinerie depuis le Covid, mais la Silver Economy nous ouvre des perspectives. Ces clients recherchent des produits de qualité et du conseil, et ils apprécient qu’on leur livre la marchandise si besoin. »
Mais ce qui résume le mieux la philosophie de Laurent Gonnet, c’est sa capacité à se remettre en question en permanence. « Être singulier, innover, présenter des nouveautés et répondre aux attentes des clients : c’est tout cela qui nous fait avancer. »
« Prenons le temps de développer la nouveauté »
« Une nouveauté, c’est cinq ans de travail si on la développe bien. La première année, on la présente ; la deuxième, on l’améliore ; la troisième, on la décline en couleur ; la quatrième, on propose un kit.
Aujourd’hui, beaucoup de fournisseurs veulent aller trop vite et cèdent aux sirènes du volume.
Le produit est vite galvaudé et mort au bout de deux ans. Je pourrais citer des tas d’exemples : le four à pizza, la sculpture animalière en pelouse... des feux de paille ! C’est dommage, car une nouveauté bien gérée peut générer davantage de ventes sur cinq ans que sur deux. »
Une année plutôt difficile
Après une année 2023 morose, le marché du jardinage a encore souffert en 2024. Le contexte économique, tendu, et la météo, pluvieuse, n’ont pas facilité les ventes. Les professionnels ne renoncent pas et se tournent vers 2025.
Le marché du jardinage n’a pas renoué avec la croissance en 2024. Selon les chiffres de l’agence NielsenIQ & GfK, la chute serait de l’ordre de 4 % par rapport à 2023, une année qui n’avait déjà pas été très bonne. Cette contre-performance s’inscrit dans un contexte de grande prudence des consommateurs. Ils ont limité leurs dépenses en raison d’une inflation
encore palpable, comme le souligne une récente étude de l’Insee, et d’une météo peu incitative. L’euphorie post-Covid semble bien loin !
La motoculture est devenue, en 2024, un des piliers du marché. Les tondeuses et débroussailleuses ont particulièrement contribué à cette dynamique. Le segment
des phytosanitaires confirme également son essor, porté par une forte demande pour les désherbants. Guillaume Mulleret, directeur market intelligence de l’agence NielsenIQ & GfK, souligne : “Les consommateurs privilégient désormais des solutions efficaces, mais respectueuses de l’environnement.”
Que de pluie !
Si la météo a bien aidé le secteur de l’outillage, elle en a pénalisé d’autres. Le printemps 2024, période cruciale pour les ventes, a connu une forte baisse, particulièrement marquée dans les catégories comme l’arrosage. C’est simple : les boutiques étaient vides ! Les semences, le mobilier de jardin et tous les produits liés aux loisirs extérieurs ont souffert d’un manque de vitalité. Conséquence : les stocks s’accumulent. Une mévente en partie causée par la crise immobilière. Signe des temps, le nombre de constructions de piscines a baissé pour la première fois depuis longtemps, revenant à 100 000 bassins.
Un marché à surveiller
Léa Aden, consultante univers jardin de l’agence NielsenIQ & GfK, met en garde : “Le marché reste sensible non seulement à la météo, mais aussi aux contraintes budgétaires croissantes des consommateurs. Les catégories jugées non essentielles sont souvent les premières à souffrir.” Ce bilan 2024, marqué par des disparités, n’entame pas l’optimisme des professionnels du jardinage. En 2025, les attentes sont grandes autour de la relance économique et d’une météo plus clémente. Les innovations dans les outils à batterie, les solutions écoresponsables, et les tendances de jardinage urbain pourraient bien redynamiser le marché. L’heure est donc à l’adaptation et à l’innovation pour surmonter ces turbulences. Car, après tout, les saisons se suivent... et ne se ressemblent jamais vraiment.
Le secteur du jardinage poursuit son évolution. Comme l’indiquait Manuel Rucar lors de la conférence d’inauguration du salon des JdC Garden Trends l’an dernier, l’entrée de gamme a continué de croître en 2024. Les enseignes comme Aldi ou Action renforcent leurs positions. En parallèle, le secteur premium s’envole, porté par des consommateurs prêts à investir dans des produits haut de gamme alliant qualité et durabilité. En revanche, la moyenne gamme, souvent perçue comme manquant de valeur ajoutée, peine à trouver sa place.
Autre fait marquant : la vente en ligne poursuit son essor. Mais c’est surtout, l’apparition de nouveaux concurrents internationaux qui suscite l’inquiétude. Un nouvel acteur, le site chinois Temu, pourrait bouleverser la donne avec ses prix défiant toute concurrence. L’application fait un carton en France ! La qualité des produits proposés pose question. Elle pourrait limiter à terme son impact. Et surtout, Temu n’est pas rentable à ce stade et broie les producteurs qu’il emploie. Les PME chinoises pourraient se rebeller contre un système d’amende assimilé, pour certains, à du racket. Les autorités chinoises et européennes pourraient aussi mettre le holà.
Une année plutôt difficile
FEU VERT
1. Anti-limaces : +76 %
Les limaces n’ont qu’à bien se tenir ! Avec une météo propice à leur prolifération, les jardiniers ont sorti l’artillerie lourde. Résultat ? Une explosion des ventes, en hausse de 76 %. Un record.
2. Nettoyeurs haute pression : +37 %
Quand la pluie s’invite, la boue suit. Heureusement, les nettoyeurs haute pression ont sauvé les terrasses et les allées. Une hausse de 37 %, c’est presque une standing ovation pour ces appareils.
3. Bottes de jardin : +31 %
Avec un printemps très humide, les bottes sont devenues le “it-accessory” de l’année. À croire que les jardiniers ont pris le style “festival dans la boue” au pied de la lettre.
4. Taille-haies et débroussailleuses : +21 %
Que ce soit pour sculpter une haie ou dégager un passage, ces outils ont conquis les amateurs de jardinage. Une double victoire pour les tailles-haies et débroussailleuses, qui grimpent toutes deux de 21 %.
5. Tondeuses : +14 %
Les tondeuses n’ont pas chômé cette année ! Entre herbes folles et pelouses à dompter, elles affichent une progression honorable de 14 %. Une vraie success story... à moteur.
FEU ROUGE
1. Arroseurs : -37 %
Pluie sur pluie, les arroseurs sont restés au placard. Avec une baisse de 37 %, ces accessoires ont bu la tasse. La pluie, c’est gratuit, après tout !
2. Programmateurs d’arrosage : -26 %
Pourquoi programmer un arrosage quand le ciel fait tout le boulot ? En baisse de 26 %, ces outils ont clairement perdu la guerre contre la météo.
3. Mobilier de jardin : -8 %
Entre averses et orages, les apéros en extérieur ont pris l’eau. Résultat : une chute de 8 % pour le mobilier de jardin. Même les chaises longues ont préféré rester pliées.
4. Barbecues : -6 %
Malgré un léger sursaut en août (+15 %), les barbecues n’ont pas enflammé les ventes. Une baisse de 6 % qui refroidit les amateurs de grillades.
5. Motobineuses : -2 %
Les sols détrempés ont eu raison des motobineuses. Avec une baisse de 2 %, elles se sont retrouvées dans la boue –littéralement.
L’horizon s’éclaircit
Avec une croissance prévue entre 1,2 % et 1,5 % et une inflation sous contrôle, les perspectives pour le marché du jardinage sont encourageantes. Mais entre tensions politiques nationales et incertitudes internationales, le secteur devra rester vigilant. Décryptage.
Que nous réservent 2025 et 2026 ?
Sans boule de cristal, on peut miser sur une croissance modérée et une inflation maîtrisée. Selon la Banque de France, la croissance en France devrait atteindre 1,2 % en 2025 et grimper à 1,5 % en 2026. Ces chiffres témoignent d’une reprise progressive après deux années tumultueuses. L’inflation, elle, devrait être contenue à 1,5 % en 2025, avec une légère hausse à 1,7 % en 2026. Ces données offrent un cadre encourageant pour le secteur du jardinage... sauf surprise ! L’aménagement extérieur reste, en France, une passion partagée par 20 millions de foyers. Encore faut-il que les ménages arrivent à percevoir la stabilisation de l’inflation. Ce n’était pas le cas l’an dernier.
Autre motif d’espoir : la baisse attendue des taux d’intérêt par la Banque centrale européenne. Elle devrait permettre la relance du marché immobilier. Et qui dit déménagements et nouveaux propriétaires dit souvent investissements dans les jardins. Une aubaine pour les acteurs du secteur. Pour l’instant, le bas de laine des Français ne cesse d’augmenter ! Reste un point noir : la remontée du chômage.
Des incertitudes
Le contexte politique national reste tendu avec une Assemblée nationale sans majorité. Cette situation va perdurer jusqu’en septembre 2025, date possible d’une dissolution. À l’international, les premières années de la présidence Trump
aux États-Unis s’annoncent contrastées. La croissance est certes prévue à 2,3 % en 2025. Mais elle pourrait rapidement s’essouffler en 2026 en fonction des décisions économiques, notamment en matière de droits de douane. En Chine, la situation économique est morose. Elle est marquée par un exode des investisseurs étrangers et la crise sans fin de l’immobilier. La faiblesse de la demande intérieure chinoise pousse les entreprises de l’Empire du milieu à casser leurs prix à l’exportation. Elles pourraient grignoter encore plus de parts de marché à leurs concurrentes européennes.
Bonne nouvelle néanmoins ; le conflit au Moyen-Orient semble toucher à sa fin. L’avenir nous dira si les porte-conteneurs pourront reprendre à l’avenir la route du canal de Suez sans risquer de se faire attaquer par les Houthis du Yémen. En Ukraine, après le bruit des canons, les discussions pour la paix ? Les deux belligérants, après 3 ans de guerre, sont à bout de souffle. L’économie russe est en lambeau. Il existe donc des raisons d’espérer.
Si les fondamentaux économiques offrent des perspectives favorables pour le jardinage en 2025 et 2026, les incertitudes obligent à rester prudent. Une chose est sûre : dans un pays où chaque mètre carré de verdure est précieux, le secteur saura s’adapter pour répondre aux attentes de la clientèle. Et les innovations seront encore nombreuses en 2026.
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Horaires :
Mardi 25 mars 2025 : 12h-20h
Mercredi 26 mars 2025 : 8h30-19h
Jeudi 27 mars 2025 : 8h30-16h
Lieu : Parc Chanot Rond Point du Prado 13008 Marseille
3 questions à ... Florent Moreau
Artisan fleuriste, Florent Moreau prend les rênes de Valhor, l’interprofession horticole française.
Avec trois priorités majeures – mise en valeur des métiers, compétitivité et transition écologique – il entend dynamiser la filière et répondre aux défis posés par le changement climatique.
Comment s’est déroulée votre élection à la présidence de Valhor ?
C’est un processus consensuel et apaisé. L’élection à la présidence de Valhor repose sur un système tournant entre trois collèges de la filière : la production, le paysage et la distribution. Après Catherine Muller, qui représentait la filière paysage, c’était au tour de la distribution dont je suis issu. Cette unanimité montre une réelle harmonie entre les différents acteurs. Maintenant, il est temps de passer à l’action !
Pour moi, le bilan est clair. Du côté de la distribution, l’activité reste stable, mais les perspectives de croissance sont limitées. Notre organisation doit travailler à stimuler l’appétence du public pour le végétal. En production, bien que la qualité soit irréprochable, le nombre d’exploitants diminue constamment. Un phénomène partagé par l’ensemble du monde agricole. Enfin, dans le domaine de l’aménagement paysager, les projets publics et privés liés à l’urbanisme offrent des opportunités intéressantes, même si celles-ci sont parfois freinées par des incertitudes économiques et politiques.
Quelles sont vos priorités pour les trois ans de votre mandat ?
Mon mandat s’inscrit dans un plan stratégique pensé jusqu’en 2030. Il repose sur
trois axes principaux à commencer par l’attractivité de nos professions. C’est un enjeu essentiel. Nous devons revaloriser l’image des métiers du végétal pour attirer les jeunes générations, en insistant sur les opportunités de carrière qu’ils offrent. Par ailleurs, je pense que la compétitivité des entreprises passe par des actions concrètes pour faire face au défi de la concurrence internationale. Enfin, la transition écologique nécessite une adaptation continue des pratiques, que ce soit dans le choix des essences végétales ou dans la gestion durable des ressources.
À cela, j’ajoute une ambition personnelle : rendre l’interprofession plus accessible et visible auprès des professionnels. Beaucoup ignorent encore l’étendue des actions menées par Valhor ou leur impact concret sur la filière. Je souhaite renforcer notre rôle d’outil au service des entreprises, tout en les accompagnant dans leur quotidien.
Quels défis spécifiques la filière horticole doit-elle relever face au changement climatique ?
La hausse des coûts de l’énergie reste une problématique centrale. Heureusement, des signaux encourageants émergent, comme la baisse des tarifs de l’électricité ou le recours croissant à des technologies alternatives telles que les pompes à chaleur.
Par ailleurs, le changement climatique impose de repenser en profondeur les modes de production. Dans des régions comme l’Occitanie, les restrictions de l’usage de l’eau deviennent de plus en plus fréquentes. Nous avons travaillé avec les pouvoirs publics pour obtenir des autorisations d’arrosage, en insistant sur le fait que le végétal est un investissement pour l’avenir. Nous devons encourager la diversification des essences plantées et le verdissement des villes, tout en promouvant une gestion raisonnée des ressources en eau. Ces efforts sont essentiels pour rendre nos espaces urbains plus résilients face aux canicules et aux événements climatiques extrêmes.
Ce sont des messages que j’ai eu l’occasion de faire passer à Emmanuel Macron en décembre. Chaque année, Valhor offre un sapin de Noël à l’Élysée. Cela nous donne l’occasion d’échanger directement avec le président et ses conseillers. Nous avons abordé, entre autres, l’importance du végétal pour le verdissement des villes, la nécessité d’un soutien à la production et les difficultés de recrutement. Ces échanges permettent de sensibiliser les services de l’État.
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Une révolution en marche
Face aux défis climatiques, le jardinage se transforme : matériaux recyclés, outils réparables, production locale et alternatives naturelles s’imposent. Si le chemin est encore long, les avancées des 25 dernières années posent les bases d’un futur durable
On a longtemps parlé du réchauffement climatique comme d’une possibilité lointaine. Ce jour est arrivé. Désormais, les températures globales sont supérieures de 1,5 °C par rapport à celles de l’ère préindustrielle. On parle de dérèglement climatique. Beaucoup estiment que les efforts consentis par les industriels ne sont pas suffisants. Pourtant, il faut se souvenir d’où nous venons.
Il y a 25 ans, jardiner rimait avec chimie.
Pesticides, insecticides et herbicides étaient omniprésents dans les placards des jardiniers. Peu remettaient leur usage en question. Les générations les plus âgées doutaient même de l’existence du réchauffement climatique. Le recyclage, quant à lui, en était à ses débuts. Le concept de bilan carbone n’existait tout simplement pas.
Pourtant, dès les années 1980, une prise de conscience a émergé, amorçant un
tournant vers un jardinage plus respectueux de l’environnement. Il a fallu des décennies pour que ces idées s’enracinent. Aujourd’hui, les progrès sont impressionnants : les produits chimiques ont cédé la place à des alternatives naturelles, les matériaux recyclés se généralisent et les chaînes de production se réinventent. Ces transformations reflètent un effort collectif remarquable. Certes, des défis restent à relever, mais les bases d’un avenir durable sont désormais plantées.
Le retour au naturel
Les placards de jardinage des années 1980 ressemblaient à un laboratoire de chimie. Les produits promettaient des résultats rapides contre ravageurs et maladies. En 2008, l’enseigne Botanic a été pionnière en bannissant les phytosanitaires de ses rayons. Une décennie plus tard, en 2019, la France a interdit leur vente aux particuliers. Cette rupture a ouvert la voie à des alternatives naturelles comme les purins de plantes, les huiles essentielles ou la lutte biologique avec des auxiliaires tels que les coccinelles.
Et la recherche continue. Anne-Catherine Philippe, directrice marketing de Bayrol, explique : « Aujourd’hui, 7 piscines sur 10 sont équipées dès leur construction d’un appareil de traitement automatique. Cela réduit l’usage de produits, tout en simplifiant l’entretien. En 2024, Bayrol a lancé la gamme Respect, à base de matières actives d’origine végétale. Ces produits, à base d’enzymes notamment, permet-
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tent d’optimiser le traitement de l’eau en réduisant la matière organique présente dans les bassins. Cela allège l’utilisation de produits comme le chlore. »
Autre exemple : Julien Bernard-Brunel, directeur marketing d’Evergreen Garden Care, détaille : « Nous avons collaboré avec une start-up pour mettre sur le marché notre piège à moustiques connecté Wiliv x Home Defense basé sur le biomimétisme. Ce dispositif reproduit la respiration et l’odeur humaine pour attirer les moustiques (communs et tigres). Ils sont capturés dans un filet. Ce produit est respectueux de l’environnement et s’intègre bien dans notre gamme de solutions naturelles pour la protection de la maison. » Il faut garder en tête que la recherche demande du temps. De nouvelles solutions naturelles vont émerger dans les années à venir.
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La durabilité, nouvelle exigence
Le meilleur déchet, c’est celui que l’on ne produit pas. Cette philosophie s’applique de plus en plus au jardinage. Certains misent sur le renouvelable comme Julien Bernard-Brunel. Le directeur marketing d’Evergreen Garden Care donne un exemple : « Nous avons engagé depuis plusieurs années une démarche forte de développement durable. Par exemple, nous avons réduit l’utilisation de la tourbe dans nos terreaux ce qui nous permet de protéger les tourbières et ainsi la biodiversité. Nous avons lancé il y a quatre ans une gamme de terreaux Fertiligène sans tourbe. Nous continuons à investir dans des alternatives dans nos formules comme le miscanthus, une plante locale et peu énergivore. L’objectif est de ne plus avoir de tourbe dans tous nos terreaux d’ici 2030. » Il faudrait également évoquer le bois désormais majoritairement issu de forêt gérée de façon durable. » Il faudrait également évoquer le bois désormais majoritairement issu de forêt gérée de façon durable.
L’obsolescence programmée a vécu. La réparabilité gagne du terrain. Stihl veille à prolonger la durée de vie de ses produits en travaillant sur la réparabilité, la recyclabilité et le reconditionnement des machines. Ses produits sont conçus pour être faciles à démonter et à réparer. Les indices de réparabilité permettent aux consommateurs de faire un choix éclairé.
Cette approche s’inscrit dans le cadre de la loi française AGEC et des normes européennes à venir. Autre exemple : Proloisirs innove dans le mobilier de jardin avec des parasols entièrement réparables grâce à des pièces interchangeables. Là encore la recherche permet aux entreprises de progresser. La durabilité n’est plus seulement un engagement, c’est une transformation en marche.
Mot d’ordre : recycler
La surabondance de bien a caractérisé la société née de l’aprèsguerre. Un monde aujourd’hui disparu. Depuis les années 2000, les produits recyclés se sont peu à peu imposés. Les innovations ont été nombreuses. L’usage du plastique recyclé s’est généralisé. Cela pose d’ailleurs quelques problèmes : il est de plus en plus difficile de trouver cette matière première et primordiale. Mais la démarche paie : la gamme Green Care d’Edelman, composée de produits recyclés, a vu ses ventes passer de 3 % à 25 % en 5 ans. Les industriels rivalisent
d’ingéniosité. Florentaise propose Copobrique, un paillage fabriqué à partir de briques recyclées. Ce produit a reçu le prix coup de cœur du jury aux Journées des Collections 2023. Evergreen Garden Care, en partenariat avec la start-up française Capillum, a lancé un paillage anti-sécheresse Fertiligène à base de laine de mouton et de cheveux (Prix des Collections Jardin « Jardin Responsable et Malin »). Ce matériau biodégradable préserve l’humidité des sols et réduit la fréquence d’arrosage tout en
enrichissant la terre grâce à la kératine contenue dans les cheveux. Recycler n’est plus une option, mais une évidence. Au jardin comme ailleurs, l’avenir s’écrit avec les déchets d’hier. Une boucle vertueuse qui ne cesse d’inspirer et de se réinventer.
Les émissions de carbone,
le point épineux
En la matière, il reste sans doute des progrès à faire. Et pourtant... La production horticole, grande consommatrice d’énergie, a beaucoup évolué. La majorité des exploitations horticoles fonctionnent, tout ou partie, avec des énergies renouvelables (panneaux solaires, géothermie et biomasse).
La production de tourbe, nous l’avons vu, se réduit. L’outillage électrique se développe.
Les transports restent un défi majeur. Chaque kilomètre parcouru génère entre 50 et 100 g de CO₂. Les entreprises s’efforcent d’y remédier. Renaud Lorillard de la société Elho résume : « Pour réduire notre empreinte logistique, Nous avons commencé à produire en France mais pas à stocker, c’est la prochaine étape. Cela nous rapproche de nos marchés et améliore notre réactivité. » Outre le bilan carbone, la production locale se révèle être un argument marketing de choix. Les consommateurs se révèlent en effet de plus en plus sensibles à l’origine des produits. Réduire les émissions de carbone est un défi de taille, mais chaque pas compte. Entre énergies renouvelables, production locale et innovations logistiques, la filière s’adapte et progresse.
Et demain ?
Si les progrès sont indéniables, le jardinage doit encore relever plusieurs défis pour devenir véritablement durable. L’innovation doit cependant s’orienter vers des solutions rentables... pour être durables. Les matériaux recyclés, les outils réparables et les alternatives naturelles doivent devenir la norme. La relocalisation de la production, combinée à des circuits courts, pourrait aussi réduire l’impact carbone de façon significative. La distribution gagnerait également à organiser elle-même le marché de l’occasion. La seconde main est rentrée dans les mœurs.
Avons-nous vraiment le choix ? Entre la fin du mois et la fin du monde, les Français indiquent, selon le sondage Odoxa paru en mars 2024, que leur première préoc-
cupation reste la hausse du coût de la vie à 52 %, suivi par le changement climatique à 34 %. Quelque 52 % des sondés estiment qu’en période de crise, il faut au contraire poursuivre les politiques d’environnement car celles-ci ne sont pas incompatibles avec la croissance et l’emploi. C’est un retournement complet par rapport aux perceptions qui prévalaient il y a moins de 10 ans. Enfin, moins connu, tous les Français ou presque (95 %) font de la protection de la biodiversité un sujet de préoccupation important.
Le chemin est encore long, mais la révolution verte est en marche. Reste peutêtre à communiquer davantage sur les solutions mises en avant depuis 25 ans. Nombre de consommateurs, notamment les plus jeunes, ne semblent pas conscients des progrès accomplis.
L’exploitation des tourbières, comme ici en Irlande, soulève des questions environnementales.
La déco poursuit sa mue
Météo capricieuse, surplus de stocks, inflation : 2024 a mis le secteur de la déco à rude épreuve. Mais l’avenir se dessine autour de tendances fortes : polyvalence des espaces, matériaux durables et praticité. Les professionnels retroussent leurs manches.
Pluie incessante, inflation galopante et consommateurs frileux ont plombé les ventes l’an dernier. Isabelle Dulac, directrice commerciale d’Esschert Design, résume : « La météo était comparable dans plusieurs pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas ou la Belgique, mais ces marchés s’en sont bien mieux sortis que la France. Les consommateurs ont été très prudents. Les barbecues et le mobilier d’extérieur, par exemple, ont beaucoup souffert. » Mais la reprise est ralentie par des stocks qui prennent racine depuis trop longtemps. Malgré le contexte tendu, les professionnels entendent bien renouveler une partie de leur gamme. Les goûts et les modes évoluent sans cesse...
Le jardin prend ses quartiers d’intérieur
Les espaces verts sont plus que de simples coins de verdure. Ils sont devenus des extensions de la maison. Le jardin s’est transformé en salle de jeux pour les enfants, en bureau pour le télétravailleur,
en salon d’été et en cuisine pour la famille. Robin van Gerven, responsable des ventes du hollandais Edelman, observe : « La fusion entre indoor et outdoor devient incontournable. Les consommateurs recherchent des produits polyvalents, à la fois fonctionnels et esthétiques ».
Philippe Pette, directeur des ventes du portugais Artevasi, constate, lui aussi, la modification de la demande : « Il y a un retour progressif à la couleur, après une période dominée par des tons neutres. Par ailleurs, les grands contenants pour plantes méditerranéennes se vendent bien, tout comme ceux destinés à l’aménagement des terrasses. En revanche, le marché des jardinières de balcon est en déclin. » Les consommateurs cherchent à simplifier l’entretien du jardin. Comme pour n’importe quelle autre pièce...
La durabilité est désormais au centre des préoccupations. Les matériaux naturels tels que le bois, la pierre, la chaux, le métal et les fibres végétales sont préférés. Certains notent d’ailleurs un intérêt croissant pour l’aluminium. Les clients veulent des produits qui durent dans le temps. Et comme dans tous les secteurs, le souci de l’environnement règne. « Nous avons éliminé les plastiques inutiles de nos emballages, preuve que durabilité et design peuvent aller de pair », explique Thomas Cuvilly, directeur général de Proloisirs. « La demande pour des produits durables, comme nos poteries en terre cuite, est de plus en plus forte, renchérit Philippe Pette, en particulier chez les jeunes générations. Les certifications environnementales sont devenues un critère essentiel tant pour les clients que
pour les centrales d’achat. Cependant, le rapport qualité-prix reste un facteur clé : les Français recherchent des produits durables, mais ils ne veulent pas payer beaucoup plus cher. Nous nous efforçons de répondre à cette demande tout en maintenant des prix compétitifs. »
Les temps changent, et le jardin aussi. Désormais, il dépasse sa simple fonction esthétique pour s’ancrer dans nos modes de vie. Le jardin redéfinit sa place. Quant au jardinage, il s’allège : un plaisir au quotidien sans être une corvée. Voilà qui offre de nouvelles perspectives pour les années à venir...
Couleurs en vue !
Chaque année, un coloris se retrouve sous les feux des projecteurs. En 2025, la société Pantone mise sur le Mocha Mousse, un marron entre chocolat chaud et expresso. OutreManche, le système de couleurs Coloro et le bureau de tendances WGSN ont aussi annoncé leur couleur de l’année, mais celle de 2026. Ils mettent en avant Transformative Teal, un bleuvert profond, et Cocoa Powder, un marron rougeâtre. Ces instituts ne choisissent pas cette palette au hasard. Ils s’appuient sur des analyses des comportements et prennent en compte les données “couleurs” issues du commerce.
Action – réaction
En regardant un peu en arrière, sur la saison 2024, nous pourrions prendre peur et nous dire que la fin du commerce jardin est proche tant les résultats n’ont pas été à la hauteur... Mais ce n’est pas le genre de la maison ! Heureusement, il y a des motifs d’espoir et des pistes d’amélioration...
Retour sur 2024
Quelle galère... Nous sortions d’un 2023 bien triste avec ses -3 % constatés sur l’ensemble du marché, et, comme nous sommes confiants, nous attendions une météo favorable pour se refaire la cerise ! Vous connaissez la suite, de la pluie, de la pluie, et encore de la pluie ! Pour une passion qui se pratique à l’extérieur, ce n’est pas franchement l’idéal. Et les chiffres ont donné raison à cette année humide : -6 % en valeur sur le premier semestre 2024 (source NielsenIQ & GfK Jardinerie et LISA). Il s’en est suivi une série de fermetures de jardineries tant sur l’Hexagone qu’à l’étranger. Même chez Dobbies en Angleterre, ce sont 17 points de vente qui fermeront définitivement leurs portes. Pour passer ce cap difficile, il aurait fallu prévoir une « bonne » réserve de trésorerie, mais avec une année 2023 compliquée, pas facile d’anticiper cette nouvelle morosité...
Après la pluie...
Le beau temps !
Et cela semble être le cas. Si l’on en croit l’indice de confiance des ménages, l’été et le début de l’automne 2024 sont en constante amélioration. L’Insee, qui « relève les compteurs » sur le sujet, annonce une hausse en fin d’année 2024, même si nous restons en dessous des moyennes les plus hautes. En clair, c’est mieux, mais ce n’est pas encore le top.
Et dans le jardin, nous voilà encore en train d’espérer un printemps digne du dernier confinement, avec le beau temps et des consommateurs prêts à tout pour se payer le plus beau jardin du monde. Il n’empêche, restons prudent... Le jardin est terre à terre, et nous avons hérité de cette qualité ! Alors prudence. Nous devons prévoir le pire en espérant le meilleur. Il est donc temps d’anticiper et de trouver des solutions pour maintenir l’activité au beau fixe. Comment faire ? Voici quelques solutions glanées ici ou là sur le terrain...
Sources Météo France 2024
Les relevés confirment, la saison arrosée en mars, avril et mai 2024.
Avec une anomalie de +45 % en précipitations (normales 1991-2020), le printemps 2024 se classe au 4e rang des printemps les plus pluvieux (depuis le début des mesures en 1959), derrière les printemps 2001 (+57 %), 1983 (+52 %) et 2008 (+47 %).
Sur le Poitou, les Charentes, le nord de l’Alsace et la Lorraine, la Côte d’Azur, par exemple, il est tombé deux fois plus d’eau du ciel que la normale.
Sur l’ensemble de la saison, il a parfois plu jusqu’à 10 à 15 jours de plus que ce que nous avions l’habitude de recevoir !
Sortir de sa zone
En jardinerie, le cœur de cible, c’est le jardin, c’est encore le cas. Mais pour prévenir une saisonnalité capable de nous jouer des tours, nous avons inventé, au fil du temps, des rayons annexes comme l’animalerie, le terroir, les vêtements, la déco d’intérieur... Nous avons vu sur le terrain du bricolage, un rayon cheval, basse-cour, hygiène de la maison, peinture... Mais jusqu’où irons-nous ? Le risque de ces évolutions vers d’autres univers, c’est de perdre notre cœur de cible. Et pourtant, il faut bien trouver du chiffre. Alors, pour contourner l’obstacle qui peut devenir un handicap, certains de nos collègues ont développé non pas de nouveaux rayons, mais de nouveaux clients. C’est ainsi que le directeur du point de vente et son bras droit battent la campagne pour discuter avec les entreprises pour leur ventre de la location de plantes, des prix de gros pour Noël, de l’entretien d’aquarium, le remplacement des plantes dans les bureaux... D’autres font le tour des centres hippiques, des chenils, des clubs d’apiculture... Sortir de sa zone, c’est le cas de le dire !
Notre client fidèle !
Ça coûte un bras d’aller chercher de nouveaux clients. Alors pourquoi ne pas capitaliser un peu plus sur le client fidèle. Il a déjà confiance ! Avec un accueil aux petits oignons, il y a là, moyen de développer un chiffre conséquent.
Notre enquête « Bonjour » dans le « Guide des Consommateurs Jardin » est publiée chaque année. Elle fait état des “bonjours” reçus par un client mystère en visitant des points de vente jardin partout en France. Nous arrivons à une moyenne de 40 % de bonjours reçus. Cela induit que 60 % des collaborateurs passent sans se soucier des clients. Il est possible de mieux faire, et pour cela, une implication au quotidien est requise. Le discours du manager ne doit pas seulement raisonner gestion, il y a aussi l’accueil, la convivialité, l’empathie...
Le bonjour est une forme d’effet Waouh. Le coup de cœur... C’est le fait qu’un produit, un service, un rayon dans un point de vente ou un vendeur puisse provoquer chez nos clients un véritable effet de surprise.
L’effet Waouh touche directement nos émotions, en l’occurrence la surprise et la joie.
Un effet Waouh conditionne notre expérience client et nous place dans de bonnes dispositions pour la suite de notre visite.
Enquête « Bonjour 2024 » Guide des Consommateurs Jardin.
Nos enquêteurs flânent dans les allées et comptent les collaborateurs croisés et les bonjours reçus :
• 73 points de ventes visités en 2024 toutes enseignes confondues (jardinerie et Lisa).
• 397 collaborateurs croisés.
• 164 bonjours reçus. Soit, une moyenne de 41,31 %.
• Le meilleur : 6 bonjours sur 6 collaborateurs croisés.
• Le moins bon : 1 bonjour sur 15.
Management et gestion des émotions
Pour que nos équipes soient prêtes à jouer le jeu, à prendre l’initiative de créer des zones Waouh dans le point de vente, à dire spontanément bonjour aux clients, à donner un peu plus d’empathie lors des échanges pendant une vente... Pour atteindre ce niveau, c’est l’attitude du manager qui fera la différence. Nous savons déjà que les nouvelles générations ont besoin d’écoute et de sens pour s’éclater dans leur vie professionnelle.
Mais si l’on prend en compte la contagion émotionnelle, l’attitude du manager est la clé de la réussite...
De récentes expériences nous ont montré qu’il suffisait de quelques heures de travail en commun pour que tous les membres d’un groupe partagent de manière assez forte leurs émotions. En clair, si l’ambiance est négative, si la pression
s’accentue dans l’entreprise, tout le monde, même les plus positifs, verseront dans la mauvaise humeur. Si l’ambiance est au beau fixe malgré les difficultés, tout le monde se laissera porter par ces émotions positives.
Dans ce scénario, le rôle du manager devient primordial.
Dès le matin, à votre arrivée, c’est votre attitude qui va déterminer les performances de l’équipe.
Ce travail sur la contagion des émotions est un sujet qui se développe de plus en plus dans les milieux sportifs ou la performance est au cœur de la motivation du groupe.
Souriez, et les clients auront le sourire, c’est aussi simple que cela !
What else ?
Depuis que la jardinerie existe, elle n’a cessé d’évoluer pour trouver de nouveaux
marchés. A chaque printemps difficile, à chaque crise économique, nous sommes à la recherche du produit qui nous apportera le chiffre tant recherché. A l’origine, le Garden Center des années 1970/1980 ne comptait que trois rayons : les plantes, le terreau, les pots. Nous avons tellement ouvert les univers, que même le nom de « jardinerie » ne semble plus forcément adapté.
Lorsqu’on parle de commerce, de bonjour, d’effet Waouh, de management... Il s’agit bien de gestion... de gestion de l’humain. Nous nous sommes concentrés depuis des années sur le produit, la marge et les résultats, et si ces résultats venaient principalement de la gestion de l’humain à tous les niveaux de l’entreprise ? C’est une piste à creuser ?
Roland Motte...
!
Les JdC Garden Trends reviennent
Les JdC Garden Trends reviennent en 2025 : inscrivez-vous dès maintenant et plongez au coeur de l’innovation jardin !
Après une édition anniversaire en 2024 ayant rassemblé plus de 1 250 professionnels et 390 exposants, les JdC Garden Trends reviennent en 2025 avec de nouvelles ambitions.
Événement incontournable du secteur jardin, ce salon se distingue comme le
rendez-vous privilégié pour découvrir les dernières innovations et tendances émergentes. Portées par des aspirations croissantes à mieux consommer, les tendances actuelles reposent sur quatre moteurs : la santé, le local, l’écologie et l’éthique. Les consommateurs plébis-
citent le « scoring » pour guider leurs choix et privilégient les produits locaux issus de circuits courts, jugés plus fiables, quitte à en payer le prix. Cependant, entre intentions et actes, le coût reste un frein majeur, révélant la difficulté de concilier engagement durable et accessibilité.
Pour répondre pleinement à ces attentes et lever les freins persistants, comment les acteurs de la filière jardin peuvent-ils rendre le « mieux consommer » à la fois plus accessible et plus crédible ? Se faire une opinion en visitant le salon des JdC Garden Trends, particulièrement prisé par les acheteurs en tant qu’unique rendez-vous professionnel de la filière distribution jardin offrant un accès gratuit. Depuis plusieurs années, le salon attire 100 % des enseignes françaises en réseau, témoignant de son caractère incontournable. À cela s’ajoutent les équipes dirigeantes des jardineries indépendantes, ainsi que des points de vente et magasins spécialisés en bricolage et jardinage, qui sont toujours plus nombreux à rejoindre l’évènement. Le salon s’ouvre également à une diversité d’acteurs : paysagistes, services espaces verts des collectivités, magasins de meubles et de décoration, piscinistes, professionnels de l’hôtellerie de plein air, du CHR et du camping sont également invités à plonger dans cet univers en pleine expansion.
Le salon se distingue par sa capacité à fédérer une grande diversité de domaines, créant ainsi un véritable carrefour d’affaires et de tendances.
Une
filière en pleine transformation
Le jardinage est en pleine mutation. Les passionnés d’espaces verts, qu’ils soient amateurs ou professionnels, ne se contentent plus de rechercher uniquement l’innovation. Désormais, la qualité, la diversité des équipements extérieurs, le respect de l’environnement et la traçabilité
des produits sont des critères essentiels dans leurs choix. Malgré ces évolutions, le secteur du jardin reste particulièrement dynamique.
En 2025, les JdC Garden Trends accompagnent les jeunes pousses prêtes à apporter de solutions innovantes et/ ou inédites pour répondre aux nouvelles attentes du marché. Les JdC Garden Trends 2025 s’annoncent donc comme une édition placée sous le signe de la transformation durable et de l’engagement, gage de résilience. Avec des conférences et des rencontres entre professionnels, ce salon promet d’être le lieu où se dessine le futur de la filière jardin.
Inscrivez-vous aux JdC Garden Trends avec le code MAG plus d’informations sur www.jdcgardentrends.com
CHIFFRES-CLÉS DU MARCHÉ
75 % foyers français disposent d’un espace extérieur = 21,4 M de foyers
59 % possèdent un jardin pour une taille moyenne de 693 m2
64 % des foyers sont prêts à payer plus si les circuits courts sont privilégiés
Profil des acheteurs de végétaux
58 % des maisons ont un jardin
33 % + de 65 ans
25 %
Millennials 25 et 44 ans
N°1 l’achat en jardinerie
45,7 M volumes achetés
258,1 M€ sommes dépensées au total en 2023
30 % foyers éco-engagés d’ici 2028
Sources : Kantar FranceAgriMer et Valhor - 2023
Liste des exposants aux JdC Garden Trends 2025
De nombreux exposants ont des offres dans plusieurs segments. Dans la liste ci-dessous chaque exposant n’est catégorisé que dans son segment principal.
AMENAGEMENT JARDIN
AGGREGATES INTERNATIONAL
AJ HOME SAS
ALTONA FORESTA
AQUITER
BELLAMOLI GRANULATI SPA
BELLI SAS
BGS CD
BIOHORT GARTENGERATE
GMBH
BIOLAN OY BOGREEN
CAVATORTA FRANCE SAS
CHAMORIN SAS
COGEX SA
COMINTES - CHALET & JARDIN
CREAGREEN SAS
DEBARGE - BOIS
DECOR ET JARDIN S.A.
DS PLASTICS BV - OTIUM DS PLASTICS BV
E.P.H. SCHMIDT U. CO. GMBH
EKJU SIA
EMERAUDE ID - EMERAUDE CREATION
ENVAPLAS PLASTIK MAKINA LTD.
EXELGREEN
FABEMI DECOR
FABRIC STYLE FLORENTAISE
FOREST STYLE FRANCE SAS
FVG FOLIEN VERTRIEBS - GMBH
GARDEN SERVICE SRL - ANTICO
MESTIERE
GRAF DISTRIBUTION SARL GRANULATI ZANDOBBIO SPA
GREEN OUTSIDE
GRUPO MADERLAND SL KYF PRODUCTION
LASITA MAJA OU LOUIS MOULIN
MAC S.R.L.
MEGA PLAST JOVANOVIC D.O.O.
METALLURGICA FRIGERIO S.P.A.
MOREL SAS
NETLON FRANCE
NORTENE HOME DEPOT
OPTIM BETON S.L.
PALMAKO AS
PALRAM DIY FRANCE
PIVETEAU BOIS
PONTAROLO ENGINEERING SPA - ONEK
PRADIER
ROBIN PEPINIERES EARL
ROMEX GMBH
SAS ORIAL
SAS PREFABRICADOS DE HORMIGON
SEPA
SICATEC
SODIPA
STELMET S.A
TENAX SPA
TRITURADOS ROMERAL S.A
ARROSAGE
ALIENOR CONCEPT
ALPHA GROUP
BERGON
BOUTTE SAS
CAUDAL & GARDEN SL
CLABER
EUROEQUIPE SRL
FITT SPA
GARDENA
GOIZPER GROUP
HOZELOCK EXEL
KIBONI GMBH
LAVORWASH
OYAT SARL
RAIN IRRIGATION
RR ITALIA S.P.A.
SANEAPLAST & METALSANT S.L.
BBQ ET SON UNIVERS
APPLICATION DES GAZCAMPINGAZ
BLACKSTONE PRODUCTS
BROIL KING FRANCE SARL
CECOA DIFFUSION - ZIIPA
CHARBROIL EUROPE GMBH
DANSONS EUROPE BV
DHG VERTRIEB &
CONSULTINGGES MBH
ENO - LA PLANCHA
FAVEX
FLAMINO
FONTANA FORNI SRL
FORGE ADOUR DISTRIBUTION
FYRON GROUP BV
GARDECO IRELAND LTD
GARDEN MAX COOK’IN
GARDEN SAS
KRAMPOUZ
LA FORESTIERE DU NORD
LANDMANN FRANCE SARL
LE MARQUIER
LIVWISE NV
OONI PIZZA OVENS
OUTDOORCHEF AG
PALAZZETTI LELIO SPA
PLANET OUTDOOR
PYROFEU
SAROM SPA
SCANDINAVIAN TOBACCO
GROUP FRANCE
SHARKNINJA FRANCE SAS
SOLER SAS
SOMAGIC BARBECUES
TOPSUN EUROPE
TSMP - PLANCHA TONIO
VALBOIS SAS
VITI VALORISATION
WOLF STEEL EUROPE
NAPOLEON
CONTENANTS
2M2 GROUP AB ARTEVASI
CHAPELU FRERES
CORINO BRUNA
CURTIS WAGNER PLASTICS
DEGREA SPA
DEROMA
EDA PLASTIQUES
ELHO INTERNATIONAL BV
EURO 3 PLAST
MEGA COLLECTIONS BV
NDT INTERNATIONAL
PLASTIA S.R.O.
RIVIERA SAS
SAS LUTTON
STEFANPLAST
TERAPLAST SPA
THE POTS COMPANY SA
VECA SPA
WAGNER SYSTEM GMBH
DECORATION
CHRISTMAS INSPIRATIONS
CZ CADO BV
ECODIS
EDELMAN BV
ESSCHERT DESIGN BV
KAEMINGK BV
LEDUC LUBOT
NAZAR RUGS
PANACEA PRODUCTS LTD.
SADYS TRADING
SOVACOM SAS
TIERRA ZEN
ENERGIE
ANSMANN ENERGY FRANCE
BLACHERE ILLUMINATION SAS
EURO ENERGIES
GALIX SAS
GROUPE DDC CALCIO
GROUPE HBF
LOTTI IMPORTEX
LUXFORM GLOBAL
WATT ET HOME
YANTEC
EQUIPEMENT ET OUTILLAGE
4 B DISTRIB
AJS
ANGRO B.V.
ANNOVI REBERBERI SPA
AVENIR TELECOM
BAHCO OUTILLAGE
BATAVIA
BESNARD SAS
CELLFAST SP ZOO
CLASPER ASSOCIATES FRANCE
COGIMEX
DAYE EUROPE GMBH
ECOVACS EUROPE GMBH
EINHELL FRANCE SAS
ELEM TECHNIC SA
ETESIA - OUTILS WOLF
F1 DISTRIBUTION SAS
FARGROUP EUROPE
GALICO NV SA
GERS EQUIPEMENT SAS GLOBGRO AB
GLORIA HAUS UND GARTENGERAETE GMBH
GRIMSHOLM PRODUCTS AB
GRUPO SANZ HERMANOS
VALENCIA
HAEMMERLIN SAS | WERNERCO
HAIX-SCHUHE
HUSQVARNA FRANCE SAS
IEV RONDY
KARCHER FRANCE
LEBORGNE
LM GREEN
MARLINE
MESTO SPRITZENFABRIK
MORGANTI SPA
NOGENT SAS
NOVODIS DELZONGLES
OREGON TOOL FRANCE
OUTILS PERRIN SA - ETS PERRIN
PASSAT FRANCE
PLATINUM B.V.
POLET QUALITY PRODUCTS
PUBERT SA
REVEX
RG FRANCE - GERIN SAS
RIBIMEX
SAS FILIAC
SASU STIL SOCIETE DE
THERMOMETRE INDUSTRIELLE ET DE LABORATOIRE
SCHEPPACH GMBH
SOLIDUR SAS
SPEAR & JACKSON FRANCE
STERENN MOTOCULTURE
STIGA SAS
STIHL SAS
SUMEC FRANCE
SUNSEEKER
VARO
VENTEO
MOBILIER DE JARDIN
3B IMPORT
ANDREA BIZZOTTO SPA
ARETA SRL
BICA SPA
COTTON WOOD
DCB GROUPE
EMU GROUP SPA
EZPELETA
GREEN OUTSIDE
HOUSE GARDEN
IGAP SPA
IMAGIN
INDUSTRIAS ANJOSA SA(TENDANCES ET CREATIONS)
IPAE PROGARDEN SPA ITALIA
KETTLER HOME&GARDEN
GMBH
PLASTICA ALTO SELE
PLASTMECCANICA SPA
PLICOSA FRANCE
PROLOISIRS
PRODUITS DE DESSAISONALISATION
ARTYFETES FACTORY SARL
BRAUN GMBH
CDP DISTRIBUTION
CIE EUROPE - COMPACTOR
EDCO EINDHOVEN BV
KEEEPER GMBH
KIKKERLAND EUROPE
LE PARFAIT - BERLIN
PACKAGING FRANCE SAS
LUEURS DE GORCE
MARPIMAR EDIZIONI SRL
MIDI PILES SERVICES.
ROBOTIME EUROPE LTD
SAS MAISON BOURGEON SERVICES
AMD (KATOEN NATIE)
BOIS DE FRANCE
CSA GROUP FRANCE S.A.S
DACHSER FRANCE
DAITEO SAS
ECOMAISON
JARDINERIE ANIMALERIE
MÉDIA JAM
PH.S. SARL
SEQUOIA FACTORY
TELAMON
VALOBAT
SOIN DU JARDIN
ACTION PIN
AGARIS
AÏAKO SAS
TRAMONTINA FRANCE SARL
PISCINE,SPAS ACCESSOIRES
AIPER INTELLIGENT SARL
AQUALUX
BAYROL FRANCE SAS
BESTWAY HONG KONG
INTERNATIONAL LTD
BWT POOL PRODUCTS
CPA POOL PRODUCTS
DURATECH
INTEX - UNITEX SERVICE
(FRANCE) SAS
LEISURE N PLEASURE
MANUFACTURAS GRE S.A.
MAREVA PISCINES ET FILTRATIONS
MARINA - INNOVATIVE WATER
CARE EUROPE SAS - SOLENIS
POOLSTAR
ALPHATEX
ANDERMATT FRANCE
ARGILETZ
ARMOSA SAS
ASSOCIATION KOKOPELLI
BARENBRUG FRANCE
BIO SERVICES INTERNATIONAL - BSI
BIOLANDES PIN DECOR
BIOLINE AGROSCIENCES
CATROS GERAND
CAVAC BIOMATÉRIAUX
COMPAGNIE DES ENGRAIS DE LONGUEIL
COMPAGNIE DU BICARBONATE
COMPO FRANCE
DLF FRANCE
DOFF PORTLAND LTD
ERNEST TURC DISTRIBUTION
SAS
EVERGREEN GARDEN CARE
FRANCE SAS
FAVEX
FERTEMIS
FERTINATURE - CERCLEUX
GREENCELL
GREENECLAT
LODI SAS
MA BOITE A MOUSTIQUE
MASY PERE ET FILS
MV INDUSTRIE SARL
PANKO - SET BARTLOMIEJ
PANKOWSKI
PREMIER TECH - FALIENORTERREAUX DE FRANCE
ROMBERG GMBH & CO KG
SANRIVAL JARDIN
SAS LABORATOIRE ORCAD
SBM LIFE SCIENCE (SBM
CIENCIAS PARA LA VIDA, S.L.)
SECRET VERT / EVADEA
SEMENCES DE FRANCE
SFC JARDIBRIC
SOJAM
SOPRIMEX
START
SWISSINNO SOLUTIONS AG TERRA AQUATICA
THEO DE BOER BV
TONUSOL - SAS AGRIVER
VEG TRUG
VERTITUDE
VILMORIN JARDIN
WINDHAGER FRANCE
UNIVERS ENFANT
BERG TOYS BV
MGA ENTERTAINMENT
MGM
MOOKIE FRANCE
PRODUITS DE MARC
SILVERLIT SAS
SMOBY TOYS SAS
TRIGANO JARDIN
VÉGÉTAL
ALLIANCE SCP PARTENAIRES
EARL DES PEPINIERES GRANGE
FLEUR NV
GARTENLAND
HAMIFLEURS / HAMIPLANT
JAVADOPLANT BV
PIANTE FARO
SAS LANNES ET FILS
La jardinerie, un commerce de demain
Face aux défis climatiques et aux évolutions des modes de consommation, les jardineries se réinventent. Plus que des points de vente, elles deviennent des hubs verts, alliant services, pédagogie et impact local positif. Entre transition écologique et communauté, elles incarnent le commerce de demain.
Dans un monde où l’inflation fragilise tous les secteurs du commerce, les habitudes de consommation évoluent à grande vitesse. Les foyers, de plus en plus restreints – 79 % des ménages en 2019 étaient composés d’une ou de deux personnes –, revoient leurs priorités et réorientent leurs dépenses. Dans ce contexte, le modèle traditionnel du commerce, centré sur la vente de masse, atteint ses limites. Par ailleurs, la tendance
générale va vers une réduction de la mise sur le marché de produits neufs, imposée par une prise de conscience écologique et la nécessité d’optimiser l’utilisation des ressources. L’heure est désormais à la réinvention des points de vente physiques, qui doivent devenir bien plus que de simples vitrines de produits. La fin du «commerce neutre» est à l’horizon. Désormais, les enseignes doivent incarner des valeurs fortes, répondre aux
besoins spécifiques des consommateurs et créer des communautés engagées autour de modes de vie durables. Les clients cherchent des lieux où ils peuvent trouver des solutions concrètes, des conseils, et s’impliquer activement dans la transition écologique.
Bien plus que de la vente C’est précisément dans ce cadre que les jardineries s’imposent comme des
modèles de commerce adaptés à l’avenir. Elles ne sont pas de simples distributeurs d’articles liés au jardinage, mais des espaces d’accompagnement, de partage et d’apprentissage sur des enjeux cruciaux : la préservation de la biodiversité, la gestion responsable des ressources et la transition climatique.
Les jardineries doivent évoluer pour devenir de véritables « hubs verts » ou « végépoles », des lieux où les particuliers trouveront bien plus que des produits. Elles deviendront des centres de connaissance, de services où le réemploi, et la location d’outils seront valorisés. En transformant les points de vente en centres de solutions, les jardineries replacent le client et ses besoins au centre de leur démarche. Ces lieux ne seront plus seulement des espaces de consommation, mais des lieux de convergence communautaire, où l’échange d’idées, la pédagogie, et la solidarité seront au cœur de l’expérience.
Pour renforcer cette démarche, les jardineries miseront également sur un fort ancrage local, en collaborant avec des producteurs français. Cela leur permettra
de renforcer leur rôle de moteur de la transition écologique à l’échelle locale, tout en offrant à leurs clients des produits à impact positif, issus de filières durables. Les consommateurs d’aujourd’hui ne se contentent plus d’acheter un produit ; ils veulent adhérer à des valeurs et participer activement à la construction d’un avenir plus responsable. Les jardineries ont depuis longtemps pris cette voie en s’engageant en faveur de la nature, et elles sont aujourd’hui idéalement placées pour incarner le commerce de demain.
Un avenir en vert
Face à l’urgence climatique, les jardineries doivent également jouer un rôle de premier plan. Ce sont les rares commerces capables de proposer des produits à impact positif, tout en incitant à des pratiques responsables et à la préservation de l’environnement.
Dans le contexte urbain actuel, les jardineries ont une opportunité unique de s’ériger en acteurs clés de la promotion de l’agriculture urbaine et des jardins communautaires. En proposant des espaces dédiés où les citadins peuvent apprendre
à cultiver leurs propres légumes et fruits, elles contribuent non seulement à la sensibilisation écologique, mais aussi à la cohésion sociale. Les jardineries peuvent organiser des ateliers pratiques, des formations sur les techniques de jardinage en milieu urbain, et fournir du matériel adapté aux petits espaces tels que les balcons, les terrasses ou même les murs végétalisés.
Les jardineries peuvent également jouer un rôle éducatif auprès des plus jeunes en collaborant avec les écoles pour intégrer le jardinage dans les programmes scolaires. Des projets tels que la création de potagers pédagogiques ou l’organisation de sorties scolaires permettent de sensibiliser les enfants aux enjeux environnementaux dès le plus jeune âge. Cela contribue à former une génération consciente de l’importance de la nature et de la nécessité de la préserver.
En intégrant ces différentes dimensions, les jardineries deviennent des acteurs incontournables de la transition écologique en milieu urbain. Elles offrent non seulement des produits, mais aussi des services et des expériences qui enrichissent la vie des communautés locales. Ainsi, elles se positionnent comme des partenaires indispensables pour les villes souhaitant améliorer la qualité de vie de leurs habitants tout en réduisant leur impact environnemental.
En définitive, les jardineries n’ont pas besoin d’une révolution mais d’une évolution naturelle de leur modèle, basée sur leurs atouts historiques. En se transformant en hubs de solutions, elles deviennent des lieux d’avenir, à la croisée de l’humain, de la nature et de la durabilité. La transition est déjà visible dans de nombreux points de vente, et ce modèle est prêt à s’étendre davantage pour faire face aux défis de demain. La jardinerie n’est pas seulement le commerce de demain, elle est le commerce d’aujourd’hui en pleine transformation.
Le robot tondeuse : 30 ans d’innovation
Il est l’heure de souffler les bougies : le robot tondeuse fête ses 30 ans. Depuis l’invention du célèbre Solar Mower, signé Husqvarna, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Retour sur trois décennies de transformations technologiques.
L’histoire débute en 1969 avec le lancement du MowBot aux États-Unis. Ce premier modèle de robot tondeuse était certes dodu, le bébé pesait 57 kg, mais il fonctionnait déjà sur batterie et pouvait tondre jusqu’à 280 m2. Hélas, les Français n’en verront jamais la couleur. Ils devront attendre 1995 pour que le robot fasse son entrée dans l’Hexagone. Alimenté par des panneaux solaires, le Solar Mower marque une rupture dans la manière de concevoir l’entretien des pelouses.
Et l’outil se perfectionne sans cesse. En 2012, Bosch a introduit le robot Indego. La machine cartographie le gazon pour le tondre en bandes parallèles. La tonte s’améliore. Depuis, les tondeuses ont connu d’autres avancées significatives : connectivité sans fil, capteurs d’obstacles et systèmes de navigation GPS. Certains modèles récents fonctionnent même sans câble périmétrique grâce à un positionnement précis par satellite.
Une popularité en croissance constante
Ces innovations finissent par séduire le public, lassé par le rituel de la tondeuse du samedi. Le marché des robots tondeuses a cru à un rythme soutenu. En 2021, la taille du marché mondial des tondeuses à gazon robotisées était évaluée à 1,5 milliard de dollars et devrait atteindre 3,9 milliards de dollars d’ici 2027. Rien qu’en France, près de 100 000 unités ont été vendues en 2023 contre seulement 30 000 en 2017. “ Nous avons aussi
vu l’arrivée de nouvelles marques et de robots plus accessibles en termes de prix. Ce marché porteur connaît une croissance à deux chiffres mais a encore besoin d’être démocratisé. Et c’est justement notre rôle de communiquer auprès du plus grand nombre, en tant que marque leader du jardin.”, précise Julie Hoang, directrice marketing chez Gardena. Les innovations, comme les modèles sans fil périphérique, permettent de lever les derniers freins. Les robots, connectés et intuitifs, séduisent un public toujours plus large, des propriétaires de petits jardins jusqu’aux collectivités territoriales. La diversité de l’offre reflète cette dynamique : de 250 m2 à plusieurs milliers de mètres carrés, il existe un modèle pour chaque besoin.
Avec le lancement en 2025 de la gamme “Smart Sileno Free”, Gardena franchit une nouvelle étape. Ces robots, sans fil et entièrement connectés, intègrent des technologies avancées comme le “Trimto-Edge”, qui permet de tondre jusqu’à
Et maintenant l’IA
?
1 cm des bordures de pelouse grâce à un double plateau de coupe. “Nous avons pris le temps de perfectionner notre technologie sans fil périphérique pour proposer un robot fiable et facile à installer”, explique Julie Hoang. Et Gardena mise également sur des outils d’aide au choix et des tutoriels pour mieux guider les consommateurs.
En 30 ans, le robot tondeuse est passé d’une curiosité technologique à un indispensable de l’entretien des jardins. Et tout porte à croire que les décennies à venir seront encore très riches en innovations.
L’intégration de l’intelligence artificielle ouvre de nouvelles perspectives pour ces tondeuses d’autant que les machines peuvent se connecter plus facilement au Wi-Fi, du moins dans les petits jardins. Équipés d’une caméra ou d’une connexion satellite, les robots sont aujourd’hui capables de cartographier précisément les jardins, d’adapter leur comportement aux conditions météorologiques ou encore de prendre en compte des contraintes spécifiques comme la biodiversité. “ L’avenir du robot de tonte s’annonce passionnant ! ”, conclut Julie Hoang.
L’avenir des jardins se dessine
Le marché du jardin évolue. Les professionnels doivent s’adapter pour répondre aux attentes d’une clientèle en quête d’authenticité et de renouveau. Décryptage avec Manuel Rucar, tendanceur expert.
David Fouillé. Quel est votre regard sur le marché actuel et à venir du jardin en France ? Manuel Rucar. Depuis fin 2022, le marché du jardin est bousculé entre une météo instable, une inflation qui laisse peu de budget aux dépenses d’amélioration du cadre de vie, des tensions internes comme les récentes révélations de Mediapart sur le management de Truffaut, et un marché des jardineries globalement mature depuis au moins 2015, qui a perdu en 2024 2 % de son parc de magasins en fermetures pures et simples. S’il est délicat d’apporter un constat global sur le retail jardin, il faut constater que l’atomisation semble tirer son épingle du jeu : les indépendants semblent plus agiles et se repositionnent. Les enseignes discount progressent à l’image d’Action, Teddy, B&M. Les bons fleuristes progres-
sent quand les autres disparaissent. Les concept-stores se différencient de plus en plus et les paysagistes rétrogradent en acceptant que leurs clients « phasent » leurs projets sur plusieurs années, quitte à faire la réalisation eux-mêmes ! Les métiers du jardin changent. Les produits consommables sont attendus avec le prix le plus bas possible, et les produits de qualité semblent manquer, voire introuvables ! Reste une vaste gamme très étroite, mais profonde, autour de produits de moyenne gamme, jugés trop chers pour la durabilité proposée, notamment dans le mobilier, les accessoires et le luminaire. Certaines enseignes font le pari du commerce sans publicité, sans merchandising, sans artifice : un produit nu ou presque, comme chez Brico Dépôt pour le bricolage, Normal pour les produits du quotidien ou JMT pour l’animalerie.
En chiffre
Si les ventes web semblent plafonner à 13 % du marché, la GSA et la GSB restent les leaders sur le volume : respectivement 16 et 30 % des PDM (LSA 2024), quasiment le même découpage stable sur les 10 dernières années.
L’avenir des jardins se dessine
Demain
Durant l’été 2024, Chlorosphère, avec l’appui de 50 professionnels de la distribution, a publié le manifeste Renatura pour définir les contours de la jardinerie de demain : ce serait un tiers-lieu où les services prennent une place prépondérante sur le retail : jardins ouvrier, jardins showroom, libre-service matériaux, recyclerie, déchetterie, atelier seconde main, espaces pédagogiques, les professionnels sont unanimes : l’humain avant tout !
D.F. Est-ce la fin de l’amour des particuliers pour le jardin ?
M.R. C’est plutôt le contraire ! L’attention du particulier et sa cote d’amour pour notre univers est bien là ! Comme en témoigne le nombre d’ouvrages, de foires aux jardins et de comptes Instagram et Tiktok traitant spécifiquement le sujet qui ne cessent de croître. Notons par exemple les comptes de Goran le permaculteur avec plus d’un million d’abonnés, tout comme the frenchie gardener ou plus récemment les paysagistes Indiana José ou Marvin de AtmossVert qui dépassent le million de vues sur certaines vidéos, démontrant l’intérêt pour le grand public de sujets en lien avec le jardin !
D.F. Quel est le portrait de ce consommateur à reconquérir ?
M.R. Annoncée depuis trois ans, l’année 2025 marque un changement démographique :
les millennials (25-43 ans) représentent désormais 40 % des consommateurs selon l’INSEE 2024 et 50 % des sommes dépensées dans l’univers des loisirs (45,4 % dans l’univers jardin en septembre 2024). Notons le profil consommateur de « l’accro » qui représente à lui seul 26,5 % des sommes dépensées ces trois dernières années autour de produits de jardin.
D.F. Est-ce donc lui l’avenir du jardin ?
M.R. N’oublions pas que cette génération se démarque par sa volonté de « profiter de la vie » et dédie une large part de ses revenus aux loisirs (dont les voyages, les plateformes de streaming audio et vidéo) et qu’il faudra aussi préparer notre marché à l’arrivée imminente de la génération Z qui change totalement son rapport à la consommation, au monde et au futur, avec les incidences que l’on connaît déjà dans le monde du travail...
2025, l’année où les millennials font la bascule ! Lassé du rythme effréné de la ville, le millennial a récemment acquis une maison ancienne à la campagne. En quête d’authenticité et de retour à la nature, il s’est immergé dans l’univers du jardinage. Suivant de près les conseils d’influenceurs spécialisés, il passe de longues heures à aménager son extérieur. Intrigué par la botanique, il possède une bibliothèque bien garnie sur le sujet et aime se perdre dans les sentiers forestiers lors de ses balades. Éco-conscient, il a à cœur de préserver l’environnement et de vivre en harmonie avec la nature. Entouré d’animaux de compagnie, il a un beau jardin et cherche constamment de nouvelles façons de rendre son jardin plus autonome naturellement. Il ne mettra pas de côté l’esthétique pour embellir son espace extérieur. Il est prêt à investir pour créer un jardin unique.
Motivations d’achat :
• Produits authentiques
• Astuces et bonnes idées
• Nouvelles pratiques
• Variétés peu communes ou botaniques
Sa façon d’acheter : Il cherche à se connecter avec les experts, obtenant des conseils personnalisés, tout en soutenant l’économie locale. Sa démarche est souvent écoresponsable, cherchant à faire des choix durables.
Exemple : Il préfère acheter son sapin de Noël directement en pépinière de plein champ et le prélever lui-même !
Sa façon de jardiner : Il privilégie la forme ET le fond. Son regard se porte sur des variétés peu communes et il sait les mettre en valeur. Il s’inspire beaucoup de Pinterest et autres réseaux sociaux. Il est prêt à consacrer du temps à son jardin ! C’est presque son premier poste de dépense et sa plus grande fierté.
Exemple : Il n’est pas parfait mais chaque année il teste des choses, sa dernière lubie : la culture de wasabi et de maté !
La génération des Millennials se démarque par sa volonté de profiter de la vie.
Le style Régence s’impose dans les jardins, inspiré par l’esthétique romantique de la série Bridgerton. Élégance, parterres fleuris et décors soignés séduisent les néojardiniers.
De Netflix au jardin
D.F. Dans votre cahier de tendances 2026, un phénomène a attiré notre attention, pouvez-vous nous expliquer ?
M.R. La production Netflix « Les Chroniques de Bridgerton » a eu un impact considérable sur la consommation, bien au-delà de son succès d’audience durable depuis 2020. Son esthétique raffinée, ses costumes somptueux et son univers romantique ont suscité un véritable engouement, donnant naissance à ce qu’on appelle le style Regencycore visible dans la mode, la déco, l’art de la table et de, plus en plus, dans le jardin. En effet, cette série à succès a non seulement fait évoluer le goût des millennials en popularisant le style Régence, mais elle a également laissé une empreinte indélébile sur nos envies de jardin. En effet, les somptueux jardins à l’anglaise et les parterres fleuris de la série ont suscité un engouement sans précédent (la série a cumulé plus de 299 millions de vues dans le monde) pour un retour à l’élégance classique. L’univers de Bridgerton, avec ses soirées mondaines, ses intérieurs luxueux et ses romances passionnées, représente un idéal de vie auquel de nombreux spectateurs aspirent. Ce désir d’évasion se traduit par une
envie de s’approprier les codes esthétiques de la série. Citons par exemple l’étude INOHA 2023/2024 qui indique un volume annuel de recherches en ligne de plus de 850 000 sur les « serres de jardin » ou le retour dans le top ventes amazon du mobilier d’extérieur, des pièces en fonte d’aluminium au style régent ou des parasols à franges. Côté palette végétale, la glycine est bien sûr très attendue. Les vivaces d’ombre et à grand développement font aussi partie du casting de Bridgerton : astilbes, digitales, delphinium. D’ores et déjà annoncé comme un thème phare des mariages à venir, le style Régence touchera également la fleuristerie et l’événementiel. Les marques ne s’y trompent pas, Nike, Ladurée, Versace, Lush, Kiko ou encore Primark ont connu une croissance de +63 % des ventes de produits liés au style regencycore durant les semaines de diffusion de la saison 3. L’impact sur le référencement web a été assez phénoménal avec une forte incidence des 2,4 millions de mentions Bridgerton... Avec un retour attendu pour le printemps 2026, la showrunneuse Jess Brownell maintient le suspense autour de la saison 4 (sur 8 !) de ce qui s’annonce comme « son meilleur travail » et qui aura, évidemment, un impact sur nos styles
de jardin. Les couleurs sont annoncées : le mauve et le bleu clair comme écrin à ces romances d’un autre temps qui popularisent des oubliés de l’outdoor qui deviennent de vraies garden-parties : les gazebos, kiosques, lampadaires et autres fontaines à étages. De quoi apporter une touche d’authenticité et de qualité sur un marché dominé par le produit peu cher et consommable. Ce phénomène ira de pair avec les couleurs aux tonalités crème, blanc cassé et beige qui ont progressivement détrôné l’anthracite, roi des aménagements extérieurs jusque-là.
D.F. Aurons-nous droit à un jardin à la Bridgerton à l’entrée des JdC Garden Trends 2025 !
M.R Pour annoncer la couleur, Chlorosphère, les JdC Garden Trends et leurs partenaires exposants, prévoient une entrée du salon sur le thème Regencycore. Citons pour exemple les pépinières et partenaires de la marque Silence, ça pousse ! Avec leurs plantes grimpantes sur les structures de Cerland pour donner de la hauteur à l’ensemble ! Rendez-vous du 25 au 27 mars à Marseille pour entrer en profondeur dans l’exploration des tendances 2026 !
La batterie, nouvelle star
La révolution électrique passe la seconde ! Les outils à batterie s’imposent. Les consommateurs veulent du durable, du beau et du silencieux. Alors, que nous réserve l’avenir ? Une chose est sûre : le marché ne va pas manquer de jus.
Adieu pétrole, bonjour lithium ! Les chiffres de vente des outils à batterie poursuivent, bon gré mal gré, leur ascension. Tommaso Comboni, président du Secimpac, le syndicat des marques d’outillages portatifs, déclarait l’an dernier : « 2021 avait été exceptionnelle. Elle a été suivie d’un recul de 9 % en 2022 et de 2 % en 2023. »
Cette année, le marché de l’électroportatif a renoué avec la croissance. Le directeur marketing de Stihl, Pierig Bouret, s’en réjouit : « 2024 a été une excellente année. Notre stratégie commerciale et marketing nous a permis d’atteindre de bons résultats, soutenus par une météo favorable alternant pluie et soleil, qui a dynamisé les achats de certains équipements comme les débroussailleuses. »
Cette progression est portée par des facteurs multiples, notamment les réglementations sur les nuisances sonores et les émissions de gaz en milieu urbain, ainsi que la demande croissante des consommateurs pour des outils plus silencieux et respectueux de l’environnement.
Il faut cependant souligner qu’en termes de performance, les outils à batterie n’ont plus rien à envier à leurs équivalents thermiques. Les tailles-haies à batterie offrent aujourd’hui une puissance équivalente tout en étant plus confortables à utiliser, avec moins de vibrations, de bruit et de fumées. Les débroussailleuses et les tondeuses suivent la même tendance. Seules
les tronçonneuses à batterie, bien que parfaitement adaptées à la plupart des travaux courants, restent encore en retrait.
Le grand public a compris l’intérêt de l’électroportatif. Ils ne sont pas les seuls. Les paysagistes et les collectivités les adoptent de plus en plus. Certaines municipalités fonctionnent désormais exclusivement avec des équipements à batterie. « Ils séduisent même les utilisateurs professionnels, grâce à des progrès considérables en matière d’autonomie et de puissance », souligne Pierig Bouret
Ce marché conserve néanmoins quelques particularités. Si les enseignes spécialisées dominent toujours, le commerce en ligne continue de progresser, surtout auprès des jeunes générations. Tommaso Comboni note une hausse de 15 % des ventes en ligne en 2023, même si internet reste encore minoritaire par rapport aux points de vente physiques. « Les conseils personnalisés en magasin restent essentiels pour les produits techniques, mais le e-commerce apporte une flexibilité indéniable » rappelle Pierig Bouret.
Les enseignes ne se reposent pas sur leurs lauriers. Améliorer la réparabilité, la recyclabilité et le reconditionnement des machines... il y a de quoi faire ! Pierig Bouret rajoute : « Stihl met l’accent sur le développement durable. Nous voulons réduire l’empreinte carbone et prolonger
Le moteur à essence va-t-il caler ?
Les outils thermiques, autrefois rois du jardin, continuent leur chute. En 2023, les ventes ont reculé de 12 %, une tendance confirmée par Secimpac. « Les consommateurs se tournent vers des solutions plus propres et plus silencieuses » explique l’organisation. Pierig Bouret renchérit : « Aujourd’hui, les produits à batterie représentent presque 50 % des ventes en volume sur le marché français, et la tendance est similaire dans d’autres pays européens comme l’Allemagne, la Belgique ou l’Espagne. »
La bonne question n’est plus : vont-ils disparaître mais quand.
la durée de vie des produits. » Les marques tentent aussi d’anticiper une législation européenne sur des batteries universelles. Bosch a conçu en 2022 la batterie Ampshare qui s’adapte à plus de 25 marques. Mais cette révolution a un prix. L’accès aux terres rares, nécessaires à la fabrication des batteries, reste un défi écologique et industriel. En attendant de nouvelles solutions, les ventes poursuivent leur progression. Une chose est sûre : l’outillage électroportatif a encore de l’énergie à revendre...
Coup d’œil sur l’avenir
Millennials et génération Z redessinent le rapport au jardinage.
Entre quête de bien-être, conscience écologique et contraintes urbaines, les jeunes générations imposent de nouveaux codes. Décryptage des attentes et des opportunités pour le secteur.
Il est toujours délicat de brosser le portrait d’une génération. Mais les millennials, nés entre 1981 et 1996, commencent à être bien connus. Approchant la quarantaine, ils représentent un segment clé du marché. Selon l’étude Verdia de 2023, cette génération pèse 48 % des consommateurs.
« L’arrivée d’un enfant pousse à repenser son mode de vie. Les millennials se tournent vers le jardinage pour produire une nourriture saine et économique », observe Tom le Jardinier, influenceur suisse. Une démarche classique, mais avec des nuances. Aujourd’hui, le jardin n’est plus ouvrier, il est urbain, parfois partagé. Cependant, l’âge du premier enfant reculant, ces retrouvailles avec la terre se font plus tardives.
Les millennials ont aussi la réputation d’être sensibles aux questions environnementales. Leur spécificité réside dans leur exigence envers les marques. Transparence et authenticité ne sont plus des bonus, mais des prérequis. « Montrer les
Les jeunes se connectent au jardin
La Semaine du Jardinage pour les écoles, organisée par Semae, Valhor et la Fédération des jardineries et animaleries de France, a initié au plaisir de la terre plus d’1,2 million d’enfants. En mars, 50 000 élèves ont participé à des ateliers dans 1 200 jardineries lors de la 26e édition. Un moyen de semer les graines du jardinage dès l’enfance.
efforts réalisés pour réduire l’impact environnemental d’une activité est devenu indispensable », confirme l’étude Verdia.
Entre TikTok et plantes vertes
La génération Z semble tiraillée entre des passions contradictoires. Nés après 1996, certains recherchent la déconnexion et s’enthousiasment pour des loisirs rétro comme le crochet ou le jardinage, tandis que d’autres restent hyper connectés. L’hashtag «plante» cumule 629 millions de vues sur TikTok, et «jardin» frôle les 4 milliards. Selon Astredhor, 43 % des jeunes urbains s’attachent à leurs plantes comme à des animaux de compagnie ou des enfants. Une relation fragile : 26 % avouent avoir renoncé aux plantes, incapables de les maintenir en vie. « Leur rapport au jardinage est marqué par des contraintes économiques, observe Tom le jardinier. Ils achètent des plantes d’intérieur bon marché et les chérissent, mais un jardin extérieur reste inaccessible sans propriété. » Cette génération, marquée par la pandémie et les crises climatiques, montre une forte sensibilité à l’écologie. À l’avenir, ils pourraient devenir des consommateurs exigeants, interpellant les marques sur leurs engagements environnementaux. Et la génération Alpha, née après 2010 ? Trop tôt pour conclure, mais on peut prédire qu’elle sera la première à grandir avec l’intelligence artificielle.
Une clientèle en mutation
Les enseignes du jardinage ne restent pas immobiles face à ces changements. Tom le Jardinier salue certains efforts : la disparition des pesticides, l’introduction d’alternatives naturelles... Mais il pointe aussi des lacunes. « On manque de
rayons dédiés aux plantes résistantes à la sécheresse ou d’alternatives durables au plastique », regrette-t-il.
La digitalisation est une piste à renforcer. Une communication après un achat – un mail avec des conseils d’entretien – pourrait faire la différence. Certaines enseignes, comme Jardiland ou Botanic, innovent avec des services sur mesure : montage de mobilier, rempotage, création de potagers... Castorama et Ikéa misent sur les centres-villes pour séduire la jeune clientèle.
Si les millennials et la génération Z n’ont pas le même rapport au jardinage que leurs aînés, ils le réinventent à leur façon. Les premiers cherchent à allier valeurs écologiques et bien-être familial, tandis que les seconds, influencés par les réseaux sociaux, explorent une relation plus personnelle, souvent esthétique, au végétal. Le jardin de demain ne sera plus seulement un espace, mais une véritable expérience à vivre et à partager.
Programme du salon
Programme du salon
Mardi 25 mars 2025
12h30 - 13h15 : Conférence d’ouverture
Les défis des nouvelles générations en jardineries : nouveaux dirigeants, nouveaux collaborateurs, nouveaux consommateurs. Introduction par Manuel RUCAR du cabinet de tendances Chlorosphère
Table ronde animée par Jean-Noël CAUSSIL de LSA en présence de jeunes dirigeants de jardineries
Espace conférences – Hall 1
14h30 - 15h00 : Découvrez 10 produits en 10 minutes
Place de Village Verte – Hall 1
15h00 – 15h30 : Les performances du marché du jardin en ligne
Animé par Thomas Le Rudulier de la Fédération des Jardineries et Animaleries de France
Espace conférences – Hall 1
15h45 - 16h30 : Découvrez 10 produits en 10 minutes
Place de Village Verte – Hall 2
16h30 - 18h30 : Cérémonie de Remise des Prix des Collections Jardin 2025-2026
Animée par Carole Tolila, co-présentatrice de l’émission « Silence, ça pousse ! »
18h30 - 20h00 : Happy Hours
Places de Village (Halls 1 & 2), Esplanade et sur les stands des exposants
Mercredi 26 mars 2025
9h30 - 10h00 : Insights Consommateurs
La distribution et le végétal
Comme chaque année depuis maintenant 5 ans, le Guide des Consommateurs Jardin analyse la consommation jardin. Pour cette conférence, les auteurs vous proposent d’analyser d’un peu plus près la présence et l’avenir du végétal dans la distribution. Les jardineries vont-elles encore vendre du végétal ? Comment gérer les prix des plantes face à la concurrence ? Les producteurs vont-ils continuer de développer la vente en direct ? ... Et bien d’autres questions encore ! Un moment de partage et d’échange autour du végétal, moteur de notre marché.
Animée par Roland Motte et Pierre Hervet, auteurs du Guide des Consommateurs Jardin
Espace conférences - Hall 1
10h30 – 11h00 : Conférence tendances
Tendances Produits et dynamiques circuits (online inclus) 2024/2025 par NielsenIQ & GfK
Animée par Guillaume Mulleret, responsable de l’expertise Jardin/ Bricolage de NielsenIQ & GfK
Espace conférences - Hall 1
10h30 - 11h00 : Découvrez 10 produits en 10 minutes
Place de Village Verte – Hall 2
11h15 - 11h45 : Insights consommateurs
Comment les industriels du jardin s’engagent concrètement en RSE
Animé par Delphine de Labarrière, responsable RSE d’Inoha, avec le témoignage de 2 adhérents
Espace conférences – Hall 1
12h00 - 12h30 : Conférence tendances
Tendances Jardin 2025/2026
Focus sur des tendances marquantes au jardin pour les prochaines collections. Jardiner, décorer, aménager et profiter du jardin évolue avec les années, le climat et le budget. Quelles sont les nouvelles influences de l’outdoor ? Comment les expliquer et les anticiper ?
Réponses & synthèse avec Manuel Rucar, du cabinet Chlorosphère
Espace conférences - Hall 1
13h00 - 13h30 : Découvrez 10 produits en 10 minutes
Espace conférences - Hall 1
14h00 - 14h30 : Découvrez 10 produits en 10 minutes
Espace conférences - Hall 1
15h00 - 15h30 : Conférence marché
Choc après choc, où en est le marché du Jardin ?
Décryptage du bilan 2024 par Sabrina Tiphaneaux Directrice
Adjointe des Échos Études pour Promojardin-Promanimal
Espace conférences - Hall 1
Jeudi 27 mars 2025
11h00 – 11h30 : Conférence Réglementation
REP Bricolage et Jardin : Bilan 2024 et Nouvelles opportunités pour les industriels
Animée par Vincent du Granrut, Responsable Filières
Ameublement et Bricolage-Jardin chez Ecomaison
Espace conférences - Hall 1
12h00 - 12h30 : Conférence tendances
Tendances Jardin 2025/2026
Focus sur des tendances marquantes au jardin pour les prochaines collections. Jardiner, décorer, aménager et profiter du jardin évolue avec les années, le climat et le budget. Quelles sont les nouvelles influences de l’outdoor ? Comment les expliquer et les anticiper ?
Réponses & synthèse avec Manuel Rucar, du cabinet Chlorosphère
Espace conférences - Hall 1
Le salon professionnel de référence de la distribution jardin
Vous êtes décisionnaire d’achat au sein de la filière jardin ? Ne manquez pas LE rendez-vous phare du printemps
5 bonnes raisons de visiter les JdC Garden Trends :
1 Effectuez vos référencements 2025-2026 : Identifiez les best-sellers, les nouveaux produits, les innovations en avant-première et repérer des produits exclusifs
2 Sourcez de nouveaux fournisseurs français et étrangers (50% d’exposants internationaux, 50% des exposants ne participent à aucun autre salon en Europe)
3 Economisez du temps et de l’argent !
Un seul déplacement pour faire la différence : retrouvez en un seul et même lieu une sélection végétale et une offre complète autour de 5 univers Produits
4 Capturez les tendances consommateurs et marché de demain grâce aux conférences
5 Alliez l’utile à l’agréable : entretenez vos relations avec vos fournisseurs habituels dans un cadre convivial
380 stands
20 000 références produits 95% sont satisfaits de leur visite*
1 000 marques
Inscrivez-vous sur www.jdcgardentrends.com en indiquant le code invitation : MAG
En savoir plus pour participer : Service Visiteurs/Acheteurs jdcgardentrends@infopro-digital.com +33 (0)1 89 71 90 06