n° 977
Septembre 2021
RETROUVEZ NOUS À LA FAKUMA 2021
du 12 au 16 Octobre 2021 | Friedrichshafen — Allemagne Hall B1, Stand 1204
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Gains et Avantages » Production Eco-Responsable » Valorisation de vos rebuts de production » Gain en compétitivité » Gain d'espace grâce à un encombrement considérablement réduit » Réduction des coûts énergétiques grâce à une réintroduction directe de la matière broyée
» Lissage des fluctuations des coûts de matières » Anticipation des mesures gouvernementales « obligatoires »
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n° 977
Septembre 2021
PRESSES À INJECTER
Tout-électrique : le courant passe DIRECTIVE SUP
Du flou au brouillard !
SMART PLASTICS La plastronique cherche son cadre
P olyvia Par et pour les industriels transformateurs de polymères Polyvia est l’organisation professionnelle principale représentative des transformateurs de polymères sur l’ensemble du territoire national. Nous accompagnons et soutenons nos entreprises adhérentes dans toutes leurs problématiques, représentons et promouvons les intérêts des professionnels auprès des pouvoirs publics et relais d’influence, anticipons les tendances et évolutions et contribuons à transformer profondément notre industrie.
Des services adaptés aux industriels de la plasturgie • •
Juridique & Santé Sécurité Environnement
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Polyvia s’est structurée en déclinaisons régionales. Véritables relais d’information, ces entités de proximité ont vocation à accompagner les industriels de la plasturgie au plus près de leurs réalités de terrain.
Retrouvez-nous au cœur du village Plastiques et Composites sur le salon Global Industrie, du 6 au 9 septembre 2021!
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DR
FABIAN TUBIANA Rédacteur en chef fabian.tubiana@infopro-digital.com @FabianTubiana
Les plastiques en transition(s)
I
l est encore tôt pour parler d’un retour à la vie « normale », mais les salons professionnels reviennent tout de même sur le devant de la scène ! Avec en point d’orgue, le salon France Innovation Plasturgie (FIP) en avril prochain, plusieurs rendez-vous très attendus reprennent vie en présentiel ou dans un format mixte : Global Industrie en ce début septembre, Pharmapack et le tout nouveau 3D Print Paris en octobre et, parallèlement de l’autre côté du Rhin, l’incontournable Fakuma…
Conférence Plasturgie : du concret pour l’économie circulaire!» Même si l’incroyable situation sanitaire et économique que nous subissons depuis dix-huit mois devrait être au centre des conversations de salon retrouvées, un autre sujet occupera les esprits industrieux des industriels : la transition écologique. Car, même si la profession avance malgré les
injonctions contradictoires émanant des pouvoirs publics hexagonaux et européens, il est temps de passer au concret à grande échelle. « Les plastiques en transition(s) » sera justement le thème de la septième Conférence Plasturgie que Plastiques & Caoutchoucs Magazine organise le 18 novembre à Paris, avec retransmission en ligne et traditionnelle remise des Trophées du plasturgiste. Comme le laisse à penser le « (s) », d’autres transformations, digitales, réglementaires et économiques notamment, seront abordées, mais c’est bien la mise en œuvre concrète et opérationnelle de l’économie circulaire qui sera au cœur des échanges. Quel accompagnement pour mettre en place les nouvelles filières REP, comment intégrer bioplastiques et autres matériaux innovants dans les process, quelles avancées en matière de recyclage chimique, quels atouts des polymères pour une société décarbonée… ? Autant de questions auxquelles répondront professionnels et experts de premier plan. Sans oublier la thématique centrale de l’incorporation de recyclé qui doit faire, dès cet automne, l’objet d’une certification garantie par une tierce partie indépendante. Une avancée majeure qui, à la suite du label More qui a encore tout son rôle à jouer, va permettre à la plasturgie d’afficher, concrètement et de manière incontestable, ses progrès.
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n° 977
Septembre 2021
PRESSES À INJECTER
Tout-électrique : le courant passe DIRECTIVE SUP
Du flou au brouillard !
SMART PLASTICS La plastronique cherche son cadre
Couverture: BILLION
N° 977
6
À CHAUD
VISION RSE RECYCLAGE
TENDANCES
VinylPlus : objectif 2030
Recycler pour garder au frais Filtrer à plus gros débit Faciliter le moulage des parois minces Éviter la corrosion de contact
SEPTEMBRE 2021 Ce numéro comporte une sur-couverture WITTMANN
6
Ce numéro comporte un hors série Success Stories
28 VISION ECO
8
DESIGN
32
Pêche gardée Chat beauté Reine des neiges Impression atomique
STRATÉGIE
La plastronique cherche son cadre
10 ACTUALITÉS
RETROUVEZ SUR NOTRE SITE INTERNET TOUTES LES INFORMATIONS SUR LES DERNIÈRES TENDANCES.
www.plastiques-caoutchoucs.com
4
Accélérateur Chimie-Plasturgie : les candidatures sont ouvertes Re-Uz, une nouvelle marque pour le réemploi Lego dévoile un prototype en rPET Nouvelles REP : la Cité 3R accompagne les plasturgistes Recyclage du polystyrène : la filière prend date
vision éco TAUX DE CROISSANCE
-0,1
PRODUCTION INDUSTRIELLE
1
En octobre 2013, les principaux indicateurs des livraisons en plasturgie sont à la hausse. Le secteur de l’emballage retrouve son niveau d’avril, l’un des plus haut de l’année (105,9 points). Les livraisons de demi-produits s’établissent à 116,4, nettement au-dessus de la moyenne de l’année. Le bâtiment progresse de 13,4 points, mais n’atteint pas le niveau de 2012 n octobre 2013, les principaux indicateurs des livraisons en plasturgie sont à la hausse. Le secteur de l’emballage retrouve son niveau d’avril, l’un des plus haut de l’année s’établissent à 116,4, nettement au-dessus de la moyenne de l’année. Le bâtiment progresse de 13,4 points, mais n’atteint pas le niveau.
-4,697
Automobiles
En octobre 2013, les importations refluent en raison d’une baisse hydrocarbures. Les expositions diminuent, mais dans une se réduit de près de 1 milliard d’euros, à 4,697 Mrds €.
C’EST ARRIVÉ LE...
(base 100, année 2000) - Source Sessi
140
20 juin
1 En octobre 2013, les 94 principaux indicateurs des 92 livraisons en plasturgie sont à la hausse. Le secteur de 66 68 l’emballage retrouve son niveau d’avril, l’un des plus haut 44 de l’année (105,9 points). Les livraisons de demi-produits s’établissent à 116,4, nettement 20 d’évolution des livraisons au-dessusIndices de la moyenne (base 100, année 2000) - Source Sessi de l’année. Le bâtiment pro116
1 140
En octobre 2013, les principaux indicateurs des livraisons en plasturgie sont à la hausse. Le secteur de l’emballage retrouve son niveau d’avril, l’un des plus haut de l’année (105,9 points). Les livraisons de demi-produits s’établissent à 116,4, nettement au-dessus de la moyenne de l’année. Le bâtiment progresse 2012 En octobre 2013, les princià la hausse. Le d’avril, l’un des plus haut de l’année (105,9 points). Les livraisons de demi-produits s’établissent à 116,4, nettement au-dessus de la moyenne de l’année. Le bâtiment progresse de 13,4 points, mais n’atteint pas le niveau de 2012
COMMERCE EXTÉRIEUR
En kWh/M2 limite maximale de consommation d’énergie primaire des bâtiments neufs reprenant le niveau de label BBC-Effvinergie fixé par la réglementation thermique 2012.
1
DONNEURS D’ORDRE
En octobre 2013, les principaux indicateurs des livraisons en plasturgie sont à la hausse. Le secteur de l’emballage retrouve son niveau d’avril, l’un des plus haut de l’année (105,9 points). Les livraisons de demi-produits s’établissent à 116,4, nettement au-dessus de la moyenne de l’année. Le bâtiment progresse de 13,4 points, mais n’atteint pas le niveau de 2012
INDICATEURS FILIÈRES
TAUX DE CHÔMAGE
Au troisième trimestre 2013, le produit intérieur brut (PIB) en volume baisse légèrement (-0,1%), après un rebond au 2ème trimestre (+0,5%).
Au troisième trimestre 2013, le produit intérieur brut (PIB) en volume baisse légèrement (-0,1%), après un rebond au 2ème trimestre (+0,5%).
+0,2
12
+0,5 10,9
-0,1
Au troisième trimestre 2013, le produit intérieur brut (PIB) en volume baisse légèrement (-0,1%), après un rebond au 2ème trimestre (+0,5%).
CHIFFRE D’AFFAIRES DANS L’INDUSTRIE ET DANS LA CONSTRUCTION
2
PRIX À LA PRODUCTION
plastiques-caoutchoucs.com
+0,4
CRÉATIONS D’ENTREPRISES
Au troisième trimestre 2013, le produit intérieur brut (PIB) en volume baisse légèrement (-0,1%), après un rebond au deuxième trimestre (+0,5%).
92
44
20
2 140
2
94 72
68
44
20
12 juin
Commerce de détail
72
3 En octobre 59 2013, les 59 59 principaux 48 indicateurs des livraisons en plasturgie sont à la hausse. Le secteur de l’emballage retrouve son niveau d’avril, l’un des plus haut de l’année (105,9 points). Les livraisons de demi-produits 2013
71
89
72 59 56
57
Légende 4
Construction - nombres de logements neufs (solde d’opinion en89 pourcentage, corrigé des variations saisonnières)
31 mai
140 58 116
92
68
59
59 56
57
45
94
89
72 59
66
56 2014
44
59
Légende 1 Légende 2 Légende 3 Légende 4 s’établissent à 116,4, nettement
au-dessus de la moyenne 20 de l’année. Le bâtiment proN° 914 - juillet 2014- Plastiques&Caoutchoucs gresse de 13,4 points, mais n’atteint pas le niveau de 2012 2013 Légende 1
Plastiques&Caoutchoucs - juillet 2014 - N° 914
Légende 2
Légende 3
Mercuriales des prix
La confiance dans l’économie s’est améliorée pour le huitième mois consécutif en décembre 2013 dans la zone euro, estime la Commission européenne.
2014
Légende 3
Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, réclame au patronat la création de deux millions d’emplois en cinq ans. L’objectif est d’arriver à un taux de chômage de 7% identique à celui de l’Allemagne.
8 juin
59
Légende 2
34
TABLEAU DE BORD
16 juin
Légende 4
(solde d’opinion en89pourcentage, corrigé des variations saisonnières)
3
89 66
Légende 3
En juillet 2014, les principaux indicateurs des livraisons en plasturgie sont à la hausse. Le secteur de l’emballage retrouve son niveau. En juillet 2014, les principaux indicateurs des livraisons en plasturgie sont à la hausse. Le secteur de l’emballage retrouve son niveau.
140
Légende 1 94
57
2014
Légende 2
2 En octobre 2013, 59 les 66 principaux indicateurs des 116 57 56 livraisons en plasturgie sont à la hausse. Le secteur de 94 59 92 l’emballage retrouve son niveau d’avril, l’un des plus 66 68 haut de l’année (105,9 points). Les livraisons de demi-pro2013 s’établissent à 116,4, 2014 duits 44 Légende 1 Légende 2 Légende nettement au-dessus de3 Légende 4 la moyenne de l’année. 20 Le bâtiment progresse de de conjoncture Enquête (solde d’opinion pourcentage, corrigé des variations saisonnières) 13,4 points, mais en n’atteint 2013 pas le niveau de 2012
116
92
56 59
2013
Légende 1
116
68
89
72 59
2014
Légende 4
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En juillet 2014, les principaux indicateurs des livraisons en plasturgie sont à la hausse. Le secteur de l’emballage retrouve son niveau. Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, réclame au patronat la création de deux millions d’emplois en cinq ans. L’objectif est d’arriver à un taux de chômage de 7% identique à celui de l’Allemagne.
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n° 977 - Septembre 2021 - Plastiques & Caoutchoucs magazine
GRAND-ANGLE
Bilan des constructeurs de presses
CÔTÉ SALON
PROFESSION
49
50
Global Industrie fait sa rentrée
Label d’Excellence : l’exemple des Hauts-de-France
ÉVÉNEMENT
FORMATION
52
40
DROIT
TRANSITION
Guidelines SUP : « du flou au brouillard ! »
Les presses carburent à l’électrique
42
PARTENARIAT
53
43
Un nouveau président pour Citeo
CARRIÈRES
Arburg mise sur les services MARCHÉ
CAHIER TECHNIQUE
Billion en route vers le toutélectrique
55
plastiques-caoutchoucs.com
PROCÉDÉS
44
SERVICES
Engel appuie sur le « care »
L’impression 3D toutes couleurs montre son potentiel
Cahier
technique
46
60
54
CONCEPTION
Moule: Des outillages innovants pour la fusion laser
R&D
R&D
58
MATÉRIAUX
Composite: Un toit ouvrant de cabriolet allégé et économique
Sumitomo Demag teste les polymères
60
MATÉRIAUX
Un toit allégé et économique
Plastiques & Caoutchoucs magazine - N° 914 - juillet 2014
49
Le nettoyage cryogénique : un processus plus rapide et plus uniforme
47
RECYCLAGE EN LIGNE
Wittmann économise vos ressources
PRATIQUE 64
66
PORTRAITS-ROBOTS
Yaskawa forme et performe
INDEX
65 AU SOMMAIRE DU PROCHAIN NUMÉRO
5
à chaud
Recycler pour garder au frais EUROPLA
STIUES
EMBALLAGE Europlastiques propose, avec re-PPlay, une nouvelle gamme de contenants en polypropylène recyclé chimiquement et 100 % recyclable. Fourni par Repsol et fabriqué à partir d’huile de pyrolyse, ce r-PP est apte au contact alimentaire. Pour garantir la traçabilité de sa démarche, l’entreprise a mis en place la certifi cation certification ISCC+. La gamme, qui s’inscrit dans les process agroalimentaires existants, comprend trois références standards. Le BEB019 est un pot rond de 95 mm de diamètre pour tartinables ou produits laitiers ultrafrais de contenance 180 ml. Le POK030, également surnommé le Gook, est un contenant de 300 ml avec bec verseur refermable sans couvercle, idéal pour sauces, aides culinaires et contenus semi-liquides. Le DUO070, de contenance 700 ml, est quant à lui utilisé pour les plats cuisinés, purées et condiments.
Filtrer à plus
gros débit
RECYCLAGE Ettlinger est la marque des systèmes de recyclage du groupe Maag. Ses produits phares sont les filtres haute performance pour matières en fusion destinés au recyclage des matières plastiques. Pour répondre à un besoin de débits plus élevés, Ettlinger propose de nouvelles versions de son modèle Eco conçu pour les plastiques en fusion à très faible viscosité, comme le PET et le PA. La technologie Ettlinger repose sur le principe d’un tambour perforé rotatif autonettoyant, traversé par un flux continu de matières en fusion de l’extérieur vers l’intérieur. Un racleur élimine les impuretés qui surnagent et les transfère dans le système d’évacuation. Proposés dans des tailles correspondant à des lignes de recyclage moyennes, les modèles Eco 350, Eco 500 et Eco 200 atteignent des débits de 150 kg/h à 4 000 kg/h. Les nouvelles versions combinent des finesses de filtration maximales de 60 µm à des pertes de PET restreintes lors de l’extrusion. Elles conviennent aux lignes d’extrusion à une ou deux vis, indépendamment du système de granulation ou de toute autre unité montée en aval.
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Bien trier pour mieux recycler
MATIÈRE Ineos Styrolution, spécialiste des produits styréniques, lance sur le marché un polystyrène recyclé mécaniquement. Le Styrolution PS ECO 440, disponible en blanc et en gris clair, pour l’instant uniquement au sein de la zone EMEA, est basé sur le procédé de tri NIR1 de Tomra. Un capteur proche infrarouge (NIR) de spectrométrie reconnaît les matériaux triés sur la base de leurs propriétés spectrales et permet d’obtenir une pureté du polystyrène supérieure à 99,9 %. Le premier grade disponible est le Styrolution PS ECO 440 MR100 White, MR100 indiquant que le matériau contient 100 % de matières recyclées postconsommation. Ce polystyrène est entièrement recyclable. Grâce à une couche de résine vierge autour du PS recyclé, il est par ailleurs apte au contact alimentaire. Ineos Styrolution projette d’en produire jusqu’à 1 000 tonnes en 2021 dans la zone EMEA et s’attellera à augmenter les volumes conformément à son engagement d’utiliser en moyenne 30 % de contenu recyclé dans ses emballages en PS en Europe d’ici à 2025.
INEOS STYROLUTION
ETTLINGER
tendances
n° 977 - Septembre 2021 - Plastiques & Caoutchoucs magazine
DR
Contrôler le plasma
Faciliter le moulage des parois minces
ERRATUM Depuis le mois de janvier, les presses 550, 650 et 850 de JSW sont commercialisées dans toute l’Europe dans la gamme J-ADS, une série de machines de moulage par injection à servomoteur électrique. Passant de la gamme J-AD à J-ADS, les presses JSW ont évolué et bénéficient de 4 axes d’amélioration : Speed, Strong, Stable et Smart, permettant notamment de proposer des temps de cycle plus rapides et des temps d’injection plus courts. La vitesse d’ouverture et de fermeture du moule est augmentée d’environ 15 %, permettant d’atteindre un haut niveau de temps de cycle à vide, ultra-court pour les gros tonnages. Le temps d’accélération de l’injection croît de 27 % pour permettre le moulage de produits à parois minces. Ces presses disposent par ailleurs de nouvelles fonctionnalités pour protéger les outillages, en plus de la protection conventionnelle. Enfin, l’énergie générée au moment de la décélération dans le processus d’entraînement du servomoteur, qu’il s’agisse de l’injection ou de l’ouverture et de la fermeture du moule, est récupérée comme puissance régénératrice pour réduire la consommation d’énergie.
PLASMATREAT
TRAITEMENT DE SURFACE Développée par Plasmatreat, la technologie OpenairPlasma est utilisée pour activer, nettoyer et traiter par plasma tout type de surface sans en modifier les propriétés mécaniques. Ce procédé peut être intégré directement sur les lignes de production. Pour surveiller en permanence les paramètres décisifs pour un process sûr du traitement de surface au plasma, Plasmatreat a développé une nouvelle unité de contrôle plasma qui intègre différents modules de surveillance. Le « Plasma Power Module » enregistre, par exemple, les valeurs de puissance et de tension directement au niveau de la tête de la buse. Le module de contrôle de la lumière fournit, quant à lui, des informations et une documentation en continu sur la génération de plasma. Enfin, le module de contrôle de débit adapte en permanence le débit de gaz aux circonstances et aux surfaces traitées. Toutes les données de processus sont ainsi mises à disposition en temps réel.
Composter FILMS EarthFirst Films by PSI, entreprise de fabrication de films bioplastique, commercialise sa première gamme de films d’emballage compostables à domicile à base de PHA (polyhydroxyalcanoate). Fabriqué à partir du Nodax PHA de Danimer Scientific, ce film est conçu pour des applications dans les secteurs de l’alimentation, des boissons et de la vente au détail de produits alimentaires notamment. Les matériaux PHA utilisés sont déjà certifiés, mais le film doit encore subir des tests de biodégradation et de compostage à domicile avant l’obtention de la certification complète.
EARTHFIRST FILMS
à domicile
Éviter la corrosion
de contact
IST OCK
PHO TO/ YA
ADDITIFS Le nouveau Bruggolen TPH2062 de Brüggemann est un stabilisateur thermique sans métal ni halogène pour les polyamides qui permet d’obtenir des composés PA électriquement neutres pour les appareils électriques et électroniques à des températures élevées. Il empêche ainsi la corrosion de contact tout en maintenant les propriétés mécaniques des composés. Le TP-H2062 offre une protection dans une plage de température de 120 °C à 170 °C. Il est disponible sous la forme de mélange maître sans poussière et hautement dispersible. En fonction de l’application, son dosage peut être ajusté pour répondre à une large gamme de niveaux de température et de profils.
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NIK
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à chaud
Pêche gardée
BUT YOU’RE FRENCH
L’entreprise bordelaise But You’re French a noué un partenariat avec la fondation espagnole Seaqual pour lancer une nouvelle chemise. Baptisée Océane, cette pièce certifiée Oekotex Standard 100 et entièrement fabriquée en France est composée de « fil marin » recyclé. 1 500 pêcheurs sillonnent les mers chaque jour au profit de Seaqual pour collecter des déchets plastique. Chaque kilo récolté donne 1 kilo de fil. Ce dernier, qui offre les mêmes qualités qu’une fibre polyester, est tissé avec du coton biologique certifié Gots (Global Organic Textile Standard) à hauteur de 59 % pour un touché soyeux.
www.butyourefrench.com
OTOTO DESIGN
design Chat beauté
Lemon Pasta Conchiglie est le nom de ce presse-citron peu ordinaire. Cette grosse pâte en silicone permet de presser facilement des demi-citrons sans éclaboussures. Designé par Avichai Tadmor chez Monkey Business et distribué par PA Design, cet objet pratique passera incognito en cuisine.
MONKEY BUSINESS
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Pour ranger cotons, barrettes et autres accessoires de beauté, faites confiance aux Kitty Containers. Ces deux minets de 180 et 240 g en PP, mélamine et silicone, créés par Lilach Eytan pour Ototo Design, vous faciliteront la vie... de chat.
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N° 977 - Septembre 2021 - Plastiques & Caoutchoucs magazine
Un musée 100 % recyclé Répondre de façon originale aux critiques visant le plastique. Tel était l’objectif du « Museo de los Plasticos » qui a vu le jour à Madrid le 8 mai 2021. Cette installation éphémère entièrement réalisée en plastique a été ouverte à la visite pendant 10 jours avant d’être recyclée en totalité. Le musée était sponsorisé par Paccor, fabricant d’emballages plastique rigides. Le projet a été initié par EsPlásticos, la plateforme créée en novembre 2019 par différentes associations de l’industrie des plastiques telles que PlasticsEurope, Anaip, Aimplas, et Cicloplast. La vocation de cette plateforme est de faire connaître les progrès techniques, économiques, sociaux et environnementaux qui permettent au secteur des plastiques de proposer des solutions durables.
Impression atomique Nikhef, l’Institut national néerlandais de physique subatomique mène des recherches sur le comportement des particules élémentaires. Il a installé dans les profondeurs de la mer Méditerranée une infrastructure de recherche de plus d’un kilomètre cube accueillant des télescopes à neutrinos. Intitulée KM3NeT (Cubic Kilometer Neutrino Telescope), la structure est composée de modules optiques numériques. Ces sphères de verre de la taille de ballons de football sont remplies de 31 photorésistances ancrées au fond de la mer en centaines de rangées d’environ un kilomètre de long. Pour l’un des composants de ces modules, des hémisphères de 380 mm, Nikhef s’est tourné vers l’impression 3D. L’institut a fait appel au prestataire de services italien Weerg qui utilise la technologie d’impression 3D HP Multi Jet Fusion 5210. Les pièces sont ensuite peintes en noir ce que l’institut faisait auparavant à la main.
PACCOR
www.theplasticmuseum.com/en
www.weerg.com
Reine des neiges SIDEL
WEERG
Les designers de Sidel se sont inspirés de la pureté de la glace et des fjords pour créer la bouteille Nuuk, qui tire son nom de la capitale du Groenland. Produite à partir de PET clair 100 % recyclé (rPET), elle est conçue pour des marques d’eau premium venue des fjords. Produit grâce au système breveté Boss (Base Over Stroke System) de Sidel, le fond profond de la bouteille de 500 ml en forme de glace renforce sa structure. Coiffé d’un bouchon bleu en forme de bloc de glace, l’emballage est compatible avec les solutions de bouchage solidaire. Son étiquette transparente, disponible en cinq versions, s’inspire du style viking Borre mêlant entrelacs géométriques, nœuds et motifs zoomorphes. Un clin d’œil aux explorateurs scandinaves qui habitèrent la région de Nuuk au Xe siècle.
SIDEL
www.sidel.com
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à chaud
actualité
rovip et millet forestier Créent hyléAnCe Dr
netstal revient en première ligne
Les deux entreprises familiales Rovip et Millet Forestier regroupent leurs forces pour donner naissance à Hyléance. Spécialisée dans l’injection et l’extrusionsoufflage, la nouvelle holding sera dirigée par Emmanuelle Perdrix, présidente de Rovip (et de Polyvia) et Philippe Dalloz, président de Millet-Forestier, tous deux respectivement présidente et directeur général de la nouvelle structure qui pèse 38 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel. ■
Dr
réorganisation Le groupe KraussMaffei rassemble à nouveau toutes les activités de Netstal sous une seule et même entité.
D LE SECRET D'UN MOULAGE RÉUSSI
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10
eux ans après avoir été rebaptisée KraussMaffei High Performance, la filiale Netstal-Maschinen du constructeur de machines à injecter et à extruder va reprendre son nom d’origine. Le groupe annonce ainsi transférer toutes les activités de l’ancienne société KraussMaffei High Performance AG dans une unité indépendante à compter du 1er octobre 2021. Opérant sous le nom traditionnel de Netstal, celle-ci gérera les activités de Netstal New Machines and Service dans le monde entier à partir de ses filiales. Il semble que le marché soit resté très attaché à cette marque historique qui était toutefois toujours utilisée comme dénomination commerciale. « Avec cette étape, nous tenons compte de la volonté de nos clients. Nous sommes convaincus qu’à l’avenir, la marque sera en mesure de répondre à leurs demandes avec encore plus d’efficacité qu’auparavant », déclare le Pdg du groupe Michael Ruf. La nouvelle entité Netstal sera dirigée par Renzo Davatz. Deux marchés à forte croissance sont particulièrement visés : celui de la santé et du médical ainsi que le segment du PET pour lequel le groupe a lancé fin 2020 un système de préformes à enlèvement latéral. « La proportion de PET recyclé va encore augmenter dans les années à venir. C’est pourquoi, en termes d’application, nous nous concentrons sur le traitement optimisé du PET recyclé », précisait alors Stefan Kleinfeld, chef de produit des systèmes PET. Netstal Pet-Line dispose d’une force de serrage de 4 000 kN et d’une unité d’injection de 6 000 qui permet d’utiliser des moules comportant jusqu’à 128 cavités. ■ Fabian Tubiana
n° 977 - Septembre 2021 - Plastiques & Caoutchoucs magazine
RESPONSABILITE
Utilisation de matière plastique recyclée post consommation. Optimisation par la mise en place d’un système d’économie circulaire.
Longu e ut ilisa tio n
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Réduction de l’émission de CO2.
Recyclage
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à chaud
actualité
Fabian Tubiana
apply carbon
Apply CArbon investit DAns lA fibre reCyClée
Une nouvelle usine de fabrication de fibres de carbone recyclées devrait prochainement voir le jour à Plouay en Bretagne. Exploitée par Apply Carbon France, filiale de Procotex Corporation Belgium, l’usine sera installée sur un site de 15 600 m² avec des possibilités d’extension de 90 000 m². Elle permettra d’intégrer les actifs de la récente acquisition, la société ELG UK, spécialisée dans la fibre de carbone courte. Le site de production actuel d’Apply Carbon, situé à Languidic ainsi que machines et stocks de fibres de carbone d’ELG UK seront progressivement intégrés dans ce nouveau site. ■
760 000 € Grâce à des financements publics et privés, le Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale expérimente à Boulogne-sur-Mer un prototype de filet de pêche « 100% biodégradable et compostable ».
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Des plastiques mieux triés en 2020 EmballagE Citeo note que 65 % du gisement bénéficie désormais d’une filière de recyclage.
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ans le cadre de la présentation de ses résultats de l’année 2020, Citeo, l’organisme agréé pour la valorisation des emballages et des papiers au titre de la responsabilité élargie des producteurs (REP), a plus particulièrement détaillé le bilan relatif aux plastiques. Un bilan qui s’inscrit dans l’extension des consignes de tri, le développement de nouvelles filières de tri, de collecte et de recyclage et de programmes de recherche et développement (R&D). Pour les plastiques dont le taux global de recyclage atteint 28 % sur un total de 68 %, il convient toujours de distinguer les 54,5 % des bouteilles et flacons en polyéthylène téréphtalate (PET) et en polyéthylène haute densité (PEhd) des 7,5 % des autres emballages, comme les pots de yaourt en polystyrène (PS), les films en polyéthylène (PE) et autres barquettes en polypropylène (PP). Ce score de 7,5 % est ainsi en progression de 2,5 points par rapport à 2019. Une performance directement liée « à la simplification du geste de tri, effective pour 50 % des Français depuis fin 2020 »
mise en œuvre depuis dix ans. « Dans les villes où le tri est simplifié, on recycle 3,6 kg d’emballages légers de plus par an et par habitant que dans d’autres villes, dont 2,5 kg d’emballages en plastique supplémentaires », explique Citeo. Si le confinement a quelque peu retardé le calendrier de l’extension, l’objectif est de parvenir à 100 % des Français très rapidement. Quant à la part des emballages en plastique recyclables, elle est passée de 50 % à 65 % grâce aux efforts des entreprises en matière d’écoconception. Représentant 15 % des flux, les emballages operculés rigides en PET, en PS, ou encore les souples en PP « bénéficient de filières en construction » tandis que de nouveaux débouchés sont « en cours de développement ». Conclusion : « Les 20 % restants doivent faire l’objet de travaux d’écoconception en vue de leur transformation ou de leur suppression ». Comparables aux papiers et cartons, les plastiques représentaient 1,2 million de tonnes en 2020, soit 22 % du total des emballages ménagers. ■ Henri Saporta
n° 977 - Septembre 2021 - Plastiques & Caoutchoucs magazine
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re-Uz, une nouvelle marque pour le réemploi
texen et sK ChemiCAls pArtenAires poUr l’éCoConCeption
Pour booster l’écoconception de ses produits et répondre aux exigences du marché telles que la transparence, la résistance aux jus, ou la compatibilité dans les filières de recyclage ménager, Texen, filiale de PSB Industries, spécialiste du packaging cosmétique, s’est associé à SK Chemicals. La collaboration porte autant sur certains développements standards de Texen que sur des projets spécifiques. SK Chemicals a été choisie notamment pour son large catalogue de copolyesters dont une gamme complète, Ecotria, associant copolyesters et PET recyclé. Les produits standards de Texen peuvent aujourd’hui se décliner en Ecotria R, composé à 70 % de PETG et à 30 % de PET issu du recyclage mécanique des bouteilles. Ils sont recyclables dans la filière de recyclage PET. Grâce au recyclage chimique des copolyesters, la matière livrée est dénuée de polluant ou de coloration. Elle répond en cela aux attentes des clients en termes d’écoresponsabilité. ■
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Texen
EmballagE Le groupe Proplast, renommé Impact, a profité du salon CFIA du 9 au 11 juin à Rennes pour présenter une nouvelle offre globale.
R
e-Uz. C’est la nouvelle marque proposée par le groupe Proplast, concepteur et développeur de solutions pour les contenants alimentaires. L’entreprise familiale, présidée par Philippe Berthe, et renommée en septembre 2020 Impact, y a réuni l’ensemble de ses activités de réemploi. Son offre englobe désormais à la fois l’écoconception des produits, leur réemploi et leur recyclage. L’entreprise a procédé à plusieurs acquisitions ces dernières années et dispose désormais d’un maillage complet lui permettant de répondre à divers types de clients dans de nombreuses zones géographiques. Re-uz propose à ses clients des emballages, gobelets et contenants en polypropylène personnalisables, fabriqués en Europe. L’impression pour personnalisation se fait en sérigraphie, numérique ou par IML. La marque accompagne ses clients dans la mise en place de consignes, pour favoriser le réemploi de la vaisselle. En collaboration avec d’autres acteurs de l’économie circulaire, Re-uz propose diverses options telles que déconsigneuse, suivi ou encore transaction pour la consigne sans espèces. Re-uz dispose par ailleurs de ses propres centres de lavage en
Europe équipés de machines pour laver et sécher en grande quantité contenants et gobelets. En France, la marque a doté plusieurs Établissement et service d’aide par le travail (Esat) de ce type d’équipements. Des centres de lavage mobiles peuvent également être déployés directement sur les sites accueillants des évènements ponctuels (festivals, concerts, matchs…) afin de faciliter l’usage de gobelets réemployables. L’année 2021 marque un tournant pour le groupe qui souhaite déployer ses solutions Re-Uz auprès des entreprises, collectivités et de la restauration à emporter. La société lance ainsi trois concepts : Beer Up System, Clean Cup et Kiobox. Le premier est un système breveté de remplissage de gobelets en plastique par le bas qui permet un rendement de 25 bières servies par minute. L’offre « corporate » Clean Cup propose l’installation dans les espaces de travail des entreprises de distributeurs automatiques. Des packs de gobelets et de gourdes réutilisables proposés aux collaborateurs pour supprimer les verres à usage unique pourront être collectés et nettoyés sur place, supprimant ainsi le transport lié au lavage délocalisé. Enfin l’offre Kiobox, conçue à l’attention des restaurateurs propose une gamme de neuf contenants résistants et réemployables, légers, empilables et hermétiques, pensés pour valoriser esthétiquement les plats, passer au lavevaisselle, au congélateur et au microonde. L’offre inclut leur collecte via un réseau de consignes, leur lavage et leur stockage jusqu’à prochaine utilisation. ■ Bakhta Jomni
n° 977 - Septembre 2021 - Plastiques & Caoutchoucs magazine
PartEnariat L’institut Fraunhofer a développé un processus de recyclage avancé pour les plastiques usagés. Un pilote dédié au recyclage plus spécifique des masques vient d’être lancé.
L’
Institut Fraunhofer Umsicht, Sabic et Procter & Gamble (P&G) se sont associés dans le cadre d’un projet visant à démontrer la faisabilité du recyclage en boucle fermée des masques de protection à usage unique. « Nous avons entrepris d’étudier la manière dont les masques usagés pourraient être réintégrés dans la chaîne de valeur de la production de nouveaux masques, précise Peter Dziezok, directeur de la R&D Open Innovation chez P&G. Bien sûr, des travaux supplémentaires sont nécessaires, mais nous avons obtenu des résultats encourageants. » P&G a collecté les masques usagés portés par ses employés ou donnés aux visiteurs sur ses sites de production et de recherche en Allemagne. Les
masques usagés collectés ont ensuite été envoyés à Fraunhofer pour être traités dans une usine de pyrolyse dédiée à la recherche. « Un produit médical à usage unique tel qu’un masque facial est soumis à des exigences d’hygiène élevées, tant en termes d’élimination que de production. Le recyclage mécanique n’aurait pas été adapté », note Alexander Hofmann, chef du département de gestion du recyclage chez Fraunhofer Umsicht. Les masques ont donc d’abord été déchiquetés automatiquement, puis transformés thermochimiquement en huile de pyrolyse. L’huile de pyrolyse a ensuite été envoyée à Sabic pour la production d’une nouvelle résine PP en combinaison avec une matière première d’origine fossile. Le polymère PP a
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recyclage des masques : fraunhofer, sabic et procter & Gamble s’associent
ensuite été fourni à P&G pour être transformé en non-tissé. « Le polymère PP circulaire de haute qualité obtenu dans le cadre de ce projet pilote fait partie de notre portefeuille Trucircle. Il démontre clairement que le recyclage en boucle fermée est réalisable grâce à la collaboration active de l’ensemble des acteurs de toute la chaîne de valeur », souligne Mark Vester, responsable international pour l’économie circulaire chez Sabic. L’ensemble du projet pilote en circuit fermé, de la collecte des masques à la production, a été développé et mis en œuvre en sept mois. ■ Bakhta Jomni
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macArthur plaide pour les rep
ipC CoorDonne Un projet poUr le reCyClAGe Des films mUltiCoUChes
cimpa
DéchEts La Fondation Ellen MacArthur publie une déclaration en faveur d’une REP obligatoire et payante à laquelle ont adhéré plus de 150 structures.
3 milliards d’euros. C’est la somme estimée de pertes annuelles liées à l’incinération ou la mise en décharge de 2,6 millions de tonnes de films plastique multicouches faute de solutions de recyclage. Pour y remédier, le projet Cimpa (Circular Multilayer Plastic Approach) doit mettre en place une économie durable pour la fin de vie des films plastique multicouches. Coordonné par le centre technique industriel de la plasturgie et des composites IPC, ce projet fait partie des derniers financés par l’Union européenne, à hauteur de 5 millions d’euros, dans le cadre du programme de recherche H2020, désormais remplacé par Horizon Europe pour la période de 2021 à 2027. La mission de Cimpa sera de développer une chaîne de valeur de recyclage pour les films multicouches postindustriels et postconsommation issus d’applications alimentaires et agricoles en conservant 12 à 72 % de leur valeur de rendement. Le projet se basera sur une approche synergique combinant un tri par procédé proche infrarouge (NIR) et filigrane numérique, du recyclage mécanique et par dissolution, un processus de décontamination et de la valorisation. Jusqu’à 2,34 millions de tonnes par an de matériaux recyclés, conformes aux normes agricoles et aptes au contact alimentaire, pourront ainsi être réintroduits dans le cycle de production pour remplacer des matériaux vierges. ■
L
a Fondation Ellen MacArthur, qui promeut le concept d’économie circulaire pour lutter contre la pollution, le changement climatique et la perte de biodiversité, a publié une déclaration sur la responsabilité élargie des producteurs (REP) pour les emballages, un système déjà bien développé en France. « Pour résoudre la crise des déchets d’emballages et de la pollution, il faut adopter une approche globale d’économie circulaire. Nous devons éliminer les emballages dont nous n’avons pas besoin, innover pour garantir que tous les emballages dont nous avons besoin sont réutilisables, recyclables ou compostables, et faire circuler tous les emballages que nous utilisons, en les maintenant dans l’économie et hors de l’environnement », peut-on lire en introduction de la déclaration. « Nous avons besoin d’un financement dédié, permanent et suffisant pour que l’économie du recyclage fonctionne. Cette déclaration et la prise de position qui l’accompagne expliquent pourquoi la REP obligatoire et payante est le seul moyen éprouvé et probable de fournir ce
Fabian Tubiana
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financement », plaide la Fondation dans un communiqué. La déclaration a été approuvée publiquement par plus de 100 entreprises de la chaîne de valeur de l’emballage et par plus de 50 autres organisations. Tous reconnaissent publiquement que sans REP, il est peu probable que la collecte et le recyclage des emballages soient étendus de manière significative, et que des dizaines de millions de tonnes d’emballages continueront à se retrouver dans l’environnement chaque année. Parmi les signataires de la déclaration, on compte par exemple les marques Beiersdorf, Danone, Ferrero, H&M, Henkel, L’Oréal, Mars, Nestlé, Pepsico, Coca-Cola ou encore Unilever. Chez les fabricants et recycleurs, citons Borealis, Berry Global, DS Smith, Mondi, Tetra Pak, Indorama Ventures et Veolia. Dans le cadre du réseau mondial Plastics Pact de la Fondation Ellen MacArthur, l’US Plastics Pact a, pour sa part, mis en place une stratégie nationale pour atteindre 100 % d’emballages plastique réutilisables, recyclables ou compostables d’ici à 2025. Le consortium étatsunien dirigé par The Recycling Partnership et le Fonds mondial pour la nature (WWF) est soutenu dans cette démarche par près de 100 signataires. Cette feuille de route impose des rapports et délais pour obtenir des résultats malgré les infrastructures en place jugées insuffisantes et le manque d’incitations existantes pour l’utilisation de contenu recyclé dans les emballages plastique. Elle espère ainsi apporter une aide aux dirigeants d’entreprises dans leur transition vers une économie circulaire. ■ Bakhta Jomni
n° 977 - Septembre 2021 - Plastiques & Caoutchoucs magazine
lego dévoile un prototype en rpet
Injection
écoconcEPtion Après avoir déjà introduit du Bio-PE dans ses boîtes de jeux, Lego vient de lancer un prototype de brique en PET recyclé.
leGo
L
e groupe Lego a dévoilé le 23 juin un prototype de brique fabriqué à partir de plastique recyclé. Ce prototype, qui utilise du rPET provenant de bouteilles, est la première brique fabriquée à partir d’un matériau recyclé à répondre aux exigences strictes de l’entreprise. Le plus grand défi pour la marque est de repenser sa légendaire brique avec de nouveaux matériaux à la fois durables, solides et de haute qualité qui puissent s’adapter aux éléments fabriqués au cours des soixante dernières années. Le prototype devait répondre à plusieurs critères de qualité, de sécurité, de jeu et de puissance d’embrayage. Le processus de fabrication utilise une technologie de mélange sur mesure pour combiner le PET recyclé avec des additifs de renforcement. La formulation du matériau, en attente de brevet, augmente la solidité du PET des briques à jouer. Le PET recyclé provient de fournisseurs aux États-Unis qui font appel à des processus approuvés par la Food & Drug Administration (FDA) et l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa). En moyenne, une bouteille en PET d’un litre fournit suffisamment de matière pour dix briques Lego de 2 x 4 cm. Au cours des trois dernières années, des scientifiques et des ingénieurs ont testé plus de 250 variations de PET et des centaines d’autres formulations plastiques. Une équipe de plus de 150 personnes travaille aujourd’hui pour tester et développer la formulation du rPET et évaluer le passage en
Mini presse à injecter hydraulique 6,25 tonnes mono matière de 4 à 36 cm3
Presse verticale sans colonne 6,25 tonnes Possibilité plateau rotatif
phase de production pilote. Cette phase de tests devrait prendre au moins un an. Les joueurs devront donc patienter avant de voir apparaître des briques en rPET dans les boîtes de Lego. La brique en rPET est le dernier développement en date visant à rendre les produits du groupe Lego plus durables. En 2020, l’entreprise avait annoncé vouloir supprimer le plastique à usage unique de ses boîtes. En 2018, elle s’était lancée dans la production d’éléments en bio-polyéthylène (bio-PE), fabriqué à partir de canne à sucre. Ces éléments en bio-PE sont aujourd’hui présents dans les boîtes de jeux, notamment à travers de petites pièces souples, comme les arbres, branches, feuilles et accessoires pour les mini-figurines. Le bioPE n’est en effet pas suffisamment résistant pour convenir aux briques. Le groupe a prévu d’investir jusqu’à 400 millions de dollars (334,9 millions d’euros) sur trois ans, jusqu’en 2022, pour accélérer ses ambitions en matière de développement durable. ■ Bakhta Jomni
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le recyclage enzymatique prend forme
werner & merTZ
La marque Rainett du groupe Werner & Mertz lance sa première poche écorecharge en PE clair entièrement recyclable. Depuis le mois de juin, cette innovation est disponible sur trois références phares de sa gamme de liquides vaisselle. Haute de 27 cm et pesant 24 grammes à vide, la poche de 1 L permet d’économiser 56 % d’emballage par rapport à l’utilisation de deux flacons de 500 ml. Ce nouveau produit est une alternative aux poches souples classiques composées de plusieurs matériaux (PE/PET) disposés en couches successives, non recyclables grâce aux méthodes mécaniques et actuellement incinérées. Fruit de quatre ans de travail en partenariat avec la société d’emballage et de papier Mondi, cette poche souple est fabriquée en polyéthylène monomatériau avec une étiquette imprimée détachable qui répond aux principes d’économie circulaire de la démarche Cradle to Cradle (« du berceau au berceau »). L’écorecharge Rainett peut se jeter directement dans le bac de tri pour être recyclée. L’objectif de l’entreprise est de créer, à terme, une filière dédiée au recyclage du PE clair en France comme c’est déjà le cas en Allemagne. ■
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EmballagE Grâce à la technologie de recyclage enzymatique du PET développée par Carbios, des échantillons de bouteilles en rPET de qualité alimentaire ont pu être fabriqués pour de grandes marques de boissons et cosmétiques.
L
a technologie brevetée de recyclage enzymatique de Carbios poursuit son développement vers l’industrialisation à grande échelle. Les grandes firmes internationales composant le consortium avec Carbios - L’Oréal, Nestlé Waters, Pepsico et Suntory Beverage & Food Europe – ont en effet présenté en première mondiale des échantillons de bouteilles en rPET de qualité alimentaire développés pour certaines de leurs marques phares comme Biotherm, Perrier, Pepsi Max et Orangina. Ces bouteilles représentent une étape majeure de validation de la technologie de Carbios par les membres du Consortium. « Cette annonce est l’aboutissement de près de dix années de recherche et développement menées par Carbios afin d’élaborer un procédé de recyclage innovant et d’optimiser une enzyme qui, dans la nature, participe normalement à la dégradation des plantes », précise en outre un communiqué de la jeune pousse. Les travaux de Carbios ont consisté à adapter cette enzyme afin qu’elle décompose le PET, quelles que soient sa couleur ou sa complexité, en ses différents constituants de base. L’enzyme optimisée « déconstruit » ainsi la chaîne de monomères du PET en acide téréphtalique et en éthylène glycol. Ces monomères peuvent ensuite être recombinés pour créer un nouveau polymère de rPET selon une boucle fermée. 97 % du plastique est « déconstruit » en 16 heures. « Les enzymes sont fabriquées par notre partenaire Novozymes, n° 1
carbios
rAinett lAnCe Une éCoreChArGe en pe ClAir reCyClAble
mondial dans ce domaine. Nous dépolymérisons tout d’abord les déchets en PET en monomères dans notre unité pilote à Clermont-Ferrand. Puis la polymérisation est prise en charge par un partenaire qui dispose d’un site pilote pour le PET. La matière nous a permis de valider plusieurs critères de qualité, de migration et de conformité à la réglementation », précise Martin Stephan, directeur général délégué de Carbios. La prochaine étape pour l’entreprise de chimie verte est l’inauguration prévue en ce mois de septembre 2021, d’un démonstrateur industriel en France qui pourra produire jusqu’à 150 000 tonnes de PET par an en partenariat avec Technip. Une unité industrielle d’une capacité de 40 000 tonnes est quant à elle prévue pour 2025. « Nous n’avons pas encore défini le pays. Plusieurs candidats se sont montrés intéressés. Nous étudions la question et pourrons nous positionner davantage au dernier trimestre 2021 », note M. Stephan. ■ Bakhta Jomni n° 977 - Septembre 2021 - Plastiques & Caoutchoucs magazine
la beauté pose son « plastic Act »
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a Fédération des entreprises de la beauté (Febea) a lancé le 24 juin son « Plastic Act ». A travers ce plan d’action, c’est la première fois que le secteur cosmétique s’attaque de manière collective à la réduction de l’empreinte écologique de ses emballages. L’hygiène-beauté ne représente que 5 % des emballages ménagers en plastique mis sur le marché en France, mais le matériau représente 44 % du poids total des solutions utilisées par le secteur chaque année, soit 55 000 tonnes. Formalisé avec l’aide du cabinet spécialisé The (Re)Set Company à la suite d’un travail de cococonstruction mené au sein de la filière, le plan d’action se veut plus exigeant que la réglementation en place et se décline au travers de quatre principaux objectifs pour 2025. Quatre grands principes ou « 4R »
maintenant bien connus des professionnels de la plasturgie : réduction, réincorporation de recyclé, réemploi et recyclage. La réduction doit se porter à 15 % du plastique utilisé en généralisant l’écoconception et « en optant pour des formules concentrées et de grands formats ». La réincorporation atteindra un taux de 10 à 25 % « en permettant l’accès de toutes les entreprises à des résines recyclées, adaptées pour les produits cosmétiques ». « Le but est désormais de parvenir à établir un “grade cosmétique”. Comme la plupart des matériaux recyclés sont issus de nouvelles technologies de recyclage chimique qui assurent un haut niveau de purification, c’est le moment d’avancer sur ces questions, notamment dans le comité stratégique de filière
TwiTTer / cc / Febea_Fr
économiE circulairE Le secteur cosmétique présente un plan d’actions collectif pour réduire l’empreinte écologique de ses emballages.
chimie et matériaux », décrypte Emmanuel Guichard, nouveau délégué général de la Febea après plusieurs années passées à la tête d’Elipso, l’association professionnelle des fabricants d’emballages plastique… Réemployer 20 % des polymères grâce au développement de recharges 100 % recyclables ou du vrac et parvenir à recycler 100 % des emballages plastiques par un double travail d’écoconception et de sensibilisation des consommateurs constituent les deux derniers objectifs définis par la filière. ■ Fabian Tubiana
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tetra pak mise sur le bouchon attaché
vAlobAt, Un noUvel éCo-orGAnisme poUr le bâtiment
Le 2 juillet, 26 entreprises de fabrication de matériaux de construction ont annoncé la naissance d’un nouvel écoorganisme, Valobat, chargé de développer la collecte et le recyclage de tous les matériaux de construction usagés (isolants, canalisations en PVC, robinetterie, tuiles, parquets, revêtements de sols plastique, etc.). En vertu de la loi Agec relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, les artisans de la construction pourront donc désormais bénéficier d’une reprise gratuite de leurs déchets à condition qu’ils soient triés. Le nouveau système sera financé par les producteurs de matériaux fondateurs de Valobat (Aliaxis, Gerflor, Knauf, Nexans, Saint-Gobain, Hansgrohe, Soprema, Tarkett, Schneider Electric, Legrand, etc.). Valobat devra aussi gérer la collecte et le traitement des décharges sauvages, le développement de filières de recyclage et le renforcement du maillage territorial des points de collecte avec les collectivités locales et les entreprises. Les déchets issus du bâtiment représentent 46 millions de tonnes chaque année en France, sur un total de plus de 300 millions de tonnes de déchets produits par les ménages et les entreprises. ■
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n important programme d’investissement vient d’être annoncé par Tetra Pak. D’une hauteur de 100 millions d’euros, il concerne le site de production de Châteaubriant en Loire-Atlantique spécialisé dans la conception et la fabrication de bouchons. L’investissement, annoncé en marge du forum Choose France, dont la quatrième édition s’est tenue en juin au Château de Versailles, prévoit une extension du site et un remplacement partiel de la production afin de produire des bouchons attachés conformément à la directive européenne sur les plastiques à usage unique. Ce projet sera déployé jusqu’en 2023 afin d’accompagner la transition de l’usine de Châteaubriant. L’unité a produit 4,6 milliards de bouchons en 2020. Ce site historique, qui s’étend sur 31 000 m2 et accueille 106 salariés, dispose de 19 lignes de production dédiées à la fabrication de six types de bouchons. Le programme d’investissement prévoit le remplacement de dix lignes de production existantes entre 2022 et fin 2023 pour un montant d’environ 40 millions d’euros. Un projet d’extension est également prévu courant 2021 pour un montant d’environ 9 millions d’euros. Dix lignes supplémentaires seront mises en place d’ici à 2022 pour un montant de près de 50 millions d’euros. Ce projet s’accompagne de la création d’au moins 30 nouveaux postes, dont 25 d’entre eux en 2022, soit une hausse de 28 % de l’effectif actuel du site de Châteaubriant.
TeTra pak
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EmballagE Tetra Pak annonce un projet d’investissement de 100 millions d’euros sur son site de production de Châteaubriant (Loire-Atlantique) pour s’orienter vers la production de bouchons attachés imposés par l’Europe.
« Nous sommes particulièrement fiers de ce projet d’investissement qui confirme notre volonté de continuer à optimiser nos emballages afin d’offrir à nos clients des solutions répondant aux défis écologiques actuels et à l’évolution de la réglementation. (…) Tetra Pak entend continuer à s’inscrire comme un acteur central de l’innovation écologique en France et un partenaire de confiance pour l’économie et l’emploi local », commente Chakib Kara, directeur général de Tetra Pak France et Benelux. L’usine de Châteaubriant fait partie des quatre établissements de Tetra Pak en France avec l’usine de production d’emballages carton de Dijon, le site Tetra Pak Processing Equipment SAS au May-surÈvre (49) qui produit des équipements automatisés et le siège à Colombes (92) dédié aux services commerciaux et à la relation clients. Présent dans plus de 160 pays, Tetra Pak compte plus de 25 000 collaborateurs dans le monde, dont 766 en France. ■ Bakhta Jomni n° 977 - Septembre 2021 - Plastiques & Caoutchoucs magazine
rewind mix purifie les huiles de pyrolyse
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epsol, pétrochimiste espagnol, Ifpen, institut de recherche français et sa filiale Axens, « spécialisée dans les solutions pour l’économie circulaire », ont développé un procédé breveté permettant d’améliorer le recyclage chimique des déchets plastique. Rewind Mix purifie les huiles de pyrolyse de plastiques afin qu’elles puissent être directement traitées, sans être diluées, dans les installations de vapocraquage produisant des plastiques recyclés. Ce procédé traite les impuretés contenues dans les huiles telles que le silicium, les composés chlorés, les dioléfines
et les métaux. Il répond au déploiement prometteur de la pyrolyse pour le recyclage chimique des déchets plastique. Le procédé Rewind Mix a été mis au point dans les installations de Repsol et d’Ifpen au moyen d’essais pilotes reproduisant les conditions d’une installation industrielle. Il s’appuie sur les technologies et catalyseurs d’Axens et sur l’expertise des trois partenaires dans le raffinage et la pétrochimie. Ces derniers préparent une première application industrielle sur un site
repsol
rEcyclagE chimiquE Repsol, Axens et IFP Energies nouvelles (Ifpen) ont conjugué leurs forces pour développer un procédé breveté, intitulé Rewind Mix, qui purifie les huiles de pyrolyse de plastiques.
de Repsol, tandis qu’Axens commercialisera la technologie sous licence. Rewind Mix est le premier procédé commercial de la gamme Rewind et sera suivi en 2022 par Rewind PET pour le recyclage de tous les types de déchets de PET (bouteilles, films, textiles polyester). ■ Bakhta Jomni
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Un Arôme De vAnille issU... DU pet
Dans une étude publiée par le journal Green Chemistry, Joanna Sadler et Stephen Wallace, deux chercheurs de l’université d’Édimbourg en Écosse révèlent avoir réussi à créer de la vanilline, l’arôme de la vanille, à partir de bouteilles en PET. Ils ont pour cela fait appel à des bactéries Escherichia coli génétiquement modifiées qui permettent de transformer le PET en acide téréphtalique, puis utilisé un procédé de chauffage à 37 °C. 79 % de l’acide téréphtalique a ainsi pu être converti en vanilline. « Notre travail remet en cause la perception que le plastique est un déchet problématique et démontre plutôt son utilisation en tant que nouvelle ressource carbonique à partir de laquelle des produits de grande qualité peuvent être fabriqués », déclarent les deux scientifiques qui souhaitent améliorer le taux de conversion. La vanilline est utilisée dans l’industrie agroalimentaire, cosmétique, ainsi que pour la fabrication de produits d’entretien, phytosanitaires et pharmaceutiques. Environ 85 % de la vanilline est aujourd’hui synthétisée à partir de produits chimiques dérivés de combustibles fossiles. ■
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la transposition de la directive sUp perturbe le marché européen usagE uniquE L’Association européenne des transformateurs de plastique (EuPC) regrette les compréhensions différentes de nombreux concepts dans les États de l’UE.
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récipitation et perturbation du marché unique, avec des conséquences sur l’activité et l’emploi : tel est le constat dressé par l’Association européenne des transformateurs de plastique (EuPC) à propos de la transposition dans les États membres de la directive sur les plastiques à usage unique (SUP), qui devait être réalisée le 3 juillet 2021. «L’état actuel des processus législatifs dans l’Union européenne montre une fragmentation sans précédent entre les États membres.» Un scénario «inévitable», «qui a de graves conséquences sur l’emploi et l’activité des entreprises», juge Alexandre Dangis, directeur général d’EuPC. « La Commission aurait dû se rendre compte de l’impact perturbateur de la directive sur les entreprises et de la longueur des processus législatifs nationaux», ajoutet-il. L’organisation professionnelle estime que la directive laisse une grande marge d’interprétation aux législateurs nationaux. Les États membres développent ainsi « des compréhensions différentes de nombreux concepts essentiels, ce qui finira par rendre impossible la préservation de l’objectif ultime d’harmonisation dans l’ensemble de l’Union européenne ». EuPC relève des différences substantielles,
tant en ce qui concerne le calendrier de la transposition que le contenu des lois elles-mêmes. Et de détailler : «La France, entre autres, a décidé de prendre une certaine distance par rapport aux dispositions de la directive et, après avoir recueilli les réactions de nombreuses parties prenantes, l’un des textes notifiés a récemment été renvoyé au législateur national pour modification, ce qui a entraîné de nouveaux retards. L’Italie pourrait être le seul pays à prendre la décision discutable d’exclure les produits en plastique biosourcé du champ d’application de la loi de transposition, tandis qu’en Suède, le retard semble être un scénario inévitable en raison du nombre extrêmement élevé de réponses que le projet de texte de loi national a reçu des parties prenantes. De nombreux pays, comme la Roumanie et la Bulgarie, n’ont pas encore pris de mesures concrètes en vue de la transposition.» EuPC pointe également la publication tardive des lignes directrices (lire aussi p. 52). « Si elles avaient été fournies en temps utile, elles auraient pu représenter un excellent instrument pour les États membres afin de construire ensemble un cadre unifié dans le contexte de la transposition nationale. Cependant, les orientations n’ont été publiées qu’à la fin du mois de mai, un mois seulement avant la date limite de transposition, faisant perdre au document sa raison d’être.» ■ Arnaud Jadoul pour Plastiques & Caoutchoucs Magazine
n° 977 - Septembre 2021 - Plastiques & Caoutchoucs magazine
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économiE circulairE Le centre technique IPC lance le projet Cité 3R pour guider les industriels de la plasturgie sur le chemin des nouvelles filières REP.
ccompagner les industriels dans la mise en place des nouvelles REP créées par la loi Agec. C’est l’objectif du projet « Cité 3R » lancé par le centre technique IPC. À partir de 2022, en effet, des filières de responsabilités élargies des producteurs doivent être mises en place dans le secteur du bâtiment, du sport et loisirs, du jouet, du bricolage et du jardin. « Ce projet est réellement structurant pour IPC. L’idée est de créer un équivalent du Cotrep, Comité technique pour le recyclage des emballages plastique, pour chaque nouvelle REP. Nous devons aider les plasturgistes face à ces nouveaux défis », explique Yves Schmitt, directeur des Relations clients du CTI. Le concept fondateur ? « Mettre les plasturgistes au centre de leurs écosystèmes, à savoir les autres acteurs industriels, les acteurs du recyclage, les acteurs de la collecte, les clients, les éco-organismes, les pouvoirs publics et les citoyens », répond-on chez IPC qui veut « aller vite » et engage un budget de 2 millions d’euros sur 2 ans et embauche 5 personnes. Ces nouvelles REP nécessitent « d’avoir une réflexion plus globale sur les notions d’écoconception des produits, de recyclabilité opérationnelle, d’intégration de matières plastiques recyclées, de réparabilité, de réemploi et de réduction de matière », spécifie un communiqué. Dans la pratique, un comité du Recyclage et un comité de la Réduction et du Réemploi seront créés pour chaque nouvelle REP. Objectif : « définir les notions de recyclabilité
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Le système de dosag ge gravimétique dosee, pèse, contrôIe, corrig ge et analyse en une seulle étape de ttravai a ail.. d’un produit, ses règles d’écoconception et notamment l’évaluation de son analyse du cycle de vie », et « réduire la consommation de matière plastique dans la fabrication des objets et favoriser la réutilisation des objets en plastique ». La mise à disposition de plateaux techniques et de plateformes technologiques est également à l’ordre du jour. La ligne pilote de test de la recyclabilité des emballages et produits souples, qui sera inaugurée le 23 septembre à Bellignat (Ain), mise en place dans le cadre du projet DIS 30 et financée par la région AuvergneRhône-Alpes, est concernée. IPC souhaite en outre travailler au renforcement de la connaissance en termes de sécurité et d’innocuité des plastiques (microplastiques, perturbateurs endocriniens, contrôle qualité des plastiques recyclés, identification des substances non ajoutées intentionnellement…) et au développement de territoires d’expérimentation. Pierre importante du dispositif, enfin, la création d’une certification indépendante avec le Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE) sur l’intégration de plastique recyclé. « Celle-ci doit être accessible aux entreprises dès cet automne », précise Fabian Tubiana Yves Schmitt. ■
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recyclage r du polystyrène: la filière prend date EngagEmEnt VolontairE La chaîne de valeur des emballages alimentaires en PS s’engage à créer avant 2025 une filière française opérationnelle de recyclage du polystyrène tout en demandant la stabilité du cadre réglementaire.
M
ettre sur pied avant 2025 une filière française opérationnelle de recyclage du polystyrène. Alors que se jouait au Parlement l’avenir des emballages en PS dans le cadre de l’examen de la loi Climat, huit acteurs hexagonaux de la chaîne de valeur s’y sont engagés à travers une charte remise le 16 juin à la ministre de la Transition écologique. « Le postulat de départ est de créer une filière française de recyclage des emballages alimentaires en polystyrène avec retour au contact alimentaire », explique-t-on chez Syndifrais, le syndicat professionnel des produits laitiers frais qui fait partie des signataires avec Célene (abattage et préparation de viandes), Citeo, PlasticsEurope, Polyvia, Elipso, Michelin et Valorplast. Le gisement actuel d’emballages ménagers en PS se porte à 105 000 tonnes au niveau national. Plusieurs projets de recyclage chimique permettant le retour à l’alimentarité sont déjà en cours et bien avancés. Trois sont en France : chez Michelin à ClermontFerrand en partenariat avec Pyrowave, à Wingles dans le Pas-de-Calais mené par Ineos Styrolution et Trinseo, et à Grandpuits, porté par Total. La charte remise à Barbara Pompili compte quatre principaux engagements :
- finaliser les travaux préparatoires au dimensionnement technique et économique de la filière d’ici à la fin 2021 ; - élaborer un plan de sortie opérationnel du PS si le projet s’avérait non viable ; - utiliser « jusqu’à 100 % » du polystyrène collecté et recyclé en France ; - mettre en place dès cette année un comité des parties prenantes associant l’Ademe et la direction générale de la prévention des risques (DGPR) du ministère de la Transition écologique. Les industriels posent cependant des prérequis comme l’extension des consignes de tri à la majorité du territoire en 2023 afin d’assurer le gisement, un soutien à la filière, un accompagnement économique par France Relance et administratif, notamment pour l’agrément européen par l’Efsa. Mais, soumis depuis des années à de multiples injonctions contradictoires, entre un objectif de 100 % de recyclage fixé par la loi Agec et la suppression programmée de la ressource, ils demandent surtout la stabilité du cadre réglementaire ! Pour mémoire, la loi Climat, définitivement adoptée, prévoit notamment l’interdiction en 2025 des emballages en PS « non recyclables et dans l’incapacité d’intégrer une filière de recyclage ». ■ Fabian Tubiana
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le recyclage chimique gagne l’Abs
C’
est une première pour l’acrylonitrile butadiène styrène (ABS) : Indaver, spécialisé dans la gestion des déchets, et Ineos Styrolution, un des leaders mondiaux des styrènes, ont produit de l’ABrS, c’est-à-dire de l’ABS dont les composants de base sont issus du recyclage chimique. Cette preuve de concept a été réalisée dans le cadre du programme européen EU Life de soutien dans les domaines de l’environnement et du climat. Les premiers dix kilogrammes d’ABrS ont été produits dans le laboratoire d’Ineos Styrolution de Cologne, en Allemagne. Le matériau a été traité ensuite par la société de recherche Neue Materialien Bayreuth, partenaire habituel de Styrolution. « Les tests initiaux réalisés en laboratoire ne montrent pas de différences quantifiables avec le matériau d’origine », indiquent les deux partenaires dans un communiqué. Ils précisent en outre que l’empreinte carbone de la matière est jusqu’à 30 % inférieure. Pour Petra Inghelbrecht, responsable du projet de recherche ABSolutely Circular, « la première production d’ABrS à l’échelle du laboratoire est une preuve de concept réussie. Avec la construction prochaine d’une usine de recyclage du polystyrène et la mise en service d’une mini-unité d’ABrS à Anvers, en Belgique, nous serons en mesure de franchir une nouvelle étape importante vers la production d’ABS à partir de matières premières recyclées dans des conditions industrielles ». Spécialiste de la gestion des déchets industriels et ménagers basé à Malines (Belgique) et présent en Europe de l’Ouest, Indaver a réalisé un chiffre d’affaires de 600 millions d’euros en 2020 et emploie 1 900 personnes. Branche du groupe pétrochimique britannique Ineos, Ineos Styrolution est spécialisé dans les styrènes, le polystyrène et l’ABS. L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros en 2020, emploie 3 600 personnes et compte vingt usines dans dix pays. ■ Arnaud Jadoul pour Plastiques & Caoutchoucs Magazine
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économiE circulairE Ineos Styrolution et Indaver ont produit en Allemagne les premiers kilogrammes d’acrylonitrile butadiène styrène.
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Accélérateur Chimie-plasturgie : les candidatures sont ouvertes bpi France
action collEctiVE L’Accélérateur Chimie-Plasturgie propose à trente entreprises un accompagnement durant 18 mois.
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op départ ! Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 23 novembre 2021 pour tenter d’intégrer l’Accélérateur Chimie-Plasturgie. Pour postuler, il faut diriger une PME ou une ETI réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 2 millions d’euros, compter plus de 10 collaborateurs et justifier d’au moins 3 ans d’existence. Les 30 PME ou ETI sélectionnées pourront être accompagnées durant 18 mois pour repenser leur positionnement et leur « business model ». L’accélérateur 2021 regroupera au total 30 entreprises de la chimie et de la plasturgie autour de 4 thématiques principales : maîtriser les évolutions de son modèle économique, concevoir et développer une offre durable, sécuriser des approvisionnements en amont et pérenniser sa croissance en s’appuyant sur
l’industrie du futur et l’innovation. Le programme associera journées de conseils personnalisés, de formation avec une grande école et journées filière organisées par la branche professionnelle. L’objectif est de permettre à ces entreprises de relever les défis de demain, qu’il s’agisse de la réindustrialisation du territoire français, de l’écoconception et de l’économie circulaire, des mutations
réglementaires, de l’innovation ou de la sécurisation des approvisionnements. Depuis le lancement du premier accélérateur consacré à la plasturgie, ce type de dispositif mis en place par Bpifrance, en partenariat notamment avec Polyvia, a déjà permis à 40 entreprises du secteur de faire évoluer leur organisation et leur stratégie. ■ Bakhta Jomni
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packagile lance la marque « oK recycle » conFormité Christophe Morin propose une attestation garantissant à toutes les parties prenantes qu’un emballage est effectivement recyclable.
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arantir à toutes les parties prenantes qu’un emballage est effectivement recyclable : alors que de multiples logos, comme « OK Compost », parsèment les emballages, aucun ne couvrait jusqu’à présent cette dimension pourtant au cœur du dispositif européen de valorisation des emballages ménagers depuis 30 ans. C’est pourquoi le consultant Christophe Morin a imaginé la marque « OK Recycle ». Tout commence en 2019. Familier des appels d’offres de Citeo, l’organisme agréé pour la valorisation des emballages et des papiers au titre de la responsabilité élargie des producteurs (REP), le fondateur de Packagile développe,
avec Charcupac, une barquette en polyéthylène téréphtalate (PET) operculée avec un film en PET. Pour le producteur de charcuterie installé à Ars-sur-Moselle (Moselle), l’idée, avec ce développement monomatériau conforme aux préconisations de Citeo, est de répondre aux attentes des centres de tri en jouant sur les densités des matériaux. Barquettes et opercules sont séparés par flottaison. Christophe Morin a naturellement veillé à ce qu’aucun composant – étiquettes, encres ou colles – ne vienne « perturber » le processus. Loin de vouloir se substituer au Centre de ressources et d’expertise sur la recyclabilité des embal-
lages ménagers en plastique (Cotrep), Christophe Morin souhaite proposer « une attestation délivrée par une tierce partie ». Déposé à l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi), « OK Recycle » devrait apparaître rapidement sur les emballages de Charcupac. Reste maintenant à faire vivre cette marque à l’heure où Citeo multiplie les filières de tri et de recyclage de tous les emballages en plastique. Plusieurs pistes sont à l’étude. ■ Henri Saporta
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VinylPlus : objectif 2030 Fabian Tubiana
ENGAGEMENTS VOLONTAIRES Atteindre un million de tonnes par an de PVC recyclé en 2030. C’est le nouvel objectif du programme VinylPlus.
L Profilés de fenêtre en PVC.
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e forum VinylPlus sur le développement durable 2021 « #Towards2030 » s’est tenu le 17 juin sous la forme d’un événement hybride, en direct de Bruxelles avec une audience en ligne, et a rassemblé plus de 530 participants de 44 pays. L’engagement décennal de l’industrie européenne du PVC en faveur du développement durable y a été officiellement lancé. Objectif : recycler
900 000 tonnes de PVC par an d’ici à 2025 et un million de tonnes d’ici à 2030. « L’engagement VinylPlus 2030 consacre des investissements dans des projets techniques pour développer des technologies de logistique inverse et de recyclage. Cela contribuera à la réalisation de l’objectif de VinylPlus, à savoir d’atteindre 1 million de tonnes de PVC recyclé par an d’ici à 2030 en Europe, conformément aux ambitions de l’Alliance pour les
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VinylPlus
plastiques circulaires, tout en contribuant aux objectifs du Green Deal européen, la stratégie européenne pour l’environnement », a précisé Myriam Tryjefaczka, au nom des partenaires du programme d’engagement volontaire lancé dès 2011. VinylPlus 2030 prévoit trois axes de travail : accroître la circularité de la chaîne de valeur du PVC, progresser vers la neutralité carbone et la réduction de l’empreinte environnementale et créer des partenariats internationaux pour atteindre les ODD (Objectifs de développement durable). Ces trois axes sont détaillés dans douze champs d’action eux-mêmes déclinés sous forme de 39 objectifs qui décrivent les mesures concrètes à prendre par l’industrie européenne du PVC pour améliorer sa performance en matière de développement durable.
Des invités de marque
L’événement accueillait le Tchèque Ondrej Knotek, député européen membre de la Commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire, qui a soulevé l’importance du développement durable de l’industrie du PVC dans une ère post-Covid. Le Belge Werner Bosmans, membre de la direction générale de l’environnement à la Commission européenne, a pour sa part mis en avant les politiques eu-
ropéennes relatives aux plastiques. « L’industrie européenne du PVC, par l’intermédiaire de VinylPlus, a un rôle à jouer dans les efforts de rénovation à grande échelle qui ont été identifiés par la Commission européenne comme éléments clés de l’économie circulaire grâce à sa capacité à améliorer l’empreinte environnementale des bâtiments dans toute l’UE, à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à créer des emplois », a-t-il commenté.
20 ans déjà…
L’événement a été l’occasion pour l’industrie européenne du PVC de célébrer par ailleurs la clôture de son deuxième programme décennal et ses principales réalisations en matière de recyclage, de gestion responsable, de R&D et de réduction d’empreinte environnementale. Pour l’année 2020, l’objectif de recyclage fixé était de 800 000 tonnes. La pandémie a freiné la progression attendue, mais VinylPlus a tout de même atteint plus de 730 000 tonnes de PVC recyclées et réutilisées dans de nouveaux produits, soit 91 % de l’objectif. Dans son rapport d’activité 2021 publié début juin, VinylPlus constate le développement continu des systèmes de collecte et de recyclage des déchets de PVC à travers l’Europe, pratiquement inexistants il y a 20
ans, qui ont permis d’en recycler 6,5 millions de tonnes depuis 2000. 13 millions de tonnes de CO2 rejetées dans l’atmosphère ont ainsi pu être évitées et 1 500 emplois directs ont été créés de ce fait dans les usines de recyclage. Le rapport pointe également le remplacement progressif de certains additifs et la réduction de la consommation d’énergie dans les process de production. L’énergie nécessaire pour produire une tonne de résine de PVC a diminué de 9,5 % en moyenne entre 2007-2008 et 20152016. Au cours de la même période, les émissions de CO2 émises lors de la production de PVC ont été réduites de 14,4 %. Pour les transformateurs, dans les principales applications telles que les profilés de fenêtres, les tubes, les revêtements de sol et les films, la consommation d’énergie a diminué entre 26,5 % et 16 % en 10 ans. La méthodologie Additive Sustainability Footprint (ASF), développée en collaboration avec The Natural Step, a été vérifiée par des experts en analyse du cycle de vie et validée. Elle aide les fabricants d’additifs à évaluer euxmêmes la durabilité des additifs actuellement utilisés dans les produits en PVC et de ceux en développement.
Un label produit
Le rapport souligne également le développement du label produit VinylPlus. Cette marque de durabilité pour les produits en PVC dans le secteur du bâtiment et de la construction « fournit des critères spécifiques pour une production et une utilisation plus durable du PVC. Il se concentre sur le contenu recyclé et le potentiel d’upcycling, mais prend également en compte l’aspect démontable des produits et les politiques de retour », précise Stijn Brancart, expert en construction circulaire chez Vibe. Lors du forum du 17 juin, une cérémonie a rendu hommage à quatre entreprises partenaires, Epwin, Finstral, Internorm et Profine qui ont reçu le label en 2020. À ce jour, il a été attribué à 128 produits en PVC. Depuis 2019, VinylPlus est signataire de la Circular Plastics Alliance, la plateforme multipartite de la Commission européenne visant à développer le marché des plastiques recyclés pour atteindre 10 millions de tonnes d’ici à 2025, et a présidé le groupe de travail sur la construction. ■ Bakhta Jomni
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vision éco
POLYMERIS
Stratégie
La plastronique cherche son cadre Smart plaSticS La filière française de la plastronique travaille à la mise au point d’un référentiel qualité consacré aux produits plastique intelligents.
14 % 32
L
a plastronique, c’est le judicieux mariage de la plasturgie et de l’électronique, porteur d’opportunités pour la miniaturisation et l’intégration des systèmes électroniques dans les objets. Selon les technologies, cette alliance peut engendrer des gains en poids, en place, en fiabilité ou en simplification. À tel point que les industriels lui promettent un avenir radieux. « Ces cinq dernières années, nous avons investi l’équivalent de 300000 euros de subventions
les prévisions de croissance annuelle à l’horizon 2028 du marché de la plastronique dans le monde. 10,5 % en Europe.
en temps et en développements dans cette technologie », témoigne Christian Dreesen, gérant d’Arc en Ciel Sérigraphie. Les développements en plastronique se multiplient sur des produits ou des sous-systèmes. Pour autant, « cela reste un marché jeune et restreint, porté à 50 % par l’automobile », tempère Maxime Vermeulen, chargé de mission innovation au sein du pôle de Compétitivité Polymeris. La filière française des polymères intelligents doit encore se structurer davantage, acquérir de la maturité et
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la valeur totale que devrait atteindre le marché de l’électronique imprimée en 2026 au niveau mondial.
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Regroupement stratégique
Le groupe Clayens NP (anciennement Sintex NP) qui signait un accord marketing avec la société Tactotek, spécialiste de l’IMSE (Injection Molded Structural Electronics) en juin 2020, y a largement contribué. « Il me paraissait indispensable de ne pas prendre de retard par rapport à nos homologues étrangers pour acquérir une notoriété internationale et conquérir de nouvelles parts de marché », avance Didier Muller, son responsable Stratégie partenariats. Un an plus tard, le projet embarque dix-neuf partenaires, contre cinq à ses débuts. « Cela démontre qu’il y a un réel besoin au niveau des industriels », se réjouit Maxime Vermeulen. Ses membres sont, depuis, investis dans la définition d’un standard technique qualité. Ce document commun, qui doit lister les étapes à suivre pour parvenir à un produit fini qualitatif et fiable, est attendu d’ici à 2024. « Ce projet de filière n’a pas vocation à mettre au point une norme, ce qui prendrait trop de temps, mais prévoit de s’appuyer sur l’existant, et notamment les procédures IPC, pour l’adapter et le faire évoluer aux
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même s’accorder sur les procédures et le jargon technique employés. « Le terme plastronique est franco-français. À l’étranger, on parle plutôt de smart plastics ou d’électronique structurelle », donne en exemple Maxime Vermeulen. L’absence de validation, de caractérisation et de qualification des produits finis mixant plasturgie et électronique figure parmi les freins au développement du business. « Il n’y a pas encore de série industrielle en plastronique. La filière ne sait pas à quel système normatif se fier et manque clairement de fil conducteur. Pour permettre une industrialisation sérieuse et rigoureuse, la plastronique a besoin d’être normée et normalisée », admet Christian Dreesen. C’est ce constat qui conduisait le Club industriel Smart Plastics de Polymeris à lancer le montage d’un projet de Référentiel qualité sur les produits plastique intelligents en septembre 2020.
besoins et préparer le terrain pour une éventuelle normalisation à plus long terme », indique Maxime Vermeulen. Il devrait contribuer à asseoir la compétitivité, la valorisation et la transparence de la filière française. D’autant qu’il inclut une dimension environnementale, par un écosystème complet et intégré depuis la conception jusqu’à la valorisation différenciée des déchets. « L’éco-organisme Ecosystem va nous accompagner pour dégager des pistes de valorisation des produits plastroniques en fin de vie et ainsi dépasser le taux réglementaire de recyclage de 80 % », précise Maxime Vermeulen.
Pas à pas
Le projet d’une durée de 3 ans est actuellement toujours en phase de montage. « Il nous a fallu près de 9 mois pour définir avec précision son contenu et convaincre des partenaires de nous rejoindre et d’avancer collectivement », explique Maxime Vermeulen. Le consortium étudie plusieurs pistes de financement pour un budget évalué entre 4 et 5 millions d’euros. En attendant, ses membres ont la volonté de collaborer, pour aller plus loin et plus vite. «C’est intéressant d’entendre les remarques et de comprendre les attentes d’entreprises qui évoluent dans des secteurs variés ou qui utilisent des technologies différentes », estime Christian Dreesen, dont l’entreprise a rejoint les rangs depuis la création du projet. Le sentiment
les prévisions de marché de la technologie IME (In Mold Electronics) en 2029, contre 40 millions en 2022.
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est partagé par Didier Muller : « Cela nous apporte un début de structuration de la pensée », constate-t-il. Le projet s’inscrit dans la feuille de route nationale de l’économie circulaire, en s’alignant avec les objectifs de développement durable de l’ONU. Il a été scindé en lots de travail, depuis la définition des technologies plastroniques aux méthodologies de caractérisation et de validation des produits et des procédés, permettant de comparer les performances de produits issus de process différents. In fine, les méthodologies seront testées au moyen d’essais sur des démonstrateurs représentatifs des applications du marché, par exemple les secteurs automobile, énergie, ferroviaire et aéronautique. Puis restituées dans un document technique dont la valorisation extérieure sera fonction des décisions prises par ses propriétaires. «Nous voulons définir des recommandations et des bonnes pratiques sur lesquelles les clients puissent s’appuyer pour dimensionner et fabriquer leurs produits, de manière à leur donner confiance. De notre côté, ces procédures de fiabilité certifiée devraient nous conférer un avantage concurrentiel et des gains en terme de compétitivité. Plus largement, nous voulons qu’elles participent à servir les intérêts et la notoriété de la profession et à accélérer le développement des marchés plastroniques », conclut Didier Muller. ■ Fanny Perrin d’Arloz
le nombre de partenaires dans le projet de création du référentiel qualité sur les produits plastiques intelligents du Club Industriel Smart Plastics de Polymeris.
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vision éco
tableau de bord
taux de CroissanCe
ProduCtion industrielle
CaPaCité de ProduCtion
+0,9
+0,9
80
Le produit intérieur brut (PIB) se redresse au deuxième trimestre 2021 (+0,9 %), après une stabilité au trimestre précédent. Le PIB comble ainsi plus d’un cinquième de l’écart restant fin 2020 par rapport à son niveau d’avant-crise
Le taux d’utilisation des capacités de production croît de nouveau faiblement. À 80 %, il demeure en dessous de son niveau de longue période (83 %). Cet indicateur est tiré vers le bas par l’industrie des matériels de transport.
En juin 2021, la production rebondit dans l’industrie manufacturière (+0,9 % après -0,6 %), comme dans l’ensemble de l’industrie (+0,5 % après −0,4 %).
Chiffre d’affaires dans l’industrie et dans la ConstruCtion
-3,7
FREEPIK
En mai 2021, le chiffre d’affaires dans l’industrie manufacturière baisse de nouveau (-3,7 % après -3,9 % en avril) . Il diminue également dans l’ensemble de l’industrie (-1,8 % après -3,6 % en avril).
enquête sur les investissements dans l’industrie, en pourcentage (janvier 2021)
1
(base 100, année 2000) - Source Sessi
indiCateurs filières Interrogés en janvier 2021, les chefs d’entreprise de l’industrie manufacturière estiment qu’ils ont réduit leurs investissements de 13 % en valeur en 2020 par rapport à 2019. Ils rehaussent ainsi de 1 point leur prévision précédente, au lieu de l’abaisser de 1 point comme en moyenne à cette période de l’année. Pour 2021, ils prévoient un fort rebond de leur investissement, en hausse de 10 % en valeur. 1
2018
2%
2019
4%
2020
- 11%
2021
10% 1%
-30
2 Selon les chefs d’entreprise de l’industrie interrogés en juillet 2021, le climat des affaires s’améliore de nouveau : il gagne deux points par rapport au mois précédent. À 110, son niveau le plus élevé depuis avril 2018, il se situe bien au-delà de sa moyenne. Trois soldes d’opinion en augmentation participent à la nouvelle amélioration du climat : ceux sur les carnets de commandes globaux et étrangers, ainsi que celui sur les perspectives personnelles de production. Cependant, la baisse du solde sur les perspectives générales de production limite un peu cette progression. Par ailleurs, le solde sur la tendance prévue des prix de vente se replie après cinq mois de hausse soutenue.
34
-24
-18
-6
-12
0
6
12
18
24
30
enquête de conjoncture
2
(solde d’opinion en pourcentage, corrigé des variations saisonnières) Juillet 2021
+18 -2 -2 -10
-10
-32
-5
0
+21 5
10
15
20
25
1 - Production passée 2 - Stocks 3 - Carnets et demande globale 4 - Carnets et demande étrangère 5 - Perspectives personnelles de production
n°977 - Septembre 2021 - Plastiques & Caoutchoucs magazine
Créations d’entrePrises
taux de Chômage
8
+0,8
En juin 2021, le nombre total de créations d’entreprises tous types confondus rebondit (+0,8 % après –4,1 % en CVS-CJO).
donneurs d’ordres En juillet 2021, les immatriculations de voitures particulières neuves, hors véhicules des domaines, véhicules militaires et transit temporaire, baissent de 6,7 % par rapport au mois précédent, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (131 000 véhicules contre 140 400 en juin 2021). 1
En mai 2021, le volume des ventes de l’ensemble du commerce se redresse (+1,8 %) après la nette baisse en avril (−4,2 %) liée au troisième confinement national. Dans le commerce de détail, le volume des ventes rebondit vivement (+6,9 % après −7,1 % en avril), sous l’effet notamment de la réouverture de l’ensemble des commerces le 19 mai. 2
3 Au deuxième trimestre 2021, les logements autorisés sont en hausse (+ 1,6 %) par rapport au premier trimestre, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables. Durant cette période, le nombre de logements autorisés a été très proche (- 0,2 %) de la moyenne des douze mois précédant le premier confinement.
CommerCe extérieur
Au deuxième trimestre 2021, le nombre de chômeurs au sens du BIT atteint 2,4 millions de personnes en France (hors Mayotte), en baisse de 16 000 personnes sur le trimestre.
En moyenne mobile sur trois mois, les exportations se redressent depuis juin 2020, quoiqu’à un rythme de plus en plus modéré. En juin 2021, elles se maintiennent à 95 % de leur niveau moyen de 2019, comme en mai.
C’est arrivé le
automobiles
1
(base 100, année 2000) - Source Sessi
19 juillet
220
Le Pôle de compétitivité Polymeris lance son nouveau Club International pour accompagner le développement de ses adhérents.
172
124
76
29 juillet
28
-20
-6,4 Mrds€
2020
2021
juil. août sept. oct. nov. déc. janv. fév. mars avril mai juin juil.
Commerce de détail
2
(solde d’opinion en pourcentage, corrigé des variations saisonnières)
135
112
Le gouvernement annonce l’ouverture de l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) « Digitalisation et décarbonation du transport ferroviaire » dans le cadre du quatrième programme d’investissements d’avenir (PIA4) financé par France Relance.
6 août
89
66
43
Commerce de détail, à l'exception Commerce et réparation
2020
20
* Base 100 : 2010 - ** Base 100 : 2015
2021
mai juin juil. août sept. oct. nov. déc. janv. fév. mars avril mai
3
Construction - nombre de logements neufs 60000
50000
Commencés Autorisés
La production industrielle a sensiblement chuté en Allemagne en juin pour le troisième mois d’affilée, sur fond de problèmes récurrents d’approvisionnement en matériaux et composants affectant de nombreux secteurs dont l’automobile.
14 août
L’équipementier Faurecia acquiert 60 % de l’allemand Hella, donnant ainsi naissance au septième fournisseur mondial de l’industrie automobile.
40000
30000
20000
10000
2020
2021
sept. août sept. oct. nov. déc. janv. fév. mars avril mai juin
35
vision éco
mercuriales des prix
En juin 2021, le cours du Brent continue sa remontée à 73,15 $ le baril.
Plastiques: variations des prix d’achat, constatées en euros/tonnes par rapport à décembre 2018 - Source: Federec
Codification
Matière
mai 2021
Juin 2021
Polyéthylène
valorisation garantie des opérateurs - Source: Federec Correspondance
Matière
Codification valorplast Q0 Q4
PET Bouteilles collecte naturel et azurées
48
26
01 - 2 - 15 01 - 2 - 11
Q5 Q6
PET Bouteilles collecte toutes couleurs mêlées et couleur
14
14
PEHD Flaconnage - PEHD à laver
44
4
Films neufs couleurs BD
0
0
04 - 1 - 41
Films neufs naturels BD
0
0
04 - 1 - 42
Chutes neuves HD injection
10
4
04 - 2 - 43
Chutes neuves HD extrusion
14
6
04 - 2 - 40
Films rétractables et étirables mêlés à laver
16
-10
04 - 2 - 43
Films étirables naturels à laver
3
-29
04 - 02 - 50
04 - 2 - 44
Films agricoles à laver
0
0
07 - 02 - 10
04 - 2 - 49
Housses et films issus du tri DIB
10
0
Prix des matières en europe de l’ouest - Source : Elipso, prix France
04 - 2 - 41
Housses couleurs épaisses à laver
2
6
04 - 2 - 42
Housses naturelles épaisses à laver
23
10
PolyProPylène Films naturels
8
0
05 - 1 - 51
Films couleurs et imprimés
14
0
105 - 1 - 52
Chutes PP rigides naturels
27
0
05 - 1 - 53
Chutes PP rigides couleurs
10
0
PP/PE blanc et couleur
0
0
05 - 1 - 54 05 - 1 - 55 05 - 1 - 56
PP tissé et non tissé
6
0
05 - 2 - 50
PP tissé big bag
6
0
05 - 2 - 51
PP rigides en fin de vie
0
0
01 - 2 - 21
extension des consignes de tri (expérimentations plastiques) - Source: Federec
Polystyrène PS extrusion naturel et blanc
15
6
06 - 1 - 61
PS extrusion couleur
11
4
0006 - 1 - 62
PS injection naturel et blanc
15
0
06 - 1 - 63
PS injection couleur
12
0
06 - 2 - 60
PSE
13
12
06 - 2 - 62
PSA Alu
0
0
aBs
Films mixtes
1
0
PE/PP/PS
36
0
Indice Août 2016
Indice Juin 2021
Indice Juillet 2021
PS
96
136
123
PSE
91
159
156
PP homo-injection
90
153
151
PP copolymère
90
156
155
PCV
115
198
203
PET
104
132
129
PEbd
107
170
164
PEhd soufflage
112
153
148
PEhd injection
111
153
150
PEhd linéaire
102
150
144
PEhd film
107
157
152
Cours du caoutchouc naturel rss3 (en centimes d’euro par kg) Source: Syndicat national du caoutchouc et des polymères (SNCP), d’après Résinex
juin juillet août sept. oct. nov.
ABS blanc
7
0
08 - 1 - 81
ABS couleur
8
0
08 - 1 - 82
ABS/PC chutes neuves
8
0
février
08 - 2 - 80
ABS/PC (déchets d’équipements électriques et électroniques, DEEE)
0
0
mars
9
0
mai juin
déc. janv. 2021
avril
PvC 03 - 1 - 31
Chutes PVC issues du bâtiment et des travaux publics (BTP)
1
0
03 - 1 - 32
PVC thermoformage et calandrage (couleur et cristal)
0
6
03 - 1 - 33
PVC - PE
8
0
03 - 1 - 34
PVC profilés couleur (avec et sans joint)
10
10
03 - 1 - 35
PVC profilés blancs (avec et sans joint)
9
9
03 - 2 - 30
PVC issus de démantèlement du BTP
5
0
0
Pet 01 - 1 - 10
A-PET thermo cristal (ancien 01-1-100)
8
01 - 1 - 16
A-PET thermo couleur
7
0
01 - 1 - 17 - 1
A-PET préformé cristal
56
5
01 - 1 - 17 - 2
A-PET préformé azuré
30
2
01 - 1 - 17 - 3
A PET préformé couleur transparente
25
0
01 - 1 - 17 - 4
A PET préformé couleur opaque
0
0
01 - 1 - 17 - 5
A PET préformé multicouche
0
0
01 - 1 - 18
PETG naturel, bleuté
0
0
01 - 9 - 90
PC
11
0
01 - 9 - 91
PMMA
0
15
01 - 9 - 92
PA
10
0
01 - 9 - 93
POM
0
24
Plastiques teChniques
36
Juin 2021
Les indices sont désormais calculés sur une base 100 à décembre 2014.
08 - 1 - 80
PVC souple (naturel et couleur)
mai 2021
Codification
au vue du nombre croissant de cas de force majeure les prix communiqués sont à prendre avec précaution
06 - 1 - 60
03 - 1 - 30
Juin 2021
01 - 2 - 12 01 - 2 - 13
04 - 1 - 40
05 - 1 - 50
mai 2021
184,75 0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
200
220
Cours du baril de Brent (en dollars)
Source : Direction des ressources énergétiques et minérales (Direm)
juin juil. août sept. oct. nov déc. janv. 2020 fév. mars avril mai juin juillet août sept. oct nov déc. janv. 2021 fév. mars avril mai juin 0
10
20
30
40
50
60
70
73,15 80
n°977 - Septembre 2021 - Plastiques & Caoutchoucs magazine
Le prix moyen des matières est obtenu à partir des ventes en volumes et en valeurs, à l’exportation et à l’importation, en juin 2021. Source : Direction générale des Douanes. douanes Prix des matières matières
Prix (en € par tonne)
tendance
PEbdl
69,9
-
matières
Prix (en € par tonne)
tendance
PEbd
40,9
PEhd
35
+
PA (autres)
434
-
-
Résines phénoliques
391
-
29,7
-
PUR
7135
-
PP copolymères
36
-
Résines mélaminiques
495
-
PSE
127
-
Silicones
325
-
PS
69,6
-
CA-U (acétate de cellulose)
97620
-
PP
SAN
3889
-
Déchets PE
140
-
ABS
701
-
Déchets styréniques
679
-
PVC non mélangé
28,8
-
Déchets PVC
841
-
PVC-P (mélangé et plastifié)
413
-
Déchets PP
454
-
PVC-U (mélangé, non plastifié)
303
-
SBR et XSBR (latex)
725
+
PVDC
898
-
E-SBR
1257
-
PTFE
9486
-
SBS
390
+
PVDF
59133
-
S-SBR (en balles)
202
-
PVAC
3465
-
BR
261
-
PMMA
3455
+
CIIR (plaques)
2755
-
POM
919
-
NBR (plaques)
Époxydes
452
-
SBR et XSBR (plaques)
PC
477
-
PET
463
+
1296
-
106
-
UP (polyester insaturé) PA (-6 -11 -12 -6,6 -6,9 -6,10 -6,12)
705
-
2007
+
CR (latex)
37159
-
CR (plaques)
8465
-
EPDM
693
-
EVA
166
-
glossaire des plastiques et des caoutchoucs asa : acrylonitrile styrène acrylate
Pe: polyéthylène
Pva: acétate de polyvinyle
aBs: acrylonitrile-butadiène-styrène
PeeK: polyétheréthercétone
PvaC: polyacétate de vinyle
BoPP: PP bi-orienté
Pehd: PE haute densité
PvB: polybutyral de vinyle
Br: caoutchouc butadiène
Pei: polyétherimide
PvC: polychlorure de vinyle
CPvC: PVC chloré
Pebd: PE basse densité
PvC-P: polychlorure de vinyle plastifié
Cr: polychloroprène
Pebdl: PE basse densité linéaire
PvC-u: polychlorure de vinyle
ePdm: monomère éthylène-
Pes: polyéthersulfone
non plastifié
propylène-diène
Pet: polyéthylène téréphtalate
PvdC: polychlorure de vinylidène
e-sBr: caoutchouc butadiène
Petg: PET modifié glycol
Pvdf: polyfluorure de vinylidène
styrène émulsion
Peuhpm: PE à ultra-haut poids moléculaire
Pvoh: alcool de polyvinyle
eva: copolymère éthylène-acétate de vinyle
Pi: polyimide
san: styrène-acrylonitrile
evm: monomère d’éthylène-
Pla: acide polylactique
sB: copolymère styrène-butadiène
acétate de vinyle
Pom: polyoxyméthylène, polyacétal
sBC: copolymère bloc styrène-butadiène
hnBr: NBR hydrogéné
Pmma: polyméthacrylate de méthyle
sBr: caoutchouc butadiène styrène
lCP: polymères à cristaux liquides
PP: polypropylène
sBs: styrène butadiène styrène
lsr: élastomère à silicone liquide
PPa: polyphtalamide
s-sBr: caoutchouc butadiène
mdi: di-isocyanate de diphénylméthane
PPo: polyphénylène oxyde
styrène en solution
nBr: caoutchouc nitrile
PPs: polysulfure de phénylène
tdi: diisocyanate de toluène
Pa: polyamide
PPsu: polyphénylènesulfone
tPe: élastomère thermoplastique
Pai: polyamide-imide
Ps: polystyrène
tPe-o: mélange caoutchouc et TPE
Pan: polyacrylonitrile
Pse: PS expansé
tPo: TPE oléfinique
PBt: polybutylène téréphtalate
Psu: polysulfone
tPs: TPE styrénique
PC: polycarbonate
Ptfe: polytétrafluoroéthylène
tPu: TPE de PUR
PCt: polychloroterphényle
Pur: polyuréthane
tPv: TPE vulcanisé
37
UNE SEULE CONNEXION POUR DES CENTAINES DE DESTINATIONS
CHARGES MINÉRALES FONCTIONNELLES POUR LES APPLICATIONS THERMOPLASTIQUES La terre Siliceuse de Neubourg est une combinaison naturelle de silice de Neubourg corpusculaire et de kaolinite lamellaire. Un traitement thermique suivi d’une modification de la surface permet de produire l’AKTIFIT AM, une charge fonctionnelle de haute qualité, optimisée pour un large éventail d’applications. Pour la formulation des thermoplastiques caractérisés par une haute qualité de surface ainsi que par un allongement à la rupture et une résistance à l’impact élevés, l’AKTIFIT AM, en plus d’augmenter les performances mécaniques et la durabilité, contribue aussi au fini de surface. Plastiques techniques pour les composants visibles des moteurs, pour l’habillage de train, etc. De plus, l’AKTIFIT AM de couleur blanche, peut être utilisé pour la formulation de mélanges blancs. Nous avons le savoir-faire.
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n° 977
Septembre 2021
PRESSES À INJECTER
Tout-électrique : le courant passe DIRECTIVE SUP
Du flou au brouillard !
SMART PLASTICS La plastronique cherche son cadre
grand-angle Bilan des constructeurs de presses
L
BILLION
e marché a basculé vers l’électrique. Après l’exercice record de l’an dernier pour des presses électriques « survoltées » par l’effet CEE (Certificat d’économie d’énergie), la tendance se confirme et permet au marché hexagonal d’être plus actif qu’anticipé. Un signal positif pour les constructeurs de presses qui maintiennent investissements et projets pour proposer toujours plus de services aux transformateurs. Plastiques & Caoutchoucs Magazine leur ouvre, comme chaque année, ses colonnes. Attention toutefois aux potentiels courts-circuits que pourraient constituer certains effets d’une pandémie qui plane toujours comme une menace (pénuries...) ou une reprise moins forte qu’espérée de l’automobile, un des secteurs moteurs de la plasturgie...
39
grand-angle
BILLION
Bilan des constructeurs
Les presses carburent à l’électrique TRANSITION Moins morose qu’anticipé, le marché hexagonal des presses à injecter tient la route et bascule dans l’électrique.
U
ne bonne surprise ! À la sortie d’une année chaotique, les constructeurs de presses à injecter s’attendaient à une année 2021 morose. Que nenni ! Avec 450 machines vendues dans l’Hexagone en six mois, selon les chiffres de l’Association des constructeurs et distributeurs d’équipements et de matières premières pour la plasturgie (ACDI), le début d’année s’est plutôt avéré prometteur. « Le nombre important de presses électriques ven-
40
dues en 2020 semble avoir servi à moderniser le parc et n’a donc pas cannibalisé les investissements dans des machines neuves », en conclut Raphaël Roux, Pdg de Farpi-France, en sa qualité de responsable de la section presses à injecter de l’ACDI. En 2021, la moitié des presses ven-
Le nombre important de presses électriques vendues en 2020 semble avoir servi à moderniser le parc et n’a donc pas cannibalisé d’autres investissements. »
dues dans l’Hexagone étaient électriques. C’est moins qu’en 2020 où le marché a littéralement été dopé au premier semestre par un système alors très avantageux des Certificats d’économie d’énergie (CEE). Depuis, la méthode de calcul a été modifiée, mais la tendance reste positive et s’accélère, alors que le décret lançant à partir de janvier prochain la cinquième période du dispositif a été publié le 5 juin 2021 au JO. Le marché français a mis du temps à basculer, mais aujourd’hui le mouvement est fortement enclenché, plus vigoureux que chez nos voisins et semble inexorable. Apportant précision et répétabilité, tout en étant moins énergivores, plus propres, sans risque de fuite hydraulique et plus silencieuses, les presses électriques allient tous les avantages.
N° 977 - Septembre 2021 - Plastiques & Caoutchoucs magazine
« Le marché allemand de la presse à injecter a davantage souffert que celui de la France. L’Hexagone est un cas unique et cela est directement lié à l’incitation des CEE », souligne Gilles Mazzolini, directeur général de Sumitomo Demag France et trésorier de l’ACDI. Le marché des périphériques s’avère quant à lui stable. Quand celui de la robotique, qui a bénéficié d’aides notamment via les dispositions du plan de relance des pouvoirs publics, est en progression sensible. « On sent un certain rebond industriel dans le pays », commente Gilles Mazzolini. « Produire et consommer local, de plus en plus d’industriels veulent répondre à ce besoin de relocalisation », appuie Raphaël Roux. Du côté des principaux marchés aval, on note également une tendance à la stabilité, en dehors du segment automobile, toujours incertain. « Ce secteur se montre encore frileux, car sa feuille de route n’est pas très claire. Mais quand une direction aura clairement été choisie, la technologie tout-électrique par exemple, d’importants investissements devraient être générés », ajoute Raphaël Roux, optimiste pour le long terme. À moyen terme, entre soubresauts pandémiques et risques de pénuries encore bien présents sur la chaîne d’approvisionnement, le brouillard de l’incertitude persiste sur la route de la reprise de ce secteur qui a vocation à rester un des principaux moteurs pour la plasturgie. ■ Fabian Tubiana DR
Depuis l’an dernier, le distributeur Farpi-France, « intégrateur de solutions pour la plasturgie » est le distributeur exclusif de Matsui dans l’Hexagone. Principalement implanté en Asie et aux ÉtatsUnis, Matsui fabrique depuis plus de 100 ans des systèmes de séchage innovants, des solutions de recyclage en ligne, ainsi que des machines d’alimentation automatique pour presses et extrudeuses. « Nous avons mis en place ce partenariat, car Matsui propose des équipements de qualité ainsi que des solutions dédiées au recyclage, ce qui est totalement en ligne avec nos valeurs : apporter des solutions sur mesure, de haute performance et durables », souligne-t-on chez Farpi-France. « Les retours du marché sont très positifs ! Aujourd’hui, Matsui représente 5 % de notre chiffre d’affaires en France. Nous assurons principalement la distribution des équipements nécessaires au recyclage en ligne des déchets de production : chargeurs, dessiccateurs et broyeurs », indique Raphaël Roux, Pdg de Farpi-France. Matsui propose ainsi le dessiccateur MJ5-i qui consomme jusqu’à 75 % d’énergie en moins que les systèmes conventionnels, grâce notamment à un système intelligent qui détermine et maintient de manière autonome des conditions de séchage optimales sans intervention de l’opérateur. Également au catalogue, le broyeur à vitesse lente SMGL3, lui aussi peu gourmand en énergie, silencieux, compact, portable, facile à nettoyer et ne demandant pratiquement aucun entretien, ainsi que le chargeur mélangeur dépoussiéreur APH qui permet un mélange homogène et une élimination efficace des poussières. « Il existe une véritable attente des transformateurs en matière de recyclage en ligne. Aujourd’hui, le processus est davantage maîtrisé qu’il y a vingt ans où la production pouvait notamment être affectée par l’empoussièrement. Nous proposons avec Matsui des systèmes complets qui évitent toute instabilité », ajoute Raphaël Roux. Au-delà du recyclage en ligne, Matsui apporte des solutions sur l’ensemble du matériel périphérique, que cela soit dans l’injection ou l’extrusion. ■
CREDIT ????? DR
MATSUI EN VEDETTE CHEZ FARPI-FRANCE
Fabian Tubiana
41
grand-angle
FREEPIK
Bilan des constructeurs
Arburg mise sur les services PARTENARIAT Arburg illustre sa volonté de développer encore prestations globales et services aux clients avec la présentation d’une cellule packaging développée avec trois partenaires.
ARBURG
A
rburg s’est associé au mouliste Collomb spécialisé dans les contenants à parois fines, à Verstraete pour la solution IML (in mold labels) et à Pagès Group pour la robotique afin de concevoir une cellule complète destinée au packaging. Celle-ci est visible en ce mois de septembre chez Collomb à Oyonnax dans l’Ain et le sera également en 2022 dans les nouveaux locaux franciliens d’Arburg France. Son exposition au salon France Innovation Plasturgie (FIP) qui se tient à Lyon en avril 2022 est en outre envisagée. La presse du constructeur allemand est ainsi équipée d’un moule breveté portant sur le renforcement structurel des parois fines (jusqu’à 35 % de matière en moins et 25 % de gain en temps de cycle) et alimentée par de la matière recyclée. La cellule produit des seaux de cinq litres présentant des fonctionnalités d’empilage et de dépilage améliorées. Le robot latéral Pagès fixe l’étiquette IML avant passage par un convoyeur et prise par un cobot pour palettisation. « L’objectif de cette association est de proposer, de sécuriser, une solution complète. L’alliance de quatre sociétés donne en outre l’assurance d’une réalisation de projet plus rapide et donne lieu à moins d’incertitudes techniques », souligne Pascal Laborde, directeur général d’Arburg France.
Pascal Laborde,
Pour le groupe (578 M€ consolidés) comme pour Arburg France, le chiffre d’affaires 2020 se situe un peu en retrait par rapport aux années précédentes. Pour la filiale hexagonale, cela est clairement inhérent à la situation particulière liée aux Certificats d’économie d’énergie (CEE) jusqu’en avril 2020. L’année a marqué la montée en puissance des presses électriques. En France et au Maghreb, elles représentent plus de 35 % de nos ventes. Arburg propose des presses électriques à entraînement direct, sans courroie donc, et équipées de moteurs refroidis à l’eau pour une plus grande durée de vie et moins de maintenance. Nous mettons par ailleurs l’accent sur le service. Arburg France se positionne pour proposer de plus en plus des prestations globales, des projets d’automatisation clés en main à nos clients. Notre objectif : qualité, coûts et délais, grâce au choix d’un intégrateur partenaire, Feet Engineering, et au fait de proposer un interlocuteur unique à nos clients. Un conseiller technico-commercial « Services » vient en outre de nous rejoindre pour aider les transformateurs à mieux utiliser nos machines et nos services et ainsi améliorer la performance globale de leur parc. N’oublions pas enfin notre portail arburgXworld permettant à nos clients de rester en permanence en contact avec Arburg et de bénéficier d’une réelle valeur ajoutée sur l’ensemble des opérations liées à la production : commandes de pièces en ligne,consultation des dossiers machines, simulations de cycle... Fabian Tubiana
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ARBURG
directeur général Arburg France
n° 977 - Septembre 2021 - Plastiques & Caoutchoucs magazine
Billion en route vers le tout-électrique MARCHÉ Le constructeur français continue sa conversion progressive à l’électrique ainsi que son programme d’investissement.
BILLION
L
es dernières réticences sont en train de tomber ! La tendance générale du marché se ressent chez l’unique constructeur français de presses à injecter Billion. Alors que le ratio entre presses électriques (ainsi qu’hybrides) et machines hydrauliques s’établissait voilà encore un ou deux ans à 70/30, ce sont aujourd’hui 9 presses sur 10 vendues qui sont à entraînement électrique. L’industriel de la Plastic Vallée continue de travailler à l’extension de sa gamme Select² à tous les secteurs d’application et à toutes les forces de fermeture. « La mutation vers le tout-électrique qui a débuté il y a quelques années est petit à petit en train de s’étendre. Avec ces nombreux avantages technologiques par rapport à la génération précédente, cette gamme a été bien perçue par le marché », assure le responsable des ventes Frédéric Faillet. Satisfait du centre d’usinage dernier cri mis en place l’an dernier dans les ateliers de l’entreprise, l’homme annonce la poursuite de ce programme d’investissement, avec l’installation probable d’un deuxième équipement très prochainement. Enfin, face à la pénurie post-Covid de certaines matières ou composants, l’entreprise travaille pour sécuriser ses approvisionnements et limiter l’impact sur ses livraisons.
Frédéric Faillet,
BILLION
responsable des ventes Billion
Nous avons réussi à passer la crise sanitaire sans dégâts particuliers ce qui nous permet de poursuivre notre programme d’investissement. Depuis un an, l’activité a bien redémarré. Nous avons vendu autour de 200 machines au cours de l’année écoulée. Les clients nous sollicitent souvent pour des presses très techniques, mono ou multimatières, avec des cahiers des charges très élaborés. Ainsi que pour des cellules intégrées équipées des robots Billion que nous proposons en partenariat avec Sepro. Notre objectif maintenant est de revenir à notre chiffre d’affaires pré-Covid de 2019, c’est à dire d’une valeur consolidée d’environ 32 millions d’euros. En pleine mutation, le secteur automobile n’est pas encore revenu à ses niveaux de 2018-2019. Mais d’autres compensent ce recul, comme l’emballage ou le médical, les articles ménagers ou les sports et loisirs. Même le secteur des cosmétiques, affecté par le télétravail, le port du masque et la fermeture des boutiques d’aéroport, revient progressivement. Longtemps à 60 %, notre part à l’export a baissé à 50 %, du fait de l’annulation des salons et des difficultés sur le plan sanitaire de certains pays. Nous espérons un retour rapide à la normale… Fabian Tubiana
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grand-angle
Bilan des constructeurs
Engel appuie sur le « care » SERVICES Maintenance, assistance aux clients, livraison de pièces détachées, Engel muscle ses équipes et son organisation.
ENGEL
L
e groupe Engel met résolument l’accent sur les services. Toutes les filiales européennes sont désormais entrées dans cette logique du « Care » : maintenance, contrôle des machines, assistance aux clients… « Nous avons augmenté notre staff technique avec sept embauches supplémentaires depuis le début de l’année. L’objectif pour nous est d’élargir notre gamme de services et d’intervenir plus rapidement chez les clients. Ces derniers se concentrent sur la production et disposent de moins en moins de personnel pour la maintenance. Nous leur devons une meilleure couverture de leurs besoins, ainsi qu’une réactivité accrue dans la prise en compte de leurs appels téléphoniques, grâce à une hot line plus performante », souligne Éric Bièche, responsable des Ventes chez Engel France. L’équipe de management s’est aussi renforcée avec un directeur du SAV qui pilote maintenant l’ensemble des activités Service de la société. Après l’ouverture l’an dernier d’une nouvelle salle de formation à Wissous (91), la filiale met aussi l’accent sur ce volet avec l’arrivée de deux nouveaux formateurs dans l’Ouest et en région Rhône-Alpes. Notons, enfin, la création d’un hub de pièces détachées dans la zone de l’aéroport de Vienne en Autriche afin de permettre leur livraison par le premier avion n’importe où en Europe en 24 heures.
Éric Bièche,
responsable des Ventes Engel France
L’activité est bien repartie en 2021 pour l’ensemble du groupe. Le carnet de commandes s’étoffe, les investissements clients montent en gamme… Chaque pays redémarre bien, les résultats sont positifs. Au niveau hexagonal, nous nous attendions également à une reprise en demi-teinte, mais les résultats sont aussi assez satisfaisants. Le secteur automobile est moins actif, mais cela est compensé par les autres segments, notamment l’emballage et le médical. Au niveau France comme pour le groupe, la part de presses électriques vendues augmente de façon importante, comme celle de nos presses hybrides sans colonne. Dans l’Hexagone, le marché a été un peu « distordu » par le dispositif des Certificats d’économie d’énergie (CEE). Certains excès ont été constatés en début d’année dernière… Ajoutons que depuis le début 2021, en France comme en Europe, sont désormais commercialisées les presses Wintec produites en Chine par le groupe Engel. Des premières ventes de ces machines gros tonnage à deux plateaux et au rapport qualité-prix attractif ont été réalisées. Il existe une vraie demande pour ces machines qui répondent de manière simple et fiable à certaines applications ne nécessitant pas de nombreuses options. Fabian Tubiana
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ENGEL
n° 977 - Septembre 2021 - Plastiques & Caoutchoucs magazine
grand-angle
Bilan des constructeurs
Sumitomo Demag teste les polymères R&D Le constructeur japonais et BASF mettent différentes formulations de plastiques au banc d’essais à l’aide d’une cellule dotée d’une presse IntElect.
S
SUMITOMO DEMAG
umitomo (SHI) Demag et BASF ont annoncé la mise en place d’une cellule d’injection de polymères haute performance sur le site de Ludwigshafen du chimiste allemand. L’objectif ? Comprendre les fonctionnements chimiques et mécaniques qui président à la transformation des polymères durant les phases de production. La cellule est dotée d’une presse à injection IntElect 1000 kN du constructeur japonais. Sélectionnée pour sa compacité, son efficacité énergétique et sa précision, la presse dispose d’un fonctionnement complètement automatisé. Au-delà de son automatisation et de sa répétabilité, la cellule se distingue par la présence d’une unité de contrôle de température et d’un nouveau système numérique de fabrication (MES) permettant de cartographier chaque séquence de production. Elle est notamment dédiée à la réalisation de tests sur des thermoplastiques fondant à des températures élevées, jusqu’à 400 °C. BASF teste une large gamme de matériaux, allant des polymères souples aux résines rigides et cassantes. Il existe également de nombreuses géométries et des pièces plus ou moins lourdes avec des épaisseurs comprises entre 0,8 mm et 4 mm. L’équipe de recherche BASF configure généralement vingt paramètres de test par jour sur cette machine. Cela signifie que le programme de contrôle de la cellule doit être adapté à différents matériaux, différentes géométries d’échantillons, et autant de températures et paramètres de process. « Contrairement à nos anciens systèmes MES, celui-ci enregistre tous les aspects d’un essai et les résultats, ce qui nous donne un aperçu très précis. Ces données sont extrêmement précieuses, car elles représentent toute la séquence de traitement et nous permettent de tirer des conclusions approfondies sur la façon dont les matériaux foncGilles Mazzolini, tionnent dans certaines conditions et comment un client peut les directeur général traiter ultérieurement », explique Angelika Homes, responsable Sumitomo Demag France projet chez BASF.
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BASF-SE / HANS-JUERGEN DOELGER
Entre crise sanitaire et mutations dans le secteur automobile, le groupe sort d’une année 2020 difficile. Celle-ci a cependant été atténuée par la performance de la filiale française qui a réalisé de très bons chiffres grâce aux investissements des entreprises, poussés par le système des Certificats d’économie d’énergie (CEE), dans des presses électriques. En Europe, le groupe réalise un chiffre d’affaires 2020 de 280 millions d’euros. La filiale hexagonale en affiche un à 60 millions. Présent dans tous les secteurs d’activité, Sumitomo Demag France a concentré ses ventes sur l’électrique avec 70 % d’unités tout-électriques et 30 % d’hybrides pour le packaging. Nous continuons d’ailleurs à développer notre gamme IntElect qui sortira dans de plus gros tonnages en 2022. Une gamme El-Exis tout-électrique est également prévue pour l’année prochaine. Fabian Tubiana (avec Tiziano Polito, Emballages Magazine)
n° 977 - Septembre 2021 - Plastiques & Caoutchoucs magazine
Wittmann économise vos ressources RECYCLAGE EN LIGNE Le constructeur autrichien Wittmann Battenfeld propose plusieurs types de périphériques assurant économies de matière et d’énergie.
WITTMANN BATTENFELD
A
ider les transformateurs à réaliser des économies de matière et d’énergie. C’est le leitmotiv de Wittmann Battenfeld, face notamment aux pénuries, aux augmentations des prix des résines et à la nécessité de réduire les consommations de ressources dans l’industrie. Le constructeur de presses, de robots et d’équipements périphériques propose ainsi toute une gamme de broyeurs pour le recyclage en ligne des déchets de production. Le broyeur à vitesse lente S-Max 3, avec système de poussée dans la trémie de chargement en option, est conçu pour le broyage de pièces ou carottes d’injection en vrac. Le système de poussée par arbre tournant, équipé de longs crochets, évite l’effet de voûte dans la trémie en cas d’introduction de longues carottes et de pièces volumineuses, assurant ainsi une poussée régulière vers les outils de coupe. En prime : une consommation électrique et un niveau sonore réduits ainsi qu’un broyage propre et uniforme des plastiques durs et cassants. La série G-Max se distingue, elle, par sa compacité et son fonctionnement silencieux pour le broyage des carottes et des pièces défectueuses en plastique de mou à moyennement dur. L’équipement est spécialement conçu pour le recyclage en cycle fermé des carottes d’injection, idéalement pour les presses allant jusqu’à 500 tonnes de force de fermeture. Autre moyen de ne pas gaspiller de matière : la table de répartition Codemax conçue spécifiquement en fonction des besoins de distribution, avec des conduits en différents matériaux et des éléments assemblés à l’aide de colliers de serrage étanches. Capteurs et étiquettes RFID garantissent que les connexions sont correctement établies. Les presses sont ainsi alimentées uniquement avec la matière requise tandis que les fuites sont évitées.
Dominique Lahousse,
WITTMANN BATTENFELD
directeur commercial et marketing Wittmann Battenfeld France
Au niveau français, 2020 fut une excellente année. Nous avons battu des records de commandes depuis que la filiale hexagonale a pris le nom de Wittmann Battenfeld. Cette année, nous atteignons nos objectifs, même si, avec un effet moindre des Certificats d’économie d’énergie (CEE), nous n’arrivons pas au niveau de l’an dernier. C’est néanmoins un très beau succès d’équipe. Pour l’ensemble du groupe, 2020 a été comme pour tout le monde un peu compliquée (pandémie, secteur automobile incertain), avec cependant une belle reprise. En septembre, nous avions retrouvé le même niveau de commandes qu’un an auparavant. Au global, le chiffre d’affaires se porte à 377 millions d’euros. Le groupe n’a cependant ni annulé ni repoussé ses ambitions de développement en maintenant ses plans d’investissement. Et 2021 commence bien, puisque nous n’avions pas vendu autant de presses et de périphériques au cours des quatre premiers mois de l’année depuis 1976 ! Le siège viennois et le site de production de presses de Kottingbrunn (Autriche) sont en cours d’agrandissement, tandis que toutes nos filiales continuent leur développement, comme en Chine ou en Suède. Nous poursuivons donc une croissance encore et toujours tournée vers le service client, notamment en termes d’économie de matière ou Fabian Tubiana d’énergie.
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7e éd
iti
CONFÉRENCE ANNUELLE DE LA PLASTURGIE
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LA MARQUE MÉDIA LEADER DE LA FILIÈRE DE LA PLASTURGIE ET DU CAOUTCHOUC
Plastiques & Caoutchoucs Magazine vous donne rendez-vous le 18 novembre 2021 à Paris « Les plastiques en transition(s) » Conférence Espaces business Remise des Trophées du Plasturgiste 2021
En partenariat avec :
Réservez dès maintenant Patricia Raphel - 01 77 92 96 58 patricia.raphel@infopro-digital.com Sandrine Gardes - 01 77 92 96 01 sandrine.gardes@infopro-digital.com
côté salon
Global industrie
ÉvÉnement Le salon de l’industrie se tient du 6 au 9 septembre 2021, à Lyon Eurexpo et en ligne.
Global Industrie fait sa rentrée 12 au 16 OctObre 2021 Fakuma Messe Friedrichshafen
13 et 14 OctObre 2021 PharmaPack EuroPE Paris Expo, Porte de Versailles
20 et 21 OctObre 2021 3D PrInt ParIs Palais des Congès
18 nOvembre 2021 conFérEncE annuEllE DE la PlasturGIE Paris (et en ligne)
G
lobal Industrie revient du 6 au 9 septembre 2021, à Lyon Eurexpo. Pandémie oblige, l’événement change de formule et propose désormais une version hybride. Dans la continuité du programme digital GI Booster de relance, déployé tout au long de l’année, le mode « phygital » doit permettre à l’ensemble de la communauté industrielle de participer au salon en chair et en os ou en numérique. Les Business Meetings sont ainsi proposés en présentiel ou en visioconférence et les grands moments du salon, diffusés en temps réel ou en replay sur les chaînes dédiées de l’événement. Les exposants ont par ailleurs la possibilité de privatiser des créneaux horaires afin de diffuser leur propre programmation sur les différentes chaînes Global Industrie Channels. Nouveauté de cette édition : dans le prolongement du plan France Relance, Global Industrie lance un espace entièrement consacré à la transition écologique, « un thème incontournable dans les évolutions de la production industrielle et des
services », notent les organisateurs de l’événement. Y sont présentés les exposants qui proposent des équipements, composants, solutions et services dans cette thématique, mais aussi « tous les acteurs concernés pour leurs efforts engagés ». Comme pour chaque édition, Global Industrie met en place un programme de conférences de quatre jours qui se déroule sur deux plateaux TV autour de 160 experts et industriels. Parmi les thématiques abordées, la place de l’industrie dans la relance ou le nouveau visage de l’industrie mondiale post-Covid. Le mardi 7 septembre, une conférence met plus particulièrement l’accent sur le plastique. Organisée de 11 h à 11 h 45, elle est intitulée « Le plastique, c’est (plus) fantastique ? » et aborde les critiques visant les polymères et la façon dont le secteur se réinvente. Le salon annonce 45 000 visiteurs sur 110 000 m² d’exposition avec 2 500 exposants couvrant l’ensemble de l’écosystème industriel. Quelque 1 500 machines en fonctionnement devraient être visibles. ■ Bakhta Jomni
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profession
formation
TransiTions numérique eT écologique Une vitrine de la fabrication additive, un accompagnement vers l’économie circulaire, des projets interdisciplinaires pour les étudiants. Le CMQ d’Excellence Métallurgie et Plasturgie dynamise la région Hauts-de-France.
E
n mars 2021, le gouvernement français annonçait la labellisation de 21 nouveaux Campus des métiers et des qualifications (CMQ). Onze d’entre eux ont obtenu le label d’Excellence qui reconnaît la capacité de ces réseaux territoriaux à fédérer les acteurs éducatifs et économiques, à tisser des partenariats avec des équipes de recherche pour répondre aux enjeux de formation, mais aussi pour préparer l’avenir et les transitions numérique et écologique d’un secteur d’activité. Dans les Hautsde-France, la labellisation du CMQ d’Excellence Métallurgie et Plasturgie met en lumière la dynamique de projets ancrée dans l’ADN de ce campus. Côté transition numérique, celui-ci est partenaire d’un projet international sur le développement numérique des gestes professionnels. « Beaucoup de choses sont faites dans l’enseignement à distance des matières générales, mais cela reste plus compliqué quand il s’agit de former aux gestes professionnels : nous réfléchissons à des modalités d’apprentissage à distance adaptées », explique Pascal Oyer, directeur opérationnel du CMQ d’Excellence Plasturgie Métallurgie. Par ailleurs, le campus projette de faire de la région Hauts-de-France une vitrine de la fabrication additive. En fédérant des écoles d’ingénieurs, des laboratoires de recherche et des organismes de formation autour du développement et de la démonstration des technologies d’impression 3D, la structure veut offrir aux entreprises de la région la possibilité de découvrir ces technologies avant un éventuel investissement. À l’heure
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actuelle, quatre acteurs locaux sont partenaires du projet : l’Institut supérieur des sciences et techniques (Insset) de Saint-Quentin, l’IUT d’Amiens, le Laboratoire des technologies innovantes de l’université de Picardie Jules Verne et la cité scolaire Camille Claudel de Fourmies. Pour concrétiser ce projet, une formation de trois jours au sein de ces premières structures partenaires a été mise en place en mai 2021 à destination d’une dizaine de lycéens. Les jeunes ont découvert les enjeux autour de la conception en fabrication additive notamment celle du métal. Puis ils ont imprimé des objets en plâtre et composites et testé les caractéristiques techniques d’objets imprimés en 3D. « Notre région n’est pas la plus dynamique en matière de fabrication additive, nous n’avons pas encore d’offre complète de formation, mais nous trouvons important de sensibiliser nos jeunes aux enjeux de l’impression 3D », reconnaît Pascal Oyer. Cette première édition était un galop d’essai. À terme, ces journées devraient s’adresser à des classes entières d’étudiants et être proposées aux enseignants dans le cadre du plan académique de formation.
Des étudiants acteurs
Parallèlement à ces projets autour du numérique, le campus est fortement investi dans la transition écologique. Un appel à projets a été lancé en juin 2021 auprès des industriels qui souhaitent être entourés d’une équipe compétente pour développer des projets en lien avec l’économie circulaire. « Des structures comme Polyvia à l’échelle nationale ou Plastium dans les Hauts-de-France
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Label d’Excellence : l’exemple des Hauts-de-France
Dans les Hautsde-France, la filière plasturgie des lycées publics de Chauny est membre du CMQ d’Excellence Métallurgie et Plasturgie.
répondent déjà à des demandes d’entreprises, mais grâce aux compétences des étudiants nous pouvons démultiplier ces actions auprès des entreprises », souligne Pascal Oyer. « Les industriels, notamment en plasturgie, ont des problématiques autour de l’économie circulaire, mais ces questions ne sont pas leur cœur de métier. L’idée, c’est de mettre à leur disposition des cerveaux en proposant des équipes projets composées notamment d’étudiants aux profils différents », explique Laurent Blondel, directeur délégué aux Formations du lycée Jean Macé de Chauny. Dans une démarche de transition écologique, des étudiants de ce lycée travaillent par ailleurs sur un projet de développement de tees de golf en plastiques biodégradables et biosourcés. Et l’établissement a été sollicité par l’École Camondo pour être partenaire dans le cadre du prix national de design Jean Prouvé. Ensemble, ils ont monté le projet « Hors les murs, mobilier pour une école mobile » dont l’idée est de concevoir puis réaliser une salle de classe à partir de bouchons recyclés. Ce projet interdisciplinaire s’inscrit dans une action plus globale portée par le CMQ d’Excellence Métallurgie et Plasturgie qui souhaite proposer aux jeunes des regards croisés entre conception, design et industrie. ■ Alexane Roupioz
n° 977 - Septembre 2021 - Plastiques & Caoutchoucs magazine
Ifoca Découverte du caoutchouc 2 septembre 2021 - Vitry-sur-Seine Découverte du caoutchouc 6 au 7 septembre 2021 – Distanciel Spoc analyse de la défaillance des pièces en élastomères 7 septembre au 6 octobre 2021 - spoc.ifoca.com Mélangeage sur mélangeur à cylindres : niveau 1, initiation 8 au 10 septembre 2021 - Vitry-sur-Seine Matériaux et Procédés « Le caoutchouc par la technique » 13 au 17 septembre 2021 - Vitry-sur-Seine Sélection des joints et systèmes d’étanchéité (Cetim) 14 au 17 septembre 2021 - Nantes Initiation aux caoutchoucs appliqués au monde du pneumatique 21 et 22 septembre 2021 - Vitry-sur-Seine Évaluateur CQP - Technique d’évaluation de dispositifs CQP (Ifoca/CG Conseil) 21 et 22 septembre 2021 - Vitry-sur-Seine Formulation des caoutchoucs : Initiation 21 au 24 septembre 2021 - Vitry-sur-Seine Renouvellement habilitation évaluateur CQP 23 septembre 2021 - Vitry-sur-Seine Parcours CQP/CQPI animateur d’équipe 23 et 24 septembre 2021 - Nantes/Vitry-surSeine/Intra
La convention collective du caoutchouc 18 novembre 2021 - Vitry-sur-Seine Élastomères thermoplastiques : propriétés comparées et mise en œuvre 23 et 24 novembre 2021 - Vitry-sur-Seine
PolyvIa
Choix et comportement des matières plastiques 11 au 13 octobre 2021 Lecture de plans 18 et 19 octobre 2021 – Le Mans Connaissance de l’injection pour maîtrise et cadres non-plasturgistes 18 et 19 octobre 2021 - Lyon
Matières plastiques pour produits techniques Mise en œuvre des matières plastiques : 13 au 15 septembre 2021 – Lyon procédés d’injection 18 et 19 octobre 2021 - Lyon Matières plastiques 15 et 16 septembre 2021 – Lyon Connaissance de l’injection pour maîtrise et cadres non-plasturgistes 15 et 16 septembre 2021 - Lyon Découverte du procédé d’injection 20 au 22 septembre 2021 - Alençon Découverte des matières plastiques 21 et 22 septembre 2021 - Lyon Découverte de l’impression 3D 23 septembre 2021 - Lyon Les procédés de transformation en plasturgie 23 et 24 septembre 2021 - Lyon Découverte du procédé d’injection 27 et 28 septembre 2021 - Lyon Comportement au vieillissement des matières plastiques 27 et 28 septembre 2021 -Lyon
Élastomères et caoutchouc : propriétés, limites et applications 21 et 22 octobre 2021 – Paris
Mener des entretiens individuels et développer les compétences de ses équipes 23 et 24 septembre 2021 - Vitry-sur-Seine
Les innovations matières 1er octobre 2021 - À définir
Matériaux et Procédés « Le caoutchouc par la pratique » 19 au 21 octobre 2021 - Nantes Carquefou
Concevoir un emballage plastique recyclable : intégrer la recyclabilité dans sa démarche d’écoconception 5 octobre 2021 - Paris
Étanchéité des systèmes de transmission hydrauliques et pneumatiques (Cetim) 3 et 4 novembre 2021 – Nantes
Emballage plastique et contact alimentaire : comment satisfaire à la règlementation ? 7 octobre 2021 – Paris
Valorisation des déchets caoutchoucs et réutilisation 17 novembre 2021 - Vitry-sur-Seine
Les innovations process et seconds process 8 octobre 2021 - À définir
Les applications des plastiques et composites en mécanique 5 au 7 octobre 2021 - Casablanca Maîtriser la durabilité de pièces en matière plastique 12 et 13 octobre 2021 – Mulhouse Ultrasons multiéléments - contrôle des matériaux composites 25 au 29 octobre 2021 – Nantes
Maintenance préventive des moules d’injection plastique 2 et 3 novembre 2021 – Alençon
Initiation aux plastiques 16 novembre 2021 - Casablanca
Connaissance de l’injection pour maîtrise et cadres non-plasturgistes 15 et 16 novembre 2021 - Lyon
Technyl, Ultramid, Latamid, Nylatron, apprenez à sortir des logiques de marques 16 et 17 novembre 2021 – Casablanca
Élastomères et caoutchouc : propriétés, limites et applications 23 et 24 novembre 2021 - Paris
Les applications des plastiques et composites en mécanique 16 au 18 novembre 2021 – Nantes
Mettre au point une imprimante 3D dépôt de fil 23 au 26 novembre 2021 - Lyon
Initiation aux composites 17 novembre 2021 - Casablanca
Technique de polissage 26 novembre au 1er décembre 2021 – Le Mans
Réglage 2 – extrusion soufflage : réglage et pilotage d’un îlot d’extrusion soufflage Réglage 1 – extrusion soufflage : montage 29 novembre au 3 décembre 2021 – des outillages et démarrage de la machine Oyonnax 28 et 29 septembre 2021 – Lyon Intégrer la fabrication additive chez un plasturgiste 30 septembre 2021 – À définir
Pratique de l’analyse d’avaries de pièces plastiques, élastomères et composites 20 au 24 septembre 2021 - Nantes Pratique du dimensionnement de pièces composites au service de la conception 4 au 8 octobre 2021 - Nantes (Technocampus)
cETIM
Caractérisation mécanique et physicochimique des matériaux composites 17 et 18 novembre 2021 – Nantes Apprenez à sortir des logiques de marques en maîtrisant la désignation normalisée des matières plastiques 18 et 19 novembre 2021 – Casablanca Initiation aux plastiques 23 novembre 2021 - Casablanca
Usinage des matériaux composites à matrice organique 8 et 9 septembre - Senlis Découverte des procédés de fabrication additive pour les applications polymères et métal 14 septembre 2021 - Saint-Étienne
Contrôles non destructifs de structures composites 23 et 24 novembre 2021 – Nantes Technyl, Ultramid, Latamid, Nylatron, apprenez à sortir des logiques de marques 23 et 24 novembre 2021 – Mulhouse
rEnsEIgnEMEnTs Ifoca : 60, rue Auber – 94400 Vitry-sur-Seine - Tél. : 01 49 60 57 51 www.ifoca.com – formation.continue@ifoca.com Polyvia formation : 1, boulevard Edmond Michelet - 69372 Lyon Cedex 08 Tél. : 04 72 68 28 28 - contact@polyvia-formation.fr cetim : sqr@cetim.fr - Tél. : 09 70 82 16 80 - 3, boulevard Diderot - 75012 Paris formation@cetim.fr - Tél. : 03 44 67 31 45
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profession
droit
Guidelines SUP : « du flou au brouillard ! » DR
Usage UniqUe La Commission européenne a publié les « guidelines » ou « lignes directrices » de la directive SUP relative à l’incidence de certains produits en plastique sur l’environnement. Trois questions à Sébastien Jacques, responsable des Affaires publiques d’Elipso.
Sébastien Jacques,
responsable des Affaires publiques d’Elipso
Comment, chez Elipso, accueillez-vous la publication de ces lignes directrices ? Avant tout chose, c’est vrai que le terme anglais de « guidelines » se traduit assez facilement par lignes directrices en français. Néanmoins, la traduction de la Commission elle-même parle « d’orientations », ce qui souligne le caractère non contraignant de cette publication, en accord avec la volonté initiale du législateur européen chargeant, à travers l’article 12 de la directive SUP 2019/604, la Commission de publier avant le 3 juillet 2020, « des orientations comprenant des exemples de ce qu’il y a lieu de considérer comme un produit en plastique à usage unique ». L’arrivée de cette publication produit ainsi un sentiment partagé au sein de la filière de l’emballage plastique. Si elle met un terme à plusieurs mois d’attente, de suspens, c’est aussi à moins d’un mois de l’entrée en vigueur pleine et entière de la directive sur les plastiques à usage unique, un nouvel élément de complication, voire même de crainte, d’une législation déjà difficilement claire et applicable pour nos adhérents. Nous étions dans le flou, et maintenant c’est quasiment le brouillard sur certains points ! Et cela sans accompagnement des entreprises proposé par Bruxelles. Pourtant ce texte clôt de nombreux débats en proposant des exemples précis de produits concernés par les différentes mesures de la SUP, avec même parfois des illustrations… L’ampleur des débats, le retard de publication est révélateur de la complexité du sujet. Sur certains aspects, on sent une publica-
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tion finalement faite dans l’urgence, avec des réponses génériques à des questions particulières. C’est le cas par exemple des critères permettant de savoir si oui ou non un emballage constitue une portion individuelle. La directive, en complément des trois critères visant à définir cette notion, prévoit, notamment pour les bouteilles, un seuil maximum de 3 l pour être concerné. Les orientations proposées par la Commission envisagent la reprise de ce seuil pour les emballages alimentaires : « Par analogie, il est suggéré d’utiliser le même volume comme seuil maximal ». En clair, et pour être précis, on pourrait comprendre qu’un paquet de chips de 3 kg est considéré comme une portion individuelle ! Attention à ne pas tomber dans l’excès, les petites portions, c’est autant de gaspillage alimentaire évité. Mais d’un autre côté, vous avez raison, la Commission met aussi un terme aux batailles de définitions en réglant définitivement deux débats. Le premier concernant le taux minimum de plastique pour être considéré comme un produit en plastique à usage unique : dès lors qu’il y a du plastique, c’est un plastique, peu importe le pourcentage. Le second sur la définition de plastique elle-même : la viscose et le lyocell, non chimiquement modifiés, longtemps en balance au sein de la Commission, ne sont finalement pas considérés comme du plastique. En France, nous avons aussi le décret 3R et la stratégie 2040. Quelle articulation entre ces orientations européennes et notre approche franco-française ? C’est ici que la problématique se corse ! Fi-
nalement, en France, nous avons nos propres lignes d’interprétation, une approche très nationale du sujet alors que nos entreprises agissent et échangent dans un cadre européen et extra européen. Les objectifs du décret 3R recouvrent l’ensemble des emballages en plastique à usage unique là où la directive européenne cible les produits ayant un risque de se retrouver sur les plages. L’entrecroisement de ces dynamiques risque de gripper la transformation circulaire. Mais cela peut aussi être très positif – si la tentation de surtransposition reste de côté, si l’outil d’interdiction n’est pas systématique - notamment lorsqu’il s’agit de pousser les grands enjeux nichés derrière ces lignes, comme la mise en place d’un système de collecte effectif pour tous les emballages, la création de filières de recyclage propre à chaque gisement (par exemple les travaux de développement des filières PS mais aussi barquettes PET operculées et films PP), et enfin l’accroissement d’année en année des taux d’incorporation dans les emballages (lorsque le cadre réglementaire l’y autorise) comme l’a montré notre dernière enquête Elipso sur l’économie circulaire des emballages. J’attire enfin aussi l’attention sur la présidence française du Conseil de l’Union européenne dès janvier 2022, où nos sujets pourraient bien être à l’agenda. Nous serons vigilants à ce que la feuille de route tracée par les industriels, en commun accord avec les pouvoirs publics, ne soit pas réécrite de fond en comble. ■ Propos recueillis par Fabian Tubiana
n° 977 - Septembre 2021 - Plastiques & Caoutchoucs magazine
CITEO
carrières
Un nouveau président pour Citeo EmballagE Antoine Fiévet, le Pdg du groupe Bel, succède à Philippe-Loïc Jacob.
U
ne page se tourne chez Citeo, l’éco-organisme en charge de la valorisation des emballages ménagers et des papiers au titre de la responsabilité élargie des producteurs (REP). Après douze années à sa présidence, Philippe-Loïc Jacob cède son fauteuil à Antoine Fiévet, le Pdg du groupe fromager Bel. Le conseil d’administration de l’entreprise l’a élu pour un mandat de quatre ans, qui a commencé le 1er juillet 2021. Philippe-Loïc Jacob, qui a rempli cinq mandats dont trois successifs à la tête d’Eco-Emballages puis de Citeo, et qui a réorganisé la gouvernance de l’entreprise, initié et réalisé la fusion entre Eco-Emballages et Ecofolio pour donner naissance à Citeo, et transformé Citeo en entreprise à mission en novembre 2020, n’avait pas souhaité demander son renouvellement à l’assemblée générale des actionnaires. Antoine Fiévet, 57 ans, pré-
side depuis 2009 le groupe familial fondé en 1865 par son arrière-arrière-grand-père, Jules Bel. Titulaire d’une maîtrise en sciences économiques et diplômé de l’Institut supérieur de gestion de Paris, il a occupé plusieurs postes de direction dans des sociétés de communication et d’édition jusqu’en 2001. Entre 2001 et 2009, il a présidé le directoire et le comité d’orientations stratégiques d’Unibel SA, dont il est associé-gérant, tout en siégeant au conseil d’administration de Bel. « Antoine Fiévet entend, à travers ce mandat, soutenir et accompagner l’action de l’entreprise dans la mise en œuvre de sa stratégie en faveur de la réduction de l’impact environnemental des emballages ménagers et des papiers mis en marché en France. Son expérience et son engagement seront précieux pour permettre à Citeo d’accélérer les transformations qui s’imposent pour développer la performance du tri, du recyclage et
du réemploi et créer les conditions d’une véritable économie circulaire », indique l’éco-organisme dans un communiqué. Il peut s’appuyer sur le directeur général de Citeo, Jean Hornain, dont le mandat a été renouvelé au printemps 2021, et son comité exécutif composé d’Antoine Robichon, directeur général adjoint, Nicolas Furet, secrétaire général, et Séverine Lèbre-Badré, directrice communication, mobilisation et RSE. Antoine Fiévet précise : « Je suis heureux de m’engager à la suite de Philippe-Loïc Jacob auprès de l’entreprise pour l’accompagner dans les enjeux des prochaines années, avec une ferme conviction : c’est collectivement que nous devons accélérer et innover pour adapter nos modes de production, distribution et consommation afin de répondre aux défis majeurs de préservation des ressources de la planète. » ■ Arnaud Jadoul pour Plastiques & Caoutchoucs Magazine
Nominations PlasticsEurope France Jean-Yves Daclin rejoint PlasticsEurope France en tant que directeur général. Il conduit les activités de l’association européenne des producteurs de plastiques dans l’Hexagone depuis le 1er juillet à la suite d’Éric Quenet, qui assurait ces fonctions depuis trois ans. Directeur de la division Solutions bas carbone au sein de l’activité Polymères de Total Energies, Jean-Yves Daclin a notamment piloté les projets de biopolymères et de recyclage chimique sur le site en reconversion de Grandpuits. Diplômé de l’école Polytechnique et de Télécom Paris, il a 25 ans d’expérience dans la chimie de spécialité.
Afipeb L’Association française pour l’isolation en polystyrène expansé dans le bâtiment (Afipeb), réunissant les principaux transformateurs de polystyrène expansé, vient de nommer son nouveau comité directeur. Les membres de l’association ont réélu Amaury Omnès, directeur général de Hirsch Isolation, en tant que président de l’association. Joaquim Correia, directeur marketing stratégique de Knauf, devient pour sa part vice-président. Accompagné de Jean-Michel Guihaumé en tant que délégué général, Amaury Omnès aura pour mission, entre autres, de contribuer au développement de bâtiments performants sur le plan thermique et environnemental.
Eriks Afin d’accélérer le développement de sa filiale française, le fournisseur de solutions d’étanchéité et élastomères en plastique et composites Eriks a nommé Vincent Lagarrigue en tant que directeur général d’Eriks France et Olivier Séon en tant que directeur des ventes. Vincent Lagarrigue aura pour mission de mettre en place des initiatives de croissance, en ligne avec la stratégie d’Eriks en Europe. Olivier Séon développera pour sa part l’ensemble des lignes de produits d’Eriks en France et pilotera la cellule grands comptes et le département e-commerce.
Carbios Le conseil d’administration de Carbios se renforce par la nomination de Mieke Jacobs et Vincent Kamel. Mieke Jacobs a occupé différents postes au sein de la société DuPont de Nemours. Depuis 2017, elle est conseillère stratégique auprès de plusieurs entreprises internationales. Son travail est axé sur le changement stratégique et la création de valeur. Vincent Kamel a occupé divers postes chez Rhône Poulenc, Rhodia ou encore Solvay. Il a une connaissance approfondie des problématiques réglementaires, industrielles et commerciales liées au recyclage.
Vous pouvez nous faire parvenir vos nominations en adressant un courrier électronique à la rédaction fabian.tubiana@infopro-digital.com
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Cahier
technique 55
PROCÉDÉS
Design L’impression 3D toutes couleurs montre son potentiel 60
R&D
Moules et outillages Le nettoyage cryogénique : un processus plus rapide et plus uniforme
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Cahier technique nique
PROCÉDÉS
STRATASYS
NOTRE CONTRIBUTEUR
Yariv Sade, directeur des applications d’ingénierie chez Stratasys.
L’impression 3D toutes couleurs montre son potentiel
ST R
AT AS YS
DESIGN Les caractéristiques CMF (couleur, matériau, finition) constituant une partie essentielle du design d’un produit restent difficile à intégrer dans l’ensemble du processus de conception. Stratasys livre sa vision sur le potentiel de l’impression 3D toutes couleurs pour donner accès plus facilement aux caractéristiques CMF lors de la conception et surmonter les obstacles des méthodes conventionnelles.
L’impression 3D met à la disposition des concepteurs un outil qui leur permet d’intégrer les caractéristiques CMF dans le processus de conception existant (prototypes fabriqués sur l’imprimante 3D J55 de Stratasys).
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Au cours des dernières décennies, on note une évolution du regard que portent les entreprises et consommateurs sur le design. Alors qu’autrefois, les caractéristiques techniques d’un produit constituaient traditionnellement l’argumentaire central de sa commercialisation, le XXIe siècle considère l’excellence de sa fabrication et ses performances comme des acquis. De nos jours, s’il est une chose qui constitue la clé de la réussite du lancement d’un produit et de son accueil auprès du public ciblé, c’est bien son design. Une récente étude de McKinsey portant sur la corrélation entre le design d’un produit et le succès d’une entreprise a montré que les organisations mettant l’accent sur le design augmentaient respectivement leurs revenus et le rendement total de leurs actionnaires de 32 % et 56 % par rapport à celles qui accordaient moins d’importance à cet aspect. Les résultats montrent clairement que les entreprises qui suivent le comportement des consommateurs et comprennent l’importance de l’aspect d’un produit et du ressenti qu’il procure au toucher (du choix de la couleur à la finition finition de surface) se distinguent de la concurrence. Et cela est vrai dans pratiquement tous les secteurs d’activité, de l’automobile et des biens de consommation à la santé et aux équipements médicaux, en passant par l’électronique grand public.
Les concepteurs du produit sont donc soumis à une pression de plus en plus grande pour trouver le design idéal, qui assurera le succès de sa vente. Les processus et les outils à leur disposition sont multiples. Cependant, de nombreux obstacles empêchent les concepteurs de créer aisément des représentations réalistes de leurs idées pendant la phase de conception, et de les présenter avec précision aux parties prenantes et aux décideurs potentiels. En ce sens, pour les concepteurs, le processus CMF est un défi crucial.
Comprendre la façon dont sont conçus les produits
Dans le domaine de la conception, le sigle CMF fait référence au processus destiné à déterminer les caractéristiques d’un produit en termes de couleurs, de matériaux et de finitions. La couleur peut être définie par les teintes et leurs combinaisons, mais aussi la saturation, ou l’ombrage ; les matériaux définissent plutôt une sensation et un caractère ; et la finition détermine quant à elle la texture et l’apparence de la surface : à motifs, mate, lisse, brillante, etc. Autant d’éléments qui créent l’apparence finale d’un produit. Le défi que doivent souvent relever les concepteurs est que la CMF n’est pas suffisamment intégrée dans le processus de développement, et n’apparaît parfaitement reflétée que sur le produit fini. C’est principalement le cas parce que les départements de conception des entreprises, des studios d’études ou des PME se limitent souvent à l’emploi de l’impression 3D monochrome (quand ils l’utilisent) pour créer des représentations physiques de leurs conceptions numériques.
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Ces prototypes sont fabriqués pour apprécier la géométrie et la fonctionnalité de la conception, mais ils n’ont qu’une couleur et n’en reflètent ni les textures ni les finitions. L’absence d’une solution simple, rapide et abordable pour créer des modèles toutes couleurs, ou des prototypes d’un grand réalisme pour tester et présenter la géométrie et la fonctionnalité d’un produit, mais aussi son apparence et sa sensation au toucher, est un problème intrinsèque. Les processus de conception doivent alors faire appel à plusieurs supports. Les concepteurs utilisent des échantillons textiles et des nuanciers Pantone ou encore des images imprimées et en ligne pour déterminer les caractéristiques CMF de leurs nouvelles conceptions de produits. De plus, les dimensions du produit, sa géométrie et sa construction sont reflétées dans un fichier 3D à partir duquel il est possible d’imprimer un prototype physique de base, monochrome, pouvant ensuite être peint ou « habillé » pour traduire l’idée de la conception de manière plus réaliste. Non seulement une telle procédure limite la capacité à traduire rapidement une idée et à gagner la confiance des parties prenantes dans le cadre d’une présentation de conception, mais encore empêche-t-elle de réaliser simplement des itérations de conception et des tests précis auprès de panels de consommateurs ou d’acheteurs potentiels.
L’introduction de l’impression 3D toutes couleurs
Pour avoir un prototype du produit final au terme du processus de conception, certains studios d’études externalisent la fabrication de prototypes toutes couleurs auprès de fournisseurs internationaux. Il s’agit là d’ailleurs d’un marché de quelque 5,3 milliards de dollars, même si le délai de fabrication de ces modèles est généralement considérable, de l’ordre de plusieurs semaines. Plus encore, le coût d’un modèle de 10 à 15 cm de long peut s’élever à plusieurs milliers de dollars. Faire comprendre au prestataire externe à quoi doivent ressembler exactement les CMF représente un défi supplémentaire. La forme géométrique est déterminée par un fichier en 3D, mais les informations CMF sont définies à travers d’autres supports : images, diapositives, PPT, notes, etc. La communication des données de conception d’une personne à l’autre devient difficile et laisse place à une grande marge d’erreur. Avec de tels coûts et des délais aussi longs, les concepteurs n’ont généralement recours à cette option d’externalisation qu’au terme du
STR
processus de conception, simplement pour créer un modèle du produit fini à des fins de marketing. Même si la solution apportée par l’impression 3D toutes couleurs et multimatériaux est simple, elle ne s’est pas encore généralisée dans le monde de la conception. En réalité, seules quelques entreprises de premier rang tirent parti du potentiel de cette technologie pour répondre en interne à leurs besoins de conception. Celles qui ont franchi le cap se voient aujourd’hui récompensées par leur capacité à créer rapidement des prototypes imprimés en 3D ultra-réalistes, dont il est possible de réaliser des itérations et des adaptations destinées à en améliorer l’impact visuel. Une de ces technologies est l’impression 3D PolyJet de la série J de Stratasys, qui offre des capacités toutes couleurs Pantone Validated et la possibilité de choisir parmi sept matériaux polymères, pouvant tous être combinés en une seule tâche d’impression. Avec quelque 500 000 combinaisons de couleurs distinctes, la technologie de la série J offre aux concepteurs la possibilité d’accéder à un monde de liberté sans équivalent, ainsi que d’intégrer des prototypes CMF dans leur processus de conception existant. Le résultat est un gain de temps et d’argent, car les décisions sont prises plus rapidement, les itérations de conception sont améliorées par les caractéristiques CMF et les délais associés à la fabrication externe de ces modèles disparaissent. Les concepteurs peuvent utiliser leurs prototypes imprimés en 3D ultra-réalistes comme des outils pour transmettre et vendre leurs idées de conception à leurs parties prenantes ou clients potentiels. Ils renforcent ainsi la confiance dans leur idée de conception, sans dépendre de différents supports numériques dans leurs présentations ni devoir compter sur la capacité de leurs interlocuteurs à s’imaginer l’apparence finale d’un produit.
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Avec ses quelque 500 000 combinaisons de couleurs distinctes et validées Pantone, la technologie d’impression 3D de la série J permet d’accéder à un monde de liberté sans équivalent.
Un monde de matériaux
Cette capacité à combiner plusieurs matériaux en une même tâche d’impression repousse encore plus loin les limites de la réalisation d’une conception. Elle ouvre la porte à une représentation améliorée de l’objet, grâce à une repro-
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STRATASYS
PROCÉDÉS
La toute dernière imprimante 3D J55 permet aux concepteurs d’accéder à une technologie de prototypage adaptée à un environnement de bureau, compacte, ultrasilencieuse et abordable.
Les prototypes ultraréalistes imprimés en 3D permettent aux concepteurs de communiquer précisément leur idée aux éventuelles parties prenantes, et de tester leurs conceptions dans tous les détails auprès de panels de consommateurs ou d’acheteurs potentiels (prototype imprimé avec la technologie de la série J de Stratasys).
duction très précise des textures et des surfaces à partir de différents matériaux : de l’imitation bois au marbre, en passant par le verre. Si à cela s’ajoute l’incorporation de palettes de couleurs Pantone Validated, les caractéristiques CMF sont directement intégrées au processus de prototypage et permettent aux concepteurs de créer des prototypes imprimés en 3D d’un tel réalisme qu’il est impossible de les distinguer du produit final. Pour ce qui est du comportement du consommateur et de la réussite d’un produit, les prototypes toutes couleurs imprimés en 3D permettent également d’effectuer des tests A/B, dans lesquels les consommateurs se voient présenter plusieurs variantes visuelles d’un même produit, et où il est ainsi possible de mesurer les réponses et les ventes associées à chacune d’elles.
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Le fait de pouvoir réaliser cette étude de marché avec des prototypes imprimés en 3D (dans le cadre de panels de consommateurs, par exemple), donne aux concepteurs ou parties prenantes la possibilité de parvenir à une décision sur la base des caractéristiques CMF ayant le plus de succès auprès du public pour le nouveau produit.
Une vision d’avenir
L’impression 3D multimatériaux toutes couleurs est l’outil qui permet aux concepteurs de contourner les obstacles liés à la conception CMF et de réaliser leurs produits exactement tels qu’ils les avaient imaginés. L’imprimante 3D J55 fait précisément partie des technologies qui permettent de libérer le potentiel des CMF et de donner accès aux concepteurs à une infinité de possibilités en termes de création. En garantissant la confidentialité d’une conception du début à la fin, et en assurant la rentabilité de la fabrication en interne des modèles, la J55 permet aux concepteurs d’accéder à une technologie de prototypage adaptée à un environnement de bureau, compacte, ultrasilencieuse et abordable. L’étude McKinsey de 2018 montre que « la recherche, le prototypage à un stade précoce et les itérations » constituent les principaux piliers de la réussite d’une conception. Sur des marchés où la concurrence est rude, et le développement de conceptions réalistes d’autant plus vital, il est essentiel de lancer des produits finaux n’ayant certes aucun défaut technique, mais encore les meilleures caractéristiques en termes de matériaux, couleurs et finitions.
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Cahier technique Recherche&Développement
COLD JET
NOTRE CONTRIBUTEUR
Cyril Pierrot, responsable commercial France de Cold Jet
Le nettoyage cryogénique : un processus plus rapide et plus uniforme MOULES ET OUTILLAGES Le nettoyage cryogénique permet aux moulistes d’augmenter productivité et qualité, tout en réduisant les coûts et en prolongeant la durée de vie de leurs outillages. Précisions techniques et exemples d’applications.
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2 1 - Avant. 2 - Après.
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Ce n’est pas tous les jours que les transformateurs nettoient du polyuréthane sur une moto. Les professionnels de l’industrie des plastiques sont en revanche confrontés régulièrement à une grande variété de substrats différents. Cette moto montre la variété des surfaces qui ont été nettoyées à l’aide de la glace sèche : cuir, chrome, plastique, verre, caoutchouc, acier, cuivre, fils revêtus et aluminium, le tout sans aucun dommage. Oui, le procédé est aussi adaptable ! Qu’avez-vous besoin de nettoyer ? Pour la plupart des transformateurs, il s’agit de l’outillage afin d’éviter les pièces incomplètes, les lignes de soudure, les brûlures, les dommages causés aux moules par des évents bouchés ou le décollement des plaques, la contamination ou encore l’évasement des moules sales. Le nettoyage des moules reste un élément essentiel de la fabrication de produits en plastique de haute qualité. D’autres ont besoin de nettoyer des pièces après impression 3D, des vis, des plateaux, des plaques de rupture, des matrices, de nettoyer ou d’ébavurer des pièces en plastique, de nettoyer des pièces avant une opération de peinture ou de collage ou même de nettoyer l’excès de mousse de polyuréthane d’un boîtier d’appareil. Toutes ces applications, et d’autres, peuvent être traitées en utilisant la technologie de nettoyage cryogénique.
Cet article explique brièvement comment fonctionne le processus de nettoyage cryogénique et pourquoi de nombreux moulistes se sont orientés vers le nettoyage cryogénique dans leurs installations pour augmenter la productivité, améliorer la qualité, réduire les coûts, prolonger la durée de vie de leurs moules et améliorer l’environnement et la sécurité de leurs salariés.
Le processus
Le processus de nettoyage cryogénique est basé sur trois critères : l’impact, le choc thermique et l’expansion. Impact : effet de l’énergie cinétique des pellets L’énergie libérée par l’impact des particules de glace carbonique sur un substrat est connue sous le nom d’effet d’énergie cinétique des pellets. Les particules de glace carbonique sont peu dures et doivent donc être accélérées à des vitesses élevées (600’-1,000’/sec.) pour générer cet effet d’énergie cinétique. Sachant que l’énergie cinétique se calcule : KE = 1/2M x V2, il y a des avantages certains à sélectionner la taille de particule correcte pour l’application spécifique et à avoir le réglage de pression approprié sur la machine. Choc thermique Les particules de glace sèche ont une caractéristique unique, elles sont très froides. Cette température intrinsèquement basse confère au processus de nettoyage cryogénique des mécanismes de surface thermodynamiques uniques qui affectent l’adhérence du contaminant
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au substrat. La glace sèche est extrêmement froide (-79,5 °C). Sa basse température fragilise et rétrécit le contaminant provoquant la rupture de l’adhérence. Expansion : effet d’expansion des gaz (sublimation) Une autre caractéristique unique de la glace carbonique est sa capacité à repasser de l’état solide à l’état gazeux à l’impact. Après avoir microfissuré le contaminant pendant l’impact et rompu le lien entre le substrat et le contaminant pendant l’effet thermique, l’expansion de la glace carbonique pendant la sublimation soulève littéralement le contaminant du substrat de l’intérieur vers l’extérieur. À l’impact, les particules de C02 se subliment ou se dilatent instantanément et retournent à leur état de gaz naturel.
3 Le nettoyage à la glace carbonique aide les fabricants de moules dans une économie mondiale très compétitive. Il augmente l’efficacité de la main-d’œuvre, réduit les déchets et les coûts et complète les initiatives d’amélioration des processus (OEE, 5S, Six Sigma et Gestion productive totale). La qualité est meilleure, les impacts environnementaux moindres, la productivité plus importante et l’usure du nettoyage des moules, réduite. L’utilisation de la glace carbonique changera à jamais votre vision du processus de nettoyage.
Différentes applications
Nettoyage et ébavurage de moules de dispositifs médicaux Les systèmes Cold Jet ont aidé les fabricants de l’industrie médicale à répondre aux exigences strictes des processus industriels en matière de qualité et de conformité. Nos systèmes permettent aux fabricants d’optimiser leur processus
en nettoyant les contaminants des cavités, des évents et des endroits difficiles à atteindre. Cela se fait sans utilisation de produits chimiques, ce qui élimine les résidus chimiques sur le moule et garantit que les produits sont livrés sans défaut. 3 - Effet cinétique, thermique et sublimation du C02.
Nettoyage de moules dans l’industrie automobile Les systèmes de nettoyage et de préparation des surfaces avec de la glace carbonique Cold Jet ont aidé les fabricants de moules du secteur automobile à respecter les exigences qualité strictes du secteur et à réduire les coûts annuels. Nos systèmes permettent en effet aux fabricants de moules d’optimiser leurs processus de fabrication en éliminant les contaminants des cavités, évents, canaux et endroits difficiles d’accès plus efficacement et de manière plus rentable que les méthodes traditionnelles. Cela représente une réduction du temps de nettoyage pouvant aller jusqu’à 75 % et une baisse des coûts de nettoyage annuels jusqu’à 50 000 euros. Nettoyage de moules d’injection Nos systèmes de nettoyage cryogénique sont respectueux de l’environnement et permettent de réduire le temps de nettoyage des moules d’injection jusqu’à 75 % tout en augmentant la productivité et la qualité des produits. Nos machines utilisent des microparticules de glace carbonique ou des particules en forme de diamant, ce qui permet de nettoyer les moules à chaud et sur place. Les buses et l’applicateur spécialement
Plus d’informations : mkt.eu@coldjet.com www.coldjet.com/fr
CRÉDIT PHOTOS : COLD JET
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Cahier technique Recherche&Développement conçus permettent de nettoyer les endroits difficiles d’accès pour garantir un nettoyage complet à chaque intervention. Un nettoyage plus rapide offre plus de temps de production et un nettoyage complet permet d’obtenir des produits de qualité constante et moins de déchets. Nettoyage de lignes d’extrusion Dans le domaine des emballages semi-rigides, tels que les lignes d’extrusion de films soufflés, le nettoyage des matrices, de l’anneau de calibration et de la tourelle d’effondrement est essentiel pour maintenir la productivité et la qualité. Souvent, un additif ou un agent de lubrification est mélangé à la résine pour augmenter le rendement de l’extrudeuse. Celui-ci laisse une substance cireuse sur la tourelle. Le nettoyage à la glace carbonique est une méthode non abrasive qui permet d’éliminer rapidement le contaminant tout en minimisant les temps d’arrêt de la ligne.
Moules d’injection caoutchouc de silicone liquide (LSR & LIM). Parce que ces matières font très rapidement des bavures, les moules pour ces élastomères thermodurcissables à haute performance sont fabriqués suivant des tolérances critiques, souvent +/- 5 microns. Il est impératif de protéger les côtes critiques au niveau du plan de joints, surfaces d’étanchéité, ainsi que l’état de surface du moule. Il est également important de maintenir les évents ouverts pour évacuer l’air hors du moule avant l’injection - ce qui contribue à produire des pièces moulées de haute qualité. En appliquant la technologie cryogénique Cold Jet, vous pouvez nettoyer les moules sur presse à la température de travail (typiquement 120 à 200 °C), sans provoquer d’usure sur le moule ainsi, vous pourrez augmenter la capacité de production et améliorer la qualité du produit.
qualité de la pièce, d’augmenter la productivité et de réduire les coûts. Nos systèmes peuvent éliminer les bavures d’un certain nombre de matériaux : PEEK, PBT, Acetal, Nylon, LCP, ABS, UHMWPE, Nitinol, etc., sans causer la moindre détérioration sur la surface de la pièce.
Nettoyage des moules de préformes PET Les systèmes Cold Jet aident les fabricants d’emballages à répondre aux exigences de productivité les plus strictes. Ils permettent aux moulistes de nettoyer plus rapidement, de façon plus efficace et plus rentable, ce qui augmente la capacité de production et améliore la qualité des produits. Là aussi, les temps de nettoyage des moules peuvent être réduits jusqu’à 75 % avec Cold Jet. La technologie de nettoyage à la glace carbonique permet de nettoyer les moules, les anneaux de verrouillage, les noyaux et les inserts d’entrée sans démonter la plaque de démoulage et alors que le moule est encore dans la presse. Le système nettoie également les machines de moulage par soufflage, les équipements de palettisation, les bandes transporteuses et les machines à coller. Nettoyage des outils en composite Divers matériaux sont utilisés dans l’industrie de l’outillage composite, des époxys et uréthanes à l’aluminium et l’acier, y compris les outils revêtus de téflon et les outils hautement polis. Le nettoyage à la glace carbonique peut éliminer en toute sécurité divers contaminants résiduels des moules, notamment les agents de démoulage, l’époxy, le ruban de téflon, le silicone, le phénolique, le carbone, le graphite et bien d’autres encore, sans endommager l’outillage.
Solution d’ébavurage et d’ébarbage Les systèmes de nettoyage cryogénique Cold Jet ont été conçus pour améliorer la qualité et réduire les coûts d’exploitation des fabricants de pièces présentant des bavures ou des ébarbures. Nos systèmes rendent superflu tout ébavurage ou ébarbage manuel et permettent donc d’améliorer la CRÉDIT PHOTOS : COLD JET
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Après Lyon, Paris accueille sa première édition
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E-F-G-H
EarthFirst Films by PSI – p. 7 Efsa – p. 24 ELG UK – p. 12 Elipso – pp. 19, 24, 52 Engel – p. 44 Epwin – p. 29 Eriks – p. 53 Ettlinger – p. 6 EuPC – p. 22 Europlastiques - p. 26 Farpi-France – pp. 40, 41 Faurecia – p. 33 Febea – p. 19 Feet Engineering – p. 42 Ferrero – p. 16
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FIP – p. 42 Finstral – p. 29 Fondation Ellen MacArthur – p. 16 Fraunhofer Umsicht – p. 15 Gerflor – p. 20 Global Industrie – p. 49 H&M – p. 16 Hansgrohe – p. 20 Hella – p.33 Henkel – p. 16 Hirsch Isolation – p. 53 HP – p. 11 Hyleance – p. 10
I-J-K-L Ifoca – p. 51 Ifpen – p. 21 Impact – p. 14 Indaver – p. 25 Indorama Ventures – p. 16 Ineos Styrolution - pp. 6, 24, 25 Inpi - p. 11 IPC – pp. 16, 23, 33 Internorm – p. 29 JSW – p. 7 Knauf – pp. 20, 53 KraussMaffei – p. 10 L’Oréal - pp. 16, 18 Lego – p. 17 Legrand – p. 20 LNE – p. 23
M-N-O-P
Maag – p. 6 Mars – p. 16 Matsui – p. 41 Michelin – p. 24 Millet Forestier – p. 10 Mondi – pp. 16, 18 Monkey Business - p. 8 Netstal – p. 10 Nestlé - pp. 16, 18 Nexans – p. 20 Nikhef - p. 11 Novozymes - p. 18 Ototo Design - p. 8 Paccor - p. 9 PA Design – p. 8 Packagile – p. 27 Pagès Group – p. 42 Paprec – p. 24 Pepsico – pp. 16, 18
Pirelli - p. 24 Plasmatreat - p. 7 PlasticsEurope - pp. 9, 24, 53 Polymeris – pp. 32, 33 Polyvia - pp. 10, 24, 26, 50, 51 Procotex Corporation Belgium - p. 12 Procter & Gamble – p. 15 Profine – p. 29 Proplast – p. 14 PSB Industries- p. 14 Pyrowave - p. 24
Q-R-S-T Repsol – pp. 6, 21 Re-Uz – p. 14 Rovip – p. 10 Saint-Gobain – p. 20 Sabic – p. 15 Schneider Electric – p. 20 Sepro – p. 43 SK Chemicals – p. 14 Sidel - p. 9 Soprema – p. 20 Stratasys – pp. 56, 57, 58 Sumitomo Demag France – pp. 41, 46 Suntory Beverage & Food Europe – p. 18 Syndifrais - p. 24 Tactotek – p. 33 Tarkett – p. 20 Tetra Pak – pp. 16, 20 Texen – p. 14 The Natural Step – p. 29 The Recycling Partnership – p. 16 Tomra – p. 6 Total – pp. 24, 53 Trinseo – p. 24
U-V-W-X-Y-Z Unibel SA – p. 53 Unilever - p. 16 Valobat – p. 20 Valoplast – p. 24 Veolia – p. 16 Vibe – p. 29 VinylPlus - p. 28 Weerg - p. 9 Werner & Mertz - p. 18 Wittmann Battenfeld – p. 47 WWF – p. 16 Yaskawa – p. 66 n° 977 - Septembre 2021 - Plastiques & Caoutchoucs magazine
Ce magazine est édité par ETAI Antony Parc 2 – 10, place du Général-de-Gaulle BP 20156 – 92186 Antony CEDEX Tél. 0177929292 Site internet: www.plastiques-caoutchoucs.com Pour joindre vos correspondants, composez le 01 77 92 suivi des quatre chiffres indiqués après chaque nom. DIRECTION Président, directeur de la publication: Julien Elmaleh Directrice générale déléguée : Isabelle André Directeur pôle magazines spécialistes: Pierre-Dominique Lucas RÉDACTION Directeur de la rédaction: Henri Saporta Rédacteur en chef: Fabian Tubiana (95 95) fabian.tubiana@infopro-digital.com Rédactrice en chef adjointe: Bakhta Jomni (93 60), bjomni@etai.fr Secrétaire de rédaction: Michèle Menesclou (95 84)
AU SOMMAIRE DU PROCHAIN NUMÉRO N° 978 octobre 2021 GRAND-ANGLE
Ont collaboré à ce numéro: Arnaud Jadoul ; Alexane Roupioz, Fanny Perrin-d’Arloz RÉALISATION Directeur studio magazines: Thierry Michel Rédactrice graphiste : Céline Peyroutet (96 33) PUBLICITÉ Directrice commerciale pôle industrie magazines spécialistes: Patricia Raphel (96 58) - patricia.raphel@infopro-digital.com Directrice de clientèle Sandrine Gardes (96 01) - sandrine.gardes@infopro-digital.com Représentants: – Rhône-Alpes: Gratiane Picchetti - Tél. 06 31 45 32 95 gratiane.picchetti@infopro-digital.com – Allemagne, Suisse, Autriche: Christine Le Nestour-Nguyen Tél. +33 (1) 77929573 christine.le-nestour-nguyen@infopro-digital.com
MENTIONS LÉGALES N° CPPAP: 0621 T 86808 - N°ISSN: 1776-1395 Dépôt légal: Janvier 2021 Impression: Corlet imprimeur, ZI Maximilien-Vox 14110 Condé-en-Normandie SAS au capital de 57029328 € Principal actionnaire INFOPRO DIGITAL SAS Siret: 806 420 360 00117 Code APE: 58 14 Z POUR S’ABONNER: 8 : www.plastiques-caoutchoucs.com ': 33 (1) 77 92 99 14, du lundi au vendredi de 9 à 12 heures et de 14 à 17 heures (16 heures le vendredi) * : Infopro digital - Service abonnements Antony Parc 2 - BP 20156 - 92186 Antony Cedex 1 an, France: 309 € TTC (dont TVA 2,10%) Étudiants, étrangers, multi-accès : nous consulter Règlement à l’ordre d’Etai (pour l’UE, préciser le n° de TVA intracommunautaire) Tous droits de reproduction interdits sans permission écrite.
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PIXABAY
portraits-robots
Yaskawa forme et performe INNOVATION L’industriel japonais présente plusieurs nouveaux modèles ainsi que sa cellule éducative « You teach me robot ».
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YASKAWA FRANCE
askawa met à l’honneur plusieurs nouveaux modèles de robots et de cobots à l’occasion du salon Global Industrie (lire p. 49). Avec une charge admissible de 4 kg et un rayon d’action de 550 mm, le nouveau robot compact Motoman GP4 de la série GP « General Purpose » vient élargir sa gamme de robots 6 axes allant de 500 g à 600 kg. « La plasturgie fait de plus en plus appel à ce type de robots à six degrés de liberté pour faire du déchargement de presses ou encore du décarottage, de la palettisation ou de l’assemblage », souligne Samuel Segalen, responsable comptes stratégiques. L’industriel présente aussi les Scara SG650 et SG400 de la nouvelle série de robots Motoman SG. Ils sont conçus pour des charges utiles allant jusqu’à 3 et 6 kg et couvrant une plage de travail de 400 mm et 650 mm. « Ces robots 4 axes sont intéressants pour les applications demandant une cadence élevée et une grande précision de répétabilité, par exemple le tri de pièces », précise Samuel Segalen. Enfin, également à l’honneur, le nouveau cobot Motoman HC20DT. Avec une portée de 1 700 mm et une charge utile de 20 kg, ce modèle collaboratif hybride permet la manipulation de pièces lourdes et la palettisation de grands cartons, de caisses ou autres marchandises empilables.
Samuel Segalen,
YASKAWA FRANCE
responsable comptes stratégiques Yaskawa France
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En plus des nouveaux modèles présentés, notre cellule éducative « You teach me robot » est en démonstration sur notre stand. Composée d’un robot 6 axes GP8, elle a été spécialement développée pour l’apprentissage des jeunes, au lycée ou à l’université, ou des opérateurs novices, notamment dans les Centres de formation des apprentis de l’industrie (CFAI). Nos clients peuvent l’utiliser pour former leur personnel. Nous le faisons d’ailleurs nous-mêmes en interne. Ses modules didactiques sont adaptés à tous les secteurs industriels. Ce type de besoin explose. De plus en plus d’écoles créent des modules ou des formations complètes en robotique. De façon générale, le domaine est en pleine croissance en France. Depuis que je suis entré chez Yaskawa France il y a dix ans en tant qu’ingénieur d’application, la réduction de l’écart en termes d’équipement par rapport aux pays les plus en avance est significative. Ingénieur en mécatronique de formation, je suis maintenant « Strategic Account Manager ». Mon rôle consiste à développer la robotique dans les secteurs à potentiel que nous avons identifiés comme la pharmacie, la cosmétique ou l’agroalimentaire. J’accompagne les utilisateurs finaux dans leurs projets, cible leurs besoins présents et futurs et assure suivi et conseils. Fabian Tubiana
n° 977 - Septembre 2021 - Plastiques & Caoutchoucs magazine
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