Construire, rénover et aménager
une maison
2, 20
m
Alain et Ursula Bouteveille
WC
Cuisi
Rang Cham
ne
Placa
t.
bre
Salon à ma nger
de
e
+
Entré
3
50 0
Salle
ill us tra tio ns
Gara ge
Salle d'eau
rd
Construire, rénover et aménager une maison I – CONCEPTION 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8.
Choix et implantation d’un terrain et d’une maison Isolation thermique Isolation acoustique Bâtiments basse consommation (RT 2012) Plans et formalités administratives Projets de construction Raccordement aux réseaux Chantiers et sécurité
II – AMÉNAGEMENT 9. Principes et outils d’aménagement 10. Pièces d’habitation et de service
III – GROS ŒUVRE 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26. 27. 28. 29. 30. 31. 32. 33. 34.
Préparation du terrain Fondations Murs de soubassement Dalles et dallages coulés Planchers à poutrelles et entrevous Murs porteurs maçonnés Murs en briques Baies et ouvertures Poutres et poteaux Enduits de façades Charpentes Charpentes traditionnelles Charpentes industrielles Panneaux de toiture monoblocs Couvertures Supports de couverture Sous-toitures Couverture en tuiles plates Couverture en tuiles mécaniques Couverture en tuiles canal Couverture en ardoises Couvertures photovoltaïques Conduits de fumées Collecte des eaux de pluie
III – SECOND ŒUVRE 35. 36. 37. 38. 39. 40.
Isolation des murs par l’extérieur Bardages en bois extérieurs Isolation des combles perdus Isolation des combles aménagés Isolation thermique par surtoiture (Sarking) Isolation des murs par l’intérieur
41. 42. 43. 44. 45. 46. 47. 48.
Cloisons Plafonds Escaliers Portes Fenêtres Volets et fermeture des fenêtres Stores et protections solaires Revêtements des sols et des murs
IV – RÉSEAUX ET ÉQUIPEMENTS TECHNIQUES 49. 50. 51. 52. 53. 54. 55. 56.
Installation électrique Circuits d’éclairage Circuits de prises et d’alimentation Accueil des personnes, communication, TV Installations de plomberie Installations de gaz Ventilation Chauffage
V – ESPACES EXTÉRIEURS 57. 58. 59. 60.
Clôtures Portails Pavages et dallages Terrasses en bois
Risque induit La terre végétale ne peut pas servir d’assise aux fondations d’une maison. Composée de matières organiques, elle est susceptible de se tasser sous son propre poids. Elle doit être enlevée de la surface de construction et mise de côté pour être réemployée lors de l’aménagement des espaces verts et du jardin.
01.01 Choix du terrain
Coffrets Regard a Terrain constructible viabilisé
Bornes de parcelle
À RETENIR ! Un terrain constructible doit être de préférence borné et viabilisé. Les parcelles non viabilisées ne disposent d’aucun équipement nécessaire au fonctionnement d’une maison et nécessitent des démarches et travaux dont il faut tenir compte dans l’étude du projet.
Regard de comptage d'eau
Borne existante
Coffrets électricité et gaz
20,47
AC48 Propriété Dupond
502.73
Angle bâti
Les massifs rocheux sont rarement homogènes en raison des irrégularités de structure qu’ils peuvent contenir. Afin d’assoir les fondations sur un sol homogène, l’implantation et le terrassement devront être particulièrement soignés. Dans le cas de zones de roches exploitables, attention aux anciennes carrières, éventuellement remblayées ou souterraines.
Roches
À RETENIR ! L’étude de sol permet de s’assurer que le sous-sol est non pollué et suffisamment résistant pour servir d’assise aux fondations d’une maison. C’est une opération non obligatoire et relativement coûteuse, elle met en oeuvre une foreuse et fait appel à un laboratoire qui analyse les échantillons géologiques prélevés dans le sol.
Les sols argileux sont résistants, plastiques et imperméables mais s’amollissent et perdent leur portance lorsqu’ils sont très humides. Ils gonflent ou se rétractent selon les saisons ce qui peut causer des désordre. Lorsque les couches argileuses sont proches de la surface, un drainage doit être mis en place pour éviter les remontées d’humidité.
Sol argileux Les graviers et les sables, lorsqu’ils sont secs et ne contiennent pas d’argile, se caractérisent par une perméabilité importante et une absence de cohésion : leur tassement sous une charge est quasi-instantané. Soumis à des circulations d’eau, les sables peuvent avoir un comportement liquide. Ils reposent parfois sur des couches de sols médiocres, susceptibles de se tasser.
Échantillons de sol obtenus par carottage
Les remblais rapportés sur un terrain sont souvent médiocres, hétérogènes et peu compacts. Ils sont rarement mis en oeuvre pour servir de sol de fondation. Selon leur épaisseur, les fondations pénètrent à travers la couche de remblais de sorte qu’elles soient assises sur le bon sol ou sur des couches plus consistantes.
502.53
Borne posée
37,52
Oculaire
Limons
L'étude de sol est une étape préliminaire importante avant la construction d'une maison. Non obligatoire, elle est vivement conseillée en cas de doute, un terrain constructible n'étant pas obligatoirement de bonne qualité (e). Un premier contrôle visuel de la surface du terrain peut être effectué lors des visites et renseigner l'acquéreur sur la qualité du sol (f). Un sondage réalisé avec un godet de pelleteuse suffit généralement mais seule l'étude des échantillons géologiques extraits par carottage (g) permet de déterminer la composition du sous-sol et de définir un système de fondation pérenne. Le carottage permet également de renseigner sur une éventuelle pollution du sol, due à une ancienne activité industrielle ou artisanale. La loi prévoit alors que le responsable de la pollution doit dépolluer ou au moins en supporter le coût. Néanmoins, certaines pollutions peuvent être anciennes et le pollueur difficile à identifier.
Graviers, sables
b Éléments d'un terrain viabilisé et borné
Objectif
Les limons sont des sols fins d’origines diverses qui sont sensibles à l’eau. Leur portance varie selon leur humidité et ils constituent des sols de fondation médiocres. Une étude géothechnique permet de définir le type de fondation et les renforcements de structure nécessaires à la construction envisagée.
Borne existante
Angle bâti
Regard d'assainissement collectif
Terre végétale
22,83
01.01
CONCEPTION
La construction d'une maison doit tenir compte du terrain sur lequel elle va s'inscrire (a) et s'envisager comme un élément futur du paysage et de l'environnement. Le prix du terrain dépend de sa situation géographique (région, proximité d'une ville, des transports, d'écoles, de commerces, etc.), de sa surface, du relief et de sa viabilité. La viabilisation d'un terrain consiste à faire effectuer les branchements des services de confort domestique en bordure de terrain (eau, électricité, gaz, téléphone, assainissement, etc.) (b). Un terrain constructible non viabilisé nécessite de nombreuses démarches et travaux coûteux auprès des fournisseurs d'énergie, d'eau, etc. qui doivent être pris en compte dans le coût global. Le bornage du terrain, coûteux, non obligatoire mais recommandé, permet de fixer les limites du terrain. Pour les terrains en lotissement, cette opération est déjà réalisée. C'est un argument fort en cas de litige avec le voisinage. Il est effectué par un géomètre, au moyen d'instruments de mesure tels que les théodolites et tachéomètres, qui permettent la lecture des angles horizontaux (azimut) et verticaux (zénith) ainsi que celle des niveaux et distances (c). Ils permettent d’effectuer des relevés sur le terrain et de procéder au report de l'emplacement des bornes et repères sur le plan ou la carte de la zone relevée (d). Sur les plans topographiques, seule est dessinée la planimétrie, c’est-à-dire la représentation de la projection du terrain sur un plan horizontal. L’altimétrie est indiquée par une valeur de l’altitude d'un point.
01.02 Étude de sol
Borne posée
16,20
Remblais
Mur privatif AC47 Propriété Dupond destinée à la vente
503.82
15,20
3,60
Trépied c Appareil de mesure (tachéomètre)
000
Borne existante
Le sol contient peu d'eau ; il est ferme et solide.
503.00
Borne existante 4,30
Molette de réglage
D'après Leica
Afficheur
27,44
e Principales natures des sols Borne existante
Borne posée
3,96
Ru
Le sol contient davantage d'eau ; il est plastique et les bottes laissent des traces.
Le sol contient beaucoup d'eau ; il devient liquide et les bottes s'enfoncent dans la boue.
Borne posée
18,5
7
ch e du
âtea
u
d Plan de bornage
f
Contrôle visuel du sol
g Prélèvement d'échantillons
000
CONCEPTION
Nature du sol
01.02
Choix et implantation d'un terrain et d'une maison
01
Maison sur catalogue, en kit, personnalisée ou sur-mesure, les possibilités sont nombreuses et le choix dépend essentiellement du budget. L'aspect extérieur et le type d'architecture confèrent son style à la maison.
■ Maisons contemporaines (f) et (g) Construites avec des techniques et matériaux modernes, leurs volumes utilisent les tendances architecturales du moment et les espaces de vie sont généralement volumineux. Elles privilégient le bien-être et l'écologie, leur modèle écoresponsable permet des économies conséquentes de chauffage, d'électricité, d'eau, etc.
CONCEPTION
■ Maisons traditionnelles de plain-pied (a) Idéales pour les personnes âgées ou en situation de handicap, leur volume contraint sur un seul étage permet de supprimer l'escalier. Ce type de maison nécessite un grand terrain. a Maison traditionnelle de plain-pied
Lucarne en croupe
01.03
Bardage bois
Panneau préfabriqué
■ Maisons traditionnelles sur plusieurs étages (b) Avec un espace de vie au rez-de-chaussée et les chambres aux étages, elles sont adaptées aux familles et permettent de préserver l'intimité des pièces de nuits et de toilette. Elles nécessitent moins de surface de terrain qu'une maison de plain-pied. ■ Maisons traditionnelles avec avancée ou en L (c) Leur forme permet l'agrandissement et l'évolution de la maison, mais permet aussi au garage, à l'atelier ou au bureau d'être indépendants du reste de l'habitation (professions libérales par exemple). Leur forme permet d'encadrer une terrasse sur deux côté, en préservant son intimité et en permettant sa surveillance.
b Maison traditionnelle sur 2 étages avec extension en ossature bois
e Maison préfabriquée en kit
■ Maisons modernes (h) et (i) Spacieuses, de formes parfois cubiques et de facture moderne, avec de grandes ouvertures vitrées et des terrasses végétalisées, ces maisons sont d'office équipées de domotique qui permet de contrôler et réguler le chauffage, les ouvertures, etc.
À RETENIR ! Le style d’une maison et son aspect extérieur dépendent du type d’architecture choisi et des matériaux utilisés. Il peut être traditionnel (sur un ou plusieurs niveaux, en un ou plusieurs volumes), contemporain ou moderne, en associant des matériaux tels que le béton, le bois ou l’acier. f
Maison contemporaine en béton banché
■ Maisons sur demi-niveaux (d) Elles permettent d'optimiser l'espace habitable en s'adaptant aux terrains en pente ou vallonnés en associant les volumes d'une maison de plain-pied avec ceux d'une maison à étages. Leur configuration se prête aux espaces en sous-sol ou semi-enterrés.
Verrière Avancée
Terrasse végétalisée
g Maison contemporaine en ossature bois
Toiture végétalisée
Terrasse
c Maison traditionnelle avec avancée ou en L sur sous-sol total Volume sur deux niveaux
Volume de plain-pied
h Maison moderne en béton architectonique Terrasse végétalisée
d Maison traditionnelle sur demi-niveau (terrain en pente)
000
i
Maison moderne en ossature bois
000
CONCEPTION
■ Maisons préfabriquées en kit (e) Elles sont de formes simples et généralement de plain-pied, construites au moyen d'éléments préfabriqués en usine et assemblés sur le chantier.
Exemples de maisons individuelles
01.03
01.03
Eau
,25
Source : Rotring
Station DAO
a Deux méthodes de dessin
Stylo technique à réservoir d'encre
A2 (420 × 594 mm)
A1 (594 × 841 mm)
A0 (841 × 1 189 mm soit 1 m2) A3 (297 × 420 mm)
Les traits utilisés ont chacun une signification précise selon leur nature et leur épaisseur (c). L’échelle indique la proportion entre la mesure réelle et sa représentation graphique. En effet, les plans de construction de maisons, trop grands pour être imprimés à l'échelle 1, doivent être réduits pour pouvoir être imprimés sur des formats standards.
Formats de papier utilisés
Révision : -------Date : -------------
Échelle : -----------
Dessinateur : -----------
Sable
Drain
Les hachures et motifs sont normalisés. Ils facilitent les représentations en coupe et la lisibilité des différents éléments sur le dessin (e). Marécage
Sable grossier
Gravier
Bois en coupe
Bois en long
Isolant
Il existe plusieurs modes de représentation d’un bâtiment (f) : - la vue de dessus, qui représente le bâtiment vu d’en haut ; - la vue en plan, qui suit une ligne de coupe horizontale ; - la vue en élévation, qui représente les façades du bâtiment ; - la vue en coupe, qui suit une section verticale ; - la vue en perspective, qui renseigne sur le volume du bâtiment. - la maquette qui permet de mettre en valeur le projet, notamment dans le cas de maisons sur catalogue. Elle peut être réalisée au moyen de carton, bois léger, colle, etc. ; en faisant appel à un maquettiste (investissement important, délais longs) ou au moyen d'une imprimante 3D.
e Hachures et motifs
N
On utilise pour les plans des formats dont les côtés ont un rapport de √2, ce qui permet de réduire une grande feuille au format inférieur sans fractions. Un cartouche, placé dans l’angle inférieur droit du plan, précise le nom du projet, l’échelle, le nom du maître d’ouvrage, l’auteur du projet, etc. (b).
A4 (210 × 297 mm)
A4 (210 × 297 mm)
Projet :
Béton
À RETENIR ! Les plans sont indispensables à la construction d’une maison. Ils sont réalisés par l’architecte ou le bureau d’étude, à la main ou au moyen d’un logiciel de dessin en utilisant des règles de représentation (plans, coupes, élévations, etc.) ainsi que des symboles et motifs normalisés. Ils sont utilisés par tous les intervenants de la construction.
Vue de dessus sur plan de situation
Vu
n ee
élé
va
( tion
faç
ad
ud es
Vu e (pi en é gn lév on ati ou on es t)
)
N
CONCEPTION 02.01
Bureau d'études
Table à dessin
L’exécution de plans, croquis et esquisses permet de donner forme au projet de construction d'une maison. De la conception à l’exécution, les différentes étapes de construction s’appuient sur des dessins techniques à l’échelle. Ces dessins donnent une image précise du bâtiment à tous les stades d’avancement du projet ou des travaux. Ils servent à l’obtention du permis de construire, de démolir, et à l’interface entre le bureau d’études et les différentes entreprises. On distingue deux méthodes de dessin (a) : - le dessin à la main ; - le dessin assisté par ordinateur (DAO). Le dessin à la main s’effectue sur une table à dessin, équipée d’un mécanisme constitué de règles mobiles facilitant le tracé de lignes parallèles ou perpendiculaires. Les dessins sont réalisés sur calque au crayon ou à l’encre de chine, à l’aide d’outils tels que : - rapporteurs ; - équerres ; - gabarits pour les signes conventionnels ; - trace-lettres ; - etc. Le dessin assisté par ordinateur (DAO) s’effectue sur un poste informatique, à l’aide d’un logiciel adapté au dessin de construction. Le dessin est ensuite imprimé sur une imprimante ou un traceur au format choisi.
Quelle que soit l’échelle d'un plan, les cotes importantes doivent être indiquées à l’aide de chaînes de cotes, de cotes de niveau ou de cotes particulières (angles). Les pointeurs servent au repérage des éléments (d).
Vu e (co en c up oup eB e -B )
Plan n° -----------
b Formats et cartouche
Ligne de cote
Dimension
Cartouche
1,00 m Ligne d’attache
Tiret d’extrémité
B
A
Trait continu ép. 1 mm Limite des surfaces vues en coupe 1,00 m
A
Trait continu ép. 0,5 mm
1,00 m
Trait interrompu ép. 0,5 mm
1,00 m
1,00 m Ligne de cote ou de repère et hachures
1,00 m
Trait continu ép. 0,25 mm
1,00 m
Arête et contour visible
Pointage d’un élément
Arête et contour caché
Tirets d’extrémité
Trait mixte ép. 1 mm Tracé de la ligne de coupe
Vue en perspective ou maquette
B
Trait mixte ép. 0,25 mm Ligne d’axe Trait pointillé ép. 0,5 mm
0
Éch. 1:10
45° Pointage d’une surface
10 m Exemple d’échelle c Traits et échelles
000
Sol intérieur
Élément situé au-dessus de la ligne de coupe
Cote de niveau
Symétrie
Cotation d’angle
d Cotations et pointages
e Vu
d
e ed
ss
us
n plaA) n ee A Vu oupe (c
Repères de pointage f
Modes de représentation d'une maison sur un plan
000
CONCEPTION
Métaux
Coupe (générale)
02.01 Plans
02.01
02
L'échelle doit être indiquée sur le plan comme suit : - grandeur nature (1:1) ; - agrandissement (x:1) ; - réduction (1:x).
Plans et formalités administratives
Entrée d’air froid
Pertes thermiques importantes en hiver
02.01
La chaleur solaire est stockée dans les parois qui les restituent plus tard
Pertes de chaleur par les ponts thermiques
Ventilation naturelle par fuites d’air dans les ouvertures
02.01
CONCEPTION
Ventilation mécanique contrôlée
Les fenêtres laissent passer peu d’air
Parois perspirantes Inertie
Maison ancienne
Maison moderne
Parois imperméables à l’eau
a Comportement thermique d'une maison
Éviter Protéger
Conserver
Minimiser
C
ap
te
r
Dissiper
Distribuer
Refroidir
Stocker
c Été
b Hiver TSi 1,5 cm 2 cm 2 cm 2 cm 2 cm 2,3 cm 2,4 cm 6,5 cm 7,5 cm 8 cm 17,5 cm 28 cm 39 cm 42,5 cm 45 cm 52,5 cm 87,5 cm
Polystyrène extrudé λ = 0,03 W/m·K Panneaux de cellulose Liège Ti Laine minérale λ = 0,04 W/m·K Polystyrène expansé Ouate de cellulose Chanvre en vrac Te Béton de chanvre Intérieur Extérieur Bois résineux λ = 0,15 W/m·K Béton cellulaire U Brique creuse alvéolaire Ti - TSi Brique pleine Paroi U = 0,125 (Ti - Te ) Pisé Adobe (terre crue) Te = Température extérieure Pierre calcaire Ti = Température intérieure Parpaing creux TSi = Température de surface intérieure Béton plein U = Transfert thermique R = 1/U = Résistance thermique λ = 1,75 W/m·K
d Épaisseur et résistance thermique
des matériaux
02
Isolation thermique
02.02 Emplacements des isolants Isolation de la toiture par l’extérieur
Isolation des combles
Principe de l'isolation thermique
L’isolation thermique d’une maison consiste à conserver les calories en hiver ou à éviter qu’elles ne rentrent en été. En saison froide comme en saison chaude, une grande partie des calories s’échappe ou pénètre dans la maison en traversant par conduction les parois extérieures. On distingue trois types de parois qui offrent un contact avec l’extérieur : les murs, les toitures et les planchers. L’utilisation de matériaux isolants permet de limiter ces pertes et d’améliorer le confort thermique. Une maison est composé de parois opaques comme les murs, les planchers et les toitures, et de parois translucides ou transparentes comme les vitrages. Leur rôle dans le comportement thermique diffère d’une maison ancienne à une maison moderne (a). La notion de confort thermique varie selon les personnes, leur sexe, leur âge et leurs habitudes. La stratégie de confort consiste à stocker l’énergie en hiver (b) et à empêcher la chaleur de rentrer en été (c). Une isolation permet de maintenir une température constante à l’intérieur. L’épaisseur nécessaire pour obtenir une résistance thermique équivalente varie en fonction du matériau utilisé (d). Sa conductivité thermique λ est exprimée en W/m·K. Le coefficient de transmission thermique U caractérise la transmission thermique de la paroi par unité de surface, et vaut 1/R (e). Plus la valeur de U est faible, plus la paroi est isolante. Les rayons du soleil qui frappent les parois ou entrent dans la maison atteignent une surface qui les réfléchit (f). Selon la couleur et la nature du matériau, la partie non réfléchie est plus ou moins absorbée sous forme de chaleur. La norme définit des zones climatiques (g) regroupées en trois zones d’hiver, période de chauffe (H1, H2 et H3), et quatre zones d’été (a, b, c et d). L’isolation du bâti améliore les performances des parois mais transfère les déperditions aux ponts thermiques (h).
Isolation intérieure collée
Isolation intérieure sur ossature
Isolation de toiture-terrasse
Bardage isolant
Isolation par l’extérieur
Isolation sous plancher
Isolation répartie i
Emplacement des isolants dans une maison
Liaison du mur avec la toiture (PTL)
Encadrement de baies (PTL)
Fixations de doublage isolant intérieur (PTI)
Entrevous isolants sur poutrelles (PTI)
Menuiserie (PTL) Balcon (PTL)
Plancher bas (PTL)
Ponts thermiques dans une maison Mur
Isolant
Isolant Fixation traversant l’isolant
Maison non isolée : fuites à travers les parois
Absorption
La dalle interrompt l’isolant
Pont thermique intégré Transmission
j
Comportement thermique d'une surface réfléchie H1a
H2b
H1b
H2c
H1c
H2d
H2a
H3
Chape flottante Isolant
Maison isolée : fuites réduites à travers les parois mais importantes aux ponts thermiques h Fuites à travers les parois (ponts thermiques)
Dalle
Ponts thermiques de liaison
02.03
Localisation des ponts thermiques
Les ponts thermiques désignent les parties de l’enveloppe d’une maison qui induisent d’importantes fuites de chaleur vers l’extérieur (j). Une absence ou une dégradation de l’isolation est généralement à l’origine de ces fuites. Sont distingués les ponts thermiques de liaison (PTL), dus à l’interruption de l’isolation à l’intersection des parois de la maison, et les ponts thermiques intégrés (PTI), générés par l’interruption ou la dégradation de l’isolant au sein de la paroi. La localisation des ponts thermiques de liaison (PTL) peut être réalisée sur plans pour les maisons à construire ou à l’aide d’une caméra infrarouge pour les constructions existantes. Les principaux ponts thermiques de liaison se localisent aux jonctions entre les planchers, les murs, les menuiseries et les toitures. Les ponts thermiques intégrés (PTI), nombreux dans les maisons, sont dus à la présence d’ossatures ou d’éléments de fixation traversants les systèmes d’isolation.
02.04
Traitement des ponts thermiques
■ Ponts thermiques linéaires Dans une maison, l’efficacité thermique du plancher bas est fondamentale. L’une des solutions permettant de réduire les fuites consiste à associer un plancher avec poutrelles et entrevous isolants à une chape flottante (k). L’autre solution consiste à habiller les abouts de planchers avec des planelles de rives (l), une alternative aux rupteurs thermiques.
Localisation des ponts thermiques
Complexe de doublage
g Position géographique des huit zones climatiques de référence
000
Le voile interrompt l’isolant Voile (refend)
Mur
Réflexion
f
Mur de refend (PTL)
Ouverture en toiture (PTL)
du coefficient U
À RETENIR ! L'isolation thermique doit rester la priorité en construction neuve comme en rénovation. L’isolation des parois intérieures (ITI) ou extérieures (ITE) (toits, murs et sols) permet une baisse des consommations de chauffage, une diminution des phénomènes de condensation et une augmentation du confort.
Isolation sous toiture (PTI)
Sortie en toiture (PTI)
e Principe de mesure
Les matériaux isolants se présentent sous forme de rouleaux, de panneaux, de plaques, de flocons ou granulats, de matériaux de construction (briques creuses, béton cellulaire), ou de panneaux de doublage (i). Quatre principes d’isolation sont distingués : - l’isolation thermique intérieure (ITI), solution la plus répandue, surtout en rénovation ; - l’isolation thermique extérieure (ITE), constituée d’un isolant posé sur les murs extérieurs et recouvert d’un enduit ou d’un bardage ; - l’isolation répartie, le matériau utilisé pour la construction des murs étant isolant ; - l’isolation par remplissage de l’ossature en bois ou métallique du bâtiment.
Entrevous en béton Mur en maçonnerie
Isolant
Complexe de doublage Chape flottante Isolant Entrevous isolant Mur en maçonnerie
Planelle de rive
Dalle Mur maçonné
k Traitement des ponts thermiques sur un plancher bas
l
Principe de la planelle de rive
000
CONCEPTION
Sortie d’air chaud
02.02
En hiver : rayons du soleil peu exploités En été : parfois appel à la climatisation
Bâtiment existant
1,60
RdC
Projet d'agrandissement par surélévation d'un atelier existant d'une surface d'emprise au sol de 98 m², R+1 et combles aménageables. Terrain viabilisé.
a Vue en perspective du projet
349
u tea
N 889
555
1127 890 (333)
7 10
N
du Ch
in em 404
407
RdC
Limite mitoyenneté Nord
2,65
2,80
12,20 15,00
6,45 Muret existant
Façade Ouest (côté rue du Clos)
1432
343
1373 1321
Façade Sud (côté jardin) (cotes en m)
Plan des façades de l'existant
3 châssis de toiture 1,16 × 1,18
Accès garage partie existante
3 fenêtres blanches 2 vantaux 250 × 100 1,00
1,00
8 fenêtres blanches 1 vantail 100 × 100
Entrée : structure bois vitrée + soubassement // en briques
3,22
■ Exemples de documents graphiques à joindre à la demande de permis de construire - vue en perspective du projet (a) ; - plan de situation (b) ; - plan de masse (c) ; - plan d'implantation sur le terrain et de raccordement aux réseaux (d) ; - vue en perspective de l'existant et de l'agrandissement (e) ; - plan des façades de l'existant (f) ; - plan des façades (g) ; - plan des niveaux (h) .
//
344
Niveau 1
1141
1372
mi Che
n du
2,85 Rue
1138
3,80
2,65 6,45
b Plan de situation
Toîture en tuile de pays pente 45°
Le projet est implanté sur la limite de propriété côté rue et sur les limites de parcelle côtés nord et est (murs aveugles). Les linteaux de fenêtres et portes en chêne, le doublage du mur pignon en pierres de pays, l'enduit en chaux grattée ainsi que les appuis de fenêtre en briques contribuent à l'harmonie avec les constructions existantes de la rue du Clos. La couverture est réalisée en tuiles plates de terre cuite de pays anciennes.
8,67 2,66
1176
405
Doublage en pierres de pays
0,60
1142
1139 1175
1371
400
châ
888
3,80
1431
Projet
370
1142
112
Bâtiment existant Rue
Limite mitoyenneté Est
Rue
329
Projet
Mur mitoyen existant
c Plan de masse
6,45 m Mur mitoyen
RdC
6,75
Muret existant
Façade Ouest (côté rue du Clos) Mur mitoyen existant
15 m Mur mitoyen
AC 047
0,60
8,25 15,00
Limite mitoyenneté est
366
874
Bâtiment existant
2,85
874
6,5 m
u
960
1279 1281 1277
2,80
Façade Nord (mitoyenne)
Limite mitoyenneté nord
1147 1146 1111
Façade Est (mitoyenne)
Limite mitoyenneté Nord
328
350 360
du
1337
12,20 15,00
15 m
1242 1216
Résea
Clos
1144 1145
3,80
f
359
326
s u Clo Rue d
03.01
CONCEPTION
■ Descriptif sommaire - fondations sur semelles filantes en doublage de celles du bâtiment existant ; - murs de l'extension en parpaings creux ép. 20 cm, doublage en pierres de pays sur pignon côté rue (i), enduit en chaux grattée sur les autres murs, appuis de fenêtres en briques (j) ; - plancher d'étage en poutrelles, hourdis et dalle de compression ; - plancher de combles en panneaux de bois sur pannes ;
Bâtiment existant
TN
j
Appui de fenêtre en briques
Façade Sud (côté jardin)
Gouttière havraise (retour des EP sur la parcelle)
3,22
7,57 4,41
Trottoir
Photo de l’existant vu côté ouest (rue du Clos)
Eau Gaz EDF
TN RdC
Assainissement
2,65
8,25
3,80
6,75
6,45
Rue du clos
15,00
Pignon Est (mitoyen)
Façade Nord (mitoyenne) i
d Implantation
g Plans des façades du projet
et réseaux
Doublage du pignon en pierres de pays
(cotes en m) 15,00
N Raccordement aux réseaux (eau, assainissement)
Pièce à vivre 6,45
Bâtiment et murets existants
Chambre
6,45 Entrée
Niveau du terrain naturel
SdB
WC
Rue du Clos
Emprise bâtiment existant
3,80
2,65
Arbres à supprimer
Agrandissement 6,75
Cuisine
Premier étage
8,25 15,00
e Vue en perspective de l'existant et de l'agrandissement
000
Photo de l’existant vu côté sud
Rez-de-chaussée
h Plans des niveaux du projet
(cotes en m)
000
CONCEPTION
Projet n° 1 : agrandissement R + 1 et combles
- charpente traditionnelle en fermes à entrait retroussé ; - couverture en tuiles plates de pays, pente de la toiture = 45° ;
03.01
03.01
Muret existant
Limite mitoyenneté Est
03
Limite mitoyenneté Est
Limite mitoyenneté Nord
Mur mitoyen existant
Projets de construction
05.06
Prise 32 A Mâle
Vanne de gaz
Femelle
Espace de ventilation
Flexible
■ Réfrigérateurs Les réfrigérateurs sont encastrés (c) ou sont installés de niveau et en position stable. Des patins anti-vibrations fixés sous les pieds de l'appareil réduisent les nuisances sonores des systèmes à compresseurs. La plinthe à l'avant de l'appareil ne doit en aucun cas être obstruée et un espace libre de 5 cm au dos doit permettre la ventilation du bloc réfrigérant. Le réfrigérateur peut être branché sur le circuit des prises non spécialisées. Toutefois, une prise spécialisée reliée directement au tableau évite l'arrêt du réfrigérateur en cas de coupure de courant des prises non spécialisées de la cuisine.
Raccordement au gaz
Pose et raccordement électrique a Tables de cuisson
Mini 3,8 Mini 5
Nb de personnes
60 à 90
Volumes (l)
1
50 à 100
2
100 à 150
3à5
150 à 250
Plus de 5 60
250 à 400
Capacité moyenne d’un réfrigérateur
60
Prise dans élément adjacent
Mini 200 cm² Ventilation
Sous une table de cuisson
175,5
60 60 à 90
175
Source : Prentout
60
Avec évacuation au sous-sol 18
60
à1
00
55
8 à 10
40
Hotte indépendante
60
(cotes en cm)
Hauteur de fixation et saillie
Hotte sous élément haut Filtre à charbon
Filtre à graisse
Alimentation d’air en point bas mini 100 cm3
Évacuation de l’air à l’extérieur
Recyclage de l’air
Section mini des conducteurs (mm²)
d'un réfrigérateur Trou de passage du tuyau à l’arrière de l’élément
d Encastrement
Table de cuisson
d'un lave-vaisselle
Four
Prise électrique
Prise de courant spécialisée ou circuit spécialisé 2P + T
Prise de courant confort 2P + T
Sur la vidange de l’évier
■ Alimentation électrique (h) Pour l’ensemble des appareils électroménagers encastrés, il est préférable d’installer le socle de prise destiné à l’alimentation électrique dans l’élément adjacent afin de pouvoir isoler l’appareil rapidement en cas de défaut et de faciliter les opérations de montage et démontage.
Courant assigné maxi (A) Équipement - Conditions d’installation
6 monophasé ou 2,5 triphasé
32 20
Interdit
1 circuit spécialisé (boîte de connexion ou socle de prise de courant 4P+T 20 A)
2,5 indépendant
20
Interdit
1 circuit spécialisé (socle de prise de courant)
Interdit
- 3 circuits (2 circuits pour les studio) au moins pour alimenter les appareils de type lave-vaisselle, four, congélateur, etc. - 1 circuit pour chaque gros appareil électroménager supplémentaire
Interdit
- 12 prises maxi par circuit - 8 prises maxi par circuit Nombre minimal de prises de courant 16 A : - 6 non spécialisées dans la cuisine dont 4 à répartir audessus des plans de travail. Installation interdite au-dessus de l’évier ou des plaques de cuissons.
2,5
2,5 1,5
20
20 16
Sur une vidange indépendante e Raccordement d'un lave-vaisselle
000
■ Ventilation La cuisine est une pièce de service qui doit être équipée d’une bouche d’extraction reliée à une VMC. La hotte de cuisine (g) peut être : - à évacuation ; - à recyclage. Les odeurs et les graisses brassées par les hottes à recyclage présentent un risque d’encrassement des conduits de la VMC, augmentant le risque d’incendie. Les hottes à évacuation doivent être reliées à l’extérieur au moyen de conduites de diamètre 120 à 150 mm et d’un filtre anti-insectes, et en aucun cas au conduit de la VMC. La cohabitation de ces deux systèmes peut entraîner des déperditions et des retours d’air qui perturbent la ventilation. En cas d’utilisation d’une table de cuisson ou d’une cuisinière à gaz, une ventilation haute et basse doit être prévue pour des raisons de sécurité.
Fusible
Robinet d’arrêt
Tuyau Tuyau d’alimentation de vidange en eau du lave-vaisselle
■ Évacuation des déchets L’évacuation et le tri des déchets de cuisine (f) s’effectue au moyen de poubelles et de bacs facilement transportables, qui, pour certains, sont intégrés aux éléments bas et s’ouvrent et se ferment automatiquement. Il existe des modèles intégrés au plan de travail, équipés de conteneurs amovibles étanches ou pourvus d’une évacuation vers une poubelle située au sous-sol.
Disjoncteur
Mini 200 cm² c Encastrement
Aérations hautes et basse gaz
g Ventilation
Nature du circuit
b Encastrement d'un four
Aération en point haut mini 100 cm3
Filtre à graisse
60
Dans un meuble haut
Poubelle
Évacuation des déchets
60
80 à 85
56 60
f
59,5
60
53
i 56
Dans le plan de travail
60
Mini 55
(cotes en cm)
Min
Coiffe
54
55
80 à 90
Sortie de câble
Poubelle intégrée
Collier de fixation
h Équipement électrique minimal, conducteurs et protections (norme NF C 15-100)
000
AMÉNAGEMENT
5 cm Joint silicone
Gaine extensible
■ Laves-vaisselle Un lave-vaisselle (d) nécessite une alimentation et une évacuation d’eau, ainsi qu’une alimentation électrique 2 P + T 16 A. L’alimentation en eau peut être réalisée par une dérivation et l’installation d’un robinet d’arrêt sur la canalisation d’eau froide ou ma mise en œuvre d’un robinet autoforant ce qui évite de couper et démonter les canalisations. Le raccordement à l’appareil s’effectue au moyen de son tuyau d’alimentation (e). Le tuyau d’évacuation est relié : - soit au siphon de l’évier si celui-ci est équipé d’un raccordement pour lave-vaisselle ; - soit à une évacuation indépendante pourvue d’un siphon.
05.06
■ Fours Les fours placés en hauteur évitent de se courber et facilitent la prise en main des plats. Ils doivent être intégrés dans des éléments qui assurent un espace de ventilation minimal de 5 cm au dos de l'appareil pour évacuer la chaleur de cuisson (b). À défaut, des grilles d'aération hautes et basses doivent être installées.
Patte de fixation
Dalle RdC
Source : Hailo
IC ST MA
AMÉNAGEMENT
5 cm
Élément bas
65 à 75
Table de cuisson 45 à 55 à induction 4 foyers Table de cuisson au gaz 4 foyers (cotes en cm)
Table de cuisson mixte 4 foyers (gaz/électriques)
Plan de travail
80 à 90
50 à 57
55 à 75
45 à 55
50 à 75
55 à 75
■ Tables de cuisson Les tables de cuisson (a), à gaz ou électriques, sont intégrées au plan de travail. Elles doivent être implantées à une distance minimale appelée « coup de torchon » de 5 cm du mur ou de la crédence, et ne doivent pas être installées à moins de 40 cm de l’évier. Elles sont fixées au moyen d'un cordon de silicone ou avec des pattes de fixation. Les tables électriques sont alimentées au moyen d'une prise 32 A + T. Pour les tables à gaz, il est nécessaire de prévoir une prise 2P + T 16 A pour l'allumage des brûleurs. Les canalisations d'alimentation en gaz sont en cuivre ou en acier jusqu'à la vanne d'arrêt. Un tuyau flexible métallique sans limite de validité relie la vanne à la table de cuisson.
55
24-50 Trop-plein
23-46 Bonde
AMÉNAGEMENT
150 à 190
103
Standard
Dimensions (cm)
Contenance (l)
130 × 70
135
140 × 70
140 - 160
En angle
47 48
187
05.07
64
104 Baignoire sabot
47
150 × 70
145 - 170
160 × 70
90 - 150
170 × 75
100 - 160
190 × 90
225 - 250
Ø 40
5
8
14
Siphon (cotes en cm)
Vidange et évacuation « gain de place » pour baignoire standard
Trappe de visite pour baignoire
e Évacuation d'eau des baignoires
Joint de finition souple à l'alcool traité fongicide (réalisé baignoire pleine)
Taille et contenance des baignoires
170
150
40
Avec plage pour s’asseoir Baignoires standard (largeur 55) (cotes en cm) a Exemples de baignoires
Résistance au vieillissement
Facilité d'entretien
Fonte émaillée Résine Acrylique Élevée
Moyenne
Faible Sortie de cloison
b Propriétés des matériaux pour baignoires
Joint
113
168 194
150
265
80 42
Robinet mural thermostatique
Robinet sur colonnettes (cotes en mm)
Mitigeur mural
Mitigeur + douchette encastrés sur la baignoire c Robinetterie des baignoires
000
Flexible eau chaude
Joint de finition souple à l'alcool traité fongicide (réalisé baignoire pleine)
5 mm mini
Joint d'étanchéité souple à l'alcool traité fongicide
Joint mousse (fond de joint) Supportage maçonné (carreau de plâtre hydro, béton cellulaire…) Tablier d'habillage
Joint d'appui silicone Support périphérique imputrescible Encastrement (paillasse)
Détails de pose des baignoires en acrylique
■ Protection La protection d’une baignoire (g) permet de préserver la salle de bain des éclaboussures lors de son utilisation en douche. Elle se fait par : - un rideau (tringle fixée à 1,40 m du haut de la baignoire, dans l'axe du rebord) ; - une paroi vitrée, fixe ou relevable. La plupart des parois de protection se posent sans silicone, au moyen de joints par simple emboitement ou vissage.
Vérin
STIC MA
Flexible eau froide
Éléments d'habillage
Évier
Mise en place du tablier
Habillage en panneaux de mousse dure de polystyrène extrudé
Joint Rondelle
Serrage du vérin
Bande à joint
Colle
Tige filetée
Arrivée eau chaude
Source : Reitano
50°
Source : Grohe
150
210
Raccord sur carrelage
Joint de finition souple à l'alcool traité fongicide
Raccord du flexible Arrivée eau froide
90
Manchon à souder mâle
Supportage du fond
Sortie de mur simple
210 210
50°
Conduite
Source : Quick Plom
120 165
Source : Somatherm
43 Source : Nova
Source : Grohe
Raccord
Source : Boutté
Résistance aux tâches
Matériaux
Résistance aux rayures et aux chocs
■ Alimentation en eau L'alimentation en eau (d) se fait au moyen d’une dérivation soudée, collée ou vissée sur les canalisations d'eau chaude et froide de la salle d'eau qui peuvent être en cuivre, en PVC ou en PER. Une longueur de tube adaptée équipée d'un manchon mâle à visser permet de rapprocher l'arrivée d'eau au plus près de la robinetterie à laquelle elle est raccordée par une sortie de mur simple ou double ou un flexible de longueur adaptée. Les canalisations sont fixées au mur au moyen de colliers dont l'espacement ne doit pas être supérieur à 80 cm.
Joint d'appui silicone
Vérifier que les bords ainsi que les pieds sont en appui
Baignoire f
Pose des baignoires
Écrou D'après Ravak
45
56
■ Robinetterie des baignoires On optera pour : - un robinet simple, monté sur une colonnette si la baignoire est à rebord large ; - ou un mitigeur thermostatique, permettant de prévenir les brûlures grâce au préréglage de la température. Le robinet (c) est : - soit mural : il peut être fixé à la hauteur souhaitée mais son installation est plus complexe, impliquant une sortie double dans le mur ou la cloison ; - soit encastré sur la baignoire : il nécessite alors le percement du rebord de la baignoire.
Source : Wedi × 3
170
Source : Villeroy et Boch × 4
5 mm mini
■ Pose des baignoires La hauteur de pose d'une baignoire (f) dépend de la hauteur de son siphon. Elle peut être rehaussée au moyen de pieds préfabriqués ou posée sur un rang de briques. Si l'accès par le dessous est possible (sous-sol), une pose encastrée peut être envisagée. Des joints souples en silicone au droit des carrelages des murs et des paillasses permettent d'absorber les mouvements dus aux dilatations et retraits engendrés par la température de l'eau. Des panneaux de mousse dure de polystyrène extrudé, étanches et simples à mettre en oeuvre sans outillage spécialisé, permettent de réaliser les habillages et tabliers de la baignoire. Des pieds réglables permettent le calage correct du tablier sous le rebord de la baignoire ainsi que la mise en pression nécessaire à la prise du collage. La pose d'une baignoire implique les étapes et l'ordre suivants : - installation et réglage de la baignoire ; - installation de la robinetterie et de l'évacuation ; - carrelage des murs ; - fixation des parois.
Clé
150 mm
Sortie de mur double pour mélangeur ou mitigeur
Fixation et raccordement pour mitigeur monotrou
d Alimentation en eau
Ouvrant vers l'extérieur
Coulissant
Coulissant d'angle
En accordéon
Pare-bain en accordéon non replié
g Pare-bains
000
AMÉNAGEMENT
5
138
4
■ Évacuation d’eau Le système de vidange d'une baignoire (e), permettant l'évacuation de l'eau, se compose d'une bonde, d'un siphon, d'un système de fermeture et d'un trop-plein, reliés au réseau d'eaux usées de la salle d'eau en respectant une pente d'écoulement de 1 à 3 cm/m. Les conduites sont fixées aux murs au moyen de colliers dont l'espacement ne doit pas être supérieur à 50 cm. Le siphon évite la remontée des mauvaises odeurs et permet l'évacuation des eaux usées. Les modèles « gain de place » permettent de diminuer la hauteur de pose de la baignoire et d'en faciliter l'accès. Les systèmes de fermeture sont à bouchon, à pression clic-clac, ou commandés par câble. Dans tous les cas, une trappe de visite donnant accès au siphon est nécessaire (surface d'ouverture recommandée : 45 × 45 cm).
Trappe 45 × 45 cm
05.07
13
5 13
■ Baignoires La 05.06 baignoire (a) peut être : sabot (idéale pour les Cuisine petits espaces), droite, d'angle ou asymétrique. L'espace disponible dans la salle de bains est le premier élément à prendre en compte pour choisir le gabarit d'une baignoire. Les baignoires sont disponibles dans plusieurs types de matériaux (b) : fonte, acier émaillé, résine de synthèse ou acrylique.
90
100
Devant un placard ou des étagères
Entre deux placards
Pivotantes ou battantes
Pliantes
Dimensions pour 6 chemises pliées
15
Prof. = 50
■ Optimisation des espaces perdus Les placards et tiroirs peuvent être installés dans les niches, les coins, les espaces perdus dans les angles d'une pièce ou derrière une porte, sous les escaliers ou les rampants des combles. Ils peuvent également servir de séparation entre les espaces de la maison (c).
Pour utiliser un tiroir bas
Chemises pliées
Serviettes 30 à 40
Pour utiliser un tiroir haut
30
Dimensions pour 6 serviettes de toilette
48
135
■ Implantation des rangements L'implantation des rangement dépend de la configuration de la pièce, de l'espace disponible et du besoin en rangement. Quatre types d'implantations sont distinguées (b) : en l, face à face, en U ou en L.
> 80
45
À RETENIR ! L’aménagement des espaces de rangement d’une maison est réalisé au moyen : - d’armoires-penderies pour une entrée, un dégagement ou une chambre ; - d’un dressing pour une grande chambre ou dans un local dédié ; - de placards en soupente ou pour créer une séparation entre espaces.
d Types de portes
30
45
Coulissantes
16
06.01
■ Distances et aires d'accès Les aire d'accès permettent la manoeuvre aisée des portes et facilitent le rangement dans les placards, étagères et tiroirs (a).
■ Dressings Un dressing permet de ranger vêtements, linge et autres objets. Il se différencie d’un placard car c’est un espace de rangement délimité, spécifiquement créé à cet effet et souvent sans portes. Il existe de nombreux modèles de dressing à des prix très variés. Les finitions (lumière, portes, tiroirs, poignées de porte, étagères, etc.) sont très nombreuses (e).
06.01
40
AMÉNAGEMENT
180
Des rangements efficaces et optimisés sont une priorité dans l'aménagement d'une maison. Discrets et faciles d'accès, ils permettent d'éviter le désordre. Leurs dimensions est calculée fonction du nombre d'habitants soit par personne : - 0,30 m3 pour le linge de maison ; - 0,85 m2 d'étagères et de tiroirs ; - 0,70 mètre linéaire de penderie. On doit prévoir une surface minimale de rangement de 3 % de la surface totale pour une maison individuelle, dont 0,70 m3 pour les appareils ménagers et produits d'entretien.
a Distances et aires d'accès aux rangements
Boîtes de rangement 10 à 20
En l
Face à face
En U
En L
b Implantation des rangements 80 à 100 70 à 85
18 à 25
Chaussures
85
100 à 135
105 à 145
55 à 60**
50 à 90*
Pour séparer deux espaces (cotes en cm)
000
Pour appareils ménagers et produits d'entretien c Exemples de rangements
Coulissants ou à roulettes sous un escalier (cotes en cm)
100 à 135
200
Dimensions des tiroirs et des étagères
100*
* 5 à 10 manteaux ** Largeur costumes
Manteaux et costumes
100**
* 3 à 5 vestes ** 7 à 10 chemises
40*
35**
* 5 à 10 pantalons ** 5 à 10 robes ou jupes
Distance souhaitable entre le sol et la base du vêtement : 15 cm
Vestes et chemises
Pantalons, robes et jupes
AMÉNAGEMENT
■ Portes Les portes doivent offrir un accès aisé à l'espace de rangement sans trop empiéter sur l'espace habitable, l'espace disponible déterminera leur choix. De tailles standard ou sur mesure, leurs panneaux sont en bois, mélaminé, PVC, verre laqué ou miroir (d).
06.01 Rangements
Tiroirs : - 65 × 45 cm, 8 à 15 cm de hauteur ; - hauteur minimale du premier tiroir : 40 cm du sol ; - hauteur maximale du dernier tiroir : 145 cm du sol. Étagères : - 70 × 40 ou 70 × 60 cm ; - épaisseur : 1,9 cm ; - espace moyen entre deux tablettes : 23,5 cm ; - prévoir 3 tablettes de 70 × 40 cm ou 2 tablettes de 70 × 60 cm par personne.
e Éléments d'un dressing
000
L’angle de talus naturel est indiqué en degrés par rapport à l’horizontal, ou selon la pente par le rapport entre la distance horizontale et verticale (L/h). Les sols ébouleux peuvent être blindés par une paroi retenant les terres (d).
1
30° 2
11.01
GROS OEUVRE
La réalisation des fouilles et de terrassements nécessite de niveler le terrain, de retrousser la terre végétale, d’effectuer des décaissements ou des apports de terre. Ces interventions modifient le relief en abaissant le niveau par l’enlèvement de terre ou en le rehaussant par des apports. Ces travaux sont optimisés lorsqu’ils sont réalisés sans évacuation de terre excédentaire ni apport de terre complémentaire. ■ Engins d'excavation et de terrassement Les moyens mécaniques usuels d’excavation et de terrassement sont les suivants : - la pelle hydraulique (a), qui sert à l’extraction et au transport de tous types de matériaux. Elle est dite en rétro lorsque l’ouverture de son godet est disposée vers le bas et en butte lorsqu’elle est vers le haut ; - le tractopelle (b), qui est particulièrement adapté aux petits travaux de terrassement, associe sur son châssis de tracteur un godet de chargeuse et une pelle en rétro ;
a Décaissement à la pelleteuse
Talus à 30°
Pente 2/1
■ Types de fouilles Sont distingués les terrassements en déblai et en remblai, les fouilles ou excavations superficielles, en tranchée et en rigole (e).
Paroi
Talus
■ Calcul du volume de la fouille La representation graphique d’une fouille est réalisée sur le plan de terrassement et selon un profil en long et en travers. Lorsque la surface est bordée par des parois, le volume correspond à la surface de la fouille multipliée par sa hauteur. Pour les fouilles talutées, le volume se calcule par la formule des trois niveaux (f).
Fouille blindée
Fouille talutée (sol pulvérulent) d Pentes et talus Largeur de la plateforme Remblai
L Déblai
Rigole
Fond de fouille
Terrain naturel
Pr
Talus
Pm
Terrassement en déblai et en remblai
Pr < P t
Fouilles en tranchée et en rigole en terrain compact
Fouille ou excavation superficielle
Hauteur de la fouille Surface à mi-hauteur
e Types de fouilles
■ Implantation et tracé des fondations Le plan d’implantation d’une maison résulte des études de conception. À l’inverse du lever de terrain, il précise sur un fond de plan topographique orienté la position des ouvrages en planimétrie et en calage d’altitude par rapport à des repères in situ (bornage, alignement, etc.). Le report sur le terrain conduit au piquetage linéaire, latéral ou périphérique des fondations de l’ouvrage, emprise de terrassements, etc., au moyen de piquets et de chaises d’implantation numérotés, solidement fixés au sol et dont les têtes sont raccordées aux repères en plan et en altitude (c).
33 m
v=
3m
h × (S 0 + 4 × S 1 + S 2) 6
Volume de Surface du la fouille fond de fouille
27 m 3m
3m
18 m
TN
Pt
Pm < L /2
Assiette-emprise
Tranchée
TN
Surface du haut de fouille
Formule des 3 niveaux
Profil en long 3m
Talus de déblai
Talus de remblai
12 m
■ Pentes et talus L’équilibre naturel d’un sol est maintenu en respectant une inclinaison de pente, appelée talus naturel.
b Creusement des tranchées au tractopelle
Vue en plan
1
Re
Li m
Jalon
d ite
’al
em ign
30
Li g
0
0
ne
ec dir
1
3m
Profil en travers
1
1
3
2
3
2
B
tric
e
Repères 1 à 7 : points caractéristiques de l’ouvrage (contours de la construction)
1/2 = 200 % = 63° Déblais sol résistant
1/1 = 100 % = 45° Déblais sol ébouleux f
10
0
1/3 = 300 % = 70° Déblais sol compact
Calcul du volume de la fouille
11.02 Murs de soutènement
5
L
Par leur fonction de soutien et d’opposition aux poussées du terrain, les murs de soutènement sont indispensables à l’aménagement des terres lorsque le talutage n’est pas envisageable. Ils sont utilisés pour réaliser une surface horizontale sur un terrain en pente, pour aménager une rampe d’accès à un garage semi-enterré ou pour limiter des propriétés en surplomb. Ils doivent offrir une bonne résistance à la poussée des terres et comporter un drainage permettant d’évacuer les eaux d’infiltration.
cu ld en ’alig faç nem ad e ent
n Lig i (al
gn
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en
ire ep ad aç f la
ed
e td
ctr
A
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rin
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re
ho
lat
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la
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ue
riz
Lim
ite
tou
Plan vertical
1
ice
pa
on
tal e
rce
au
dé
rre
ca
3 7
mè
lle
6
Jalon
tre
Co
te
cu
m
e ulé
4
C
Appareil en station pour implantation d’angles et de distances c Implantation et tracé des fondations d'une maison
000
3/2 = 66 % = 30° Remblais
0
e ral
Ma
Re
Représentation graphique des talus
2
20 até
Cercle horizontal
L1
D
l rge
n rai Plan vertical
td
en
er ut
cu ld e n ’alig faç nem ad e ent
3m
Les tirets représentent le haut du talus
Piquets d’implantation
Chaise d’implantation g Mur modulaire végétalisable en maçonnerie
Types de modules
GROS OEUVRE
11.01 Fouilles et terrassements
11.02
11
Préparation du terrain
■ Murs modulaires végétalisables en maçonnerie Les murs de soutènement et de confortement de talus végétalisables (g) sont construits avec des modules en béton. Ils peuvent comporter un fond ainsi qu’une ouverture permettant l’évacuation de l’eau excédentaire. D’autres, sans fond, permettent de planter des végétaux de taille plus importante.
000
Linteau
16.01 Éléments des murs maçonnés La pose des éléments s’effectue sur mortier frais, à joints verticaux croisés, le décalage en partie courante étant compris entre le tiers et la moitié de la longueur d’un élément (c). À chaque niveau de plancher et en couronnement, des chaînages horizontaux assurent le ceinturement des murs et la jonction avec les planchers. Les poteaux et chaînages verticaux garantissent la continuité des chaînages horizontaux dans le ceinturement des pans de maçonnerie. Les linteaux forment la partie haute des ouvertures recevant les menuiseries ; ils sont préfabriqués ou coulés en place à l’aide de coffrages ou de blocs spéciaux.
16.01
Armatures
Bloc d’angle Semelle Béton
Chaînage vertical d’angle
Planelle
Planelle
Bloc creux
Bloc à isolation thermique intégrée
Bloc-linteau
Bloc multifonction (coupe et angle)
Bloc à bancher
a Éléments des murs maçonnés
Plancher
Type I Coupure de capillarité (lame d’air)
Panneau rigide d’isolant non hydrophile Coupure de capillarité (isolant non hydrophile)
Enduit ou revêtement traditionnel Blocs creux
Plot imputrescible
Les murs sont classés en quatre types en fonction de leur résistance à la pénétration de la pluie battante (action combinée de la pluie et du vent) (h) : - type I : sans dispositif s’opposant au cheminement de l’eau au travers du mur (revêtement étanche, coupure de capillarité) ; - type II : sans étanchéité extérieure, avec une coupure de capillarité stoppant les infiltrations accidentelles ; - type III : avec une lame d’air comportant à sa base un dispositif de collecte et de rejet des eaux d’infiltration éventuelles ; - type IV : contrairement aux précédents, avec un parement extérieur (enduit étanche, vêture) assurant une étanchéité à la pluie.
Plancher
Plancher Planelle Cloison de doublage
Brique apparente
16.04
Cloison de doublage
Plot non hydrophile
Panneau rigide ou semi-rigide d’isolant non hydrophile
Brique apparente
Cloison de doublage Joint vertical non garni
Lame d’air Décrochement Cornière en PVC Plancher
Type III
Blocs creux
Blocs pleins Chevron Bardage Revêtement d’étanchéité adhérant au liant plastique
Liteau
Chaînages des murs maçonnés
Le chaînage des murs maçonnés, obligatoire, est vertical, horizontal ou rampant, placé à chaque niveau ou étage et à l'intersection de chaque mur avec un plancher (i). Il assure la liaison des éléments entre eux, évite la déformation des murs, soumis à des charges verticales et permet ainsi d'éviter les fissurations dans les maçonneries en conservant leur résistance mécanique. Les chaînages horizontaux permettent de contenir les poussées latérales dues au vent ou aux terres venant contre les murs enterrés. Les chaînages sont coulés dans des coffrages ou dans des blocs spéciaux qui permettent d’unifier le matériau de façade et de faciliter l’accroche de l’enduit (j). Afin d’éviter la corrosion, l’enrobage des armatures doit être supérieur à 2 cm, même si elles sont situées dans un bloc en béton. Les armatures des différents chaînages, d'une section de 1,5 cm², sont liées entre elles (k).
Type II
Rejet des eaux d’infiltration
Les murs maçonnés comportent une ou deux parois, qui peuvent être enduites. Sont distingués : • les murs à une paroi qui comprennent : - les murs simples (d) dont l’épaisseur est constituée par un matériau principal (béton, pierre, brique, etc.), - les murs composites (e) dont l’épaisseur est constituée par plusieurs matériaux solidarisés par du mortier, de la colle, etc. ; • les murs à deux parois distinctes qui comprennent : - les murs doubles (f) avec deux parois distinctes d’épaisseur sensiblement égale, - les murs avec cloisons de doublage (g) d’épaisseur inégale.
16.03 Organisation des murs
Cloison de doublage
Plancher
16.02 Types de murs Bloc plein
Isolant hydrophile
Enduit
Enduit
Extérieur
Intérieur
Type IV h Organisation des murs
+
+
=
Ciment Sable 0/4 mm Eau (un sac de 25 kg) (9 seaux) (environ 11 l)
Mortier (environ 90 l)
b Dosage de mortier pour un sac de 25 kg de ciment
Chaînages horizontaux Panneaux isolant
Chaînages verticaux
Cloison sèche
e
c Mise en oeuvre des murs maçonnés
Mortier
Doublage isolant collé
Blocs de béton
Béton cellulaire d
000
Blocs de béton isolés
Murs simples à une seule paroi
f
Coffrage d’un chaînage vertical
Blocs spéciaux
e
i
Emplacement des chaînages dans une maison
Chaînage horizontal
Chaînage horizontal
Maçonnerie
Maçonnerie
g Mur avec cloison
(11 ≤ e ≤ 20 cm) Cordeau d’alignement
Chaînage vertical en blocs spéciaux
Chaînage rampant
de doublage Blocs spéciaux d’angle
Mur double Blocs creux montées en premier
Briques pleines ou perforées ou mulots agrafés
Plancher en dalle pleine Plancher à entrevous Maçonnerie
Mur monté après enduit e
Maçonnerie de pierres apparentes
Béton
Murs composites à une seule paroi
Chaînage horizontal coulé j
Chaînage rampant
Mise en oeuvre des chaînages
Armatures
Chaînage plat horizontal
Plancher bois ou métal
Chaînage coulé
Liaisons efficaces dans les angles
Chaînages verticaux k Position des armatures
000
GROS OEUVRE
GROS OEUVRE
Les murs en maçonnerie de petits éléments (blocs de béton, briques en terre cuite, pierres, etc.), unis par un liant (mortier, ciment, etc.), sont mis en oeuvre pour les maisons individuelles et les constructions de petite taille à usage d’habitation ou similaire (a) et (b). Ils participent à la stabilité de la structure et sont généralement porteurs, mais ils peuvent également être simplement des cloisons de distribution ou participer au doublage des murs de façade.
Enduit
Blocs creux
Enduit ou revêtement Enduit isolant traditionnel hydrophile (plâtre et perlite, etc.) Blocs creux
Enduit ou revêtement traditionnel
16.03
Murs porteurs maçonnés
16
Chaînage horizontal
Armatures transversales (cadres)
≥ 20
En pierre
En béton armé coulé dans des blocs spéciaux En bâtière
Prélinteau formant un coffrage perdu
Appareillé
19 Armatures transversales
cm
18.01 Éléments d'une baie
c Linteaux
Tableaux
18.01
GROS OEUVRE
En bois
Armatures supérieures
Chapeau
Linteau
Armatures inférieures
Armatures inférieures
Les baies (a) sont des ouvertures réservées dans les murs. Elles permettent le passage des personnes, assurent un éclairage naturel et la ventilation des pièces. Elles sont limitées : - en partie basse par un seuil (pour les portes) ou par un appui (pour les fenêtres) qui assurent l'étanchéité en pied d'ouverture (b) ; - en partie haute par un linteau qui supporte les charges (mur et plancher) (c) ; - sur les côtés par des tableaux qui supportent le linteau (d) ; - entre-elles par un trumeau. La largeur nominale de la baire (LNB) est la distance mesurée entre deux tableaux et la hauteur nominale de la baie (HNB), celle mesurée entre la sous-face du linteau et le rejingot du seuil ou de l'appui (e).
2e lit 1er lit Armatures longitudinales
Ancrage (crosse)
Coupe longitudinale
Coupe transversale
a Éléments d'une poutre en béton armé Cadres
Barres de montage
b Vue en perspective d'une armature de poutre
Feuillure Oreille
Dressage au mortier
18.02 Matériaux d'encadrement
Rejingot
Divers types de matériaux peuvent composer les éléments d'une baie : - bois, pierre, profils métalliques de type IPN ou UPN, béton préfabriqué ou coulé en place (f) pour le linteau ; - dressage au mortier, brique, pierre (g) ou béton préfabriqué pour les tableaux ; - brique, pierre, béton préfabriqué ou coulé en place pour l'appui.
Baies
Appui
Tableau
Seuil Trumeau a Baies dans un mur
Linteau coulé
Allège
Les poutres (ouvrages horizontaux de franchissement conçus pour résister à la flexion) et les poteaux (ouvrages verticaux de soutènement conçus pour résister à la compression) en béton armé sont coulés directement sur le chantier et renforcés au moyen d’armatures. Les chaînages renforcent les murs maçonnés et leur permettent de résister à des efforts de flexion ou de cisaillement qui pourraient entraîner leur déversement. Ils limitent les désordres dus aux tassements et à la dilatation des matériaux.
19.01
Barres actives
Disposition droite (courante)
Disposition inclinée (peu courante)
c Disposition des armatures transversales (cadres) Jouée de coffrage Buton
Jouées de coffrage Montant ou raidisseur
8 15
Buton Liteau
Étayage en planches
19.02
Fond du coffrage
Chapeau ou bléchet Fond du coffrage
Contrefiche
Contrefiche 0,90 à 1 m
Étai Planche de répartition
Goutte d’eau
Appui préfabriqué
Appui en briques pleines sur chant
Coin de calage ou détente
Appui coulé en place (avant la pose de la fenêtre)
b Seuils et appuis Coupe Verticale
Menuiserie bois Joint Plâtre Brique plâtrière Isolation thermique Parpaing
d Coffrage traditionnel en bois Coupe Verticale
Menuiserie bois + inox
Enduit extérieur
Chaînage
f Étayage d'un linteau coulé dans des blocs en U
Enduit extérieur
Poutre
Cadre b Exemples de sections
Béton Coupe horizontale
Largeur tableau de la baie Appui : largeur tableau + 10 cm
Appui dans maçonnerie avec isolation traditionnelle et cloison de doublage
Dalle
Coupe horizontale
Coffrage en blocs de béton
Étrier Armatures transversales (cadres)
Largeur tableau de la baie
Épingle
Zone de recouvrement (≥ 3 cadres)
Armatures longitudinales Seuil : largeur tableau + 10 cm
Niveau hors gel
Seuil dans maçonnerie avec isolation traditionnelle et cloison de doublage
e Poutrelle en béton armé ou précontraint
000
Poteaux coulés sur chantier
Les poteaux en béton armé (a) sont coulés directement sur le chantier. Leur section (b) peut être carrée, ronde, rectangulaire ou de forme complexe selon leur position dans la construction. Les poteaux sont soumis à des efforts de compression qui peuvent entraîner un risque de flambage. L’enrobage minimal des armatures longitudinales et transversales (c) doit être d’au moins 3 cm pour les poteaux exposés aux intempéries. La jonction entre armatures doit respecter un recouvrement de trois cadres transversaux (d). Le béton est coulé dans des coffrages verticaux réutilisables ou perdus en blocs architectoniques (e).
d Tableaux
Rejingot
Poutres coulées sur chantier
Les poutres en béton armé (a) sont coulées directement sur le chantier. Elles prennent appui sur des poteaux, des murs maçonnés, des voiles en béton armé ou sur d’autres poutres. Elles sont soumises à des charges permanentes (poids d’un plancher ou d’une couverture) et à des charges d’exploitation. Les sollicitations principales auxquelles elles sont soumises sont le moment de flexion et l’effort tranchant (important près des appuis). Des armatures longitudinales et transversales sous forme de cadres (b) et (c) renforcent les zones tendues, comprimées ou soumises à des efforts de cisaillement. Les coffrages horizontaux (d) sont constitués d’un fond de moule et de deux jouées. Leur étaiement assure la stabilité du coffrage durant les opérations de coulage et de vibrage du béton.
Préfabriqué Encastrement de l'appui dans le tableau (en cm)
Poutres et poteaux
Semelle g Ouverture dans un mur en pierres
a Éléments d'un poteau
Assemblage cadre + épingle c Armatures transversales
Semelle
Béton de propreté
d Armatures en attente
Panneaux de coffrage en ailes de moulin
Coffrage traditionnel en bois
e Coffrages
000
GROS OEUVRE
18
Armatures supérieures
Baies et ouvertures
19.01
Linteau coulé
Critères de choix
Cloisons
Panneaux en plaques de plâtre et âme alvéolaire
32.01
a Cloisons dans une maison d'habitation
Critères de choix
Briques plâtrières
Blocs de béton cellulaire
Isolant éventuel
Plaques de plâtre
Vis de fixation de la plaque de plâtre
Source : Plâtres Lafarge
SECOND OEUVRE
Les cloisons sont des ouvrages verticaux qui délimitent les volumes à l'intérieur d'un étage (a). Contrairement aux murs de refend, les cloisons n'ont pas de fonction porteuse. On distingue : - les cloisons de distribution qui séparent les pièces d'une même zone ; - les cloisons de séparation qui séparent ou isolent les zones sensibles (pièces de nuit, bureaux, etc.) des sources de nuisances (chaufferie, circulations, etc.). Leurs fonctions sont multiples (isolement acoustique, isolation thermique, etc.). On distingue différentes techniques de réalisation des cloisons de distribution : - la maçonnerie de petits éléments à enduire (briques plâtrières, briques pleines, blocs de béton, etc.) ou d'éléments lisses à assembler, équipés de dispositifs de jointoiement tels que rainure et languette qui permettent de réduire voire de se passer d’enduit de finition (blocs de béton cellulaire, carreaux de plâtre, etc.) (b). - la mise en oeuvre de plaques de plâtre d'une hauteur d'étage, autostables sur réseau alvéolaire ou fixées de part et d'autre d'une ossature métallique (c).
Cloison en blocs de béton cellulaire
Plafond Rail Bande et enduit
Rail ou tasseau Traitement de joint par bande et enduit
32.01 Cloisons de distribution
Cloison isolée en plaques de plâtre sur ossature métallique
Plaques de plâtre sur ossature métallique
SECOND OEUVRE
Mur de façade
Caractéristiques Traitement de joint par bande et enduit
Bande et enduit
Vis ou pointe Semelle
Montant
Clavette de guidage
Plaques de plâtre
Rail
Les deux plaques de plâtres sont reliées entre elles par un réseau alvéolaire en carton, en lin ou en bois. Ces éléments d'une hauteur d'étage sont juxtaposés et rendus solidaires entre eux. Les joints sont dissimulés à l'aide d'un enduit.
Les deux plaques de plâtres sont fixées de part et d'autre d'une ossature métallique comprenant des rails fixés au sol et au plafond ainsi que des montants régulièrement espacés. Les joints sont dissimulés à l'aide d'un enduit.
Épaisseur
5, 6 ou 7,2 cm
7,2 ou 9,8 cm
Temps de séchage
Technique sèche
Technique sèche
Temps de mise en oeuvre
1/4 à 1/2 h de main d'oeuvre par m² de partie courante
1/2 h de main d'oeuvre par m² de partie courante
Mise en oeuvre sur plancher à faible capacité portante
Carreaux de plâtre
Mise en oeuvre sur plancher flexible Rainure
Surface lisse
Cloison parallèle aux solives
Enduit de plâtre
Hauteur > 3 m Languette
Accrochage d'objets lourds en tous points Oui
Caractéristiques
Source : Anah
Non
c Cloisons de distribution en plaques de plâtre
Âme en carton Semelle résiliente Les briques alvéolées hourdées au plâtre reçoivent de part et d'autre un enduit au plâtre. Des raidisseurs sont disposés au minimum tous les 4 m et au maximum tous les 6 m.
Les blocs ou carreaux de béton cellulaire sont assemblés avec un mortier colle spécial. Les deux faces reçoivent ensuite un enduit pelliculaire. Des raidisseurs sont disposés au minimum tous les 2,5 m et au maximum tous les 4 m.
32.02 Panneaux à âme alvéolaire
Lisse haute
Rail ou tasseau
Il existe des carreaux de plâtre pleins, alvéolés, ou spécifiques pour les pièces humides. Ils sont assemblés à l'aide d'une colle spéciale, les deux faces sont lisses et finies. Des raidisseurs sont disposés au minimum tous les 5 m et au maximum tous les 8 m.
Épaisseur
3,5 à 7 cm
5, 7 ou 10 cm
5, 7 ou 10 cm
Temps de séchage
Relativement long
Technique sèche
Technique sèche
Temps de mise en oeuvre
1 h 1/4 de main d'oeuvre par m² de partie courante
3/4 h de main d'oeuvre par m² de partie courante
Colle néoprène
Jonction en T
Tasseau de départ
Renfort d’angle
Potelet en bois
Potelet en bois
3/4 h de main d'oeuvre par m² de partie courante
Mise en oeuvre sur plancher à faible capacité portante
Jonction d’angle
Jonction d’huisserie
Clavette d’assemblage
Clavette de jonction
Source : Plâtres Lafarge × 5
Mise en oeuvre sur plancher flexible Cloison parallèle aux solives Hauteur > 3 m Accrochage d'objets lourds en tous points Oui
000
Non
(ép. ≥ 7 cm) Plaque de plâtre (ép. ≥ 10 cm)
(ép. ≥ 7 cm) Source : Anah
b Cloisons de distribution en maçonnerie de petits éléments
Lisse basse
Guides et assemblages
Sens de pose
Les cloisons non porteuses autostables en panneaux à âme alvéolaire (d), d’une hauteur d’étage, sont composées de deux plaques de plâtre collées en usine de part et d'autre d'un réseau alvéolaire en carton. Leur montage s’effectue au moyen de lisses basses et hautes en bois ou métalliques et de clavettes qui solidarisent les plaques entre elles, réparties sur la hauteur à raison de : - 3 jusqu’à 2,50 m de hauteur (2 réparties sur la hauteur, la 3ème fixée sur la lisse basse) ; - 4 entre 2,50 m et 3,20 m de hauteur (3 réparties sur la hauteur, la 4ème fixée sur la lisse basse). En cas de pose dans des pièces humides, il est nécessaire d’utiliser des panneaux hydrofuges. Sur sol fini, la semelle bois est alors posée dans un rail PVC. L’ensemble est fixé sur la chape avec interposition de 2 cordons de joints latéraux ou d’un joint compriband. La largeur de délardage du réseau alvéolaire nécessaire pour laisser passer les gaines électriques ne doit pas être trop importante. De l’ordre de 10 cm, elle doit se situer de préférence en milieu de panneau. Non recommandé, un délardage au niveau des joints entrainerait la saillie des bords de plaques. Des renforcements (incorporation de fourrures en bois) destinés à la fixation d'objets lourds doivent être prévus à la mise en oeuvre des plaques.
d Panneaux à âme alvéolaire
000
32.02
32
Arrête sortante
Source : Plâtres Lafarge
Arrête rentrante
00.01
SECOND OEUVRE
Marches balancées
Échappée
Paillasse (escaliers en béton) Main courante Ligne de foulée
00.01
Palier inférieur Balustre
Mur d’échiffre Giron (g) Jo
ur
ou
Contremarche lun
ett
e
Nez de marche
Départ Emmarchement
a Vocabulaire de l'escalier Volée Emmarchement
l
Nez de marche
Escalier droit
Hauteur de marche (h)
Pas
Giron
00.02 Typologie
Escaliers Marche balancée
Vocabulaire et éléments structuraux
Un escalier est formé de marches, permettant de passer d’un niveau à un autre. Selon son emplacement et sa fonction, il peut revêtir de multiples formes (droit, circulaire, balancé, etc.) et être construit à partir de différents matériaux (béton, bois, métal, etc.). Outre son poids propre et son éventuel revêtement, il faut prendre en compte, lors de sa conception, les charges d’exploitation. Les escaliers (a) ainsi que les marches (b) font l’objet d’un vocabulaire spécifique. La cage d’escalier qui désigne le volume dans lequel l’escalier est situé comprend une trémie (ouverture dans le plancher qui permet le passage de l’escalier (c)) et un ou deux murs d’échiffre sur lequel ou lesquels s’appuient les marches lorsque l’escalier est soutenu latéralement (d). L’échappée désigne la plus faible hauteur libre entre le dessus des marches et la sous-face du plancher supérieur (e). Si plusieurs étages doivent être desservis, il est préférable, pour les mêmes raisons et dans un soucis de gain de place de superposer les volées d'escaliers en veillant à ce que l'échappée soit suffisante, tant dans les parties droites que lors des changements de direction (f). Il est important que l'échappée des escaliers qui conduisent aux sous-sols, aux caves et aux combles sans ouvertures et pour lesquels ils sont le seul moyen d'accès, permettent le passage de meubles et d'objets encombrants (attention aux escaliers hélicoïdaux et à quarts tournants) (g). Une arrivée de l'escalier en partie centrale des étages à desservir favorise l'accès aux pièces en optimisant la taille des circulations qui ne doivent pas dépasser 10% de la surface habitable totale (h).
Marche balancée
Plancher haut
À double quartier tournant
Marche balancée Marche balancée
À quartier tournant bas
Chambre 1
0,5
Marches identiques
60
Marche en console Marches droites
Palier d’arrivée
Salle d’eau
Marche rayonnante
Chambre 3
à
1,
Simple 20
Noyau central
Noyau central
Chambre 2
0m
0,
Palier d’arrivée Palier d’arrivée
Escaliers balancés
Bureau Circulation
Ligne de foulée
À quartier tournant intermédiaire i
Rangement c Trémie (L × l)
Palier d’arrivée
Palier d’arrivée
L
Contremarche
À quartier tournant haut
En fonction de l'espace disponible et de la dimention et position des trémies, plusieurs formes d'escaliers, en béton, en métal ou en bois, peuvent être envisagées : • Les escaliers balancés (i) dont les marches dites « balancées » assurent les changements de direction sans paliers intermédiaires : - à quartier tournant 90° bas ; - à quartier tournant 90° médian ; - à quartier tournant 90° haut ; - à double quartier tournant 180°. • Les escaliers droits dont les marches sont de forme rectangulaire : - à volée droite (j) : d'une seule volée droite, de plancher à plancher ; - à volées droites et paliers intermédiaires (l) : à plusieurs volées droites de différentes directions et comportant, dans leurs parcours, un ou plusieurs paliers intermédiaires. • Les escaliers hélicoïdaux (k), appelés également escaliers en colimaçon, à vis ou en spirale dont les marches rayonnent autour d'un fût ou d'un noyau cylindrique central : - à base circulaire (marches identiques) ; - à base carrée (marches de formes différentes). • Les escaliers suspendus (m) avec marches en console, qui peuvent être droits, à quartier tournant, à palier intermédiaire ou hélicoïdaux. Des choix architecturaux ou des positions de trémies existantes, en réhabilitation par exemple, peuvent conduire à adopter d'autres formes plus complexes qui associent marches balancées et paliers intermédiaires.
Double h Implantation centrale des escaliers
d Mur d'échiffre
m
Emmarchement
À base circulaire j
b Vocabulaire des marches
Escalier droit
À base carrée
k Escaliers hélicoïdaux
m Escaliers suspendus
Palier d’arrivée Palier de repos
Trémie
Palier de repos
Palier de repos
Palier de repos
Palier d’arrivée
≥ 2,10 m
Ligne de foulée
Échappée ≥ 2,10 m
Hauteur à monter (dénivelée)
Dalle d'étage
Échappée de tête ≥ 2,10 m
Volée supérieure
Palier d’arrivée
Reculement
Un palier intermédiaire double e Échappée d'une volée simple
000
f Échappée entre deux volées
g Passage d'objets encombrants
Un palier intermédiaire simple l
Deux paliers intermédiaires simples
Escaliers à volées droites et paliers intermédiaires
000
SECOND OEUVRE
00
Mur d’ados
00.02
Palier supérieur
SECOND OEUVRE
33.01 Portes d'entrée
Porte + imposte
33.01
Porte seule
Porte + tierce + imposte a Éléments et configurations d'une porte d'entrée
Tierce (fixe ou ouvrante)
Porte + tierce
Porte
Fermeture
Les blocs-portes d'extérieur (a) destinés aux maisons individuelles sont constitués : - d'un vantail articulé sur l'huisserie par des paumelles ; - de l'huisserie, solidaire du gros oeuvre, en bois, en métal ou en PVC. Le style et le matériau des portes d'entrées doit respecter le style architectural de la maison (b). Les dimensions des blocs-porte sont standards (c), même si des blocs-portes sur mesure peuvent être réalisées, pour des chantiers de rénovation par exemple. Le sens d'ouverture s'exprime toujours de l'extérieur vers l'intérieur, en poussant, à droite ou à gauche (d). L'huisserie est rendue solidaire du gros oeuvre par un scellement direct qui peut s’effectuer par voie sèche ou par voie humide (e). La voie sèche concerne les matériaux pleins de forte densité (béton). Les pattes de fixation sont généralement fixées dans le gros oeuvre à l’aide de vis et de chevilles à expansion. La voie humide s’applique à tous les types de maçonnerie (parpaings, briques, etc.). Les pattes sont fixées par du mortier de ciment. Le mode de pose des huisseries (f) dépend du type de maçonnerie et d'isolant. Les portes extérieures assurent l'isolation thermique et phonique, elles doivent également protéger contre les effractions (notamment les effractions de niveau 1, soit 5 minutes avec un outillage réduit) au moyen d'un blindage et de fermetures renforcées (g).
Porte simple
Vantail
Fermeture
Porte double
Porte + tierce
Bâti
Porte coulissante
a Éléments et configurations d'une porte d'intérieur
Dimensions Type de porte
Largeur (cm)
Hauteur (cm)
Épaisseur (cm)
80 ou 90
215 ou 225
5à7
Avec tierce
120 ou 130 215 ou 225
5à7
Double
160 ou 180 215 ou 225
5à7
Simple
Traditionnelle en bois pleine
Traditionnelle Contemporaine Contemporaine Contemporaine en bois cintrée en bois à hublot en aluminium en PVC vitrée b Styles des portes d'entrée
Traditionnelle en bois pleine
Traditionnelle en bois vitrée
En chapeau de gendarme
Contemporaine Contemporaine en bois en PVC ou en aluminium b Styles des portes d'intérieur
c Dimensions des portes d'entrée
Mortier de scellement Dormant
Patte de fixation
Les blocs-portes d'intérieur (a) sont destinés aux cloisons et aux murs peu épais. En bois, aluminium ou en PVC, leur style s'accorde avec celui de l'aménagement intérieur de la maison, traditionnel ou contemporain (b). Les portes doivent être disposées de manière à ne pas gêner la circulation des personnes, l'accès aux équipements ou nuire à la bonne utilisation de l'espace. Elles doivent être dimensionnées en fonction de la destination de la pièce dans laquelle elles s'ouvrent. Leur largeur normalisée doit être suffisante pour permettre le passage d'un meuble ou du fauteuil roulant d'une personne à mobilité réduite. Les dimensions des blocs-porte sont standards (60, 70, 80, 90 cm de large), même si des blocs-portes sur mesure peuvent être réalisées, pour des chantiers de rénovation par exemple. Le sens d'ouverture s'exprime toujours en poussant, à droite ou à gauche (c). Pour dégonder une porte (d), il faut l’ouvrir à 90° pour la dégager de sa feuillure, puis la soulever pour faire sortir les paumelles de leur logement. On peut s’aider en appuyant avec le pied sur un levier et une cale ou un pied-de-biche engagé sous l’ouvrant. Le pêne (partie mobile de la serrure), qui vient s’insérer dans la gâche (partie fixe située sur l’huisserie), assure la fermeture du vantail. Des béquilles et des boutons, ronds ou ovales, commandent la serrure par l’intermédiaire d’un carré venant s’insérer dans le foliot (e). Les huisseries sont fixées aux murs et cloisons en petits éléments avec des pattes à scellement, maintenues à l’aide de plâtre ou de mortier de ciment. Pour les cloisons légères en plaques de plâtre, des pattes de tôle mince ou des montants métalliques sont vissées ou clouées (f). La partie haute des huisseries peut être reliée au plafond par : - des aiguilles provisoires déposées lors du montage de la cloison ; - des aiguilles en bois ou en métal, noyées dans la cloison ; - des étais tubulaires à ressort. Les portes coulissantes sont apparentes ou à galandage, elles s'ouvrent alors en disparaissant entièrement dans un châssis disposé dans le mur ou la cloison.
Dormant
Gâche haute
Foliot ou fouillot Béquille
30
À gauche en poussant
Vis et cheville pour fixation par voie sèche
À doite en poussant
(cotes en mm)
Guide de tringle
90 à 160
d Sens d'ouverture
À gauche À doite Coulissante en poussant en poussant en applique
Tringle
Fixation par voie humide e Accessoires de scellement
Bouton
Ouvrant
35
c Sens d'ouverture
Coffre Tirage
Coulissante à galandage
Pied de biche
Serrures mortaisées ou lardées
d Dégondage
d'une porte 0,15*
Organes de manoeuvre
e Organes de fermeture et de manoeuvre
*Jeu de mobilité
Renfort de paumelle
Serrure Carré
Rail
0,20*
Guide
Butée
Châssis métallique
0,15* Isolant
Bois
Ancien dormant
Pose en tunnel
Pose en feuillure
Métal
PVC
Profilés d’huisserie
Blindage intermédiaire
≤ 80
Béquille double
Huisserie
Montant métallique
Cylindre Gâche ≤ 80
Paumelles
Gâche basse
Roulette éventuelle
25
Pose en rénovation sur bâti existant
Pose en applique sur l'isolation f
000
Modes de pose
Fermeture 3 points
Blindage de porte
g Fermeture et sécurité
Cloison en petits éléments (cotes en cm)
Cloison en plaques de plâtre f
Coulissante en applique
Habillage Caisson de refoulement
Coulissante à galandage
Modes de pose
000
SECOND OEUVRE
33.02 Portes d'intérieur
Portes
33.02
33
Imposte vitrée