#849 • Septembre • 2016
FISCHER aujourd'hui :
le siège à Sindelfingen, 8’000 m2 additionnels ont été inaugurés. Nous visons rapidement deux fois plus d’activités pour soutenir notre croissance.
Cette année, nous fêtons les 40 ans de Fischer France, la plus ancienne des filiales Fischer. Nous sommes, depuis plusieurs décennies et plus que jamais au service de nos clients.
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Luxe - Médical
ÉVÉN E M E NT P 6
Tech’Surf rayonne le Grand Ouest …
ENQUÊ TE P 48
Matériaux
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DO SS I E R P 22
ÉDITORIAL EDITORIAL
Voahirana Rakotoson, rédactrice en chef
Une voie royale «
N
on, l’industrie n’est pas pour les exclus de la filière classique ; c’est même une voie royale pour les curieux, les observateurs rigoureux, les petits malins à l’affût de l’amélioration, les infatigables chercheurs de solutions plus efficaces… », annonçait Arnaud Martin, président de CLIP Industrie dans la préface du très bel ouvrage L’apprentissage et les nouvelles technologies, édité par CLIP Industrie. Industriels, pouvoir publics et fédérations professionnelles se sont emparés, depuis des années, de l’épineuse question du désamour de la société française pour l’apprentissage, dynamique dans l’enseignement supérieur, mais ce n’est pas le cas dans les autres filières de formation. Pourtant, l’enquête réalisée en 2015 pour OpinionWay révèle que neuf jeunes sur dix ont une bonne opinion de l’apprentissage et des formations en alternance, un jeune sur deux pense que l’apprentissage devrait être obligatoire. Mais force est de constater leur difficulté à s’insérer ou à trouver une entreprise d’accueil pour les formations en alternance et l’apprentissage. Des solutions existent comme celles du Campus ESPRIT Industrie de Redon avec ses deux plateformes, Tech’Surf et Tech’Indus. En introduction de cet ouvrage, Louis Gallois, coprésident de la Fabrique de l’industrie évoque : « Près de 70 % des apprentis trouvent un emploi durable à la fin de leur formation, l’apprentissage est un des chemins les plus sûrs pour trouver un emploi ». « Emploi : état d’urgence », c’était un des thèmes débattus en plénière lors de l’université d’été 2016 du Medef. Dans son intervention, Marwan Lahoud, directeur général délégué à l’international, la stratégie et les affaires publiques d’Airbus Group, est venu apporter un message d’espoir tout en évoquant quelques pistes pour rapprocher l’école de l’entreprise. Une des solutions évoquées par l’ensemble des industriels : transformer les lycées professionnels en CFA en instaurant une cogouvernance claire entre l’Éducation nationale et les entreprises. Le pacte de responsabilité est également une des mesures en faveur de l’apprentissage. C’est un premier pas, mais nous devons aller beaucoup plus loin. « La seule solution, c’est l’entreprise, libérons-la », clame ce chef d’entreprise suite au discours d’ouverture de Pierre Gattaz, président du Medef, qui a d’ailleurs rappelé les atouts de la France : « Face aux ruptures technologiques et à la révolution des NBIC (Nanotechnologies, Biotechnologies, technologies de l’Information, sciences Cognitives), nous avons un système de recherche performant, une grande réactivité, des filières d’excellence d’envergure mondiale associant petites, moyennes et grandes entreprises ». n
Beaucoup d’atouts en main
GALVANO-ORGANO N° 849 - Septembre 2016
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SOMMAIRE - N° 849 - SEPTEMBRE 2016 XRevue éditée par ETAI Antony Parc 2 - 10, place du Général-de-Gaulle BP 20156 - 92186 Antony Cedex Tél. : 01 77 92 92 92 Site internet : www.galvano.fr Pour joindre vos correspondants, composez le 01 77 92, suivi des quatre chiffres indiqués après chaque nom.
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22 DOSSIER
ÉDITORIAL
Une voie royale
ÉVÉNEMENT
6 Inauguration
Tech’Surf rayonne sur le Grand Ouest
PAN ORA MA 8 Industrie manufacturière
MARCHÉ 10 Spatial Les grands enjeux
11 Économie Quelle vie économique et financière après le Brexit ? Chine, une économie à deux vitesses
12 Numérique 1,8 M€pour la NouvelleAquitaine
ENTREPRISES 14 Joint-venture Socomore et Metal-Chek en partenariat au Brésil
15 Développement Mécanumeric vise une forte croissance
16 Innovation Daher au profit de la compétitivité de la filière nucléaire française
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ENQUÊTE MATÉRIAUX
17 Bilans et perspectives CETIAT dépasse ses objectifs
ACTUS VERTES 18 Transition énergétique RGreen Invest obtient le label TEEC
19 Énergie L’AFHYPAC demande un soutien plus ambitieux
20 Éoliennes flottantes
Pour s’abonner : www.galvano.fr Déjà abonné : abo@infopro-digital.com - 01 77 92 99 14
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Quadran lauréate pour sa solution
Photovoltaïque AU Optronics à la recherche de partenariat
N° 849 - Septembre 2016 GALVANO-ORGANO
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Il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement la présente publication sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français du droit de copie – 20, rue des Grands Augustins - 75006 Paris. " La direction se réserve le droit de refuser toute insertion sans avoir à justifier sa décision ".
LUXE - MÉDICAL LES CLÉS DU SUCCÈS… L’industrie du luxe et des dispositifs médicaux, comme toute industrie, affinent leurs stratégies pour rester dans la course en continuant d’investir notamment dans leurs capacités de production. Le marché mondial est en croissance dans ces deux secteurs. Les clés du succès passent par une production flexible (automatisation), un savoir-faire reconnu (relation de long terme, positionnement de niche et formation), des prix et des délais compétitifs. Dans le luxe, certaines PME envisagent même une implantation en
© Ionitec
Suisse afin de se protéger contre « l’arme swiss made ».
TECHNOLOGIE
DOSSIER 23 Dispositifs médicaux
40 Équipements La première housse de pince à souder
Un marché mondial en croissance
24 Robotisation Alprobotic, un acteur de l’Usine du Futur
26 Ingénierie des surfaces
41 Revêtements L’apprêt rapide séchage air repousse les limites
44 Industrie du Futur Benchmark mondial inédit
40 Brevets Le CEA, le plus innovant au monde
Fonctionnalisation et texturation de surface
30 Industrie du luxe Une industrie bousculée
34 Applications décoratives TRISTAR, un procédé alternatif
38 Stratégie Meljac se déploie
Fischer, une affaire de famille, très indépendante et très dynamique désormais… Aujourd’hui, Fischer est le seul constructeur d’instruments de mesure des épaisseurs de revêtements et d’analyse matériaux, à maîtriser toutes les étapes de son métier en toute indépendance, de la conception à la production, de la vente au service après-vente, et cela, partout dans le monde. En effet, tout est fait chez Fischer pour assurer la pérennité de nos savoirs faire, d’abord pour nos clients qui doivent maîtriser la qualité de leur production avec de plus en plus de précision et de finesse, et ensuite, pour nos employés, qui doivent assurer le service après vente, et la conception des prochaines générations des appareils de mesure Fischer. Ainsi, notre actionnaire, la fondation « Helmut Fischer », est là pour s’assurer que toute l’organisation qui a été crée il y a plus de 65 ans, continue d’investir dans la recherche et le développement pour la mesure des dépôts et l’analyse matériaux, et de poursuivre son service pour ses clients en visant l’excellence à tous les niveaux. Après une période de stabilité, Fischer s’engage dans une stratégie de croissance très dynamique. En attestent nos nouvelles installations inaugurées très récemment. Voilà pourquoi, nous sommes déjà très présents auprès de vous dans les métiers du traitement de surface, et pourquoi nous sommes aujourd’hui fiers de prétendre être l’une des références dans le métier de la mesure des épaisseurs de revêtements et de l’analyse des matériaux, et pourquoi, chez Fischer, nous appréhendons l’avenir, avec une grande confiance dans le projet de vous servir demain encore.
PROFESSION 52 Carnet 53 Manifestations 54 Formations 56 Petites annonces 59 Répertoire des fournisseurs
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Fischer Instrumentation électronique 7 rue Michaël Faraday F-78180 Montigny-le-Bretonneux Tel : 01 30 58 00 58 Fax : 01 30 58 89 50 www.helmut-fischer.com france@helmutfischer.com
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L’ÉVÉNEMENT INAUGURATION
Tech’Surf rayonne sur le Grand Ouest…
La plateforme interrégionale Tech’Surf est à la fois un centre de formation et une plateforme d’innovation mutualisée exclusivement dédiés aux technologies de surfaces. Retour sur l’événement de la pose de la première pierre de Tech’Surf autour de « L’industrie de demain se dessine à Redon ! »
L
lumière les problématiques relatives d’une part,à l’offre de formation et son adéquation aux besoins du marché et, d’autre part, à l’attractivité de l’industrie technologique auprès des jeunes. Des entreprises de la région comme OVAKO (une PME spécialisée dans le traitement et revêtement des métaux basée à Redon depuis une trentaine d’années), Novatech Industries (spécialisée dans la conception de systèmes électroniques) ou Safran Electronics évoquent des besoins forts de compétences qualifiées suite à des départs à la retraite ou à la diversification des activités qui exigent des compétences très pointues. La mobilisation coordonnée des régions Bretagne et Pays de la Loire, l’engagement volontariste des communautés de communes,la détermination des entreprises et des branches professionnelles avec le sou-
tien conséquent des pouvoirs publics ont porté leurs fruits.
Tech’Surf, une formation stratégique La solution est stratégique : la formation. La plateforme accueillera pour la rentrée scolaire 2016-2017,le centre de formation CFAI de Bretagne pour former par apprentissage des opérateurs et opératrices polyvalents, des technicien(nes) supérieurs et des ingénieurs spécialistes des procédés de technologies de surfaces des matériaux métalliques,plastiques ou composites.Le bâtiment qui abrite la plateforme Tech’Surf (technologies des surfaces) d’une superficie de 1 300 m2, est déjà sorti de terre lors de son inauguration. GabrieleTosatti,formateur référent au CFAI, raconte : « Depuis 2009, le CFAI de Bretagne dispose d’un pôle traitement
© CCPR
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a Pays de Redon se mobilise et investit. Le 24 juin dernier, près de 150 personnes, industriels, institutionnels,académiques se sont retrouvés à l’espace Pierre Etrillard, à Saint-Nicolas-de-Redon. Lors de son allocution d’ouverture à la matinée thématique « L’industrie de demain se dessine à Redon ! », Jean-François Mary, président de la communauté de communes du Pays de Redon (CCPR) rappelle le contexte industriel et social du territoire :« Comment nous adapter aux mutations qui sont en cours alors que nous venons de perdre 1 300 emplois en 10 ans dans la sous-traitance automobile et que des filières majeures, l’aéronautique, les constructions navales ou les énergies marines renouvelables sont en plein développement sur le bassin de Saint-Nazaire, à moins d’une heure de Redon ? » L’événement a mis en
De gauche à droite, Laurent Aubertin (pôle EMC2), Guillaume Laurent (Carif-Oref Pays de la Loire), Stéphanie Hervé (Cetim Bretagne-Pays de la Loire), Thierry Troesch (groupe STIndustries) pour la table ronde : « L’industrie se transforme pour viser l’excellence », répondant à la thématique : « Quels défis et quelles solutions pour l’industrie de demain ? » 6
Didier Marchandise (Chatal) pour le consortium Tech’Surf et Jocelyne Madec (Novatech) pour le consortium Tech’Indus, les deux grands témoins des tables rondes.
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Jean-François Mary (à droite), président de la communauté de communes du Pays de Redon (CCPR).
de surfaces sur son antenne à Brest ; il va déménager à Saint-Nicolas-deRedon. Cette nouvelle antenne à SaintNicolas-de-Redon,labellisée par le pôle EMC2, a pour objectif de valoriser la filière ».Pour les alternants de la formation initiale, la région est un bassin d’emplois de près de 300 entreprises de technologies de surfaces,à façon ou intégrées. Propos relayés par Didier Marchandise,directeur général de l’entreprise Chatal : « Il faut répondre aux besoins des entreprises et les accompagner dans le développement de nouvelles compétences.Tech’Surf est une plateforme interrégionale bien connectée à la profession, elle va consolider une relation privilégiée avec l’UITS et l’A3TS pour réfléchir au mieux aux enjeux formation et technologiques » à l’image du reportage « Les métiers de mécanique by John Rachid », présenté pour l’occasion à l’auditoire et diffusé sur YouTube depuis quelques mois ; à diffuser sans limites ! En 2017,en plus des formations longues (BTS, Bac Pro…), Tech’Surf proposera des formations continues aux salariés des entreprises, mais surtout de l’accompagnement pour des demandeurs d’emploi. Cette démarche de retour à l’emploi est inspirée de l’expérience de Chatal qui a adopté le dispositif POE (Préparation opérationnelle pour l’emploi) et qui a fait ses preuves. L’entreprise a mis en place, en partenariat avec les institutionnels régionaux,des modules de formation de 3 à 4 mois,auprès de l’agence pôle emploi de Redon. Sur 30 participants au total, 90 % ont intégré l’entreprise. Dans son concept,Tech’Surf a pour vocation,non seulement d’être un centre de formation,mais également un centre
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L’ÉVÉNEMENT
La pose de la première pierre de Tech’Surf et son inauguration.
d’appui d’innovation technologique pour l’industrie d’aujourd’hui et de demain.
Tech’Surf, l’innovation de demain Didier Marchandise, qui a été à l’initiative de ce projet de plateforme est l’actuel président du consortium Tech’Surf composé d’institutionnels et d’une dizaine d’entreprises de la région, explicite : « Tech’Surf est une réponse aux problématiques bien connues de notre profession ; former et innover sont les enjeux essentiels auxquels Tech’Surf apportera sa contribution avec un rayonnement qui devra aller au-delà du Pays de Redon, ou du Grand Ouest ». Ainsi,la plateforme accompagnera les PME à s’engager dans des programmes d’innovation technologique ou à développer des axes innovants de ses activités. C’est l’institut Maupertuis de Rennes qui assurera l’animation de cette démarche d’innovation auprès des PME. En réflexion depuis cinq ans et en gestation depuis deux ans, la communauté de communes du Pays de Redon a apporté une contribution forte au projet Tech’Surf en dédiant une personne à plein-temps pour le piloter. Celle-ci permettra de coordonner les acteurs privés et publics des deux régions, et d’articuler ce projet avec Tech’Indus porté par le campus ESPRIT (Enseignement supérieur professionnalisation recherche innovation technologies) Industries de Redon.
Tech’Surf et Tech’Indus en synergie Ces deux projets ont été sélectionnés par le programme d’investissements d’avenir, PIA, sur l’appel à projets
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« Partenariats pour la formation professionnelle et l’emploi » lancé en 2015. Anne Patault, présidente du campus ESPRIT Industries depuis sa création en 2004, lance le défi : « Il est partagé, il s’agit désormais de consolider l’offre de formation en alternance pour que des entreprises de la Bretagne et de tout le Grand Ouest identifient le Pays de Redon comme un territoire de développement, mais aussi que les jeunes et les moins jeunes s’inscrivent dans des parcours de formation et d’insertion professionnelle d’avenir ».Tech’Indus vise à accompagner le développement d’un campus dédié aux métiers de l’industrie, en se focalisant sur les compétences électroniques et managériales (performances industrielles et des process support) dont les entreprises du territoire ont besoin. Il est aisé de comprendre la synergie entre les deux plateformes. L’industrie électronique, dans ses process, comportant des opérations de finitions. Le concept se décline en trois dimensions : une plateforme technique Innovation Formation (électronique et automatismes avancés) ; un campus résidentiel (alternance, formation continue et vie étudiante) et une offre de formations coconstruite avec les entreprises et les universités (Rennes 1, Bretagne Occidentale et Bretagne-Sud). Les deux plateformes bénéficient d’un financement à hauteur de 2,6 M€pour Tech’Indus et 1,8 M€pour Tech’Surf. « C’est en étant motivé qu’on motive et qu’on fédère », conclut Didier Marchandise pour rappeler le contexte de Tech’Surf ; une première en France ! Voahirana Rakotoson 7
PANORAMA
INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE
En 2015, la production de l’industrie manufacturière en France s’est accrue de 1,8 %, portée par deux branches de haute technologie : industrie pharmaceutique et informatique-électronique-optique. Une première progression depuis 2011. L’industrie manufacturière a maintenu sa progression dans l’UE (+1,9 %). En volume,
Évolution de la production de l’industrie manufacturière en France, en %. Source : Insee.
Taux de marge dans les différentes branches de l’industrie manufacturière, en %. Sur l’ensemble de l’année 2015, ce taux a fortement progressé dans les biens d’équipement (+7,3 points) et matériels de transport (+7,3 points). Source : Insee.
Source : Insee, calculs DGE.
Cours dollar/euro, prix des matières premières et prix de production.
Prix d’exportation des produits manufacturés.
Source : Insee.
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Investissement de l’industrie manufacturière en France. Il a progressé de 3,5 % en 2015, +1,9 % en 2014. Le rapport entre l’investissement et la valeur ajoutée en euros courants s’est rétabli, à 26,3 %, au niveau d’avant la crise. Note : l’investissement des entreprises de l’industrie manufacturière correspond aux acquisitions d’actifs fixes en bâtiments, machines et équipements et droit de propriété intellectuelle (services de R&D, logiciels et bases de données).
Source : Insee.
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PANORAMA
les exportations ont vivement progressé en 2015 (+6,6 %), bien davantage que la demande mondiale adressée à la France (+3,4 %). L’industrie française semble avoir regagné des parts de marché à l’exportation en 2015. Dans ce contexte, l’investissement des branches manufacturières a accéléré (+3,5 % en volume).
Évolution, en moyenne annuelle, en %, de la production de l’industrie manufacturière, par branches, en France. Source : Insee.
Évolution de la production de l’industrie manufacturière dans l’UE. Une faible croissance en Allemagne (+0,5 %) et en Italie (+0,9 %) et un recul au Royaume-Uni (-0,3 %). Source : Eurostat.
Production de l’industrie manufacturière de haute technologie dans l’UE. Après avoir décroché en 2014, l’industrie de haute technologie française a rebondi en 2015 (+5,7 %), grâce aux progressions de l’industrie pharmaceutique et de la fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques.
Source : Eurostat, calculs DGE.
Croissance de la production manufacturière au premier trimestre 2016 dans les principaux pays de l’Union européenne. Évolution trimestrielle, en volume et en %. nd : données non disponibles Source : Eurostat, actualisation juillet 2016.
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PANORAMA - MARCHÉ
SPATIAL
Les grands enjeux Le 5e comité de concertation entre l’État et l’industrie dans le domaine spatial s’est réuni le 30 juin sous la coprésidence de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, d’Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique et de Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. novation sans précédent dans les télécommunications par satellite sur sept domaines technologiques prioritaires comme les nouvelles plateformes, les charges utiles très haute capacité ou les technologies optiques ;le déploiement de nouvelles solutions satellitaires pour le très haut débit afin d’apporter des réponses concrètes et réactives à l’accès à Internet pour les populations des territoires isolés ; la concurrence de plus en plus forte sur l’observation de laTerre par des gains en compétitivité ; le développement du secteur des applications avec un marché mondial estimé à plus de 150 Mrds $ en 2013,qui s’appuie en France sur l’initiative Booster lancée en janvier 2016 pour rapprocher le spatial des acteurs du numérique et des usages. Ces travaux ont été présentés par les présidents du comité de pilotage Jean-Yves Le Gall, président du CNES et Jean-Loïc Galle, président
Le vol inaugural du nouveau lanceur Ariane 6 est prévu en 2020 au centre spatial guyanais.
de la commission Espace du Gifas. Jean-Yves Le Gall a indiqué :« Le secteur spatial français fait une nouvelle fois preuve d’une grande unité. Qu’il s’agisse du domaine applicatif, un marché à l’énorme potentiel,ou de la mise en place des futures vigies spatiales du climat, à l’image de Microcarb, tout converge pour que la France continue à faire la course en tête ». Jean-Loïc Galle rappelle,de son côté que « la filière spatiale française a su maintenir sa position de leadership avec un chiffre d’affaires et des emplois en croissance, malgré une concurrence accrue tant sur le marché des télécommunications par satellites que l’observation de la terre. » La filière spatiale française dispose d’une expertise de pointe aussi bien dans l’observation de la terre,lestélécommunications ou la surveillance du climat. n
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L
e COSPACE réunit l’ensemble de la filière spatiale (industriels, opérateurs, acteurs publics),afin de partager les grands enjeux de l’industrie spatiale. Le COSPACE a été consacré à la préparation de la conférence ministérielle de l’Agence spatiale européenne qui se tiendra à Lucerne en décembre 2016. En ouverture du comité, Thierry Mandon a rappelé que l’industrie spatiale fait face à une réduction des prix drastiques et qu’avec notamment Ariane 6 nous démontrons que nous restons des leaders dans la compétition. Guidé par la nécessité de mener une équipe France soudée,le COSPACE a constaté toute la pertinence du soutien institutionnel de ces dernières années,qui place notre industrie spatiale au meilleur niveau mondial, et a présenté les grands défis auxquels sera confronté le spatial dans les années à venir : la mutation accélérée et une vague d’in-
INDUSTRIE
L’Allemagne résiste l Au cours des vingt dernières années, l’industrie allemande a plutôt bien résisté à la concurrence exacerbée des pays émergents, notamment de la Chine. Selon le centre d’information de l’ambassade d’Allemagne, CIDAL, ses parts de marché au niveau mondial sont passées de 13 % en 1995 à 10,6 %, révè10
le une étude Prognos publiée par l’hebdomadaire Bild am Sonntag (BAMS). C’est un recul moins important que celui subi par les industries d’autres pays occidentaux (États-Unis, France, Grande-Bretagne). Deux points forts se détachent dans le tableau global : l’automobile et l’industrie aéronautique et
aérospatiale. Dans ces secteurs, les entreprises allemandes couvrent à l’heure actuelle environ 1/5e du marché mondial.Dans l’aéronautique, le chiffre est d’autant plus remarquable qu’il a bondi en vingt ans de 11,5 % à 19,9 %. Par ailleurs, les entreprises allemandes ont vu leurs parts de marché s’éroder dans la
construction mécanique (19,2 % à 15,8 %) et la sidérurgie (de 14 % à 8,4 %). Et elles couvrent aujourd’hui moins de 5 % du marché mondial dans des domaines comme la construction navale, le matériel de bureau, les machines de traitement électroniques des données ou encore les radio et télécommunications. n
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PANORAMA - MARCHÉ
ÉCONOMIE
Quelle vie économique et financière après le Brexit ? l Les 16es Rencontres économiques d’Aix-enProvence organisées par le Cercle des économistes se sont tenues du 1 e r au 3 juillet. De façon prémonitoire, elles se sont interrogées sur ce que l’on attend d’un pays dans un monde de turbulences. En marge du référendum sur le Brexit, ce thème a pris toute sa valeur jusque sur les marchés et dans les entreprises. Les différentes sessions se sont presque toutes interrogées sur la protection offerte par les institutions supranationales, européennes ou mondiales, par rapport aux nations et aux collectivités locales. Si certains y voient une source de risque plutôt que de sécurité, les discussions ont plutôt mis en va-
leur le rôle fondamental joué par ces institutions dans la paix en Europe et dans la prospérité des nations. Les affaiblissements de souveraineté qui ont pu être observés ici ou là ont en général résulté de l’insuffisance des réformes structurelles, voire de l’inefficience persistante de certains choix nationaux, à l’encontredes recommandations internationales. Mais il est un point sur lequel les institutions supranationales ont été insuffisamment efficaces dans le passé, c’est celui de la gestion de la globalisation elle-même. La crise financière que nous connaissons depuis 2007 a ainsi mis en évidence l’insuffisante coopération entre les autorités nationales de
contrôle des banques et des assurances. Le Cercle des économistes en conclut qu’il faut renforcer la coopération entre les nations, mais aussi avec la société civile, notamment avec les entreprises qui sont les forces motrices de la mondialisation et de ses bénéfices. De façon cohérente, le Cercle des économistes plaide pour une approche coopérative du Brexit : le Royaume-Uni comme l’Union européenne, les ménages comme les entreprises,ont intérêt à une sortie qui préserve des liens forts entre les deux. Il reconnaît toutefois qu’il ne saurait y avoir une Europe unique pour tous et que, pour s’adapter aux particularités nationales, il faut ac-
cepter le principe d’une Europe à plusieurs vitesses et réserver des politiques de plus forte intégration à un noyau dur, potentiellement représenté par la zone euro. Le Cercle propose ainsi de relancer l’Union européenne autour de quatre axes : celui de la fiscalité pour offrir aux entreprises un environnement européen attractif,celui de la gestion des frontières de l’Europe afin de s’assurer qu’elle est effectuée dans des conditions d’efficacité optimale, celui de la recherche et de l’innovation pour retrouver une croissance suffisante de la productivité et celui de la défense et de la sécurité, avec notamment la création d’une force d’intervention rapide européenne. n
Chine, une économie à deux vitesses la classe moyenne et le vieillissement de la population. Parmi les secteurs perdants affichant des risques de crédit élevés, voire très élevés,figurent ceux des produits chimiques,des métaux et du bâtiment.Face à des investissements privés atones et au ralentissement des investissements des entreprises publiques et dans un contexte de faible rentabilité,la croissance des secteurs de la construction et de l’installation devrait fléchir au
second semestre. Cela risque de jeter une ombre sur le secteur de la construction et de réduire la demande en faveur des matériaux du bâtiment,en particulier du ciment et des métaux qui souffrent déjà d’un problème de surcapacités. « Il est probable que les autorités chinoises continueront à prendre des mesures favorables concernant l’offre. Elles viseront davantage à stimuler la croissance potentielle du secteur tertiaire
et à soutenir les activités de fabrication à valeur ajoutée à moyen et long terme. Toutefois, dans un contexte de réformes à la fois structurelles et axées sur les entreprises publiques, le ralentissement de l’économie chinoise devrait se poursuivre en 2016 et en 2017, avec une augmentation globale des risques de crédit pour les entreprises chinoises », a déclaré Jackit Wong, économiste Coface pour la région Asie Pacifique. n
Source : Coface.
l L’économie chinoise a progressé de 6,9 % en 2015, son rythme de croissance le plus lent depuis 25 ans. Ce taux de croissance devrait continuer de ralentir en 2016 et 2017 et sera inférieur à l’objectif de croissance annuelle moyenne de 6,5 % fixé par les autorités dans le plan quinquennal de 20162020. Les réformes structurelles en cours se concentrent davantage sur les services et la consommation, accentuant les contrastes dans le pays. La fracture entre les secteurs gagnants et perdants est liée à leur potentiel de croissance à moyen et long terme, aux politiques publiques et à la demande structurelle. Par branche,le secteur pharmaceutique reste le plus performantetaffichedesmarges bénéficiaires stables. Les perspectives à moyen terme sont favorables, avec une augmentation structurelle de la demande soutenue par le développement croissant de
Comparaison entre les secteurs chinois gagnants et perdants et évaluation des risques sectoriels.
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PANORAMA - MARCHÉ
NUMÉRIQUE
l La région NouvelleAquitaine investit 1,8 million d’euros en faveur de l’économie numérique et propose deux dispositifs innovants pour accompagner leur développement.L’appel à projets « prototypage numérique » est doté d’un budget de 1,4 million d’euros. Ouvert jusqu’au 16 septembre, cet appel à projets de prototypage est décisif pour les jeunes pousses du numérique, porteuses de projets insuffisamment dotés en propre de moyens initiaux et/ou d’expertises spécifiques.Il permet de démontrer la pertinence d’un service numérique ou de mobiliser des compétences extérieures (juridiques, ingénierie financière, design ergonomie) nécessaires au bon positionnement sur le marché du futur produit.Les entreprises doivent donc concevoir et produire des
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1,8 M€ pour la Nouvelle-Aquitaine
Quelle que soit la taille de l’entreprise, le numérique est perçu comme un outil de productivité, (baromètre L’Usine Nouvelle réalisé avec Orange et Alcatel Lucent).
prototypes d’outils et de services qui nécessitent d’être accompagnés en amont de la phase de commercialisation. Ces projets devront s’inscrire dans des domaines d’activités porteurs, comme la silver économie, l’éducation, la santé, le tourisme,les transports intelligents,l’économie collabora-
tive… La région étudiera particulièrement les propositions s’intéressant de près à la confiance numérique (protection des données, sécurité…), la création de composants open source et open hardware, la géolocalisation/microlocalisation, les objets connectés et usages innovants de la don-
née, la mobilité concernant les services et produits multidevices (usage démultiplié sur les divers supports ordinateurs, smartphones, tablettes). Le chèque transformation numérique – soit 400 000 €: Face au constat préoccupant de l’utilisation défaillante du numérique par les entreprises (notamment TPE et PME), la région agit. Ce dispositif s’adresse aux entreprises des secteurs traditionnels pour qu’elles utilisent le numérique. Grâce à cette aide, elles pourront intégrer de manière plus rapide et avancée les outils numériques (logiciels, site, matériel…) permettant d’améliorer leurs performances. Ce chèque pourrait concerner près de 300 entreprises.Déjà opérationnel en Aquitaine, ce dispositif inédit se déploie désormais sur tout le territoire de la région. n
TRANSPORTS
L’Europe investit dans des projets français total de 9,6 Mrds €», a indiqué l’exécutif européen,qui entend notamment contribuer à la « numérisation et à la décarbonation » du secteur. L’Agence exécutive pour l’innovation et les réseaux (INEA) élaborera ensuite les conventions de subvention individuelles,qui seront signées avec les bénéficiaires au cours du second semestre de 2016. Les projets sélectionnés
VNF (Voies navigables de France), avec 6 200 km de voies navigables et 3 000 ouvrages d’art, exploite et modernise le réseau fluvial le plus vaste d’Europe. 12
© VNF
l La Commission européenne a dévoilé une liste de 195 projets dans les infrastructures de transport des États membres de l’UE, qu’elle prévoit de cofinancer à hauteur de 6,7 Mrds €dans le cadre du « Mécanisme pour l’interconnexion en Europe ». « Cet investissement devrait permettre de mobiliser un cofinancement supplémentaire,public et privé,pour atteindre un montant
(195 sur 406 candidats pour ce deuxième appel à projets) sont cofinancés à des taux pouvant aller de 20 % à 85 %. La Commission avait déjà annoncé, il y a un an, un financement de 13,1 Mrds pour 276 autres projets. « Il y aura un troisième appel à projets cette année », a indiqué la commissaire européenne chargée des Transports,Violeta Bulc,lors d’une conférence de presse. La France devrait pour sa part bénéficier d’un montant de près de 141 M€, a fait valoir le secrétaire d’État français chargé des transports, Alain Vidalies. « En bénéficieront des projets visant la mise en œuvre de services d’information fluviale,de systèmes de transport intelligents pour la route ou le développement des carburants alternatifs,mais aussi des actions en
vue du déploiement du volet technologique du Ciel unique européen », a-t-il résumé dans un communiqué.Il met également l’accent sur l’importance accordée par Bruxelles à « la suppression des nœuds urbains ferroviaires » en choisissant de participer aux projets de ce type portés à Lyon,Marseille et Nice.La liste fournie par la Commission mentionne aussi notammentles projets portuaires Port Seine-Métropole Ouest et Éco-port des deux rives de Seine, la liaison ferroviaire régionale FranceLuxembourg, la future ligne demétroToulouseAerospace Express. Le résultat de cet appel à propositions 2015 « conforte notre position dans les tout premiers bénéficiaires des crédits européens pour la période 2014-2020 »,souligne AlainVidalies. n
N° 849 - Septembre 2016 GALVANO-ORGANO
ENTREPRISES JOINT-VENTURE
Socomore et Metal-Chek en partenariat au Brésil
Acteur mondial du traitement, préparation et protection de surfaces, Socomore et Metal-Chek - leader du contrôle non destructif en Amérique du Sud -, concrétisent un partenariat de plusieurs années par la création d’une jointventure pour la production et la commercialisation de produits pour l’aéronautique et l’automobile. que son support technique et la connaissance des marchés/clients aéronautiques et automobiles. Frédéric Lescure, p-dg de Socomore se félicite de la création de cette joint-venture : « Elle marque une étape importante dans notre développement commercial et industriel sur un continent qui offre des perspectives importantes de développement du trafic aérien et de la construction aéronautique civile ou automobile. Comme sur les autres territoires sur lesquels Socomore est présent,nous allons pouvoir servir nos clients brésiliens avec des produits fabriqués au Brésil, par des équipes brésiliennes ». La création de Socomore Ltda, traduit la volonté pour le groupe Socomore d’être présent durablement au Brésil et en Amérique du Sud,en étant plus proche de ses clients et en adaptant éventuellement ses produits à leurs besoins spécifiques. Pour Maria Izabel Gebrael Laczko,directrice de Metal-
Chek et présidente de Socomore Ltda : « La création de Socomore Ltda permet d’apporter un meilleur service à nos clients et de fournir une offre élargie de produits de nouvelles générations pour les marchés automobile/aéronautique brésilien et sud-américain.C’est la finalisation d’un projet démarré depuis plus de 5 ans ».
Des produits homologués par les grands noms Pour l’instant,la joint-venture compte trois salariés : un chef de marché en charge du Business Development dans l’aéronautique et l’automobile, un manager opérationnel qui assure le back-office, la supply chain et gère le système information, et un R&D Project Manager. Ils s’appuieront sur le réseau commercial de Metal-Chek constitué de six commerciaux qui connaissent déjà les produits Socomore et travailleront tous ensemble afin de promouvoir, qualifier et
La nouvelle société Socomore Ltda, est basée à côté de l’usine de Metal-Chek, à Bragança Paulista, à 80 km de São Paulo, au Brésil. 14
© Metal-Chek
L
a nouvelle société Socomore Ltda, détenue à 60 % par Socomore et 40 % par MetalChek, est basée à côté de l’usine de Metal-Chek, à Bragança Paulista, à 80 km de São Paulo, au Brésil. Sa création fait suite à un partenariat de plus de cinq ans, au travers d’un accord de collaboration commerciale et industrielle. Chaque société apporte ses compétences propres pour assurer le développement des ventes au Brésil, avec des clients locaux et/ou des filiales de sociétés américaines/européennes.MetalChek, qualifiée par NBR 15100 (standard qualité au Brésil pour l’aéronautique) et avec un système de management certifié ISO 9001 et ISO 14001, fabrique les produits sur son site industriel construit en 2010. Dans le cadre de la nouvelle joint-venture, Socomore continue à assurer la R&D en Europe et l’industrialisation de ses produits, ainsi
vendre une partie des gammes produits Socomore pour l’aéronautique et l’automobile comme les solvants liquides ou en lingettes présaturées,les décapants peintures pour les avions, les lubrifiants base aqueuse pour l’automobile,les désoxydants et décalaminants pour les pièces moteurs, et les dégraissants aqueux pour la préparation de surfaces avant différentes opérations (collage, peinture…). Créée en mars 2016,la joint-venture est opérationnelle depuis le 1er juillet 2016. Pour les clients qui commandent des produits Socomore, seul le nom de la société qui opère la gestion commerciale et logistique change. Les coordonnées commerciales restent les mêmes. Ces produits sont homologués et utilisés par des acteurs majeurs implantés au Brésil tels AM LinhasAéreas,TAP,Avianca… pour les compagnies aériennes,etAernova,Helibras, Sopeçaero,Latécoère…pour les constructeurs ; dans le secteur de l’automobile, ce sont Fiat, Renault, Ford, Volkswagen, Plascar, ou Faurecia. Le groupe Socomore représente un CA de 43 M€en 2015, compte 210 personnes et 13 filiales à travers le monde. Socomore conçoit, fabrique et commercialise des solutions de chimie de spécialité destinées aux opérations critiques : préparation, traitement, protection et contrôle des surfaces métalliques ou matériaux composites pour les industries aéronautique,automobile, ferroviaire, nautique, énergie… n
N° 849 - Septembre 2016 GALVANO-ORGANO
ENTREPRISES
DÉVELOPPEMENT
Mécanumeric vise une forte croissance l Fabriquant français d’équipements de découpe à commande numérique, Mécanuméric restructure son capital et sa gouvernance et se donne les moyens financiers pour viser une croissance organique de plus de 125 % sur les cinq prochaines années. Multicroissance, société de capital-investissement de la Banque Populaire Occitane, entre au capital de la Holding SFAP du fondateur de Mécanumeric, Arthur Pais.Cette opération permet à la société SFAP,majoritairement contrôlée parArthur Pais,de reprendre le contrôle de plus de 99 % du capital de Mécanumeric. Par ailleurs, une levée de fonds de près de 3 M€réalisée par Mécanumeric auprès d’un pool de banques et de BPI, donne les moyens à l’entreprise de lancer ce nouveau
projet et de financer sa R&D et son BFR sur cette période de forte croissance. De nombreux projets de R&D concernant la création de nouveaux équipements numériques dans le secteur médical dentaire, des équipements laser et dans la fabrication additive (imprimantes 3D) sont déjà planifiés. Pour Mécanumeric, l’industrie 4.0 et les produits connectés,c’est maintenant! Son p-dg Arthur Païs explique :« La nouvelle gouvernance que je suis en train de mettre en place,et les moyens financiers nouveaux que nous avons pu obtenir grâce à l’appui de Multicroissance, vont nous permettre de relancer une phase excitante de forte croissance organique. Il est même possible que nous augmentions encore ce niveau de croissance par quelques acquisitions en France et à
GALVANO-ORGANO N° 849 - Septembre 2016
l’étranger ! » La société continuera son développement à l’exportation (plus de 30 % de son CA) sur sa zone historique Europe,Russie,Afrique, Moyen Orient,mais aussi sur la zone Amérique du Nord pour atteindre rapidement 50 % du CA à l’exportation. L’entreprise projette de réaliser plus de 5 M€d’investissements en moyens de production nouveaux et compte embaucher environ 100 personnes sur la période,réparties sur toutes les fonctions de l’entreprise ;25 % des embauches seront destinées à des profils d’Ingénieurs, 25 % à des techniciens supérieurs et 50 % en techniciens et opérateurs de production. Laurent Sauvade, directeur des investissements chez Multicroissance, déclare : « Nous avons trouvé chez Mécanuméric une entreprise présentant un savoir-faire
exceptionnel et de réels leviers de croissance sur ses différents segments de marché. Notre accompagnement s’inscrit dans cette stratégie de croissance ».La compétitivité du groupe Mécanumeric et le volume d’affaires bénéficient des synergies générées par la multiplicité des techniques, la complémentarité des réseaux de distribution et la présence d'un outil de production interne entièrement intégré, performant et flexible basé sur de salariés très spécialisés fortement impliqués et attachés aux valeurs du groupe. « Notre ambition est de rester fidèles aux valeurs plébiscitées par nos clients en proposant une offre la plus complète possible, en accentuant nos capacités de service et notre présence directe dans de nouveaux pays, » confie Arthur Païs. n
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ENTREPRISES
INNOVATION
l Sur un marché du nucléaire en profonde restructuration, Daher, équipementier de rang 1, mise sur l’innovation au service de la compétitivité de la filière. Pour cela,Daher peut compter sur son expérience acquise dans l’aéronautique pour appliquer les bonnes pratiques de ce secteur d’excellence au marché du nucléaire. Daher propose ainsi trois principales offres à forte valeur ajoutée : des vannes de haute performance pour une diminution de coût de possession, une gamme de services nucléaires spécifiques pour répondre aux nouveaux enjeux industriels du marché nucléaire et des solutions logistiques clés en main pour sécuriser les nouveaux projets et l’exploitation des cen-
trales. Ces offres se déclinent sur les projets neufs comme sur le parc en exploitation, ainsi que sur les installations de recher-che ou du cycle. « Les défis du marché du nucléaire sont totalement intégrés et pris en charge par nos équipes d’experts. C’est pourquoi Daher concentre ses efforts sur l’innovation en la plaçant au service de la compétitivité de la filière.Nous sommes à même d’accompagner nos clients à chaque étape de leur chaîne de valeur, dans leurs défis industriels pour assurer la pérennité du mix énergétique de demain », ajoute Bruno Cahen, en charge du Développement des Services nucléaires. Daher est un équipementier qui développe des systèmes industriels intégrés pour l’aéronautique
et les technologies avancées. En associant ses savoirfaire de fabrication industrielle, ingénierie des produits et des process, logistique et transport,et services industriels,Daher conçoit et développe des solutions à valeur ajoutée pour ses partenaires industriels, qui bénéficient de cette convergence d'industrie et de services, elle affirme son leadership sur cinq domaines d’activité :constructeur d’avions,aérostructures et systèmes,logistique intégrée, services nucléaires et vannes. En 2015, Daher réalise un chiffre d’affaires supérieur à un milliard d’euros et son carnet de commandes représente environ 3,5 années de chiffre d'affaires.Tourné vers l’innovation depuis sa création
© Daher
Daher au profit de la compétitivité de la filière nucléaire française
Daher concentre ses efforts sur l’innovation en la plaçant au service de la compétitivité de la filière.
en 1863,Daher s’impose aujourd’hui comme l’un des acteurs majeurs de l’Usine du Futur, l’usine 4.0. n
CMI Defence, une première mondiale à Eurosatory drone sur une tourelle de combat. Cette nouvelle capacité à communiquer et interagir avec un drone de reconnaissance est une première mondiale. Cette nouveauté contribue à mainte-
La présentation en première mondiale au salon Eurosatory 2016. 16
© CMI-Defence
l CMI Defence a présenté, au salon Eurosatory 2016, une nouvelle fonctionnalité qui amplifie la capacité de reconnaissance de situation et tir indirect de ses tourelles : la première intégration d’un
nir CMI Defence à l’avantplan des développements technologiques et des besoins évolutifs des forces armées terrestres en matière de polyvalence et de grande mobilité.Toutes les tourelles de CMI Defence ont des fonctionnalités avancées qui maximisent leurs capacités offensives et défensives au bénéfice direct du commandant du peloton et de l’équipage du véhicule de combat. Pour la première fois au monde,CMI Defence a intégré le contrôle d’un minidrone à un système d’armes, permettant ainsi l’utilisation directe par l’équipage de la tourelle des données en provenance de sa boule optronique. Cette solution est appliquée au drone Spy’Ranger de Thales, un système éprouvé en conditions opérationnelles, et de sa console Spy’C. L’équipe de CMI Defence a travaillé en étroite collaboration avec
Thales pour intégrer le logiciel de contrôle à l’architecture électronique et à l’ordinateur balistique de la tourelle Cockerill® 3105HP. L’interface homme-machine a été adaptée à l’écran utilisé par l’équipage,ce qui facilite le contrôle du drone (position, évolution sur le théâtre d’opérations) et l’utilisation des données en provenance de la boule optronique (vue aérienne). Jean-Luc Maurange, président de CMI Defence : « Chez CMI Defence, nous développons constamment de nouvelles solutions pour améliorer l’utilisation des systèmes d’armes Cockerill® tout au long de leur cycle de vie. Cette intégration d’un drone est un nouvel exemple de la façon dont les équipes de CMI Defence répondent aux besoins évolutifs des forces armées terrestres en ma-tière de polyvalence et de mobilité. » n
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ENTREPRISES
BILANS ET PERSPECTIVES
CETIAT dépasse ses objectifs l Le Centre technique des industries aérauliques et thermiques,CETIAT,affiche cette année encore des résultats très positifs, + 8 % de croissance de ses activités, s’élevant ainsi à 13,2 M€, confirmant le bien-fondé de son modèle économique. Il se répartit comme suit : 33 % pour les actions collectives (soit un budget réalisé de 3 843 k€) et 67 % pour l’accompagnement individualisé des industriels. En outre, le centre enregistre une augmentation de 10 % de la taxe fiscale affectée, mais aussi des recettes commerciales en hausse de 3 % pour les différentes prestations, majoritairement les études (32 %), les étalonnages (32 %) et les essais (30 %). Cette année est également marquée par l’accroissement de l’activité en dehors de ses marchés stratégiques (CVC, transport, santé, process). « Cette solidité financière est un gage pour l’avenir du CETIAT et nous permet d’aborder les enjeux futurs de notre secteur et de l’industrie en général avec sérénité et enthousiasme », déclare Bernard Brandon, directeur général du CETIAT. Cette croissance significative de ses ressources propres a permis au CETIAT de poursuivre sa politique d’investissement. Ainsi, 1 316 k€(soit +7 % par rapport à 2014) ont été investis pour rendre les équipements plus performants et lui permettre d'encore mieux répondre aux attentes des industriels. Le contrat de performance 2016-2019 signé avec l'État le 21 juin dernier formalise l’engagement du centre à assurer pleinement ses missions et à atteindre les objectifs fixés pour les prochaines années dans le développement de solutions performantes pour le bâtiment et l’industrie de demain. « Notre connaissance
fine de l’industrie et de ses contraintes, la culture de la transversalité que nous prônons au quotidien sont autant d’atouts qui, ajoutés à notre expertise technique et à notre maîtrise de l’efficacité énergétique, font de notre centre un acteur légitime dans l’évolution amorcée par le concept d’Industrie du Futur », souligne Bernard Brandon. Trois grands thèmes s’inscrivent dans cette stratégie : l’efficacité énergétique et la réduction des impacts environnementaux, la qualité des environnements intérieurs, les systèmes et réseaux pour des appareils et systèmes amenés à interagir et être multifonctionnels. Par ailleurs, l’ouverture à l’international s’est intensifiée avec 15 % des prestations réalisées à travers 120 entreprises étrangères clientes.Le CETIAT a obtenu en 2015 deux nouvelles certifications avec les associations américaines AMCA (Air Movement and Control Association International) et AHRI (Air Conditioning, Heating and Refrigeration Institute). À travers ces accréditations,le Centre affiche sa volonté d’être un acteur référent à l’international en terme d’essais de performance d’équipement CVC (chauffage, ventilation, conditionnement d’air) et, est ainsi le premier laboratoire européen indépendant accrédité par l’AMCA et l’AHRI.Le CETIAT poursuit sa volonté de s’affirmer comme une référence à l’international et devient officiellement,dès avril 2016, laboratoire d’essais de la Heat Pump Keymark auprès de DIN Certco qui permet aux industriels d’assurer que leur produit répond aux exigences du marché européen. Le CETIAT est par ailleurs certifié selon la norme ISO 9001:2008 pour l’ensemble de ses prestations. n
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ACTUS VERTES TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
RGreen Invest obtient le label TEEC
À la suite d’un audit effectué par Novethic, RGreen Invest - société de gestion de portefeuille agréée par l’AMF -, obtient le 28 juin 2016 le label TEEC (Transition Énergétique et Écologique pour le Climat) pour son deuxième fonds InfraGreen II, dédié aux investissements dans les infrastructures renouvelables.
N
icolas Rochon, président de la société de gestion commente cette annonce : « Nous sommes très fiers que le FCT InfraGreen II ait obtenu le label TEEC. RGreen Invest et ses équipes s’engagent depuis plus de 15 ans dans le financement de la transition énergétique et nous espérons que ce label permettra d’encourager de nouveaux investisseurs à rejoindre notre initiative ». À travers l’audit de Novethic,RGreen Invest est reconnu comme un acteur actif face aux enjeux climatiques et efficace pour contribuer positivement à la transition énergétique et écologique. Lancé en 2015 par le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la mer, le label TEEC garantit l’orientation des investissements vers le financement de la transition
écologique et énergétique. Pour Dominique Blanc, directeur de la recherche de Novethic,« il ressort de l’audit une grande proximité des équipes de RGreen Invest avec la filière des énergies renouvelables, en France particulièrement. Ainsi, le fonds InfraGreen II correspond parfaitement à la démarche de financement de la transition énergétique visée par le label TEEC. Novethic espère que le Label accompagnera le développement du fonds auprès des investisseurs désireux de mettre en œuvre une stratégie d’investissement verte concrète et à l’impact environnemental mesurable ». L’obtention du label s’articule autour de trois grands piliers.Le premier,la stratégie d’investissement. Celled’InfraGreenIIestd’investir en obligations privées non cotées finançant exclu-
Un label qui est un vrai gage de reconnaissance.
sivement des infrastructures d’énergies renouvelables en phase de construction,en fin de construction ou en opération au sein de l’Union Européenne. Le second, les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance.Et le dernier concerne la mise en évidence des impacts positifs sur la transition éner-
gétique.Avec 160 M€d’actifs sous gestion, les fonds InfraGreen I et InfraGreen II ont permis, depuis janvier 2013,de financer plus de 300 MW de capacité électrique. Créateur de valeur et d’emplois, nos investissements ont également contribué à éviter plus de 224 434 tonnes d’émissions de CO2. n
DÉVELOPPEMENT DURABLE
l Le 21 juin 2016, l’entreprise familiale Messer a reçu le prix de la meilleure entreprise familiale pour son engagement exemplaire en matière de développement durable et de responsabilité sociale de l’entreprise dans le développement durable.Elle a été distinguée à Berlin par CampdenFB,magazine britannique à destination des entreprises familiales, et la Société Générale Private Banking. « Garantir l’avenir de notre société passe par une gestion plus responsable du capital 18
Stefan Messer, propriétaire du groupe Messer.
© Messer
Messer distinguée pour son engagement
humain, de l’environnement et des ressources », souligne
Stefan Messer, propriétaire du groupe Messer qui se base sur des objectifs mesurables pour suivre ses améliorations et son développement dans des domaines tels que la protection de l’environnement,laconsommation énergétique, la sécurité et le développement du personnel. Ces informations sont publiées dans le rapport annuel sur la responsabilité de l’entreprise.En 2015,le groupe a reçu au total 14 distinctions,pour récompenser notamment sa gestion de la sécurité au travail et son en-
gagement économique exceptionnel en tant que meilleur fournisseur et employeur de l’année.Le groupe Messer, créé en 1898, est le plus grand spécialiste des gaz industriels,médicaux et spéciaux dirigé par son propriétaire. Sous la marque « Messer–Gases for Life »,la société est active dans 30 pays en Europe et en Asie,ainsi qu’au Pérou et en Algérie, avec au total plus de 60 sociétés en exploitation. En 2015, Messer a réalisé un CA consolidé de 1,166 Mrds €. n
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ACTUS VERTES
ÉNERGIE
l À l’issue de la 4e édition des Journées Hydrogène dans les territoires, les 29 et 30 juin à Grenoble, réunissant plus de 250 participants (entreprises, représentants de collectivités territoriales), l’AFHYPAC (Association française pour l’Hydrogène et les Piles à Combustible) revient sur le rapport sur la filière hydrogène-énergie publié début mai 2016, en marge de l’appel à projets « Territoires à hydrogène ». L’association souhaite tout d’abord,souligner la grande qualité de ce rapport élaboré par le CGEDD (Conseil général de l’environnement et du développement durable) et le CGEIET (Conseil général de l'économie, de l'industrie, de l'énergie et des technologies).L’AFHYPAC se félicite notamment du fait que le rapport recommande l’intégration de l’hydrogène dans une démarche systémique.Dans ce
© Air Liquide
L’AFHYPAC demande un soutien plus ambitieux
La première station publique de recharge d’hydrogène de Belgique inaugurée en avril à Bruxelles. La station est conçue, installée et exploitée par Air Liquide.
sens, l’AFHYPAC souligne le rôle majeur que peut jouer l’hydrogène pour l’intégration de l’électricité issue du développement des énergies renouvelables,variables par nature, dans les systèmes énergétiques. Il importe donc de s’organiser dès maintenant, en soutenant l’ensemble de la filière et notamment les start-up
de pointe.Mais,si un soutien R&D est bien évidemment nécessaire,l’heure est à l’industrialisation des procédés afin de s’engager résolument sur les courbes d’apprentissage et de parvenir à des baisses de coûts très significatives comme cela a été constaté pour d’autres matériels (panneaux photovoltaïques, écrans plats…).
Danscesens,undesmarchés les plus prometteurs, permettant d’atteindre de longues séries et un effet de masse est sans conteste celui de la mobilité, notamment automobile. Cette journée a été notamment l’occasion de prouver que l’offre de véhicules hydrogène existe (notamment à travers l’adjonction des prolongateurs d’autonomie dans des véhicules utilitaires existants Kangoo ZE,Maxity…) et que le déploiement de flottes captives en France est déjà en marche.L'AFHYPAC insiste désormais sur la nécessité d'une politique de soutien public comportant un volet mobilité plus ambitieux, à l'instar des politiques d'aide au déploiement mises en place dans les autres pays européens,notamment en Allemagne avec près d'1 Mrd €de subventions au cours des 10 dernières années. n
INVESTISSEMENT
Total Energy Ventures investi dans l’éolien en 2013 à New-York,United Wind installe des éoliennes chez ses clients et propose une offre de leasing qui ne nécessite aucune mise de fonds initiale et inclut la maintenance du matériel. L’électricité générée est soit consommée par les clients eux-mêmes, soit revendue
Total Energy Ventures est entré au capital de deux entreprises dont Powerhive qui proposent des solutions solaires pour les zones rurales non ou mal connectées aux réseaux électriques dans les pays émergents et en particulier en Afrique. GALVANO-ORGANO N° 849 - Septembre 2016
© Total
l Total Energy Ventures (TEV), le fonds d’investissement de Total dans les start up, entre au capital d’United Wind, une société qui développe des projets de mini-éoliennes (de 10 à 100 kW) pour des petites entreprises rurales et des particuliers américains. Fondée
au réseau. Cette offre permet d’accéder à une énergie d’origine renouvelable à un prix inférieur aux tarifs pratiqués dans le public. United Wind, dont les premières unités ont été installées dans l’état de NewYork, amorce son déploiement dans les états du Midwest américain,dans le Colorado, le Kansas ou le Minnesota notamment. « Ce nouvel investissement renforce le portefeuille de participations de TEV dans le domaine de la distribution d’énergie renouvelable décentralisée. Il permet d’explorer l’intérêt des offres à petite échelle intégrables aux réseaux électriques et de leurs solutions de financement. L’offre d’United Wind rend l’énergie éolienne accessible à des clients,particuliers ou petites
entreprises, producteurs et consommateurs à la fois », indique Jérôme Schmitt, directeur Développement durable et Environnement de Total. La levée de fonds a pour but de financer le déploiement à plus grande échelle de l’offre d’United Wind. TEV dispose d’un siège d’observateur au conseil d’administration. Acteur d’innovation du Groupe, Total Energy Ventures est son fonds d’investissement dans les startup de l’énergie. Ses prises de participations soutiennent le développement d’entreprises qui innovent dans des domaines tels que les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, le stockage d’énergie, la digital energy et la mobilité durable. n 19
ACTUS VERTES
ÉOLIENNES FLOTTANTES
l Le gouvernement a retenu le consortium piloté par le groupe Quadran,énergéticien indépendant 100% énergies renouvelables (éolien, solaire, biogaz, hydroélectricité) connu pour son implantation historique en Occitanie (Languedoc Roussillon),pour la réalisation d’Eolmed, une ferme pilote française d’éoliennes flottantes de 24 MW (4 éoliennes).Installé au large de Gruissan, à plus de 15 kilomètres des côtes méditerranéennes, le projet Eolmed permettra de démontrer à une échelle précommerciale la viabilité de cette nouvelle filière, de valider les technologies (en particulier les flotteurs) et leur mise en œuvre jusqu’à l’opération et maintenance en mer,tout en assurant la bonne intégration environnementale du projet. L’ambition, à terme, est d’alimenter 1 million de personnes de la région Occitanie. Le projet réunit, autour de Quadran, des experts-partenaires de haut niveau : Senvion (turbines 6.2M152), Bouygues Tra-
La technologie flottante d’Ideol a remporté son second contrat commercial au Japon.
vaux Publics et Ideol (ingénierie, construction et installation du flotteur Damping Pool© en béton).Il représente un investissement majeur qui entraînera des retombées économiques locales, 300 emplois directs et développement de son port de base Port la Nouvelle où seront construits les flotteurs et assemblées les éoliennes de la ferme pilote. « Dès le départ, le groupe Quadran s’est positionné pour générer une valeur ajoutée maximale en région. Le projet s’est construit dans l’écoute des acteurs du territoire et des usagers de la mer,
© Ideol
Quadran lauréate pour sa solution
avec une volonté de partenariats Public/Privé et une ouverture à des démarches collaboratives telles que le financement participatif… Eolmed est un pas supplémentaire vers la transition énergétique dans laquelle notre pays est engagé avec à la clé l’émergence d’une nouvelle filière industrielle prête à conquérir le marché international » déclare Jérôme Billerey,directeur général du groupe. Pour Benoît Lange, directeur commercial de BouyguesTravaux Publics : « passer à l’étape de ferme pilote s’inscrit dans la continuité du développement tech-
nologique que nous avons entrepris au travers du prototype Floatgen, et EolMed bénéficiera ainsi du retour d’expérience de la première éolienne flottante en France. En démontrant la commercialité des technologies mises en œuvre, EolMed ouvrira la voie aux membres du consortium pour se positionner sur les marchés à l’export ». Quant à Paul de la Guérivière, p-dg d’Ideol, il explique : «… la technologie Ideol démontre une fois de plus sa performance, sa capacité à créer des emplois locaux et son fort potentiel de diminution des coûts. En retenant ce consortium, l’État choisit aussi une solution française qui a déjà séduit à l’étranger, et démontre ainsi sa volonté de conquérir une position de leader sur ce marché de l’éolien en mer flottant. » Pour mémoire, l’Ademe a publié en août 2015 un appel à projet concernant des fermes pilotes précommerciales de 3 à 6 éoliennes pour une puissance unitaire de 5 MW minimum. n
PHOTOVOTAÏQUE
l AU Optronics (AUO), le leader taïwanais de l’écran plat, a annoncé en août être à la recherche de partenariats stratégiques en Europe pour la fabrication de modules solaires photovoltaïques, afin de développer ses activités sur ce marché. « De nombreuses rumeurs circulent sur le marché européen des panneaux solaires à propos de possibles nouvelles taxes antidumping,a déclaré hier Chen Lai-juh, en charge chez AUO de la division des panneaux solaires. « Notre projet en Europe vise à créer une plate-forme de partage des ressources,ce qui est la meilleure solution pour 20
faire face aux mesures antidumping.» En mai dernier,le département américain du commerce a décidé d’une taxe de 31 % sur les panneaux solaires fabriqués en Chine. En juillet, plusieurs entreprises européennes avec à leur tête le fabricant allemand SolarWorld ont déposé auprès des instances de l’UE une plainte contre des concurrentes chinoises qu’elles accusent de vendre leurs produits à des prix inférieurs au prix du marché. AUO propose à ses partenaires de fabriquer leurs modules solaires dans son usine de Brno, en République tchèque.Le fabricant taïwa-
AUO possède une chaîne de valeur solaire complète qui met l'accent sur une grande efficacité à chaque étape, incluant la production de polysilicium, lingots, plaquettes, cellules, modules et de systèmes.
nais a par ailleurs déjà une certaine expérience du marché européen puisqu’il a aidé plusieurs de ses clients à construire des centrales so-
© DR
AU Optronics à la recherche de partenariat
laires photovoltaïques en Allemagne, au RoyaumeUni, en Italie, en Slovaquie, en République tchèque et en Bulgarie. n
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DOSSIER LUXE - MÉDICAL
DOSSIER
© Ionitec
Les clés du succès...
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DISPOSITIFS MÉDICAUX Un marché mondial en croissance
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ROBOTISATION Alprobotic, un acteur de l’Usine du Futur
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INGÉNIERIE DES SURFACES Fonctionnalisation et texturation de surface
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INDUSTRIE DU LUXE Une industrie bousculée
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APPLICATIONS DÉCORATIVES TRISTAR, un procédé alternatif
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STRATÉGIE Meljac se déploie N° 849 - Septembre 2016 GALVANO-ORGANO
DISPOSITIFS MÉDICAUX
Un marché mondial en croissance
L
échanges ;les articles et appareils d’orthopédie pour 26,8 % ; et les appareils à rayons X (12 %).Les logiciels utilisés en e-santé et en télémédecine sont en plein développement, s’ajoutant ainsi à une vaste gamme d’instruments et d’équipements utilisés à des fins de diagnostic ou thérapeutiques. Globalement,les importations dans le secteur des DM sont à la hausse.
Des fusionsacquisitions rythment la croissance
Cependant cette croissance est assez faible concernant les marchés matures de l’Europe et des États-Unis, mais elle reste élevée pour les pays asiatiques comme la Chine ou Singapour. La France se place à la 6e position avec 5 % de parts de marché,soit 10 Mrds USD d’importations. Les exportations suivent les mêmes tendances que les importations,c’està-dire une croissance assez lente pour les marchés matures et plus rapide pour les marchés en développement comme la Chine et l’Inde. La France est à la 8e place avec 4,5 % de parts de marché et 8,5 Mrds USD d’exportations. Les entreprises nordaméricaines prédominent parmi les champions du secteur. Il est à noter que l’Amérique du Nord totalise 46 % du marché global. Récemment, trois opérations stratégiques ont accéléré la croissance du marché mondial des
DM, notamment dans le domaine de la chirurgie robotique. Cambridge Medical Robotics a réalisé une levée de fonds de 20 M$ avec une participation du roboticien mondial ABB, pour poursuivre le développement de sa technologie et obtenir l’homologation. Medtronic a investi 20 M$ dans la société israélienne Mazor Robotics. Et Zimmer Biomet Holdings, Inc, leader mondial dans le domaine de la musculosquelettique, a fait l’acquisition de l’entreprise Medtech,leader mondial dans son domaine, celui de la fabrication de robots d’assistance chirurgicale. L’analyse de Market&Markets, rapportée par l’Observatoire de la Sous-Traitance, évalue ce marché en 2020, près de 56,5 Mrds $ avec un taux de croissance annuel moyen de 5,5 % entre 2014 et 2020.En parallèle à ce contexte, la miniaturisation des dispositifs est un axe de développement technologique primordial.Par exemple,la firme Fisba a développé un ensemble de systèmes de vision dédié aux DM. Une équipe de chercheurs en sciences des matériaux et d’ingénierie de l’université américaine d’Urbana en collaboration avec des scientifiques de Singapour et de Corée du Sud ont mis au point des biocapteurs dégradables pour mesurer la température et la pression du cerveau. n Voahirana Rakotoson
Source : Businessfrance
e développement de la demande dans le diagnostic, les secteurs orthopédique et dentaire, les biomatériaux, l’optique, les produits et services pour le maintien des patients à domicile, la course à l’innovation, une tendance au renforcement de la réglementation sont autant d’enjeux pour le secteur des dispositifs médicaux, hautement concurrentiels. L’industrie française du DM est une industrie de pointe portée par de nombreuses entreprises dont 94 % sont des PME (parmi lesquelles 45 % de TPE). L’offre française est particulièrement orientée vers l’imagerie de diagnostic, les dispositifs jetables et les prothèses et orthèses. Elle présente une image d’excellence à l’international sur le segment des implants et prothèses orthopédiques, elle est orientée vers les dispositifs innovants et de pointe qui sont notamment utilisés dans les secteurs porteurs de la chirurgie traitant les pathologies liées au vieillissement, et dans celui de la chirurgie esthétique. Les fabricants français demeurés indépendants sont généralement positionnés sur des marchés de niche de haute technologie (par exemple :IVD, implants). Les échanges mondiaux sont concentrés autour de trois grandes familles de produits qui rassemblent 90 % des flux,en l’occurrence : les instruments et appareils pour la médecine, la chirurgie, l’art dentaire ou l’art vétérinaire avec 52,9 % des
Les principales entreprises françaises du secteur des DM à l’international. GALVANO-ORGANO N° 849 - Septembre 2016
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DOSSIER LUXE - MÉDICAL
Les dispositifs médicaux (DM) sont un terrain fertile pour l’innovation : technologies robotisées d’aide à la chirurgie, implants thérapeutiques… L’industrie du DM est caractérisée par un marché mondial estimé à plus de 200 Mrds € et connait une croissance de 6 % par an.
ROBOTISATION
Alprobotic, un acteur de l’Usine du Futur Son cœur de métier : concevoir et développer des robots « process » de finition en y mettant de l’intelligence dédiée. Alprobotic est la seule entreprise française, voire mondiale, à proposer de telles solutions. À la clé : un gain de productivité. Pas seulement. Visite du site, guidée par Lionel Charpin, p-dg, l’un des deux fondateurs de l’entreprise iséroise. marchés auxquels s’adresseAlprobotic. Près de 80 % des activités de l’entreprise sont dédiées au secteur médical, notamment aux dispositifs médicaux pour l’orthopédie, le rachis ou le dentaire et qui sont soumis à des spécifications et normes très strictes.Pour répondre aux cahiers des charges très exigeants,Alprobotic dispose d’un laboratoire d’essais et d’assemblage de 400 m2 et d’une ligne d’essai de 30 m2 pour l’étude de faisabilité d’une production annuelle de 50 000 à 250 000 pièces.Toutes les solutions de finition robotisée sont conçues et développées par Alprobotic.
Une précision et une répétabilité sans failles
Dès la mise en plateau des pièces, l’ordre de fabrication enregistré dans la programmation des process se met en route, du stockage en magasin automatisé jusqu’au conditionnement des pièces. Première étape : le lavage et le polissage. Le polissage est une
Une vue d’ensemble d’un atelier de finition avec au fond un robot mobile qui alimente le magasin de stockage automatisé en arrière-plan. L’autre robot est au milieu de l’atelier. 24
© Alprobotic
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our un néophyte,c’est une vitrine technologique exposant une myriade de cellules robotisées vitrées.En effet,l’innovation accueille le visiteur dès l’entrée de l’atelier de production, ouvert sur l’extérieur.Au cœur du bassin grenoblois d'innovations scientifiques et techniques, à Le Versoud,les ingénieurs - soit la moitié de l’effectif de l’entreprise qui en compte une trentaine - s’affairent à finaliser la livraison de cinq cellules modulaires à un client suisse et d’un atelier de finition entièrement automatisé de 150 m2 à Stryker (fabricant d’implants chirurgicaux). Basées sur la puissance de calcul des contrôleurs de robots, les cellules robotisées traitent à l’unité les multiples références de pièces de géométrie et de forme complexes. Les robots, truffés d’« intelligence », conçus et réalisés par l’équipe d’Alprobotic assurent précision, flexibilité et facilité de mise en œuvre des différents process de finition des pièces aux industriels de l’horlogerie de luxe ou de l’aéronautique, autres
composante du parachèvement des pièces visant à obtenir un bel aspect, un fini ou un état de surface de haute qualité. Concrètement, par pièce portée, le robot déplace la pièce devant le moyen de polissage (bande, disque...) de façon à traiter toutes les surfaces concernées en garantissant vitesse d'impact, effort de polissage et recouvrement des passes. Les trajectoires sont automatiquement générées en fonction de la géométrie des pièces.Toujours par pièce portée, le procédé de sablage et microbillage développé par Alprobotic est innovant,il est breveté.Les pièces sont reconnues par caméra et le robot prend la pièce et la déplace devant la buse de façon à traiter toutes les surfaces en garantissant vitesse d'impact, distance de sablage et recouvrement des passes. Selon le cahier des charges, le temps de cycle moyen varie de 10 à 40 secondes par pièce. Le robot maîtrise parfaitement tous les paramètres des process qui lui sont assignés avec une répétabilité sans faille des opérations et sans masquage des zones à épargner ; la pièce étant positionnée exactement à l’endroit où doit être réalisé le sablage ou le microbillage. Il assure également une qualité constante de l’abrasif (zirconium, corindon…) grâce au système cyclonique d’aspiration et de filtrage. Pour l’anodisation, notamment de petites pièces à haute valeur ajoutée, le robot de la cellule déplace les pièces entre les différents bains : décapage chimique,double rinçage à l’eau dure et à l’eau DI, anodisation et séchage. Les cuves d’une capacité de 40 litres, ne nécessitent pas d’autorisation préfectorale, une procédure fastidieuse. Un robot cartésien permet de réaliser l'anodisation grâce à un système
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© Alprobotic
spécifique de préhension ; la manipulation des pièces s'effectue en panier ou de manière unitaire.
Une fabrication optimisée
Si le décapage ou le sablage conventionnel peut traiter en même temps plus d’une centaine de pièces, il faut intégrer le temps passé par les opérateurs pour accrocher ou décrocher les pièces. Les temps gagnés par les robots mobiles pour le transfert des plateaux d’une cellule à l’autre sont non négligeables par rapport à
l’ensemble des opérations. Équipés d’un convoyeur, ces robots déchargent et chargent les cellules robotisées de fabrication ; ils sont reliés à un magasin automatisé et gérés par un logiciel de supervision et d'optimisation de flux développé également par Alprobotic. Quant au contrôle qualité des pièces (santé matière, contrôle dimensionnel), la précision est de mise avec un temps de cycle très court, 10 sec par pièce. Sans contact et par pièce portée, le robot se saisit de la pièce et la positionne directement sous le laser qui a reçu les instructions du robot, par réseau
1 La cellule d’anodisation avec les différents bains de traitement en arrière-plan et le convoyeur devant l’opérateur. 2 La cellule de microbillage d’implants chirurgicaux.
Ethernet, pour déclencher le marquage ; le tri des pièces bonnes et non conformes se fait automatiquement.Cette opération peut être associée à une autre opération comme le sablage, le contrôle ou l’assemblage, selon les cahiers des charges.Tous les robots Alprobotic, fournis par le fabricant Staübli, sont à six axes pour réaliser les opérations de finition sur tout type de pièces à géométrie variable,des plus simples aux plus complexes. Pour offrir toutes les garanties de logistique, traçabilité et flexibilité aux clients, Alprobotic développe un logiciel de gestion logistique et de suivi de fabrication robotisée, en interface avec les ERP des clients. Élimination des défauts, réduction du temps de fabrication, répétabilité et précision qui assure une flexibilité aux process,comme la possibilité de changer rapidement de séries de pièces… c’est le lean manufacturing assuré ! n Voahirana Rakotoson
INTERVIEW
Galvano Organo : Alprobotic est créée en 2007. Elle connaît déjà une croissance importante de son activité. Quelle est la force de l’entreprise ? Lionel Charpin : Alprobotic est une jeune entreprise qui a réussi
GO : Peut-on évaluer le retour sur investissement d’une ligne de finition ? LC : Nos solutions permettent de réduire significativement les temps de fabrication. Selon les retours d’expérience de nos clients-
Lionel Charpin (à droite) et Benoît Brault.
© VR
L‘innovation apportée par Alprobotic dans les procédés de finition évoquée par Lionel Charpin, p-dg et cofondateur avec Benoît Brault, tous deux ingénieurs avec de longues années passées dans la robotique industrielle.
rapidement - dès 2010 - à proposer ses solutions. Notre première solution a été développée en partenariat avec les laboratoires de recherche pour intégrer des robots changeurs d’échantillons pour la cristallographie des protéines dans les synchrotrons de Zürich, Berlin, Chicago et Barcelone ; une porte d’entrée dans le secteur médical. Notre force est de proposer des solutions modulaires de finition de haute précision, impliquant ainsi une qualité irréprochable des pièces fabriquées. Par ailleurs, nous développons en interne nos propres cabines de sablage, nos cuves d’anodisation et les dispositifs de contrôle avec un assemblage de ces différents éléments avec les systèmes connexes.
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utilisateurs, en moyenne, l’ordre de fabrication est traité en un jour contre 6 à 8 jours avec les procédés conventionnels. Pour illustrer, une ligne robotisée qui produit environ 500 000 pièces par an permet un retour sur investissement qui avoisine 3 ans seulement ! GO : Vous venez de déménager sur un site plus grand pour répondre à la demande du marché. Pourtant, vous semblez déjà être à l’étroit… Quelles sont les perspectives ? LC : À ce jour, 25 cellules robotisées de sablage et 6 robots d’anodisation ont été vendus… Des cellules de polissage sont en cours de finalisation. Des projets d’optimisation en collaboration avec nos clients sont également en cours. Un projet d’extension du site n’est pas à exclure. Pour le dernier exercice, nous avons réalisé 3,3 M€ de chiffre d’affaires, dont 50 % à l’export. Voahirana Rakotoson 25
DOSSIER LUXE - MÉDICAL
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© Alprobotic
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INGÉNIERIE DES SURFACES
Fonctionnalisation et texturation de surface Dans le domaine médical, l’ingénierie des surfaces est en train d’apporter de nombreux progrès au marché. Que penser d’un revêtement antimicrobien qui s’enrichit d’un composant non thrombogène (qui empêche la formation d’un caillot de sang) ? Ou de surfaces rendant des dispositifs médicaux ingérables par le système digestif ? Jean-Marc Bélot, Veille technologique et stratégique (VTS) Cetim, Senlis
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Source : Cetim Source : Cetim
Figure 1 - Sans revêtement adapté, les bactéries adhèrent et s’accumulent en un biofilm.
Figure 2 - AvertPlus™ consiste en composants antimicrobiens et PEG, ancrés sur une « colonne vertébrale » polymère à la surface du dispositif médical, empêchant les bactéries d’adhérer.
Source : Cetim
DOSSIER LUXE - MÉDICAL
es surfaces rendant des dispositifs médicaux ingérables par le système digestif ? Ceux-
ci, et de nombreux autres comme la surface texturée à trois niveaux macro-micro-nano StarSurf® de Selenium Medical (France) se sont fait remarquer en 2016 sur le marché européen,entre autres au dernier salon international Medtec Europe
Figure 3 - Effet antiadhérent d’AvertPlus ™ après 30 jours sur la surface d’un cathéter. 26
Stuttgart. Les innovations sont désormais accessibles à tous :DLC Black Diamond ; dépôts laser et plasma, revêtements hydrophiles,hydrophobes, oléophobes, améliorant la croissance cellulaire pour stents, dentaire, orthopédie, cathéters, pacemakers, etc. drug eluting stent (absorbant un médicament), PVD à frottement réduit, antibactériens. Cette présentation s’articule en deux parties : description détaillée de quatre technologies identifiées comme importantes en 2016 ; puis panorama des différents types de technologies disponibles sur le marché européen avec quelques exemples.
Quatre technologies marquantes en 2016 Surface antimicrobienne AvertPlus™ 3,5 millions de patients sont affectés chaque année en Europe et aux ÉtatsUnis par des infections liées à des dispositifs médicaux. BioInteractions (UK) a présenté en 2016 un revêtement avancé combinant à la fois un composant antimicrobien qui offre le meilleur de la technique et un composant non thrombogène (qui évite les caillots de sang).Le composant antimicrobien poly(hexanide) est copolymérisé avec un PEG poly(éthylène glycol) non thrombogène et avec des monomères stabilisateurs (figures 1, 2 et 3). Il tue au contact et assure une protection de longue durée contre : • 99 % Staphylococcus aureus ; • 96 % Staphylococcus epidermis ; • 87 % Enterococcus faecalis (les 3 plus fréquents) ; •…
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Figure 4 - Agrandissement montrant la surface texturée macro-micro-nano STARSURF®.
Charges antimicrobiennes : Pyclear™ Protection Quand on manipule un produit, 85 % de la contamination provient du flacon. La société française Pylote a révolutionné en 2016 les plastiques antimicrobiens avec une technologie aux répercussions majeures « Pyclear™ Protection » (Pharmapack Award 2016). Ces microsphères minérales s’ajoutent à la matière de l’emballage sans en changer le process. La forme des microsphères désagglomérées permet une répartition homogène dans les matrices (plastiques, par exemple), ce qui permet avantageusement de ne pas modifier les procédés industriels existants et d'avoir une propriété sur tous les points de la surface. La composition est 100 % minérale, nano-free et silver-free. La Pyrolyse Pulvérisée, procédé exclusif de chimie verte, génère des défauts de surface des microsphères augmentant la performance antibactérienne de celles-ci. Cela permet de ne pas avoir à ajouter de produits conservateurs (parabène, perturbateurs endocriniens, etc.). Les conservateurs, par exemple dans les collyres ophtalmologiques, garantissent la stérilité de la solution liquide, mais sont susceptibles de provoquer des effets secondaires qui peuvent aller jusqu’à la cécité. Cette solution convient aux flacons multidoses à usage ophtalmique, aux préparations à usage nasal, aux cathéters. Pyclear Protection protège le patient à la fois des contaminations extérieures et des effets indésirables des conservateurs.
Surface texturée : STARSURF® Ce traitement,présenté par Selenium Medical (FR) à Medtec Europe 2016 en tant que nouveauté, améliore les propriétés d’ostéo-intégration d’implants dentaires.Le traitement utilisé est un mordançage,qui crée une structure rugueuse en surface à l’échelle micro et nano, et produit de plus des porosités à l’échelle macroscopique. Ce traitement peut être appliqué sur des implants en alliage de titane grade médicalTA6V ELI qui présente des propriétés mécaniques supérieures à celles des alliages de titane commercial pur. Les premières applications développées pourraient s’appliquer à d’autres secteurs que le dentaire et être adapté suivant les cahiers des charges clients (colonne vertébrale, maxillo-facial, etc.). Le traitement est réalisé en trois étapes : • Étape 1 : les implants sont sablés avec un abrasif ne présentant pas de risque d'altération des propriétés de biocompatibilité des implants. Il crée des porosités de 10 à 90 µm de diamètre (MACRO). • Étape 2 : création de porosités plus petites de façon homogène sur la surface (1 à 10 µm) (MICRO). • Étape 3 : création de porosités nanométriques à la surface de l’implant (< 1 µm) (NANO). Les avantages : a.Amélioration de l'ostéo-intégration des implants traités,par augmentation de leur surface développée par modification de la rugosité de surface ; b. Amélioration de la mouillabilité de la surface obtenue, ce qui favorise la
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Source : SCS Coating, US
prolifération des cellules osseuses à la surface de l'implant ; c. Réduction du temps de cicatrisation autour de l'implant ; d. Préservation voire amélioration des propriétés mécaniques des implants avec la formation d'une couche d'hydrure de titane recouverte d'une couche d'oxyde de titane à la surface de l'implant ; e. Élimination complète des résidus du média de sablage (figure 4). Revêtement protecteur Parylène Faire entrer des dispositifs médicaux dans le système digestif présente l’avantage de délivrer des médicaments ou de réaliser des imageries et diagnostics.Mais,pour cela,il faut protéger l’organisme des produits extérieurs,et protéger l’électronique et les capteurs des acides et autres produits agressifs de l’organisme. Voici quelques exemples de cas rencontrés par SCS Coating (US) : endoscope pour capturer des images et transmettre des données à un système extérieur ;dispositif compatible avec un système IRM ;DM qui délivre la quantité adaptée de médicament pour une maladie chronique.Les Parylènes sont une série de revêtements polymères (C, N et HT) chimiquement inertes et assurant une barrière qui convient. Tous sont lubrifiants, biocompatibles et biostables.Ils conviennent aux petites dimensions : de quelques centaines d’angströms à 75 µm (figure 5).
Panorama des technologies sur le marché européen
Ci-après un échantillon des technologies les plus typiques identifiées, disponibles sur le marché européen. Il n’est pas possible d’être exhaustif dans le cadre d’un article, et les entreprises mentionnées ne le sont qu’à titre d’illustration. 27
DOSSIER LUXE - MÉDICAL
Source : Selenium
Figure 5 - Complexité d’un dispositif protégé par du Parylène.
Technologie DLC •Axyntec Dünnschichttechnik (DE) : DLC Black Diamond ; procédés innovants Laserdeposition et Plasmaimpax (figure 6) • Viktor Hegedus (DE) : DLC VHBlack Diamond ; MPC (Melting Plasma Coating) alternative au chromage par CrVI.
Revêtement antimicrobien • BioInteractions (UK) :AvertPlus™ Surface Active Antimicrobial Coating. • Pylote (FR) : charges antimicrobiennes Pyclear™ Protection. • Rohde (DE) : poignées antibactériennes. Revêtement hydrophile • DSM (US/NL) : Revêtement hydrophile ComfortCoat. • LVD Biotech (ES) : revêtement
Figure 6 - La technologie Black Diamond par Axyntec.
hydrophile, drug eluting stent (absorbant un médicament). • Magnano Technologies (TR) : machines pour revêtements hydrophiles, faible frottement, hydrogels.
DLC,WC/C, etc. pour prothèses et implants à coefficient de frottement réduit.
Revêtements lubrifiants, frottement réduit • Medibrane (IL) : revêtements lubrifiants et structures polymères personnalisés (mesh, nitinol, stents, valves cardiaques, circuits imprimés, dispositifs de protection embolique…). • Oerlikon Balzers (LI) : revêtements PVD Balinit Medical AlTiN,
Revêtement de stents • Noanix (Corée du Sud) :revêtement de stents et de cathéters ballons. • Sonotec (US) : Système de revêtement de stents par ultrasons Medi Coat. Revêtements et traitements de finition • Axfil (FR) : zingage, nickelage, passivation, bleuissage. • Céfiméca (FR) : finition, traitements pour orthopédie et rachis. • KKS (CH) : passivations, anodisations d’implants et instruments. • Mont-Blanc Medical (FR) : offre globale incluant finition personnalisée. Revêtements protecteurs et barrière • Lake Region (US) : PTFE prérevêtu, tubes de précision pour implants vasculaires, gastroentérologie, urologie. • Möller Medical (DE) : Nanocoatings NanoSkin,Tafskin hydrophobes, anticorrosion, barrière, résistance chimique (type solgel, organo-minéral). • Parylène : Curtiss Wright, PPS, SCS.
Source : Oerlikon Balzers
DOSSIER LUXE - MÉDICAL
Revêtement améliorant la croissance cellulaire et l’ostéo-intégration • Hydromer (US) : revêtements améliorant la croissance cellulaire pour stents, dentaire, orthopédie, fixations de cathéters et pacemakers (complexe propriétaire de zirconium) (figure 7). • Selenium Medical (FR) : surface texturée STARSURF®.
Source : Axyntec
Libération de principe actif • Meko : Modisurf+ pour drug eluting stent.
Figure 7 - Revêtements sur implants et outils. 28
Traitement plasma ; nettoyage • Diener (DE) : traitements plasma pour dégraissage, nettoyage, hydrophilie, hydrophobie, oléophobie, prétraitement avant impression, collage, peinture… • ESMA (US) : système automatique en circuit fermé de nettoyage US et passivation. n
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INDUSTRIE DU LUXE
Une industrie bousculée Même si la France reste en première place sur le marché mondial du luxe, le contexte économique actuel : internationalisation, marché saturé, dévaluation du franc suisse, apparition des montres connectées, etc. tous ces changements exigent une mobilisation particulière des sous-traitants qui travaillent pour le marché du luxe. Périmètres et enjeux. Malgré les fondamentaux solides, ce marché n’est toutefois pas à l’abri de tout impact.La contrefaçon enAsie et la baisse des ventes ont entraîné des stocks importants chez les grandes marques qui ont continué de produire.Conséquence :le marché se retrouve actuellement ralenti.Par ailleurs,la dépréciation du franc suisse en 2015 a entraîné une perte de compétitivité pour les entreprises helvètes et des conséquences notoires chez les soustraitants frontaliers. Le prix n’est pas le seul critère, il subit de plus en plus une pression à la baisse. « Cette situation a, par ricochet, sûrement touché les entreprises franc-comtoises de par leur proximité avec la frontière suisse »,souligneAnne Falga,chargée de missions Luxe à l’ARD de Franche-Comté.Elle a, par ailleurs, constaté que les entreprises suisses étudiaient désormais sérieusement la possibilité d’une bilocalisation, en France et en Suisse.
Enjeux de la filière
L'industrie du luxe est particulièrement bien placée pour contribuer notamment à la croissance dite « intelligente », c'est-à-dire nourrie essentiellement par la recherche,l'innovation et l'entrepreneuriat. Ce
qui représente un réel atout pour l'Europe. Les entreprises consacrent d'importantes dépenses en R&D, en RH (personnes diplômées) et utilisent beaucoup les nouvelles technologies. Le secteur du luxe est constitué d’un ensemble de professionnels très divers : scientifiques, artisans, industriels. Dans ces conditions, il semble difficile d’organiser une filière homogène qui puisse défendre une position unique et forte en matière de politique industrielle. Toutefois, des clusters et des laboratoires proposent aux entreprises de mutualiser leurs compétences. Il en existe de nombreux en Franche-Comté, véritable vivier de compétences et de savoirfaire, tels que le pôle des microtechniques et Luxe&Tech.Les entreprises du luxe ont également besoin de personnels qualifiés. La formation initiale et continue représente un enjeu de taille. Les voies d'accès aux différents métiers sont nombreuses : éducation nationale, écoles professionnelles de tout genre… qui proposent une multitude de diplômes de tous niveaux. « Du CAP au diplôme ingénieur, la France et en particulier la FrancheComté dispose d’une palette complète de formations », constate Anne Falga. 2
Source : Fédération Horlogère Suisse
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Source : Fédération Horlogère Suisse
DOSSIER LUXE - MÉDICAL
L
a France est le premier pays du luxe par le poids que représente cette filière dans la balance commerciale. La plupart des grands groupes de la filière du luxe sont français.Selon le comité stratégique de filière « Mode et Luxe », sur 270 marques de prestige dans le monde, 130 sont françaises. Ces entreprises sont réparties sur l'ensemble du territoire. Il s'agit soit d'ateliers appartenant à de « grandes » maisons, soit d'entreprises sous-traitantes des groupes de luxe, généralement des PME, soit d'entreprises de plus petite taille parmi lesquelles beaucoup se reconnaissent sous l'appellation des « métiers d'art ». Selon l’Agence régionale de développement (ARD) de Franche-Comté : « Directement ou indirectement, 170 000 personnes contribueraient à la fabrication d’articles de luxe dans l’Hexagone ».En France,l’industrie du luxe est stratégique avec un taux de croissance élevé, une balance commerciale fortement excédentaire et des perspectives de développement importantes. C’est un marché lié au tourisme, une tendance qui devrait perdurer notamment avec la venue en Europe des « nouveaux riches » des pays émergents.
1 Les exportations horlogères mondiales en Mrds USD, en 2015. La Suisse en a expédié l’équivalent de 22,4 Mrds USD à destination de 200 marchés. La France en a comptabilisé 2,9 Mrds $ avec une forte croissance, à 16,5 %. 2 Importations horlogères mondiales en Mrds USD, en 2015. La plus forte croissance a été enregistrée pour la France, +24,2 %, avec une valeur de 3,4 Mrds USD.
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Selon une étude de François H. Courvoisier, docteur ès sciences économiques,doyen de l'institut du marketing horloger de la Haute école de gestion Arc et Laurence Calmelet, docteur ès sciences de gestion, les stratégies marketing des fabricants de grandes marques font l’objet d’une attention soutenue de la part d’une communauté de chercheurs. En revanche, celles de leurs sous-traitants restent à développer. « La plupart de nos entreprises franco-suisses ont de bonnes compétences techniques,un très bon savoir-faire,mais des lacunes sur le faire savoir », constate François H.
Traitement de surface galvanique sur pièce métallique.
Courvoisier. Selon cette étude, les PME de la sous-traitance horlogère de l’arc jurassien possèdent des concepts et des outils de marketing modestes et n’ont pas de service marketing pour effectuer une veille concurrentielle sectorielle ou de la clientèle.Toutefois, elles restent très attachées au relationnel avec leurs grands clients.Ces PME utilisent toujours une stratégie de développement de réseaux professionnels et personnels. « Cette stratégie est très importante. Certains clients font autant confiance aux compétences des personnes qu’à la réputation des entreprises. En cas de mutation,ils auront tendance à suivre la personne compétente avec qui ils ont développé une relation de confiance plutôt que l’entreprise où elle a travaillé », souligne François H.Courvoisier.Ce dernier observe également une disparité de comportements entre les PME françaises et suisses : les chefs d’en-
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treprises français sont plus ouverts aux réseaux sociaux (Viadeo, Linkedin, YouTube) que les chefs d’entreprises suisses qui sont plus ouverts à l’intégration dans la communauté locale : soutien à des associations sportives ou sociales.
Proactivité et visibilité
« Certaines entreprises de sous et cotraitance cherchent de la reconnaissance. Elles tendent à devenir de véritables marques », remarque François H. Courvoisier. Les sous-traitants vivent le plus souvent dans l’ombre des marques,mais ils gagneraient à se faire connaître.Si certaines marques refusent de communiquer sur leurs sous-traitants, d’autres n’ont pas hésité. Par exemple, le groupe suisse MB&F (Maximilian Büsser & Friends) a choisi de mettre ses fournisseurs au premier plan. « Personne n’aurait l’idée de ne pas créditer les mu31
DOSSIER LUXE - MÉDICAL
Stratégie marketing, un faire savoir à développer
Laquage sur une lunette de montre.
© Surfaces Synergies
Les entreprises sous-traitantes sont en bout de chaîne. Elles représentent la variable d’ajustement des donneurs d’ordres, notamment en horlogerie. « De nombreuses entreprises possèdent, à l’intérieur de leur manufacture,des métiers de la finition,tels que des polisseurs ou des graveurs. Lorsque le marché se tend et qu’il y a moins de volumes,toutes les activités qui sont sous-traitées d’habitude sont rapatriées en interne », constate Mathide Passarin, directrice chez Luxe&Tech. D’où la difficulté pour les sous-traitants de la finition d’appréhender une constante de volume. Il ne s’agit pas d’un marché linéaire, en particulier dans l’horlogerie.«Toutefois,cette spécificité déteint sur d’autres secteurs d’activité. Le luxe devient un phénomène de mode.Les collections évoluent plus rapidement. Les sous-traitants doivent être réactifs », souligne Mathilde Passarin.Cette tendance s’explique par l’internationalisation du marché du luxe. Ce dernier se trouve désormais confronté à une augmentation de la production. Parfois,les sous-traitants ont du mal à suivre la cadence imposée par les donneurs d’ordres tout en gardant leur savoir-faire traditionnel. Le groupe Hermès s’est notamment retrouvé face à cette problématique.Pour y faire face, il a construit deux nouvelles manufactures en Franche-Comté, proche des centres de formation professionnelle spécialisés afin de trouver des personnes qualifiées. Pour les petites structures,telles que l’entreprise Patois (1,5 million d’euros de CA ;6 salariés), spécialisée dans la galvanoplastie,cette fluctuation du marché peut être un atout, car elle est plus flexible et peut répondre rapidement aux délais imposés par les donneurs d’ordres.
© Silvant
Les sous-traitants en première ligne
La R&D dans la sous-traitance
L’innovation est l’un des enjeux majeurs des entreprises sous-traitantes du marché du luxe.« Afin de rester compétitifs, les sous-traitants doivent sans cesse être force de proposition, en présentant de nouveaux produits, de nouvelles couleurs,de nouvelles matières,de nouveaux effets,aux donneurs d’ordres », souligneAnne Falga.Le rôle de la R&D ne se limite plus à faire de la recherche,
© Createch
Usinage de boîte de montre.
teur qui travaille uniquement pour l’horlogerie pourrait se diriger vers la microtechnique, l’automobile, la connectique, etc. Mutualiser les compétences en identifiant le(s) cluster(s) d’entreprises du même métier permettrait aussi à ces PME de déceler des approches stratégiques communes.
© Ionitec
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siciens d’un orchestre ou les acteurs d’un film »,souligne Maximilian Büsser,ancien directeur général de Harry Winston et fondateur de MB&F.Grâce à cette transparence, la qualité d’exécution des fournisseurs est mise en avant et cela assure qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Le conseil de François H.Courvoisier :« Les PME doivent sans cesse être à la pointe de la technique et innover en termes de produits et de process. Elles ne doivent pas attendre passivement la reprise ». Pour lui,le plus important est de rester visible,de continuer à communiquer en étoffant par exemple le site Internet en mettant régulièrement à jour les brochures, en visitant régulièrement les clients tout en étant présent tant dans les répertoires que dans les salons professionnels. Elles peuvent aussi élargir leur champ d’action à d’autres secteurs d’activité.Un polisseur ou un décolle-
Traitement de surface en procédé PVD. 32
il suppose une unité capable de commanditer, de coordonner et d’intégrer le savoir dans les processus économiques de l’entreprise. Inventec Performance Chemicals,(65 M€de CA, 100 salariés) spécialiste de la formulation et fabrication des solvants et détergents pour le dégraissage, décapage et déshuilage, pour tout type de substrat et contaminant,a choisi la voie d’accès à l’innovation la plus classique : le développement en interne, via plusieurs départements de R&D (France, Suisse, Chine, Mexique, Malaisie). « 50 % de notre travail en R&D consiste à développer des process de nettoyage et à les adapter suivant les pièces de nos clients », explique Pascal Verplaetse, responsable régional (Est de la France et Suisse) chez Inventec. Ensuite, chaque client achète sa machine suivant le process défini par Inventec. L’entreprise a notamment élaboré un process aqueux qui répond au dépolissage d’une large gamme de matériaux et types de pièces,principalement utilisé dans les marchés de l’horlogerie, la lunetterie, la bijouterie et l’orfèvrerie : le PromocleanTM TP 1111. Cette lessive permet de réaliser un premier nettoyage facile et rapide de la pâte à polir, sans laisser de tâches, ni de résidus avec d’excellentes caractéristiques de rinçabilité. Pour une finition parfaite, en complément du PromocleanTMTP 1111,il est possible d’utiliser le PromocleanTM TP 1112 ou encore leTP 1114.Grâce à leur pouvoir pénétrant, ils nettoient les pièces à géométrie complexe,sablées ou microbillées.« Le plus important dans les process de rinçage des pièces de luxe n’est pas seulement d’enlever la pâte à polir, mais surtout d’enlever la lessive qui peut laisser des traces blanches. Ce qui n’est pas admissible par les clients », précise Pascal Verplaetse. L’avantage économique de ces produits : la consommation du produit est amoindrie grâce à la faible concentration utilisée dans les bains. Pour les plus petites structures n’ayant pas toujours les moyens de développer la R&D en interne, la Franche-Comté est très active dans ce domaine (laboratoires Femto-st, Utinam, Cetehor…). Même si dans la plupart des cas, ce sont les fournisseurs qui se chargent de la R&D, l’entreprise Patois fait aussi appel à un laboratoire de proximité.« Nous faisons appel à eux, soit pour des demandes de validation de nouveaux produits ou nouveaux process ; soit pour des analyses de défauts,des traitements qui cloqueraient ou des manques d’adhésion », explique Bernard Patois, directeur général de l’entreprise Patois. n Amandine Ibled
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APPLICATIONS DÉCORATIVES
TRISTAR, un procédé alternatif Les revêtements de chrome sont utilisés pour des applications décoratives ou techniques. COVENTYA est un fournisseur responsable et qui, à ce titre, développe des produits « verts » de spécialités chimiques pour le traitement de surface. Parmi ceux-ci, le procédé TRISTAR 300, alternatif aux procédés à base de chrome hexavalent.
DOSSIER LUXE - MÉDICAL
L
e chrome dur ou technique a une épaisseur de quelques microns à plusieurs dixièmes de millimètres et est utilisé notamment dans l’industrie aéronautique, nucléaire et mécanique pour sa grande résistance à l’usure et à la corrosion ainsi que pour son faible coefficient de frottement. Le chrome décoratif repose sur l’élaboration d’un revêtement très mince de 0,1 à 1 µm afin d’obtenir une surface brillante avec une bonne résistance à l’usure et à l’abrasion ainsi qu’une résistance au ternissement. Les dépôts de chrome sont en général réalisés sur une souscouche de nickel brillant et sont, la plupart du temps, appliqués sur des substrats en acier,aluminium,alliages de cuivre, zamak ainsi que sur des matières plastiques. Les dépôts de chrome décoratifs sont utilisés dans l’industrie automobile, sanitaire et cosmétique. Les revêtements électrolytiques de chrome décoratifs ont été utilisés avec succès depuis plus de 70 ans. La plupart des applicateurs utilisent aujourd’hui des solutions à base de chrome hexavalent. Le revêtement de chrome métal ne présente pas de caractère dangereux, mais le procédé électrolytique utilisé pour l’élaboration de ces dépôts fait intervenir du chrome hexavalent qui sous cette forme est néfaste pour l’environnement et dangereux pour la santé. Le chrome hexavalent est classé en tant que composé CMR (cancérogène,mutagène,reprotoxique) et sera soumis à autorisation à partir du 21 septembre 2017. Il s’avère donc primordial de protéger les opérateurs en contact avec le CrVI (manipulations, aérosols) et de limiter les rejets en traitant les effluents. C’est pourquoi de nombreuses études ont été réalisées pour développer des procédés de substitution au chrome hexavalent. 34
Les enjeux du procédé TRISTAR Une des alternatives consiste à utiliser des électrolytes à base de chrome trivalent ou CrIII,les autres étant celles à base d’étain/nickel et d’étain/cobalt. Les premiers dépôts obtenus à partir d’électrolytes à base de CrIII étaient beaucoup plus sombres que les dépôts réalisés avec du CrVI. Les recherches effectuées ces dernières années ont permis de développer des procédés à base de chrome trivalent produisant des dépôts dont la couleur est relativement proche de celle obtenue avec des solutions à base de CrVI 1,2. Cependant, l’inconvénient majeur de ces procédés réside dans leur très forte sensibilité aux impuretés métalliques.En effet,les bains à base de CrIII sont relativement sensibles aux très faibles concentrations en impuretés métalliques. La qualité du dépôt de chrome s’altère très rapidement lorsque des impuretés métalliques comme le zinc, le cuivre et le nickel sont présents dans le bain à hauteur
de 10 à 50 mg/L. Ceci limitait donc l’application et l’expansion des procédés à base de CrIII.Le procédéTRISTAR 300, développé par COVENTYA et utilisé en combinaison avec la nouvelle résine échangeuse d’ionsTRISTAR 300 Resin 02, permet de pallier efficacement cette faiblesse et de proposer ainsi aux applicateurs une alternative viable aux procédés à base de chrome hexavalent. L’utilisation de cette nouvelle technologie permet non seulement d’augmenter la durée de vie des bains de chrome trivalent, mais aussi de produire des dépôts de chrome avec une qualité constante de brillance, d’uniformité et de couleur.
Composition des bains à base de chrome trivalent
Les bains de chrome trivalent à base de sulfate ou de chlorure et utilisant des anodes en graphites sont largement répandus. Ils contiennent du sulfate de chrome ou du chlorure de chrome, des agents complexants, des
Source : COVENTYA
Nicolas Pommier Directeur technique France
Tableau 1 - Comparaison des paramètres opératoires CrVI/Cr . N° 849 - Septembre 2016 GALVANO-ORGANO
Source : COVENTYA
composés réducteurs pour éviter l’oxydation du CrIII en CrVI, de l’acide borique comme agent tampon ainsi que des sels conducteurs comme le sulfate de sodium, le chlorure de potassium ou le chlorure d’ammonium. Les agents complexants jouent un rôle majeur dans l’obtention de revêtements de chrome de bonne qualité.Sans ces agents complexants, il est impossible d’obtenir un dépôt de chrome à partir d’une simple solution contenant du chrome trivalent.Le tableau 1 montre la différence entre un procédé à base de CrVI (Chrome 200) et la nouvelle technologie à base de CrIII (TRISTAR 300).
Processus de dépôt
Complexation du CrIII et réactions à la cathode Mandich3 a publié de nombreux articles sur la chimie du chrome trivalent dans lesquels il décrit précisément les processus d’hydrolyse, d’olation, de polymérisation et d’oxolation du chrome trivalent. En solution aqueuse, le chrome trivalent (Cr3+) existe sous la forme de complexes de chrome3 variés comme : [Cr(H2O)6]3+, [(H2O)4 Cr(HO)(OH)Cr (H2O)]4+, [(H2O)5Cr(HO)Cr(H2O)5]5+, [Cr(H2O)5(OH)]2+, [Cr(H2O)5Cl]2+ etc. Lorsque des agents complexants ou ligands (Lig.) sont présents en solution, une ou plusieurs des molécules de H2O, Cl- ou OH- présentes dans le complexe avec le chrome trivalent peuvent être remplacées par un ligand organique et former un complexe avec le chrome comme : [Cr(H2O)5(HCOO)]2+, [Cr(H2O)5(CH3COO)]2+ etc. Si le ligand est respectivement un ion formiate ou acétate. Les réactions de réductions suivantes sont possibles en l’absence d’agents complexants : [Cr(H2O)5Cl ]2+ + e- ➔ [Cr(H2O)5]2+ + Cl(1) [Cr(H2O)5Cl ]2+ + 3 OH- à Cr(OH)3 + Cl+ 5 H2O (2)
Le complexe [Cr(H2O)5]2+ formé à partir de l’équation (1) est stable et inerte. Il ne peut donc pas se réduire à la cathode4.Lorsque le pH de la solution est supérieur à 4,5, des hydroxydes de chrome trivalent se forment selon l’équation (2). En présence d’agents complexants5 ou de ligands organiques (Lig.), les ions [Cr(H2O)5Cl ]2+ sont convertis en complexes de chrome trivalent de la forme : [Cr(H2O)5(Lig.)]2+.La réaction suivante a alors lieu en solution : [Cr(H2O)5 Cl ]2+ + Lig ➔ [Cr(H2O)5(Lig.)]2+ + Cl(3). Des complexes à base de CrIII se forment et peuvent par conséquent se réduire à la cathode selon les réactions suivantes : [Cr(H2O)5(Lig.)]2+ + e➔ [Cr(H2O)5(Lig.)]+ (4) [Cr(H2O)5(Lig.)]+ + 2e➔ Cr + 5 H2O + Lig.- (5) La réaction de réduction du complexe à base de CrIII en complexe à base de CrII est une étape indispensable dans le processus de réduction du chrome trivalent. Cependant, tous les ions [Cr (H2O)5(Lig.)]+ formés à la cathode ne sont pas ensuite réduits selon l’équation (5). Certains sont transportés par convection vers la solution. Il est alors possible qu’une quantité importante d’ions [Cr(H2O)5(Lig.)]+ soit décomposée en ions [Cr(H2O)5]2+, espèces stables et électrochimiquement inertes. MacDougall6 a montré que lorsque l’électrolyte contient de la glycine (Gly=NH2CH2COO-) en tant qu’agent complexant, la réaction de complexation avec le chrome entraîne la formation de trois complexes : [ C r ( H 2O ) 4( G l y ) ] 2 + ( n ° 1 ) , [Cr(H2O)2(Gly)2]+ (n° 2), Cr(Gly)3 (n° 3). En fonction du rapport Glycine/CrIII, ces trois espèces sont plus ou moins prédominantes dans le bain de chrome trivalent. MacDougall6 a représenté, sur le graphique de la figure 1,la concentration
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Figure 3 - Influence du pH sur le rendement moyen du bain de chrome trivalent.
théorique de ces différentes espèces : (a) CrIII non complexé, (b) complexe n° 1,(c) complexe n° 2 et (d) complexe n° 3 en fonction du rapport Glycine/CrIII.Les ions chlorure Cl- présents dans la sphère externe du complexe peuvent entrer dans le complexe formé selon la réaction suivante : [Cr(H2O)4(Gly)]2+ + 2 Cl- ➔ [Cr(H2O)3(Gly)Cl]+ Cl- + H2O. De plus, McDougall a montré que le rapport entre le chrome trivalent et la glycine a une influence sur les performances du bain6. La figure 2 représente le pourcentage de chrome métal déposé en fonction du rapport glycine/CrIII. Ce graphique montre clairement que la quantité maximale de chrome déposée correspond à un rapport Glycine/CrIII d’environ 1,0. Ceci suggère que les seules espèces en solution permettant de déposer du chrome est le complexe [Cr(H2O)4(Gly)]2+ (complexe n° 1). Avec un rapport de 2,0, l’espèce prédominante est [Cr(H2O)2(Gly)2]+ (complexe n° 2), mais il existe cependant en solution une faible quantité du complexe n° 1 : [Cr(H2O)4(Gly)]2+. C’est pourquoi, pour des rapports Glycine/CrIII différents de 1,0, il est encore possible de déposer du chrome, mais à un rendement beaucoup plus faible. B. Li a montré que le pH du bain a une grande influence sur le rendement7. Comme on peut le voir sur la figure 3,le rendement des bains de chrome trivalent varie avec le pH. Le rendement augmente avec le pH pour atteindre un maximum à pH 2,8 environ. Ensuite, le rendement diminue lorsque le pH augmente.Pour des valeurs de pH d’environ 4,5, il n’est plus possible de déposer du chrome. Par conséquent, le choix d’agents complexants adaptés est très important pour obtenir des dépôts d’une bonne qualité. Réaction à l’anode La réaction prédominante à l’anode est la production de chlore selon 35
DOSSIER LUXE - MÉDICAL
Figure 1 - Évolution de la concentration Figure 2 - Pourcentage de chrome des espèces CrIII en fonction du rapport : déposé en fonction du rapport : [Glycine/CrIII]. [Glycine/CrIII].
l’équation suivante : 2 Cl- ➔ Cl2 + 2eL’ajout de composés réducteurs est nécessaire pour éviter l’oxydation du CrIII en CrVI à l’anode.
Caractéristiques des dépôts de chrome
Source : COVENTYA
Couleur des dépôts de chrome Afin de mieux apprécier la couleur des dépôts de chrome, nous avons réalisé des mesures de couleur à l’aide d’un spectrocolorimètre. Les mesures ont été effectuées à l’aide du spectrocolorimètre Minolta 500 sous un angle de 10°, avec un illuminant standard D65 représentant la lumière du jour.Dans l’espace de couleur L*a*b*,L* indique la clarté tandis que a* et b* sont les co-
ordonnées de chromaticité.Ainsi,dans le diagramme de chromaticité, +a* va vers le rouge, -a* vers le vert. +b* va vers le jaune et-b* vers le bleu.Les valeurs obtenues pour un dépôt réalisé avec le procédé Chrome 200 et un dépôt réalisé avec le procédé TRISTAR 300 sont représentées dans le tableau II. Ainsi, les dépôts obtenus à partir d’électrolytes à base de chrome hexavalent produisent des dépôts ayant un aspect blanc-bleuté considéré comme la couleur standard des dépôts de chrome. Les dépôts de chrome obtenus à partir du procédéTRISTAR 300 ont une couleur qui est relativement proche de la couleur obtenue avec du CrVI, la couleur apparaissant tout de même moins bleue et légèrement plus jaune.
Source : COVENTYA
Tableau 3 - Comparaison de la structure des dépôts Cr /Cr . VI
figure 5
Source : COVENTYA
figure 4
III
Figures 4 et 5 - Pour une densité de courant de 7 A/dm² et une épaisseur 0,12 μm (figure 4), et une épaisseur 0,65 μm (figure 5). figure 6
figure 7
Source : COVENTYA
DOSSIER LUXE - MÉDICAL
Tableau 2 - Comparaison des dépôts CrVI/CrIII dans l’espace de couleur L*a*b*.
Figures 6 et 7 - Pour une densité de courant 25 A/dm² et une épaisseur 0,6 μm (figure 6), et une épaisseur 1,3 μm (figure 7). 36
Structure des dépôts de chrome trivalent L’étude de la morphologie de surface des dépôts de chrome obtenus avec le procédé TRISTAR 300 a été effectuée à l’aide d'un microscope électronique à balayage pour des densités de courant et des épaisseurs différentes. À 7 A/dm² pendant 7 minutes, les dépôts obtenus semblent microporeux et ne présentent pas de nodules. Pour des épaisseurs de l’ordre de 0,65 m on constate la présence de microfissures (figures 4 et 5). En revanche, à 25 A/dm² pendant 3 minutes, les dépôts obtenus présentent des microfissures et des nodules comme on peut le voir sur les figures 6 et 7.Il est évident que la présence de microfissures est aussi en relation avec l’important dégagement d’hydrogène se produisant à la cathode. Le tableau ci-dessus (tableau 3) compare la structure des dépôts de chrome obtenus avec du chrome hexavalent (Chrome 200) et trivalent (TRISTAR 300). Dureté des dépôts de chrome trivalent La dureté des dépôts de chrome obtenus avec le procédé TRISTAR 300 est similaire à celle obtenue avec du chrome hexavalent et est d’environ 700 à 1 000 HV.
Pourquoi utiliser la résine TRISTAR 300 Resin 02 ?
La faiblesse majeure des bains de chrome à base de chrome trivalent est leur très grande sensibilité aux impuretés métalliques comme le cuivre, le zinc et le nickel. En effet, le cuivre provoque des dépôts gris/sombres aux fortes densités de courant alors que le zinc, à des concentrations de l’ordre de 10-15 ppm, entraîne une forte diminution de la pénétration et modifie l’aspect du dépôt (manque d’uniformité).Le nickel crée des dépôts parsemés de taches noires/sombres pour des concentrations supérieures à 50 ppm.Lorsque les concentrations en impuretés métalliques sont trop élevées, le bain de chrome doit absolument être traité afin de retrouver ses performances optimales. Pour traiter le bain de chrome trivalent, on peut ajouter dans le bain un additif pour précipiter les impuretés métalliques ou alors réaliser une épuration sélective comme pour les bains de nickel. Ces deux techniques ont cependant leur limite. La précipitation chimique est longue et difficile à réaliser. De plus l’utilisation d’un excès de précipitant entraîne un change-
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Conclusions
Le procédéTRISTAR 300 est une réelle alternative aux procédés de chrome
décoratifs hexavalent. L’utilisation combinée avec la résine TRISTAR 300 Resin 02 permet demaintenirune qualitéconstante des dépôts de chrome et d’augmenterladuréede vie du bain. Cette technologie donne ainsi aux applicateurs une nouvelleopportunité pour mettre en place et utiliser des bains à base de chrome trivalent pour des applications décoratives. La perspective de remplacement des procédés à base de CrVI par des procédés à base de CrIII est par conséquent très encourageante. Nous souhaitons remercier tout particulièrement l'UPR15, Laboratoire des Interfaces et Systèmes Électrochimiques à Vitry-sur-Seine pour nous avoir permis de réaliser les clichés MEB. n Références 1 D.L . Snyder, Product Finishing, December 90, 42-48.
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© CO VE NT YA
La ligne TRISTAR c’est une excellente capacité de dépôt. D. Crawford,V. Opaskar, Metal Finishing, January 91,Vol. 91, 49-51. 3 S.K. Ibrahim & Al.,TIMF, 76, 4, 1998, 156. 4 Mandich, Plating Surf. Finishing, 84, 5, 1997, 108. 5 Y.B. Song, Electrochimica Acta, 48, 2002, 349-356. 6 McDougall & Al., Journal of Applied Electrochemistry, 28, 1998, 929-934. 7 B. Li & Al., Surface & Coatings Technology, 2006. 2
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ment de couleur du dépôt de chrome. L’électrolyse sélective est limitée au zinc et au cuivre et est très longue à réaliser. De plus, ces deux techniques imposent d’arrêter la production pendant plusieurs heures pour traiter le bain.L’utilisation d’une résine échangeuse d’ions spécifique permet d’éliminer rapidement et efficacement le cuivre, le zinc, le nickel et le fer sans perturber la production.COVENTYA S.A.S.a sélectionné une résine échangeuse d’ions TRISTAR 300 Resin 02 capable d’éliminer efficacement du bain deTRISTAR 300 le cuivre,le zinc et le nickel tout en maintenant l’équilibre entre le CrIII et les agents complexants. Un faible volume de résine TRISTAR 300 Resin 02 est installé dans une colonne à proximité du bain de TRISTAR 300. Le bain est injecté directement dans la résine et retourne ensuite dans la cuve.Le traitement du bain a lieu en même temps que la production. Le système de résine échangeuse d’ions peut fonctionner en continu ou une à deux fois par semaine en fonction de la vitesse d’accumulation des impuretés métalliques dans le bain de TRISTAR 300.
STRATÉGIE
Meljac se déploie Qualité irréprochable, design épuré, sobre et intemporel, finitions raffinées… tels sont les maîtres mots des créations signées Meljac sur les appareillages électriques de luxe. Impulsé par André Bousquet, son président-fondateur, Meljac consolide et poursuit son essor avec JeanMichel Lagarde, le nouveau directeur général de la société.
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De l’hexagone à l’international…
… L’élégance Meljac séduit avec 35 % des produits sur mesure. Parmi ses références, l’hôtellerie haut de gamme, les grandes maisons comme Boucheron, Cartier, Chanel, Rolex, pour ne citer que celles-ci,ou des établissements prestigieux tels le château de Versailles ou le musée Horta à Bruxelles. À Marrakech, au Maroc, l’hôtel Royal Mansour,estampillé cinq étoiles, compte plus de 3 600 équipements Meljac.Le choix du décorateur d’intérieur s’est porté sur la collection « Classique » avec finitions chrome vif et bronze médaille clair sur les interrupteurs, prises de courant, de sol, rasoir, sorties de câble, etc., avec une particularité : certaines prises de sol 38
© Meljac
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epuis sa création en 1995, Meljac, fabricant français d’appareillages électriques de luxe et leader sur son marché, compte aujourd’hui une douzaine de collections conçues et fabriquées dans ses ateliers de la région parisienne. Au mois de juillet dernier,Meljac vient de compléter sa gamme de spots en proposant des modèles fixes désormais disponibles en version étanche. Avec un indice de protection IP65, ils peuvent être installés en milieu humide comme dans une salle de bains où il y a présence de vapeur d’eau. Conçus pour recevoir des ampoules à LED (alimentation 12 V), ces nouveaux modèles complètent une ligne de produits répondant à une demande croissante des électriciens, architectes et décorateurs d’intérieur ainsi que des particuliers. Les spots étanches encastrables (modèles fixes ronds ou carrés) sont réalisables dans plus de vingt finitions (nickel, chrome, bronze, doré ou cuivre). Ils s’harmonisent très facilement avec les interrupteurs, prises, liseuses et lampes de la marque.
La fabrication fait appel à la fois aux outillages de haute précision et à l’irremplaçable main de l’homme.
ont été installées sur les murs.Ses dernières créations : la Pyramide Meljac, une première sur le marché ! Après six mois de travail,et en collaboration avec le palace parisien Le Meurice, le département R&D et bureau d’études, comptant six personnes,a mis au point un objet d’exception : une multiprise design. Inspirée de la pyramide du Louvre,cette pyramide à quatre faces peut recevoir toutes sortes de mécanismes :prises de courant,USB,interrupteurs ainsi que des gravures. Réalisée en laiton, elle se décline en 25 finitions (nickel, chrome, bronze, dorure ou cuivre).
Esthétique et technologie
L’entreprise marie le design et le savoir-faire des 65 collaborateurs.Les produits Meljac ne sont pas seulement esthétiques ; des recherches techniques et de longs développements ont abouti à l’obtention d’exclusivités ou de brevets dont l’entreprise est très fière, comme la mise au point d’un nouveau design d’interrupteurs (poussoir ou levier droit) à base oblongue qui offre une esthétique très raffinée caractérisant la collection Ellipse. L’innovation porte sur la fabrication de ce mécanisme, le
creuset du canon oblong et son polissage miroir, ainsi que la possibilité d’ajouter un rétroéclairage au levier par fibre optique pour créer un léger balisage. Avec une expérience très pointue dans le domaine de l’hôtellerie, Meljac peut répondre aux besoins les plus spécifiques avec des produits adaptés à chaque particularité. En collaboration avec la société Netlogon du groupeTop Alliance, intégrateur IP multimédia, l’entreprise habille désormais des systèmes multimédias très sophistiqués. Les solutions proposées permettent de fournir aux clients des hôtels,directement dans leur chambre, l’accès à la télévision sur IP, à Internet en connectant simplement les portables ou consoles de jeux, PC… Cette technologie très avancée permet d’éviter l’intervention d’un employé de l’hôtel pour configurer les branchements de périphériques, à la demande des clients. Ainsi, l’utilisateur a le choix parmi toutes les sortes de connectiques :USB,USB2,HDMI,Bluetooth, ou activation à distance.
La finition, un élément fort de différenciation
Le savoir-faire des équipes intervient dans la réalisation de chacune des
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Les innovations 2016. L’élégance Meljac. La Pyramide Meljac en laiton se décline en 25 finitions. Ici en bronze médaille clair. Les spots étanches esthétiques, en laiton, se déclinent en une vingtaine de finitions. Ici en canon de fusil anthracite et en bronze médaille allemand. 1
étapes de la fabrication, de l’étude au conditionnement du produit en passant par l’usinage,la gravure,le chanfreinage, la pose d’inserts, l’estampillage, le polissage, le traitement des plaques et des vis (bains et rinçages), le brossage, le vernissage. Une compétence qui fait également appel à la fois aux outillages de haute précision et à l’irremplaçable main de l’homme pour les opérations de finition. Le traitement de surfaces étant un élément fort de différenciation pour l’entreprise.Après avoir été usinées dans les ateliers de production,les plaques sont ensuite traitées à la main de façon à obtenir la finition souhaitée.
Dans les ateliers de production situés dans la région parisienne, une quinzaine de professionnels s’affaire à cette étape clé de la fabrication, des traitements de surfaces les plus simples au plus complexes.Tous les modèles en laiton et leurs vis peuvent revêtir une couleur ou un aspect précis (teintes sur mesure). L’usine, d’une superficie de 2 300 m2 a été construite sur mesure pour révolutionner le rapport à l’interrupteur, en faire un élément de décoration. Grâce à un savoir-faire français reconnu dans lequel la main de l’homme intervient aux côtés des technologies de pointe, l’innovation haut de gamme reste la
force de l’entreprise,précurseur dans son secteur d’activité. L’année dernière, Meljac est la première entreprise de son secteur à recevoir le label de l’Entreprise du Patrimoine vivant (EPV), décerné par le ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, traduisant l’excellence des savoir-faire français. Avec le label Origine française garantie (OFG) obtenu en 2012, pour tous ses produits en laiton et ses liseuses, les produits Meljac sont la garantie d’un produit unique issu d’une fabrication française de qualité. n Voahirana Rakotoson
© Meljac
INTERVIEW
Jean-Michel Lagarde a été nommé, il y a près d’un an, au poste de directeur général de Meljac. Son parcours dans le monde du luxe l’emmène tout naturellement dans l’univers de Meljac… Galvano Organo : Ce poste de directeur général a été créé pour
préparer l’entreprise à un nouvel essor insufflé par André Bousquet, président-fondateur. Quelle est la démarche ? Jean-Michel Lagarde : Mon objectif est de faire de Meljac une grande marque présente et reconnue à l’international. Je suis enthousiaste à l’idée de continuer d’écrire l’histoire de l’entreprise avec le même succès qu’elle rencontre depuis 20 ans. Une continuité qui s’inscrit dans l’exigence de la qualité dans ce marché de niche à très forte valeur ajoutée. Meljac continue de défendre sa position de leader sur le marché français, et se développe clairement sur le marché international. La marque est vendue dans 60 pays, et représentée par 62 revendeurs agréés dans le monde. Depuis 2015, Meljac poursuit une stratégie commerciale visant à pénétrer les marchés anglo-saxons. GO : Meljac connaît une croissance très soutenue ces derniers temps. Quels sont les projets de
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développement pour répondre aux marchés visés ? JML : En 2015, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 6,5 M€, dont 38 % à l’international, et elle a connu en 2016 une croissance de 50 % de ses commandes à l’export et de 10 % en France. Pour pérenniser, développer et répondre aux besoins de marchés très exigeants, Meljac investit dans les outils de production et prévoit d’embaucher des techniciens et des commerciaux. Par exemple, une extension de nos ateliers de traitement de surface en région parisienne avec de nouveaux bains d’or pour nos plaques est prévue d’ici la fin de l’année. D’autres projets sont dans les cartons : introduire sur le marché de nouveaux produits standards issus de nos créations et développer des réalisations sur mesure en collaboration avec nos clients. L’ambition est claire : faire grandir Meljac. Voahirana Rakotoson 39
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TECHNOLOGIE ÉQUIPEMENTS
La première housse de pince à souder
Créée en 1988, la société ASP, dont le siège est basé à Eulmont, dans l’agglomération de Nancy, lance la première housse de pince à souder modulaire et « monobloc » à la conquête de l’Europe, au salon Automatica 2016. Elle s’impose comme un des leaders de la housse de pince à souder depuis 1992. souder modulaire et « monobloc ». Le concept du CMC (Clever Modular Concept) repose sur un assemblage unique de plusieurs panneaux textiles spécifiques et différents systèmes de fermeture-fixation qui permettent à la housse d’être ajustable à tous types de pince. L’ensemble se monte et se démonte sans outillage particulier et dans un temps très court, offrant un précieux gain de temps lors des opérations de maintenance.Fabriquée avec une seule couture, la housse offre une meilleure résistance globale aux projections de soudure.
présente à Munich une nouvelle génération de housse de pince à souder, fruit de 25 années d’expérience et d’expertise. Un marché étroit et technique où la différence se fait par la créativité et le renouvellement des gammes. La PME lorraine en apporte une nouvelle preuve avec le lancement d’une solution innovante :la première housse de pince à
ASP est un fournisseur historique des constructeurs PSA et Renault.
© ASP-Protection
A
SP veut frapper fort à l’occasion du salon Automatica 2016.Un rendez-vous majeur qui réunit les spécialistes mondiaux de la robotique et des automatismes. « C’est une formidable vitrine pour nos produits et l’opportunité de nouer ou d’approfondir des contacts avec des poids lourds de l’industrie comme BMW, Audi ou encore Läpple.» Elle
Mieux que le surmesure : la modularité « La modularité est un avantage clé.À la différence du surmesure,le client peut jouer sur les associations de panneaux pour dimensionner la housse
en fonction de ses besoins.La housse étant fabriquée avec un nombre réduit de composants, le stock de pièces à gérer est limité.Modularité rime avec simplicité, efficacité, et facilité de mise en œuvre. Il faut en moyenne trois jours à une semaine pour couvrir un atelier de production - soit près de 200 housses de pinces à souder - contre environ trois mois habituellement », commente Philippe Petit, p-dg d’ASP. Il nourrit de grandes ambitions sur le marché allemand en s’appuyant sur sa filiale ASP BALG GmbH pour consolider ses positions. « Innovante et performante, cette solution a tout pour séduire les industriels allemands », assure Philippe Petit. n Société : ASP-Protection Contact : Philippe Petit Tél. : 03 83 22 88 55 E-mail : assistant@asp-protection.com
DIGITALISATION
Une offre de services numériques l Siemens développe sa plateforme de cloud ouverte. Cette plateforme jette les bases d’un nouveau modèle économique numérique pour les entreprises industrielles. Basée sur un PC industriel Simatic IPC,la nouvelle Connector Box de Siemens est une passerelle de cloud qui assure la transmission des données machine et des données système sur le cloud en toute simplicité et en toute sécurité.Cette solution permet de collecter et de transmettre 40
des données générées par les systèmes d’automatisation et d’entraînement de Siemens ou d’autres constructeurs.À l’avenir,cette fonctionnalité sera également proposée sur les appareils communicants du portefeuille industriel de Siemens. Les données ainsi collectées sont mises à disposition sur une plateforme, développée avec les technologies SAP HANA Cloud Platform, afin de pouvoir y être analysées.Siemens propose ainsi deux services en
ligne extrêmement performants :Visual Analyzer et Fleet Manager.Avec ces outils, les utilisateurs comme les équipementiers OEM peuvent développer et proposer de nouveaux services numériques à partir des données générées par leurs machines. L’analyse des données leur permet notamment de surveiller leur parc de machines partout dans le monde et de réduire ainsi les temps d’arrêt. À l’avenir, ils pourront également utiliser l’écosystème
ouvert Siemens Cloud for Industry pour développer des services en ligne, qui pourront constituer la base de leurs propres solutions numériques, notamment dans le domaine de la maintenance préventive, de la gestion des données énergétiques et de l’optimisation des ressources. n Société : Siemens France Holding Contact : Mohamed Benazzouz Tél. : 06 27 66 19 55 E-mail : mohamed.benazzouz@siemens.com
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TECHNOLOGIE
REVÊTEMENTS
L’apprêt rapide séchage air repousse les limites pacité de séchage à l’air en 1 h seulement,son excellent tendu et sa très bonne refonte de brouillard font de cet apprêt,l’un des plus performants du marché de la réparation automobile. Comme l’explique Frédéric Pflanz,Technical, Material & Non Paint Manager chez PPG Refinish France : « L’apprêt rapide séchage air 2K DP6000 est le véritable partenaire du peintre,lui permettant de réduire son temps d’attente et d’optimiser son organisation.Son séchage extrêmement rapide et son ponçage aisé permettent au
peintre de travailler confortablement et efficacement ». Réduction du temps de préparation et baisse des coûts énergétiques :deux caractéristiques clés qui répondent de nos jours à une mise en perspective significative des exigences des ateliers de carrosserie en matière de rentabilité, flux de production et optimisation des stocks. n
© PPG
l PPG, leader mondial en peintures automobiles, démontre une nouvelle fois son long savoir-faire en matière d’innovation premium avec le lancement de son nouvel apprêt rapide séchage air 2K DP6000. Inscrit dans la gamme compacte, l’apprêt rapide séchage air 2K DP6000 fait partie de la gamme d’apprêts qui utilise le même durcisseur, le D8302. Il contribue à diminuer le nombre de références peintures pour une meilleure maîtrise des stocks par les distributeurs et les carrossiers.Sa forte ca-
Crédit : PPG Société : PPG Refinish Contact : Sophia Ramy Tél. : 01 41 47 10 53 E-mail : ramy@ppg.com
Apprêt rapide séchage air 2K DP6000 : séchage rapide, facilité d’utilisation et meilleure rentabilité.
Trois nouvelles formules
© CRC Industries KF
l CRC Industries KF,leader du marché français pour les aérosols de revêtements de
Le Galva’Pack Premium surpasse de 10 % la plus haute résistance au brouillard salin du marché.
protection, annonce la refonte complète de sa gamme de galvanisants. Trois nouvelles formules viennent remplacer les produits existants, chacune plus performante que la précédente. Deux d’entre elles s’adressent à la protection des pièces métalliques en environnement extérieur, difficile ou agressif et la dernière pour la retouche des pièces en sortie de bain de galvanisation. Les performances de ces nouvelles formules les placent dans les produits les plus performants du marché. En remplacement du GSR (Galva Spécial Retouche) Brillant destiné à la protection de longue durée contre la corrosion des métaux ferreux, CRC industries KF lance le Galva 4000 HP.Chargée avec une combinaison de poudre de zinc extra-pur et d’aluminium et des additifs anticorrosion, cette résine de synthèse haute performance apporte une étanchéité et une résistance durable,avec l’aspect de la galvanisation à chaud pour la version brillante. Le film sec déposé,hautement flexible,donne une protection de longue durée contre l’usure et les dommages mécaniques
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(rayures, abrasion…). Un brouillard très fin est obtenu à la vaporisation du produit, donnant un aspect brillant et homogène au film déposé qui évolue de façon similaire au vieillissement de la galvanisation à chaud. Le revêtement formé, riche en zinc, combat activement la rouille et la corrosion grâce à ses caractéristiques galvaniques.Cette nouvelle formule a été testée selon la norme ASTM B117 : quand le produit précédent résistait à une durée supérieure à 80 heures, sans détermination précise, il a été montré que la nouvelle version résiste jusqu’à 4000 heures! Une version mate est également proposée, le Galva 4000 HP mat. La formule très haut de gamme,en remplacement du Galva’Pack,le Galva’Pack Premium surpasse de 10 % la plus haute résistance au brouillard salin du marché, supérieure à 4 000 heures. Elle est donc destinée aux environnements côtiers et agressifs,et pour les utilisateurs les plus exigeants. Le revêtement anticorrosion formé est complètement étanche et la résine résiste à une température constance de 200 °C sans décoloration; sa tenue
à la température est, là aussi,hors catégorie.La flexibilité et le pouvoir d’autoreconstitution de la résine polymérisée lui donnent une résistance exceptionnelle contre l’abrasion et les rayures, sans précédent. Enfin,son aspect brillant est identique au vieillissement de la galvanisation à chaud. Une version mate est également proposée. Ces produits sont disponibles depuis juin 2016 chez CRC Industries KF, le spécialiste français des produits chimiques spéciaux destinés à la maintenance et à la réparation dans les marchés du bâtiment, de l'industrie, de l'électrique, de l'électronique, de l'informatique et de la bureautique.CRC propose des gammes complètes de produits aérosols ou en vrac adaptées à chaque cas de figure :la protection, la lubrification, le graissage, le soudage, l'assemblage et la fixation, la peinture, le nettoyage, industriel,le nettoyage de précision et la droguerie. n Crédit : CRC Industries KF Société : CRC Industries KF Contact : Éric Prioux Tél. : 01.34.11.20.00 E-mail : eric.prioux@crcind.com
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TECHNOLOGIE
PROTECTION INCENDIE
l FIKE, le spécialiste mondial de la suppression et de la détection d’explosions en milieux industriels,possède une deuxième corde à son arc : la protection incendie. Distribués depuis de longues années aux ÉtatsUnis, les produits parviennent désormais sur le marché français, notamment le SigniFire,un système de détection précoce des incendies, fumées et intrusions, récemment présenté,et aujourd’hui le PROINERT2,un système fixe, dédié à l’extinction d’incendie par gaz inertes;70 % des entreprises victimes d’un sinistre majeur comme l’incendie, disparaissent dans l’année qui suit la catastrophe et un incendie sur trois provient d’un équipement électrique (source : INRS). PROINERT2 a pour ambition de préserver les locaux confinés qui renferment des matériels de grande valeur où éteindre un feu avec de l’eau se révélerait désastreux (centraux téléphoniques,financiers, data centers, banques, assurances, sec-
La plupart des systèmes existants ont un débit de pointe 2,7 fois plus élevé que PROINERT2.
teur militaire, musées, mais aussi agroalimentaire, chimie…).Le système complet est composé d’une centrale de détection appelée Twinflex reliée à un réseau de capteurs de fumées et de flammes,munie d’un système d’alarme d’évacuation des personnes, de buses d’injection et d’un ensemble de bouteilles,chacune équipée d’une vanne spéciale de décharge brevetée FIKE qui réduit automatiquement la pression du gaz afin de fournir un débit constant sans pics de pression, réduisant
© Fike
PROINERT2, une meilleure approche
aussi drastiquement les turbulences et les décibels. Contrairement à d’autres systèmes du marché,qui ont recours à des gaz dits halogénés, PROINERT2 fonctionne avec des mélanges d’azote et d’argon, gaz électriquement non conducteurs, naturellement présents dans l’atmosphère, non nocifs pour la planète ni pour les hommes. Ces gaz, qui présentent une densité voisine à celle de l’air,se répartissent uniformément dans le local en abaissant rapidement le taux d’oxygène,
entre 12 et 16 %, favorisant la maîtrise de l’incendie sans risque pour l’organisme humain. En cas d’évacuation, les issues de secours restent visibles, les mélanges FIKE ne produisant ni buée ni résidus, rendant inutile tout nettoyage après leur diffusion. Le réseau de tuyauterie est illimité;il peut même être augmenté grâce à la solution FIKE (relais pneumatique). Parmi les autres avantages : une gamme de buses adaptées à chaque cas, et des bouteilles à 150, 200 et maintenant à 300 bars qui peut contenir davantage de gaz disponible.Un système économique à différents niveaux comme la nouvelle vanne développée par FIKE qui n’a nul besoin de cartouche d’azote pour actionner la décharge,et un débit et pression moindre dans le réseau de tuyauterie allant des bouteilles jusqu’aux buses. n Société : Fike France Contact : Éric Jacquot Tél. : 01 30 31 31 32 E-mail : contact@fike.com
EPI
Un demi-masque breveté tions auditives et respiratoires dédiées au monde industriel,a présenté un nouveau demi-masque de protection contre les gaz,vapeurs et poussières durant le salon Préventica de Lille, au mois de juin dernier ; il vient enrichir la série 7000 dont la réussite a largement contribué à la renommée internationale de la société.Le demi-masque est muni du système Easylock breveté par Moldex permettant de raccorder d’un quart de tour le filtre au masque ou de combiner le filtre à particules au Le demi-masque est comme tous les filtre antigaz sans produits Moldex, exempt de PVC. avoir recours à un
© Moldex
l Moldex, fabricant américain depuis 1980 de protec-
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adaptateur, support ou autres accessoires.Fabriqué en silicone,il a été spécialement conçu à l’attention des personnes soumises à des températures extrêmes. Qu’elles soient positives ou négatives, le silicone, matériau thermiquement inerte, très doux au contact de la peau, et hypoallergénique, permet à l’utilisateur de bénéficier d’un confort optimal. Sa légèreté (126 g sans filtre en taille M, 258 g avec filtres A1, 292 g avec filtres A1P2) renforce le confort d’utilisation. Facile à nettoyer grâce à son design épuré,et au démontage aisé des pièces. Avant sa commercialisation, il a été sou-
mis à une batterie de tests portant principalement sur son étanchéité et son inflammabilité. Il répond en tout point à la norme EN140:1998.Moldex compte aujourd’hui un effectif global de 750 employés répartis dans 24 pays. Le siège européen, situé en Allemagne, chapeaute 8 filiales, dont la France ; les deux sites de production en Europe sont basés en Allemagne et en République tchèque. n Société : Moldex Contact : Jérôme Friedrich Tél. : 04 75 78 58 90 E-mail : jfriedrich@fr.moldex-europe.com
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TECHNOLOGIE
MÉTALLISATION
Sonel, lauréate pour le projet 3DPL
Les procédés de métallisation des plastiques sont une technologie éprouvée. Le projet 3DPL, porté par la PME Sonel, change la donne. Une innovation qui s’inscrit directement dans la démarche de développement de Sonel et d’un de ses partenaires Pegastech pour ce projet.
L
es procédés de métallisation des plastiques par voie humide ont peu évolué depuis les années soixante. Ils sont constitués de trois phases bien dis-
© Sonel
LE PROJET EN QUELQUES MOTS
tinctes,la première est une préparation de surface qui rend conducteur le substrat au travers d’un nickel ou d’un cuivre chimiques. La seconde,le renfort électrolytique, permet de niveler la surface, et la troisième est une succession de dépôts,soit en barrière entre deux métaux incompatibles, soit pour constituer une anticorrosion, dans ces deux cas, suivis d’une finition d’as- Une ligne de galvanoplastie de Sonel basée à Nyoiseau, dans la pect. L’acronyme du pro- région Pays de Loire. jet 3DPL rappelle le contexte technologique dans lequel les labellisé par ce pôle. Le projet 3DPL a été pièces plastiques évoluent aujourd’hui : ensuite inscrit à l’Ademe dans le cadre des 3D pour impression 3D. En effet, ce proAppels à projets des investissements cédé de production est en plein essor et d’avenir.L’audition a eu lieu à Paris en jandevient incontournable pour des raisons vier dernier et Sonel fut reçue lauréate. évidentes de compétitivité internationale Concrètement,3DPL consiste à concevoir, tout comme leur finition qui se doit de à créer et à réaliser une ligne pilote autosuivre la même cadence.Sylvain Garnier, matique de métallisation des plastiques, p-dg de Sonel créée en 1981, explique le sans chrome hexavalent en préparation contexte de 3DPL :«Toujours à l’écoute du ni de catalyseur à colloïde d’étain/pallamarché, je suis à l’affût de nouvelles techdium,suivi des principales finitions de ce nologies qui permettent à notre industrie secteur d’activité. La ligne est en cours d’être compétitive. Alors, ce projet 3DPL, d’approvisionnement des matériels et la pour 3D Plating Line,est une démarche qui construction est engagée.En parallèle,un trouve tout son sens ». Sonel a présenté le dossier d’APAE est en cours d’instruction projet 3DPL au pôle de compétitivité pour ce nouvel atelier.Cette ligne est priniD4Car de Nantes avec le procédé cipalement dédiée aux bureaux d’études PegActiv de Pegastech avec qui Sonel a siafin de tester sur les prototypes et préségné un accord de partenariat exclusif sur ries les nouvelles matières (métaux et ses l’Europe.La souplesse de ce procédé peralliages par exemple) ; l’automobile, l’aémet de métalliser les pièces plastiques isronautique,la connectique,la cosmétique, sues de l’injection traditionnelle,mais égale médical ou l’horlogerie sont autant de lement celles issues de l’industrie de marchés concernés, car des pièces sont l’impression 3D. déjà réalisées par impression 3D. « Cette ligne permettra également à des fournisUne ligne qui répond aux besoins seurs de matières premières de tester leurs du marché nouvelles matières et de bénéficier d’une Pour répondre aux exigences techniques étude de faisabilité pour leur métallisation et de productivité élevées du marché de afin de pouvoir les commercialiser à leurs clients », ajoute Sylvain Garnier qui a un la métallisation des plastiques,Pegastech, savoir-faire de plusieurs années dans la une PME innovante dans la fourniture de procédés pour le secteur du traitement de finition des métaux et le POP ;il a fait l’acsurfaces, a développé, dans le respect de quisition de Sonel en 2001 au travers d’une la réglementation REACh, la gamme holding familiale. Rendez-vous est pris pour la mise en production prévue au PegActiv,une solution générique s’adres2e trimestre 2017. sant aux différents applicateurs du POP (Plating On Plastics).Après plusieurs réunions de travail et audition, Sonel a été Voahirana Rakotoson
Le projet 3DPL porté par l’entreprise Sonel est accompagné par le programme des investissements d’avenir, PIA, dans le cadre de l’Initiative PME pour l’édition septembre 2015. Réalisation : 2016-2017 Montant du projet : 422,7 k€ Dont aide PIA : 197,8 k€ Forme de l’aide PIA : subventions L’Ademe, s'est vue confier en 2010 la mise en œuvre opérationnelle de quatre PIA pilotés par le Commissariat Général à l’Investissement (CGI) pour soutenir la réalisation d’expérimentations préindustrielles, de démonstrateurs de recherche, ou de premières industrielles dans les domaines des énergies renouvelables et de la chimie verte, des véhicules et de la mobilité du futur, des réseaux électriques intelligents et de l’économie circulaire. Suite au succès des deux précédentes éditions de l’Initiative PME qui ont permis le financement de plus de 60 projets, le PIA et l'ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), ont ouvert une troisième édition du dispositif Initiative PME. Le 3ème volet des investissements d’avenir, PIA III, a été annoncé en juin dernier avec un budget de 10 Mds€. Le PIA III consacre 5,9 Mds€ à l’enseignement, la recherche et sa valorisation et 4,1 Mds€ pour l’innovation et le développement des entreprises. Source : ADEME
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TECHNOLOGIE
BREVETS
Le CEA, le plus innovant au monde
Reuters a compilé les données rassemblées par Thomson Reuters Intellectual Property & Science et différentes plateformes de recherche et de citations de brevets pour établir son classement Top 25 Global Innovators Government qui évalue les organisations publiques. Selon ce classement, le CEA est l’organisme public de recherche le plus innovant au monde.
L
es organisations publiques de recherche,ou financées par l’État,ont été identifiées en croisant les données de leurs publications scientifiques des années 2008 à 2013 avec celles de leurs dépôts de brevets jusqu’en juillet 2015. Chaque organisation a été évaluée à partir de dix indicateurs tels que : le nombre de demandes de brevets, le taux de brevets délivrés, la portée mondiale des familles de brevets, le nombre et le taux de citations des brevets, le facteur d’impact de ces citations, l’impact des brevets cités dans des publications,le nombre d’articles cités dans des publications d’industriels, nombre de publications et taux de celles réalisées en collaboration avec un industriel.En tête du classement de Reuters,devant le Fraunhofer (Allemagne) et le JST (Japon),le CEA (Commissariat à l’énergie atomique,France) doit sa position non seulement au nombre important de demandes de brevets déposés,mais aussi,et surtout, au très fort taux de brevets délivrés comparé au volume déposé. Le CEA a déposé, entre 2008 et 2013, un total de 2 252 demandes de brevets (WIPOWorld Intellectual Property Organization),principalement dans les secteurs de l’énergie (nucléaire et énergies renouvelables),des semi-conducteurs,de la chimie et des pro-
duits de consommation finaux ; 81,2 % de ces demandes ont abouti.Autre critère important selon le classement Reuters, ces brevets sont fréquemment cités par des chercheurs extérieurs, démontrant ainsi l’impact du CEA sur les efforts de R&D d’autres organisations. La vitalité de ces recherches se manifeste aussi par la conclusion de nombreux partenariats industriels et d’une dynamique forte de création d’entreprises issues des technologies du CEA (124 sociétés créées depuis l’année 2000).
Acteur mondial des nouvelles technologies Dans son rapport, Reuters insiste également sur le rôle essentiel des organismes publics pour faire avancer science et technologie. En effet, la recherche, et ce encore plus quand elle est fondamentale et donc guidée par la curiosité, est financée pour une part très importante par des fonds publics plutôt que privés,les entreprises étant quant à elles souvent confrontées à des problématiques de rentabilité à plus court terme qui rend leur investissement plus difficile. Reuters rappelle dans son document le rôle qu’ont pu jouer les organismes publics de recherche dans des découvertes décisives : fission nucléaire,
Demandes de brevets déposés par le CEA entre 2008 et 2013 et distribués par familles, selon les analyses de Reuters Thomson.
Source : Reuters Thomson.
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Internet ou cartographie du génome humain… Le CEA, pour sa part, a contribué de manière essentielle à l’émergence de la filière nucléaire française. Son action ne se limite toutefois pas à ce seul domaine. Il est aujourd’hui reconnu comme l’un des acteurs mondiaux les plus actifs dans les domaines des nouvelles technologies (microélectronique, robotique, informatique complexe, big data) et des énergies renouvelables (solaire photovoltaïque, stockage de l’énergie, réseaux intelligents…), mais également des biotechnologies. Son institut de génomique apporte ainsi une contribution majeure pour comprendre et décrypter le génome humain. Selon DanielVerwaerde, administrateur général du CEA, « ce résultat récompense les efforts du CEA pour valoriser le résultat de ses recherches et la reconnaissance internationale dont il bénéficie aujourd’hui. L’impact de nos brevets auprès du monde industriel et commercial est clairement démontré, ainsi que le professionnalisme des équipes en charge de la gestion de cette propriété intellectuelle ».Trois autres organismes français se trouvent également dans ce classement Top 25 (le CNRS, l’INSERM, l’Institut Pasteur, respectivement à la 5e, 10e et 17e position), qui comprend, à titre de comparaison, six organisations américaines, quatre japonaises et trois allemandes. « Ce classement inédit, international et professionnel, montre à quel point l’innovation et le transfert sont au cœur de la recherche française avec des performances qui démentent les idées toutes faites qui circulent en France », se félicite Alain Fuchs, président du CNRS. Le même son de cloche pour Yves Lévy, p-dg de l’INSERM : « Ce classement illustre parfaitement la dynamique en matière d’innovation et la place de l’INSERM, qui fait la preuve à nouveau de sa position de leader mondial dans le secteur de l’innovation en santé ». Le continent européen occupe 9 des 25 places, ce qui en fait le continent le plus innovant selon Reuters. Enfin, il est à noter que le CEA figure chaque année depuis sa création en 2011 au classement annuel Reuters des 100 institutions (publiques et privées) les plus innovantes. 45
TECHNOLOGIE
INDUSTRIE DU FUTUR
Benchmark mondial inédit
Pour la première fois, un benchmark mondial compare les diverses politiques menées pour le développement de l’Industrie du futur. La synthèse numéro 4 de la Fabrique de l’industrie étudie sept pays : Allemagne, Chine, Corée du Sud, USA, France, Italie, Royaume-Uni. Focus sur la Chine et la Corée du Sud, les outsiders de ce benchmark.
C
ette étude révèle que les plans mis en place pour accompagner les entreprises vers la quatrième révolution industrielle se déclinent autour de trois thèmes :le développement de l’offre technologique, le soutien à la modernisation de l’appareil de production et l’adaptation des compétences à ces transformations. Les pays allient ces multiples dimensions,mais dans des proportions diverses en fonction de leurs réalités nationales. Il faut considérer quatre groupes distincts. L’Allemagne est incontestablement la pionnière avec « Industrie 4.0 » lancé dès 2011. Elle compte sauvegarder son leadership dans la production de biens d’équipements industriels haut de gamme. La Corée du Sud et la Chine sont les outsiders de ce benchmark.Davantage investies dans la modernisation de leur tissu industriel,elles n’en sont pas moins des concurrentes sérieuses de l’Allemagne sur les « technologies 4.0 ».Plusieurs pays occidentaux,tels que la France,le RoyaumeUni et les États-Unis tiennent le constat de l’essoufflement de leur industrie depuis plusieurs décennies. Leur mobilisation en faveur de l’industrie du futur est aussi un pari pour leur réindustrialisation, même s’ils ont choisi des modalités d’intervention différentes.Et le dernier grou-
pe concerne l’Italie qui reste un cas à part. Dotée d’une industrie forte,elle est globalement positionnée sur des activités à plus faible valeur ajoutée. Ses projets d’Industrie du futur qui visent la montée en gamme sont encore d’ampleur limité.
Les chaebols historiques de la Corée du Sud Les programmes mis en place par des pays tels que la Corée du Sud, la Chine ou le Japon représentent des initiatives isolées en Asie. Ils participent de l’effet d’entraînement créé par le plan allemand « Industrie 4.0 » dont les stratégies d’innovation sont prises comme modèle. La Corée du Sud apparaît comme le pays asiatique le plus propice à la diffusion de l’Industrie du futur. Le secteur industriel y représente près du tiers de la richesse nationale et 60 % de sa production est de milieu ou de haut de gamme, chiffre égalé uniquement par l’Allemagne1. Ses entreprises sont également en pointe en termes d’équipement ; d’après l’International Federation of Robotics (IFR), la Corée du Sud dispose sans conteste de l’industrie la plus robotisée au monde (437 robots pour 10 000 employés en 2013), loin devant le Japon (323), l’Allemagne (282) et la France (125). Elle
bénéficie par ailleurs d’un haut niveau d’éducation et de qualification de sa maind’œuvre, ainsi que de la présence d’une infrastructure numérique sans égale2. Enfin, son secteur de la robotique industrielle est l’un des plus performants au monde et elle bénéficie d’un positionnement privilégié sur les technologies numériques grâce à la présence de grands conglomérats,les chaebols historiques,développant de nombreuses activités dans le secteur,à l’image de Samsung ou de LG.
Des milliers d’usines intelligentes La montée en puissance de son voisin chinois n’en constitue pas moins une menace sérieuse. L’entrée en vigueur en juin 2015 d’un premier traité de libre-échange entre les deux pays, avant peut-être la signature d’un accord trilatéral incluant le Japon, rend d’autant plus nécessaire le renforcement de la compétitivité de l’industrie sud-coréenne. Le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Énergie publiait ainsi en juillet 2014 un rapport dont les recommandations ont conduit à la mise en place de la « Manufacturing Industry Innovation 3.0 Strategy ».Tout comme l’initiative allemande, le gouvernement coréen s’est engagé dans un soutien massif à la recherche centré sur dix technologies, avec un penchant fort pour le numérique, en particulier le big data et l’Internet des objets.Autre similitude avec l’Allemagne :la diffusion de ces technologies au sein des entreprises industrielles. Les modalités d’action divergent en revanche, le gouvernement coréen s’étant fixé un objectif précis et ambitieux de faire passer le nombre d’usines « intelligentes » de 500 à 10 000 d’ici 2020. Il prévoit également d’accompagner 100 000 PME dans leur transformation numérique, en ciblant les entreprises exportatrices.
Made in China 2025
Les diverses politiques menées dans les 7 pays étudiés par La Fabrique de l’industrie.
Source : La Fabrique de l’industrie.
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Si la Chine n’a pas encore atteint le niveau technologique de l’Allemagne et de la Corée du Sud, elle ne doit néanmoins pas être sous-estimée ; sa volonté de faire monter en gamme son secteur industriel n’est plus un secret et elle apporte tous les jours les preuves d’une capacité à réaliser
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TECHNOLOGIE
Part de l’industrie dans le PIB brut (niveau et variation). Données 2012, variations entre 1990 et 2012 (en points de pourcentage).
Source : National Accounts mainAggregates Database, Unido.
des progrès fulgurants. Elle s’est inscrite dans la course vers l’Industrie du futur en juin 2015 avec le lancement du plan « Made in China 2025 ». Initié par le ministère de l’Industrie et des Technologies de l’information, il est le fruit d’une réflexion menée en coordination avec 150 experts de l’Académie d’ingénierie de Chine. Il est le premier d’une série de plans décennaux ayant pour ambition de faire du pays le leader de l’industrie mondiale à l’horizon 2049, date à laquelle la République populaire célébrera son centenaire. Signe que ces annonces sont prises au sérieux, Jost Wübbecke, chercheur au Mercator Institute for China Studies de Berlin, va jusqu’à parler de « déclaration de guerre à l’Allemagne » pour désigner ce programme d’envergure3.Le gouvernement chinois a en effet annoncé la mobilisation de moyens importants afin d’accompagner la transformation du secteur industriel. La première des priorités est de moderniser une industrie de main-d’œuvre encore peu robotisée.Cet effort répond à une triple nécessité :améliorer la compétitivité sur des activités plus haut de gamme, contourner le problème de la hausse des salaires des ouvriers chinois, et répondre au futur déficit de main-d’œuvre lié à une démographie déclinante et aux aspirations nouvelles de la jeune génération4.
Un immense marché Pour illustrer,le gouvernement de la province du Guangdong, qui comprend notamment les villes de Canton et Shenzen, a annoncé qu’il investirait à lui seul 135 Mrds €pour la modernisation de son industrie au cours des trois prochaines années.Le deuxième volet de la stratégie chinoise consiste à développer le secteur des biens d’équipement industriels afin de tirer parti du dynamisme de la demande mondiale, mais surtout de répondre aux besoins croissants des entreprises chinoises. En effet, la Chine représente de loin le premier marché pour les robots industriels selon l’IFR, et sa demande devrait encore doubler d’ici à 2018 pour s’établir à 150 000 unités par an. Or, seuls 20 % des robots installés en Chine sont pour l’instant produits par des entreprises locales. La priorité a également été donnée au développement d’un langage de communication intermachines chinois. Cette stratégie de guerre des standards est risquée. Elle a pour l’instant, permis à plusieurs champions nationaux comme Shanghai Siansun Robot & Automation d’exploiter l’immense marché national en les protégeant de la concurrence étrangère, mais risque à terme de les handicaper lorsqu’ils voudront se développer à l’international. De fortes tensions persistent
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entre l’organisation politique du pays,très rigide, et la souplesse des chaînes de valeur de l’Industrie du futur. Le tissu industriel chinois reste dominé par de gros conglomérats publics dont la gestion n’est souvent pas à la hauteur des enjeux de l’industrie du futur. De même, le contrôle de l’accès à Internet par les autorités chinoises entrave très fortement la communication des entreprises et ralentit l’intégration du numérique au sein des usines. Laboratoire d’idées, La Fabrique de l’industrie est un lieu de réflexion et de débat sur les enjeux de l’industrie et ses liens avec la société.Elle est présidée par Louis Gallois et Denis Ranque. Source : Unido. D’après le rapport « State of the Internet », publié par Akamai technologies, la Corée du Sud disposait en 2013 du réseau le plus rapide au monde avec un débit de 21.0 Mbit/s, contre 12.9 Mbits/s pour le réseau japonais. 3 Wübbeke J., 2015, « Die Kampfansage an Deutschland », Die Zeit Online [en ligne], disponible sur www.zeit.de/wirtschaft/201505/chinaindustrie-technologie-innovation [consulté le 28/01/2016]. 4 Das M.,N’Diaye P.,2013,« La fin du travail bon marché.La baisse de la population chinoise d’âge actif aura des conséquences importantes pour le pays et le reste du monde »,Fonds monétaire international,Finances & Développement,vol.50, n° 2, juin 2013. 1 2
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ENQUÊTE MATÉRIAUX
Les enjeux pour un renouveau industriel
La technologie des matériaux et les surfaces sont stratégiques pour le renouveau industriel et la compétitivité des entreprises. À l’horizon 2020, les matériaux dits avancés font partie des technologies clés identifiées comme prometteuses pour répondre aux grands challenges économiques et sociétaux. Un aperçu des tendances technologiques.
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ous les cinq ans, le ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique conduit une étude de prospective technologique visant à identifier les technologies stratégiques pour la compétitivité des entreprises françaises. La dernière, dont c’est la 5e édition,a été présentée le 23 mai dernier, par Philippe Varin, président du Cercle de l'Industrie, président du comité stratégique « Technologies Clés 2020 », à Emmanuel Macron, ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, ainsi qu’à la presse nationale,généraliste et spécialisée.Philippe Varin évoque l’objectif :« Cette 5e édition revêt une ambition encore plus forte que les précédentes dans la mesure où elle doit servir de guide à l’orientation des stratégies de R&D de nos entreprises, en premier lieu les PME, pour encourager et favoriser l’émergence d‘innovations en France… Ces recommandations,si elles sont suivies,devraient permettre aux entreprises françaises de gagner en compétitivité et donc de conquérir plus de
Quelle est la démarche ? En anticipant les exigences économiques et sociétales. « Il s’agit de répondre aux attentes des industriels, notamment les PME, et à les soutenir dans leur effort d’innovation. Aujourd’hui, chaque industriel veut son matériau spécifique à son marché, et il veut gagner du temps », décrypte Lionel Limousy, enseignant chercheur en charge des relations industrielles à l’institut Carnot MICA (Materials Institute Carnot Alsace) dont l’offre industrielle est appréciée pour sa réactivité et son concept d’interlocuteur
unique ;MICA faisant partie des 34 instituts Carnot qui fonctionnent en synergie par leur complémentarité de compétences. Il précise : « L’industriel a, à son service, un interlocuteur unique qui suit l’ensemble du projet pour répondre aux cahiers des charges », qui sont très pointus comme la compréhension du mécanisme des matériaux ou leur vieillissement. Et « l’on est capable de réaliser des traitements de surface à façon et d’en orienter les propriétés voulues », note Lionel Limousy. Avec ses 9 laboratoires de recherche et 8 centres de ressources technologiques, tous spécialisés dans le domaine des matériaux fonctionnels,surfaces et interfaces, l’institut Carnot Mica accompagne les industriels en réalisant des recherches exploratoires et des études de faisabilité sur une gamme de matériaux de morphologies diverses (polymères, carbones, céramiques, métaux, oxydes poudres, matériaux poreux, matériaux architecturés complexes, composites…).
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Deux photos : © CNRS
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parts de marché ». Dans le prolongement de cet exercice ministériel,la FIM et le Cetim, en partenariat avec le Cetiat, le CEA, le Cetim-CTDEC, le LRCCP et l’Institut de soudure proposent également tous les cinq ans les technologies prioritaires en mécanique. Brique par brique,les matériaux et surfaces sont parmi les technologies identifiées qui font et feront la différence.
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Structure cristalline bidimensionnelle d’une couche de graphène. Image STM (scanning tunneling microscope ou microscope à effet tunnel) à haute résolution d’un plan de graphène.
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ENQUÊTE
Des matériaux émergents
De bonne qualité, à moindre coût Pour Christophe Blanc, chercheur au laboratoire Charles Coulomb de l’université de Montpellier,le défi à relever est de développer de nouveaux procédés efficaces permettant d’obtenir du graphène de bonne qualité à moindre coût en maîtrisant l’architecture moléculaire des molécules de carbone pour lui conférer des propriétés voulues et en jouant sur l’adjonction maîtrisée de molécules ou de nanoparticules. Le projet mené dans son laboratoire consiste à explorer de nouvelles approches permettant la réalisation de films minces et de revêtements à partir de dérivés du graphène en phase cristal liquide en solution (graphénure,oxyde de graphène et oxyde de graphène réduit) et de nanoparticules.Les solutions de graphène destinées à la recherche sont déjà disponibles sur le marché.D’après les spécialistes,le marché des graphènes est estimé à 100 M$ en 2018 avec un nombre de brevets qui a triplé entre 2011 et 2013. Christophe Blanc annonce la finalité du projet d’ici 4 ans : « nos connaissances seront utili-
© Institut Carnot MICA-CNRS, Hubert Raguet
© Institut Carnot MICA-Irepa Laser
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© Institut Carnot MICA-IS2M
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© Institut Carnot MICA-IS2M
Omniprésents dans l’industrie, les transports,les infrastructures,ainsi que dans la vie quotidienne, les matériaux sont à la base de la plupart des grandes révolutions industrielles. Hier, c’était les métaux ou polymères.Aujourd’hui, ce sont les alliages (ou superalliages) métalliques, les composites ou les nanomatériaux qui, au fil des ans deviennent de plus en plus « intelligents » ou actifs par la fonctionnalisation des surfaces. Plus prospectif ou encore à l’état de prototype industriel, le dépôt d’une monocouche de nanomatériaux à base de carbone, graphène, sur une surface pour une application exclusivement électronique. Les études de ce matériau sont récentes, depuis 2004. Les propriétés électroniques exceptionnelles du graphène présentent un grand intérêt,autant pour la recherche fondamentale que pour les applications techniques et industrielles. La recherche fondamentale s’attache à travailler entre autres, sur la synthèse ou la fabrication d’une feuille de graphène sur substrats cristallins,à l’état moléculaire,et d’en étudier les caractéristiques pour réaliser plusieurs couches. Autrement dit, faire croître la couche de graphène pour une application industrielle plus large.Les couches obtenues sont alors planes, de grandes dimensions et d’excellente qualité mais le procédé reste encore coûteux.
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Fonctionnalisation de surface par laser. Réacteur plasma pour fonctionnalisation de surface par polymérisation plasma. 3 Micro nanofabrication 3D du logo MICA par la technique de stéréolithographie biphotonique. 4 Image d’acquisition démontrant le caractère superhydrophobe d’une surface de silicone texturée par laser femtoseconde. 1 2
sées pour réaliser trois démonstrateurs destinés à valider l’efficacité des méthodes développées pour fabriquer de nouveaux types de substrats pour le SERS, des couches de passivation innovante et des films minces promoteurs d’adhésion pour le placage métallique ». Et d’ajouter : « Si on veut créer un effet barrière efficace sur les surfaces avec les couches de graphène, le dépôt doit être parfaitement maîtrisé et les couches proprement alignées et bien étalées ». L’intérêt industriel est évident,notamment pour le secteur de la métallisation des plastiques et de la décoration.
La recherche avance à grands pas… Le Cetim et l’Onera ont signé un accord stratégique pour développer une offre technologique commune,innovante et performante en visant entre autres à renforcer leur leadership européen dans le domaine des matériaux composites, des structures hybrides et des procédés de fabrication additive.Cette coopération inédite entre le Cetim et
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l’Onera a été initiée depuis 2007 au sein du réseau Carnot et a déjà conduit à la réalisation de premières mondiales comme le développement en 2012 d’un triangle de suspension automobile en composite thermoplastique avec PSA. Autre développement :MICA travaille depuis plus de dix ans avec un industriel pour développer des nouveaux matériaux à base de carbone utilisés comme frein d’avions. « Nos résultats ont ainsi apporté des solutions concrètes à l’industriel pour optimiser ces matériaux. C’est très important de soulever des questionnements scientifiques fondamentaux et in fine de faire progresser d’une manière considérable les connaissances concernant la réactivité des matériaux carbonés sous environnement extrême », explique Cathie Vix-Guterl lors d’une interview,suite à la médaille de l’innovation 2016 que lui a attribué le CNRS ; elle dirige l’institut Carnot Mica depuis sa création en 2011.MICA est au service de trois domaines d’activités stratégiques :le transport,le bâtiment et la santé, ou selon le langage 49
ENQUÊTE
Tableau - Marché des matériaux à haute valeur ajoutée par secteur applicatif. D’ici 2020, l’énergie et les secteurs transverses seraient les secteurs à plus forte croissance.
Source : Oxford Research.
capital en faisant appel à deux nouveaux fonds, GEI, un fonds d’investissement multirégional fondé par un groupe d’entrepreneurs reconnus, et FEM qui a apporté au groupe une compétence et un réseau d’acteurs complémentaires (centre de recherche et d’innovation) à celui de PEI.Pour soutenir les PME dans leur démarche,« Ce fonds investit très tôt dans la vie de l’entreprise, ce qui implique une prise de risque importante », note Laurent Bocahut en pointant :« l’Europe compte dix fois moins de fonds de capitalrisque à PIB équivalent dans l’industrie par rapport aux États-Unis. Alors que les fonds d’investissement favorisent un cercle vertueux pour accélérer l’innovation dans l’industrie ». Fort de ses 25 M€ sous-gestion dans deux grands domaines d’activité,le médical (matériaux biocompatibles) et l’industrie (mise en forme des matériaux),le FEM a d’autres projets dans les tuyaux.Et les matériaux avancés sont un marché en croissance !
Des dizaines de milliards de dollars
Analyse AFOM (Atouts Faiblesses Opportunités Menaces) des matériaux avancés.
Source : Technologies clés 2020.
Technologies clés 2020 : santé et bienêtre, habitat et mobilité, trois des neuf domaines applicatifs des matériaux avancés avec loisirs et cultures, énergie, numérique, environnement, sécurité et alimentation.
... Mais, le « time-to-market » est encore long La France dispose de très bonnes compétences en R&D industrielle et académique et compte des acteurs tout le long de la chaîne de valeurs,des grands donneurs d’ordres aux PME avec une particularité :le dynamisme du secteur avec la présence de nombreuses startup des matériaux avancés.Mais le timeto-market de ces matériaux à haute valeur ajoutée est encore trop long, de l’ordre de 20 ans pour l’automobile et l’aéronautique. L’accès aux financements privés dans le cadre de la recherche de procédés innovants se révèle,en France,une course d’obstacles. Pour introduire un nouveau matériau, le soutien des projets différenciants sur le marché est crucial,notamment pour les PME. À la tête du Fonds Européen des Matériaux, FEM, fondé en août 2015,Laurent Bocahut,managing part50
ner chez Emertec, en rappelle la particularité : « Le Fonds Européen des Matériaux investit dans le capital des PME et start-up à fort potentiel de croissance et dont le développement s’appuie sur un concept technologique innovant, dont les matériaux avancés tels les composites ou les nanomatériaux ».
Un cercle vertueux Laurent Bocahut cite en exemple,le récent investissement réalisé par le fonds chez PEI (Pinette Emidecau Industrie), un groupe industriel basé à Chalonsur-Saône qui compte parmi les leaders mondiaux de l’ingénierie des équipements de formage de matériaux composites et des bancs de test pour l’industrie pétrolière et gazière. L’innovation est au cœur de son marché. PEI, une des rares PME dans le monde à fabriquer des machines permettant de fabriquer des pièces composites de grande dimension en haute cadence, technologies brevetées et récompensées par plusieurs prix internationaux. En quelques années, le CA de PEI a fait un bond de 26 %, de 20 à 30 M€en 2015. C’est dans ce contexte que PEI a récemment réorganisé son
Ces matériaux ont le potentiel de répondre aux grands challenges sociétaux définis dans le programme Horizon 2020 par la commission européenne dans le cadre de la stratégie Europe 2020,tels l’énergie,la mobilité, le numérique, l’habitat, la sécurité ou l’alimentation.Concernant la mobilité, le marché des matériaux avancés, à haute valeur ajoutée, est estimé par Oxford Research à 150 Mrds €en 2015 et représentera 186,1 Mrds €en 2020 (tableau). Décliné par famille, le marché mondial des composites était de 7,3 Mrds € en 2012 et est estimé à 10,9 Mrds €en 2018,soit une croissance annuelle de 7 % sur cette période. En France,ce marché était de 2 Mrds €en 2012,soit 300 000 tonnes de composites commercialisés principalement dans le transport et le bâtiment. Quant aux nanomatériaux, le marché mondial était estimé à 1,7 Mrds €en 2010 et projeté à 5,8 Mrds €en 2016. Des craintes sur les conséquences sanitaires des nanomatériaux peuvent freiner cette expansion, en particulier en Europe, sans qu’il n’émerge de réglementation spécifique. Selon l’étudeTechnologies clés 2020, le marché des nanomatériaux verra encore une croissance d’ici 2020 pour atteindre une dizaine de milliards de dollars environ. De belles perspectives pour l’économie et l’industrie. n Voahirana Rakotoson
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PROFESSION CARNET
Directeur général
Directeur service après-vente
Sascha Senger
Philippe Contet a été nommé directeur général de la Fédération des Industries Mécaniques (FIM) le 1er juillet 2016. Il succède à MichelAthimon. Philippe Contet, 56 ans, ingénieur, 3e cycle universitaire thèse en sciences physiques,était précédemment secrétaire général de la FIM depuis février 2016 et directeur Innovation et Technologies à la Fédération depuis 2001. Il est aussi, depuis 2000, directeur général de l’Union de normalisation de la mécanique (UNM),bureau de normalisation du secteur de la mécanique par délégation d’AFNOR. Il a été à l’origine puis directeur général d’une start-up de l’École Centrale de Lyon, Somicronic,de 1985 à 2000, fabricant d’instruments de mesure d’états de surface 3D, devenue, dans son domaine, parmi les principaux acteurs mondiaux.La FIM est en charge des intérêts économiques et techniques des 25 professions qu’elle regroupe,avec pour objectif d’aider les mécaniciens à concevoir, produire et vendre en France et à l’international. Premier employeur industriel français avec 629 000 salariés, elle représente 30200 entreprises et enregistre un chiffre d’affaires annuel de 121,8 Mrds € dont près de la moitié à l’export. 52
Assurer la satisfaction des clients et de nos collaborateurs est la mission principale de Sascha Senger, le nouveau directeur du service après-vente de H2O GmbH. Depuis mai 2016,il est responsable de l’optimisation des processus, de la maintenance, de la garantie de qualité,de la douane et de l’export. « Le service après-vente est un vaste domaine aux multiples facettes », confie S. Senger à propos de son activité au sein de H2O.Il explique : « Nous souhaitons le coordonner de sorte que les demandes des clients soient traitées rapidement et efficacement et ce,à tous les niveaux ». Ce maître mécanicien industriel de formation apporte à l’entreprise ses 20 ans de savoir acquis dans le domaine du traitement des effluents et ses 16 années d’expérience dans des fonctions dirigeantes. Ce grand amateur de football est ravi de faire partie de l’équipe et se réjouit des nombreux défis qu’il devra relever : « Chaque journée amène son lot de challenges et ils sont tous différents, c’est formidable. Cela rend le travail réellement passionnant. »
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Philippe Contet
HEXCEL
Gérard Chekherdemian, Bertrand Germain Vice-présidents
Gérard Chekherdemian
Bertrand Germain
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H2O GMBH
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FIM
Gérard Chekherdemian est nommé vice-président ventes Europe et MOA pour l’aéronautique. Directeur des ventes pour les zones Asie pacifique, MOA chez Hexcel depuis 6 ans, il est issu d’une formation matériaux de l’université Claude Bernard et chimie de l’INSA. Après une première expérience en R&T puis Marketing chez Hexcel,il a développé pendant 34 ans,grâce à son expertise matériaux, les stratégies sur les marchés aéronautiques au sein du groupe. Quant à Bertrand Germain, il est nommé vice-président marketing Europe pour l’aéronautique. Ingénieur INSA, il a successivement occupé pendant 25 ans les postes d’ingénieur R&T,ingénieur ventes France, manager sur les programmesAirbus et directeur marketing Europe au sein du groupe. Il a notamment joué un rôle majeur dans le développement des ventes d’Hexcel pour les grands programmes A380 ou A350XWB.
CETIM-CTDEC
Maxime Thonnerieux Directeur général
Maxime Thonnerieux, nommé directeur général du Cetim-CTDEC par le conseil d’administration le 28 a pris ses fonctions depuis le 1er juin 2016. Il succède à Thierry Guillemin, désormais en charge du projet Technocentre et acteur de la délégation régionale Auvergne-RhôneAlpes du Cetim. Sous son impulsion, le CTDEC s’est notamment allié au Cetim pour créer le Cetim-CTDEC au 1er janvier 2015 afin d’offrir plus de services aux décolleteurs et également proposer un centre de proximité aux mécaniciens. Maxime Thonnerieux a travaillé pendant 10 ans au Cetim à Saint-Étienne en tant qu’ingénieur Laboratoire essais, puis responsable projet calcul/ conception, et responsable de l’activité ingénierie des assemblages. En 2011, il a rejoint NORD-LOCK (fabriquant de fixation de sécurité) en tant que directeur technique et R&D puis 2 ans plus tard, directeur stratégie et développement. Sa connaissance du secteur de la mécanique et notamment de l’assemblage,son expertise de transfert technologique dans un centre technique et dans une PME mécanicienne seront de vrais atouts pour l’exercice de sa nouvelle fonction. UIC
Pascal Juéry Président
Le 26 mai 2016, l’assemblée générale de l’Union des Industries Chimiques (UIC) a élu, à l’unanimité, Pascal Juéry président de l’UIC pour un mandat de trois ans. Il succède à Philippe Goebel, dont le mandat arrivait à échéance. Pascal Juéry est Diplômé de l’ESCPEurope.
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PROFESSION
MANIFESTATIONS
TRAITEMENT DE SURFACE
Dans le cadre des rendez-vous de la Mécanique, le Cetim et la FIM organisent une réunion le lundi 10 octobre 2016 chez Hydro Leduc, allée René Leduc, à Azerailles (54). Cette journée dédiée au thème du traitement de surface sera focalisée sur les nouveautés pour plus de performances des produits, et les nouvelles techniques pour faciliter le nettoyage, réduire la corrosion, augmenter la durée de vie… et améliorer la tribologie et la résistance des pièces. Parmi les intervenants, François Porel, directeur de la technologie chez Hydro Leduc, Jean-Marc Belot, responsable de la veille revêtements et traitement de surface au Cetim, Guillaume Ezo’o, responsable R&D Critt METALL 2T, expert Cold Spray, Abdel Tazibt, directeur recherche et innovation de TJFU (techniques des jets fluides pour le traitement de surface et l’usinage). Une visite de l’entreprise Hydro Leduc, spécialiste dans la conception et la fabrication de pompes à pistons, de moteurs hydrauliques, d'accumulateurs hydropneumatiques et de composants hydrauliques surmesure est prévue pour les participants. À l’issue de la réunion, un cocktail permettra de poursuivre les discussions. Contact : Carmen Muller - 0389344801 - Carmen.muller@cetim.fr
20-23 SEPTEMBRE, BERLIN
Innotrans 2016
La 11e édition du salon biennal Innotrans est le rendez-vous technologique mondial du ferroviaire. Le segment « Railway Technology » occupera 28 halls du parc des expositions berlinois. Cette année encore, les exposants sont tout aussi internationaux que le public, plus de 60 % d’entre eux viennent de pays lointains comme le Brésil, l’Inde, la Chine et les États-Unis. Les équipementiers actifs à l’échelle mondiale, tels que Voith Turbo et Knorr-Bremse, ainsi qui les constructeurs de véhicules ferroviaires leaders, tels que GE Transportation, CRRC, Siemens, Bombardier et Alstom, présenteront de nombreux clous dans ce segment. Siemens amènera par exemple son nouveau train régional « Mireo » sur le Parc des Expositions, tandis que Škoda Transportation présentera pour la première fois le tramway « ForCity Plus ». Voith Turbo montrera le réducteur turbo S111 qui ménage le moteur et les éléments d’entraînement. Tél. : +49 30 3038 2376 www.innotrans.de 23-26 SEPTEMBRE, BEDNARY, POLOGNE
AgroShow
AgroShow (+ de 800 exposants, 150000 visiteurs sur 130 ha) est le 1er événement professionnel du machinisme agricole d’Europe centrale en plein air, en Pologne. La Pologne, avec 14 Mrds € est le 1er bénéficiaire de l’enveloppe de la PAC pour le développement rural. Au-delà des aides aux investissements en biens et équipements durables, les agriculteurs polonais bénéficieront jusqu’en 2020 d’aides directes à l’hectare dépassant 95 % de la moyenne européenne (première historique en Pologne). Elle fait partie des principaux débouchés pour les constructeurs français du secteur. De plus, la poursuite de la modernisation des exploitations y reste une priorité avec un nouveau plan de GALVANO-ORGANO N° 849 - Septembre 2016
développement rural de 13,8 Mrds € qui vient compléter les aides nationales pour l'agriculture (4,9 Mrds €). Dans ce contexte, Business France propose aux entreprises françaises d'exposer sur le Pavillon France permettant ainsi d’accroître leur visibilité. Cet événement est proposé dans le cadre du programme annuel France Export soutenu par l’État. Revivez AgroShow 2015 avec 17 entreprises françaises accompagnées par Business France sur une surface de 1200 m²! Tél. : 0140733521 www.agroshow.eu 4 OCTOBRE, CETIM, SAINT-ÉTIENNE
Cleanmeca
Au-delà des aspects réglementaires et de la maîtrise de la qualité, le nettoyage et la propreté constituent une véritable valeur ajoutée à votre production. Ces deux activités sont, qui plus est, un moyen de fidéliser vos clients et de conquérir de nouveaux marchés. Découvrez à l’occasion d’une journée technique, Cleanmeca, organisée par le Cetim, les innovations technologiques et les grandes évolutions dans ces domaines. Une opportunité pour marquer votre différence et ainsi être à même de définir, de mesurer et de qualifier ces deux étapes. L’événement sera émaillé de conférences, retours d’expérience, exposition et table ronde animée par le Cetim autour de la thématique « Propreté des pièces : aujourd’hui et demain! Quelles perspectives pour intégrer les évolutions? » Parmi les intervenants de la table ronde : un représentant du secteur du nucléaire (Areva NP), de l’automobile (PSA Peugeot-Citröen), de l’aérospatial (Astrium EADS), du réseau de gaz oxydants (Air Liquide Medical Systems), du biomédical (Marle Finishing), de l’horlogerie (ASRH) et de l’agroalimentaire (Actalia). Tél. : 0344673682 www.cetim.fr 6 OCTOBRE, ARDI RHÔNE-ALPES, VILLEURBANNE
Journée d’information
L’ARDI et ses partenaires organisent, lors des RDV Carnot, une journée d’information sur les appels à propositions du programme de financement Horizon 2020 dédiés aux Technologies de l’information et des communications (TIC) ouverts en 2017. L’ARDI, membre réseau Enterprise Europe Network et l’Insavalor en partenariat avec l’Insa, les pôles de compétitivité Minalogic et Imaginove, la CCI de Lyon, le cluste’R Numérique, s’adosse aux Rendez-vous Carnot pour organiser cette journée d’information. La matinée sera consacrée à la présentation des appels et du programme H2020, avec des interventions des Points de Contact Nationaux TIC, des témoignages d’entreprises lauréates et des évaluateurs de la Commission européenne. L’après-midi sera dédiée à des rendez-vous individuels avec les experts, sur inscription, avec pour but de répondre aux questions des entreprises, de présenter un projet majeur et d’identifier les possibilités d’accompagnement. Les entreprises participantes pourront également se rendre aux Rendez-vous Carnot à la suite de la réunion. Tél. : 0437378581 53
PROFESSION
Technologie des dégraissages, décapages et conversions en aéronautique
19 au 20 septembre 2016 à Candes-Saint- Martin (Dougé Formation Conseil)
Initiation en analyse des bains
19 au 21 septembre 2016 à Saumur (Dougé Formation Conseil)
Formation en traitements de surface et peinture pour donneurs d'ordres
19 au 21 septembre 2016 à Saumur et Bordeaux (Dougé Formation Conseil)
Efficacité en application peinture
19 au 23 septembre 2016 à Nancy (Dougé Formation Conseil)
CQPM peintre industriel
19 sept. au 28 oct. 2016 à Saumur et Bordeaux (Dougé Formation Conseil)
CQPM Peintre industriel
19 sept. au 28 oct. 2016 à Nancy (Dougé Formation Conseil)
CQPM peintre aéronautique
19 sept. au 28 oct. 2016 à Saumur et Bordeaux (Dougé Formation Conseil)
Application des peintures liquides Initiation
19 au 30 septembre 2016 à Saumur et Bordeaux (Dougé Formation Conseil)
La fabrication additive métallique par fusion laser
Métallurgie et traitements thermiques des inox et titanes
26 au 27 septembre 2016 à Saumur (Dougé Formation Conseil)
La maitrise des épaisseurs peinture en aéronautique
26 au 30 septembre 2016 à Nancy (Dougé Formation Conseil)
Évolutions technologiques en peinture
26 au 27 septembre 2016 à Saumur (Dougé Formation Conseil)
Conduite d’une station de détoxication des eaux
26 au 27 septembre 2016 à Saumur (Dougé Formation Conseil)
Filtration des lubrifiants, carburants – Automobile
27 septembre 2016 à Foulayronnes (IFTS)
Sables à vert : préparation et mise en œuvre
27 au 30 septembre 2016 www. A3f-forge-fonderie.fr ou www.atf.asso.fr
Lecture pas à pas – Nouvelle norme ISO 14085 – Filtration hydraulique – Aéronautique, espace
28 septembre 2016 à Foulayronnes (IFTS)
Coller les surfaces
29 septembre 2016 à Sonaca, Grosselies (VOM)
Les performances des traitements anticorrosion
25 et 27 septembre 2016 à La Clayette (A3F)
3 au 5 octobre 2016 à Saumur/Bordeaux/Nancy (Dougé Formation Conseil)
Application peintures liquides : perfectionnement
Application peintures liquides : perfectionnement
26 sept. au 7 oct. 2016 à Nancy (Dougé Formation Conseil) 54
3 au 14 octobre 2016 à Saumur et Bordeaux (Dougé Formation Conseil)
Filtration et clarification
4 octobre 2016 à Foulayronnes (IFTS)
Séparation sur membranes – Théorie – Performance des membranes
4 octobre 2016 à Foulayronnes (IFTS)
Défauts en fonderie d’acier
4 au 6 octobre 2016 www. A3f-forge-fonderie.fr ou www.atf.asso.fr
Apprentissage des bases de la fonderie pour clients, fondeurs, fournisseurs
4 au 7 octobre 2016 à Creil (A3F)
Technologies des filtres clarificateurs
5 octobre 2016 à Foulayronnes (IFTS)
Séparation sur membranes
5 octobre 2016 à Foulayronnes (IFTS)
Cycle certifiant Responsable - Futur Responsable Métrologie
7 octobre 2016 à Paris (LNE)
Défauts causes et remèdes en peinture industrielle
10 au 11 octobre 2016 à Saumur (Dougé Formation Conseil)
Apprendre à faire face – Sortir de situations difficiles
10 et 11 octobre 2016 à Paris (Comundi) COORDONNÉES DES ORGANISMES DE FORMATIONS
FORMATIONS
A3F CFDE COMUNDI IFTS LNE VOM
Technologie de l'anodisation
10 au 12 octobre 2016 à Saumur (Dougé Formation Conseil)
Les traitements de surface en aéronautique
10 au 12 octobre 2016 à Saumur et Bordeaux (Dougé Formation Conseil)
REACh & CLP : quels impacts sur la gestion des substances chimiques ?
11 et 12 octobre 2016 à Paris (CFDE)
Améliorer les performances d’atelier
11 au 12 octobre 2016 à Sèvres (A3F)
Le moulage de précision à la cire perdue
11 au 13 octobre 2016 www. A3f-forge-fonderie.fr ou www.atf.asso.fr
Lecture de plan et masquage en peinture
15 au 21 octobre 2016 à Saumur et Bordeaux (Dougé Formation Conseil)
Méthodologie en traitement de surface
17 au 21 octobre 2016 à Saumur (Dougé Formation Conseil)
Efficacité en application peinture
17 au 21 octobre 2016 à Saumur et Bordeaux (Dougé Formation Conseil)
Ressuage niveau 1
17 au 21 octobre 2016 à Sèvres (A3F) 01 71 16 12 06 01 40 69 37 00 01 84 03 04 63 04 76 09 02 08 01 40 43 37 00 02 54 77 40 85
N° 849 - Septembre 2016 GALVANO-ORGANO
GALVANO-ORGANO N° 849 - Septembre 2016
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Technicien supérieur de laboratoire (spécialisé en TS) (H/F) - CDI
Sous la responsabilité du Responsable de laboratoire et du Responsable projets Missions principales : Support technique et expertise dans le domaine du traitement de surface - Résolution des problèmes techniques en suivi de production - Participation aux contrôles de conformité des bains - Participation aux programmes de développement de l’entreprise - Conduite des essais, caractérisations, interprétation des résultats et rédaction des rapports de synthèse. Techniques utilisées et domaine de compétences : Anodisations, dépôts électrolytiques et chimiques - Expertise sur mise au bain et montage de pièces - Cellule de Hull Dureté - Coupes micrographiques - BSN - Analyses de bains (titrimétrie, HPIC, ICP Plasma) - Bonnes connaissances en gestion environnementale pour le traitement de surfaces. Pré-requis et qualités requises : Bac +2/+3 en Traitements de Surface sur matériaux métalliques - Première expérience significative dans une industrie mettant en œuvre les traitements de surface - Autonome, rigoureux, sens du travail en équipe, esprit critique, synthèse rédactionnelle. Merci d’adresser les candidatures à Mme Christel WINDELS E-mail : christel.windels@electrolyse.fr L’ELECTROLYSE - ZONE INDUSTRIELLE - 33360 LATRESNE Tél. : 05 56 20 74 40 - Fax : 05 56 20 04 95
VENTE DE MATÉRIEL
S. T. E. N.
Groupe de TRAITEMENT DE SURFACE et Contrôle non Destructif
A Vendre redresseurs MICRONICS 1250 A / 10 volts Contact : 06 85 66 28 22
Impliqué dans le Secteur Aéronautique et Spatial, recherche pour un de ses sites en Seine-et-Marne, son
DEMANDE D’EMPLOI
de formation supérieure en Sciences des Matériaux, principalement en Traitement de Surface par voie électrolytique, il aura acquis une expérience d’au moins 10 ans dans la gestion d’équipes pluridisciplinaires : Production, Qualité, Commercial et Maintenance.
Responsable atelier, production ou laboratoire Expérience : 6 ans Poste occupé : responsable qualité / process / méthodes. Gestion des enceintes BS, de la métrologie, du process, des analyses de bain, des résolutions de problématique liée aux NC interne et externe sur des chaines de traitement : Zinc / nickel, zinc alcalin, zinc acide phosphatation zinc fer, zinc calcium, manganèse - OAS, Surtec 650, cataphorèse, galvanisation à chaud, zinc lamellaire. Formation des responsables laboratoire, des opérateurs / co-pilote certification EN 9100 validation d’audit ISO 9001 et ISO TS 16949 / auditeur interne / management LEAN / relation clients, fournisseurs / résolution de NC sous format 8D, utilisation 5P, Kaizen, FTA / création de gamme de fabrication et EI / gestion du laboratoire. Contact : 06-72-81-59-20
Manager Opérationnel
En accord avec le Président, il assurera le développement de ce site et sera force de proposition concernant la politique d’investissement et de recrutement Salaire fixe + partie variable + voiture de fonction Merci d’envoyer cv et lettre à : steg.direction@orange.fr
LISTE DES ANNONCEURS ABT DOUBLE LIAISON ................................................................................ ABT GALVANO ORGANO ............................................................................. ABT INFOCHIMIE ......................................................................................... ABT USINE NOUVELLE ............................................................................... ATOTECH ........................................................................................................ CHIMIE PARISTECH ..................................................................................... COVENTYA ..................................................................................................... FIP SOLUTION PLASTIQUE........................................................................ FISCHER.......................................................................................................... GUIDE TRAITEMENT DE SURFACES ....................................................... HYTEC ............................................................................................................. MICRONICS .................................................................................................... NORDSON ....................................................................................................... RED ON LINE ................................................................................................. SELTI ................................................................................................................ SOS FOURNISSEURS ....................................................................................
GALVANO-ORGANO N° 849 - Septembre 2016
PAGE 51 58 15 37 21 33 13 55 1e de 3e de 15 4e de 17 43 2e de 29
couv. couv. couv.
couv.
57
RÉPERTOIRE DES FOURNISSEURS Inscriptions POUR 1 AN* :
240 € H.T. les 2 premières rubriques (minimum de facturation) 95 € H.T. par rubrique supplémentaire
* Pour ce répertoire il n'est pas concédé de commission d'agence
FINITIONS MÉTALLIQUES Acide chromique (séparateurs) CMI EUROPE ENVIRONNEMENT (68)
Acides divers SOLVAY (75)
Additifs pour étain & alliages COVENTYA (92) UMICORE (92)
Analyses de bains LABO DUBOIS FRANCE (25) METALOR (69) RADIOMETER ANALYTICAL (69)
Anodisation aluminium (produits) ENTHONE SAS FRANCE (77)
Anti-corrosion (produits de protection) ATOTECH (95) COVENTYA (92) ENTHONE SAS FRANCE (77) PENN CHIMIE (91) SOCOMOR (56) SPCA (94)
Aspirations acides
Brillanteurs pour nickelage, chromage, cuivrage ATOTECH (95) COVENTYA (92) ENTHONE SAS FRANCE (77) METALOR (69)
Brillanteurs pour zingage et cadmiage ATOTECH (95) COVENTYA (92) ENTHONE SAS FRANCE (77)
Bureaux d’études expertises LABO DUBOIS FRANCE (25)
Cellule de Hull
Bacs et cuves en polyéthylène AQUACONTROL (95)
ATOTECH (95) COVENTYA (92) ENTHONE SAS FRANCE (77) METALOR (69) ROHM AND HAAS EM (75/69) UMICORE (92)
Circuits imprimés (produits chimiques) COVENTYA (92)
Chargement automatique W&K INDUSTRIE (68)
Chaudronnerie plastique A.C.S. PLASTURGIES (68) ALPHAPLAST SCES (95)
ENTHONE SAS FRANCE (77) INVENTEC (94) METALOR (69) ROHM AND HAAS EM (75/69) UMICORE (92)
CORELEC (01) E.R.O.P.A. (44) GARHIN FITEC (68) INGEDUSTRIE-SESSLER France (59)
Chauffage bains d’électrolyse
STS (CH)
Circuits imprimés (procédé)
MASSON’S STEEL (92)
STE GREENPRO (67)
INGEDUSTRIE-SESSLER France (59)
INGEDUSTRIE-SESSLER France (59)
ACHESON FRANCE (67)
NICOU ENVIRONNEMENT (91)
CORELEC (01)
CORELEC (01)
ELECTRO-FINISH (38)
CMI EUROPE ENVIRONNEMENT (68)
Automates
Chromatation (installations)
Circuits imprimés (protection) INVENTEC (94)
Compteurs ampères-heures
AZ ÉQUIPEMENTS (78)
ACORE INDUSTRIE (38)
ELECTRO-FINISH (38)
ELECTRO-FINISH (38)
E.R.O.P.A. (44) SECATHEN (67)
Chromage dur (installations) INGEDUSTRIE-SESSLER France (59)
Conductivimètres AQUACONTROL (95)
Contrôle non destructif (produits) SPCA (94)
Courant Pulsé KRAFTPOWERCON (Suède)
Cuivre (sels et anodes) AMPERE (95)
Cuves métalliques CORELEC (01)
Cuves en plastique A.C.S. PLASTURGIES (68) ALPHAPLAST SERVICES (95) AZ ÉQUIPEMENTS (78) CORELEC (01) GARHIN FITEC (68) MASSON’S STEEL (92) NICOU ENVIRONNEMENT (91)
Cuves (revêtements) ALPHAPLAST SERVICES (95) CORELEC (01)
Décalaminage-dérouillage ATOTECH (95)
Compteurs d’eau
COVENTYA (92)
ANJOU POMPES BECOT SA (49)
PENN CHIMIE (91)
AQUACONTROL (95)
V3 CHIMIE DEVELOPPEMENTS(69)
Septembre 2016 • GOTS • 59
Décapage (produits)
Dégraissage par ultrasons (produits)
ALCAN BAUXITE ET ALUMINE (13) ATOTECH (95) ATOTECH (95)
COVENTYA (92)
Eaux résiduaires (traitements) AZ ÉQUIPEMENTS (78) CALLISTO (87)
ENTHONE SAS FRANCE (77)
ENTHONE SAS FRANCE (77)
INVENTEC (94)
CORELEC (01)
METALOR (69)
HYTEC INDUSTRIE (95)
PENN CHIMIE (91)
KMU LOFT (67)
SOCOMOR (56)
NEO CHIMIE (95)
SOLVAY (75)
SFTE (78)
STS (CH)
SOLVAY INTEROX (75)
V3 CHIMIE DEVELOPPEMENTS (69)
TECHNOS (92)
PEM ABRASIFS-REFRACTAIR. (92) PENN CHIMIE (91) SEMANAZ (94) SOCOMOR (56) SOLVAY (75) SPCA (94) V3 CHIMIE DEVELOPPEMENTS (69)
Déchets électrolytiques (récupération et recyclage) CHIMIE CIRCUIT (92) METALOR (69) CMI PROSERPOL (78) WRC GMBH (92)
Démétallisation (nickel, cadmium)
COVENTYA (92)
GEINSA (94) RöSLER FRANCE (89) SINAPTEC (59)
Dégraissage (produits) ATOTECH (95) COVENTYA (92)
Déminéralisateur Osmose inverse AQUATEC PERRIER (69) CORELEC (01) HYTEC INDUSTRIE (95) KMU LOFT (67)
V3 CHIMIE DEVELOPPEMENTS(69)
Doseur automatique de brillanteur ELECTRO-FINISH (38)
Eaux d’alimentation (traitements) CORELEC (01) HYTEC INDUSTRIE (95)
ENTHONE SAS FRANCE (77)
METALOR (69) PENN CHIMIE (91) PROLECTRO (69) SOCOMOR (56) SOLVAY (75) SPCA (94) V3 CHIMIE DEVELOPPEMENTS (69)
Dégraissage par ultrasons (matériel) SINAPTEC (59)
WMV FRANCE (68)
Etain/Etain-Plomb (bains) ATOTECH (95) COVENTYA (92) ROHM AND HAAS EM (75/69) UMICORE (92)
Evaporateurs sous vide
HYTEC INDUSTRIE (95)
CORELEC (01)
CMI PROSERPOL (78)
KMU LOFT (67)
Echangeurs d'ions AQUATEC PERRIER (69) CORELEC (01) KMU LOFT (67)
Fil d’or et d’argent METALOR (69)
Filtres épurateurs
SFTE (78) MFVTA (78)
Echangeurs téflon AZ ÉQUIPEMENTS (78)
Economiseur d’eau HEITO (75)
SIEBEC SAS (38) SOMEFLU (93)
Filtres presses SFTE (78)
Eaux de rinçage (recyclage)
Electrodes pH/Redox
Flotteurs sphériques
METTLER-TOLEDO (analyse Industrielle) (75)
AZ ÉQUIPEMENTS (78) ELECTRO-FINISH (38)
Electrolyse sélective (tampon et circulation) DALIC (35)
Formation LAMBERT FORMATION (37)
UMICORE (92)
Electrolyseurs
Fours de polymérisation
AQUATEC PERRIER (69)
GEINSA (94)
CHIMIE CIRCUIT (92)
METALOR (69)
AQUATEC PERRIER (69) AZ ÉQUIPEMENTS (78) CORELEC (01)
METALOR (69)
FAIRTEC (92) HYTEC INDUSTRIE (95) KMU LOFT (67) CMI PROSERPOL (78) SIVA (26) TAMI INDUSTRIES(26)
NICOU ENVIRONNEMENT (91)
Eprouvettes métalliques (pour laboratoires de recherches et d’essais) MASSON’S STEEL (92)
TECHNOS (92)
Epuration des gaz
60 • Septembre 2016 • GOTS
RöSLER FRANCE (89)
ACORE INDUSTRIE (38)
KMU LOFT (67)
INVENTEC (94)
Eaux résiduaires (entretien station)
Essoreuses
ENTHONE SAS FRANCE (77)
SFTE (78)
Dégraissage (matériel)
CMI PROSERPOL (78)
AZ ÉQUIPEMENTS (78) ATOTECH (95)
NICOU ENVIRONNEMENT (91)
AQUATEC PERRIER (69)
COVENTYA (92)
INVENTEC (94)
Equipement de cuves
Génie industriel (engineering) CMI PROSERPOL (78)
Inverseurs de polarité ACORE INDUSTRIE (38)
Laveur de gaz
CMI EUROPE ENVIRONNEMENT (68)
CMI EUROPE ENVIRONNEMENT (68)
GARHIN FITEC (68)
GARHIN FITEC (68)
Mastic (produits, étanchéité) SOCOMOR (56) SPCA (94)
Mesures des épaisseurs CEGELEC NDT (91) FISCHER INSTRUMENT. (78) TESTWELL (78)
Métallisation des plastiques (produits chimiques) ATOTECH (95) COVENTYA (92) ENTHONE SAS FRANCE (77) STE PEGASTECH (91) ROHM AND HAAS EM (75/69)
Métallisation des plastiques Satinage 100 % sans chrome STE PEGASTECH (91)
Métaux précieux (bains) ATOTECH (95) COVENTYA (92) ENTHONE SAS FRANCE (77) METALOR (69) ROHM AND HAAS EM (75/69) UMICORE (92)
Métaux précieux (fonderie et affinage) CHIMIE CIRCUIT (92) METALOR (69) UMICORE CLIMETA SAS (68)
Métaux précieux (installations de petite capacité) ENTHONE SAS FRANCE (77) UMICORE (92)
Métaux précieux (sels et anodes) ATOTECH (95) COVENTYA (92) METALOR (69) ROHM AND HAAS EM (75/69) UMICORE (92)
Métaux précieux (procédés de récupération pour) CHIMIE CIRCUIT (92) METALOR (69) UMICORE (92)
Montages pour anodisation E.R.O.P.A. (44)
Montages électrolytiques E.R.O.P.A. (44) SERME (94)
Nickel (bains) ATOTECH (95) COVENTYA (92) ENTHONE SAS FRANCE (77) METALOR (69) ROHM AND HAAS EM (75/69)
Nickel (sels et anodes)
Nickel chimique
Pompes magnétiques
ATOTECH (95)
MFVTA (78)
COVENTYA (92)
SOMEFLU (93)
ENTHONE SAS FRANCE (77) ROHM AND HAAS EM (75/69) UMICORE (92)
Paniers titane ATOTECH (95) E.R.O.P.A. (44)
Papiers-filtres
SIEBEC SAS (38)
Pompes de transvasement ELECTRO-FINISH (38) FLUX (78)
Potentiostats et appareils associés RADIOMETER ANALYTICAL (69)
SIEBEC SAS (38)
Passivation ATOTECH (95) COVENTYA (92) ENTHONE SAS FRANCE (77) GEINSA (94) PENN CHIMIE (91) PROLECTRO (69)
Procédés spéciaux ATOTECH (95) COVENTYA (92) METALOR (69)
Produits chimiques INVENTEC (94) SOCOMOR (56)
pH-mètres AQUACONTROL (95) AZ ÉQUIPEMENTS (78) HEITO (75) METTLER-TOLEDO (Analyse Industrielle) (75) RADIOMETER ANALYTICAL (69)
Polissage électrolytique
SOLVAY (75)
Produits de protection et évidemment « Zinc Lamellaire » DOERKEN SAS (68)
Protection des montages SERME (94)
Radia plaques AQUACONTROL (95) FLUX (78)
COVENTYA (92) ENTHONE SAS FRANCE (77) METALOR (69) UMICORE (92)
Sacs à anodes AZ ÉQUIPEMENTS (78) ELECTRO-FINISH (38)
Thermoplongeurs AZ ÉQUIPEMENTS (78) ELECTRO-FINISH (38) E.R.O.P.A. (44)
Titane Platine (Anodes) MASSON’S STEEL (92)
Tonneaux électrolytiques AZ ÉQUIPEMENTS (78) ELECTRO-FINISH (38) ERLA TECHNOLOGIE (72) INGEDUSTRIE-SESSLER France (59) TSCHERWITSCHKE (Allemagne)
DICOPLAST (94)
COVENTYA (92)
Pompes
Rhodiage (bains)
SECATHEN (67)
Récupération/Recyclage
Tonneaux de phosphatation INGEDUSTRIE-SESSLER France (59) TSCHERWITSCHKE (Allemagne)
Traitement électrolytique en continu (installations)
PCM POMPES (92)
NICOU ENVIRONNEMENT (91)
P.C.R. (53)
METALOR (69)
ATOTECH (95)
WRC GMBH (92)
CORELEC (01)
SIEBEC SAS (38) SOMEFLU (93)
Pompes doseuses à membrane ELECTRO-FINISH (38)
Pompes doseuses péristaltiques EAP (91) ELECTRO-FINISH (38) PCM POMPES (92) P.C.R. (53)
Pompes doseuses proportionnelles sans électricité ANJOU POMPES BECOT SA (49) DOSATRON (33)
Redresseurs de courant ACORE INDUSTRIE (38) INGEDUSTRIE-SESSLER France (59) KRAFTPOWERCON (Suède) MICRONICS SYSTEMS (38)
Refroidisseurs de bains AZ ÉQUIPEMENTS (78)
Réparation de matériel élect. ACORE INDUSTRIE (38)
Revêtements anti-acide DICOPLAST (94)
ERLA TECHNOLOGIE, (72) MAC DERMID FRANCE (01) STS (CH)
Traitement électrolytique sur site DALIC (35)
Traitements par vibration (matériel) STS (CH)
Tréfilage (produits de traitement de surface) PENN CHIMIE (91)
AMPERE INDUSTRIE (95)
Septembre 2016 • GOTS • 61
Ultrafiltration dégraissage HYTEC (95) CMI PROSERPOL (78) SFTE (78) SIVA (26) TAMI INDUSTRIES (26)
Variateurs de tension ACORE INDUSTRIE (38)
Ventilation (poussières et buées) CERMAP (94) CMI EUROPE ENVIRONNEMENT (68) GETRASUR BLASTÉCO (77) STE GREENPRO (67)
Vernis conducteurs UMICORE (92)
Vernis épargnes
Si vous souhaitez figurer dans ces pages, contactez Pascal Muelle au 01 77 92 96 38 pmuelle@infopro-digital.com
SOCOMOR (56)
TRAITEMENTS MÉCANIQUES Abrasifs ALCAN BAUXITE ET ALUMINE (13)
Ebavurage (matériel et produits)
AMPERE ALLOYS (69)
RöSLER FRANCE (89)
PEM ABRASIFS-REFRACTAIR. (92)
WHEELABRATOR GROUP (91)
POLY-ECLAT (69) RöSLER FRANCE (89) SEMANAZ (94) WHEELABRATOR ALLEVARD (38) WHEELABRATOR GROUP (91)
Abrasifs pour plastique POLY-ÉCLAT (69) SPCA (94) WHEELABRATOR GROUP (91)
Billes céramiques • pour décapage ébavurage RöSLER FRANCE (89) SEPR (92) WHEELABRATOR GROUP (91)
• pour grenaillage de précontrainte
Formation LAMBERT FORMATION (37)
Grenaillage (matériel) AGTOS (77) AMPERE ALLOYS (69) GEORG FISCHER DISA (91) GRESAS (Belgique) LEHMANN (08)
Grenailles AMPERE ALLOYS (69)
ALCAN BAUXITE ET ALUMINE (13)
GEORG FISCHER DISA (91)
LIPPERT-PELISSIER (68)
SEMANAZ (94)
PEM ABRASIFS-REFRACTAIR. (92)
RöSLER FRANCE (89)
POLY-ÉCLAT (69)
WHEELABRATOR GROUP (91)
SEMANAZ (94)
Matériel pour traitement de l’eau DOSATRON (33) MASSON’S STEEL (92)
Microbillage (mat. et inst.)
SOFEVAL (36)
SEMANAZ (94)
SONATS (44)
RöSLER FRANCE (89)
WHEELABRATOR GROUP (91)
WHEELABRATOR GROUP (91)
Grenaillage contrôlé Etudes d’Application et Service
Microbilles de verre ERICHSEN (92)
SEPR (92)
SFGP (01)
WHEELABRATOR GROUP (91)
SONATS (44) WHEELABRATOR GROUP (91)
Grenaillage de précontrainte AGTOS (77) GEORG FISCHER DISA (91)
LIPPERT-PELISSIER (68)
Chargement automatique W&K INDUSTRIE (68)
62 • Septembre 2016 • GOTS
PEM ABRASIFS-REFRACTAIR. (92)
RöSLER FRANCE (89)
WHEELABRATOR GROUP (91)
Brosserie industrielle
WHEELABRATOR GROUP (91)
GRESAS (Belgique)
RöSLER FRANCE (89)
METAL IMPROVEMENT C° (45)
WHEELABRATOR GROUP (91)
GRESAS (Belgique)
OMIA (16)
RöSLER FRANCE (89)
SEPR (92)
ALCAN BAUXITE ET ALUMINE (13)
AMPERE ALLOYS (69)
RöSLER FRANCE (89)
RöSLER FRANCE (89)
Sablage-grenaillage
AGTOS (77)
OMIA (16)
AGTOS (77)
• pour shot peening
Polissage (produits)
METAL IMPROVEMENT C° (45) RöSLER FRANCE (89)
Pâtes à polir ABC SWISS TECH (ch) RöSLER FRANCE (89)
Polissage (machines auto) POLY-ÉCLAT (69)
Polissage (matériel)
Sablage (matériel. et installations) AMPERE ALLOYS (69) GRESAS (Belgique) RöSLER FRANCE (89) WHEELABRATOR GROUP (91)
Tonneaux de polissage CAPOL (Proc.) (38)
Traitements à façon RöSLER FRANCE (89) WHEELABRATOR GROUP (91)
Vibrateurs (pour ébavurage et polissage)
SFGP (01)
POLY-ECLAT (69)
SONATS (44)
RöSLER FRANCE (89)
RöSLER FRANCE (89)
WHEELABRATOR GROUP (91)
WHEELABRATOR GROUP (91)
WHEELABRATOR GROUP (91)
FINITIONS ORGANIQUES Automates DeVILBISS RANSBURG (26)
Bureaux d’études expertises TRAIMA (27/78)
Cabines de peinture API Technologies BELMEKO (Belgique) CEST AND PI (94) DeVILBISS RANSBURG (26) EISENMANN (78) GEINSA (94) HADEN DRYSYS SA (95) OMIA (16) SUNKISS (69) WEINMANN (67)
Cabines à rideau d’eau API TECHNOLOGIES DeVILBISS RANSBURG (26) EISENMANN (78) GEINSA (94) OMIA (16) WEINMANN (67)
Cabine de poudrage électrostatique BELMEKO (Belgique) CEST AND PI (94) EISENMANN (78) GEINSA (94) SAMES (38) SOFEVAL (36)
Convoyeurs aériens EISENMANN (78)
Convoyeurs au sol EISENMANN (78)
Décapage (produits) INVENTEC (94) PENN CHIMIE (91) SOCOMOR (56) SOLVAY (75)
Décapage peintures & poudres SOCOMOR (56) SPCA (94) V3 CHIMIE DEVELOPPEMENTS (69)
Dégraissage (matériel) CEST AND PI (94) GEINSA (94)
Dégraissage (produits) INVENTEC (94) HENKEL SURFACE TECHNOLOGIE (77) PENN CHIMIE (91) SOCOMOR (56) SOLVAY (75) V3 CHIMIE DEVELOPPEMENTS (69)
Dégraissage (installation) EISENMANN (78) GEINSA (94)
Deshuilage par centrifugation CRM (27)
Eau déminéralisée (osmose inverse)
Peinture aux résines époxy STE TIGER S. A. R. L. (69)
SFTE (78)
Eaux de rinçage (recyclage sur résines EI) SFTE (78)
Eaux de rinçage (physico chimique) SFTE (78)
Eau de rinçage (rejet liquide nul par évapo concentration) SFTE (78)
Eaux, effluents (contrôle procédés) HACH LANGE France S.A.S (93) ROSLER FRANCE (89)
Electrodialyse par cataphorèse NICOU ENVIRONNEMENT (91)
Electrophorèse (installations de peinture)
Peintures électrostatiques NOUVION (21) STE TIGER S. A. R. L. (69)
Peintures électrostatiques (installation) DeVILBISS RANSBURG (26) SAMES (38)
Peintures en poudres STE TIGER S. A. R. L. (69)
Peintures hydrosolubles BECKER INDUSTRIE (42) NOUVION (21)
Peintures industrielles AKZO NOBEL POWDER COATINGS (91) BECKER INDUSTRIE (42) DUPONT POWDER COATINGS FRANCE (42) NOUVION (21) RHENACOAT (60) VERILAC GPE AKZO NOBEL (69)
EISENMANN (78)
Etuves et fours à convection API Technologies BELMEKO (Belgique) CEST AND PI (94) EISENMANN (78) GEINSA (94) INGEDUSTRIE-SESSLER France (59) OMIA (16) SOFEVAL (36) WEINMANN (67)
Etuves & tunnels à rayonnements EISENMANN (78) SUNKISS (69)
Etuves et tunnels thermoréacteurs
Peintures métallisées STE TIGER S. A. R. L. (69)
Peintures pour prélaquage industriel BECKER INDUSTRIE (42) RHENACOAT (60)
Peintures texturées NOUVION (21)
Phosphatation GEINSA (94) PENN CHIMIE (91) PROLECTRO (69)
SUNKISS (69)
Filtration dégraissant (alcalin ou phospatant) SFTE (78)
Four avec post-combustion des solvants EISENMANN (78)
Lubrifiants PENN CHIMIE (91)
Mesures des épaisseurs CEGELEC NDT (91) FISCHER INSTRUMENT. (78) TESTWELL (78)
Peintures à deux composants BECKER INDUSTRIE (42) NOUVION (21) VERILAC GPE AKZO NOBEL (69)
Peintures à fort extrait sec BECKER INDUSTRIE (42)
NOUVION (21)
Pistolets électrostatiques DeVILBISS RANSBURG (26) KREMLIN (93) SAMES (38)
Pistolets pneumatiques DeVILBISS RANSBURG (26) KREMLIN (93)
Peinture riche en zinc STE TIGER S. A. R. L. (69)
Pistolets sans air DeVILBISS RANSBURG (26) KREMLIN (93)
Polymérisation par rayonnements infra-rouge CEST AND PI (94) GEINSA (94) SUNKISS (69)
Polymérisation par rayonnements infrarouge catalyt. SUNKISS (69)
Poudrage électrostatique (matériel) KREMLIN (93) SAMES (38)
Poudres thermodurcissables AKZO NOBEL POWDER COATINGS (91) DUPONT POWDER COATINGS FRANCE (42) NOUVION (21)
Produits de protection DOERKEN SAS (68)
Robots
DeVILBISS RANSBURG (26) EISENMANN (78) SAMES (38)
Solvants INVENTEC (94) SOCOMOR (56) SOLVAY (75)
Traitements de l’air EISENMANN (78) TRAIMA (27/78)
Traitements des eaux AQUATEC PERRIER (69) CALLISTO (87) CMI PROSERPOL (78) EISENMANN (78) HYTEC INDUSTRIE (95) INGEDUSTRIE-SESSLER France (59) INVENTEC (94) NEO CHIMIE (95) SFTE (78) SOLVAY (75) TECHNOS (92) V3 CHIMIE DEVELOPPEMENTS (69)
Trempé (installations) EISENMANN (78) INGEDUSTRIE-SESSLER France (59)
Tunnels de dégraissage ou de phosphatation BELMEKO (Belgique) CEST AND PI (94) EISENMANN (78) GEINSA (94) OMIA (16) SOFEVAL (36) TRAIMA (27/78)
Ultrafiltration dégraissage EISENMANN (78) CMI PROSERPOL (78) SFTE (78)
Vernis NOUVION (21)
Septembre 2016 • GOTS • 63
CLASSEMENT ALPHABÉTIQUE DES FOURNISSEURS A
C
ACHESON FRANCE, ZI Ouest, rue Georges Besse - BP 68 67152 Erstein cedex Tél. : 03 88 59 01 23 - Fax : 03 88 59 01 00
CALLISTO, 68, rue Paul-Claudel - PA Limoges Sud - 87000 Limoges Tél. : 05 55 06 09 96 - Fax : 05 55 30 55 14 CEGELEC NDT ZI du bois des Bordes - Le Plessis Pâté 91229 Brétigny-Sur-Orge Cedex Tel. : 01 69 88 67 06 Email : contact.cndt@cegelec.com CEST AND PI, ZA de Ponroy, 20, avenue Clément-Ader 94420 Le Plessis Trévise - Tél. : 01 49 62 78 94 - Fax : 01 49 62 79 16 E-mail : alain.mansard@cest.fr Internet : www.cest-and-pi.fr
ACORE INDUSTRIE, BP 35 - Z.I. de Tharabie - rue du Ruisseau St-Quentin-Fallavier - 38295 La Verpillière cedex Tél. : 04 74 94 33 33 - Fax :. 04 74 95 63 25 Bureau de Paris : 15 bis, rue Gambetta - 93360 Neuilly Plaisance Tél. : 01 43 00 02 65 A.C.S. PLASTURGIES, rue des Celtes - 68510 Sierentz Tél. : 03 89 83 98 21 - Fax : 03 89 83 98 75 AKZO NOBEL POWDER COATINGS, ZI de la Gaudrée - BP 67, 91416 Dourdan cedex Tél. : 01 60 81 81 81 - Fax : 01 64 59 80 64 ALPHAPLAST SERVICES, ZA Le Paradis - 5, avenue Elie Baylac 95660 Champagne s/Oise - Tél. : 01 34 70 34 00 - Fax : 01 34 70 38 48 ALCAN BAUXITE ET ALUMINE, Alumine de Spécialité Europe Alcan Abrasifs Refractaires Céramiques (ARC) BP 43 13541 GARDANNE cedex Tél. : 04 42 65 48 30 - Fax : 02 42 51 41 79 E-mail : gildas.fontaine@alcan.com Web : www.specialty-aluminas.alcan.com AMPERE ALLOYS — Départements Abrasifs, 7, rue Pierre Devaux 69360 Sérézin-du-Rhône Tél. : 04 78 02 33 74 - Fax : 04 78 02 00 20 E-mail : abrasifs@amperealloys.com AMPERE INDUSTRIE, ZI des Bethunes, 5/7 rue de Bretagne BP 59177 - ST Ouen l’Aumone - 95075 Cergy Pontoise cedex Tél. : 01 34 32 38 00 - Fax : 01 30 37 14 96 E-mail : cialtsn@ampere.com - Internet : www.ampere.com Service commercial Sud : 7, rue Pierre-Devaux, 69360 Serezin du Rhône Tél. : 04 78 02 32 00 - Fax : 04 78 02 13 43 E-mail : anodes@ampere.com ANJOU POMPES BECOT SA, Rue du chêne vert 49124 St Barthélemy d’Anjou Tél. : 02 41 43 60 20 - Fax : 02 41 43 05 99
CMI Europe Environnement, 1 rue des Pins, Parc d’Activités du Pays de Thann 68700 Aspach-le-Haut - Tél. : +33 3 89 37 41 41 - Fax : +33 3 89 37 47 30 E-mail : europe.environnement@cmigroupe.com Internet : www.cmigroupe.com CORELEC, 9, chemin de Thil - 01700 St Maurice de Beynost Tél. : 04 78 54 56 57 - Fax : 04 72 34 56 96 E-mail : mail@corelec.fr Internet : www.corelec.fr Agence de Paris CORELEC TUBALEX, ZI de l'Eglantier, 11 Rue de l'Eglantier - CE 2803 Lisse - 91028 EVRY Cedex Tél. : 01 60 86 12 36 - Fax : 01 64 97 58 96 E-mail : mail@corelec.fr COVENTYA SAS PA Des Chanteraines - 7, rue du Cdt d’Estienne d’Orves 92390 Villeneuve la Garenne Cedex Tél. : + 33 1 47 15 73 41 - Fax : + 33 1 42 70 12 65 E-mail : coventya_fr@coventya.com Internet : www.coventya.com CHIMIE CIRCUIT, Entreprises La Radio - F28100 DREUX Tel. : 02 37 38 30 28 - E-mail : infos@chimie-circuit.fr Internet : www.chimie-circuit.fr CMI PROSERPOL, 38 Boulevard Paul Cézanne - CS 60731 Les Miroirs - 78286 Guyancourt cedex Tél. : 01 30 45 90 20 - Fax : 01 30 45 90 50 E-mail : proserpol@cmigroupe.com Internet : www.cmigroupe.com
E-mail : p.becot@anjoupompes.fr
D
API Technologies, BP 2040 - 29 Av Ashton Under Lyne 52902 CHAUMONT Cedex - Tél : 03 25 01 19 19 - Fax : 03 25 01 19 13 E-mail : service.commercial@api-technologies.com Web. www.api-technologies.com
DALIC, BP 90139 - 41, rue des Eaux - 35501 Vitré cedex. Tél. : 02 99 75 53 80 - Fax : 02 99 74 49 31 E-mail : service@dalicworld.com Internet : www.dalicworld.com DICOPLAST, 16, rue des Sablons - 94478 Boissy St Léger cedex Tél. : 01 45 69 78 40 - Fax : 01 45 99 27 26
ATOTECH FRANCE, ZA du Vert Galant - 29 avenue de l’Eguillette BP 20731 Saint Ouen l’Aumone - 95004 Cergy Pontoise Cedex Tél. : +33 1 34 30 20 60 E-mail : atotech.france@atotech.com Internet : www.atotech.com AQUACONTROL, ZI du Bac des Aubins - Chemin de la Grille des Champs - 95820 Bruyères s/Oise - Tél. : 01 34 70 02 19 Fax : 01 39 37 95 68 AQUATEC PERRIER, ZAC du Chêne - 25, rue du 35e régiment d'aviation 69500 Bron - Tél. : 04 72 37 36 46 - Fax : 04 72 37 37 46 AZ ÉQUIPEMENTS - ZA des Garennes - 13, rue Denis Papin 78130 Mureaux - Tél : 01 30 22 12 12 - Fax : 01 34 75 68 84 E-mail : az-equipements@wanadoo.fr Internet : www.azequipements.com
B BECKER INDUSTRIE, BP 34 - Savigneux - 42601 Montbrison cedex Tél. : 04 77 96 70 50 - Fax : 04 77 96 70 70 BELMEKO, Siemenslaan 5 - 8020 Oostkamp - Belgique Tél. : 0032/ 50 83 11 83 - Fax : 0032/ 50 83 11 84 E-mail : info@belmeko.be Internet : www.belmeko.be
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DOERKEN SAS, 4, rue de Chemnitz - 68059 Mulhouse 2 cedex 2. Tél. : 03 89 56 22 66 - Fax : 03 89 56 40 25 E-mail : mks@doerken.fr Internet : www.doerken-mks.com DOSATRON INTERNATIONAL, BP 6 - Rue Pascal 33370 Tresses (Bordeaux) Tél. : 05 57 97 11 11 - Fax : 05 57 97 11 28 - http://www.dosatron.com DOW ELECTRONIC, La Tour de Lyon - 185, rue de Bercy - 75579 PARIS Cedex 12 - Tél. : 01 40 02 54 00 - Fax : 01 40 02 54 08 DUPONT POWDER COATINGS FRANCE, BP 33 - ZI Croix Meyssant 42601 Montbrison cedex - Tél. : 04 77 96 70 00 - Fax : 04 77 96 70 10 Internet : www.alesta.dupont.com
E EISENMANN FRANCE, Espace Lumière - 2, rue Emile Pathé 78406 Chatou Cedex - Tél. : 01 30 15 98 00 - Fax : 01 30 53 10 09 ELECTRO-FINISH, 8, rue Guy-Moquet - BP 76 38602 Fontaine cedex. - Tél. : 04 76 27 34 45 - Fax : 04 76 27 77 88 ENTHONE SAS FRANCE, 19 Rue Léon Jouhaux - CS 30605 Croissy Beaubourg - 77437 Marne La Vallée Cedex 2 Tél. : 01 60 05 93 60 - Fax : 01 60 17 13 29
ERICHSEN, 4, passage St Antoine - 92508 Rueil Malmaison Tél. : 01 47 08 13 26 - Fax : 01 47 08 91 38 E.R.O.P.A., Chemin du Petit-Marais - 44330 La Chapelle Heulin Tél. : 02 40 06 78 42 - Fax : 02 40 06 78 43 E-mail : christian.leduin@wanadoo.fr
L LABO DUBOIS FRANCE, 31, rue des Tilleuls - 25450 Damprichard Tél. : 03 81 44 26 46 - Fax : 03 81 44 25 96 LAMBERT FORMATION, 46, route de Compostelle 37500 Candes St-Martin - Tél. : 02 47 98 55 55 - Fax : 02 47 95 83 09
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LIPPERT PELISSIER, ZI - BP 2 - 68830 Oderen Tél. : 03 89 82 64 03 - Fax : 03 89 82 19 30
FISCHER INSTRUMENTATION ELECTRONIQUE,
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Parc d’Activités Nord de Bois d’Arcy - 7, rue Mickael-Faraday 78180 Montigny-le-Bretonneux Tél 01 30 58 00 58 - Fax : 01 30 58 89 50 FLUX FRANCE SAS, 117, Route de Maisons - 78400 Chatou Tél 01 39 52 01 90 - Fax : 01 30 53 40 36 E-mail : info@flux-pompes.com www.flux-pompes.com
G GARHIN FITEC, ZI, F-68830 ODEREN Tél. +33 (0) 3 89 38 28 97 - Fax : +33 (0) 3 89 38 76 05 GEINSA, 45, rue de Villeneuve - 94573 Rungis Tél. : 01 41 73 54 66 - E-mail: geinsa@geinsa.com Internet : www.geinsa.fr GEMA, ZA Les Plaines - Rue du Commerce - 26320 St Marcel les Valence Tél. : 04 75 60 29 40 - Fax : 04 75 57 03 22 www.gemapowdercoating.com GEORG FISCHER DISA S.A., 2 bis, rue Léon-Blum 91124 Palaiseau Cedex - Tél. : 01 69 19 43 53 - Fax : 01 69 19 43 69 Sté GREENPRO, 5, Rue Pierre et Marie Curie, 67540 Ostwald Tél. +33(0)3 88 68 51 41 - Fax: +33(0)3 88 68 56 02 e-mail: commercial@greenpro.fr - http://www.greenpro.fr GRESAS (Sté), 210, rue Sainte-Henriette B-7140 MORLANWELZ Tél. : 00 32 64 45 80 70 - Fax : 00 32 64 44 10 79
H HEITO, 5, rue Gramme - 75015 Paris Tél 01 48 28 47 02 - Fax : 01 48 28 34 69 HYTEC INDUSTRIE, BP 19060 - 95071 Cergy-Pontoise Cedex Tél. : 01 34 30 84 00 - Fax : 01 34 30 84 01 E-mail : info@hytec-industrie.com Internet : www.hytec-industrie.com
MASSON’S STEEL, 39, rue Jules Michelet - 92170 Vanves Tél. : 01 64 21 76 93 - Fax : 01 47 36 49 79 worldmetal@wanadoo.fr www.massons-steel.com METAL IMPROVEMENT COMPANY, Siège usine : ZI d’Amilly - 45200 Montargis Tél. : 02 38 85 58 07 - Fax : 02 38 98 33 76 Usine : Quartier Saint-Etienne - Rue de Cazenave - 64100 Bayonne Tél. : 05 59 55 42 52 - Fax : 05 59 55 65 67 METALOR TECHNOLOGIES France, 11, rue Louis Aulagne - B.P. 63 - F - 69922 Oullins Tél. : 04 72 66 32 10 - Fax : 04 72 66 37 20 METTLER-TOLEDO ANALYSE INDUSTRIELLE, 30, Bd de Douaumont - 75017 Paris Tél. : 01 47 37 06 00 - Fax : 01 47 37 46 26 MFVTA, 117, Route de Maisons - 78400 Chatou Tél. : 01 30 71 40 19 - Fax : 01 30 71 60 29 MICRONICS SYSTEMS, ZA rue des Émeraudes - BP 33 38280 Villette d’Anthon Tél. : 04 72 93 04 80 - Fax : 04 72 93 04 81 Agence de Paris : 77, av. de la Cour-de-France - F-91260 JUVISY SUR ORGE Tél. : 01 69 21 07 74 - Fax : 01 69 45 11 47
N NEO CHIMIE, P.A. du Vert Galant - 5 rue Antoine Balard CS 17115 Saint-Ouen l’Aumône - F-95054 Cergy-Pontoise Cedex Phone : +33 (0)1 34 40 33 00 www.neochimie.com NICOU ENVIRONNEMENT, 61, rue du Général Leclerc 91420 Morangis - Tél. : 01 69 09 42 00 - Fax : 01 69 09 30 29 NOUVION, 2, rue du Cours-Fleury - BP 26 - 21001 Dijon cedex Tél. : 03 80 73 64 33
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OMIA, ZI no 3, avenue Maryse-Bastié - 16340 L’Isle d’Espagnac Tél. : 05 45 20 51 51 - Fax : 05 45 20 51 80
INVENTEC, 26, avenue du Petit Parc - 94683 Vincennes cedex Tél. : 01 43 98 75 00 - Fax : 01 43 98 21 51
PCM POMPES, 17, rue Ernest Laval - BP 35 - 92173 Vanves cedex Tél. : 01 46 45 21 88 - Fax : 01 46 42 90 06
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Sté PEGASTECH, 86, rue de Paris Bât Erable, 91400 ORSAY
KMU LOFT France, Au sein de fournisseurs Parc Tertiaire - 15, rue du Parc - CS 60022 OBERHAUSBERGEN F – 67088 STRASBOURG CEDEX 2 Tél. : +33 (0)3 88 10 97 97 - Fax : +33 (0)3 88 10. 97 77 E-mail : info@kmu-loft.fr - Internet : www.kmu-loft.fr
PEM ABRASIFS - REFRACTAIRES, Tour Manhattan 92087 Paris la Défense cedex Tél. : 01 47 62 88 00 - Fax : 01 47 74 80 85 www.pemar.pechiney.com
KRAFTPOWERCON, Bruksvägen 4 - PO Box 2102 - 445 02 Surte – Suède Tél. : + 46 (0) 31 97 97 00 - Mob. : + 46 (0) 723 68 83 95 Jean-Christophe.Matte@kraftpowercon.com - www.kraftpowercon.com KREMLIN, BP 39 - 150, avenue de Stalingrad - 93240 Stains. Tél. : 01 49 40 25 25 - Fax : 01 48 26 07 16
Tél: 06 62 84 80 14 – christian.maennel@pegas-tech.com
PENN CHIMIE, 3, impasse du Quai de l'industrie - 91200 Athis-Mons Tél. : 01 60 48 16 36 - Fax : 01 60 48 02 85 POLY-ÉCLAT, 9, rue Sigmund Freud - ZA la Rize 69518 Vaulx-en-Velin cedex Tél : 04 78 80 63 90 - Fax : 04 72 04 40 27
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POMPES A COMPRESSION RECTILIGNE (P.C.R.), 185, quai Paul-Boudet - 53000 Laval Tél. : 02 43 56 55 81 - Fax : 02 43 49 29 98 E-mail : info@prolectro.com
SOLYMEP (voir Metalor) SOMEFLU, 95, avenue Romain-Rolland - 93260 Les Lilas Tél. : 01 43 63 78 95 - Fax : 01 43 60 51 08 - www.someflu.com SONATS, 1, rue Ile-Macé, CP 2017 - 44406 Rezé Cedex Tél. : 02 51 70 04 94 - Fax : 02 51 70 05 83
PROLECTRO, 34 rue de Verdun - 69100 Villeurbanne Tél. : + 04 78 79 25 11 - Fax : + 04 78 80 57 61 E-mail : info@prolectro.com - http://www.prolectro.com
SPCA, 9, voie de Seine, 94290 Villeneuve-le-Roi, Tél. : 01 49 61 91 91 - Fax : 01 49 61 08 70
PROMAP, Les Portes de la Forêt - Allée du Clos des Charmes 77090 Collégien - Tél. : 01 60 17 16 88 - Fax : 01 60 17 25 32
SUNKISS, 6 à 10, boulevard des Monts d’Or - 69580 Sathonay Camp Tél. : 04 72 27 21 21 - Fax : 04 72 27 19 91
PROSERPOL : voir CMI PROSERPOL
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R
TAMI INDUSTRIES, ZA Les Laurons - 26110 Nyons Tél. : 04 75 26 47 69 - Fax : 04 75 26 47 87 Mail : tami-info@tami-industries.com - Internet : www.tami-industries.com
RADIOMETER ANALYTICAL, 72-78, rue d’Alsace - 69627 Villeurbanne cedex Tél. : 04 78 03 38 38 - Fax : 04 78 68 88 12 RHENACOAT, ZI Les Bas Prés - BP 90151 - 60760 Montataire Tél. : 03 44 31 38 89 - Fax : 03 44 31 37 80
TECHNOS, Centre de régénération de résines - Rue des frères Lumière Z.I. du moulin à vent - 77290 Mitry Mory Tél. : 01 64 27 16 96 - Fax : 01 64 27 50 71 TESTWELL, Immeuble Strategy Center - 10, rue des Gaudines 78100 Saint-Germain-en-Laye Tél. : 01 39 73 02 54 - Fax : 01 39 73 25 78
ROHM AND HAAS ELECTRONIC MATERIALS Division Packaging and Finishing Technologies Voir Dow Electronic
Sté TIGER S. A. R. L., Zone Industrielle Sud, F-69480 Anse / France Tél. : 04 74 67 96 72 - Tél. : 04 74 67 13 70 -Fax 04 74 67 10 42 e-mail: katharina.luy@tiger-coatings.com - Internet: www.tiger-coatings.com
RöSLER FRANCE, BP 513 - ZI de la Fontaine d'Azon St-Clément - 89105 Sens cedex - Tél. : 03 86 64 79 79 - Fax : 03 86 65 51 94 E-mail : rosler@rosler.fr
TRAIMA, ZAC des Coudrettes - 27930 Gravigny Tél 02 32 38 02 02 - Fax : 02 32 38 13 05 Région parisienne : 197, avenue du Gal Leclerc - 78220 Viroflay Tél. : 01 39 24 80 83 - Fax :. 01 39 24 80 90
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TSCHERWITSCHKE Richard Tscherwitschke GmbH, Kunststoff-Apparatebau und Ablufttechnik - Dieselstraße 19-21 D-70771 Leinfelden-Echterdingen Tel. : +49 (0) 711 79 73 41 -0 - Fax : +49 (0) 711 79 73 41-70 Mail : tscherwitschke@tscherwitschke.com Internet : www.tscherwitschke.com
SAMES TECHNOLOGIE, BP 86 - 38243 Meylan cedex Tél. : 04 76 41 60 60 - Fax : 04 76 41 60 90 mail : info@sames.com - www.sames.com SECATHEN, Route de Harskirchen - BP 51 - 67260 Sarre Union Tél. : 03 88 00 11 01 - Fax : 03 88 00 33 34 SEMANAZ, 107, quai du Rancy - 94388 Bonneuil-sur-Marne cedex Tél. : 01 43 39 52 00 - Fax : 01 49 80 31 89 SERME, ZI la Haie Griselle - 19, rue du 8 Mai 1945 94478 Boissy-St-Léger cedex Tél. : 01 45 99 24 30 - Fax : 01 45 99 27 26 S.F.G.P (Sté Française de grenaillage de précontrainte), BP 1 - 01800 Meximieux - Tél. : 04 74 61 02 45 SFTE, ZI des Garennes - 5, rue Langevin - 78130 Les Mureaux Tél. : 01 34 92 94 49 - Fax : 01 30 22 18 78 SIEBEC SAS, ZAC Vence Ecoparc - 9, rue des Platanes 38120 Saint-Égrève - Tél. : 04 76 26 12 09 - Fax : 04 76 27 04 82 Mail : contact@siebec.com - www.siebec.com SINAPTEC, Synergie Park - 7, avenue Pierre-et-Marie-Curie 59260 Lezennes - Tél. : 03 20 61 03 89 - Fax : 03 20 61 72 98 SIVA, ZA Les Laurons - 26110 Nyons Tél : 04 75 27 09 47 - Fax : 04 75 27 09 48 Mail : info@siva-unit.com - Internet : www.siva-unit.com SOCOMORE, ZI du Prat - CS 23705 - 56037 Vannes cedex Tél : 02 97 43 76 94 - Fax : 02 97 43 76 86 Email : socomor@wanadoo.fr SOFEVAL, Route de Châteauroux- 36600 VALENCAY Tél. 02 54 00 12 58 - Fax : 02 54 00 06 55 Mail : sofeval@sofeval.com - Internet : www.sofeval.com SOLVAY, 12, cours Albert 1er - 75383 Paris cedex 08 Tél. : 01 40 75 80 00 - Fax : 01 45 63 57 28. Email : André.Piernaz @solvay.com STS INDUSTRIE SA, Certified ISO 9001:2008 Chemin des Cerisiers 27 - 1462 Yvonand - Switzerland Tél : +41 (0)24 430 02 80 - Fax : +41 (0)24 430 02 81 www.stsindustrie.com
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U UMICORE, Les Mercuriales - Tour du Ponant 40, rue Jean Jaurès 93176 Bagnolet Tél. : 01 49 72 42 39 - Fax : 01 49 72 43 14 E-mail : galvano.france@eu.umicore.com Internet : www.umicore-galvano.com
V VERA CHIMIE DEVELOPPEMENTS, "Chassieu Park" - 96, avenue du Progrès - 69680 Chassieu Tél. : 04 78 90 52 52 - Fax : 04 78 90 33 20 VERILAC - GROUPE AKZO NOBEL, 12, bd des Belges - BP 6052 69412 Lyon cedex 06 - Tel. 04 72 69 85 85 - Fax : 04 72 69 85 80
W WEINMANN INDUSTRIE, 3, rue de la Gare - 67980 Hangenbieten Tél. : 03 88 59 50 00 - Fax : 03 88 96 58 50 WHEELABRATOR SISSON LEHMANN, 24, rue Camille Didier - BP 39 08001 Charleville Mézières - Tél. : 03 24 33 63 08 - Fax : 03 24 37 39 37 E-mail : contact@wheelabratorgroup.fr - www.wheelabratorgroup.fr WHEELABRATOR ALLEVARD, BP 3 - 38570 Le Cheylas Tél. : 04 76 92 92 60 - Fax : 04 76 92 92 69 WHEELABRATOR GROUP, 28-30, rue de Tournenfils - BP 19 91541 Mennecy - Tél. : 01 64 57 21 21 - Fax : 01 64 57 05 59 E-mail : contact@wheelabratorgroup.fr - www.wheelabratorgroup.fr W & K INDUSTRIE 22a, rue de Thann - 68700 Cernay Tél. : 03 89 75 84 60 - Fax : 03 89 75 84 61 WRC GMBH Tour d’Asnières Batiment B - 4, avenue Laurent Cely - 92600 Asnières Tél. : +33 (0)1.40.86.01.23 - Fax : +33 (0)1.41.21.30.15 E-mail : isabelle.chayrigues@wrc-europe.eu - www.wrc-europe.eu