Hors série PGC MArCHés & eNDANCes 2012 sPéCiAl siAl • oC obre 2012
L E
M A G A Z I N E
D E
L A
G R A N D E
C O N S O M M A T I O N
Découvrez le nouveau
2
ème
Look
contributeur à la croissance* des dentifrices généralistes
*Source : Nielsen – Gains à 1 an en ventes volume - HM+SM - CAM P9 2012
Aquafresh® relooke ses packagings pour +
Aquafresh® investit massivement pour + • Nouvelle mascotte Aquafresh® !
de lisibilité de l’offre
de trafic en point de vente
• Nouveaux boxs promo
DÈBSRE
OCTO
• Exclusivité : arche 3D interactive
L E
M A G A Z I N E
D E
L A
G R A N D E
C O N S O M M A T I O N
HORS-SÉRIE OCTOBRE 2012 - 7 €
PGC Sial • ÉPICERIE • LIQUIDES • FRAIS LS • DPH
Marchés & Tendances 2012
ÉDITORIAL
© LÆITITIA DUARTE
PAR GUILLAUME BREGERAS, rédacteur en chef adjoint
L’immense navire des PGC vient de corriger sa trajectoire. Un mouvement très fin, que l’on peine à voir si l’on y prête pas une attention particulière. Calé depuis plusieurs décennies sur une croissance qui suit, peu ou prou, l’évolution démographique, ce cheminement s’est brutalement interrompu. Les consommateurs des douze derniers mois et ceux des années à venir ne se comportent plus de la même manière, crise ou pas crise. L’élargissement de l’assortiment, quel que soit le circuit de distribution, n’apporte pas la réponse escomptée et ne gonfle pas le volume des ventes. Et ce n’est pas l’essor du drive, dont certaines unités commencent à afficher des chiffres d’affaires comparables à de bons supermarchés, qui inversera la tendance. Ni même de meilleures prévisions sur une météo qui continuera d’être de plus en plus capricieuse… Tout l’enjeu est désormais de comprendre comment stabiliser cette trajectoire, lui donner du sens plutôt que de tenter de se caler dans le sillage de la précédente. En s’appuyant sur la connaissance du terrain en local par exemple. Comme le propose George Plassat pour Carrefour, et comme le démontre le schéma suivi par le groupe Leclerc et les indépendants, qui ne cessent de gagner des parts de marché. Ou en comptant sur les nouveaux outils technologiques afin de mieux fidéliser et proposer des offres plus pertinentes. La vieille chimère du ressort unique déclencheur d’achat, que l’on se situe au nord, au sud ou dans l’est de la France, apparaît enterré et cela pourrait redonner de la place à certains
métiers, comme ceux du merchandising. Qu’elle soit physique ou virtuelle, l’organisation du rayon doit redonner l’impulsion à des acheteurs qui ne cessent de percevoir leur pouvoir d’achat à la baisse. Que cette impression soit réelle ou nourrie par un discours maussade, elle se concrétise dans les magasins par une baisse de la consommation. Autre piste, celle du choix des produits. Faut-il miser sur les produits innovants, ou faire confiance aux stars de la conso ? La part Tout l’enjeu est de marché, très légède comprendre rement croissante, comment stabiliser la des marques de disnouvelle trajectoire tributeurs apporte un des PGC, lui premier élément de donner du sens. réponse. Mais si l’on s’appuie sur les meilleures performances de l’année, les cafés dosettes (+ 9,4 % en volume), les boissons énergétiques (+ 15,9 %) ou les crêpes, galettes et tartes sucrées (+ 12,2 %), on comprend bien que les consommateurs français sont toujours en attente d’innovations. À ce titre, le Sial joue un rôle de moteur. Les industriels trouveront certainement une oreille et un regard encore plus attentifs de la part de leurs clients lors de cette édition. Dénicher le produit qui fera la différence étant perçu comme une sorte de Graal absolu. Ce sera, à coup sûr, l’un de leurs aiguillons pour naviguer avec plus d’assurance dans les mois et années à venir. ❘❙❚ GBREGERAS@LSA.FR
Hors série | Octobre 2012
Vers une autre voie
3
© LAETITIA DUARTE
LE MAG A ZINE DE L A GR ANDE CONSOMMATION
118
3 6 8 10 16 18 20 30 32 34 42
Hors série | Octobre 2012
46 68
4
Éditorial Le Sial pratique L’interview d’Olivia Milan-Gosbois « Le Sial, la fête des sens et de la gourmandise » Événements et conférences L’INNOVATION LE MEILLEUR DU SIAL L’interview - Xavier Terlet « Mieux valoriser le consommateur » La sélection de LSA L’INNOVATION DES PME L’interview - Dominique Amirault « Les PME sont plus malignes » La sélection de LSA
© LAETITIA DUARTE
74 82 84 86 88 90 92 93 94 96 98 99
100 L’ANALYSE L’inflation permet de tempérer le tassement sur les volumes Les chiffres L’interview de Jacques Dupré et Philippe Cabin Saint-Marcel « Les PGC en mode prudence, gestion, contrôle »
74
❘❙❚ ÉPICERIE
76 78 80
❘❙❚ Épicerie salée Féculents Pâtes et riz se rient de la conjoncture ! Féculents La sélection de LSA Nutrition infantile La naturalité au cœur de la bataille
Photo de couverture : Laetitia Duarte - Ce numéro comporte une surcouverture
102 104 106 108 110 112 113 114 115 116 117
Nutrition infantile La sélection de LSA Plats cuisinés En quête de valorisation Produits apéritifs Le grand appétit de l’apéritif Conserves de légumes Les légumes rajeunissent leur image Conserves de légumes La sélection de LSA Conserves de viandes Dynamisées par les pâtés Conserves de poissons Avis de mauvais temps Potages et sauces Le retour du goût Potages et sauces La sélection de LSA Assaisonnements et condiments Les huiles et épices font recette Aliments pour animaux Les écuelles prennent de la valeur ❘❙❚ Épicerie sucrée Sucres et épicerie pâtisserie Des innovations au goût de stévia Sucres et épicerie pâtisserie La sélection de LSA Petit déjeuner Les céréales affirment leur potentiel Petit déjeuner La sélection de LSA Confiserie La gourmandise se joue de la crise Confiserie La sélection de LSA Conserves de fruits Le nomadisme à la pêche Desserts Les gourdes réveillent la fin de repas Panification sèche L’embellie grâce au croustillant Panification préemballée Double défi pour le pain de mie Biscuiterie La folie Speculoos ! Pâtisserie industrielle Une croissance partagée par tous
SOMMAIRE
148 150 152 154 156
Fruits et légumes La IVe gamme doit confirmer Fruits et légumes La sélection de LSA Volailles Un secteur qui bat de l’aile Volailles La sélection de LSA Boucherie La viande cuisinée aiguise les appétits
158
❘❙❚ DPH
118
❘❙❚ LIQUIDES
120
127
BRSA non gazeuses Les jus de fruits caracolent en tête BRSA gazeuses Un dérapage (encore) sous contrôle Eaux La pluie perturbe le cours des eaux Cidres Tenue de gala Bières Les blondes s’en sortent bien Apéritifs Les jeunes adultes en point de mire Mousseux et champagnes Des bulles toujours protégées Alcools et liqueurs La vie en morose
128
❘❙❚ FRAIS LIBRE-SERVICE
130 132
❘❙❚ Surgelés Surgelés salés L’assaut des marques nationales Surgelés sucrés La pâtisserie à la rescousse
170
133 134 136
❘❙❚ Crémerie Beurre-Œufs-Lait Le bio gagne du terrain Fromages De nouveaux usages porteurs Ultrafrais Le naturel et l’authentique plébiscités
172 174 168 176
138 140 142 144 146
❘❙❚ Frais non laitier Traiteur La praticité au cœur du succès Saurisserie Voie d’eau pour le traiteur de la mer Saurisserie La sélection de LSA Charcuterie Les lardons voient la vie en rose Charcuterie La sélection de LSA
121 122 123 124 125 126
162 164 166 168 169
180 182 184 186
❘❙❚ Entretien Brosserie L’entretien des valeurs sûres Brosserie La sélection de LSA Entretien spécifique Le retour aux formules ancestrales Entretien du linge Compacts et capsules tirent le marché Emballages ménagers Valorisation et recettes maison ❘❙❚ Hygiène-beauté Hygiène corporelle L’équilibre entre hédonisme et efficacité Hygiène corporelle La sélection de LSA Parapharmacie Un potentiel sous-exploité Soins beauté En vert et en couleurs Capillaires et accessoires Des cheveux aux petits soins Capillaires et accessoires La sélection de LSA Soins de beauté Les soins donnent de l’éclat à la beauté Papier maison Tout roule pour les « paper products » Papiers de la personne Valeur en hausse et volume en fuite
SUIVEZ TOUTE L’INFORMATION EN DIRECT SUR
lsa.fr
Hors série | Octobre 2012
128
158
© LAETITIA DUARTE
© LAETITIA DUARTE
| Hors série | Octobre 2012
5
LE SIAL PRATIQUE Président Christophe Czajka Directeur général délégué pôles Assurance, Distribution & Événements Sandrine Rampont
Pour joindre vos correspondants, composer 01 77 92, puis les quatre chiffres qui suivent chaque nom ■ Rédaction fax: 01-77-92-98-60 Directeur de la rédaction Yves Puget, 92 24 Rédacteurs en chef adjoints
Guillaume Bregeras, 92 27 (pôle industrie, lsa.fr) Jérôme Parigi, 92 28 (pôle distribution) Assistante Céline Ribes, 92 29 Pôle distribution Jean-Noël Caussil, 92 31 ; Jean-Baptiste Duval, 92 45 ; Sylvie Lavabre, 92 40 ; Florent Maillet, 92 76 ; Magali Picard, 92 43 Pôle industrie, produits, marchés Florence Bray, 9239 (chef de service); Frédéric Bianchi, 9242; Julie Delvallée, 9233; Emmanuel Gavard, 9232; Camille Harel, 9237; Sylvie Leboulenger, 9236; Morgan Leclerc, 9230; Véronique Yvernault, 9238 Grands reporters Sylvain Aubril, 92 25 ; Daniel Bicard, 92 26 Correspondants régionaux et internationaux Liste sur lsa.fr ■ Réalisation (fax: 01-77-92-98-60) Directrice des réalisations du pôle Services Pascale Larguier, 92 53 Directrice artistique Adeline Spengler,
92 56 Secrétariat de rédaction Marie Fiaux, 92 55 (1re SR) ; Rémi Milesi, 92 68 ; Nicolas Vernet, 9417 ; Stéphanie Travers, 92 64 Maquette Pascale Boulouis, 92 62 ; Carole Rynwalt, 92 60 ; Christophe Durant, 95 39 Photo Sheila Minien, 94 85 (chef de service pôle Services) ; Nathalie Cattaruzza, 94 87 ; Lætitia Duarte, 95 77 (reporter photographe) Infographie Martine Palfray, 92 61 ■ Événements (Conférences/Formations/ Sur mesure) Directeur Manon Rossetti, Chef de marché Nathalie Cabos 99 82 Service clients 99 06 ■ Marketing, Diffusion-Abonnements Directeur Jean-Baptiste Alline, 97 81 Diffusion et marketing clients Laurence
Vassor ■ Commercial Publicité (fax : 01 77 92 98 56 ; tél.: 01 77 92 92 78)
Le rendez-vous mon À SAVOIR ●
Dates Du dimanche 21 octobre au jeudi 25 octobre 2012
●
Lieu Parc des Expositions ParisNord Villepinte (France)
●
Horaires Du 21 au 24 octobre 9 heures-18 heures; le 25 octobre 9 heures-17 heures
●
Conférences Plus de 200 événements, conférences, rencontres et débats
●
Exposants 6000, 19 secteurs produits et filières alimentaires, 106 pays représentés
●
Visiteurs 140000 visiteurs attendus de plus de 200 pays, dont 60 % d’internationaux 49 % des visiteurs sont des professionnels de la distribution, 17 % de la restauration collective et commerciale, 28 % des industries agroalimentaires
●
Informations visiteurs www.sial.fr
Directrice de clientèle et développement pôle Grande Consommation Nadia Ravand, 92 73 ; Directrice de clientèle et développement pôle Services Fatima Dabdoubi, 92 74 ; Directrices de clientèle
Élodie Galliod, 92 77 (épicerie, boissons alcoolisées, salons) ; Cécile Porcher, 92 75 (frais, froid, boissons non alcoolisées, boucherie, charcuterie, traiteur) ; Merryl Delmotte, 95 70 (équipement de magasins, médias, informatique) Directeur de clientèle Olivier Coté, 92 72 (équipement de la maison, entretien, loisirs, textile, auto, papeterie) ; Régions Lyon Véronique Mignot, 04 72 84 27 55 ; Toulouse Intelligence Média Paul Nahon (directeur de régie), Sylvie Courel, 05 62 16 74 14Responsable commerciale Allemagne, Suisse, Autriche Axelle Chrismann, 92 59 Directeur commercial digital Alain
N’Guyen, 95 13
Hors série | Octobre 2012
■ Fabrication
6
Directrice de fabrication Fabienne Couderc Chef de fabrication Véronique Salez ■ Annonces classées (fax: 01 77 92 98 64) Régie Emploi Pro, 93 77 ■ Pour s’abonner abo@infopro.fr - 33(1) 77 92 99 14 - lundi au vendredi (9 h à 12 h - 14 h à 17 h (16 h vendredi) LSA - Service Abonnements Antony Parc II - BP 20156 - 92186 Cedex Antony 1 an, France : 239 € TTC (dont TVA 2,10 %) 1 an, Étudiants : 61 € TTC (carte d’étudiant obligatoire) Étranger : nous consulter Dépôt légal 3e trimestre 2012 - Autor. minist. 29-957.29382 Imprimé par Roto France Impression 77185 Lognes. C.O. 310.905-1977 - Numéro d’enregistrement à la Commission paritaire pour les publications non quotidiennes 0914 T 84928. N° ISSN: 0024-2632. Editeur: Groupe Industrie Services Info, société par actions simplifiée au capital de 38628352€. Siège social: 10, place du Général-de-Gaulle, BP 20156, 92160 Antony RCS Nanterre 442233417. Siret: 44223341700041. TVA: FR29442233417. Principal actionnaire: ETAI Directeur de la publication: Christophe Czajka
LA RÉDACTION DE LSA TIENT UN BLOG QUOTIDIEN (sur lsa-conso.fr/sial-2012) Chaque jour, vous y trouverez des informations (textes, photos, vidéos) sur les tendances, mais aussi des nouveautés, des chiffres clés, des interviews…
Retrouvez l’équipe de LSA dans le hall 5a, stand Q014
LE SIAL PRATIQUE
Hors série | Octobre 2012
dial de l’agroalimentaire
7
LE SIAL
L’INTERVIEW
Le grand rendez-vous international de l’alimentaire s’ouvre dans une conjoncture difficile. Malgré tout, la filière est un pôle de stabilité. Les exposants et les visiteurs seront, cette année encore, très nombreux.
«Le Sial, la fête des sens et de la gourmandise» Olivia Milan-Grosbois, directrice du Salon international de l’alimentaire LSA - Quels sont les grands enjeux
Hors série | Octobre 2012
8
LSA - Comment avez-vous renouvelé votre offre pour les visiteurs?
O. M.-G. - Le Sial a une fonction très pragmatique, très utilitaire : il réunit environ 6 000 entreprises du monde entier qui cherchent à vendre des produits à près de 140 000 acheteurs, eux-mêmes originaires de tous les continents. Le Sial est aussi le reflet des marchés de l’agroalimentaire, qui évoluent au gré des modes de consommation et des attentes ou envies des consomma-
teurs, au gré des services de R & D et de marketing des entreprises du secteur, au gré des innovations et des tendances émergentes pour permettre aux entreprises de doper leur business. Cette année, nous avons souhaité apporter des modifications utiles et des évolutions pour renforcer l’opportunité d’un salon efficace pour le business et convivial par tous les contacts qu’il offre.
LSA - Dans quel état d’esprit
les exposants abordent-ils cette édition 2012? O. M.-G. - Lorsqu’ils participent au Sial, les exposants sont présents avec une volonté affichée de développer leurs contacts commerciaux, de rencontrer de nouveaux clients ou prospects. C’est la force du média salon, le plus adapté pour garder le contact avec le marché et ses clients, observer au plus près ce qui se passe, comment le marché et les clients évoluent, et pour rester connecté. Ce qui compte pour ces 6000 entreprises que le Sial va accueillir cette année, qu’elles soient françaises ou internationales, c’est de voir en cinq jours leurs clients et leurs prospects, de continuer à échanger, à se positionner par rapport à leurs concurrents. C’est ce qu’il y a de plus précieux pour continuer à se développer et ne pas rester en arrière. Je dirais que c’est justement en période de crise qu’il faut savoir renouveler son offre, innover et présenter ces nouvelles gammes aux visiteurs du monde entier. Pour un exposant, venir au Sial, c’est aussi participer à une fête des sens, des réjouissances gourmandes à savourer sur le salon. De nombreuses dégustations et démonstrations sont organisées sur La Cuisine By Sial, un endroit pour faire des rencontres professionnelles et des découvertes culinaires. ❘❙❚ DR
de la filière à l’occasion de cette nouvelle édition du Sial ? Olivia Milan-Grosbois - Le secteur de l’agroalimentaire a prouvé depuis ces récentes années, et plus particulièrement pendant l’année de crise 2011, qu’il constituait un pôle de stabilité, alors que tant de secteurs ont vu leur production s’effondrer. Pour autant, on ressent les effets de la crise, encore récemment dans certains secteurs, qui ont des marges très faibles et/ou lorsque les prix des matières premières augmentent. Aucune des activités de la filière n’est épargnée par la déprime du marché national et le comportement parfois frileux des consommateurs en magasin. Quant à la reprise de la consommation alimentaire en France, elle reste très fragile. Il s’agit pour les consommateurs d’un poste de dépenses qu’ils peuvent faire évoluer, sur lequel la sensibilité au prix devient plus forte. Heureusement, nous disposons, dans notre pays, d’un tissu de PME et TPE régionales (près de 10000) qui ont su investir le territoire national, tout en maintenant l’emploi, la richesse et la variété des produits, confortant ainsi leur rang de première industrie française. Pour autant, elles n’exportent pas assez, pour aller au-delà de nos frontières chercher de la croissance.
PROPOS RECUEILLIS PAR GUILLAUME BREGERAS
l’OUTSOURCING COMMERCIAL Pour les entreprises, avoir recours à l’externalisation commerciale pour développer leurs ventes représente aujourd’hui un mode d’organisation très efficace, et un vrai levier de création de valeur. Explications avec Eric Grasland, Président-fondateur d’UP SELL Eric Grasland
Président d’UP SELL
Quels sont les avantages de l’externalisation commerciale ? Eric Grasland : Pour les entreprises, confier leur force de vente à un partenaire professionnel et spécialisé est un moyen pour mieux s’organiser et pour être encore plus réactif, que ce soit en cas de forte croissance ou lors de phases de repli. L’externalisation commerciale leur permet en outre, et cela contrairement aux idées reçues, d’augmenter leur compétitivité en réduisant leurs coûts. Autre facteur à prendre en compte : par rapport à une équipe interne, les entreprises sont forcément plus exigeantes avec un partenaire extérieur, d’où notre obligation de performance, et de résultat.
En tant que spécialiste de la force de vente supplétive, que propose UP SELL ? EricGrasland:UPSELLatoutd’abordpourmission d’aider les entreprises à définir leurs priorités ; une action qui passe par une phase d’analyse et de conseil. Ensuite, nous leur proposons différents services : affilier et recruter de nouveaux clients/ distributeurs ; accélérer rapidement la montée en
DN d’une nouveauté ; accroître leur part de linéaire ; faire commander lors de réassorts réguliers ou d’opérations promotionnelles ; prendre en charge et présenter une gamme à forte saisonnalité ; former et informer leurs clients ; livrer, installer et maintenir de la PLV et du matériel promotionnel ou de démonstration ; effectuer de la veille concurrentielle ; implanter un produit sur le marché français… Par ailleurs, UP SELL s’occupe de tous les aspects matériels liés aux opérations d’externalisation : parc de véhicules utilitaires, solutions informatiques, téléphonie, logistique…
Finalement, pourquoi choisir l’externalisation commerciale ? Eric Grasland : L’externalisation commerciale, qui apporte des atouts en matière de différenciation, est un moyen de gagner en performance, d’améliorer la qualité et de standardiser les processus. UP SELL fournit aux entreprises une équipe commerciale performante qui répond à leurs critères et qui est dimensionnée à leurs mesures, dans l’espace et dans le temps. A cet égard, d’une part, bien sûr les entreprises concernées conservent intégralement leur stratégie et leur politique commerciale ; d’autre part, avec notre solution « ressources humaines d’externalisation », elles se déchargent de toutes les contraintes sociales et techniques quant aux embauches et à la gestion de leurs forces de vente ; enfin, nous avons développé des outils de suivi d’activité qui permettent un vrai pilotage en temps réel et dont nous garantissons la fiabilité.
UP SELL - 10 rue Auber - 92120 MONTROUGE - Tél. : 01 47 46 04 08 - contact@upsell.fr
UP SELL, all the advantages of outsourcing Today the use of outsourcing services to help businesses develop their sales is an efficient way of boosting sales and of creating added value for their business. An efficient method of organisation UP SELL involvement consists of sending an efficient commercial team answering to the businesses specific criteria and methods, taking into account their personnel and geographical needs. These enterprises, on the one hand, follow their own strategy and commercial policy, and on the other hand are relieved of all the social and technical worries, such as employment and sales force management. Hence all the procedures that we put in place for our clients bring added value to their enterprise and at the same time improve the value chain. The advantages of out-sourcing Subcontractingyoursalesforcetoaprofessional partner is a way of better organisation resulting in faster response. Also, contrary to received opinions, UP SELL enables you to be more competitive, while reducing costs. Another important point to be considered in relation to an in-house team; businesses are more demanding with an exterior partner, who has an obligation in both performance and results. RUBRIKC
COMMUNICATION
UP SELL, LES ATOUTS DE
www.upsell.fr
LE SIAL PRATIQUE
Événements et conférences Dimanche 21
❙❙❚ 13h30-14h00
❙❙❚ 15h15-15h45
❙❙❚ 10h00-10h30
❙❙❚ 10h45-11h15
Démonstration culinaire Tendance terroir
Daily News SIAL TV
Démonstration culinaire Partenaire
Hall 5A Sial TV
Conférence Le drive, nouveau format de la distribution alimentaire ? ❙❙❚ 11h00-11h40
Hall 5A Espace In-Food Centre
Conférence Le fruit dans tout ses états ❙❙❚ 11h15-11h45
Hall 7 La Cuisine by Sial
Démonstration culinaire Partenaire ❙❙❚ 11h15-12h15
Hall 6 Sial Inno
Conférence La grande distribution, précurseur de tendances. Le rôle des PME dans l’innovation MDD ❙❙❚ 11h30-12h15
Hall 5A Sial TV
Table Ronde Industriels et distributeurs, un juste partage de valeur est-il possible dans un contexte de marché de crise?
Hall 5A Sial TV
Conférence Les enseignes de restauration, nouvelles forces du foodservice? ❙❙❚ 14h00-14h40
Hall 5A Espace In-Food Centre
Conférence Comparaison des réglementations européennes et américaines applicables aux allégations nutritionnelles et de santé ❙❙❚ 14h00-15h00
Hall 8 Espace Wine Innovation Forum
Conférence Les Vignerons de Caractère (France) ❙❙❚ 14h15-14h45
Hall 7 La Cuisine by Sial
Démonstration culinaire Partenaire
❙❙❚ 15h15-16h15
Hall 6 Sial Inno
Cérémonie de remise des SIAL d’Or 2012 ❙❙❚ 16h45-18h00
❙❙❚ 10h45-11h45
Inauguration officielle (sur invitation)
Démonstration culinaire Partenaire
❙❙❚ 16h00-18h00
Hall 6 Espace Sial d’Or
Hall 5A Sial TV
Lundi 22 ❙❙❚ 9h30-11h
Hall 6 Sial Inno
Hall 5A Espace In-Food Centre
00
Conférence Le point sur l’innovation ❙❙❚ 9h45-10h30
Hall 5B IPA
Démonstration culinaire Partenaire
Conférence Ingrédients alimentaires, réussissez votre carrière Les profils qui réussissent dans le marché global d’aujourd’hui
Minute de l’innovation Zoom sur une tendance de l’offre alimentaire et un produit sélectionné Sial Innovation 2012.
❙❙❚ 13h00-13h40
❙❙❚ 15h00-16h00
❙❙❚ 12h45-13h15
Hall 7 La Cuisine by Sial
Hall 5A Espace In-Food Centre
Conférence Nouveau règlement allégations, impact sur votre stratégie de communication
Hall 5A Espace In-Food Centre
Hall 8 Espace Wine Innovation Forum
Conférence Torrès (Espagne)
Hall 5A Sial TV
❙❙❚ 10h25-11h05
Hall 5A Sial TV
Hall 7 La Cuisine by Sial
❙❙❚ 11h00-11h40
❙❙❚ 10h00-10h15
Hall 5A Sial TV
10h35-11h15
Hall 5B IPA
Conférence Food manufuture: quand les industriels de l’agroalimentaire et les fournisseurs de machines s’unissent pour penser l’usine du futur
❙❙❚ 15h00-15h40
Démonstration culinaire La cuisine du Grand Nord du Québec
❙❙❚ 14h45-15h00
Hall 7 La Cuisine by Sial
❙❙❚
Conférence Gastronomie et Parfum, source d’innovation infinie.
France Bon Appétit
Hall 7 La Cuisine by Sial
Hors sérié | Octobre 2012
❙❙❚ 14h00-14h30
Hall 5A Sial TV
Conférence La recherche publique au service de l’innovation dans les entreprises
❙❙❚ 12h00-12h30
10
Hall 7 La Cuisine by Sial
Table Ronde Développement durable, quelles responsabilités pour l’agroalimentaire?
Conférence Comment innover grâce aux PAI pour résister à la crise ? ❙❙❚ 11h20-11h50
Hall 5A Sial TV
Table Ronde Feef Défi marché ❙❙❚ 11h00-12h00
Hall 8 Espace Wine Innovation Forum
Conférence Ackerman (France) ❙❙❚ 11h20-12h00
Hall 5B IPA
Conférence Démarche intégrée produit-procédénutrition pour créer un biscuit à vocation satiété ❙❙❚ 12h00-12h45
Hall 5A Sial TV
Table Ronde Devenir acteur de son bien-être
LE SIAL PRATIQUE ❙❙❚ 12h00-13h00
Hall 5B IPA
Conférence Remise des prix du concours IPA de l’Innovation Hall 7 La Cuisine by Sial
Démonstration culinaire Exposant 8 Espace Wine Innovation Forum
Conférence Casa Vinicola Zonin (Italie) ❙❙❚ 13h00-13h30
Hall 5A Sial TV
Table ronde Chartes d’engagements PNNS et accords collectifs PNA ❙❙❚ 13h00-13h40
5A Espace In-Food Centre Conférence Actualités
sur la réglementation des allégations de santé ❙❙❚ 13h00-14h00
Hall 8 Espace Wine Innovation Forum
Conférence Les Domaines Henriot (France) ❙❙❚ 13h15-13h45
Hall 7 La Cuisine by Sial
❙❙❚ 14.00-14.40
Hall 5A Espace In-Food Centre
Conférence Origine des produits alimentaires et de leurs ingrédients ❙❙❚ 14.00-14.45
Hall 7 La Cuisine by Sial
Démonstration culinaire Tendance Terroir
Démonstration culinaire Tendance Gastronomie
❙❙❚ 14h00-16h00
❙❙❚ 13h15-14h00
Table ronde Les blogueurs sont-ils les prescripteurs?
Hall 5B IPA
Conférence Piloter la texture et la valeur nutritionnelle par le procédé Application à l’innovation desserts fruitiers
Hall 8 Espace Wine Innovation Forum
❙❙❚ 14h00-18h00
Hall 4 Salle 405
Evénement Partenaire Mastère européen d’études alimentaires, un parcours éducatif
Merci de votre visite sur notre stand à Equipmag.
La collaboration pour l’innovation et l’alimentaire ❙❙❚ 14h15-14h30
Hall 5A Sial TV
Daily News Sial TV
❙❙❚ 14h10-15h00
Hall 5B IPA
Conférence Des réseaux, des compétences et des outils pour diagnostiquer et maîtriser la composition nutritionnelle des aliments Hall 6 Sial Inno
Conférence Les neurosciences et sciences cognitives et comportementales comme axe d’innovation
schweitzerproject.com
LE SIAL PRATIQUE ❙❙❚ 14h45-15h00
Hall 5A Sial TV
France Bon Appétit ❙❙❚ 15h00-15h30
Hall 7 La Cuisine by Sial
Démonstration culinaire Tendance «Sans» ❙❙❚ 15h00-15h40
Hall 5A Espace In-Food Centre
Conférence Obésité Comment l’industrie s’attaque-t-elle à cette question d’ampleur? ❙❙❚ 15h10-16h00
Conférence Nouvelle technique de mesure de l’état de sèche des salaisons sèches et pilotage du séchage ❙❙❚ 15h15-15h45
Hall 5A Sial TV
Conférence Nutrition gourmande SEB Bien manger pour être bien ❙❙❚ 15h15-16h15
Hall 6 Sial Inno
Conférence Tendances en restauration, comment l’alimentaire de demain s’invente ❙❙❚ 15h30-17h00
Hall 6 Sial Inno
Remise de prix Sial Innovation ❙❙❚ 15h45-16h15
Hall 7 La Cuisine by Sial
Hors sérié | Octobre 2012
Démonstration culinaire Tendance Street Food
12
❙❙❚ 16h00-16h45
Hall 5A Sial TV
Table Ronde Les produits laitiers, nouveaux produits phares des pays émergents ?
❙❙❚ 16h00-17h00
Hall 8 Espace Wine Innovation Forum
Conférence société Gérard Bertrand (France) ❙❙❚ 16h15-17h00
Hall 5B IPA
Conférence Détoxification par impulsions lumineuses des fruits et grains contaminés par les mycotoxines ❙❙❚ 16h30-17h00
Hall 7 La Cuisine by Sial
Démonstration culinaire RDV Innovation ❙❙❚ 16h30-17h15
Hall 6 Sial Inno
Conférence Les tendances de l’innovation alimentaire en Amérique latine ❙❙❚ 17h00-17h45
Hall 5B IPA
❙❙❚ 10h30-11h00
❙❙❚ 13h30-14h00
Démonstration culinaire Partenaire
Démonstration culinaire Tendance Spectacle
Hall 7 La Cuisine by Sial
❙❙❚ 11h00-12h00
Hall 8 Espace Wine Innovation Forum
Conférence E&J Gallo Winery (États-Unis) ❙❙❚ 11h15-11h45
Hall 7 La Cuisine by Sial
Démonstration culinaire Tendance design ❙❙❚ 11h15-12h00
Hall 5A Sial TV
Table ronde Supprimer les ingrédients controversés, oui mais à quel prix?
Hall 7 La Cuisine by Sial
❙❙❚ 14h00-14h30
Hall 5A Sial TV
Daily News Sial TV ❙❙❚ 14h00-15h00
Hall 6 Sial Inno
Conférence Les clés pour réussir un projet de R&D collaboratif, ou comment mieux innover tout en réduisant coûts et risques ? Hall 8 Espace Wine Innovation Forum
Conférence Wine by One (France)
❙❙❚ 11h15-12h15
❙❙❚ 14h15-14h45
Conférence Peut-on allier terroir et innovation?
Démonstration culinaire Tendance «Sans»
Hall 6 Sial Inno
Hall 7 La Cuisine by Sial
Conférence Hautes pressions - nouvelles potentialités produits et aspects réglementaires
❙❙❚ 12h00-12h30
❙❙❚ 14h45-15h00
Démonstration culinaire Partenaire
France Bon Appétit
Mardi 23
❙❙❚ 12h00-13h00
❙❙❚ 9h30-11h00
Hall 6 Sial Inno
Conférence Le point sur l’innovation ❙❙❚ 10h00-10h15
Hall 5A Sial TV
Minute de l’innovation Zoom sur une tendance de l’offre alimentaire et un produit sélectionné Sial Innovation 2012 ❙❙❚ 10h25-11h05
Hall 5A Sial TV
Table ronde Notre alimentation est-elle régulée par l’offre et la demande?
Hall 7 La Cuisine by Sial
Hall 8 Espace Wine Innovation Forum
Conférence VinoReco (France)
Hall 5A Sial TV
❙❙❚ 15h00-15h30
Hall 7 La Cuisine by Sial
Démonstration culinaire Tendance Design ❙❙❚ 15h00-17h00
❙❙❚ 12h15-13h00
Hall 8 Espace Wine Innovation Forum
Table ronde Le gaspillage alimentaire, enjeux et solutions de la fourche à la fourchette
❙❙❚ Hall 5A Salle 501-502
Hall 5A Sial TV
❙❙❚ 12h45-13h15
Hall 7 La Cuisine by Sial
Démonstration culinaire Tendance Bistronomie ❙❙❚ 13h00-14h00
Hall 8 Espace Wine Innovation Forum
Conférence L’avenir de la notation des vins
Table Ronde Du bon usage des réseaux sociaux pour les marques Evénement Partenaire Quelles stratégies de développement pour les entreprises agroalimentaires?
LE SIAL PRATIQUE ❙❙❚ 15h15-15h45
Hall 5A Sial TV
Mercredi 24
Conférence E-commerce et enseignes de proximité: complémentarité ou concurrence, la grande mutation du commerce
❙❙❚ 09h30-11h00
❙❙❚ 15h15-16h15
Conférence Tour du monde des concepts de restauration
Conférence La maîtrise des consommations d’eau et d’énergie en IAA, facteurs de compéttitivité
❙❙❚ 15h30-16h30
❙❙❚ 10h00-10h15
Conférence Développement de solutions technologiques et robotiques innovantes pour renforcer la compétitivité des entreprises des filières viandes et produits carnés
Minute de l’innovation Zoom sur une tendance de l’offre alimentaire et un produit sélectionné Sial Innovation 2012
Hall 6 Sial Inno
Hall 5B IPA
❙❙❚ 16h00-16h30
Hall 5A Sial TV
Table ronde Oui, les ados peuvent bien manger ! ❙❙❚
16h30-17h15
Hall 6 Sial Inno
Conférence Les tendances de l’innovation alimentaire en Amérique du Nord
Hall 6 Sial Inno
Conférence Le point sur l’innovation ❙❙❚ 09h30-14h00
Hall 5B IPA
Hall 5A Sial TV
❙❙❚ 10h30-11h00
Hall 7 La Cuisine by Sial
Démonstration culinaire Tendance Terroir Hall 5A Sial TV
Conférence La distribution italienne ❙❙❚ 11h00-11h40
Hall 5A Espace In-Food Centre
Conférence Les PAI au cœur de l’alimentation durable
❙❙❚ 16h30-17h30
❙❙❚ 11h00-12h00
Conférence Lean Manufacturing et performance industrielle
société Henri Maire
❙❙❚ 16h45-17h15
Hall 7 La Cuisine by Sial
Hall 5B IPA
Hall 5A Sial TV
Table ronde Comment redynamiser la filière viande ?
Hall 8 Espace Wine Innovation Conférence ❙❙❚ 11h15-11h45
Démonstration culinaire Tendance Street Food
11h15-12h00 Hall 5A Sial TV
Table ronde Mixité des cultures - Entre goûts universels et recherche d’authenticité
LE SIAL PRATIQUE ❙❙❚ 11h15-12h15
❙❙❚ 13h00-14h00
❙❙❚ 14h00-15h00
❙❙❚ 15h30-16h00
Conférence La nutrition comme axe d’innovation
Conférence Sopexa (France)
Conférence Le design au coeur de l’innovation.
Démonstration culinaire RDV Innovation
Hall 6 Sial Inno
❙❙❚ 12h00-13h00
Hall 8 Espace Wine Innovation ❙❙❚ 13h00-13h40
Hall 5A Espace In-Food Centre
Conférence Jaillance (France)
Conférence Allégations de santé et développement de nouveaux produits
❙❙❚ 12h00-14h30
❙❙❚ 14h00-14h30
Démonstration culinaire Jeunes Restaurateurs d’Europe
Daily News Sial TV
Hall 8 Espace Wine Innovation
Hall 7 La Cuisine by Sial
❙❙❚ 12h15-13h00
Hall 5A Sial TV
Table ronde Vers une amélioration de l’impact environnemental de l’alimentation, utopie ou réalité ?
Hall 5A Sial TV
❙❙❚ 14h00-14h40
Hall 5A Espace In-Food Centre
Conférence BtoB alimentaire: réservoir de croissance pour industriels, et opportunité de création de valeur pour investisseurs avisés
Hall 6 Sial Inno
Hall 8 Espace Wine Innovation
Conférence Estate & Wines LVMH (Monde) ❙❙❚ 14h15-15h45
Hall 5B IPA
Conférence Économies d’énergie dans les pr L’optimisation coût/qualité, un équilibre pas si facile à maîtriser ❙❙❚ 14h45-15h00
Hall 5A Sial TV
France Bon Appétit ❙❙❚ 14h45-15h15
Hall 7 La Cuisine by Sial
Démonstration culinaire Tendance Design ❙❙❚ 15h00-15h40
Hall 5A Espace In-Food Centre
Hall 7 La Cuisine by Sial
❙❙❚ 16h00-16h30
Hall 5A Sial TV
Table ronde L’offre halal ; oui, mais à quelles conditions ? Quelle communication, quelles certifications ? ❙❙❚ 16h00-17h30
Hall 5B IPA
Conférence Innovation produits et attentes nutritionnelles. Présentation des travaux réalisés par l’Inra et l’Agroparistech ❙❙❚ 16h15-16h45
Hall 7 La Cuisine by Sial
Démonstration culinaire Partenaire
Conférence Ingrédients santé de demain : quel équilibre entre marketing et réglementation pour des innovations réussies?
❙❙❚ 16h30-17h15
❙❙❚ 15h00-17h00
❙❙❚ 16h45-17h15
Table ronde Les guides en ligne ont-ils une influence sur les achats?
Table ronde Le défi de l’approvisionnement en local
Hall 8 Espace Wine Innovation
Hall 6 Sial Inno
Conférence Les tendances de l’innovation alimentaire en Asie Hall 5A Sial TV
❙❙❚ 15h15-15h45
Jeudi 25
Table ronde Les nouvelles technologies, outils de transparence ou de confusion?
❙❙❚ 9h00-13h00
Démonstration culinaire Exposant
❙❙❚ 15h15-16h15
❙❙❚ 9h30-11h00
Conférence Tendances en restauration: comment l’alimentaire de demain s’invente
Conférence Le point sur l’innovation
Hall 5A Sial TV
Hall 6 Sial Inno
Hall 7 La Cuisine by Sial
Hall 6 Sial Inno
❙❙❚ 9h45-12h30
Hall 5B IPA
Conférence Des solutions innovantes au service de
LE SIAL PRATIQUE l’emballage et du conditionnement alimentaire ❙❙❚ 10h00-10h15
Hall 5A Sial TV
Minute de l’innovation Zoom sur une tendance de l’offre alimentaire et un produit sélectionné Sial Innovation 2012. ❙❙❚ 10h45-11h15
Hall 5A Sial TV
Table Ronde Actifs, urbains, hypermobiles, quelle offre pour un consommateur d’un nouveau genre ❙❙❚ 11h00-12h00
Hall 8 Espace Wine Innovation
Conférence Les Vignerons de Carthage (Tunisie) ❙❙❚ 12h00-13h00
Hall 8 Espace Wine Innovation Conférence
Château Roubine (France)
❙❙❚ 12h15-13h00
Hall 5A Sial TV
Conférence Bilan innovations Sial 2012 ❙❙❚ 12h45-13h30
Hall 5B IPA
Conférence Étude des réactions de dégradation thermique des lipides lors du réchauffage à domicile des produits industriels préfrits (projet ANR Dominove) ❙❙❚ 13h15-13h45
Hall 7 La Cuisine by Sial
Démonstration culinaire Tendance Ailleurs
❙❙❚ 13h45-14h30
Hall 5B IPA
Conférence Conception hygiénique et certification EHEDG d’équipements Bénéfices pour les IAA et enjeux pour les équipementiers ❙❙❚ 14h00-14h30
Hall 5A Sial TV
Daily News Sial TV Retour sur les conférences de la semaine Ce que l’on retient Hall 7 La Cuisine by Sial
Démonstration culinaire Tendance Street Food ❙❙❚ 14h45-15h00
Hall 5A Sial TV
France Bon Appétit ❙❙❚ 14h45-15h15
Hall 7 La Cuisine by Sial
Démonstration culinaire Tendance Street Food Hall 5B IPA
Conférence Vieillissement accéléré des produits en conditionnement plastique ❙❙❚ 15h30-16h15
Hall 5B IPA
Conférence Plans d’échantillonnage microbiologique, bilan dans les PME d’Ile-de-France et recommandations
r u e l l i me
L’INNOVATION
L’INNOVATION LE MEILLEUR DU SIAL
Le
Hors série | Octobre 2012
© GETTY IMAGES
16
DU
SIAL
L
a crème de la crème…. de l’innovation ! Fidèle à son positionnement de dénicheurs de tendances, le Sial 2012 a repéré, sur les milliers de produits qui seront présentés, 403 d’entre eux pour leur caractère particulièrement innovant. Une sélection qui sera exposée pendant toute la durée du salon aux côtés des Sial d’Or, qui récompensent les succès commerciaux de 29 pays (LSA n° 2229). « Sélection dans la sélection », 19 produits se sont tout spécialement distingués dans le cadre des Grand Prix Sial Innovation. LSA vous propose de retrouver, secteur par secteur, l’intégralité du palmarès ainsi que quelques-uns des produits qui devraient se faire remarquer lors de cette édition 2012. Un petit aperçu, en somme, du meilleur du Sial. ❘❙❚ FLORENCE BRAY
Hors série | Octobre 2012
r
LE MEILLEUR DU SIAL
17
L’INNOVATION L’INTERVIEW Le président du cabinet XTC World Innovation nous livre son analyse sur les grandes évolutions d’aujourd’hui et de demain en matière d’innovation alimentaire.
«Mieux valoriser le consommateur» Xavier Terlet, président XTC World Innovation LSA - Sial après Sial, le plaisir
ne représente plus que 15,8 % des innovations mondiales. N’y a-t-il plus rien à faire dans ce domaine? X. T. - Pas du tout, mais la praticité apparaît aux yeux des consommateurs comme un dû, une attente de base sans qu’il soit nécessaire de l’exprimer. Il y a encore beaucoup de terrains à explorer notamment en direction des personnes âgées et des enfants, deux cibles en quête d’autonomie et demandeurs de produits plus faciles à manipuler, à réchauffer,...
LSA - Quelles sont les tendances du futur? X. T. - Il y a selon moi deux pistes qui pourraient influen-
X. T. - Tout à fait. Si cette dimension ne représente que 2,3 % des innovations mondiales, rappelons qu’elle
PROPOS RECUEILLIS PAR FLORENCE BRAY
mondiales, ressort comme l’autre grande tendance…
X. T. - C’est la dimension qui recueille le plus d’intérêt Hors série | Octobre 2012
LSA - La praticité, en revanche,
cer les marchés de demain. Ainsi le living food. Rassuré autrefois par les technologies de conservation, le consommateur est de plus en plus adepte, et encore plus demain, de produits «périssables» et donc vivants. C’est l’exemple des ingrédients actifs comme les ferments lactiques, les vins biodynamiques, ou des micro-végétaux dont les allégations santé ouvrent des perspectives intéressantes. Ensuite, le food building concerne la notion de construction alimentaire. Demain ou après-demain, le consommateur ira jusqu’à créer sa propre nourriture bien au-delà du phénomène marquant du fait-maison. C’est l’exemple du projet français Wikicell, qui propose de remplacer les matériaux d’emballages polluants par des enveloppes protectrices à la fois naturelles et comestibles. L’emballage du futur ressemblera sans doute à ça ! ❘❙❚
LSA - L’offre santé, qui guide 22,1 % des innovations
18
n’était que de 0,6 % il y a dix ans. Faiblement travaillé jusqu’alors, l’écologie, notamment le local, qui conjugue citoyenneté et réassurance, se développe avec encore du potentiel. Reste à trouver les bons leviers pour rendre l’offre compréhensible et accessible.
©MURIEL DOVIC
s’affirme comme l’un des principaux moteurs de l’innovation en alimentaire. Quel impact la crise a-t-elle sur cette tendance ? Xavier Terlet - Inhérent à l’alimentation, le plaisir a fait un bond de 12,4 points en dix ans, pour dominer l’offre mondiale à 52,5 %. Cela correspond à une vraie attente des consommateurs, plus que jamais en quête de ces petits bulles de plaisir que l’on peut s’offrir à moindre coût. La notion de prix reste déterminante en cette période de morosité économique. Ce qui ne signifie pas seulement recherche du prix le plus bas. L’heure n’est plus simplement aux produits pas chers mais aussi aux produits « cheap and smart ». Ils jouent sur le côté malin du consommateur sur le mode « il faudrait être fou pour dépenser plus », qui, de fait, le valorise plutôt que le stigmatise. Sur ce terrain, il y a encore trop de mauvaises réponses de la part des industriels.
de la part des consommateurs. Ce n’est pas tant, voire pas du tout autour du médical que les attentes se fixent mais surtout autour de la naturalité. Il ne s’agit pas seulement du bio mais de toute la mouvance liée au respect des process de conservation, de la saisonnalité, à l’utilisation d’ingrédients naturels, au lancement de produits sans … Une tendance phare du Sial 2012.
LSA - Malgré sa faible représentativité, l’éthique semble jouir aussi d’un potentiel en devenir…
L’INNOVATION LE MEILLEUR DU SIAL
ÉPICERIE SALÉE
LE CHIFFRE
18,9 %
La part de la sophistication dans l’innovation mondiale Source : XTC World Innovation
ACETIFICO MENGAZZOLI SNC ITALIE
COOKAL FRANCE
Des billes de balsamique Mise au point en 2003 par le célèbre cuisinier espagnol Ferran Adria Acosta, la sphérification est un vivier d’innovations. Illustration avec ces perles au vinaigre balsamique de Modène, faites de billes d’alginate avec un cœur liquide, qui ouvrent aux consommateurs les voies du design culinaire.
CPPARM FRANCE
FOODBIOTIC FRANCE
TRUFFIÈRES DE RABASSE FRANCE
Un vaporisateur de safran
Du poivre de cassis
Hors série | Octobre 2012
Du sel en spray
20
Empruntant les codes de la parfumerie, les sprays font leur apparition dans l’alimentaire de façon encore confidentielle, certes, mais la tendance est là. Ici, du sel liquide noir d’Hawaï proposé sous trois références, dans un flacon vaporisateur en verre particulièrement réussi sur le plan du design. Effet visuel garanti !
Du nouveau dans les épices… le poivre de cassis. Constitué à 100 % de bourgeons de cassis lyophilisés et broyés, ce produit, commercialisé par L’Épice de Bourgogne, est proposé dans des tubes en plastique, jouant sur les codes de l’épicerie fine.
De la sophistication encore avec cette eau de safran en spray. Sans conservateurs, sans additifs, le produit est prêt à l’emploi. Il suffit de le pulvériser en fin de cuisson sur les plats de viande, de volaille, de poisson, de crustacés, de légumes ou même sur les desserts et les boissons chaudes. Une véritable invitation à la créativité.
Le mariage de la noix et de la truffe La rencontre de deux spécialités du Sud-Ouest. Ces noix de cajou contiennent des brisures et des arômes de truffe. Une alliance originale qui ne manquera pas d’éveiller les papilles au moment de l’apéritif !
LE MEILLEUR DU SIAL BRAHAM AND MURRAY ROYAUME-UNI
GROIX ET NATURE FRANCE
De l’huile de homard
Du chanvre à croquer Ça change des cacahuètes ! À utiliser comme ingrédient ou simplement en snacking, ces graines de chanvre décortiquées 100 % naturelles sont riches en oméga 3 et en protéines. Un produit idéal pour les végétariens et les végétaliens, mais pas seulement.
ALCALA OLIVA S.A. ESPAGNE
Des gouttes de vinaigrette Une vraie réussite packaging. Se distinguant de l’offre habituellement visible sur le marché, ces dosettes individuelles de vinaigrette prennent la forme originale d’une olive. Transparente, l’offre compte une recette de vinaigrette à l’huile extra vierge et vinaigre balsamique.
Destinée à accompagner les fruits de mer, les pâtes, les salades, les sushis ou les tartares, cette huile d’olive, de fabrication artisanale, est infusée avec les carapaces des homards cuisinés, des épices et des aromates. Une recette originale à portée de main des néophytes.
Guy, 57 ans, est propriétaire d’un hypermarché depuis 28 ans au sein du même réseau. Fidèle à son enseigne et à ses valeurs, il aimerait partir en retraite et s’assurer que son point de vente continue à se développer même si c’est sans lui
Je vais vendre au sein de mon réseau MOULIN DU CALANQUET FRANCE
Je souhaite le juste prix de mon affaire
Pour mener ce projet à bien, il me faut être accompagné d experts
De l’huile d’olive en berlingot Les acteurs du marché de l’assaisonnement se révèlent une nouvelle fois créatifs avec ce conditionnement peu commun, des sachets de berlingots individuels en plastique de 10 ml. Vendu par pack de 20, l’offre propose des goûts originaux, comme cette vinaigrette à la pulpe de fruits.
Toute cession est unique Pour toute information, nous nous tenons à votre disposition :
Rouxel Chapalain Cession contact@rouxelchapalain.com
01 42 66 25 26
L’INNOVATION LE MEILLEUR DU SIAL
ÉPICERIE SUCRÉE
OLYGOSE FRANCE
Des bonbons 0% culpabilité LE CHIFFRE
22,1 % La part de la santé dans l’innovation mondiale
Source : XTC World Innovation
IMAGINATIVE CUISINE LIMITED ROYAUME-UNI
« Le bonbon crobon auquel maman ne sait pas dire non ! » Tout le concept de ce produit innovant est dit dans le slogan. À base de stevia, ces bonbons naturels sont en prime fabriqués à 98 % à partir de fruits et de légumes. Reste à les goûter pour les adopter.
HDI-SPA SORINI ITALIE
Du thé au bambou
Hors série | Octobre 2012
La peinture en cuisine
22
La cuisine se fait toujours plus créative avec cette sauce fournie avec un pinceau qui permet de décorer et de personnaliser les assiettes de ses convives. Plusieurs parfums sont disponibles : myrtille, fraise, vanille, mangue… Un produit réservé pour l’heure à la RHD (restauration hors domicile).
BAMBUSLAND AG ALLEMAGNE
Ça pétille ! Le plein de confiserie ! Associant les deux friandises les plus prisées des enfants, ce fabricant italien a imaginé Choco Boom, un chocolat avec des inclusions de bonbons pétillants pour une explosion en bouche.
Proposant une utilisation inattendue du bambou, ce fabricant allemand a mis au point un thé au bambou de Damyang, issu d’une région de Corée connue pour cette culture. Récolté à la main, ce thé sans théine, certifié bio, se décline en plusieurs saveurs : vanille, grenade, citron…
MIEL CRETETLES RUCHERS DU GUÉ FRANCE
De la pâte à tartiner au miel Des tartines ultragourmandes avec cette pâte à tartiner à base de miel enrichie en gelée royale. Sans colorant ni conservateur, sans huile de palme, ces petits pots existent en trois versions : mielcaramel, miel-chocolat/ noisettes et un audacieux miel-fraises/framboises.
METTEZ LES PETITS PLATS DANS L’ÉCRAN Nouvelle application Un Dîner Presque Parfait sur mobile et tablette
UNE MARQUE GLOBALE DE M6 PUBLICITÉ AU SERVICE DE VOS COMMUNICATIONS : Emission TV quotidienne, 1,8 million de téléspectateurs en moyenne.* Livres et coffrets Application disponible sur iPhone et iPad dès le 1er octobre 2012
iPhone & iPad
CONTACT : TÉL. 01 41 92 38 88 // PUBDIGITAL@M6.FR // WWW.M6PUBDIGITAL.FR * Source Médiamétrie Médiamat, septembre 2011-juillet 2012. **Source Médiamétrie NetRatings, tous lieux septembre 2011 – juin 2012 Come Dine With Me © and format rights - ITV Studios Ltd. Licensed by ITV Global Entertainment Ltd 2012. “Un Dîner Presque Parfait” produit par STUDIO 89 Productions - Tous droits réservés.
PuMa Conseil
Site internet, 230 000 visiteurs uniques mensuels**
L’INNOVATION LE MEILLEUR DU SIAL
FRAIS NON LAITIER
TRAITEUR DE LA TOUQUES FRANCE
De la mousse de légumes LE CHIFFRE
15,8 %
La part de la praticité dans l’innovation mondiale Source : XTC World Innovation
GOULIBEUR FRANCE
Légèreté et originalité garanties à l’heure de l’apéritif avec ces duos de mousses de légumes à dipper. Pratique, la gamme joue la carte de la variété des sens, avec l’association betteraves-cumin et poivronsherbes de Provence.
FRUCTOFRESH GROUP POLOGNE
BRETZEL BURGARD FRANCE
EMBUTIDOS DOMINGO ORTIZ MORENO ESPAGNE
Un sandwich prêt en deux minutes
Hors série | Octobre 2012
Un kit à tarte tout compris
24
Une galette précuite, un papier cuisson, un cercle pour servir de moule… Le kit Goulibeur contient tout le nécessaire pour réussir en un tour de main une tarte aux fruits. Il suffit d’ajouter des morceaux de fruits, de mettre le tout au four, puis d’écraser les fruits à la fourchette et de laisser refroidir au moins quatre heures. Résultat ? Une tarte originale faite maison.
Des fruits ludiques Toutes les solutions sont bonnes pour faire manger des fruits aux enfants. Ingénieuses, ces salades proposent des fruits frais coupés dans des formes ludiques : étoiles, trèfles…
Le rayon snacking est en pleine ébullition avec une offre qui n’en finit pas de s’étoffer. Ici, un sandwich baguette classique à la française surgelé, à décongeler en seulement deux minutes au micro-ondes.
Du chorizo micro-ondable La célèbre charcuterie espagnole joue la carte de la praticité avec ce produit micro-ondable prêt en seulement une minute et quarante secondes. Sans additif, il est aussi sans gluten.
PUBLI COMMUNIQUÉ
L’emballage métallique : une matière disponible en permanence Pourquoi les métaux sont-ils disponibles en permanence? Les métaux sont des éléments qui ne peuvent être détruits. Une fois qu’ils sont extraits de la croûte terrestre et intégrés dans le cycle de recyclage du métal, ils seront toujours disponibles pour les générations futures. Tous les produits métalliques, quelle que soit leur forme aujourd’hui, peuvent renaître sous formes d’autres produits métalliques – encore et encore, un nombre de fois infini, sans pertes de leurs propriétés physiques
Le métal est éternel
Gestion responsable des ressources et développement durable Dans les discussions sur le développement durable et la réglementation environnementale future, l’industrie de l’emballage métallique encourage les législateurs à tenir pleinement compte des ressources naturelles et de leur épuisement. Ceci est particulièrement crucial en Europe où il existe un besoin urgent de gérer les ressources de manière responsable, en évitant le gaspillage et en améliorant considérablement la récupération des matériaux grâce au perfectionnement de la collecte et du recyclage.
L’industrie de l’emballage métallique est en train de relever ces défis. Avec son taux actuel de recyclage (70%) et son récent engagement à atteindre un taux moyen de recyclage en Europe de 80% d’ici 2020, l’emballage métallique joint le geste à la parole et se positionne dans le long terme
L’industrie européenne de l’emballage métallique s’engage à :
Qu’est-ce qui est plus durable qu’une ressource disponible en permanence ? Empac (European Metal Packaging) rassemble plus de
Un taux moyen de recyclage européen de
80%
200 fabricants et fournisseurs ainsi que leurs associations nationales, dont le SNFBM en France, afin de promouvoir
d’ici 2020
les avantages de l’emballage métallique rigide. Nous sommes le porte-parole de l’industrie européenne. Notre objectif est de faire en sorte que les parties prenantes comprennent et reconnaissent la contribution de l’emballage métallique au développement durable dans la chaîne globale
AUCUN
emballage métallique en enfouissement
d’approvisionnement.
www.empac.eu
Matières disponibles en permanence et chaîne d’approvisionnement :
Pour parvenir à une Europe efficace dans la gestion des ressources, l’industrie doit être partie prenante. Cela signifie que l’industrie des conditionneurs de boîtes métalliques devrait évaluer les matériaux d’emballage en fonction de leur disponibilité à long terme, de leur niveau d’épuisement et de leur attrait auprès des consommateurs qui sont de plus en plus sensibles aux questions de développement durable. C’est le moment opportun pour se pencher sur les propriétés environnementales et les avantages d’un matériau permanent. Des emballages métalliques qui deviennent un vélo qui redevient des emballages métalliques, encore et encore, est un réel atout. Cela met en évidence les vertus de ce modèle économique circulaire dans lequel tout le monde doit sortir gagnant, y compris les générations future
Protéger aujourd’hui, en préservant demain
L’INNOVATION LE MEILLEUR DU SIAL
CRÉMERIE
ELSA-MIFROMA-DC SUISSE
Du yaourt à la truffe LE CHIFFRE
26,7 %
La part de la variété des sens dans l’innovation mondiale
Source : XTC World Innovation
Une association osée ! Jouant la carte de la sophistication, ces yaourts crémeux contiennent non seulement des fruits, mais également de la truffe. Le packaging doré permet d’asseoir l’image haut de gamme du produit.
TRIBALLAT NOYAL FRANCE EUROVO SRL ITALIE
De la mousse d’œufs
Des miniberlingots bio
GOÛT ET SYSTÈME FOUR DE MAGASIN DE WIESHEU www.wiesheu.de/fr
Pratiques et biologiques, ces yaourts à boire Vrai pour enfants se distinguent par leur forme de berlingot, assez rare sur le marché. Un packaging nomade idéal pour le goûter des plus petits. Cerise sur le gâteau : la certification AB et européenne pour rassurer les mamans.
Envie de se faire une omelette sans casser des œufs ? La solution avec cette mousse d’œufs proposée dans un flacon d’aérosol. Contenant l’équivalent de 6 œufs pasteurisés, ce produit permet de réaliser des omelettes ou même des œufs brouillés.
LE MEILLEUR DU SIAL
POLENGHI GROUP ITALIE
De la mousse au chocolat en spray Un dessert réussi pour une préparation réduite au minimum. Cette mousse au chocolat en spray contient l’équivalent de 8 portions.
TRIBALLAT NOYAL FRANCE
MDD EXPO, LA VITRINE DES MARQUES DE DISTRIBUTEURS 9 - 10 AVRIL 2013 Paris, Porte de Versailles
Le riz au lait revisité Vraie alternative au riz au lait classique dans une version sans lactose et sans gluten, ces desserts bio à base de riz associent des parfums originaux tels que manguepassion, fraise-cassis, abricot.
VANDERSTERRE GROEP INTERNATIONAL PAYS-BAS
Du fromage au caramel Le caramel, la saveur incontournable du moment, se retrouve partout, même là où on ne s’y attend pas. Le pays du fromage ose ainsi un mélange audacieux en proposant du fromage saveur caramel naturel, caramel-chili ou encore caramel-chèvre.
FERRARI GIOVANNI ITALIE
Fenêtre sur… fromage Pas de révolution en vue, mais une initiative packaging au rayon fromage, venue tout droit d’Italie. À l’intérieur, une sélection de fromages (pour gratins, pour pâtes..) présentés dans un sachet tenant debout avec un petit plus : une fenêtre de visibilité.
mdd-expo@gl-events.com www.mdd-expo.com
L’INNOVATION LE MEILLEUR DU SIAL LE CHIFFRE
LIQUIDES
2,3 %
La part de l’éthique dans l’innovation mondiale Source : XTC World Innovation
NERAKRITIS GRÈCE
Des animaux en bouteille
TEMPO BEVERAGES ISRAËL
De la bière à la pastèque On connaissait déjà les bières aromatisées aux fruits rouges ou au citron, voici une bière à la pastèque tropicale. Une découverte gustative raisonnable, puisqu’elle ne contient que 1,9 % d’alcool.
Belle illustration d’une stratégie marketing appliquée aux enfants, ces bouteilles d’eau attireront sans aucun doute l’œil des plus petits, qui adoreront ces packagings originaux en forme d’animaux. Éléphant, hippopotame, ours… Reste à choisir !
FIRST CLASS BEVERAGES OF SWEDEN SUÈDE
De l’eau 100 % écolo L’écologie a plus que jamais le vent en poupe dans tous les univers de la grande consommation en général, et dans le secteur des liquides en particulier. Ce fabricant suédois se distingue avec cette bouteille d’eau qui annonce une compensation carbone de 100 %.
LE CHIFFRE
SURGELÉS
7,4 %
La part de la forme dans l’innovation mondiale
LES DÉLICES DU VALPLESSIS FRANCE
SYROS/FRESHD BELGIQUE
Source : XTC World Innovation
Miniplaisirs glacés
Hors série | Octobre 2012
DAREGAL FRANCE
28
Des infusions en dosettes Mises sur le marché en avril 2012 par Daregal, ces infusions sont surgelées pour mieux préserver leurs saveurs. Commercialisée en dosettes microperforées, chaque boîte contient 9 unités. Trois références sont proposées : thym citron, basilic thaï et menthe poivrée.
En temps de crise, les petits plaisirs quotidiens sont toujours bienvenus. C’est ce que proposent ici les Mousquetaires avec ces bouchées de crème glacée à la vanille enrobées de chocolat au lait et de céréales croustillantes. Une gourmandise à s’offrir sans craindre ni pour son portefeuille ni pour sa ligne.
Tartare de légumes Une alternative à tous ceux qui raffolent des légumes sans avoir le temps de les préparer. Ce tartare de légumes (deux variétés : tomates et champignons) est surgelé avec la technologie Kryoflash, un procédé unique qui consiste à surgeler à - 196 °C en trois secondes, et qui permet de garder toutes les caractéristiques du produit frais.
CONSTRUIRE DES RELATIONS DE CONFIANCE
is 50 mm
ab 50 mm
SIAL ctobre 21-25 O tand 7 Ha ll 7, S G037
Depuis plus de 100 ans nous créons des relations de confiance avec nos clients grâce à notre expérience et notre coopération responsable avec nos partenaires. Notre politique de production et d’innovation au sein de notre chaîne de valeur se fonde sur une intelligence sociale, économique et environnementale, réalisée mondialement à travers des alliances stratégiques. www.mindustrie.com
L’INNOVATION des
Hors série | Octobre 2012
© GETTY IMAGES
30
P
lus réactives, plus souples, plus imaginatives… Pour beaucoup de professionnels les petites et moyennes entreprises jouissent de véritables atouts en termes d’innovation. C’est pourquoi dans ce numéro spécial Sial 2012, la rédaction de LSA a voulu montrer le savoir-faire des PME françaises. Il s’agit ici d’une sélection d’innovations récentes d’adhérents de la Fédération des entreprises et entrepreneurs de France (Feef). En lisant ces pages, vous découvrirez que, sur le terrain des tendances de consommation, les petites structures n’ont rien à envier aux grandes. Qu’elles ont même parfois de l’avance dans le domaine des produits biologiques, du snacking ou du développement durable. Sans oublier leurs terrains de jeu favoris : le terroir et l’authentique. Tout simplement parce qu’elles ont à leur tête des dirigeants qui y croient et qui prennent rapidement les décisions. ❘❙❚
Hors série | Octobre 2012
YVES PUGET
31
L’INNOVATION L’INTERVIEW Pour le président de la Fédération des entreprises et entrepreneurs de France, qui regroupe plus de 600 PME fournissant la grande distribution, elles jouent la carte de l’innovation.
«Les PME sont plus malignes…» Dominique Amirault, président de la Feef innovantes, malgré la crise? Dominique Amirault - Pour nos PME, l’innovation est vitale. Ne pouvant pas s’imposer par leur puissance financière et leur taille, elles se doivent d’être plus rusées, plus malignes, plus souples, et donc plus inventives que les grands groupes. D’ailleurs, les PME ont toujours innové. Certes, les grandes marques nationales ont des budgets plus importants, avec des équipes en conséquence. Mais leurs lancements prennent du temps et la généralisation encore plus. Les PME, elles, jouent la carte de la réactivité à la demande des clients consommateurs mais aussi grâce à l’intuition de leurs managers. Et nous ne cherchons pas forcément des innovations de rupture. De simples évolutions de gamme fonctionnent aussi très bien. Il faut aussi savoir être pragmatique et saisir l’air du temps, être sur les bons marchés au bon moment. Par exemple, en travaillant sérieusement la question du développement durable ou en misant sur l’export.
Hors série | Octobre 2012
LSA - Quels sont les principaux freins à l’innovation? D. A. - Il y en a au moins deux. Avec la crise et les ten-
32
sions sur les matières premières, il est évident que les marges des PME sont touchées. Or, plus votre marge est confortable, plus vous tentez des paris, plus vous osez, plus vous acceptez d’investir sur une innovation risquée. À l’inverse, si votre marge se réduit comme peau de chagrin, vous ferez tout pour limiter les risques. Dans ces conditions, les améliorations de produits sont plus nombreuses que jamais, et les innovations de rupture se font rares. Le deuxième frein se situe au niveau des équipes. Il faut travailler de façon collective et même collégiale. Toutes les PME françaises ne peuvent pas, chacune de leur côté, réinventer des milliers de fois les
mêmes choses. Parfois, sur certains sujets, il est préférable de travailler ensemble, de mutualiser des opérations. Il existe bien des pôles de compétitivités. Mais ces pôles profitent en premier lieu aux grands groupes et trop rarement aux PME, et encore plus rarement aux TPE, les toutes petites entreprises. Je note d’ailleurs plus ou moins la même chose sur le crédit impôt recherche. Cette idée du CIR va dans le bons sens, mais elle profite avant tout aux grands groupes, qui savent mieux que nous partir à la recherche d’aides et de subventions. Il faut dynamiser le crédit impôt recherche et l’orienter en préférence au profit des PME. Finalement, nous ne sommes pas loin d’une concurrence déloyale. Car nous combattons tous sur le même ring de la consommation ; mais il y a des petits et des grands. Et je peux vous assurer que si je peux battre un plus petit que moi, je perdrai face à un plus grand. C’est pourquoi, il faut soutenir de manière spécifique les PME. Ces petites qui deviendront grandes et qui ne luttent pas à armes égales face aux multinationales. L’État, les régions et bien d’autres organismes publics ou parapublics peuvent nous aider financièrement et fiscalement. Je dirai même qu’ils se doivent de le faire. Mais ce n’est pas tout. Les PME peuvent s’aider entre elles. Et les distributeurs peuvent nous aider. Avec la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution, nous allons signer le deuxième volet de Cap sur la croissance. L’idée est bel et bien de tout faire pour améliorer les relations entre ces partenaires. Car nous avons tous les deux un intérêt commun, le consommateur. Et toutes les études le prouvent, mêmes celles commandées par les multinationales : les Français adorent les innovations, mais aussi les PME, car, pour eux, les petites entreprises représentent les terroirs et créent l’emploi. ❘❙❚ PROPOS RECUEILLIS PAR YVES PUGET ©LAETITIA DUARTE
LSA - Les PME sont-elles encore
e u n e v n Bie
es s s i u S s e l z e ch
!
Viande Suisse – un label pour abriter toutes les spécialités carnées suisses et garantir une qualité optimale. 5 bonnes raisons de choisir la viande suisse • Structures agricoles de petite taille, strictement contrôlées • Protection des animaux, affouragement sans OGM • Qualité des produits • Sécurité garantie • Contrôle et traçabilité irréprochable de l’étable à l’assiette
Automne, hiver – succomber à l’appel de la viande suisse • Pas de raclette réussie sans viande des Grisons • Choucroute, cassoulet ou lentilles sublimés par les saucisses suisses
•
1,26 million de tonnes de produits
charchuterie consommées en 2011
30 kg achetés par an et par ménage • +1,5% en volume sur 2011
•
Offrir la qualité et l’origine viande suisse, c’est la garantie de moments gourmands réussis Contact : Tél. : 01 56 03 13 48 E-mail : viandesuisse@i-e.fr
Pour la première fois, la marque Viande Suisse s’installe durant 5 jours au SIAL 300 m2 pour • Déguster les différentes spécialités : saucisse à rôtir de veau de Saint-Gall, viande des Grisons, cervelas, etc. • Echanger avec les responsables de l’interprofession • Rencontrer et échanger avec les producteurs : Del Maître SA, Micarna SA / DeliSwiss et groupe Orior / Spiess Europe Sarl Proviande Viande Suisse / N° K 054 – hall 6, secteur charcuterie / viandes séchées.
L’INNOVATION DES PME
LIQUIDES
Les canettes AriZona déclinées en 355 ml AriZona, la marque de thés glacés, propose désormais ses best-sellers en canettes de 355 ml et lance une toute nouvelle recette Half-Half (mi-thé glacé-mi-citronnade), idéale pour une consommation « on the go ». Plébiscitée pour la qualité de ses thés et son design attractif, la marque est numéro 1 aux États-Unis, au Mexique, et conquiert le marché européen.
LE CHIFFRE
+ 12,3 %
L’Évolution du nombre de références de chips aromatisées en HM et SM entre 2011 et 2012
PVI 1 € ARIZONA
Source : SymphonyIRI
Hors série | Octobre 2012
FRAIS Illy issimo en PET
34
Illy issimo est le nouveau rituel des amateurs de café. Ce café froid 100 % arabica est réalisé avec le mélange unique illy, et selon les règles de l’art des baristas : un authentique café italien fraîchement revisité dans un format nomade en PET de 25 cl, et en deux parfums délicieux : latte macchiato et cappuccino, sans conservateur ni arôme artificiel. PVI 1,90 à 2,50 € ILLY
FRAIS Un vrai fromage blanc au lait de brebis Ce fromage blanc au lait de brebis (en pot de 400 g) offre une texture douce et onctueuse pouvant plaire au plus grand nombre. Naturellement source de calcium, il est réalisé avec du lait biologique français. Il peut être consommé au petit déjeuner, en entrée, en collation, en dessert… Son emballage écologique permet de dissocier facilement le carton et le plastique pour un parfait recyclage. PVI 2,50 € TRIBALLAT
ÉPICERIE SUCRÉE La perle vanille de Madagascar
ÉPICERIE SALÉE Les premières tortillas premium anglaises
Il s’agit d’une pâte à la vanille Bourbon de Madagascar parsemée de céréales croquantes et de grains de vanille épuisée, déposée sur un biscuit croustillant. Le tout est enrobé de chocolat blanc et saupoudré de poudre de chocolat.
Tyrrells, la marque premium de chips anglaises, lance les premières tortillas premium anglaises. Les stars de l’apéro, ce seront elles, les TorTyrrells au bon goût d’Angleterre : cheddar de Glastonburry et oignons, crème aigre du Somerset, piments anglais « plutôt forts »… Exotic but so english !
PVI 1,99 € BISCUITERIE DESOBRY
PVI 3,99 € TYRRELLS
L’INNOVATION DES PME
ÉPICERIE SUCRÉE
Les premiers kits complets pour cupcakes! Déjà présente au rayon farine, Francine innove et investit le rayon des aides à la pâtisserie avec les premières préparations en kit pour cupcakes du marché. Déclinées en version tout chocolat et vanille noix de pécan, elles sont vendues avec leur nappage, des éléments de décor et douze petits moules aux couleurs gourmandes. Tous les éléments sont réunis pour réaliser 12 délicieux et ravissants cupcakes de façon simple et ludique. Ces références sont déjà présentes chez Carrefour, Monoprix, Intermarché, Système U et Leclerc.
LE CHIFFRE
162,4
PVI 3,55 € FRANCINE
Le nombre de références de la catégorie aides à la pâtisserie dans les hypermarchés Source : SymphonyIRI
FRAIS Sains et nomades Après un succès probant dans plusieurs pays, Compal lance en France sa gamme de shots de fruits Essential, sains, naturels et nomades, avec 3 délicieux parfums : pêche, fraise et mangue. Consommer des fruits et profiter de leurs bienfaits n’a jamais été aussi simple ! PVI 0,98 € ESSENTIAL
Le Mélange Gourmand Ofal bio associe boulgour, quinoa et spelta. Le premier, blé concassé précuit, est le produit historique de la société. Traditionnellement consommé au Moyen-Orient, il se décline à travers de nombreuses recettes. Le quinoa, aussi appelé « riz des Incas », est très riche en nutriments. Quant au spelta, épeautre concassé précuit, il offre de la couleur et de la saveur avec son léger goût de noix. Le mariage de ces 3 céréales apporte originalité et bienfaits nutritionnels. PVI 2,87 € OFAL
LIQUIDES De l’eau de Coco
ÉPICERIE SUCRÉE Un petit berlingot au cœur généreux
L’eau de coco Vita Coco, numéro 1 aux États-Unis et au Royaume-Uni, est la boisson incontournable de l’année : elle fait le buzz à l’international et maintenant en France. Sans concentré, sans conservateur, elle est appréciée et recherchée pour son pouvoir désaltérant et sa teneur en oligo-éléments. Existe en 5 recettes et 2 formats nomades : tetra-pack de 33 cl et de 50 cl.
Traou Mad, la marque bretonne, a su associer le fondant d’une crème noisette et cacao bien connue des enfants au croustillant de la traditionnelle crêpe dentelle. Avec sa forme amusante de berlingot, le Krak’O a été développé grâce à une technique de fourrage propre à Traou Mad. On peut le consommer aussi bien au goûter après l’école ou le travail, qu’en encas, ou par simple gourmandise.
PVI ENTRE 1,85 ET 2,50 € VITA COCO
PVI 1,90 € TRAOU MAD
Hors série | Octobre 2012
ÉPICERIE SALÉE Un mélange de céréales
35
L’INNOVATION DES PME ÉPICERIE SUCRÉE
Des superfruits au chocolat Cet été, La Panacée des Plantes a lancé une nouvelle gamme de « confiseries santé » bio : du goji, de la cranberry et de la physalis, enrobés d’un délicieux chocolat noir 70 % de cacao. Pour se faire plaisir sans culpabiliser, ces petites douceurs apportent les bienfaits santé des superfruits et du chocolat noir, le tout dans des associations de saveurs uniques. Chaque produit est proposé dans un petit pot élégant de 150 g et accompagne idéalement le café ! PVI 8,95 € TTC LA PANACÉE DES PLANTES
LE CHIFFRE
115,8
Le nombre de références de la catégorie confiserie de chocolat dans les hypermarchés en 2012 Source : SymphonyIRI
DPH Un démaquillant waterproof
fruits pour un poids net total de 200 g, les Kup proposent une découpe de fruits en gros morceaux pour davantage de plaisir à la dégustation. Sans arômes ou sucre ajoutés, voici enfin un encas qui allie gourmandise et santé. Les Kup se conservent à température ambiante.
Ce démaquillant pour les yeux 2 en 1 propose une formule unique, sans parabène, sans silicone, à base d’huile d’olive et d’extraits de feuilles d’olivier. Il élimine parfaitement le maquillage, même waterproof, tout en respectant la zone sensible du contour de l’œil. Cette nouveauté vient compléter la gamme de soins visage à l’huile d’olive, lancée en 2011 autour de produits innovants, comme la mousse nettoyante visage, la première proposée en GMS.
PVI 1,65 à 1,85 € ROCHEFONTAINE
PVI 3,95 € LE PETIT OLIVIER
Hors série | Octobre 2012
FRAIS Une Kup pour les fruits
36
Il s’agit de coupelles de fruits au jus épluchés, dénoyautés et coupés, sans sucre ajouté. Cette portion de fruit s’emporte partout et se déguste à tout moment de la journée et n’importe où grâce à sa petite cuillère pliée dans le couvercle ! Pamplemousse, ananas, fruits exotiques, fruits du verger… et bientôt pêche ! Généreuses, avec une portion de 118 g de
FRAIS Des œufs durs mayonnaise Après les œufs crus, les œufs durs ! Cocorette propose ses œufs en snaking prêts à l’emploi. Un nouveau concept présentant 2 œufs durs avec 2 sticks mayonnaise et un couteau-cuillère pour plus de praticité. Les œufs sont cuits à la vapeur pour conserver toutes leurs qualités nutritionnelles et garantir des œufs tendres et moelleux. Avec la garantie Cocorette : des œufs de qualité issus de poules élevées en plein air. PVI 2,30 € COCORETTE
AU
SIAL
PARIS ND VILLEPINTE 21-25 OCTOBRE 2012
STAND
6C128
L’Agneau St
George La norme de qualité EBLEX* pour l’agneau fixe une limite d’âge et impose des exigences supplémentaires pour la transformation de la viande à certaines périodes de l’année. En qualité de partenaire fondateur de la démarche Agneau Presto, la marque St George est parfaitement compatible avec la signature Agneau Presto pour tous les produits faciles et rapides à préparer.
Retrouvez-nous sur :
www.ilovemeat.fr
CONTACT : Tél. : 01 60 71 04 49 Fax : 01 60 71 02 23 Mail : office@ahdbfrance.fr *EBLEX est une division de Agriculture and Horticulture Development Board
L’INNOVATION DES PME FRAIS
La Méditerranée à tartiner
LE CHIFFRE
44,6
Le nombre de références de la catégorie hygiène et soins pour bébé dans les supermarchés en 2012 Source : SymphonyIRI
Tout le symbole de la gastronomie provençale se révèle dans la nouvelle gamme à tartiner Croc’Frais. Élaborées avec savoir-faire et tradition, les six nouvelles recettes arborent un look tendance avec leurs packagings noirs, de forme ovale, résolument dans l’air du temps. Réalisées dans la plus pure tradition méridionale, sans conservateurs ajoutés, elles respectent le juste équilibre des ingrédients, et peuvent se déguster sur des toasts ou en accompagnement culinaire. Parmi les nouveautés à tartiner, la poivronnade préparée avec des poivrons grillés, de l’ail, de l’huile d’olive vierge extra, se mange en verrines fraîches, en bruschetta…
Hors série | Octobre 2012
PHOTOS DR
PVI 2,10 € OLIVES & CO
DPH Un rénovateur pour daim et nubuck
LIQUIDES Une boisson festive pour les enfants
Ce rénovateur 2 en 1 protège, entretient et rénove les chaussures et accessoires en daim et nubuck. Il ravive les couleurs et imperméabilise durablement de l’humidité et des tâches les plus communes. Son capuchon intègre deux brosses multi-usages en caoutchouc : l’une permet de brosser avant application du produit et l’autre de nettoyer après application du produit pour raviver le daim ou le nubuck.
Party’Mouss est la première boisson festive pour enfants avec un bouchon siphon ! C’est une boisson à l’orange légèrement pétillante, sans aspartame et sans sucre ajouté. Son bouchon révolutionnaire permet d’obtenir une mousse abondante au moment de servir. Party’Mouss utilise le dispositif que l’on retrouve sur les siphons pour faire jaillir l’eau de Seltz.
PVI 4,95 € FLAMUP
38
DPH De l’écorecharge pour bébé Corine de Farme confirme sa naturalité et se différencie avec l’écorecharge : un produit pratique et un geste écoresponsable avec 83 % de déchets en moins. L’écorecharge du gel lavant bébé Corine de Farme est adaptée pour recharger le flacon de 750 ml, numéro 3 du marché. Formulé à 96 % d’origine
naturelle, le produit est adapté à toutes les peaux, même les plus sensibles. Enrichi en calendula bio, actif plébiscité anti-inflammatoire et apaisant, il prévient les problèmes cutanés des bébés. L’ingrédient surgras hydrate et protège leur peau fragile et délicate. Sans parabène et hypoallergénique. PVI 3 € LES 465 ML CORINE DE FARME
PVI 2,95 € LA BOUTEILLE DE 1,5 LITRE LIGHTBODY
L’INNOVATION DES PME
FRAIS
Des gravlaks de saumon D’origine scandinave, la recette consiste à frotter le poisson dans un juste mélange de sucre, de sel, d’aneth et de poivre, sans aucun fumage. Guyader obtient ainsi un produit équilibré, frais et agréable en bouche. Idéal sur des toasts ou en salade. PVI 4,50 € GUYADER GASTRONOMIE
LE CHIFFRE
+ 6,7 %
L’évolution du nombre de références de pains grillés en HM et SM entre 2011 et 2012 Source : SymphonyIRI
ÉPICERIE SALÉE Des petits pois grillés au wasabi
nettoyants. La légèreté qui la caractérise (4,5 g par unité de lavage) fait de Dizolve une lessive pratique, simple à transporter et à ranger. Prédosée, elle est facile à manipuler et évite le gaspillage. Elle se décline en 2 parfums : Linge frais et Lavande, et se présente en pack de 195 g, soit 32 lavages.
Pour accompagner l’apéritif, Un Air d’ici lance des petits pois grillés au wasabi dans sa gamme La maison des bistrots. Présenté dans un format original en petits pots de 130 g, ce produit est une alternative plus piquante aux gammes traditionnelles, destinée à ramener un public plus jeune. Les petits pois présentent des valeurs plus intéressantes que les arachides. « Nous obtenons un produit plus sain et original pour l’apéritif », assure le fabricant.
PVI 7,99 €, SOIT 0,25 € LA DOSE DGK
PVI 2,95 € UN AIR D’ICI
Hors série | Octobre 2012
DPH Une lessive en feuille
40
La lessive en feuille Dizolve bénéficie d’une technologie avancée qui permet de révolutionner la lessive au quotidien, tant dans les rayons des grandes surfaces que chez le consommateur. Dizolve est en effet la toute première lessive en feuille, un format nouvelle génération qui se dissout complètement dans l’eau chaude ou froide pour libérer ses agents
ÉPICERIE SUCRÉE Des pains originaux Faissole propose toute une gamme de petits pains grillés, certains aux abricots rouges du Roussillon, d’autres au miel de lavande de Provence (le sucre est remplacé par le miel pour un meilleur indice glycémique). Sans oublier la biscotte saveur pain d’épices. PVI NC FAISSOLE
L’INNOVATION DES PME
ÉPICERIE SALÉE La tradition provençale sur un plateau Ce kit prêt à déguster regroupe des spécialités provençales fabriquées artisanalement, sans conservateur, à partir d’huile d’olive vierge extra. Avec quatre univers produits typiques de la Provence, pour quatre instants de consommation : Sous l’olivier, Partie de campagne, Après la pétanque et Pour les pit’chouns. PVI NC CONSERVERIE AU BEC FIN
ÉPICERIE SALÉE Une soupe aux 5 légumes
de la charcuterie, un écrasé de chair de poisson agrémenté de crème fraîche de Bretagne, de tomates confites, d’épices, de poivre de Lampong, et de piment d’Espelette selon la variété. De quoi agrémenter les apéritifs », explique-t-on au sein de l’entreprise.
Les aubergines, les courgettes, les poivrons, les pois chiche et les tomates qui composent cette soupe aux 5 légumes ont été récoltés durant l’été dans le Sud-ouest de la France. Depuis sa création en 1990, Danival participe au développement de l’agriculture bio dans le Sud-ouest, en partenariat avec 35 agriculteurs. Le produit est disponible en magasins bio.
PVI 2,90 € J.C. DAVID
PVI 2,90 € DANIVAL
ÉPICERIE SALÉE Des rillettes de poisson Cette PME propose des rillettes de hareng, de haddock, de saumon, de maquereau et de sardine. Les recettes sont essentiellement préparées avec les matières de base de J.C. David. « Les produits fumés sortent directement de nos fours. L’origine de cette préparation nous vient de nos confrères
L’ANALYSE
L’inflation permet de tempérer le tassement sur les volumes Dans la droite ligne des résultats de l’année précédente, les volumes des ventes de produits de grande consommation reculent. Une forte inflation permet de maintenir un niveau de valeur intéressant. Et trois informations principales sont à retenir.
J
ouons à un jeu simple : essayons de ne pas mentionner la crise économique dans l’analyse des résultats des produits de grande consommation sur les douze derniers mois. Première information à retenir donc, celle des reculs des volumes corrélée à la hausse de la valeur des ventes de PGC en cumul annuel mobile arrêté à fin juin 2012, selon les données récoltées par SymphonyIRI. Pour un marché qui n’oscille jamais trop, que ce
soit par tempête ou éclaircie, ce mouvement de cisaille est suffisamment rare pour le relever et tenter de le comprendre. L’inflation, mesurée à 3 %, en est la principale dynamique. La hausse des prix, qui s’est étalée dans le temps, comme nous l’explique Philippe Cabin Saint-Michel et Jacques Dupré dans ce numéro (lire pages 68 à 73), a poussé la mécanique de la consommation, malgré un net recul des achats de la part des consommateurs. Mais
LES PGC EN CHIFFRES Source : SymphonyIRI, CAM au 30 juin 2012, en HM, SM et HD, évolution vs 2011
92,77 Mrds € Hors série | Octobre 2012
Le chiffre d’affaires total des produits de grande consommation en hypers, supermarchés et hard-discount en France
42
+ 3,2 % - 0,6 %
13,18 Mrds €
79,58
Mrds €
Le chiffre d’affaires total des produits de grande consommation dans le hard-discount en France
Le chiffre d’affaires total des produits de grande consommation dans les hypers et supermarchés en France
14,2 % La part de marché du harddiscount dans les produits de grande consommation
85,78 % La part de marché des hypers et supermarchés dans les produits de grande consommation
-0,3 point Son évolution sur un an
+3,6% en valeur +0,3% en volume +3,3% L’évolution des prix
en valeur
en volume
+3,8% L’évolution des prix
30%
La part des marques de distributeurs dans le chiffre d’affaires des hypers et supermarchés (+0,1point)
20122
17,5%
9972
26%
Le nombre de références en hypermarchés
Le nombre de références en supermarchés
Le poids des promotions en valeur (-0,1point)
La part des marques de distributeur dans l’offre des hypers et supermarchés (+0,1point)
L’ANALYSE sans qu’ils ne s’en rendent vraiment compte, à l’exception de quelques produits dont la fréquence de renouvellement est peu élevée. Et en augmentant cet effet de ciseau, l’impact sur la consommation devient plus fort. C’est le cas des liquides par exemple, dont l’évolution des prix (+ 4,2 %) est la plus marquée d’entre tous. Leur baisse en volume franchit la barre du pour cent, ce qui, au regard de la taille du secteur, se traduit par un séisme de petite amplitude. À l’inverse, la relative faible évolution des prix dans les produits de droguerie-parfumeriehygiène permet au secteur de préserver en partie ses volumes, dont le chute est contenue à - 0,3 %. Le message des consommateurs est ici très clair : ils sont prêts à consommer, mais pas à n’importe quel prix.
avec davantage de place accordée aux marques nationales. La part des promotions lourdes également. En augmentant de 0,2 point entre 2010 et 2011, la part du chiffre d’affaires réalisé grâce à cette mécanique indique que le dynamise des enseignes a porté en partie ses fruits. La très forte chute des ventes de produits non alimentaires en hypermarchés, qui n’est pas mesurée ici, a peut-être également permis de créer un trafic légèrement plus dense dans les rayons alimentaires… Mais les décimes étant très faibles, il reste complexe de s’aventurer à une lecture péremptoire et définitive de ces éléments.
Des marques de distributeurs qui tiennent le choc Troisième et dernière information de ces résultats annuels, la quasi-stabilité des marques de distributeurs. Certes, là encore, les données varient très fortement d’un secteur à l’autre. Mais dans l’ensemble, les MDD affichent une résistance non négligeable (+ 0,2 % de part de marché) dans le cadre d’une offre qui progresse au même rythme. Dans certains marchés, elles affichent des résultats insolents, comme dans les boissons rafraîchissantes sans alcool ❘❙❚❘❙❚❘❙❚
Des ventes au ralenti dans le hard-discount Deuxième information majeure : le ralentissement des ventes effectuées dans le circuit du hard-discount. Ici, les conclusions et analyses sont moins évidentes. Qu’est-ce qui poussent les shoppers à s’en détourner, même si faiblement ? L’offre, probablement, puisqu’elle s’est rapprochée de celles des hypers et supermarchés
LE RAYON ÉPICERIE EN CHIFFRES Source : SymphonyIRI, CAM au 30 juin 2012, en HM, SM et HD, évolution vs 2011
Le chiffre d’affaires total des produits d’épicerie en hypers, supermarchés et hard-discount en France
+4%
23,59
Mrds €
Le chiffre d’affaires total des produits d’épicerie dans le hard-discount en France
Le chiffre d’affaires total des produits d’épicerie dans les hypers et supermarchés en France
14,3 % La part de marché du harddiscount
85,65 % La part de marché des hypers et supermarchés +4,7% en valeur +0,8% en volume +3,9% L’évolution des prix
-0,5 % point Son évolution sur un an
en valeur
- 0,6 %
en volume
+4,6% L’évolution des prix
25,9%
La part des marques de distributeurs dans le chiffre d’affaires des hypers et supermarchés
7792
15,3%
4239
25,9%
Le nombre de références en hypermarchés
Le nombre de références en supermarchés
Le poids des promotions en valeur (+ 0,5point)
La part des marques de distributeur dans l’offre des hypers et supermarchés (+0,1point)
Hors série | Octobre 2012
27,54 Mrds €
3,95 Mrds €
43
L’ANALYSE LE RAYON DU FRAIS LS EN CHIFFRES Source : SymphonyIRI, CAM au 30 juin 2012, en HM, SM et HD, évolution vs 2011
34,96 Mrds €
5,64
Le chiffre d’affaires total du frais LS en hypers, supermarchés et hard-discount en France 83,7% du chiffre d’affaires des PGC en HS et HD
+ 3,3 % L’évolution des prix 47,2%
La part des marques de distributeurs dans le chiffre d’affaires des hypers et supermarchés
Mrds €
Le chiffre d’affaires des produits du frais LS dans le hard-discount en France
Le chiffre d’affaires total ddes produits du frais LS dans les hypers et supermarchés en France
16,1% La part de marché
83,87% La part de marché des hypers et supermarchés dans les produits de grande consommation
du frais LS dans les produits alimentaires - 0,2point Son évolution sur un an
- 0,3 % en volume
+ 3 % en valeur
29,32
Mrds €
17%
4529
Le poids des promotions en valeur (-0,5point)
Le nombre de références en hypermarchés
+3,3% en valeur +0,1% en volume +3,2% L’évolution des prix
2302
Le nombre de références en supermarchés
37,1%
La part des marques de distributeurs dans l’offre des hypers et supermarchés
LES LIQUIDES EN CHIFFRES Source : SymphonyIRI, CAM au 30 juin 2012, en HM, SM et HD, évolution vs 2011
15,03 Mrds € Le chiffre d’affaires total des liquides en hypers, supermarchés et hard-discount en France 16,3 % du chiffre d’affaires en HS et HD en
+ 2,8 % valeur
- 1,5 %
en volume
2,11
12,92
Mrds €
Le chiffre d’affaires total des liquides dans le hard-discount en France
Le chiffre d’affaires total des liquides dans les hypers et supermarchés en France
14,1% La part de marché
85,96% La part de marché des hypers et supermarchés dans les produits
du hard-discount - 0,4 point Son évolution sur un an
+3,3% en valeur -0,1% en volume +3,4% L’évolution des prix
+4,2% L’évolution des prix 19%
Hors série | Octobre 2012
Le poids des promotions en valeur (+0,1 point)
44
1658
Le nombre de références en hypermarchés
❘❙❚❘❙❚❘❙❚ et eaux où le % de chiffre d’affaires réalisé avec des MDD croît de 1,3 %, là où l’offre s’élève juste à la moyenne de 0,2 %. Le constat est similaire en crémerie, mais s’inverse totalement pour les produits d’hygiène par exemple. La montée en gamme des produits, de la com-
Mrds €
19%
La part des marques de distributeurs dans le chiffre d’affaires des hypers et supermarchés (+0,1 point)
24,1%
La part des marques de distributeurs dans l’offre des hypers et supermarchés (+0,7 point)
952
Le nombre de références en supermarchés
munication qui est faite autour, notamment par le biais des packagings, participe à cette performance. Une bataille qui n’était pas jouée d’avance, puisque, sur la même période, on enregistre une hausse du nombre de références disponibles dans les hypers et supermarchés de 1,3 % pour
L’ANALYSE LE RAYON DPH EN CHIFFRES Source : SymphonyIRI, CAM au 30 juin 2012, en HM, SM et HD, évolution vs 2011
BETTER F O O D S E RV I C E FOR A BETTER LIFE*
15,24 Mrds € Le chiffre d’affaires total des produits de droguerie-parfumerie-hygiène en hypers, supermarchés et hard-discount en France
- 0,3 % en volume
+ 2,8 % L’évolution des prix
1,48
13,76
Mrd €
Mrds €
Le chiffre d’affaires des produits de DPH dans le hard-discount en France
Le chiffre d’affaires total ddes produits de DPH dans les hypers et supermarchés en France
9,7% La part de marché
90,29% La part de marché des
du frais LS dans les produits alimentaires - 0,1point Son évolution sur un an
21,2%
La part des marques de distributeurs dans le chiffre d’affaires des hypers et supermarchés
6142
Le nombre de références en hypermarchés
2495
hypers et supermarchés dans les produits de grande consommation +2,7% en valeur +0,3% en volume +2,4% L’évolution des prix
19,1%
Le poids des promotions en valeur (+0,1point)
Le nombre de références en supermarchés
Document non contractuel - RCS LYON 380 552 976 - Photos : © Marie Capitain - Fotolia.com, © Jessica Blanc - Fotolia.com
+ 2,6 % en valeur
L’événement mondial de la restauration hors foyer ▶
Un laboratoire d’exploration de la restauration pour une vie meilleure
▶
Un show de démonstration culinaire et de réflexion pour action
▶ ▶
Les plus grands Chefs et experts mondiaux
▶
Plus de 1000 participants professionnels du monde de la restauration
Une vision internationale des tendances validées par une étude sur 10 pays
28 janvier 2013
LYON, FRANCE
Informations et inscriptions sur www.sirha-world-cuisine-summit.com
17,3%
La part des MDD dans l’offre des hypers et supermarchés
franchir la barre des 30 000 unités dans les deux circuits (30 095). Cette course au nombre ne peut que privilégier les offres les plus claires, qui passent souvent par des emballages au message et codes simples.. ❘❙❚ GUILLAUME BREGERAS
* U n e me i ll e u r e r e s t a ur at io n p o ur u n e vi e m e ill eu r e
Un évènement
LES CHIFFRES
Les produits de grande consommation résistent encore bien DES SECTEURS TOUJOURS EN POSITIF
LES DIX MARCHÉS EN TÊTE DE CLASSEMENT
Évolution, en %, du chiffre d’affaires des quatre secteurs des PGC en CAM à fin juin 2012 versus CAM à fin juin 2011, et chiffre d’affaires, en milliards d’euros
… selon leur chiffre d’affaires (Mrds €) en CAM au 4 juillet 2010
CA en Mrds €
+4
Épicerie +3
Frais libre-service Liquides
+ 2,8
27,54
Fromages
5,38
34,96
Charcuterie
5,37
15,03 15,25
+ 2,6
DPH
LES MEILLEURES CROISSANCES PAR SECTEUR Le top 5 des marchés ayant le plus progressé entre juin 2012 et juin 2011 dans chaque secteur (en %)
L’épicerie Petits déjeuners
+ 7,9
Panification préemballée
+ 7,8
Produits apéritifs
+ 7,1
Conserves de fruits
+7
Assaisonnements et condiments
+ 4,2
Les liquides
5,78
Ultrafrais
Beurre, œufs, lait
4,79 4,58
Petit déjeuner Traiteur
4,48 3,53
Surgelés salés
3,49
Confiserie Hygiène corporelle Alcools et liqueurs
3,19 3,09
… selon l’évolution de leur CA (%) CAM au 4.7.2010 vs 2009 Petit déjeuner
+ 7,9
Panification préemballée
+ 7,8
Produits apéritifs
+ 7,1
Conserves de fruits
+7 + 5,9
BRSA non gazeuses
+ 5,9
BRSA non gazeuses
+ 3,8
Alcools et liqueurs Bières et panachés
Papier de la maison
+ 2,3
Fromages
+ 2,1
BRSA gazeuses Mousseux et champagnes
+ 5,7
Entretien du linge
+ 1,6
+5 + 4,5
Charcuterie
+ 4,2
Assaisonnements et condiments
+ 4,2
Le frais libre-service
+ 4,2
Traiteur
+ 4,1
Évolution en %
+ 3,5
+ 5,7
Papier de la maison
+5
Entretien courant
+ 4,1 + 2,3
Hygiène corporelle
+ 2,1
Emballages ménagers Parapharmacie
+1
2,08
+ 0,2
2 Lait
2,06
+1
2 1,64
4 Jus de fruits
La droguerie-parfumerie-hygiène Entretien du linge
1 Yaourts 3 Whiskys
+ 2,5
Surgelés salés, ultrafrais
Hors série | Octobre 2012
Les 10 familles dépassant le milliard d’euros de chiffre d’affaires à fin juin 2012
Charcuterie
Beurre, œufs, lait
46
LES MILLIARDAIRES
+ 4,5
Fromages
+ 4,5 + 4,4
5 Jambon cuit et épaule
1,42
+ 4,1
6 Desserts frais
1,41
+ 1,5
7 Colas 8 Pâtes pressées cuites
1,35
+ 2,2
1,32
+ 8,9
9 Lessives généralistes
1,29
+ 8,5
10 Eaux plates nature
1,27
+ 0,7
À lire pages suivantes, le classement par chiffres d’affaires des PGC, ainsi que les données par secteur …
LES CHIFFRES
Tout le détail par catégories Classement des PGC par familles selon leur chiffre d’affaires (M €), en CAM à fin juin 2012
Hors série | Octobre 2012
Produits
48
Yaourts
CA 2 085,49
Salades fraîches
Produits
CA 536,61
Confitures
Produits
CA 342,52
Lait
2 056,19
Poissons surgelés
536,24
Pâtes fraîches
341,58
Whisky
2 005,24
Pâtisserie indust industrielle
533,33
Pizzas
339,33
Jus de fruits
1 638,10
Aliments secs pour chiens
508,89
Saucisses fraîches
338,56
Jambon cuit et épaule
1 419,94
Déodorants
499,20
Jus de fruits frais
335,04
Desserts frais
1 407,14
Shampooings
495,56
Pâtes menagères
334,20
Colas
1 344,88
Bieres de luxe
487,97
Aide culinaire et croûtons
326,99
Pâtes pressées cuites
1 322,11
Saurisserie
484,06
Sacs poubelles
324,34
Lessives généralistes
1 297,41
Maquillages
483,53
Biscuits secs
324,08
Eaux plates nature
1 273,33
Margarines
481,03
Pdt de lavage lave-vaisselle
320,50
Cafés torréfiés
1 141,66
Fromages de chèvre et brebis
480,61
Pâtes fraîches et fromages fondus
317,12
Apéritifs anisés
1 120,89
Essuie-tout
473,59
Surimi
316,33
Tablettes de chocolat
1 053,13
Solubles
467,53
Sandwich
316,27
Beurres
1 040,51
Soupes et potages
464,47
Serviettes et protege-slips
313,89
Œufs
1 023,83
Plats cuisinés surgelés
464,42
Sirops
311,32
Champagne
1 005,57
Graines salées
453,47
Fruits de mer surgelés
310,92
Fromages frais
994,36
Entrées fraîches
451,65
Gins, vodkas, tequilas
309,30
Papiers toilette
965,24
Aliments secs pour chats kg
444,64
Jambons cuits de volailles
308,81
Confiserie de chocolat
954,02
Dentifrices
435,87
Boissons aux fruits plates
308,40
Pâtes molles
891,94
Légumes surgelés
433,83
Fromages à consommer chaud
306,62
Viennoiserie industrielle
886,06
Sucres
432,79
Aide à la pâtisserie
305,22
Changes et couches culottes
850,19
Plats cuisinés appertisés francais
431,86
Pizzas surgelées
304,65
Pdts élaborés volaille
836,66
Chewing-gums
426,57
Liqueur et crème
301,78
Huiles en litre
816,29
Charcuterie tranchée
426,52
Mouchoirs en papier
295,37
Viandes hachées
772,47
Entrées surgelées
425,31
Panés frais
290,33
Plats cuisinés frais
761,33
Pâtes pressées non cuites
420,93
Rhums
286,62
Bieres spéciales blondes
736,56
Autre poisson fumé et preparé
410,40
Frais emballé charcuterie LS
284,98
Cafés dosettes
711,57
Extrudés et tuiles
407,59
Fromages apéritifs, dés
281,34
Crèmes fraîches et UHT
692,17
Sodas et BAF gazeuses
406,10
Haricots verts en conserve
271,26
Céréales
681,86
Laits infantiles
405,80
Biscuits salés
269,24
Pâtes alimentaires
674,71
Viandes élaborées
402,19
Produit vaisselle main
268,46
Bieres de spécialité
657,01
Sauces tomates
399,88
Coloration
264,36
Saucisserie
644,20
Biscuits pâtissiers
396,09
Épices herbes et mlanges
244,89
Viandes surgelées
641,93
Jambon cru
387,25
Foies gras frais
241,96
Bonbons et sucettes
640,21
Pommes de terre surgelées
383,46
Sorbets et crèmes glacées en vrac
241,82
IVe et Ve gammes
633,25
Fromages de spécialité
382,79
Compotes et confitures
240,83
Saucisson et saucisse sèche
618,30
Fromages en portions
381,24
Fromages méditerranéens
240,76
Saumon fumé
613,04
Lames et rasoirs homme
375,40
Gâteaux et roulés
240,05
Eaux gazeuses nature
600,27
Nettoyants ménagers multiusages
375,00
Chips natures
238,99
Aliments humides pour chats
591,24
Désodorisants
374,44
Pâtisserie indust à partager
235,73
Spécialités glacées individuelles
572,98
Pâtes à tartiner
372,86
Autres pains préemballés
234,07
Biscuits chocolat et fruits kg
567,32
Pain de mie à usage seul
371,70
Légumes d'accompagnement cons
232,05
Gels douche
555,26
Compotes appertisées
369,26
Frais emballé traiteur LS
228,03
Vins effervescents
548,01
Riz
364,64
Pâtes persillées
228,01
Aide culinaire
546,78
Soins du visage
362,71
Thés
227,75
Conserves de thon
541,08
Goûters
353,32
Vermouth et apéritif base vin
223,85
Aliments bébé
537,73
Hygiène et soins pour bébés
344,52
Après-shampooings et soins
221,59
LES CHIFFRES
Hors série | Octobre 2012
Produits
50
Petits déjeuners chocolatés
CA 218,99
Moutarde et picallili
Produits
CA 121,99
Sauce vinaigrette
Produits
CA 78,15
Brosses a dents
218,22
Produits solaires
120,99
Foies gras appertisés
73,39
Assouplissants
217,13
Amer, gentiane, bitter, americano
120,64
Barquettes et sachets aliment
72,48
Toilette du visage
213,05
Fromages allégés
120,07
Légumes secs
70,21
Petite confiserie de sucre
197,31
Eau de toilette et parfum
117,44
Conserve de tomates
70,19
Fruits secs
194,20
Desserts à préparer
117,43
Cognac armagnac calvados
68,59
Produits coiffants
189,58
Vinaigres
116,07
Sauces chaudes
67,99
Savons toilette et pains dermato
189,06
Soupes et sauces fraîches
115,27
Boissons et crèmes végétales
66,48
Produit d'incontinence
186,92
Cidres
114,94
Punch et cocktail
63,35
Éponges et tampons à recurer
186,37
Chips aromatisées
114,23
Coffrets de toilette
61,57
Champignons en conserve
181,35
Accessoires pour cheveux
113,20
Charcuterie à rechauffer
61,25
Aliments humides pour chiens
179,62
Détachants
112,90
Kit balais et lingettes
60,96
Soins du corps
174,87
Biscuits petit déjeuner
112,82
Flageolets en conserve
59,17
Plats cuisinés appertisés mo
169,32
Barres céréalières
111,63
Dessert prêt à consommer
56,63
Limonades tonics limes
166,16
Produits dépilatoires
107,01
Saucisserie de volaille
56,58
Mayonnaise
165,01
Spéc de conf de sucre
106,70
Lames et rasoirs femme
56,37
Poivres et sels
164,91
Tampons
105,63
Extrudés
55,06
VDN, muscats, pineaux
163,70
Légumes secs appertisés
104,99
Gants de ménage
54,84
Sauce froide
161,47
Toilette et hygiène sexuelle
104,04
Concentrés pour boissons
52,40
Miels
159,67
Pdt WC gels past. mous. ling.
103,37
Pains suédois
50,53
Boissons à base de thé
159,54
Pdts et accessoires parapharm.
103,30
Accessoires de toilette
49,37
Fruits au sirop
159,18
Laques
102,49
Pains d'épice et nonnettes
48,53
Pâté et pdts base tête
158,17
Produits moussants à raser
101,91
Salades conserve pdts de mer
48,31
Porto, madère, xeres
155,09
Adoucisseur d'eau/détartrant
100,61
Spécialités glacées fin d'année
45,50
Cotons et cotons tige
152,57
Conserve aut prdts de la mer
100,41
Produits avant et après-rasage
45,32
Semoule et céréales accompagnement
151,73
Javel
100,30
Plats cuisinés deshydratés
44,37
Plats cuisinés appertisés exotiques
150,68
Toasts galettes et crackers
100,11
Légumes marinés
44,26
Snacks chauds salés
150,42
Desserts et pâtes surgelés
99,51
Spécialités glacées à partager
37,83
Produits santé forme
150,14
Pdt WC bloc cuvet chasse eau
98,67
Filtres à café
37,52
Farines
149,22
Petits pois carottes conserve
98,32
Corned beef et escargots en boîte
37,37
Rillettes fraîches
147,60
Debouch et pdts fosses septiq
97,04
Eaux-de-vie et fruits à alcool
37,27
Boissons énergetiques
146,70
Cookies
95,87
Eaux de Cologne
36,83
Conserves de pâtes
145,00
Eaux aromatisees
92,42
Tartinables conserve
36,82
Soins du linge
143,23
Édulc et subs sucre
91,56
Galette et couronne
36,75
Conserves de sardines
142,30
Crêpes galettes tartes sucrées
91,22
Graisses à frire
35,50
Légumes de salade appertisés
142,28
Rôtis porc et autres salaisons
90,98
Prêts-à-garnir
33,44
Olives
141,52
Ketchup
90,02
Entrées appertisées
33,26
Conserves de maquereaux
140,93
Lait frais nature aromatisé
89,22
Nettoyants vitres
31,16
Emballages aliment rouleaux
140,36
Purée p. de t. déshydratée
89,06
Nettoyants sols
30,54
Infusions
137,84
Pdt entretien lave-vaisselle
88,98
Soins pour hommes
30,09
Produits de régime
131,80
Maïs doux en conserve
88,84
Entretien cuir PVC et toile
29,29
Biscottes
128,07
Soins spécifiques
87,37
Sauces herbes infus. Sgl
27,37
Cornichons
128,03
Pains grillés et braisés
86,20
Soins antibactérien visage
26,93
Plats cuisinés appertisés à base de pâtes
127,95
Levure et sucre aromatisé
84,27
Brosse, chiffon et lingette
26,92
Aliments autres animaux
126,85
Asperges en conserve
81,92
Entretien bois et meubles
25,75
Hygiène buccale
126,52
Petits pois en conserve
81,86
Produits pour le bain
22,39
Insecticides
126,16
Panachés et bières sans alcool
81,37
Desserts crème et lactés longue cons.
21,78
Quiche, tarte salée, tourte
122,70
Laits industriels
81,20
Sauces deshydratées
21,41
Lessives specialistes
122,38
Adhésifs bandages et premiers soins
80,19
Dissolvants
19,58
Reinert est une entreprise familiale qui vend des produits de charcuterie à Marques et MDD distribués en France depuis 1998 par sa filiale . Reinert is a family-owned business that sells branded cold cuts as well as PLBs distributed in France since 1998 by its subsidiary .
Une gamme de produits spécifiques avec des packagings impactants.
Des spécialités orientales certifiées halal sans viande séparée mécaniquement.
Delicious specialities in innovative presentations.
Oriental halal specialities without mechanically recovered meat.
Titours
Dans votre rayon charcuterie LS, une gamme ludique adaptée à la consommation des enfants ! A family of delicious cold cuts adapted to children‘s tastes and preferences!
Stand
6
H
03
Disponibles en France Gamme distribuée par ARRO • Filiale Française du Groupe REINERT BP 273 • 76137 Mont Saint-Aignan Cedex • Tél : 02 35 60 19 36 • Fax : 02 35 60 19 30 email : service.commercial@arro.fr
4
LES CHIFFRES ÉPICERIE SALÉE
Sauvée par les prix Données en CAM à fin juin 2012 - évolution vs 2011
Activité Total GMS CA en M €
Hypers
Supers
Part d’offre Évolution Offre
27 539,79 + 4
- 0,6
+ 4,6
7 792,9
4 239
+ 1,6
14,8
15,3
25,9
+ 0,3
25,9
+ 0,1
Épicerie salée
12 817,27 1 777,96
+ 3,3 + 4,2
- 0,9 -1
+ 4,3 + 5,2
4 309,6 577,8
2 265 301,3
+ 1,9 + 3,6
13 11,1
13,4 11,8
30,5 34,3
+ 0,4 + 0,3
26,9 26,1
+ 0,1 - 0,4
Moutardes et picallilis
121,99
- 0,4
52,8
31,6
+ 0,6
3,2
3,5
44,26 141,52
- 2,9 - 3,2
- 3,3 - 5,1
+ 2,9
Légumes marinés
21,8 57,8
10,9 28
- 0,9 + 4,5
6,4 7
5,7 7,9
18,6 33,2
- 0,8 + 3,1
26,7 29,6
+ 2,1 + 1,4
+ 3,8 + 8,2
17,5 40,6
20 5
+ 3,3 - 1,4
24,8 30,2
+ 1,7 +6
+1 - 0,8
+ 2,6 + 3,9 + 1,4
16,8 3,5
116,07 816,29
28,1 77 42,8
34,3 37,6 19,3
- 1,2 + 3,2 + 0,7
128,03 164,91
- 8,8 - 1,6 - 6,3
+ 2,3 + 6,1
6,9 17,4
6 17,2
45 45,2
+ 0,3 - 1,2
21,6 43,7 36 21,9
Olives Cornichons Poivres et sels Vinaigres
+ 0,7 + 6,9
24,7 50,5
+ 9,6
+ 1,8
86,9 210,6
+ 0,6
+ 2,9
775,9
428,6
+ 0,9
- 3,3
+ 4,3
+ 3,7
+ 1,3
40,9 131,9
21 75,4
+ 5,4 - 3,9
+ 2,3 - 5,3
+ 2,4 + 3,1 + 1,5
133,2
72,8
19,1
10,8
-6
78,15
+ 2,6
- 3,6
+ 6,5
Sauces froides
161,47
+ 1,5
+ 1,8 + 4,1
165,01 90,02
+ 6,6 - 0,3
22,2 45,3
Mayonnaises
+ 8,2 + 3,7
42,2 98,5
+ 5,2
+ 1,3
+4 + 3,8
43,9 26,3
27,4 16,1
+ 0,9 + 3,1
Huiles Épices, herbes et mélanges
244,89 + 11,6
1 775,39
+ 3,5
Sauces chaudes
67,99
Sauces tomate
399,88 326,99 21,41
Potages et sauces
Aides culinaires et croûtons Sauces déshydratées Sauces vinaigrette
Ketchups Soupes et potages Conserves de poissons
20,5
+ 0,5
- 1,3 + 3,7
7,4
7,6 8,7
26,8
+ 1,9
32,7
+ 1,9
30,2
+ 2,6
9,3 3,7
9,5
12,7 14,4
+ 0,5 + 0,7
29 14,2
+ 0,5 + 0,5
+ 2,4
6,8
5,5 9,7
25,1 34,8
+ 2,6 - 0,3
22
+ 0,8 0 - 0,7 + 0,6
- 0,6
8,6
8,8 11
4,4
12,2 15,8
40,2 21 24,2
+ 0,4 0 - 0,5
- 0,4
- 1,5
+ 2,4
239,9
140,3
+ 1,4
12,4
12,1
10,6
+ 0,6
+ 7,2
255,1
141,8
+ 1,1
19,2
19,1
38,6
+ 0,5
33,7
+ 9,5
59,7
33,1
+ 2,8
16,3
14,7
33,8
- 0,6
30,1
-2
73,3 44,2
45,8 24,6
+ 0,3 + 3,8
22
22,1 21,3
42,1
+ 1,1
31,7
- 0,1
36,6 30,4
+ 0,4 - 0,6
25,5
14,4
- 2,7
13,6
34,4
16,8
- 3,1
16 10,2
49,4 37
+ 0,7 + 0,3
+ 0,3 - 0,4 - 0,3
+ 3,4
- 4,2
+8
Maquereaux
140,93 48,31
+ 3,7
- 2,3
Salades produits de la mer
100,41
- 12,2 - 2,9
+ 6,2 + 5,5
Autres produits de la mer
- 7,4 + 0,7
+ 3,8 + 2,9
+6
11,2
15,5
22,1
-1
14,1
13,3
30,3
+ 0,6
30,1
- 0,1
22
16,1
- 4,2
7,4
57,7
- 0,9 + 7,6 + 1,9
16
23,2 39,5 22,4 33,6 27,9
+ 0,1 + 1,2 - 0,2 + 3,9 + 0,2
32,8 35,8 22,5 30,4 29,6
+ 1,5
101,7 72,9
8,7 13,6 9,8 7,7 16,9
+2
9,2
10,2
23,8
- 0,7
28,5
+ 0,4
5,9 11,6
24,7 23,7
+ 3,9
22,7 25,6
+ 1,8
11,1
14
22,9
25,9
- 0,8 - 0,1
- 0,9 + 0,9
- 2,9
+ 0,2
+3
89,06
- 4,3 + 0,2 - 0,8 + 3,2 + 0,7
+ 4,7
18
+ 0,9
37,8
35,4 17,6
+3
246,3
136,9
480,7
7,1
Riz
364,64
Semoule et céréales Légumes secs
151,73 70,21
Pâtes alimentaires
674,71
Aliments pour animaux
1 851,24
+ 4,1
0
+ 4,1
511,8
248,7
Aliments autres animaux
126,85
- 1,9
110,8
508,89 444,64 591,24 179,62
+ 4,4
- 6,1 - 0,3
+ 4,5
Aliments secs pour chiens
- 5,1
113,9 99,7 138 49,3
31,9 57,1
- 2,8
+ 4,7 + 4,3 + 3,9 + 2,4
943,54
- 2,4
- 4,2
+ 1,7
Aliments bébés
537,73
+ 1,7
405,80
- 3,7 - 0,7
- 5,3
Laits enfants
- 2,4
Plats cuisinés
957,44
- 0,8
+3
+ 4,6 + 0,1
- 2,8
+ 1,9
- 0,1
+ 3,2
+ 9,1 +4
21,4
20,4
263,5
36,82
1 350,35
+ 6,4 + 3,8
12,8
43,7 35,9 29,2
+ 0,2 + 1,1 + 5,6 + 7,1 + 3,8
Aliments infantiles
+ 0,4
- 5,5
541,08
Aliments humides chiens
19,7
+ 0,9
Thon
Aliments humides chats
12,6
10,3
3,8
+ 1,7
- 10,5
Aliments secs pour chats
6
10,1
+2
464,47
-2
Purées p. de t. déshydratées
- 0,5 - 0,2
+ 0,4 + 0,2
1 009,86 142,30
Féculents
98,3
+ 1,9 + 6,1
- 0,4 - 0,3
26,2 28,7 13,9
Sardines
Tartinables
Hors série | Octobre 2012
Poids des MDD (%) Part de marché Valeur Évolution
ÉPICERIE Assaisonn. et condiments
52
Part des promos en hypers et supers (%) Évolution (%) 2010 2011
Nombre de références
Évolution (%) Prix Valeur Volume
+ 5,7
9,4
12,3 9,6 7,8
+ 0,1 - 0,7 + 0,9 - 0,1
- 0,1
6,1 11,2
79,4 31,4
+ 2,2 + 7,6 + 1,1 - 1,4
6,3
10,1 6,8
43,3
- 1,1
51,4
+1
484,6
213,8
+ 0,1
12,5
13,6
4,2
0
9
+ 0,4
397,9 86,7
178,5
11,5 14
4,7
+ 0,6
14,3
3,4
+ 0,2 - 0,3
9,4
36,4
- 0,3 + 2,9
13,1
+ 1,7
+ 3,8
378,4
191,4
+ 1,6
15,5
16,6
29,3
+ 0,2
49,7
9,1 9,2
- 1,4
31,2
8,2
28
- 0,5
- 0,2
+ 0,5
20I3
20-21 M A R S
M A R C H
Paris Porte de Versailles / Hall 7.2
L E R E N D E Z - VO U S L E A D E R SUR LE MARCHÉ DU SNACKING & DE LA CONSOMMATIONNOMADE
Idées à emporter... Commandez votre badge d’accès gratuit à partir du mois de novembre sur www.sandwichshows.com
Découvrez aussi 20-21 MARS-MARCH 2013
Paris Porte de Versailles / Hall 7.2
LES CHIFFRES ÉPICERIE SALÉE Activité Total GMS CA en M € Plats cuisinés ÉPICERIE Appertisés francais Appertisés monde Appertisés à base de pâtes Appertisés exotiques Déshydratés Entrées appertisées Conserves de viandes Corned beef et escargots Pâtes à la viande
957,44
Valeur
Évolution (%) Prix Volume
378,4
191,4
+ 1,6
15,5
16,6
29,3
+ 0,2
28
+ 0,5
+ 3,2 + 1,5
139,1 100,3
74,7 47,7
+ 0,8 + 7,7
16,9 10,9
18,3 12,1
29,2 38,2
+ 0,7 + 0,4
29,1 29,2
+1 - 0,8
127,95 + 2 150,68 + 4,2 44,37 + 11,4
- 1,3 - 2,5 + 1,9
+ 3,3 + 6,9 + 9,4
41,2 44,5 23,9
23,9 24,3 10,7
- 1,2 - 0,5 + 7,2
14 20,5 13,4
13,6 22,2 14
31 25,1 10,6
- 0,3 - 1,6 + 0,8
28,8 31,9 21,5
+1 - 0,5 + 0,4
9,5
- 1,2
33,26
- 12,9
- 16,9
+ 4,8
29,5
10,9
- 11,2
+ 2,5
25,7
+ 1,8
- 1,1
+ 2,9
109,1
54,5
+ 0,8
23
7,4 24,3
21,5
255,75
27,1
+ 0,2
30,6
0
37,37 145,00
+ 0,9 + 1,2
- 1,5 - 0,6
+ 2,5 + 1,9
12 80,4
6,1 42,8
- 4,9 + 1,3
17,7 11,7
19,9 11,8
27,3 28
+ 0,3 + 0,4
33,5 29,9
- 0,5 + 0,1
6,3
+ 2,8
50
52
25
- 0,4
34,5
- 0,3
+ 1,6
12,9
12,9
56,8
+ 0,2
44,9
- 0,1
20,9
14,5
+ 2,3
12,2
12,8
53,8
+ 0,6
42,7
- 0,8
22,1 38
15,2 26,6
+ 1,5 + 0,8
9,9 16,5
10,9 16,3
57,1 53,8
+ 1,3 + 0,7
47,6 44,1
0 -1
+ 5,6 +6 + 4,6 +4
15,6 39,6 16,8 40,2
11,1 23,3 10 23
- 0,7 + 0,4 + 1,7 + 1,4
11,3 5,2 13,9 11,1
9,6 5,5 12,8 11
55,8 42,9 63,9 66,7
+2 - 0,7 - 0,8 + 0,2
45,7 43,5 53 55,9
+ 0,8 - 0,6 + 0,4 + 0,1
0
+ 5,4
87,8
49,1
+ 2,1
13,1
14
50,3
0
42,
+ 0,3
- 6,2
+ 6,8
20,8
12,1
+ 1,1
21,9
20,5
49,8
- 0,1
35,3
+ 0,9
- 0,9 - 4,7
+ 4,2 + 1,7
35 19,2
20,4 12
+ 4,4 + 1,5
9,5 14,6
10,4 12,8
70 65,8
+ 0,7 + 0,5
43,5 46,3
+ 0,3 -1
98,32
+ 6,2
+1
+ 5,2
81,86 271,26
+ 6,4 + 3,8
+ 0,4 - 2,7
+6 + 6,7
Légumes de salade appert.
59,17 104,99 70,19 142,28
+ 2,6 + 7,6 + 0,9 - 2,9
- 2,9 + 1,5 - 3,6 - 6,6
Légumes d'accompagn.
232,05
+ 5,3
88,84
+ 0,2
181,35 81,92
+ 3,2 -3
Légumes secs Tomates
Maïs doux Champignons Asperges
73,39
217,3
+ 5,1
Flageolets
Part d’offre Évolution Offre
+ 3,8
+ 5,3
Haricots verts
Part de marché Valeur Évolution
- 0,5 + 3,9
- 1,7
Petits pois
Supers
- 0,8
- 2,3
Petits pois, carottes
Hypers
+ 2,7 + 5,5
+ 3,3
Conserves de légumes
Poids des MDD (%)
+3
431,86 169,32
+3
Foies gras appertisés
Part des promos en hypers et supers (%) Évolution (%) 2010 2011
Nombre de références
1 412,23
16,7
356
1 483,52
+ 7,1
+ 1,9
+ 5,2
380,2
214,3
+ 2,7
15,6
16,5
38,8
+ 0,7
32,6
-1
Graines salées
453,47
+ 8,4
- 0,1
+ 8,5
98,1
51,7
+ 3,6
11,1
10,9
52
- 0,1
35,4
- 1,4
Chips aromatisées Extrudés et tuiles
114,23 238,99 407,59
+ 8,3 + 7,7 + 7,1
+5 + 2,1 +4
+ 3,2 + 5,5 +3
35,3 33,7 123,2
17,5 19,9 72,2
+ 12,3 + 7,7 + 0,8
15 14,3 21
16,4 16,1 22,6
28,9 48,1 29,5
+ 1,3 - 0,1 + 0,9
31,1 40,7 31,5
- 1,4 - 0,9 - 1,7
Biscuits salés
269,24
+4
+ 0,4
+ 3,6
90
53,3
- 0,4
16,1
17
27,4
+ 1,2
29,3
+ 0,3
Produits apéritifs
Chips nature
ÉPICERIE SUCRÉE
Le remède anticrise Données en CAM à fin juin 2012 - évolution vs 2011
Activité Total GMS CA en M €
Épicerie sucrée Sucres et épicerie pâtissière
Hors série | Octobre 2012
Levure et sucre aromatisé
54
Aides à la pâtisserie Prêts-à-garnir Farines Sucres Édulcorants et substituts
14 722,52 1 096,50
Valeur
Évolution (%) Volume
Part des promos en hypers et supers (%) Évolution (%) 2010 2011
Poids des MDD (%)
Nombre de références Prix
Hypers
Supers
1 974 171
+ 4,6 + 1,8
- 0,2 - 2,6
+ 4,9 + 4,5
3 483,3 313,8
84,27 + 0,9 305,22 + 5,5 33,44 + 12,6
+ 0,2 + 2,8 + 13,9
+ 0,7 + 2,6 - 1,2
23,2 162,4 13,2
Part de marché Valeur Évolution
Part d’offre Évolution Offre
+ 1,3 + 2,3
16,4 7,8
17 8,6
21,8 22,7
+ 0,3 + 2,0
24,6 20,4
+ 0,1 +1
13,5 81,6 6,1
- 1,5 + 4,3 - 0,8
15,8 7 14
14,8 6,9 14,2
10,3 20 30,8
+ 0,2 + 1,8 + 3,8
16,6 20,5 22,3
+ 1,2 + 1,8 + 1,8
149,22 432,79 91,56
+ 1,1 + 0,6 - 4,9
- 4,5 - 5,4 - 9,2
+ 5,9 + 6,4 + 4,7
41,4 45,2 28,4
22,6 31,5 16,4
- 0,2 - 2,5 + 9,2
10,2 5,9 5,7
13 7,5 4,6
41,2 22 16,1
+ 2,8 + 2,7 - 1,2
36,8 10,7 22
+ 0,2 + 0,3 - 1,1
4 578,25
+ 7,9
- 0,3
+ 8,2
987,3
568,2
+ 1,6
18,5
19,3
18,2
- 0,1
25
- 0,4
Miels
159,67
+ 3,7
- 0,2
+ 3,9
49,6
24,2
+ 4,3
6,3
8,4
29,8
- 1,3
30,5
+ 0,1
Petits déjeuners chocolatés
218,99
+ 2,1
-3
+ 5,2
45,6
30,3
- 1,5
11
12,6
14,1
- 0,3
20,3
-2
Céréales
681,86
- 0,3
- 2,7
+ 2,5
149,6
82,9
+ 4,3
19,8
19,7
20
- 0,1
28,7
+ 0,8
Petit déjeuner
PUBLI REDACTIONNEL
Les leviers de croissance des industriels sur le marché de la nutrition infantile Principaux enseignements de l’étude Deloitte sur la nutrition infantile en France et le point de vue des consommateurs. Comment se porte le marché de la nutrition infantile aujourd’hui ?
Quels sont donc les défis à relever pour remettre le marché sur les rails de la croissance ?
On constate un réel tassement autour de 1,2 Md€. Notre étude, La Nutrition infantile en quête de croissance1, a isolé deux phases sur les dix dernières années. Jusqu’en 2007, le dynamisme démographique français, l’extension des gammes et l’innovation produits ont favorisé l’essor du marché. Mais depuis 2008, le marché stagne, voire décroît légèrement comme en 2011. Il pâtit d’une conjoncture défavorable et d’éléments plus structurels comme la saturation du taux de pénétration et l’évolution des habitudes de consommation. Qu’avez-vous conclu justement de votre étude consommateurs ? Nous avons interrogé plus de 250 parents. Leurs préoccupations restent diverses, mais la majorité valorise la praticité des aliments infantiles, comme le démontre le succès des assiettes micro-ondables. Désormais, ils privilégient également l’authenticité, le naturel et le goût des produits. Le retour en force de l’allaitement maternel et la substitution croissante par le « fait maison » ou du non spécifique traduisent cet engouement. Avec la crise, les parents, dont on disait qu’ils dépensaient sans compter pour leurs bébés, sont également devenus plus sensibles au prix et ont effectué des arbitrages de consommation défavorables, 83% d’entre eux trouvant les produits trop chers. Cela a accéléré la sortie prématurée des bébés du marché de la nutrition infantile dès l’âge de 24 mois.
A l’avenir, la première préoccupation des acteurs est de faire durer la consommation et de retenir les bébés dans le marché. Une offre répondant aux critères de praticité, de naturalité et de « juste prix » est alors fondamentale, accompagnée d’une communication percutante rappelant la légitimité des aliments infantiles : justesse nutritionnelle et cahier des charges sanitaire strict. Le deuxième enjeu concerne la croissance des segments spécifiques. Par exemple, les acteurs du bio comme HiPP vont continuer à faire croître leur marché en adoptant les codes de la grande consommation pour cibler davantage de clients. Les acteurs du lait innovent aussi de leur côté avec des laits à valeur ajoutée comme les laits hypoallergéniques ou enrichis en nutriments. Dans ce cadre, la pharmacie représente un relais de croissance dynamique et fera partie Stéphane Blanchard des opportunités à explorer. L’extension des cibles, avec un Directeur Associé cycle de vie de la nutrition infantile de la femme enceinte à responsable du secteur l’enfant de 10 ans, risque de s’inscrire plutôt dans le moyen des biens de consommation à long terme. Quels services proposez-vous aux acteurs du marché de la nutrition infantile ?
L’organisation de Deloitte par industries nous permet une grande proximité et une capacité unique d’anticipation des problématiques et des enjeux des entreprises. Plus de 200 collaborateurs sont ainsi mobilisés au service de la plupart des fabricants et distributeurs (Consumer Business) en France, en liaison permanente avec les milliers d’experts au niveau mondial, et font de Deloitte un acteur Stéphane Rimbeuf Associé responsable de référence du secteur. Ils disposent d’une plate-forme Et pourtant, les marques ont engagé des actions de l'industrie du Consumer unique d’analyses et de recommandations métiers couvrant et des investissements considérables ? Business l’ensemble de la chaîne de valeur (relations clients, supply Elles innovent en continu avec des emballages pratiques, chain, commerce digital, optimisation de la fonction Finance et des de nouvelles recettes et une communication ciblée. Blédina et Nestlé systèmes d’information, gestion des risques, consommation durable...). qui détiennent 80% du marché ont adopté les codes du « fait maison » avec respectivement les « Idées de Maman » et « NaturNes ». Le facteur prix est désormais bien compris des marques qui multiplient les offres promotionnelles, jusque-là très rares, et qui jouent sur le prix réel et perçu par des innovations telles que le pack éco et le format mini.
Etude Deloitte sur l’alimentation infantile analysant l’état du marché, les tendances consommateurs et les enjeux du secteur (octobre 2012)
1
En particulier, leur expertise du marché de l’alimentation infantile leur permet d’accompagner les entreprises dans leurs projets de croissance et d’amélioration de l’efficacité de leurs organisations : revue de la stratégie (positionnement, pricing…), mesure et analyse de la performance produits, politique de relations clients et excellence opérationnelle.
LES CHIFFRES ÉPICERIE SUCRÉE
Données en CAM à fin juin 2012 - évolution vs 2011
Activité Total GMS CA en M € Thés Infusions Laits industriels Crèmes de marron Solubles Cafés torréfiés Cafés dosettes Confitures Pâtes à tartiner Sirops d’érable et assimilés Pâtisserie industrielle
Supers
Part d’offre Évolution Offre
119,6 86,2
61,7 40,8
+ 2,9 + 2,9
7,1 4,6
8,2 7
9,9 20,3
+ 0,5 + 0,1
16,1 22
+ 0,7 - 0,3
81,20 18,27
+ 2,5 + 6,7
- 2,4 + 2,1
+5 + 4,5
24,2 5,2
16,4 3,1
+ 2,1 + 3,3
2,3 5,5
2,2 5,4
26,2 10,3
+ 0,6 + 0,2
19,4 29,9
+ 0,2 -1
467,53 + 5,3 1 141,66 + 11,1 711,57 + 20,5 342,52 + 9,6
- 1,3 - 3,5
+ 6,7 + 15,2
77,7 128
53,4 79,2
- 3,1 - 4,5
5,5 28,4
6,9 28,8
15,7 20,5
- 1,1 + 0,8
21,6 24,8
- 1,8
+ 9,4 + 1,3
+ 10,1 + 8,3
112 160,4
64,5 95,4
+ 7,4 +1
20,6 8,6
21,6 9,6
12,4 33,7
+ 0,3 - 0,8
20,3 35,8
372,86 + 7,8 16,53 + 18,2
+ 0,6 + 20
+ 7,2 - 1,5
22,8 6,3
14,8
37,8 12,9
35,6
8,5 9,8
- 0,2 - 2,2
29,6
2,9
+6 + 21,1
29
-4
+4
+1
+3
315,6
177,5
+ 0,5
17,5
17,7
31
+ 1,2
29,5
+ 0,5
+ 1,8 - 0,8
+ 4,4
106,7
58,1
- 0,7
13,7
13,9
+ 2,6 + 3,3
54,1 46,8
31,6 28,6
+ 3,3 +1
20,6 15,1
19,9 15,2
29,2 23,1
+ 0,5 + 1,1
30,5 25,6
+ 0,9 0
17,3 87,7 9,1
8,7 49,2 6,9
+ 4,1 - 0,7 -1
15,4 17,8 64,1
15,6 18,3 65,7
41,9 21,4
+ 0,3 + 0,9
32,9 21,3
+ 0,5 + 0,7
+ 1,9 - 4,1
+3 + 2,1 + 5,8
31,9 27,3
+ 1,8 + 1,3
31,5 40,3
+ 0,6 + 4,7
1 980,45
+ 6,3 + 1,8 +1
48,53 886,06 36,75
+ 6,5 +4 + 1,5
- 2,2 + 3,4
12,5
0 + 0,3 - 1,5 - 2,6
3 489,57
+ 2,8
+ 0,7
+ 2,1
872,5
486,5
+ 0,8
17,5
18,1
11,2
- 0,2
16
+ 0,4
Bonbons et sucettes
640,21
- 0,8
+ 2,1
13,3 7,1
12,8 7
+ 0,4
+ 2,5
+ 0,2 + 1,6
23,1
Spéc. de confiserie de sucre
+ 2,5
34,5
12,3
+ 4,4
21,8
22,3
0 + 0,6
5,4 22,1
+ 1,1 + 0,8
+ 6,6
+ 3,9
+ 4,3 + 2,6
1,1 16,8
Confiseries de chocolat
106,70 954,02
-3 - 1,7
121,5 35,9
- 0,7
197,31
213,1 67,4
17,4
Petite confiserie de sucre
+ 1,3 - 0,5
115,8
69,4
+ 4,3
29,8
31,1
3,3
0
9
+ 0,7
Barres céréalières
111,63
- 2,5
+ 3,4
10,1 9,4
11,6 11,6
+ 1,4
- 2,9
- 0,2 - 2,2
28,4
Tablettes de chocolat
1 053,13
+ 4,8
- 2,5 + 1,5
26,4 73,2
+ 1,1
426,57
56,1 134,5
24,4
Chewing-gums
+ 0,9 - 5,3
+ 3,2
251,2
148,3
+ 0,7
16
14,9
1,7 18,2
0 - 0,5
+ 0,2 0
Desserts
174,05
- 2,1
- 5,4
+ 3,2
114,8
61,1
- 0,6
14,6
12,8
12,1
+ 1,3
3,9 21,3 14,5
56,63
- 5,9
- 8,5
+ 2,9
33,3
18,3
-1
16,8
15,4
9,7
- 0,1
18
- 1,1
Desserts à préparer
117,43
- 0,2
- 3,5
+ 3,4
81,4
42,8
- 0,4
13,4
11,5
13,2
+2
13,6
+ 2,6
Panification sèche
Confiserie
Desserts prêts à consommer
+ 1,5
419,97
+ 3,2
- 1,6
+ 4,8
144,6
84,1
+3
8,6
9,2
26
+ 0,4
27,9
+ 0,6
Extrudés
55,06
- 5,3
- 0,1
17,1 5,4
20,5 6,5
+ 1,4
31,8
+ 0,9
-3
14,9
10,8
+ 1,4
7,4
10,8
38,3
- 0,2 -2
32,3
+ 0,7 + 5,6
52 29,2
26,7
7,6 6,7
24,4 19
+ 1,2
17,5
+ 4,7 + 6,7
7,8
+ 3,5
+ 0,9 - 3,5
+ 5,7 + 3,8 + 4,6
- 4,2 + 2,6
18,6
+ 0,6
10,6 18,6
+1
128,07 50,53 100,11
18,7 29,7
16,7
Biscottes
- 5,4 + 6,4
+ 0,5
22
+ 2,1 - 0,9
+7
+ 0,9
+6
159,8
88,8
+ 1,9
18
17,8
43,9
0
40,8
+ 0,2
54,8 34,2
+5
21,9
41,4
- 0,1
39
- 0,7
-3
9,1
21,6 8
50,2
43,9
+ 1,4
+ 0,6
16,6
17,1
29,7
+1 + 0,1
33,3
- 0,6
- 1,1 - 1,2
15,7
15,5
12,6
30,5 28,9
- 0,2
16,1 25,2
12,2 16,7
31,4 24,3 36,7
- 0,2 + 0,7 + 0,3
Pains suédois Toasts, galettes et crackers Pains grillés et braisés Conserves de fruits
Hors série | Octobre 2012
Hypers
+ 1,2 + 2,9
240,05 235,73
Galettes et couronnes
Prix
- 0,8 + 0,8
533,33
Viennoiseries industrielles
Poids des MDD (%) Part de marché Valeur Évolution
+ 0,4 + 3,7
Gâteaux et roulés Pains d’épice et nonnettes
Part des promos en hypers et supers (%) Évolution (%) 2010 2011
Nombre de références
227,75 137,84
Pâtisseries indus. individ. Pâtisseries indus. à partager
56
Évolution (%) Valeur Volume
86,20
528,44
+ 7,2
Compotes appertisées
369,26 + 10,5
+4
+ 6,3
104,3
Fruits au sirop
159,18
- 0,4
- 5,5
+ 5,4
55,5
Biscuiterie sucrée
1 849,50
+ 2,1
- 1,8
+ 3,9
487,4
Biscuits pâtissiers
396,09
+ 0,7
+ 4,6
Biscuits petit déjeuner
112,82
+ 2,6
125,2 24,8
Biscuits chocolat et fruits Goûters
567,32 353,32
+ 0,2 + 4,2
- 3,7 + 2,1 - 2,7
Biscuits secs
324,08
+3
+ 0,5 +3 +5
149,4
294 71,8 14,3 94,7
71,7
42
+ 2,1
56,9
12 11,6
12
95,87
+ 9,4
- 0,7 - 0,9 + 1,8
+ 7,5
92,5 23,9
14,6
+ 1,5 + 8,4
Panification préemballée
605,78
+ 7,8
+ 3,2
+ 4,6
87,4
45,2
+ 4,2
Pains de mie à usage seul
371,70
+ 6,4
+ 4,9
234,07 + 10,1
43,6 43,8
25,7
Autres pains préemballés
+ 1,4 + 5,9
+5 + 3,2
Cookies
+ 3,9
+4
8,4
19,5
25,9
- 0,2 + 0,6 + 0,5 0
53 24,7
41,6 22,2 28,8
- 1,9
+ 0,4
16
15,7 27,4 46,7
50
- 1,1 - 0,7 - 7,9
13,2
39
+1
33,4
+ 0,3
8,6
10,3
+1
36,3
+ 0,5
18,4
18,5
41,3 34,9
+ 1,3
30,5
+ 0,5
12,1
- 4,2
I BL O P U DÉ VI
EN PARTENARIAT AVEC LE SALON DU SIAL PRÉSENTE... Des interviews vidéos exclusives des acteurs de la distribution et de la grande consommation
VOUS DONNENT RENDEZ-VOUS LE 22 OCTOBRE SUR WWW.LSA.FR / RUBRIQUE LSA TV / PUBLI VIDÉO
LES CHIFFRES LIQUIDES
Rupture de tendance Données en CAM à fin juin 2012 - évolution vs 2011 Activité Total GMS CA en M €
LIQUIDES BRSA et eaux BRSA gazeuses Colas Limonades, tonics et limes Sodas et BAF gazeuses BRSA non gazeuses Boissons à base de thé Jus de légumes Jus de fruits Boissons aux fruits plates
Prix
Hypers
Supers
Évolution (%)
- 1,5
+ 4,2
1 658,7
Part des promos en hypers et supers (%) 2010 2011
Part de marché Part d’offre Valeur Évolution Offre Évolution
Poids des MDD (%)
952,1
+ 1,8
21,2
21,3
19
+ 0,3
24,1
6 518,75 1 917,13
+ 3,2 + 2,1
- 2,1 - 3,7
+ 5,3 + 5,9
814,1 206
507,6 135,9
+ 1,3 + 3,1
19,7 22,2
19,8 22,7
25,2 7,6
+ 1,3 + 0,5
30,7 + 0,2 20,4 - 0,5
1 344,88
+ 2,2 +4
- 2,7 - 5,7
+ 5,1 + 10,4
74,6
52,9
+ 2,1 + 3,9 + 3,7
23,9 9,8 21,5
24,1 10,4 22,6
3,9 32 10,4
+ 0,4
16,3
- 0,8
25,2 57,8
+ 1,2 + 0,1
35,1 18,3
+ 0,1 - 0,6
166,16 406,10
0
+1
- 5,2
+ 6,6
38,1 93,3
2 635,59
+ 5,9
- 1,4
+ 7,3
434,8
249,6
+ 1,1
16,5
15,7
48
+ 1,6
40,2 + 0,7
159,54
+ 7,9 - 0,5
- 0,4 - 3,6
+ 8,3 + 3,2
31,3
20,1
+ 0,5
12,4
12,6
26,4
+ 0,3
32
+ 2,1
+ 4,4 308,40 + 11,7 146,70 + 14,5
- 3,8 + 5,4
+ 8,6 +6
7,6 200,4
4,8 121,2
+ 0,2 - 1,7
3,6 18,5
2,4 16,5
71,6 62,2
+ 6,8 + 2,9
69,6 50
+ 4,7 + 1,7
- 1,2 + 5,7
57,5 24,1
32,9 14,2
19,7 9,7
+ 1,2 + 0,3
21,5 21,3
0 - 0,2
86,8 27
48,2 9
24,8 11 5,8 10,6
27,2 13,1 5,4
+ 9,5
+ 7,5 + 2,2 +2 + 12,7
9,5
47,9 3,8
+ 0,4 - 1,2
46,6 10,9
+ 0,3 - 2,4
19,14 1 638,10
311,32 52,40
+ 4,5 + 4,8
- 4,3
1 966,03
+ 0,7
- 1,2
+ 1,9
173,4
122,1
- 0,2
20,8
21,8
14,6
+ 0,1
21,8
0
92,42
- 9,7
+ 12,7
37,3
24,8
5,2
82,1
- 1,9
53,9
- 0,2
21,6 21,5
22,7 22,6
27,1 25
+ 0,5
57,5 40,2
- 2,8 + 0,3
600,27
+ 0,8 + 2,5
19,6 17,1
- 3,1
- 0,1
- 0,2 0
4,2
1 273,33
+ 1,7 + 0,7
8,5
+ 0,2
14,7
2 077,86 1 962,91
+ 2,2 + 2,3
+ 0,4 + 0,8
+ 1,8 + 1,5
257 224,4
151,3 133,4
+ 3,8 + 3,9
19 19,1
19,9 20,3
7,5 5,5
+ 0,3 + 0,3
12,7 + 0,3 9,1 + 0,1
Bières de spécialités
657,01
+ 9,7
+ 7,8
16,9
17,3
1,7
- 0,1
4
23,3 9,7
- 3,5
9,8
21,2 24,5 11,0
2,2 13,9
+ 3,0
31,7 15,4
18,9 23,6
5,3
- 0,1
+ 4,7 - 5,4
+ 0,3
487,97 81,37
+ 1,7 - 6,5 - 10,9
53,6
Bières de luxe
+ 3,9 - 6,6 - 8,2
63,1 37,7
+8
736,56
+ 1,8 + 2,2
123,7
Bières spéciales blondes
24,0
+ 2,4 - 0,2
25,0 31,9
114,94 6 433,38 1 784,17
+ 0,9 + 2,5 + 1,1
- 5,9 - 1,5 - 2,6
+ 6,8 +4 + 3,7
32,5 587,7 124,5
18,2 296,6 75,6
+ 3,3 + 1,7 + 2,3
17,5 23,3 18,4
14,2 23,2 17,3
41,1 16,6 26,4
+ 1,8 - 0,7 - 0,6
39,2 + 1,8 19,7 - 0,2 25,7 - 0,6
155,09 -3 1 120,89 + 0,6 163,70 - 3,7 223,85 + 10,7 120,64 + 1,3
- 3,6
+ 0,5 + 5,5
19,6 29,8
12,5
- 1,2 0
35,8 28,9
- 0,1 - 0,2
33,3 27,5
- 1,5 +1
+ 2,2
27,1
14,3
15,9
- 1,4
+ 2,9
29 15,8
30,5
- 0,7
18,2 9,9
16,6
- 0,5 - 0,7 - 0,8
- 0,2
31,4
37,8 9,8 8,8
37,9
- 0,7 +2
+ 0,9 + 8,5
17 18,1 10
13,7
20,8
20,2
- 0,6
Sirops Concentrés pour boissons Eaux Eaux aromatisées Eaux plates nature Eaux gazeuses nature
Bières et cidres Bières et panachés
Panachés et bières sans alcool Cidres
Spiritueux et champagnes Apéritifs Portos, madères, xérès Anisés VDN, muscats, pineaux Vermouths et apéritifs à base de vin Amers, gentianes, bitters, americanos
- 4,6 - 5,7 + 11,5
16,7
16,2 9,8
+ 0,8 + 1,1
- 0,5 - 2,1 + 4,0 + 1,5
3 095,63
+ 3,8
- 0,4
+ 4,2
306
149,2
+ 1,4
19,4
19,4
10,7
- 0,4
16,9 + 0,2
Gins, vodkas, tequilas
309,30
+ 2,9 + 3,4
36
20,6 21,8
- 1,5
+ 8,2
16,3
+ 3,3
2 005,24 14,17
+ 4,5 -8
+ 2,5 + 0,1
10,6 19,1
- 2,1
63,35
10,7 22,4
17,1 12,6
- 0,2
33,8
56,7
+ 0,8 + 3,6 + 11,9 + 1,3
19,2
+2 + 5,6 + 4,5
19,7 17,7 12
16,9
286,62
+ 7,1 + 5,5
+ 4,1
Rhums
20,3
7,2
9,5
68,59 9,30
- 2,8
- 6,2
- 10,7 - 1,8
- 0,3 0
+4 + 0,4
1,9 7
+ 1,4 - 18,2 - 0,5
- 0,9 - 25,1
1,7
37,27 301,78
28,7
+ 3,3 - 3,3 - 1,2
25,8
20,3 6,1 13 4 15,4 25,2
23,2 10,6
1 553,58
72
+ 1,8
36,7
548,01 1 005,57
+ 2,3 + 1,3
Alcools et liqueurs
Hors saérie | Octobre 2012
15 029,99 + 2,8
Nombre de références
+ 15,9 - 1,1
Boissons énergétiques
Punchs et cocktails Whiskys Premix Cognacs, armagnacs, calvados Sirops de sucre de canne Eaux de vie et alcools forts Liqueurs et crèmes Mousseux et champagnes Vins effervescents Champagnes
58
Évolution (%) Valeur Volume
- 9,5
27,7 108,6 3 16,7 3,3 11,7
- 4,5
+ 1,7 + 3,6 + 2,3 + 9,2 + 4,2
+ 1,6
- 2,2
+ 3,8
157,2
+ 3,4 + 0,6
+ 0,2
+ 3,2
85
41,4
- 3,3
+ 4,1
72,2
30,7
65,3
4,4
0
0
0 + 0,6
39,2 47,2
+1 - 1,5
+2 - 0,9
31,2
+ 2,7
18,4
22,4
-1
37,5
17,8
- 1,2
22,1
0
21,7
23
- 0,9
25,5
+ 0,1
43,7
44,7
28 12,7
- 1,5
17,9
- 0,2
14,2 4,2 16,4
0 36,1
- 0,5
30,3 12,7
LES CHIFFRES FRAIS LIBRE-SERVICE
D’abord les valeurs sûres
Données en CAM à fin juin 2012 - évolution vs 2011
Activité Total GMS CA en M €
FLS POIDS FIXE Surgelés glaces Surgelés sucrés Spéc. glacées à partager Sorbets et crèmes glac. vrac Spéc. glacées individuelles Spéc. glacées fin d’année Desserts et pâtes surgelés
Supers
+ 3,3
4 529,3
2 302,6
+ 1,5 -2
- 2,9 - 7,6
+ 4,3 + 5,6
833 269
37,83 - 4,4 241,82 - 3,8 572,98 - 3,4 45,50 -2 99,51 + 14,1
- 6,5 - 8,5 - 9,4 - 3,8 + 9,8
+ 2,2 + 5,1 + 6,6 + 1,9 +4
14,3 82,6 132,7 21,2 30,9
4 525,78 997,64
Part des promos Poids des MDD (%) en hypers et supers (%) Part de marché Part d’offre 2010 2011 Valeur Évolution Offre Évolution
+2
17,5
17
42,2
+ 0,1
37,1
0
472,1 146,4
+ 1,1 -1
21 28,1
19,5 2
47,7 28
-1 -1
46,9 38,6
- 0,7 - 0,5
8,9 43,5 72 11,9 17,9
- 4,5 - 3,3 - 0,8 - 0,3 + 7,5
25,5 28,3 27,5 56,4 15,3
25,3 27,7 26,1 57,3 16,2
34,1 22,8 24,2 20,5 66
+ 0,5 - 0,5 -2 + 0,1 - 3,5
48,3 32,4 35,7 36,3 67,6
+ 2,1 + 0,1 - 1,4 + 1,1 - 3,4
+ 2,5
- 1,5
+4
564
+ 2,1
18,6
17,2
53,8
- 1,4
50,8
- 0,8
536,24 310,92 304,65 425,31 433,83 464,42 27,37 641,93 383,46
+ 3,2 - 1,3 + 5,6 + 4,2 + 2,3 - 0,9 - 0,6 + 1,4 + 7,2
+ 2,9 - 9,3 + 2,4 - 0,8 - 0,8 - 2,7 - 1,9 -4 + 1,4
+ 0,3 + 8,9 + 3,1 +5 + 3,1 + 1,8 + 1,4 + 5,7 + 5,7
70,7 28,9 48 93,1 101,6 110,8 12,8 40,3 57,8
39,6 14,3 27,6 50,5 60,3 65,3 7,4 23,6 37,5
+ 2,2 + 1,6 + 3,9 +4 - 0,6 - 1,2 - 1,9 + 10,3 + 5,1
14,5 32,7 20,8 25,8 14,9 17,6 5,3 14,3 14,1
16,2 32 18,3 24,7 12,8 14,5 6,9 11,6 13,4
54,2 65,5 40,4 46 71 51,8 38,5 54,9 45,6
- 1,4 - 2,2 - 1,5 - 0,7 - 0,7 + 1,1 + 1,3 -3 - 2,2
47,7 58,8 43,2 44,7 66,4 51,3 57,4 50,7 43,1
- 0,1 - 2,2 - 0,5 - 0,8 - 0,5 + 0,7 - 5,1 - 3,7 -1
15 955,40 5 780,55
+ 3,4 + 2,5
+ 0,2 - 0,8
+ 3,3 + 3,3
1 742,3 889,9
975 498,5
+ 2,2 + 2,4
14,7 15,9
14,2 15,3
37,7 32,5
+ 1,2 + 0,5
30,1 31,3
+ 0,4 - 0,1
Jus de fruits frais
1 407,14 2 085,49 3,73 240,83 994,36 692,17 21,78 335,04
+ 4,5 + 0,2 - 11,3 +3 + 0,3 + 8,5 + 6,1 + 2,8
+ 0,3 - 1,9 - 11,3 + 1,2 - 4,2 + 3,9 + 5,9 +1
+ 4,2 + 2,1 0 + 1,7 + 4,7 + 4,4 + 0,2 + 1,8
223 329,8 3,3 61,1 122,4 65,5 7,6 78,8
130,6 185,1 2,8 28,5 69 40,6 3,6 40,5
+ 3,3 + 1,2 - 0,8 + 3,3 + 3,7 + 2,2 + 5,3 + 4,3
17,3 18,7 6,9 13,5 13,2 11,7 7,8 11,2
17,7 17,8 7,9 16,6 11,2 10,3 7,6 12,2
38,1 26,6 32,2 23,7 33,3 48 29,6 21,8
+ 0,5 + 0,2 - 3,3 - 0,3 - 0,3 + 2,3 +8 - 0,9
38,8 26,8 99,7 25,3 33,5 37 34,1 23,5
+ 0,4 - 0,6 + 3,8 + 0,2 - 0,3 + 0,7 + 1,1 -1
Beurre, œufs, lait
4 792,75
+ 3,5
- 0,4
+ 3,9
317,8
189,2
+ 1,2
11,8
11,5
41,1
+2
27
+ 1,2
35,50 + 12,9 1 023,83 + 5,8 2 056,19 + 1 1 040,51 + 5,4 89,22 - 0,6 66,48 + 1 481,03 + 5,7
+ 4,7 + 1,6 - 1,5 + 0,6 - 4,1 - 1,8 - 0,8
+ 7,8 + 4,1 + 2,6 + 4,8 + 3,7 + 2,8 + 6,5
6,5 35 104,8 77 10 35,2 49,4
4 21,4 67,9 43,1 5,8 15,6 31,9
+ 1,3 + 2,4 + 1,5 - 1,4 + 4,4 + 4,3 +2
11 10,3 15,5 9 3,8 7,3 8,6
10,8 9,2 15,3 8,2 3,6 7,2 11,1
22 53,2 47,3 36,7 16 31,1 8,7
+ 1,8 + 0,4 + 3,6 + 1,7 + 3,3 + 1,4 + 0,2
30,7 39,2 28,9 29,6 34,2 29,6 14,4
-1 + 0,5 + 2,2 + 1,6 - 0,4 + 2,4 - 1,2
Poissons Crustacés et mollusques Pizzas Entrées Légumes Plats cuisinés Sauces, herbes, infusions Viandes Pommes de terre
Crémerie Ultrafrais Desserts frais Yaourts Salades de fruits Compotes et confitures Fromages frais Crèmes fraîches et UHT Desserts et crèmes des. lactés
Graisses à frire Œufs Lait Beurres Laits frais nature et aromatisés Boissons et crèmes végétales Margarines
Hors série | Octobre 2012
Hypers
- 0,3
34 958,96 + 3
Évolution (%)
3 528,14
Surgelés salés
Fromages LS Fromages allégés Pâtes pressées non cuites Pâtes pressées cuites Fromages de spécialités Pâtes molles Fromages méditerranéens Fromages apéritifs Fromages en portions
60
Nombre de références
Évolution (%) Prix Valeur Volume
326
5 382,10
+ 4,5
+ 1,8
+ 2,7
534,5
288,6
+ 2,3
15,8
15,5
40,5
+ 1,2
30,2
+ 0,7
120,07 420,93 1 322,11 382,79 891,94 240,76 281,34 381,24
-6 + 4,3 + 8,9 0 + 1,4 + 5,6 +9 + 1,7
- 8,4 +2 + 4,1 - 2,1 - 1,3 + 4,2 + 5,1 - 0,5
+ 2,6 + 2,3 + 4,6 + 2,2 + 2,8 + 1,4 + 3,6 + 2,2
28,1 38,4 55,3 63,5 61,7 23,9 45,1 34,4
14,8 21,4 33,1 30 38,2 13,8 23,1 21
- 1,7 + 1,5 + 8,2 -1 + 0,1 + 4,3 + 7,4 -7
5 14,1 12,1 15,5 16,8 16,5 24,7 18,9
6 14,5 11,6 13,7 16,8 14,7 22,3 20,5
8,4 30,7 67,4 23,8 38,3 51,1 27,2 10,3
+ 0,2 + 2,1 + 0,4 + 0,6 + 0,5 + 2,7 +1 + 0,2
10,6 36,9 42,1 26,8 37,1 48,3 24,7 17,3
- 0,2 + 1,6 - 1,1 + 0,8 + 0,8 + 2,3 -1 + 1,3
ÉLEVÉ :
t e l u o p o i B Dessine-moi un
inimum jours d’élevage m e - Sans Antibiotiqu (<0,9%), conformément à la GM ologique! - Nourri sans O à la production bi e v ti la re on ti ta réglemen
Spécialiste de la volaille BIO POULETS - DINDES - PINTADES - CANARDS
BODIN La Volaille Biologique Les Terres Douces 85210 STE HERMINE / VENDÉE Tél. +33(0)2 51 97 89 90 www.bodinbio.fr
LES CHIFFRES FRAIS LIBRE-SERVICE Activité Total GMS CA en M € Pâtes fraîches et fr. fondus Fromages de chèvre et brebis Pâtes persillées Gateaux froma. et tourteaux From. à consommer chaud
Frais non laitier LS Traiteur Plats cuisinés frais Viandes élaborées Entrées fraîches Salades fraîches Panés frais Crêpes, galettes, tartes Pizzas Quiches, tartes, tourtes Snacks chauds salés Sandwichs Frais emballé traiteur Pâtes ménagères Pâtes fraîches Soupes et sauces fraîches
Hypers
+ 8,6 + 0,4 - 0,5 + 1,6 + 5,5
+ 2,2 + 0,2 + 1,1 0 + 2,1
+ 3,1 + 4,1
0 + 1,9
+ 3,1 + 2,2
1 953,9 839,8
761,33 + 2,9 402,19 + 5 451,65 + 4,2 536,61 + 2,7 290,33 + 8,2 91,22 + 14 339,33 + 2,3 122,70 + 5,1 150,42 + 6,9 316,27 + 0,9 228,03 + 8,8 334,20 + 6,5 341,58 + 0,9 115,27 + 3,3
+ 1,9 + 2,4 + 1,7 - 1,2 + 6,4 + 12,2 + 0,2 + 3,4 + 1,7 + 1,8 + 0,5 + 4,8 + 0,5 - 0,1
+1 + 2,5 + 2,5 + 3,9 + 1,7 + 1,6 +2 + 1,6 + 5,2 - 0,9 + 8,3 + 1,6 + 0,4 + 3,3
317,12 + 11 480,61 + 0,5 228,01 + 0,6 8,56 + 1,6 306,62 + 7,8
14 477,78 4 481,12
Supers
+ 8,3 + 2,5 - 1,6 + 2,2 +6
16,7 11,6 18 11,3 28
18,1 11,3 15,5 11,6 27,7
16,5 41,8 35,5 20,4 50
+ 1,3 + 0,3 + 1,8 + 1,5 + 1,3
15 33,1 43,3 60,4 36,6
- 0,7 + 0,9 +3 + 2,2 + 3,1
858,6 353,4
+ 2,4 + 3,2
19,6 17,8
19,2 17,4
45,5 37,5
- 0,8 - 0,7
39,5 36,4
- 0,1 + 0,5
195,7 33 98,2 85,2 46,5 12,1 37,7 21,4 34,9 58,8 54,9 44,8 67,8 48,7
79,6 15,4 35,6 42,7 19 5,5 18 8,9 15,4 25,8 18,9 21,2 30,6 20,5
+ 3,5 +6 + 2,2 + 3,6 + 5,7 + 8,6 + 1,1 - 2,5 + 6,6 + 3,9 + 4,9 + 0,7 + 3,1 + 2,4
17,8 25 21,5 12,3 19,4 13,3 24 17,1 13,7 12,6 22,4 14,6 18,1 14,4
17,6 26,3 20,8 12,7 18,8 13,3 23 17,5 13,5 11 21,1 13,6 17,4 15,4
32,4 29,1 45,9 52,8 28,1 44,4 42,5 45,9 18,6 45,4 21,9 44,8 34 13,1
- 0,6 - 0,8 + 1,8 - 3,1 - 0,3 - 5,3 + 1,6 + 2,8 - 2,2 - 3,2 + 0,3 - 0,5 - 0,6 - 0,2
34,6 38,2 42,6 48,2 29,6 44,1 46,6 50,7 26 46,2 39,2 40,4 36,5 17,1
+ 0,1 - 0,3 + 1,9 -1 - 0,4 - 0,5 + 2,7 + 4,8 - 0,2 - 0,2 - 0,6 + 0,2 + 1,5 - 0,3
59,2 71,1 21,3 2,5 30,2
32,4 33 13 1,7 13,7
1 823,82
+ 1,3
- 1,8
+ 3,1
231,5
104,4
+3
24,6
25,3
53,8
- 0,2
43,5
+1
Saurisserie
484,06 316,33 613,04 410,40
0 - 1,8 + 1,5 + 5,4
- 1,9 - 4,3 - 2,4 + 1,8
+ 1,9 + 2,6 +4 + 3,5
101,1 35,5 38,7 56,2
43,7 18,5 18,6 23,6
+ 1,2 + 2,8 +4 +6
21,4 21,3 32,9 19,1
21,4 20,8 34,4 20,2
40,8 50,3 60,4 62,1
+ 2,5 - 2,9 - 2,1 + 0,5
39,4 32,1 56,1 49,8
5 366,48
+ 4,2
+ 0,5
+ 3,8
556,5
258,1
+ 2,1
20,3
19,4
48,4
- 1,1
43,9
Saucissons et saucisses sèc.
1 419,94 387,25 147,60 158,17 61,25 241,96 284,98 644,20 338,56 426,52 90,98 546,78 618,30
+ 4,1 + 1,2 +6 + 2,1 + 4,1 + 5,1 - 1,3 + 5,2 0 + 6,2 + 9,9 + 7,5 + 5,7
+ 0,2 - 0,5 + 3,4 + 0,2 + 3,4 - 1,4 -8 + 1,8 - 6,1 + 3,4 + 5,3 +4 + 2,5
+ 3,9 + 1,7 + 2,5 + 1,9 + 0,6 + 6,6 + 7,3 + 3,3 + 6,5 + 2,8 + 4,3 + 3,4 + 3,1
90 44,4 18,9 40,4 12,3 20,9 38,1 77 27,3 54,3 12 44,6 76,9
47,5 22,4 9 17,8 4,1 7,6 16 34,5 10,3 28 4,8 23,1 35,8
+ 1,8 + 6,8 + 2,9 - 0,1 - 8,6 + 2,4 + 0,4 + 1,6 - 0,2 + 3,4 + 4,3 + 1,2 + 4,1
20,7 23,3 12,9 14,7 19,2 66,7 17,9 15,1 19,8 11,1 19,6 13,4 19,3
19,8 21,5 12,4 13,4 20,3 69,7 16,8 14,1 18,4 11,4 18,9 11,5 17,9
52 47,7 37,3 45,1 12,5 32,6 46 43,8 52,9 57,8 45,7 63,1 39,8
- 1,1 - 2,2 - 0,3 + 0,7 - 0,7 - 3,3 - 2,2 - 1,5 + 1,3 - 1,7 - 2,7 - 1,1 - 0,9
42,9 46,1 41,2 47,7 38,9 41,4 49,7 47,7 56,4 49,2 43,6 54,3 37,9
+ 1,3 - 1,2 - 0,4 +3 - 1,1 - 1,7 - 0,9 - 1,4 + 1,3 + 3,1 - 2,3 - 3,8 - 1,8 - 1,1 -1 - 3,4 - 1,2 - 0,7
Fruits et légumes
831,84
+ 1,4
- 0,8
+ 2,2
152,2
70,1
+1
12,5
11,4
48,7
- 0,5
35,3
+ 1,5
IVe et Ve gammes
633,25 194,20 4,38
+ 2,4 - 1,4 - 9,9
- 0,7 - 0,7 - 12,3
+ 3,1 - 0,7 + 2,7
101,1 49 2,9
44,9 24,4 2,4
- 0,4 + 3,1 - 3,8
12,5 12,5 10,7
11,4 11,4 9,4
48,9 48,4 36,9
-1 + 1,4 - 1,4
+ 1,3 + 2,1 - 1,8
1 202,05
- 0,2
- 3,8
+ 3,6
125,8
53,5
- 1,5
23,2
23,7
32
- 2,6
- 1,5
836,66 56,58 308,81
- 0,7 + 0,1 + 1,1
- 3,8 - 2,4 - 3,6
+ 3,2 + 2,6 + 4,9
82,3 10,1 33,4
33,3 4,3 16,3
- 5,4 - 2,5 + 9,2
26,5 16,1 15,6
27,9 16,1 14,4
26,2 42 45,3
- 4,8 + 8,1 + 0,5
34,4 37,4 78,8 37,1 33 43,4 45
772,47
+ 0,1
- 2,9
+3
48,1
19,6
+ 1,7
16,7
15,2
66,1
+ 1,7
50,2
- 0,2
772,47
+ 0,1
- 2,9
+3
48,1
19,6
+ 1,7
16,7
15,2
66,1
+ 1,7
50,2
- 0,2
Saumon fumé Autres poissons fumés et prép. Charcuterie Jambon cuit et épaule Jambon cru Rillettes fraîches Pâtés et produits à base de tête Charcuterie à réchauffer Foies gras frais Frais emballé charcuterie Saucisserie Saucisses fraîches Charcuterie tranchée Rôtis de porc et autres sal. Aides culinaires
Hors série | Octobre 2012
Évolution (%) Prix Volume
Saurisserie Surimi
Fruits secs Légumes marinés Volailles Produits élaborés Saucisserie de volaille Jambons cuits de volailles Boucherie
62
Valeur
Part des promos Poids des MDD (%) en hypers et supers (%) Part de marché Part d’offre Évolution (%) 2010 2011 Valeur Évolution Offre Évolution
Nombre de références
Viandes hachées
- 2,9 + 5,2 - 0,7
Un nouveau segment
au rayon boucherie
Produits “multi-usages”
cœur de repas ou apéritif
73% d'intentions d'achat*
(concept et packaging)
DLC : 18 Jours
SERVICE COMMERCIAL SOCOPA VIANDES • BP 20 • 72 401 LA FERTÉ BERNARD CEDEX - TÉL. : 02 43 60 22 22 • FAX : 02 43 60 22 00
DOCUMENT NON CONTRACTUEL - SOCOPA VIANDES RCS QUIMPER 508 513 785 - 09/2012
r e f f u a h c é àr s e s s i c u sa s e d t e s e t t e t! l e u h o c b a s s r De u s le n a d t n e directem
* Source : études quantitatives online 2900 personnes Meyring 2011 et 2012. Étude Monadia : produits testés et sélectionnés lors d’un examen gustatif par un jury de 240 consommateurs dans un laboratoire d’évaluation (juin à septembre 2012) - www.saveurdelannee.com
! U A E V U O N
LES CHIFFRES DROGUERIE-PARFUMERIE-HYGIÈNE
Tout en contraste
Données en CAM à fin juin 2012 - évolution vs 2011
Activité Total GMS CA en M €
DPH Entretien
Hypers
Supers
Part des promos Poids des MDD (%) en hypers et supers (%) Part de marché Part d’offre 2010 2011 Valeur Évolution Offre Évolution
- 0,3
+ 2,8
6 141,8 42 495,5
- 0,1
18,9
19,1
21,2
+ 0,4
17,3
+ 0,6
+ 3,9 + 4,1
+ 1,8 - 0,2
+ 2,1 + 4,2
1 572,6 852,9
755 401,2
+ 0,5 + 1,1
18,2 15,4
18,4 15,6
23,2
+ 0,4 + 0,2
24 26,1
+ 0,1 - 0,1
19,23 + 10,6
+ 0,4
28,1
- 0,4
- 0,6 + 1,2
38,9 28,7
- 1,5 0
0 + 0,9
26,4 36,8
- 1,6 +2
+ 0,6 + 1,1
23,8 22,7
+ 0,2 + 0,5
+ 0,5 - 1,2 - 0,3
11,4 40 22,1
+ 0,8 - 0,3
48,3 35 30,1
5 054,66 2 139,75
+ 3,4
+7
12
5,3
+ 3,4
5,4
7,3
100,30 186,37 60,96
+ 2,8 + 2,2 -2
- 4,4 - 0,4 - 5,4
+ 7,5 + 2,6 + 3,5
23,4 66 20,9
15,8 34,7 10,7
+ 1,5 - 0,3 + 0,7
4,1 16,4 23,4
4,7 16,4 25,3
31,8 32,6 26,7
26,92 103,37
- 5,9 + 4,3
- 14,5 + 1,2
+ 10 + 3,1
17,4 44
6,6 24,4
+ 1,5 - 0,8
7,5 14,2
6,6 13,1
38,7 22,6
374,44 30,54
+ 4,5 - 9,4
0 - 11,8
+ 4,5 + 2,7
269,1 17
94,4 8,7
+ 3,6 - 6,6
12,6 8,9
13,2 6,9
18,4 6,1
54,84 375,00
+ 6,4 + 5,9
+ 6,9 + 0,1
- 0,5 + 5,8
47,8 146,4
16,5 78,1
-3 + 1,2
5,7 15,9
6,7 16,6
39,4 19,6
31,16 268,46
- 2,3 + 5,1
- 3,9 - 0,2
+ 1,6 + 5,3
13,6 58,5
8,5 35,6
- 1,9 + 5,1
28,8 17,7
13,4 18,5
44,5 39,4
Pdts entretien lave-vaisselle
88,98
+ 5,1
- 0,2
+ 5,3
18,4
10,6
- 4,1
3,5
3,7
26,6
+ 0,8 - 0,5 + 1,6
Pdts de lavage lave-vaisselle
320,50 98,67
+ 6,8 - 0,2
+ 3,3 + 0,1
+ 3,4 - 0,3
46,6 52
24,6 27,3
+ 1,4 - 3,3
24,4 1
24,7 12,5
16,7 22,1
- 0,4
21,6
+ 0,1
25,9
+ 0,1 - 0,6
Savons de ménage Javel Éponges et tampons à récurer Kits balais + lingettes Brosses, chiffons et lingettes Pdts WC gels past. mous. ling. Désodorisants Nettoyants sols Gants de ménage Nettoy. ménagers multiusage Nettoyants vitres Produit vaisselle main
Pdts WC bloc cuvet. chas. d'eau
- 0,8 + 0,3 - 0,5 + 2,2
432,06
- 2,4
-2
- 0,4
185,7
80,2
- 1,5
9,8
8,9
11,4
+ 1,1
16,1
+ 0,9
Entretien bois et meubles
25,75
- 6,5
- 7,7
+ 1,3
15,3
8,7
- 7,4
4,3
4,6
19,1
+1
25,9
+ 1,9
Entretien cuir, PVC et toile
29,29 17,45 19,47
- 3,4 - 1,4 + 2,6
- 6,7 - 2,7 + 1,9
+ 3,5 + 1,3 + 0,6
27,8 9,5 8,1
12,1 4 4,8
- 1,1 + 1,2 + 1,4
3,2 7,2 2,3
2,8 6,3 2,7
4,6 11,2 14,3
+ 0,4 + 0,3 +1
44,9 22,3 28,9
+ 0,9
100,61 97,04
+ 4,1 +5
+ 3,2 + 5,5
+ 0,9 - 0,5
18,8 24,4
8,5 11,3
+2 + 0,7
3,5 13,6
4,3 13,3
13,2 11,8
+ 0,2 + 0,8
24,8 19,6
4,54
- 8,2
- 14,1
+ 6,9
6,7
2,3
- 3,8
2,7
3
8,1
- 0,4
62,3
- 2,9 - 11,1 - 4,7
- 2,1 - 8,1 -7
- 0,8 - 3,2 + 2,4
3,5 68,1 3,5
1,9 26 2
- 5,7 - 1,7 -3
1,1 16,3 1,5
1,3 13,7 3,1
25 9 2,2
+ 6,3 + 1,8 - 1,4
42,8 14,6 44,3
+ 1,3 + 1,9
Produits pour métaux
7,12 126,16 4,64
Emballages ménagers
574,70
+ 2,1
- 0,9
+3
114,4
61,3
+ 0,6
7,5
7,9
68,8
+1
51
- 0,1
Sacs poubelle
324,34
+ 4,5
- 0,5
+5
45,4
24,4
+ 1,1
7,2
8,3
71,3
+ 0,1
53,3
+ 0,6
Barquettes et sachets aliment.
72,48 140,36 37,52
+ 0,4 - 0,2 -5
- 0,2 - 0,6 - 4,9
+ 0,6 + 0,4 - 0,1
26,9 22 20,1
13,1 12,2 11,7
- 0,4 + 1,7 - 0,5
5,1 9,1 9,5
5,3 8 9,1
78,9 65,1 42,9
+2 + 1,3 + 2,8
66,6 47,2 32,1
+ 0,5
Entretien spécifique
Pdts entretien et gros travaux Entret. fours, grils et plaques Adoucisseurs d'eau/détartrants Débouch. et pdts fosses septi. Access. lustrants chaussures Entret. tapis, moquet. ameublt Insecticides
Emballages aliment. rouleaux Filtres à café
- 0,4 + 2,4 - 1,1 + 0,7 + 6,8
- 5,3
- 3,1 + 0,5
1 908,15
+ 5,7
+ 1,1
+ 4,6
419,6
212,2
+ 0,1
26,7
26,7
11,6
+ 0,3
15,9
+ 0,2
Détachants
112,90
+ 2,6
- 5,9
+ 9,1
45,6
21,9
- 1,3
20,5
19,2
6,9
0
12,3
+ 0,6
Assouplissants
217,13
+ 1,7
+ 8,1
89,8
24
- 0,2
-1
20,4
+ 4,5
31,2 193,5
15 16,9
- 0,3
+ 3,4 +4
23 12,6
23,9
-4 + 8,5
45,9 16,8
- 2,3
122,38 1 297,41
- 5,9 - 7,2
10,7
+ 0,6 0
13,8 0
- 0,3 + 0,3
+ 1,3
15
+ 0,8
20,3 8,7
+ 0,4 + 0,2
14,7 10,3
+ 0,8 + 0,6
11,3
+ 1,1
2,9 9,2
+ 1,2 + 1,1
Entretien du linge
Hors série | Octobre 2012
15 244,87 + 2,6
Évolution (%)
24,6 19,9
Entretien courant
64
Nombre de références
Évolution (%) Prix Valeur Volume
Lessives spécialistes Lessives généralistes Teintures textiles Soins du linge
Hygiène Parapharmacie
103,7
- 2,8 +2
29,9
13,5 29,5 25,7
15,09
- 0,7
13,3
+ 3,1
46,2
4,1 20,7
+ 1,5
- 0,2
+ 3,9 - 3,2
- 4,5
143,23
- 0,2
3,5 25,6
10 190,21 569,47
+ 1,9 +1
- 1,3 +1
+ 3,2 0
4 569,2 443,4
1 740,5 133,2
- 0,2 - 0,7
19,2 8,8
2,7
19,4 8,4
0 14,8
Pdts et acces. parapharm.
103,30
-3
79,2
25,7
- 3,9
8,1
6,9
150,14
+ 1,6
-1 + 0,4
-2
Produits santé et forme
+ 1,2
150,9
29,5
- 1,2
11,2
10,1
13,3 0,1
+ 0,8 0
Toilette et hygiène sexuelle
104,04
+ 2,2
+3
- 0,7
65,9
19,2
- 0,7
8,7
8,2
7
+ 0,9
0
LES CHIFFRES DPH Activité Total GMS
131,80 80,19
+ 5,4 -3
Hypers
1 684,81
CA en M € Produits de régime Adhésifs, bandages et 1ers soins Soins et beauté Dissolvants Maquillage Maq. fantaisie coffrets et acces. Accessoires de toilette Toilette du visage Produits dépilatoires Soins antibactériens visage Soins du visage Soins pour hommes Produits solaires Soins du corps Soins spécifiques
+ 0,1 + 1,4
78,1 69,3
Supers
30,1 29,6
+ 4,3 - 1,4
8,4 6,1
8,9 6,5
3,8 30,4
- 0,5 + 1,8
14,4 32,8
- 0,8 + 2,2
- 0,8
- 2,2
+ 1,4
1 180,4
372,9
+ 0,1
15
15,3
6,6
+ 0,3
11,6
+ 1,5
19,58 + 16,4 483,53 + 0,2 9,32 + 16,9
+ 12,1 + 0,1 + 15,6
+ 3,9 + 0,2 + 1,1
7,1 405,5 5,6
3,9 151,5 3,2
+ 10,9 + 0,1 + 12,4
3,2 11,6 59,5
4,5 12 62,7
42,8 2,9 1,6
- 0,1 + 0,4 - 0,9
43,7 19,9 34,3
- 0,4 + 3,9 - 4,6
49,37 213,05
- 0,3 - 4,3
- 1,5 - 10,6
+ 1,2 + 7,1
59,2 131
20,9 52,8
+ 2,5 -3
4,2 13,3
3,8 12,7
18,5 16,4
+ 3,2 + 0,3
34 20,5
+ 2,2 + 1,6
107,01 26,93 362,71
- 0,1 - 12 + 2,8
- 0,6 - 11,2 + 2,6
+ 0,6 - 0,9 + 0,2
63,5 22,6 205,5
22 7,1 62,8
- 1,8 - 7,6 + 3,5
13,4 10,5 17,6
13,9 10 18,8
13,5 0,6 2,6
- 0,1 - 0,2 0
16,9 10,2 6,9
+ 0,5 - 0,4 + 0,8
30,09 120,99
+ 6,4 - 13,2
+ 5,3 - 17,2
+ 1,1 + 4,9
18,5 74,7
6,9 21,6
+ 5,8 - 4 ,8
9,8 27
11,7 24
2,3 2,8
- 0,4 - 0,3
16,9 8,9
- 1,7 - 0,2
174,87 87,37
+ 2,1 -2
+ 2,6 - 2,2
- 0,5 + 0,2
119,5 69,2
34,9 21,8
+ 3,1 + 5,9
18,8 11,9
20,8 11,8
5,8 8,7
+ 0,6 - 0,2
14,2 14,8
+2 + 0,5
+ 1,6
1 398,76
+ 0,8
- 0,7
+ 1,5
1 018,4
395,6
- 0,8
18,2
17,4
6,4
+ 0,6
12
189,58
- 5,2
- 6,2
+ 1,1
110,4
50,8
- 3,8
13,8
12,9
10,1
Laques
102,49 495,56
- 1,6 + 1,1
- 2,2 - 0,7
+ 0,6 + 1,8
36,6 279,9
19,7 131,4
- 1,9 - 1,5
17,3 24,3
16,6 23,5
5,9 4,8
+ 0,1 - 0,1
15,5 14,7
0 - 0,3
+6 + 0,7
+ 1,9 -1
+ 4,1 + 1,7
166,4 186,3
59,9 65,7
-2 + 0,3
16,9 2,8
16,3 3,2
5,7 20,6
- 0,1 - 0,2
12,4 9,8
+ 0,1 + 0,1
Accessoires pour cheveux
221,59 113,20
+ 8,4
48,6
- 28,4
Colorations
264,36
- 0,2
+ 1,8
-2
231,9
76,8
+ 2,7
18,9
17,4
1,6
7
3,1
14,5
3,9
10,1
0
0 0
5,8 0
+ 0,1 0
- 0,4
19,5
20,1
12,5
0
15,1
+ 0,3
+ 0,9
16,2
17,5
4,7
- 0,3
11
- 0,2
+ 0,2 + 0,7
17,7
18,2
5,5
4,9
5,8
21,4
+ 0,1 - 0,1
9 39,9
+ 0,5 - 1,9
12 4,5
13,7 3,3
10,4 5,1
+ 0,1
18,1
+ 1,1
+ 0,2 - 0,4
13,8 17,4
+ 1,5 + 0,2
17,4 26,1 14,6 35,2
+1 + 0,4 + 0,5 + 0,5
28,6
- 0,4
8,3 52,4
+ 0,3
Shampooings Après-shampooings et soins
Produits pour permanentes
11,97 + 63
+ 25,4
29,9
3 190,63
+ 2,3
+ 0,9
+ 1,3
1 540,5
Dentifrices
435,87
+ 3,5
+ 2,1
+ 1,4
156,5
Déodorants
+ 2,4 - 0,8
+ 1,6
+ 0,8
300,9
Eaux de Cologne
499,20 36,83
- 1,6
+ 0,9
18,2
10,2
Hygiène buccale
126,52
+ 5,7 - 6,4
+2 0
51,2 26
20 11,6
+ 2,3
45,32
+ 3,6 - 6,4
- 2,8 + 5,1
- 4,4
+ 1,6
58,7
29,7
12,6
14
+ 3,1
+ 1,9
116,2
43
- 3,2 - 1,6
11,9
Brosses à dents
101,91 218,22
13,3
13,1
10,2
Savons toil. et pains dermato.
189,06
+ 3,2 + 3,6 - 9,7
116 327,3
47,7 140
10,1 27,9
10,6 28,5
23 11,4
Produits pour le bain
555,26 22,39
+ 1,2 + 0,1
- 0,6
Gels douche
+2 + 3,5 - 14,1
4,3
+ 1,8
+ 1,3
3,7 19,9
25,9
344,52
15,1 121,7
5,8
Hygiène et soins pour bébés
+ 5,1 + 0,5
45,8
- 0,3 - 0,7 - 0,4 - 1,7 + 1,3
Eau de toilette et parfum
117,44
+ 0,1
+ 1,1
-1
91
8,7
2,2
+ 0,4
4,75 61,57
- 17,2 + 4,7
- 11,6 + 6,8
- 6,3
2,6
1,6 9,6
Lames et rasoirs hommes
375,40
+ 0,4
Lames et rasoirs femmes
56,37
+ 1,1
- 4,5 - 2,3
27,3 86,6
8,5 0,2
+ 0,1
-2 + 5,1 + 3,5
29,8
Hygiène corporelle
Produits avant et après-rasage Produits moussants à raser
Lots mixtes Coffrets de toilette
Hors série | Octobre 2012
+ 5,3 - 4,4
Produits coiffants
Capillaires et acces. cheveux
66
Part des promos Poids des MDD (%) en hypers et supers (%) Part de marché Part d’offre Évolution (%) 2010 2011 Valeur Évolution Offre Évolution
Nombre de références
Évolution (%) Prix Valeur Volume
624 68,6 126
44,6 22
- 7,4
- 0,7 - 4,4 - 1,5 + 2,7
20,7 8,7
- 12,9 + 2,4
88,2
83,2
95,1
39,7 11,9
+1 + 0,6
20 15,6
93,8 20,9 18,5
4,8 12,4
6,2
+ 6,8 - 0,9
+ 0,9
11,5 16,7
+ 1,4
0 + 0,1
0
Papier de la maison
1 889,92
+5
- 0,2
+ 5,2
124,5
76,2
+ 3,4
22,2
21,9
61,4
- 0,7
46,8
-1
Mouchoirs en papier
295,37
+ 2,8
+ 3,5
- 0,7
41,4
+ 7,1
57,7
- 0,2
+ 4,8 + 5,1
- 0,5 - 2,1
+ 5,3
34,6
23,4
- 1,1
- 7,7
- 9,3
19,7 2,9
23,3
3,14
+ 7,3 + 1,8
24,9 16,9
60,2 65,1
35,4 51,1
- 2,6
965,24 473,59
19,9 24,8
18
Papiers toilette
24,2 22,1
152,57 + 11,4
+ 1,3
+ 9,9
25,9
- 1,5
+ 3,5 + 1,6 - 0,2
31,2 94,6
+ 4,9 + 4,5
102,8 33,4
Essuie-tout Lingettes et rince-doigts Cotons et bâtonnets ouatés Papier de la personne
1 456,63
+2
Tampons
105,63
- 1,4
- 2,9
Serviettes et protège-slips
313,89
+ 0,3
+ 0,5
Changes et couches-culottes
850,19 + 1,4 186,92 + 10,8
- 3,4
Produits d'incontinence
+ 6,1
262
11,4
+ 1,8 + 3,7
1,7 17,2
+ 1,1
14,5 8,3
138,5
+ 0,3
19,5 55,5 44,9 18,7
49,7
- 1,1 - 1,9
72,5
+ 2,8
55,6 28,3
+ 0,6
31,5
+ 1,8 + 0,4
40,3
-2 - 5,2
11,3
64,2
+ 4,1
26,1
26,8
26,5
+ 0,3
- 0,3
8,2 12,3 38,5
8 11,9
20
0
22,1
+ 0,8 + 0,7
40,1 4,7
26,9
- 0,6
25,7 28,4
35,2
+ 2,2
36,7
- 5,6
+ 0,1 + 1,8
4,2
+ 2,8
- 0,8 + 3,1
1er contributeur à la croissance Pionnier et leader des nouvelles gestuelles (1) (1)
(2) (2)
En 2012, Schwarzkopf continue de réinventer la coloration avec :
LA 1ÈRE COLORATION EN TEXTURE MASQUE*
Ultra facile à appliquer Nutrition intense des cheveux
UN PLAN DE SOUTIEN À LA HAUTEUR DE L’ÉVÈNEMENT ! Balisage impactant en magasin
Pub TV et retombées presse
Campagne digitale massive
Sources : (1) IRI TF PDM valeur CAM P5 12 Total marché coloration hors nouveaux entrants. (2) Perfect Mousse : 1ère mousse lancée en GMS à P9 10. PDM valeur cumulée de P9 2010 à P7 2012 sur segment mousse, IRI TF. HENKEL France SA - RCS Nanterre 552 117 590 - Capital 115 138 508 E. Photos non contractuellles.
*de Schwarzkopf
© SYLVIE HUMBERT
L’INTERVIEW
Hors série | Octobre 2012
Les PGC enregistrent une légère baisse en volume. Ce fait, très rare, est toutefois compensé par une légère hausse en valeur. Décryptage.
68
«Les PGC en mode prudence, gestion, contrôle»
Jacques Dupré, directeur Insight SymphonyIRI Group, Philippe Cabin Saint-Marcel, directeur général de SymphonyIRI Group
tous connu une poussée en valeur et une légère baisse en volume cette année . Quels sont les principaux enseignements à en tirer ? Jacques Dupré - Que la consommation est en effet stable en volume. Les résultats publiés ici n’intègrent pas le drive, qui continue à se développer, avec un effet parc important. Tous circuits confondus, nous pouvons parler d’une croissance 0 en volume et de plus de 3 % en valeur. Que la consommation volume ne suit néanmoins pas à la croissance démographique, sinon elle aurait augmenté de 0,7 %. En d’autres termes, la consommation par tête et/ou par ménage diminue, mais marginalement, et beaucoup moins que lors de la crise de 2008. La consommation en hypermarchés et en supermarchés a connu des périodes de baisse, notamment en 2004 et en 2008. En 2004, la baisse s’expliquait principalement par le développement du hard-discount. En 2008, la chute avait été très violente, car nous avions franchi la barre du 1 %. La stabilité générale au cours de cette dernière année est donc sans commune mesure avec la situation de 2008. Philippe Cabin Saint-Marcel - C’est effectivement très rare que l’on enregistre une baisse sur les PGC, car la grande consommation est moins sensible à la crise que d’autres secteurs, comme le non-alimentaire ou l’automobile. Le fait de se maintenir dans ce contexte est toutefois une bonne nouvelle.
LSA - Comment résumeriez-vous cette faiblesse des volumes ?
J. D. - En 2008, le terme pour qualifier la situation
de la consommation était « exécrable ». Aujourd’hui, nous parlons «d’expectative». Je résume cela par la formule « CSG en hausse », Contrôle, Sagesse et Gestion. Ph. C. St-M. - De mon côté, je préfère remplacer le terme sagesse par prudence, mais j’adhère à l’idée qui sous-tend cet acronyme : PGC (Prudence, Gestion, Contrôle) sur les PGC.
LSA - Dans ce contexte relativement
nouveau, sans réel point de repère, est-il encore possible d’envisager l’évolution à court terme de la consommation des PGC ? Ph. C. St-M. - Contrairement aux années passées où le second semestre est toujours un peu moins bon que le premier, je ne pense pas que ce sera le cas cette fois. L’inflation pour les PGC a été très marquée sur les douze derniers mois, mais
Il est très rare que l’on enregistre une baisse sur les PGC, car la grande consommation est moins sensible à la crise que d’autres secteurs. ” PHILIPPE CABIN SAINT-MARCEL
Depuis un an, les ménages ont eu tendande à figer leur comportement de consommation. Nous parlons de cons ommation figée car tous les indicateurs sont à zéro. ” JACQUES DUPRÉ
elle devrait baisser sur la seconde partie de l’année. Ce qui me fait penser que nous ne devrions pas assister à une baisse significative des volumes. Nous pourrions donc constater une baisse du rythme de croissance en valeur, mais pas d’aggravation en volume. J. D. - L’inflation a été de 3 % sur le premier semestre et on s’oriente vers une hausse de 1,5 % sur le second. C’est plutôt un signe positif pour l’orientation sur les prochains mois. Ph. C. St-M. - On s’installe dans la crise, c’est plus difficile qu’auparavant d’appréhender les différents mouvements. Mais il est tout à fait possible que l’on soit en dévalorisation en fin d’année. C’est un élément primordial, car la valorisation (c’est-à-dire la montée en gamme, la réponse positive à l’innovation,…) est le premier signal d’une consommation qui va bien.
LSA - Nous n’avons finalement pas assisté
à une rupture subite dans la consommation des PGC. Qu’est-ce qui explique ce lissage sur les douze derniers mois ? J. D. - En 2008, les consommateurs-citoyens avaient pu observer une grande différence entre le discours politique de tous bords sur le tandem croissance et pouvoir d’achat, et la réalité qui s’est traduite par une inflation et une quasi-stabilité des revenus. Cette mécanique avait entraîné un effondrement du moral des ménages. Aujourd’hui, on assiste davantage à une inflation larvée, dans un premier temps passée presque inaperçue, ce qui a préservé en partie le moral des ménages. Mais aussi, nous avons le sentiment à travers les études barométriques de l’Insee, que les Français se sont fait à l’idée que nous rentrions dans une crise plus profonde, et probablement plus longue qu’en 2008. Les ménages ont eu tendance depuis un an environ à figer leur comportement de consommation ! Nous parlons de consommation figée, car tous les compteurs sont à zéro. En 2008, nous observions des ruptures de tendances beaucoup plus marquées, comme avec le marché traiteur – un secteur phare pour les PGC–, qui est passé de + 8 % à + 2 % cette année-là. Mais aussi une très forte croissance des marques de distributeurs, des réactions quasi épidermiques d’exaspération, telle la montée du concept de l’autoproduction, que ce soit des yaourts ou du pain. Ph. C. St-M. - Aujourd’hui, nous n’assistons pas à de réactions violentes. C’est bien le signe que l’on s’installe dans la crise. Les consommateurs ont le sentiment que nous rentrons dans un tunnel dont nous ne voyons pas le bout.
Hors série | Octobre 2012
“
LSA - Les grands secteurs ont
L’INTERVIEW
69
L’INTERVIEW l’autre. C’est, en gros, l’augmentation qu’ils acceptent pour le poste alimentation. Quand l’inflation est très forte, comme en 2008, les volumes baissent ; quand elle est très faible, ils développent leurs achats en quantité et/ou montent en gamme. En 2012, avec une inflation forte (3 % justement), ils n’ont fait que maintenir leur niveau d’achats et ne valorisent plus. Si le coût des matières premières ne flambe pas, nous aurons désormais une inflation modérée. Ce qui veut dire que le chiffre d’affaires ne sera plus porté par l’inflation, mais, compte tenu du contexte économique, le résultat global sera moins bon en valeur.
LSA - Comment se comportent
les PGC chez nos voisins européens ?
J. D. - Dans les autres pays, la situation est assez
© SYLVIE HUMBERT
diversifiée. En Espagne, par exemple, la consommation à domicile a augmenté malgré, et même en raison de la crise, car nous avons assisté à un transfert de circuit, les Espagnols sortant moins. Dans la plupart des autres pays européens, la consommation volume est, comme en France, plutôt stable, mais elle est orientée à la baisse… Ph. C. St-M. - En Espagne, nous avons également pu observer, parallèlement à cette croissance volume, une forte dévalorisation, les consommateurs se tournant davantage vers les marques de distributeurs, à travers l’enseigne Mercadona notamment.
Hors série | Octobre 2012
LSA - Comment se traduit
70
la grande volatilité du coût des matières premières sur les PGC ? J. D. - Il y avait une grande incertitude en début d’année sur le niveau d’inflation que nous allions avoir en 2012. Certaines hausses tarifaires avaient été retardées lors des précédentes négociations ; d’autres, liées à l’envolée des prix, comme le café, allaient avoir leur plein impact sur le premier quadrimestre 2012. Nous tablions sur une inflation de 1,5 % minimum pour 2012. Mais nous étions dans une période plutôt d’accalmie. On nous parle désormais de tensions et de risques d’envolée des cours sur le blé et sur le maïs. Ph. C. St-M. - Or, nous connaissons l’importance de la hausse des prix liée à la volatilité des matières premières dans la dynamique quantitative et qualitative des produits de grande consommation. Si nous reprenons les résultats sur les premiers semestres des cinq dernières années, nous constatons que les dépenses des ménages ou le chiffre d’affaires des magasins ont toujours progressé au même rythme de 3 % d’une année sur
LSA - Malgré un redémarrage des PGC
En 2012, avec une inflation forte, les consommateurs n’ont fait que maintenir leur niveau d’achats et ne valorisent plus. ” PHILIPPE CABIN SAINT-MARCEL
en 2010, la croissance reste très fragile depuis 2008. Comment expliquez-vous ce changement profond dans le comportement des consommateurs ? J. D. - Avant 2008, nous étions, selon l’Insee, sur une croissance de volume de 2,1 % par an tous secteurs confondus. Depuis, elle stagne à 0,3 %. L’Insee a tenté d’expliquer cette rupture de 1,9 % qui, selon l’institut, se répartit entre la baisse du pouvoir d’achat pour 1,1 %, l’inflation pour 0,2 %, et la hausse du chômage corrélée à la baisse du moral des ménages pour 0,3 %. Reste 0,5 % que les experts de l’Insee n’expliquent pas. Ils estiment que cela est dû à l’adoption par les ménages d’un comportement particulièrement précautionneux dans un environnement exceptionnel. Pour l’alimentaire, l’Insee fait état d’un changement de rythme peu important (croissance 0 au lieu de 0,6 %) et souligne, comme nous, que l’alimentaire a mieux résisté que d’autres secteurs.
L’INTERVIEW
© SYLVIE HUMBERT
LSA - Avec le recul historique, à combien
Ph. C. St-M. - C’est ce 0,5 % que l’on n’appréhende pas ou mal et qui rend les explications ou les prévisions difficiles. Ce comportement de prudence va-t-il s’arrêter, se maintenir ou se renforcer dans les mois qui viennent ?
de temps estimez-vous la durée d’une crise dans la consommation ? J. D. - Les crises que l’on a connues sur les PGC ont toujours duré dix-huit mois maximum, car elles étaient conjoncturelles. En 2004, la digestion du changement monétaire, les mesures prises par la grande distribution et les industriels avec la contribution de l’État avaient permis de relancer la consommation. Après 2008, il avait suffi d’une réassurance sur la fin de la crise bancaire, d’une accalmie sur les prix pour que la consommation reparte. Comme en 1983 ou en 1993… Cette fois, la crise n’est pas conjoncturelle, d’où la difficulté d’établir des prévisions fiables. Il n’y a pas de références existantes dans le comportement des consommateurs sur des crises moyen ou long terme.
LSA - Les promotions restent-elles une arme anti-crise ?
Ph. C. St-M. - Les consommateurs étaient deve-
LSA - Le ralentissement des MDD peut-il aider à comprendre ce phénomène ?
de distributeurs depuis plus de un an est important, car il est inverse à 2008. À l’époque, les parts de marché des MDD avaient explosé à la hausse, car elles étaient devenues une valeur refuge. Désormais, on constate qu’elles sont plutôt rentrées dans le rang. Elles ont perdu une partie de leur aura et leur rôle d’arbitrage en période difficile. Ph. C. St-M. - Si l’on reprend le fil de l’histoire, pendant très longtemps, les marques nationales ont été le référent. En 2008, durant une courte période, certains consommateurs ont considéré les MDD comme un repère. Aujourd’hui, les marques nationales et celles des distributeurs réagissent aux mêmes leviers. Et, depuis deux ans, la demande en MDD s’est affaiblie malgré une augmentation de l’offre. J. D. - La demande des MDD augmentait naturellement de 0,5 % avec un effet générationnel certain. Ce cycle est rompu avec une demande au point mort. Nous constatons leurs difficultés dès que les marques nationales affichent des promotions ou que l’écart de prix se réduit. On pourrait, à l’image de ce qui est habituellement réservé aux grandes marques, dire qu’elles avaient un « privilège de non marque » qui s’est estompé.
Fleurs de l’innovation suisse: venez déguster nos pétales de viande! SIAL Paris du 21 au 25 octobre 2012 Halle 6, Stand L053
Micarna SA www.micarna.c0m www.deliswiss.com
N° 0000 | 00 Mois 2000
J. D. - Le mouvement observé sur les marques
71
“
L’INTERVIEW
nus méfiants vis-à-vis des promotions il y a deux ans. Aujourd’hui, c’est une mécanique qui connaît un regain d’intérêt. J. D. - Dans le cadre des promotions, nous assistons à un transfert de la consommation en faveur des marques nationales. Mais, en France, contrairement aux autres pays, la promotion n’est pas vraiment une arme anticrise. Le comportement des consommateurs a évolué vers un respect strict du budget de ses courses. Alors que la promotion incite, au contraire, à le dépasser. Elle a même été vécue comme un piège, un acte impulsif à éviter, ce qu’ont parfaitement démontré nos études shoppers en 2009 et 2010. Ph. C. St-M. - La promotion d’impulsion est finie. Nos enquêtes récentes démontrent que les consommateurs les intègrent de plus en plus dans la préparation de leurs courses, avec tout le contrôle nécessaire.
LSA - Ne sommes-nous pas bloqué
dans une mécanique où la perception de la hausse des prix est plus importante que la réalité ? J. D. - Pendant longtemps, nous avons enregistré un décalage important entre l’inflation réelle et l’inflation perçue par les ménages, que ce soit dans les études barométriques de l’Insee auprès des ménages que dans nos études réalisées dans les points de vente. L’Insee explique, dans une publication récente, que pour retrouver le niveau
La baisse des volumes dans les grands hypermarchés est nettement plus marquée que dans les autres formats de magasin. C’est la première fois que l’on constate une baisse de leur chiffre d’affaires tous produits. ” PHILIPPE CABIN SAINT-MARCEL
PHILIPPE CABIN SAINT-MARCEL Directeur général de SymphonyIRI Group 1983-1987 Responsable des études chez Unilever. 1987-1990 Chef de produit Omo chez Lever France. 1990-1994 Directeur opérations marketing ventes chez Unilever.
1994-2001 Directeur marketing de Lever France et de la catégorie lave-vaisselle pour l’Europe. 2002-2004 Directeur commercial en charge des activités développement et
consulting chez Lever Fabergé-Unilever. 2005-2008 Directeur général Adjoint chez IRI France, spécialiste des études de marché. Depuis 2008 Directeur général de SymphonyIRI Group.
72
De 1977 à 1998 Sécodip, puis TNS Sofres. Quatre ans Consultant au Panel Consommateurs pour Danone, Groupe Ricard, Bongrain, La Martiniquaise etc.
Douze ans Directeur d’études au département Études «Ad hoc ». Cinq ans Responsable du département Études Médias-Marchés (études Simm et Emmire). De 1999 à fin 2005 Carrefour France
Responsable des études alimentaires puis directeur des études France. Depuis août 2006 IRI, puis SymphonyIRI Group Directeur Insights, interlocuteur de la DGCCRF et de l’Ilec.
© SYLVIE HUMBERT
Hors série | Octobre 2012
JACQUES DUPRÉ Directeur Insights SymphonyIRI Group
d’inflation il faut prendre en compte la fréquence d’achat des produits, et non leurs poids dans notre budget. Il est certain qu’un consommateur la verra davantage sur un produit qu’il achète tous les jours. Par ailleurs, le consommateur voit davantage les hausses que les baisses. Mais au global, il n’en reste pas moins vrai que l’on arrive à une distorsion entre la perception et la réalité de l’ordre de 7 %.
LSA - Certains marchés affichent des
résultats historiques. Qu’avez-vous relevé ?
J. D. - Certains résultats peuvent être qualifiés d’historiques ! Nous n’avions jamais vu le marché des colas ou des whiskies reculer. Or, ils sont l’un et l’autre en baisse sur le premier semestre 2012. Ph. C. St-M. - Effets météo certes, effets prix encore plus nets (augmentation de leur prix de vente au consommateur de l’ordre 7 % à 8 % avec les taxes de début d’année), mais aussi sans doute plus marginalement effet crise.
LSA - Dans ce contexte de croissance
nulle, la bataille sur les parts de marché va encore s’intensifier. Qui va en souffrir le plus, selon vous ? J. D. - La situation est encore plus difficile pour les distributeurs, qui étaient portés par la hausse de la consommation. Désormais, pour croître, il leur faut grignoter sur leur voisin, batailler sur
L’INTERVIEW les prix… Chaque industriel doit dorénavant raisonner en considérant chaque enseigne comme un marché. Le category management a été édulcoré, voire vidé de son sens pendant des années, alors qu’il va vivre une période où il a toute sa raison d’être.
LSA - La relance des PGC peut-elle
être portée par l’innovation comme dans d’autres secteurs économiques ? J. D. - Après 2008, le nombre de lancements avait été restreint, avant de repartir à la hausse depuis 2010. Rappelons tout de même que l’indice prix d’une innovation est en moyenne de 130, et qu’en période de contrôle et de gestion de son budget seules les innovations de rupture, des nouveaux produits financièrement accessibles, comme le retour aux cœurs de marché et des formats plus petits, ont des chances de répondre aux principales attentes des clients. Ph. C. St-M. - On observe que les cœurs de gamme se portent bien, et même mieux que l’année passée par rapport aux produits premium, qui se portaient, eux, très bien l’année passée et tout juste bien cette année. © SYLVIE HUMBERT
LSA - Quelle logique poursuivent
les distributeurs en termes d’assortiment ?
J. D. - On assiste là aussi à un quasi statu quo alors que, traditionnellement, l’assortiment progressait à un rythme plus rapide. Il est toujours très compliqué d’enlever un produit des rayons ! Depuis deux ans, l’offre des marques nationales était plutôt orientée à la baisse et les marques de distributeurs continuaient à proliférer. Mais, aujourd’hui, le rapport de force s’équilibre quelque peu et l’offre marques repart légèrement. Ph. C. St-M. - Par ailleurs, la montée en puissance du drive repose la question de l’assortiment de manière encore plus prégnante. Comment continuer à faire venir le client dans le magasin et avec quelle offre différenciante ? en défaveur des plus grandes surfaces. Est-ce un phénomène durable ? Ph. C. St-M. - La baisse des volumes dans les grands hypermarchés est nettement plus marquée que dans les autres formats de magasin. C’est la première fois que l’on constate une chute de leurs chiffres d’affaires tous produits (- 1,2 %) avec surtout de grandes difficultés sur le nonalimentaire. En 2008, comme aujourd’hui sûrement, la très forte hausse du prix de l’essence a participé à la baisse de leur fréquentation. Il est
LSA - Tous les marchés des produits
Attention à ne pas tomber dans le pessimisme généralisé ! Le secteur des PGC tient plutôt bien depuis le début de l’année. ” JACQUES DUPRÉ
de grande consommation sont-ils égaux devant ce tassement général ? J. D. - On note effectivement que tous les grands secteurs sont touchés, mais aussi des marchés spécifiques transversaux tels que les produits bio, dont le rythme de croissance s’essouffle depuis six mois, alors qu’ils étaient restés porteurs en 2008. Les produits snacking sont également en baisse de régime, car ils relèvent souvent de l’impulsion. Ces éléments démontrent un contrôle général sur la consommation, comme évoqué tout à l’heure, mais sans choix drastiques. Attention à ne pas tomber dans le pessimisme généralisé. Il ne faut pas céder au catastrophisme ou au misérabilisme ! Le secteur des produits de grande consommation tient plutôt bien depuis le début de l’année, même si ce n’est plus, bien sûr, l’euphorie connue en 2010 et celle du début de l’année 2011. ❘❙❚
Hors série | Octobre 2012
LSA - On assiste également à une répartition
vraisemblable que la montée en puissance des drives ait accentué ce phénomène et le rende pérenne.
PROPOS RECUEILLIS PAR GUILLAUME BREGERAS
73
ÉPICERIE SALÉE ET SUCRÉE ❘❙❚ 76 .........................................Féculents ❘❙❚ 80 .......................Aliments infantiles ❘❙❚ 84 .................................Plats cuisinés ❘❙❚ 86 .......................... Produits apéritifs ❘❙❚ 88 .................Conserves de légumes ❘❙❚ 92 .................. Conserves de viandes ❘❙❚ 93 .................Conserves de poissons ❘❙❚ 94 .........................Potages et sauces
Hors série | Octobre 2012
© LAETITIA DUARTE
❘❙❚ 98 ...................................
74
Condiments ❘❙❚ 99 .............. Aliments pour animaux ❘❙❚ 100...............................................Sucre ❘❙❚ 104.............................. Petit déjeuner ❘❙❚ 108......................................Confiserie ❘❙❚ 112.....................Conserves de fruits ❘❙❚ 113.........................................Desserts ❘❙❚ 114......................Panification sèche ❘❙❚ 115.........Panification préemballée ❘❙❚ 116.....................................Biscuiterie ❘❙❚ 115................Pâtisserie industrielle
75
Hors sĂŠrie | Octobre 2012
ÉPICERIE SALÉE
LES FÉCULENTS
Pâtes et riz se rient de la conjoncture ! Non seulement ils sont économiques, mais ils réussissent, en plus, à concilier les envies contradictoires de préparation express et de gourmandise extra !
LES TENDANCES > Les féculents restent une valeur sûre et accessible de l’alimentaire avec 16 actes d’achat par an. > Les pâtes à cuisson rapide s’érigent en 3e segment avec des croissances à deux chiffres. > Les pâtes aux œufs et les riz express ont vu leur dynamique refluer par défaut de soutien promotionnel. DR
P
eut-on trouver moins chère qu’une ration individuelle de pâtes revenant à environ 0,16 € ? Oui, une ration de riz sec, qui ne coûte que 0,11 € ! Difficile d’avoir meilleur ratio énergie/économie… D’où l’excellente résistance de ces deux piliers du rayon des féculents face à la crise. Les pâtes alimentaires s’avèrent les plus dynamiques en valeur (+ 6 %) comme en volume (+ 3,6 %) selon Nielsen (CAM au 20 mai 2012). Face au riz, qui affiche de plus modestes croissances (+ 0,8 % en valeur, + 0,5 % en volume) d’après SymphonyIri (CAM à fin juin 2012). « Ce qui érige le marché des féculents en troisième contributeur de la croissance en valeur de l’épicerie salée », souligne Patrick Gantier, directeur général de Mars Food France.
LES DATES MARS 2012
Uncle Ben’s prend position sur les riz parfumés en signant quatre références en basmati et thaï.
Hors série | Octobre 2012
Bonnes pâtes…
76
La bonne tenue des pâtes est « méritante » à plus d’un titre. Déjà, elle procède d’un reflux des ventes en promotion au profit de l’achat en fond de rayon, d’où leur revalorisation. Elle bénéficie aussi de la meilleure allocation de facings donnée aux pâtes à cuisson rapide (6,4 % des volumes), qui caracolent à + 19,6 % en volume et + 23,8 % en valeur! Et détrônent ainsi les pâtes potagères, à la 3e place du podium, derrière les quotidiennes classiques (62 % des volumes) et les premiums à dessins sophistiqués (10 %). Les pâtes satisfont enfin les envies gourmandes des consom-
Les pâtes farcies offrent l’avantage d’une recette gourmande avec la praticité de conservation du sec. Rivoire & Carret, qui les proposait déjà sous forme de tortellinis, les a déclinées en ravioles. Trois recettes : jambonparmesan, fromages frais-fines herbes, trois fromages.
LES CHIFFRES
1,35 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+ 3, 2 %
L’évolution en valeur
+ 0, 2 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIri
MARS-AVRIL 2012
Panzani et Rivoire & Carret (groupe Lustucru) lancent un nouveau segment, les pâtes à poêler.
mateurs, qu’elles soient à farcir, en essor de 10 % en volume, ou farcies, à + 15 % en valeur. Les seules catégories à perdre du terrain, sont les pâtes aux œufs (- 3,7 % en volume) par privation du levier promotionnel ; celles aux légumes (- 40 %) et les Alsace (- 5 %). Mais la relève arrive avec le segment inédit des pâtes à poêler, simultanément lancées par Panzani et Rivoire & Carret. « Une innovation à la croisée de deux tendances, commente JeanMichel Juillet, directeur marketing de Lustucru-Rivoire & Carret, la quête de praticité se conciliant avec l’envie de cuisiner. »
Des riz au parfum Qu’apporter de neuf sur l’autre grand marché référent, où le seul riz sec (94 % des volumes et
NOVEMBRE 2012
Ebly devrait dévoiler ses nouveaux emballages et communiquer à la télé.
86 % de la valeur des riz) croît de 0,8 % et 1,3 % ? Des riz parfumés ! C’est l’option d’Uncle Ben’s, jusqu’alors absent du créneau, avec une légitimité préadmise par les consommateurs, « dont beaucoup croyaient que la marque signait déjà du basmati!, souligne Patrick Gantier. Nous apportons ainsi 4% de croissance au marché des parfumés ». En revanche, les riz express (5 % des volumes, à - 8 % et 11 % de la valeur, à - 5 %) ont défailli par resserrages de linéaires et de promos. Là encore, Uncle Ben’s a repris l’initiative en septembre avec des recettes spéciales pour accompagner les poissons. Et capitalise sur cette famille, puisqu’il investit 1,5 M € sur la ligne « express » de son usine de Châteaudun (Eure-et-Loir). ❘❙❚ DANIEL BICARD
DEPUIS 1844
jà N
°1 d
e la
P o le
M D nta a v P ec 4 5% de
L'innovation r e s i m a n y d a v i qu v o tre ra yo n
v o lu
!* e m
Super Express Cuisson record en 3 minutes.
Super créative
Idée recette pour valoriser les usages de consommation.
Super pratique
Conditionnement inédit en doypack de 500g.
Super impactante Disponible en prêt à vendre de 6.
Nouveau Polenta Tradition 1 kg Fine, Moyenne et Grosse
Polenta Super Express 500 g Polenta Express 500 g
ALPINA – 209 rue Aristide Bergès – BP 9417 – 73094 CHAMBERY Cedex 9 – France –Tél : 04 79 68 54 00 – Fax : 04 79 96 34 94
- Alpina Savoie SAS France - Capital 2 500 000 € RC Chambéry 745 721 134B - Septembre 2012. *Source : IRI – HM+SM – CAM au 01/04/2012
Dé
ALPINA
ÉPICERIE SALÉE Des noisettes bon marché
Les coquillettes passent à la poêle
Lustucru, premier contributeur à la croissance du rayon en 2011, propose en GMS des pommes noisettes à poêler, fabriquées avec des œufs pour une texture plus onctueuse. Le produit existe sous deux références, soit dans une version nature, soit dans une version rustique, et en format 300 g pour une cible familiale. Un sachet de 500 g est aussi dans les cartons. Lustucru a choisi de se positionner sur un prix attractif de 1,99 € par sachet. ❘❙❚
En lançant deux références sur le segment des pâtes à poêler, Rivoire & Carret se positionne sur des usages modernes. La recette comprend un peu de blanc d’œuf pour obtenir la texture adéquate des farfalles et des torsettes. Elle s’inspire également du riz, des gnocchis, ainsi que du couscous, dont les usages poêlés ont démocratisé ce segment. ❘❙❚
LUSTUCRU
Mars Food étend le territoire d’Uncle Ben’s avec l’arrivée de 4 références sur les riz parfumés thaï et basmati (2 basmati en sachet cuisson, un basmati kilo et un thaï 500 g). L’objectif est de tenter de réveiller un rayon en légère décroissance valeur et de compléter l’offre, jusqu’ici contenue au riz classique. Les recommandations marketing accompagnant ces lancements ont évolué, le bloc de la marque orange étant éclaté en trois (riz express, riz parfumé et riz long grain classique). ❘❙❚
RIVOIRE & CARRET
Un pack qui marque la rupture
Panzani arrive avec trois versions de ses pâtes à poêler sur un segment qui pèse aujourd’hui 6 000 tonnes, soit 40 % du marché total du gnocchi. Les trois sortes de pâtes sont des penne, des coquillettes, ainsi que des torti, dont le goût est proche de celui de la patate douce. Les packagings marquent une rupture avec l’existant et deux brevets ont été déposés par Panzani sur ces spécialités céréalières, vendues autour de 1,30 €. ❘❙❚ PANZANI
PHOTOS DR
Hors série | Octobre 2012
Après les noisettes, voici les cubes ! Forte de son succès des noisettes « rustic » à rissoler, Lustucru sort pour cet hiver des cubes à rissoler au rayon traiteur. Le principe reste le même : les cubes de pommes de terre doivent être passés à la poêle 5 minutes pour « une texture croustillante à souhait à l’extérieur et fondante à l’intérieur », garantit Lustucru. Ne reste au consommateur qu’à choisir la taille de ses cubes. La marque propose deux références : les petits cubes et les cubes « max ». ❘❙❚ LUSTUCRU
Mars Food se lance dans le riz thaï et basmati
UNCLE BEN’S
Cubes à rissoler
78
LA SÉLECTION DE LSA
ÉPICERIE SALÉE
LA NUTRITION INFANTILE
La naturalité au cœur de la bataille Pour contrer la tendance du fait-maison, les industriels se disputent les recettes à base d’ingrédients de plus en plus naturels. Et revendiquent des procédés de fabrication plus simples.
E
LES TENDANCES > Des ingrédients 100 % naturels.
Les pots Hipp Mes Premiers Légumes, destinés à initier la phase de diversification alimentaire, sont bio, sans sucre ajouté, sans conservateurs et sans gluten.
LES DATES AVRIL 2012
Le rachat de la division nutrition infantile des laboratoires Pfizer par Nestlé.
MAI 2012
La création d’un meuble frais par Blédina en plein cœur de l’univers Babyfood.
Hors série | Octobre 2012
Nouvelle génération de mères
80
Car le phénomène prend de l’ampleur et grapille de la part d’estomac des petits, en passant de 18 à 22 % de la consommation depuis 2003. Blédina a fait le même constat, et a basé son offre de babyfood vendue dans des vitrines réfrigérées (« Blédina du jour ») autour de 27 produits (plats, purées de fruits et desserts lactés) aux ingrédients 100 % naturels. « Grâce à des étapes de fabrication inédites en alimentation infantile, à une conservation au frais de la ligne de production
> Une disparation des additifs, conservateurs et colorants artificiels.
DR
n matière d’alimentation, qui plus est infantile, la vigilance est de mise pour les parents, particulièrement vigilants à la composition des petits pots et autres biscuits. Rien d’étonnant donc à ce que la naturalité marque encore des points chez les fabricants. À la recherche de pistes pour redonner de l’allant à la catégorie (voir LSA 2238), chacun fourbit ses armes, avec, en premier lieu, une redéfinition des ingrédients utilisés. Naturnes de Nestlé étend ainsi son domaine d’activité aux assiettes, avec jusqu’à 50 % de morceaux et des ingrédients 100 % naturels. Pour son assiette « Légumes du jardin-jambon », la composition est la suivante : 50,9 % de légumes, eau de cuisson, 9,6 %de viande de jambon de porc, blé cuit, purée d’ananas, huiles végétales, semoule de riz, amidon, sel marin, curcuma, livèche, poivre. Des ingrédients plutôt simples en réponse à la poussée du fait-maison.
LES CHIFFRES
0,94 Mrd €
Le chiffre d’affaires
- 2,4 %
L’évolution en valeur
- 4,2 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
au magasin et à des ingrédients choisis avec soin, la gamme offre un goût révolutionnaire aux toutpetits », souligne Danone. Transversale à l’alimentaire, la demande de produits aux recettes les plus courtes possible est devenue incontournable. D’ailleurs, pour justifier le lancement de Blédina du jour, Danone a analysé que le marché ne répondait plus suffisamment à la demande des nouvelles générations de mères, qui attendent « davantage de goût et de naturalité ».
Plusieurs sons de cloche La chasse au sel et au gras entamée depuis des années étant bien avancée, c’est aujourd’hui la chasse aux additifs, conservateurs et colorants artificiels, qui ont peu ou prou disparu. Alors quid de la prochaine étape ? Certains distributeurs ont retiré l’huile de palme de toute leur offre MDD, y compris dans les laits infantiles. La marque Hipp, spécialiste du bio, a procédé au même retrait sur ses biscuits. Mais plusieurs
> Un développement soutenu du bio malgré un poids encore assez faible dans l’offre.
sons de cloche se font entendre autour de cet ingrédient. Le laboratoire France Bébé Nutrition, qui lance sa marque de lait infantile Nébilia en GMS, propose une composition sans huile de palme, enrichie en Bifidus, en omega 3 et 6. Chez Hipp, la recette des laits n’a pas été modifiée en matière d’huile de palme (non hydrogénée) pour être, elle aussi, « proche du lait maternel ». Devant toutes ces interprétations, Novalac, présente dans les circuits spécialisés, rappelle que « parmi les acides gras du lait maternel, l’acide palmitique est très nettement majoritaire, car il représente à lui seul environ 23% des acides gras totaux du lait maternel. […] Le mélange d’huiles présent dans les laits infantiles Novalac contient cette même proportion d’acide palmitique apportée par l’huile de palme non hydrogénée, dans le but d’être au plus proche de la composition du lait maternel ». Au consommateur de trancher… ❘❙❚ MORGAN LECLERC
ÉPICERIE SALÉE
Porté par la bonne santé du créneau bio, Hipp poursuit son développement et a proposé au printemps dernier de nouvelles catégories de produits. Des assiettes 10 mois et des soupes en Tetra Pak ont ainsi été lancées. Depuis la rentrée, l’heure est à la diversification alimentaire, avec Mes Premiers Légumes et Mes Premiers Fruits, un panaché de 4 pots aux goûts différents pour offrir davantage de choix à partir de 4-6 mois. ❘❙❚ HIPP
Hors série | Octobre 2012
Des petits plats bio pour les petits Vitagermine met les moyens sur l’alimentation infantile bio avec ces bols aux recettes cuisson vapeur, sans épaississant. Neuf nouvelles références (2 x 200 g) ont fait leur apparition avec des saveurs variées, pour stimuler la curiosité de bébé. Dans la gamme Bonne Nuit, les arrivants sont des bols de pâtes à la napolitaine, patates douces et ratatouille-riz. Pour la gamme Menu, les recettes font la part belle à la tradition : blanquette de dinde, moussaka d’agneau au parmesan, épinard saumon, pot-au-feu de bœuf, spaghettis bolognaise et légumes saumon. ❘❙❚ VITAGERMINE
Halal dès le plus jeune âge
Pour répondre aux nombreuses demandes des mamans musulmanes, Agro Food Industrie propose des petits pots halal en GMS. L’entreprise marocaine, dirigée par le français Philippe Charot n’a pas l’ambition d’entrer en compétition avec Danone et Nestlé, mais de répondre à la demande d’une communauté. Deux recettes typiques ont été développées pour la France, avec un hachis parmentier et un poulet à la provençale. La gamme est certifiée halal par AVS. ❘❙❚ AGRO FOOD INDUSTRIE
La carte du frais
Blédina du Jour est la réponse de Danone pour relancer le baby-food, avec 27 références vendues dans un meuble réfrigéré dédié. Une première dans le rayon, qui repose sur une DLC plus courte, et un traitement thermique « modéré », jusqu’à dix fois moins important que les produits en ambiant. ❘❙❚ DANONE
Lactalis lance un lait pour les 3-8 ans Objectif : répondre aux clients qui souhaitent trouver un produit pour leurs enfants après le lait infantile. Lactalis, qui avait développé une offre pour les 2-4 ans avec 1-2-3 École, la remplace par Lactel max. Elle contient davantage de phosphore, de calcium et dix vitamines. Si le packaging de 1-2-3 École ne suscitait pas l’intérêt du public, celui de Lactel max devrait faire son effet. Lactalis a mis en scène une mascotte, une idée pas encore exploitée sur le lait, le renard Max.❘❙❚ LACTEL
NaturNes arrive sur les assiettes
Nestlé et Danone sont souvent inséparables. Et le segment des assiettes destinées à bébé ne va plus faire exception, puisque la marque NaturNes a décidé de venir se frotter à Blédina, qui représente aujourd’hui plus de 80 % de part de marché. Ces assiettes, qui seront porteuses de la marque-ombrelle de Nestlé, misent sur une apparence proche du fait-maison, avec jusqu’à 50 % de petits morceaux (en fonction des recettes), et sont constituées d’ingrédients 100 % naturels. Dix recettes sont lancées (sept viandes et trois poissons), au prix de 1,89 € les 230 grammes. ❘❙❚ NESTLÉ
82
PHOTOS DR
Hipp élargit son offre bio
LA SÉLECTION DE LSA
>Laits infantiles:
-Valorisation de l’origine française en facing: -Une gamme de 6 laits: Babybio Optima (1et 2) +
Babybio Confort (1 et 2 )+ Babybio Croissance (Poudre + Liquide)
-Plan de soutien fortement renforcé
>Nouveautés 2012
> 9 nouveaux bols menus pour éveiller le sens gustatif
de Bébé :
-5 menus - dès 8 mois : Bonne Nuit Pâtes à la napolitaine au parmesan, Bonne Nuit Patates douces et Légumes du Soleil, Mijoté de Dinde, Moussaka Agneau au parmesan, Epinard Saumon Riz.
4 menus - dès 12 mois : Bonne Nuit Ratatouille Riz, Pot au feu au Bœuf d’Aquitaine, Spaghetti Bolognaise, Légumes Saumon Pâtes.
> 3 nouveaux bols 100% fruits avec petits morceaux dès 12 mois : «P’tits Fruits»
Pomme Pêche Banane, Poire Pomme Vanille, Pomme Fraise Banane
> 3 gourdes 100% fruits que bébé pourra déguster seul dès 12 mois :
Pomme Fraise Vanille, Pomme Poire Pêche, Pomme Abricot Banane.
> Des recettes conçues et produites en France qui bénéficient d’une très forte image
‘qualité’.
> Des produits à fort potentiel de CA > Des produits d’appel qui attirent de nouveaux
Habillage linéaires avec fronton et kakémonos
clients (bio) et fidélisent les parents (laits)
Retrouvez-nous au SIAL Hall 8 stand D023
www.babybio.fr
ÉPICERIE SALÉE
LES PLATS CUISINÉS
En quête de valorisation Sur ce marché, l’innovation passe surtout par la forme: les contenants micro-ondables, box en tête, fleurissent dans les rayons. Côté contenu, les industriels travaillent le haut de gamme et le terroir.
Hors série | Octobre 2012
84
LES TENDANCES
> Les grands formats Les box ou boîtes XXL se multiplient en rayon.
William Saurin repositionne son offre premium en remplaçant sa gamme Cuisine de Pays par 1898 au packaging habillé de noir et d’or.
> Vive le micro-onde Les formats micro-ondables sont en vogue, notamment les « cups » inspirées des box du rayon frais. > Le premium en hausse Les ventes de références haut de gamme progressent. DR
L
es plats cuisinés ambiants sortent de la boîte : assiettes, cocottes, cups (ou timballes) se développent en linéaire. « Les formats micro-ondables connaissent un important essor. L’assiette s’essouffle un peu mais les cups, inspirées des box du rayon frais, et les conditionnements destinés davantage à une consommation au dîner, comme les cocottes, progressent fortement », confirme un industriel du secteur. Autant de nouveaux relais de croissance pour ce marché, très mature. En effet, si les ventes de plats cuisinés continuent à progresser en valeur, les volumes se sont tassés entre juillet 2011 et juin 2012, accusant un recul de 0,8 %. Une baisse à relativiser au regard de la chute de 2,7 % des plats cuisinés surgelés : « Malgré la crise, les plats appertisés restent attractifs pour les consommateurs grâce à leurs prix accessibles et leur offre proposant de nombreuses recettes traditionnelles mijotées, difficiles à réaliser chez soi », analyse un fabricant.
LES DATES SEPTEMBRE 2011
Raynal et Roquelaure lance un plan de merchandising, baptisé « Clair ».
LES CHIFFRES
Des petits prix… qui montent
0,95 Mrd €
En valeur, le marché progresse de 3 %. Les prix moyens augmentent encore plus rapidement, à + 3,8 % sur un an à fin juin 2012. La conséquence du renchérissement des matières premières, en particulier de la nourriture pour le bétail, qui reste une partie importante des coûts d’élaboration de ces produits, souvent très carnés. Pour autant, cette augmentation des prix, qui s’est surtout manifestée
+3%
Le chiffre d’affaires L’évolution en valeur
- 0, 8 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source:SymphonyIRI
FÉRVIER 2012
Barilla s’implante en plats cuisinés avec des assiettes micro-ondables et bi-compartimentées.
sur les étiquettes des produits à marques propres, ne dessert pas vraiment le rayon : « Les prix moyens étant déjà bas, les consommateurs se tournent peu vers les MDD et encore moins vers les premiers prix. Ils préfèrent payer quelques centimes de plus pour s’offrir la marque. Et c’est peut-être encore plus vrai depuis la crise : pour une différence minime, on s’offre un petit plaisir », souligne un industriel du secteur. Du coup, les fabricants n’hésitent pas à revisiter leurs classiques à la recherche d’un meilleur effet qualité/prix. Ainsi, William Saurin a rhabillé ses gammes premium avec des tons chics, noir et or. La marque a également étendu sa gamme de cocottes avec des plats d’inspiration méditerranéenne, plus riches en légumes. Si les conditionnements pouvant être passés directement au four
SEPTEMBRE 2012
Carrefour Carrefour lance la première MDD sur le segment des box en ambiant
à micro-ondes se développent, c’est surtout le segment des cups (ou timballes) sur lequel on observe le plus fort dynamisme, avec l’arrivée cet automne de la première marque propre sur cette catégorie, signée par Carrefour. Une véritable consécration pour ce format pratique et nomade !
Des grands formats pour les gourmands Cependant, à l’opposé de ces conditionnements individuels, les fabricants réexplorent les grands formats pour capter une clientèle plus jeune, en particulier les adolescents et jeunes adultes. Pour cela, les formats XXL se renforcent en linéaire, avec des recettes inspirées de la « world food », comme des raviolis sauce barbecue ou des wings de poulet. Ça change du cassoulet ! ❘❙❚ VÉRONIQUE YVERNAULT
DĂŠcouvrez LSA INNOVATION AccĂŠdez aux innovations produits de la grande distribution q Toutes les innovations de la grande distribution, en alimentaire et non alimentaire q Outil de veille internet et email q 100 % gratuit
RENDEZ-VOUS SUR
http://www.lsa-conso.fr/produits
GO O
ÉPICERIE SALÉE
LES PRODUITS APÉRITIFS
Le grand appétit de l’apéritif Plus que dynamique, avec une augmentation de ses ventes de 7,1%, ce marché continue sa percée, année après année, devenant ainsi l’un des principaux contributeurs à la croissance des PGC.
Hors série | Octobre 2012
86
Les chips, reines incontestées Une information que confirme une étude menée par U & A pour Bénénuts l’année dernière: «75% des Français déclarent prendre l’apéritif au moins une fois par mois.» Ne reste donc plus, si l’on veut, qu’à les inciter à agrémen-
LES TENDANCES > La croissance du snacking devrait logiquement profiter aux produits apéritifs.
Les cacahuètes bacon et herbes méditerranéennes sont les deux nouveautés de l’année de Bénénuts (PepsiCo).
> Une saisonnalité toujours marquée, avec une consommation essentiellement estivale, même si l’apéritif, lui, est une institution annuelle.
DR
C
omparaison n’est pas raison, évidemment. Il n’empêche. La consommation de chips en France est très largement inférieure à celle de nos voisins. La faute à une tradition culinaire tout autre. Mais le signe, surtout, d’une croissance à aller chercher, quasi mécaniquement, du fait d’une consommation «snacking» qui prend de l’ampleur. « On attend une augmentation de 3 % à 4 % en volume, pronostique ainsi Olivier Sallé, responsable marketing et commercial de Bret’s. On ne consomme que 850 grammes de chips, par habitant et par an, chez nous, pour une moyenne à 1,2 kg chez les voisins les plus proches, hors pays anglo-saxons, avec même une pointe à 2,8 kg par an et par habitant en Espagne. » C’est dire si les perspectives sont bonnes. Avec, comme axe de travail principal pour les industriels du secteur, de chercher à décloisonner la consommation, encore bien trop dépendante de la météo. « C’est un marché très saisonnier, lié aux barbecues et aux pique-niques, confirme Olivier Sallé. Mais nous cherchons à développer la consommation apéritive, une activité beaucoup plus lissée, elle, dans l’année. »
LES DATES JUILLET 2011
Bénénuts revient à la télévision pour une publicité. Puis encore une fois depuis juin 2012. Une manière de promouvoir d’autres produits que les seules chips.
JANVIER 2012
Bret’s lance des chips saveur marine qui détonent dans un marché où le goût « nature » s’arroge presque les trois quarts des ventes. Un élément de différenciation pour faire valoir le savoir-faire de la marque.
ter leur petit verre de rouge ou de jaune d’un peu de solide. Et pas forcément que de chips, d’ailleurs, même si elles dominent avec 35 % des ventes globales ! LES CHIFFRES
1,48 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+ 7,1 %
L’évolution en valeur
+ 1,9 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
Difficile diversification Chez PepsiCo, outre Lay’s et ses chips, on cherche ainsi à promouvoir Bénénuts, avec ses Fritelles, cacahuètes… La marque est revenue à la télévision en 2011 et, encore, depuis juin 2012, pour vanter ses deux grandes nouveautés de l’année : les cacahuètes aromatisées, bacon et herbes méditerranéennes. Un combat de la diversification difficile à mener, si l’on considère que 72% des volumes de ventes de chips – le plus gros segment – sont réalisés par les références «nature». Bret’s, qui s’est illustrée en début d’année avec ses chips saveur marine, en sait quelque
chose. «Les références aromatisées sont notre cœur de métier, explique Olivier Sallé. Nous arrivons chaque année avec une centaine de propositions nouvelles pour aboutir, au final, à trois ou quatre nouvelles références mises à la vente.» Rayons que, soit dit en passant, les différents acteurs aimeraient voir plus importants. Un gros travail de merchandising est à faire, avancent-ils: montrer plus de références pour que les consommateurs prennent la pleine mesure du potentiel du marché. Pas forcément un vœu pieu, car la vogue du snacking devrait aller dans le sens de ces produits apéritifs. D’autant que les fournisseurs font des efforts pour améliorer les compositions de leurs produits : 25 % de sel en moins chez Bret’s comme chez Lay’s, par exemple. ❘❙❚ JEAN-NOËL CAUSSIL
LEÇON DE BONHEUR N°6
Sibell mini
Une marque dynamique
Maxi plaisirs...
CAMP9/12
20 cm de bonheur !
Kadence 04 91 33 01 61
Choisissez votre format 25gr, 30gr ou 50gr
Depuis 1956, Sibell met toute sa passion pour vous préparer des chips aux saveurs inimitables
Fabriquées en Provence - France
Z.I. Les Paluds - 70,Av.du Marin Blanc - 13400 Aubagne Tél. : 04.42.62.44.44 - e-mail : contact@sibell.fr
www.sibell.fr
ÉPICERIE SALÉE
LES CONSERVES DE LÉGUMES
Les légumes rajeunissent leur image Les conserves de légumes représentent environ 15% de l’épicerie. Pour résister à la concurrence exacerbée des nouvelles box alimentaires et moderniser son image, le marché multiplie les initiatives.
LES TENDANCES
> Les conserves de légumes progressent en valeur, malgré une légère baisse des volumes. > Les marques nationales cherchent à attirer de nouveaux consommateurs grâce aux innovations recettes. > La segmentation des usages par les grammages reste une valeur sûre.
LES DATES DU 8 JANVIER AU 20 FÉVRIER
Campagne de pub télé du syndicat de la conserve (37 M de contacts).
ÉTÉ 2012
Début de saison difficile (- 10 % en volume) pour les légumes froids
Hors série | Octobre 2012
Jouer sur le mix produit
88
« En dix ans, les conserves de légumes ont perdu 8 % de leur volume, mais elles ont gagné 13% en valeur », explique Armelle Guizot, chef de produit chez D’Aucy. Comment ? Essentiellement grâce à l’innovation et à l’inflation. Avec un taux de pénétration de 93 % en GMS et une suprématie incontestable de 4 références (haricots verts, jardinière/macédoine, champignons et petits pois-carottes) sur 23 légumes différents, il est difficile de recruter de nouveaux consommateurs. Alors, les marques jouent sur le mix produit pour dynamiser les ventes. Les conditionnements innovants (sachet souple, par exemple) sont là pour créer de nouveaux gestes d’utilisation, et
Rien de tel qu’un nouvel emballage pour sembler plus jeune… C’est ce qu’a fait D’Aucy en adoptant les sachets souples, permettant ainsi de créer de nouveaux gestes d’utilisation. DR
U
ne boîte de conserve, à première vue, n’a rien de sexy ! C’est pourtant l’image que voudrait se donner le syndicat des industriels du secteur. De plus en plus concurrencés par les box fraîches (pâtes, plats préparés…), les acteurs de la catégorie ont même joué la carte de l’humour dans leur dernière campagne télé en rebaptisant leur produit Miam Box. Malgré cette image un peu désuète, la conserve reste une valeur sûre. Les chiffres du marché sont là pour le prouver. Les conserves de légumes progressent de 3 % en valeur, tandis que les conserves de viandes enregistrent une croissance de 1,8 % et que les conserves de poissons évoluent de 1,7 %.
en raison de l’arrivée tardive des beaux jours.
DÉCEMBRE 2012
Début de la saison des fêtes de fin d’année pour les légumes en conserve traditionnels (flageolets, marrons…).
- 2,3 %
les nouveaux mélanges cassent la routine de la consommation. Ce segment enregistre l’une des meilleures performances du marché. Dans la catégorie légumes d’accompagnement, les références « mélanges de légumes » observent une croissance de 10,6 % en valeur, à 92 M € de chiffre d’affaires, et de 6,2 % en volume, avec plus de 42 millions d’unités vendues.
Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011
Un indispensable rangement du linéaire
LES CHIFFRES
1,41 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+3%
L’évolution en valeur L’évolution en volume
Source : SymphonyIRI
La provenance des produits devient aussi un nouvel argument de vente. « Nous devons rassurer
le consommateur. Ce n’est pas parce qu’ils sont dans une boîte de conserve que les légumes viennent du bout du monde. En ce qui nous concerne, nos maïs sont sans OGM et sont produits en France », assure-t-on chez Général Mills (Géant vert). On assiste également à une prémiumisation des références, avec un développement des gammes bio et des termes «extra» ou «première cueillette ». Si tous les acteurs de la catégorie jouent cette carte pour dynamiser les ventes, reste un dernier effort à faire pour transformer ce rayon de « chamboule-tout » en linéaire plus lisible pour le consommateur. Mais, pour le moment, personne n’a trouvé de solution miracle. Sans compter qu’il faudra encore convaincre les chefs de rayon de réorganiser tout le linéaire, alors qu’il s’agit de produits très pondéreux. ❘❙❚ CAROLINE FAQUET
Polli, producteur en Toscane, arrive en France avec une gamme complète de pesto, sauces pour pâtes et risotto, antipasti. Les produits Polli soufÁent un air d italianité dans vos linéaires, offrant une multitude d occasions de consommation pour une multitude d occasions d achats. Véritable invitation au voyage en Italie, au Àl de ses régions, riche en goût et loin des clichés, Polli vous propose un voyage entre authenticité et innovation. Polli, un nouveau www.colibri.mc
partenaire sur le marché, un nouveau goût de l Italie, plus riche, plus vrai !
Hall 1 - Stand E32 - E34 SIAL - Paris, 21/25 octobre 2012
POUR PLUS D INFORMATIONS, CONTACTEZ-NOUS :
Tél. 09 52 08 31 38 - Mob. 06 52 69 69 71 franzin@polli.it - www.polli.it
Polli, il gusto simplement
ÉPICERIE SALÉE
LA SÉLECTION DE LSA Avalanche de légumes pour couscous
Après ses premiers pas effectués dans le frais en septembre, la marque veut frapper un grand coup en s’implantant dans les conserves de légumes cuisinés. Propriété du groupe Charges Farraud, Charles et Alice casse les usages de la conserve avec un pot en plastique micro-ondable et refermable, pour une consommation froide ou chaude, dans une assiette, en verrine ou à même le pot. Commercialisée entre 2,80 € et 3 €, la gamme comporte plusieurs références de 375 g (dont ratatouille, aubergines confites à la tomate, courgettes cuisinées au piment d’Espelette, méli-mélo de légumes). ❘❙❚
JEAN MARTIN
D’Aucy entre dans la bataille du maïs
Sur le marché des légumes, chaque segment compte généralement trois marques nationales, à l’exception du maïs, qui n’en totalise que deux (Géant Vert et Bonduelle). La situation est en train de changer, avec l’arrivée de D’Aucy. La marque du groupe coopératif Cecab met les bouchées doubles, avec un maïs ultracroquant en boîte et un maïs bio. Ces produits, garantis sans OGM, sans additif ni conservateur, sont d’origine française. D’Aucy va même plus loin en précisant sur ses étiquettes le lieu exact de production. ❘❙❚ D’AUCY
CHARLES & ALICE
Hors série | Octobre 2012
Cassegrain lance des boîtes de champignons cuisinés La gamme lancée par Cassegrain comporte quatre références de champignons de Paris cuisinés. Agrémentés de trompettes de la mort et d’éclats de morilles, les champignons de Paris à la crème fraîche revisitent le classique de ce végétal. Cuisinés à la tomate et mascarpone, ainsi qu’au piment d’Espelette, ils rappellent plus franchement le Sud. Aux marrons entiers, ils relèvent le goût intense des bolets de cèpes présents dans la boîte. Tandis qu’agrémentés d’aubergines grillées, ils rappellent davantage les pizzas au feu de bois. ❘❙❚ CASSEGRAIN
90
Les conserves de Casino passent au carton Casino va désormais privilégier l’emballage de carton Tetra Recart de TetraPack pour certaines de ses conserves à marque propre. Dans un premier temps, quatre références de pulpes et purées de tomates sont concernées, en attendant d’autres vagues de déploiement. Cet emballage, déjà utilisé en France par Bonduelle depuis 2004, se substituera peu à peu à certains bocaux de verre ou conserves en métal. Casino a calculé qu’il économisera ainsi plus de 170 tonnes de CO2 dès la première année, sur la base de 1,6 million d’emballages Tetra Recart de 390 ml, comparé à une conserve en acier et à un pot de verre de 400 ml chacun.❘❙❚ CASINO
PHOTOS DR
Charles & Alice parie sur la conserve micro-ondable
Jean Martin vient au secours des personnes allergiques au couscous tout prêt. Ce bocal de légumes cuisinés pour couscous à l’huile d’olive vierge extra et aux épices, qui viendra accommoder la semoule préparée par les soins du consommateur. Cette recette 100 % naturelle renferme des légumes (tomates, courgettes, poivrons, carottes, pois chiches, oignons) revenus dans l’huile d’olive vierge extra, avec une pointe de jus de citron, de sel, de sucre roux, d’ail et d’épices. De quoi agrémenter le deuxième plat préféré des Français. ❘❙❚
ÉPICERIE SALÉE
LES CONSERVES DE VIANDES
Dynamisé par les pâtés Petit marché, les conserves de viande résistent à la crise avec une petite croissance en valeur. En attendant les fêtes de fin d’année, moment clé pour les ventes de foies gras.
LES TENDANCES > Les conserves de viande progressent en valeur, malgré une légère baisse des volumes > Grace à une croissance en valeur de + 11 % les saucisses en conserve passe devant les corned beef. L’année prochaine, elles pourraient aussi détrôner les escargots et se retrouver numéro un de la catégorie
Afin de recruter de nouveaux clients, les marques du secteur, comme Hénaff, multiplient les références.
DR
P
etit poucet avec ses 255,75 M € de chiffre d’affaires par rapport au géant qu’est le segment des conserves de légumes, avec 1,4 Mrd€, celui des viandes en conserve n’a pourtant rien à envier aux autres catégories. En effet, il poursuit sa valorisation malgré la crise économique avec une croissance en valeur de + 1,8 %, malgré une baisse en volume de 1,6 %, selon SymphonyIRI, à fin juin.
> L’écart se creuse un peu plus entre les foies gras d’oie et de canard
Hors série | Octobre 2012
Les escargots à la traîne
92
Mais les différents segments ne sont pas égaux. Dans celui des c or ne d b e e f e t e s c a r got s (37,37 M € de CA, en croissance de +0,9 %), ce sont les corned beef (+ 0,9 % en valeur, alors que les ventes chutent de 7,2 %) et les saucisses (+11% en valeur avec une croissance en volume de 1,4 %) qui tirent le marché vers le haut. Les escargots perdent en valeur (- 2,7 %) et en volume (- 4,2 %). Pour le segment des pâtés (145 M €, + 1,2 % en valeur), des disparités existent aussi en fonction des recettes. Ainsi, les pâtés de campagne, les crèmes et mousses et les confits d’oie progressent de 7,5 % et 11 %, en valeur, alors que les lots m i xtes (pâtés de gibier de volaille, de jambon et à base de foie gras) reculent, entre - 1,8 et - 10,5 % en valeur. Enfin au rayon foie gras, une distinction importante se dessine entre le foie gras d’oie (- 21,8 % en valeur, pour 1,7 M € de CA) et le foie gras de canard (+7,3% en valeur, 58 M € de CA).
LES DATES DU 8 JANVIER AU 20 FÉVRIER 2012
Campagne de pub télé de la Chambre syndicale des industries de la conserve.
LES CHIFFRES
0,25 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+ 1,8 %
L’évolution en valeur
- 1,1 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
MARS 2012
Hénaff, le leader du secteur des pâtés lance un nouvel emballage avec du PET recyclé.
Néanmoins, les particularités de ce rayon sont aussi sa force. Le faible nombre de référence sen fait un linéaire très lisible pour le public. « Les consommateurs de pâtés sont très fidèles à une recette, à un produit et à une marque. C’est un produit alimentaire pratique qu’il n’est pas nécessaire de réchauffer, qui apporte une bonne ration de protéine et qui est bon marché», note un fabriquant de pâté en conserve. Son point faible: le vieillissement de ses amateurs. En effet, avec les modes alimentaires qui tendent de plus en plus vers le raisonnable, voire, à l’extrême, vers le végétarisme, les acteurs du secteur ont du mal à séduire un nouveau public. Pourtant, ils ne ménagent pas
leur effort : nouvelle recette, grammage plus faible pour séduire les célibataires ou tout pour faciliter l’essai d’un produit, allégé en sel, en gras et même utilisation de produits bio. Reste que cela n’est pas suffisant pour recruter massivement
Noël dope les ventes Heureusement, il y a la période bénie de Noël, où il est quasiment impossible pour le consommateur de passer à côté d’une offre de foie gras. « L’achat d’un produit festif ne suffit pas pour recruter de manière définitive, mais nous observons, sur les mois qui suivent, des reliquats de consommation, avec des pics de ve n te n on n é gl i ge a bl e s », commente un chef de rayon. ❘❙❚ CAROLINE FAQUET
LES CONSERVES DE POISSONS
ÉPICERIE SALÉE
Avis de mauvais temps La croissance en valeur masque une importante baisse des ventes. Une météo défavorable, une hausse des prix et une mauvaise répartition de l’activité promotionnelle sur l’année sont en cause.
Enfin, la catégorie en général a souffert d’un manque de visibilité en magasins. «Cela passe par les promotions, rappelle Sabine Zanella. Or, les magasins ont diminué les unités de besoin, les promotions se sont lissées sur l’année, au détriment du cœur de saison. » Par ailleurs, les hausses de prix ont surtout concerné les MDD, décourageant les consommateurs, qui entrent
> Le développement des recettes au naturel s’accélère encore. > Le segment du maquereau reste dynamique. > Les salades continuent de s’effondrer.
dans le rayon par le prix, notamment sur le thon au naturel. Et pour 2012, les industriels prévoient d’activer les hausses de prix, contenues jusque-là…
… Mais des éclaircies à l’horizon LES CHIFFRES
1 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+ 1,7 %
L’évolution en valeur
- 5,5 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source :SymphonyIRI
Bref, les industriels auraient de quoi être pessimistes. Ils affichent pourtant une forte confiance. Les relais de croissance sont dans les starting-blocks. Le maquereau, d’abord, confirme son dynamisme auprès des consommateurs, toujours séduits par son image « naturelle ». « L’innovation se poursuit, avec le lancement de nouvelles recettes grillées et fumées, qui ont trouvé leur public», se réjouit Sabine Zanella (Petit Navire). Les industriels travaillent toujours les axes du plaisir et des nouveaux usages, à destination des personnes qui cuisinent ou qui assemblent. Pascale Etrillard, de Connétable, affiche aussi son optimisme. Le spécialiste de la sardine va creuser encore les axes de la santé et de la minceur avec deux offres sans huile. Surtout, Connétable introduit un vrai big bang en commercialisant une nouvelle gamme Les Fines et Fondantes, à partir de
Pour lutter contre la pénurie de sardines et proposer de nouvelles saveurs, Connétable a innové en proposant au marché sa gamme les Fines et Fondantes.
LES DATES 2012
Les difficultés d’approvisionnement sur l’année pour la sardine et le thon font flamber les prix des matières premières.
ENTRE AVRIL ET JUILLET 2012
Une météo peu clémente et pas assez de promotions.
AVRIL 2012
Connétable présente sa gamme de sardines les Fines et Fondantes.
toutes petites sardines (Sprats Sprattus sprattus) «avec un goût moins typé, explique la responsable marketing. De plus, c’est une espèce abondante, nous n’aurons pas de problèmes d’approvisionnement.» Deux recettes, à l’huile d’olive et de tournesol, ont été lancées avec succès en avril. La catégorie des salades continue de disparaître des écrans radars. Le segment plonge encore, en volume (- 12,2 %) comme en valeur (- 7,4 %). Saupiquet ou Petit Navire ont tenté, sans succès, de surfer sur la « naturalité » avec des recettes plus « nature ». Une fois de plus, le public a boudé. ❘❙❚ FLORENT MAILLET
Hors série | Octobre 2012
Du remou en rayons…
LES TENDANCES
DR
M
auvaise année pour les conserves de poissons. Après une première alerte sur les volumes l’an dernier (-0,1%), le marché a continué de s’anémier (- 5,5 %), mais en conservant toutefois une croissance en valeur (+ 1,7 % à 1 Mrd €), un peu en trompe l’œil. Les raisons ne manquent pas pour expliquer cette annus horribilis. « La météo peu clémente d’avril à juillet est un facteur décisif, la catégorie étant très météo-sensible », observe Sabine Zanella, la directrice marketing de Petit Navire. Ensuite, les hausses du coût des matières premières ont fait flamber les étiquettes, avec des augmentations de prix de 6% en moyenne, surtout sur les sardines et le thon, les deux catégories reines. « Le marché du thon est compliqué, du fait de la forte demande de l’Asie, analyse Pascale Etrillard, responsable marketing de Chancerelle (Connétable). Quant à la sardine, nous sommes en situation de pénurie en Méditerranée, et nous devons nous approvisionner depuis la Baltique. »
93
ÉPICERIE SALÉE
LES POTAGES ET LES SAUCES
Le retour du goût La catégorie reste solide, même si les ventes ralentissent. Le fait-maison continue de dessiner la croissance dans les sauces froides et d’inspirer les soupes, un segment toujours dynamique en innovations.
LES TENDANCES > Le renouvellement des sauces froides avec des recettes gourmandes.
> Le fait-maison et le goût guident toujours l’innovation dans les soupes.
LES DATES DÉCEMBRE 2011
Un mois un peu chaud cette année-là, qui pénalise les ventes de soupes.
Hors série | Octobre 2012
Le naturel, gagnant à tous les coups
94
L’engouement se mesure dans plusieurs catégories. L’essor des ventes se vérifie toujours dans les sauces froides (+6,6%), gros contributeur de la croissance, et dans le ketchup, même s’il pâlit pour Heinz et ses pairs (+ 1,3 % contre + 6,5 % sur l’exercice précédent). Dans les deux cas, plaisir et naturel guident les innovations. Le constat est partagé dans toutes les catégories. « Le fait-maison est un moteur puissant, de même que la recherche du goût et du plaisir, et ce depuis plusieurs années », confirme Laurent Séguin, le directeur Europe du japonais Ariaké, un spécialiste des aides culinaires, des bouillons et soupes déshydratées à cuire et instantanés, très bien référencé en GMS, et plutôt haut de
Afin de favoriser la consommation individuelle, Knorr met sur le marché un nouveau format : le 0,3 l.
> L’exploration de la voie de la « naturalité », du bio et de la réduction des ingrédients par les marques de sauces.
DR
L
es industriels des soupes et des sauces continuent de capter avec succès l’appétit du consommateur pour le fait-maison et sa volonté de s’offrir du plaisir et du goût. La catégorie enregistre à nouveau une croissance en volume (+ 0,6 %), ce qui est loin d’être évident dans les PGC. Surtout, elle reprend un bel élan en valeur (+ 3,5 %), par rapport à l’exercice écoulé (+ 1 %). Les hausses de prix sont passées par là, de l’ordre de 2 % en moyenne. Avec de fortes variations, toutefois : les étiquettes des sauces vinaigrettes ont gonflé de 6,6%, tandis que la hausse reste modérée pour les sauces tomates (0,5 %).
MARS 2012
Le ketchup monte en gamme. Heinz, le leader de ce segment, lance un ketchup au vinaigre balsamique.
gamme. «Nous avons même identifié quatre profils de consommateurs dans ce segment. » Du gourmet au simple curieux, en passant par l’amateur de naturel et de santé ou l’économe, la cible s’élargit.
Une petite soupe? LES CHIFFRES
1,77 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+ 3,5 %
L’évolution en valeur
+ 0,6 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
Dans le rayon des bouillons et des aides culinaires, l’argument du goût et de l’authentique fait aussi sens. Un virage déjà négocié par Ariaké, qui travaille depuis 2003 avec le Joël Robuchon. Une signature qui renforce la visibilité aux yeux du public. Pour les soupes, le segment le plus fort de la catégorie, le constat est un peu plus nuancé. Comme l’an dernier, la consom-
mation est en baisse en volume (-1,5 %). « Le marché a perdu un peu de pénétration, résume Julien Cœurdacier, directeur marketing Knorr. Cela s’explique par une météo clémente en décembre et aussi une baisse de l’intensité promotionnelle, dans un marché tiré vers le haut par le prix, notamment dans les soupes liquides, à 70 % des volumes. » Néanmoins, les industriels gardent le cap de l’innovation, « qui pèse 10 % du marché », insiste Julien Cœurdacier. Selon lui, deux axes vont être travaillés: apporter une logique de variété pour séduire de nouveaux clients, et faire monter en gamme les « shoppers » actifs. Outre des recettes et des textures toujours améliorées, Knorr se prépare aussi à bousculer les habitudes avec un nouveau format de soupe : des briques de 0,3 l pour développer la consommation individuelle. ❘❙❚ FLORENT MAILLET
Le n°1 du repas bio*
Flashez la vidéo.
Jardin BiO' vous donne rendez-vous au SIAL du 21 au 25 octobre 2012 Paris - Villepinte, Hall
Jardin BiO', est une marque de LÉA NATURE, engagée de nature Elle verse 1% de son chiffre d'affaires pour la planète.
8 Stand C16
NATURENVIE - 23,Avenue Paul Langevin BP 47 - 17183 Périgny cedex - La Rochelle - www.leanature.com - Service commercial :Tél. 05 46 34 10 01 / Fax : 05 46 34 59 79
* n°1 Marque Nationale - Source Panel IRI CAM P8 2012.
Gourmand, pratique et innovant
ÉPICERIE SALÉE Elle & Vire se donne une touche orientale
PHOTOS DR
Après le succès de ses sauces au rayon frais, Elle & Vire élargit sa gamme culinaire, avec la sauce curry, aux accents épicés et orientaux, et cuisinée à l’indienne. Au lait entier, elle est élaborée avec des oignons, de l’ail et un mélange d’épices douces. Prête à l’emploi, cette sauce rehausse viandes et poissons, mais peut très bien se marier avec des crustacés, un risotto ou des légumes. Les packs, présentés en poche souple à bouchon, ont été relookés pour une meilleure visibilité en rayon. ❘❙❚
Hors série | Octobre 2012
ELLE & VIRE
96
Ariaké enrichit sa gamme de soupes Miso
Le spécialiste japonais des soupes et bases culinaires 100% naturelles lance la recette Miso & Crustacés. Ariaké avait développé en 2011 une génération de soupes miso instantanées, Clean Label, alliant recette traditionnelle et fabrication française. Surfant sur l’engouement des Français pour la cuisine asiatique, la marque se donnait pour ambition d’implanter la soupe miso au rayon soupes déshydratées. Dans la lignée de la soupe Miso & Légumes, recette occidentalisée visant à initier les néophytes, Miso & Crustacés propose une alternative originale à la soupe miso traditionnelle. Soja fermenté, pointe de brocoli, crevettes roses et algues wakamé se côtoient pour une alliance terre et mer franco-japonaise des plus savoureuses. ❘❙❚ ARIAKÉ
100 % française
La Potagère n’en n’est pas peu fière. Elle revendique avec force et conviction sa nouvelle référence, Ma Soupe 100 % France. Produite par cette entreprise familiale ancrée dans le Finistère depuis 1962, cette soupe est constituée d’ingrédients issus de l’agriculture française. Disponible en GMS, elle se décline en trois recettes : carottes, poireau et langoustine ; artichauts, choux fleurs & crème fraiche ; tomates, courgettes et jambon de Bayonne. Le packaging est réalisé en carton certifié FSC. ❘❙❚ LA POTAGÈRE
LA SÉLECTION DE LSA Un shoot de vert On le sait, la consommation de potage explose lors de la période hivernale. La société Green Shoot étend donc le nombre de références dans ses deux gammes 1 l et 500 ml. Dans la première, c’est l’association courgettes, parmesan et noisettes qui incarne l’ambition de la marque (faire du bon et du beau). Pour la seconde, il s’agit du couple aux accents asiatiques brocoli lait de coco et curry vert qui est censé réveiller les papilles des urbains. ❘❙❚ GREEN SHOOT
Un peu de sauce ?
Maitre Coq développe les à-côtés pour 2012 et sort des sauces premium pour savourer la volaille festive. Deux saveurs seront à choisir dans les linéaires : porto et chanterelles ou champagne et piment d’Espelette. ❘❙❚ MAÎTRE COQ
Casino lance une gamme de soupes aux morceaux de légumes. Les trois recettes proposées sont garanties sans additif, sans huile de palme, sans conservateur ni exhausteur de goût. Cette potion « sans » est notamment rendue possible grâce à la technologie Tetra Recart, qui respecte la saveur et la composition des légumes. ❘❙❚
N° 0000 | 00 Mois 2000
Le minestrone façon Casino
CASINO
3
LES ASSAISONNEMENTS ET CONDIMENTS
ÉPICERIE SALÉE
Les huiles et épices font recette Segments traditionnels de l’épicerie, les huiles et les épices profitent à plein de la crise et du retour des consommateurs au fourneau.
LES TENDANCES
> Des consommateurs de plus en plus sensibles au Made in France et à la proximité (informations sur les agriculteurs, recettes régionales pour les mélanges d’épices). > Le succès des gammes petit prix comme les papillotes d’épice à 1 € ou les formats de bouteilles d’huile plus petits. > La sensibilité des consommateurs pour les produits meilleurs sur le plan nutritionnel, comme les nouvelles huiles Isio 4 enrichies en vitamine D.
LES DATES SEPTEMBRE 2011
Intermarché réintègre la marque Ducros dans ses rayons après quarante ans de fâcheries.
OCTOBRE 2011
Hors série | Octobre 2012
Des marques persuasives
98
Ainsi, après des décennies de baisse en volume (et un léger sursaut en 2009), les ventes d’huile sont reparties à la hausse ces derniers mois. Elles ont progressé de 1,5 % en volume en CAM à fin juin 2012. En valeur, la progression est encore plus importante avec un bond de 8 % sur la période, dû aux hausses du prix des matières premières. Mais si les consommateurs ont retrouvé le chemin des fourneaux, les marques – notamment le leader Lesieur – ont tout fait pour les y pousser. « Nous avons fait un gros travail sur les gammes et le marketing depuis quelques mois, explique David Garbous. Nous avons mis en avant le made in France avec une communication sur les emballages à propos de nos agriculteurs fournisseurs de
En 2012, Ducros a rejoint Maggi et Knorr sur le segment des mélanges en papillotes.
DR
C
’est un peu la tarte à la crème, mais pourtant, ça n’a jamais été aussi vrai. Depuis 2008 et le début de la crise, les consommateurs ont pris de nouvelles habitudes. Les bas de laine sont moins fournis, les salaires stagnent, le coût de la vie progresse toujours… Résultat : les consommateurs se restreignent sur les restaurants et les plats préparés et réinvestissent leur cuisine. « Cela fait longtemps qu’on parle de la tendance du fait-maison, confirme David Garbous, directeur marketing de Lesieur. Mais ce qui est nouveau, c’est que, désormais, on l’observe dans les chiffres de vente de produits, comme l’huile, qui servent d’ingrédients en cuisine. »
Lesieur, qui a repris son slogan historique « Pas d’erreur, c’est Lesieur »,
LES CHIFFRES
1,78 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+ 4,2 %
L’évolution en valeur
-1%
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
lance ses nouvelles bouteilles petit format d’Isio 4.
MAI 2012
Lancement des papillotes mélanges d’épices de Ducros en réponse à celles de Maggi et de Knorr.
graines. Et nous avons innové sur les formats avec notamment des petites bouteilles d’Isio 4, comme cela se faisait dans l’huile d’olive, afin de toucher un public urbain.» Résultat: Lesieur a fait mieux que le reste du marché, principalement composé de MDD.
Les mélanges à la fête Même constat en ce qui concerne le marché poivres, herbes, épices et mélanges. Un rayon qui a connu en GMS une croissance de 9,6 % en volume, à 292 M € en CAM à fin juin. Le bond en volume est encore plus spectaculaire avec un + 12,6 % quasi historique. « C’est un marché très
dynamique, se réjouit Sybille Chenain, la directrice marketing France Belgique de McCormick. Mais il est drivé à 90 % par les mélanges, surtout les mélanges en papillotes. » Lancées par Maggi en 2010, puis par Knorr en 2011, les papillotes ont vu, cette année, arriver un nouvel acteur de poids en la personne de Ducros (McCormick). Un segment peu valorisé qui fait l’objet d’une guerre des prix entre les trois acteurs principaux qui veulent s’imposer comme les références. Et depuis quelques mois, les mélanges tendent à se complexifier. Ce sont désormais des recettes complètes qui sont proposées comme les Kits recettes de Ducros : poulet à la provençale, porc méditerranéen… Chacun comprend son mélange d’épices à faire soi-même. Bref après la cuisine maison, la prochaine tendance sera-t-elle l’ingrédient à concocter soimême ? ❘❙❚ FRÉDÉRIC BIANCHI
LES ALIMENTS POUR ANIMAUX
ÉPICERIE SALÉE
Les écuelles prennent de la valeur Atone en volume, le marché du petfood continue à se valoriser. Si le segment le plus dynamique reste celui des aliments secs pour chat,les industriels investissent aussi sur les produits pour chien.
LES TENDANCES
> Les petits plaisirs séduisent. Le segment des friandises explose. > L’individuel plaît toujours. Si les sachets représentent 68 % du segment des portions individuelles, dômes et autres boîtes se développent.
LES DATES Sheba s’offre Eva L’actrice Eva Longoria devient l’égérie de Sheba (Mars Petcare).
LES CHIFFRES
1,85 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+0%
L’évolution en volume
+ 4,1 %
L’évolution en valeur
Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution versus même période 2011 Source : SymphonyIRI
AOÛT 2012
Purina investit en Hongrie Nestlé Purina Petcare investit 45 M € pour augmenter la production de son usine de Bük, en Hongrie.
SEPTEMBRE 2012
Mars relance Pedigree Le lancement de Pedigree Vital Protection a bénéficié d’un investissement de 3 milliards de dollars au niveau mondial.
viduelles. Cependant, les dômes et autres boîtes sont également en croissance, de 8%», détaille Pierre Camé. Mars, qui a sorti en 2012 les Simplement bon, sous la marque Whiskas, lance cet automne deux nouvelles références Envies gourmandes, présentant une texture novatrice avec des petits morceaux de viande grossièrement coupés dans une terrine.
… Et toujours sur le sec Troisième relais de croissance, les aliments secs continuent à croître, notamment sur le chat où ils signent la plus forte hausse du marché, + 9, 1 % en valeur. Les chiens ne sont pas en reste, avec une hausse de + 4 %. « En chat, ce sont les gammes premium qui tirent le marché, avec des références fonctionnelles comme celles pour chat stérilisé », explique Pierre Camé. Mais la fin 2012 donnera la part belle aux croquettes
pour chiens avec, notamment, le «relancement» de la marque Pedigree. Mars Petcare sort en effet une nouvelle gamme Pedigree Vital Protection qui répond aux besoins fondamentaux du chien (hygiène dentaire, peau et poil sains, digestion facile et renforcement des défenses naturelles). La gamme est déclinée selon l’âge et la taille de l’animal et sera soutenue avec un important dispositif marketing durant l’automne. « Nous avons investis 3 Mrds $ pour le lancement de cette gamme au niveau mondial», confie Pierre Camé. Le groupe, numéro deux du marché français derrière Nestlé, a d’ailleurs mis les bouchées doubles cette année avec également la sortie, au printemps, d’une nouvelle publicité pour sa marque Sheba, avec l’actrice Eva Longoria. De quoi faire ronronner de plaisir tous les matous ! ❘❙❚ VÉRONIQUE YVERNAULT
N° 2246 | 18 octobre 2012
MAI 2012
Ruée sur les friandises… Cette bonne résistance du marché des aliments pour animaux aux aléas économiques s’explique d’abord par les trésors d’inventivité déployés par les acteurs du secteur, en particulier sur la catégorie, porteuse, des compléments aux repas. «Le segment des friandises pour chat, encore émergent, a enregistré une hausse de 40 %, grâce notamment au lancement de notre gamme Catisfaction. Il était important pour nous de prendre position sur ce segment», précise Pierre Camé. De même, le marché de la friandise pour chiens a crû de 12% sur l’année. Autre relais de croissance, les portions individuelles, notamment pour les chats, continuent à tirer les ventes d’aliments humides. « Les sachets fraîcheur affichent une hausse de plus de 7% et représentent aujourd’hui 68 % du chiffre d’affaires des portions indi-
Mars Petcare relance sa marque Pedigree avec sa gamme Pedigree Vital Protection. Le lancement sera soutenu cet automne par un vaste plan marketing.
> Une segmentation toujours plus fine. L’offre se fait plus spécifique en fonction de la race, de l’âge ou du style de vie de l’animal.
DR
C
ette année encore, chiens et chats ont échappé à la crise : si les ventes de petfood sont restées stables en volume, elles s’affichent en hausse de 4,1 % en valeur. « Nous notons une forte valorisation de l’offre », confirme Pierre Camé, directeur marketing de Mars Petcare. Cette hausse se retrouve au niveau des prix moyens, en croissance de 4,1 %, qui ne résulte pas seulement de l’inflation mais d’une véritable montée en gamme sur ce marché. Ainsi, on note un léger glissement (- 0,7 %) de la part de marché des marques propres qui détiennent 23,8 % des ventes en valeur.
99
ÉPICERIE SUCRÉE
LES SUCRES ET PÂTISSERIE
Des innovations au goût de stévia L’épicerie sucrée, une catégorie de produits très influencée par le «fait-maison», mais aussi par l’innovation avec, du côté des sucres, le fort développement de la stévia…
LES TENDANCES > Le faire-soi-même continue d’influencer favorablement l’ensemble des familles de produits > Sucres La demande de naturalité est forte et s’exprime notamment par la belle croissance de la stévia. La forte pression des offres économiques n’empêche pas le développement d’offres valorisées.
LES DATES FÉVRIER 2012
Deux ans après avoir acquis Quartier Français Spiritueux, le groupe Tereos (BéghinSay) cède l’entreprise à La Martiniquaise et se recentre totalement sur les métiers du sucre.
Hors série | Octobre 2012
Des tendances fortes
100
Mais les aléas de la conjoncture ne pèsent pas bien lourd face aux tendances. Béghin-Say a donc décidé, pour ce second semestre 2012, de renouveler son partenariat avec Master Chef, le rendez-vous culinaire de TF1. « Le fait-maison est un fait culturel à ne pas négliger, même s’il n’est pas nouveau », affirme Magali Muraz, responsable marketing de Tereos (Béghin-Say), l’un des trois grands groupes sucriers du rayon (avec CristalCo et sa marque Daddy, et Sudzucker avec St Louis). Tereos mise également sur l’innovation pour contrer la pression des offres économiques, lesquelles s’octroient la moitié des volumes du marché. Exemple récent avec Ligne Stévia, qui a, l’an dernier, étoffé sa gamme avec un produit au sucre roux de canne. Au-delà de la stévia, l’un des
La naturalité dans les rayons, l’envie de se faire plaisir sans crainte pour sa santé ou sa ligne. C’est ce que propose Daddy avec Truvia by Daddy. DR
C
’est certain, les farines, sucres et autres aides à la pâtisserie continuent de devoir beaucoup à la tendance du fait-maison. Petra Wlachet, directrice marketing France Farine, lui attribue même la légère progression des volumes réalisée au cours des périodes récentes du côté des farines, mais aussi des pâtes prêtes à garnir. Même constat du côté du sucre. La croissance forte et régulière des spécialités dédiées à la pâtisserie et aux confitures en témoigne. Certes, le millésime 2012, très moyen du côté des fruits, s’annonce décevant pour cette catégorie de produits.
LES CHIFFRES
1,09 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+ 1,8 %
L’évolution en valeur
- 2,6 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
SEPTEMBRE 2012
Béghin-Say valorise le renouvellement de son partenariat avec « Master Chef » par l’intermédiaire d’une opération « 100% remboursé » sur les sucres aromatisés, les sucres glaces…
îlots de croissance de ce marché, Béghin-Say propose par ailleurs des produits à l’aspartame, même si l’édulcorant semble montrer des signes de faiblesse. La faute peut-être à certaines campagnes de communication récentes… Toujours est-il que Magali Muraz confirme la volonté de son entreprise de conserver l’édulcorant dans son catalogue « puisqu’il est demandé par le marché ».
Une valeur transversale Une lecture du marché très différente de celle de son confrère CristalCo. De fait, la filiale du groupe coopératif Cristal Union affirme son ambition de simplifier la lecture d’un rayon devenu complexe en inscrivant la « naturalité » comme valeur transver-
OCTOBRE 2012
La nouvelle génération d’emballages « collectors » signée Daddy voit le jour. Les boîtes de sucre en poudre, toujours roses, s’orneront de moustaches…
sale. Bienvenue donc à la stévia, grâce à l’accord de distribution signé avec l’américain Cargill, promoteur de la marque Truvia. La marque Truvia by Daddy a fait son apparition en mai dernier dans les rayons. « Au-delà d’une minorité qui rejette les édulcorants, la très grande majorité des consommateurs est demandeuse de sucre “normal” et de produits “zéro calorie”, mais aussi de naturalité» affirme Matthieu Simonin, directeur adjoint marketing de CristalCo. «La stévia et le concept de naturalité nous permettent de concilier une consommation contrôlée, zéro calorie, avec le plaisir et la décontraction, signatures de la marque Daddy » conclut-il. ❘❙❚ YANNICK LE GOFF
,
Oh ! Des produits tout n œufs!
0 CALORIE, 100% PLAISIR, 0 COMPLEXE ! Extrait de feuille de Stévia naturellement sucrée
,
Un plan de soutien Ultra Puissant
Une couvée d atouts spécialement bien pondus Une formulation unique au service du goût et de la texture
2.
Une gamme simple et accessible
3.
Un ton léger et moderne
Digital
Sampling
Couponing Massif Cross catégorie
MEA magasins
pour faire décoller la croissance du segment
Truvia est une marque de Truvia Company LLC – CristalCo S.A.S. RCS Paris B 348 119 728 – CB’a Connect
1.
Campagne TV Nationale
ÉPICERIE SUCRÉE Du sirop d’agave tout en souplesse
PHOTOS DR
Après le doseur classique et les dosettes individuelles, le sirop d’agave Sunny Via s’offre un nouveau format avec un sachet souple de 450 g. Ce sucre d’origine 100 % naturelle, issu du cœur de l’agave, une plante répandue en Amérique, présente une texture liquide qui se marie avec les desserts et les gâteaux. Ce sachet bénéficie d’un bouchon « stop gouttes » : une pression sur l’emballage suffit à verser la quantité désirée, l’écoulement s’arrêtant sitôt la pression relâchée. Un petit plus pour garder l’emballage (et les mains) propres. ❘❙❚ SUNNY VIA
De l’animation dans le fond du rayon
Daddy mise une nouvelle fois sur les éditions limitées pour apporter de la fantaisie à un secteur peu animé en innovations. Trois d’entre elles marquent particulièrement la rentrée. Les Brises Glaces passent au rayon X et s’habillent d’un apparat peu orthodoxe. Les Sweety Monsters, uniquement chez Carrefour, sont le fruit de la vision de l’artiste Sandrine sur les profils packs, qui prolongent cette volonté d’animer le fond de rayon. Daddy pousse le concept jusqu’à appliquer une paire de moustaches sur les boîtes de poudre, en écho à l’animation de son application Facebook. ❘❙❚ DADDY
Un pot qui a la cote
CristalCo, en association avec Cargill, a implanté Truvia en France. « Nous sommes surpris devant la réussite du format pot de Truvia. Il représente plus de la moitié de nos ventes. Et nous constatons que notre gamme a de l’impact, car les packagings sont assez visibles. Mais le rayon peut être encore mieux travaillé, entre les allégés, les édulcorants naturels… », souligne Éric Girard, de CristalCo. ❘❙❚ CRISTALCO
Hors série | Octobre 2012
Le retour du sucralose Canderel lance le sucralose, un édulcorant de synthèse au goût sucré, pauvre en calories, qui débarque en poudre, sticks et comprimés. L’avantage du sucralose est « d’offrir un goût encore plus proche de celui du sucre et une recette parfaitement adaptée à la cuisson ». Au milieu des années 2000, l’édulcorant Splenda, à base de sucralose, n’avait pas vraiment réussi à percer en France. ❘❙❚ CANDEREL
Entrez dans la danse Après la « Pink Attitude », la marque de sucre la joue « Daddy Cool ». Associée à Ubisoft, Daddy « crée l’événement en magasins et sur le web en s’appuyant sur la licence Just Dance, avec laquelle elle partage des valeurs de bonne humeur, de convivialité et de lâcher-prise ». Durant l’opération, onze produits seront habillés aux couleurs de ce célèbre jeu (25 millions d’exemplaires vendus), soit un total de 6 millions de produits. ❘❙❚ DADDY
102
Le sucre demi-portion Ligne au sucre et aux extraits de stévia accueille un format de 500 g en sachet souple, pour tenter de s’inscrire dans un usage quotidien et familial. La marque, lancée par Béghin Say en 2010, est un assemblage de sucre et d’extrait de stévia, « qui permet de réduire sa consommation de sucre de 50 % avec une saveur sucrée totalement préservée ». Cet équilibre permet, à pouvoir sucrant équivalent, d’utiliser une demi-cuillère de poudre contre une cuillère pleine en temps normal. ❘❙❚ BÉGHIN SAY
Stévia et arômes
Saint Louis a lancé Tutti Free stévia, un mélange de sucre, de stévia et d’arômes naturels. Cette nouvelle référence se décline en format poudre, en morceaux blancs et en morceaux bruns. ❘❙❚ SAINT LOUIS
LEPIONNIER DESFARINESBIO ENFRANCE DEPUIS50ANS
LA SÉLECTION DE LSA
Gruau d’Or, marque de farine connue des consommateurs de l’est de la France depuis des décennies, s’attaque à la totalité du territoire avec une dizaine de références créées pour l’occasion par les Grands Moulins de Strasbourg. De quoi jouer au challenger pour venir titiller Francine. Les trois piliers sont représentés par une farine véritable, une farine fluide, ainsi qu’une version bio. L’appellation farine de gruau désigne une farine issue de blé tendre de haute qualité, riche en protéines, qui possède une capacité levante supérieure et convient tout particulièrement à la réalisation de pâtisseries. Trois recettes de préparations pour pain et quatre recettes de préparations pour spécialités complètent la gamme. ❘❙❚ GRUAU D’OR
Vahiné, la marque d’aides à la pâtisserie, a rénové ses amandes en poudre avec un sachet souple refermable et un prix au kilo accessible pour fidéliser les familles avec enfants. Le produit est aussi tourné vers la valorisation et la différenciation sur les sucres et les levures. Vahiné lance une poudre à lever bio et un sucre de canne vanillé bio, vanille de Madagascar et sucre bio d’Amérique du Sud. ❘❙❚ VAHINÉ
Poudre verte
Pure Via, la marque de stévia lancée par Canderel en France il y a deux ans, abandonne sa poudre cristallisée à la texture plus croquante, identique à celle du sucre. Le format évolue également et passe au sachet souple pour une utilisation plus quotidienne, en cuisine et pour les pâtisseries. Ce qui ne change pas, c’est l’apport de calories, qui reste nul. ❘❙❚
La Minoterie Dupuy Couturier produit des farines Bio depuis 1962, année de la première récolte de blé Bio en France. L'entreprise familiale et indépendante met tout son savoir faire, connu et reconnu, dans la marque Borsa. *Sauf riz et Kamut.
Un sachet souple plutôt gonflé
32-décembre.fr 04 77 52 32 12
La farine venue de l’est de la France
CANDEREL
Minoterie DUPUY COUTURIER La Marandière 42580 L'ETRAT / tél. 04 77 74 77 17 commercial@minoteriedupuycouturier.fr www.minoteriedupuycouturier.fr
ÉPICERIE SUCRÉE
LE PETIT DÉJEUNER
Les céréales affirment leur potentiel
S
’il y a un marché qui pousse, c’est bien celui des céréales pour le petit déjeuner. En 2011, il a atteint 125 000 tonnes en volume, au terme d’une hausse ininterrompue depuis 1990 (40 000 tonnes). Selon l’institut Nielsen, cette croissance en 2011 est avant tout le fait du segment adultes (+ 4,7 % en volume), devant le segment ados et enfants (+ 2,1 %), qui pèsent respectivement 44 et 56 % du marché. Les ventes auprès des adultes ont profité de l’engouement des consommateurs pour les formules de muesli gourmand (33 % du segment) et de muesli traditionnel (12 %). En revanche, les performances des versions « ligne et forme» ont été décevantes cette année encore. Les volumes ont atteint 18 802 tonnes, contre 19 672 en 2009. Une dégradation des ventes qui s’accompagne d’un grignotage continu de la part des MDD, qui sont passées dans le même temps de 2 590 à 2 815 tonnes.
Hors série | Octobre 2012
Parler aux femmes autrement
104
Peu importe. Selon un sondage réalisé pour le compte de Nestlé, si plus de 80 % des Français prennent un petit déjeuner, ils sont nettement moins nombreux à consommer des céréales avec leur café, avec un taux de pénétration inférieur à 70%. Résultat: ces niveaux de consommation laissent entrevoir de réelles marges de progression. Et les marques ne manquent pas d’arguments pour vanter leurs produits, même si elles se heurtent encore au faible niveau de
DR
Si les Français sont de plus en plus friands de céréales au petit déjeuner, les marges de progression restent importantes. Notamment chez les adultes, en quête de petits déjeuners équilibrés.
LES TENDANCES > L’engouement des Français pour les céréales au petit déjeuner se confirme, avec un marché à la hausse. > Le segment adulte a le vent en poupe. Plus que les adolescents, leurs parents font croître le marché. > Les marques misent sur les recettes légères. Les femmes sont nombreuses à faire attention à leur poids. Une aubaine…
Pour relancer sa gamme Fitness, Nestlé mise sur ses deux nouvelles recettes au chocolat blanc et aux fruits.
LES DATES 2011
Chocapic lance un format familial de ses céréales au chocolat pour répondre aux
LES CHIFFRES
4,57 Mrds €
Le chiffre d’affaires
+ 7,9 %
L’évolution en valeur
- 0,3 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
pressions sur le pouvoir d’achat.
FIN 2011
Kellogg’s relance sa gamme Special K.
AVRIL 2012
Nestlé innove avec des recettes « plaisir » de sa gamme Fitness.
consommation de lait le matin par les jeunes adultes. Chez Kellogg’s, on mise sur le renouveau de la marque Special K. « Nous voulons parler aux femmes autrement. Il faut passer de la vision régime à la vision bien-être », assure Olivier Vernier, ex-directeur commercial de Kellogg’s France, promu directeur général au Benelux en juillet. L’objectif est de gommer l’image du régime « à-tout-prix » qui a été héritée des années 80 et 90, pour mettre en avant des notions d’équilibre, plus en phase avec l’époque.
Des formats économiques Chez Nestlé, on mise sur deux nouvelles recettes pour relancer la gamme Fitness, avec une version au chocolat blanc, et une deuxième aux fruits. Quand on sait que, selon un sondage TNS
Sofres, 70% des Françaises déclarent éprouver le besoin de faire attention à leur poids, on mesure mieux l’enjeu. Crise oblige, les formats ont aussi été mis à contribution pour répondre aux attentes des acheteurs. Tandis que les petits conditionnements parlent aux nouveaux consommateurs, la multiplication des boîtes en format familial satisfait les exigences des budgets les plus exposés aux contraintes économiques. Une opportunité de croissance comme une autre pour les poids lourds du petit déjeuner. Chocapic, de Nestlé, a lancé l’an dernier un paquet de 1 kg. Il faut dire que sa part de marché est en retrait sur cette classe de produits, qui représente 32 % de ses ventes, contre 50 % ailleurs. ❘❙❚ JEAN-BAPTISTE DUVAL
®
2 98
® Kellogg Company © 2012 Kellogg’s Produits Alimentaires – SAS au capital de 5 124 000 € - B 682 000 831 RCS Bobigny -
biscuits pour kcal
Existe en deux variantes : Fraise & Myrtille
• +35% d’additionnel à la catégorie* • Plan de soutien massif dès octobre HORS DU POINT DE VENTE
Vagues média : • du 5 au 25 octobre • du 16 novembre au 6 décembre
A PROXIMITÉ DU POINT DE VENTE
Echantillonnage dans les galeries commerciales et avec les
EN POINT DE VENTE
Visibilité hors rayon : Promotion
stop-rayon
Couponing ciblé *source : “Test CFFT Janvier 2012”
Visibilité en rayon : Linéaire
bon de réduction
+
ÉPICERIE SUCRÉE
LA SÉLECTION DE LSA
Fruits sur biscuits
PHOTOS DR
Kambly lance une nouvelle gamme gourmande à base de fruits et de biscuits. Un coulis de fruits enrobé d’une fine couche de chocolat est déposé sur des biscuits extra-fins, en trois versions (agrumes-chocolat noir, fraisechocolat au lait, et mangue-passion-chocolat au lait). La France, qui représente plus de 40% des ventes totales de Kambly, sert souvent de marché test pour la Suisse, en raison d’un profil très « gourmet » des consommateurs français. ❘❙❚ KAMBLY
Le yaourt pour déguster ses pépites Les nouveaux usages ont le vent en poupe dans les céréales. Nouvel exemple ici avec ce partenariat noué entre Velouté et Danone afin de promouvoir la sortie d’Extra Pépites, une référence spécialement conçue pour être consommée avec du lait ou du yaourt. ❘❙❚ KELLOGG’S
À cœur fondant
C’est un classique que les enfants adorent. Nestlé Céréales a revisité les pétales de la marque Chocapic pour les fourrer avec un cœur fondant. Une innovation qui devrait plaire aux neufs enfants sur dix âgés de 7 à 14 ans qui consomment déjà des céréales au petit déjeuner. ❘❙❚
Hors série | Octobre 2012
NESTLÉ
Banania à tartiner
On le boit et, maintenant, les amateurs de pâte à tartiner vont avoir une nouvelle occasion de se régaler dès le matin avec du... Banania à tartiner! Cette nouveauté à la texture onctueuse contient 25% de poudre de Banania et 3% de flocons de banane croustillants, de quoi lui donner un goût inimitable très proche de la poudre chocolatée. Cet atout le différencie du mastodonte Nutella, qui compte des noisettes dans sa recette. Destiné principalement au petit déjeuner, ce produit ambitionne de toucher petit à petit les moments de pause dans la journée. L’objectif est d’intégrer la niche des goûts spécifiques, comme la pâte à tartiner au spéculoos de Lotus. Le pot de Banania à tartiner revendique 35% de sucres et 40% d’acides gras saturés de moins que le leader du secteur. Il est disponible en format 400 g. ❘❙❚ NUTRIMAINE
Gourmandise légère
Il n’y a pas de mal à se faire du bien. C’est en substance le message adressé par kellogs à ses consommatrices qui cherchent aussi à se faire plaisir lors du petit déjeuner. Cette nouvelle recette associe le chocolat noir et la fraise avec les fameuses Special K, si chères aux dames qui souhaitent entretenir leur ligne. ❘❙❚ KELLOGG’S
106
En toute transparence Avec son emballage transparent, Jordans cherche notamment à mettre en valeur le caractère authentique de ses céréales Crunchy sans colorant ni arôme artificiel. Ces nouveaux packs permettent également de réduire son impact carbone et à être en phase avec son engagement vis-à-vis de la charte environnementale Conservation Grade. Les deux références Noix et Fruits, et Fruits Exotiques sont présentées dans des sachets de 550 g. Ils dévoilent des flocons d’avoine garantis sans OGM. ❘❙❚ JORDANS
U NO
V
E
A
U
!
Les Packs en TV ! A partir du 12 14 octobre 20
Un soutien promo massif
Saint Louis Sucre S.A. à Directoire et Conseil de Surveillance. R.C.S. Paris : 602 056 749
≈ 400 spots ≈ 55 millions de contacts
Selon disponibilité et magasins participants
ÉPICERIE SUCRÉE
LA CONFISERIE
La gourmandise se joue de la crise Le marché, relativement protégé, car il faut bien continuer à se faire (un peu) plaisir après tout, n’échappe pas aux remises en question. Les produits, fussent-ils destinés à se faire plaisir, se font plus sain.
Hors série | Octobre 2012
Plus de quoi culpabiliser…
108
Du plaisir gourmand, toujours, mais avec cette pointe de « sain » propre à déculpabiliser n’importe quel consommateur. Car, que l’on se n’y trompe pas, il y a comme un grand sens interdit psychologique à l’entrée du rayon. Du fameux et estival « bientôt la plage, pas question de perdre ce corps de rêve en me goinfrant de bonbons » au non moins fréquent « non, non, je ne me laisserai pas avoir par le superflu et ne repartirai de ce magasin qu’avec ma seule boîte d’asperge premier prix », ce ne sont pas les occasions de voir s’illuminer d’intenses clignotants rouges qui manquent. C’est ainsi que N.A ! (Solinest) est arrivé il y a quelques années, avec son concept, il faut bien l’avouer, presque révolutionnaire: pensez donc ! Vendre du fruit
LES TENDANCES > L’offensive de la « naturalité », dans la foulée de la sortie de N.A !, en 2009. Le fruit se mue en confiserie.
Avec ses bonbons, la marque espagnole Chupa Chups s’attaque au poids lourd du secteur, les gélifiés.
> La vague du sans sucre, quasi devenu un incontournable. À tout le moins sans arômes ni colorants artificiels. > Le recul des ventes de chewing-gum, depuis 2008, toujours confirmé.
LES DATES 2009
Arrivée en rayons de N.A !. La confiserie vendue, par Solinest, comme du fruit et inversement. Une pépite qui a depuis fait bien des émules. Le lancement de Fwi, par Verquin Confiseur, s’inscrit parfaitement dans cette tendance.
MARS 2012
Chupa Chups se diversifie et sort des seules sucettes pour proposer aussi des bonbons. De quoi venir titiller le numéro un Haribo, par exemple.
+ 2,8 %
comme une confiserie, et/ou inversement d’ailleurs, on ne sait plus trop, tant le mélange du sain, accolé à l’un, et du plaisir, associé à l’autre, est aujourd’hui ancré dans les esprits. Une réussite qui a fait des émules : sans sucre, c’est devenu un minimum; à tout le moins avec arômes et colorants naturels.
+ 0,7 %
Prescripteurs et acheteurs
LES CHIFFRES
3,5 Mrds €
Le chiffre d’affaires de la confiserie L’évolution en valeur L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
Une problématique qui, toutefois, est moins prégnante quand on évoque la confiserie pour enfants. La consommation y reste centrée sur la notion de plaisir. Avec une double cible à satisfaire : les parents, acheteurs, et les enfants, prescripteurs et goûteurs. Chez
DR
G
énéralement, la confiserie est assez peu soumise aux aléas des crises économiques. À la limite, c’est même le contraire : petite poche de plaisir sucré, quasi régressive, pour oublier les affres du quotidien. En soi, c’est une bonne chose pour ce marché. Ce qui ne veut pas dire pour autant que tout y soit linéaire et sans aspérité. « Le marché n’échappe pas à la lame de fond de la “ naturalité ” », explique Luc-Pierre Verquin, à la tête de Verquin Confiseur, une PME nordiste qui, cette année, a lancé Fwisur, «une pépite de fruit enrobée de chocolat au lait », sur le segment des billes chocolatées.
l’italien Perfetti Van Melle, on a la chance d’avoir Chupa Chups à disposition pour satisfaire à cette logique. Et la notoriété de la marque est d’ailleurs telle que le groupe s’est décidé, depuis mars, à la sortir du seul segment des sucettes où elle excelle. « Le segment des sucettes pèse 5 % de la confiserie enfants quand celui des gélifiés pointe à 40 % », précise Sonia Depoilly, responsable marketing Chupa Chups France pour justifier cette politique de diversification. Sans compter que, avec une croissance de 11 % en cumul annuel mobile, cette catégorie des gélifiés, mastodonte du secteur, est bien appétissante. Après quatre mois de présence en rayons, et alors que les concurrents se nomment Haribo, Lutti ou Carambar-Cadbury, ces bonbons Chupa Chups s’arrogent déjà, sur certaines semaines, 5% de parts de marché. Pas mal du tout pour un lancement si jeune. ❘❙❚JEAN-NOËL CAUSSIL
ÉPICERIE SUCRÉE Orangina version acide Les goûts de l’Orangina rouge et de l’Orangina jaune, associés à l’effigie de la célèbre bouteille à la forme de goutte : telle est la recette du succès pour ce nouveau produit lancé par Haribo afin de séduire les adolescents et les jeunes adultes, particulièrement friands de bonbons acidulés. ❘❙❚ PHOTOS DR
HARIBO
Le goûter qui ne laisse pas de marbre Le boum des petits goûters individuels (36 % de progression en volume) ne se dément pas, ce qui offre l’occasion à Ker Cadélac de proposer des minimarbrés cacao. Cette version nomade de la barre marbrée se présente sous forme de 12 unités de 25 g emballées individuellement, le tout conditionné dans un sachet de 300 g. La recette ne contient ni conservateur, ni colorant artificiel. ❘❙❚
Hors série | Octobre 2012
KER CADÉLAC
Cavalier met une pointe de stévia dans le chocolat
Le chocolatier belge Cavalier a travaillé sur la stévia pour réaliser une gamme de tablettes, barres et snacks. L’assortiment s’étend du chocolat noir au chocolat blanc, en passant par les chocolats fourrés aux fruits ou des produits diététiques, riches en fibres ou antioxydants. Il a séduit plusieurs distributeurs belges (Delhaize, Colruyt, etc.), en attendant de conclure des négociations dans d’autres pays européens. Cavalier a travaillé le goût avec Barry Callebaut pour cette gamme, et a déposé un brevet pour le fourrage du chocolat. ❘❙❚ CAVALIER
Cubisme noir
Carambar, l’emblématique bâton de caramel, s’est fait tailler en pièces, ou plutôt en morceaux, avec l’arrivée de Carambar Cub’s en 2009. La gamme, qui n’a pas cessé de s’étoffer, accueille aujourd’hui un goût chocolat noir. De forme carrée, la confiserie comporte un cœur de caramel fondant, sous un enrobage de chocolat noir. ❘❙❚ CARAMBAR
Un petit ourson jeune de 50 ans Ce n’est pas faire injure au petit ourson que de lui rappeler son âge. Car, avec 50 ans d’existence, la marque animée par Cémoi prouve sa jouvence avec cette recette au chocolat blanc. 2012 sera importante pour la coqueluche des guimauves, puisque les animations célébrant son anniversaire se termineront en grande pompe lors du Salon du chocolat, qui se tiendra du 31 octobre au 4 novembre, à Paris. ❘❙❚
Chupa Chups mise sur les bonbons gélifiés Pourquoi ne pas faire les yeux doux à un nouveau segment quand on s’est taillé une belle renommée dans les sucettes ? La marque de confiserie du groupe Perfetti Van Melle, avec Chupa Chups Bonbons, a ainsi décidé de s’inviter sur le marché des gélifiés. Expérience déjà testée en Espagne, berceau de la marque. Les gélifiés, marché autrement plus important, puisqu’il représente 41 % des ventes de bonbons pour enfant, là où les sucettes ne pèsent que 5 %.❘❙❚ PERFETTI VAN MELLE
110
LA SÉLECTION DE LSA
ÉPICERIE SUCRÉE
LES CONSERVES DE FRUITS
Le nomadisme a la pêche Le marché a toujours autant de jus. Un dynamisme porté par les gourdes, qui continuent de séduire les petits, mais visent désormais aussi les moins jeunes.
Hors série | Octobre 2012
112
Andros à la relance Quant aux familiaux, ils sont en recul de 1 % en volume et de 7 % en valeur en 2011. C’est la MDD qui se taille la part du lion avec 49,5 % du marché volume
LES TENDANCES > Les formats économiques connaissent un important développement et sont plébiscités par les consommateurs. > L’adulte est un nouveau segment testé par les distributeurs.
DR
P
as de pépins pour les conserves de fruits ! Elles restent dans le top 5 des marchés les plus dynamiques de l’épicerie sucrée avec une croissance en cumul annuel mobile à fin mai de 4,3% en volume et 11% en valeur selon les chiffres Nielsen. La gourde fait toujours le plein avec une croissance de 11 % en volume et de 15 % en valeur. Un engouement qui ne faiblit pas au fil des ans. La raison? L’aspect pratique du format et la bonne image nutritionnelle du produit, couplés à des offres attractives en termes de prix avec de nombreuses promotions et des décrochages de plus de 50 %. Un peu plus en retrait, la coupelle a connu, en 2011, une stabilité en volume et une croissance de 6 % en valeur, mais elle reprend du poil de la bête en 2012 avec une croissance de 2 % au deuxième trimestre qui devrait se confirmer sur l’année. À noter l’arrivée en avril sur ce segment de Rochefontaine, quatrième acteur de la conserve de légumes, avec ses Kup : des coupelles de fruits au jus épluchés, dénoyautés et coupés, sans sucre ajouté. Parmi les plus, la cuillère pliée dans le couvercle qui permet de les emporter et de les déguster à tout moment et la conservation à température ambiante
Kup signe l’arrivée du quatrième acteur de la conserve de légumes, Rochefontaine, sur le segment de la coupelle de fruits.
> Les marques de distributeurs poursuivent leur progression en investissant la gourde.
LES DATES MAI 2011
St Mamet arrive sur le marché des gourdes avec le lancement de Paille Pom’, des compotes à boire en briquette, composées à 100 % de fruits, sous forme de purée et de jus.
LES CHIFFRES
0,52 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+7%
L’évolution en valeur
+ 0,9 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source :SymphonyIRI
MAI 2011
La boisson Oasis s’associe à St Mamet pour lancer des gourdes fruitées.
et 42,5% du marché valeur. Côté marques, Materne s’affirme comme la première marque nationale (30 % du marché volume et 39 % du marché valeur) avec une hausse de 16 % sur les gourdes et sur les coupelles, devant Andros (17 % en volume et 14% en valeur) qui s’est relancé après avoir perdu beaucoup de terrain en 2011 en recul à la fois sur le fond de rayon et les initiatives promotionnelles. Quant à St Mamet il s’est introduit l’an dernier dans le marché de la gourde avec Paille Pom’ et St Mamet Oasis, une première gamme de compotes en brique à boire, née d’un cobranding entre les deux acteurs.
Aussi pour les adultes Materne, lui, a préféré jouer la carte des adultes avec des formats de gourdes plus grands (120 g
AVRIL 2012
Rochefontaine, spécialisé dans la conserve de légumes, fait son entrée sur le marché des coupelles.
contre 100 g). «Nous avons ouvert une brèche sur la cible adulte et nous continuons dans cette voie pour les coupelles avec le lancement de textures moins moulinées et des propositions de parfums plus originales à l’attention des adultes, comme des combinaisons d’agrumes ou mangue-ananaspassion, plus différenciant », indique Caroline Muller, directrice marketing chez Materne. Autre facteur de croissance, l’arrivée de pack de seize dans les coupelles classiques et sans sucre ajouté avec quatre parfums. Un gros porteur a été lancé également dans la gamme bio. « Nous avons présenté un pack de vingt aux quatre parfums dans un format économique » qui peut séduire les adeptes du bio, un produit vendu entre 20 et 50 % plus cher qu’une gamme classique. ❘❙❚ SYLVIE LAVABRE
ÉPICERIE SUCRÉE
LES DESSERTS
Les gourdes réveillent la fin de repas Dans le secteur des compotes et des crèmes dessert, les gourdes sont toujours un fort levier de croissance. Et les pots en plastique tentent une percée.
LES TENDANCES
> La gourmandise aussi Des fruits plus variés, en morceaux, auxquels on ajoute spéculoos, nougat, caramel, pour séduire aussi les grands.
LES DATES AVRIL 2012
Mont Blanc lance le pack « multivariétés » (12 gourdes, 4 parfums) sous la marque Mon 4 h !, pour enfants.
MAI 2012
Materne mise sur les coupelles de fruits panachés, avec des
LES CHIFFRES
0,52 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+7%
L’évolution en valeur
+ 0,9 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
morceaux, pour séduire les consommateurs nomades adultes.
JUIN 2012
Charles & Alice renouvelle les formats familiaux avec quatre gammes de desserts aux fruits dans des pots en plastique.
gourmandise », estime Caroline Muller, directrice marketing de Materne. C’est sur ce même trio, praticité-plaisir-santé, que parie le challenger Charles & Alice pour réveiller le marché des formats familiaux, stable en volume et dominé par les éternels pots en verre de compotes de pomme. « Nous sortons de l’approche économique habituelle pour proposer des gourmandises saines à déguster en famille », explique Laurent Herlin, directeur marketing de Charles & Alice. Des Desserts aux fruits innovants, avec caramel au beurre salé, kiwi, figues, etc., « dans des pots en plastique, légers, incassables,
faciles à ouvrir et à fermer », destinés à relancer la croissance, comme les gourdes il y a dix ans. Parmi les quatre gammes lancées au printemps, la première, les Recettes gourmandes, a particulièrement séduit la grande distribution. « Le plaisir est une valeur refuge en période de disette économique. Et il est plus facile de se payer une gourmandise qu’une belle voiture », souligne Laurent Herlin.
Pratique et gourmand Même stratégie dans les crèmes dessert. Sur un marché en recul de 6 % en valeur et de 8,5 % en volume, le leader, Mont Blanc, mise sur la praticité alliée à la gourmandise pour redynamiser le secteur. Là encore, la gourde fait ses preuves sous la marque Mon 4 h !, destinée aux enfants. L’offre s’est renouvelée au printemps : nouveaux fruits et packs « multivariétés » (12 gourdes). La progression est rapide : + 25 % en volume, + 26 % en valeur (CAM 12 août 2012, source : fabricant). Magique ! ❘❙❚
Hors série | Octobre 2012
> La santé, encore Des fruits toujours, des produits encore plus naturels (sans colorant, sans conservateur), avec une touche de bio.
«À déguster en famille» Le précurseur s’adresse également aux adultes. Après les gourdes Pause-fruits, lancées fin 2011, Materne propose, depuis avril 2012, des coupelles de Fruits gourmands. L’argument maître reste la praticité : des desserts faciles à emporter, se conservant à température ambiante, pour consommateurs nomades. « Les compotes bénéficient également de l’image positive des fruits, portée par les messages du programme nutrition-santé, et associée à la
Materne, fort de son succès avec ses Pom’Potes pour enfants, a enrichi sa gamme de nouveaux goûts et formats, mais a aussi lancé une offre pour adultes.
> La praticité reste le maître mot Après la gourde, levier majeur de croissance, le pot en plastique cherche à faire une percée.
DR
G
ourdes et pots en plastique plutôt que conserves ou pots en verre, compotes plutôt que crèmes dessert… Au rayon épicerie sucrée, les desserts prêts à déguster se sont coulés dans le moule du snacking, pour enfants et adultes, en misant sur les fruits, synonymes de santé. En témoigne le succès durable des gourdes de compote, qui affichent cette année encore une croissance enviée : + 15 % en volume et + 17, 5 % en valeur, selon les fabricants. Elles pèsent aujourd’hui 183 millions d’euros, soit la moitié du marché des compotes, qui profite largement de cette dynamique. : + 10,5 % en valeur, + 4 % en volume en cumul annuel mobile à juin 2012, selon SymphonyIRI. Fort de son succès, le leader, Materne, ne se contente plus de décliner les Pom’Potes, destinés aux enfants, avec des fruits nouveaux et des packs plus grands, imité par ses concurrents, Andros, St Mamet et les marques de distributeurs.
SOLANGE DE FRÉMINVILLE
113
ÉPICERIE SUCRÉE
LA PANIFICATION SÈCHE
L’embellie grâce au croustillant Le rayon semble avoir trouvé la solution pour renouer avec la croissance. Une meilleure mise en avant des innovations par un merchandising axé sur les attentes des consommateurs. LES TENDANCES
Innovation lancée par Kraft, en mai 2011, les Viennoiseries croustillantes ont fait une belle percée dans le rayon grâce au travail de mise en avant de l’offre.
> Plaisir et santé, deux attentes majeures au rayon panification sèche. > Renforcer la visibilité de innovations dans le rayon par une communication centrée sur les attentes du consommateur. > Rajeunir la cible par le renouvellement de l’offre. DR
I
l fut un temps où, pour lutter contre une érosion structurelle des ventes, quelques marques du rayon panification sèche (Cracotte, Wasa…) cherchèrent la croissance en tentant de sortir du ghetto du petit déjeuner. Ce fut l’échec. Les innovations (encas, produits de grignotage…) ne trouvèrent pas leur cible, dans cet univers de produits que le consommateur semble considérer comme exclusivement dédié au premier repas de la journée. Le problème restait entier : que faire pour que ce rayon, qui n’innove pourtant pas moins que les autres, parvienne enfin à valoriser ses nouvelles propositions ?
LES DATES AVRIL 2012
Les Brioches Pasquier acquiert Galaxy desserts, un pâtissier industriel américain. Une acquisition qui pourrait constituer la première étape vers une implantation outre-Atlantique.
MAI 2012
La gamme des Viennoiseries croustillantes d’Heudebert s’offre un nouveau packaging.
MAI 2012
Le groupe italien Barilla (Wasa) annonce chercher des repreneurs pour Lieken, boulanger industriel allemand, acquis en 2002.
Hors série | Octobre 2012
Organiser le rayon en pôles produits
114
En 2011, Kraft, qui revendique le leadership du rayon (Heudebert, Pelletier, LU…), affirmait avoir trouvé la solution : proposer une organisation du rayon qui corresponde aux attentes du public. Une approche merchandising fondée non plus sur un point de vue d’industriel, mais sur l’organisation de l’offre en trois pôles produits : plaisir, santé et classique. Bénéfice attendu: une meilleure mise en valeur de la richesse de l’offre et des innovations, et donc un redémarrage d’une dynamique de progression en valeur. Aujourd’hui, le succès semble au rendez-vous. Non seulement les résultats revendiqués par l’approche merchandising (+8% en volume et + 9 % en valeur) sont impressionnants, mais les
0,42 Mrd €
Viennoiseries croustillantes, une nouvelle gamme de brioches et de pains au lait grillés, lancée en mai 2011, ont été très bien accueillies. Bilan du lancement : « 50 % du chiffre d’affaires additionnel de la catégorie, 1,4 million de foyers recrutés et un profil d’acheteur de 35 à 54 ans », affirme Matthieu Guignard, chef de groupe panification chez Kraft Foods. « C’est mieux qu’une percée. Et la performance est basée sur le recrutement », souligne le chef de groupe.
+ 3,2 %
Les petits pains délaissés
LES CHIFFRES Le chiffre d’affaires L’évolution en valeur
- 1,6 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
Un succès qui passe au second plan le rajeunissement de la cible, objectif considéré jusque-là comme une urgence… « Nous allons révolutionner la catégorie», affirme Matthieu Guignard, qui
promet beaucoup d’innovations, l’an prochain, de la part de plusieurs marques du groupe. Du côté des pains suédois, Krisprolls, qui revendique près de la moitié du marché, se sent seule. Le segment est délaissé, notamment par les marques de Kraft. Difficile dans ces conditions d’animer le rayon. «C’est le point noir de ce marché », concède Romain Huber, directeur du category management pour Distriborg, qui distribue la marque suédoise en France. «En 2012, pour compenser la hausse des matières premières, nous avons concentrer nos efforts sur la promotion. Mais nous n’avons proposé aucune innovation…», explique le directeur. De fait, la dernière innovation remonte à 2011 avec le Krisprolls Muesli. ❘❙❚ YANNICK LE GOFF
SUCRÉE ÉPICERIE
LA PANIFICATION PRÉEMBALLÉE
Double défi pour le pain de mie Une double priorité pour le marché du pain de mie : accompagner la diversification des moments et types de consommation, et augmenter la fréquence d’achat.
LES TENDANCES
> Les consommateurs veulent des produits sains et naturels. Les mentions Sans additifs et Sans colorants, Sans huile de palme »… se généralisent. > Le premier repas de la journée est le premier bastion du pain de mie. L’offre exprime la volonté de diversifier les points d’ancrage du produit. > Au-delà de l’innovation, les marques doivent « prendre la parole » pour accélérer la diversification et la pérennisation des habitudes de consommation.
LES DATES Sous la marque PanOrient, La Boulangère lance les Wraps multigrains. Une alternative supplémentaire pour les sandwichs.
MAI 2012
Jacquet confirme son engagement de bannir
LES CHIFFRES
0,60 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+ 7,8 %
L’évolution en valeur
+ 3,2 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
prochainement et totalement l’huile de palme de ses recettes.
SEPTEMBRE 2012
Retour du Harry’s’O’Mètre, le jeu multimédia de la marque qui permet notamment le téléchargement de l’application mobile « Ptit Déj Harrys ».
au-delà du petit déjeuner. L’offre de pains spéciaux participe de cette volonté », explique Aline Jeannin, responsable marketing pour les marques Panorient et la Boulangère chez Pain Concept. Cet outsider, a, loin derrière Harry’s et Jacquet, bâti sa pertinence en « inventant » en 2001 le pain de mie bio et, depuis, en poursuivant une politique de différenciation par rapport à l’offre des deux leaders. Parmi les derniers exemples en date, un Wraps multigrains et des pains Bagel, apparus en mai dernier sous la marque Panorient. Chez Harry’s, leader du rayon, on affirme aussi la volonté de
« pousser les murs » du marché. Par l’innovation, avec l’extension des gammes 100% Mie et Beau et Bon aux noix croquantes, deux nouveautés 2012 qui revendique leur place sur les tables de déjeuner et de dîner «classiques». Mais aussi par le marketing et l’animation grâce au partenariat noué avec les barbecues Weber (animation en magasins, recettes…).
Installer les habitudes Enfin, on souligne un autre enjeu clé, l’accroissement des fréquences d’achat. « 67% de la croissance du rayon s’en nourrissent d’ores et déjà. Certes, il faut continuer à innover. Mais l’installation d’habitudes de consommation régulières et pérennes constitue le levier de développement le plus efficace. Les marques doivent travailler dans ce sens », affirment Stéphanie Hutinet Caupenne et Charlotte Oudin, respectivement trade marketing-category manager et chef de groupe Bakery chez Barilla.❘❙❚
Hors série | Octobre 2012
MAI 2012
Au-delà du «p’tit déj» Ainsi, même si le segment « sans croûte », l’une des innovations les plus importantes de ces dernières années, continue de constituer un moteur important pour le rayon et pour les marques, c’est du côté des pains dits « spéciaux » que certains acteurs concentrent leurs efforts et réalisent leurs plus belles performances. « Pour continuer à faire progresser le marché, il faut aller
Désormais affranchi de son image de « dépannage », le pain de mie a vu les innovations se multiplier. Dont le « sans croûte », l’une des plus importantes.
DR
P
rincipal segment de la catégorie panification préemballée, le pain de mie jouit d’une sorte d’immunité. Le marché croît régulièrement, d’année en année, semble-t-il indifférent aux soubresauts de la conjoncture. « Le marché a globalement doublé au cours de la dernière décennie, conséquence d’un changement progressif de statut qui a vu le pain de mie conquérir progressivement une place à part entière dans les habitudes de consommation », souligne un industriel. Il y a encore quelques années « produit de dépannage », le pain de mie est aujourd’hui pleinement complémentaire du pain « normal », que ce soit lors du petit déjeuner, première place forte du produit, mais aussi lors du goûter ou des apéritifs dînatoires… Des moments de plus en plus diversifiés, conséquences de l’évolution des modes de consommation vers des repas déstructurés, individualisés, et souvent influencés par la restauration rapide, dont les industriels du pain de mie s’inspirent d’ailleurs pour innover...
YANNICK LE GOFF
115
ÉPICERIE SUCRÉE
LA BISCUITERIE
La folie Speculoos! Le linéaire des biscuits est animé par quelques lancements depuis plusieurs mois, mais également par une guerre des prix.
Hors série | Octobre 2012
La vache mauve investit le rayon
116
La variété est d’ailleurs une tendance forte des derniers mois. Kraft Foods, fidèle à son modèle de développement, a étendu sa marque Milka au domaine du biscuit et des gâteaux moelleux, avec 5 références. La vache mauve va donc débouler dans ce nouveau rayon bien fourni, qui compte pas moins de 13 soussegments. Le belge Jules Destrooper, avec ses biscuits plutôt haut de gamme, passe quant à lui la vitesse supérieure en France pour faire découvrir ses gaufrettes et ses galettes au beurre, et son historique pain aux amandes. Pour y parvenir, Destrooper va s’appuyer sur un partenariat avec Lightbody, distributeur de plusieurs marques dans l’Hexagone. Dont les biscuits Cadbury, qui ont récemment accueilli de nouveaux cookies gourmands, ainsi que les mini-Finger, présentés en format pocket. La folie speculoos touche (évidemment !) le monde du biscuit, avec des déclinaisons tous azi-
LES TENDANCES > De plus en plus de marques-ombrelles. > Un développement remarqué du speculoos. > La gourmandise et le chocolat marquent des points.
DR
L
e ressenti des consommateurs sur le rayon biscuits est positif : «Lorsqu’on les interroge, ils évoquent la variété, un moment de plaisir. Et c’est un rayon dans lequel les gens se parlent, ce qui est extrêmement rare, à l’exception peut-être du linéaire des vins», souligne Nicolas Gauchard, marketing manager d’United Biscuits (BN, Delacre…). Avec de tels retours, difficile de ne pas vouloir offrir toujours plus de choix.
En complément de la recette originale, les Cigarettes russes de Delacre se déclinent en version speculoos, surfant sur ce qui est devenue plus qu’une tendance éphémère.
LES DATES 2012
La poussée des marques de distributeurs et la guerre des prix.
MAI 2012
La reprise de Traou Mad (galettes de Pont Aven) par le groupe rennais Galapagos.
JUIN 2012
Le lancement de Milka dans le biscuit.
muts pour les cigarettes russes de Delacre, ainsi que Délichoc. En revanche, point de réelles nouveautés sur les goûters fourrés, un pilier de la catégorie qui se distingue surtout par l’énorme poids de la promotion sur Prince et BN. Sans être un changement à proprement parler, le basculement de LU Petit Déjeuner vers la marque Belvita vient animer le rayon.
Une forte offensive des MDD LES CHIFFRES
1,84 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+ 2,1 %
L’évolution en valeur
- 1,8 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
Mais derrière ce dynamisme de façade, des écueils demeurent. Si les centaines de références aujourd’hui disponibles en magasins (400 en hypers et environ 250 en supermarchés) ainsi que leur implantation constituent un atout en termes de choix, elles sont également un handicap en termes de repérage. En clair, une fois le bon paquet de gâteaux
repéré, le consommateur sort rapidement du rayon. Nicolas Gauchard, d’United Biscuits, milite d’ailleurs pour une réduction de 13 à « 8-10 segments au maximum ». Plus gênante, la guerre des prix sur les marques nationales et l’offensive des MDD se sont intensifiées depuis le début de l’année, avec un recul des deux premiers industriels du secteur, pendant que les MDD gagnaient en juin 1,1 point de part de marché (sur six mois). La croissance des volumes s’est ainsi ralentie par rapport aux années précédentes, et tient surtout, voire exclusivement, à la promotion. Mais les ripostes se préparent. United Biscuits a notamment planché sur une nouvelle organisation du rayon, pour simplifier l’offre et la rendre un peu plus cohérente. ❘❙❚ MORGAN LECLERC
SUCRÉE ÉPICERIE
LA PÂTISSERIE INDUSTRIELLE
Une croissance partagée par tous Alors que seule la boulangerie connaissait la croissance, il semble qu’elle atteigne désormais les autres segments que sont la pâtisserie et la viennoiserie. Reste à savoir si ce sera durable…
Lever les freins Du côté de Brossard, on se félicite du potentiel incontestable du rayon. La société a été, cette année, officiellement intégrée au sein de Jacquet, qui veut utiliser le capital sympathie de la marque pour séduire des consommateurs plus jeunes, notamment avec des crêpes fourrées. Et maintenant qu’elle fait partie du groupe Limagrain (propriétaire, entre autres, de Jacquet, mais aussi de Vilmorin), Brossard peut prétendre diversifier son offre et améliorer ses positions sur la pâtisserie traditionnelle (quatrequarts, madeleines...).
LES TENDANCES
> La boulangerie très tournée vers l’apéritif comme le pain grillé ApéroGril’ de Jacquet. > Une demande croissante pour les pains spéciaux comme les burgers, bagels…
DR
> Une demande de « naturalité » avec des recettes plus simples (pour le pain de mie, par exemple) et des listes d’ingrédients plus courtes.
En avril, Jacquet s’est invité à l’apéritif avec son ApéroGril’ saveur fromage. Un pain qui se met deux minutes au grille-pain avant d’être servi.
LES DATES FÉVRIER 2012
Système U s’engage à ne plus utiliser d’huile de palme.
MARS 2012
Savane fête ses 50 ans avec un nouveau gâteau, des séries limitées et une campagne de
LES CHIFFRES
1,98 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+4%
L’évolution en valeur
+1%
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source :SymphonyIRI
communication avec des employés de Brossard.
MAI 2012
Lancement des crêpes fourrées Brossard pour les jeunes. Ce qui repositionne la marque acquise par Jacquet sur ce segment.
Finalement, au « rayon sucré », seules les viennoiseries ne font pas preuve d’une aussi éclatante réussite. Leur taux de pénétration ne dépasse pas les 70 %, et leur croissance en volume est anémique. La faute à une image tant qualitativement que nutritionnellement mauvaise. Pour lever ce frein, Harry’s a bien tenté, en 2011, de lancer la brioche Doucéréales, avec deux formats, familial et individuel, sans matières grasses hydrogénées, ou encore Pain au lait Tout Simple, sans additif.
Toujours plus de variétés Pas de souci, en revanche, pour la boulangerie qui, malgré des tensions sur les prix des matières
premières, conserve une croissance soutenue. « Le produit, autrefois surtout perçu comme un article de dépannage, s’affranchit de plus en plus du pain traditionnel et conquiert une place croissante sur les tables des petits déjeuners et avec les nouveaux modes de consommation nomades », analyse pour LSA Sophie Dautet, responsable marketing chez Jacquet. Car, sur ces segments, les innovations sont légion. Par exemple: les hamburgers faits maison sont très tendance. Les industriels proposent ainsi des catégories de plus en plus variées de pains spéciaux pour burgers, ou bien des bagels ou encore du pain de mie aux noix. La catégorie profite aussi de l’engouement des consommateurs pour l’apéritif. Avec des formats de pain de mie à partager, comme la gamme À Table ! d’Harry’s, ou encore la multitude de pains grillés pour l’apéro, les industriels traquent les habitudes des consommateurs. Ce qu’ils font, pour le moment, avec un certain succès. ❘❙❚
Hors série | Octobre 2012
L
a croissance est désormais partout. Car si les années se suivent et se ressemblent au rayon pains préemballés (pains de mie et pains spéciaux) avec, encore cette année, une croissance en valeur de plus de 7 %, c’est relativement nouveau dans les rayons de la pâtisserie industrielle, plus habitués à faire le Yo-Yo d’une année sur l’autre. Mais, cette fois, les industriels sont confiants. Car si dans les PGC les marchés en croissance en valeur sont nombreux, ce n’est pas la même règle pour les volumes. Ce qui est le cas de cette catégorie. « Les dernières périodes sont très encourageantes, avec des innovations, des marques de plus en plus actives, et des tendances de fond très solides. L’emballage individuel, par exemple », affirme, dans LSA n°2217, Benoît Chauvin, responsable marketing des Pâtisseries gourmandes (Ker Cadélac).
FRÉDÉRIC BIANCHI
117
118
Hors sĂŠrie | Octobre 2012
LIQUIDES ❘❙❚ 120..................... BRSA non gazeuses ❘❙❚ 121..............................BRSA gazeuses ❘❙❚ 122..................................................Eaux
© LAETITIA DUARTE
❘❙❚ 124.......................Bières et panachés ❘❙❚ 125...........................................Apéritifs ❘❙❚ 126.........Mousseux et champagnes ❘❙❚ 127........................Alcools et liqueurs
Hors série | Octobre 2012
❘❙❚ 123...............................................Cidres
119
LIQUIDES BRSA ET EAUX
LES BRSA NON GAZEUSES
Les jus de fruits caracolent en tête Les BRSA non gazeuses font preuve de dynamisme. Porté par les jus de fruits, le marché voit même apparaître de nouvelles références prometteuses. Mais gare aux volumes, en perte de vitesse.
LES TENDANCES > Les BRSA non gazeuses poursuivent leur progression en valeur (+ 7,3 %) et en volume (+ 1,6 %), tirées par les jus de fruits. > Les boissons à base de fruits progressent de 12,2 % en valeur. > Sur l’ensemble du marché, seules quelques références isolées régressent. Leader des boissons aux fruits, Oasis confirme sa forte présence médiatique avec une nouvelle campagne publicitaire lancée en avril dernier.
LES DATES LE 1ER JANVIER 2012
Mise en application de la taxe sur les boissons sucrées.
Hors série | Octobre 2012
Oasis relance le marché
120
Dans le rayon, certaines références font leur apparition : le nectar de pamplemousse, par exemple, note une progression en valeur de 1 631 %, à 227 000 € pour 129 000 unités commercialisées. Idem pour le nectar d’ananas, qui observe une croissance de 118% avec un chiffre d’affaires de 1,4 M € pour 804 000 unités vendues. À l’inverse, les jus à base de concentré (ABC) sont les seules à chuter : - 19 % pour le jus de raisin ; - 2,2 % pour le jus d’ananas ; - 0,9 % pour le jus multifruit. Les boissons aux fruits, deuxième catégorie du rayon avec un chiffre d’affaires de 268 M €, contribuent également à la bonne tenue du marché, avec une croissance de 12,2 %, pour un volume de 144 millions d’unités vendues, à + 8,1 %. C’est la saveur tropi-
DR
L
a nature a horreur du vide. Les rayons des hypermarchés aussi ! Profitant d’une baisse de forme des boissons gazeuses, les BRSA non gazeuses gagnent des parts de marché, en valeur en tout cas. Selon SymponyIRI (CAM à fin juin 2012), elles enregistrent une hausse de 5,9 %, à plus de 2 Mrds €. Les nouvelles sont en revanche moins réjouissantes du côté des volumes, qui subissent une baisse de 1,4 %, à 1,1 milliard d’unités vendues. Les jus de fruits tirent toujours la catégorie vers le haut, avec plus de la moitié de la valeur, à 1,2 Mrd€, en croissance de 6,7%, malgré un volume en légère baisse de - 0,4 %.
26 MARS 2012
Passage à l’heure d’été, date à laquelle Tropicana multiplie les opérations pour
LES CHIFFRES
2,63 Mrds €
Le chiffre d’affaires
+ 5,9 %
L’évolution en valeur
- 1,4 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
promouvoir la consommation de jus de fruits au petit déjeuner.
AVRIL 2012
Oasis lance sa nouvelle plateforme de communication.
cal/exotique qui dynamise le marché, avec une progression de 17,6 % en valeur et de 10,7 % en volume. Le marché est activé par la stratégie de communication du leader de la catégorie, Oasis, qui a lancé en avril dernier sa nouvelle campagne de pub.
Le peps des energy drinks Les sirops, avec 260 M €, notent une progression de 3,7 % en valeur, pour une croissance en volume de 0,9 %. Les catégories plus petites en valeur ne sont
pas en reste. Les energy drinks affichent toujours un + 14,4 % en valeur (à 133,9 M €) et un + 12,5 % en volume. Les boissons à base de thé (à 120 M €) notent une croissance en valeur de 7,4 % et de 2,8 % en volume. Enfin, les concentrés pour boissons grignotent 1,5 % en valeur, malgré une baisse volume de 5,2 %. Cette catégorie, divisée en deux sous-catégories, est plombée par les concentrés liquides pour boisson (- 1,7 % en valeur et -7% en volume), tandis que les préparations instantanées pour boissons dopent le marché (+ 59,8 % en valeur et + 54 % en volume). Seules quelques références souffrent : les sirops en bouteille en verre de plus de 75 cl (- 4,9 % en valeur), les jus de légumes (- 2%), et les boissons au thé autres que la pêche et le citron (- 38,7 %). ❘❙❚ CAROLINE FAQUET
BRSA ET EAUX LIQUIDES
LES BRSA GAZEUSES
Un dérapage (encore) sous contrôle En croissance continue depuis plus de cinq ans, les boissons rafraîchissantes sans alcool gazeuses enregistrent pour la première fois un recul en volume.
LES TENDANCES
> Les sodas aux fruits autres que citron et orange enregistrent la plus forte croissance de la catégorie, à + 21,8 % en valeur et + 13,7 % en volume. > Les colas décaféinés souffrent avec une perte volume de 12,1 %. > Les BAF gazeuses light chutent de 5,5 % en valeur et de 8 % en volume.
LES DATES 1ER JANVIER 2012
Mise en application de la taxe sur les boissons sucrées
DERNIÈRE SEMAINE DE JUILLET
Pas d’inquiétude, malgré des chiffres en baisse
Arrivée tardive du beau temps sur l’ensemble de la France
27 JUILLET Début des jeux Olympiques de Londres
LES CHIFFRES
1,9 Mrd €
Le chiffre d’affaire
+ 2,1 %
L’évolution en valeur
- 3,7 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
la baisse du marché est essentiellement due à la météo maussade du début d’année. Stan de Parceveaux, directeur marketing du groupe Orangina-Schweppes, à étudier le problème en profondeur : « La France a enregistré une baisse moyenne de 2 °C entre janvier et juin 2012 par rapport à la même période en 2011. Sur le même intervalle, nous avons eu cette année seize jours de pluie en plus. Le marché des softs étant très météo-sensible, il est tout à fait normal que la catégorie souffre. »
Des efforts peut-être récompensés Évidement, le temps n’est pas le seul responsable de l’attitude du marché. La taxe boisson et sa répercution sur les prix de vente participent au phénomène.
Pour contrer cette tendance à le déprime, les opérateurs du secteur ne ménagent pas leurs efforts. Ainsi, tous les investissements médias ont été maintenus par les marques nationales sur le premier semestre. Elles ont également pleinement joué la carte de l’événementiel avec le Tour de France, les jeux Olympiques à Londres, l’Euro de football en Ukraine et Pologne, la tournée des plages… Et d’autres initiatives devraient se mettre en place d’ici à la fin de l’année pour conforter la catégorie ; à l’instar de Pepsi, qui, en septembre, a mis sur le marché une bouteille de Pepsi Max en format 1 litre à moins de 1€. Ne reste donc plus qu’à souhaiter un été indien pour voir le rayon atone à la fin de l’année. ❘❙❚
Hors série | Octobre 2012
Reste que les chiffres sont encore plus inquiétants sur les six premiers mois de l’année. Le cabinet Nielsen note qu’à fin juillet les boissons gazeuses dégringolaient de 6 %, plombées par les chutes vertigineuses en volume de Taillefine Fiz (- 20 %), Fanta (- 12 %) et des marques de distributeurs (- 7,8 %). L’occasion pour les différents opérateurs du secteur de grignoter des parts de marché sur la concurrence. Ainsi, CocaCola, qui voit ses volumes régresser de 3,8 %, perd 0,6 point part de marché, tandis que le groupe Orangina-Schweppes, qui perd 2,4 % de volume, gagne 0,1 point de PDM. De son côté, Pepsi, dont les volumes croissent de 3,4 %, prend 0,4 point, alors que Red Bull, qui explose à + 17 % en volume, ne conquière que 0,1 point. Malgré cette petite révolution au rayon des BRSA gazeuses, les opérateurs du secteur ne semblent pas inquiets. Selon eux,
Pour retrouver des couleurs, le marché prend des initiatives. Ainsi de Pepsi, qui propose depuis septembre 1 litre de Pepsi Max à moins de 1 €. DR
E
pargnées jusqu’à maintenant par la crise économique, les BRSA gazeuses ne sont plus la catégorie protégée des Français. En effet, elles accusent une baisse en volume de 3,7 % (SymponyIRI en cumul annuel mobile à fin juin 2012). Et tous les segments sont touchés ! Les colas s’affichent à - 2 % tandis que les limonades et tonics limes régressent de 2,5 %, et les sodas et Baf gazeuses de 3,1 %. Malgré cela, la catégorie poursuit sa valorisation, à + 2,1 %.
CAROLINE FAQUET
121
LIQUIDES BRSA ET EAUX
LES EAUX
La pluie perturbe le cours des eaux Rien de tel qu’une bonne chaleur pour écouler des bouteilles d’eau! Alors, quand le printemps est mitigé et le début d’été franchement vilain, comme cette année, le marché n’est pas à la fête.
Hors série | Octobre 2012
Aromatisées plutôt que sucrées
122
Désormais la tendance est aux eaux aromatisées. Cette petite catégorie, qui pèse à peine 5 % du marché, est le théâtre de nombreuses innovations. « Ces eaux sont très dynamiques, car elles sont considérées comme une bonne alternative aux boissons sucrées, se félicite Fabienne Bravard, directrice des marques chez
LES TENDANCES
Badoit compte toujours sur son coffret de Noël pour stimuler ses ventes. Cette année, il contient deux verre à pied.
> Les eaux aromatisées, un petit segment qui se développe à toute vitesse. > Le climat a joué contre les volumes de ce marché très « météo dépendant ». > Les segments historiques travaillent surtout leur positionnement marketing.
© ©FRANCOISENICOL
C
ela ne pouvait pas marcher tous les ans. Partenaire officiel pour la quatrième année consécutive du Tour de France, Vittel n’a pas profité des chaleurs de l’an dernier pour doper ses ventes. Les cohortes de Français venus soutenir la Grande Boucle ont été à l’abri des coups de chauds… Au moins, tous ses concurrents sont logés à la même enseigne ! Triste saison pour les eaux. À l’exception de quelques rayons de soleil en avril, les mois de mai, juin et juillet ont été couverts, plutôt froids, et franchement pluvieux. Cette déveine a au moins le mérite de confirmer la stratégie de renouvellement dans laquelle se sont engagés les principaux acteurs du marché de l’eau en bouteille. Déjà malmenés en 2008 et 2009, ils ont, depuis, beaucoup travaillé leurs actions marketing afin de souligner leurs différences. Sans oublier que cette stratégie qualitative est aussi une bonne manière de se mettre en travers de la route des acteurs MDD, qui représentent déjà 40% des volumes d’eau plate, et près de 15 % de ceux d’eau gazeuse.
LES DATES 2011
San Pellegrino investit le marché des eaux aromatisées.
LES CHIFFRES
1,96 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+ 0,7 %
L’évolution en valeur
- 1,2 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIR
AVRIL 2011
Début de la nouvelle campagne des bébés Evian. Elle cartonnera à la télé et sur les réseaux sociaux jusqu’à la fin de l’année.
DÉBUT 2012
Badoit revendique l’origine de sa source Saint-Galmier sur ses étiquettes dans une logique de valorisation marketing.
Nestlé Waters. De janvier à avril, elles ont bondi de 17% en volume et de 20 % en valeur. Cependant, cela reste un segment de 50 millions d’unités vendues chaque année, avec un potentiel de croissance considérable si l’on considère que l’univers des eaux représente plus de 4,3 milliards d’unités. Perrier en est le leader historique, avec 42 % de part de marché en volume. » Deux nouvelles références, déjà classiques en Italie, les San Pellegrino au citron et à l’orange, ont récemment été lancées sur le marché français. Elles sont mises en avant comme des boissons « additionnées de jus de fruits naturels » par le groupe Nestlé. Ce potentiel, Badoit l’a bien compris, puisqu’il est revenu en 2011 sur ce segment, qu’il a un temps délaissé, avec une gamme de
trois arômes baptisée Bulles de fruits : citron, citron vert et menthe. « Cette gamme ouvre le marché à une clientèle jeune », a estimé la marque du groupe Danone
Question de marketing Face à ce marché en pleine effervescence, les eaux plates, environ 65 % des volumes, connaissent des évolutions plus lentes. Là, c’est le positionnement marketing qui peut faire la différence. Chez Evian (18 % de part de marché), la campagne « Baby inside », où l’on voit ces adultes habillés de tee-shirt imprimés du corps d’un bébé, fait un carton, y compris sur internet. Sur Facebook, la page Evian Babies dépasse les 600 000 fans. Le tout est relayé sur iPhone par une application. ❘❙❚ JEAN-BAPTISTE DUVAL
BIÈRES ET CIDRES LIQUIDES
LES CIDRES
Tenue de gala Nouvelles cibles, stratégie promotionnelle affinée des distributeurs, innovations des producteurs… La filière s’organise activement pour valoriser le marché du cidre.
L
> Porté par le segment des cidres bouchés, le marché gagne en valeur et perd en volume. > Depuis avril, les ventes souffrent en raison d’une météo capricieuse. > Le marché reste modestement représenté par les marques, avec plus de 50 % des volumes générés par les MDD.
LES DATES Val de Rance rachète à Agrial les sites de Cahagnes (Calvados) et Condé-sur-Vire (Manche), faisant passer sa part de marché de 15 à 25 %.
MARS 2012
Loïc Raison lance son
pack 4 x 27,5 cl en grandes surfaces alimentaires.
MI-JUIN À FIN AOÛT 2012
Écusson Rosé cible 20 millions de contacts via sa campagne de publicité dans la presse féminine.
produits par le hard-discount, les hypers et supermarchés préfèrent délaisser l’offre », poursuit dans l’analyse Philippe Musselec.
Un produit anticrise LES CHIFFRES
0,11 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+ 0,9 %
L’évolution en valeur
- 5,9 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
Cette année, le marché s’est aussi appuyer sur plusieurs leviers. Le directeur général de Val de Rance en retient deux : une campagne de communication en radio début 2012 – financée par l’interprofession –, jugée « ample, efficace et bien comprise par les consommateurs»; et l’intégration, dans les outils promotionnels des distributeurs, de pages thématiques spéciales Chandeleur « particulièrement incitatives, qui nous ont permis de réaliser un très bon premier trimestre 2012 ». L’innovation s’est également révélée un puissant relais de crois-
sance du marché. Illustration avec les marques Loïc Raison et Ecusson. « Le travail réalisé sur l’habillage des bouteilles de nos deux marques s’est avéré très profitable, détaille Daniel Alcabas, auquel on peut ajouter le succès rencontré par notre nouveau cidre rosé Ecusson. » « Les labels Bio et Indication géographique protégée, qui appuient cette premiumisation du marché, ont aussi dopé les ventes du secteur », ajoute Jean-Louis Benassi, qui conclut : « Le cidre reste peu onéreux. C’est aussi pour cette raison qu’il résiste mieux à la crise que d’autres boissons alcoolisées. » ❘❙❚
Hors série | Octobre 2012
JUIN 2012
De faibles marges Jean-Louis Benassi, directeur de l’Unicid (Union nationale interprofessionnelle cidricole), avance une explication: «Hier, le marché était soutenu par des consommateurs amateurs de cidres bon marché – dits “de table” –implantés dans les régions de production, à savoir la Bretagne et la Normandie. Or, cette population est vieillissante, et les volumes en pâtissent. » Ce recul des ventes des cidres de table s’expliquerait également par des choix stratégiques de la distribution. « Les marges pratiquées sur ces produits restent faibles. Et compte tenu des fortes parts de marché détenues sur ces
La marque Ecusson a lancé un nouveau cidre rosé. Une stratégie payante qui a permis de doper les ventes.
LES TENDANCES
DR
e marché du cidre amplifie sa dynamique de valorisation. Après une année 2011 qui avait vu sa valeur progresser en GSA de 0,8 % (contre une contraction des ventes en volume de 3 %), à 112 M € TTC, les données fournies par l’institut IRI font état, à la clôture du premier semestre 2012, d’une hausse du chiffre d’affaires (en cumul à date) de 2,7 %, contre une chute des volumes de 5,9 %. « Les premiers prix, à 1 € dans la grande distribution, sont en voie d’extinction», remarque Daniel Alcabas, directeur marketing d’Eclor/CCLF, propriété d’Agrial (marques Loïc Raison, numéro 1 du secteur avec 21 % de part de marché, et Ecusson). « Seuls les cidres bouchés au-dessus de 2 € affichent des ventes en hausse», complète Philippe Musselec, directeur général de Val de Rance.
CHRISTIAN LOUIS
123
LIQUIDES BIÈRES ET CIDRES
LES BIÈRES
Les blondes s’en sortent bien Après cinq années de croissance continue, les choses se compliquent, au premier semestre 2012, avec des conditions climatiques défavorables au marché. Mais les blondes et les spécialités s’en sortent bien.
LES TENDANCES > La sophistication des bières, avec la recherche de goûts différents (miel, etc.), de bières saisonnières (printemps, Noël…).
> Les brasseurs essaient aussi de changer les moments de consommation (à l’apéritif par exemple).
LES DATES JUIN 2012
Le numéro un mondial de la bière AB Inbev s’offre, pour 16 milliards d’euros, le mexicain Modelo, producteur de la Corona.
Hors série | Octobre 2012
124
FIN JUILLET 2012
Départ de Thomas Amstutz, PDG des Brasseries Kronenbourg.
1,96 Mrd €
les marques encouragent, toutes rivalisant d’imagination pour bichonner leurs amateurs. Parfums originaux (miel pour Leffe, fruits rouges pour Grimbergen), emballages séduisants (Christian Lacroix pour 1664), partenariat avec le monde de la musique (Iggy Pop pour Kronenbourg), les brasseurs s’efforcent de sortir leurs produits de l’ordinaire. Après avoir sponsorisé le Championnat d’Europe de foot, en juin, Carlsberg a lancé, en septembre, une série limitée « sportive » de canettes de 50 cl.
+ 2,3 %
Pourquoi pas à l’apéro?
Sortir de l’ordinaire Si Inbev tire son épingle du jeu, c’est en partie grâce à son positionnement sur des produits plus haut de gamme, et donc moins sensibles au climat. Ce n’est pas nouveau: les Français apprécient de plus en plus les petites mousses sophistiquées au détriment des bières cœur de marché… Un peu comme dans le secteur de l’automobile. Les gagnantes ? Les bières de spécialité (Leffe, Affligem, Grimbergen) et les blondes spéciales (1664 et Heineken), qui, à elles deux, détiennent 70 % de part de marché en volume (contre 67% en 2010). Une tendance que
Pour la deuxième année consécutive, Christian Lacroix a habillé des canettes de 33 et 50 cl de 1664.
> La sortie de séries limitées en partenariat avec la mode, la musique, le sport…
LES CHIFFRES Le chiffre d’affaires L’évolution en valeur
+ 0,8 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution
vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
La bière française la plus vendue au monde, la 1664, élargit sa palette avec une offre différente chaque année. Baptisée Millésime, son goût change en fonction des récoltes de malt. Le résultat est
DR
P
our que les brasseurs se réjouissent, il faut que les températures oscillent entre 22 et 30 °C. Or, le printemps et l’été 2012 resteront dans les mémoires comme faisant partie des plus médiocres de ces dernières années. Pourtant, la casse a été limitée puisque les ventes se sont inscrites en légère hausse (0,8 % en volume et 2,3 % en valeur, selon SymphonyIRI). La base de comparaison était défavorable, le printemps 2011 ayant été particulièrement chaud. « Le marché n’est pas flamboyant », reconnaît Philippe Collinet, porte-parole des Brasseries Kronenbourg, dont la bière Kro joue à fond la carte désaltérante. Même les fabricants de bières premium, comme Inbev avec Leffe, souffrent, mais un peu moins que le marché. À fin juin, leurs ventes chutent de 1,2 % en volume (selon SymphonyIRI).
là : la marque a gagné 0,3 point de part de marché en 2011. À nouveaux goûts, nouveaux moments de consommation. Depuis quelques années déjà, les marques essaient de séduire le consommateur à l’heure de l’apéritif. La Leffe blonde, lancée en avril, s’inscrit dans cette volonté. « Avec son goût doux, moelleux, nous voulons varier les moments de consommation», confirme José Lafuente, country manager de Inbev France. Les contenants comptent aussi. Kronenbourg multiplie ainsi les formats de packs adaptés aux magasins et aux modes d’usages de consommateurs de plus en plus nomades. Depuis cette année, Kronenbourg se décline sous forme de packs de 18 boîtes et de mallettes de 12 pour les supermarchés. ❘❙❚ MAGALI PICARD
SPIRITUEUX LIQUIDES
LES APÉRITIFS
Les jeunes adultes en point de mire L’apéritif est un moment apprécié des Français. Les spiritueux, traditionnellement associés à ce moment, se modernisent pour lutter contre la bière et le vin, deux importants rivaux.
LES TENDANCES
> L’aromatisation des anisés. > La percée des vins rosés additionnés de sirops ou de liqueurs dans le segment des apéritifs à base de vin. > Les associations mets-apéritifs.
LES DATES PRINTEMPS 2012 Le lancement de Suze pour bière.
sirops Monin pour tout achat d’une bouteille de Ricard.
ÉTÉ 2012
SEPTEMBRE 2012
L’animation de Ricard en magasin avec une distribution de mignonettes de
La campagne du porto Cruz avec la journaliste culinaire Julie Andrieu.
LES CHIFFRES
1,78 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+ 1,1 %
L’évolution en valeur
- 2,6 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
gouttes de sirop de basilic ou de pamplemousse changent le goût et la perception de cet apéritif. Cette stratégie vise notamment à recruter la cible des 18-35 ans », explique Florent Leroi. Une cible essentielle pour la plupart des marques d’apéritifs, parfois victimes d’une image vieillotte.
Les rosés se mettent au fruit C’est aussi pour viser les nouveaux consommateurs que Cruz, la marque de porto de La Martiniquaise, s’est associée à Julie Andrieu. Cette journaliste culinaire a créé trois recettes de tapas à marier avec cet apéritif « made in Portugal ». À voir sous forme de publicité dans les journaux grand public. « Nous voulons ainsi rajeunir l’image de Cruz en expliquant au consommateur qu’il peut consommer du porto lors d’apéritifs dînatoires »,
détaille Anna Luc, directrice marketing de La Martiniquaise. Les apéritifs à base de vin bénéficient d’une tendance lourde : les vins rosés additionnés de sirops de fruits (pamplemousse, pêche…). Le panéliste SymphonyIRI a même créé une catégorie dédiée : les boissons à base de vin, tandis que Nielsen les comptabilise dans les ABV. Sans ces nouveautés signées par des groupes viticoles (Very Pamp du groupe Castel, Fruits & Wine par Moncigale…), ce segment, porté par les marques Martini, Ambassadeur ou Byrrh, stagnerait. Reste les amers. Qu’ils soient blonds comme Suze (Pernod) ou bruns comme Picon (MHD), ils se portent bien. Suze teste même un amer brun dans l’est de la France. Un pari osé, car Picon y règne déjà en maître. ❘❙❚
Hors série | Octobre 2012
Aromatiser pour séduire À la maison, c’est différent. Ce moment censé ouvrir l’appétit accueille d’autres boissons comme les cocktails, les vins ou les bières. Ces invités malmènent un peu les ventes des apéritifs classiques. Ainsi, les anisés – dont les hausses de droits ont renchéri le litre de 1,74 € depuis le début de l’année – souffrent depuis. Ricard, première marque de spiritueux vendue en France avec un peu plus de 47 millions de litres vendus chaque année (tous circuits confondus), a distribué cet été des mignonettes de sirops Monin en magasins pour l’achat d’une référence de la marque. L’objectif ? Donner envie aux consommateurs d’aromatiser leur anisé. « Quelques
Visant les 18-35 ans, Ricard veut changer la perception de l’anisé. La marque de spititueux est la plus vendue en France, avec 47 millions de litres écoulés chaque année.
DR
A
utant le digestif a tendance à être boudé par les jeunes générations, autant l’apéritif revient fortement à la mode. « C’est un moment en pleine explosion. D’ailleurs, 64 % des occasions de consommer un spiritueux se passent à l’apéritif », assure Florent Leroi, chef de groupe pôle apéritifs chez Ricard. En France, les gens ont un choix bien plus large qu’ailleurs : les anisés (64 millions de litres par an), les amers (11,7 M de litres), les vins doux naturels (VDN, 15,5 M de litres), les apéritifs à base de vin (ABV, 19 M de litres) et les portos (14 M de litres), pour ne parler que des cinq segments qui composent traditionnellement la catégorie des apéritifs. Des segments regroupés dans les rayons des enseignes.
SYLVIE LEBOULENGER
125
LIQUIDES EFFERVESCENTS
LES CHAMPAGNES ET MOUSSEUX
Des bulles toujours protégées Champagnes et vins mousseux se portent plutôt mieux en valeur qu’en volume. Cependant, deux segments du champagne – les marques nationales et les MDD – souffrent.
Hors série | Octobre 2012
Le prix, un argument choc
126
Grâce à un énorme travail marketing et un autre de remontée qualitative des produits, ces vins dits mousseux – crémants, clairettes et autres cuves closes – séduisent à nouveau. D’autant qu’ils ont un argument choc : ils affichent des prix moyens entre 4 et 7 €, bien inférieurs aux champagnes, dont les prix de vente démarrent à 10 €. Leur autre atout ? Leur côté régional, une tendance mise en avant par
LES TENDANCES > La percée du rosé pour le champagne. > La montée en gamme des vins effervescents. > Le développement des cavas espagnols (marques Freixenet et Campo Viejo).
Grâce à de nouveaux packs plus valorisants et à son rosé, CanardDuchêne s’en sort bien, avec des ventes à + 14 % en valeur sur les six premiers mois de l’année.
LES DATES JUIN 2012
Philippe Guettat devient PDG de Martell-MummPerrier-Jouët.
LES CHIFFRES
1,55 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+ 1,6 %
L’évolution en valeur
- 2,2 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
JUILLET 2012
Véronique Blin est nommée à la tête de Nicolas Feuillatte.
2012
Le bicentenaire de la marque Laurent-Perrier.
les enseignes. Dans la Drôme, on boit de la Clairette de Die. En Alsace, du crémant de la région. Cette croissance des vins effervescents pénalise-t-elle les champagnes ? « Oui, mais pas tous, répond un acteur. Ce sont les champagnes MDD (- 10 % en valeur sur les six premiers mois de 2012) et les premiers prix (- 21 %) qui trinquent. » Deux segments qui pèsent déjà 17,7 % du marché du champagne.
Le rosé s’installe L’autre segment à la peine ? Les marques nationales (Nicolas Feuillatte, Rothschild, Mercier, Jacquart…), celles qui n’ont pas encore le destin mondial de signatures comme Veuve Clicquot ou Dom Pérignon, et dont le prix de vente est compris entre 18 et 26 €. Ce segment, qui représente 55 % des ventes en valeur du champagne, s’enfonce de 5,7 % sur les six premiers mois de l’année. Cependant, quelques marques nationales tirent leur épingle
DR
V
oici une catégorie de liquides alcoolisés que ni la crise, ni la désastreuse météo du début d’année, ni les hausses de taxes n’ont déstabilisée. Une catégorie jusqu’ici épargnée par les différentes intempéries qui touchent les autres boissons alcoolisées, et que l’on pourrait croire sensible à l’élection présidentielle ou aux grands événements sportifs, comme les jeux Olympiques ou la coupe d’Europe de football. « Tout cela n’a aucune incidence sur les ventes, assure un acteur du segment. Nos années sont surtout rythmées par la fête des Pères, la Saint-Valentin, la fin d’année ou les foires aux vins », poursuit-il. Des événements prévisibles, puisqu’ils reviennent chaque année. Du coup, les tendances se poursuivent tranquillement : les champagnes continuent à voir leurs ventes évoluer positivement en valeur et décroître légèrement en volume. De leurs côtés, les vins effervescents hors champagnes poursuivent leur ascension depuis cinq ans.
du jeu : les ventes en valeur de Mumm (Pernod) se sont envolées en valeur de 17,2 % sur les six premiers mois de l’année, celles de Lanson (Lanson-BCC) de 12,2 %, et celles de CanardDuchêne (groupe Thiénot) de 14 %. Cette dernière signature doit son salut à de nouveaux packs plus valorisants et à son rosé. « En fin d’année, ce sera notre deuxième référence derrière notre brut blanc sans année », explique Antoine Granger, chef de groupe vins et spiritueux de Thiénot France. En effet, le champagne rosé, quasi inexistant il y a encore cinq ans, représente 7 % du marché. ❘❙❚ SYLVIE LEBOULENGER
SPIRITUEUX LIQUIDES
LES ALCOOLS ET LIQUEURS
La vie en morose Alors que le whisky résiste grâce aux promotions, la vodka voit sa forte croissance s’éroder, et les liqueurs modernes sont entraînées dans une dangereuse spirale.
«L
Passoa Tropical Cocktail, lancée en avril par Lixir, est une boisson prête à boire, sans dosage ou mélange.
> L’entrée de gamme davantage sensible à la hausse des taxes. > Des promotions pour combler les baisses en fond de rayon. > Une course à l’innovation dans les catégories les plus malmenées.
Augmentation des taxes sur les alcools.
MARS 2012
Ricard et Bacardi créent leurs minibars cocktails pour attirer l’œil sur leurs
LES CHIFFRES
3,09 Mrds €
Le chiffre d’affaires
+ 3,8 %
des 30 points de pénétration du whisky et continue de recruter : 8 % de taux de pénétration en 2011, contre 7,1% à 2010. Le gin, en revanche, ne trouve toujours pas la formule pour séduire de nouveaux consommateurs, et l’envolée de son prix moyen, + 1 € par bouteille de 70 cl, n’améliore guère son image. Il affiche donc un recul de 4 % depuis le début de l’année.
L’évolution en valeur
Crise d’ado pour les liqueurs
- 0,4 %
Si ce chiffre est médiocre, il reste meilleur que celui des liqueurs modernes. Après des débuts fulgurants, cette catégorie traverse une «crise d’adolescence» (-12% pour Malibu et -8% pour Pessoa, CAM à fin août). Get 27 est l’exception à la règle, à +2%. D’autant plus grave que la baisse (-6,7% en valeur et - 1,1 % en volume) provient à 90% du fond de rayon.
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
petits formats et contrer l’effet « taxe ».
AVRIL 2012
Passoa lance Tropical Cocktail, l’entrée dans une nouvelle ère pour les liqueurs modernes.
«Les diversifications sur de nouveaux parfums n’ont pas donné les résultats escomptés, et les liqueurs modernes ont cessé d’être, comme voilà cinq ou dix ans, la clé d’entrée des jeunes sur le marché», analyse Florian Sallaberry, chef de groupe chez Lixir. Dans ce contexte, Malibu ou Passoa développent des cocktails prêts à boire, Malibu Tropical Mojito ou Passoa Tropical Cocktail, afin de regagner le terrain perdu. Mais la conjoncture n’est pas des plus favorables. En définitive, cette dernière ne bénéficie qu’aux rhums importés des Dom-Tom (94 % du marché du rhum). Moins taxés que les autres alcools de 40 ° et plus, ils ont connu un bon début d’année avec une croissance à fin août de 3,6 % en cumul à date et de 2,8 % en CAM. ❘❙❚
Hors série | Octobre 2012
JANVIER 2012
Coup de froid sur la vodka Encore plus élastique au prix, la vodka traverse également une phase délicate. Sa croissance en volume, de 10 % en 2010, est aujourd’hui réduite de moitié (+ 4,7 %). En entrée de gamme, le passage obligé de nombreuses marques au-delà de la barre psychologique des 10 € fait des dégâts. Parmi les marques plus chères, seule Absolut reste «flat», en cumul à date à fin août (- 1 %), tandis que Smirnoff ou Russian Standard Vodka, par exemple, s’offrent de petites frayeurs. La bonne nouvelle est que la catégorie est encore loin
LES TENDANCES
LES DATES
DR
e marché des spiritueux a été fortement touché par la hausse des droits au 1er janvier, et les catégories gardant un comportement positif, comme la vodka ou le rhum, sont des exceptions », résume Mathieu Deslandes, directeur du marketing de Pernod. Dans la catégorie reine, le whisky, le fond de rayon est à la peine, et seules de fortes promotions permettent de se maintenir à flot. Une performance dans un marché total à - 2,6 % (en volume, CAM à fin août, d’après Nielsen). « Le whisky est un marché solide, ancré dans les habitudes de consommation», rappelle Hervé Buzon, chef de groupe chez Lixir, (Grant’s). Certaines enseignes ayant fait du stock fin 2011 et n’ayant pas répercuté l’augmentation des taxes, il est permis de s’interroger sur la réaction des consommateurs quand ils prendront conscience de la situation…
ARMAND CHAUVEL
127
FRAIS LS ❘❙❚ 130........................Surgelés salés
❘❙❚ 132..................... Surgelés sucrés ❘❙❚ 134.......Beurre-œufs-fromages ❘❙❚ 136................................. Ultrafrais ❘❙❚ 138....................................Traiteur ❘❙❚ 140..............................Saurisserie
Hors série | Octobre 2012
© LAETITIA DUARTE
❘❙❚ 144.............................Charcuterie
128
❘❙❚ 148..................Fruits et légumes ❘❙❚ 152..................................
Volailles ❘❙❚ 154............................... Boucherie
129
Hors sĂŠrie | Octobre 2012
FRAIS LS SURGELÉS
LES SURGELÉS SALÉS
L’assaut des marques nationales Ce marché reprend des couleurs en GMS et comble son retard face au réseau spécialisé. Les marques nationales, qui tirent la catégorie, gagnent des parts grâce à leur dynamisme et à leurs innovations.
LES TENDANCES
Findus s’ouvre à un nouveau segment de marché avec une gamme de produits apéritifs, composée de quatre références.
> Les produits bruts (légumes et poissons) sont plébiscités par la clientèle, et les industriels innovent. > Un rayon surgelés attractif fidélise les consommateurs. > Le rayon surgelés GMS est toujours en retard face aux « freezer centers », mais la différence est en train de s’amenuiser.
DR
L
es réseaux spécialisés peuvent se faire du souci. Sur le marché du surgelé, les marques nationales ont repris du poil de la bête, et leur dynamisme commence à payer en grande distribution (hors hard-discount). Sur la plupart des catégories, les marques nationales gagnent des parts de marché aux dépens des MDD. « Il y a un mix avec les différents intervenants, et ce sont les marques nationales qui tirent le marché. Si la GMS est en retard par rapport aux “ freezer centers ”, l’offre se développe beaucoup ces derniers temps », confie Laure Fauchon, directrice marketing chez Labeyrie Traiteur Surgelé.
LES DATES JUIN 2011
Sur la plupart des catégories du marché des surgelés salés, les marques nationales enregistrent des performances plus importantes que les MDD, qui restent leaders.
JUIN 2011
Findus se lance sur le segment des apéritifs surgelés avec quatre références, tandis qu’Iglo s’aventure sur celui du poisson brut.
JUILLET 2012
Le fonds d’investissement Permira a annoncé avoir suspendu le processus de vente de la marque Iglo, car aucun repreneur potentiel n’avait fait une offre suffisante.
Hors série | Octobre 2012
À la force du poignet
130
Cependant, si les MDD ralentissent, elles restent leader sur la quasi-totalité des catégories du secteur. Mais ces gains de parts de marché, les marques sont allées les chercher à la force du poignet : renouvellement permanent de l’offre, travaille sur les packagings afin de rendre les produits attractifs en rayons, ouverture de certains acteurs à de nouveaux segments… S’ajoute le rôle des distributeurs : « Ils ont opéré une stratégie pour réorganiser la part d’offre en linéaire entre les MDD et les marques nationales», indique Agnès Dion, directrice marketing et commerciale chez Bonduelle. Le levier principal de croissance reste indéniablement les innovations, et les industriels du secteur ont été particulièrement inspirés ces derniers temps. Iglo et Findus,
qui se livrent une guerre sans merci dans le rayon, ont été très actifs et se sont lancés sur des nouvelles gammes.
Une pluie d’innovations
LES CHIFFRES
3,5 Mrds €
Le chiffre d’affaires
+ 2, 5 %
L’évolution en valeur
- 1, 5 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
Findus, leader des surgelés salés, fait donc son arrivée sur les produits apéritifs avec Les Apéritifs, composés de quatre références : les bouchées de pomme de terre au fromage et aux herbes, des amuse-bouches de la mer, des mini-soufflés et des mini-bouchés. Et Iglo présente La Pêche du capitaine, une gamme de filets de poissons nature, dont un inédit : la truite. Mais les autres acteurs ne sont pas en reste. Labeyrie Traiteur Surgelés, qui a proposé il y a quelques mois une gamme d’apéritifs sous la marque Blini, conti-
nue de dynamiser ses autres gamme (Brossard et Labeyrie) ; Tipiak, opère une refonte totale de sa gamme de sauces avec un nouveau packaging, qui met davantage en avant le produit et le rend plus attractif ; Bonduelle, qui a lancé en 2012 la gamme Les Mijotés (ratatouille et risotto de légumes verts), l’enrichit d’un risotto de champignons. Cependant, si les marques innovent beaucoup, certains acteurs parlent de déchets : « Beaucoup de nouveautés n’ont pas réussi à passer le seuil des rotations nécessaires au bout de neuf mois pour perdurer en rayon. Elles sont alors abandonnées », explique Guillaume Brionnaud, responsable marketing plats cuisinés chez Tipiak. ❘❙❚ CAMILLE HAREL
Une réponse aux attentes des consommateurs qui souhaitent des produits moins industriels, avec des formes plus naturelles (1) 40% de nouveaux acheteurs (2) 60% d’acheteurs déjà présents qui augmentent leur panier d’achat volume de +50% (2) Les Filets panés Findus, du CA additionnel pour la catégorie 1/4 de la croissance du chiffre d’affaires des Poissons Panés (3) Sources: (1) U&A SeaFood GFK octobre 2008 - Kantar Worldpanel 2011. (2) Kantar CAM Q1 2012. (3) IRI 52 sem fin 2011.
Panure aux céréales
- FINDUS FRANCE SAS - RCS de Bobigny n° B 425 073 962 - Crédit d’art : Astoriastudio - 027917
nce encore plus de croustilla
Saumon
!
le poisson préféré des consommateurs ! **
U N SOUTIE N T PU ISSANT AU LANCE M E N ER ! R LE 1 ESSAI P O U R GÉNÉ R E
Septembre 2012 MO PRO
Octobre 2012 Novembre 2012 MO PRO
MO PRO
* Offre valable jusqu’au 31/01/2014 sur le produit 4 Filets de Saumon Rose du Pacifique à valoir sur un prochain achat. Voir modalités sur le produit porteur de l’offre. ** Source: Kantar 2T 2012.
www.findus.fr
POUR VOTRE SANTÉ, ÉVITEZ DE MANGER TROP GRAS, TROP SUCRÉ, TROP SALÉ. WWW.MANGERBOUGER.FR
FRAIS LS SURGELÉS
LES SURGELÉS SUCRÉS
La pâtisserie à la rescousse Touchés par la météo, les volumes des glaces ont fondu. Le segment de la pâtisserie affiche, lui, un regain d’activité lié à l’arrivée de nouvelles marques nationales et un travail d’innovation important.
LES TENDANCES > Pas question de badiner avec la gourmandise et le plaisir. Le marché se caractérise par une sophistication de l’offre, une surenchère de texture et de saveurs. > Pour autant, les consommateurs ont besoin d’être rassurés par des valeurs sûres, d’où l’engouement pour les grandes marques nationales.
Hors série | Octobre 2012
132
Les marques nationales dynamisent le segment de la pâtisserie surgelée. Ainsi de Fauchon, qui propose une offre qualitative à des prix très compétitifs.
LES DATES OCTOBRE 2011
Marie élargit son périmètre au rayon surgelés avec une offre de pâtisserie. La marque a conclu un partenariat avec Boncolac.
MAI 2012
Labeyrie, Tipiak et les autres Moins sensible à la grisaille, la pâtisserie surgelée a été dynamisée par l’arrivée de marques nationales. Labeyrie, qui détient la licence Lenôtre depuis 1987, a accéléré son développement depuis le rachat en 2010 de Brossard Surgelés. La marque compte désormais 13 références et s’est déjà arrogé 19 % du chiffre d’affaires du marché. Présent uniquement sur le segment des petites pièces, Tipiak se cantonne à deux références premium vendues presque exclusivement en fin d’année. « La pâtisserie cherche encore sa place au rayon surgelé. L’idée est donc de proposer des références incontournables comme cet assortiment de macarons aux saveurs d’exception ou ces mignardises 100 % chocolat»,
DR
M
acarons, éclairs, tartes, entremets… Vous n’êtes pas dans une pâtisserie mais bien au rayon surgelés. Depuis un an, l’offre connaît un véritable regain d’activité. Le chiffre d’affaires du marché est en croissance de 12,7 %, à 56,9 M € et les volumes ont bondi de 7,6 %. De quoi redonner le sourire au marché des surgelés sucrés, qui affiche un net recul aussi bien en valeur (- 2,0 %) qu’en volume (- 7,6 %). À l’origine de cette hécatombe, les glaces, qui représentent 90 % de ce marché et sont extrêmement sensibles aux aléas climatiques. Le temps automnal qui sévit sur l’Hexagone depuis le début de l’année a ainsi fait son œuvre.
La société Climpact analyse la consommation
LES CHIFFRES
0,99 Mrd €
Le chiffre d’affaires
- 2,0 %
L’évolution en valeur
- 7,6 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
alimentaire et non alimentaire des Français au cours de ce mois plus froid de 2 °C par rapport à mai 2011. Avec des volumes en recul de 9 %, les glaces figurent dans le top ten des flops de la consommation.
explique Sabrina Penven, responsable marketing traiteur pâtissier pour Tipiak. Spécialisée dans la fabrication de pâtisserie surgelée sous licence, Boncolac opère depuis 2009 pour Fauchon et, depuis octobre 2011, pour Marie. La marque de LDC a commencé par proposer 6 références sucrées dont quatre tartes et deux desserts au prix unique de 5,95 €. Depuis le septembre, son offre s’est enrichie de 3 références de tartelettes en format individuel. Un des leviers de croissance de ce marché réside justement dans le positionnement prix : « Le consommateur peut bénéficier
d’une offre qualitative avec la réassurance d’une grande marque pour un prix moyen de 8 €, ce qui est très compétitif par rapport à n’importe quel dessert acheté dans une pâtisserie de quartier », assure Béline Latrubesse, directrice marketing de Boncolac.
Innover, oui, mais en rassurant De fait, force est de constater sur ce marché le recul sévère des marques de distributeurs (- 4,9 % pour une part de marché en valeur de 61,3 %). À l’origine de cette évolution, le travail d’innovation et de sophistication mené par les industriels : « La tâche est complexe, car si les consommateurs sont friands de nouveautés, ils n’en veulent pas moins rester dans des univers connus et rassurants », explique Laure Fauchon, directrice marketing de Labeyrie Traiteur Surgelés. Un exercice d’équilibriste qui a, par exemple, conduit Labeyrie à proposer pour cette fin d’année un bar à macarons inspirés de cocktails bien connus… ❘❙❚ MARIE CADOUX
FRAIS LS CRÉMERIE
LE BEURRE, LES ŒUFS, LE LAIT
Le bio gagne du terrain L’engouement des Français pour des recettes de cuisine simples et quotidiennes fait la part belle aux marchés des œufs, du lait et du beurre. Mieux, les segments valorisés et le bio gagnent du terrain.
LES TENDANCES > La tradition, l’authenticité plaisent sur ces marchés de produits à peine transformés ou bruts, où les clients ont besoin d’être rassurés. > L’engagement des éleveurs peut devenir un outil marketing. À l’image de la gamme Nous, éleveurs engagés, du groupement les Œufs de nos villages. > Le bio gagne du terrain.
LES DATES Une directive européenne impose aux producteurs d’œufs de donner plus d’espace aux poules en batterie. 10 % des élevages
français ne se sont pas à la norme. La pénurie d’œufs menace des secteurs.
30 AVRIL 2012
La date butoir retenue par les producteurs de lait
duits, l’allégé est en net recul. Il s’agit d’une offre complémentaire qui fait l’objet d’arbitrages et dont on peut se passer en temps de crise», explique Estelle Daumas. Pour autant, certaines catégories valorisées affichent de belles progressions, à l’image du lait aromatisé (+8,6% des volumes) et des petits formats de 50 cl (+1,6%).
Le label Rouge «cocoricote» LES CHIFFRES
4,8 Mrds €
Le chiffre d’affaires + 3,5 % L’évolution en valeur
- 0,4 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
Quant aux œufs, « le marché se valorise par le développement d’une offre alternative», s’enthousiasme Corinne Charote, directrice marketing du groupement coopératif Les Œufs de nos villages. Les volumes d’œufs de plein air et label Rouge progressent en effet de 3,9% contre seulement 0,8% pour le segment des œufs standards et de sol. «Attention, pour autant, de ne pas négliger ce segment qui représente
et le groupe Lactalis pour fixer les conventions de fonctionnement avec le leader mondial des produits laitiers.
tout de même les deux tiers du marché global des œufs. Le maintien de leurs parts de marché revêt un enjeu essentiel et, pour cela, les magasins doivent continuer à leur accorder de la place en linéaire», insiste Corinne Charote. Sur le marché du beurre, le segment des moulés est en progression de 6,7%: «les produits sont dans l’air du temps. Ils marquent un retour à l’authenticité et la tradition », confirme Estelle Daumas. Qu’il s’agisse du lait ou des œufs, le bio s’est imposé dans toutes les filières. Il représente 15% du marché des œufs et les volumes se sont envolés de 11%. «18% des consommateurs de lait donnent leur préférence au bio et le potentiel de développement de la catégorie pourrait être multiplié par deux», assure Étienne Verdier. ❘❙❚
Hors série | Octobre 2012
1ER JANVIER 2012
Des filières plus ou moins dynamiques En cause, un changement de mode de vie, le développement de la cuisson vapeur ou de l’usage de poêle antiadhésive, sans oublier la concurrence d’autres produits consommés au petit déjeuner, comme les céréales ou les pâtes à tartiner. De fait, «ce redressement est atypique et invite à la prudence», observe Emmanuelle Daumas, chef de groupe beurre pour Elle & Vire. Quant aux œufs, les volumes vendus sont également en hausse de 2,4%. D’une filière à l’autre, tous les segments n’affichent pas le même dynamisme. Certains, comme le lait écrémé longue conservation (-5,8% des volumes) et le beurre allégé (- 13,6 %), sont en chute libre : « Quels que soient les pro-
Le bio s’est imposé dans les œufs comme dans le lait, à l’image du Matin léger de Lactel. DR
P
as de nuage à l’horizon. La consommation de beurre, de lait et d’œufs est au beau fixe. « Avec le retour du fait-maison, ces catégories restent bien orientées », se réjouit Étienne Verdier, directeur des ventes de Lactel. De fait, le lait, qui contribue en moyenne à 13 % du chiffre d’affaires du rayon crémerie, affiche des volumes stables et une croissance de son chiffre d’affaires de 1,2 %. Même dynamique pour le beurre. Si l’on considère l’évolution des volumes depuis le début de l’année, ils ont progressé de 4,7 %. Le fait est d’autant plus remarquable que, depuis ces dernières années, le beurre comme l’ensemble des corps gras solides sont en recul (- 1,2 % en volume en 2011).
MARIE CADOUX
133
FRAIS LS CRÉMERIE
LES FROMAGES
De nouveaux usages porteurs La belle croissance des fromages en libre-service est principalement due aux produits à consommer en dehors de la fin de repas, apéritif ou plat, et à ceux qui s’utilisent en cuisine.
> La vague du fait-maison profite aux râpés et aux ingrédients culinaires. > La convivialité est une valeur recherchée qui se traduit par des ventes en hausse pour les plats chauds et les produits apéritifs. > Le fromage a une image de produit sain et naturel et a, de plus, retrouvé une bonne image nutritionnelle (source de protéines et de calcium).
LES DATES AVRIL 2012
La Vache qui rit s’invite dans la présidentielle et crée l’événement dans les magasins et dans la presse.
Hors série | Octobre 2012
Régime maigre pour les allégés
134
En revanche, les allégés ne font plus vraiment recette, et leurs ventes diminuent de 7,4 % en volume et de 6,3 % en valeur. Il est vrai que le fromage a réussi à renverser la vapeur du côté image nutritionnelle. Auparavant souvent accusé d’être un produit gras, il est maintenant considéré positivement comme source de protéines et de calcium. Et il semble profiter à fond du souci des Français d’avoir une alimentation saine. «La recherche de naturalité est une dimension qui intervient dans la multiplicité des usages», ajoute Hervé Bethoux. Car si la tradition est toujours d’actualité, le fromage a su se moderniser et se réinventer. Et il s’invite aujourd’hui à de nom-
Le rayon fait la part belle aux innovations, tel le Brie aux olives vertes, ou aux 5 baies, de Cœur de Lion (Bongrain).
LES TENDANCES
DR
M
anger du fromage en fin de repas est une habitude qui p e r d u r e, e t o n estime qu’elle pèse encore environ près de 60 % des prises alimentaires de fromage. « Les ventes de fromages plateau représentent le gros de la consommation et continuent de progresser en volume », souligne Hervé Bethoux, directeur du category management chez Bongrain. Les consommateurs sont en outre friands pour le quotidien de fromages consensuels et familiaux. En témoignent la belle progression des blocs (à + 4,3 % en volume et + 6,9 % en valeur, en cumul à date à fin juillet 2012, selon Nielsen), mais aussi celle des fromages enfant, à + 3,8 % en volume et + 3,2 % en valeur.
LES CHIFFRES
5,38 Mrds €
Le chiffre d’affaires
+ 4,5 %
L’évolution en valeur
+ 1,8 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
SEPTEMBRE 2012
Bel anime la rentrée avec 123 Fromages qui réunit ses trois marques pour enfants : La Vache qui rit, Kiri et MiniBabybel.
breux cœurs du repas (raclettes, fondues, tartiflettes…), à +14,8% en volume et +16,9% en valeur; à l’apéritif (+ 6 % en volume et + 10,5 % en valeur), voire au goûter et au petit déjeuner. La tendance au fait-maison, qui ne faiblit pas, et l’engouement pour les émissions culinaires sont, en outre, une manne pour plusieurs segments : des râpés (+ 6,8 % en valeur et + 10,2 % en volume), aux ingrédients pour salades (+ 5 % en volume et + 2,6 % en valeur), en passant par les tranches (+ 8,7 % en volume et + 10,5 % en valeur). Les intervenants du secteur ont d’ailleurs bien l’intention de continuer à nourrir cette croissance, notamment avec force animations et théâtralisations. Les investissements médias ont aussi augmenté de 16,5%, en cumul de janvier à juillet 2012, selon Kantar Media. Et les marques multiplient les inno-
OCTOBRE 2012
RicheMonts (Bongrain) organise, en partenariat avec la Fédération française de ski, une Raclette Party géante, le 27 octobre à Paris.
vations. Chez Bel, Boursin a, par exemple, lancé au premier semestre une variante pour salades Olives & Romarin. Au deuxième semestre, le groupe soutient l’usage culinaire, avec Leerdammer Croque-Monsieur, et joue le raffinement pour l’apéritif avec une édition limitée Noël pour Apéricube.
Lancé d’assiettes Bongrain n’est pour sa part pas en reste, avec, entre autres, ses Bries de saison aux 5 baies ou aux olives vertes, une nouvelle saveur tomates confites pour Apérivrais ou encore, pour RichesMonts, deux nouvelles variétés. Et le groupe concilie innovation et tradition en lançant avec sa filiale Fromapack, spécialisée dans le conditionnement, Les Assiettes fromagères des Ateliers de Châteaubourg, à savoir un assortiment de fromages de ses marques. ❘❙❚ MARIANNE BAILLY
Coup de filet sur le segment
Snacking-Enfants!
ÉTOFFEZ VOTRE ASSORTIMENT AVEC UNE NOUVELLE OFFRE PRODUIT ! re et décem b m e v o n n E
bre 2012
T N E M E C N A OFFRE DE2 L achat
sé* r u o b m e r 100% ème
ts de la de 2 produi at simultané porteurs de l’offre. ch l’a ur po ts à valoir s produi ent différée voir modalités sur le mboursem *Offre de re Minis Pavé d’Affinois, gamme 6
grand jeu
grand jeu
le pavé
le pavé
GAGNANT
GAGNANT
Pavé d’Affinois sort le grand jeu pour une rentrée 100% gagnante** 5 tablettes numériques, 50 tabliers, 500 livres...
Et des milliers de BRI à gagner ! 2 mois gagnants pour vos ventes : du 10 septembre au 12 novembre 2012 Un mini site dédié : www.lepavegagnant.fr
Éditions Marabout / Pavé d’Affinois, les 30 recettes culte, Frédérique Chartrand Photos non contractuelles - RC St Etienne B 322 927 146.
ACTUALITÉ LIBRE-SERVICE
**Voir modalités sur les produits porteurs de l’offre.
P O U R V O T R E S A N T É , P R AT I Q U E Z U N E A C T I V I T É P H Y S I Q U E R É G U L I È R E . w w w. m a n g e r b o u g e r. f r
FRAIS LS CRÉMERIE
L’ULTRAFRAIS
Le naturel et l’authentique plébiscités Dans un marché plutôt statique, les produits basiques et le haut de gamme se renforcent, tandis que l’allégé et la santé souffrent. Les industriels misent alors sur le plaisir et le traditionnel.
Hors série | Octobre 2012
Vive la gourmandise et l’envie!
136
À l’inverse, les desserts gourmands s’inscrivent dans la dynamique de demande de plaisir des consommateurs. Lactalis-Nestlé Produits frais (LNPF) relance complètement sa gamme de desserts pâtissiers La Laitière. Cette dernière, qui comptait jusqu’à présent trois références, se dote de trois nouvelles (amandine aux
LES TENDANCES
> La recherche de l’authentique, du naturel et de la simplicité. > Le recul du marché en volume. Alors qu’il se valorise, en raison de la hausse du prix du lait et du développement des produits premiums. > La forte baisse des produits de santé et des allégés. Alors que les produits premiums et les basiques sont en forte hausse.
DR
D
ans ce contexte de morosité économique, les consommateurs ont adopté un comportement d’achat rationnel qui diffère de celui pour lequel ils ont opté en 2008. Ils n’achètent pas moins, mais raisonnent davantage. Des valeurs comme le naturel, la praticité et le plaisir prennent le dessus. Dans ce cadre, le marché de l’ultrafrais enregistre des performances en dents de scie. « Il y a un écart très fort entre les différents segments », confie Pierre Filaudeau, directeur marketing des Laiteries Hubert Triballat (Rians). En effet, si les desserts (+ 4,1 % en valeur), les produits pour enfants ( + 5 , 7 % ) e t l e s n a t u re s (+ 1,7 %) croissent, la santé et l’allégé souffrent terriblement avec des baisses respectives de 3 % et de 3,6 % en valeur. « L’allégé était en forte croissance ces deux dernières années, mais on note clairement un essoufflement, lié à la fin de l’engouement du régime Dukan. La santé est également en recul, car ces produits doivent récupérer leurs allégations », ajoute-t-il.
Senoble Desserts Premium arrive avec une nouvelle gamme, Les Desserts du monde. L’objectif est de faire sortir les desserts gourmands, très valorisés, de leur statut de niche.
LES DATES OCTOBRE 2011
Création de deux filiales chez Senoble : Senoble Desserts Premium (SDP) a pour vocation de gérer les marques propres et les licences, tandis que Senagral s’occupe des MDD.
LES CHIFFRES
5, 78 Mrds €
Le chiffre d’affaires
+ 2, 5 %
L’évolution en valeur
-0, 8 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
JANVIER 2012
Retour des produits Lactalis-Nestlé Produits frais dans les enseignes Leclerc après un an de déréférencement.
poires, baba au rhum aux zestes d’orange et clafoutis aux pommes façon Tatin). Le packaging a été rénové afin de créer une gamme entière et fédératrice. «La catégorie des desserts spécialités et gourmands est en croissance de 11 %. C’est le premier poste de rentabilité du rayon pour les distributeurs, car c’est un marché très valorisé : le prix de vente y est environ trois fois supérieur à la moyenne de l’ultrafrais », indique Catherine Petilon, directrice marketing de Lactalis-Nestlé Produits frais (LNPF). Senoble, quant à lui, a lancé en septembre une nouvelle gamme gourmande, les Desserts du monde avec un cheesecake US, un brownie à la crème anglaise,
un riz au lait à la mangue version thaï et une crème catalane.
Toujours plus bio Et à côté de ces produits plaisir, le naturel, le bio et l’authentique attirent fortement les consommateurs très soucieux de leur bien-être. «Il faut désormais miser sur le local et la proximité en proposant aux consommateurs des ingrédients de qualité », explique Pierre Filaudeau. Les 2 Vaches, qui enregistre un chiffre d’affaires en croissance de 20 %, lance des petits-suisses aux fruits bio, les P’tits Miam. « Avec l’arrivée des enfants, les consommateurs cherchent à mieux connaître leur alimentation et se tournent vers le bio. C’est pourquoi, sur le pack de nos nouveaux petits-suisses, nous expliquons la composition de la recette avec transparence et pédagogie », explique Daniel Tirat, directeur général de Les 2 Vaches. Simplicité, transparence et plaisir deviennent le nouveau credo du marché de l’ultrafrais. ❘❙❚ CAMILLE HAREL
Retrouvez-nous au SIAL 2012 à Paris, du 21 au 25 octobre Stand G037 / Halle 7
Innover au service de la qualité. Entreprise leader en Suisse dans le domaine des produits laitiers, le Groupe ELSA-MIFROMA ne cesse d’innover pour répondre aux attentes des consommateurs, en Europe et dans le monde. Nous créons continuellement de nouvelles recettes et investissons dans de nouvelles technologies pour offrir des produits de haute qualité. Des produits aux saveurs
Groupe Elsa Mifroma Rte de Payerne 2-4 CH-1470 Estavayer-le-Lac Tél. + 41 (0)26 664 91 11 Fax + 41 (0)26 664 91 21 estavayer.lait@elsa.ch www.elsa-mifroma.ch
Mifroma France SA Rte de Pont d’Ain F-01320 Chalamont Tél. +33 4 74 46 99 46 Fax +33 4 74 46 99 40 ventes@mifroma.fr
authentiques, respectueux de la nature et de la santé, mais aussi innovants et amusants pour un incomparable plaisir gourmand. Trois nouvelles créations d’ELSA-MIFROMA ont été distinguées par le label SELECTION SIAL INNOVATION 2012. Venez les découvrir sur notre stand, avec l’ensemble de notre assortiment !
FRAIS LS NON LAITIER
LE TRAITEUR
La praticité au cœur du succès Tous les segments du traiteur enregistrent des évolutions positives, sauf la catégorie des box, en perte de vitesse. La raison de ce succès ? La praticité des offres proposées.
L
LES TENDANCES > Le format des box commence à s’essouffler, et la barquette reprend le dessus dans l’offre des plats cuisinés. > Emballages intelligents, boîtes à salades… La praticité et la diversité s’accentuent encore dans le rayon. > Si la gourmandise reste une clé primordiale du rayon, le snacking sain devient une orientation importante.
LES DATES SEPTEMBRE 2011
Fleury Michon nettoie la liste d’ingrédients de ses plats cuisinés et sort la première gamme de snacking sain, Les 5 Essentiels.
Hors série | Octobre 2012
« Inversion des tendances »
138
À y regarder de plus près, toutes les catégories ne se valent pas. Les plats cuisinés par exemple, poids lourd du rayon, progressent de 2,9% en valeur et de 1,9% en volume. Parmi eux, les plats en barquette –80% du segment des plats cuisinés – enregistrent des évolutions satisfaisantes (+2,3% en valeur, + 4,4 % en volume), quand les 20 % restants des box sont en repli, avec -3% en valeur et +1,6% en volume. «On assiste à une inversion des tendances pour les box. Face au phénomène de saturation de l’offre, les distributeurs doivent opérer des choix pour entrer les produits, ou non, en rayon. Résultat: les nouveautés n’ont pas le temps de se pérenni-
Les débuts de la gamme Juste Cuisson de Marie semblent prometteurs, avec un taux de rachat très satisfaisant. L’innovation permettant ainsi de diversifier la première catégorie du rayon.
DR
«
e rayon traiteur se porte très bien », assurent à l’unisson les acteurs interrogés. Le constat n’est pas nouveau. Mais il reste l’un des rares, dans les produits frais, à préserver son dynamisme. « Tous les segments, à l’exception des box, connaissent des évolutions positives », observe Christine Ball, directrice marketing de Marie (groupe LDC). La raison? La praticité des offres. Ces bonnes performances du rayon lui ont permis de prendre de l’ampleur : « On a observé sur un an un élargissement du parc en hypers», note Caroline Cantin, directrice marketing chez Daunat. Qui poursuit : « Le traiteur a aussi été dopé par des innovations nombreuses, qui correspondent pleinement aux attentes des consommateurs. »
LES CHIFFRES
4,481 Mrds €
Le chiffre d’affaires
+ 4,1 %
L’évolution en valeur
+ 1,9 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
JANVIER 2012
Lustucru arrive avec les premières pommes de terre à poêler au rayon traiteur.
ser, et le consommateur ne prend pas ses repères », constate Christine Ball. À cela s’ajoute une demande en baisse, « même la catégorie des plats cuisinés reste encore de l’ordre du dépannage et de l’occasionnel, ajoute Christine Ball. On ne compte que 5,5 actes d’achat par an ». À noter parmi les autres marchés dynamiques, celui des préparations. Les pâtes à dérouler (+ 6,5 % en valeur, + 4,8 % en volume) témoignent de la bonne santé du fait-maison, de même que les crêpes et galettes (+14% en valeur, + 12,2 % en volume), qu’elles soient brutes ou déjà préparées (+ 0,9 % en valeur, + 1,8 % en volume). À l’inverse, les offres prêtes à l’emploi surfent
JANVIER 2012
Passage de la taxe de 5,5 à 7 % pour les produits de consommation immédiate.
également sur la vague du succès. La catégorie des quiches-tartestourtes (+ 5,1 % en valeur, + 3,4 % en volume) tout comme celle des sandwichs (+ 0,9 %, + 1,8 %) grâce aux triangles larges attestent de ce succès.
Bémol sur les salades «Les gens cherchent dans ce rayon des solutions rapides et pratiques» assure Caroline Cantin, qui a élargi sa gamme de sandwichs à des snacks chauds en 2012. Seul bémol dans le snacking, les salades fraîches, numéro deux du rayon, ont souffert d’une météo peu clémente aux mois de juin et de juillet, d’où un léger repli sur le volume, à - 1,2 %. ❘❙❚ JULIE DELVALLÉE
Fait d’Als ce et d’Audace I N N O VAT I O N 2 0 1 2
Variations gastronomiques autour des Prêts à Poêler Les “PLUS” produit • Offre originale et inédite • S’inscrit dans la tendance de fond du Fait Maison • Trois recettes inratables et simplissimes • Fonte réduite à la cuisson grâce à un Foie Gras pré-cuit
D o c u m e n t n o n c on t ra c tu e l
• Risque limité : DLC de 3 mois
• Des Recettes filmées
à télécharger grâce au QR Code on pack ou à visionner sur www.feyel.com
• Des Animations et Dégustations avec remise d’un BRI
• Une Campagne média
affichage et radio
Retrouvez-nous au SIAL 2012 - Stand 5a N 047 FEYEL - BP 10 021 - 67 012 STRASBOURG CEDEX - FRANCE - TEL. 03 88 19 20 00 - COMMERCIAL@FEYEL.COM - WWW.FEYEL.COM
FRAIS LS NON LAITIER
LA SAURISSERIE
Voie d’eau pour le traiteur de la mer Surimi en repli et saumon en berne. Les deux piliers du rayon font grise mine, tandis que les innovations tentent de dynamiser ce marché atone.
Hors série | Octobre 2012
140
Le surimi en négatif Toujours fortement pénalisé par les caprices de la météo, le surimi enregistre des scores négatifs. Les préconisations du régime Dukan, qui avaient dopé le marché et permis de recruter de nouveaux consommateurs, semblent
LES TENDANCES > Consolidation du marché des steaks de la mer, à + 2,3 % en valeur entre janvier et juin 2012, selon Coraya. > Développement de l’offre dédiée à l’apéritif, notamment sur le segment du saumon fumé.
Armoric développe En direct des ports bretons, une gamme misant sur la proximité géographique et la pêche responsable.
> Ouverture des MDD sur de nouveaux produits, tels les aides culinaires, carpaccios, charcuterie de la mer...
DR
«D
u fait de la crise et de la hausse des prix, la saurisserie a perdu des consommateurs, et les actes d’achats sont moins fréquents », constate Isabelle Séchet, responsable marketing consommateur chez Meralliance. « Le marché n’est plus aussi dynamique qu’il y a deux ans, mais les indicateurs sont toujours au vert, tempère Vincenzo Corleto, directeur marketing chez Coraya. La saurisserie véhicule des images de fraîcheur et de “ naturalité ”, et offre un nombre croissant de produits innovants et accessibles. » Le saumon fumé, qui pèse environ pour un tiers dans le chiffre d’affaires de la saurisserie, voit ses ventes en volume baisser de 2%, en un an. «Après deux années de forte croissance, 2011 a marqué un palier, mais la croissance en volume reprend depuis mars 2012 », détaille Perrine FailleDebouz, chef de groupe produits de la mer chez Labeyrie (25% de PDM en valeur sur le saumon fumé). «De plus, le marché se valorise grâce au saumon bio et au saumon sauvage, deux segments très dynamiques. Et cet automne, nous innovons en proposant cinq produits dédiés à l’apéritif, une offre qui n’existait pas et qui a vocation à se développer.»
LES DATES 1985
Apparition des « bâtonnets de crabe » sur le marché français, lesquels seront rebaptisés par la suite « surimi ».
2004
Les MDD passent leaders sur le marché du saumon
fumé avec 56,9 % de part de marché versus 45,9 % en 2003.
2006
Explosion du segment des crevettes cuites (+ 100 %)
d’une faible visibilité, un phénomène qui s’inscrit dans le manque de lisibilité qui affecte l’ensemble du rayon. La charcuterie de la mer peine quant à elle à trouver son public, bien que les industriels poursuivent leurs efforts sur cette niche.
Levier stratégique
LES CHIFFRES
1,8 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+ 1,3 %
L’évolution en valeur
- 1,8 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
oubliées. « De janvier à mi-juin, les ventes ont baissé de 5 % en volume et de 3,5 % en valeur », constate Vincenzo Corleto. Toutefois, les bâtonnets fourrés enregistrent une belle progression, et Coraya (20,5 % de PDM en valeur sur le surimi) se félicite du lancement, en avril, de son Grand Coraya, dont la texture, proche de la chair de crabe, vise à gommer l’aspect industriel du surimi et à séduire de nouveaux clients. « Avec ce produit gourmand, notre ambition est de créer un nouveau pilier du marché », affirme Vincenzo Corleto. Sur le segment des tartinables, certaines innovations souffrent
Dans ce contexte morose, les poissons panés restent dynamiques (+25% en valeur), et les poissons fumés s’étoffent. «Armoric propose, depuis avril, deux recettes d’Émincés qui jouent la carte de la proximité avec des produits pêchés par les flottes bretonnes », détaille Isabelle Séchet, qui ajoute qu’Armoric va proposer des tartares de saumon. Car multiplier les solutions de repas est un levier stratégique, comme le résume Vincenzo Corleto: «Les cœurs de repas chaud captent des clients du banc marée et du surgelé ; la croissance des poissons élaborés atteint 18% en valeur. Et des progressions sont encore à venir...» ❘❙❚ SARAH FINGER
// // // // //
ÉLEVAGE AU CŒUR D’EAUX FROIDES ET LIMPIDES RESPECT DU CYCLE NATUREL DES SAUMONS ALIMENTATION SANS OGM NI FARINES ANIMALES TERRESTRES TRAÇABILITÉ ET CONTRÔLES RÉGULIERS FUMAISON PAR LES MEILLEURS ARTISANS FRANÇAIS 79 %* DES FRANÇAIS ONT CHOISI LE SAUMON DE NORVÈGE EN 2011 !
*Source Europanel/NSC
© 2012 – NORGE/NSC – Conception : Le Public Système – 602 063 323 RCS Nanterre – Crédits photos : Le C.P.M.N.
Saumon de Norvège fumé Parce que la qualité est notre priorité, nous sommes n° 1 auprès des consommateurs.
FRAIS LS
LA SÉLECTION DE LSA Du saumon en lingot
Du saumon en guise de plat et non plus en entrée pour Noël, voilà de quoi casser les codes. La marque Qualité traiteur crée un millefeuille de saumon avec deux pavés dressés autour d’une mousseline de poisson au citron, le tout moucheté de tomates séchées et de graines de pavot. ❘❙❚
La marque bretonne Guyader se met aux couleurs de Noël avec un packaging spécial pour ses rillettes de fin d’année, et des produits haut de gamme pour remplir ses petits pots design : homard à l’estragon, langouste safranée et écrevisse aux agrumes seront de la partie pour l’apéritif. ❘❙❚ GUYADER
QUALITÉ TRAITEUR
100 % français
La bande aux baies roses est une première pour Armoric, acteur breton très présent au traiteur de la mer. « L’intérêt de notre produit réside dans le confort que nous offrons aux clients en garantissant un poids fixe. C’est aussi la recette qui permet d’obtenir un joli visuel, pour une présentation en buffet par exemple », assure Isabelle Séchet, chef de produits chez Armoric. ❘❙❚
La marque était connue en grandes surfaces pour ses foies gras (leader en épicerie frais) et ses jambons crus, elle arrive désormais avec sa première référence de caviar. C’est en terres périgourdines que le site de production d’esturgeons a pris ses quartiers pour fournir la GMS en précieux petits grains noirs. Après le lancement de Labeyrie en 2011, Delpeyrat se lance donc dans le caviar en GMS. Le produit comprend des perles de caviar baeri avec un cœur de béluga. ❘❙❚
ARMORIC
DELPEYRAT
La touche rose d’Armoric
Hors série | Octobre 2012
Saveurs d’ailleurs
Comme la mode a ses collections, Labeyrie s’empare de saveurs subtiles pour sublimer son saumon. Citron et citron vert, éclats d’amande et safran, aneth épices douces et agrumes s’invitent cette année dans le saumon norvégien de Labeyrie, marque leader sur ce marché. ❘❙❚ LABEYRIE
142
PHOTOS DR
Rillettes des jours de fête
Terrines de la mer décalées
Les entrées à base de poisson se multiplient… mais ne se ressemblent pas. Les entremets marins de Guyader prennent des allures de fête avec deux recettes : foie gras et noix de SaintJacques, saumon et champagne ; en plus de la réédition de saveurs à succès : potiron et cèpes, homard et Saint Jacques. ❘❙❚ GUYADER
FRAIS LS NON LAITIER
LA CHARCUTERIE
Les lardons voient la vie en rose Dopé par le jambon de Paris et les ingrédients, le marché affirme encore son dynamisme. Les consommateurs ne sont comptent pas bouder le rayon, à condition d’y trouver des produits de qualité plus accessibles.
LES TENDANCES > Le retour au fait-maison et à une cuisine simple et économique fait la part belle aux ingrédients.
> Les initiatives des industriels en matière de développement durable se multiplient.
LES DATES
Hors série | Octobre 2012
Bonne image du jambon
144
Commençons par le jambon de Paris. En l’espace d’un an, les volumes ont bondi de près de 10 % et le chiffre d’affaires s’est valorisé de 8 %. « Il s’agit d’un produit bénéficiant d’une image de très bon rapport qualité/prix», affirme Patrick Lerüe, directeur marketing charcuterie de Fleury Michon. La marque de l’industriel vendéen est arrivée sur ce segment il y a deux ans, provoquant ainsi une émulation sur ce marché dominé historiquement par Le Bon Paris d’Herta. À l’instar du jambon de Paris, d’autres catégories de produits au positionnement prix très accessibles affichent également un fort dynamisme. Tels les ingrédients, troisième gros marché du rayon, avec un chiffre d’affaires de 480 M € (+ 5,4 %). Au sein de cette catégorie, les lardons s’affirment comme la locomotive de cette croissance avec des volumes en progression de 6,4 % et un chiffre d’affaires qui bondit de 10,7 %. « Le fait est d’autant
La réduction du sel et des matières grasses redore l’image et le profil nutritionnel de certains produits du secteur, comme les lardons.
> La tendance santé reste forte, avec la réduction de sel et de gras.
DR
L
e marché se porte bien et mieux encore, semblet-il, en période de vaches maigres. Le rayon libreservice, qui totalie 5,36 Mrds €, a en effet enregistré une croissance de 4,2 % en valeur et une baisse en volume de 0,5%, selon les données en cumul annuel mobile de SymphonyIri arrêtées à fin juin 2012. « Ce marché de masse reste extrêmement porteur », s’enthousiasme Suzanne Manet, directrice marketing chez Herta. Et certains segments voient carrément la vie en rose.
MARS 2012
Jean Caby change de mains. L’espagnol Campofrio, leader européen de la charcuterie, cède 51% du capital de Jean Caby à un investisseur franco-américain, Eric Steiner.
AVRIL 2012
Le groupe Aoste (Aoste, Justin Bridou, Cochonou, Cesar Moroni), qui appartient au groupe Campofrio, annonce la fermeture de son usine de salaison Calixte, en Ardèche. 65 emplois sont menacés.
plus remarquable que ce marché historique ne fait pas l’objet d’un fort soutien promotionnel », précise Suzanne Manet. À l’origine de cet engouement, le retour au fait-maison et aux recettes de cuisine simples et économiques. LES CHIFFRES
5,36 Mrds €
Le chiffre d’affaires
+ 4,2 %
L’évolution en valeur
- 0,5 %
L’évolution en volume
Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
L’influence nutritionnelle À l’opposé, certains produits plus traditionnels, comme les boudins, andouillettes, pâté et rillettes, marquent le pas, sans doute victimes de leur profil nutritionnel : « La réduction de sel et de matières grasses constituent des attentes fortes de la part des consommateurs », confirme
Suzanne Manet. De fait, les industriels poursuivent leurs efforts en développant des gammes spécifiques appauvries en sel, notamment pour les jambons cuits, les ingrédients et les saucisses. Pour autant, le jambon de volaille, plébiscité dans le cadre des régimes protéinés, s’affiche à la baisse. Les volumes ont fondu de 3,5 %. « Le phénomène de mode du régime Dukan s’est essoufflé. Ce produit a aussi été très concurrencé par le jambon de Paris », analyse Patrick Lerüe. Également en recul, le jambon supérieur dont les volumes s’effritent de 1,6 %. La tranche rose pèse tout de même 93900 tonnes et représente 1,7 milliard d’euros. « Le jambon de Paris a emprunté les codes du jambon supérieur. De fait, les consommateurs ne font presque plus la différence entre ces produits. Et la situation profite au jambon de Paris dont le positionnement prix est beaucoup plus accessible », conclut Patrick Lerüe. ❘❙❚ MARIE CADOUX
La nouvelle marque collective qui donne du sens à vos rayons ! Des produits porcins de montagne faciles à identifier grâce au logo “Origine Montagne” : viande fraîche, salaisons, plats cuisinés, conserves.
depuis la naissance des porcs jusqu’à la fabrication des produits : viande fraîche, salaisons, plats cuisinés, conserves.
Une marque synonyme ●
En référençant les produits estampillés “Origine Montagne” :
de démarche éthique et solidaire pour les acteurs des filières porcines de montagne ● de maintien des emplois locaux ● d’authenticité ● de savoir-faire artisanaux ● de qualité
1 Vous garantissez à vos clients l’origine et la qualité du produit 2 Vous soutenez l’agriculture de montagne Actuellement, bénéficiez de notre campagne de lancement : un site internet, des animations en magasin, des relations-presse, etc.
ASSOCIATION PORC MONTAGNE Tél : 04 71 63 88 69
www.charte-origine-montagne.com
- Document réalisé avec le concours financier de
Une Origine Montagne française 100 % garantie
FRAIS LS
LA SÉLECTION DE LSA
PHOTOS DR
Montorsi s’attaque à la raclette
Un quart Serrano signé Aoste
Le groupe leader sur le segment de la charcuterie monte en gamme. Il commercialise depuis le printemps 2012 un quart de Serrano. Des morceaux prétranchés sont proposés dans un étui refermable pour une consommation fractionnée. ❘❙❚ AOSTE
Bordeau Chesnel, complètement toquée
La marque de charcuteries fines italiennes s’empare pour la première fois des repas conviviaux autour de la raclette. Pour sublimer ces dîners fromagers, elle propose toute une sélection de produits assortis de la mention « spécial raclette ». Jambon italien, bresaola, et noix de jambon italiens en barquette arriveront en linéaires. Une assiette Montorsi « Gran Antipasto », composée de jambons italiens, coppa et fines rondelles de saucisson, ravira les indécis pour accompagner la raclette. Montorsi représente près de 50 % des ventes en charcuterie italienne en GMS. ❘❙❚ MONTORSI
Henri Raffin et ses saucissons maigres
La marque de charcuterie du groupe Bongrain monte en gamme et abandonne pour l’occasion son manteau rouge. Elle mise sur trois nouvelles recettes de chef pour redorer l’image de ce produit. Trois tartinables sont disponibles en magasin : Porc-chorizo, Poulet-olives et Poulet-curry. La noix séchée signée Aoste. ❘❙❚
La marque savoyarde a lancé, fin 2011, deux références de saucissons riches en viande : Porc & canard et Porc & bœuf. Les références, dans un étui noir, ne manqueront pas de visibilité en rayon. Henri Raffin surfe ainsi sur la tendance des viandes séchées et tente, tout comme Saint-Agaûne, de cibler de nouveaux consommateurs avec des saucissons plus maigres. Dans cette mouvance, Aoste a aussi sorti une noix de bœuf séchée pour répondre à cette nouvelle attente consommateur. ❘❙❚
BORDEAU CHESNEL
HENRI RAFFIN
Hors série | Octobre 2012
Le saucisson fait peau neuve ! Avec ou sans la peau ? Fini ce dilemme avec le nouveau saucisson de Justin Bridou. La peau extrafine du produit permet d’être mangée sans avoir besoin de l’enlever. La marque se targue « d’une réelle innovation technologique utilisée aussi pour les produits destinés au snacking ». ❘❙❚ JUSTIN BRIDOU
146
Chaud ou froid les émincés ? Fleury Michon, la marque phare du segment des aides culinaires, étoffe son offre à la rentrée 2012. Cette fois-ci, la marque vendéenne propose des émincées de dinde rôtie à servir chaud ou froid, pour égayer tous les petits plats en un coup de main ! ❘❙❚ FLEURY MICHON
La référence du Jambon Serrano de qualité est identifiée par le sigle Consorcio Serrano qui garantit :
www.consorcioserrano.com
Retrouvez-nous au SIAL stand 6M059
Le vrai.
- RCS Toulouse B 327 469 706
• une matière première 100% espagnole • une qualité vérifiée à chaque étape • un contrôle pièce par pièce des jambons • un savoir-faire traditionnel séculaire • et l’engagement d’offrir aux consommateurs le vrai de vrai Jambon Serrano Espagnol
FRAIS LS NON LAITIER
LES FRUITS ET LES LÉGUMES
La IVe gamme doit confirmer Porté par une météo peu clémente sur les six premiers mois de l’année, le marché de la IVe gamme, composé à 90% par les salades, a réalisé une très belle performance.
LES TENDANCES > Une offre qui se diversifie avec des produits plus sophistiqués
L’acteur majeur du secteur, Florette, veut profiter de la bonne forme du segment des mélanges avec sa gamme Trio Extra Gourmand.
comme les jeunes pousses ou les mélanges pour les salades (+ 20 % de croissance pour ces derniers).
> La présentation et la « praticité »
comptent aussi avec les plateaux apéritifs ou les produits de grignotage.
> Un rayon qui aurait intérêt à gagner en visibilité auprès de ses cibles, les foyers et les familles aisées, et qui doit faire attention à la hausse. des prix et à la part des promotions
LES DATES HIVER-PRINTEMPS 2012
La vague de froid de fin janvier-début février et la mini-canicule du mois d’août ont pesé sur la production et favorisé la quatrième gamme.
SEPTEMBRE 2012 Les marques investissent dans la communication, Florette fête, par exemple, ses 25 ans.
Hors série | Octobre 2012
Les bienfaits d’une conjoncture favorable
148
Le gel du début d’année, qui a entraîné une pénurie sur certaines variétés, et le printemps maussade ont contribué à l’augmentation du coût sur les étals. Avec la IVe gamme, il n’y a aucun risque. Les prix restent stables tout au long des saisons, et les produits sont triés avant d’être emballés. Entre janvier et juin, le marché total de la IVe gamme a donc progressé de plus de 7 % (7,7 % exactement en valeur, selon SymphonyIRI). Les marques ont bénéficié, durant ce premier semestre, d’une conjoncture favorable, mais aussi du fruit de leurs
LES CHIFFRES
0,83 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+ 1,4 %
L’évolution en valeur
- 0,8 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
investissements sur le plan de l’innovation. Avec 23,1 % de part de marché en valeur, le numéro un, Florette, a lancé, cette année, des salades Trio Extra Gourmand (feuilles de chêne, mâche et red chard), surfant ainsi sur la vague des mélanges, qui affichent un insolent 15 % de croissance. « Ce produit réunit une dimension esthétique et de plaisir », estime Benoîte Raux-Nouet. Ce qui n’empêche pas les salades dites mono-variété (iceberg, feuille de chêne, frisée) de faire leur retour auprès des papilles des consommateurs. Toujours
DR
U
ne fois n’est pas coutume. Cet été, melons, choux-fleurs, tomates, pêches et nectarines n’ont pas envahi les trottoirs devant les préfectures ou les parkings des supermarchés. La raison en incombe aux températures plutôt clémentes qui ont incité les consommateurs à remplir leurs paniers de fruits et légumes. Il faudra attendre quelques mois pour savoir si la tendance se confirme. Et pour que, dans ce cas-là, le marché des IVe et Ve gammes souffre vraiment. Heureusement pour lui, le printemps a été tel qu’il a engrangé un peu d’avance. « Les marchés du frais et de la IVe gamme fonctionnent par vases communicants », confirme Benoîte Raux-Nouet, directrice marketing et développement de Florette. Quand l’un rit, l’autre pleurt.
dans l’esprit de davantage de « praticité » et de plaisir, les produits de grignotage et les plateaux apéritifs remportent encore les suffrages. Résultat : les marques propres, qui détiennent 50 % de part de marché, sont en recul depuis un an.
Limiter les hausses de prix Une tendance qui ne durera que si les marques limitent les hausses de prix. La IVe gamme n’est pas, pour le moment, inflationniste, puisque les prix s’affichent même légèrement en baisse (- 1,3 % sur le premier semestre 2012, selon Nielsen), une baisse soutenue par une activité promotionnelle intense, car 15 % des ventes se font via les promotions. ❘❙❚ MAGALI PICARD
Pr
oduCteur
A tr
NSPorteu r
PortAteur iM
France 2012 - COMPAGNIE FRUITIÈRE PARIS - S. A. au capital de 2 372 000 € - RCS Créteil 327 060 265.
r iS S e u r MÛ
Comme le dit viCtor, Responsable Soins aux Fruits en Côte d’ivoire,
<< Je protège mes
ananas, sinon ils attrapent des coups de soleil. >>
Victor, comme tous les collaborateurs de la Compagnie Fruitière, prend grand soin de ses ananas car il sait combien ils sont délicats. Juste avant la récolte, il les couvre avec un paillage pendant plusieurs jours pour les protéger des brûlures du soleil d’Afrique. Grâce à cela, il leur garantit une meilleure maturité et une extraordinaire saveur. Nous cultivons ainsi, avec le plus grand soin, 50 000 tonnes d’ananas chaque année en Côte d’Ivoire, au Cameroun et au Gana. La Compagnie Fruitière compte plus de 16 000 personnes qui œuvrent chaque jour et à chaque étape, pour vous apporter le meilleur des fruits. Comme victor, les fruits, on les aime.
Str di
iButeu
r
FRAIS LS
LA SÉLECTION DE LSA
Légumes anciens pour hiver tendance
Petits kiwis pour snacking sain
Nom de code : Nergi. Le bébé kiwi du Sud-Ouest vient à peine d’arriver dans les rayon frais de la GMS, mais, déjà, les ambitions sont grandes. Gros comme une tomate cerise, le fruit, sucré et riche en vitamine C – d’où son nom –, se mange sans s’éplucher, grâce à sa fine peau transparente. Il se positionne ainsi sur le segment du snacking sain, plébiscité par les consommateurs. Présenté au Salon international du fruit à Berlin 2011, le fruit fait déjà parler de lui. ❘❙❚
L’hiver 2011-2012 a été marqué par le grand retour des légumes anciens, y compris parmi les produits préemballés ! Pour des poêlées originales ou pour une soupe tendance, Priméale étoffe sa gamme Recettes avec une barquette de 1 kilo composée de panais, topinambour et rutabaga. Sur le packaging, des recettes aideront les consommateurs à préparer des plats aux saveurs oubliées… ❘❙❚
PRIM’LAND
Nectavigne, entre nectarine et pêche de vigne
Lunor lance du maïs en Ve gamme
À la croisée entre la nectarine et de la pêche de vigne, Nectavigne devrait séduire les adeptes de fruits estivaux. Cette année, le fruit à la texture duveteuse est aussi vendu par sachet de trois unités. L’offre sera segmentée avec le plateau des sanguines, à la peau et à la chair pourpres. Le fruit sera soutenu par de la PLV et une offre promotionnelle en magasins durant la deuxième quinzaine d’août. ❘❙❚
Après les pommes de terre et les betteraves, c’est le maïs qui passe en bol ! Dans un grain de folie, la gamme 100 % Lunor a lancé, au mois de novembre 2011, la référence 100 % Sweet maïs. Comme les autres références, le produit est dans un contenant micro-ondable et se déguste chaud ou froid, selon les envies. ❘❙❚
NECTAVIGNE
PRIMÉALE
LUNOR
Légumes chics
Les légumes aussi changent de tête pour les fêtes. La banale purée de pommes de terre est accompagnée par des truffes pour une saveur plus fine. Autre choix de Qualité Traiteur, la purée de pommes de terre est servie en couches avec une purée de céleri et de carottes, le tout relevé par des éclats de noisettes… ❘❙❚
Lou devient fou de carottes
PHOTOS : DR
Hors série | Octobre 2012
QUALITÉ TRAITEUR
150
Quand le roi des champignons au rayon frais se déporte au rayon IVe gamme, cela donne des innovations très fraîches. La marque Lou met à l’honneur les carottes avec trois références de carottes : les billes de carottes pour accompagner les salades, les carottes pelées et les « mimi carottes » pour avoir des petits légumes à croquer ! ❘❙❚ LEGULICE
Étuis de fruits signés Les Crudettes La marque Les Crudettes lance quatre étuis de fruits exotiques : ananas, mangue, noix de coco et ananas-mangue. Grâce aux fourreaux, la fraîcheur des références, qui sont sans additif ni conservateur, est garantie pendant dix jours. La nouveauté sera soutenue en magasins à l’aide de présentoirs en rayons. ❘❙❚ LES CRUDETTES
FRAIS LS NON LAITIER
LA VOLAILLE
Un secteur qui bat de l’aile Le marché de la volaille traverse un moment difficile. Il ne fait désormais plus figure d’exception parmi le rayon des viandes, mais les industriels s’arment d’innovations pour répondre à cette crise.
Hors série | Octobre 2012
La schizophrénie du client
152
Pas de fatalisme, tel pourrait être le mot d’ordre des industriels. D’abord, certains segments tirent encore leur épingle du jeu. Les découpes brassent des volumes : « Sur cette catégorie, les prix restent attractifs, car le produit est peu transformé, et les prix sont donc attractifs », développe Dominique Charrier. Le label
LES TENDANCES
Proposer des offres pratiques pour doper les ventes, c’est le pari de la société Bretagne Lapins. Comme elle, de nombreuses marques misent sur une offre moderne pour enrayer ces évolutions négatives.
> La dinde, qui a une piètre image aux yeux du public, et le lapin perdent du terrain. > La praticité reste primordiale pour les consommateurs. Réchauffage dans l’emballage et cuisson rapide sont des promesses qui séduisent. > Filets de poulet, cordons bleus sains et haut de gamme… Les produits premium servent de vitrine pour recruter. DR
L
a fin de l’exception. Seule à sortir du lot dans un secteur de la viande structurellement en baisse, la volaille enregistre des évolutions négatives sur 20112012, avec - 0,2 % en volume et - 3,8 % en valeur (d’après SymphonyIRI, CAM à fin juin 2012). Certes, rien de dramatique comparé aux secteurs du bœuf et de l’agneau, mais il ne faudrait pas copier sur ses voisins… « La consommation s’est rétractée à cause de la hausse des prix des céréales qui a fait monter le prix de vente des volailles », explique Dominique Charrier, directeur marketing de LDC (Loué, Maître Coq et Le Gaulois). Dans le détail, la dinde subit de plein fouet ces tendances à la baisse : « La dinde est perçue comme un produit moins qualitatif aux yeux des consommateurs, elle a donc été doublement pénalisée », souligne Tatiana Philippon, directrice marketing de Duc, présent à marque et sous MDD dans les linéaires. Les poulets entiers aussi voient leur volume diminuer ; la viande de lapin poursuit sa chute avec - 6.7 % en volume et - 3.8 % en valeur (selon Kantar Worldpanel).
LES DATES 10 JANVIER 2012
L’entreprise Volailles du Périgord, 206 salariés à Terrasson (Dordogne), est placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Périgueux. Maïsadour reprend la société deux semaines plus tard.
FÉVRIER 2012
Une campagne réunissant l’ensemble des volailles joue avec humour sur l’élection présidentielle : « Le bon choix en 2012, c’est la volaille française ! » La diffusion est programmée jusqu’au mois de novembre.
1,2 Mrd €
Rouge et les signes de qualité connaissent encore des évolutions positives : « Le consommateur présente parfois un profil de schizophrène. Il retient l’argument du prix pour la découpe, mais pour l’entier, la qualité et les signes de distinction jouent un rôle important », observe Rémi Garnier, responsable marketing chez St Sever. Dans cette offre premium, Loué et St Sever se partagent le gros du marché. Le nombre de ces références en magasins augmente.
- 0,2 %
Haut de gamme et pratique
LES CHIFFRES Le chiffre d’affaires L’évolution en valeur
- 3,8 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
Parier sur une offre haut de gamme, c’est la solution sur laquelle misent les acteurs de la filière. Maître Coq diminue sa part de dinde pour introduire davantage de références en pou-
1er JUIN 2012
Doux est placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Quimper, qui prononce le 1er août la liquidation judiciaire du pôle frais. Les autres pôles (élaborés, export) sont en observation jusqu’au 30 novembre.
let. Père Dodu avait dans ses cartons des panés premium aux filets de poulet pour recruter de nouveaux consommateurs. Ces nouveautés sont en suspens compte tenu de l’actualité du groupe Doux. La «praticité» reste l’autre critère décisif pour augmenter le nombre d’achats. La filière cunicole tente de travailler en ce sens pour requinquer ses ventes. Lœul et Piriot, acteur majeur sur la viande de lapin en France, a présenté des barquettes d’été avec une offre moderne (brochettes, saucisses, râbles déjà préparés, etc.). Bretagne Lapins a mis au point une toute nouvelle gamme de produits élaborés et pratiques (panés, escalopes, cordons bleus, nuggets…). La volaille n’a pas dit son dernier mot. ❘❙❚ JULIE DELVALLÉE
Un partenaire solide & innovant pour votre rayon ! au rayon Volaille !
Les Confits +1,4% volume ; +3,6% valeur*
Les snacks chauds un marché à fort potentiel +3,2%*
Le Gaulois
*IRI, CAM P7 2012, GMS
la marque nationale n°1 des Confits*
Une innovation coeur de marché qui capitalise sur :
le goût, le plaisir et la praticité
1
Le Wrap
considéré comme une vraie innovation à 89%**
Un concept qui plaît à 94%**
erinvestisseur média en volaille
85%
de taux de notoriété assistée
*IRI CAM P7 2012 ** Etude Eurofins Décembre 2011
un marché en croissance et valorisé
6 titres
PRESSE
Octobre / Novembre 2,7 millions de contacts
La 1ère
cuisse de Poulet RAPIDE & FACILE à cuire en 14 min
Les Cuisses de Poulet 53% des ventes de découpe de Poulet ; En croissance
+0,7% vol ; +4,9% val*
Le Gaulois N°1 en Part de Marché innove sur les cuisses
Rapidité de cuisson = + QUOTIDIEN + VMH
4 VAGUES TV sur le dernier trimestre
3100 spots
72 millions de contacts
LDC - ZI Saint Laurent - 72302 Sablé-sur-Sarthe - Tél : 02 43 62 70 00 - www.legaulois.fr
*source : Kantar CAD P6 12 GMS
Enfin, une salade originale !
Le 1 WRAP chaud er
FRAIS LS
LA SÉLECTION DE LSA
Tout est dans le sachet PHOTOS DR
Duc met ses volailles en sachet pour une cuisson inratable. La gigolette ou la demi-dinde cuit ainsi à l’étouffée et résiste à la chaleur du four. La viande reste ainsi moelleuse. Duc décline son innovation autour de quatre recettes : demidinde farcie aux marrons ou au foie gras, gigolette aux marrons ou à la forestière. ❘❙❚
L’agneau sur son 31
Qualité Traiteur, au rayon coupe du traiteur, pare ses viandes de leurs plus beaux habits pour la période festive. Il enrobe le carré d’agneau en croûte et l’allie à du foie gras de canard mêlé à des noisettes et à des champignons. ❘❙❚
DUC
Kebab de Gaulois
Le Gaulois, marque du groupe LDC, s’inspire des cuisines du monde pour ces nouveautés produits. La marque surfe sur l’inspiration de la restauration rapide en sortant sa première référence de kebab. Le produit généreux (140 g) se compose d’un pain fourré avec des émincés de dinde, des tomates marinées et de la sauce blanche. Le tout dans un emballage attrayant, tout comme les burgers de Charal pour la viande de bœuf. ❘❙❚
QUALITÉ TRAITEUR
LE GAULOIS
Au rayon viande, Spanghero saisit l’opportunité de monter en gamme au moment des fêtes. Il ajoute à ses pavés d’Aubrac marinés une sauce aux morilles, et orne son packaging d’étoiles. ❘❙❚
Isla Délice, spécialisé sur le segment du halal, a lancé pour la rentrée 2012 deux nouvelles références au rayon surgelés. Les dips (petits beignets) et les fingers sont deux références préparées avec des filets de poulet halal, le tout enrobé d’une chapelure. Leur forme ludique satisfera enfants et adultes ! ❘❙❚
SPRANGHERO
ISLA DÉLICE
Hors série | Octobre 2012
Pavés aux morilles
154
Bâtonnets et beignets de poulet
Escalopes milanaises
Par ici les poulettes !
Le Gaulois lance de nouvelles escalopes de poulet, Les Milanaises. Surfant sur la bonne santé des cordons bleus, la marque de LDC propose ici des références croustillantes plus premium, avec une touche de fromage frais, d’ail et de fines herbes, pour sublimer le produit. ❘❙❚
Cette année, Maître Coq investit les linéaires avec ses poulettes ! Ces jeunes poules de 70 jours, élevées aux céréales sont vendues nature ou farcies à la forestière. L’animal, moins cher qu’un chapon ou une pintade, se démarquera par son accessibilité prix. ❘❙❚
LDC
LDC
Le N°1 en contribution volume à la croissance du marché et le N°1 en fidélisation* dynamise votre Rayon Panés ...
Une nouvelle charte graphique ... testée et approuvée par les consommateurs
’achat Intention d
+ 36%**
Gages de qualité affirmés, garants de l’engagement nutritionnel
* Source : Kantar Worldpanel CAM P06 2012 ** Source Étude Qualitative Eurofins - Janvier 2012
Dénomination impactante = lisibilité optimale
Mise en avant qualitative des ingrédients Fond kraft = naturalité Visuel produit + gros, + généreux, cohérent avec les attentes conso.
Un plan média massif ... - Film Cordon Bleu : + de 1000 spots - Chaînes hertziennes et thématiques enfants
TV
soit 425
GRP
Une innovation à fort potentiel ... - 84%** d’intention d’achat - un segment bouchées en plein essor - des recettes gourmandes, 40% de fromage
...et toujours une viande 100% française pour une qualité produit irréprochable.
FRAIS LS NON LAITIER
LA BOUCHERIE
La viande cuisinée aiguise les appétits Toujours plus élaborée, cuisinée, marketée, la viande à forte valeur ajoutée ranime le rayon libre-service. Tous les industriels misent sur son potentiel.
Hors série | Octobre 2012
À la recherche de plus-value
156
Chez Tendriade (Lactalis), spécialiste du veau, la charte graphique sur les élaborés a été rénovée en 2012. Ce changement correspond à une priorité stratégique. «Sur les trois, quatre dernières années, on est en décroissance sur la découpe, explique Jean-Philippe Gateau, le directeur marketing. La dynamique est due aux élaborés.» Le phénomène n’a rien de nouveau, il est en train de s’amplifier et devrait apporter ce qui manque dans ce rayon : une dynamique merchandising et une variété d’offres comparables à celle de la charcuterie, voire du traiteur. Des marques comme Charal et Tendre et Plus (Elivia) déploient une énergie farouche pour animer le linéaire et apporter des gammes à très forte valeur ajoutée. Chez Elivia la rentrée de
LES TENDANCES >Les hachés reculent en volume et en valeur après avoir porté le linéaire pendant des années. >La viande cuisinée continue son effort d’innovation et de séduction. Les industriels croient à son potentiel. >La hausse des prix a permis de limiter la baisse de volume, en particulier sur le piécé.
DR
L
es consommateurs de viandes brutes piécées sont de plus en plus difficiles à retenir. Kantar Worldpanel confirme à nouveau une baisse de la fréquence des achats et du volume dans le chariot. La bataille en rayons entre les intervenants s’intensifie sur les produits bruts, comme le souligne Samuel Mautray, responsable marketing de la PME Maître Jacques (Agrial), spécialiste de la viande de porc. Elle ne se déroule pas sur le terrain de la qualité ou du packaging, mais sur celui du prix. Les industriels n’ont pas beaucoup de marges de manœuvre dans leurs négociations avec les distributeurs, et leur énergie se porte sur une offre de plus en plus élaborée.
Tendre et Plus (Elivia) a développé son offre de viandes marinées et cuites, comme le Faux-filet de bœuf mariné aux herbes.
LES DATES MAI 2012
Maître Jacques, achetée par Agrial, pourrait développer sa marque d’élaborés et de cuisinés à base de porc en LS.
JUIN 2012
Agneau Presto propose, pour six mois, des cours de cuisine en GMS
et poursuit l’effort de relance de consommation de la viande ovine.
SEPTEMBRE 2011
Interbev renoue avec les grandes campagnes de promo de la viande de bœuf, grande perdante de la boucherie.
les métiers de traiteur ou de restaurateur. L’offre de produits non cuisinés et peu transformés comme les hachés ou les piécés brutes reste le pilier de leurs catalogues. Tendriade mise toujours sur ses hachés de veau, et lance des morceaux pour le sauté présentés en alvéoles.
Des enseignes impliquées
LES CHIFFRES
0,77 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+ 0,1 %
L’évolution en valeur
- 2,9 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
septembre-octobre est symptomatique du phénomène avec une offre densifiée sur les gammes marinée et cuite, mais aussi avec l’apparition d’un vrai plateaurepas sous la forme d’un kit en barquettes (viandes et sauces) de fondue bourguignonne. «Nous sommes plus que jamais convaincus qu’il faut enrichir l’offre de produits élaborés, martèle Gérald Dorin-Blanchard, responsable marketing de Tendre et Plus, pour résister à la concurrence des autres rayons où le consommateur est beaucoup plus stimulé. » Pour autant, les industriels ne sont pas en train de muter vers
Du côté de Charal, les gammes de hachés Happy Family et Petit Appétit, sont des lancements « majeurs », souligne Émilie Rautureau, chef de produit, qui rappelle que « les produits bruts restent » leur cœur de métier. « Nous continuons d’innover comme avec notre gamme l’Authentique façon bouchère qui propose des morceaux inédits en libreservice: la Surprise et le Merlan.» Inédits en LS. Mais au rayon traditionnel, c’est moins sûr. Et c’est de là que la concurrence pour la viande en LS s’organise, car les enseignes s’impliquent davantage sur ce rayon. ❘❙❚ VINCENT RIBEROLLES
LES MARINÉS DE SOCOPA
UNE VIANDE SI TENDRE QUE L’ON REMET LE COUVERT !
MORCEAUX CHOISIS
NOUVEAU PAVÉS DE RUMSTECK
NOUVEAU
70%
69%
92%
achètent régulièrement de la bavette, de l’onglet ou de la hampe*
consomment régulièrement des pavés de rumsteck*
SERVICE COMMERCIAL SOCOPA VIANDES • BP 20 • 72 401 LA FERTÉ BERNARD CEDEX - TÉL. : 02 43 60 22 22 • FAX : 02 43 60 22 00
BIFTECKS
achètent régulièrement des biftecks*
DPH ❘❙❚ 160................. Entretien courant
❘❙❚ 162................................. Brosserie ❘❙❚ 166............ Entretien spécifique ❘❙❚ 168.................Entretien du linge ❘❙❚ 169........Emballages ménagers ❘❙❚ 170...............Hygiène corporelle ❘❙❚ 174..................... Parapharmacie
Hors série | 0Octobre 2012
© LAETITIA DUARTE
❘❙❚ 176...............................Capillaires
158
❘❙❚ 182.........................
Soins beauté ❘❙❚ 184...................... Papier maison ❘❙❚ 186................... Papier personne
159
Hors sĂŠrie | 0Octobre 2012
DPH ENTRETIEN
L’ENTRETIEN COURANT
Les nettoyants en pleine valorisation Portés par le dynamisme des formats pratiques et par une certaine «premiumisation» de l’offre, les nettoyants enregistrent une belle croissance en valeur.
S
LES TENDANCES > L’automne devient un nouveau temps fort pour la catégorie avec promotions et mises en avant. > Les marques cultivent la proximité, voire la complicité, avec le consommateur.
LES DATES MI-AOÛT 2012 L’opération I Love Spontex (jusqu’à fin novembre) propose des lots promotionnels avec des peluches gratuites ou des chéquiers de réduction. SEPTEMBRE 2012 P & G lance pour Mr. Propre
Hors série | Octobre 2012
Offre à valeur ajoutée
160
Progression que l’on peut en grande partie expliquer par un mouvement de montée en gamme de l’offre. Procter & Gamble indique ainsi être le principal contributeur à la croissance du segment, en apportant 32% de la progression en valeur grâce à Mr. Propre. La marque a en effet mis sur le marché, en janvier, une offre à « valeur ajoutée » via sa gamme avec la fraîcheur de Fébrèze (variantes Thaï Orchidée et NewZealand) qui enregistrait, à fin mai, +37% en valeur. «Le cobranding avec Fébrèze répond complètement à une forte attente de fraîcheur», souligne Magali Elbaz, chef de produit Mr. Propre, Antikal et Swiffer chez Procter & Gamble.
Cet automne, Unilever fait de la promotion autour des nouveautés Cif et Domestos.
> Les ingrédients naturels et d’antan (savon noir, bicarbonate, vinaigre…) sont au goût du jour
un plan de communication centré autour de l’icône de la marque qui fête ses 45 ans. OCTOBRE 2012 Unilever met en avant les nouveautés Cif et Domestos avec des promotions, des animatrices, des bons de réduction et des publicités.
Par ailleurs, des produits comme le kit ménage de Jacques Briochin réalisent d’excellents scores. Vendu aux environs de 15 €, il regroupe les indispensables du nettoyage de la maison (bicarbonate, vinaigre ménager, savon noir liquide…). LES CHIFFRES
2,14 Mrds €
Le chiffre d’affaires
+ 4,1 %
L’évolution en valeur
- 0,2 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
Flacons design Et de nouvelles marques au positionnement prix plus élevé que la moyenne du marché ont récemment débarqué dans le rayon. Ainsi de la californienne Method ou de la vosgienne You by Salveco. Toutes deux se distinguent par l’utilisation d’ingrédients naturels et des packagings très design. You, qui étend sa gamme avec l’arrivée d’un produit pour vitres, a été tout
DR
elon Nielsen, en cumul à date à fin juin 2012, les nettoyants ménagers affichaient une croissance en valeur de 4,1 %. Qui est toutefois à relativiser : les volumes, qui ne sont plus en progression, à - 0,2 %, écorgnent le chiffre d’affaires. Dans le détail, les principaux segments montrent de belles croissances en valeur, et principalement ceux qui offrent le plus de praticité aux consommateurs, comme les sprays (28% du chiffre d’affaires des nettoyants ménagers, à +14,5% en cumul annuel mobile à fin mai 2012, selon Nielsen) ou les lingettes (20% de part de marché en valeur, à +8,8 %). Mais les liquides multiusages, piliers de la catégorie nettoyants ménagers avec 30 % de part de marché en valeur, ne déméritent pas non plus, avec une progression de 5,9%.
d’abord vendue en exclusivité chez Monoprix et est maintenant distribuée dans de nombreuses enseignes. «Le marché a très bien accueilli notre marque. Les consommateurs rachètent et adhèrent à notre concept de capsule écorecharge », témoigne Alexandre Ardant, directeur marketing de You by Salveco. Pour sa part, Unilever a redonné de la vitalité au segment des crèmes nettoyantes (22% du marché en valeur, en progression de 3 % à fin mai) avec le « relancement » de Cif et, notamment, la gamme Power Pro Naturals avec des agents à base d’ingrédients naturels primée aux Trophées de la maison 2012. La marque était également à l’antenne cet été. «Le segment des crèmes se montre dynamique quand il est soutenu, et quand on communique dessus», rappelle Stéphanie Ruffin, chef de produit household care chez Unilever. ❘❙❚ MARIANNE BAILLY
DPH ENTRETIEN
LA BROSSERIE
L’entretien des valeurs sûres Solide et stable, le marché de la brosserie confirme ses tendances et poursuit ses innovations dans le domaine technique afin de «ménager les ménagères»...
Hors série | Octobre 2012
Plat versus espagnol
162
Aurélie Querci, chef de produits chez Paul Masquin, confirme que les innovations stimulent les ventes, d’autant que les industriels proposent des produits de plus en plus abordables. Ces facteurs expliquent que le balayage à plat gagne du terrain face au balai espagnol, qui se maintient en deuxième position. «Ces deux marchés de taille équivalente cohabitent, analyse Anne Jaussaud, chef de produits senior chez Vileda (leader sur les deux segments). Le balai espagnol a toujours davantage de succès dans le Sud de la France, tandis que le balayage à plat, en tant que marché moins mature, présente plus de potentiel.» Dominé par les MDD (46,3% de parts de marché), le balayage classique cherche, quant à lui, à renouveler son offre. Chez Paul Masquin, on mise sur le «made in France»: «La tendance est de proposer un nombre croissant de produits pensés et réalisés en France, explique Aurélie Querci. Parallèlement, nous voulons déclencher des achats d’impulsion et accélérer le rythme
LES TENDANCES > Des innovations de plus en plus techniques. > L’intérêt croissant pour le bois et les belles matières, mais avec un recul marqué des gammes dites naturelles. > La poursuite des efforts visant à favoriser les achats coups de cœur (décors, promotions).
Avec l’Ultramax, Vileda s’assure 44 % des parts de marché du balayage à plat. DR
C
rise ou pas, le ménage reste incontournable. Ce marché progresse donc toujours lentement, mais sûrement, confirmant notamment le succès du balayage à plat. « Il représente un cinquième des ventes et affiche une progression de 8,5 % en valeur sur un an, note Anaïs Oster, chef de groupe marketing chez LBD. Ce segment a été dynamisé par plusieurs lancements, comme le balai réversible d’Elephant Expert ou le 1.2 Spray de Vileda. »
LES DATES DÉCEMBRE 2011
Swiffer sort un nouveau plumeau.
PRINTEMPS 2012
Élephant renforce son positionnement sur le made in France en proposant un seau.
JUILLET 2012 Vaste plan média de Procter & Gamble réunissant plumeaux et balais.
-2%
de renouvellement d’équipement en développant des produits fantaisie.» Couleurs flashy, décors tendance… tous les acteurs cherchent à favoriser les achats coups de cœur dans ce rayon où le consommateur ne viendrait qu’une fois et demie par an, et juste en cas de besoin. « Quand la brosserie migre du rayon bazar à la droguerie, les ventes sont meilleures, car le trafic y est supérieur», souligne Aurélie Querci.
- 5,4 %
La ligne verte
Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011
Les lingettes jetables, considérées comme chères et peu écologiques, semblent avoir perdu la bataille face aux tissus d’entretien en
LES CHIFFRES
0,60 Mrd €
Le chiffre d’affaires des kits balais et lingettes L’évolution en valeur en volume
Source : SymphonyIRI
micro-fibres lavables. Pour autant, les différentes gammes «vertes» n’ont pas rencontré le succès escompté. «L’écologie, n’est pas la clé de ce rayon, mais seulement un plus, contrairement aux produits ménagers ou aux détergents, estime Anaïs Oster. Les acteurs se sont donc progressivement désengagés de cet argument.» Mais ils n’y ont pas renoncé. Ainsi, Paul Masquin propose, sous marque de distributeur, des balais, des manches et des brosses en bois certifié issu d’une gestion forestière durable, «des produits plus accessibles que les gammes naturelles qui pâtissaient d’un prix élevé». Pour LBD, une autre tendance repose sur « des produits cossus, en belles matières, rappelant le ménage à l’ancienne». Mais la recherche d’efficacité et de performance restent en tête des préoccupations des acteurs afin, selon Anne Jaussaud, de «ménager la vie des consommatrices ». Vileda sortira ainsi, début 2013, un robot dépoussiérant qui pourrait créer du remue-ménage au rayon brosserie. ❘❙❚ SARAH FINGER
NOUVEA
U
Donnez du relief à vos ventes avec la nouveauté Vileda, leader sur la catégorie balais espagnols, avec 40% de part de marché* présente
ACTION Le récureur rouge retire la saleté.
NOUVEAUTÉ 2012
*Données : AC Nielsen, Total HM+SM, CAM P9 2012.
ACTION Les fibres velours floquées capturent encore plus efficacement les saletés.
30% PLUS EFFICACE Saleté capturée puis libérée facilement dans le seau
UN JEU DÉDIÉ AUX PRODUITS VILEDA Retrouvez votre balai espagnol dans le jeu de nettoyage le plus drôle de l’année : www.drole-de-menage.fr
www.vileda.fr
Distributeur exclusif France La Brosse et Dupont - RCS NANTERRE 341 662 112 00034 - Visuels non contractuels
ACTION Les microfibres non tissées dégraissent.
DPH
LA SÉLECTION DE LSA
Vileda et Elephant innovent en matière de seau. Vileda avec l’Easy Wring & Clean (photo), un seau à pédale pour essorer. Et Elephant avec un seau au nouveau design et entièrement made in France. ❘❙❚ VILEDA - ELEPHANT
Gyro-robot
Rozenbal lance un robot de compétition ! En dépoussiérant 60 m² par heure, le RoboMop passe partout, sous les meubles notamment. Son mécanisme gyroscopique lui permet de se diriger seul parmi les nombreux obstacles présents dans les pièces à nettoyer. ❘❙❚
PHOTOS DR
Revaloriser le seau
ROZENBAL
Peau de chamois Le retour du plumeau Sur les attrape-poussière, Swiffer tente de relancer les plumeaux, qui pèsent 27 % de la catégorie, contre 73 % pour les lingettes et balais. La marque a sorti pour cela un plumeau XXL à manche amovible, et diffusera cet été une campagne de communication globale valorisant tous les produits. ❘❙❚ SWIFFER
Hors série | Octobre 2012
Vite, vite, vite Le Speed Wash est mis sur le marché par Remue Ménage. Avec son manche télescopique, son cercle microfibre, son essoreur rotatif et son seau à pédale, il s’impose comme une solution complète. ❘❙❚ REMUE MÉNAGE
Avec sa gamme Expert, Elephant sophistique davantage le chiffon et la lavette à franges. Leur dernier modèle de lavette est en peau de chamois avec des bandes de latex en relief afin d’assurer un effet gommant en plus du séchage rapide. ❘❙❚
Un savant mélange Remue Ménage n’en finit pas de remuer le secteur de la brosserie avec des lave-sols aux franges réalisées dans un mélange de microfibres et de coton. ❘❙❚ REMUE MÉNAGE
ELEPHANT
Retour aux basiques pour Carolin Carolin se la joue vintage. La marque du groupe Bolton Solitaire retourne au classique avec le célèbre savon noir. La gamme, au look rétro voulu par le marketing, se compose de trois produits : le liquide, les lingettes et le pistolet. Le liquide sans solvant et sans parabène, parfum citron, s’utilise pour toutes les surfaces, mais peut également s’utiliser dilué sur une éponge. ❘❙❚ CAROLIN
Tout type de sol
Pour bénéficier de l’engouement des robots dépoussiérants, Vileda lance le Virobi, une machine qui dispose de deux programmes de 30 mn et de 120 mn. Ainsi, agrémenté de lingettes à effet électrostatique, il peut nettoyer tout type de sol. ❘❙❚ VILEDA
164
DPH ENTRETIEN
L’ENTRETIEN SPÉCIFIQUE
Le retour aux formules ancestrales S’il reste orienté à la baisse, l’entretien spécifique sait rebondir avec les innovations. Et celles-ci s’inspirent de plus en plus des usages d’antan.
LES TENDANCES
> Le gaspillage est évité avec des achats plus réfléchis et souvent plus valorisés, quelle que soit la CSP. > La spécificité et le multiusage restent deux tendances de fond qui animent toutes les innovations.
LES DATES JANVIER 2012
Le crédit d’impôt pour la mise en place d’un poêle à bois ou à granulés passe de 22 % à 15 %. Une baisse consécutive aux difficultés financières de l’État, mais qui n’a pas touché le marché des nettoyants, selon les experts du secteur. Le poêle à bois reste une tendance de fond et porte le segment, qui progresse de 2,6 % en valeur.
Hors série | Octobre 2012
Deux fonctions, un produit
166
à l’inverse, les autres segments limitent la casse dans un contexte économique toujours difficile. Certains s’en sortent même très bien : comme les produits pour fosses septiques, qui progressent de 5 % en volume et en valeur. Ou encore l’entretien des fours et inserts, en hausse de 2,6 % en valeur. « L’installation de poêle à bois continue d’exploser», décrit Florent Coëffec, responsable marketing pour Jacques Briochin. Et même si le crédit d’impôt lié à la mise en place de tels systèmes a diminué en 2012, l’appétit des consommateurs pour ce mode de chauffage et la ristourne fiscale qui en retourne est toujours présent. «C’est plus qu’une mode, c’est une réelle tendance de fond»,
Le Terra au savon noir, sorti en mai 2012, illustre la tendance du retour en force des méthodes ancestrales.
> L’authenticité et la naturalité sont plébiscitées avec des produits s’inspirant des recettes de grand-mère, comme le vinaigre blanc ou le savon noir.
LES CHIFFRES
0,43 Mrd €
Le chiffre d’affaires
- 2,4 %
L’évolution en valeur
-2%
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
continue le responsable. La marque a ainsi proposé cette année le superdécapant fours et inserts. « Nous avons eu une approche différente du marché avec un produit pour les deux usages », explique Florent Coëffec. Tout d’abord afin de permettre aux distributeurs de gagner de la place en rayon, mais également en simplifiant l’utilisation des produits par la réunion de deux fonctions. Jacques Briochin s’inscrit dans la mouvance de la praticité et du multiusage, deux tendances qui dominent toujours le marché. Un marché déjà bien mature, mais qui sait réagir. «Chaque innovation permet de relancer visiblement les ventes », précise Muriel Houël, chef de groupe droguerie pour
DR
L
es années se suivent et ne se ressemblent pas. Alors que les insecticides – le plus gros segment du marché à 126 M € – montraient la plus forte croissance en 2011 et que les autres catégories marquaient le pas, le cru 2012 de l’entretien spécifique n’est pas du même acabit. Les insectes auront eu la vie sauve au détriment des insecticides. Ceux-ci reculent de près de 11 % en valeur, et les volumes s’effritent de plus de 8 %. La météo peu clémente aura eu raison de la reproduction des « petites bêtes », permettant de limiter les invasions estivales et les ventes de poison à insectes qui les accompagnent. Le mois de juillet étant le plus vendeur pour ce segment, il ne s’est pas montré à la hauteur de l’année dernière.
Henkel. Chaque fois qu’une marque lance une nouveauté, le marché reprend des couleurs de manière très réactive. Certes, le segment enregistre un recul de 2,4% en valeur. Pour autant, les segments évoluent de façons très différentes. Si les plus animés réagissent bien, les autres ont tendance à tirer le tout vers le bas.
Le retour du savon noir Pour ce qui est des innovations, les marques s’appuient sur un retour aux méthodes ancestrales. Les produits au vinaigre blanc montraient déjà un franc succès. La mode est désormais au savon noir. Henkel a sorti le Terra savon noir en mai 2012 pour l’entretien du sol, mais l’ingrédient a été plébiscité par d’autres marques. Il s’invite dans beaucoup de produits d’entretien courant comme les lessives : une tendance initiée par l’entretien spécifique. Comme quoi les idées du secteur ont de l’avenir… ❘❙❚ EMMANUEL GAVARD
DPH ENTRETIEN
L’ENTRETIEN DU LINGE
Compacts et capsules tirent le marché Le passage, l’an passé, aux nouvelles normes de concentration, et le succès des bulles tirent la croissance des produits lessiviels.
LES TENDANCES > Les formes liquides, et en particulier les doses et capsules, sont toujours en forte croissance. > Les formes sèches (poudre et tablettes) sont, elles, en régression. > Les grands formats comme les 3 et 4 l attirent les consommateurs, que ce soit pour les lessives ou pour les adoucissants
LES DATES AVRIL 2012
Persil (Unilever) est la première marque d’entrée de gamme à proposer des capsules à prix économique grâce à un format sachet souple.
AOÛT 2012
Sortie de cinq références en grands formats (flacons
Hors série | Octobre 2012
Simplicité et praticité séduisent
168
Suivi ou non d’effets, ce mouvement de compaction a, en tout cas, profité au marché de la lessive, qui affichait en cumul à date arrêté à fin juin 2012, selon SymphonyIRI, une croissance en valeur de 5,7%. Mais il ne constitue pas la seule raison de la bonne santé des lessives liquides, qui représentaient, en CAM à fin avril 2012 selon Nielsen, 88 % de la croissance du marché. Les formules liquides prédosées, capsules, bulles
Minidou propose sa gamme Bouffée d’air frais en Éco pack concentré, un dosage encore mal assimilé par les consommateurs.
LES CHIFFRES
1,91 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+ 5,7 %
L’évolution en volume
+ 1,1 %
L’évolution en valeur Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
et écodoses) pour Ariel et Dash 2 en 1 (Procter & Gamble).
SEPTEMBRE 2012
Henkel joue les gros formats sur le segment des spécialistes avec un flacon de 3 l pour Mir Laine (50 lavages).
ou écodoses, bénéficient d’un réel engouement. À elles seules, elles apportaient 33% de la croissance en valeur du marché à fin avril 2012, alors qu’elles pèsent autour de 15 % du chiffre d’affaires. Et elles devraient poursuivre sur cette lancée, puisque leur taux de pénétration n’est encore que de 20%. «C’est la forme de l’avenir car elle correspond aux attentes de simplicité et de praticité», estime Éloïse Giraud.
Doses à prix économique Du coup, les fabricants renforcent leur offre sur ce segment. Au printemps dernier, Persil a été la première marque d’entrée de gamme à proposer des capsules à prix économique grâce à un format sachet souple. X-Tra (Henkel) a
DR
L
’année dernière, le passage des lessives liquides aux nouvelles normes de concentration a changé les règles du jeu pour les fabricants, tandis que les consommateurs ont, pour la plupart, conservé leurs habitudes. « Ils achètent le même format avec lequel ils devraient normalement faire plus de lavages mais ce n’est pas toujours le cas, remarque Éloïse Giraud, chef de produit lessives chez Procter & Gamble. Nous continuons d’accompagner les consommateurs pour les éduquer aux nouveaux dosages par des PLV en rayon, sur les bouteilles et à la télévision.» Yvan Bonneton, directeur marketing de Henkel France, observe également que « tout le monde n’a pas changé son comportement, notamment les cibles les plus traditionnelles, qui ont tendance à acheter toujours les mêmes formats et à ne pas modifier en conséquence leurs dosages ». Il nuance cependant, « les cibles familiales plus jeunes ont commencé à bien adapter leurs dosages ».
embrayé en prolongeant la success story de sa bouteille Total Eco avec une offre de 20 capsules en sachet souple refermable. Procter & Gamble a aussi misé sur les grands formats en sortant en août des boîtes de 32 écodoses pour Ariel et Dash 2 en 1. Quant aux adoucissants, ils restaient positifs à fin avril, avec une croissance de 2% en valeur et de 0,5% en volume. Un bémol toutefois, leur taux de pénétration en légère baisse (3%), car les utilisateurs de dilués quittent massivement le marché, alors que le recrutement via les concentrés ne compense pas complètement cette perte. Ce qui n’empêche pas les marques de continuer à innover, à l’instar de Procter & Gamble, qui est arrivé en août avec une nouvelle formule pour toute la gamme Lenor et un nouveau parfum, inspiré de l’industrie du luxe, Fleur de magnolia et topaze rose. ❘❙❚ MARIANNE BAILLY
ENTRETIEN DPH
LES EMBALLAGES MÉNAGERS
Valorisation et recettes maison Les consommateurs se tournent vers des sacs poubelle à valeur ajoutée. Et côté cuisine, les produits d’aide culinaire ont le vent en poupe.
LES TENDANCES
Alfapac complète sa gamme d’emballages alimentaires avec un Sac Cuisson au Four, un produit vulgarisé par les émissions culinaires.
> Les coulissants sont maintenant devenus le premier segment en valeur du marché des sacs poubelle. > Les sacs 10 litres (pour salles de bains) et les sacs 50 litres sont ceux qui progressent le plus.
LES DATES MARS 2012
Handy Bag dote sa gamme de sacs à liens d’un lien de fermeture super-résistant.
JUILLET 2012
Le sac poubelle Handy, mascotte de Handy Bag, revient en télévision.
La campagne est relayée en magasins par un plan promotionnel.
OCTOBRE 2012
Alfapac capitalise sur sa gamme Vegetal Origin lancée l’an passé avec un film TV sur le sac 30 litres (à partir du 24).
«Le lancement a été bien suivi par la distribution et par les consommateurs qui ont adhéré au concept», indique Véronique Charlier, responsable marketing d’Alfapac. Pour enfoncer le clou, la gamme va être soutenue cet automne par une nouvelle campagne télévisée. LES CHIFFRES
0,57 M €
Le chiffre d’affaires
+ 2,1 %
L’évolution en valeur
- 0,9 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
Matières premières durables Chez Cofresco, Handy Bag avait répliqué sur le terrain environnemental en modifiant sa gamme de sacs poubelle recyclés. La proportion de plastique recyclé utilisé pour leur fabrication est passée de 80 à 90% et les produits sont en plastique double épaisseur. La gamme va encore être étendue l’an prochain avec des références à fixations élastiques. La marque s’est aussi attachée à redonner de
l’intérêt au segment des sacs à liens, qui demeure malgré tout un poids lourd du marché avec 53,1% de part de marché en volume. Elle a donc proposé sur l’ensemble de sa gamme un nouveau lien de fermeture très résistant, plus large et plus épais, afin de rendre la manipulation plus aisée. « Les innovations de ces dernières années ont surtout concerné les poignées coulissantes. Il nous a semblé important de continuer à apporter des améliorations sur une catégorie qui reste très importante», précise Sylvie Bergero, directrice marketing d’Handy Bag et Albal. Les emballages alimentaires présentent, eux, une situation contrastée. Si les ventes de sachets et de films alimentaires sont stables, celles de barquettes et de moules sont en recul. Car les Français, adeptes du fait-maison, se dirigent vers d’autres produits d’aide culinaire, dont l’usage a été popularisé par les nombreux concours et émissions culinaires, comme le papier cuisson ou les sacs pour cuire les aliments au four (traditionnel ou à microondes). Et qui facilitent grandement la réalisation des recettes. ❘❙❚
Hors série | Octobre 2012
> Alliant naturalité et praticité, le papier cuisson bénéficie de l’attrait des Français pour le fait-maison et la cuisine.
DR
P
our recueillir les déchets des Français, le banal sac à liens n’a pas dit son dernier mot. Il n’empêche que les consommateurs lui préfèrent de plus en plus des produits un peu plus sophistiqués, plus résistants, plus étanches, plus pratiques … Et donc plus valorisés. On le voit avec le succès des sacs à poignées coulissantes, dont les ventes croissent en volume de 4% et en valeur de 7,3% (en cumul courant arrêté au 12 août 2012, selon Nielsen). Ce segment est d’ailleurs devenu depuis environ un an le premier en valeur avec 48,3% de part de marché, devant les sacs à liens (43,6% de part de marché valeur). Autre signe de cette valorisation, le relativement récent segment des sacs à poignées bretelles pèse encore peu dans les ventes globales (6,1% en volume, 5,8% en valeur), mais connaît une belle progression avec des volumes à +3,5% et un chiffre d’affaires à + 5,5 %. En outre, les premiers prix sont orientés à la baisse, tant en volume (- 6,7%) qu’en valeur (- 7,9%). Les ventes des MDD sont en revanche en hausse (+ 7,2 % en volume, +8,5% en valeur), car elles continuent d’étoffer leur assortiment avec des produits moins basiques et un peu plus onéreux. Les marques nationales cultivent elles aussi ce goût pour des produits à plus forte valeur ajoutée. Alfapac avait ainsi lancé l’an passé sa gamme Vegetal Origin fabriquée avec plus de 82% de matières végétales renouvelables (issues de la canne à sucre). La marque du groupe Sphere tient à pérenniser cette gamme et à capitaliser dessus.
MARIANNE BAILLY
169
DPH HYGIÈNE
L’HYGIÈNE CORPORELLE
L’équilibre entre hédonisme et efficacité Fragrances de plus en plus recherchées et formules bio continuent de faire de la toilette une parenthèse d’agrément. Mais l’hygiène passe aussi par des formules davantage «purificatrices»!
LES TENDANCES > Les gels douche et bain-douche multiplient parfums, formats et recharges. > Les après-shampooings et autres soins ont un véritable public à conquérir, à côté des shampooings plus usuels. > Les déodorants créent une soussegmentation, avec des « superformules » telles que Dove et Rexona Maximum Protection ou Narta Resixyl.
LES DATES PRINTEMPS 2012
Coty lance la licence Playboy à l’assaut d’Axe, leader des gels douche pour hommes.
26 AVRIL 2012
L’Oréal s’offre la marque Cadum, forte d’une notoriété historique
Hors série | Octobre 2012
170
auprès des Français et présente sur les gels douche.
MARS-AVRIL 2012
Les tracts « hygiènebeauté » des enseignes instaurent un véritable temps fort annuel pour les marques.
cheur d’achat, notamment investi par Ushuaïa, sur les gels douche, où la marque détient plus de 50% de part du marché bio, et sur les déodorants, 76 % des ventes de déos bio en GMS.
Aussi pour les femmes
Des fragrances recherchées Pour les gels douche, le choix fait loi ! Formules bain-douche comprises, ce marché continue de croître, en valeur, entre 3,4 % et 4 %, selon les panels (CAM à fin juin). « Les besoins s’individualisent : les gels hommes atteignent 18% du marché» continue François-Xavier Apostolo. «Le dynamisme de marques, telles que Cadum (+ 19 % en cumul annuel à fin juin), Ushuaïa (+ 5,6 %) ou Le Petit Marseillais (+4,8%) a même entamé la part des MDD (11,3 %) de 0,5 % »,
Le grand format étant un levier de fidélisation, Le Petit Marseillais a converti sa gamme Extra Doux 400 ml, au format 650 ml. Et en a profité pour rééditer son parfum châtaigne & pistache, plébiscité lors d’un premier lancement en édition limitée.
DR
L
es marchés de l’hygiène corporelle ont de beaux jours devant eux ! Dans une époque où la grisaille n’épargne guère le quotidien des ménages, ces derniers compenseraient-ils par le soin de leurs « propres » personnes ? Ce secteur a encore progressé de plus de 2 % en valeur (CAM au 20 juin, selon Nielsen). Avec d’étonnantes marges de progression. « Un adulte sur deux ne se brosse pas les dents le soir, et les Français ne renouvellent leurs brosses qu’au rythme de 2,3 par an, quand ils devraient en changer tous les trois mois selon les prescripteurs, affirme FrançoisXavier Apostolo, directeur marketing pour les produits de soin de la personne chez Unilever. Si plus de 80% des femmes utilisent un déodorant, les hommes sont encore moins de 70%. De même, quand 50 % de nos voisins britanniques utilisent des aprèsshampooings, nous sommes moitié moins.» Des opportunités à saisir, avec les bons arguments.
LES CHIFFRES
3,19 Mrds €
Le chiffre d’affaires
+ 2, 3 %
L’évolution en valeur
+ 0,9 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
détaille Séverine Varvier, chef de groupe lavants Le Petit Marseillais. Le parfum étant l’un des grands ressorts de l’innovation, la marque a sorti des fragrances aussi recherchées que mimosa, beurre de cacao et sésame. Si les savons liquides (+ 8,5 % en valeur, +2% en volume, CAM à fin juin selon SymphonyIRI) marchent aussi aux parfums, ils ont aussi été stimulés par les réflexes d’hygiène créés par la grippe A. Et l’arrivée de Dettol (Reckitt Benckiser) avec sa pompe antibactérienne en 2011, qui a raflé plus de 11 % du marché en valeur. Créneau sur lequel on trouve aussi Palmolive Hygiène Plus ou Le Petit Marseillais. L’argument bio est un autre déclen-
Mais la « naturalité » ne suffit pas toujours. Sur le marché des déodorants (+3,6%, selon Nielsen), certaines cibles exigent de « l’hyper-efficacité ». Début 2012, Unilever (Dove et Rexona) présentait Maximum Protection, ciblant les personnes confrontées à une transpiration aiguë. De même, LaScad (L’Oréal) a innové avec Narta Resixyl qui promet une régulation du flux sudoral jusqu’à sept jours après utilisation. On a vu que les marchés de l’hygiène n’étaient pas forcément à parité homme-femme. En édition limitée, uniquement vendue sur Facebook, une illustration en a été donnée par Axe, qui a sorti une fragrance « for her » dans sa gamme 2012 Axe Anarchy. ❘❙❚ DANIEL BICARD
DPH
LA SÉLECTION DE LSA
Une peau lisse et satinée
PHOTOS DR
L’Oréal Paris combine vitamines E et huile d’amande douce dans une huile sèche « extraordinaire ». Fluide et non collante, elle parfume, lisse et adoucit la peau, qui paraît plus soyeuse et lumineuse. ❘❙❚ L’ORÉAL PARIS
Une offre solaire pour tous Lidl lance toute une gamme de produits solaires à marque Cien. Huit références bien segmentées, de 2,99 € à 6,49 €, dont deux lotions solaires hydratantes pour les enfants, trois références classiques, une crème solaire anti-âge, une crème hydratante pour les sportifs et une lotion après-soleil en format économique 500 ml. ❘❙❚ LIDL
Hors série | Octobre 2012
Plus belle la vie version savon
172
Corania Distribution, PME marseillaise, commercialise des savons de Marseille liquides aux couleurs de la série Plus belle la vie. Elle espère tirer parti de cette licence attachée à la Cité phocéenne pour valoriser son savoir-faire. Les trois références de savons, élaborées en partenariat avec Intermarché, sont disponibles dans 117 de ses magasins, dans toute la France. ❘❙❚
Pour une douche très hydratante
Parmi ses innovations de rentrée, Nivea pourrait bien attirer l’attention avec son lait pour le corps sous la douche en créant une nouvelle gestuelle d’hydratation. Que ceux qui estimaient que Nivea n’innovait plus, la marque du groupe allemand Beiersdorf, qui a bel et bien changé de politique pour cette rentrée, vient de prouver le contraire. ❘❙❚ NIVEA
Cueillettes Fruitées pour les mains
Inspiré de l’ayurvéda
Forte du succès de ses gels douche, la gamme des Cueillettes Fruitées du Petit Marseillais se décline en gel mousse pour les mains. Les parfums Framboise & Pivoine et Abricot & Basilic existent en 300 ml (PVI 2,02 €). ❘❙❚
En jouant sur l’ayurvéda, médecine traditionnelle venue d’Inde, Palmolive sort deux références : un gel douche énergisant au parfum de poivre et de safran qui intensifie un duo de bergamote et de fleurs blanches, et une douche relaxante au mûrier indien et à la fleur de lotus. ❘❙❚
LE PETIT MARSEILLAIS
La nouvelle gamme de crèmes pour peaux sensibles La marque de soin Rogé Cavailles, spécialisée dans les peaux sensibles, lance la gamme Nutrissance. Elle se compose de trois produits : le lait corps pour les peaux sèches avec un « confort immédiat », le baume hydratant pour les peaux très sèches, et le soin corps de nuit. La marque revendique la « stimulation du cycle naturel d’hydratation de la peau » grâce à un complexe « oligovitaminé », constitué de magnésium, manganèse, zinc, sodium, oméga 6 et 3, vitamines E et provitamines B5. ❘❙❚ ROGÉ CAVAILLÈS
Des aisselles plus douces
CORANIA
Pour soulager les irritations dues aux rasages ou aux frottements des vêtements, la marque de Beiersdorf lance un déodorant Sensitive et Pure. La gamme se décline en atomiseur et bille, sans alcool, sans parabène et sans parfum, assurant un effet de protection de quarante-huit heures. ❘❙❚
DISTRIBUTION
NIVEA
PALMOLIVE
La fin des vilains pieds Mercurochrome lance, dans sa gamme podologie, un coupecors avec un manche conçu pour limiter les risques de coupures. Il est fourni avec 10 lames de rechange (une exclusivité en grandes surfaces). La marque enrichit aussi sa gamme avec un soin nourrissant pour les cuticules, mélange d’huile de sésame et d’extrait d’orchidée. Elles ramollissent en cinq minutes les peaux du pourtour de l’ongle, qui peuvent être repoussées avec un bâton de pédicure. Un pinceau permet une utilisation plus précise. ❘❙❚ MERCUROCHROME
P DE
UI SC OM B
IEN DE TEMPS
N’A VEZ-VOUS PAS VI
? É BR
DPH HYGIÈNE-BEAUTÉ
LA PARAPHARMACIE
Un potentiel sous-exploité Victime du mauvais temps mais aussi de sa complexité, le marché est en perte de vitesse dans les GMS. Il ne manque pourtant pas de potentiel.
Hors série | Octobre 2012
Rayon complexe
174
Suite à des études consommateurs réalisées avec TNS Sofres fin 2011, Hansaplast a constaté qu’ils passaient beaucoup de temps dans le rayon (1,36 mn en moyenne) mais que 55 % repartent sans avoir acheté. «Ils sont perdus et ne comprennent pas l’offre », poursuit Esther Beaur Derrien. Il est vrai que la parapharmacie regroupe plusieurs univers (premiers
LES TENDANCES > Les intervenants transfèrent des technologies et des produits issus des officines vers le circuit de la GMS.
DR
A
près une très belle année 2009 et une année 2010 dopée par la grippe A, le rayon parapharmacie fait du surplace, car il a notamment été affecté par deux étés consécutifs plutôt moroses. Ce qui rejaillit sur les ventes d’antimoustiques, de podologie, mais aussi sur celles des produits de premier secours. En effet, les consommateurs, et notamment les enfants, passent moins de temps dehors, d’où moins d’écorchures et de bobos. En cumul annuel à fin juin, selon SymphonyIRI, le rayon parapharmacie, hors produits santé et régime, patinait ainsi à + 1,1 % en valeur (pour 287,53 M € de chiffre d’affaires) et à - 1,1 % en volume. « L’évolution des ventes en valeur ne compense pas celle des ventes en volume», fait observer Esther Beaur Derrien, chef de produit Hansaplast (Beiersdorf). Elle souligne également que 93 % des pertes proviennent du fond de rayon en hypermarchés alors que, parallèlement, les ventes dans les officines sont en hausse (à +2,3% sur les premiers secours, CAM à début juillet, selon IMS).
> Le segment du bien-être sexuel croît en valeur grâce aux produits plaisir et « à sensations ».
Dans sa boîte Premiers secours, Mercurochrome propose l’ensemble des produits nécessaires aux petites blessures du quotidien.
> L’offre se développe fortement sur le segment podologie.
LES DATES D’AVRIL À JUIN 2012 Mercurochrome sponsorise la douzième saison de l’émission Koh Lanta, « La revanche des héros ».
JUIN 2012
Surfant sur la vague des produits « plaisir », Durex lance Play Lovely
Long, un gel lubrifiant longue durée.
JUILLET 2012
Hansaplast lance, avec la Croix-Rouge sa Caravane d’Été à travers la France (16 villes d’étape) pour sensibliliser aux gestes qui sauvent.
secours, podologie, bien-être sexuel, anti-insectes) et donc des produits très variés.
Donner de la visibilité LES CHIFFRES
0,56 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+1%
L’évolution en valeur
+1%
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
Les intervenants demeurent cependant persuadés de leurs possibilités de croissance. « C’est un marché qui a encore un fort potentiel. Nous pouvons effectuer encore beaucoup de transferts des officines vers les GMS », estime Capucine Richard, chef de gamme hygiène et soin chez Juva Santé (Mercurochrome, Intimy et Marie-Rose). Les marques ne manquent donc pas d’innover avec des produits techniques, comme cette année
des pansements ronds, des compresses à bords adhésifs ou une crème cicatrisante chez Mercurochrome. Ou encore les nouveaux pansements Extra-Résistant ou les Bandes Strapping d’Hansaplast. Elles étoffent aussi leur offre de podologie, comme l’a fait Mercurochrome. La marque a changé la charte graphique de sa gamme et mis de gros moyens pour se développer sur ce segment où elle est désormais deuxième derrière Scholl. Et Hansaplast a sorti cette année une gamme anticallosités. Les marques s’attachent aussi à soutenir les ventes en communiquant et en donnant de la visibilité aux produits. Mercurochrome a choisi de sponsoriser l’émission Koh Lanta et soutient sa gamme de podologie en télévision. Hansaplast, qui vient de se doter d’une force de vente exclusive, mise sur l’animation des magasins au moment des départs en vacances (têtes de gondoles et théâtralisation) relayée par la Caravane de l’Eté associant la marque et la Croix-Rouge. ❘❙❚ MARIANNE BAILLY
En Octobre, faites vibrer votre CA avec
3 NIVEAUX DE VIBRATIONS
POUR MOINS D’IRRITATIONS* Les 3 niveaux de vibrations plébiscités par 83% des consommateurs Power** Une innovation à fort potentiel pour le segment : +20% de croissance***
PLAN DE LANCEMENT Energizer Group France Division Wilkinson R.C.S. Versailles B 333 565 844 * Vs Hydro 5 manuel » - ** Source : US Omnibus Power razor - ***source interne
Displays
Communication TV, Internet & Street Marketing
Promotions impactantes
Animations en magasin
DPH HYGIÈNE-BEAUTÉ
LES CAPILLAIRES ET ACCESSOIRES
Des cheveux aux petits soins Les innovations se multiplient sur un marché des capillaires qui affiche un régain d’activité. Elles séduisent avant tout par leur offre de soins.
LES TENDANCES > Huiles et masques sont les produits les plus emblématiques de cette tendance. > Des produits faciles à utiliser, d’où le succès des mousses parmi les colorations. > Des formules professionnelles, pour une promesse de résultats aussi efficaces qu’en salon de coiffure.
LES DATES AVRIL 2012
Lancement des Huiles extraordinaires d’Elsève pour répondre à la demande croissante de soins.
MAI 2012
Lancement d’Eugène Color Mousse, pour
Hors série | Octobre 2012
Beauté et plaisir
176
Toutes les innovations font mouche, des formules inédites jusqu’au packaging. « Il s’agit de donner envie, de faire rêver », souligne Katia Kaminsky, marketing manager chez Henkel, pour qui « beauté et plaisir » sont les maîtres-mots de ce segment en expansion. Pour preuve, le boum des huiles capillaires, stimulées par les nouveautés de Schwarzkopf et Elsève. Autre argument fort : « Les promesses expertes : les clients recherchent les performances », selon Sandrine Bouchard, chef de groupe capillaire au service marketing d’Unilever. Le tout nouveau Soin intensif minute de Dove surfe sur ces attentes, de même que Arginine Resist d’Elsève, ou Haute Expertise, marque premium de L’Oréal Paris.
Parmi les innovations « pratiques » de l’année, la coloration en mode shaker proposée par la marque du groupe Henkel.
LES CHIFFRES
1,4 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+ 0,8 %
L’évolution en valeur
- 0,7 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
surfer sur un marché en plein essor, qui recrute.
JUILLET 2012
Schwarzkopf propose Color Mask, une coloration qui joue à la fois sur la praticité et le soin.
La naturalité fait également une entrée remarquée en 2012, avec Timotei bio, d’Unilever, et la gamme Silicone Free de Syoss. Les fabricants investissent d’autant plus massivement que le segment après-shampoings et soins présente encore de fortes potentialités. Le taux de pénétration n’est que de 25 % ! En janvier 2012, Procter & Gamble a relancé une gamme complète Pantene, avec shampoings, soins intensifs, masques et sérums, ainsi que ses produits antipelliculaires Head & Shoulders, retravaillés dans une tonalité «fraîcheur» et dotés de références inédites. Aux premiers jours de l’été, Pétrole Hahn débarquait à son tour, entièrement rénové: nouveau flacon, nouveau décor et nouveaux produits antipelliculaires. Pour
DR
L
e marché des produits capillaires retrouve des couleurs. Principale raison de ce renouveau : le succès des multiples innovations, soutenues par de forts investissements médias, des actions en magasins et des promotions incessantes. Sans doute est-ce aussi un effet de la crise, les consommateurs arbitrant en faveur de produits achetés en grandes surfaces, aux dépens des salons de coiffure. Après des années de morosité, les shampoings, qui représentent à eux seuls un tiers du marché, affichent une hausse de 1,2 % en valeur (SymphonyIRI, CAM au 27 mai 2012). Mais la palme de la croissance revient aux après-shampoings et soins (+ 5 % en valeur).
revaloriser les colorations, dont le c h i f f re d ’ a f f a i re s s t a g n e, Schwarzkopf a décidé de miser sur cet attrait croissant du «care», en proposant, en juillet, Color Mask, qui allie praticité et soin. C’est également une façon de se différencier, dans un univers marqué par l’essor des mousses, qui représentent désormais 13% du marché.
Des leaders moins fixants Derniers venus sur ce segment : Eugène Color, en mai, et Pétrole Hahn, en juillet. Les leaders se montrent moins dynamiques sur le marché des gels, laques, sprays et autres fixants, en perte de vitesse. Les produits coiffants chutent de 5,7% en valeur et les laques baissent de 1%. Seul Unilever a lancé une offensive majeure avec Axe, soutenu par une active communication pour séduire les néophytes. ❘❙❚ SOLANGE DE FRÉMINVILLE
Faites confiance à Garnier leader du marché capillaire pour dynamiser votre rayon (1)
1ER CONTRIBUTEUR A LA CROISSANCE(2) AVEC 13,2% DE PDM(3) DES INNOVATIONS 2012 QUI SONT DÉJÀ DES SUCCÈS
SHAMPOOING SEC PURIFIANT
1 shampooing sec du marché (5) n 60% d’additionnel au marché n
er
HUILE MERVEILLEUSE
1,8%de PdM Valeur(6) en additionnel des soins Ultra Doux (5) n 78% d’additionnel au marché
(4)
n
DANS LE TOP 5 DU MARCHE(7) AVEC UN POSITIONNEMENT UNIQUE(8) DES CHEVEUX FORTS ET ÉCLATANTS DE SANTÉ
NOUVEAU
FRUCTIS FAIT SENSATION AVEC SES NOUVEAUX SHAMPOOINGS LE POUVOIR DES FRUITS POUR UNE EXPÉRIENCE UNIQUE n
Un soutien massif à partir d’octobre :
AFFICHAGE NATIONAL
(1) IRI capillaire CC P9 2012, PdM Volume, HMSM sur un total SASS, (2) IRI capillaire CAM P9 2012, Gain des Ventes Volume à 1 an HMSM sur un total SASS, (3) IRI capillaire CC P9 2012, HMSM sur un total SASS, (4) IRI capillaire, Ventes Volume en GMS CC P9 2012, (5) Les données de fidélité clients d’une grande chaîne d’hypermarchés en France ont montré que les innovations ont permis une augmentation des ventes additionnelles à l’enseigne sur leur catégorie, (6) IRI capillaire P9 2012, HMSM, sur un total après shampooing, (7) IRI capillaire CC P07 2012, PdM Valeur, HMSM sur un total SASS, (8) Needscope Shampoo Europe 2012 - Gemey Maybelline Garnier - SNC au capital de 49 500 Euros - Siège social : 16 place Vendôme, 75001 Paris - RCS Paris 339 419 962 - TVA FR70339419962.
TV OCT-NOV
PROMOTION
DPH
LA SÉLECTION DE LSA Olia débarque en GMS
PHOTOS DR
Directement inspirées de la technologie ODS de la marque professionnelle Inoa du groupe, les colorations Olia sont composées à 60 % d’huile. Ce qui permet de faire pénétrer les pigments colorés dans le cheveu sans ammoniaque. Les équipes de développement ont donné au produit une nouvelle galénique, profitant de sa forte concentration en huile, mais aussi des parfums. Au total, il possède 21 brevets à son nom. ❘❙❚ GARNIER
Hors série | Octobre 2012
Des cheveux ethniques bien soignés
180
Les capillaires sont un segment particulièrement important sur le marché des soins ethniques. 83 % des consommateurs afro-caribéens estiment avoir des besoins spécifiques en la matière. Alors les marques s’adaptent. À l’image de Dop, Franck Provost propose différents programmes de soins capillaires pour aider les clientes à trouver les produits qui leur conviennent le mieux. ❘❙❚ FRANCK PROVOST
L’engagement du bio
Première marque nationale certifiée dans le segment des capillaires, Timotei, du groupe Unilever, lance cette année Délice bio, une gamme de quatre références certifiées bio : deux shampooings et deux après-shampooings contenant 10 % d’ingrédients issus de l’agriculture biologique (parfois jusqu’à 15 %) et 90 % d’origine naturelle. Un processus de production adapté permet à la marque de satisfaire aux critères de certification d’Ecocert pour le respect de la charte Cosmébio. ❘❙❚ TIMOTEI
Toni & Guy en exclusivité chez Monoprix Unilever lance Toni&Guy, en exclusivité chez Monoprix pendant dix mois avant de s’ouvrir au reste de la distribution française. La marque se positionne sur le segment féminin, avec une image très « mode », et compte concurrencer directement les produits John Frieda. Elle est axée sur l’aspect styling de la coiffure plus que sur le soin, et s’adresse à des cibles non expertes et peu familières avec les techniques de coiffure. 16 références sont proposées à partir de 7,40 € pour les shampooings, jusqu’à 10 € pour les coiffants, auxquelles viennent s’ajouter deux kits « découverte du style », contenant deux produits coiffants à chacun 8,60 € environ. ❘❙❚ TONI & GUY
Entrée en force d’Axe sur le capillaire masculin Priorité d’Unilever pour 2012, Axe pousse dans le capillaire. Une offre touffue voit le jour sous le nom d’Axe Hair. Pas moins de 13 références s’invitent dans les rayons shampooings et coiffants, visant une cible masculine de 15 à 25 ans. La gamme comprend 6 références. 3 gels viennent également compléter la gamme de coiffants. ❘❙❚ AXE
DPH HYGIÈNE-BEAUTÉ
LES SOINS DE BEAUTÉ
Les soins donnent de l’éclat à la beauté Réputés anti-crise, les soins de beauté peinent à confirmer leur renommée. Même si les solaires, plombant la catégorie, relativisent cette chute. Les BB Cream, au contraire, aident le tout à repartir.
LES TENDANCES
> Les ongles sont toujours en forte croissance avec des vernis dorés, des textures plus travaillées et les nails patchs. > Les soins pour le corps repartent à la hausse avec plus de praticité, à l’image du lait corps sous la douche de Nivea.
LES DATES JANVIER 2012
Mise en place de la taxe cosmétique pour le financement de l’ANSM au titre de son travail sur la régulation des cosmétiques.
JUIN 2012
Le styling de la barbe devrait relancer le marché du rasage et par là, les soins pour hommes.
Hors série | Octobre 2012
La grosse frayeur des solaires
182
Ces chiffres datent de fin juin, et, à l’époque, les solaires vivaient sous la même ombre que 2011 : un été catastrophique. Avec un poids de 120 M €, la catégorie plongeait de plus de 13 % en valeur, et de 17 % en volume… Et tirait l’ensemble vers le bas. Heureusement, les chiffres des P7 et P8 ont laissé entrevoir un léger espoir, le beau temps réapparaissant progressivement, laissant aux ventes le temps de remonter doucement. En revanche, pour les autres catégories, les tendances restent dans la même ligne. La surprise vient du maquillage, qui marquait une croissance insolente en 2011, et qui ne fait plus désormais que stagner, flirtant avec le zéro. Cela s’observe sur tous les circuits de distribution, comme en sélectif, où la catégorie recule de 2,9 % en valeur et de 6,4 % sur le premier semestre 2012, selon la Fédération fran-
Les crèmes teintées ont porté le segment du soin et redynamisé tout le secteur. Après Garnier, d’autres marques comme Nivea se lancent.
> Les hybrides soins/maquillage se développent avec les BB Cream, et désormais le BB Gloss de Bourjois qui devrait arriver sur d’autres marques.
DR
C
omme un orchestre de Yo-yo, les chiffres de la beauté vont et viennent les uns après les autres, selon les secteurs. Chaque segment suit sa tendance et traduit les efforts des industriels dans telle ou telle catégorie. Seulement, en moyenne, la trajectoire des Yo-yo est quasi nulle, tout comme la catégorie générale. Le secteur recule de 0,8% en valeur et de 2,2 % en volume. Réputés anticrise, les cosmétiques peinent tout de même, peu épargnés par le recul de la consommation. Toutefois, cette évolution est à relativiser.
LES CHIFFRES
1,684 Mrd €
Le chiffre d’affaires des soins de beauté
- 0,8 %
L’évolution en valeur
- 2,2 %
çaise de la parfumerie sélective. Parmi les segments les plus porteurs, les vernis ont toujours la cote. En témoigne la très forte croissance des dissolvants, à + 12 % en volume, ou le teint, avec les BB Cream maquillage comme celle de Bourjois. Des produits hybrides qui tirent d’autres segments vers le haut. « Et se portent très bien sur le marché», précise Chantal Landry, directrice marketing de Bourjois.
L’évolution en volume
Les soins en sauveur
Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011
Car la vraie bonne nouvelle vient des soins. Alors qu’ils étaient en perdition en 2011, leur couleur revire au vert à plus de 2 % en volume et en valeur pour le corps, et presque 3 % en valeur pour le visage. La reprise de ces derniers provient justement des BB Cream. Ces crèmes teintées sont comptées soit en maquillage, soit en soin selon leur rayon, le
Source : SymphonyIRI
SEPTEMBRE 2012
Arrivée de Clarisonic en France pour lancer le marché des cosmétiques électroniques et les démocratiser.
positionnement de la marque et leur packaging (en tube ou en palette). Une part de celles-ci a porté le segment du soin et redynamisé tout le secteur. Garnier a fortement profité de cet engouement. « Nous avons été les premiers sur le marché », se réjouit Carine Dellière, directrice marketing de la marque de L’Oréal. Arrivé à l’automne 2011, Garnier en a profité pour s’engager sur le boulevard que lui offrait la tendance. Mais les concurrents se multiplient en GMS. Nivea arrive en septembre 2012, GemeyMaybelline a également sorti les siennes au printemps dernier, pour un public plus jeune. Et le concept revêt un tel succès q u e B o u r j o i s l a n c e ra , e n décembre, le premier gloss au concept « BB ». Les mélanges de soin et de maquillage ont un avenir assuré. ❘❙❚ EMMANUEL GAVARD
* Soin Garnier, Panel IRI Total France HM+SM au CC P08 2012 - ** Soin Miracle Perfecteur Medium, Panel IRI Total France HM+SM au CC P08 2012 - *** Panel Kantar, fin juin 2012
Gemey Maybelline
DPH HYGIÈNE
LE PAPIER DE LA MAISON
Tout roule pour les «paper products» Papier toilette, essuie-tout ou mouchoirs, tous les segments du papier de la maison apparaissent en pleine forme.
LES TENDANCES > Les produits premiums sont de plus en plus appréciés des consommateurs. > La déco s’invite un peu partout avec des éditions limitées pour les essuie-tout ou des boîtes design pour les mouchoirs. > La praticité demeure une valeur sûre et recherchée.
Hors série | Octobre 2012
184
Kleenex veut charmer les plus jeunes avec sa boîte Mickey Mouse.
LES DATES JUIN 2012
Georgia-Pacific lance Okay Essuie-tout & Serviette. Le lancement est assorti d’un fort soutien.
OCTOBRE 2012
Les mouchoirs sont à nouveau en télévision
Séries limitées En hausse de 7,4 % en valeur et de 6,7 % en volume, les essuietout sont également bien lotis. « Nous avons initié depuis plusieurs années une stratégie de développement des usages qui porte ses fruits », ajoute MarieLaure Mahé. Okay a encore enfoncé ce clou avec Essuie-Tout & Serviette, qui fait aussi bien papier absorbant que serviette de table grâce à sa douceur. Un lancement assorti d’un fort soutien publicitaire avec un film spécifique (de juillet à fin novembre). La marque a aussi noué un partenariat avec Cyril
DR
T
out va pour le mieux pour les « paper products » de l’univers domestique. À commencer par le papier hygiénique, qui affichait une progression de 7,3% en valeur et de 4,2% en volume (en cumul à date à fin juin 2012, selon Nielsen). Une avancée qui peut s’expliquer en partie par le dynamisme des promotions, avec, notamment, des opérations gros volumes. Lotus avait joué la carte de l’innovation l’an dernier avec son AquaTube, dont le tube en carton peut se jeter dans les toilettes. « Une partie de la croissance est liée à ce lancement. Le soutien publicitaire a permis à AquaTube d’être connu très rapidement. Les consommateurs ont compris le système et réachètent », indique Marie-Laure Mahé, directrice marketing papier France et mouchoirs Emea chez Georgia-Pacific. La marque poursuit cette année son soutien à ce produit.
LES CHIFFRES
1,89 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+5%
L’évolution en valeur
- 0,2 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
grâce à Lotus (GeorgiaPacific), qui met en avant Menthol et Sensitive.
NOVEMBRE 2012
Kleenex (Kimberly-Klark) va échantillonner ses produits Balsam et Balsam Fresh (400 000 étuis distribués).
Lignac, qui a donné lieu à une série limitée avec décors et astuces. Elle fait l’objet de promotions et offre la possibilité de gagner des cours de cuisine avec le célèbre chef. Pas de pleurs non plus du côté des mouchoirs, qui gagnaient 5,6 % en valeur et 5,7 % en volume. Il est vrai que la catégorie a profité de la météo frisquette du printemps et de l’été. Elle affûte de plus ses armes pour la mauvaise saison. Georgia-Pacific avait animé ses étuis avec le lancement en mars de Lotus lotion à la vitamine E et lance, en octobre, ses nouvelles boîtes Ultra, qui promettent la qualité des mouchoirs étuis en boîte. La marque revient en outre
en télévision, ce qui devrait donner de la visibilité à toute la catégorie.
Mouchoirs pour tous Kleenex estime que le potentiel est encore sous-exploité, et qu’il vaut mieux multiplier les usages que surinvestir le prix. La stratégie de la marque s’articule autour de trois axes : développer les usages, multiplier les occasions de consommation et élargir la cible d’utilisateurs. Kleenex favorise les lots pour inciter à placer une boîte de mouchoirs dans chaque pièce de la maison et à avoir toujours un étui sur soi. La marque a aussi échantillonné son produit Balsam au moment des allergies saisonnières et recommencera l’opération avant l’hiver. En outre, elle suit les tendances de la mode en relookant sa boîte Ultrasoft pour renforcer son positionnement premium, mais aussi avec ses étuis, ses boîtes cubiques, ses éditions limitées et ses boîtes ovales. Et pense aux enfants avec de nouveaux décors Mickey Mouse. ❘❙❚ MARIANNE BAILLY
S A C À S A P IN , C’EST
COMME
LE
PÈRE NOEL .
SERVIABLE & GÉNÉREUX IL DISPARAIT
Annonce presse offerte par le magazine LSA, partenaire du Sac à Sapin
COMME PAR QUAND LA
,
MAGIE
FÊTE EST FINIE ! EC E AV S L B A JET ECHET LES D ER TS V
, Le Sac à Sapin de le l’incontournab r Noël ! ou vos linéaires p
déchetterie, ue, jetable en iq og ol éc % 0 10 ontournable t devenu l’inc es in p Sa à c liers de le Sa ntaines de mil ce s de r ou p l envergure, de Noë plan média d’ n so ec av Et familles ! s en plus ! séduire de plu en d’ e u in nt co il
1,50 QUANDLA FÊTEEST €
veur des reversé en fand icapées ha s ne on rs pe
super
FINIE!
tore super
tore
PLAN MÉDIA D’ENVERGURE
CRÉATION DE TRAFIC
PLV ADAPTABLES
Spot TV et radio (+ de 5000 diffusions), Internet et presse !
Valorise votre image dans votre magasin !
4 tailles de box présentoirs.
INFORMATION / COMMANDE Tél : 04 72 76 56 68 - Fax : 04 72 76 56 67 magasins@handicap-international.org www.handicap-international.fr
/ RCS Lyon B380 259 044
LE
DPH HYGIÈNE
LES PAPIERS DE LA PERSONNE
Valeur en hausse et volume en fuite Grand écart sur le marché des papiers de la personne : s’il baisse en volume, il progresse en valeur grâce aux bonnes tendances des culottes, des protège-slips et à la vigueur des produits d’incontinence.
Hors série | Octobre 2012
Les culottes résistent
186
Les changes accusent un petit coup de mou en volume (-3,1%). Les culottes, elles, continuent de tirer leur épingle du jeu, avec des hausses de 3,9% en valeur et de 1,3 % en volume. La lutte entre jetables et lavables n’a pas vraiment lieu : selon SymphonyIRI, les changes tissu ont perdu 56,5% en volume et 13,5 % en valeur. Hamac s’accroche. «Nous avons sorti en avril une culotte de bain avec la même technologie brevetée», indique Laure de Vienne, de Génération Plume. La société, présente dans une centaine de points de vente, a un autre argument: l’origine France Garantie. Après un redressement en 20102011, l’hygiène féminine poursuit sur sa lancée. Serviettes et protègeslips s’affichent à 312,9 millions d’euros (+3,8% en valeur). Nana, 30 ans cette année, soutient son
LES TENDANCES > Timide entrée des couches « écolos » Nature Babycare chez Auchan, Géant Casino et Monoprix ; et Hamac fin juin chez Auchan. > Les protège-slips continuent de séduire Aloe vera, camomille, vitamine E font leur apparition... > Un discours de féminité et de discrétion associées à une rassurante efficacité marquent l’incontinence.
DR
E
n gagnant 2,6% en valeur, les papiers de la personne (9,8 % du marché DPH) ont «surperformé» en 20112012 le secteur mère de l’hygiène ( + 2%). Une bonne nouvelle qui en cache une plus... terne. En volume, deux segments perdent du terrain: les couches et changes –le segment poids lourd du marché avec 57,6 % de sa valeur – abandonnent 2,8 %, tandis que les tampons n’arrivent pas à endiguer le flux à la baisse (- 3,3%). Les couches et changes pour bébés capitalisent sur les 827000 naissances de bébés en 2011. C’est 5 000 de moins qu’en 2010, le «point le plus haut depuis la fin du baby-boum en 1974, à l’exception de 1981», note l’Insee.
Après avoir occupé en leader le marché de l’incontinence, Téna investit l’hygiène intime avec des lingettes toutes douces et légèrement parfumées.
LES DATES AVRIL 2012
Tena, leader absolu des produits d’incontinence, se diversifie dans l’hygiène intime.
2012
Nana fête ses 30 ans avec des collections Anniversaire et a lancé
fin mars sur Facebook une application « Nanabook ».
6 ET 7 JUILLET 2012
Pampers et FisherPrice s’unissent dans l’organisation de l’événement le Stade des Bébés
protège-lingerie ultrafin Nana 2 en 1 sorti avec succès en avril 2011 et élu Produit de l’année 2012. Always (P&G) mise en 2012 pour ses serviettes ultrafines sur la technologie ActiPearls, qui «neutralise les odeurs» avec un léger parfum. LES CHIFFRES
1,30 Mrd €
Le chiffre d’affaires
+ 2,0 %
L’évolution en valeur
- 1,5 %
L’évolution en volume Données en CAM arrêté à fin juin 2012, évolution vs même période 2011 Source : SymphonyIRI
L’incontinence s’installe Toutes les évolutions sont négatives dans les tampons, en volume et en valeur, même si le segment avec applicateur (deux tiers des unités) reste pratiquement stable en valeur... Logique que Nett (Johnson & Johnson) élargisse sa gamme en juin 2012 avec un premier tampon avec applicateur. La gamme Tampax Pearl (P & G) a
gagné des références extrêmes (Super Plus et Léger). Les produits d’incontinence, eux, grimpent spectaculairement de 10,1%, à 179,3 millions d’euros. «Pour la première fois, on ne perd plus de clientes. Elles dépensent 6€ de plus qu’en 2010, soit 37€, et visitent davantage les supermarchés avec 4,6 visites » indique Thierry Ugo, marketing manager Tena France, leader avec près de deux tiers de marché. C’est l’incontinence moyenne à forte qui bat les records, avec +14,2% en valeur et +12,4% en volume. «Cela s’explique par l’accroissement de l’offre MDD, juge Thierry Ugo. Il y a corrélation de l’offre et de la demande : un senior naît toutes les trente-sept secondes.» Tena élargit son territoire de marque : « Nous avons lancé une gamme de soins d’hygiène intime qui doit améliorer la visibilité de la marque. Après deux périodes, nous sommes déjà à 3% de part de marché...» ❘❙❚ SYLVIE BROUILLET
Leader de l’incontinence et créateur de valeur depuis 18 ans
SCA HYGIENE PRODUCTS – S.A.S. au capital de 83 390 129 € - RCS Bobigny 509 395 109 *Source Panel d’acheteuses + de 15 ans – 2012
TENA innove encore et lance un soin lavant doux et des lingettes douces pour la toilette intime.
Une nouvelle gamme de produits enrichis en cranberry et en camomille, pour prendre soin de l’intimité. Naturellement.
PLUS D’UN MILLION DE FEMMES** FONT DÉJÀ CONFIANCE À TENA… ET VOUS ?
Plus d’un million de femmes* font déjà confiance à TENA… Et vous ?