Guide du candidat au concours
ÉVOLUTION ADMISSION EN 1re ANNÉE : BAC+2 VALIDÉ ADMISSION EN 2e ANNÉE : BAC+3 VALIDÉ
PARIS / BORDEAUX / LYON / CHAMBÉRY
/
GENÈVE / MONACO / LONDON / SAN FRANCISCO
LES ÉPREUVES
COMMENT INTÉGRER L’INSEEC BUSINESS SCHOOL : ADMISSION PARALLÈLE Le concours INSEEC EVOLUTION permet aux étudiants qui ont suivi une autre filière (DUT, BTS, Licence, autres diplômes visés ou titres certifiés) de se porter candidats à l’admission parallèle.
•
Concours INSEEC EVOLUTION 1 : Les titulaires ou futurs titulaires d’un BAC+2 sont habilités à se présenter au Concours d’Admission en 1ère Année (niveau L3).
•
Concours INSEEC EVOLUTION 2 : Ouvre l’admission directe en 2ème Année (niveau M1) aux titulaires ou futurs titulaires d’un BAC+3.
LES ÉPREUVES DU CONCOURS INSEEC EVOLUTION
Les épreuves (écrits et oraux) se déroulent sur une seule journée, à la date de session et sur le site choisi par le candidat. Un entraînement facultatif et gratuit est proposé dans la semaine qui précède chaque session de concours (date et horaire précisés sur la convocation).
Les épreuves sont identiques pour les concours ÉVOLUTION 1 et 2. Néanmoins, les sujets des épreuves écrites sont différents et le niveau d’exigence est plus élevé pour les candidats du Concours ÉVOLUTION 2 lors des épreuves orales. è ÉPREUVES ÉCRITES : coef. 20 - Synthèse de documents - QCM de logique - QCM d’anglais
coef. 10 coef.5 coef. 5
durée : 2h durée : 1h durée : 1h
è ÉPREUVES ORALES : coef. 20 - Entretien individuel - Entretien en anglais
coef.15 coef. 5
préparation : 20 min préparation : 0 min
durée : 30 min durée : 20 min
Communication des résultats par lettre individuelle, au plus tard 15 jours après chaque session.
Le candidat choisit alors librement d’intégrer l’INSEEC Business School à Paris, à Bordeaux, à Lyon ou à Chambéry.
LES ÉPREUVES
SYNTHÈSE DE DOCUMENTS
Coefficient : 10
Durée : 2 h
_____________________________________________________
Les relations sino-américaines sont-elles à l’origine de nouveaux conflits et désordres internationaux ?
Vous présenterez une synthèse de l’ensemble des documents proposés à votre lecture, en rapportant les informations essentielles aussi objectivement que possible selon un plan cohérent. Vous êtes également invités à faire part de votre opinion et de vos connaissances personnelles, tout au long de votre développement, en apportant une réponse argumentée à la question posée.
Document 1 : Etats-Unis / Chine, vers une nouvelle guerre froide ? B. Khabou, L’Express, le 15/03/2010
Document 2 : La Chine se cabre face aux Etats-Unis. J. Zylberstein, Affaires Stratégiques, le 29/03/2010
LES ÉPREUVES
_____________________________________________________
Document 1 Etats-Unis – Chine : vers une nouvelle guerre froide ?
_____________________________________________________ Plus d’un an après l’éclatement de la crise financière aux Etats-Unis, la récession mondiale qu’elle a provoquée n’a pas empêché la Chine et d’autres pays émergents de maintenir un rythme relativement élevé de croissance. En revanche, elle ne cesse de détruire les emplois et dégrader de manière alarmante l’endettement public en Amérique du Nord et en Europe. L’année 2009, marquée par la concertation pour la sauvegarde du système financier international et les relances étatiques de l’activité économique, a vu ainsi se distinguer deux blocs : 1) celui, piloté par les Etats-Unis, des pays développés mais surendettés, s’employant tant bien que mal à atténuer les impacts de la crise. 2) le bloc, mené par la Chine, des pays nouvellement industrialisés, faiblement endettés et disposant de ressources à même de stimuler leur croissance par une demande intérieure non encore suffisamment soutenue (Pékin prévoit une croissance économique de 8% pour 2010). Ce nouveau contexte, chargé d’incertitude sur le retour de la croissance mondiale, ne manque pas de précipiter, en 2010, un début de dégradation des relations sino-américaines. Le temps du rapprochement entre ces deux pays et l’image de Barack Obama en novembre dernier cheminant sereinement sur la grande muraille de Chine, semblent déjà loin après les tensions récentes autour du Yémen, de Taiwan ou du Tibet et surtout l’opposition persistance de la Chine au projet occidental de sanctions énergétiques contre l’Iran. Faut-il y voir de simples tensions conjoncturelles ou le retour du spectre d’une nouvelle guerre froide entre les Etats-Unis et, cette fois, la Chine, comme annoncé déjà au début de l’ère néoconservatrice de l’ancienne administration américaine ? Décryptage. "Qui domine les autres est fort. Qui se domine est puissant." Lao-Tseu. "La présidence d’Obama est comme conduire un train plutôt qu’une automobile : un train ne peut pas choisir sa route, son conducteur peut au mieux ajuster sa vitesse, mais, au bout du compte, il doit rester sur les rails." pouvait-on lire, il y a quelques semaines, dans un article présentant les récentes tractations américaines avec le régime Yéménite comme une odyssée visant la Chine. Derrière la guerre contre Al Qaïda et la prévention du risque d’émergence d’un nouveau front de résistance chiite au Yémen, sur le modèle du Hezbollah, c’est la militarisation des voies navigables stratégiques dans l’océan indien qui intéresse les grandes puissances, précise un autre observateur. Après les deux guerres engagées, suite aux attentats du 11 septembre 2001, par les néoconservateurs états-uniens en Afghanistan et en Irak et l’autorisation des deux opérations essentiellement "civilticides" d’Israël au Liban et à Gaza, l’administration Obama semble passer à une nouvelle étape : serrer l’étau autour du géant émergent qu’est la Chine. On peut être tenté de croire à de simples tensions conjoncturelles dues à l’approche du rendezvous important pour l’administration Obama que sont les élections de mi-mandat de novembre prochain, dans une période de crise économique sans précédent, ou encore au dialogue de sourds, sur fond d’intérêts énergétiques et géopolitiques divergents, entre les Etats-Unis et l’Iran au sujet de son projet nucléaire. Mais il faut bien admettre que la Chine qui fait sienne une politique de long terme, pragmatique et très mesurée, ne peut laisser s’exercer indéfiniment la pression américaine sans veiller à faire respecter certaines "lignes rouges" ayant trait à ses intérêts géostratégiques (approvisionnement en ressources énergétiques et matières premières, sécurité
LES ÉPREUVES du commerce maritime) ou d’unité nationale (cas de Taiwan et du Tibet, troubles ethniques comme ceux de juillet dernier dans la province de Xinjiang). La réalité est que les tensions actuelles sino-américaines ne peuvent s’expliquer par les seuls facteurs conjoncturels. La Chine se présente, en effet, comme une puissance capitaliste rivale, dotée d’une économie de marché appelée à être de plus en plus performante. Si l’on ajoute le fait que l’empire du Milieu constitue désormais le premier exportateur mondial et le premier créancier des Etats-Unis, on comprend alors le dilemme dans lequel se trouve l’administration américaine. A l’évidence, l’objectif structurel majeur des Etats-Unis est de maintenir le plus longtemps possible leur leadership mondial en confinant la Chine, sans doute la seule nation capable à terme de disputer ce leadership aux américains, dans le rang d’une puissance intermédiaire à l’instar de l’Inde ou du Japon. Le récent changement d’attitude de l’administration Obama vis-à-vis de la Chine tient à d’autres enjeux liés à deux lignes de fracture stratégique fondamentales entre ces deux puissances. La première fracture concerne le devenir des relations sino-américaines au terme de la montée en puissance de la Chine. Autrement dit, la Chine doit-elle être considérée par Washington comme un partenaire stratégique ou un concurrent stratégique ? C’est probablement la réponse par cette deuxième partie de la question qui semble avoir été déjà tranchée par Washington, alors que le but géostratégique de la Chine, selon un document interne au PC chinois de mars 2001, est de "contrer le développement de l’hégémonisme et de la loi du plus fort." Concrètement, l’objectif de la Chine] est, dans un premier temps, non seulement de récupérer Taiwan, l’île rebelle, pour des raisons autant économiques que politiques, mais aussi, dans un deuxième temps, de distendre les liens protecteurs entre les USA et leurs deux principaux alliés asiatiques : la Corée du Sud et le Japon. Dans un troisième temps, la Chine entend reprendre la maîtrise du Pacifique, commerciale et militaire. Par ailleurs, en soutenant à bout de bras le régime de Pyongyang, la Chine vise "la création d’une Corée réunifiée sous la houlette chinoise, avec un système « capitaliste autoritaire » comme à Hong-Kong. L’objectif américain est apparemment proche, mais totalement inverse : la création d’une Corée unique, puissance économique et militaire conséquente, sous hégémonie américaine. Le but des USA est clair : intimider la Chine et la contenir par trois « révolvers » et concurrents braqués contre elle, le Japon, la Corée et Taiwan. Pékin, vis-à-vis de ces Etats essaie de jouer de l’argument de la « solidarité ethnique » des Asiatiques face aux Occidentaux". L’autre fracture stratégique, corollaire de la première, a trait à la domination des couloirs navigables de l’océan indien reliant le Moyen-Orient, l’Asie de l’Est et l’Afrique avec l’Europe et les Amériques. L’océan Indien possède quatre voies d’accès cruciales facilitant le commerce maritime international, à savoir le canal de Suez en Égypte, Bab-el-Mandeb (longeant Djibouti et le Yémen), le détroit d’Ormuz (longeant l’Iran et Oman) et le détroit de Malacca (longeant l’Indonésie et la Malaisie). Ces « points d’étranglement » sont primordiaux pour le commerce mondial du pétrole puisque d’énormes quantités de pétrole passent par ceux-ci. En obtenant de Sanaa la construction d’une base militaire sur l’île Socotra au large du Yémen, les Etats-Unis renforcent leur domination des couloirs de navigation de l’Océan Indien et envoient un message fort à la Chine qui se sent de plus en plus sous pression dans cette région, d’autant plus que l’Inde y est un allié stratégique des Etats-Unis. Quant au Pakistan, il se trouve pris dans le tourbillon de la guerre aux Talibans et l’impératif de se ranger derrière Washington, même si ses liens avec la Chine sont importants pour faire contrepoids à ce qu’Islamabad perçoit comme une hégémonie indienne. Du coup, la Chine ne peut non plus maîtriser le passage vers le golf persique via l’Asie centrale et le Pakistan.
LES ÉPREUVES Dés lors, on comprend les enjeux de l’opposition persistante de la Chine au projet de sanctions énergétiques contre l’Iran, seul pays pétrolier du Moyen-Orient à ne pas s’être encore rangé sous la houlette occidentale, malgré l’assurance des Etats-Unis et de leurs alliés arabes du Golf (principalement l’Arabie Saoudite) à garantir à l’empire du Milieu l’approvisionnement supplémentaire en pétrole en cas de sanctions. Ces fractures stratégiques expliquent en grande partie la formidable croissance du budget militaire Chinois au cours des dix dernières années (plus que 10% par an), orienté essentiellement vers les forces balistiques, maritimes et nucléaires. Elles constituent aussi le soubassement stratégique du discret soutien par Pékin de la Corée du Nord et de l’Iran, les deux derniers états à faire partie de « l’Axe du Mal » aux yeux de l’Amérique. B. Khabou
LES ÉPREUVES
_____________________________________________________
Document 2 La Chine se cabre face aux Etats-Unis
_____________________________________________________ Les relations entre les Etats-Unis et la Chine sont de plus en plus mauvaises. Si les origines de la tension ne datent pas d’hier, la résistance opposée par la Chine à des sanctions internationales contre l’Iran se situe désormais au cœur de l’opposition entre les deux pays. Pékin juge ces sanctions de nature à compromettre sa sécurité énergétique et pense aussi qu’elles nuiraient à son image. Aussi Hillary Clinton bat-elle la campagne pour obtenir de Pékin qu’il assouplisse sa position. D’où la visite de la secrétaire d’Etat en Arabie saoudite, les 15 et 16 février. Le but ? Inciter Riyad à accroître ses livraisons de pétrole à la Chine. A Washington, le 14 février, le vice-président Binden a dit compter sur la Chine pour qu’elle appuie les sanctions. Le même jour, le conseiller à la sécurité nationale, Jim Jones, évoquait l’appui chinois aux pressions sur la Corée du Nord, concluant qu’une puissance responsable comme la Chine ne saurait agir différemment avec l’Iran. Tout ceci suivait un communiqué de la Maison Blanche aux termes duquel la Russie soutenait maintenant le principe des sanctions à l’inverse de la Chine, toujours réticente. La crise financière n’a pas amélioré les relations entre les deux pays. Les spécificités de leurs économies comme leur évidente complémentarité rendent les frictions inévitables. Les Etats-Unis sont le premier client de la Chine qui leur a vendu en 2009 des biens pour 220 milliards de dollars, soit 18% du commerce extérieur chinois. Dans le même temps, les ventes de Washington à la Chine se sont élevées à 77 milliards. Résultat, Pékin a accumulé 2,39 milliers de milliards de dollars dont un tiers est investi en bons du Trésor US. La banque fédérale des Etats-Unis a donc pu maintenir très bas ses taux d’intérêt, et les importations en provenance de Chine se sont poursuivies comme si de rien n’était. Toutefois, cette interdépendance économique et financière ne va pas sans désagréments. En septembre 2009, l’administration Obama a relevé les droits sur les pneus chinois. De multiples querelles ont surgi au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Le risque existe de voir ces disputes dégénérer en une spirale de mesures protectionnistes réciproques. En matière de défense, la confiance fait défaut. Les capacités militaires de la Chine vont croissant; sa réussite économique facilite la réforme de l’outil de défense et sa dotation en matériels modernes. Les voisins s’en inquiètent. D’un autre côté, la puissance navale américaine est source d’interrogation à Pékin quant à la sécurité de ses routes maritimes d’approvisionnement. De plus, les liens défensifs étroits qu’entretient Washington avec le Japon, la Corée du Sud, Taïwan… irritent la Chine. Des conversations entre militaires chinois et américains ont été annulées en 2008 quand George W. Bush a vendu pour 6 milliards d’armes à Taïwan; reportés en 2010, ces entretiens ont été à nouveau suspendus et pour les mêmes raisons. Ces soucis d’ordre stratégique interfèrent maintenant avec les questions commerciales. La Chine menace de sanctions les entreprises américaines concernées par les ventes d’armes à Taïwan, une mesure sans précédent. Les restrictions apportées par Pékin à l’utilisation d’internet ne favorisent pas non plus la détente, tout comme, d’ailleurs, les critiques américaines de la politique chinoise au Xinjiang et au Tibet, encore aggravées par la rencontre Obama-Dalaï-lama du 18 février. Là-dessus s’est greffée la controverse à propos du programme nucléaire iranien. La Chine s’oppose aux sanctions contre Téhéran. Elle n’a participé aux conversations des 5+1 qu’à un très
LES ÉPREUVES bas niveau. La Chine, il est vrai, importe 51% du pétrole qu’elle consomme et l’Iran est son troisième fournisseur. Une aggravation de la situation au Moyen-Orient pourrait inciter Téhéran à s’en prendre au détroit d’Ormuz par où transite la moitié du brut importé par Pékin. De son côté, Téhéran achète de plus en plus d’essence chinoise et les sanctions concerneraient justement l’essence, talon d’Achille d’un Iran dépourvu de raffineries en état de marche. Ces sanctions induiraient aussi des conséquences fâcheuses pour les compagnies chinoises de prospection pétrolière en Iran. Punir ce pays est jugé à Pékin très inopportun. La Chine veut défendre sa réputation, celle de protecteur du tiers monde et de contrepoids face aux puissances occidentales. Pékin entend jouer le rôle d’une puissance globale apte à mener des opérations humanitaires, de maintien de la paix ou de lutte contre les pirates…La Chine représente une alternative possible aux Etats-Unis. Si Pékin consentait à punir l’Iran, ce vibrant adversaire de l’Oncle Sam, de nombreux pays en Amérique latine, en Afrique, en Asie du SudEst, seraient amenés à réorienter leur politique étrangère. A l’inverse, en traînant les pieds sur la question des sanctions, Pékin prolonge les difficultés des Etats-Unis et se donne un espace de manœuvre pour atteindre ses propres objectifs, intérieurs et internationaux. Problème pour la Chine: elle n’a guère les moyens d’influencer les Etats-Unis, hormis des contestations commerciales et ses achats de bons du Trésor US; pire encore, l’emploi de ces deux outils pourrait se retourner contre elle. Pékin peut à la rigueur interférer dans les négociations russo-américaines ; il peut opposer son veto à une résolution des Nations unies instituant des sanctions contre l’Iran, à condition de ne pas encourir un retour de flamme de la part de Washington. Les Etats-Unis, en effet, ont la possibilité d’exercer des pressions économiques sur un «empire du Milieu» très sensible à des troubles internes d’ordre économique. La loi américaine qui a permis d’admettre la Chine dans l’OMC confère à Washington le droit d’exercer des représailles commerciales au cas où les exportations chinoises constitueraient une menace pour les producteurs américains. Même le fait pour la Chine d’être le principal créditeur des Etats-Unis ne constitue pas un levier très efficace. Le dernier pointage effectué en décembre 2009 montre que la Chine possède 755 milliards de dollars en bons du Trésor américain, soit 6% de la dette des Etats-Unis, trop peu pour exercer un quelconque chantage. Les destins de la Chine et des Etats-Unis sont inextricablement liés. Ces pays vont devoir s’entendre sauf à se lancer dans des affrontements où ni l’un, ni l’autre, n’aurait le dessus. La tension peut croître, elle ne dégénérera pas en un conflit ouvert. L’intérêt supérieur des parties s’y oppose. Depuis Sun Si, la stratégie chinoise réfute tout affrontement direct. La bombe atomique iranienne, si elle voit le jour, ne mériterait d’ailleurs pas de se battre à son propos! Elle n’aurait, en effet, pour Téhéran, pas d’autre utilité que la satisfaction, vite oubliée par son opinion publique, de voir l’ex-empire perse accéder au rang de puissance nucléaire. Washington et Pékin peuvent bien se disputer, ils n’ont pas intérêt à s’opposer durablement et systématiquement l’un à l’autre. J. Zylberstein
LES ÉPREUVES
INDICATIONS DE CORRECTION Par Jean-Marcel JAMMET
La note de synthèse du concours d’entrée de l’INSEEC Business School Si, dans la pratique, la note de synthèse est un moyen de communiquer l’information - elle fait ressortir en quelques lignes les éléments principaux d’un épais dossier, évitant au destinataire de les chercher lui-même -, elle est aussi l’épreuve reine des concours d’entrée, tant publics que privés. Elle consiste alors à vérifier l’aptitude du candidat à étudier les éléments d’un dossier, à en analyser le contenu, et à rédiger ; ne mesurant pas la culture générale du candidat, elle ne demande aucune révision particulière. C’est particulièrement pour cette dernière raison qu’elle a été retenue par l’INSEEC Business School, soucieuse de permettre aux candidats de mettre en valeur leurs qualités d’expression écrite, sans pour autant les surcharger d’un bachotage supplémentaire, mal venu en période d’examen. Autre particularité de la synthèse à la mode INSEEC Business School : le candidat est invité à aller au-delà de la simple reprise d’informations fournies par le dossier qui lui est soumis, et à donner son avis, en exprimant, éventuellement, des choix argumentés. Enfin, le nombre de mots employés n’est pas limité, et la citation constante des textes et auteurs n’est nullement obligatoire. En résumé, l’INSEEC Business School veut offrir ici au candidat toutes les opportunités de se mettre en valeur, en lui laissant la plus grande latitude possible pour ce faire. Le dossier proposé ne comporte aucune difficulté technique particulière ; composé d’articles, de points de vue, il porte sur un sujet d’intérêt général, social, culturel, etc. Pour plus de précautions, il est préalablement testé auprès d’étudiants de même niveau et de même formation. Disposant à l’origine des mêmes atouts - les éléments du dossier -, les candidats se verront départagés par leur mise en valeur et leur utilisation. L’adoption d’un plan rigoureux est, à cet égard, indispensable, et s’est à chaque fois révélée payante. Principes et conseils généraux Au cours des années écoulées, le jury s’est toujours retrouvé sur un certain nombre de principes, qui peuvent se traduire en quelques conseils et remarques simples, tirés des meilleures copies, celles qui ont permis à leurs auteurs d’intégrer la famille INSEEC Business School.
LES ÉPREUVES 1/ Prenez le temps de lire attentivement l’énoncé du sujet, ainsi que les documents du dossier, en repérant les mots-clés, qui vous permettront de dégager les principaux éléments. Souvenez-vous qu’une synthèse n’est pas un résumé ou une contraction de texte, mais un choix, et que seuls les éléments déterminants doivent être retenus, alors que les éléments secondaires ou superflus seront éliminés. 2/ Établissez alors un plan détaillé, qui vous servira de brouillon, en vous efforçant d’avoir deux parties, et deux sous parties. Trois parties sont également possibles, mais n’allez pas au-delà, sous peine de tomber dans le catalogue. N’hésitez pas à vous servir du plan suggéré : synthèse, puis opinion personnelle, en « déguisant » habilement ce plan bateau, par des intitulés bien choisis, qui attirent l’attention du lecteur, et exposent de façon frappante votre problématique. Vous risquez toutefois, si vous choisissez de faire des apports personnels (connaissance, opinion), de vous trouver face à un déséquilibre important : vous aurez sans doute plus de choses à dire en synthèse que dans la partie expression personnelle. Pour pallier cet inconvénient, partez d’un plan simple (avant/après, pour/contre, problème/solution), toujours en l’habillant d’intitulés clairs et frappants, puis mêlez, à l’intérieur de chacune des deux parties, la synthèse proprement dite (A/, 1ère sous-partie), puis vos apports personnels (B/, 2nde sous-partie). Vous conserverez ainsi, ce qui est essentiel, un véritable équilibre entre vos deux grandes parties, même si elles sont un peu déséquilibrées à l’intérieur. 3/ Commencez aussitôt après à rédiger l’introduction, mais au brouillon. C’est elle qui va donner au correcteur sa première impression, si importante, sur votre travail. Il convient donc d’en soigner tout particulièrement la présentation, en évitant ratures et surcharges : donnez l’envie de vous lire. Après avoir repris le sujet, vous exposerez votre problématique, et ne manquerez pas d’annoncer votre plan, en reprenant les intitulés de vos parties. 4/ Dans le même esprit, faites un brouillon de votre conclusion, qui, brève, ne doit pas être une simple redite, et ne doit en aucun cas être une troisième partie déguisée. Il est bon de conclure par une ouverture sous forme interrogative. 5/ Une fois l’introduction recopiée, rédigez directement votre développement : ne perdez pas de temps à faire d’autres brouillons. Ne manquez pas de faire des transitions aussi souvent que nécessaire. Enfin, laissez-vous quelques minutes pour vous relire, afin d’éliminer fautes d’orthographe et redites.
LES ÉPREUVES
CORRIGÉ
Les relations sino-américaines sont-elles à l’origine de nouveaux conflits et désordres internationaux ? Ce corrigé (présenté ici sous la forme d’un plan détaillé ; votre travail de synthèse doit quant à lui être intégralement rédigé sous la forme d’une dissertation) intègre bien sûr l’ensemble des éléments demandés aux candidats et présentés sur la première page de l’épreuve : - un plan répondant à la problématique, - une synthèse des informations exposées dans les documents, - des éléments d’analyse personnelle (connaissances, opinions, etc.). Introduction : - L’émergence forte et rapide de la Chine a inéluctablement généré un ensemble de conflits d’intérêts entre l’« hyperpuissance » américaine et le pays émergent que les Etats-Unis considèrent comme étant potentiellement leur seul rival. - L’actualité diplomatique ou économique (la « guerre des monnaies », la reconnaissance de l’action du Dalaï-lama, l’octroi du prix de Nobel de la paix au « dissident politique Liu Xiaobo » par exemple) illustre un réel état de tension. Tout comme le sommet de Copenhague relatif à la définition de nouveaux objectifs environnementaux avait démontré les convergences d’intérêt entre les deux puissances. Annonce de plan : Si la crise financière et économique contemporaine a exacerbé les conflits stratégiques entre les Etats-Unis et la Chine, ces deux grandes puissances, tout à la fois concurrentes et complémentaires, n’ont pas intérêt à promouvoir des stratégies de « guerre froide », mais à rechercher des équilibres coopératifs.
1 : La crise financière et économique contemporaine a exacerbé les conflits stratégiques sino-américains : Les antagonismes stratégiques sino-américains résultent de divergences de situations et donc d’objectifs apparues une quinzaine d’années auparavant (1.1) ; divergences exacerbées par la crise financière et économique contemporaine (1.2). 1.1 : Les antagonismes d’objectifs sino-américains : -
Les Etats-Unis ont défini leurs choix stratégiques vis-à-vis de la Chine il y a une quinzaine d’années, au début de la phase de croissance forte et rapide de la Chine. Il s’agit d’une stratégie d’ « endiguement » et donc d’encerclement de la Chine afin de maintenir
LES ÉPREUVES durablement celle-ci en situation de puissance intermédiaire, donc contrôlable par les EtatsUnis. -
Cet objectif nécessite, de la part des Etats-Unis : è de contrôler les besoins et sources d’approvisionnement énergétiques de la Chine (présence en Irak, contrôle des routes maritimes…) è d’encercler celle-ci par un réseau d’alliances (Japon, Corée du sud, Asie Centrale, Inde…) è de neutraliser sa capacité de menace nucléaire (« parapluie nucléaire américain ») è d’affaiblir la géopolitique chinoise et son unité intérieure (Tibet, Xinxiang…)
-
La Chine a adopté une démarche de développement maîtrisé (surtout vis-à-vis du reste du monde), lui permettant d’atteindre graduellement (donc sans réels conflits majeurs) ses principaux objectifs.
-
Ceux-ci sont de différentes natures mais se complètent : è les objectifs économiques visent à bénéficier d’une croissance économique forte, par l’investissement et les exportations dans un premier temps, afin d’atteindre des objectifs extérieurs (rôle croissant dans la globalisation de l’économie, au sein des institutions économiques internationales…) et intérieurs (PIB/habitant, compte tenu du vieillissement de sa population) è les objectifs territoriaux (intégration de Taiwan, contrôle de la Corée du Nord, des routes maritimes, de la Mer de Chine) è les objectifs internes (contrôle des « minorités », maintien de la prééminence du parti communiste…) è l’objectif d’autonomie globale (à terme) vis-à-vis de l’Occident
1.2 : La crise économique contemporaine est révélatrice d’une accélération des divergences des situations respectives de la Chine et des Etats-Unis : Le déficit commercial bilatéral est l’un des déterminants de la crise économique (excès de dollars, « bulles spéculatives »). La période contemporaine se caractérise par de fréquentes menaces protectionnistes de la part des Etats-Unis ainsi que par une « guerre des monnaies ». La crise financière et économique traduit une accélération du recul de l’hégémonie américaine et a contrario du rôle croissant de la Chine dans la globalisation. Les tensions diplomatiques entre les Etats-Unis et la Chine s’en trouvent forcément exacerbées (Droits de l’Homme, Tibet, Prix Nobel de la paix, espionnage industriel et militaire, amorce de rivalités navales…).
2 : Les deux grandes puissances en concurrence n’ont cependant pas intérêt à promouvoir une situation et stratégie de « guerre froide » : Les rivalités entre ces deux grandes puissances s’accompagnent cependant de liens de complémentarité, explicites et implicites (2.1), pouvant les amener à des choix coopératifs (situation de « G2 ») plutôt qu’à des stratégies conflictuelles (2.2).
LES ÉPREUVES 2.1 : Une réelle complémentarité sino-américaine : Cette complémentarité (de fait) existe dans presque tous les domaines : - Une complémentarité économique par les échanges extérieurs de biens et services, donc de financement (interactions dans les modes de croissance, interactions entre prêteurs et emprunteurs). -
Une complémentarité « environnementale », dans la mesure où ces deux pays s’accordent sur le fait que les objectifs environnementaux ne doivent pas contraindre leurs objectifs de croissance économique (positions très proches lors du sommet de Copenhague…)
-
Une complémentarité géopolitique vis-à-vis de l’Europe, celle-ci devant être la « variable d’ajustement » de leurs conflits (dans la « guerre des monnaies », pour la détermination des zones d’influence en Afrique…).
2.2 : Les deux grandes puissances, aux destins liés, n’ont donc pas intérêt à promouvoir une stratégie de « guerre froide », mais de gestion des intérêts partagés : -
La crise (vraisemblablement durable) du modèle de croissance américain n’incite pas et ne permet pas des situations conflictuelles paroxystiques.
-
Le développement nécessairement rapide de la Chine (course entre la croissance du PIB et le vieillissement de sa population) nécessite un environnement stable et maîtrisé. D’autant que la Chine a su atteindre jusqu’à présent tous ses objectifs (économiques, mais surtout diplomatiques) de façon pacifique.
-
Un scénario d’équilibre parait donc possible : rééquilibrage, à terme, des échanges extérieurs, évolution des modes de croissance économique, appréciation graduelle du yuan, partage des zones d’influence, partage des responsabilités dans les institutions internationales (au Conseil de Sécurité Permanent de l’ONU).
Conclusion : - Sortir de la situation de crise économique contemporaine nécessitera une redéfinition des modèles de croissance respectifs. La Chine a d’ores et déjà amorcé sa transition vers une croissance dont les moteurs seront davantage internes et donc plus autonomes (la consommation des ménages et le développement des infrastructures publiques). Les EtatsUnis vont devoir bâtir une stratégie de croissance mois dépendante de l’endettement extérieur (et notamment chinois). La nature de leurs liens en sera pour partie modifiée. Ce rééquilibrage des modes de développement peut permettre de retrouver un environnement économique relativement apaisé si celui-ci est étroitement coordonné. Il peut être au contraire à l’origine de nouvelles crises, de nouveaux désordres internationaux si ces deux puissances n’arrivent pas à déterminer une stratégie coopérative.
-
LES ÉPREUVES
L’essor des « BRIC » (Brésil, Russie, Inde, Chine) en fera-t-il les puissances dominantes d’un « nouveau monde » ?
Vous présenterez une synthèse de l’ensemble des documents proposés à votre lecture, en rapportant les informations essentielles aussi objectivement que possible selon un plan cohérent.
Vous êtes également invités à faire part de votre opinion et de vos connaissances personnelles, tout au long de votre développement, en apportant une réponse argumentée à la question posée.
Document n°1 : Le BRIC a dix ans Jim O'Neill, The Economist et Le Monde, le 21/12/2011
Document n°2 : Les pays du Bric et le nouvel équilibre mondial Pietro Veglio, Le Temps, le 21/12/2011
LES ÉPREUVES
_____________________________________________________
Document 1 Le BRIC a dix ans
_____________________________________________________ Ce mois-ci, il y aura dix ans j'ai publié un article intitulé « Le monde a besoin d’une meilleure BRIC économique ». C’est dans cet article que j'ai, pour la première fois, utilisé cet acronyme afin de décrire les conséquences probables de la croissance économique rapide que pourraient afficher à l'avenir le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine. Il est désormais clair que la croissance de ces quatre pays a été encore plus spectaculaire que ce à quoi je m'attendais. Le terme « pays BRIC » est devenu célèbre : il est utilisé dans les affaires et la culture. Par ailleurs, les pays regroupés par cet acronyme se sont réunis – sous cette même forme – dans leur propre groupe politique. Le dixième anniversaire de l'article intervient dans un contexte de sérieuses inquiétudes sur le sort de l'économie mondiale, en particulier pour les économies les plus avancées du monde. Je reste optimiste et je pense que si ces quatre géants mondiaux continuent leur croissance et accroissent leur richesse, leur prospérité va non seulement continuer à renforcer leur rôle dans le monde, mais donnera aussi aux économies plus « problématiques » la chance d’avoir un avenir meilleur. La croissance continue des pays du BRIC est bonne pour les habitants de ces pays et l'ensemble de l'humanité. Par ailleurs, le développement soutenu des pays du BRIC au cours de cette décennie a montré que nous constatons enfin des améliorations significatives dans les processus d’adoption des politiques mondiales et dans les institutions qui soutiennent ces processus. Mon article de 2001 contenait trois conclusions principales. D'abord, j'ai soutenu que si le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine continuaient à croître à un rythme aussi élevé que celui qu’ils avaient alors commencé à afficher, en 2010, ces pays BRIC constitueraient une part beaucoup plus importante de l'économie mondiale. Dans le plus optimiste des scénarios envisagés, je supposais que la part cumulée de ces pays dans le PIB mondial passerait de 8% à 14%. En réalité, fin de 2011, leur part sera, semble-t-il, plus proche de 20%, et le PIB combiné des pays du BRIC sera passé de 3 000 milliards de dollars à un peu plus de 13 000 milliards. Cette augmentation représente environ un tiers de la croissance mondiale du PIB nominal au cours des 10 dernières années. Les pays du BRIC, avec des taux de croissance de l’économie réelle d'environ 8% par an, ont tiré vers le haut la croissance économique durant cette période, qui a atteint 3,5% par an malgré les énormes défis que l'économie mondiale a connu dans les années 2001-2002, en 2008, et, bien sûr, qu'elle continue de subir actuellement. Sans les pays du BRIC, le rythme de la croissance économique mondiale serait plus proche de 1,6%, un indicateur déprimant qui constitue le taux de croissance moyen du soi-disant « monde développé ». Je suggère souvent aux gens de comprendre ces chiffres comme suit : le PIB total des pays du BRIC sur la décennie, 10 000 milliards de dollars, est égal en volume à 6 à 7 fois l’économie de la Grande-Bretagne (telle qu’elle était en 2001) ou à une nouvelle économie des États-Unis. A mesure que nous nous tournons vers le futur, les quatre pays du BRIC sont susceptibles, dans la décennie à venir, de connaître un ralentissement de leur croissance, mais leur part dans le PIB mondial va presque immanquablement continuer à augmenter. En Chine, on note les conditions préalables à une croissance de 7 à 8% par an, même en tenant compte du fait que le pays doit résoudre de nombreux problèmes. Pendant ce temps, celle de l'Inde pourrait fort bien s’accélérer et, finalement, atteindre les taux de croissance qui ont précédemment caractérisé la Chine, surtout si l'Inde est en mesure d'appliquer de façon systématique sa nouvelle passion pour la réforme, dont nous voyons la manifestation dans l'adoption récente d'une décision importante (l'Inde a
LES ÉPREUVES permis aux entreprises étrangères de posséder des blocs de contrôle dans les entreprises indiennes de détail). Dans quelques années, le PIB nominal cumulé des pays du BRIC dépassera celui des Etats- Unis et de l’Europe. En se fondant sur le rythme probable de leur croissance, la deuxième partie de mon article de 2001 évoquait la nécessité de « tourner vers les pays BRIC » le processus d’adoption des politiques mondiales. En réalité, les pays BRIC ont longtemps été sur le ban de la scène politique, ce qui les a conduits à organiser leur propre rencontre politique, tenue d’année en année. En fait, il a fallu la crise majeure de 2008 pour que les économies développées réalisent enfin l’importance du rôle joué par les BRIC dans l'économie mondiale moderne : la décision de faire passer le G20 sur le devant de la scène dans le processus de prise de décision politique mondiale était simplement une manière d'engager dans ce processus des pays du BRIC. En 2001 encore, je prônais que tous les pays du BRIC soient inclus - avec les Etats-Unis, le Japon et la zone euro, ainsi que, peut-être, le Canada et la Grande-Bretagne - dans une nouvelle organisation des pays « G » : un G9 ou, si la nouvelle organisation n’incluait pas la GrandeBretagne et le Canada, un G7 renouvelé. La troisième idée de mon article était que, désormais dotés d’une monnaie commune, la France, l'Italie et l'Allemagne devraient cesser d’être des membres individuels des unions et du G7, ce qui permettrait de renforcer l'efficacité de la gouvernance politique mondiale. Pouvait-on imaginer une meilleure façon de démontrer son attachement à l'Union monétaire européenne (UEM) qu’une démarche aussi audacieuse, un véritable acte de leadership ? Durant les années suivantes (et jusqu’à un passé récent), nous avons vu que ce leadership audacieux de l'Union Monétaire Européenne n’a pas vu le jour. On peut seulement espérer que l'ampleur de la crise qui sévit actuellement en Europe poussera les dirigeants européens à faire pression en faveur de telles mesures. A mesure que dans l'horizon mondial s’élèveront les étoiles des pays BRIC, ces pays offriront de plus en plus de possibilités aux résidents d'autres pays ; notamment pour élever leur niveau de vie et atteindre la prospérité. Afin que la croissance économique mondiale se poursuive, en dépit des problèmes rencontrés par de nombreuses économies émergentes, nous avons besoin de l'énergie des économies du BRIC. Heureusement, elle est disponible en quantité suffisante. Jim O'Neill, président du conseil d’administration de Goldman Sachs Asset Management.
LES ÉPREUVES
_____________________________________________________
Document 2 Les pays du BRIC et le nouvel équilibre international
_____________________________________________________ Les quatre pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde, et Chine sont en train de s’affirmer comme partenaires privilégiés pour un nombre croissant de pays. Les marchés émergents serontils les protagonistes de l’avenir ? Entretien avec Pietro Veglio, ex-directeur exécutif suisse à la Banque mondiale. Quels sont les points communs des pays BRIC ? Les BRIC sont devenus une entité politique. Ils votent de manière semblable aux Nations Unies et ils organisent des sommets entre eux. Ils se présentent comme des protagonistes du monde nouveau et ils utilisent leur club pour créer des hégémonies, par exemple à propos des discussions sur le climat. Ou quand ils décident de prendre pied dans le continent africain et encouragent l’Afrique du Sud à devenir BRIC. La carte de la politique internationale a donc changé: on assiste à la création d'un nouvel équilibre international. Sur le plan économique, le Produit intérieur brut des BRIC atteint désormais 17% du PIB mondial. La Chine pourrait dépasser les États-Unis d’ici 2027, alors que le PIB du Brésil a déjà dépassé celui de l'Italie. En 2030, ils pourraient produire 47% du PIB mondial. En outre, ils ont ouvert la voie à d’autres, si bien qu’on parle aujourd'hui de l’Afrique du Sud, de la Colombie, de l’Indonésie, du Vietnam, de l'Egypte, de la Turquie et du Chili. Quelles sont leurs principales différences ? Les BRIC ne sont pas des pays homogènes. La Chine a basé son modèle de développement des trente dernières années sur l'accroissement des exportations et sur des investissements dominés par les grandes entreprises nationales, au détriment de la consommation intérieure. Le pays devra donc chercher progressivement un nouvel équilibre en développant la consommation et en réorientant les investissements vers les petites et moyennes entreprises qui produisent pour les marchés locaux. Au Brésil, les investissements sont par contre équivalents à 19% du PIB. Ce taux bas, inférieur à celui de la Chine ou de beaucoup de pays industrialisés, reflète pour sa part l'insuffisance de l’épargne domestique. Par contre le Brésil présente un niveau élevé de consommations, 61% du PIB. Cette situation n'est pas tenable et le Brésil devra diminuer la consommation et augmenter son épargne pour financer une infrastructure encore insuffisante. Les ressources des nouveaux gisements pétrolifères off-shore pourraient lui offrir cette opportunité. De son côté, l'Inde se trouve à mi-chemin. Les investissements atteignent 38% du PIB et ils sont en une grande partie financés par les entreprises avec peu d'intervention du secteur bancaire. L'Inde sera également appelée à améliorer sa propre infrastructure. Enfin, la Russie est devenue un important exportateur de gaz naturel et de pétrole. Cependant elle semble encore en butte aux ombres du passé soviétique et à de sérieux problèmes de gouvernance.
Quand on parle des pays émergents, on se réfère à la croissance économique et au gros potentiel de leurs marchés. Dans quelle mesure cette situation a-t-elle porté atteinte aux droits des travailleurs et à l’environnement ?
LES ÉPREUVES La croissance économique peut fortement contribuer à l'amélioration du niveau de vie. Mais la croissance du PIB ne devrait pas être considérée comme une fin en soi, mais comme un moyen pour atteindre les objectifs qui nous paraissent importants. Chaque pays BRIC devra répondre à de grands défis sociaux et environnementaux. En Chine, l'inégalité sociale entre riches et pauvres et entre régions s’est aggravée et le processus décisionnel dépend dans une large mesure des choix des dirigeants du parti communiste, avec une trop faible pression démocratique par la base. Comme dans d’autres pays, il y a aussi des problèmes de contamination des eaux, de l'air et des sols, mais le gouvernement en a pris conscience. Ce n’est pas pour rien que la Chine est en train de développer les énergies renouvelables et elle pourrait devenir un leader mondial dans ce domaine. L'Inde, elle, est confrontée à des défis encore plus difficiles en matière sociale et environnementale. Mais, en Inde, il y a la liberté d'accéder à l’information, avec d’innombrables médias nationaux, souvent très critiques à l’égard du gouvernement. Et puis les membres les plus pauvres de la population peuvent participer à la vie politique et sociale. Quant au Brésil, l'inégalité historique dans la distribution des revenus s’est améliorée depuis une dizaine d’années grâce aux programmes sociaux mis sur pied par les gouvernements successifs. Un programme national profite par exemple à près de 50 millions de personnes via des aides aux mères des familles les plus pauvres, avec la condition que leurs enfants suivent l’école obligatoire et se soumettent régulièrement à des contrôles médicaux. Lorsqu’elle négocie des accords de libre-échange avec des pays BRIC, que peut faire l'Union Européenne pour favoriser un meilleur respect des droits fondamentaux ? Je ne crois pas qu’elle puisse faire beaucoup. La Chine n’accepte pas de dialogue sur ces types d’approche et les autres pays l’interprètent généralement comme une mesure protectionniste pour favoriser ses propres intérêts commerciaux. Le développement économique et social des BRIC favorisera de toute façon le développement des sociétés civiles et, en même temps, une pression par le bas en faveur du respect des droits fondamentaux. C’est dans cette perspective qu'on peut manifester un optimisme modéré, mais on ne pourra certainement pas imposer des standards que même les pays industrialisés n'ont pas respectés dans le passé. Qu'est-ce qui manque aux pays BRIC pour devenir des superpuissances ? Est-ce que ce n’est qu’une question de temps ? Difficile à dire. Aussi parce que la transition d'une économie émergente vers la richesse est complexe et difficile. Beaucoup plus que la transition de pays pauvre à pays émergent. Pietro Veglio
LES ÉPREUVES
La jeunesse française actuelle, une « génération sacrifiée » du fait de la crise économique ?
Vous présenterez une synthèse de l’ensemble des documents proposés à votre lecture, en rapportant les informations essentielles aussi objectivement que possible selon un plan cohérent.
Vous êtes également invités à faire part de votre opinion et de vos connaissances personnelles, tout au long de votre développement, en apportant une réponse argumentée à la question posée.
Document 1 : La France a préféré préserver la richesse des vieux plutôt que de venir en aide aux jeunes Sophie Landrin, La Tribune, le 22/12/2011
Document 2 : Une génération perdue à cause de la crise ? Interview d'Eric Deschavanne, Le Figaro, le 05/12/2011
Document 3 : Solidarité intergénérationnelle et retraite Jean-Jacques Tridan de Rey, Les Echos, le 2011/2011
LES ÉPREUVES
_____________________________________________________
Document 1 La France a préféré préserver la richesse des vieux plutôt que de venir en aide aux jeunes
_____________________________________________________ Crise, chômage, accès à la propriété difficile : les jeunes d'aujourd'hui forment-ils une génération perdue ? Jean-Paul Sartre dans "Les mains sales" prévenait "Ce sont les enfants sages, Madame, qui font les révolutionnaires les plus terribles. Ils ne disent rien, […] mais plus tard ils le font payer cher à la société. Méfiez-vous des enfants sages !" Le fardeau des politiques de retraite et de santé Notre pays a fait des choix : préserver coûte que coûte les avantages acquis d’une génération dorée. Au détriment des investissements de compétitivité, de recherche et d’éducation, la France consacre 14,4 % de sa richesse nationale aux retraites, soit 279 milliards d’euros de pension versés en 2010. Or, les comptes publics ne peuvent pas supporter une telle générosité, donc notre pays emprunte pour financer le niveau de vie actuel des retraités en transférant sur les générations futures la charge du remboursement. Environ un quart de l’endettement total des administrations publiques, soit 400 milliards d’euros, a pour origine direct le financement des pensions des retraités des secteurs public et privé. Le simple paiement des intérêts de cette dette en 2011 s’est élevé à 11 milliards d’euros. Et que dire de la politique médicale ! La France est le deuxième pays qui enregistre les dépenses de santé les plus élevées en proportion du produit intérieur brut, 11,4%, dont l’État assure 80% du financement. Il est évident que la politique de santé française, financée par l’État, profite aux seniors, et surtout aux seniors des catégories socioprofessionnelles les plus aisées qui vivent plus longtemps. "Les premiers coupables sont les jeunes eux-mêmes" A la lumière de ces chiffres, comment se fait-il qu’une telle politique puisse perdurer ? Les premiers coupables sont les jeunes eux-mêmes. 51% d’abstention aux élections législatives pour les moins de 30 ans quand les 50-60 ans affichait un taux trois fois moindre, aux alentours de 18%. Alors que la présidentielle de 2012 s’annonce loin du taux de participation record de 2007, il y a peu d’espoirs de voir courtiser la jeunesse dans les programmes des candidats. Des solutions possibles Pourtant des solutions existent pour casser la machine infernale de l’endettement. Depuis 1993, et une réforme dite Balladur, la loi impose que le montant des retraites du régime général soit indexé sur l'évolution des prix à la consommation (hors tabac). Imaginons que dans un élan républicain et de solidarité, les retraités acceptent un découplage partiel de leurs pensions de l’inflation. Une telle mesure permettrait une économie moyenne actualisée de 16 milliards par an sur la période 20122017. De quoi financer une politique active et efficace en faveur des jeunes. Autre idée, une franchise médicale égale à 2% des revenus. L’État ne rembourserait les dépenses médicales qu’au-delà de ce montant. Les plus modestes seraient peu impactés tandis que les
LES ÉPREUVES ménages les plus aisés participeraient plus intensément à l’effort de santé national qui les privilégie à long terme, étant donné leur plus longue espérance de vie. De tels choix sont encore des solutions acceptables pour forger un contrat générationnel soutenable. Ils sont surtout indispensables et s’avèrent être un premier pas nécessaire pour intéresser de nouveau les moins de trente ans à la vie politique
Sophie Landrin
LES ÉPREUVES
_____________________________________________________
Document 2 Une génération perdue à cause de la crise ?
_____________________________________________________ La génération qui entre dans la vie active fait face à des difficultés inédites. Mais c'est aussi l'occasion d'un formidable défi à relever. Passé le sentiment d'indignation, il faudra mobiliser les ressources qui permettront de redresser le pays. Interview d'Eric Deschavanne, Philosophe, chercheur à L'EHESS.
La crise a-t-elle fabriqué une génération perdue ? La formule dramatise sans doute à l’excès. Avoir 20 ans entre 1914 et 1918, c’était assurément appartenir à une génération perdue. La crise actuelle apparaîtra peut-être au regard de l’histoire comme catastrophique pour la nation, introduisant à une période de récession durable, mais il est encore un peu tôt pour le dire. Cela dit, il est certain que ce n’est pas le moment idéal pour faire son entrée dans le monde du travail, d’autant que la jeunesse en France est affectée par un problème de « sur-chômage » plus important qu’ailleurs, qui se trouve bien entendu aggravé par la crise. Ce qu’il faut espérer, c’est qu’il n’y ait qu’une ou deux générations « perdues » en ce sens, et non pas, du fait d’un déclin qui serait irrémédiable, toutes les générations à venir. Une mise en perspective historique fait déjà apparaître qu’une « fracture générationnelle » s’est produite dans les années soixante-dix, avec la sortie des trente glorieuses et l’entrée dans l’ère du chômage de masse. Donc pour vous cette génération perdue ne vient pas de la crise de 2007 ou 2008, elle est née dans les années 1970 ? C’est de là qu’est née l’inquiétude au sujet des « générations perdues » et des phénomènes de déclassement. Il faut toutefois relativiser : depuis les années 1970, le niveau de vie a continué d’augmenter, plus faiblement, certes, et de manière plus chaotique ; l’espérance de vie n’a cessé de progresser, et la jeunesse a bénéficié d’une démocratisation historiquement inédite de l’accès à l’enseignement supérieur. Il est probable, cependant, que nous ne retrouverons jamais l’expansion que nous avons connue durant les trente glorieuses. Nous sommes désormais confrontés, comme tous les pays occidentaux, aux défis de la mondialisation qui nous place en situation de concurrence avec les puissances émergentes telles que la Chine, l’Inde ou le Brésil. Ce contexte de compétition économique nous a fait entrer dans une période historique difficile, ou l’exigence d’adaptation est constante. Que va devenir la génération qui est diplômée aujourd’hui ? Les générations des jeunes qui vont sortir des études dans les années qui viennent vont connaître plus de difficultés que les générations précédentes - pour lesquelles ce n’était déjà pas facile – à entrer dans le monde du travail. Le problème est que la situation économique au moment du départ dans la vie active conditionne pour une part le niveau de vie sur l’ensemble du cycle de vie. Ces générations seront donc pénalisées. Cela dit, l’analyse générationnelle a des limites. La fracture intra-générationnelle est beaucoup plus déterminante, et ce ne sont pas les diplômés qui souffriront le plus de la crise. Le fossé qui sépare les jeunes diplômés de ceux qui ne le sont pas ne cesse en effet de se creuser. Le diplôme,
LES ÉPREUVES dans un contexte où la demande de travail non qualifié est en baisse, protège du chômage et de l’emploi précaire : les trois quarts des diplômés du supérieur sont en CDI trois ans après la fin de leurs études, contre approximativement un tiers des sans-diplômes. En 1980, les jeunes non diplômés connaissaient un taux de chômage supérieur de 7,7 à la moyenne des diplômés ; en 2009, d’après l’INSEE, cet écart s’élevait à 29 points. Le diplôme amortit donc le choc de la récession. N’oublions pas non plus que la jeunesse est dotée d’un formidable atout : elle est riche en avenir ! La situation historique conditionne le destin d’une génération, mais nous sommes libres de faire face et de nous adapter. Pour les générations qui viennent, il y a un formidable défi politique à relever : redresser le pays, réformer le système de protection sociale et la politique économique pour faire face au problème du désendettement et assumer la compétition avec les émergents. Ces défis, auquel il faut ajouter la question écologique, peuvent nous écraser, mais ils peuvent aussi être surmontés. Ce que j’espère, c’est que cette génération ne va pas s’engager uniquement sous la forme des mouvements d’indignation, lesquels sont souvent stériles. Si la récession nous frappe durement, je ne doute pas, compte tenu de nos traditions, que nous y aurons droit. Mais passé le sentiment d’impuissance et de révolte, il faudra bien trouver les ressources intellectuelles et morales qui permettront, sur le long terme, de désendetter le pays, de mieux éduquer nos enfants, de développer les connaissances, les technologies et le tissu de PME susceptibles de nous remettre sur le chemin de la croissance. Un rapport publié par Terra Nova (groupe de réflexion sur l'évolution de la société française) il y a quelques mois préconise d’inverser le modèle social actuel. Ce serait aux personnes âgées de payer pour les jeunes. Qu’en pensez-vous ? Le thème du conflit des générations prospère dans les analyses, mais pas dans la pratique : l’an dernier, les jeunes ont ainsi manifesté pour le maintien d’un compromis sur les retraites dont ils n’ont pourtant aucune chance de bénéficier un jour ! Cela tient au fait que le seul lien qui apparaisse aujourd’hui indestructible et fiable est celui qui unit les générations au sein de la famille. Ce n’est pas en se plaçant sous le signe de la lutte des générations que l’on aidera la jeunesse, sans parler du fait qu’il serait immoral et absurde (nous sommes tous destinés à vieillir) de ne pas financer les dépenses de santé requises par le vieillissement démographique. Il est vrai, cependant, que l’investissement dans l’éducation est la clef de la croissance et de l’emploi. Vrai aussi que l’écart de revenu entre les jeunes et le reste de la population s’est creusé ces dernières années, et que le niveau de vie des retraités est aujourd’hui en France supérieur à celui des actifs. Il est également vrai que le retard pris dans la réforme du système des retraites bénéficie aux anciennes générations au détriment des nouvelles. L’idée que les plus aisés des retraités puissent contribuer davantage à la solidarité nationale, à cet égard, ne me choque pas, d’autant que les actifs ont désormais à charge l’éducation des enfants d’un côté, les retraites et la dépendance de l’autre, dans un contexte d’allongement de la jeunesse et de la vieillesse. Il importe surtout d’ouvrir davantage le jeu social, économique et politique. Le Conseil d’analyse de la société va très bientôt remettre au Premier ministre un rapport sur la politique de la jeunesse dans lequel il préconise des mesures susceptibles de débloquer la situation des jeunes. Il soutient par exemple, sur le plan politique, la proposition de supprimer le cumul des mandats, ou encore, en vue de mettre un terme au système dual CDI/CDD qui pénalise les jeunes (puisque 80% des nouvelles embauches sont réalisées en France en CDD, et que les jeunes sont par définition des outsiders), l’idée d’un contrat unique de travail, dont les droits pour le salarié augmenteraient progressivement avec le temps passé dans l’entreprise.
LES ÉPREUVES Interview d'Eric Deschavanne, Philosophe, chercheur à L'EHESS, propos recueillis par Eloïse Morato
LES ÉPREUVES
_____________________________________________________
Document 3 Solidarité intergénérationnelle et retraite
_____________________________________________________ Le travail reste encore aujourd’hui le meilleur moyen de produire les richesses nécessaires à la satisfaction de nos aspirations individuelles et collectives. Parce que sa productivité est aléatoire, la solidarité entre les travailleurs d’une même génération et entre générations est socialement désirable. Peter Diamond, prix « Nobel d’économie 2010 », a été le premier à expliquer que pour lisser les chocs sur les revenus du travail et les retraites, il serait bon d’établir un contrat social avec les générations futures de manière que ces dernières acceptent d’éponger nos déficits conjoncturels publics laissés en cas de coup dur, en échange de la garantie de leur laisser un surplus si la choses se passent bien pour nous. Mais Diamond explique que les marchés sont incapables d’organiser une telle solidarité entre générations, car les générations futures ne sont pas là pour s’engager contractuellement en ce sens. L’institution familiale permet d’échapper à ce constat. Si mon travail est peu productif ou si je vis longtemps, mes enfants hériteront de moi un capital inférieur à celui dont j’hériterai de mes parents. Ce système de solidarité intergénérationnel a été partiellement substitué depuis plusieurs décennies dans les pays occidentaux par un système de retraite par répartition devant en théorie accumuler ou « désaccumuler » des réserves en fonction de la conjoncture. L’exemple du Fond de Réserve des Retraites instauré par Jospin est une tentative – avortée – de mettre cette idée en œuvre. Sous le choc de la crise financière, la productivité du travail est en baisse, et le chômage atteint à nouveau des sommets. Ces événements justifient un déficit temporaire des caisses de retraite. Mais au-delà de ce problème conjoncturel, notre système de retraite souffre d’un problème structurel Comme l’indique le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) dans son dernier rapport, si rien n’est fait, le déficit annuel des caisses passera de 9 milliards en 2008 à 45 milliards en 2020, et jusqu’à 110 milliards en 2050, l’équivalent d’une méga crise financière tous les ans. Ce déficit structurel provient de la hausse de l’espérance de vie et de l’arrivée des baby-boomers à la retraite. Si rien n’est fait, nous n’aurons au-delà de 2050 plus qu’un seul cotisant actif par retraité. Il ne s’agit donc plus de partager un risque avec les générations futures, mais bien de leur faire payer les chèques en bois que nous offrons aux générations actuelles par nos engagements de retraite non financés. Il est difficile d’imaginer que les générations futures acceptent un tel contrat si on leur demandait leur avis. Le recul de l’âge de la retraite est la solution suivie par le gouvernement, comme dans la plupart des autres pays. Trois autres voies, potentiellement complémentaires, auraient été possibles. La première consisterait à augmenter le taux de contribution des actifs. Outre qu’elle conduirait à un appauvrissement général, cette augmentation massive des charges aurait immanquablement un effet négatif sur l’emploi. La deuxième solution consisterait à donner plus de liberté, en supprimant la notion d’âge légal de départ. Finalement, pourquoi ne pas reparler des fonds de pension à la française ? Dans une économie à faible dynamisme démographique, un système de retraite par capitalisation offre une meilleure performance qu’un système par répartition, tout en relâchant la pression subie par l’Etat en faveur de toujours plus de déficit. Il peut aussi permettre une solidarité intergénérationnelle si l’Etat était capable d’en encadrer efficacement les activités, comme aux Pays-Bas par exemple. Certes, l’introduction d’une dose de capitalisation en appui au système actuel réduirait les redistributions implicites qui existent dans notre système, qui ne vont d’ailleurs pas toujours dans le sens de plus
LES ÉPREUVES de justice. Son instauration ne ferait que rendre plus criante la nécessité d’une grande réforme fiscale, qui aurait l’avantage de rendre ces transferts plus justes, plus efficaces et plus transparents. Jean-Jacques Tridan de Rey
LES ÉPREUVES
QCM DE LANGUE - ANGLAIS
Coefficient : 5
Durée : 1 h
_____________________________________________________
Les candidats ont le choix entre plusieurs réponses aux questions portant sur les connaissances en vocabulaire, grammaire et sur la compréhension de textes courts.
Le test comporte des questions simples accessibles à des candidats dont la pratique linguistique n’était plus la priorité dans leurs études supérieures initiales et, aussi, des questions d’un niveau plus élevé pour permettre à d’excellents candidats de gagner des points précieux.
L’épreuve comprend 40 questions à choix multiple.
Pour chaque question, vous devez donner une seule réponse (1, 2, 3 ou 4)
L’ÉPREUVE EST DIVISÉE EN 3 PARTIES : - Partie 1 : Structure and written expression - Partie 2 : Vocabulary section - Partie 3 : Reading comprehension
BARÈME DE CORRECTION : Réponse juste : +3 Pas de réponse : 0 Réponse fausse : -1
LES ÉPREUVES
1. Shall we _____________ lunch together next Tuesday? 1. having 2. to have 3. have
1. Who__________in that house? 1. does live 2. lives
3. does he
4. to having 4. he lives
3. We will start as soon_________you arrive. 1. as 2. when 3. that
4. I don’t know where___________last night. 1. did he go 2. he did go 3. went he
4. than 4. he went
5. Tokyo is___________city I’ve ever visited. 1. the most big 2. the bigger 3. the biggest
4. the more big
6. My sister____________the cooking in our house.
1. does
2. makes
3. cooks
7. Can you give me a_________ with my bag? It’s very heavy. 1. leg 2. back 3. head
4. takes 4. Hand
8. He______born in London in 1986. 1. is 2. was
3. had been
4. has been
3. does live
4. had been lived
9. Vera__________in Berlin since 2005. 1. has lived 2. is living
10. Jane___________ her mother’s car when the accident happened. 1. drove 2. has been driving 3. was driving 4. had driven
11. Do you have a swimming pool at your place? Yes,_______________ 1. I’ve got 2. I do 3. I have 4. I got
12. Bill likes pears_________ he doesn’t like oranges. 1. but 2. so 3. or
4. either
13. The movie was better_______the book. 1. than 2. that 3. as
4. of
14. Put the plants____________a window so that they will get enough light. 1. close 2. next of 3. near of 4. next to
15. A factory________here next year. 1. will build 2. will have built
3. will be building
4. will be built
LES ÉPREUVES
16. They arrived____________she was still at her office. 1. for 2. during 3. while
4. until
17. _____________photosynthesis were to stop, life would disappear from Earth. 1. Although 2. However 3. If 4. For
18. I need to get my car_____________. 1. to be fix 2. fixed
4. to fix
19. Jim always goes to work_____________bicycle. 1. by 2. with 3. on
4. In
20. Is there________cheese on the table? 1. some 2. any
4. many
21. Whose computer is that? It’s___________. 1. to her 2. her 3. at her
4. hers
22. He has worked here__________a long time. 1. for 2. since 3. if
4. from
4. left
3. fixing
3. none
23. My manager let us___________early today. 1. leave 2. to leave 3. leaving
24. Did you enjoy_____________? Yes, I did. 1. you 2. to you 3. yourselves
4. yourself
25. The meal was very expensive. Look at the________. 1. bill 2. receipt 3. invoice
4. ticket
26. I like your hair. Where________? 1. do you have cut 2. have you cut it 4. do you gave cut it
3. do you have it cut
27. The weather has been terrible! We’ve had very____________sunshine this summer. 1. few 2. a few 3. a little 4. little
28. She won’t go to the dinner,____________? 1. will she not 2. will she 3. did she
4. won’t she
29. When did you___________ that photo? 1. have 2. do 3. take
4. make
30. Jogging is an excellent form of exercise_______will keep you in good health. 1. what 2. which 3. who 4. for that
LES ÉPREUVES
31. If it_____nice tomorrow, we will go to the beach. 1. is 2. will be 3. would be
4. be
32. I don’t feel well. _________________. 1. That’s all right. 2. What’s the matter? 4. Hope you feel well.
3. He’s not a doctor.
33. She was_______hungry that she ate 2 sandwiches. 1. as 2. very 3. too
4. so
34. I don’t know where he is. He hasn’t arrived_______. 1. still 2. since 3. yet
4. already
4. hold
35. Do you_________a suit and tie at work? 1. carry 2. wear 3. use
QUESTIONS 36 TO 40 REFER TO THE FOLLOWING READING PASSAGE
As a report in The Times pointed out, America actually stands out as the advanced country in which it matters most who your parents were and also the country in which those born at the bottom of society have the least chance of climbing to the top or even to the middle. And if you ask why America is more class-bound in practice than the rest of the Western world, a large part of the reason is that its government FALLS DOWN on the job of creating equal opportunity. The failure starts early: in America, the holes in the social safety net mean that both low income mothers and their children are too likely to suffer from poor nutrition and receive inadequate health care. It continues once children reach school age, where they encounter a system in which the AFFLUENT send their kids to good, well-financed public schools or, if they choose, to private schools, while less-advantaged children get a far worse education. If politicians really wanted equal opportunity, they would support more nutritional aid for low income mothers-to-be and young children, try to improve the quality of public schools, support aid to low-income college students, and offer health care to everyone.,
36. This reading passage is principally about 1. private versus public schools 2. the lack of equal opportunity 3. poor people refusing government aid 4. the adequacy of the US health care system
37. The phrase FALLS DOWN written in capital letters in line 4 is closest in meaning to 1. succeeds 2. collapses 3. fails 4. refuses
LES ÉPREUVES
38. Which one of the following is NOT stated as a reason why poor children have less of a chance to climb to the top or even the middle rung of society? 1.poor schools 2. inadequate health care 3. poor food 4. racial discrimination 39. The word AFFLUENT written in capital letters in line 8 is closest in meaning to 1. wealthy 2. middle class 3. the poor 4. the less-advantaged
40. Which one of the following is NOT recommended as a way to increase equality of opportunity? 1. improve private schools 2. create a universal health care system 3. support aid to low-income college students 4. offer nutritional aid to poor children
LES ÉPREUVES
GRILLE DE RÉPONSE
Inscrivez les chiffres "témoins" 1, 2, 3, 4 dans les cases
17 1 3
Si vous désirez apporter une rectification vous devez barrer le chiffre à supprimer et porter votre nouvelle réponse dans la case au-dessous. N° question
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Réponse
3
2
1
4
3
1
4
2
1
3
Rectif. éventuelle
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
2
1
1
4
4
3
3
2
1
2
N° question Réponse Rectif. éventuelle
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
Réponse
4
1
1
4
1
3
4
2
3
2
Rectif. éventuelle
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
1
2
4
3
2
2
3
4
1
1
N° question
N° question Réponse
LES ÉPREUVES
1. I live_____________150 Main Street 1. on 2. in
3. at
2. Ask ________come and see me this afternoon. 1. Jack to 2. Jack 3. to Jack to
4. under 4. to Jack
3. Here is your report. I____________it. 1. just completed 2. did just complete 4. have just completed
3. completed just
4. I wouldn’t mind____________this weekend. 1. work 2. working 3. to work
4. to working
5. She felt tired___________she had slept for 10 hours. 1. while 2. in addition 3. in spite
4. even though
6. Each of the Olympic athletes_______________for months. 1. have been training 2. were training 4. been training
3. has been training
7._____________many times his supervisor warns him, he continues to be late for work. 1. However 2. No matter how 3. Whichever 4. Whatever
8. I work as a consultant and my brother____________too. 1. do 2. works 3. does
4. does work
9. When she arrived, I____________for 20 minutes. 1. will have waited 2. waited 4. was waiting
3. had been waiting
10. The 2 windows were open. ____________them had been forced. 1. Both 2. Both of 3. Either of 4. None
11. I’m afraid I’m not hungry. I’ve___________had lunch. 1. already 2. still 3. ever
4. Yet
12.____________going to the meeting. 1. Everybody are 2. Every people is
3. Every people are
4. Everyone is
13. Our manager is____________everyone about the new changes this afternoon. 1. telling 2. saying 3. told 4. said 14. She can meet with him_____________she likes. 1. always 2. whenever 3. soon
4. whatever
LES ÉPREUVES
15. What’s the name of the person________office is at the end of the hall? 1. which 2. whose 3. whom 4. that
16. I don’t like our marketing classes and my friends don’t_____________. 1. or 2. neither 3. either 4. too
17. I used to__________nights but I stopped because of health problems. 1. work 2. working 3. worked 4. had worked
18. After________the dishes, please take out the garbage. 1. that you wash 2. to wash 3. washing
4. had washed
19. Please speak a little more____________. 1. slower 2. slowier 3. slow
4. slowly
4. there
20. New York is___________I worked last year. 1. where 2. what 3. that
21. After this written test, I will have____________in English as part of the selection process. 1. a rendez-vous 2. an interview 3. a meeting 4. an appointment
22. This marketing plan looks__________to me. 1. well 2. good 3. nicely
4. badly
23. If she had a lot of money, she_____________her own company. 1. sets up 2. will set up 3. would set up 4. is setting up
24. Larry works more than 70 hours_______. 1. in week 2. for a week
3. the week
4. a week
25. With a lot of hard work, the manager was able to turn the firm______ and now it is making a profit. 1. around 2. up 3. down 4. through
26. Have you finished your marketing report? __________________. 1. Still not 2. Not yet 3. Already not 4. Until now not
27. Don’t sit there! That’s my seat. _______________. 1. Sorry 2. Excuse 3. Forgive
4. It’s not problem
28. At this very moment, my wife____________the children. 1. feeds 2. is feeding 3. has fed
4. does feed
29. She prepared______________superb meal that we were all amazed. 1. such 2. so 3. such a 4. so a
LES ÉPREUVES
30. Hotel rooms must be_______________by noon. 1. evacuated 2. abandoned 3. lost
4. vacated
31. After many years of research, they have found the solution________________. 1. at end 2. by the end 3. on the end 4. at last
32. ________my opinion, President Obama will lose the coming elections. 1. At 2. By 3. In 4. From
33. I don’t like salad. Can I have______________? 1. something else 2. something other 4. other thing
3. anything other
34. They have known_______________since their school days. 1. them 2. themselves 3. each other 4. the one, the other
35. Hurry or you won’t_______________the train! 1. reach 2. catch 3. have
4. take
QUESTIONS 36 TO 40 REFER TO THE FOLLOWING READING PASSAGE
It has been said that to turn a corner in Toledo is to enter another country. The city is a rich BLEND of the cultures that occupied it after a series of invasions. Strategically nearly impregnable, Toledo is located in the center of Spain and is encircled by the Tagus River. Roman rule lasted 300 years and saw the development of the Spanish language. Having defeated the Romans, the Visigoths established their capital at Toledo and brought Christianity to the city’s citizens. It was the conquest of Toledo in the 8th Century by the Moors that created the most dramatic and lasting effects upon the city. Moorish arts and architecture embellished the once predominant fortress. Mosques, mansions and towers were built to last, so they remain to impress the visitor to Toledo with their opulence to this day.
36. It can be inferred that if you turn four corners in Toledo, you will 1. find different cultures 2. discover relics of 400 years 3. find yourself on the banks of the Tagus river 4. see Moorish architecture
37. The word BLEND written in capital letters in line 1 is closest in meaning to 1. heritage 2. mixture 3. past 4. conflict
38. Christianity was brought to Toledo by 1. the Romans 2. the Spanish kings 4. the Visigoths
3. the Moors
LES ÉPREUVES
39. Which one of the following buildings was a place of worship? 1. mansions 2. mosques 3. towers 4. fortresses
40. What invader of Toledo left the most lasting impression upon the city’s style of building? 1. the Romans 2. the Spanish kings 3. the Moors 4. the Visigoths
LES ÉPREUVES
GRILLE DE RÉPONSE
Inscrivez les chiffres "témoins" 1, 2, 3, 4 dans les cases
17 1 3
Si vous désirez apporter une rectification vous devez barrer le chiffre à supprimer et porter votre nouvelle réponse dans la case au-dessous. N° question Réponse
1
32
33
34
35
36
37
38
39
40
3
1
4
2
4
3
2
3
3
2
Rectif. éventuelle N° question Réponse
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
1
4
1
2
2
3
1
3
4
1
Rectif. éventuelle N° question Réponse Rectif. éventuelle N° question Réponse Rectif. éventuelle
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
2
2
3
4
1
2
1
2
3
4
61
62
63
64
65
66
67
68
69
40
4
3
1
3
2
1
2
4
2
3
LES ÉPREUVES
1. She’s looking forward______________. 1. swim 2. to swimming
3. to swim
4. swimming
2. I go___________work on weekends. 1. to 2. at
3. in
4. on
3. It’s the best book_____________. 1. I ever read 2. I’ve already read 4. I’ve never read
3. I’ve ever read
4. There isn’t____________paper left in the photocopier. 1. any 2. no 3. some
4. much
5. It’s my parents’ wedding anniversary__________Friday. 1. at 2. to 3. in 4. On
6. Where______________? 1. lives Elaine 2. Elaine lives 4. Elaine does live
3. does Elaine live
7. A vegetarian is someone___________doesn’t eat meat. 1. which 2. what 3. who
4. whose
8. They___________to the cinema twice since the beginning of the month. 1. went 2. have been 3. had been 4. are going
9. I have to go to the shop______________some food. 1. for to get 2. for getting 3. to get
4. to getting
10. He is a friend of___________. 1. me 2. I
3. mine’s
4. mine
11. She’s different_______her sister. 1. from 2. to
3. that
4. at
12. ______________be rich one day? 1. Would you like 2. Would you like to 4. Do you like to
3. Do you like
13. What time is it? I have no__________. 1. idea 2. opinion 3. answer
4. time
14. Could you___________me your car tomorrow? 1. borrow 2. owe 3. lend
4. take
LES ÉPREUVES
15. I’ll call you when I___________to the airport. 1. will get 2. will have got
3. got
4. get
16. She’s very fond_______Persian cats. 1. about 2. of
3. for
4. to
3. I
4. some
4. had had
17. Would you like_____________help? 1. a 2. me
18. She hasn’t worked since she___________the accident. 1. had 2. has had 3. has
19. I don’t know where__________yesterday. 1. did she go 2. she did go
3. she went
4. went she
20. Do the children go to school every day? _______________. 1. Yes, they go 2. Yes, they do 3. Yes, they did 4. No, they don’t go
21. How about___________overtime this weekend? 1. work 2. working 3. to work
22. I’m afraid I__________here for your retirement party. 1. have not to be 2. am not being 3. can’t be
4. worked 4. will be not
23. You are really ill! _____________call a doctor? 1. Shall I 2. Do I 3. Must I
24. Your manager wants__________to her office. 1. that you come 2. you to come
4. Will I
3. you come
4. come you
3. is made
4. made is
25. This toy______________of plastic. 1. is making 2. is make
26. It’s all right, we____________hurry. We have plenty of time. 1. mustn’t 2. shouldn’t 3. can’t
4. needn’t
27. Paris looks_____________in her new dress. 1. nice 2. nicely
3. like nice
28. Smoking is a bad______of yours. 1. practice 2. custom
3. usage
4. such nice
4. habit
29. I can’t come; I’m looking_________my children tonight. 1. of 2. about 3. after
4. at
30. Has the study arrived______? 1. already 2. still
4. yet
3.now
LES ÉPREUVES
31. ______ a lot of pollution everywhere today. 1. It is 2. There is
3. There are
4. It has
32. The United States is___________than China. 1. larger 2. more large
3. as large
4. largest
33. The people________ the building immediately. 1. were told to leave 2. told leaving 3. told to leave 4. was told to leave
34. The sound was_________bad that they left the concert. 1. such 2. quite 3. very
4. so
35. He came to town______bus. 1. by 2. with
3. at
4. into
QUESTIONS 36 TO 40 REFER THE FOLLOWING READING PASSAGE
Burger King operates 7,500 restaurants in the U.S. and Canada and is trying home deliveries at some stores in Viriginia and Maryland as a possible way to BOOST sales. The Miami-based chain will expand its test to 16 locations from 4 by the end of January. The firm declines to say whether the service will be offered nationwide. Available from 11 a.m. to 10 p.m., deliveries cost $2 and there is a minimum order of $8 to $10 depending on the market. The stores try to deliver within 30 minutes of the time a phone or online order is received. Delivery customers must live within a 10-minute drive of the store. All softdrink orders are in bottles. And breakfast items are not delivered. McDonald’s has two restaurants in Manhattan that offer delivery but only to businesses and has no plans to expand this service. Home delivery of burgers may CATCH ON but it is not certain. It runs counter to a longheld consumer perception that fast-food burgers and fries travel poorly and don’t warm up well in the microwave.
36. This reading passage is mainly about 1. competition among the hamburger chains to dominate home deliveries 2. MacDonald’s deliveries to businesses 3. Burger King testing a new service for customers 4. the decline of the fast-food chains
37. The word BOOST written in capital letters in line 2 is closest in meaning to 1. stabilize 2. increase 3. publicize 4. revise
38. Which one of the following is NOT stated as a condition when customers ask for home delivery? 1. £2 delivery cost 2. live within a 10-minute drive of a store 3. deliveries are limited to evenings 4. $8 to $10 minimum cost
LES ÉPREUVES
39. The expression CATCH ON written in capital letters in line 10 is closest in meaning to 1. become popular 2. get a lot of publicity 3. get on 4. draw media attention
40. Burger King’s corporate headquarters are in 1. Manhattan 2. Miami 3. Maryland
4. Virginia
LES ÉPREUVES
GRILLE DE RÉPONSE
Inscrivez les chiffres "témoins" 1, 2, 3, 4 dans les cases
17 1 3
Si vous désirez apporter une rectification vous devez barrer le chiffre à supprimer et porter votre nouvelle réponse dans la case au-dessous.
N° question Réponse
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
2
1
3
1
4
3
3
2
3
4
Rectif éventuelle N° question Réponse
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
1
2
1
3
4
2
4
1
3
2
Rectif. éventuelle
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
Réponse
2
3
1
2
3
4
1
4
3
4
Rectif. éventuelle
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
2
1
1
4
1
3
2
3
1
2
N° question
N° question Réponse Rectif. éventuelle
LES ÉPREUVES
1. I can’t help you_____that. 1. fix 2. for to fix 4. fixed
3. at fixing
2. I’ve lost my wallet. I can’t find it____________. 1. anywhere 2. nowhere
3. somewhere
3. She always disagrees________me when I make a suggestion. 1. to 2. with 3. at
4. everywhere 4. against
4. I had to walk down 7 floors because the elevator was________order. 1. under 2. off 3. out of
4. against
5. The music is too loud. Please, _______________. 1. it turn down 2. turn it up 3. turn it down
4. turn down it
6. Let’s think___________something nice for your brother’s birthday. 1. of 2. to 3. for
4. after
7. Do penguins fly? No, they_____________. 1. aren’t 2. haven’t
3. won’t
8. She likes_____________expensive gadgets. 1. buy 2. Buying
3. to buying
4. don’t 4. is buying
9. If I_______________him, I would have invited him for a coffee. 1. saw 2. have seen 3. had seen 4. would have seen
10. Carla is____________a lot of time with Jim these days! 1. taking 2. spending 3. having
4. doing
11. Catherine left____________you were still at work. 1. during 2. than 3. for
4. while
12. I want to benefit____________my studies and get a good job. 1. from 2. to 3. in 4. at
13. He makes_____________all the dirty work. 1. me do 2. me doing 3. me to do
4. that I do
14. Has she left the office? I don’t think____________. 1. it 2. this 3. so
4. that
15. There was a lot of noise in the street so she didn’t understand what the taxi driver was________. 1. telling 2. speaking 3. talking 4. saying
LES ÉPREUVES
16. My shoes are dirty. I’d better take them__________before I come in. 1. off 2. away 3. on 4. up
17. She doesn’t have__________a bike or a car. 1. both 2. either
3. neither
18. He doesn’t know__________to do to get a summer job. 1. which 2. what 3. that
4. or
4. How
19. The man____________in the reception area is the new employee. 1. sits 2. whose sitting 3. is sitting 4. sitting
20.__________working very hard, he is still in the same job. 1. That 2. In spite of 3. Whereas
4. Except
21. France exports less than____________imports. 1. she 2. he 3. it
4. they
22. The New York Times is a__________newspaper. 1. day 2. daily 3. everyday
4. usual
23. That’s the company________I got my first job after school. 1. which 2. what 3. when
4. where
24. He is meeting his brother____________Tuesday afternoon. 1. in 2. at 3. to
4. on
4. create
25. Wow! You didn’t____________a single mistake. 1. make 2. perform 3. do
26. I can’t help you now because I must_____________a conference. 1. assist to 2. attend 3. take place at
4. be on
27. Jim is not____________to carry that box to the garage. 1. strong enough 2. enough strong 3. too strong 63.
4. so strong
28. ___________for Larry, everyone got their report in on time. 1. Apart 2. Not 3. Except
4. Only
29. How__________is that ski jacket? 1. cost 2. much cost
3. much expensive
4. much
30. You are really tired. You___________get some sleep. 1. need 2. ought to 3. should have
4. could have
31. I don’t know how to do this. Can you give me_____________? 1. an advice 2. advices 3. advise
4. some advice
LES ÉPREUVES
32. Please go to the store. We are_____________milk. 1. out of 2. through 3. missing of
4. no
33. Our busy season is from June______September. 1. and 2. by 3. to
4. in
34. She lives there____________her own. 1. for 2. by
3. at
4. on
35. He________thinks that he will get a promotion despite being refused so many times. 1. still 2. ever 3. already 4. yet
QUESTIONS 36 TO 40 REFER TO THE FOLLOWING PASSAGE
Scientists think they have discovered the remains of our earliest meat-eating ancestors. Where and what did these scientists discover? The site of the discovery was in Ethiopia, a country in eastern Africa. An Ethiopian student found pieces of a skull while he was working on a project with 40 scientists. Scientists from 13 countries met there to study fossils of possibly the first meat-eating African ancestor of humans. According to anthropologist, Jack Ventura, this creature could eat both meat and bone marrow. Tool marks have been found on a bone near the skull. This is the earliest evidence scholars have found that man used tools to eat. Previously, creatures did not use tools to cut their meat so their diet was more limited. The addition of meat and fat to the creature’s diet had many positive effects. Meat and fat helped the thinking powers of the brain and BROADENED the diet. The improved diet helped creatures survive better and longer and begin development toward modern humans.
36. The addition of meat to the creatures’ diets ………. 1. Shortened their life span 2. Limited their diet 3. Reduced their intelligence 4. Helped them live longer
37. Who discovered the bones? 1. scientists 2. scholars
3. Jack Ventura
4. a student
38. Which one of the following is not an example of a tool? 1. a fur 2. a hammer 3. a knife
4. a saw
39. The word BROADENED written in capital letters in line 10 is closest in meaning to 1. enlarged 2. reduced 3. embellished 4. limited
40. This discovery was important in human evolution because it was……….. 1. Discovered by scientists 2. Found in Africa 3. The first known use of tools to eat meat 4. An effort by scientists from many countries
LES ÉPREUVES
GRILLE DE RÉPONSE
Inscrivez les chiffres "témoins" 1, 2, 3, 4 dans les cases
17 1 3
Si vous désirez apporter une rectification vous devez barrer le chiffre à supprimer et porter votre nouvelle réponse dans la case au-dessous. N° question Réponse
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
1
1
2
3
3
1
4
2
3
2
Rectif. éventuelle N° question Réponse
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
4
1
1
3
4
1
2
2
4
2
Rectif. éventuelle
N° question
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
Réponse
3
2
4
4
1
2
1
3
4
2
Rectif. éventuelle N° question Réponse Rectif. éventuelle
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
4
1
3
4
1
4
4
1
1
3
LES ÉPREUVES
QCM ALGÉBRIQUE ET LOGIQUE
Coefficient : 5
Durée : 1 h
_____________________________________________________
PARTIE I : TEST D’APTITUDE VERBALE De nouvelles réglementations aux effets incertains La crise a sérieusement ébranlé les croyances des économistes quant aux bienfaits de la finance. Si le modèle de l’efficience informationnelle des marchés financiers n’a pas été complètement abandonné au sein de la communauté scientifique, les théories alternatives insistant sur leur caractère intrinsèquement instable et perturbateur, dans la lignée des travaux de Keynes, d’Irving Fisher ou Hyman Minsky, ont repris du terrain depuis 2007. Dans le même temps, l’intérêt porté à la taxe Tobin, considérée seulement quelques années plus tôt comme une mesure radicale ne trouvant d’autres défenseurs qu’une gauche antilibérale et alter mondialiste, atteste ce renversement de perception au sein du monde politique et de la communauté internationale. Myopie des acteurs financiers devant le risque, aveuglement face au désastre, irrationalité, cupidité, exubérance, tels ont été les termes employés pour désigner les « coupables » de la crise. Au-delà de la dénonciation de ces excès propres à toutes les crises financières, l’enchaînement des catastrophes qui sévit depuis 2007 pose la question des failles de la réglementation. Comment des institutions aussi régulées que les banques ont-elles pu se comporter de manière aussi imprudente ? L’éclatement de la bulle des subprimes a révélé l’ampleur du shadow banking system ou « système bancaire de l’ombre » : pour contourner les restrictions auxquelles elles étaient soumises en terme de crédit, les banques ont externalisé le risque vers des entités échappant à toute régulation (banques d’investissement, hedge funds, fonds de private equity…) Dans le même temps, le développement de pratiques et d’instruments toujours plus innovants pour s’assurer individuellement contrer les risques favorisait la spéculation,
LES ÉPREUVES
augmentait les interdépendances et accroissait au final le risque « de système » avec les conséquences que l’on connaît pour l’ensemble de l’économie. Les nouvelles réglementations élaborées au sein des institutions internationales et partiellement appliquées dans les grandes économies avancées permettront-elles d’éviter la reproduction de ces excès ? Rien n’est moins sûr, si l’on suit les analyses de nombre d’économistes, qui tout en saluant des améliorations notables, pointent du doigt de nouvelles lacunes. Si la séparation des activités bancaires et l’amélioration du contrôle des banques représentent des avancées, la régulation reste selon eux cantonnée à une approche individuelle des risques et ne prend pas suffisamment en compte leur dimension collective. A contrario, d’autres voix s’élèvent pour dénoncer une réglementation excessive, non seulement coûteuse mais nuisible : les nouvelles règles pourraient favoriser de nouveaux contournements et alimenter le shadow banking , alors même que la question fondamentale des « incitations » n’a pas été résolue, le maintien de la doctrine « too big to fail » soutenant toujours les excès de prise risque et la concentration des institutions financières. Ce débat renvoie à une des problématiques centrales des sciences économiques, celle des défaillances respectives des marchés et des pouvoirs publics. Olivia Montel-Dumont Cahiers Français – N° 375 1) Cet article traite A. de la crise économique B. de l’intérêt des produits dérivés C. de l’encadrement des activités financières D. de la faillite de Lehmann Brothers 2) Les théories alternatives A. insistent sur l’efficience informationnelle des marchés financiers B. ont prouvé leur incapacité à expliquer le réel C. mettent l’accent sur l’instabilité des marchés D. sont développées essentiellement par les anti-mondialistes 3) La gauche anti-libérale A. appelle à un renversement de perception B. trouve que James Tobin n’est pas allé assez loin dans sa critique C. N’a plus l’exclusivité de la défense de la taxe Tobin D. Se revendique de J. M. Keynes
LES ÉPREUVES
4) La crise de 2007 A. est due à la cécité des acteurs B. pose la question de la régulation du secteur financier C. est le prix normal de la prise de risques D. n’est qu’une crise parmi d’autres 5) Le shadow banking system A. est nécessaire à la santé du secteur B. est le fruit de la créativité des acteurs C. a contribué à l’éclatement de la bulle des subprimes D. est soumis à une réglementation proper 6) Les produits financiers de couverture des risques A. ont évité une catastrophe B. ont crée de la valeur C. favorisent la spéculation D. accroissent la stabilité 7) Les nouvelles réglementations A. restaurent les Etats dans leur capacité de contrôle B. sont appliquées intégralement dans les économies avancées C. présentent de nombreuses lacunes D. vont assainir le secteur 8) Ces nouvelles règles A. n’ont pas osé proposer une séparation des activités bancaires B. restent cantonnées à l’encadrement des risques individuels C. intègrent une approche collective des risques D. marquent un retour de la morale 9) Trop de réglementation A. tue la réglementation B. renforcerait le shadow banking C. suppose la création d’instance de contrôle D. est en phase avec le paradigme néo-libéral 10) La doctrine du too big to fail A. va céder la place à celle du small is beautiful B. favorise la concentration des institutions financières C. est soutenue par l’opinion publique, ravie d’être « prêteur en dernier ressort » D. permet aux banques de conserver une taille critique
LES ÉPREUVES
___________________________________________________
PARTIE II : TEST ALGÉBRIQUE
Question 11 Le diamètre moyen de deux disques de diamètres respectifs 14 đ?‘?đ?‘š et 2 đ?‘?đ?‘š est de a. 16 đ?‘?đ?‘š
b. 12 đ?‘?đ?‘š
c. 10 đ?‘?đ?‘š
d. 8 đ?‘?đ?‘š
Question 12 Quel est le rĂŠsultat irrĂŠductible de l’opĂŠration qui suit 1 4 − 8 3Ă— 1 + 1 2 3 5 3 Ă— 9 5 a.
01
b.
2
01
c. −
3
01 3
d. −
01 2
Question 13 Trouver la lettre qui correspond đ??ľâ†’đ?‘?
đ??ˇâ†’đ??ľ
a. �
b. đ?‘ˆ
đ??˝â†’đ??ť c. đ?‘†
� → ? d. �
Question 14 Une allumette dans le premier membre de l’Êquation ci-dessous a ÊtÊ dÊplacÊe. L’Êquation n’est donc plus vÊrifiÊe. Laquelle de ces allumettes, une fois remise, rÊtablirait l’ÊgalitÊ ?
1
2
a. 1
4
3
b. 2
c. 3
d. 4
Question 15 L’image de−2 5 par đ?‘“ đ?‘Ľ = đ?‘Ľ C − 3đ?‘Ľ + 3 est a. 3 − 2 5
b.
5−1
c. 3 + 34 5
d. 3 − 34 5
LES ÉPREUVES
Question 16 Quel est le chiffre manquant ?
a. 5
2
3
6
7
1
2
4
5
3
4
11
12
1
2
?
8
b. 6
c. 7
d. 8
Question 17 Un silo de 30 � 0 se remplit d’une substance visqueuse à un dÊbit de 2� toutes les 5 secondes. Dans combien de temps (en heures et minutes) sera-t-il plein? a. 15ℎ30���
b. 17â„Ž00đ?‘šđ?‘–đ?‘›
c. 18â„Ž20đ?‘šđ?‘–đ?‘›
d. 20â„Ž50đ?‘šđ?‘–đ?‘›
Question 18 Jessy et Gilbert tapent au hasard des opĂŠrations sur une calculatrice. Jessy tapa sur les touches : Ă— 9 − 1 7 = Gilbert appuya sur les suivantes : − 1 = Ă— 4 + 7 Ne voilĂ -t-il pas qu’ils obtiennent le mĂŞme rĂŠsultat ! Quel nombre identique avaient-ils choisi ? a. 5
b. 6
c. 7
d. 8
Question 19 Vous disposez de deux carrĂŠs tels que la figure ci-dessous l’indique (le dessin n’Êtant pas Ă l’Êchelle). Sachant que đ??ľđ??ş = đ??ˇđ??¸ = 8 đ?‘?đ?‘š, et que la surface hachurĂŠe a une aire de 288 đ?‘?đ?‘š 0 , que vaut la longueur du cĂ´tĂŠ du carrĂŠ đ??´đ??ľđ??śđ??ˇ ? đ?‘Ž
đ?‘
đ?‘Ş
đ?‘Š
đ?‘¨ a. 15 đ?‘?đ?‘š
b. 14 đ?‘?đ?‘š
đ?‘Ź đ?‘Ť c. 13 đ?‘?đ?‘š
d. 12 đ?‘?đ?‘š
LES ÉPREUVES
Question 20 Un rĂŠcipient cylindrique dont la surface de la base vaut 25 đ?‘?đ?‘š 0 et dont la hauteur est de 20 đ?‘?đ?‘š, a ĂŠtĂŠ remplie de 200 đ?‘?đ?‘š C d’eau. Quelle hauteur de rĂŠcipient reste-t-il ? a. 0 đ?‘?đ?‘š Question 21 3 2 3
b. 5 đ?‘?đ?‘š
c. 8 đ?‘?đ?‘š
d. 12 đ?‘?đ?‘š
C
a. Vrai
b. Faux
Question 22 Un paresseux dÊsire atteindre la cime d’un arbre de 18 mètres de haut. La journÊe, il rÊussit à grimper de 4 mètres mais le soir, il redescend de moitiÊ. Ayant dÊbutÊ son ascension le matin, combien de temps lui faudra-t-il pour enfin accÊder au sommet de cet arbre ? a. 9 jours
b. 9,5 jours
c. 10 jours
d. 10,5 jours
Question 23 Une jeune fille a reçu une somme d’argent pour son anniversaire. Elle a prÊvu de la dÊpenser dans ses quatre boutiques favorites. Elle dÊpense 20 ₏ de plus que la moitiÊ de ce qu’elle possÊdait en entrant (dans chaque boutique). Combien d’euros avait-elle reçu à son anniversaire, puisqu’il ne lui reste rien ? a. 280 ₏
b. 300â‚Ź
c. 400 â‚Ź
d. 600 â‚Ź
c. 23
d. 15
Question 24 Quel est le nombre manquant ? 28
85
58
42
?
82
a. 101
39
93
b. 43
Question 25 Voulant comparer les vitesses de deux billes, lors d’un T. P, une (bille 1) est lancÊe sur un rail (d’adhÊrence nulle) graduÊe, du marquage 1 au marquage 12. L’autre bile est lancÊe, ensuite, du marquage 12 au marquage 24. Alors que leurs vitesses avaient ÊtÊ jusqu’à lors mesurÊes pratiquement Êgales, l’une des deux billes va plus vite. Laquelle de ces deux billes a la vitesse, bien Êvidemment, plus levÊe ? a. Bille 1
b. Bille 2
LES ÉPREUVES
Question 26 Les intersections de l’axe des abscisses et de la courbe d’Êquation 3đ?‘Ľ 0 − 3 sont les points d’abscisse : a. − 3 et 3
b. −3 et 3
c. −1 et 1
d. ∅
Question 27 Siobhan n’arrive pas à se dÊcider sur les ingrÊdients qui agrÊmenteraient ses pâtes. Elle a le choix entre quatre sauces : bolognaise, carbonara, pesto, puttanesca. Combien de goÝts diffÊrents pourraient-elles envisager en mÊlangeant deux accompagnements diffÊrents de sauce ? a. 4
b. 6
c. 8
d. 12
Question 28 ComplĂŠter le triangle
71
35
31
12
14
7
a. 4
b. 5
2
18
?
8
c. 9
d. 10
Question 29 Si deux entiers naturels đ?‘Ž et đ?‘? sont tels que đ?‘Ž 0 + đ?‘? 0 soit divisible par 7, alors cette quantitĂŠ est aussi divisible par 49 a. Vrai
b. Faux
Question 30 Deux frères travaillant dans la même entreprise, reçoivent le même salaire. Cependant, l’aÎnÊ est rÊmunÊrÊ à 9,60 ₏/ℎ tandis que son frère cadet ne perçoit que 8,40 ₏/ℎ. Combien d’heures de moins l’aÎnÊ n’a-t-il pas travaillÊ par rapport à son frère qui en a comptabilisÊes 120 ? a. 5 heures
b. 10 heures
c. 15 heures
d. 20 heures
LES ÉPREUVES
Question 31 Que vaut la masse totale de ces poids ? 1
2
a. 27 đ?‘˜đ?‘”
1
đ?&#x;?đ?&#x;Ž đ?’Œđ?’ˆ
3
b. 28 đ?‘˜đ?‘”
đ?&#x;?đ?&#x;Ž đ?’Œđ?’ˆ
2
c. 29 đ?‘˜đ?‘”
3
đ?&#x;?đ?&#x;’ đ?’Œđ?’ˆ
d. 32 đ?‘˜đ?‘”
Question 32 Un triangle rectangle en 0, a un pĂŠrimètre identique Ă celui d’un rectangle dont la longueur est l’hypotĂŠnuse du triangle đ?‘‚đ??´đ??ľ, comme reprĂŠsentĂŠ ci-dessous (les mesures n’Êtant pas respectĂŠes). Sachant que đ?‘‚đ??´ = 6 đ?‘?đ?‘š et que đ?‘‚đ??ľ = 8 đ?‘?đ?‘š, quelle est la largeur de đ??´đ??ˇ = đ??ľđ??ś du rectangle đ??´đ??ľđ??śđ??ˇ ? đ??ˇ đ??´
đ??ś
a. 2 đ?‘?đ?‘š
đ?‘‚ b. 3 đ?‘?đ?‘š
đ??ľ c. 4 đ?‘?đ?‘š
d. 6 đ?‘?đ?‘š
Question 33 Dans une crêperie bretonne, le cuisinier peut faire cuire deux crêpes sur sa billig (plaque chauffante). Il lui faut une minute et trente secondes de cuisson, par face de chaque crêpe. La commande qu’il prÊpare est composÊe de trois crêpes. Combien de temps lui faudra-t-il pour les servir ? a. 3 minutes
b. 4 minutes
c. 5 minutes
d. 6 minutes
Question 34 Un nombre de deux chiffres (non nuls) vĂŠrifie les conditions suivantes : ce nombre divisĂŠ par la somme de ses chiffres a pour quotient 5 et comme reste 9 ; multipliĂŠ par le produit de ses chiffres, a pour quotient 1 et comme reste 18. Quel est ce nombre ? a. 88
b. 89
c. 98
d. 99
LES ÉPREUVES
Question 35 Quatre matĂŠriaux de masses volumiques diffĂŠrentes ont ĂŠtĂŠ listĂŠ dans le tableau qui suit. Un cube a ĂŠtĂŠ façonnĂŠ dans l’un de ces matĂŠriaux. Il a une arĂŞte de 6 đ?‘?đ?‘š et pèse 80 đ?‘”. Quel matĂŠriau a-t-il ĂŠtĂŠ utilisĂŠ ? MATÉRIAU MatĂŠriau 1 MatĂŠriau 2 MatĂŠriau 3 MatĂŠriau 4 a. MatĂŠriau 1
b. MatĂŠriau 2
MASSE VOLUMIQUE đ?’ˆ/đ?’„đ?’Žđ?&#x;‘ 2,0 1,4 1,8 2,7 c. MatĂŠriau 3
d. MatĂŠriau 4
Question 36 Lâ&#x20AC;&#x2122;inĂŠquation suivante 2 3đ?&#x2018;Ľ + 1 > â&#x2C6;&#x2019;3 đ?&#x2018;Ľ â&#x2C6;&#x2019; 1 admet pour solution a. đ?&#x2018;Ľ <
h 1
b. đ?&#x2018;Ľ >
h 1
c. đ?&#x2018;Ľ < â&#x2C6;&#x2019;
h 1
d. đ?&#x2018;Ľ > â&#x2C6;&#x2019;
h 1
Question 37 Un primeur se fait livrer 340 đ?&#x2018;&#x2DC;đ?&#x2018;&#x201D; de lĂŠgumes rĂŠpartis dans des cagettes: des carottes par cagette de 10 đ?&#x2018;&#x2DC;đ?&#x2018;&#x201D;, des pommes de terres par cagette de 25 đ?&#x2018;&#x2DC;đ?&#x2018;&#x201D; et des courgettes par cagette de 8 đ?&#x2018;&#x2DC;đ?&#x2018;&#x201D;. Il sait avoir reçu autant de kilos de carottes que de courgettes et deux fois plus de pommes de terre. Combien de cagettes de courgettes lui a-t-on livrĂŠes? a. 5
b. 4
c. 3
d. 2
Question 38 Une salle de jeux propose deux formules dâ&#x20AC;&#x2122;abonnement, A et B, suivantes : A â&#x20AC;&#x201C; Cotisation annuelle : 55 â&#x201A;Ź entrĂŠe : 20 â&#x201A;Ź B â&#x20AC;&#x201C; Cotisation annuelle : 80 â&#x201A;Ź entrĂŠe : 15 â&#x201A;Ź Ă&#x20AC; partir de combien dâ&#x20AC;&#x2122;entrĂŠes dans lâ&#x20AC;&#x2122;annĂŠe, la formule B deviendra-t-elle ĂŠquivalente voire plus rentable que la formule A? a. 5
b. 7
c. 9
d. 11
LES Ă&#x2030;PREUVES
Question 39 Un château de cartes est organisĂŠ comme lâ&#x20AC;&#x2122;indique le dessin ci-dessous. Combien de cartes faut-il pour construire 6 ĂŠtages ?
1 ĂŠtage a. 80 cartes
2 ĂŠtages b. 72 cartes
3 ĂŠtages c. 65 cartes
d. 57 cartes
Question 40 Les rayons du soleil, parallèles entre eux, tapent sur une façade. Les ombres ont formĂŠ de longueurs qui ont ĂŠtĂŠ mesurĂŠes. Le rĂŠsultat gĂŠomĂŠtrique de lâ&#x20AC;&#x2122;ombre est reprĂŠsentĂŠ, sans respect des mesures rĂŠelles. Les mesures sont : đ??´đ??ľ = 12 đ?&#x2018;&#x161; ; đ??´đ??ˇ = 21 đ?&#x2018;&#x161; et đ??´đ??¸ = 31,5 đ?&#x2018;&#x161;. Que vaut la longueur đ??ľđ??ś ?
đ?&#x2018;Ş
đ?&#x2018;Ź
đ?&#x2018;Š đ?&#x2018;Ť đ?&#x2018;¨ a. 10 đ?&#x2018;&#x161;
b. 6 đ?&#x2018;&#x161;
c. 5 đ?&#x2018;&#x161;
d. 3 đ?&#x2018;&#x161;
LES ÉPREUVES
GRILLE DE RÉPONSE Aptitude verbale & Logique 40 questions
N° question Réponse
1 C
2 C
3 C
4 B
5 C
6 C
7 C
8 B
9 B
10 B
Rectification éventuelle N° question Réponse
11 C
12 C
13 D
14 C
15 D
16 C
17 D
18 A
19 B
20 D
Rectification éventuelle N° question Réponse
21 B
22 A
23 D
24 C
25 A
26 C
27 B
28 B
29 A
30 C
Rectification éventuelle N° question Réponse Rectification éventuelle
31 A
32 A
33 D
34 D
35 D
36 B
37 A
38 A
39 D
40 B
LES ÉPREUVES
PARTIE I : TEST D’APTITUDE VERBALE
Des obstacles au-delà de la crise
En 2006-2007, l’environnement était au cœur du débat public. Un an à peine après la remise par Nicolas Stern de son rapport sur les coûts du réchauffement au gouvernement britannique, le prix Nobel de la paix attribué conjointement au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et à l’ancien vice-président américain Al Gore, connu pour son engagement sur la question du changement climatique. Au même moment, le gouvernement français élu depuis quelques mois lançait le « Grenelle de l’environnement ». La grave crise économique qui a touché les pays développés dans la foulée semble avoir stoppé net le mouvement, la croissance et le soutien aux industries sinistrées devenant prioritaires dans les préoccupations des citoyens et plus encore dans les politiques publiques. L’échec de la conférence de Copenhague, en décembre 2009, à faire émerger un nouveau protocole succédant à celui de Kyoto atteste ce basculement au niveau de la gouvernance mondiale, largement recentrée depuis 2008 sur les stratégies de sortie de crise et la régulation de la finance. Si l’Europe s’est démarquée un temps en créant un marché des quotas d’émissions échangeables, la Commission refuse aujourd’hui de prendre les mesures nécessaires pour relever le prix de la tonne de CO2, devenu presque dérisoire. Dans le même temps, le poids de la fiscalité écologique diminue dans la plupart des pays membres, certains projets parmi les plus ambitieux passant à la trappe, à l’instar de la taxe carbone en France Les projections des scientifiques sur l’état de l’environnement demeurent pourtant, elles, inchangées : sans la mise en œuvre de mesures massives, le réchauffement climatique pourrait dépasser 5 degrés d’ici 2100 ; près de la moitié des espèces serait menacée de disparition ; 40% de la population mondiale souffrirait dès 2050 d’un accès insuffisant à une eau de qualité ; les maladies et les décès liés aux pollutions diverses, notamment celles émanant des transports routiers dans les agglomérations, continueraient pour leur part inexorablement d’augmenter. La crise, toutefois, ne saurait être rendue seule responsable de la disproportion, maintes fois constatée et dénoncée, entre les actions et les enjeux. Car si l’urgence du chômage, de la réduction des déficits publics et du soutien à certains secteurs de l’industrie offrent a priori un contexte peu favorable au lancement de politiques environnementales, les difficultés récentes invitent aussi à développer de nouvelles activités et technologies, à réformer la fiscalité et plus globalement à repenser la croissance, le lien entre la crise économique et celle de l’environnement étant souligné par plusieurs économistes. Quel que soit le contexte, les actions en faveur de l’environnement se heurtent à des obstacles qui relèvent de la nature même des problèmes à combattre : tandis que les dommages ont un caractère mondial, le pouvoir décisionnel demeure cantonné à l’échelle des nations, la coopération entre elles étant d’autant plus difficile que s’affrontent des intérêts conflictuels, notamment entre Nord et « Suds » ; à cela s’ajoutent les multiples incertitudes entourant les dommages et leur évaluation monétaire, ainsi que la disjonction temporelle entre les efforts à
LES ÉPREUVES
consentir et les bénéfices qui en découlent. Bien au-delà du recentrage sur la croissance dû à la crise, ce sont ces obstacles-là qu’il faudra surmonter pour affronter ce qui constitue l’un des défis majeurs du XXIe siècle. Olivia Montel-Dumont Cahiers Français n° 374
1) Un des défis majeurs du XXIème siècle est A. Le choc des civilisations B. Le retour de la croissance C. L’environnement D. La démographie 2) Conjointement au GIEC, le prix Nobel de la paix a été décerné A. au président des Etats-Unis B. à Europe Ecologie-Les Verts C. à l’ancien vice-président américain D. à Nicolas Hulot 3) Le « Grenelle de l’environnement » A. consiste à aménager des espaces verts dans la rue du même nom B. est une négociation patronat/syndicats C. est une initiative du gouvernement de N. Sarkozy D. est un think tank d’obédience écologiste 4) La crise économique A. a relancé la réflexion relative aux questions environnementales B. a érigé la croissance comme préoccupation prioritaire C. a contribué à la dégradation de l’environnement D. conforte l’existant 5) La gouvernance mondiale A. est à repenser B. se recentre sur les stratégies de sortie de crise C. a été définie lors de la conférence de Copenhague D. va dans le bon sens 6) Le réchauffement climatique A. pourrait dépasser 5 degrés d’ici la fin du siècle B. permettrait une amélioration de l’accès à l’eau C. n’aurait aucun effet sur la survie de certaines espèces D. autoriserait la culture de la vigne en Scandinavie
LES ÉPREUVES
7) La taxe carbone en France A. est à mettre au crédit du gouvernement B. a crée une trappe à liquidités C. a été supprimée D. aide à combler le déficit budgétaire 8) La crise A. est responsable de la dégradation de l’environnement B. est une opportunité pour repenser la croissance C. a fait beaucoup de dégâts D. est le résultat d’un complot 9) Les politiques environnementales A. pourraient favoriser de nouvelles activités B. ne devraient pas toucher à la fiscalité C. sont inopportunes au vu de la situation économique D. attendront les prochaines élections 10) Les problèmes environnementaux A. doivent être gérés au niveau national B. ont été chiffrés avec précision C. ont un impact planétaire D. font l’unanimité contre eux
____________________________________________________
PARTIE II : TEST ALGÉBRIQUE Question 11 Que vaut le neuvième du triple de 336 ? e. 1 088
f.
672
g. 224
h. 112
0
Question 12 d’un nombre inconnu vaut le quadruple de son carré. Quel est ce nombre ? C
e.
h 3
f.
0 j
g.
0 C
h.
k C
LES Ă&#x2030;PREUVES
Question 13 Deux billes sont lancĂŠes simultanĂŠment Ă deux vitesses distinctes 5 đ?&#x2018;&#x161;/đ?&#x2018; et 8 đ?&#x2018;&#x161;/đ?&#x2018; . Après avoir roulĂŠ trois minutes, quelle est la distance qui les sĂŠpare? e. 800 đ?&#x2018;&#x161;
650 đ?&#x2018;&#x161;
f.
540 đ?&#x2018;&#x161;
g. 480 đ?&#x2018;&#x161;
Question 14 Un polynĂ´me du second degrĂŠ đ?&#x2018;&#x192; đ?&#x2018;Ľ = 2đ?&#x2018;Ľ 0 â&#x2C6;&#x2019; 3đ?&#x2018;Ľ + 1 admet 1 comme racine ĂŠvidente. Lâ&#x20AC;&#x2122;autre est: e. â&#x2C6;&#x2019;1
â&#x2C6;&#x2019;
f.
h
g. 0
0
Question 15 Donner le rĂŠsultat irrĂŠductible de e.
hCh
â&#x2C6;&#x2019;
f.
2k
r
h2h C3
â&#x2C6;&#x2019;
hCh
h 0
1 h3 h2h
g.
2k
h.
h. â&#x2C6;&#x2019;
2k
h3h 2k
p
Question 16 Calculer (729)q e. 2
f.
3
g. 5
h. 9
Question 17 Les inspecteurs de la consommation vĂŠrifient les prix soldĂŠs par une enseigne. Sur un blouson, le prix avant remise est de 70, 00 â&#x201A;Ź. La baisse prĂŠcisĂŠe est de 35 %. Selon le magasin, le prix dĂť est de 48 â&#x201A;Ź. Quelle est, en rĂŠalitĂŠ, la somme supplĂŠmentaire quâ&#x20AC;&#x2122;empoche le magasin ? e. 1,50 â&#x201A;Ź
f.
2,00 â&#x201A;Ź
g. 2,50 â&#x201A;Ź
h. 3,00 â&#x201A;Ź
Question 18 Trouver le nombre qui manque 5 2 3 4 e. 7
3 9 8 ? f.
15 18 24 28
12
g. 24
h. 112
Question 19 Afin de crypter des donnĂŠes, un code a ĂŠtĂŠ utilisĂŠ. Ne connaissant pas le code-source, il est possible de le dĂŠcouvrir en utilisant : 3 6 5 6 e. 126
f.
63
! ! ! !
4 2 3 3
§ § § §
1 0 2 7
= = = =
g. 60
7 0 16 ? h. 16
LES Ă&#x2030;PREUVES Question 20 ComplĂŠter la suite de lettres suivante : đ?&#x2018;&#x2C6;
đ?&#x2018;&#x2039;
e. đ??¸
f.
đ??´
đ??ˇ
đ??š
g. đ??ş
? h. đ??ť
Question 21 Quel est le nombre manquant qui vĂŠrifie lâ&#x20AC;&#x2122;opĂŠration qui suit : + â&#x2C6;&#x2019;
c. 1
d. 3
2 3 ? /
? 0 1 4
4 ? 7 2 e. 4
5
f.
Question 22 Le dĂŠbit de remplissage dâ&#x20AC;&#x2122;une cuve dâ&#x20AC;&#x2122;essence Ă une station-service est de 33 minutes, pour55 đ?&#x2018;&#x161; C . Le debit en đ?&#x2018;&#x161; C /â&#x201E;&#x17D; est de : e. 150
f.
120
g. 100
h. 80
Question 23 Quelle figure complèterait logiquement la sÊrie ci-dessous ?
? e.
f.
g.
h.
Question 24 Vous disposez dâ&#x20AC;&#x2122;un terrain de 200 đ?&#x2018;&#x161; de long, que vous devez clĂ´turer. En mettant un poteau tous les 2 mètres, combien en faudrait-il, sachant que des murets dĂŠlimitent dĂŠjĂ le terrain ? e. 50
f.
80
g. 99
h. 100
LES Ă&#x2030;PREUVES
Question 25 Quel est le rĂŠsultat de lâ&#x20AC;&#x2122;opĂŠration 2 48 â&#x2C6;&#x2019; 7 27 + c. â&#x2C6;&#x2019;10 3
h
108 ?
0
e. â&#x2C6;&#x2019;30
d. 10 3
f.
30
Question 26 Pour couvrir le contour dâ&#x20AC;&#x2122;un cercle, il faut 2 centimètres pour un angle au centre de 60 °. Combien de centimètres de tissu faudrait-il pour la totalitĂŠ du cercle ? e. 6 đ?&#x2018;?đ?&#x2018;&#x161;
f.
12 đ?&#x2018;?đ?&#x2018;&#x161;
g. 18 đ?&#x2018;?đ?&#x2018;&#x161;
h. 24 đ?&#x2018;?đ?&#x2018;&#x161;
Question 27 La surface dâ&#x20AC;&#x2122;un meuble rectangulaire est de 2 856 đ?&#x2018;?đ?&#x2018;&#x161; 0 . Vous vous souvenez de la longueur de 68 centimètres mais pas de la largeur. Que vaut-elle ? e. 32 đ?&#x2018;?đ?&#x2018;&#x161; i.
f. j.
36 đ?&#x2018;?đ?&#x2018;&#x161;
g. 42 đ?&#x2018;?đ?&#x2018;&#x161; k.
Question 28 Donner le rĂŠsultat irrĂŠductible de e.
3h 2z
f.
â&#x2C6;&#x2019;
3C y
Ă&#x2014;
3h
C 02
C
h
2
j
0
hz
+ â&#x2C6;&#x2019; Ă&#x2014;
g. â&#x2C6;&#x2019;
2z
h. 46 đ?&#x2018;?đ?&#x2018;&#x161; l.
Ch
h.
0z
Ch 0z
Question 29 Quel est le point dâ&#x20AC;&#x2122;intersection entre la droite dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠquation đ?&#x2018;Ś = â&#x2C6;&#x2019;đ?&#x2018;Ľ + 4 et la courbe dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠquation đ?&#x2018;&#x201C; đ?&#x2018;Ľ = đ?&#x2018;Ľ 0 + 3đ?&#x2018;Ľ â&#x2C6;&#x2019; 1, pour tout đ?&#x2018;Ľ dans â&#x201E;?}â&#x2C6;&#x2014; ? a. (â&#x2C6;&#x2019;5, â&#x2C6;&#x2019;5)
b. (5,1)
c. (â&#x2C6;&#x2019;5,9)
d. (1,3)
Question 30 Que valent 3 629 đ?&#x2018;&#x161; C en hectolitres (â&#x201E;&#x17D;đ?&#x2018;&#x2122;) ? e. 36,29 â&#x201E;&#x17D;đ?&#x2018;&#x2122;
f.
3 629 â&#x201E;&#x17D;đ?&#x2018;&#x2122;
g. 36 290 â&#x201E;&#x17D;đ?&#x2018;&#x2122;
h. 362 900 â&#x201E;&#x17D;đ?&#x2018;&#x2122;
Question 31 Quel nombre manque-t-il dans ce carrĂŠ ? 4 1 9 8 e. 1
f.
2
3 2 4 3
1 0 2 ?
1 1 1 2
g. 3
h. 4
Question 32 Quel chiffre manque dans la suite qui suit ? 1 a. 677
2 b. 53
5
26 c. 30
? d. 28
LES Ă&#x2030;PREUVES
Question 33 Jacques, le frère aĂŽnĂŠ de votre jeune voisine a le double de lâ&#x20AC;&#x2122;âge de cette dernière. Caroline, la benjamine, est trois fois plus jeune que Jacques. Seules deux annĂŠes sĂŠparent lâ&#x20AC;&#x2122;âge de Caroline de celui de sa sĹ&#x201C;ur aĂŽnĂŠe. La mère de votre voisine a eu Jacques Ă 28 ans. Quel serait lâ&#x20AC;&#x2122;âge actuel de la mère de ces trois enfants ? e. 32 ans
f.
34 ans
g. 40 ans
h. 52 ans
Question 34 Quel carrĂŠ suit cette suite logique ? 1
1
1
2
0
2
1
2
1
1
2
1
1
0
2
1
2
?
?
?
?
g. 1
2
1
0
f.
0
2
1
0
e.
1
1
2
2
1
1
1
h.
2
0
1
2
1
1
2
0
2
1
Question 35 Additionnez les mesures suivantes : 3 đ?&#x2018;&#x2122;, 114 đ?&#x2018;&#x161;đ?&#x2018;&#x2122;, 18 đ?&#x2018;?đ?&#x2018;&#x2122;, 1 đ?&#x2018;&#x2018;đ?&#x2018;&#x17D;đ?&#x2018;&#x2122;, 8 đ?&#x2018;&#x2018;đ?&#x2018;&#x2122; et 0,03 â&#x201E;&#x17D;đ?&#x2018;&#x2122;. Le rĂŠsultat est : e. 170,94 đ?&#x2018;&#x2122;
f.
17,094 đ?&#x2018;&#x2122;
g. 1 709, 4 đ?&#x2018;?đ?&#x2018;&#x2122;
h. 17 094 đ?&#x2018;&#x161;đ?&#x2018;&#x2122;
LES Ă&#x2030;PREUVES
Question 36 Quel est le volume de la figure ci-dessous, en utilisant les mesures (non rĂŠalistes) qui y sont indiquĂŠes ?
2 đ?&#x2018;?đ?&#x2018;&#x161;
7 đ?&#x2018;?đ?&#x2018;&#x161;
6 đ?&#x2018;?đ?&#x2018;&#x161;
3 đ?&#x2018;?đ?&#x2018;&#x161; e. 42 đ?&#x2018;?đ?&#x2018;&#x161; C
f.
84 đ?&#x2018;?đ?&#x2018;&#x161; C
g. 126 đ?&#x2018;?đ?&#x2018;&#x161; C
h. 210 đ?&#x2018;?đ?&#x2018;&#x161; C
Question 37 Vous disposez de trois sacs: Sac 1 : 2 bouteilles dâ&#x20AC;&#x2122;eau et une boĂŽte Ă pharmacie ; Sac 2 : 3 bouteilles dâ&#x20AC;&#x2122;eau et quelques biscuits ĂŠnergĂŠtiques du quart du poids de la boite Ă pharmacie du sac 1 ; Sac 3 : 3,5 bouteilles dâ&#x20AC;&#x2122;eau ayant le mĂŞme poids que le sac 1. Quel est le poids des biscuits ĂŠnergĂŠtiques du sac 2, si une bouteille dâ&#x20AC;&#x2122;eau pèse 1,6 đ?&#x2018;&#x2DC;đ?&#x2018;&#x201D; ? e. 600 đ?&#x2018;&#x201D;
f.
500 đ?&#x2018;&#x201D;
g. 400 đ?&#x2018;&#x201D;
h. 300 đ?&#x2018;&#x201D;
Question 38 Une rĂŠcolte de lĂŠgumes est planifiĂŠe sur plusieurs jours. C
Jour 1 : de la rĂŠcolte ; j
h
Jour 2 : dela rĂŠcolte ; 2 h
Jour 3 : de la rĂŠcolte de la veille ; C
Jour 4 : Le reste de la rĂŠcolte. Quelle part de la rĂŠcolte reste-t-il Ă rĂŠcolter le dernier jour ? e.
h hj
f.
0 hj
g.
h j
h.
2 hj
LES ÉPREUVES
Question 39 Quel est le morceau qui manque à ce carré ? A D B C e.
B C A D
D A ? ?
C B ? ?
f.
g.
h.
D
C
C
D
C
D
D
C
A
B
A
B
B
A
B
A
Question 40 Quel est le résultat de l’opération y 2
e. 1
f.
×10€2 ×
h 0
0
1 + ×9 ×10€C ×10€h C
g.
h 2
€h
? h.
h k
LES ÉPREUVES
GRILLE DE RÉPONSE Aptitude verbale & Logique 40 questions
N° question
1
Réponse
C
2 C
3 C
4 B
5 B
6 A
7 C
8 B
9 A
10 C
Rectification éventuelle N° question
11
Réponse
D
12 A
13 C
14 D
15 C
16 B
17 C
18 A
19 B
20 C
Rectification éventuelle N° question
21
Réponse
D
22 C
23 A
24 C
25 A
26 B
27 C
28 A
29 D
30 C
Rectification éventuelle N° question
31
Réponse
B
Rectification éventuelle
32 A
33 C
34 D
35 B
36 B
37 A
38 A
39 D
40 C
LES ÉPREUVES
ENTRETIEN INDIVIDUEL / QUESTION DE CULTURE GÉNÉRALE OU SUJET D’ACTUALITÉ
Coefficient : 15
Durée : 20 min de préparation + 30 min d’entretien
_____________________________________________________
ENTRETIEN INDIVIDUEL
Épreuve “reine” des oraux, l’entretien individuel permet au jury d’évaluer vos capacités de réflexion et d’analyse, votre ouverture et votre curiosité intellectuelle, votre potentiel et votre motivation pour intégrer une école de management (et l’INSEEC Business School en particulier).
Le déroulement de l’épreuve
L'entretien individuel dure une quinzaine de minutes, au cours desquelles il vous faudra convaincre votre jury. Cet entretien est précédé de la question de culture générale ou sujet d'actualité.
La « discussion » avec le jury
Pendant cette phase d’échange, dont la durée de 15 minutes, le jury va s’attacher à cerner votre personnalité, vos attentes, votre potentiel, vos projets… Il va notamment exploiter le questionnaire que vous aurez préalablement rempli. Soignez le fond autant que la forme, et répondez à chacune des questions posées, même si certaines ne vous paraissent pas pertinentes (car elles le sont assurément pour le jury). Parlez de vous avec franchise et ne répondez pas ce que vous pensez que le jury a envie d’entendre : ne vous inventez pas une passion pour la littérature médiévale en pensant impressionner vos examinateurs… Vous seriez immanquablement démasqué(e) et l’effet serait dévastateur !
LES ÉPREUVES
Quelques conseils utiles…
Le principe de base, à n’oublier sous aucun prétexte, est que vous êtes devant un jury, généralement composé d’un intervenant de l’INSEEC Business School, et d’une personnalité extérieure ou d’un ancien de l’école, et que ce jury est chargé d’évaluer votre prestation : autant mettre toutes les chances de votre côté.
Une tenue correcte, un effort de présentation, seront appréciés favorablement : veste et cravate pour les garçons, ensemble tailleur pour les jeunes filles, considérez qu’il s’agit de votre premier entretien d’embauche.
« Bonjour, au revoir », sont des règles de courtoisie essentielles, que l’on se doit de respecter, sans ajouts ou fioritures inutiles. Il n’est pas d’usage non plus de serrer la main des membres du jury…
Le jury est ici souverain. Bannissez le mépris ou l’agressivité, devant une question ou une remarque qui vous déplait ou vous surprend. Surtout, ne répondez pas à une question par une autre question.
Écoutez les questions des membres du jury, ne leur coupez pas la parole, même s’ils vous interrompent. Répondez avec humour et bonne grâce, en avouant franchement votre ignorance à une question précise, sans toutefois donner l’impression de ne pas vouloir chercher, et d’accepter trop facilement la défaite.
Vous aurez également rempli un questionnaire, permettant aux jurés d’avoir de vous une première approche. Vous y parlez de votre personnalité, de votre capital d’expériences et de vos perspectives d’avenir. Apprenez à vous mettre en valeur, donner au jury l’envie de vous interroger sur votre domaine d’excellence.
A la fin de l’épreuve, résistez à la tentation de demander votre note, ou une appréciation : le jury délibérant à l’issue de l’entretien, vous recevrez vos résultats sous quinzaine.
En conclusion, N’envisagez pas cet entretien comme un mauvais moment à passer ! D’une part, ce n’est généralement pas le cas (le jury ayant à cœur de vous mettre en confiance pour tirer le meilleur de vous-même), d’autre part, cela vous mettrait dans la pire des dispositions psychologiques : vous risqueriez de paraître au mieux introverti(e), au pire sur la défensive. Gardez à l’esprit que cet entretien est avant tout un moment d’échange et de découverte et que le jury n’est pas là pour vous juger, mais pour s’assurer que votre profil correspond à celui des élèves qu’il souhaite recruter.
LES ÉPREUVES
____________________________________________________
QUESTION DE CULTURE GÉNÉRALE OU SUJET D’ACTUALITÉ
L’objectif de cette épreuve est de mesurer les facultés d’analyse et de réflexion de chaque candidat et ses facultés d’adaptation, d’éloquence et de persuasion.
Le candidat « tire au sort » deux sujets, un sujet de culture générale et un sujet d’actualité.
Il retient l’un des deux, et dispose de 20 minutes de préparation pour un exposé de 5 à 10 minutes qu’il présente devant un jury de deux ou trois personnes.
L’exposé permet au candidat d’être le premier à prendre la parole. Le jury est libre de poser des questions lors de l’exposé du candidat. A l’issue de l’épreuve chaque juré doit remplir une grille d’évaluation.
La grille d’évaluation repose sur les critères suivants : - Sait expliquer le sujet - Conduit une démonstration claire jusqu’à la conclusion - Evoque aisément des faits concrets, des personnalités marquantes, des événements récents - Manifeste de l’intérêt pour l’analyse intellectuelle, les idées novatrices, les questions complexes - Trouve une forme d’expression dynamique
Quelques exemples de sujets 2015 : CULTURE GENERALE : • LE PARLEMENT FRANÇAIS, • LA SAGESSE, • LES APPARENCES, • « LES LIVRES SACRÉS […] NE RIENT JAMAIS », (BAUDELAIRE) ACTUALITÉ : • L’ÉCONOMIE VERTE, • LE BONHEUR AU TRAVAIL : MYTHE OU HORIZON ? • FAUT-IL SUPPRIMER LES PARADIS FISCAUX ? • FAUT-IL INTERVENIR EN SYRIE ?
LES ÉPREUVES
ENTRETIEN DE LANGUE ANGLAISE
Coefficient : 5
Durée : 20 min
_____________________________________________________ L’examinateur mène avec vous une véritable discussion. Il évalue en priorité votre capacité à réagir et à utiliser de manière optimale le capital de connaissances dont vous disposez.
Le jury souhaite vérifier si votre niveau est suffisant pour permettre une participation active et efficace à un cours de langue au niveau école supérieure de commerce.
Le jury se reposera sur les critères suivants : - compréhension - capacité de réponse - grammaire - lexique - aisance