
4 minute read
Speakers Corner ION déploie ses ailes
Une équipe déjà en croissance
Mine de rien, ION Luxembourg compte déjà une collaboratrice et un collaborateur qui fait l’aller-retour entre Bruxelles et Luxembourg. Un quatrième collaborateur se joindra à l’équipe Luxembourgeoise début mai.
Cela fait huit mois à peine, qu’ION s’est implanté sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg. Et déjà, les premiers projets sont acquis. Il va sans dire que l’expérience et le dynamisme de Stéphane Deby y sont pour quelque chose. L’adéquation de l’ADN Luxembourgeois et de L’ADN ION fait certainement le reste.
ION déploie ses ailes
— Quelle est votre expérience dans le
monde de l’immobilier ?
Stéphane : « Après des études d’ingénieur, je me suis tout de suite dirigé vers l’urbanisme plutôt que vers la construction. Démarrer d’une friche pour y transcrire une vision, c’est quelque chose qui m’a toujours passionné. J’ai d’abord travaillé pour Thomas & Piron, pour le groupe Matexi pour enfin rejoindre le groupe Promobe, un groupe leader du marché luxembourgeois pour lequel j’ai travaillé 17 ans. Ma principale activité était le développement de projets. Pendant ma carrière, j’ai eu la chance de collaborer avec di érents architectes de renom et de réaliser des projets d’exception. »
— Qu’est-ce qui vous a attiré le plus chez ION ? Stéphane : « L'idée de relever un nouveau challenge avec ION. Je dois admettre que le dynamisme de Kristof et Davy m’a indéniablement tenté. Ce sont de vrais communicateurs d’énergie et cela a certainement été un phénomène de séduction. Mais je dirais que c’est aussi l’ADN ION. Il est vrai que le luxembourgeois peut se reconnaître dans ce souci de l’esthétique et les valeurs flamandes de rigueur et de formalisme. »
— En quoi consiste votre fonction chez ION ? Stéphane : « Aujourd’hui, pour moi, il est surtout question d’acquérir du foncier. Mes premiers pas ont été tout simplement de poursuivre mes contacts construits après ces 25 années de présence au Grand-Duché de Luxembourg. Tout d’abord, j’ai expliqué le projet de ION. Il a été très satisfaisant de constater que ces contacts avaient était séduit par l’ADN de ION et étaient très demandeurs de pouvoir s’associer à la marque ION afin d’entamer cette nouvelle aventure à nos côtés. »
Le Luxembourg, un pays pas de sens
Culturellement, un frontalier est malgré tout attaché à sa culture et à son pays d’origine. Un Français envisagera donc par exemple d’aller vivre au Luxembourg mais plus rarement d’aller vivre en Allemagne ou Belgique.

'Le Luxembourgeois se reconnaît dans le souci de l’esthétique et les valeurs flamandes de précision.
— Stéphane Deby — Quel est l’intérêt de ION pour le
Luxembourg ?
Stéphane : « Il y a une volonté d’expansion pour le groupe ION, c’est sûr. Le Grand-Duché est finalement un pays à proximité de la Belgique. Le Luxembourg est un pays qui se porte bien économiquement et qui jouit d’un certain pouvoir d’achat. En outre, le Luxembourg est un pays qui a le mérite d’être transparent et clair. Notre cadre législatif et réglementaire est assez précis : lorsqu’on acquiert un terrain par exemple, les capacités constructives et la destination des terrains sont documentées dans la législation. On ne se lance donc pas dans l’inconnu. »
— Sur quel marché allez-vous vous
concentrer ?
Stéphane : « Le Luxembourg n’est pas un grand pays par sa taille et l’activité de bureau se concentre globalement sur quatre zones où la maîtrise foncière est déjà relativement complète. C’est pourquoi l’approche de ION sur le marché Grand-Ducal se centre principalement sur le résidentiel à l’acquisition. La demande y est toujours forte. Toutefois, le prix de sortie est un grand élément de vigilance. Les prix sur la ville de Luxembourg sont tellement élevés qu’ils ne sont parfois plus accessibles. L’attractivité du nord du pays est donc aujourd’hui une réalité. Une partie de la population, en fonction de ses revenus et du bien qu’elle recherche, préfère traverser la frontière et s’installer du coté belge, allemand ou français. Il y a donc un réel attrait des villes frontalières comme Trèves, Arlon, Thionville, … »
Stéphane : « Mais je suis heureux de dire qu’après huit mois d’activités, nous avons pris confiance puisque nous avons déjà acquis les premiers terrains pour nous permettre de développer des projets.. Il s’agit, entre autres, d’un projet de 11.000 mètres carré composé de deux petites résidences de 20 appartements et 25 maisons à Steinfort. »
— Quels sont les objectifs suivants ? Stéphane : « L’acquisition est une phase importante mais il faut aussi construire et développer. Nous engageons donc des ingénieurs et architectes pour la planification et la négociation avec les administrations communales. Nous espérons passer très vite à la troisième phase qui est celle de la construction. »

— Quels sont vos plus grands défis ? Stéphane : « Le plus grand défi reste de trouver les bonnes opportunités de terrain. Le succès de ION est aussi de ne jamais s’être illusionné. Il s’agit donc toujours de faire l’adéquation entre la recherche et le juste prix des terrains, tout simplement. »
À l’ombre d'une icône luxembourgeoise
Les bâtiments de ION se trouvent à un jet de pierre de la célèbre Banque Internationale à Luxembourg (BIL), la plus ancienne banque privée du Grand-Duché de Luxembourg, qui fut fondée en 1856.