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Le Billet de Clémence Faurisson

Allô maman bobo ! Edité par l’ISCPA 47, rue du Sergent Michel-Berthet 69009 Lyon

Directrice de publication Isabelle Dumas

Rédactrice en chef Clémence Faurisson

Secrétaire de rédaction Lola Faisandier

« Je n’ai plus d’inspiration ! » Voilà ce que le cinéma français pourrait se dire. Les Trois Frères : le retour, ou encore La Belle et la Bête sont les deux gros films français attendus cette semaine. L’un pour le retour très attendu du trio comique et l’autre pour le budget pharaonique (33 millions d’euros) et son casting. Et pourtant, à la vue des bandes-annonces, on peut seulement se dire que le cinéma français est un

Au sommaire 3

Journalistes Mathieu Portogallo Alisson Fornage Clémence Faurisson Lola Faisandier Corentin Porcheron Aurore Meslati Gilles Reymann

Retrouvez-nous sur Internet et les réseaux sociaux Facebook : 10dumatlemag Twitter : @ISCPA

de ce numéro

A la Une Nicolas Collongues, neurologue : « La passion pour un seul être, le désir pour plusieurs ».

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Du mariage arrangé au couple sinistré

Décryptage Internet, le nouveau tribunal des passions

Photographe

Pierre Maier Clémence Faurisson

peu en panne d’inspiration.Vide, creux, mou, nombreux adjectifs du même acabit sont utilisés dans les premières critiques. Fait pour rivaliser avec les superproductions américaines, Christophe Gans (réalisateur de La Belle et la Bête) tente le pari de refaire les 5 millions d’entrées qu’avait fait Le Pacte des Loups. Peut-on faire du neuf avec du vieux ? Le pari est ouvert...

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Polémique

Interview Sébastien Dupuy, régisseur cinéma : « En France, il y a une crise de la comédie ».

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www.10dumat.iscpalyon.com

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Portrait Wilfried Essomba, créateur de la marque de vêtement Bledardise

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Photo de la semaine Chapitre, c’est la fin

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J’ai testé pour vous Une soirée jeux de société à la boutique Trollune

Dieu, la Loi et Vincent Lambert

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Les bons plans de la rédaction

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L’agenda


A la Une

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© Pierre Maier

« La passion pour un seul être, le désir pour plusieurs » La Saint-Valentin approche... Mais au fait, quels sont les mécanismes qui nous font tomber amoureux ? Réponse avec Nicolas Collongues, neurologue aux hôpitaux universitaires de Strasbourg. Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsqu’on tombe amoureux ? Il faut savoir de quel type d’amour on parle. Les premières données nous montrent que l’amour est un sentiment complexe qui est la résultante de comportements conservés depuis le début de l’espèce,

très similaires aux animaux. L’amour, d’un point de vue neurologique, ce sont trois types de comportements. Un, l’excitation sexuelle. Deux, la passion amoureuse, qui est plutôt ce qu’on considère comme l’amour romantique ; il est plus développé chez l’homme que chez l’animal. Trois, l’attachement,

qui est la forme de l’amour la plus durable. Quelles sont les zones du cerveau qui provoquent l’excitation sexuelle ? Pour le savoir, on a observé le cerveau de plusieurs personnes par IRM, pendant qu’on leur diffusait des


A la Une

4 images pornographiques. Quand on est excité, il y a des aires cérébrales qui interagissent : d’abord, la fonction cognitive, qui permet d’interpréter nos sens. Nous sommes donc sensibles aux images, aux odeurs, ou au toucher. Il y a aussi la fonction autonome, qui provoque l’augmentation de la température du corps, la sueur, et évidemment l’érection. On sait aussi que les hormones, comme les androgènes ou la testostérone, jouent un grand rôle dans le désir. Les femmes, par exemple, ont plus d’appétit sexuel au moment de l’ovulation

frontales, qui sont celles du jugement et de la critique. L’amour fausse donc le discernement, et pour cette raison nous ne pouvons pas être objectifs quand il s’agit de la personne qu’on aime. Combien de temps dure la passion amoureuse ? Ce sentiment est-il durable ? Non. Frédéric Beigbeder suppose que « l’amour dure trois ans », mais en ce qui concerne la passion, c’est même certainement plus court. Mais l’attachement, nous allons y venir, est beaucoup plus durable.

Qu’est-ce qui explique que nous soyons attirés par une personne, plutôt que par une autre ? On suppose que les phéromones influencent notre choix. On pense Vous avez évoqué la passion que nous sommes attirés par les gens amoureuse, qu’en dit la science ? ayant des phéromones opposées, et La passion amoureuse est donc complémentaires aux nôtres, ce orientée vers une seule personne, qui renforcerait le bagage génétique contrairement au désir sexuel qui des futurs enfants. D’un point de vue est dirigé vers plusieurs individus. psychiatrique, deux types d’individus Ce caractère peu développé chez les nous attirent : ceux qui ressemblent animaux, est une aspiration à l’union à nos parents (pour un homme à sa émotionnelle. A l’aide d’IRM sur mère, pour une femme à son père), et de jeunes couples, on voit agir des les personnes qui nous ressemblent aires impliquées dans la motivation. physiquement et émotionnellement. Les gens sont très motivés quand ils pensent à la personne qu’ils aiment. Quand la passion amoureuse, Ce qui est intéressant, c’est qu’on voire le désir, s’étiole, il reste voit aussi se désactiver les zones pré- donc l’attachement. Est-ce le

« L’attachement est plus durable que la passion qui est très courte »

Nicolas Collongues, neurologue. © DR

sentiment que l’on éprouve aussi pour les amis ou la famille ? Concernant l’attachement, nous avons beaucoup de données chez l’animal, notamment le campagnol, un petit rongeur. En effet, le campagnol des plaines est monogame alors que le campagnol des montagnes est polygame et opportuniste. On a donc étudié les différences entre eux. Chez ces rongeurs, l’arginine/vasopressine et l’ocytocine (hormones) jouent un rôle majeur dans l’attachement. Chose passionnante : ce sont les mêmes hormones que dans l’amour maternel, chez la maman quand elle vient d’accoucher ou quand elle donne le sein à son enfant. Ces mêmes hormones, de manière plus faible, constituent aussi l’attachement amical.

L’amour est-il aveugle ? «L’amour dans le noir peut-il survivre au grand jour ? ». C’est le slogan de l’émission de TF1 : « L’amour est aveugle », diffusée depuis 2010. Trois hommes et trois femmes aux physiques très différents essayent de se séduire sans jamais se voir. A la fin de l’émission, ils se découvrent, et décident de poursuivre ou d’arrêter leur relation. Massages, illusions, jalousies et autres jeux amoureux ont lieu dans une sublime villa où les candidats ne peuvent se rencontrer que dans une pièce plongée dans le noir. TF1 veut mettre en avant la sensualité avant le sentiment amoureux. Sous couvert de cette télé-réalité, l’émission tente de répondre à cette question: « Est-ce possible d’aimer sans tenir compte du physique de l’autre? ». Rien n’est moins sûr, puisque les « couples » ne repartent pas souvent ensemble une fois qu’ils se sont découverts… Le comble pour « L’amour est aveugle »? L’émission qui a révélé Nabilla ne séduit pas les téléspectateurs. Elle a réalisé moins de 20 % de part de marché vendredi dernier.

Retrouvez notre article sur le business de l’infidélité


A la Une

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Du mariage arrangé au couple sinistré De la dot aux relations à durée déterminée, la notion de couple semble désormais bien vague. Au point qu’il est devenu difficile d’en préciser les enjeux alors que la Saint-Valentin approche.

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n l’espace de deux siècles, la notion de couple a considérablement évolué. Les mariages arrangés, fréquents avant la Révolution, écartaient le processus de libre-arbitre. Les principaux intéressés n’étaient pas toujours maîtres de leur décision et l’aspect psychologique totalement éclipsé. Puis, le mariage d’amour s’est imposé exclusivement sur l’affection et la séduction. Si l’on remonte deux générations en arrière, la donne est encore bien différente. Georgette, mariée en 1950 à l’âge de 25 ans, précise que « le concubinage n’était pas entré dans les mœurs à cette époque. Vivre en couple, c’était se marier, fonder une famille et assurer une assise économique. Le poids de l’Église était important et l’athéisme peu fréquent. Il fallait se conformer à des règles coutumières ». Et de terminer son récit sur une note cynique : « Divorcer ne se faisait pas ou très peu, c’était l’histoire d’une vie tout simplement. »

Le travail des femmes s’est démocratisé et le rapport de force au sein du couple s’est équilibré. La réalité actuelle est bien connue. Les couples se font et se défont surtout chez les jeunes. Les sites de rencontres ne se sont jamais aussi bien portés. L’adultère est même en train de se démocratiser. On parle alors de « relation-kleenex ». Pourtant, certains couples tentent malgré tout de préserver cette unité.

La thérapie de couple, une solution

Meryl Streep et Tommy-Lee Jones ont remis au goût du jour la notion de thérapie de couples dans le film de David Frankel, « Tous les espoirs sont permis » (2012). L’histoire dépeint le quotidien de deux sexagénaires dont la relation bat de l’aile depuis trop longtemps. Les protagonistes suivent alors une thérapie pour que leur union retrouve ses lettres de noblesses. Cette réalité est aussi présente

dans l’Hexagone, comme le souligne le psychothérapeute lyonnais, Gilles O. : « La demande a augmenté considérablement ces dernières années, il n’y a pas de modernité dans la souffrance des couples. » Le partage est souvent la pièce manquante du puzzle. Les gens viennent chercher des réponses, sur leur sexualité, les dépressions, autant d’éléments qui nuisent au quotidien. « Le but de la thérapie est de permettre à une personne de penser seule en présence de l’autre. L’égoïsme est un mal qui rend anarchique cette union ». Le problème ne semble pas être relationnel puisque le thérapeute reçoit également des jeunes d’une vingtaine d’année. Mais le leitmotiv est toujours le même : trouver des solutions. Le thérapeute finit toujours l’entretien sur une note positive : « Le couple n’est pas un kleenex à détruire mais un enjeu de créativité. » Mathieu Portogallo et Aurore Meslati

Qu’en pensent-ils ? Être en couple est-il plus difficile qu’avant ?

Patricia, 49 ans : « Être en couple a toujours été difficile. Ce n’est pas facile d’accorder deux caractères sur la durée. Mais je suis optimiste, il

y a une valorisation du couple, ils feront plus d’efforts aujourd’hui parce que la société renvoie une image négative de la vie en solo. Je trouve que les réseaux sociaux, c’est plutôt une bonne chose pour élargir les horizons des personnes célibataires. »

Nicolas, 21 ans : « Avant, les choses étaient surement plus romantiques. Quand deux amoureux étaient séparés, ils s’envoyaient des belles lettres, et non pas des textos. Ça avait un autre cachet... Aujourd’hui, les relations sont asseptisées. »

Floriane, 23 ans : « Les filles ont changé et je pense que la femme est plus libérée et assume plus son côté sexuel. C’est une menace pour le couple. »


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Décryptage Internet, le nouveau

Même en en faisant une utilisation modérée, il devient facile d’être tracé sur les réseaux sociaux. © Pierre Maier

Depuis quelques années, bien des noms ont illustré le sinistre Panthéon des « lynchés de la Toile », ces personnes qui se sont forgé une triste notoriété via le web, à l’instar du désormais célèbre « Farid de la Morlette », le lanceur de chat, et autres gamins molesteurs d’handicapés. Ainsi estampillés pour longtemps de paria, la vindicte des internautes s’est acharnée sur eux avec une rare véhémence.

«T

out désormais est passé au prisme des réseaux sociaux. C’est l’époque qui veut ça, mais la frontière entre vie publique et vie privée perd de sa substance. » C’est dire si le constat dressé par Alexandre Prot, spécialiste des réseaux sociaux, est sans appel, et que la virtualité fait désormais partie intégrante de notre identité. Ainsi, Farid Ghilas, le jeune Marseillais ayant récemment catapulté un chat contre un mur, demeurera désormais sous le sobriquet de « Farid de la Morlette ». Honni et menacé par-delà même nos frontières, sa réputation ne devrait, toujours selon Alexandre Prot, souffrir que peu de l’érosion du temps : « Au bout d’un moment, le

temps fera son effet ! Mais à tout jamais son nom restera associé à ses actes. »

« On en parle parce que c’est choquant »

Une sordide postérité qui s’explique aisément, selon Lucile Merra, sociologue spécialisée de l’Internet : « On parle de ces vidéos tout simplement parce que c’est choquant, d’autant plus que le chat est un animal extrêmement populaire sur Internet, c’en est presque un symbole. Il a fait ça pour récolter une certaine attention : je veux faire le malin, je veux qu’on me regarde. » Et d’avoir eu, au mieux l’ingénuité, au pire la sotte vantardise de poster ses exploits sur les réseaux sociaux, « Farid de la Morlette » a

pu expérimenter, bien malgré lui, les conséquences de l’effet papillon et son déferlement de haine. Car c’est grâce à la mobilisation des réseaux sociaux que Farid Ghilas a été localisé, puis interpellé.

Appels au meurtre, au lynchage, xénophobie…

Ils ont été plusieurs milliers, à se revêtir l’espace d’un clic ou d’un commentaire, du manteau sanglant d’un justicier virtuel. Et pour infâmes que furent les actes commis par « Farid de la Morlette » ou par les voyous ayant violenté le jeune handicapé, les réactions consécutives des internautes ont atteint un rare degré d’indignation, mais aussi de


Décryptage

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tribunal des passions véhémence : appels au meurtre, au lynchage public, injures plus ou moins étoffées, amalgames xénophobes de toutes sortes, etc. Par exemple, sur un groupe Facebook sobrement intitulé : « Pour que Farid de la Morlette, tueur de chat, aille en prison », on trouve, entre autres, ce genre de commentaires : « Sale pourrit ure, crève », « On va le jeter d’un toit ce fils de p… », ou encore « C´est pas un Marseillais, c´est un arabe… » Des propos tombant bien évidemment sous le coup de la loi, compte tenu, outre leur substance, de leur caractère public. Sans compter que d’autres internautes ont divulgué l’identité, adresse et autres informations personnelles pouvant permettre de l’identifier et de le débusquer. Bref, on peut être le plus obscur des anonymes, on ne peut échapper à l’œil omniscient des réseaux sociaux.

Un tribunal révolutionnaire qui s’est mis en branle

Evidemment, le relatif anonymat qu’offrent les réseaux sociaux peut expliquer un sentiment d’impunité de la part de certains internautes. Toutefois, c’est un véritable tribunal révolutionnaire qui s’est mis en branle, et qui pourrait avoir influencé le verdict de la justice. Car devant le tollé suscité sur le web, assorti d’une pétition ayant récolté plus de 300 000 signatures, Farid Ghilas a écopé d’une peine particulièrement rude eu égard aux faits qu’il a commis : un an de prison ferme. « C’est une peine particulièrement sévère, avoue Florie Wagner, juriste. Je pense que la pression médiatique y est pour une part non négligeable. » Et pour cause, le 4 février, soit un jour après la condamnation de Farid Ghilas, un restaurateur d’Angers a été condamné à quatre mois de

prison avec sursis pour avoir aspergé un chat (euthanasié depuis) de soude caustique, prétextant « ne plus supporter les chats errants dans son quartier ». Une peine dont la relative clémence peut s’expliquer par la faible exposition médiatique de l’acte. Quant à Farid Ghilas, son casier comportait de lourds antécédents qui ont forcément grevé sa peine. Mais difficile, a contrario, de minimiser l’influence populaire dans le verdict de la justice. Certes, la vox populi a plus que jamais le droit de citer, mais en matière de justice, certaines limites ne doivent être outrepassées. Car vouloir se substituer, d’une manière ou d’une autre, à la justice, c’est ouvrir grand la boîte de Pandore, avec son cortège de vendetta incompatibles avec la notion d’Etat de droit, pilier de notre civilisation, et unique détenteur de la coercition. Gilles Reymann

« Toute une dimension de notre vie se retrouve sur les réseaux sociaux » © DR

Blandine Poidevin, juriste spécialisée en droit de l’Internet Quelle est la portée des propos pouvant être tenus sur un réseau social ? Sont-ils publics ou privés ? Il demeure une certaine ambiguïté à ce sujet : les propos tenus sur un réseau social sont considérés comme privés, mais deviennent publics dès qu’ils sont publiés sans protection particulière.

L’anonymat que peut procurer un réseau social semble offrir une relative impunité. Qu’en est-il en pratique ? Cette affirmation est exacte, néanmoins il faut la contrebalancer par le fait qu’on arrive, grâce aux données de connexion, à identifier régulièrement l’auteur des faits. Constatez-vous une hausse des cas de harcèlement ou autres injures sur Internet ? Oui, mais à mon sens cela va tout simplement de pair avec la hausse de

l’utilisation de l’outil internet. Ne pensez-vous pas, au vu des récents événements, que les réseaux sociaux réhabilitent une forme moderne de délation ? Les réseaux sociaux sont aussi utilisés par les services de police et de gendarmerie pour contrôler ce qui se passe. Il s’agit plutôt d’une dimension de notre vie qui s’y retrouve...

Propos recueillis par Gilles Reymann


Polémique Dieu, la Loi et Vincent Lambert

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Victime d’un accident de la route en 2008, Vincent Lambert, 38 ans, s’est retrouvé tétraplégique. Malgré les soins qui lui sont donnés au CHU de Reims, l’homme vit dans une profonde souffrance. Face à cette situation, sa femme souhaite un arrêt des soins. La loi Léonetti (2011) proscrit l’acharnement thérapeutique. Néanmoins une partie de la famille, croyante, réfute cette hypothèse. Si l’affaire ne cesse d’animer l’opinion nationale, la mouvance catholique se montre très ferme sur la question.

Léonetti face à Dieu

Le tribunal administratif a reconnu que la loi Léonetti s’appliquait pour l’affaire Lambert. Mais que ditelle précisément ? La loi proscrit l’obstination déraisonnable du corps médical et la prolongation artificielle de la vie du patient, y compris dans l’hypothèse où ce dernier est hors d’état d’exprimer sa volonté. La

© IDE

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imple et compliqué à la fois. Pour mieux comprendre les tenants et aboutissants de l’affaire Vincent Lambert, il convient de s’intéresser aux deux entités directement concernées autour de la vie de cet homme. Comprenez, la religion et la loi. Selon l’Église catholique, chacun est responsable de sa vie devant Dieu, qui la lui a donnée, et c’est l’Homme qui en reste le souverain maître. Pourtant, Sylvain, 23 ans, étudiant en théologie à l’université catholique de Lyon, relativise très vite cet état de fait : « Une action ou une omission ayant pour conséquence de donner la mort afin de supprimer la douleur, ce qui est le cas dans cette affaire, constitue un meurtre du point de vue biblique... » En d’autres termes, les soins palliatifs visant à atténuer les souffrances du patient, constituent une forme de charité désintéressée. « Le Vatican est catégorique sur la question : l’euthanasie est un meurtre. Benoît XIV voyait cela comme un acte indigne de l’Homme », explique l’étudiant. La position des parents de Vincent Lambert trouve ici tout son sens. Néanmoins, dans un pays laïc comme la France, une barrière juridique vient s’interposer à cette réalité religieuse.

décision de stopper l’administration d’un tel traitement peut être collégiale après consultation d’une personne de confiance de la famille ou proche du patient. Dans l’hypothèse où la décision des proches ne serait pas unanime, c’est celle du patient qui fait foi. En droit français, l’écrit prime toujours sur une volonté tacite. Or, dans l’affaire Vincent Lambert, ce dernier n’aurait exprimé cette volonté qu’oralement.

Finalement, toute cette histoire ne repose que sur un manque de preuves tangibles. Les médecins en charge de Vincent Lambert sont bien évidemment consultés, même si le verdict final revient aux juges. Une ingérence vivement condamnée par le corps médical. Reste maintenant à savoir où Vincent Lambert trouve sa place dans ce méli-mélo juridico-religieux... C. Porcheron et M. Portogallo


Interview

« En France, il y a une crise de la comédie » Les Inconnus (Didier Bourdon, Pascal Légitimus et Bernard Campan) étaient à Lyon vendredi pour la promotion de leur film, sorti mercredi dans les salles obscures. « Les trois frères : le retour », attendu depuis plus de dix ans, ne fait pas l’unanimité auprès des premières critiques. Ce n’est pas le premier groupe d’humoristes mythiques qui a tenté un retour après du public : on se souvient des Bronzés 3, sorti en 2006, 28 ans après le dernier triomphe des Bronzés font du ski. Pour Sébastien Dupuy, régisseur pour le cinéma et l’audiovisuel, ce retour n’est pas que pour des raisons pécuniaires. Pourquoi Les Inconnus tententils de revenir ? Je ne pense pas que les raisons soient pécuniaires, c’est un groupe d’amis qui veulent faire plaisir au public et se faire également plaisir. Ils ont fait rire une bonne partie de la France. Le premier film était bon, il y avait un scénario, de l’humour et de l’émotion. Pour autant, le succès n’est pas gagné d’avance pour le second. Le teaser était intéressant, mais la bande-annonce n’attire pas particulièrement. Les premières critiques confirment les doutes. Suite de gags mous, humour réchauffé… Ce sont des bons comédiens mais si le scénario n’est pas assez solide, ils ne sauveront pas le film. Nous avons tous un film de référence dont on connait les répliques par cœur, pourquoi les comédies françaises récentes n’arrivent plus à marquer les esprits ? C’est en effet de plus en plus rare. « Astérix : mission Cléopâtre » est resté mythique mais les autres n’ont pas marqué les esprits. Pour les Bronzés, c’est un peu le même problème : leurs films cultes ont bercé des générations mais la suite a écœuré les premiers fans et n’ont pas enchanté les nouveaux. De plus, le public dans les salles a changé et il est devenu plus exigeant. Pour avoir un bon film, c’est tout un ensemble de composants : scénario, casting,

plans... Mais même si le scénario est bon, cela ne fait pas une bonne comédie comme le fait que le casting ne se suffit plus à lui-même. On produit des films en fonction du goût des gens, en majorité on prend les goûts de la ménagère de moins de 50 ans. Un autre problème, la production cinématographique n’est souvent pas adaptée pour le petit écran. L’humour de ces comédies n’aurait pas un peu vieilli ? Non, même les générations qui n’ont pas grandi avec ces Sébastien Dupuy, sur un tournage. © Droits réservés films les connaissent par vendus, même un peu trop. On n’a cœur. Ils sont cités à tout bout de un peu l’impression d’être écœuré champ par de nombreuses personnes avant même d’avoir vu le film. Il est de tous âges. important au cinéma de garder une certaine part de mystère, il faut « Les trois frères : le retour » susciter l’envie. Dans le cas des Trois a fait l’objet d’une grande frères, ils en font beaucoup ce qui promotion en avait-il vraiment n’est jamais vraiment bon. besoin ? Mais je les adore, se sont de très Il y a eu beaucoup de choses pour bons comédiens, cependant je ne suis la promotion du film, c’est vrai. Il y pas sûr d’aller voir le film au cinéma. a eu beaucoup de marketing sur Internet. C’est l’avantage de la promo sur Internet, il offre une certaine Propos recueillis liberté en plus. Ils se sont beaucoup par Clémence Faurisson

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Portrait

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Un « bledard » lyonnais à l’assaut de la mode Cet été, le Lyonnais Wilfried Essomba avait fait parler de lui en lançant une campagne de financement participatif pour monter sa marque. Depuis, la collection de Bledardise s’est étoffée et le jeune homme cherche à fonder une équipe.

W

ilfried Essomba ne jure que par le poulet. Il en est tellement friand qu’il décide, à ses heures perdues, de créer un tee-shirt vantant les délices de la volaille. En 2011, In Chicken We Trust, son premier flocage, est né. A l’époque, le Lyonnais, débarqué du Cameroun en 2002, tient un blog où il raconte au quotidien et avec humour ses déboires de « bledard » né en Afrique, le cœur bercé par deux continents, deux univers, deux modes de vie. Ses amis, fervents followers, lui rappellent son slogan aux honneurs du poulet, et le poussent à développer le concept. En avril 2013, Wilfried décide de faire de sa double culture présent, Wilfried cherche à étoffer son équipe pour « passer aux choses sérieuses ». le moteur de ses créations, et lance A © Clémence Faurisson sa marque de vêtements d’inspiration financement participatif lancée sur des créateurs, où Wilfried pourrait africaine, Bledardise. Il lance tout d’abord des Ulule, en juillet, qui permet à Wilfried s’installer dans l’année. Mais l’entrepreneuriat, dans lequel déclinaisons de son tee-shirt spécial de faire connaître sa marque à un plus large public. « Même si les 3 000 € le créateur ambitieux s’est lancé poulet, et réfléchit aux premières récoltés n’ont pas suffi à tout financer, à la tête la première, n’est pas chose pièces en wax, un tissu africain présent, on me prend au sérieux : finies facile quand on est tout seul. « J’ai bigarré. « L’idée de base était de créer les blagues sur le poulet, les prochains assuré la communication », décrypte une collection accessible à tous les vêtements seront plus recherchés », Wilfried, qui a appris le graphisme en budgets, où chacun viendrait piocher autodidacte. « Mais sans quelqu’un qui sa petite dose d’Afrique selon son style. promet le jeune homme. assure ma comptabilité, je ne pourrais Le continent reste, pour jamais m’en sortir ! » Avis donc aux beaucoup, associé à une intéressés : l’équipe de Bledardise « Une marque identitaire image trop traditionnelle, cherche à s’étoffer. Et pour ceux alors qu’il est en plein mais pas communautaire » que les chiffres rebutent, Wilfried renouveau dynamique », recherche toujours des modèles au explique le créateur. style affirmé et des « instagrameurs » A l’automne, il a reçu le prototype avisés pour faire connaitre sa marque Un succès sur Ulule d’une jupe en wax, imaginée par sa sur le réseau de photos. Faire connaître ses terres natales sœur, styliste, et pièce maîtresse de aux jeunes « en dépassant les préjugés » la collection qu’il compte lancer en contact@bledardise.com passe d’abord par les réseaux sociaux. mars. Le vêtement, comme le projet, Sur Facebook et Twitter, Bledardise ont séduit Isabelle Gleize, du Village décolle. Mais c’est une campagne de Lola Faisandier


La photo de la semaine © Pierre Maier

« Partir dignement... » Lundi 10 Février, 21 heures. Ils sont six à occuper la librairie Chapitre, place Bellecour. La plupart d’entre eux, une vingtaine d’années de service à leur actif, regrettent la gestion « calamiteuse » de la maison-mère. L’enseigne a racheté des librairies « en leur faisant perdre leurs particularités et en voulant tout standardiser ». L’occupation reste cependant pacifique. « Pour nous, c’est une façon de partir dignement, pas par la petite porte », explique l’une des ex-employées présente. Lorsque nous nous sommes rendus sur place, c’était l’heure du repas, improvisé sur l’une des tables de la librairie : le moral semblait plutôt bon malgré la fermeture deux heures avant.

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J’ai testé

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Troquer la binouze contre Le jeudi c’est beuverie. Force est de constater que depuis quelques années, les soirées étudiantes prennent souvent la même tournure : apéro, apéro, apéro, sortie en boite et décuvage. Pour faire face à cette redondance, le 10 du mat vous propose une alternative plus ludique. Nous avons testé pour vous, une soirée jeux de société à la boutique Trollune.

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La soirée jeux de société est un moment sacré pour les habitués qui se retrouvent. © Corentin Porcheron

ue l’on soit novice ou passionné, le plaisir reste à chaque fois le même lorsque l’on franchit les portes de la boutique Trollune. Le commerce relève plus de la caverne d’Ali Baba que de l’épicerie de quartier. Jeux farfelus et littérature en tout genre nous plongent dans un univers fantastique propre à l’enfance, qui séduit pourtant tous les âges. Mais en ce qui concerne la soirée jeux de société, il faut se rendre dans une salle annexe, voisine à la boutique. Au premier coup d’œil, elle ne paye pas de mine. Ne vous attendez pas aux canapés cuir des années 80. Table en bois et bancs sont de rigueurs. Parfois il arrive que des joueurs aient pris place avant vous. Et leurs parties de cartes endiablées peuvent provoquer quelques sueurs froides et des émotions fortes.

Jouer carte sur table

Si vous n’êtes pas un habitué des soirées jeux de société, il est préférable de venir avec un groupe d’amis. Néanmoins, si vous vous prenez très vite au jeu, il est possible de faire des rencontres très sympathiques. Concernant le nombre de places disponibles, ne vous inquiétez pas : la salle peut contenir jusqu’à 80 joueurs.

Deux à trois heures de jeu par soirée En revanche, il arrive que certaines soirées fassent chou blanc en termes de popularité. Si vous tenez absolument à rencontrer le plus de joueurs possible, favorisez les rendez-

vous du jeudi et samedi. Vous pouvez aussi signaler votre présence à l’avance sur le forum du site internet, pour inciter d’autres joueurs à se déplacer. Outre l’aspect relationnel, l’objectif reste relativement simple : découvrir ou redécouvrir des jeux amusants et ludiques. Si vous avez vous même vos propres plateaux de prédilection, rien ne vous empêche de les emporter. Au final, prévoyez entre deux et trois heures pour une soirée jeux de société. Si vous avez un petit creux, prévoyez votre casse-croûte. La boutique ne propose que très peu de sandwichs. Comptez 5 € pour l’accès annuel à la salle, plus 2 € pour la soirée.

Corentin Porcheron


pour vous

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les dés et les cartes Informations pratiques Trollune : 25, rue Sébastien-Gryphe, Lyon 7e. Tel. 04 78 69 85 56. Prix : 5 € pour l’accès à la salle toute l’année, 2 € pour la soirée Soirées le mardi, jeudi et samedi Ukronium 1828 ™ : 55, rue de la Thibaudière, Lyon 7e Tel. 04 37 70 15 95.

Trollune n’a pas le Monopoly des soirées jeux de société

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ans le même style que Trollune, le magasin TM Ukronium 1828 propose lui aussi des rendezvous autour de jeux de plateau. Tout se passe le jeudi soir à partir de 20 heures jusqu’à minuit. Certains jeudis, jusqu’à 130 personnes peuvent être présentes. N’hésitez pas à venir

à l’avance pour être sûr d’avoir des places assises. Concernant la décoration, cette dernière est plus élaborée que dans la boutique citée précédemment. Pour les connaisseurs, elle correspond à l’univers steampunk (vision du futur au XIXe siècle). Plus de 400 jeux sont disponibles pour la modique somme de… 0 €.

Dans le jargon, on appelle ça « taper du carton sur la table ». © Corentin Porcheron


La Saint-Valentin

Notre coup de coeur

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d’un film romantique est le théâtre parfait pour une Saint-Valentin de rêve. L’occasion de savourer des mets précieux (langouste de Madagascar par exemple), ce dînercroisière parcourt le Rhône et la Saône pour faire découvrir aux amoureux les lieux incontournables de la ville. Départ et retour à partir de 20 heures au 16, quai ClaudeBernard. Une soirée magnifique en perspective à bord du seul bateaurestaurant de Lyon, l’Hermès. © lyoncityboat.com

Une Saint-Valentin au fil de l’eau

Trois heures pour voir Lyon autrement. Dans un restaurant gastronomique sur l’eau, pour 75 € par personne avec les monuments lyonnais vus de nuit, cette atmosphère digne

Réservations : www.lyoncityboat.com A partir de 20 heures. Embarquement en croisière 20h30, dîner servi à bord. Débarquement à 23h15. Départ et retour face au 16, quai Claude-Bernard (Lyon 7e). Rive gauche du Rhône au pied du pont de l’Université.

Le bar lounge « Le Ciel » situé au 32e étage du crayon de la Part-Dieu, est un lieu mythique pour tous les amoureux. Ce bar unique est l’adresse idéale pour une soirée d’exception. Avec une vue panoramique sur tout Lyon, « Le Ciel » offre une ambiance jazzy, ainsi que de grands sofas confortables pour des rendez-vous romantiques. Attention cependant, les cocktails sont onéreux. Radisson Blu Hôtel, Lyon, 129, rue Servient Lyon 3e. Ouvert de 11 heures à 1 heure, tous les jours. Tél. 04 78 63 55 00.

© Michel Cavalca

Le Triomphe de l’amour au TNP

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Atteindre le 7e Ciel

La petite salle du théâtre de Villeurbanne accueille jusqu’au 21 février une adaptation de la pièce de Marivaux, le Triomphe de l’amour. Mise en scène par Michel Raskine, la comédie présente l’histoire de Léonide, une princesse qui n’hésite pas à se déguiser et à tromper son monde pour parvenir à ses fins. L’amour triomphera-t-il ? Une pièce de théâtre idéale pour une soirée de rires à deux. A 20 heures, TNP, 8 Place Lazare-Goujon,Villeurbanne. De 8 à 24 €. Jusqu’au 21 février. Durée : 2h30. Billetterie : 04 78 03 30 00.


de la rédaction

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par Alisson Fornage et Aurore Meslati

Salon de thé Little : trop chou !

Elle aime porter ton sweat-shirt trop grand pour elle, elle te surnomme « mon doudou » et vit entourée de ses peluches, alors elle aura sans doute la bonne idée de t’inviter pour prendre le goûter chez Little : le salon de thé vient de sortir une gamme spécial Saint-Valentin. Cupcakes, muffin, cookies, l’établissement est devenu une adresse incontournable pour les amateurs de douceurs maison. © Little

Little, 30, rue des remparts d’Ainay, Lyon 2e, du mardi au samedi, ouvert de 10 à 19 heures.

Un amour sain dans un corps sain

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Pour un moment de bien-être qui invite à la tendresse, de nombreux spa proposent des formules de massage duo. Les amoureux s’allongent côte à côte pour profiter ensemble d’un massage à quatre mains. Compter au moins 120 €. Toutefois, l’expérience est à déconseiller aux cœurs jaloux, qui ne supporteront pas qu’une masseuse (ou un masseur) caresse leur conjoint(e). À l’Espace Cordeliers, on propose même une initiation personnalisée au massage, pour faire plaisir à sa moitié. Espace Cordeliers : institut de beauté et de bien-être à Lyon, 33, rue de la République, Lyon 2e.Tél.04 72 40 28 27.

A oublie KGB : Pas si on s’M

Les Lyonnais connaissent bien ce goulag,cette ambiance clubbing façon soviet suprême. Côté restaurant, pour la Saint-Valentin, l’établissement propose un menu spécial à 76 euros pour deux personnes. Mais que faire après le dessert ? Jouer les stakhanovistes du dancefloor ? Niet, camarade : va-t-en. Le KGB a signé un partenariat avec Meetic, qui organise une présoirée de folie pour les célibataires de toute la région. Pas question de se mêler à ces Cosaques alcoolisés, ou la soirée romantique se terminera en Bérézina. Réservations au 04 37 28 63 30. KGB, 2, rue des Bons-Enfants, Lyon 7e

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L’agenda

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A ne pas manquer

Spécial St-Valentin

Vendredi

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Théâtre de la Croix-Rousse, 13 - 15 février : Le signal du promeneur : Une jeune bande de chanteurs-comédiens a monté un spectacle absurde et musical. Tarifs : de 5 à 26 €.

Marché-gare, 13 et 14 février : Les Inouïs du printemps de Bourges : Les huit groupes en présélection régionale se produiront pendant un set de 30 minutes. Gratuit, invitation à récupérer sur Digitick.

L’Antre-autre, 20 heures : Scène slamicale : Tous les deuxièmes jeudis du mois, chacun laisse s’envoler sa plume et partage ses textes, emmené par le slamical Hugo.

Radiant-Bellevue, 20 heures : Patrice : Le soulman sans frontières de retour à Lyon, avec sa muse Noraa en première partie. Tarif unique : 28,50 €.

Auditorium de Lyon, 12h30 : L’âme Russe : L’orchestre de Lyon interprète les plus grandes pièces, à l’heure du déjeuner. Gratuit, sur réservation. Salle Victor-Hugo, 20 heures : Maintenant ou jamais ! : Tout quitter pour la pâtisserie, c’est le challenge d’Isa, qui raconte ses aventures. Une comédie « sans sucre ajouté ». Entrée : 20 €.

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Info UPI

Transbordeur, 19 heures : Babyshambles : Le mythique band à Pete Doherty est de retour après cinq ans d’absence avec des titres issus du dernier opus, « Sequel to the Prequel ».

Samedi

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Quand l’érotisme devient un art à part entière… Pour cette quatrième édition de son festival dédié à la sensualité, le Croiseur a concocté une programmation

raffinée, mêlant exposition, représentations théâtrale, peep-show et musique. Apollinaire et ses « Onze-mille verges » côtoiera une démonstration de tango, ainsi qu’une réflexion théâtrale sur le sexe féminin. Par curiosité, ça vaut le détour. Réservations : www.scene-7.fr

Jeudi

Festival Super Eros, du 17 au 22 février, au Croiseur :

Périscope, 20h30 : Gutbucket : Le quatuor jazzy-rock va faire danser le public entre guitare enflammée et saxophone langoureux.

Gutbucket © N. Rockwin

Le carré 30, 20h30 : Le Bonheur Conjugal (d’aprèsTolstoï) : La jeune Macha s’ennuie de son vieux mari. Mais un séjour à Saint-Pétersbourg va bouleverser son existence. Tarif étudiant : 11,80 €.

Patinoire Charlemagne, dès 19 heures : Roi et reine de la glisse : La patinoire organise une soirée repas et patins. Pour 39 €, entrée, plat et dessert seront servis au café de la patinoire. Le tarif comprend la location des patins.

Brasserie Midi-Minuit, dès 19 heures : Repas en amoureux, ou comment allier gourmandise et romantisme dans une ambiance à l’eau de rose. Tarif : 29 €.

Le repaire de la comédie, 20 heures : Gri-gri d’amour : Quiproquos en cascade pour un huis-clos familial bourré d’humour. Tarif étudiant : 13,80 €.

Un club pour les fans de séries

Fan de séries télévisées ? Fervent connaisseur des moindres dialogues de Game of Thrones et Breaking Bad ? Vous n’êtes plus seul ! Un club de « sériephiles », créé par des étudiants de l’ISCPA, vient d’ouvrir à l’UPI. Au programme : des réunions entre passionnés, environ deux fois par mois, pour échanger autour de vos soap préférés, à la manière de « Touche pas à mon poste », explique Samuel de Bastos, un des trois fondateurs. Les novices et curieux sont les bienvenus ! Plus d’informations : marques.sombrio@gmail.com


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