GRAFFITI Rencontre exclusive
GYROPODE Visite guidée
FOOD TRUCK les bons plans à Lyon
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Yarn Bombing Food Trucks Tags Work Out Musique de rue Street Dance Hoverboard Sans-abris Paroles de murs Événements Photo du mois
Pourquoi Lyon Street Mag ? Saviez-vous qu’il était possible de faire une visite guidée de Lyon en gyropode ? Non ? Eh bien ce journal est fait pour vous ! Il fallait trouver un sujet nouveau, qui vous intéresserait en premier lieu. Notre choix s’est porté sur la street culture de Lyon. Pourquoi ? Parce que nous tenions à vous présenter la Ville Lumière sous une nouvelle approche : cet angle que peu connaissent finalement. Si dernièrement notre Métropole a été élue, selon une étude du cabinet PwC, ville la plus agréable et attractive de France, il y a bien des raisons. Les connaissez-vous réellement ? À travers nos reportages, portraits et autres enquêtes,
Contacter la rédaction : Iscpalyon@groupe-igs.fr • Directrice de publication : Isabelle Dumas • Directeur de rédaction : Yves-Michel Gillet • Rédacteur en chef : Simon Pernin • Directeur artistique : Richard de Tarare • Édito : David Jaquemin • Journalistes : Yohan Poncet, Melissa Berthaud, Manon Remacle, Charles Vuillermin, Marion Bienvenot, Benjamin Monier, David Jacquemin, Damien Orsat, Paul Salmon, Clarisse Félix, Quentin Vilain, Jean-Baptiste Bornier, Ruben Zadel, Laura Chèze, Ludivine Kaporal, Marine-Sophie Brudon, Guillaume Drevet et Simon Pernin. Nos remerciements à Mme Delagonde • Promotion J1 2015/2016 • ISCPA Lyon © ISCPA — Mars 2016 • ISCPA Lyon, 47 rue du Sergent-Michel-Berthet, 69009 Lyon. 04 72 85 71 74. @iscpaLyon lyonstreetmag@live.fr
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iscpaLyon
nous avons tenté de porter à votre connaissance les facettes cachées des rues de notre ville. Que ce soit du point de vue des danseurs de rue ou des personnes sans domicile fixe, il y a tant de choses à découvrir. Alors accrochez-vous, vous pourriez être plus que surpris. Bonne lecture !
La rédaction
www.keskiscpass.com J1 - 2015/2016
AUDREY TRICOTE LYON
Folle de street art et avide de tricot depuis quelques années, Audrey découvre le Yarn Bombing sur internet. Depuis, elle tricote sur le mobilier urbain.
«
Ça me détend » confie-t-elle. Armée de ses aiguilles et de ses pelotes de laine, Audrey, avec sa frange droite et ses lunettes rondes sur le nez, arpente les rues lyonnaises. Du haut de ses trente années, elle est animée d’un profond désir de retirer le côté impersonnel de la ville, elle égaye l’urbanisme en le personnalisant. Au départ, aucun message ne se cachait derrière ses créations « Je le fais parce que j’aime ça et ça me fait rire ». Mais l’art quel qu’il soit a toujours un but, elle reconnait « Certaines de mes confections ont une portée militante, d’autres sont plus poétiques ».
« De une heure à un an, selon les endroits » Audrey travaille en partenariat avec une photographe, qui vient avec elle de temps en temps. Elles permettent d’immortaliser et de promouvoir ce savoir-faire. Ces œuvres sont éphémères, parfois elles restent quelques heures. Avec des motifs originaux, ses mailles réveillent la ville. Quant à la réaction des Lyonnais face à ce street art original, Audrey a été surprise. Les passants sont enchantés, les commentaires positifs fusent. Le Yarn Bombing apporte de la bonne humeur dans les rues. Étonnée de trouver un super contact avec les passants et de voir leurs sourires, cela l’a poussée à continuer.
Le Yarn Bombing, une intervention plutôt poétique.
De plus en plus sollicitée pour couvrir des événements, Audrey aimerait en faire son métier.
« 45 heures pour faire une selle » C’est un travail bien préparé, la tricoteuse de Lyon commence par prendre les mesures sur le mobilier urbain. Elle tricote chez elle avant de poser ses réalisations. Rien n’est laissé au hasard, l’emplacement est choisi et le motif du tricot doit s’inscrire dans l’environnement. Par choix, Audrey ne veut pas dénaturer le paysage, ses confections se fondent dans le paysage. « Mais des fois, avoue-t-elle, je veux que ça réveille la ville », « C’est purement esthétique » ajoute-t-elle.
Ses aiguilles telles des baguettes magiques cassent notre urbanisme monotone au profit d’un mobilier plus coloré. Ravies et encouragées, les aiguilles d’Audrey n’ont encore pas fini de piquer la curiosité des passants. Mélissa Berthaud & Manon Remacle Cependant attention : le Yarn Bombing reste interdit dans certains pays comme les États-Unis, le comble pour le pays créateur. En France, même s’il reste toléré il est également prohibé. Par exemple, la ville d’Angers a proposé à ses habitants de décorer le mobilier urbain lors du festival d’Artaq. Les lois sont complexes, mais comme le dit Audrey : « Toutes interventions doivent se faire avec autorisation, mais le street c’est comme ça. »
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LES FOOD TRUCKS ENVAHISSENT LYON Ils déambulent sous vos yeux sans que vous ne les voyiez passer. Ils sont entre 25 et 30 sur Lyon. Ils ont de quoi combler tous vos désirs : gaufres, burgers, healthy food, siciliens… Ils s’inscrivent tous dans le concept de street food, mais au fond, qui sont ces restaurants ambulants ?
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hez la maman de la petite Gina (d’où le nom Mamma Gina), food truck sicilien, on accorde beaucoup d’importance à l’origine des produits. Son camion de nourriture comme tous les autres change chaque jour d’emplacement afin de ratisser au maximum la ville qu’il couvre. C’est un bon compromis entre découverte de nouvelles cultures gustatives et optimisation de son temps, car ce qui plaît dans ce concept, c’est la faible attente. En moyenne, en 10 minutes, l’affaire est pliée.
Un moyen plus simple d’ouvrir son restaurant Pour les propriétaires de food trucks, commencer avec un camion est un tremplin pour ensuite ouvrir son restaurant. La propriétaire du camion Mamma Gina a prévu d’ouvrir son restaurant dans son village. « J’ai mêlé ma passion pour la restauration et le défi de le faire dans un camion pour ouvrir mon propre food truck ». C’est également le pari de Rolling Cantine. « J’utilise ce concept pour m’imposer dans la restauration lyonnaise et, à terme, ouvrir mon propre restaurant ».
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Les food trucks possèdent une personnalité bien affichée.
L’importance du nom Chaque camion se démarque grâce à son nom. Pour Mathilde de Morgane & Co, les crêpes, c’est de famille. « J’affectionne tout particulièrement le prénom Morgane. C’est une fée bretonne que j’adore. Et le “Morgan & Co” c’est parce que ma fille vient souvent m’apporter son aide. ». Du côté de Rolling Cantine, c’est l’amour des Rolling Stones qui a donné le nom au camion. « On cherchait un nom pour illustrer l’itinérance du food truck, et comme on adore le groupe, on a vite choisi. D’ailleurs, on a associé les noms des titres du groupe à nos burgers comme le “It’s only rock’n’roll (but I like it)” ou “Jumpin Jack flash” ».
Le problème des horaires Les food trucks louent des emplacements et leurs horaires de présence sur place varient entre11 h 30 et 14 heures. Trop Chou, food truck spécialisé dans les choux, a des difficultés avec ces tranches horaires. Le gérant a donc décidé d’ouvrir un bar à choux au 3 rue de Sez, dans le 6e arrondissement de Lyon.
Mathilde a aussi choisi cette solution qu’elle considère comme avantageuse. « Ces horaires-là me permettent de travailler dans un restaurant l’après-midi et la vie de food truckeuse, moi j’aime ça ! »
food trucks solidaires Une grande partie des food trucks lyonnais s’est réunie au sein de l’association FoodTruck Lyon. Ce collectif de 17 food trucks né en janvier 2016 a pour but d’informer tout un chacun qui souhaite se lancer dans l’aventure du food truck, de conseiller ceux-ci et de se rassembler afin de présenter aux institutions publiques un réel projet. À terme, les camions bénéficieront d’emplacements publics fixes leur étant dédiés. Chose qui leur est systématiquement refusée aujourd’hui. L’objectif est que ces « Food Truckers » partagent parfois les « prestations à offrir, les bons plans, mais aussi les contraintes », comme nous le dit Virginie Argoud, présidente de l’association et patronne de Trop Chou. Clarisse Félix et Benjamin Monier J1 - 2015/2016
ON A TESTÉ POUR VOUS The Rolling Cantine On y mange
des burgers
Auto-Graff On y mange Des hots-dogs Les emplacements Voir
site internet rubrique « Où nous trouver », car évolue beaucoup.
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La localité des produits L’originalité des hot-dogs proposés
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Aucun ! Les emplacements
Lundi : Parking de Exo Partners, 24 chemin des Verrières – Charbonnières-les-Bains/ Mardi : Place Guichard, Lyon 3e / Mercredi : Angle boulevard Stalingrad et cours AndréPhilipp à Villeurbanne / Jeudi : Pôle Pixel, 24 rue Decorps à Villeurbanne / Vendredi : parking de la Saur, 330 allée des Hêtres à Limonest / Samedi : Quai Augagneur, Lyon 3e.
Mamma Gina Des spécialités siciliennes.
On y mange
Les emplacements
Mardi : Parc Greenopolis de Vaise / Mercredi : 7 rue Philomène-Magnin, Parking entreprise April, Lyon 3e / Jeudi : SNCF — La Mulatière / Vendredi : InsaValor à Villeurbanne.
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Les produits venus tout droit de Sicile Le dépaysement dans l’assiette
auto-graff.fr
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Le prix (vraiment) excessif : 8,50 euros pour deux arancinis et un dessert… Site en construction
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La localité des produits La générosité du repas
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Les frites précuites Le prix (7 euros le burger) therollingcantine.com
Morgane & Co Des crêpes salées et sucrées. Les emplacements Lundi : parking Spie Batignolles de Dardilly / Mardi : La Mulatière, Technicentre SCNF / Mercredi : Parc Greenopolis à Vaise. On y mange
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Chez G.G. On y mange
des burgers Les emplacements
Lundi : 4 rue Sœur-Bouvier, Lyon 5e / Mardi : 7 rue Philomène-Magnin, Lyon 3e / 66, boulevard Neils-Bohr à Villeurbanne / Avenue Guy-deCollongue à Écully / Vendredi : 7 rue Philomène-Magnin, Lyon 3e .
Le mariage des saveurs, savamment effectué Le prix abordable
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On n’en a pas trouvé ! morgane-et-co.com
Aklé On y mange Des spécialités
libanaises Les emplacements
Voir
site internet
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Le dépaysement des papilles Les produits de qualité
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Le prix excessif Aklé.fr
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La localité des produits Le repas tout simplement
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Pas trouvés non plus ! chez-gg.com
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« Klore », homme de 21 ans, peintre graffeur à Lyon, cheveux bruns mi-longs, piercing au nez et tatouage d’un South Park sur l’avant-bras. Il défend une ligne artistique graphique et épurée, en partie inspirée de l’art japonais. Son but est de nous bousculer pour nous faire réfléchir grâce a ses tags. Un ou deux pochoirs, une bombe de peinture, et un certain sens de la mise en scène sont nécessaires pour animer ses tags.
UN ART TOUJOURS INTERDIT En France, le graffiti est condamné par la loi puisqu’il est considéré comme une « détérioration volontaire d’un bien appartenant à autrui ». Les graffeurs qui sont pris en flagrant délit sont punis d’une amende s’élevant à 1500 euros ou plus. Klore fait partie de ces tagueurs qui souhaitent préserver leur anonymat pour se protéger. En effet certaines campagnes anti-tag qui traquent les artistes font froid dans le dos. Celles dans les métros et sur les voies ferrées relèvent d’un travail minutieux concernant l’analyse de chaque graffiti. Elles font travailler main dans la main la police, la RATP et la SNCF. Mais pour les artistes, le street art est un art comme les autres que tout le monde peut admirer.
« Selon moi, l’art doit rester populaire »
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Qu’est-ce qui a suscité chez vous l’envie de taguer ?
Pourquoi avez-vous décidé d’utiliser la rue comme médium pour ton art ?
Ça a débuté très jeune, dès que j’ai commencé à feuilleter les Corto Maltesse de mon père, j’ai eu envie de dessiner. La précision, la justesse et toute l’émotion qu’il y avait au travers de ses BD me bouleversaient. Puis il y a eu la découverte du tatoueur Mark Mahonney, un génie dans le noir et blanc. J’étais fasciné par ces tatouages sombres et graphiques. Et j’ai connu Jim Avignon et Thierry Noir, deux tagueurs avant-gardistes, qui m’ont donné la pulsion de descendre dans la rue pour les embellire.
Avant tout l’art pour moi doit être accessible et populaire, il ne faut pas qu’il soit fermé et réservé à une élite, non. Il faut que chacun de nous puisse en profiter. Aller peindre dans la rue était pour moi logique, car toutes mes influences : le tag, le hip-hop, le cinéma de contre culture utilisent la rue comme fondement. C’est aussi un moyen d’observer la réaction du public en direct et laisser vivre mes œuvres. J’essaye de procurer à tous ces passants un moment de joie avec mes peintures ou pour qu’ils réfléchissent sur eux-
mêmes et leur entourage, mais aussi sur le sens et le message qu’il y a derrière.
Vous qui parlez de sens ou de symbole, quelle histoire voulez-vous raconter avec vos peintures urbaines ? C’est peut-être prétentieux ou trop simpliste, mais le message que je souhaite transmettre est simple : soyons unis, rassemblons-nous, aimons nos différences et partageons-les, aimez vous les uns des autres et nous irons de l’avant. S.P. et M.B.
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Cultivez votre forme, façon Workout ! Pour vous maintenir en forme tout en appréciant l’air pur, le Workout est fait pour vous ! Du renforcement musculaire à la musculation simple, en passant par le freestyle, vous avez l’embarras du choix.
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’est à la tombée de la nuit que les licenciés de la salle de sport l’Appart, en majorité masculin, se réunissent pour bien préparer l’Urban Trail. Ne se connaissant pas forcément, l’entraide prend vite place au cours des séances. L’âge varie entre 19 et 34 ans. La plupart sont des fans de sports très bien dessinés. En présence d’un coach, le petit groupe se rejoint aussi bien sur les berges du Rhône, 22 quai Claude-Bernard, qu’au parc de la Tête d’Or pour s’entraîner. Des séances à base de course évidemment, mais également du renforcement musculaire avec le seul poids du corps. Le mobilier urbain devient alors le terrain de jeu des joggers. Les bancs et autres barres en tous genres servent d’appareils de musculation. C’est grâce à des équipements accessibles à tous et encadrés par un entraîneur qu’ils préparent au mieux leur corps pour le printemps prochain.
Street Outworker faisant des deeps sur les Berges du Rhônes (© J-B Bornier)
La séance dure entre quarante-cinq minutes et une heure. La sueur et la fatigue se font vite sentir. En effet, si vous êtes habitué à la salle de musculation, vous serez vite perdu ! Les barres des balançoires ou encore les bancs n’ont pas été pensés pour ça, ce qui rend les exercices plus difficiles. Cependant l’effort est là et les résultats aussi ! Les plaisirs varient, pompes, tractions, abdos ou exercices plus complexes comme les burpees qui allient saut et pompe. Un travail complet, il fait autant travailler la force, l’endurance que la prise de masse.
Le mobilier urbain sert de support aux exercices Venu de la lointaine Californie, ce sport se construit autour d’un parcours d’exercices de renforcement musculaire à l’aide du mobilier urbain. Sport pratiqué en groupe ou seul, avec un coach ou juste des amis si vous êtes plus expérimenté. Avec une pratique régulière, deux à trois
fois par semaine, les résultats sont là dès le premier mois ! Un sport dédié à tout le monde, qui se pratique partout sans autorisation ni licence exceptée pour les différentes compétitions. J-B. Bornier & Q. Villain
Le spot des Berges du Rhône se rénove Le spot de Street Workout des Berges du Rhône au 22 quai Claude-Bernard fait peau neuve. En effet face au succès populaire de ce sport, la Métropole de Lyon a décidé de réaménager les 50 mètres de l’aire de fitness Anna Lindh. Le but de ce lifting est de changer la structure des agrès, anciennement en bois ils seront désormais en fer. Les 9 modules permettront donc une pratique intensive en toute sécurité pour les débutants et les spécialistes. Les travaux dureront deux mois et le nouveau site sera accessible au mois de mai.
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Chanter dans la rue : un job à 100 euros par jour La musique de rue est une activité souvent méconnue du grand public. Pourtant très acclamés par les touristes, ces musiciens restent inconsidérés ou ignorés. Accompagné de sa guitare depuis ses 17 ans, David partage sa musique avec les passants depuis plus d’un an dans le quartier du vieux Lyon. Mais derrière la passion de la musique se cache une véritable activité réglementée dont les bénéfices sont parfois étonnants.
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n ciel gris surplombe la Cathédrale SaintJean dans le quartier du Vieux Lyon. Aucun touriste ne se presse pour arpenter les rues du plus vieux quartier de la capitale des Gaules. Pourtant, une voix se fait entendre derrière la cathédrale. Devant un bar, à l’entrée des rues piétonnes, un homme enchaîne les chansons de reggae ou de variété française avec sa guitare d’une couleur bleu-vert indéterminée. Sans dépasser le mètre 70, cheveux courts en pagaille, David, père divorcé de deux enfants, est un guitariste de longue date.
« Il me casserait la gueule s’il me revoyait » « Les gens adorent quand je joue, ils me font souvent des compliments sur ma musique ». À l’inverse, certains policiers et riverains travaillant de nuit s’acharnent en lui demandant de partir. Sa plus grande altercation, qu’il raconte avec sourire, l’a confronté à un restaurateur « L’été dernier, je
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me suis fait menacer par un restaurateur du Vieux Lyon, il m’a dit qu’il me casserait la gueule s’il me revoyait. Bizarrement, je n’y suis jamais retourné ». L’activité est assez réglementée pour ne pas gêner les riverains. Les musiciens de rue doivent changer d’endroit toutes les 30-40 minutes. David ironise : « C’est parfois compliqué pour les serveurs de prendre une commande en terrasse avec de la musique à côté ».
La musique de rue a de l’avenir « L’été dernier, Il y avait beaucoup de musiciens » David est seul aujourd’hui, mais il est loin d’être l’unique musicien du quartier. En été, ils sont des dizaines à arpenter les rues à la recherche du meilleur endroit. « L’été dernier, il y avait
beaucoup de musiciens, mais j’arrivais à me faire 100 euros par jour, en 3 heures ». Au même moment, deux adolescents déposent une pièce dans son étui de guitare, ouvert devant ses pieds.
La musique de rue fait partie du « Folklore Lyonnais » De ses airs rêveurs et idéalistes, il se confie : « La musique de rue a de l’avenir tant que la Police et la politique locale verront ça comme quelque chose de culturel à conserver. […] C’est interdit dans d’autres endroits de France, avec même un risque d’amende. Ici, ça fait presque partie du folklore, je pense que ça va perdurer ». De son côté, armé de sa guitare et de ses yeux bleus brillants, David va continuer à bercer les rues lyonnaises en espérant ne pas être envoyé sur un lit d’hôpital par un restaurateur aigri. Propos recueillis par Guillaume Drevet et Ludivine Caporal
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Au top du hip hop
Dès la sortie de la bouche de métro de l’Hôtel de Ville, notre attention est prise de tous les côtés, on ne sait où regarder. Les danseurs grouillent, les musiques s’entremêlent et on ne sait pas trop où se poser.
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’ il y a bien un lieu qui rassemble la danse hip-hop de Lyon, c’est le préau de l’Opéra, le Péristyle. Tous les jours depuis plus de quinze ans, à partir de 15 heures, les danseurs « de 11 ans à 40 ans » (sic) investissent le parvis pour s’entraîner, se défier, et apprendre. Car oui, le Péristyle est une vraie école des danses urbaines. Mais pour mieux comprendre cette idée, il nous a fallu parler aux professeurs et élèves, ces danseurs justement. Nabil, un breakdanceur que nous avons croisé témoigne : « Ici, c’est l’école de la rue. Et c’est même mieux que les autres écoles qui te font payer des milliers par an ! Là-bas, ils ne vont pas t’apprendre à tourner sur la tête comme je l’ai fait tout à l’heure, par exemple. Et puis c’est un travail de communauté. Pourquoi les gens vont tous danser à l’Opéra ? Parce qu’ici toutes les communautés et toutes les religions se mélangent, sans distinction. Les grands apprennent aux petits, et tout le monde s’entraide. »
pour boire… », confirme un autre danseur avec lui, Booba. « Nous on ne crée jamais de problèmes ! La Police nationale et les gendarmes, ils ne s’arrêtent que pour nous regarder danser, jamais pour nous sanctionner. La Municipale, ceux qui gardent l’Hôtel de Ville, parfois ils nous demandent de baisser le son de telle heure à telle heure, on respecte et tout va bien ! ».
« Ça dérange surtout les spectateurs » Et qu’en pense le personnel de l’Opéra justement ? Ahmed s’occupe de la sécurité aux abords de l’Opéra. Il nous a répondu au sujet des danseurs. « Ah non, ils font jamais de problèmes les danseurs. Ce sont les autres qui viennent les regarder qui en créent, des mégots par terre, des déchets, quelques fois des bagarres, mais rarement. Mais vous voyez, sur cet écran j’ai toutes les caméras, et là tout se passe très bien ! » Les autres membres du staff partageaient son avis : « Par contre, il y a des gens que ça dérange. Certains spectateurs, quand ils font la queue à l’extérieur. Mais bon, c’est plus la différence sociale qui pose problème ! À certains spectacles de l’Opéra, c’est principalement des familles un peu bourgeoises, et voir des jeunes de couleurs en survêtement mettre le bocson et la musique à fond sur le parvis de l’Opéra, ça passe mal ! Un sentiment d’insécurité en somme ».
L’école de la rue, c’est mieux que les écoles
« On ne crée jamais de problèmes » Mais depuis plusieurs années, beaucoup considèrent ce lieu mythique comme menacé. En effet, le comportement de certaines personnes fréquentant les abords de l’Opéra a déjà poussé il y a 4 ans la ville à fermer l’aile sud, où se trouvaient des danseurs auparavant. « Ouais il y a eu des incidents avec des gens qui viennent squatter pour fumer,
Paul Salmon et Damien Orsat.
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Sens de l’équilibre et dissociation des pieds sont les maîtres mots.
Zoom sur le Gyropode C’était le cadeau prisé des dernières fêtes de Noël. Le gyropode, communément appelé « hoverboard », a fait une entrée fracassante en France. Un phénomène sur lequel nous nous sommes penchés pour vous. Présentation.
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e petit engin attire votre curiosité ? Est-il pratique ? Cher ? Dangereux ? Nous avons rencontré Vincent, manager à Mobileboard Lyon. L’engin est très petit, on peut donc facilement le ranger si nécessaire. Sa taille lui permet de passer inaperçu dans la maison ou au bureau. Malgré sa petite taille, il possède quand même une certaine puissance
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puisqu’on peut atteindre jusqu’à 10 km/h (une puissance de 700 watts environs). 10 km/h autorisant permettant ainsi l’utilisateur d’optimiser son temps de déplacement sans danger. En effet, bien que ça semble dangereux, il est certes possible de tomber, mais comme le dit le
manager : « Il est difficile de se faire mal ou alors il faudrait vraiment le vouloir ». Par sa basse hauteur et la position du corps lors de l’utilisation, la chute est, après apprentissage, rare et non douloureuse. Le prix, pour finir, est assez variable. Il existe différents prix pour différentes qualités. Le gyropode bas de gamme vous coûtera environ 200 euros lorsque la gamme moyenne tournera plus autour des 320 euros. Quant au haut de gamme, qui alliera plus de sécurité, de puissance et d’autonomie que les modèles précédents, on atteindra donc les 550 euros minimum.
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Pour l’apprentissage, comptez sur une dizaine de minutes, voire moins si vous êtes déjà adepte de sports d’équilibre (skate, cirque…). Sens de l’équilibre et dissociation des pieds sont les maîtres mots de cette pratique.
« Plus un jouet qu’un moyen de transport »
Une petite taille, certes, mais cela n’empêche pas la bête de peser son poids. Comptez une dizaine de kilos. Pas facile de le porter quand on doit gravir des escaliers, même une marche est infranchissable lors de l’utilisation du gyropode. On peut donc dire qu’à ce niveau-là : « C’est plus un jouet qu’un moyen de transport », nous dit Vincent. Mais pour un jouet, cela peut être imprévisible. Il faut rester vigilant en l’utilisant. L’autonomie, quant à elle, vous permettra de parcourir 10 à 12 kilomètres. Ne vous attendez donc pas à faire de longues balades sous peine de tomber en panne. Pour la charge, une prise standard suffit et le temps de charge est égal au temps d’utilisation. Ne vous attendez pas non plus à de grosses différences selon les marques : il existe énormément de marques, on parle ici d’une centaine. Mais il ne faut pas s’y tromper, ils viennent tous d’une même usine située en Chine.
Une mise en pratique difficile
Ainsi le gyropode s’avère être un bon cadeau de Noël : appareil ludique, le prix est abordable, il est facile d’apprendre à s’en servir… Cependant l’usage régulier se révèle plus mitigé : l’appareil est lourd, pas fiable (plusieurs machines ont pris feu au Royaume-Uni, accidents liés à une batterie en
Pour l’apprentissage, comptez une dizaine de minutes,
plomb utilisée par des entreprises chinoises), inconfortable (irrégularités du revêtement gênantes) et possède une mauvaise autonomie (une dizaine de kilomètres correspondant à un aller-retour Bellecour / Parc de la Tête d’Or). D.J. — Y.P.
On a essayé pour vous En bons journalistes nous avons donc relevé nos manches et essayé la bête. Avec beaucoup d’appréhension, nous avons d’abord été surpris par sa sensibilité. Puis par le confort… Jusqu’à cette plaque d’égout. En effet, avec un poids de 10 kg, on ressent chaque imperfection du sol, et il ne permet pas de passer les trottoirs. Bref, la pratique est bien moins belle que la théorie : l’argument de vente principal étant le transport, que vaut celui-ci sans confort ? Un apprentissage d’une quinzaine de minutes est nécessaire pour maîtriser ce gyropode, moins si vous pratiquez déjà un quelconque sport d’équilibre. De plus, comme évoqué ci-contre, nous sommes sur un objet qui ne fait pas preuve d’une grande fiabilité. Dû à son agencement. Les constructeurs ont donc pensé à un nouveau prototype plus sûr pour les utilisateurs. Ayant manqué l’occasion de monopoliser le marché, les grandes marques Segway® & Ninebot® se sont finalement tournées vers le gyroskate. Se basant sur le même principe que les appareils déjà commercialisés, ils se démarquent cependant par leur fiabilité et leur confort. Ainsi, on trouve à travers ces nouveaux engins la technologie Segway offrant une aisance particulière. Ces « gyropodes mini-pros » arriveront sur le marché français au printemps 2016, comptez pour ces petits bijoux environ 1 000 euros.
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« On s’habitue »
Claude a grandi dans la banlieue lyonnaise. Avant d’être regardé comme un marginal et de vivre dans la rue il était un homme comme les autres : Un quotidien, une famille.
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l se souvient bien de ces années à l’école qu’il adorait, « j’adorais sentir l’odeur de la craie, quand j’étais à l’école tout devenait plus facile ». Après le bac il s’est très vite orienté vers une filière qui lui permettrait plus tard d’enseigner. Il commença d’abord dans une école primaire à Vaulx-en-Velin, apprendre à de jeunes enfants à écrire c’était sa plus grande fierté. Il se construisait à mesure qu’il voyait ces enfants grandir. Puis il enseigna dans un collège, l’expérience fut beaucoup plus dure, car les attitudes et comportements des enfants avaient évolué. « Je sais que j’ai toujours été fragile, mais l’enseignement me permettait de trouver un certain équilibre. » « Je n’étais peut-être pas fait pour enseigner à de si grands élèves ». Les limites de ce métier il les a ressentis de plus en plus. Le stress, l’acharnement de certains étudiants l’on pousser à certains extrêmes « J’ai fait des erreurs, mais ça appartient au passé désormais, j’aime pas ressasser tout ça ». Son passé est encore bien présent et aura laissé pour marque une mauvaise habitude : l’alcool.
Du licenciement et à l’isolement Très vite son mal-être et ses fautes l’on mené au licenciement et à l’isolement. Gâcher son avenir dans l’enseignement, détruire ce rêve, l’a profondément marqué. « Je ne voulais plus sortir, plus manger, même pas retrouver du boulot. Je pense que ces gosses me faisaient peur à la fin ». Il n’a jamais voulu être un fardeau pour ses proches, la dépression et la trop grande présence de l’alcool dans sa vie
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Le chien est à la fois compagnon et protecteur.
« Je n’ai pas le temps de claquer la porte de chez moi que je me retrouve assis sur un trottoir. » l’a très vite éloigné de sa femme et de son père.
Bobby
Recroquevillé dans une ruelle perpendiculaire à l’artère principale du Vieux Lyon, Claude enfouit sa tête dans le col de son unique manteau kaki. Ce geste, il le connait bien, il le répète chaque jour pour se couvrir le cou et ce qu’il peut du visage depuis que les vents glacés s’engouffrent dans la ville. « Au début, j’avais mal à la nuque, et puis on s’habitue. Le plus dur, c’est le bout des doigts, je ne peux pas en même temps tenir le manteau et les protéger du froid », confie-t-il, rajoutant que ses « vieux gants troués avaient fait leur temps ». Heureusement, il y a Bobby, fidèle berger allemand qui accompagne Claude depuis maintenant près de
10 ans. Sa présence lui procure un peu de chaleur corporelle, mais également un réconfort certain pour le quadragénaire, qui qualifie l’animal comme « la seule personne » sur qui il peut compter. En effet, quand vient la nuit, Claude affirme que Bobby est plus efficace que « n’importe quel garde du corps que l’on paie des cents et des milles ». Si Bobby ne signale rien, Claude sait qu’il peut dormir plus tranquillement. Et puis viennent les matins et le perpétuel recommencement de la journée bien dessinée de Claude. L’homme de la rue a son circuit : « le matin, Bellecour, le flot de personnes est impressionnant et bon pour les affaires (la manche). L’après-midi, Vieux Lyon, c’est plus reposant et les gens passent quand même. » MS. Brudon et L. Chèze J1 - 2015/2016
PAROLES DE MURS
« Voyage dans la ville » 147 Avenue Lacassagne. Source : Office du tourisme de Lyon.
Les murs peints lyonnais racontent de façon complète l’histoire de la métropole lyonnaise. Les auteurs principaux qui ont permis la diversité de ces murs sont CitéCréation et 7e sens.
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a fresque Voyage dans la ville, située au 147 avenue Lacassagne (photo), est celle qui retrace l’évolution des transports de la ville depuis la moitié du XVIIIe siècle jusqu’aux années soixante-dix. Des figures importantes telles que Jean Moulin, Guignol et Gnafron y apparaissent. On peut apercevoir les premiers véhicules à moteur jusqu’aux bus et métro contemporain. Sur la fresque ci-dessus, nous pouvons apercevoir au premier plan une voiture, symbole du modernisme de l’époque, qui deviendra le moyen de transport de référence. Sur ce même plan, un trolley, typique de la ville de Lyon qui passe sous la gare des Brotteaux que nous pouvons reconnaître grâce à sa grande horloge en fond de peinture. Au second plan, elle se trouve une calèche, un peu à gauche des joueurs de pétanque lyonnaise sur la place Jules-Ferry.
L’histoire à travers les murs
La fresque fait partie du folklore lyonnais. Parmi les murs peints, les plus connus sont certainement le Mur des Canuts sur la colline de la Croix-Rousse, c’est l’une de plus anciennes datant des années quatre-vingt. Et la Fresque des Lyonnais, située sur les quais de la Saône. Ces murs participent à la mise en valeur de l’histoire et l’identité de la ville. Ces œuvres représentent aussi de nombreuses personnalités lyonnaises, ainsi sur le Mur des Lyonnais on peut apercevoir Paul Bocuse, l’Abbé Pierre, les frères Lumière et Antoine de Saint-Exupéry. Grâce à ces murs, Lyon est aujourd’hui considéré comme la deuxième ville artistique de France. Ils ont fortement contribué à l’augmentation de l’affluence touristique à Lyon.
Envie de repérer facilement ces murs dans Lyon ? L’application téléphonique « Les Murs peints » vous permet de localiser les locations des murs en utilisant le GPS des smartphones. L’application est disponible sur iPhone et Android pour seulement 79 centimes d’euro.
Actuellement il existe une centaine de fresques dans la région lyonnaise, la plus récente a été réalisée en 2014. Pour obtenir le financement, CitéCréation met en place des partenariats actifs avec des entreprises du secteur privé et des institutions publics. Rubens Zadel et Charles Vullermin
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ÉVÉNEMENTS
FOOD TRUCK
LE TRICOT
Salon du Primtemps des Docks
L’apéro-tricot de Babooh
La sucriére, 49 et 50 quai Rambaud, Lyon 2e. Du 1er au 4 avril, le midi 11 h à 15 h et le soir de 18 h à 21 h Les foods trucks présent seront : Auto Graff (vendredi : midi et soir/samedi à lundi : le midi) l’Estanco (vendredi à Lundi : midi), le Tripopote (midi) et ma cantine gourmande (vendredi : midi et soir/samedi et lundi : tous les midi) Web : leprintempsdesdocks.com / acheter-billets / Téléphone : 04 78 92 68 17. Parking du centre commercial Confluence, mais pas d’accès métro.
festival Bieronomy L’Embarcadère, 13bis quai Rambaud, Lyon 2e. Les 23 et 24 avril. Bières artisanales. Micro-brasserie, accords metsbières, rencontre de brasseurs et dégustation… Entrée : 5/7 euros. Fbook : Lyon Bière Festival
GRAFFITI
CROSSFIT Spot sportif Ouverture début mai de plusieurs installations pour de la musculation, s’entraîner, etc. Le parc est situé sur les berges du Rhône au 22 quai Claude-Bernard, Lyon 7e. Vous pouvez y aller en métro en vous arrêtant à la gare Perrache sur la ligne A puis en traversant le pont Gallieni. Gratuit et ouvert au public toute l’année.
HOVERBOARD Visites guidées en gyropode
La Biennale Du Futur 5-7, rue Abraham-Bloch, Lyon 7 . Du 10 septembre au 13 septembre à partir de 14 h. Une exposition urbaine en direct. La majorité des participants pratique le tags depuis des années. Chaque année l’organisation leur impose un thème, l’année dernière c’était le jazz, pour cette année rendez-vous le 10 septembre. Entrée libre. Futur Artist.com (Place Jean-Jaurès, métro B). e
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Restaurant La Dinette, 3 rue Sala, Lyon 2e. Une fois par semaine on s’y sent comme à la maison, vous trouverez une décoration enfantine et rétro Sortie métro Bellecour : Métro A et métro D. Bus C 12, C 5, C 9, 40, C 20 et C 10. Contact : 09 52 83 59 11. Web : la.dinette@laposte.net Midi : 9 h-16 h Soir : 19 h-23h Vendredi, sur RÉSERVATION pour les groupes. Samedi de 10 h à 18 h.
Découvrez les lieux phares de la ville de Lyon en Gyropode. Passez une heure en extérieur sans faire d’effort. Prix : 30 euros. Plus d’info : 09 83 58 73 35.
J1 - 2015/2016
La photo du mois Passage Thiaffait, le Village des créateurs, dans le 1er arrondissement de Lyon. Le collectif Birdy Kids, père des « K’nards », se crée fin 80. Prolixes, pour ne pas dire ubiques, leurs œuvres sont familières aux Lyonnais (ainsi qu’aux voyageurs qui prennent un train de Part-Dieu ou Perrache). Graffeurs sauvages, ils sont aujourd’hui devenus « Ambassadeurs culturels » de notre ville. Et ont pignon sur rue… 15
IER DOVOSIES S LES DE LA GUÉRISON
Ritaline, la drogue étudiante Drogue, alcool, argent… Des tabous aux clichés
: N A R C É , E R U IT R R U O N , MODE s n io t ic d d d a s e ll e v u o n les tendance NE MANQUEZ PAS Addictio, chez tous les bons dealers (de news).