Israël Actualités n°278

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GRATUIT - Numéro 278 - Edition du 6 Novembre au 12 Novembre 2013

Journal Israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 6 Novembre au 12 Novembre 2013

A quoi jouent les occidentaux ?

Alors que les sanctions contre l’Iran commencent à faire sentir leurs premiers effets dans le pays, que la rue commence à se soulever contre le pouvoir, voilà maintenant les occidentaux prêts à venir en aide à l’Iran, tel un sauveur ! Le pouvoir iranien est empêtré dans les difficultés par le manque de matières premières, comme l’approvisionnement en essence, ce qui est un comble pour l’un des pays les plus gros producteur et exportateur de pétrole dans le monde. Les occidentaux promettent maintenant de lever les avoirs financiers gelés contre l’arrêt du programme nucléaire iranien… Franchement, je ne crois pas un instant que le pouvoir iranien, après avoir pendant des années investi dans le nucléaire soidisant « civil », penserait aujourd’hui à arrêter son programme alors qu’à l’époque, l’ancien président Mahmoud Ahmadinejad criait haut et fort à la destruction d’Israël ... Comment être sûr aujourd’hui que les propositions faites par les occidentaux puissent être respectées par un pays qui n’a rien à faire du droit international ? Comment se fera la surveillance dans un pays trois fois

Directeurs de la publication Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Rédacteur en chef Eliahou Ben Yéouchoua Israël Actualités est une marque déposée en France

plus grand que la France ? Alors que dans le même temps, à l’occasion du 34ème anniversaire de la prise d’otage de l’ambassade américaine à Téhéran, le pouvoir iranien fait manifester dans les rues de la Capitale des milliers de fanatiques qui marchent aux cris de « mort à l’Amérique, mort à Israël ». Comment, encore une fois, leur faire confiance alors que leurs centrales et leurs usines sont construites sous terre et cachées de tous et que les inspecteurs de l’AIEA n’arrivent pas à faire leur travail d’inspection ? Aujourd’hui comme hier, les occidentaux doivent faire en sorte de toujours continuer à mettre la pression sur le pouvoir iranien et sur son nouveau président Hassan Rohani pour que celui-ci abandonne une bonne fois pour toutes le programme de destruction massive qu’il tentent de mettre en place depuis des années. Car en augmentant les sanctions et non en les amoindrissant, le peuple iranien se retournera contre le pouvoir en se révoltant contre les privations qu’ils subissent depuis des années et qu’un jour nous voyions naître un nouvel ordre dans la région … Après le printemps arabe, le printemps perse ? Alain Sayada

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La Knesset fait passer l’âge du mariage à 18 ans multiples perquisitions en Israël contre niversaire, subitement, comme par miracle, une jeune fille ou un jeune homme sait ce qu’il veut si il ne le savait pas avant.

le gang français de l’arnaque au CO2

Selon elle, la nouvelle loi permettra aux femmes de se marier en plaine connaissance des conséquences du mariage…

Suite à un débat enflammé, la Knesset a relevé l’âge légal du mariage de 17 à 18 ans lundi soir. Le projet de loi, initié par un groupe de membres de la Knesset de tout le spectre politique, est « destiné à lutter contre les coutumes des fiançailles dans certains secteurs, où les mineurs se marient sous pression familiale ou communautaire. » Le projet de loi a été adopté par 55 voix pour et 11 voix contre. Les initiateurs du projet de loi, le président de la coalition Yariv Levin (Likoud-Beitenou), la présidente de Meretz (extrême gauche) Zahava Gal-On, le député Dov Khenin (Hadash), entre autres, ont souligné que le phénomène du mariage précoce doit être combattu, et qu’Israël ne devrait autoriser que le mariage entre adultes, comme dans la plupart des pays occidentaux. Au cours des débats avant le vote, les députés ‘haredi ont exprimé leur colère contre ce projet de loi et ont accusé les initiateurs d’étroitesse d’esprit : « cette Knesset, qui se présume ouverte et innovante, va empêcher deux jeunes de se marier à 17 ans, »

a déclaré le député Eichler (Judaïsme Unifié de la Torah). « Est-ce ça l’ouverture d’esprit ? Dans un monde où presque tout est permis, vous ne pouvez pas construire un foyer et une famille ? » Eichler a suggéré que si dans certains cas il y a des préoccupations qu’une jeune fille soit mariée contre son gré, il peut être inscrit dans la loi qu’un assistant social puisse recommander de ne pas permettre le mariage. Le député Nissim Zeev a également pris la parole : « si vous voulez lutter contre quelque chose, luttez contre le phénomène des hommes arabes qui fréquentent des femmes juives. C’est beaucoup plus préoccupant qu’un couple qui souhaite construire un foyer en Israël. » La député Gal-On a répondu au détracteurs du projet de loi : « pensezvous vraiment qu’une mineure de 17 ans sait ce qu’elle veut à cet âge ? Dans quel pays vivons-nous ? » Un argument difficilement recevable, vu qu’entre 17 ans et 18 ans, il n’y a pas un an, mais quelques jours, quelques mois, et on peut difficilement imaginer que parce que passe la date d’an-

Le député Khenin, un des initiateurs de la loi, a appelé le mariage entre mineurs une « attaque contre les droits de l’homme ». Selon lui, « cette loi est un message important à la société israélienne. Toutes les traditions peuvent et doivent exister dans un cadre qui respecte les droits de l’homme, les droits de la femme et les droits des enfants. » En relevant l’âge du mariage à 18 ans, Israël rejoint certains pays européens. Toutefois, dans certains pays, comme l’Autriche, la Bulgarie et la République Tchèque, l’âge minimum est de 16 ans, bien que l’accord parental soit nécessaire. En Allemagne, le mariage à 16 ans doit obtenir l’approbation d’un tribunal. En Italie, le feu vert de la cour est suffisant pour que deux personnes se marient à 16 ans. Aux Etats-Unis, l’âge du mariage dépend d’un état à l’autre. On voit donc qu’en réalité, la loi initiée par des députés israéliens anti-religieux, n’a pas grand-chose à voir avec la norme occidentale, mais sert tout simplement leurs intérêts. Dans de nombreux pays asiatiques, l’âge minimal du mariage est différent pour les hommes et les femmes. Par exemple, en Afghanistan, au Pakistan et en Iran, les hommes sont autorisés à se marier à 18 ans, mais les femmes à 16 ans. Au Koweït, l’âge du mariage est respectivement de 17 et 15 ans. En Syrie, le tribunal peut permettre aux filles de 13 ans de se marier.

À la demande d’Interpol, les enquêteurs de l’Unité Lahav 433, une unité spéciale de la police israélienne en charge de la lutte contre le crime organisé et la corruption, ont perquisitionné à Herzliya Pituah, plusieurs luxueuses maisons appartenant à de fortunés ressortissants français soupçonnés de fraudes et d’évasion fiscale à grande échelle en France, révèle Globes. Installés près de Tel-Aviv, ils sont suspectés d’avoir détourné des millions d’euros sur le marché des droits à polluer,dans le grand banditisme, on les appelle « les mecs du CO2″ Les débuts de l’affaire L’embrouille remonte au 1er janvier 2008, lorsque le protocole de Kyoto a instauré pour les sociétés un système de droit à émettre des quantités limitées de dioxyde de carbone (CO²). Des « droits à polluer » que les meilleurs élèves peuvent revendre aux cancres. Problème, des escrocs ont compris qu’ils pouvaient s’enrichir en intervenant sur ce marché… et en facturant une TVA qu’ils ne remboursaient pas (voir infographie page 2 de l’édition La Provence du 4 janvier 2012). À la clef, d’incroyables profits réalisés sur le dos des États : une note d’Europol parle de 5 milliards

d’euros partis en fumée… Qui sont « les mecs du CO2″, ces as de la carambouille écolo qui ont remis au goût du jour une technique inventée dans les années 70 ? En première ligne de l’arnaque plusieurs familles marseillaises, des frères et des sœurs aujourd’hui installés en Israël. Début 2008, elles se sont jetées sur le CO2. « Il fallait aux fraudeurs à peine 15 secondes et quelques clics pour toucher le jackpot », explique un cadre de Sagacarbon, une société toujours active dans la vente des droits à polluer. Seule condition, avoir la mise de départ, les échanges se payant cash. Pour se mettre à l’abri, ces familles ont utilisé « la loi du retour » : votée en 1950 par la Knesset, elle garantit à tout juif le droit d’immigrer en Israël et évite les extraditions. Selon nos informations, elles se sont alors implantées à Herzliya, une station balnéaire huppée proche de Tel-Aviv. Particulièrement dans le quartier de Pituach, considéré comme le « Neuilly » israélien. Contacté par jerusalemplus, Interpol n’a pas souhaité commenter l’affaire.


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Laurent Fabius a reçu discrètement des terroristes Le procès du président destitué Morsi ajourné au 8 janvier du Hezbollah au Quai d’Orsay ! mates ont fait le tour de Beyrouth afin d’expliquer que « nous n’avons rien contre le Hezbollah, pas plus que notre gouvernement n’a quelque chose contre vous. »

Même l’ ambassadeur de l’UE au Liban, Angelina Eichhorst, s’est rendu dans les locau du Hezbollah, y a rencontré Ammar Moussawi, Mohammed Fneish et Hussein Hajj Hassan, pour apporter toute sa compassion face à la « résolution qui sera votée dans une semaine. » Extrait d’un article d’Al-Monitor Le 22 Juillet 2013, les 28 pays de l’Union européenne (UE ) ont placé « l’aile militaire du Hezbollah » sur la liste européenne des organisations terroristes. Moins de 3 mois plus tard, l’Union Européenne a ouvert ses portes au Hezbollah. Entre le 12 et le 14 octobre, le responsable des Affaires Etrangères du Hezbollah, Ali Fayyad, a été reçu les bras ouverts par… les diplomates français ! Et c’est le Parti Anti-Sioniste, financé par Téhéran, qui le clame ouvertement ! Paris a organisé un colloque parlementaire sur l’interdiction de la peine de mort au Sénat français. Trois députés libanais ont été invités. Le député Samir Jisr du bloc parlementaire de l’ancien Premier ministre Saad Hariri. Jisr est avocat, ancien chef du syndicat des avocats, et président de la commission parlementaire impliqué dans la question de la peine de mort. Le second était député était Ghassan Moukheiber du bloc de Michel Aoun.

Moukheiber est également un avocat et un militant de la société civile sur les droits de l’homme. La troisième personne, Fayyad, n’est ni avocat ni directement impliqué dans le sujet du colloque : Il est responsable des « affaires étrangères et sociales » du Hezbollah. En plus du Sénat, Fayad a été invité au Quai d’Orsay, où iil a pu rencontrer des responsables du département du Moyen-Orient… Et où il a donné un discours de deux heures, suivi d’une séance de question/réponse. Selon le Hezbollah, La France est prête a « entamer une nouvelle phase de dialogue avec notre parti. » Mais qu’est-ce qui a changé en 3 mois ? Pas grand chose en fait puisque beaucoup de diplomates Français et Européens ne voulaient pas que cette organisation terroriste, coupable de la mort de dizaines de français, soit placée sur la liste noire européenne. En fait, dès juillet, plusieurs diplo-

« Je suis le président de la République d’Egypte et ce tribunal est illégal », a clamé le premier chef de l’Etat élu démocratiquement en Egypte et déchu par l’armée le 3 juillet dernier. Le procès de l’ex-président islamiste Mohamed Morsi, jugé pour « incitation au meurtre » de manifestants, a été suspendu moins d’une heure après son ouverture. Il a été ajourné au 8 janvier 2014. « Je suis le président de la République et ce tribunal est illégal », a lancé Mohamed Morsi. Il s’agissait de la première apparition publique du premier chef de l’Etat élu démocratiquement en Egypte, depuis sa destitution par l’armée le 3 juillet dernier.

blancs que doivent porter les détenus en Egypte.

L’ex-chef d’Etat avait défié les magistrats, scandant « A bas le régime militaire » et se présentant comme le seul président « légitime » d’Egypte. Visiblement furieux, le président déchu a interrompu la séance à plusieurs reprises, conduisant un juge à ajourner les débats. La chaîne Nile TV explique pour sa part que le juge a pris sa décision pour contraindre Morsi à comparaître vêtu des habits

Les partisans de Mohamed Morsi ont commencé à se rassembler devant plusieurs tribunaux du Caire, sans qu’aucun incident ne soit signalé pour le moment. Ils ont annoncé qu’ils ne reconnaissait pas l’autorité de ses juges ni la légitimité d’un «  procès politique  » qu’ils estiment orchestré par un pouvoir issu d’un « coup d’Etat » militaire.

Arrivé ce lundi matin en hélicoptère au tribunal, l’ex-chef d’Etat et 14 autres dirigeants de la confrérie des Frères musulmans doivent être jugés au Caire pour incitation au meurtre et à la torture de manifestants devant le palais présidentiel Etihadeya en décembre 2012. Tous risquent la peine de mort ou la réclusion criminelle à perpétuité. Pour ce procès, le juge Youssef a interdit l’utilisation de caméras, de matériel d’enregistrement et de téléphones à l’intérieur du tribunal. Craintes de nouvelles violences


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Près de 1.500 tableaux confisqués par les nazis découverts à Munich Les Américains sont aussi bêtes que les Français: ensuite par les nazis.

ils ne savent pas apprécier leur président

Joseph Goebbels Hildebrand Gurlitt, au départ peu apprécié des nazis notamment à cause d’une grand-mère juive, sut grâce à ses innombrables contacts et à ses immenses connaissances artistiques se rendre indispensable auprès des dignitaires du IIIe Reich. Il fut ainsi notamment chargé par le ministre de la Propagande, Joseph Goebbels, de vendre dans des pays étrangers des tableaux d’« art dégénéré » exposés dans des musées allemands. Picasso, Matisse, Chagall… Près de 1.500 tableaux confisqués par les nazis ou vendus par des Juifs persécutés ont été retrouvés chez le fils d’un célèbre collectionneur allemand. Près de 1.500 tableaux de maîtres, dont Picasso, Matisse et Chagall, confisqués par les nazis ou vendus par des Juifs persécutés, ont été découverts dans un appartement à Munich, affirme dimanche un journal allemand. Le parquet d’Augsbourg, dans le sud de l’Allemagne, compétent dans cette affaire, cité par l’agence de presse allemande dpa, n’a pas voulu commenter cette information divulguée par l’hebdomadaire allemand Focus . Selon le journal, qui affirme avoir mené une grande enquête, ces tableaux de grands maîtres du XXe siècle, dont aussi les Allemands Emil Nolde, Franz Marc, Max Beckmann et Max Liebermann, sont estimés à

environ un milliard d’euros. Ils étaient entreposés dans l’appartement d’un octogénaire. Les tableaux avaient été découverts par la police allemande en 2011, mais cette découverte n’avait jamais été rendue publique jusqu’à l’article de Focus. Depuis la découverte des tableaux par la police, une experte de l’« art dégénéré », Meike Hoffmann, professeur de l’Université Libre de Berlin, recherche l’origine des oeuvres et leurs propriétaires ou leurs descendants, selon Focus.

Après la fin de la Seconde guerre mondiale, Hildebrand Gurlitt sut se défendre de ses accointances avec les dignitaires du IIIe Reich, en mettant en avant ses origines juives et sa non-appartenance aux organisations nazies. Il affirma égalemant avoir aidé des Juifs et des artistes persécutés en achetant leurs biens. Pendant près de cinquante ans, son fils, un solitaire sans profession, a gardé ces tableaux dans des pièces sombres de son appartement rempli de boîtes de conserve périmées et de détritus.

D’après Focus, le père de l’octogénaire était un célèbre collectionneur allemand, Hildebrand Gurlitt, qui avait acheté ces tableaux dans les années 30 et 40. Ces oeuvres avaient été soit confisquées par les nazis à des Juifs et revendues ensuite, soit vendues à bas prix par des Juifs en fuite. Ou encore confisquées par des agents du Troisième Reich parce que considérées comme de « l’art dégénéré » –par opposition à l’art officiel prisé par Hitler– et revendues également

Au fil des ans, il a vendu certains de ces tableaux et a vécu du produit de ces ventes. Parmi les oeuvres découvertes se trouve un tableau d’Henri Matisse qui avait appartenu auparavant au collectionneur juif Paul Rosenberg, forcé d’abandonner sa collection lorsqu’il a fui Paris, écrit Focus. En 2011, la police allemande a perquisitionné dans l’appartement du fils Gurlitt, dont le comportement était suspect, et a découvert les tableaux, selon le journal.

Selon un sondage NBC/WSJ, le taux de popularité du président Obama est tombé à son plus bas, perdant 5 points par rapport au sondage du mois dernier. Pour la première fois de l’histoire des sondages, de mémoire des analystes, le taux de popularité d’un président américain est tombé plus bas que son taux d’impopularité, 41% contre 45%… En France, François Hollande a lui aussi établi le record historique de toute l’histoire des sondages de l’impopularité pour un président de la Ve République. « En ce mois d’octobre 2013, François Hollande chute de 6 points… pulvérisant par la même occasion le record historique d’impopularité pour un président de la République », a souligné BVA, lundi 28 octobre dont le baromètre a été lancé il y a plus de trente ans.

(Notons, mais c’est maintenant devenu une litote, que le président français chute de 3 à 5% mois après mois dans les sondages, qui annoncent en même temps que son taux de popularité reste à 26%!) Il parait important de faire un parallèle : les électeurs sont des girouettes écervelées. Ces deux présidents ont été élus – sauf erreur – par ceux qui, aujourd’hui, les rejettent. J’en conclus que les Américains et les Français ne méritent par leurs présidents, et qu’ils ne savent pas apprécier les grands hommes que sont François Hollande et Barack Obama. Gageons que l’histoire rétablira les faits et reconnaitra leurs immenses mérites. Obama avait promis, tout comme François Hollande, de changer la société et leur pays. Ils ont tenu promesse, et même au delà de tout espoir.* © Jean-Patrick Grumberg



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Visite d’Ouri Ariel au Keren Hayessod France

de l’éducation et du social. Il a rappelé que le Keren Hayessod est toujours là pour aider et pour combler des manques. Là où il n’y a personne pour aider, on s’adresse au Keren Hayessod qui répond toujours présent, dans la mesure de ses possibilités. De son côté, il a promis d’aider le Keren Hayessod autant qu’il le pourrait.

La sale propagande de Laurent Zecchini et du Monde israéliens le long du couloir de Philadelphie, séparant l’Egypte de la bande de Gaza, après le retrait unilatéral de 2005. Qui, parmi les saints d’esprits, peut s’attendre de nos jours à ce que le peuple israélien mette sa sécurité entre les mains d’Abbou Mazen, de ses affidés ou ceux du Hamas ? Sans oublier l’Iran et ses satellites antisémites ni les pays sunnites.

Faut-il encore présenter l’envoyé spécial à Ramallah du quotidien Le Monde et ses penchants systématiquement anti-israéliens ? Un travers qui donne uniquement la parole à tous ceux qui abondent dans le sens islamogauchiste si en verve en France et ‘’démontrent’’ combien les Israéliens sont opposés à tout accord de paix. Dans un énième article intitulé « « Jamais les Israéliens n’ont été si intransigeants », selon le secrétaire général de l’OLP », Laurent Zecchini donne tribune libre à Yasser Abed Rabbo pour qu’il y déverse sa ‘’vérité’’ sur les négociations en cours et sa condamnation des exigences israéliennes. « Et le secrétaire général de l’OLP d’énumérer les conditions posées par les négociateurs israéliens : » Maintien d’une présence militaire dans la vallée du Jourdain, maintien des blocs de colonies, du mur de séparation, présence militaire sur le sommet des montagnes, Jérusalem est exclue de la négociation et l’espace aérien sera sous notre contrôle… Je n’invente rien, c’est ce qu’ils nous disent ! »» A lire rapidement tel que le font la plupart des lecteurs, nul n’hésitera à blâmer l’Etat d’Israël ! Cependant, à y lire de plus près, il s’agit là d’un flagrant refus ‘’palestinien’’ de toute paix validant une quelconque légitimité à ce pays. - Maintien d’une présence militaire dans la vallée du Jourdain, présence militaire sur le sommet des montagnes, l’espace aérien sera sous notre contrôle Chacun se souviendra effectivement des ‘’garanties’’ internationales et de ‘’l’efficacité’’ des observateurs non

Est-il donc si extraordinaire de voir l’Etat d’Israël exiger la présence de ses propres forces le long de la frontière avec la Jordanie ainsi que sur le sommet des montagnes de Judée et de Samarie et la main mise sur l’espace aérien ? Seul un état suicidaire renoncera à être le garant de sa propre sécurité. Yasser Abed Rabbo en rêve ! - maintien des blocs de colonies, du mur de séparation, Il n’y a que Le Monde et son correspondant pour laisser entendre par le vocabulaire choisi qu’Israël continuera à ‘’coloniser’’ le nouvel état de « Palestine ». Sauf que ces ‘’colonies’’, après un éventuel traité de paix, seront situées en territoire israélien, et ne seront donc plus des ‘’colonies’’, ou deviendront des villes et des villages ‘’palestiniens’’ peuplés de citoyens juifs devenus ‘’palestiniens’’. Les Israéliens, par leur nature trop bonne, ne laisserons pas l’AP sombrer dans son rêve lugubre d’un nouvel nettoyage ethnique sur ce que fut le berceau historique du Judaïsme, tel que pratiqué par la Jordanie de 1948 à 1967 ! Pour ce qui est du « maintien du mur de séparation », sur les portions ne prêtant pas à discussion il se transformera automatiquement en frontière internationale. Pour les sections détruites le nouveau tracé aura la même fonction. Celle-ci, au grand dam du négociateur, séparera encore les deux peuples. Il n’y a donc pas de doute, ‘’l’apartheid’’ israélien continuera ! Laurent Zecchini doit s’en réjouir ! - Jérusalem est exclue de la négociation Quand bien même cette ville serait au menu des discussions, la très grande majorité du peuple israélien est contre toute division, particulièrement lorsqu’il s’agit de se séparer du lieu le plus saint du Judaïsme, un lieu qui a fédéré le peuple juif à travers

les millénaires. La veille ville restera ad vitam aeternam la capitale de l’Etat d’Israël, nation du peuple juif que refuse de reconnaître comme tel l’Autorité palestinienne.

« A l’université Bar-​​Ilan, M. Netanyahou a durci le ton, expliquant que la » clé la plus importante pour résoudre le conflit » est la reconnaissance par les Palestiniens qu’Israël est » l’Etatnation du peuple juif « . Cette exigence est irrecevable, souligne Yasser Abed Rabbo, parce qu’elle revient » à demander aux Palestiniens de devenir sionistes. Comme condition de la paix, nous devrions reconnaître la nature d’un Etat qui nous occupe ? Un million et demi de Palestiniens vivent en Israël avec la citoyenneté israélienne. Nous savons par expérience qu’on ne peut résoudre un conflit aussi compliqué sur une base idéologique ou religieuse. » » Le risible ici n’est autre que de refuser la légitimation d’Israël comme état du peuple juif en prétextant une « occupation »… qui ne sera plus car la paix sera alors signée. Que les ‘’Palestiniens’’ deviennent ou non Sionistes ensuite cela intéressera peu de monde. Les Israéliens en premier lieu. Quant au vingt pourcent de la population israélienne qui se considèrent peu ou prou comme des ‘’Palestiniens de l’intérieur’’, ceux-ci n’ont aucun droit entant que peuple au sein de l’Etat d’Israël mais tous les droits au sein de leur nouveau pays qui s’appellera, on le suppose, « Palestine ». Chacun doutera très fortement que ces Arabes israéliens quittent alors le pays du peuple juif pour aller vivre sous le règne d’un Mahmoud Abbas, voire d’un Ismaël Haniyeh. D’aucuns les affirmeront Sionistes ! Pas même un nouveau tracé de frontières les installant d’office en « Palestine » leur agréera. La sympathie a des limites ! Celle du quotidien Le Monde et de son journaliste envers la cause antiisraélienne est, en revanche, sans limite. D’où cet énième article propagandiste qui prend les lecteurs pour des imbéciles, l’essentiel étant qu’ils soient dressés à aboyer contre Israël à tout propos et principalement contre toutes leurs exigences, quand bien même sont-elles les plus fondées. Publié par Victor Perez

Le ministre israélien du logement et de la construction Ouri Ariel, de passage en France, a rencontré lundi 4 novembre 2013, Richard Prasquier, le président du Keren Hayessod France dans les bureaux parisiens du Keren Hayessod situés dans le 14 ème arrondissement. Le Ministre a remercié le Keren Hayessod pour toutes les actions accomplies au fil des ans. Il a souligné que grâce au Keren Hayessod de nombreuses entreprises pouvaient être menées à bien dans le domaine

Richard Prasquier quant à lui a souligné l’attachement et la proximité de la communauté juive de France envers Israël. Une proximité qui se manifeste notamment par le grand nombre de participants de France au programme Massa, un programme éducatif qui permet aux jeunes de séjourner en Israël durant 5 à 12 mois. Il a ajouté que tout ce que le Keren Hayessod France faisait, allait dans le sens de Am Ehad. (l’unité du peuple juif). Informations presse : Sophie Atlan ou sophie.atlan@kh-aui.fr Keren Hayessod 10, place de Catalogne 75014 Paris 01 77 37 70 80 http://www.keren-hayessod.fr


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Attentat de la rue Copernic: Le principal Habillé en nazi, il provoque la suspect pourrait être extradé vers la France pagaille dans un magasin l’impatience de sa fille. Ressemblance photo et expertise graphologique

«Pour la première fois, on peut espérer que la justice avance, confie-t-elle à 20 Minutes. Il y a tout de même beaucoup de soupçons qui pèsent contre ce monsieur…» Présenté comme un ex-militant du groupuscule terroriste palestinien, le FPLPOpérations spéciales (FPLP-OS), Hassan Diab est surtout inquiété par deux éléments matériels. D’abord la ressemblance entre ses photos de l’époque et le portrait-robot qui a été fait du poseur de bombe. Ensuite, l’expertise graphologique d’une fiche d’hôtel qui prouve qu’il était bien à Paris le jour du drame. Autant d’éléments sur lesquels le juge antiterroriste Marc Trévidic souhaite aujourd’hui l’entendre. Il prétend être victime d’une homonymie Explosant devant la synagogue de la rue Copernic (Paris), la bombe avait tué quatre personnes et en avait blessé quarante-six autres le 3 octobre 1980… «Cela fait trente-trois ans qu’on attend. On peut encore patienter quelques jours. Mais le plus vite sera le mieux…» Patricia Barbé a beau s’être habituée à la lenteur de la justice, elle a tout de même du mal à ne pas suivre, avec frénésie, les nouvelles qui parviennent du Canada.

Depuis lundi, la cour d’appel de Toronto (Canada) examine, en effet, la demande d’extradition par la France du Libano-Canadien Hassan Diab. Agé de 59 ans, cet ancien professeur de sociologie est aujourd’hui suspecté d’avoir placé la bombe dans la sacoche d’une moto qui explosa, le 3 octobre 1980, devant la synagogue de la rue Copernic (Paris). Le père de Patricia, Jean-Michel Barbé, 41 ans à l’époque, passait dans la rue en voiture quand la bombe l’a fauché. D’où

Hassan Diab, lui, se défend depuis le début de l’affaire d’avoir jamais fait partie d’un mouvement palestinien. Il prétend être victime d’un homonyme, soutenant qu’il était étudiant à Beyrouth (Liban) au moment des faits.

Choc—Un Britannique souffrant de problèmes psychiatriques a provoqué une vague d’indignation en allant au supermarché habillé en SS à Cambridge.

de 38 ans, explique qu’elle a d’abord cru qu’il s’agissait d’un membre de l’Armée du Salut. «Mais ensuite j’ai vu la croix gammée sur sa nuque et sur sa main…»

Scène étrange hier après-midi vers 14h dans un supermarché de Cambridge. Bandeau rouge avec croix gammée au bras et uniforme impeccable d’officier nazi, un homme pousse un caddie dans lequel se trouve un enfant en bas âge. Scandale des clients, dont certains sont en larmes. Sous la pression, le responsable du magasin a fini par demander à l’homme de sortir, rapporte le «Cambridge News».

«C’est pour me protéger des gens» Paul Dutton, de Cambridge, a expliqué sur Twitter (il s’est fait viré de Facebook) qu’il était un sympathisant nazi et qu’il se rendait «dans ce magasin deux fois par semaines depuis deux ans avec un uniforme SS». Il ajoute qu’il ne comprend pas que le magasin ne le remercie pas pour sa «loyauté».

L’audience de la cour d’appel de Toronto doit se poursuivre mardi. La décision devrait ensuite être mise en délibéré. «Pas trop longtemps quand même», réclame Patricia Barbé.

«Je voulais être certaine qu’il se fasse sortir. La famille de ma grand-mère a été décimée dans des chambres à gaz et voilà cet homme qui parade. Les gens étaient bouche bée en voyant ce sinistre individu», a expliqué Rosina Rusin, âgée de 60 ans, au bord des larmes.

Dans un reportage chez lui réalisé par le Cambridge News aujourd’hui, l’homme affirme qu’il prend «de nombreux médicaments contre des hallucinations et des problèmes de gestion de la colère». «Avec ma maladie mentale, je déteste avoir des gens autour de moi et c’est comme ça que je me protège, en m’habillant en SS.»

20Minutes

Une autre cliente, Marisa Baker, âgée

Source: lematin.ch


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Comment l’argent arabe tient en laisse la diplomatie Française !

Mon Dieu, qu’il est ridicule Laurent Fabius lorsqu’il parle de la volonté du peuple syrien en présence du ministre saoudien des affaires étrangères. Il sait parfaitement que le ministre saoudien ne se soucie pas plus du peuple syrien que de sa énième femme. La première des choses que veut ce saoudien, c’est que la Syrie ne tombe pas aux mains des Iraniens chiites, la seconde est de pouvoir financer l’implantation de mosquées en France. Mosquées financées par un pays qui ne tolère que l’Islam sunnite sur son territoire. Ah mais ce à quoi pense Laurent Fabius, en faisant mine de se soucier du peuple syrien, c’est aux millions de dollars que cette politique va ramener à la France. Voila ce qui perd cette pauvre France, l’argent des arabes. Cette politique

néfaste, mercantile, instaurée par de gaulle, à fait perdre aux Français le respect du pays. Les Français de longue date, ou les nouveaux, ceux à qui l’on voulait transmettre les valeurs de la France, voyaient bien que ce n’était que du pipo. Ce pays se vend aux arabes. Le Qatar acquiert tout ce qu’il veut en France. Une vidéo, nous montre Christine Lagarde, indiquant à la finance musulmane, que la France a mis sa législation en conformité avec la charia. h t t p : / / w w w. y o u t u b e . c o m / watch?v=eThqtTbBr-A http://www.diplomatie.gouv.fr/ Les jeunes musulmans qui auraient aimé voir une France forte et respectant ses valeurs, ne voient qu’une France sans honneur. Nous ne pouvons décemment pas leur demander d’aimer notre pays.

Les multiples mensonges de nos gouvernants

Souvenons nous de Brétigny-surOrge, un train déraille en gare, les morts, les blessés, sont délestés de leur biens, argent, montres, portables. Cela par une bande de jeunes issus de l’immigration, cette immigration qui nous est présentée comme une chance pour la France. Un ministre de notre gouvernement, peut-être celui des transports, prend la parole pour nier cette sauvagerie. Des socialistes interrogés nous déclarent que cela est fait pour ne pas favoriser le FN. Le malade risque de mourir, il ne faut pas le soigner, pour éviter de faire plaisir aux voisins. Mais depuis nous avons la libération des otages

détenus de longue date au Mali. Aucune rançon n’aurait été versée. Un vrai miracle, rendez vous compte, des djihadistes détenaient ceux qui représentent à leurs yeux de l’or. Voila que pour faire plaisir, à Laurent et François, ils libèrent les otages. Je ne sais quel accord avait été passé, mais la mort des deux journalistes de RFI, pourrait bien être une partie du prix à payer pour non respect des accords. Prions le ciel pour que ce paiement soit le dernier. Bernard Atlan



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Un nouveau retrait unilatéral annoncé ? Mali, les journalistes de RFI tués à Kidal n’ont pas été «criblés de balles» : ce qu’on vous dit et ce qu’on vous cache MNLA annonçait la disparition des journalistes. Une autre page Facebook annoncerait détenir des photos des deux journalistes. Notre contact n’ayant qu’un téléphone ne peut nous faire parvenir le lien vers la page. « Ils ont été enlevés il y a environ 30 à 40 minutes par quatre hommes à bord d’une Toyota à Kidal-ville », a déclaré le gouverneur de Kidal, Adama Kamissoko, en marge d’une visite à Bamako. « Ils avaient quitté Bamako mardi pour Kidal, (…) c’est ce que je peux vous dire pour le moment », at-il ajouté.

Version officielle : deux journalistes de RFI ont été enlevés ce samedi à Kidal au Mali par un commando. Peu de temps après, ils ont été retrouvés morts, « criblés de balles », à 10km de là. La réalité : - Les deux journalistes n’ont pas été criblés de balles, mais égorgés. L’information a été confirmée par le préfet de Kidal il y a quelques minutes et censurée par le Quai d’Orsay : « Des militaires de l’opération Serval ont retrouvé la journaliste Ghislaine Dupont et son cameraman Claude Verlon à 12 km à l’est de Kidal, égorgés, et non pas criblés de balles, par leurs ravisseurs, qui a ajouté que « les ravisseurs sont en ce moment encore poursuivis en hélicoptères par les forces françaises Serval. » - Les forces françaises Serval avaient refusé d’escorter les deux journalistes de RFI, et leur avaient déconseillé de se rendre à Kidal, selon iTélé, dont l’envoyé spécial, Marc de Chalvron, précise que la force Serval refuse systématiquement d’escorter les journalistes. Selon une source gouvernementale française, “il y a quelques jours, les deux journalistes avaient demandé à être transportés à Kidal par la force Serval, ce qu’elle avait refusé, comme elle le fait depuis un an, en raison de l’insécurité dans cette zone”. Mais “ils ont profité d’un transport de la Minusma (la Mission de l’ONU au Mali), qui continue à accepter des journalistes”. - selon Ag Rissa, les ravisseurs des deux journalistes parlaient Tamasheq et portaient des turbans, et ce sont des touaregs.

- Ambéry Ag Rissa a déclaré avoir ouvert la porte de chez lui quand il a entendu du bruit dans la rue. Il a vu les journalistes être pris en otage et emmenés dans une Toyota beige. Il a été menacé par les ravisseurs qui lui ont donné l’ordre de rester à l’intérieur de chez lui. Où étaient ses gardes ? Pourquoi n’a-t-il pas immédiatement alerté les autorités ? Le chauffeur du journaliste a été poussé au sol, a ajouté Rissa, qui a entendu Verlon et Dupont protester. Selon plusieurs sources, les terroristes se sont enfuis dans la direction de Tin Essako, à 115 km à l’est. La probabilité : Le MNLA lui-même est le premier suspect. Bien que sur leur site internet, les islamistes du MNLA condamnent le sauvage assassinat des deux journalistes et présentent leurs condoléances aux familles, plusieurs témoins accusent le MNLA lui-même, qui contrôle la ville et a refusé aux troupes françaises d’y être postées, d’être les auteurs. Une information – non confirmée – semble indiquer que 30 minutes après l’enlèvement, une page Facebook de sympathisants du

Les deux journalistes ont été enlevés aux alentours de 13h (temps universel) alors qu’ils sortaient d’un entretien au domicile de Ambéry Ag Rissa, le leader séparatiste touareg du MNLA (Mouvement national pour la libération de l’Azawad), en préparation d’un reportage. Ils devaient ensuite continuer sur Tessalit, quand un commando de quatre islamistes les a kidnappés, presque à la porte de la maison du leader du MNLA, et les a emmené dans un pickup Toyota 4×4 de couleur beige. « Les deux journalistes étaient en reportage. Ils avaient chacun un appareil d’enregistrement et avaient avaient rendez-vous vers la Banque malienne de solidarité (BMS) de Kidal. Ils ont été enlevés par des hommes armés qui ont quitté la ville avec eux », a indiqué une source militaire à l’AFP. Ghislaine Dupont, journaliste spécialiste de l’Afrique, était venue faire un reportage à Kidal lors de la présidentielle de juillet-août. L’enlèvement n’a pour le moment pas été revendiqué. RIP CLaude Verlon et Ghislaine Dupont. Nous présentons toutes nos condoléances à la famille et aux proches des deux journalistes. © Hervé Roubaix

Tzipi Livni, la Ministre de la Justice et négociatrice dans le processus de paix, a appelé le parti travailliste, fort de ses quinze mandats, à entrer, dès la fin des primaires qui les occupent actuellement, dans la coalition gouvernementale afin d’influer en faveur de la solution à deux états qui déplaît tant au parti Habayit Hayehudi. Ainsi, pense telle, la balance penchera dans une ‘’direction positive’’ et, évidemment, la paix adviendra ! La politique, c’est si simple parfois ! Cependant, outre que cette demande politique installe automatiquement l’Etat d’Israël dans le rôle ‘’d’objecteur à toutes paix’’ et l’Autorité palestinienne (AP) dans celui qui n’espère que celle-ci, tout quidam, un tantinet équilibré, s’interrogera donc sur cette ‘’paix’’ que nous promet la cheffe du parti Hatnouah au sortir du processus ? Une paix qui, selon les exigences jamais abandonnées par l’AP depuis les premiers pourparlers, sommera l’état du peuple juif de se retirer jusqu’aux frontières d’Auschwitz, plus communément désignées comme les « frontières de 1967 ». Une paix qui ne conçoit Jérusalemest que comme la capitale de la « Palestine » en devenir. Une capitale comprenant en son sein le premier lieu saint du Judaïsme et bien sûr judenrein, à l’image du pays qu’elle représentera. Une paix qui exigera de mettre la sécurité des Israéliens entre les mains ‘’palestiniennes’’ suite au refus de l’AP de voir une quelconque ombre d’un soldat de Tsahal à ses frontières. Une paix qui donnera aux seuls « réfugiés palestiniens » de père en fils le choix de sa future demeure. Soit au sein d’Israël, soit en « Palestine » ou ailleurs. Des options inévitablement accompagnées d’un dédommagement conséquent israélien pour les désagréments subis suite au ‘’vol de leurs terres’’ et, bien sûr, leurs ‘’expulsion’’ en 1948 ! Par ces revendications constantes et inacceptables mais aussi à lire les autres exigences de l’Autorité palestinienne, ce même quidam un tantinet équilibré se questionnera sur la

galère dans laquelle s’est placé l’état du peuple juif et sur l’objectif final de l’AP, si évident pour lui et si peu visible par la négociatrice israélienne, ministre de la Justice et chef d’un parti politique ? Un objectif qui ne sera jamais accepté par tout israélien refusant l’éradication de son pays, le seul état juif de la planète. Autrement dit, refusé par la quasi-totalité du peuple israélien ! Les ‘’négociations’’ se termineront officiellement dans six petits mois, sinon avant. Il ne restera alors plus au Premier ministre israélien qu’à déclarer la fin de toutes ces négociations ubuesques, l’intention israélienne de tracer unilatéralement ses propres frontières, d’annexer tous les nouveaux territoires placés ainsi sous sa juridiction, d’attribuer la nationalité aux ‘’palestiniens’’ s’y trouvant et le désirant et, pour finir, d’effectuer le retrait des territoires attribués d’office à la « Palestine ». Le tout en gardant seul la main mise sur la sécurité aux nouvelles frontières et sur l’espace aérien. Cela jusqu’à ce qu’une paix bien réelle se dessine. Ainsi, la communauté internationale se trouvera devant le fait accompli d’un état de « Palestine » aux frontières bien définies mais surtout au refus de celui-ci de toutes solutions à deux états. L’un étant réservé au seul peuple juif ! Le conflit étant solutionné unilatéralement, viendra alors l’examen de l’attitude des ‘’alliés’’ trop souvent collaborateurs de la solution finale si recherchée par la communauté musulmane. Une Ouma qui n’a comme arme que la contrainte politique, diplomatique et/ou économique sur l’occident si désireux de la fin du conflit israélo-arabe, « père de toutes les batailles ». A choisir, les Israéliens préféreront, à n’en pas douter, les condamnations voire les sanctions de ces tristes ‘’alliés’’ aux menaces existentielles que représenterait la ‘’Paix’’ si sollicitée par Tzipi Livni. Publié par Victor Perez



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Interview de Franck Douieb, membre de la liste Tous ensemble 2013

1°) Mr DOUIEB, vous vous présentez sur la liste de Tous ensemble 2013 soutenue par Dov Zerah. Pouvez-vous, vous présenter à nos lecteurs ? Je suis né en Tunisie, issue d’une famille juive traditionnaliste. Mes parents ont quitté la Tunisie en 1967, juste après la guerre des 6 jours. J’avais 8 ans et en dehors de quelques saveurs culinaires d’origine tunisienne, je me sens de culture française. J’ai l’habitude de dire que je suis un enfant de Lagarde et Michard. J’habite à La Varenne Saint-Hilaire, ville à laquelle je suis très attaché. J’ai 55 ans, je suis marié, j’ai 4 enfants, 2 gendres et 2 petits-enfants. Je suis informaticien de formation. Après avoir obtenu une maîtrise d’informatique à l’université PARIS VI, attiré par la pédagogie, j’ai enseigné à l’Ecole Nationale de Commerce de Paris. Mon goût d’entreprendre m’a vite amener à diriger la section informatique de la seule école supérieure

juive existante à l’époque « L’IUPI » (Institut Universitaire Privé d’Informatique) et ceci pendant 10 ans. J’ai parallèlement dirigé un hypermarché E.LECLERC qui se trouvait à Bourg La Reine puis une entreprise grossiste en sous-vêtements que je dirige encore actuellement. Depuis l’adolescence j’ai milité pour Israël et pour notre communauté. Pendant 3 ans j’ai co-organisé avec Madame Myriam NATHAN la soirée de soutien à l’Institut des Aveugles de Jérusalem. Depuis plus de 20 ans je suis un membre actif de L’ABSIKEREN OR. J’ai d’ailleurs le soutien personnel de mon ami Gil TAIEB pour ces élections. Je suis aussi administrateur de la communauté de La Varenne dont je suis le Webmaster (site www.hillelweb.com que j’ai créé). 2°) Pour quelle raison, avez-vous rejoint la liste de Tous ensemble ? Etant administrateur de la communauté de La Varenne, je pense connaître les attentes des fidèles que je côtoie presque tous les jours. Ils ne comprennent pas et moi avec eux pourquoi par exemple il faut tant de temps pour donner une voie à la communauté juive de France à travers la nomination du Grand Rabbin de France. Ils ne comprennent pas et moi avec eux pourquoi manger cacher en France coûte si cher. Ils ne comprennent pas et moi avec eux pourquoi tant d’argent est ponctionné sur les recettes des communautés pour le fonctionnement du consistoire. Dov ZERAH et les membres de la liste Tous ensemble par leurs qualités et leurs spécificités, apportent

des réponses à toutes ces questions, raison pour laquelle j’ai décidé de les rejoindre.

3°) Que représente pour vous le Consistoire de Paris ? Le Consistoire de Paris doit être une institution cultuelle au service de tous les juifs quel que soit leur niveau de religiosité. Par son écoute il doit pouvoir répondre aux besoins des fidèles (gestion de tous les éléments de la vie juive selon la halakha) mais aussi trouver les réponses à ceux qui sont plus éloignés pour pouvoir les ramener dans la maison communautaire. Il doit s’occuper comme il le fait d’ailleurs, en collaboration avec les différentes communautés, de gérer les synagogues, les mikvéot, les mariages, les Bar et Bath Mitsvot, les Brith Mila, les décès, les conversions. Il doit aussi trouver des solutions aux problèmes pratiques des fidèles comme celui des cages d’escalier avec des fermetures électriques des portes d’entrée problématiques le chabbat. 4°) Êtes vous pour ou contre le rapprochement avec le Crif et pourquoi ? Pour moi c’est une évidence. Il existe trois grandes institutions dans notre communauté Les Consistoires, Le Crif et le FSJU. Que chacun fasse son travail. Pour permettre au Consistoire de Paris de se concentrer sur l’essentiel c’est-à-dire le cultuel il faut que le Crif soit représenté par l’ensemble de ces institutions dont le Consistoire. Cette passerelle étant établi, plus besoin pour le Consistoire de recevoir le Président de la République ou autres

personnalités car il pourra exprimer ses spécificités et sa problématique à l’intérieur du Crif parce qu’il en fera partie.

5°) Quelles sont les attentes de la Communauté juive ? Elles sont nombreuses et se résument en une phrase « la communauté juive désire que l’on s’occupe de ses problèmes » - L’élection rapide d’un Grand Rabbin de France charismatique - Une cacheroute nationale et compétitive pour être abordable à tous - Permettre aux communautés, grâce à une plus grande autonomie financière de proposer des activités spécifiques à leurs fidèles - Obtenir un « Erouv » dans leur ville pour pouvoir porter le chabbat - Être sure que les finances du consistoire sont bien gérées 6°) Que pensez-vous de la désertification des synagogues dans certaines villes de la région parisienne ? Les problèmes de sécurité ont provoqué des rassemblements de population autour de certaines communautés mieux protégés. Je pense qu’il n’existe pas une réponse mais des réponses. Chaque communauté selon ses caractéristiques a ses problèmes qui font que les fidèles la désertent. Il faut faire donc du cas par cas. Il est évident que la structure humaine de ces communautés est très importante. Par exemple un jeune Rabbin talentueux et plein de charisme peut être la solution pour une communauté désertée.

7°) Manger cacher aujourd’hui dans la communauté juive devient un luxe, beaucoup de nos frères vivent en dessous du seuil de pauvreté, les commerçants mettent la faute sur les taxes consistoriales, qu’en pensez-vous ? Je pense qu’il faut revenir aux fondamentaux. Nous nous devons d’être au service des fidèles. Nous devons réfléchir au moyen de baisser les prix des produits cachers sans se soucier du manque à gagner pour le consistoire. Une cacheroute nationale avec un label identifiable est la solution. Certains produits ne subissent aucune transformation dans leurs fabrications pour bénéficier du tampon de la cacheroute. A l’instar des Etats Unis avec le « U » nous devons pouvoirs faire pareil de manière à ce qu’un maximum de produits puissent être achetés en supermarché classique. C’est après aux responsables communautaires de réfléchir aux moyens de combler le déficit que cela pourrait engendrer. 8°) Pour finir, pouvez-vous me donner un synonyme de consistoire ? Il me paraît difficile de donner un synonyme au mot consistoire tant ce mot se veut pluriel. Je dirai pourtant « Ehad » comme le peuple juif si différent et pourtant si singulier. Toujours prêts à se rassembler et ne faire qu’un lorsque les responsables communautaires le leurs demandent. C’est sans doute pour cela que j’ai tant d’enthousiasme à participer à l’édifice d’un beau et grand Consistoire de Paris.



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Interview de Yves KAMAMI, membre de la liste Tous ensemble 2013

1°) M. Yves-Victor Kamami, vous vous présentez sur la liste de Tous ensemble 2013 soutenue par Dov Zerah. Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Je suis originaire d’une famille sépharade de Tunisie, avec un grand-père qui était déjà très impliqué dans la vie de la synagogue et de sa Communauté. Ma mère, wizéenne, m’a donné le virus du militantisme sioniste, car elle se démenait pour défendre Israël, parfois même arrachant les tracts de militants pro-palestiniens sur les marchés. J’ai 55 ans, mon épouse est pharmacienne à Paris et nous avons trois enfants : une fille et deux garçons. Je suis un enfant de la Communauté de Chasseloup-Laubat, y ayant pratiqué ma Bar-Mitzvah avec le Grand Rabbin Goldmann, puis m’y étant marié. J’ai toujours été un militant communautaire très engagé dans la défense de la Communauté juive et d’Israel depuis plus de quarante ans. Durant ma jeunesse, j’ai, en effet, été dans différents mouvements de jeunesse (DEJJ, CAEJ), mais c’est à l’UEJF que je devins cadre de l’UEJF Paris, en 1979. Cela me conduisit tout naturellement à poursuivre ce militantisme au sein du B’nai B’rith, qui rassemble beaucoup d’anciens militants des mouvements de jeunesse juifs (EI, UEJF). Là, j’ai réussi plusieurs actions concrètes contre l’antisémitisme et l’antisionisme, depuis plus de trente ans, jusqu’à devenir Président national du Bnai Brith France en l’an 2000, puis Secrétaire Général du Bnai Brith Europe. Mon engagement pour la Communauté ne pouvait être complet si je ne militais pas également pour favoriser la collecte de fonds pour la Tsedaka et Israel, en tant qu’ancien président du Comité des Professionnels de santé de l’AUJF-FSJU, puis pour défendre les droits des Juifs de France, au sein du Bureau exécutif du CRIF. Cela me conduisit tout naturellement à militer également dès le début des années 2000, pour un meilleur fonctionnement du Consistoire de Paris, dont je devins l’un des élus en 2005. Au sein de l’ACIP, j’ai tout d’abord occupé le poste de Président de la Commission communication, durant les quatre premières années, en charge de créer la Newsletter du Consistoire, et de rénover les moyens de communication du Consistoire : le journal Information Juive, le site Internet, et les calendriers annuels, avec l’aide de mon vice-président et ami,

Philippe Meyer, également Rédacteur en Chef d’InfoJ. Puis, les quatre années suivantes, j’ai été nommé Ordonnateur des Dépenses de l’ACIP par le Président Dov Zérah, de 2009 à 2013 et chargé de mission pour le dialogue inter-religieux. Je suis membre du Conseil d’Administration de la communauté de Chasseloup-Laubat depuis 2011. Sur le plan professionnel, je suis chirurgien ORL, reconnu comme l’inventeur du traitement ambulatoire du ronflement par laser. Je suis également membre de la Société des Gens de Lettres, ayant à mon actif, différents livres : deux à thème juif, dont un roman sur Rachi de Troyes, et les autres sur des thèmes médicaux : le ronflement, la maladie d’Alzheimer, la médecine anti-âge, etc.. 2°) Pour quelles raisons avez-vous rejoint la liste Tous ensemble 2013 ? J’ai toujours eu beaucoup de respect pour les précédents présidents du Consistoire qui étaient de « grands messieurs », des « Mensch » audessus de la mêlée, éthiques, rigoureux et respectables, il y a quelques années. Ils se dévouaient pour cette belle institution, tant en donnant de leur temps qu’en donnant de leur argent. Comme mes collègues Michèle Rotman, Philippe Meyer, François Sitruk et Dov Zerah partenaires de la liste TousEnsemble, j’ai participé activement et assidument au cours des huit dernières années à la vie du Consistoire de Paris dont je connais bien le fonctionnement. Après avoir contribué, durant les quatre premières années, à une amélioration de l’image de marque du Consistoire de Paris, j’ai pu regretter une détérioration des relations de travail des administrateurs, qui n’avaient plus l’écoute du Président, s’ils avaient le malheur d’émettre une opinion contraire à la sienne. Cette détérioration du mode de fonctionnement du Conseil d’Administration s’est accompagnée d’un isolement de plus en plus marqué du Président Joel Mergui, devenant injoignable au téléphone, avec une mise en panne de tous les projets importants du Consistoire, tels que le Centre Européen du Judaïsme dans le 17e, dont la première pierre n’est toujours pas posée ! Surtout, ce qui m’a le plus pesé, en tant qu’Ordonnateur des dépenses, c’est le manque de transparence sur les dépenses engagées, non budgétées, sans l’accord

préalable du Trésorier et du Conseil d’Administration, ainsi que le véto mis par le Président à la possibilité pour le Conseil de pouvoir voter des décisions importantes. Dov Zérah, que j’ai pu voir à l’œuvre durant le temps où il fut président, avait fait preuve de transparence et d’éthique, souhaitant réformer l’ACIP, en rénovant les statuts, avec une décentralisation et la création d’un Parlement des communautés, d’un Comité des Sages, la réorganisation du service des conversions et la mise au point d’un guide de la conversion approuvé par le Grand Rabbin de Paris, M. David Messas, ZAL. Le décès prématuré de ce grand homme a remis aux calendes grecques la parution de ce guide, sous la présidence actuelle. Au sein du Consistoire, je me suis passionné pour ce véritable service public de la Communauté, et comme je pense qu’on peut remédier à tous les travers du président actuel en instaurant plus de démocratie et plus de transparence, je sollicite encore le soutien des électeurs. Il faut notamment recentrer notre action sur le cultuel et non plus travailler « en solo », sans coopérer ni se concerter avec le CRIF et le Fonds Social Juif Unifié. Il faut travailler Tous Ensemble, avec toutes les autres institutions, dans le strict respect des compétences des uns et des autres.Ce n’est qu’en travaillant au cœur et au service de la vie juive, pour l’unité et le chalom communautaire, qu’on pourra affronter les dangers qui menacent notre Communauté aujourd’hui sur plusieurs fronts : l’antisémitisme et le terrorisme (par la réintégration du Consistoire au CRIF), la pauvreté et le chômage qui touche notre Communauté (avec le Fonds Social), mais aussi les menaces sur l’abattage rituel (la Chehita) et sur la circoncision (la Brith Mila). La collaboration interinstitutionnelle doit aussi se faire avec les CCJ, les organisations féminines (Wizo, Coopération féminine) et étudiantes(UEJF): pour les femmes juives et la jeunesse juive, car seule l’Union fait la force ! Am Ehad! Le combat doit se mener en coopération avec les organisations militantes de la Communauté (ABSI, Siona, Bnai Brith). Ainsi, le Bnai Brith a publié, avec le Grand Rabbin Bruno Fizson, un petit manuel sur l’abattage rituel (www.col.fr/IMG/pdf/animal. pdf) en abordant les aspects réglementaire, technique et scientifique. Par ailleurs, pour soutenir la pétition actuelle du CRIF sur la circoncision, je suis en train d’écrire un petit manuel sur la Brith Mila, qui devra être relu et corrigé tant par des rabbins (Moché Lewine) que par des collègues chirurgiens urologues (Pr Marc Zerbib). J’aime ma Communauté et je pense pouvoir apporter ma pierre à l’édifice Consistoire de Paris, qui a grand besoin de démocratie et de transparence pour pouvoir fonctionner. Avec mes collègues de l’équipe Tous Ensemble 2013 soutenue par Dov Zerah nous souhaitons, par notre complémentarité, redynamiser le Consistoire de Paris, avec plus d’éthique, de morale et de valeurs juives. Chacun d’entre nous a une grande expérience et des compétences complémentaires dans la vie communautaire et dans la vie professionnelle. 3°) Que représente pour vous le

Consistoire de Paris ? Depuis plus de deux cent ans, le Consistoire est la principale institution cultuelle juive d’Europe au service du judaïsme français, dans tous les domaines, du début jusqu’à la fin de la vie. Il s’occupe tant de la vie et la formation des enfants juifs, que du mariage, de la Cacherout, de l’homologation des boucheries, traiteurs et restaurants cachers, de la formation et du salaire des rabbins, de la gestion et de l’entretien des bâtiments communautaires , jusqu’à la Hevra Kadicha, à la fin de la vie. Porteur de l’éthique juive, il doit être exemplaire sur les plan des valeurs et défendre l’ouverture et la tolérance à tous les Juifs de notre Communauté, loin des extrêmes. Si notre équipe Tousensemble réussit son objectif de certification cacher Beth Din unifiée nationale comme le label OU (Orthodox United) aux Etats-Unis, cela permettra d’obtenir plus de transparence pour le consommateur, avec une baisse de prix .Un label commun de garantie des différentes collectes pour Israël créé par les grandes institutions juives (CRIF, FSJU et Consistoire) avec contrôle de leur comptabilité par un commissaire au compte, permettrait aussi une plus grande transparence et une plus grande confiance envers ces organismes d’aide à Israël.

4°) Êtes-vous pour ou contre le rapprochement avec le Crif et pourquoi ? Comme l’a récemment rappelé le Président de la République, l’action politique n’est pas du ressort du Consistoire. S’il réintègre sa place au sein du CRIF, le Consistoire pourra assumer sa place de pivot de la vie juive française, en se concentrant sur sa mission cultuelle, dans la concertation avec l’organe politique de notre Communauté. En étant administrateur dans les 2 institutions, je suis bien placé pour aider au mieux au retour en douceur du Consistoire au sein du CRIF, afin de permettre un message unitaire, cohérent et plus fort de la communauté juive dans la société et auprès des pouvoirs publics, notamment pour engager des actions judiciaires communes dans les affaires d’antisémitisme, sous couvert d’antisionisme, comme le boycott des produits israéliens. Certains antisémites «Droits de l’hommistes» au sein du Conseil de l’Europe veulent aujourd’hui nous empêcher de respecter notre religion et nos traditions, telles que la circoncision et l’abattage rituel. Pour contrer ces menaces, le Consistoire, avec les grandes institutions et organisations juives européennes devra organiser des « Assises sur la circoncision et l’abattage rituel », avec des scientifiques et des autorités religieuses, au cours desquelles elles se coordonneront et collaboreront pour contrer ces forces d’extrême-gauche, se cachant derrière les droits de l’enfant et de l’animal. 5) quelles sont à votre avis les attentes de la communauté juives ? La communauté souhaite retrouver confiance en le Consistoire, car ce n’est que dans la confiance que l’on construit l’avenir en toute sérénité. Au sein de l’équipe Tousensemble, nous nous sommes beaucoup déplacés et nous avons tendu l’oreille aux problèmes rencontrées par les fidèles de chaque Communauté. D’ailleurs,

ces déplacements sont très instructifs, car ils témoignent de la vitalité et de la réactivité de ceux avec lesquels nous nous sommes entretenus. La gouvernance opaque du Président du Consistoire, avec le cumul de mandats avec le Consistoire central n’est plus tolérée par les fidèles, car ils comprennent que le proverbe « Qui trop embrasse mal étreint » est justifié dans ce cas de figure, et que les décisions importantes sont sans cesse retardées, comme le savent ceux qui connaissent bien Joel Mergui. Toutes sortes de problèmes nous imposent d’agir : la place de la femme juive, de la jeunesse, les prix trop élevés des produits cachers, et, surtout, l’assainissement des finances de l’ACIP et le rétablissement de la transparence. Vous pourrez juger de l’ambition de nos projets sur le site www.tousensemble.fr.

6) Que pensez vous de la désertification des synagogues dans certaines villes de la région parisienne? Il faut réagir face à ce mal endémique, lié à la peur d’être agressé dans certaines banlieues, parce que l’on porte une kippa . Les petites communautés deviennent de plus en plus isolées et ne peuvent plus vivre leur judaisme sereinement. On assiste à un véritable exode des fidèles de ces communautés, recherchant à se rapprocher de plus grosses communautés, généralement à l’intérieur du périphérique parisien. Les grandes communautés devront , comme de grandes sœurs, pouvoir être jumelées avec ces petites communautés pour mieux les soutenir. 7) Manger cacher aujourd’hui dans la communauté juive devient un luxe , beaucoup de nos frères vivent en dessous du seuil de pauvreté, les commerçants mettent la fautes sur les taxes consistoriale, qu’en pensez-vous ? Il faut créer un observatoire comparatif des prix cachers, avec plus de transparence sur la part réelle qui est prélevée par le Consistoire, pour éviter les dérapages de prix trop élevés de certains commerçants sur le dos de la taxe consistoriale. Ainsi, les prix des produits cachers seront plus accessibles à tous, avec plus de transparence et une baisse des prix. La création d’une cacherout consistoriale nationale, voire européenne devrait pouvoir y contribuer. 8)Pour finir, pouvez me donner un synonyme de Consistoire ? Il n’existe pas d’équivalent à cette structure bi-centenaire unique, créée par Napoléon, représentant officiellement la religion juive dans toute sa diversité auprès des pouvoirs publics. Il doit rester ouvert à tous les juifs, qu’ils soient ultra-orthodoxes ou Juifs du Kippour. Dans les autres pays, notamment anglo-saxons, il n’existe pas de Consistoire, mais des confédérations de communautés, nettement moins centralisées. Le Consistoire doit occuper sa place pleine et entière dans l’orchestre des trois grandes institutions communautaires, et cela, sans empiéter sur ses partenaires, dans un souci d’efficacité et de partage des tâches : le CRIF, pour la politique, le FSJU pour le social et le Consistoire pour le religieux. Pour l’Union et le Chalom communautaire !


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Tournée de campagne de la liste Tous Enemble 2013

Notre enfant intérieur …

de vous-même qui peut vous aider... ou vous porter préjudice. Alors occupez-vous de votre enfant intérieur. Votre enfant intérieur est cette personne que vous avez laissée là dans votre enfance et qui joue toujours un rôle vital dans votre esprit, vos émotions et votre coeur. Si vous avez parfois des réponses impulsives, c’est parce que votre enfant intérieur est aux commandes de vos sentiments et de vos émotions. La plupart du temps, ces impulsions empiéteront sur les droits des autres personnes de votre entourage et pourraient même les blesser sentimentalement. C’est à ce moment-là que vous devez libérer le maître qui est en vous pour reprendre le contrôle des émotions. Le problème c’est que vous avez pris l’habitude toute votre vie durant d’obéir à ces impulsions. La clé c’est de vous entraîner, de vous habituer à maîtriser vos impulsions en contrôlant cet enfant qui est en vous. Plus vous vous exercerez, plus vos émotions et votre coeur, ainsi que les sentiments qui en proviennent, obéiront à vos ordres.

A l’image de buzz de la publicité évian, où nous nous rencontrons, nous petit. Cette semaine je lisais un article de Florent HUET, qui revenait sur les moments de notre vie, il vous faudra saisir le vrai sens de la vérité. Pourquoi est-ce que je vous parle de cela ?

Parce que votre esprit erre, pense, et les émotions s’en alimentent. Si l’on nourrit votre esprit de mensonges que l’on croit vrai, cela aura donc une incidence, et celle-ci pèsera à son tour sur votre contrôle des émotions en vous plaçant sur la ligne de fond d’où vous essaierez de comprendre tout cela. Vous avez un enfant au plus profond

Une personne qui n’a pas le contrôle des émotions rend souvent la vie des autres infernale. La plupart du temps, cette personne vit l’instant présent au lieu de se projeter dans l’avenir. Ainsi, elle considère les êtres qui lui sont chers comme des esclaves, dictant chacun de leurs gestes. Parfois, ce comportement entraîne un usage excessif d’alcool et de drogue, une suralimentation ou une malnutrition, un tempérament et une perte de contrôle des émotions, un coeur attristé. Comment pouvez-vous surmonter ce comportement ? Vous pouvez

transformer ces impulsions et ces émotions asservissantes en une force positive. Vous êtes pour le moment esclave de vos émotions. Vous devez donc absolument reprendre le contrôle des émotions, c’est-à-dire faire grandir l’enfant qui est en vous et lui réapprendre à vivre pour qu’il commence à comprendre que la maturité doit s’installer. « Hé ! l’enfant ! Il est temps de grandir ! » Les impulsions en elles-mêmes ne sont pas un mauvais mécanisme. En fait ce sont même des éléments naturels. Vous avez des impulsions incorporées dans votre personnalité. Les impulsions sont des mécanismes d’inspiration, des sources de motivation, et constituent une force qui communique avec votre esprit dans le but de promouvoir vos actions. Par exemple, lorsque qu’un ami vous demande de l’accompagner au cinéma pour voir votre film favori, par impulsion vous dites oui et vous précipitez au cinéma. Vous agissez donc par impulsion, sans réfléchir à l’avance. Maintenant, si vous étiez une personne plus réfléchie, vous vous poseriez des questions sur cette invitation avant de répondre, sur les conséquences et les responsabilités qu’entraînerait votre décision. Vous auriez déjà eu le contrôle des émotions. Vous auriez maîtrisé vos pensées et laissé agir le maître qui est en vous. Dans le premier scénario, votre enfant intérieur s’impose à la réflexion, tandis que dans le second scénario c’est l’être mature qui prend le contrôle. Alors, prenez un instant et visualisez vous à l’âge de 6 ans…Demandez lui, ce qu’il pense de vous aujourd’hui et notez le tout…laissez sortir les émotions, vous verrez c’est décoiffant.

Voici l’extrait d’un témoignage d’une de mes patientes avec qui nous avons travaillé sur son enfant intérieur. Johanna – 27 ans de Tel Aviv. « Bonjour Moshé-Aaron, Je voulais vous faire part de mes impressions suite aux séances faites avec vous. C’est assez bizarre cette sensation, je ressens comme si mes yeux étaient fermé tout au long de ma vie et qu’au fur et à mesure du temps qui passe, ils s’ouvrent comme après un très long sommeil. Je vois et ressent tellement de changements en moi et sur moi. Ils se reflètent dans ma vie de tous les jours, et surtout avec mon mari. On parle beaucoup plus et passons beaucoup plus de temps ensemble. Nos désaccords se transforment en échange entre adultes. Et même dans mon entourage tout le monde me dit qu’ils me sentent beaucoup plus apaisé et mieux dans mes baskets. Et c’est assez marrant jeudi en sortant de votre cabinet, j’ai passé une journée fantastique, pleine de rebondissements, plusieurs événements sont venu ponctuer la journée avec une clarté édifiante… » Maintenant c’est à vous…. L’homme est né pour vivre et non pour se préparer à vivre. Faites moi plaisir, soyez vous même, sondez au plus profond de votre être et...trouvez vous !!! Moshé-Aaron MARCIANO Hypnothérapeute et coach. 01 77 38 13 44 ou 06 60 47 23 93 www.mosheaaron.com


L’information en provenance d’Israël Edition du 6 Novembre au 12 Novembre 2013

REFOUA CHELEMA OL DAVID HAÏM BEN MINETTE AZOULAY Parachat Vayétsé : Le Songe de Jacob ou L’échelle des valeurs de la vie que même du haut des sommets de sa richesse, un homme peut redescendre à tout moment avec fracas! il peut certes gagner, mais il peut également tout perdre!. Les crises économiques successives viennent nous le rappeler tous les jours !.

Ce texte relate le départ de notre patriarche Yaacov, fuyant devant son frère Esaü. Le verset dit : «Il vit dans son songe, une échelle dressée sur terre, son sommet atteignait le ciel ; et des anges divins montaient et descendaient le long de cette échelle». Beaucoup de commentateurs ont expliqué l’importance de cette échelle dans ce récit. Rabbinou Bahyé et le Baâl Hatourim y voit maintes allusions et soulignent que la valeur numérique du mot «Soulam» (échelle) est égale à celle d’autres mots significatifs, tels que :«Mamone » (l’argent) ou « kissé hakavod » (le trône divin) «ônni» (la pauvreté) ou encore « kol » (la voix) ainsi que d’autres mots. Mais ces suggestions concernent l’aspect symbolique du mot «soulam». Or nous voudrions saisir la dimension symbolique de cette échelle, de cet accessoire qui permet à l’homme de monter ou de descendre. Le Maari-Dom Isaac Abravanel écrit ceci : «La valeur numérique du mot «Soulam»-Echelle, est la même que celle du mot «Mamone» argent..» Quelle est la chose qui rend l’homme orgueilleux? Demande le Rav : L’argent! Comme indique le verset à propos du richissime Korah : «Vé êt Kol Aiékoum Achére Béraglêhem» Tous ceux qui se tiennent debout, Rébi Eliezer dit dans la Guémara Sanhédrin : «Achère béraglêhém» Zé mamono chel adam, Ché méamido al raglav» c’est l’argent qui fait tenir l’homme sur ses jambes !. Son argent! C’est encore lui qui lui permet souvent de gravir les échelons, lui fait acquérir ce que ses yeux convoitent et ce que son cœur désire! Mais le pasouk qui relate le rêve Yaacov précise également à propos des anges : «Olim.. Véyordin bô» Les anges gravissent et redescendent de l’échelle; pour nous faire prendre conscience dit le Rav,

Notre Maître le Rav Emmanuel Chouchena zal expliquait autrement ce verset : « Jacob eut un songe, et voici : Une échelle était dressée sur la terre…et des anges montaient et descendaient «Bo» le long de cette échelle. Le terme «Bo» pourrait également être traduit par «grâce à». Autrement dit ; «Les anges montaient et descendaient «grâce » à Jacob ». Ces anges ne devaient donc leur existence qu’au mérite de notre patriarche Jacob. Le verset poursuit est dit : « Vaikats Yaacov michénato vayomer akhén yéch Achem bamakom azé véanokhi lo yadati ? » « Jacov, s’étant réveillé de son sommeil s’écria : « Assurément, l’Eternel est présent en ce lieu et moi je l’ignorais?». Le Midrach fait un jeu de mots entre les mots : « Michénato et Mimichnato » « Jacob s’est réveillé de son étude ». En hébreu, il existe deux verbes pour traduire «réveiller quelqu’un » : «Léorére» qui veut dire réveiller quelqu’un qui dort d’un sommeil léger et «Léakits» lorsqu’il s’agit de «le réveiller d’un profond sommeil» (Le verbe « Léakits » se rapproche du mot «kots» épine, qui inspire de réveiller quelqu’un en le piquant !!. Par exemple, dans la prière Nichmat Kol Haï que nous récitons le chabat matin il est écrit ; «Améorére yéchnim oumekits nérdamim». Pourquoi donc Jacob devrait-il être réveillé brutalement d’un léger sommeil «michinato»?. A cela, Rabbi Yohanane dans le Talmud, répond que Jacob a été réveillé en sursaut, même d’un sommeil léger, parce qu’il fut saisi de crainte, en disant que «ce lieu est redoutable», et cette conclusion ne lui a été possible que «grâce à son étude». Nous tirons de là deux enseignements : Tout d’abord, de la même façon que notre ancêtre Jacob fut capable d’interrompre son rêve de son initiative, tout juif doit pouvoir accéder à un contrôle de ses actes et de ses pensées ; ensuite, bien que Dieu lui dispensait sa bénédiction dans le rêve, il décida de se réveiller. Cela, pour nous enseigner que tout juif doit faire passer son devoir avant son INTÊRET. Nous avons appris dans le précédente parachat que Yaacov part pour la ville de Haran, sur l’ordre express de ses parents, et trouver une épouse parmi les filles de son oncle

Lavane. Le texte nous raconte qu’il fit une halte en chemin, il s’endort et fait ce fameux rêve lourd de sens. Quelle est la signification d’un tel rêve à un moment précis où Yaacov se trouve justement à la croisée des chemins?. Ce qui est extraordinaire, c’est que ce soit Yaacov lui-même qui ait eu la vision de l’échelle, lui dont les Sages ont dit qu’il était «L’élu d’entre les patriarches» et qu’Abraham a eu besoin de son mérite pour être sauvé de la fournaise d’Our Kasdim. En effet, la vocation d’Abraham ne s’est totalement accomplie qu’en Yaacov, dont la «Midda» (la vertu essentielle) était la «vérité», comme dit le verset ; «Tu donnes la vérité à Yaacov». Grâce à la vérité, qui ne peut comporter la plus légère imperfection sans quoi elle cesse d’être vérité, Yaacov a pu engendrer les douze fondateurs des tribus d’Israël dont chacun était un géant spirituel, à l’encontre de ses prédécesseurs dont la descendance comportait également un Ismaël et un Esaü. Et c’est à lui, ce juste sans égal, qu’Achêm a montré le rêve de l’échelle, comme pour signaler que même lui ne saurait s’élever que par échelons successifs. Les Tsadikim montent tous seuls en combattant leur Yetser Ara à chaque étape. Yaacov quitte la terre d’Israël, ses chers parents, et ses habitudes de vie pour s’engager dans une nouvelle vie pleine d’incertitudes, tout à fait différente de celle qu’il a connue jusque là. Il va devoir affronter plusieurs défis, fonder un foyer, élever et éduquer des enfants, œuvrer et vivre auprès d’un beau-père hostile, plus tard, rencontrer son frère Esaü, bref autant d’épreuves qui exigent une force psychologique et physique peu commune. Le défi de la vie qui l’attend se présente comme une échelle, qu’il a le choix de gravir ou de descendre en fonctions de ses forces!. Il sait que s’il est en mesure de surmonter toutes les difficultés et les tentations qui vont entraver sa route, il connaitra alors l’ascension spirituelle mais si par contre il montre des faiblesses, il risque la perdition. C’est ainsi qu’est décrite toute épreuve morale ou expérience humaine : dans le sens d’une montée ou d’une descente. Dans le premier cas c’est l’élévation spirituelle et l’attachement à D-ieu, dans le second cas, c’est la chute morale irrémédiable. L’homme, quel qu’il soit, risque à tout instant au cours de son ascension, de trébucher et cela même s’il est parvenu à la perfection du Juste. Yaacov nous est décrit à deux reprises comme un Tsa-

dik, un sage. A propos de son départ de Beer Sheva, Rachi nous apprend : Dans quelle intention la thora nous parle de son départ? C’est pour dire que le départ d’un Juste (Tsadik) fait (forte) impression dans la ville. Car tant que le Juste se trouve dans la ville, c’est lui qui symbolise sa beauté, son éclat et sa majesté. Cet exemple avait été cité par le Grand Rabbin d’Israël à propos du départ du Grand Rabbin d’Israël le Gadol de la génération, le Rav Ovadia Yossef zalsal dont l’empreinte nous marquera à jamais.

Nous voyons également au verset 17, D-ieu dire : «Ce Juste-tsadik viendrait dans Ma demeure sans pour autant y passer la nuit? C’est D-ieu qui confère à Yaacov le titre de tsadik. Mais jamais un homme n’aura la certitude de sa perfection morale : seul D-ieu peut juger. Yaacov s’est fixé un point de repère pour ne jamais trébucher sur son chemin semé d’embuches : il se promet de ne jamais oublier la signification véritable des événements de la vie et de toujours voir en toutes choses le doigt de Dieu en quelque sorte. Voilà pourquoi il dira : «Si Achêm est avec moi, qu’il me protège dans la voie de j’emprunte, s’il me donne du pain à manger et des vêtements pour me vêtir, si je parviens en paix à la maison de mon père et qu’Achêm soit pour moi D-ieu alors, cette pierre que je viens d’ériger en stèle deviendra la maison de D-ieu et tous que Tu m’accorderas, j’en offrirais la dime». Rabbinou Bahyé pose la question suivante : Est-ce là le sacrifice suprême que Yaacov est prêt à faire? Tout ce qu’il est prêt à payer en reconnaissance à tous les bienfaits qu’il recevra de Dieu? Sa seule réponse c’est la dime, le dixième de ses revenus!. Peut-on imaginer un pauvre qui solliciterai la Tsedaka et exprimerai à son donateur : «Oh noble Monsieur, Accordez moi mille euros et en reconnaissance, je vous en reverserais cent!». Trop souvent, les hommes sont absolument convaincus que tous leurs biens, leur fortune en générale, sont les fruits de leurs efforts personnels et de leurs capacités en affaires. Hélas ces hommes finissent par avoir le sentiment inébranlable de leur maitrise et de leur supériorité sur toute chose! Au point d’oublier le principal «instigateur» de toutes choses : Akadoch Baroukhou–Le Maître du monde. Ils ont la certitude que c’est en réalité : «Ma propre force, c’est le pouvoir de mon bras qui m’a valu

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cette richesse!» . Tous les hommes qui aiment accaparer les pouvoirs et l’argent, la Thora les rappelle à l’ordre : «Garde toi dit-elle à l’homme d’oublier l’Eternel, ton D-ieu, de négliger Ses préceptes, Ses institutions et Ses lois…». Nous pouvons comprendre à présent qu’aux yeux de Yaacov, telle ou telle autre somme d’argent n’a aucune espèce d’intérêt. Toute sa pensée est bien plus profonde que cela, elle se situe à un tout autre niveau, car donner la dîme (le maaser) n’est ni une expression de générosité, ni même un signe de reconnaissance!. La somme en elle-même n’a ici aucune espèce d’importance. Ce que Yaacov veut affirmer, c’est l’idée même de la suprématie de D-ieu sur toute chose, sur tous les biens et sur tous les événements, qu’ils soient bons ou moins bons. Par sa déclaration solennelle, le patriarche Yaacov veut affirmer qu’il est conscient que D-ieu est Celui qui donne et que tout ce qu’il possède émane de Lui ; que rien n’est dû au pouvoir de Yaacov ou à ses capacités personnelles. Ce sont là les pensées de l’homme qui sera le fondateur des Douze Tribus d’Israël à une période de sa vie où il sera dans une profonde détresse et un dénuement le plus absolu, c’est à ce moment précis qu’il prendra la ferme décision de demeurer en parfaite symbiose avec D-ieu. En donnant la dîme de tout ce qu’il possédera, il exprime ainsi sa foi inébranlable envers D-ieu. En ces temps d’interrogations pour le peuple juif dans le monde et plus particulièrement pour nos frères d’Israël, il est de notre devoir de nous souvenir de l’immense confiance de notre patriarche en D-ieu Tout Puissant. Yvan LELLOUCHE


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Interview du Rav Avraham Kadoch Directeur de l’Association WorldBrit YL : Comment selon vous, les institutions notamment en France pourraient agir de concert avec des associations comme la vôtre (qui a fait ses preuves) pour permettre de mieux faire comprendre la pratique de la Brit Mila ?

Rencontre Yvan Lellouche et Nathan Messas avec le rav Abraham Kadoch de Worldbrit

Nous avions rencontré le Rav Kadoch à Paris il y a quelques années, celui-ci parcourait le monde pour « régulariser » en quelque sorte ceux de nos frères qui n’avaient pas encore pratiqué la Mitsva de la Brit Mila. Nous avons pris le temps de nous entretenir longuement avec lui à l’occasion de son passage en France. Question d’ Yvan Lellouche : Quel âge a votre association et comment est née l’idée de parcourir le monde pour retrouver ceux qui n’avaient pas pour une raison ou une autre, accompli ce commandement de la Torah ? (c’est un peu comme une aiguille dans une botte de foin...) Réponse du rav Abraham Kadoch : J’ai personnellement travaillé, depuis 2003, avec plusieurs organismes dans ce domaine avant de créer ma propre association en 2008. Notre action en France a débuté, cette même année, suite à notre passage à la télévision sur France2 lors de l’émission que nous a consacrée le Rabbin Josy Eisenberg. Dans les heures qui ont suivi, nous avons reçu près de 17 demandes de Brit Mila sur des adolescents et des adultes, réparties dans toute la France ! Nos intuitions, dès lors, étaient justifiées : le pays est extrêmement touché par ce problème.

N’oublions pas que nous nous trouvons après plus de 50 ans de mariages mixtes, avec des taux qui atteignent 80% dans de nombreuses régions de France... YL : Vous n’êtes pas sans savoir que la Brit Mila est aujourd’hui dans le collimateur de certaines ONG et des hommes politiques qui n’hésitent pas à la critiquer ouvertement ; qu’est-ce que cela vous inspire ? AK : Tout d’abord, de la consternation devant l’incapacité des dirigeants européens à gérer les différences cultuelles. Ils ont essayé de trouver des raisons d’interdire la Brit Mila pour des motifs d’hygiène... en vain. (Évidemment concernant les Mohalim sérieux et respectant toutes les conditions nécessaires). Manque de chance également, l’OMS décide des circoncire tout l’Est et le Sud de l’Afrique prouvant que la circoncision réduit considérablement les risques de contracter les MST, notamment le Sida. D’autre part, de l’étonnement devant la nouvelle décision du Conseil de l’Europe, car si on touche au Droit de l’enfant à l’intégrité physique, cela n’a plus rien à voir ni avec le côté rituel de l’acte, ni avec le respect des conditions d’hygiène ! Alors que veulent-ils véritablement ? Leur langage reste complètement ambigu...

AK : Je pense qu’il y a 2 axes d’action déterminants : premièrement, même si la circoncision est encore, grâce à D-ieu, largement pratiquée en France, il existe encore trop de mamans qui ne réalisent pas combien cet acte se doit d’être effectué à huit jours exactement, et même si le papa n’est pas juif. Pour cela nous devons diffuser des explications claires à travers tous les supports médiatiques pour faire comprendre les conséquences négatives de la non-circoncision sur l’enfant juif. En parallèle, nous devons multiplier la prise de conscience auprès des jeunes adolescents et adultes qui n’auraient pas eu la chance d’être circoncis à l’âge de 8 jours de l’importance de cet acte sur leur avenir. Et c’est là véritablement que l’on touche au Droit du Juif à son intégrité... identitaire. La quasi-totalité des personnes dont nous nous sommes occupés, pourtant très éloignées de toute pratique religieuse et même de tout milieu juif, nous ont remercié et ont réalisé, suite à la Brit Mila, combien de nouvelles «portes» se sont ouvertes à eux. Il ne faut pas oublier que ces jeunes n’ont pas choisi ce “statut“ qui leur a été imposé à leur naissance. Ils se sentent différents de leurs frères juifs et sont même complexés pour la plupart d’être non-circoncis. Ils nous ont même avoué “ne pas oser pousser la porte d’une synagogue !...“ N’oublions pas qu’il s’agit de milliers de jeunes dans ce cas en France !. Nous sommes aujourd’hui organisé, grâce à notre réseau de cliniques privées et de chirurgiens, pour pouvoir véritablement les aider rapidement, professionnellement et GRATUITEMENT afin d’enrayer ce phénomène en France. Nous avons par contre besoin de l’aide de tous les Rabbins

et dirigeants Communautaires pour prendre notre relais et diffuser cette information auprès de tous leurs fidèles. Car ce sont eux qui connaissent dans leur famille, à des degrés plus ou moins éloignés, ces jeunes issus des mariages mixtes envers lesquels nous pourrions agir et les aider à réintégrer les communautés. Ils sont juifs à part entière, nous n’avons pas le droit de perdre cette jeunesse potentielle... YL : Pensez-vous que cette levée de boucliers, contre l’abattage rituel d’une part - qui aboutira à terme à l’étiquetage sur les viandes - et la circoncision d’autre part, prenne vraiment ses racines dans le racisme ou l’antisémitisme ? AK : Il me semble difficile de connaître la véritable motivation de ces personnes qui viennent, après des siècles de pratique, remettre en question un acte fondamental du judaïsme. Quoi qu’il en soit, il apparaît clairement que ces dirigeants se retrouvent aujourd’hui embêtés et gênés de voir leurs “citoyens“ revendiquer certaines coutumes religieuses haut et fort. Je pense que c’est sur ce point que le bât blesse. Depuis des siècles les juifs ont toujours su garder leurs coutumes de façon intègre mais discrète tout en restant complètement intégrés à la société. Par contre, du côté musulman, il n’en est pas de même. Ils viennent revendiquer de la viande Halal dans les cantines publiques ou n’hésitent pas à se faire circoncire aux frais de la Sécurité Sociale (étant donné que cet acte n’est pas couvert, ils vont donc simuler un phimosis), et cela coûte chaque année plusieurs millions d’Euros aux contribuables ! Les autorités ne savent plus comment enrayer le phénomène et ce sont les juifs qui en payent parfois les pots cassés...

YL : Vous arrive-t-il d’intervenir en France de manière régulière ? AK : Nous avons une session sur Paris toutes les six semaines environ et d’autres en Province tout au long de l’année en fonction des demandes... ou des “trouvailles“ ! Car nous agissons également en prospection téléphonique en fonction des coordonnées qui nous sont fournies, tout en préservant l’anonymat de nos contacts. YL : Pouvez-vous nous donner un aperçu de votre travail ou plutôt des statistiques sur ces dernières années du nombre d’actes de Brit Mila et des pays dans lesquels vous intervenez ? AK : Il semble assez difficile de donner des statistiques exactes car plusieurs associations effectuent ce travail à travers le monde depuis plus de 20 ans. Nous savons cependant que plus de 50.000 personnes juives adultes ont été circoncises par leur intermédiaire dans plus de 40 pays. De notre côté, nous intervenons également ou envoyons des Mohalim dans les contrées les plus éloignées, mais je souhaite concentrer notre activité pour le moment sur l’Europe, très touchée par l’assimilation. Nous

avons récemment effectué la Brit Mila de 2 jeunes garçons de 9 et 11 ans à Ténérife dans les Iles Canaries où il ne reste que quelques familles juives isolées et évidemment pas de Mohel... YL : Pensez-vous comme certains, y compris votre serviteur, qu’il faudrait encadrer davantage la fonction de Mohel pour mieux la protéger ? AK : Attention, n’est pas Mohel qui veut ! Pour être agréé par le Rabbinat d’Israël, vous devez passer des examens sur votre connaissance théorique, puis vous devrez “suivre“ un Mohel certifié durant plusieurs mois de façon à appréhender tous les cas qui peuvent se présenter. Vous devrez également passer un examen validant vos connaissances médicales et d’hygiène dans ce domaine. Il s’agit donc d’une véritable formation qui n’est pas prise à la légère. Il revient donc à la responsabilité des parents de s’assurer du sérieux de la personne. Par ailleurs, il est primordial de choisir une personne qui possède une grande crainte du Ciel car cela aura aussi une influence sur le bébé. En France, la plupart des mohalim sont passés par une formation en Israël. Cependant, les instances françaises sont également en train de mettre en place ce système de façon plus formelle. Yvan Lellouche : Votre association vit exclusivement grâce aux dons. Quelles sont vos craintes pour l’avenir et quels sont vos espoirs ? Abraham Kadoch : Effectivement les interventions sur les adultes coûtent cher et nous agissons toujours à titre privé dans les différentes cliniques. Grâce à D., les gens ont très vite réalisé l’importance et l’impact de notre action sur cette jeunesse. Les résultats sont là. Ils voient directement les fruits de leurs donations. Nous proposons également une expérience extraordinaire à vivre : être le Sandak de l’un de ces jeunes ! C’est une très grande ségoula pour la «Parnassa» ou toute autre demande, puisque vous passez plus de 20 minutes auprès du Prophète Éliahou qui fera remonter vos prières jusqu’au Trône Céleste ! Nous demandons en contrepartie à ces personnes de nous aider à financer les interventions. Chacun peut d’ailleurs nous soutenir, en fonction de ses moyens. Les plus grands Rabbanim nous ont d’ailleurs avoué qu’il ne s’agit pas seulement d’un don mais de véritablement «sauver» ces âmes juives d’une assimilation quasi-certaine ! Puisque nous nous occupons de ramener les enfants d’Hashem vers les communautés, je n’ai donc pas de crainte pour l’avenir. Car y a-t-il quelque chose de plus cher à Ses yeux ?! Y L : Merci Rav Kadoch d’avoir accepté de répondre à nos questions AK : Si vous connaissez une personne juive non-circoncise, vous devez nous contacter : Tél : 01.77.38.00.72. www.worldbrit.com



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La République islamique d’Iran a atteint le point de non retour Parcourant la presse française, je vois que rien ne s’y trouve écrit concernant l’Iran, sinon que les négociations entre les dirigeants de ce pays et les dirigeants occidentaux continuent et avancent.

Mystérieuse Explosion d’un réacteur à eau lourde à Arak, en Iran 2. Un virus planté dans les ordinateurs contrôlant les systèmes administrateurs d’essai. 3. Une erreur de calcul de l’ingénierie dans la production des récipients contenant le liquide de refroidissement et dans l’estimation de leur capacité à maintenir le niveau de pression requis.

Téhéran a fait de son mieux pour dissimuler la mystérieuse explosion qui a frappé la semaine dernière le réacteur à eau lourde en construction à Arak, à l’occident de l’Iran. Cette première révélation nous est fournie par les services d’intelligence de DEBKAfile et des sources iraniennes. L’explosion, accidentelle ou non, va retarder pour une seconde fois l’essai premier du réacteur activé à l’aide de véritables carburants. Téhéran a informé l’Agence internationale de l’énergie atomique en Août d’un cambriolage antécédent. Les causes de l’explosion et l’ampleur des dégâts n’ont jusque-là pas

encore été établies. Selon les brides d’informations reçues initialement par nos sources, l’explosion se serait produite à l’intérieur du bâtiment où le réacteur est localisé, lors des préparatifs en cours pour un essai prévu pour ce mois-ci avec du combustible artificiel et de l’eau légère. Le site de l’explosion pourrait bien être les grands récipients contenant le liquide de refroidissement et les manomètres attachés au cœur du réacteur. Des experts au conseil nucléaire et des agents de renseignement iraniens testent quatre causes possibles de l’explosion : 1. Sabotage.

4. La vente préméditée à l’Iran de matériel sidérurgique de qualité inférieure incapable de résister à une telle pression. Au mois d’Août dernier, l’Iran avait informé l’agence de sûreté nucléaire que l’essai avec le véritable carburant serait le dernier avant que le réacteur n’entre dans sa phase de rodage. Les dommages causés par l’explosion ont reporté cette étape indéfiniment. Le réacteur d’Arak, plus connu sous le nom IR-40 et conçu pour une capacité de 40 mégawatts, est la cause de profonde inquiétude en Israël, car il est capable de produire du plutonium pour les bombes nucléaires comme alternative à l’uranium enrichi. http://theresedvir.com/

Un drone israélien s’écrase dans la bande de Gaza assure qu’il s’agit d’un incident causé par une défaillance technique.

Une source au sein des services de sécurité du Hamas, au pouvoir à Gaza, a indiqué que le mouvement islamiste avait « capturé un drone israélien qui survolait l’est de la région de Jabalia dans le nord de la bande de Gaza ». Cette source n’a pas pu détailler comment le drone avait été capturé.

Un engin aérien militaire israélien sans pilote s’est écrasé dans le nord de la bande de Gaza dimanche. Les Palestiniens affirment l’avoir abattu tandis que l’armée israélienne

L’armée israélienne a déclaré que le type d’aéronef » Sky Rider » s’est écrasé suite à un problème technique lors d’opérations dans le nord de Gaza. En mai dernier, le même type de drone s’était écrasé quelques minutes

après le décollage, un vol qui était censé aider à la collecte de renseignements . Pendant le vol qui fut très court, les soldats ont perdu le contact avec l’avion. Après l’accident, des forces importantes de Tsahal ont parcouru la région pour trouver l’avion avant qu’il ne tombe aux mains des organisations terroristes palestiniennes, afin de ne pas en apprendre de trop concernant les technologies installées dans le drone, mais aujourd’hui il semble que l’épave soit du côté ennemi. Israël a recours à des drones pour survoler la bande de Gaza afin de collecter des renseignements et parfois mener des attaques.

Hassan Rouhani se trouve décrit comme un « modéré » grâce à qui les avancées sont possibles. Les affiches anti-américaines qui ornaient les murs de Téhéran sont retirées, et cela se trouve présenté comme un signe positif. Les émissaires iraniens auprès de l’AIEA ont dit être d’accord pour la reprise des inspections des sites nucléaires de leur pays. Barack Obama envisage de lever l’essentiel des sanctions américaines. John Kerry fustige quiconque oserait douter de la politique de la main tendue de l’administration Obama. Les dirigeants européens approuvent. Une réunion assemblant l’homme officiellement envoyé par Rouhani à cette fin, Abbas Araghchi, et des diplomates américains, russes, chinois, britanniques, français, allemands, aura lieu les 7 et 8 novembre prochains à Genève. Tout pourrait sembler aller pour le mieux dans le meilleur des mondes si ceux que fustige John Kerry n’avaient quelques raisons de s’inquiéter. J’ai noté ici récemment que les promesses et les gestes de l’Iran ne valaient strictement rien, et j’ai noté que le projet d’abaisser le niveau d’enrichissement de l’uranium proposé par l’Iran n’empêchait en rien l’Iran de se doter très vite d’uranium suffisamment enrichi pour fabriquer une arme atomique. Quatre armes atomiques dans un délai de deux mois Nous sommes, semble-t-il, aujourd’hui bien au delà de cela. Un rapport détaillé et précis rendu public la semaine dernière par l’Institute for Science and National Security (www. isis-online.org/‎) montre que l’Iran devrait, très concrètement, disposer d’assez d’uranium enrichi pour fabriquer une arme atomique dans un délai de cinq à six semaines. Le rapport ajoute que l’Iran pourrait disposer de quatre armes atomiques dans un délai de deux mois. Dans une conférence donnée à Washington lundi dernier, Olli Heinonen, ancien vice-président de l’AIEA, a confirmé le rapport, et précisé que l’Iran avait d’ores et déjà atteint le point de non retour, ce qui signifie qu’il faut considérer que les procédures engagées par l’Iran en direction de l’arme atomique sont désormais irréversibles. Non seulement ceux que fustige John Kerry ont des raisons de s’inquiéter. Mais ils auraient toutes les raisons de dire que l’inquiétude est désormais très insuffisante, tout comme les négociations, qui n’ont, en fait, plus aucun sens. Fort peu, hélas, parlent explicitement. Binyamin Netanyahou, parmi les chefs d’Etat ou de gouvernement est seul à le faire, et il sait ne pas pouvoir prendre le risque d’aller trop loin, car il ne peut susciter la colère d’Obama. Des membres républicains du Congrès américain vont dans le même sens que lui, mais ils n’ont aucune influence sur le pouvoir exécutif : tout juste peuvent-ils contribuer à faire voter des textes maintenant ou renforçant les sanctions en place, et refuser de voter la moindre levée des sanctions. La question qui se pose est simple, très simple, terriblement simple : Israël déciderat-il d’intervenir ? Si Israël intervient, Israël interviendra seul, et contre l’avis d’Obama et de John Kerry. Binyamin Netanyahou prendra le risque d’aller trop loin qu’il n’a pas pris jusqu’à présent, considérant que c’est une question de vie ou de mort pour Israël. Et Israël subira sans aucun doute des rétorsions de la part d’Obama.

Si Israël n’intervient pas, et vite, l’Iran sera une puissance nucléaire, sanctuarisée, ce qui, dès lors que le régime n’a jamais hésité à soutenir toutes les organisations terroristes islamiques qui se tournaient vers lui, qu’elles soient sunnites ou chiites représentera un danger exacerbé non seulement pour Israël, mais pour le reste de la planète. Ne pouvant compter ni sur Washington ni sur les Européens, Israël s’est, je l’ai déjà noté, rapproché ces derniers temps de l’Arabie Saoudite et des émirats du Golfe, pays qui partagent les vues israéliennes quant au nucléaire iranien et qui dès lors, prennent leurs distances avec Washington. Un moment décisif de l’histoire du Proche-Orient s’approche à grands pas. Obama aura été l’acteur majeur de l’approche de ce moment. Il restera dans l’histoire, quoi qu’il se passe, comme le Président américain qui aura tout fait pour détériorer la sécurité d’Israël, le Président américain qui aura distendu jusqu’à la rupture les liens avec le deuxième allié majeur des Etats Unis dans la région, l’Arabie Saoudite, le Président américain qui aura brisé les liens avec le troisième allié majeur des Etats-Unis dans la région, l’Egypte, dont les positions ne sont pas éloignées de celles de l’Arabie Saoudite et des émirats du Golfe, le Président américain qui aura permis à l’Iran d’en arriver au point actuel, et le Président américain qui aura replacé la Russie au centre du jeu dans l’ensemble de la région, car, s’il n’y a pas d’intervention israélienne, seule la Russie (qui domine le croissant chiite grâce aux bons soins d’Obama) est désormais à même de réfréner les ardeurs de Téhéran. S’il n’y avait que cela à porter au bilan de Barack Obama depuis cinq ans, ce serait déjà accablant, mais il y a le reste : le retour programmé des talibans en Afghanistan, la reconstitution d’al Qaida (solidement dans une dizaine de pays, de la Mauritanie au Pakistan), sans parler de la politique intérieure et de ce qui se trame derrière l’échec de l’Obamacare, sujet sur lequel je reviendrai. Que rien de tout cela ne soit évoqué dans la presse française montre, décidément, où nous en sommes. Mais c’est vrai ! Les négociations avec l’Iran avancent ! Et des otages français sont libérés, contre une somme de vingt millions d’euros qui n’a, bien sûr, jamais été versée, et contre des assurances données à des chefs islamistes qui n’ont bien sûr jamais été données. Pour avoir des informations dignes de ce nom, il faut lire la presse qui parle anglais et qui parait dans le reste du monde, mais s’arrête aux frontières de la France. J’ai même lu dans un journal français qu’Obama se rapprochait de l’Iran pour endiguer la Chine et s’éloignait de l’Arabie Saoudite et de l’Egypte parce que les EtatsUnis n’avaient plus besoin de l’alliance avec l’Arabie Saoudite et l’Egypte. Dès lors que l’Iran est non seulement allié de la Russie, mais allié de la Chine, c’est très intéressant. Vraiment très intéressant. Dès lors que ce qui est à l’ordre du jour est l’accès de l’Iran à l’arme atomique, et qu’Obama a dit que jamais il ne permettrait l’accès de l’Iran à l’arme atomique, c’est encore plus intéressant. Dès lors que c’est l’Arabie Saoudite qui a rompu avec les Etats-Unis, et non l’inverse, et que l’Arabie Saoudite se rapproche elle-même de la Russie et de la Chine, cela devient réellement passionnant. Qu’on publie ce genre d’âneries dans la presse française montre où nous en sommes, oui. © Guy Millière



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20 ans après Oslo: comment sortir de l’engrenage fatal du « processus de paix » ? et ses voisins arabes.

Comme l’écrit ce matin un éditorialiste dans la presse israélienne *, « Après 20 ans d’expérience, n’est-ce pas une folie de faire pression sur nous [Israël], pour que nous renoncions à des terres situées au cœur de notre pays, qui risquent de se transformer en base avancée de l’Iran ? ». Ce scénario-catastrophe n’a malheureusement rien d’impossible, comme l’a montré le retrait unilatéral de Gaza (transformée aujourd’hui en « Hamastan ») et les autres tentatives de faire avancer le « processus », au détriment de la coexistence et de la stabilité dans la région.

Création du Groupe Musical Vizuel par Fabrice BISMUTH ET Orlando LOUIS

L’UNION SACRÉE

Contrairement à une affirmation souvent répétée depuis le jour fatidique où un extrémiste a assassiné le Premier ministre israélien Itshak Rabin, le geste criminel d’Igal Amir n’a pas mis fin au « processus de paix », mais il a bien au contraire entraîné Israël dans un engrenage dont l’Etat juif n’est pas sorti jusqu’à ce jour, alors que l’on vient de marquer le 20e anniversaire des accords d’Oslo. Les récentes informations concernant les exigences palestiniennes formulées par Mahmoud Abbas montrent en effet que les Palestiniens n’ont renoncé à rien et n’ont pas fait la moindre concession depuis 20 ans, c’est-à-dire depuis que l’inventeur du terrorisme international, Yasser Arafat, a reçu le « Prix Nobel de la paix », conjointement avec Shimon Pérès et Itshak Rabin. Le processus de négociations actuel n’est en réalité que la poursuite du « plan par étapes » formulé par l’OLP, visant au démantèlement progressif de l’Etat juif, selon la « stratégie du salami » mise au point par Arafat.

Lors d’un voyage imprévu et d’un court séjour en Israël, et par un hasard prédestiné je croise à mon grand étonnement et surtout avec fierté Mister Orlando!!! L’histoire de 10 ans , de proche collaboration dans le milieu artistique, puisqu’Orlando David Louis est chanteur, danseur, chorégraphe, et exploitait tout son talent dans ma formation Fabrice Bismuth. Mais comment a t’il atterri ici? n’ayant aucune origine juive, fervant de soirées VIP, adulé par un grand nombres d’artistes, demandé dans les 4 coins du monde.... Un verre s’imposait !! Nous nous posions sous un parasol dans une plage branchée de Tel Aviv.. La larme à l’oeil, je ne distinguais

plus si c’était l’effet du soleil ou l’émotion de son récit.. Intégré depuis longtemps dans les événements communautaires, ainsi que le show biz nouvelle génération et le clubbing israélien, Il a également chanté pour MTV Israël. Orlando c’est personnellement imprégné de notre culture, et son professionnalisme lui a permis de developer un répertoire très large de chansons en hébreux . Photographe: BRUNO GASPERINI

La libération de terroristes palestiniens (soi-disant pour « récompenser » la bonne volonté de l’AP, qui a généreusement accepté de s’asseoir à la table des négociations) et la multiplication des incidents sécuritaires en Judée-Samarie sont des signes infaillibles – parmi beaucoup d’autres – que l’on approche d’une nouvelle avancée dans le « processus ». Il ne s’agit toutefois pas d’une bonne nouvelle pour la paix ! Car la triste vérité, que les médias du monde entier se gardent bien de reconnaître mais qui n’est un secret pour personne, est que la paix véritable n’a jamais été aussi éloignée que depuis l’instant où les Américains, l’Europe et les autres « amis d’Israël » au sein de la communauté internationale se sont mis dans la tête d’imposer un accord entre l’Etat juif

Obama, comme nous l’écrivions ici il y a quelques semaines, est mû par une idéologie gauchiste et tiers-mondiste, qui s’exprime en particulier dans son soutien aux Frères musulmans et au Hamas, censés incarner un « islamisme modéré », par opposition à l’islamisme radical d’Al-Qaida. Sa volonté d’obtenir une « réussite » à tout prix dans le processus israélopalestinien s’explique avant tout par l’échec patent de la politique étrangère américaine sous sa présidence, en particulier au Proche et au MoyenOrient. Dans ces circonstances, il faut espérer que le gouvernement israélien parviendra à sauvegarder les intérêts essentiels de l’Etat juif, malgré les pressions internationales et américaines, et il faut que les Juifs du monde entier réaffirment leur solidarité indéfectible avec Israël et avec Jérusalem, capitale indivisible du peuple juif. C’est dans cet esprit que je me suis engagé depuis plusieurs années, à la direction de l’UPJF, et c’est aussi dans ce sens que j’agirai au sein du Consistoire, si les électeurs m’accordent leur confiance (Engagement numéro 26 du groupement Rassembler Pour Changer - www. RassemblerPourChanger.fr). * Dror Eidar dans Israel Hayom, 5/11/2013. Ben Sylvain ELKOUBY, Secrétaire Général de l’UPJF Candidat aux Elections du Consistoire de Paris http://www.bensylvainelkouby.fr/


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France : on enseigne aux classes de 5e à trouver la direction de la Mecque pour les prières les autres religions sont autorisées et encadrées par certaines règles “contraignantes”, on apprend même la liste des califes de l’islam jusqu’au XIIIe siècle ! Puis, lorsque le chapitre sur le magnifique islam est terminé, le livre passe à la période féodale, pour parler de barbarie, de servage, et de la cruauté des seigneurs chrétiens (le livre n’oublie jamais de parler des bassesses de la chrétienté) qui avaient droit de vie et de mort sur les pauvres paysans. Comme l’islamisation avance vite… Il y a exactement un an, le 5 octobre 2012, je révélais un scoop : l’université de Créteil prépare discrètement les futurs avocats à pratiquer la sharia, le droit islamique. Je reçus des menaces, des insultes. On m’accusa de mensonge, de manipulation des faits. Un an plus tard, l’islam est enseigné dès la classe de 5e. Et j’avoue mon étonnement. Pour défendre la famille, plus d’un million de Français sont descendus dans la rue lors des manifs pour tous. Pour sauver quelques euros d’écotaxe (que l’Etat leur reprendra autrement, ne vous faites aucun souci), les Bretons sont descendus dans la rue tout chapeau rouge dehors. (Quel folklore : les Bretons ont voté à 56% pour François Hollande, ils ont eu François Hollande. Ils ne savent pas ce qu’est le socialisme ? Avec la meilleure volonté, je n’arrive ni à les plaindre, ni à les soutenir.) Mais pour sauver leur civilisation de l’islamisation – un danger civilisationnel bien plus terrible – les Français ne bougent pas. Ils sont tout juste un millier lors des appels à manifester de Christine Tasin, au point que j’ai honte -pour la cause qu’elle défend avec courage, et pour l’indifférence qu’elle suscite- de relayer ses appels. Exemple supplémentaire : Se repérer dans une mosquée A Bordeaux, révèle infos-bordeaux. fr, un professeur d’une classe de 5e enseigne aux élèves à trouver la direction de la Mecque pour les prières, et à se repérer dans une mosquée. C’est, je suppose, la laïcité à la française : antichristianisme virulent et soumission à l’islam – comme au Qatar. L’éducation nationale, rouge et trotskiste, a un certain don pour le grand écart. L’élève français doit donc apprendre à situer, sur un plan, l’emplacement de la qibia (le mur tourné vers La Mecque…), le minaret, et même la “cavité” symbolisant la présence de Mohammed ! Pensez-vous qu’il s’agit d’un professeur particulièrement soucieux d’islamiser vos têtes blondes ? Pas du tout, explique infos-bordeaux. fr : le cours se trouve dans le manuel d’histoire-géo de 5e des éditions Belin, qui commence par un chapitre sur l’islam – en toute neutralité religieuse, et sans faire de prosélytisme, juré craché. On y retrouve tous les poncifs : l’islam a produit une civilisation brillante,

Et vive la Françarabie ! Dimanche prochain, on manifeste encore pour l’écotaxe ?

© Jean-Patrick Grumberg http://www.infos-bordeaux.fr/

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Un fil électrique d’épaisseur atomique

1 700 maisons neuves pour Jérusalem et la Judée Samarie

Dans le cadre de ses efforts visant a accroître le nombre d’appartements en vente dans l’espoir de faire baisser les prix, le ministère du logement et l’administration des terres d’Israël ont annoncé dimanche qu’ils allaient commencer à promotionner des terrains destinés à la construction de logements. Un total de 1 700 des ces habitations seront construites à Jérusalem, en Judée et en Samarie. La majorité des maisons, 700, seront construites à Jérusalem, 387 dans le quartier de Ramat Shlomo et 311 à Gilo. Les deux quartiers font partie des zones libérées par Israël lors de la guerre des Six Jours. En plus des nouvelles constructions, les terrains pour 380 appartements qui n’avaient pas été enchéri par des entre-

preneurs précédemment seront à nouveau offerts. Ces logements se situent à Gilo et Har Homa. Mille et trente maisons seront construites dans les villes de Judée et Samarie. De ce nombre, 284 seront construits dans la ville d’Elkana en Samarie, et 194 à Karnei Shomron, également en Samarie. 114 seront construites à Maalé Adumim et 102 à Givat Zeev, deux faubourgs de Jérusalem.

du logement, Uri Ariel, a déclaré que son bureau « continue à commercialiser des terres pour la construction de maisons dans tout Israël. Grâce à nos efforts, il y a eu une augmentation notable des mises en chantier. Aujourd’hui, nous construisons en moyenne 43 000 nouveaux logements par an. Avec cela, afin d’apporter un changement majeur sur le marché du logement, nous devons accroître nos efforts pour construire de nouvelles maisons, » a-t-il dit.

La ville ‘harédite de Betar Ilit, au sud de Jérusalem, obtiendra 238 nouvelles maisons, tandis que 80 seront construites à Adam, au nord de Jérusalem. En fin de liste se trouve Ariel, dans le centre de la Samarie, où 18 nouvelles maisons seront construites.

Au cours des cinq dernières années, selon les experts, les prix du logement en Israël ont augmenté d’environ 70%, la demande croissante rencontrant un approvisionnement clairsemé, conduisant à une augmentation infernale des prix dans tout le pays.

Commentant cette annonce, le ministre

Des téléphones portables de plus en plus petits avec de plus en plus de fonctionnalités, des ordinateurs ultra-fins… La tendance de cette dernière décennie est à la miniaturisation. Mais jusqu’où pouvons-nous aller ? Pouvons-nous, comme dans les films de science-fiction, munir une micro-puce électronique, assez petite pour être implantée sous la peau, de toute la puissance de calcul d’un ordinateur ? Pour le moment, la réponse est non. Et pour cause : se contenter de réduire la taille de certains composants électroniques, tels que les fils électriques, devient insuffisant quand on souhaite passer a l’échelle nanométrique. Le développement de nouvelles technologies est nécessaire. Une équipe de chercheurs de l’Institut Weizmann (Israël), dirigée par le docteur Oren Tal, vient d’ouvrir la voie à ces technologies du futur en créant un fil électrique épais comme un atome. Des interrupteurs moléculaires Le docteur Oren Tal n’est pas le premier à s’atteler à la création de composants électroniques à l’échelle nanométrique. Des travaux antérieurs ont notamment démontré la possibilité d’utiliser des molécules organiques pour contrôler le courant électrique. Certaines molécules peuvent ainsi servir d’interrupteurs, de valves, etc. Si ces molécules fournissent une modulation intéressante du courant à l’échelle nanométrique, leur intégration dans un circuit électrique est hélas compliquée. La seule méthode disponible jusqu’à présent : placer la molécule entre deux grosses électrodes. Une méthode non compatible avec la construction de circuits électriques à l’échelle nanométrique ! D’où la nécessité de réaliser des fils électriques

d’épaisseur atomique, pouvant être connectés aisément à ces molécules organiques. Construction d’un fil électrique à l’échelle nanométrique : mode d’emploi Mais comment construire un tel fil électrique ? Le protocole est en apparence simple, mais d’une réalisation non triviale. Il s’agit de capturer la molécule organique entre deux électrodes de platine, puis de déplacer délicatement ces électrodes pour tirer, un par un, les atomes de platine. Le résultat : une belle chaîne d’atomes de platine, constituant le Graal tant recherché : un fil électrique atomique ! De multiples possibilités d’application pour ce beau fil électrique Les chercheurs israéliens ont montré que ce procédé pouvait s’appliquer à différentes molécules organiques telles que le benzène, le naphtalène ou encore l’anthracène. Dans toutes ces configurations, la conductance électrique du système molécule organique / chaîne d’atomes de platine restait inchangée après l’ajout de nouveaux atomes de platine. Cela indique que ces fils électriques microscopique peuvent être utilisés pour conduire le courant sur de longues distances. Un autre point intéressant à signaler est que l’utilisation de différentes molécules organiques permet une modulation du courant électrique non possible à l’échelle macroscopique. Il ne s’agit donc pas seulement de circuits électriques miniaturisés, mais de composants offrant de nouvelles possibilités de contrôle du courant. Il reste à explorer ces nouveaux horizons !



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Une start-up israélienne révolutionne le traitement des fractures osseuses

RegeneCure, une jeune start-up israélienne, propose une invention simple et efficace permettant une régénération osseuse.

Israël est le troisième pays le plus prospère au Moyen-Orient

L’Institut Legatum a publié son classement annuel sur la prospérité dans le monde, consacrant une nouvelle fois la Norvège. Israël progresse à la 39e place de l’”indice global de prospérité”, qui évalue 142 pays. Cet indicateur, qui mesure la richesse et le bien-être, repose sur 89 variables économétriques, dans les domaines de l’économie, de la santé, de l’entrepreneuriat, de l’éducation, des libertés individuelles, de charité ou de la gouvernance. Sur huit de ces principales catégories, Israël progresse légèrement dans six d’entre elles mais chute dangereusement en matière de sécurité (113e) et de libertés individuelles (112 e).

L’État hébreu se classe 29e en économie, 32e en entrepreneuriat & opportunité, 27e en gouvernance, 25e en éducation, 33e en santé et 19e en charité. Au niveau régional, Israël est le 3e pays le plus prospère du Moyen-Orient derrière les Émirats arabes unis et le Koweït. L’Iran pointe à la 101e place. 69 % des Israéliens sont satisfaits de leur qualité de vie comparativement à 58 % dans le monde, et le taux de chômage est inférieur de 50% à la moyenne mondiale. Seulement 14 % des Israéliens sont satisfaits des efforts dans la lutte contre la pauvreté.

En matière de charité, les Israéliens ont donné deux fois plus que la moyenne mondiale. Neuf Israéliens sur 10 croient qu’ils peuvent compter sur leurs amis et famille en période de troubles. Les Etats-Unis, qui avaient quitté pour la première fois l’année dernière le “Top 10″ (12ème rang) grappillent une place au 11ème rang, tandis que le Royaume-Uni perd encore trois places et ressort au 16ème rang, en se faisant passer devant par l’Allemagne (14ème). Par:Arié Azoulay lemondejuif

Ski, équitation, accident de voiture, glissade sur une peau de banane ou sur une flaque de miel… Les causes des fractures osseuses sont multiples. Le traitement usuel : un bon mois de plâtre. Mais savez-vous le pourquoi du plâtre ? Parce qu’il maintient les deux bouts d’os fracturé au contact l’un de l’autre, et que la connexion entre eux va ainsi se refaire naturellement. Cependant, dans certain cas, par exemple si un fragment entier d’os est manquant ou a été remplacé par de multiples petits fragments osseux (fracture comminutive), un simple plâtrage est insuffisant. Le traitement classique de ces cas complexes est d’effectuer une greffe osseuse, provenant d’une autre partie du corps, d’un animal ou encore d’un cadavre. Mais c’est une solution douloureuse pour le patient, nécessitant une deuxième opération et présentant d’importants risques de rejet. RegeneCure, une jeune start-up israélienne, propose une invention simple et efficace permettant une régénération osseuse. Ce traitement, dénommé BoneCure, a été appliqué avec succès dans le milieu vétérinaire et devrait être commercialisé très prochainement en médecine humaine. Un principe révolutionnaire BoneCure… Bien loin d’une complexe machine à laser ou à ultrasons, le produit est surprenant de par sa simplicité. Il s’agit d’une simple membrane artificielle, ressemblant étrangement à ces couvertures en plastique qu’on utilise pour recouvrir les livres scolaires. L’utilisation de cette membrane est aussi simple que son aspect : elle est découpée par le vétérinaire et enroulée autour de la région concernée en prenant appui sur les morceaux d’os présents. La fixation autour de l’os fracturé peut être éventuellement renforcée par des points de suture ou par des vis. Mais comment un simple film plastique peut-il permettre la régénération osseuse ? Cette membrane cationique attire les facteurs de croissance ainsi que les cellules ostéoprogénitrices (cellules souches osseuses). La micro-po-

rosité de la membrane permet la libre circulation de ces éléments tout en empêchant le passage et la formation de tissus. Grâce à ce mécanisme, la régénération osseuse a lieu généralement en moins d’un mois ! Aucune autre opération chirurgicale est nécessaire, grâce à la biodégrabilité de BoneCure. Rosa et LeChat : des tragédies évitées Plus de 200 animaux ont été traités dans le monde grâce à cette avancée technologique. Parmi eux, citons le cas de Rosa, une magnifique chienne Saint-Bernard de 65 kilogrammes qui a été renversée par une voiture. Avec des os réduits en miette, ses chances de survie étaient minimes. L’utilisation de BoneCure lui a permis de récupérer en seulement trois semaines. Situation identique pour LeChat, un chat de quatre ans ayant subi une défenestration de quatre étages. Avec un fémur totalement détruit, BoneCure était sa seule chance de survie. Autre application de BoneCure : l’arthrodèse Outre ses applications dans le traitement des fractures osseuses, BoneCure a également été utilisé pour permettre l’arthrodèse, l’établissement d’une connexion entre deux os non connectés naturellement. Cette opération permet le traitement des douleurs articulaires aiguës. Elle est généralement effectuée grâce à une greffe osseuse. BoneCure permet d’obtenir les mêmes résultats qu’une greffe tout en diminuant les complications (douleur, opérations répétées, risque de rejet, etc.), la durée de convalescence ainsi que le coût financier. Vers une commercialisation en médecine humaine La société envisage maintenant de se tourner vers une application de son produit en médecine humaine. Le coût prévu est de 200 à 500 $ la membrane, ce qui représente un écart financier énorme par rapport aux greffes osseuses. Espérons pour tous les skieurs et autres adeptes de sports à risque que l’autorisation de mise sur le marché ne se fera pas attendre ! Coralie Ebert Volontaire internationale chercheuse à l’Institut Weizmann



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Députés arabes : insultes et menaces à la Knesset

ment la mise en œuvre des droits égaux de prière sur le Mont du Temple, criant que « celui qui vient défiler à la mosquée Al-Aqsa nous trouvera là-bas. » Cette remarque a incité Regev à demander : « est-ce une menace ? » Le député Ahmed Tibi a rejoint la mêlée, avertissant que « la deuxième intifada a commencé en raison d’AlAqsa (bien que tout le monde sache aujourd’hui que c’est totalement faux), et à cause de vous elle éclatera en raison d’Al-Aqsa,… vous êtes une pyromane. »

Un débat à la Knesset sur la mise en œuvre du droit à des prières juives sur le Mont du Temple à Jérusalem a dégénéré lundi, alors que les députés arabes ont utilisé des mots menaçants et un langage corporel agressif pour perturber la réunion. La présidente de la commission de l’intérieur, la député Miri Regev (Likoud), est apparue en grande partie impuissante face à une attaque de députés arabes radicaux, qui ont finalement été éjectés par des aides après avoir lancé une série d’attaques coléreuses contre Regev et une autre femme députée. Selon un projet de loi, déposé par le député Eli Ben-Dahan (Bayit Yéhoudi), des heures de prières quotidiennes seraient fixées pour les groupes juifs qui visitent le Mont du Temple, le site la plus sacré du judaïsme. En dépit de son importance suprême pour les juifs à travers le monde, la pression musulmane et l’incompétence des hommes politiques israéliens ont donné lieu à une série de mesures discriminatoires à l’encontre des visiteurs juifs par la police israélienne, y compris une interdiction totale de toute prière juive. Les contrevenants sont immédiatement arrêtés, et souvent visés par une interdiction de remonter sur le Mont du Temple.

La loi, si elle est adoptée, serait une mise en pratique monumentale des positions officielles d’Israël sur la liberté religieuse. Alors qu’Israël a officiellement libéré le Mont du Temple de l’occupation arabe pendant la guerre des Six Jours en 1967, le gouvernement de l’époque a, dans une démarche fort controversée, remis le contrôle du Mont du Temple à la fondation islamique Waqf, qui a mis en œuvre une campagne d’islamisation des lieux, y compris par la destruction systématique des traces juives antiques, visant à effacer toute trace de l’histoire juive sur le site. Au cours des débats orageux sur la loi, Regev a expliqué son raisonnement, en disant que « nous ne pouvons pas avoir une situation dans laquelle un état ne peut pas réaliser sa souveraineté et où son peuple ne peut pas prier dans ses lieux saints. » Regev a en outre souligné que « nous ne voulons pas entrer dans (la mosquée) Al-Aqsa ou vous (les musulmans) empêcher d’y prier, mais nous voulons également permettre aux juifs de prier sur le Mont. » Mais le député Muhammad Barakeh (Hadash) a averti que les députés arabes pourraient empêcher physique-

En septembre, Tibi a suscité la controverse en déclarant que le Mont du Temple « est un lieu de prière seulement pour les musulmans » et a accusé les juifs de « contaminer » les lieux par leurs visites. Le député Moshé Feiglin a exhorté Regev à éjecter les députés indisciplinés pour avoir cassé le protocole de la Knesset, après l’avoir traitée de « pyromane » et l’avoir accusée de « ‘houtzpah ». Clairement satisfait de la manière dont il a dénigré la Knesset, Tibi a finalement quitté la salle en disant en arabe : « yalla, dehors, dehors, vous… animaux ». On ne sait pas à qui il s’adressait. La scène est typique de la manière dont les députés arabes se comportent à la Knesset depuis le milieu des années 1990, lorsque des dirigeants arabes radicaux comme Ahmed Tibi (Raam – Tal) et Azmi Bishara (Balad) sont entrés dans le parlement de l’état juif. Une décision de disqualifier les listes radicales en 1997 a été annulé par la haute cour de justice, le « bras musclé » de la gauche israélienne. Cet article parle du côté politique et social de prières juives sur le Mont du Temple et non du débat qui existe au sein des rabbanim sur la possibilité halachique ou non pour un juif de prier sur ce lieu.

Députés arabes : insultes et menaces à la Knesset

est basé sur un retrait israélien aux lignes d’armistices de 1949, avec des échanges de territoires. L’administration Obama serait déterminée a réaliser « une percée diplomatique » d’ici la mi-2014, et estime qu’Israël sous Benyamin Netanyahou et l’AP sous Mahmoud Abbas sont capables de parvenir à un accord.

Les Etats-Unis ont l’intention d’essayer de forcer un accord de paix entre Israël et l’autorité palestinienne (AP), a rapporté lundi la radio de l’armée. La station de radio a dit que les EtatsUnis ont informé Israël et l’autorité palestinienne que si les négociations n’avançaient pas, Washington proposerait sa propre solution, qui comprendra une position américaine sur chaque point qui est en live. En effet, selon le rapport, ce sera une tentative de forcer les parties à s’entendre sur une solution formulée par les Etats-Unis d’Obama, donc très probablement au désavantage d’Israël.

Le député Zehava Galon (Meretz – extrême gauche) a été cité comme disant lundi que des hauts responsables américains lui ont dit que l’offre américaine sera présentée en janvier 2014. Des sources de l’AP ont également cité janvier comme le mois durant lequel les Etats-Unis ont l’intention de proposer ou d’imposer leur plan. Les gestes américains viennent après trois mois de négociations entre les parties qui auraient fait très peu de progrès. Le plan américain s’apparenterait aux contours Clinton, annoncés par le président Bill Clinton à la fin 2000, qui

Jusqu’à présent, les discussions étaient basées sur l’idée que les deux parties négocient directement, avec les EtatsUnis intervenant seulement en tant que médiateurs. La décision américaine de présenter un projet d’accord aurait été communiquée par plusieurs hauts responsables, y compris le représentant spécial aux pourparlers, Martin Indyk. Le secrétaire d’état John Kerry aurait informé Netanyahou sur la question lors de leur dernière rencontre en Italie. La radio de l’armée est gérée par l’armée israélienne et partiellement composée de soldats, mais est considérée comme un organe de presse grand public pas sensiblement différent des medias civils classiques.




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