Israel Actualités n° 720

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L’opération qui a surpris le Hamas : les renseignements en Israël ne pensaient pas réussir

Parution n° 720 du 22 Mars au 28 Mars 2024 2 €

Edito de Charles Rojzman. Défendre Israël

Depuis l’extermination des juifs pendant la deuxième guerre mondiale, depuis la Shoah donc, il est malvenu en Europe de s’afficher ouvertement antisémite. L’antiracisme, devenu une idéologie dominante, a englobé la persécution des Juifs dans sa définition du racisme, de ce qu’il est permis ou non de dire et d’écrire.

Mais l’antisémitisme, depuis toujours, sait évoluer et s’adapter à l’air du temps. Tout en faisant mine de vouer un culte mémoriel aux Juifs déportés et assassinés, il transfère l’ensemble de ses préjugés antijuifs sur l’état d’Israël et ce qu’il appelle “sa politique” à l’égard des Palestiniens.

L’antisémite traditionnel a toujours signifié qu’il n’avait pas de haine gratuite des Juifs mais que son rejet des Juifs allant jusqu’à la persécution et le souhait de leur disparition était légitimement provoqué par leur comportement nocif.

Au Moyen-âge, les Juifs était le peuple déicide et usurier, propagateur de la peste ; dans les temps modernes, ils étaient à la fois les capitalistes accapareurs et les bolcheviks fomenteurs de désordres sociaux et de révolutions sanglantes.

De la même façon, c’est le comportement nocif d’Israël qui justifie qu’on souhaite sa condamnation et même, pour certains, sa disparition en le désarmant face à ses ennemis. Israël depuis son origine est vu par ses ennemis antisionistes comme un état colonialiste, pratiquant l’apartheid pour ne pas dire le génocide de la population palestinienne, y compris en tuant gratuitement des innocents, comme les Juifs du moyen-âge étaient accusés de pratiquer des crimes rituels sur des enfants.

Ce n’est pas la politique d’un gouvernement israélien en particulier qui est visée mais “la politique d’Israël”. Il s’agit là d’une essentialisation de l’état juif, très caractéristique de l’antisémitisme. On dit “Israël” comme on disait “le juif”. Ce qui est reproché à cet “Israël”, c’est ce qu’on a toujours reproché aux Juifs dans l’histoire : la volonté de domination du monde ( “Les Sages de Sion”), le meurtre des innocents, l’hostilité à l’égard des non-juifs, les “goyim”, considérés comme du bétail à exploiter ou à exterminer. Les journaux nazis comme le Völkischer Beobachter qualifiaient les Juifs de peuple “génocidaire” (en allemand “Völkermörder”).

Ainsi, envers les Juifs, envers Israël, tout est permis. Ces assassins d’un peuple désarmé doivent être arrêtés à tout prix dans leur œuvre maudite. Préventivement, il faut les faire condamner dans toutes les instances existantes. Ce que fait Israël pour se défendre dans un environnement hostile qui lui a fait la guerre en permanence depuis sa naissance, devient la preuve de son sectarisme et de son militarisme. Ses check-points qui n’existaient pas avant les intifadas, ses citoyens en armes, ses normes excessives de sécurité, ses services secrets en action deviennent autant de preuves qu’Israël est hostile et discriminant à l’égard de toute population qui n’est pas juive.

En parlant d’apartheid, on oublie que les vingt pour cent d’Arabes, musulmans et chrétiens, bénéficient de tous les droits et avantages de la citoyenneté israélienne.

Un antisionisme négationniste et exterminateur qui veut faire d’Israël un état paria

La définition même d’Israël comme état juif est considérée comme une preuve de racisme, alors que dans l’esprit des sionistes, créateurs de l’État, le judaïsme n’était pas essentiellement une religion mais une nationalité, semblable à toutes celles qui ont vu le jour au XIXème siècle. Le refus de l’existence d’un État juif souverain est la véritable source du conflit israélo-arabe alors que la propagande antisioniste fait croire que c’est l’existence d’un État défini comme juif, colonisateur illégitime et spoliateur, qui est à l’origine d’un conflit centenaire. On passe ainsi sous silence les nombreuses tentatives de créer un État pour les Arabes de Palestine, la corruption endémique dans les territoires palestiniens et une idéologie islamiste qui ne veut pas d’un état non musulman sur une terre appartenant de droit à l’Oumma.

L’Etat d’Israël, dirigé par des gouvernements de gauche comme de droite, est un état imparfait qui a ses tares et ses faiblesses, comme tous les états démocratiques, mais il est victime d’un antisionisme négationniste et exterminateur qui veut faire d’Israël un état paria, “le juif des nations”, destiné comme les Juifs du passé à choisir entre la soumission ou la persécution, condamné à l’errance perpétuelle et à l’opprobre universel. L’injustice faite autrefois aux Arabes de Palestine, comparable à celle qui a été faite aux Juifs des pays arabes comme à beaucoup d’autres peuples sur la terre, ne justifie pas la poursuite éternelle de cette injustice qu’est l’antisémitisme appelé désormais antisionisme.

Je ne renoncerai jamais à prendre parti pour l’État d’Israël et à le défendre, quelle que soit la politique que mène cet État. Non pas, comme certains pourraient le penser et le dire, parce que je suis d’origine juive – il ne manque pas de Juifs en Occident et en Israël qui crachent leur haine de cet État, illégitime à leurs yeux. Non, je serai toujours du côté d’Israël, parce que je vois très bien que ses tares et ses faiblesses, comparables à celles de la plupart des états démocratiques, sans parler de celles encore plus monstrueuses d’autres états à caractère totalitaire, ne sont que prétexte à délégitimer, diaboliser et peut-être implicitement à laisser advenir une extermination future.

J’ai évidemment mon avis et mes désaccords sur telle ou telle politique, comme c’est le cas pour la politique menée au nom de mon propre gouvernement français, qui peut me déplaire ou me choquer, mais en ce qui concerne Israël, Juif des nations, je refuse d’entendre ce deux poids et deux mesures permanent qui l’accable dans les instances internationales comme dans les discours qui s’affirment antisionistes, au nom de la justice et de la liberté des peuples alors que la planète retentit du cri des injustices et du martyre de peuples soumis à des dictatures et des oppressions sanglantes.

Rédacteur en Chef

Alain SAYADA

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Disparition de Martin Greenfield, le couturier des présidents américains

Martin Greenfield, rescapé de l’Holocauste devenu célèbre tailleur des présidents américains et des grandes personnalités, s’est éteint à l’âge de 95 ans dans un hôpital de Long Island, à New York.

Sa mort a été annoncée par son fils Tod Greenfield au New York Times, mettant

fin à une vie marquée par des épreuves et des réussites remarquables.Né Maximilian Grünfeld en 1928 dans une famille juive en Tchécoslovaquie, Martin Greenfield a connu l’horreur des camps de concentration nazis dès son adolescence. Utilisé par les nazis dans la laverie des vêtements du camp, il a survécu grâce à sa compétence en couture, acquise lorsqu’un autre prisonnier lui a appris à coudre après qu’il a déchiré par accident le col d’une chemise d’un gardien. Cette chemise, qu’il a réparée et portée, lui a valu un statut de privilégié parmi les détenus, lui permettant d’accéder à plus de nourriture et de circuler relativement librement dans le camp.Après la guerre, il s’est réfugié aux États-Unis en 1947, où il a reconstruit sa vie à partir de rien. Travaillant d’abord dans la confection à Brooklyn, il a

finalement repris une entreprise de costumes qu’il a transformée en l’atelier de renom Greenfield Clothiers. Cet atelier, le dernier du genre à New York, est devenu célèbre pour ses costumes sur mesure, confectionnés à la main par une équipe de 50 artisans.Au fil des années, Martin Greenfield a habillé une pléthore de personnalités, dont six présidents américains, des stars de cinéma, de musique et de sport. Son savoir-faire artisanal et son dévouement à son métier ont fait de lui une figure emblématique de la mode et de l’histoire américaine.La disparition de Martin Greenfield laisse derrière lui un héritage exceptionnel, rappelant à tous sa capacité à surmonter l’adversité et à la transformer en succès remarquable.

Israel Actualites avec Jforum.fr

Antony Blinken affirme que les États-Unis ont présenté à l’ONU une résolution appelant à un cessez-le-feu immé diat à Gaza

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a annoncé aujourd’hui au média saoudien Al Hadath que les États-Unis ont présenté aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza lié à la libération des otages israéliens.

« Nous avons soumis une résolution au Conseil de sécurité appelant à un cessez-lefeu immédiat lié à la libération des otages, et nous espérons vivement que les pays la soutiendront. Bien sûr, nous nous tenons aux côtés d’Israël, et nous affirmons son droit à se défendre, mais en même temps, il est impératif de protéger les civils palestiniens qui souffrent terriblement », a déclaré Antony Blinken.Le secrétaire d’État américain a également affirmé qu’un accord entre Israël

et le Hamas, concernant un cessez-le-feu à Gaza en échange de la libération des otages, est sur la bonne voie.« Je pense que les divergences se réduisent et qu’un accord est certainement possible. Nous avons présenté une bonne offre sur la table, mais le Hamas ne l’a pas acceptée et a présenté des exigences supplémentaires. Les équipes de négociation travaillent actuellement et je pense que cela peut être fait et que c’est très nécessaire. Si le Hamas se soucie des habitants de Gaza, il parviendra à un accord« , a indiqué Antony Blinken.Ce projet de résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza proposé par les États-Unis à l’ONU est un revirement retentissant de la part de l’establishment américain vis-à-vis de sa politique envers l’État d’Israël. Jusqu’à maintenant, Les ÉtatsUnis ont opposé leur véto systématique à

toutes les résolutions onusiennes appelant à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.L’État d’Israël est en état de guerre depuis l’attaque barbare et sanglante dite du « Déluge d’Al Aqsa » orchestré par Hamas qui a eu lieu le 7 octobre 2023. Le groupe terroriste palestinien qui s’est infiltré dans des localités du sud d’Israël, a assassiné 1400 civils israéliens et militaires, dont 375 jeunes israéliens tués sauvagement lors d’une rave party dans le sud du Néguev.L’état hébreu recense aussi plus de 10 000 blessés. 134 civils israéliens et étrangers, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, sont également retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza.

Eliran COHEN pour Israel Actualités

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ALA UNE

Les États-Unis maintiennent leur arrêt de financement

à l’UNRWA

jusqu’en 2025 comme tous les étrangers ?

Selon les informations de l’agence de presse londonienne Reuters qui se base sur deux sources, un accord conclu entre les dirigeants du Congrès américain et la Maison-Blanche, concernant un projet de loi massif finançant une série de programmes gouvernementaux, maintiendra l’interdiction du financement américain à l’UNRWA

(l’Office de secours et de travaux des Nations

Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) jusqu’en 2025.Par ailleurs, l’administration du président américain Joe Biden avait annoncé en janvier qu’elle suspendait temporairement tout nouveau

financement à l’UNRWA après qu’Israël a accusé 12 des 13 000 employés de l’agence à Gaza d’avoir participé aux massacres du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.Le Sénat américain avait aussi adopté le mois dernier une loi supprimant le financement de l’UNRWA, dans le cadre d’un projet de loi de 95 milliards de dollars prévoyant une aide à l’Ukraine, à Israël et à Taiwan.Les deux sources proches de l’accord ont déclaré à Reuters que le financement de l’UNRWA serait bloqué pendant un an et que les détails des efforts alternatifs visant à fournir une aide humanitaire aux palestiniens de Gaza seraient discutés après que la législation soit rendue publique.L’État d’Israël est en état de guerre depuis l’attaque barbare et sanglante dite du « Déluge d’Al Aqsa » orchestré par Hamas qui a eu lieu le 7 octobre 2023. Le groupe terroriste palestinien qui s’est infiltré dans des localités du sud d’Israël, a assassiné 1400 civils israéliens et militaires, dont 375 jeunes israéliens tués sauvagement lors d’une rave party dans le sud du Néguev.L’état hébreu recense aussi plus de 10 000 blessés. 134 civils israéliens et étrangers, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, sont également retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza.

Eliran COHEN pour Israel Actualités

B.Netanyahu et J.Biden se sont entretenus aujourd’hui pour la première fois depuis un mois

Le président des États-Unis, Joe Biden, et le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu se sont entretenus aujourd’hui au téléphone, a indiqué dans un communiqué la Maison-Blanche.

Il s’agit de leur première conversation depuis le 15 février.La Maison-Blanche a également indiqué qu’au cours de cet entretien, les deux chefs d’États ont « discuté des derniers développements en Israël et à Gaza, notamment de la situation à Rafah et des efforts pour acheminer l’aide humanitaire« .Il s’agissait de leur 20e appel depuis le début de la guerre, le 7 octobre.Ces dernières semaines, la situation s’est légèrement tendue entre Joe

Biden et Benjamin Netanyahu, notamment concernant la possible opération de Tsahal à Rafah, qui reste une source d’inquiétude grandissante pour l’establishment américain. Le samedi 10 mars, lors d’une interview à MSNBC, Joe Biden avait déclaré qu’une invasion israélienne à Rafah constituerait une « ligne rouge » dans ses relations avec Benjamin Netanyahu.L’État d’Israël est en état de guerre depuis l’attaque barbare et sanglante dite du « Déluge d’Al Aqsa » orchestré par Hamas qui a eu lieu le 7 octobre 2023. Le groupe terroriste palestinien qui s’est infiltré dans des localités du sud d’Israël, a assassiné 1400 civils israéliens et militaires, dont 375 jeunes israéliens tués sauvagement lors d’une

rave party dans le sud du Néguev. L’état hébreu recense aussi plus de 10 000 blessés. 134 civils israéliens et étrangers, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, sont également retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza.

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FRANCE

L’agent immobilier Ruben Azoulay exécuté par erreur à Paris : deux suspects arrêtés

dont le tireur présumé

Deux hommes ont été interpellés en région parisienne et à Marseille dans l’affaire du meurtre de l’agent immobilier Ruben Azoulay, abattu par erreur en mai 2023.

Dix mois après le meurtre d’un père de famille près des Champs-Élysées, à Paris, deux personnes ont été interpellées en début de semaine dans ce dossier sensible. L’un en région parisienne, dans l’Essonne, l’autre à Marseille. Le premier est actuellement déféré pour être présenté à un juge, le second est encore en

garde à vue dans la cité phocéenne et doit faire l’objet d’un mandat d’amener. Selon nos informations, il pourrait s’agir du commando soupçonné d’avoir abattu Ruben Azoulay, le 24 mai 2023, près des Champs-Élysées. Le tireur présumé serait celui interpellé à Marseille, l’autre aurait fait les repérages.La victime avait traversé le boulevard de Courcelles pour se réfugier dans un salon de massage en face de son agence immobilière,

son tueur l’avait suivi, casqué et ganté, en abattant sa proie avec son fusil-mitrailleur muni d’un silencieux. Trois détonations avaient retenti et la victime s’était écroulée.La cible : un proche de la victime fiché au grand banditismeMi-février dernier, quatre hommes avaient déjà été arrêtés par les policiers de la brigade criminelle dans le cadre de la commission rogatoire délivrée par un juge d’instruction parisien. Les logisticiens étaient venus de Roubaix pour fournir des voitures-relais aux principaux membres du commando, preuve de la préparation méticuleuse de l’assassinat. Cependant Ruben Azoulay n’était pas la bonne victime, même s’il était connu pour des petits délits et avait été condamné et emprisonné à la Santé. Mais depuis 2022, ce père d’une petite fille s’était rangé des voitures. L’homme ciblé ce jour-là, d’après plusieurs sources, c’était Olivier S., dit « Paulo ». Un proche de Ruben fiché au grand banditisme auquel il rendait de petits

services et servait de chauffeur. Ils ne se quittaient plus depuis quelques jours. Depuis une tentative d’enlèvement dont aurait été victime Olivier S., 41 ans, à Saint-Mandé (Val-de-Marne), quelques jours avant le drame.

Paulo avait été mis en examen dans une vaste affaire d’importation de drogue entre Paris et Marseille. Une demi-heure avant l’exécution de Ruben Azoulay, Olivier S. se trouvait dans l’agence immobilière de son ami boulevard de Courcelles. Et portait une veste similaire à celle de la victime. Ce qui accrédite la probable erreur de cible.Un minutieux travail de recoupementLes enquêteurs avaient retrouvé deux Renault Clio calcinées à Orly (Val-de- Marne), avec les armes du crime — le fusil-mitrailleur et l’arme de poing. À l’intérieur, des empreintes ADN avaient été prélevées, correspondant à celles des logisticiens arrêtés dans le nord en février. Des voleurs sans pedigree, qui ont juste fourni les véhicules et les ont déposés en région parisienne.Cette fois-ci les enquêteurs de la Crim semblent être remontés au commando présumé de tueurs, grâce encore à des éléments ADN retrouvé sur un des deux roues utilisé pour le meurtre mais aussi un minutieux travail de recoupement sur des repérages effectués par les suspects avant de passer à l’acte. Contacté Me David-Olivier Kaminski, l’avocat de la famille de Ruben Azoulay nous fait part du « soulagement » de ses clients après ces interpellations. « La justice doit maintenant mettre en évidence la chaîne de tous les responsables de ce tragique assassinat d’un jeune homme exécuté par erreur. »

Israel Actualités avec leparisien.fr

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Antisémitisme:

ALA UNE

la lâcheté règne dans l’enseignement supérieur «DÉCRYPTAGE»

Pour Samuel Lejoyeux, président de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), les responsables des facs et des grandes écoles redoutent de s’attaquer au problème.

Ce lundi 18 mars, Samuel Lejoyeux a passé sa matinée au commissariat. Il a déposé plainte pour provocation à la haine et à la discrimination dans le cadre de l’affaire Sciences Po: une étudiante juive qui s’est vu interdire l’entrée d’un happening propalestinien, le 12 mars, dans l’amphi Boutmy, au motif qu’elle serait «sioniste». Le mot a été entendu par plusieurs témoins présents mais pas par la jeune fille, qui a pu pénétrer dans l’amphi occupé après avoir appelé l’administration à la rescousse.Les images du meeting et le récit des événements ont été diffusés le jour même sur X (ex-Twitter) par l’Union des étudiants juifs de France (UEJF).

La ministre chargée de la lutte contre les discriminations Aurore Bergé a été la première à réagir en postant: «Ce qui s’est passé a un nom: l’antisémitisme.» Gabriel Attal et Emmanuel Macron lui-même ont pris la suite, le premier ministre annonçant qu’il allait saisir la justice. Les représentants de toutes les sensibilités politiques ont pris fait et cause pour l’étudiante, à l’exception de La France insoumise. Jean-Luc Mélenchon a parlé

d’«incident dérisoire» et plusieurs de ses affidés sont allés encore plus loin, en mettant en doute les témoignages et en accusant l’UEJF d’instrumentaliser l’antisémitisme pour faire taire les voix palestiniennes.Raison pour laquelle Samuel Lejoyeux a aussi déposé plainte pour diffamation contre le député LFI Aymeric Caron et la candidate sur la liste mélenchoniste aux européennes Rima Hassan. «On est en lien avec un Palestinien de Sciences Po et son association, elle, ne cautionne pas ce qui s’est passé à Boutmy, soupire le leader étudiant. Notre problème, ce n’est pas la défense de la cause palestinienne, mais les mouvements qui s’en servent pour diffuser l’antisémitisme.»Au premier rang desquels LFI mais aussi le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), très actifs tous les deux dans les milieux étudiants, et une myriade de syndicats d’extrême gauche comme Solidaires ou de collectifs comme Le Poing levé, émanation du NPA. Des groupuscules comme l’Union juive française pour la paix ou Tsedek, «collectif juif décolonial» leur servent d’idiots utiles. Une trentaine d’étudiants de Sciences Po se réclamant de Tsedek ont signé – de leurs seules initiales! – un communiqué de soutien à l’occupation de l’amphi Boutmy, ce qui leur a valu un vibrant «Merci jeunes gens, un million de fois merci!» de JeanLuc Mélenchon. «Il y a les bons juifs et les

mauvais juifs» ironise Samuel Lejoyeux.«Mort à Israël, mort aux juifs»L’enseignement supérieur est devenu l’un des lieux d’expression privilégiés d’une haine antijuive en augmentation exponentielle. Fin janvier, deux jeunes femmes et un jeune homme de l’UEJF, qui collaient des affiches en faveur de la libération des otages du Hamas agrémentées de tags «Non à l’antisémitisme» près de l’université de Strasbourg, ont été tabassés par un groupe de six personnes. À Nanterre, où le député LFI Antoine Léaument a improvisé un meeting sur la pelouse du campus le 10 octobre, des étudiants juifs sont sommés de condamner Israël. On ne compte plus les inscriptions «Mort à Israël, mort aux juifs» dans cette fac gangrenée par l’extrême gauche islamiste depuis les années 2000.

À Rennes-2, des banderoles proclament le soutien inconditionnel aux Palestiniens. Dans d’autres facs, des portraits d’otages ont été arrachés quelques heures après avoir été placardés.L’antisémitisme est une question qui dérange plutôt qu’un problème à combattre. Elle est traitée avec une forme de lâcheté alors qu’elle devrait être aussi essentielle que la réussite des étudiantsn Samuel Lejoyeux, président de l’Union des étudiants juifs de FranceFace à cette déferlante, la consigne «tolérance zéro», lancée par la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau dès le 9 octobre aux responsables d’établissements, a fait long feu. «Tant que la pression médiatique a duré, les présidents d’université n’ont pas pu s’autoriser le “pas de vague”,analyse Samuel Lejoyeux. Mais quand elle s’est relâchée, les vieux réflexes sont revenus. De façon générale, l’antisémitisme est une question qui dérange plutôt qu’un problème à combattre. Elle est traitée avec une forme de lâcheté alors qu’elle devrait être aussi essentielle que la réussite des étudiants, l’insertion professionnelle ou les classements de Shanghaï. Il faut des cellules de signalement des actes de haine visibles, des modules de formation obligatoires, bref arrêter de traiter l’antisémitisme comme un sous-sujet.

»Israel Actualités  avec www.lefigaro.fr

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Ozar Hatorah: Douze ans, déjà

Douze ans. C’est peu et beaucoup en même temps. Chacun garde en mémoire le massacre perpétré par Mohammed Merah, à Toulouse, le 19 mars 2012, mais, avouons-le, nos souvenirs sont flous. Qui a retenu le prénom des victimes du « tueur au scooter » ?

Qui se rappelle qu’il a évoqué les « enfants palestiniens » pour justifier son forfait ? Certes, les attentats djihadistes se sont enchaînés, depuis, à vitesse grand V et les cadavres se sont entassés, mais cette tuerie aurait dû imprimer nos mémoires à jamais. Ce n’est pas tous les jours qu’un enseignant et des enfants sont massacrés dans la cour d’une école.

Le petit Arié, 5 ans, fut le premier à tomber, fauché par une rafale de mitrailleur. Son frère Gabriel, 3 ans, rampait au sol, la tétine à la bouche, lorsqu’il fut abattu à bout portant. Myriam, 8 ans, tenta de s’enfuir, mais elle trébucha sur son cartable et fut rattrapée par l’islamiste qui la saisit par les cheveux avant de l’exécuter d’une balle dans la tête…Une étrange amnésie collective Il y a douze ans, déjà, l’attentat d’Ozar Hatorah n’avait pas provoqué l’indignation et le sursaut mérités. Il ne suscita aucune mobilisation de la jeunesse française. Nul appel des people et demi-célébrités à battre le pavé. Les enfants étaient juifs et l’assassin musulman. Ceci explique sans doute cela. Les visages des premiers furent vite oubliés, le nom du second fut sanctifié dans les quartiers, tandis que son idéologie fut mise sous le tapis par les experts en sociologie. Dès le lendemain de la tuerie, il s’en trouva un pour

affirmer, dans Le Monde : « L’antisémitisme est moins présent aujourd’hui en France.

» Ce phénomène de scotomisation s’intensifia encore dans les années qui suivirent et les victimes de « l’affaire Merah » s’effacèrent bientôt complètement des mémoires. En 2016, l’attaque au camion-bélier sur la promenade des Anglais fut ainsi décrite par l’ex-secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes, Juliette Méadel, comme « le premier attentat qui a volontairement touché des enfants ». Quatre ans plus tard, la décapitation de Samuel Paty fut présentée comme la première attaque djihadiste contre un enseignant.Que peut signifier cette amnésie collective, sinon que, loin d’avoir oublié que des Juifs furent ciblés et tués en tant que Juifs, notre inconscient a occulté le fait que ce sont des enfants français qui furent assassinés ? Au lieu d’en renforcer le caractère scandaleux, la dimension antisémite du crime l’a au contraire allégé, comme si ces trois enfants juifs étaient des Juifs avant d’être des enfants. Et que des Juifs soient tués pour le seul fait d’être juif, n’est-ce pas un peu dans l’ordre des choses ?La banalisation de l’antisémitisme L’antisémitisme est devenu une banalité qu’il n’est plus urgent de dénoncer. Les Français s’y sont accoutumés. De glissements en reculades, de censures en aveuglements, nous sommes passés de l’insulte au vol, du vol à l’agression, de l’agression au meurtre, du meurtre au pogrom. « On tue des Juifs dans notre pays avec une facilité déconcertante, observe Patrick Klugman, avocat de plusieurs parties civiles au procès des attentats de janvier 2015 et ancien président de l’Union des étudiants juifs de France. Les

assassinats de Juifs sont devenus tellement « rituels » que ce sont les seuls que l’on n’interroge plus. » Le sort médiatique réservé aux victimes du 7 octobre 2023 illustre encore cette indifférence grandissante à l’antisémitisme. En 2006, déjà, l’atroce calvaire d’Ilan Halimi aurait dû révulser la nation tout entière, mais le choc de ce qui fut présenté alors comme un « fait divers » ne fut pas à la hauteur de l’événement. Le jeune homme fut enfermé trois semaines au fond d’une cave pour y être battu, tondu, torturé, puis arrosé d’essence et brûlé à 80 %, mais l’attention médiatique qui suivit la découverte de son corps nu et agonisant, le long d’une voie ferrée, ne dura pas plus de quelques jours.Le tabou de l’islamisme

« L’antisémitisme, ça a disparu », déclara le journaliste politique Jean-Michel Aphatie sur France 2, le 29 avril 2023. Après avoir fait de l’antinazisme un bruyant fonds de commerce, la presse de gauche est aujourd’hui sourde à la souffrance juive. Elle n’en finit plus de condamner le pétainisme et les crimes de Vichy mais refuse d’entendre parler d’antisémitisme islamique. Elle fait mine d’ignorer que depuis 1945, tous les assassins antisémites de Juifs français s’avèrent être musulmans. Cette réalité incontestablement documentée a ainsi été largement sous-estimée par une élite qui préfère feindre la surdité que d’écorner le mythe d’un vivre ensemble apaisé.

Source : Israel Actualités avec bvoltaire.fr –Par Jean Kast

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A f f a i r e à S a i s i r - S U R E S N E S ( 9 2 ) R é s t a u r a n t à c é d e r B e l l e a f f a i r e e n p l e i n e e x p e n s i o n 7 5 p l a c e s a s s i s e s - 3 5 p l a c e s e n t e r r a s s e C o n t a c t M i c h e l : 0 6 9 8 8 0 0 8 2 5
A f f a i r e à S a i s i r - S U R E S N E S ( 9 2 ) R é s t a u r a n t à c é d e r B e l l e a f f a i r e e n p l e i n e e x p e n s i o n 7 5 p l a c e s a s s i s e s - 3 5 p l a c e s e n t e r r a s s e C o n t a c t M i c h e l : 0 6 9 8 8 0 0 8 2 5

ALA UNE

Paris: Valérie Pécresse gravement diffamée sur des affiches

Accusée de financer le «génocide» à Gaza sur une affiche, Valérie Pécresse souhaite porter plainte pour diffamation

L’entourage de la présidente de la région Île-de-France dénonce «une infamie et une cible dans le dos».

L’accusation a été placardée sur un mur du

quartier Barbès à Paris. Représentant le visage de la présidente de la région Île-deFrance, l’affiche y a accolé un bandeau «Stop au génocide». Relatif à la guerre menée par Israël à Gaza, le visuel accuse Valérie Pécresse de complicité et de «finance[r] un génocide avec notre argent», rapporte BFM Paris Île-de-France. «Une infamie et une cible dans le dos», dénoncent ses proches.

Valérie Pécresse est pointée du doigt pour une subvention de 125.000 euros accordée par la région francilienne à l’ONG israélienne Latet, en novembre 2023. L’association se présente comme «la plus grande ONG luttant contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire en Israël». Mais depuis les attaques du Hamas en Israël le 7 octobre, l’ONG s’emploie, comme elle l’explique sur son site Internet, à «aider le peuple d’Israël et les forces de sécurité en ligne de front en leur fournissant des kits d’aide d’urgence contenant de la nourriture et des produits d’hygiène». Un renfort à l’armée israélienne

dénoncé par l’affiche. «Cette décision de Pécresse démontre bien que pour elle, toutes les vies ne se valent pas», peut-on y lire.

Du côté de la présidence du conseil régional, on dénonce des «arguments manipulateurs» avant d’affirmer que pas un euro n’est allé au financement des kits pour Tsahal et que l’aide était intégralement dédiée aux victimes des massacres du 7 octobre.

On rappelle enfin que la région a voté 350 000 euros d’aide humanitaire aux victimes de Gaza versée aux associations telles que la Croix-Rouge, Acted et Unicef.

Valérie Pécresse a annoncé souhaiter porter plainte pour diffamation. Elle a déjà effectué une demande de protection fonctionnelle de la région le 11 mars dernier, toujours selon les informations de BFM Paris Île-deFrance.

Israel Actualités avec www.lefigaro.fr

Eurovision 2024 : Graffitis pro-palestiniens dans la ville de Malmö sur des panneaux du concours

De la peinture rouge, simulant du sang, a été jetée sur les pancartes et des graffitis anti-israéliens y ont été dessinés

En début de semaine, des militants pro-palestiniens ont vandalisé des panneaux publicitaires avec des affiches de l’Eurovision, près de l’une des salles de concert de la ville de Malmö en Suède, où se déroulera le concours international de chant, a rapporté mercredi Channel 12.

De la peinture rouge, simulant du sang, a été jetée sur les pancartes et des slogans pro-palestiniens y ont été pulvérisés.

La police locale a ouvert une enquête. En

janvier, plus de 1 000 artistes suédois ont signé une lettre appelant SVT, la chaîne publique suédoise, à boycotter Israël. «Nous attendons de l’Union européenne de radiodiffusion et de SVT qu’elles soient cohérentes dans leur position contre les pays qui violent les valeurs démocratiques et nient les droits de l’homme», ont-ils déclaré. La ville de Malmö, où se trouve une forte concentration de musulmans, a par ailleurs été le théâtre de manifestations dénonçant la participation d’Israël au concours.

Ces derniers jours, la Société de radiodiffusion israélienne, en coopération avec le Shin Bet, discute de la question de la sécurité de la délégation israélienne, qui devrait

être particulièrement renforcée cette année dans le contexte de la guerre. Lors de la conférence de presse de dimanche, au cours de laquelle la chanson «Hurricane» a été révélée, la représentante israélienne Eden Golan a évoqué la question de sa sécurité. «Je suis humaine, j’y pense bien sûr, mais je sais que je suis entre de bonnes mains et que je suis protégée.»

L’Eurovision 2024 débutera le 7 mai jusqu’à la finale le 11 mai. Eden Golan participera à la deuxième demi-finale qui aura lieu le 9 mai.

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L’État d’Israël envisage de donner la gouvernance de la bande de Gaza à des riches hommes d’affaires et dirigeants palestiniens.

L’État d’Israël envisage de donner la gouvernance de la bande de Gaza à des riches hommes d’affaires et dirigeants palestiniens.

Selon les informations du Wall Street Journal, les responsables israéliens de la sécurité travaillent à l’élaboration d’un plan de distribution d’aide humanitaire à Gaza qui pourrait ensuite déboucher à la création d’une nouvelle gouvernance palestinienne dans la bande de Gaza.Le journal américain révèle qu’un haut responsable israélien de la sécurité s’est entretenu avec des personnalités égyptiennes, émiratis et jordaniennes afin de mobiliser des hommes d’affaires et des dirigeants palestiniens, qui ne sont pas liés au Hamas, pour qu’ils supervisent la distribution d’aide dans l’enclave palestinienne.L’aide

humanitaire continuerait ainsi d’arriver par voie terrestre et maritime après une inspection israélienne et sera ensuite transférée vers des grands entrepôts du centre de Gaza ou des palestiniens la distribueront.À l’issue de la guerre, ces responsables palestiniens recevront un mandat pour gouverner la bande de Gaza. Ils seront assistés par des forces de sécurités qui seront financées par des riches pays arabes. Néanmoins, les pays du Golfe ont affirmé qu’ils ne financeraient pas un tel projet tant qu’Israël n’accepte pas un processus de paix qui amènera à la création d’un État palestinien.Ce projet ambitieux reste cependant compliqué à mettre en place. Un haut responsable israélien a déclaré au Wall Street Journal que « l’opposition farouche du Hamas au plan pourrait le rendre impos-

sible« .L’État d’Israël est en état de guerre depuis l’attaque barbare et sanglante dite du « Déluge d’Al Aqsa » orchestré par Hamas qui a eu lieu le 7 octobre 2023. Le groupe terroriste palestinien qui s’est infiltré dans des localités du sud d’Israël, a assassiné 1400 civils israéliens et militaires, dont 375 jeunes israéliens tués sauvagement lors d’une rave party dans le sud du Néguev.L’état hébreu recense aussi plus de 10 000 blessés. 134 civils israéliens et étrangers, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, sont également retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza.

Eliran COHEN pour Israel Actualités

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Les forces de Tsahal éliminent plus de 50 terroristes du Hamas à l’hôpital Al-Shifa de Gaza

L’armée israélienne a annoncé, dans un communiqué que les combattants de Tsahal ont continué hier d’opérer dans l’hôpital Al-Shifa situé dans la bande de Gaza, en éliminant de nombreux terroristes du Hamas.

Au cours des activités à l’hôpital Al-Shifa, lors des échanges de tirs avec les terroristes du Hamas, les soldats israéliens ont éliminé plus de 50 assaillants du Hamas dans la zone

de l’hôpital et ont également localisé des infrastructures terroristes et des entrepôts d’armes.Jusqu’à présent, depuis le début de l’opération à l’hôpital Al-Shifa, les forces de Tsahal ont éliminé plus de 140 terroristes du Hamas.Par ailleurs, les forces de la brigade Nahal ont continué leurs opérations dans le centre de Gaza en éliminant 20 terroristes du Hamas. Lors d’un des affrontements, deux terroristes ont été repérés sur un char à proximité des troupes. Via une coordination

avec les troupes au sol et les forces de l’armée de l’air, les deux terroristes ont été tués par une frappe aérienne.Les combattants de Tsahal sont aussi toujours présents à Khan Yunès, dans le sud de Gaza. Ils ont lancé hier une opération divisionnaire au nord de la ville, dans la région d’Al Karara, au cours de laquelle les forces travaillent à détruire les infrastructures terroristes du Hamas.

L’État d’Israël est en état de guerre depuis l’attaque barbare et sanglante dite du « Déluge d’Al Aqsa » orchestré par Hamas qui a eu lieu le 7 octobre 2023. Le groupe terroriste palestinien qui s’est infiltré dans des localités du sud d’Israël, a assassiné 1400 civils israéliens et militaires, dont 375 jeunes israéliens tués sauvagement lors d’une rave party dans le sud du Néguev.L’état hébreu recense aussi plus de 10 000 blessés. 134 civils israéliens et étrangers, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, sont également retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza.

Eliran COHEN pour Israel Actualités

Herzi Halevi, le chef d’état-major de Tsahal devrait démissionner d’ici la fin de l’année

Selon les informations du site israélien Walla, qui cite deux responsables israéliens de la Défense, le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi a l’intention d’annoncer sa démission de son poste entre les mois de septembre et de décembre 2024.

D’ici là, Herzi Halevi devrait terminer, ces prochains mois, les enquêtes internes concernant les failles de sécurité qui ont conduit aux massacres du 7 octobre et les présenter ensuite aux responsables gouvernementaux concernés.Par ailleurs, les deux responsables israéliens ont également indiqué à Walla que d’autres officiers israéliens de haut rang termineront leurs fonctions comme prévu et démissionneront sans attendre leur révocation.Ils ont aussi précisé que le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, soutient pleinement le chef d’état-major Herzi Halevi, croit en son professionnalisme et estime qu’il dirigera l’armée israélienne

pour atteindre ses objectifs de guerre à Gaza.« Je suis responsable de ce qui s’est passé le 7 octobre. Je suis responsable de ce qui s’est passé depuis et de ce qui va se passer. L’armée israélienne est actuellement en guerre, et à l’heure actuelle, il est correct de se concentrer uniquement sur les objectifs de cette guerre« , avait déclaré Herzi Halevi plus tôt cette semaine.L’État d’Israël est en état de guerre depuis l’attaque barbare et sanglante dite du « Déluge d’Al Aqsa » orchestré par Hamas qui a eu lieu le 7 octobre 2023. Le groupe terroriste palestinien qui s’est infiltré dans des localités du sud d’Israël, a assassiné 1400 civils israéliens et militaires, dont 375 jeunes israéliens tués sauvagement lors d’une rave party dans le sud du Néguev.L’état hébreu recense aussi plus de 10 000 blessés. 134 civils israéliens et étrangers, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, sont également retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza.

COHEN pour Israel Actualités

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Eliran

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Les forces de Tsahal éliminent cinq hauts responsables du Hamas dans une opération à Rafah

L’armée israélienne a annoncé cet après-midi que des avions de combat de Tsahal ont éliminé cinq hauts responsables du Hamas hier lors d’une opération à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Parmi les cibles tuées, Sayid Katab Alkhashash, Osama Hamd Zaher et Muhamed Uz Aud Almelalakhi, dirigeaient le Bureau d’urgence du Hamas dans le nord et

à l’est de Rafah. Hadi Abu Alrus Kasin, un officier des opérations du Hamas, a également été tué.

Ces hauts responsables du Hamas, qui étaient les émissaires de la direction du groupe terroriste palestinien à Rafah, travaillaient pour la concentration de l’activité organisationnelle du Hamas dans les domaines humanitaires. Ils étaient aussi responsables de la coordination avec les agents terroristes

sur le terrain.Tsahal précise également que ces assassinats ciblés s’ajoutent à celui de Nachal El-Eid qui a été éliminé la semaine dernière et qui était président des comités d’urgence du district de Rafah, dirigeant toutes les activités du Hamas dans la région.L’État d’Israël est en état de guerre depuis l’attaque barbare et sanglante dite du « Déluge d’Al Aqsa » orchestré par Hamas qui a eu lieu le 7 octobre 2023.

Le groupe terroriste palestinien qui s’est infiltré dans des localités du sud d’Israël, a assassiné 1400 civils israéliens et militaires, dont 375 jeunes israéliens tués sauvagement lors d’une rave party dans le sud du Néguev.

L’état hébreu recense aussi plus de 10 000 blessés. 134 civils israéliens et étrangers, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, sont également retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza.

Eliran COHEN pour Israel Actualités

Le Hamas aurait assoupli ses exigences concernant la libération des terroristes palestiniens lors des négociations sur l’accord de cessez-le-feu à Gaza

Selon les informations de l’agence de presse saoudienne Al-Alam Al-Arabi, qui cite une source proche des négociations, le Hamas se serait montré flexible quant à la liste des terroristes palestiniens à libérer des prisons israéliennes.

Par ailleurs, les parties seraient presque parvenues à un accord sur une trêve de six semaines dans la bande de Gaza en échange de la libération de 40 otages israéliens.

Néanmoins, la source a indiqué à l’agence de presse saoudienne que le Hamas insiste toujours pour que les habitants du nord de Gaza retournent dans leur foyer, mais Israël s’oppose encore à cette demande.Lundi, Da-

vid Barnea, le directeur du Mossad, s’est rendu au Qatar, avec une délégation israélienne, afin de renégocier l’accord sur le cessez-lefeu dans la bande de Gaza qui a été proposé la semaine dernière par le Hamas.

L’État d’Israël est en état de guerre depuis l’attaque barbare et sanglante dite du « Déluge d’Al Aqsa » orchestré par Hamas qui a eu lieu le 7 octobre 2023.

Le groupe terroriste palestinien qui s’est infiltré dans des localités du sud d’Israël, a assassiné 1400 civils israéliens et militaires, dont 375 jeunes israéliens tués sauvagement lors d’une rave party dans le sud du Néguev.

L’état hébreu recense aussi plus de 10 000 blessés. 134 civils israéliens et étrangers, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, sont également retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza.

Eliran COHEN pour Israel Actualités

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L’opération de Tsahal qui a surpris le Hamas

L’opération qui a surpris le Hamas :

les renseignements en Israël ne pensaient pas réussirTsahal a attaqué une équipe qui prévoyait de prendre en charge l’aide humanitaire – 23 terroristes ont été tués.

L’opération qui a surpris des membres du Hamas et révélé des informations sensibles indiquant la vulnérabilité des organisations terroristes.

Dans le cadre de l’activité à Shifa, les militants qui dirigeaient le terrorisme dans en Cisjordanie ont également été arrêtésL’opération des forces de sécurité à Shifa , qui se poursuit encore à l’heure actuelle, fournit à Israël des renseignements de qualité, à tel point que le Shin Bet et Tsahal ne pensaient pas pouvoir mettre la main dessus.

Les documents de renseignement, notamment les ordinateurs et les journaux personnels de hauts responsables du Hamas, qui ont été saisis sur les lieux, ont mis en lumière les capacités, les intentions et le réseau de connexions de l’organisation terroriste dans la bande de Gaza et à l’extérieur.

Après que les forces de Tsahal ont quitté la zone, le Hamas et le Jihad islamique ont trouvé une cachette à Shifa. Ils ont évacué les salles à l’intérieur de l’hôpital et y ont construit leurs bureaux temporaires et ont essayé de là de commencer à réhabiliter les organisations.

Parmi les documents de renseignement saisis là-bas ont été trouvés , par exemple, le dossier du paiement des salaires de chaque organisation du Jihad islamique, qui met

l’organisation à nu devant les enquêtes du Shin Bet.

Il y a encore des terroristes clés à l’hôpital, que les forces s’efforcent d’atteindre. Selon un communiqué du porte-parole de Tsahal, les forces travaillant à l’hôpital ont localisé 11 millions de shekels en dollars et en dinars jordaniens destinés au terrorisme dans le cadre des analyses.

L’opération de Tsahal à Shifa a surpris le Hamas et constitue un véritable coup moral porté à l’organisation terroriste, l’un des événements les plus significatifs et les plus dramatiques depuis le début de la guerre des centaines de détenus, parmi lesquels des personnalités clés du Hamas et du Jihad islamique, planificateurs et financiers de l’infrastructure qui a mené l’enlèvement et l’assassinat des trois garçons Naftali Frankel, Gil-ed Shaar et de feu Eyal Yafarah en juin 2014.

L’importance de sa capture est également dramatique pour la menace contre Israël depuis la Cisjordanie.

Quasma est considéré comme une personne que le Shin Bet appelle « quartier général de la Haggadah », une personne qui a travaillé jour et nuit à planifier des opérations terroristes contre Israël en Judée et Samarie.

Le porte-parole de Tsahal a publié ce soir (jeudi) une photo révélant que l’un des 358 personnes arrêtées lors de l’opération menée à l’hôpital Shifa est Ra’ad Saad, chef de la division des opérations de l’organisation terroriste et l’un des six plus hauts responsables de l’organisation terroriste. branche militaire

du Hamas, Saad est considéré comme un trésor du renseignement.

La photo de Ra’ad figurait sur des cartes portant des photos de hauts responsables du Hamas recherchés, qui ont été distribuées aux combattants de Tsahal à Gaza.

Dans un communiqué plus tôt dans la soirée, Hagari a déclaré : « Nous avons arrêté des terroristes de haut rang à Shifa dont les noms ne peuvent pas encore être publiés . parce qu’ils détiennent des informations de renseignement importantes. » .

Non loin de l’activité à Shifa, la nuit dernière, un raid unique de Tsahal a été mené contre un rassemblement dans le nord de la bande de Gaza de membres du Hamas prêts à attaquer des camions d’aide humanitaire. eux et éliminé 23 terroristes.

Dans le même temps, les forces de sécurité sont de plus en plus actives à Rafah, attaquant des infrastructures et tuant des responsables gouvernementaux, dans le but d’empêcher le Hamas de se rétablir.

Ce soir, un haut responsable a déclaré à News 12 à propos du départ de Dermer et Hangabi pour Washington, à l’ombre de la discussion sur l’activité de Tsahal à Rafah , que les deux « n’approuveront pas les plans opérationnels pour l’opération à Rafah ».

Nous venons pour écouter les Américains, pas pour leur présenter. Si les Américains ne veulent pas que nous entrions à Rafah, qu’ils nous disent comment vaincre le Hamas.

Israel Actualités  avec www.mako.

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Football/Israël : le rêve de l’Euro s’envole après sa défaite 1-4 face à l’Islande

La dernière participation d’Israël, qui ne s’est jamais qualifié pour l’Euro, à une grande compétition internationale, remonte à 1970 et la Coupe du monde au Mexique

Israël a été battu jeudi soir par l’Islande1-4 en demi-finale des barrages des éliminatoires du Championnat d’Europe des Nations et voit donc son rêve de première qualification pour la compétition s’envoler. L’équipe israélienne «recevait» l’adversaire islandais en Hongrie, Israël n’étant pas autoriser à accueillir des rencontres sur son territoire pour cause de guerre. Les Bleus et Blancs ont

pourtant mené au score dès la 31e minute de jeu grâce à un pénalty transformé par Eran Zahavi mais les islandais ont rapidement refait leur retard grâce à l’attaquant du club italien du Genoa, Albert Gudmundsson, auteur d’un triplé. Arnór Ingvi Traustason a complété la marque.

Eran Zahavi a eu l’occasion d’égaliser à 2-2 , une nouvelle fois sur pénalty à la 80e minute, mais a manqué son tir. Roy Revivo a par ailleurs été expulsé à la 73e minute de jeu pour une faute flagrante. Cette défaite, immense déception, stoppe l’espoir qu’avait encore Is-

raël de se qualifier pour le premier Euro de son histoire. L’entraîneur Alon Hazan a, lui, peu de chances de conserver son poste, selon les médias israéliens.

La dernière participation d’Israël, qui ne s’est jamais qualifié pour l’Euro, à une grande compétition internationale, remonte à 1970 et la Coupe du monde au Mexique.

Israel Actuamités avec i24news

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Détox. Adidas sponsorise t-il le « Marathon de Jérusalem »?

À la suite de manifestations importantes, d’appels au boycott et de condamnations gouvernementales venant de pays ennemis d’Israël, Adidas a arrêté de sponsoriser ce qui s’appelle le « Marathon de Jérusalem », dont l’itinéraire passe par Jérusalem-Est.

Le Marathon de Jérusalem est une épreuve qui se déroule dans la ville de Jérusalem, ville du Proche-Orient. L’évènement comporte : un marathon, un semi-marathon, un 10 km, un 5 km ainsi qu’une course familiale.

Les itinéraires du marathon traversent des sites historiques fascinants qui mettent en lumière 3000 ans d’histoire à Jérusalem, la capitale d’Israël.

Jérusalem, la ville sainte des trois religions, présente une histoire impressionnante, des paysages incroyables et un air pur de la montagne.

À travers ses paysages anciens et modernes, les coureurs du marathon découvrent la diversité de la population d’Israël, la richesse des saveurs et des goûts,

et surtout, l’esprit passionnant de l’histoire partout où vous allez dans la ville.

La ligne de départ et la zone de départ sont identiques pour toutes les courses : à l’intersection de Derech Rupin et Kaplan, du côté sud du bâtiment de la Knesset.

Israel Actualités avec Israel Valley

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«L’Afrique du Sud se prépare à arrêter tout citoyen ayant servi dans Tsahal dès son retour dans le pays»

L’écosystème high-tech israélien s’est formé très tôt dans le sillage du choix de l’État hébreu de parier sur le renseignement électronique pour se protéger. Mais les errements et erreurs qui entourent l’attaque du 7 octobre 2023 ont mis en cause sa crédibilité et son devenir dans un contexte géopolitique inextricable.

Par Marc de Miramon. Selon www.alliancy.fr (Copyrights).

Pour conjurer des menaces et optimiser son système de surveillance, Israël mise sur la technologie. L’Unité 8200, la branche la plus secrète de l’armée israélienne, en sera le symbole. Inaugurée en 1952, elle est aujourd’hui chargée des opérations clandestines, de la collecte des renseignements électroniques, du déchiffrement des codes, du renseignement militaire en général et de la guerre cybernétique.

Équivalent israélien de la National Security Agency (NSA), l’Unité 8200 constitue la plus grande unité des Forces de défenses israéliennes, même si ses effectifs exacts (estimés entre 5 et 8.000) demeurent inconnus. Son centre de formation s’est imposé comme une institution d’élite dont les diplômés s’arrachent dans le monde entier, Silicon Valley en tête. Et la liste des centaines de programmes informatiques, applications pour smartphones ou entreprises de haute technologie crées par ses diplômés et vétérans donne le vertige (Viber, Wiz, Gilat, Wix, Gideon, ICQ…).

« Le réseau 8200 irrigue aujourd’hui tous les secteurs high-tech de la Silicon Wadi (bassin situé près de la ville de Haïfa, ndlr). C’est surtout un passeport pour l’emploi, qui ouvre toutes les portes.

Dont celles de Sixgill, spécialisé dans l’observation des pirates qui gravitent dans le Dark Web », explique le journal suisse Le Temps. Considérée comme « l’équivalent de Harvard, Princeton et Yale », l’Unité 8200 constitue également un réseau d’informateur unique au monde et de collaborateurs discrets de l’armée opérant dans le privé.

Ce sont ainsi trois de ses vétérans (Niv Carmi, Shalev Hulio et Omri Lavie) qui ont fondé en 2010 la société NSO, éditrice du logiciel Pegasus. Officiellement conçu pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé, chacune de ses exportations nécessite une autorisation du ministère israélien de la Défense. En réalité, une collaboration internationale de journalistes (Projet Pegasus) révélera en juillet 2021 que le logiciel servait également à espionner des journalistes, des opposants politiques, des militants des droits de l’homme, des chefs d’entreprises, des ministres et des chefs d’État dans le monde entier, par Israël comme ses innombrables États clients (Maroc, Espagne, Allemagne, Arabie Saoudite, Rwanda…). Un scandale qui va provoquer l’effondrement du chiffre d’affaires de l’entreprise (estimé à 420 millions de dollars en 2020), et l’obliger à recentrer ses activités auprès de ses fidèles alliés, les pays membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) en tête…

Un fiasco qui remet en cause l’approche high-tech

Le 7 octobre 2023, jour de l’attaque des combattants du Hamas, l’unité 8200 n’était pourtant pas opérationnelle, « à la suite d’une décision prise il y a deux ans de réduire le personnel et de suspendre les opérations pendant la nuit et les week-ends » : « Cette décision », assurait le journal « Times of Israël » le 28 novembre dernier, « a privé l’armée d’un outil essentiel pour les écoutes téléphoniques et le décryptage des codes, et semble avoir largement contribué à la confusion et au chaos qui ont empêché l’armée de réagir efficacement à l’attaque terroriste ».

La branche militaire du Hamas avait mis au point un dispositif d’une simplicité biblique pour franchir le « mur de fer » achevé fin 2021 par Tsahal (coût total : 1,1 milliard de dollars), une barrière hi-tech de 65 km de long ceinturant Gaza, bourrée de capteurs, de caméras et de radars, finalement abattue à coups de simples bulldozers et de petits

drones explosifs.

Qui aurait pu imaginer ou anticiper, ce 7 octobre 2023, l’attaque sanglante du Hamas à la frontière israélienne, le massacre indiscriminé de centaines de civils et de militaires, alors que l’organisation islamiste palestinienne était perçue comme moribonde et incapable d’un assaut d’une telle ampleur ?

En Israël, les responsables des services de sécurité, Shin Bet en tête (le renseignement intérieur en charge des territoires occupés), avaient pourtant des informations extrêmement précises sur le déroulé futur du 7 octobre. Un agent palestinien recruté dans la bande de Gaza s’était même payé le luxe de donner à ses employeurs la date quasi exacte de l’attaque, soit quelques jours après Yom Kippour, le jour du grand pardon.

Ce fiasco emblématique de l’histoire moderne du « terrorisme » ne doit pas masquer l’essentiel: en dépit des apports et des réussites incontestables du renseignement humain, ce sont bien sur les interceptions électroniques et l’approche « high-tech » qu’ont décidé de miser les décideurs israéliens et ont conduit à cet échec.

« Le problème du renseignement technique est qu’il est sans doute utile pour discerner des indices d’alerte mais il ne permet pas de percer le secret des intentions », explique Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité à la DGSE. Par ailleurs, ajoute-il, « les gens du Hamas ne sont pas des imbéciles. Et sachant qu’ils sont surveillés et écoutés, ils distillent en permanence des âneries et, pour les choses sérieuses, recourent à la technique ancestrale du chameau coureur. Sur un territoire de 40 km de long sur 15 de large, ce n’est pas difficile ». Alain Chouet constate également une lente dégradation des capacités

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