Israël Actualités n°362

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GRATUIT - Numéro 362 - Edition du 20 Octobre au 26 Octobre

Journal israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 20 Octobre au 26 Octobre

Il n’est plus aveugle que celui qui ne veut pas voir...

La vague d’attaques au couteau continue à faire son chemin, et nous n’entendons toujours pas les condamnations internationales contre les auteurs de ces attentats qui sont formellement identifiés, alors que l’on demande toujours à Israël de répliquer de façon proportionnée. Aujourd’hui, nous comptons environ une dizaine de morts, ainsi que des blessés dans les rangs israéliens... Et pourtant, encore une fois, c’est Israël qui est montré du doigt. Alors que le peuple israélien vit sous la menace permanente d’un ennemi de l’intérieur, que les juifs israéliens se font poignarder dans le dos quotidiennement par des adolescents palestiniens élevés dans la haine du juif, le monde entier accuse encore Israël et soutient Mahmoud Abbas, terroriste de son état, appelant à poursuivre la lutte contre Israël. Le seul but de ce serpent n’est pas la paix pour son peuple, pas plus qu’une terre ni un état. Son seul but est bel et bien la destruction de l’Etat d’Israël. Il suffit d’écouter une seule de ses allocutions officielles pour être fixé. La seule chose que les Palestiniens risquent de gagner, c’est une radicalisation des mouvements de droite israélienne et d’une partie de ceux qui, d’un point de vue politique, n’étaient pas encore prêts à offrir leur bulletin de vote aux extrêmes. Dans un tel contexte, ceux qui prônent d’isoler la communauté arabe israélienne restée en Israël après l’indépendance en 1948 finiront

pas avoir gain de cause. Comme du reste, ceux qui soutiennent qu’aucune négociation n’est possible... Avec ces criminels. Du côté palestinien, aucune preuve de bonne volonté ne vient étayer leur envie de faire la paix : de fait, le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu n’a pas ménagé ses efforts, en essayant de contacter toutes les chancelleries occidentales et le président de l’Autorité palestinienne pour les exhorter à revenir à la table des négociations, mais ses appels sont restés lettres mortes. La haine viscérale de Mahmoud Abbas envers les juifs, sa peur aussi qu’une reprise des négociations en vienne à révéler la corruption des élites palestiniennes autant qu’à l’obliger à se plier à quelques gestes de bonne volonté, le poussent à soutenir le soulèvement de son peuple et à cautionner, voire à encourager les meurtres et attaques horribles contre les civils israéliens. Aujourd’hui, je dis que les Occidentaux paieront cher leur soutien aveugle aux Palestiniens. En Europe, il ne se passe pas une journée sans que les terroristes islamistes tentent d’imposer le règne de la haine et de la peur. Ne pas faire le lien avec ceux qui en font de même en Palestine et en Israël est la preuve d’une cécité coupable qui fera couler encore beaucoup de sang des deux côtés. Israël, seule démocratie de la région, paye un lourd tribut à cet aveuglement. Et tente de s’en sortir en

jouant la carte de la riposte mesurée. Quel pays au monde accepterait de recevoir des milliers de roquettes sur son territoire, avant de riposter ? Qui accepterait aujourd’hui de voir des terroristes belges, espagnols, italiens commettre des attentats sur le territoire national sans broncher ? Et demain pourquoi ne pas imaginer l’appel de la Bretagne à prendre son indépendance en envoyant des terroristes à Paris commettre des attentats? Ou bien la Bourgogne : devenons tous Bourguignons et poignardons dans le dos tous ceux qui voudraient nous empêcher ! Comment réagiraient nos chers gouvernants ? Comment

réagirait la France ou l’Espagne si les indépendantistes corses ou catalans venaient découper au couteau les civils dans leurs rues ? Toute revendication nationale, aussi légitime soit-elle, peut-elle justifier le meurtre d’innocents et d’enfants ? Ce qu’il se passe en Israël peut arriver dans n’importe quel pays où la démocratie est attaquée par les extrêmes. Mais il n’y a qu’en Israël que l’on trouve des excuses légitimes aux terroristes et aux attaquants. Au lieu de soutenir aveuglément des forces terroristes et corrompues, pour des calculs politiciens

aussi mal placés qu’indécents, quand on sait combien de vies sont menacées, l’Occident aurait tout intérêt à soutenir Israël, contre les barbares qui ne sont que des nazis à petite échelle. Qu’on ne s’y trompe pas : les terroristes du Hezbollah, du Hamas ou du Fatah n’ont rien à envier à leurs frères de DAESH, bien au contraire. Leur trouver des excuses, les encourager, c’est légitimer le pouvoir de la haine, la violence aveugle, le sang versé. Ouvrons les yeux, c’est Urgent ! Am ISRAEL Hai Alain Sayada

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7.500 Français vont faire l’Alyah. Le Tabou : Combien de «Yordim» quittent Israël ? (Eretz Israël, en hébreu) par un juif. Les immigrants juifs sont ainsi appelés Olim. Au contraire, le fait pour un Juif d’émigrer en dehors de la Terre d’Israël, est appelé Yérida et les émigrants juifs sont les Yordim. Au fil des siècles, il y a eu ponctuellement de petites alyoth, individuelles ou par petits groupes. Il s’agissait principalement d’une immigration religieuse, visant à vivre en Terre sainte, près des lieux saints du judaïsme. En 1881, il y avait ainsi 25 000 Juifs religieux, vivant essentiellement dans les quatre villes suivantes: Jérusalem, Safed, Tibériade et Hébron. Le ministre israélien de l’Immigration Zeev Elkin a affirmé cette semaine que “plus de 30.000 nouveaux immigrants devaient arriver en Israël en 2015”, le chiffre le plus important depuis dix ans.

Affrontements entre des émeutiers et les soldats israéliens près de Gaza

Des affrontements ont éclaté entre des émeutiers palestiniens et l’armée israélienne à la frontière nord de la bande de Gaza; on dénombre un Palestinien tué et 27 blessés. Les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne ont arrêté plus de 19 membres du Hamas en Cisjordanie

au cours des derniers jours, selon des sources palestiniennes. Selon les sources, les forces de l’AP, après avoir surveillé des réseaux sociaux pour chasser les « suspects potentiels » ont arrêté plusieurs personnes soupçonnées de planifier des attaques au couteau en Israël.

Présentant un bilan annuel des activités de son ministère, Zeev Elkin a évoqué une augmentation de 16% par rapport à 2014, quand 27.488 personnes avaient immigré en Israël, dépassant ainsi le chiffre de 2005 avec 23.268 personnes. Le pays d’où provient le plus grand nombre de nouveaux immigrants est la France avec une augmentation de 118% en deux ans et un chiffre prévu de 7.500 personnes pour 2015 contre 6.985 en 2014 et 3.440 en 2013, selon le ministère. YORDIM. Les statistiques nationales israéliennes recensent les Israéliens qui quittent le pays pour plus d’un an. Bien que les Olim (ceux qui montent en Israël) soient restés largement plus nombreux que les Yordim (ceux qui partent) depuis la création d’Israël, la société israélienne a tendance à s’inquiéter des raisons qui amènent des Juifs à quitter le pays : l’espoir de meilleures conditions économiques, la nostalgie, les problèmes politiques. Les chiffres sur la France ne sont pas disponibles (ceux qui nous arrivent sont peu fiables) ! ISRAELVALLEY PLUS. Alya, Alyah, Aliyah est un mot hébreu signifiant littéralement « ascension » ou « élévation spirituelle ». Ce terme désigne l’acte d’immigration en Terre sainte

En 1882, l’alya des Amants de Sion marque le début de l’alya sioniste, à visée politique. À compter de 1881, on voit apparaître une nouvelle immigration : celle de juifs laïques nationalistes (le terme « sioniste » apparaîtra dans la seconde moitié des années 1880), dont le but est de créer à terme un État pour le peuple juif en Palestine. Les alyas laïques ont plusieurs caractéristiques qui les distinguent des alyas religieuses : elles sont politiques : elles visent à créer ou à renforcer l’État juif (ce qui n’intéressait pas les haredim) ; elles sont constituées majoritairement de réfugiés chassés par des marques d’hostilité antijuives dans leurs pays d’origine (un élément de choix existe cependant : certains choisissent de rester envers et contre tout dans les pays d’origine, d’autres émigrent vers d’autres directions qu’Israël). Les alyas religieuses étaient uniquement volontaires. elles peuvent avoir des motifs économiques, Israël étant un pays souvent plus prospère que le pays d’origine (du moins depuis les années 1960). Immigration juive en Israël de 1948 à 2007. 1948 à 1952 Près de 700 000 Juifs débarquent. La population de l’État double. Il y a deux origines à cette immigration : environ la moitié est composée de survivants du génocide juif en Europe. Ils sont presque tous ashkénazes (il existe des séfarades dans les Balkans et en Europe occidentale, cependant). Une autre moitié vient des pays arabes, parfois dans le cadre de transferts

massifs, comme lors de l’opération Tapis Volant au Yémen ou de l’opération Ezra et Néhémie en Irak. 1956 à 1966 Une seconde vague de 500 000 personnes arrive. Elle est constituée d’une minorité de Juifs quittant l’Europe de l’Est communiste, et d’une majorité de Juifs orientaux. Ceux-ci fuient une nouvelle vague antijuive liée à la guerre israélo-arabe de 1956. 250 000 Juifs nord-africains (environ la moitié des Juifs de cette région) arrivent aussi du Maghreb français après l’indépendance de la Tunisie, du Maroc et de l’Algérie. Les Juifs les plus francisés (généralement les plus éduqués) sont venus en France. Les Juifs les moins francisés (généralement plus pauvres et moins éduqués) ont fait le choix d’Israël. Parmi eux, les Marocains sont particulièrement nombreux. 1967-1969 Une petite vague d’immigration de 50 000 personnes, conséquence de la guerre des Six Jours de 1967 : les derniers « Juifs arabes », des Juifs occidentaux galvanisés par la victoire israélienne et des Juifs d’Europe orientale (surtout polonais) rebutés par la campagne « antisioniste » qui suit la défaite des armées arabes alliées de l’Union soviétique. 1970-1979 Un peu moins de 400 000 personnes : surtout des Juifs soviétiques, mais aussi des occidentaux. Parmi ces derniers, on trouve des ultra-orthodoxes (haredim) et des sionistes religieux. 1982-1985 Première vague de l’immigration des Juifs d’Éthiopie, ou Beta Israël. Une immigration limitée de Juifs occidentaux (américains surtout, mais aussi français), dont beaucoup de religieux, se poursuit. 1990-2005 Environ 1 000 000 de personnes : surtout des Juifs ex-soviétiques (et leurs familles pas toujours juives), mais aussi le reste des Beta Israël éthiopiens. Et toujours une petite immigration occidentale, maintenant bien installée et numériquement significative (souvent plus de 10 000 immigrants par an), plutôt religieuse. Source: http://www.lefigaro.fr/


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Solidarité avec le peuple israélien face au terrorisme. Rassemblement devant l’Ambassade d’Israël

Ce sang est le nôtre

Les jours et les semaines se suivent et le traitement de l’information concernant Israël ne change pas ou si peu. Alors que depuis près de 15 jours le terrorisme palestinien frappe aveuglement dans les villes israéliennes, alors que des civils sont sauvagement attaqués et poignardés, la presse fait ses titres sur les palestiniens qui meurent reléguant au second plan l’information essentiel.

La manifestation de soutien à Israël qui a eu lieu devant l’Ambassade d’Israël ce soir a été un réel succès. Pas d’incidents notoires. De nombreux juifs parisiens y étaient. Les leaders de la Communauté ont eu l’occasion des dire des mots d’amours pour Israël. (DR) Dimanche, 18 Octobre, 2015 (17 h 00 – 19 h 00), 3 rue Rabelais 75008 Paris. A l’appel de L’Union des Etudiants Juifs de France, avec le soutien du CRIF. COMMUNIQUE. “Depuis plusieurs semaines, la population israélienne est frappée au coeur par une nouvelle vague d’attentats

dont la répétition, l’étendue et la violence font régner un climat de terreur dans le pays. Face à cette vague d’attentats, nous appelons à un rassemblement citoyen et fraternel devant l’ambassade d’Israël le dimanche 18 octobre à 18h pour manifester notre solidarité avec le peuple israélien face au terrorisme”. Le CRIF soutient cet appel, ainsi que de nombreuses organisations, dont le FSJU, le Bnai Brith, l’ASI, AJC France, la Hashomer Hatzair, le BNVCA, Unis Contre la Barbarie, le MPCT, Saut Jeune, Amis d’Israel, le collectif Haverim, le centre Simon Wiesenthal, le Dror, Elnet, Connec’sion.

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À chaque fois la même présentation:» Un palestinien tué par un Israélien» et de rajouter secondairement « après avoir tenté de poignarder un Israelien « Cette même présentation qui tronque la vérité et qui fait du criminel, la victime. Les reportages présentés par exemple sur France Info, donnent systématiquement la parole à la famille du terroriste et se font ainsi l’écho bienveillant de la propagande palestinienne À chaque fois l’agresseur est présenté comme un « jeune sans problème» et souvent l’acte qu’il a

commis est dilué, voir omis, pire encore nié !

A quel jeu se livrent ces journalistes dénués de toute éthique ? Leur aveuglement est tel, qu’ils se sont transformés en agent de la propagande palestinienne. Ils ne voient même plus que des juifs innocents sont attaqués et sont morts parce qu’ils sont juifs. Ils refusent à Israël le droit de se défendre et même celui de défendre ses citoyens. Ils se font les complices de tous ceux qui cherchent une heure de gloire et le statut de martyr. Ils n’ont aucune compassion pour toutes ces familles israéliennes endeuillées. Ils refusent de voir tous ces blessés, ces enfants, ces femmes et ces hommes qui pleurent ! Non messieurs les journalistes, ce ne sont pas des «palestiniens innocents qui sont morts» mais des terroristes justement et légitimement abattus alors qu’ils ont tenté d’assassiner des juifs qui eux sont

innocents.

Cette propagande fonctionne toujours et trouve même des échos. C’est ainsi que le ministère des affaires étrangères Français ose demander l’envoi d’observateurs internationaux de l’ONU sur le mont du temple à Jérusalem. Honte à lui et à tous ceux qui se taisent face au sang juif versé ! car c’est bien du sang juif dont on parle si peu. Nous,ce sang nous intéresse car il est le notre ! Gil Taieb


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3ème Intifada? L’économie israélienne aura du mal à tenir le coup

Jérusalem : la séparation entre Israéliens et Palestiniens s’accélère

gement déséquilibrée, notamment parce que l’Est est plus peuplé que l’Ouest (respectivement 510.000 et 320.000 habitants).

La décision d’autoriser le bouclage des quartiers arabes de Jérusalem va renforcer la séparation de facto entre l’Est et l’Ouest de la ville. Depuis mardi soir, la police israélienne est autorisée à boucler des quartiers arabes de Jérusalem : « Le cabinet de sécurité a décidé de plusieurs mesures pour lutter contre le terrorisme, notamment d’autoriser la police à boucler ou imposer un couvre-feu sur les quartiers de Jérusalem en cas de frictions ou d’incitations à la violence » a indiqué un communiqué du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahou. Dès mercredi matin, les premiers barrages et checkpoints ont été dressés autour des principaux quartiers arabes de la ville ; ce fut la réaction immédiate des autorités israéliennes au fait que les trois terroristes de la journée sanglante de mardi, comme la plupart des auteurs des attaques récentes, venaient de Jérusalem-Est. LA VILLE UNIFIÉE PLUS ÉTENDUE QUE PARIS C’est la première fois, en près de cinquante ans, qu’une séparation physique est instituée entre les quartiers-Est (à majorité arabe) et les quartiers-Ouest (à majorité

Les quartiers situés à l’Ouest de la ville, c’est-à-dire dans la zone qui fut israélienne jusqu’en 1967, compte aujourd’hui 320.000 habitants; 318.000 sont juifs (99%) et 2.000 Arabes (1%). Autrement dit, une infime minorité d’Arabes se mélange à la population juive : l’Ouest reste majoritairement une ville juive. juive) de la ville. Concrètement, cela signifie que les 306.000 arabes, qui vivent à l’Est de la ville (soit près de 37% de la population totale de Jérusalem), pourraient se voir imposer un couvre-feu en cas de poursuite des violences. En fait, Jérusalem a été divisé en deux pendant dix-huit ans: depuis les accords d’armistice de 1949 et jusqu’à la guerre des Six-Jours de 1967, l’Est de la ville fut placé sous souverainement jordanienne, et l’Ouest sous souveraineté israélienne. La fin de la guerre des Six jours s’est traduite par l’unification de Jérusalem sous l’administration israélienne. Au cours des cinq dernières décennies, la physionomie démographique et géographique de la ville a totalement changé. La superficie de la ville s’est agrandie : en mai 1993, elle a été portée à 126 km², soit davantage que la superficie de la ville de Paris (105 km²). JÉRUSALEM-OUEST : 99% DE JUIFS ET 1% D’ARABES Aujourd’hui, Jérusalem est la plus grande métropole du pays: la ville unifiée compte 830.000 habitants dont 522.000 Juifs (63%) et 308.000 Arabes (37%). En revanche, la répartition de la population entre l’Est et l’Ouest est lar-

JÉRUSALEM-EST : 60% D’ARABES ET 40% DE JUIFS Dans les quartiers situés à l’Est de la ville, c’est-à-dire dans la zone qui fut jordanienne jusqu’en 1967, la situation démographique est radicalement opposée : depuis 1967, le peuplement des Juifs va en se développant. Aujourd’hui, la population de la partie Est se compose de 510.000 personnes : 40% de Juifs (204.000) et de 60% d’Arabes (306.000). De nombreux quartiers juifs ont été créés du côté Est, dont les plus peuplés sont Pisgat-Zeev, Ramot et Guilo. L’extension se poursuit avec des quartiers plus récents comme Ramat Shlomo et Har Homa. Quant aux quartiers arabes ou villages qui font partie du territoire municipal de Jérusalem, on trouve Beit-Hanina, Shaouafat, TsourBaher, Issafieh, Abou-Tor, Silwan, Sheikh Jarrah, Jabel Moukaber, etc. En fait, la ville « unifiée » n’a jamais été aussi divisée : le mélange démographique n’existe pas, l’Ouest bénéficie d’une économie moderne alors que les quartiers Est souffrent d’un retard considérable dans leur développement. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Israël souffre déjà d’un ralentissement économique. Un nouveau conflit avec les Palestiniens plongera son économie dans la récession. La dégradation sécuritaire est une mauvaise nouvelle pour l’économie israélienne de la fin 2015 ; si une troisième Intifada devait se déclencher, il aurait été préférable qu’elle se produise à un moment où l’économie d’Israël est au meilleure de sa forme ; ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. INTIDAFA ET CRISE ÉCONOMIQUE Les expériences antérieures (notamment la première et la seconde Intifada) montrent que le conflit israélo-palestinien nuit à l’économie israélienne. Depuis sa création, l’État d’Israël connaît un développement économique qui varie au gré des situations de guerre ou de paix avec ses voisins arabes. C’est ainsi que chacune des deux dernières Intifada (en 1987 et 2000) a plongé l’économie israélienne dans une récession qui durera de trois à quatre ans à chaque fois. Au moment du déclenchement de la première Intifada en décembre 1987, l’économie connaissait un taux de croissance annuel de 6,1%. Or ce conflit, qui allait durer trois ans, a coûté cher à l’économie israélienne : la croissance du PIB s’est ralentie à 3,6% en 1988 et à seulement 1,4% en 1989. Même scénario au cours de la seconde Intifada : à son début en 2000, l’économie connaissait un rythme de croissance élevé de 9%. Les quatre années qui s’en sont suivies (2001-2004) ont constitué l’une des périodes de récession les plus longues que le pays ait jamais connues ; l’année d’Intifada la plus noire aura été 2002 durant laquelle Israël a connu une croissance négative de 0,1% et 10% de chômage.

DES CONDITIONS ÉCONOMIQUES DIFFÉRENTES En 2015, l’état de l’économie israélienne 2015 est fondamentalement différent de celui qui prévalait en 1987 et même en 2000. Israël se trouve déjà dans une phase de ralentissement de son économie : au second trimestre de 2015, l’économie a connu un rythme de croissance de 0,2% seulement, soit une croissance par habitant négative. Depuis plusieurs trimestres consécutifs, les principaux moteurs de la croissance tournent au ralenti : les exportations sont en baisse, les investissements reculent alors que les dépenses publiques ont été freinées en l’absence d’un budget voté pour l’année en cours. Quant à la locomotive de la consommation privée, qui a longtemps tiré la croissance, elle montre aussi des signes d’essoufflement. LE SPECTRE DE LA RÉCESSION L’escalade sécuritaire pourrait donc plonger l’économie israélienne dans une profonde récession en 2016. Le scénario d’une troisième Intifada est connu : le budget de l’État sera détourné vers les dépenses militaires au détriment des investissements civils, l’Israélien cessera de dépenser son argent, le touriste étranger préfèrera passer ses vacances dans un pays plus reposant, les investisseurs limiteront leurs risques, etc. Conclusion : l’économie israélienne de 2015 ne peut se permettre une nouvelle Intifada. Car un troisième soulèvement palestinien ne serait pas seulement un épisode sécuritaire de plus pour Israël ; ce serait aussi un évènement économique de nature à ébranler les fondements de l’économie israélienne, tout en prélevant un lourd tribut économique et humain. Jacques Bendelac (Jérusalem)


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Dany Danon explique à l’ONU « comment poignarder un juif »

Le nouvel ambassadeur d’Israël à l’ONU Dany Danon est intervenu pour la première fois dans le cadre du Conseil de sécurité de l’ONU, qui s’est réuni en séance d’urgence suite à la vague de violence en Israël. Danon a commencé par indiquer que le sujet principal n’est pas la vague de violence mais l’incitation sauvage qui est en amont et alimente cette vague. Pour illustrer son propos il a brandi une pancarte reproduisant l’un des innombrables exemples de l’incitation à la violence: un guide à destination de la jeunesse arabe palestinienne expliquant « comment poignarder un Juif ». Le dessin représente une silhouette

humaine avec différents points sensibles du corps qu’il faut frapper afin de tuer. « Si vous êtes réellement intéressés à la paix, vous vous devez de dénoncer ce genre de méthodes en provenance de l’Autorité Palestinienne », a vainement tenté d’expliquer Danon aux délégués présents. La déléguée de Barack Obama à l’ONU a dénoncé « la violence des deux côtés » (!!), tentant ensuite de modérer ce propos inouï par une reconnaissance « du droit d’Israël à se défendre ». Elle a rajouté « que les Palestiniens sont désespérés mais ce n’est pas une raison de se livrer au terrorisme ». Par Shraga Blum

Entretien téléphonique entre Abbas et Kerry

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a téléphoné jeudi au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour la deuxième fois en une semaine, pour discuter de l’escalade des violences en Israël et en Cisjordanie.

John Kerry et le Président de l’AP ont discuté des affaires actuelles et de leur avenir. Mahmoud Abbas a promis de travailler afin de désamorcer la situation en Cisjordanie et en Israël tandis que M. Kerry a souligné que les Etats-Unis poursuivraient leurs efforts visant à contenir les tensions actuelles. Dans une interview accordée vendredi à la radio publique américaine NPR, le secrétaire d’Etat américain a par ailleurs indiqué

qu’ »il n’y a aucune excuse pour la violence ». L’engagement de M. Abbas pour apaiser les tensions sera mis à l’épreuve vendredi, après des déclarations faites dans toute la Cisjordanie et Gaza – principalement venant du Hamas – appelant à une « journée de la colère » et à manifester près des checkpoints israéliens après la prière du vendredi. Malgré 24 heures de calme à Jérusalem, la police de la ville a décidé que seuls les hommes âgés de 40 ans ou plus seraient autorisés à entrer sur le Mont du Temple (Esplanade des Mosquées pour les musulmans) lors des prières du vendredi.

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Abbas accuse Israël d’exécuter des enfants palestiniens le « droit à nous défendre ».

Le président de l’Autorité palestinienne a également qualifié l’élimination du jeune terroriste palestinien qui a poignardé deux personnes dont un enfant, de « meurtre de sang froid », et annoncé que l’OLP comptait se tourner vers la Cour pénale internationale pour faire condamner Israël d’avoir tué des « innocents palestiniens ». Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a affirmé mercredi soir qu’Israël exécute des enfants palestiniens dans un discours enregistré et diffusé sur la télévision officielle, alors que les attentats contre les civils israéliens se sont multipliés depuis deux semaines. Dans sa première allocution aux Palestiniens depuis le début des violences, Abbas n’a pas appelé à l’arrêt des attaques contre des civils, ce qui était attendu par de nombreux Israéliens.

« Nous ne céderons pas face à la force brutale, à l’occupation et à l’agression menée par le gouvernement israélien et ses colons, qui pratiquent le terrorisme contre notre peuple et nos lieux saints, et exécute nos enfants comme ils l’ont fait avec le petit Ahmed Manasra et d’autres », a-t-il déclaré. Il a cependant dit soutenir « une résistance populaire pacifique contre l’occupation israélienne », ajoutant vouloir « poursuivre notre lutte nationale » et réaffirmé

« Nous allons poursuivre avec vous et pour vous notre combat politique, national et légal », a-til dit. Réagissant aux échauffourées sur le Mont du Temple / esplanade des Mosquées, Abbas a déclaré que les Palestiniens « n’accepteront aucun changement » de situation à la mosquée Al-Aqsa, et ne laisseront pas se réaliser la prétendue « tentative israélienne de changer le statu quo » qui prédomine sur le site.


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Sammy Ghozlan : «le BNVCA est la seule organisation qui, dans la lutte contre l’antisémitisme, peut se prévaloir d’un bilan» blique, situés à l’extrême gauche de l’échiquier politique, ont fait du Palestinien leur figure de proue, de la défense du peuple palestinien la colonne vertébrale de leurs actions politiques. Sans cette cause, ils n’existent plus. Aussi, tout est bon pour justifier la délégitimation d’Israël, tout autant que les actions des terroristes du Hamas, même si cet aveuglement coupable sert plus volontiers les élites palestiniennes corrompues que le peuple palestinien lui-même.» A une époque, il a tenté de dialoguer, avant de se rendre compte que c’était peine perdue. «Israël est vu comme un état nazi. Ceci étant, quoi que fassent les Palestiniens, ils n’auront jamais tort.»

Le 22 octobre prochain, le BNVCA (Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme) organise un colloque à l’Assemble Nationale intitulé : «La République debout face à l’antisémitisme et au terrorisme». Un thème qui souligne la prise de conscience de la France, du peuple français de ce qui soustend les attaques contre la communauté juive. Et pointe, hélas, l’aveuglement d’une certaine partie de la classe politique. Il connaît ses dossiers par coeur, est capable de ressortir avec une précision sidérante une anecdote ou un fait remontant à plus d’une décennie, a parcouru l’ensemble du territoire français dans sa volonté, en tant que commissaire de police, d’aider son prochain. De lutter contre l’antisémitisme aussi. Jusqu’à ce que ses deux batailles n’en fassent plus qu’une : un jour Sammy Ghozlan s’est rendu compte que la première menace, en France était celle que faisait peser l’islamo-intégrisme sur la République. Dès lors, il n’a eu de cesse d’alerter les plus hautes

autorités, la classe politique, la société sur le risque que ces mouvements fasaient peser sur le terrorisme. Et d’essayer de faire la preuve que, lorsque ces fanatiques s’en prennent aux juifs, c’est toute la Nation qui est touchée. A la tête du BNVCA depuis plusieurs années, Sammy Ghozlan lutte sans merci pour poursuivre les auteurs d’actes antisémites. Et ne fait pas de quartier, surtout lorsque la haine se cache sous le vernis électoraliste et officiel de l’antisionisme. «Nous soutenons toutes les victimes d’actes antisémites, les aidons à porter plainte, mais nous sommes aussi en pointe du combat contre les comportements illégaux de la part d’élus de la République. Plusieurs communes, en grande majorité communistes, sous couvert de défense de la cause palestinienne, cautionnent des actions illégales, célèbrent des terroristes en les nommant citoyens d’honneur de la ville, encouragent le boycott des produits israéliens. A chaque fois, le BNVCA engage une action en justice. A chaque fois, notre action

est couronnée de succès.» Hélas, si la sanction porte ses fruits, on se dit que le problème est peut-être à prendre à la source, pour éduquer et prévenir, plutôt qu’accuser. Un miroir aux alouettes auquel Sammy Ghozlan s’est frotté, il y a plusieurs années, avant de rendre les armes, désillusionné : «Les élus de la Répu-

Ce que Sammy Ghozlan essaie avec acharnement de démontrer, c’est que cette vision manichéiste et extrêmement réductrice du conflit s’exporte avec violence sur le sol français, faisant des juifs les principales cibles de la haine islamiste. «Aujourd’hui, un jeune qui fait sa bar mitsva ou sa bat mitsva n’a connu, au cours de sa jeune existence, que la peur et la haine. Avec son cortège de précautions et de recommandations : ne dis pas que tu es juif, enlève ta kippa dans la rue, fais attention quand tu sors de l’école...» Et comment accepter qu’un enfant de 3 ans voit un militaire armé jusqu’aux dents devant la porte de la maternelle tous les matins, qu’il intègre avec fatalisme, la notion que, parce qu’il est juif, il est menacé alors qu’il vient à peine de quitter le stade des couches-culottes. «On sait que ces images, ce vécu créent chez nos enfants des traumatismes irréversibles. Alors il faut lutter, mais comment ? La protection renforcée des sites juifs est-elle la seule riposte à mettre en place ?» ...

Autant de questions qui seront évoquées lors du colloque du 22 octobre prochain, à l’Assemblée Nationale. Car si la France a compris que la haine des Djihadistes de l’intérieur était dirigée autant vers les juifs que vers les symboles de la République (police, armée, presse...), le chemin est encore long pour éradiquer cet ennemi masqué : les forces politiques n’ont jamais voulu admettre, depuis plus de 20 ans, l’ampleur du danger. «Pire, ils ont même cru que l’intégrisme religieux pouvait, dans les banlieues devenues des zones de non-droit, se faire le relai des forces de l’ordre et éradiquer la délinquance en invitant les jeunes à faire la prière, plutôt que la guerre !» Lourde erreur, que nous payons bien cher : «non seulement la délinquance est plus vivace que jamais, mais le salafisme a gangréné la société française.» Et dans la lutte contre cette dérive sectaire de l’islam, la République a démissionné. Mais si la France, elle, joue un jeu trouble, en dénonçant l’antisémitisme, mais en n’exigeant pas de ses élus ni de sa classe politique qu’elle ait une position plus saine sur le conflit israélo-palestinien comme sur les menaces qui pèsent sur les juifs français, le BNVCA, lui, ne baisse pas les bras. «Nous sommes aujourd’hui, la seule institution ou organisation qui puisse se prévaloir d’un bilan en matière de lutte contre l’antisémitisme et sa dérive politiquement correcte, l’antisionisme. Sur le boycott des produits israéliens, nous avons engagé 48 procès et nous avons gagné, le boycott étant illégal. Tant que la loi nous en donne les armes, nous lutterons», martèle-t-iL. Sans rien lâcher...


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Le Maguen David Adom au coeur de l’événement : La tension est palpable, mais les Israéliens forment un peuple fort»

les services de secours israéliens sont aux premières loges lorsqu’il s’agit d’intervenir en cas d’attaque terroriste comme ce fut hélas trop souvent le cas ces jours-ci. Pour Israë Actualités, un secouriste du MDA nous livre son ressenti.

«On sent la tension dans les rues, les gens font attention, même s’ils n’arrêtent pas de vivre. Beaucoup se rappellent les attaques d’il y a dix ans», précise un porte-parole du MDA. Et celles qui ont frappé de plein fouet la population israélienne, ces derniers jours, ont réactivé, hélas, toutes les angoisses liées à ces horribles souvenirs. Malgré la violence de la crise, personne en Israël ne perd son sang-froid et surtout pas les services de secours israéliens qui, très vite, ont pris les mesures nécessaires pour pouvoir secourir la population le plus efficacement possible : «Nous sommes en mesure d’être sur les lieux d’une attaque en quelques minutes, voire quelques secondes, explique Ilan Klein, secouriste du MDA. Nous soignons les blessés sur place pour stabiliser leur état, puis nous les évacuons vers les hôpitaux les plus proches.» Pour intervenir aussi efficacement que rapidement, le MDA a surtout besoin de protéger ses équipes : «Casques, gilets, ambulances blindées... Hélas les services de

secours sont eux aussi pris pour cibles. Et si nous voulons pouvoir aider les civils, il faut protéger nos forces d’intervention.» Un appel qui est aussi un remerciement aux juifs de France, dont la direction du MDA connaît la générosité et la solidarité. «C’est grâce à vous, grâce à votre aide que nos équipements, nos ambulances, nos équipes de professionnels sauvent des vies. Grâce à votre générosité, à celle de tous les juifs de Diaspora, le MDA accomplit des miracles sur le terrain». Des miracles certes, mais qui n’auraient pas été possibles sans la mobilisation de toutes les équipes médicales et paramédicales : «Dès que l’état d’alerte a été relevé, nous avons rappelé tous nos collaborateurs pour leur demander de se tenir prêts, souligne encore Ilan Klein. Les médecins, infirmiers et tous les secouristes israéliens ont une grande expérience en matière de blessures à l’arme blanche ou en traumatologie. Ce n’est pas pour rien que le monde entier vient se former chez nous.» Un domaine d’expertise dont le peuple israélien se serait bien passé...

Communiqué de la rédaction d’Israël Actualités nous a plus contactés, par quelque moyen que ce soit et ne s’est aucunement manifesté auprès de la régie publicitaire d’Israël Actualités. Or, nous avons appris que monsieur Bellaiche se livrait à une campagne de dénigrement concernant notre titre et indiquait, à qui voulait l’entendre, que nous avions, je cite «refusé de faire paraître son texte, au motif que nous étions à la solde du Consistoire et des institutions.»

L’équipe d’Israël Actualité s’adresse aujourd’hui à vous, chers lecteurs, pour rétablir la vérité concernant certains faits. Le 3 juillet dernier, monsieur Sylvain Bellaïche, président de la communauté juive de Paris 6ème arrondissement nous a fait part de sa volonté de publier, moyennant de sa part, un paiement, dans nos pages, une diatribe sous la forme d’un encart publicitaire, faisant état de la

querelle l’opposant au Consistoire de Paris à propos de la vente du centre Edmond Fleg. Nous lui avons fait donc fait parvenir, à sa demande, les tarifs pour une parution de ce type au sein d’Israël Actualités par mail, le même jour. Monsieur Bellaïche, à réception de notre courriel, n’a pas souhaité donné suite. Du moins, c’est ce que nous avons déduit de son silence suite à cet envoi. Il ne

Avant de prendre la plume pour répercuter cette affaire au sein de ce numéro, nous avons contacté monsieur Bellaiche afin de lui demander s’il avait bien proféré en public ces accusations. Il a confirmé ses dires, sans manifester le moindre regret et a réitéré ses accusations à notre encontre. Dans un tel contexte, la direction d’Israël Actualités, son directeur de publication Alain Sayada et toutes les équipes de la rédaction, tiennent à rappeler plusieurs points : Notre journal est un hebdomadaire gratuit, indépendant et financé par

AUCUNE institution communautaire afin de garantir sa totale liberté de ton, de verbe et d’idée.

Sayada, aussi bien qu’aux équipes qui s’investissent au quotidien pour fabriquer Israël Actualités.

Par le passé, nous n’avons cessé de prendre des positions très tranchées dès qu’un sujet le justifait, quand bien même elles pouvaient nous fâcher avec certaines institutions communautaires, leurs dirigeants ou leurs militants. Notre seul mot d’ordre est l’information du public et la fourniture d’une information la plus exhaustive possible à nos fidèles lecteurs, dans le respect de notre ligne éditoriale.

Enfin, monsieur Bellaïche, nous nous adressons directement à vous pour vous dire : «vous n’avez pas souhaité vous acquitter des sommes requises et fixées par la grille tarifaire que nous vous avons adressée. Merci de ne pas accuser les autres de votre propre refus de payer !»

Nous n’avons jamais refusé de faire paraître l’encart que monsieur Sylvain Bellaiche souhaitait faire paraître et mettons au défi monsieur Bellaïche de prouver le contraire. Enfin, compte tenu de ses accusations et affirmations visant à nous dénigrer, nous nous réservons le droit de porter en justice cette affaire s’il y a lieu, estimant qu’elle est de nature à porter atteinte à l’image du journal, à celle de son directeur de publication, Alain

Photo : Sylvain Bellaïche, Président de la communauté juive du 6ème


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Ils continueront à envahir l’Europe, ils ont tout à y gagner

Il est des questions qu’il faut se poser, mais se les poser c’est déjà y répondre. Par exemple sur les « réfugiés

» pouvant bénéficier du droit d’asile, parce que leurs pays sont en guerre, et les « migrants » économiques, parce qu’ils fuient la misère de leurs pays.

Première question

Turquie: 3 jours de deuil national après les attentats d’Ankara

Le double attentat a très probablement été commis par deux kamikazes (Premier ministre turc)

Le gouvernement islamo-conservateur turc a décidé de décréter trois jours de deuil national après le double attentat commis samedi à Ankara qui a fait au moins 86 morts et près de 200 blessés, a annoncé le Premier ministre Ahmet Davutoglu. « Il a été décidé de décréter (…) trois jours de deuil national », a déclaré M. Davutoglu lors d’une conférence de presse dans la capitale turque. Le double attentat a très probablement été commis par deux kamikazes, a déclaré le Premier ministre islamo-conservateur turc Ahmet Davutoglu. « Il existe de fortes preuves montrant que cette attaque a été perpétrée par deux kamikazes », a affirmé M. Davutoglu devant la presse.

Au moins 86 personnes ont été tuées dans le plus grave attentat jamais commis dans la capitale turque Ankara, qui a visé une manifestation pour la paix organisée par l’opposition prokurde à trois semaines des élections législatives anticipées.

A 10h04 locales (7h04 GMT), deux fortes explosions ont secoué les alentours de la gare centrale d’Ankara, où des milliers de militants venus de toute la Turquie à l’appel de plusieurs syndicats, d’ONG et partis de gauche se rassemblaient pour dénoncer la reprise du conflit entre Ankara et les rebelles kurdes. Cette double déflagration a transformé l’esplanade en scène de guerre, avec de nombreux corps sans vie jonchant le sol au milieu de bannières « Travail, paix et démocratie », et provoqué la panique dans la foule. Selon un bilan encore provisoire rapporté par le ministre de la Santé, du ministre de la Santé Mehmet Müezzinoglu, 86 personnes sont

mortes et 186 autres blessés.

Dans une déclaration, le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan a dénoncé une « attaque haineuse contre notre unité et la paix de notre pays » et promis « la réponse la plus forte » contre ses auteurs. Les autorités turques ont très rapidement évoqué l’hypothèse d’un attentat. « Nous soupçonnons qu’il existe un lien terroriste », a confirmé sous couvert de l’anonymat à l’AFP un responsable gouvernemental. Ces explosions interviennent à trois semaines des élections législatives anticipées du 1er novembre, alors que les affrontements, meurtriers et quotidiens, font rage entre les forces de sécurité turques et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le sud-est à majorité kurde de la Turquie.

Tous ces réfugiés et migrants ont les moyens financiers de payer des milliers d’euros à un ou plusieurs passeurs. Ils ne sont donc pas les plus pauvres de leurs pays. Les plus pauvres, eux, ceux qui n’ont pas le moindre euro pour vivre et encore moins

pour partir, restent dans des camps aux frontières de leurs pays, au Liban, en Turquie, ailleurs, dans des conditions quelquefois inhumaines. Ce sont ces « réfugiés » qu’il faudrait aider en priorité et non pas les « riches » qui fuient.

Deuxième question

Ces « réfugiés » qui réclament le droit d’asile dans des pays européens viennent essentiellement, quoiqu’on en pense, pour des raisons économiques, tout comme les autres « migrants » car, si ce n’était pas le cas, pourquoi envahiraient-ils l’Europe ? Ne pourraient-ils pas se diriger vers le Maghreb par exemple ? La Tunisie, l’Algérie, le Maroc, des pays qui ont la même confession, presque la même religion, et qui, n’en êtes-vous pas persuadés, les accueilleraient bien volontiers. (Ne sont-ils pas renommés pour leur hospitalité légendaire ?) Ces « réfugiés » n’y vont pas parce qu’ils n’y trouveraient aucun intérêt économique, ni assistance, ni travail. Car ces pays du Maghreb ne pourraient leur procurer ni l’un, ni l’autre. C’est donc bien pour raisons économiques qu’ils envahissent

l’Europe et non pas pour obtenir un droit d’asile qu’ils pourraient obtenir bien plus facilement au Maghreb ou dans d’autres pays de religion musulmane. CQFD. Bien entendu, je n’implique pas dans ces pays musulmans susceptibles de les accueillir, le Qatar, l’Arabie Saoudite, les Emirats, etc. Eux n’en veulent pas et pourtant, Dieu sait qu’ils ont besoin d’esclaves… pardon, je voulais dire de main-d’œuvre, encore pardon. Que l’on ne se berce pas d’illusions. Ils continueront à envahir l’Europe, ils ont tout à y gagner, et tant pis pour les centaines de milliers d’autochtones nécessiteux qui, eux, ne sont ni des demandeurs d’asile ni des migrants économiques. © Manuel Gomez


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Keren Hayessod : une mission de solidarité qui prend tout son sens

Le Keren Hayessod organise, du 7 au 11 novembre, une mission de solidarité à la découverte du Nord d’Israël. Un voyage qui, dans le contexte actuel, s’avère fondamental pour soutenir la population éprouvée par les violentes attaques de ces jours derniers. «S’il est un moment crucial où nous nous devons d’aller en Israël, c’est bien celui-ci», annoncent d’emblée les militants du Keren Hayessod. Alors que les attaques de terroristes à l’arme blanche ont fait monter de plusieurs crans l’angoisse et la tension dans tout Israël, l’institution de collecte tient à marteler l’importance, dans ce contexte d’une mission de solidarité. «Nous organisons cette mission chaque année en novembre, rappelle Sophie Atlan, à la tête du service communication. Elle est en général destinée à offrir à ceux qui y participent une véritable immersion au coeur de la société israélienne. Elle permet aussi et avant tout d’emmener nos donateurs sur le terrain, pour leur permettre de constater de visu à quoi et à qui sont reversées leurs généreuses contributions.» Mais cette année, comme l’année dernière du reste, alors qu’Israël se relevait à peine de l’opération Bordure protectrice, la mission est aussi un vibrant et nécessaire témoignage de solidarité. «Les juifs de France ont toujours su, dans les moments de crise, manifester leur

soutien inconditionnel à l’Etat d’Israël en venant en masse dans le pays. En ce mois de novembre et alors que l’Etat hébreu et sa population connaissent des moments difficiles, je ne doute pas qu’ils seront nombreux à nous suivre pour témoigner, une fois encore, de leur profond attachement à Israël et aux Israéliens.», souligne encore Sophie Atlan. Le Keren Hayessod compte emmener une soixantaine de personnes au cours de ce séjour, à la découverte du Nord d’Israël. Pourquoi le Nord ? «Parce que cette partie du pays regorge de sites, de curiosités qui méritent le détour. Parce que ce voyage est, plus qu’un circuit touristique, une réelle plongée au coeur de la société israélienne et une rencontre enrichissante avec ceux qui la composent : «Des intervenants des mondes politique et militaire viendront à la rencontre du groupe, ainsi que des acteurs de premier plan de la vie économique, à l’instar de la soiété Rewalk qui fait des miracles en matière d’appareillage pour handicapés afin de leur rendre leur autonomie, ou encore Jérémie Berrebi, prodige de l’internet ayant ouvert plusieurs cen-

taines de sociétés, après avoir fait ses classes au côté de Xavier Niel. Montrer à nos participants la réalité, la complexité israélienne est aussi notre but», précise la direction du Keren Hayessod. Mais avant tout, l’institution veut toucher au coeur ceux qui la suivront dans cette aventure : sont donc prévus, au cours du séjour, nombre de rencontres avec ceux que les programmes caritatifs du Keren Hayessd soutiennent au quotidien : enfants en difficultés, adolescents à risque, Ethiopiens nouvellement arrivés dans le pays, jeunes médecins effectuant un séjour de longue durée dans le pays grâce au programme Massa... Les visites seront fortes, chargées d’émotion, comme c’est le cas chaque année : «Les donateurs qui viennent, chaque année, avec nous sur le terrain voir, de leurs propres yeux, comment les fonds versés sont redistribués en reviennent changés. Nous tenons à nouer des contacts entre les donateurs et les bénéficiaires de nos programmes. Ils pourront donc échanger, travailler ensemble, créer un lien indéfectible. Et vivre des moments extrêmement chargés en émotion.»


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Erdogan et Poutine s’incendient de menaces mutuelles

Le groupe EI confirme la mort de son numéro deux dans une frappe américaine Elle l’avait présenté comme « le principal adjoint » du chef de l’EI Abou Bakr al-Baghdadi, en précisant qu’il était en charge des opérations de l’EI en Irak.

Le porte-parole du groupe djihadiste Etat islamique (EI) a confirmé la mort du numéro deux de l’organisation djihadiste tué en août dans un raid américain en Irak, selon un enregistrement diffusé mardi sur les sites islamistes. En août dernier, les Etats-Unis avaient annoncé que le numéro deux de l’EI Fadel Ahmad al-Hayali avait été tué le 18 du même mois dans un raid aérien américain près de Mossoul en Irak alors qu’il se trouvait dans un véhicule avec un autre responsable de l’organisation djihadiste. « L’Amérique s’est réjoui de la mort d’Abi Moutaz al-Qorachi en le présentant comme une grande

victoire », a dit le porte-parole de l’EI Abou Mohamed al-Adnani, en le désignant par un de ses multiples pseudonymes. « Je ne vais pas pleurer celui dont le seul souhait était de mourir au nom de Dieu… Il a entraîné des hommes et laissé derrière lui des héros, qui avec l’aide Dieu, vont faire du mal à l’Amérique », a-t-il ajouté sans dire exactement comment le numéro deux avait été tué. A l’époque, la Maison Blanche avait précisé que Hayali était l’un des principaux coordinateurs des transferts d’armes, d’explosifs, de véhicules et d’individus entre l’Irak et la Syrie, deux pays frontaliers où l’EI contrôle de vastes territoires.

Le groupe djihadiste avait lancé en juin 2014 une offensive fulgurante en Irak qui lui avait permis de s’emparer de vastes pans du territoire face à des forces gouvernementales en déroute. Le groupe Etat islamique (EI) a par ailleurs affirmé que la Russie serait « vaincue » en Syrie où l’aviation russe bombarde depuis le 30 septembre les positions de l’organisation djihadiste et celles des rebelles en guerre contre le régime, selon un enregistrement sonore diffusé mardi. « La Russie sera vaincue », a affirmé le porte-parole de l’EI Abou Mohamed al-Adnani dans cet enregistrement diffusé sur les sites djihadistes, appelant « les musulmans en tous lieux à lancer le djihad contre les Russes et les Américains ».

le teigneux président turc a fait un appel de téléphone exceptionnel à son homologue russe pour discuter des derniers développements régionaux, notamment du conflit qui fait rage en Syrie. Selon le Moscow Times, un quotidien russe (en anglais) de renom, le Président Recep Tayyip Erdoğan qui a intensifié sa rhétorique belliqueuse coutumière contre le gouvernement syrien de Bachar al-Assad, a déclaré à son homologue russe que la Turquie aurait atteint un seuil où elle ne peut rester indifférente envers le « carnage humain » dans le pays arabe déchiré par la guerre, mais à la surprise d’Erdogan, Poutine était furieux et, avec véhémence, a prévenu le Président de la Turquie de ne pas intervenir davantage dans les affaires intérieures syriennes, sinon la Russie était prête à empêcher la Turquie de déclencher une guerre catastrophique dans la région. Le président turc, sidéré, a alors demandé à Poutine si ses remarques enflammées signifiaient une menace directe contre la Turquie et Poutine a répondu: « Monsieur le Président, vous pouvez tirer l’interprétation que vous souhaitez de mes propos. »

Le Président russe a également rappelé à Erdoğan le constat amer que ce sont les politiques erronées et belliqueuses de la Turquie vis à vis de la crise syrienne, qui ont coûté la vie à des dizaines de milliers de civils innocents et, plus loin, a exhorté le président turc de s’abstenir de soutenir les terroristes djihadistes pour lesquels il a mis en place des camps d’entraînement et des refuges sûrs à l’intérieur du territoire turc. Dr İsmet Bayraktar, un éminent professeur d’université, spécialisé dans l’histoire politique et sociale de l’Empire Ottoman et de la Turquie moderne, croit que Erdogan, lors de son appel téléphonique, a tenté, en quelque sorte, de dissuader Poutine de continuer le soutien politique et militaire considérable de la Russie au président syrien assiégé, mais en vain, car il apparaît que Moscou ne peut pas trouver une alternative plus loyale et digne de confiance au régime d’Assad. Les deux pays voisins de la mer Noire diffèrent radicalement pour ce qui concerne leur approche du conflit syrien. La Turquie n’aspire qu’à un changement de régime en Syrie, tandis que la Russie reste l’un des plus fervents partisans du régime de Bachar al-Assad.



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Syrie: Moscou annonce la Etude sur le nombre de juifs dans le monde création d’une «ligne directe» et en Israël depuis la fin du 19e siècle juive israélienne a plus que douavec l’aviation israélienne blé!!! Et ou vivent les juifs dans le monde ? Selon les données du bureau central des statistiques, Etats-Unis : 5,700,000 juifs, France 467,000, Canada 386,000, Angleterre 290,000, Russie 183,000, Argentine 181,000, Allemagne 118,000 et Australie 113,000.

Une «ligne directe» a été installée entre Moscou et Tel Aviv pour éviter tout incident entre leurs aviations dans l’espace aérien syrien, a indiqué jeudi le ministère russe de la Défense, qui a également annoncé une diminution de ses bombardements en Syrie. «Le partage mutuel d’informations sur les opérations de nos forces aériennes a été établi par le biais d’une ligne directe entre le quartier-général russe de la base aérienne Hmeimin», dans le nord-ouest de la Syrie, «et celui de l’aviation militaire israélienne», a annoncé le ministère. Des «entraînements» se sont déroulés pour que les états-majors des deux aviations se familiarisent avec cette «ligne directe», a-t-il ajouté, précisant que l’un d’eux se déroulait jeudi. Lors de sa rencontre en septembre à Moscou avec le président russe Vladimir Poutine, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait indiqué que les deux pays s’étaient mis d’accord pour établir un mécanisme visant à coordonner leur action militaire en Syrie afin d’éviter «malentendus» et confrontations. Sur le terrain, l’armée russe a affirmé avoir bombardé 32 cibles du groupe Etat islamique (EI) en Syrie ces dernières 24 heures, notamment près de Damas, une intensité moindre que ces derniers jours en raison de «l’offensive en cours de l’armée syrienne».

Selon le ministère russe de la Défense, l’aviation a frappé dans les provinces de Damas, d’Idleb (nord-ouest), de Hama (centre), d’Alep (nord-ouest) et de Deir Ezzor (est). Cette diminution du nombre de raids aériens est «le résultat de l’offensive des forces armées syriennes, qui modifie la ligne de front avec les terroristes de l’EI», a expliqué le porte-parole du ministère, le général Igor Konachenkov. Avec le début des frappes russes en Syrie le 30 septembre, l’espace aérien est de plus en plus encombré, avec des risques croissants d’incidents, même si les chasseurs russes opèrent surtout dans le nord et dans l’ouest de la Syrie. Les Russes cherchent également à finaliser un accord avec l’armée américaine pour éviter tout incident avec ses avions de chasse qui visent le groupe jihadiste Etat islamique. Un accord pourrait être signé «dans les prochains jours», a déclaré mercredi à Washington un responsable américain de la Défense à l’issue de la troisième séance de discussions par vidéo-conférence depuis le début de l’intervention russe en Syrie. Selon des sources concordantes, Israël a effectué plus d’une dizaine d’attaques aériennes en Syrie depuis 2013. La plupart de ses frappes visaient des transports d’armes destinées au Hezbollah libanais.

Il y a plus de 6 millions de juifs en Israël , mais il y a, dans le monde toujours moins de juifs qu’en 1939. Ou vivent-ils et combien ont fait leur Alyah ? Voici toutes ces informations données par le bureau central des statistiques.

le monde, et parmi eux 449,000 dans le foyer National Juif – c’esta-dire environ 3%. En 1948, lo la creation de l’Etat d’Israël et après la Shoah, le nombre de juifs ne représentait plus que 11,500,000, dont 650,000 (6% des juifs) vivaient en Israël.

Le nombre de juifs dans le monde est toujours plus faible que celui d’avant la Shoah. C’est ce qui ressort des informations publiées par le bureau central des statistiques. En 1939 il y avait 16,600,000 de juifs dans le monde alors qu’aujourd’hui, ils ne sont que 14,310,000.

En 1980 le nombre atteint les 12,840,000, la progression est lente, et parmi eux 3,283,000 de juifs vivaient en Israël (un juif sur quatre). 30 ans plus tard toujours en progression modérée le nombre de juifs sur Terre atteint 13,925,000, dont 5,803,000 en Israël soit 42% des juifs.

En 1882, 7,800,000 juifs vivaient dans le monde, dont 24,000 sur l’ancienne terre d’Israël ( Empire Ottoman à l’époque)- 1882 c’est la première vague d’Alyah (ndlr émigration vers la terre sainte) le nombre de juifs representait alors moins de 1%. En 1914, l’année ou a éclate la première guerre mondiale, le nombre de juifs dans le monde atteint 13,500,000, et 50,000 d’entre-eux vivaient en terre sainte sous mandat britanique.

Selon les données validées début 2015, la population juive mondiale s’élève à 14,310,000 juifs et 6,219,000 d’entre-eux vivent en Israël -(43% ).

En 1939, un peu avant la Shoah, 16,600,000 juifs vivaient à travers

Concrètement, le nombre de juifs dans le monde diminue graduellement en raison de l’Alyah mais aussi de l’assimilation. En 1975, par exemple, la population juive mondiale hors Israel representait deja 9,781,000 de personnes, aujourdhui elle n’est plus que de 8,100,000 personne – soit une baisse d’environ 20% alors que, pendant ce temps, la population

En 2014, 24,112 juifs ont fait leur Alyah, le nombre le plus élevé depuis 2003. Et depuis la création de l’Etat d’Israël 3,149,728 de juifs ont fait leur Alyah. Le rythme le plus élevé de l’Alyah, fut pendant les premières années de la création de l’Etat d’Israël. Jusqu’à 1951, 687,624 juifs ont fait leur Alyah, presque la moitie d’entre-eux venaient d’Europe. Entre 1952 et 1954 la baisse fut dramatique (seulement 54,627 olim). La vague d’Alyah s’est renforcée entre 1955 et 1957 (166,492 âmes), la plupart d’entreeux venaient d’Afrique du Nord tout comme entre 1961 et 1964. Entre 1985 et 1989 seulement 70,196 ont fait leur Alyah mais après la chute de l’URSS et du rideau de fer on enregistre une Alyah très importante : entre 1990 et 1994, 609,322 olim et entre 1995 et 1999, encore 346,997 . Puis plus grand chose jusqu’en 2014 avec une augmentation de 50%. Dernier petit détail plutôt surprenant, depuis 1948, il y a plus de femmes que d’hommes qui ont fait leur Alyah: 1,630,048 femmes contre 1,519,677 hommes. Traduit de l’hébreu par David Goldstein pour Haabir-haisraeli et adaptee par Tel-Avivre –


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Le Hezbollah salue la lutte des jeunes palestiniens contre Israël

Edition du 20 Octobre au 26 Octobre

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Attaques à Hébron

lancé au moins cinq bombes incendiaires sur un poste de contrôle militaire près du site du Tombeau des Patriarches. Aucun dégât n’a été signalé. Plusieurs heures plus tard, des Juifs auraient tenté de mettre le feu à une maison palestinienne, provoquant des affrontements. Aucun bilan humain n’a encore été rapporté.

Le chef de l’organisation terroriste libanaise Hezbollah, Hassan Nasrallah, a salué dimanche « la résistance contre l’agression israélienne » des jeunes Palestiniens.

rémonie marquant la mort d’un des membres du Hezbollah Muhammad al-Hajj, dans le village d’Al-Louaizi, dans la province du Sud-Liban de Jezzine, a rapporté The Daily Star.

« Cette nouvelle intifada est le seul espoir que les Palestiniens ont pour mettre fin à l’occupation (israélienne) … Aujourd’hui, nous assistons à une nouvelle génération qui est prête à sacrifier sa vie pour Jérusalem, et à utiliser des couteaux pour se battre », a dit Nasrallah lors d’une cé-

« Aujourd’hui, nous nous tournons vers les jeunes et les vieux, en Palestine, faisant face à l’une des armées les plus puissantes dans la région, avec des mains ne tenant rien d’autre que des couteaux et des pierres … il n’y aura aucun espoir pour cette [sioniste] entité et ses protecteurs »a t-il ajouté.

Samedi, 3 Palestiniens ont tenté d’attaquer au couteau des civils et militaires israéliens à Hébron au cours de trois tentatives différentes, qui ont fait deux blessés légers israéliens. Dans un scénario similaire dans les trois cas, les terroristes, couteau en main, ont attaqué leur cible avant d’être touchés par balles et neutralisés.

au couteau ont été déjouées à Jérusalem et au point de passage de Kalandia en Cisjordanie.

Deux autres tentatives d’attaque

Les émeutiers palestiniens ont

Suite à ces incidents, des affrontements ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche entre les habitants israéliens des implantations et des Palestiniens près de Hébron en Cisjordanie, rapporte les médias palestiniens.

La présence des militaires a été décidée par le cabinet de sécurité, dans le cadre des mesures sécuritaires prises afin d’endiguer la vague de terrorisme en Israël et en Cisjordanie. De plus, des barrages de sécurité ont été installés aux sorties des quartiers arabes de Jérusalem où les forces de sécurité fouillent les personnes et les voitures entrant dans le cœur de la capitale israélienne. Dimanche matin, de violents affrontements ont eu lieu entre des Israéliens et des Palestiniens non loin du tombeau de Joseph, incendié vendredi par des Palestiniens, à Naplouse.

Un groupe de fidèles juifs est arrivé sur le site sans avoir coordonné sa visite avec les forces de sécurité israéliennes. Des Palestiniens arrivés sur place se sont confrontés au groupe d’Israéliens. Selon la police, les policiers palestiniens les ont frappés, et une « foule en colère » de Palestiniens est ensuite arrivée et a commencé à les frapper également. La plupart des étudiants ont réussi à s’enfuir, mais cinq d’entre eux ont été arrêtés par les policiers palestiniens qui les ont remis aux soldats israéliens. « Après des examens à hôpital, ils seront présentés à un juge, a dit la police israélienne. Au vu du contexte, la venue d’une trentaine d’étudiants juifs au tombeau de Joseph était « totalement irresponsable » et « l’incident aurait pu se terminer tragiquement », a dit la police israélienne.

Le Hamas, dont l’influence à Hébron est importante, a appelé via les réseaux sociaux à mener des attaques à la voiture bélier suite à l’ »échec » des attaques au couteau.

Israël retourne le corps d’un terroriste malgré sa politique

férence entre les déclarations et les actions sur le terrain : « il y avait un malentendu ponctuel. La décision du cabinet est obligatoire. En attendant, les corps des terroristes ne seront pas retournés et ils resteront gelé jusqu’à ce qu’une décision soit prise pour un calendrier de livraison. »

Présence militaire renforcée à Jérusalem

Au lendemain d’une journée marquée par 5 tentatives d’attaques au couteau, 300 soldats de l’armée israélienne vont renforcer les forces de sécurité déjà présentes à Jérusalem à partir de dimanche sur les axes principaux et près des stations de bus de la capitale israélienne.

Samedi soir, près de 2.000 manifestants pour la paix ont répondu à un appel lancé par des groupes de gauche israéliens et se sont rassemblés dans le centre de Jérusalem sous le slogan « Juifs et Arabes refusent d’être ennemis ».

Les responsables de la sécurité se sont pour le moment opposés à la proposition d’Erdan d’enterrer les terroristes dans les cimetières militaires. La question n’a pas encore été décidée. Malgré le fait que le cabinet ministériel ait diffusé un message aux medias la semaine dernière disant que les corps des terroristes arabes ne seront pas rendus à leurs familles, Israël a retourné le corps d’Iyad Al-Awawda, qui s’était habillée comme un photographe de presse et a poignardé un soldat près de Kiryat Arba. Les funérailles du terroriste, un résident de Dura près de Hevron, ont eu lieu samedi après-midi. Vendredi, le ministère de la sécurité publique a publié la déclaration suivante à la presse : « Pour votre information : la nuit dernière, le cabinet a approuvé une proposition du ministre de la sécurité publique Gilad Erdan de ne pas retourner les corps des terroristes

tués au cours de leurs tentatives d’attaques. Aussi, la proposition du ministre Erdan d’enterrer ces terroristes dans les cimetières appartenant à l’armée israélienne qui sont à la périphérie de l’état où des terroristes ont été enterrés dans le passé sera également examinée. » Le communiqué ajoute une citation d’Erdan : « la famille du terroriste tourne l’enterrement en un rassemblement de soutien au terrorisme et en incitation au meurtre et nous ne devons pas permettre cela, nous devons tout faire pour que les terroristes ne reçoivent pas l’honneur de cérémonies après avoir effectué une attaque. » Néanmoins, le corps du terroriste a été retourné et a déjà été enterré lors d’une cérémonie samedi. Un agent de sécurité a expliqué la dif-

Lors de la réunion du cabinet, un vif débat a éclaté entre le ministre de la défense Moshé Yaalon et le ministre Erdan. Erdan a affirmé que le retour des corps devait être arrêté, car malgré la procédure actuelle où les familles reçoivent 30 000 shekels (?!?!?!) pour garantir qu’il n’y aura pas de perturbations, les funérailles deviennent effectivement un spectacle de soutien au terrorisme et à l’incitation. Erdan a déclaré à la réunion : « je ne retournerai pas les corps. » Yaalon s’y est opposé et a dit penser que cela n’était pas utile. Finalement, il a été décidé que, dans l’intervalle, la police israélienne gardera les corps, et en effet Israël a conservé plusieurs corps dans des réfrigérateurs en attente de transfert vers un cimetière de terroristes appartenant à Tsahal.




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Le Mont du Temple par Jacques Kupfer

Lorsqu’on est propriétaire, il faut savoir se comporter comme tel nous enseignait Zeev Jabotinsky. En effet, si le propriétaire n’exerce pas ses droits, le squatter s’installe et prétend que la maison lui appartient. Il doit être immédiatement expulsé ou bien il finira par faire croire qu’il est réellement chez lui.

Jérusalem n’est pas citée une seule fois dans le coran, Jérusalem n’a jamais été la capitale des conquérants musulmans mais une petite bourgade délaissée, livrée au chaos sordide. L’islam n’a aucun lien avec Jérusalem. Entendre ces musulmans nous parler de la sainteté de ce lieu qu’ils osent appeler « l’esplanade des mosquées » (comme les journalistes d’I24 qui semblent émettre de Ramallah et non de Jaffa) ne les empêche pas d’y stocker des armes, y lancer des bouteilles incendiaires, commettre des délits et des meurtres. Le ridicule de ces dirigeants qui, adeptes de la politique de dhimmi , nous appellent à la retenue et au statuquo sur le Mont du Temple comme le président Hollande ne fait qu’exacerber les instincts meurtriers des foules arabes. Ils avaient cru pouvoir regarder en spectateurs les détournements d’avions israéliens, les émeutes arabes, les intifada, les attentats sanglants et le résultat fut que tout cela leur est arrivé chez eux. L’islam de France ne réclamera pas

seulement les églises désaffectées mais exigera les cathédrales en modifiant l’histoire comme ils savent le faire. Admettre que le Mont du Temple n’est qu’une esplanade de mosquées, couvrir le négationnisme musulman se retournera contre l’occident.

Un Juif n’aurait pas le droit de prier là où se dressait notre Temple et où nos ancêtres priaient quand les aïeux de ces arabes, pour paraphraser Disraeli, ne savaient pas que l’écriture existait ! Un Juif qui bouge ses lèvres est immédiatement poursuivi par les nervis du Waqf et la police israélienne doit le retirer du Mont pour préserver le calme. Le roi d’Arabie Saoudite vient nous donner des leçons et exiger notre départ du Mont du Temple. Les leçons de civilité et de tolérance de ce potentat dans le pays duquel aucune synagogue ni église ne pourraient être construites, ne manque pas d’humour. Entre une visite au marché d’esclaves et une exécution publique, entre une présidence de la commission des Droits de l’Homme et le financement de terroristes, le roi d’Arabie peut se permettre de donner des leçons ! Le roitelet fantoche de Transjordanie installé par les Britanniques sur les trois quarts de la Palestine mandataire destinée à devenir

un Etat juif, ose parler de droits . Nul n’a protesté lorsque les Juifs ne pouvaient aller prier devant le mur occidental, pas un mot sur les barbares arabes qui ont dévasté les synagogues vénérables, utilisé les pierres tombales juives pour leurs maisons et leurs latrines. Pas une réprimande de l’ONU consacrée à ces exactions. Mais en fait, nous sommes les seuls responsables car nous pratiquons cette dramatique politique de conciliation aux dépens de nos droits. Le Mont du Temple représente le lieu où doit s’affirmer la souveraineté juive et rétablir notre souveraineté sur toute la terre d’Israël. En fait notre tolérance disproportionnée est prise pour de la folie, notre humanisme exagéré pour de la faiblesse, notre hospitalité pour de la permissivité, notre démocratie pour des pulsions suicidaires, notre générosité pour des défaillances à agir.

Tout commence sur le Mont du Temple. Les arabes se disent que si nous sommes prêts à céder sur l’emplacement le plus sacré du peuple juif, si nous sommes prêts à nous interdire à nous même un libre accès au cœur de notre capitale, cela signifie que nous serons également capables de quitter les autres lieux saints et donc toute la Terre promise et donnée par l’Eternel à son peuple. Si les invectives, leurs insultes, les

menaces de sortir le monde musulman dans la rue ont réussi à nous priver du Mont du Temple, alors les jets de rocs, les attentats réussiront à nous effrayer. Les derniers attentats des barbares arabes assassinant des parents dans une voiture, blessant des conducteurs juifs, poignardant des Juifs allant prier sont le résultat de notre incapacité à leur parler le seul langage qui leur soit accessible : celui de la force même si des « dommages collatéraux » interviendront. Nous sommes en guerre et en première ligne de défense de la civilisation. Le message doit devenir clair et leur dire qu’il n’y aura plus d’orphelins juifs sur notre Terre de leur fait. A chaque larme d’un enfant juif orphelin doit répondre le sang ennemi. Mahmoud Abbas, ce grand ami d’Obama et de Hollande, n’a pas daigné condamner ces attentats contre des civils innocents sauf du crime d’être nés juifs. Il est temps de cesser de lui parler comme à un personnage fréquentable et le traiter en ennemi. Il est temps de déclarer qu’il n’y aura jamais de partage de la Terre d’Israël et aucun état arabe « palestinien » n’existera jamais. Il est temps de déclarer que les arabes vivant sur notre terre peuvent librement émigrer dans cette Europe qui les adule. Il est temps de donner à nos soldats des ordres précis pour viser la tête et non les cieux ou les jambes des terroristes. Il est temps de mettre un terme au défaitisme de juges dont seule l’ignorance de la réalité sur le terrain est « suprême

». Il est temps de retirer le droit de vote aux arabes qui ont envoyé à la Knesseth des députés ennemis de notre Etat. Assez de trembler devant une nouvelle initiative arabe présentée par le vassal qu’est devenue la France à l’ONU, assez de s’inquiéter d’un éventuel refus de veto américain d’un Obama qui sert les intérêts iraniens, assez de freiner l’histoire juive et la réalisation sioniste. Menahem Begin le proclamait : « Nous sommes ici par la force du Droit et non par le droit de la force ». Pour ceux qui n’auraient pas compris, le Droit et la Force doivent être réunis, et j’attends du Premier Ministre qu’il déclare « urbi et orbi » que le Mont du Temple est restitué à son seul et unique légitime propriétaire, maintenant et pour l’éternité : le Peuple Juif ! Tout cela sera possible avec une seule décision nécessitant de la volonté et du courage dans les actes et pas seulement en paroles, une seule décision qui enverra un message que le monde et les ennemis comprendront : Ouvrez le Mont du Temple aux Juifs et annoncez de nouveau que « le Mont du Temple est entre nos mains » !

Livre : Antisémitisme, l’histoire d’un déshonneur bien français l’époque sont désormais entièrement ouvertes aux chercheurs tout comme les archives allemandes, américaines, britanniques ou italiennes. Par la voix de Jacques Chirac, alors président de la République, le rôle de l’État français dans la déportation des Juifs a été reconnu. L’Église de France a fait acte de repentance pour son silence initial. Des citoyens français ont été jugés et punis pour crimes contre l’humanité ou complicité de crimes contre l’humanité.

Il a fallu un historien américain pour dire la vérité sur la France de Vichy. Robert Paxton a prouvé, détaillé l’abjection de l’Etat français dirigé par Pétain. Publiée par Calmann-Lévy, une seconde édition de leur célèbre ouvrage, paru en 1981, est atten-

due en librairie mercredi, et pour Robert Paxton, rencontré récemment à Paris, «il est très clair que le régime de Vichy a voulu réduire le rôle de tous les Juifs, citoyens français et étrangers». Beaucoup de choses ont changé depuis la première publication de Vichy et les Juifs. Les archives françaises de

Ce livre prend en compte tous ces changements. Mais, alors que nombre d’historiens, spécialistes reconnus de cette période sombre de l’Histoire de France (comme par exemple Jacques Semelin), insistent pour souligner que 75 % des Juifs de France ont échappé à la déportation et à la mort, les deux universitaires nord-américains maintiennent leur thèse. Ils souhaitent démontrer, documents à l’appui, que «proportionnellement», la déportation des Juifs a

été plus importante en France que dans les autres pays occupés, voire qu’en Italie fasciste. «Le bilan est plus lourd qu’il aurait dû être», tranche Robert Paxton.

« Concernant la thèse affirmant que les trois quarts des Juifs de France ont survécu, je trouve que c’est une question d’interprétation», affirme-t-il. «En Italie, le pourcentage de Juifs déportés est de 16 %. Il y a certes une législation antisémite dans l’Italie fasciste, mais quand les déportations commencent, le peuple italien n’aide pas, la police italienne n’aide pas...» fait remarquer l’auteur de La France de Vichy. «Nous trouvons fâcheux que certains continuent de se demander pourquoi tant de Juifs ont survécu en France», juge-t-il. «Il faudrait plutôt demander pourquoi tant ont péri.» «La perte de 25 % des Juifs de France n’est pas un bilan dont on peut se vanter», écrivent les deux auteurs.

« Sans la participation du régime de Vichy, sans la livraison aux Allemands de 10 000 Juifs étrangers en zone non occupée, sans la participation de la police française aux arrestations, sans l’action des individus (dénonciateurs, acheteurs de biens juifs aryanisés), sans tous ces éléments, le bilan aurait été moins lourd», insiste M. Paxton. Le livre dénonce l’idée (assez répandue ces dernières années) que Vichy aurait essayé d’épargner les Juifs anciennement établis en France. «S’il est vrai qu’en 1942 (après l’invasion de la zone libre), Vichy a des velléités de reporter un peu le départ de ses citoyens juifs, c’est trop tard et trop peu», dit Robert Paxton. Les historiens rappellent également que les premières mesures antisémites de Vichy puisent leurs racines à la fin des années 1930 alors que «l’antisémitisme est au centre de la vie politique». Ce livre est à lire absolument! YL


L’information en provenance d’Israël

Le Mont du Temple

Les visiteurs qui contemplent les énormes blocs du Mur occidental - dernier vestige du Temple de Salomon à Jérusalem - sont presque toujours environnés de monde : certains sont venus célébrer une Bar Mitzvah, d’autres, prendre des photos avant un mariage, ou encore placer un message fervent dans les interstices de la muraille.

Ils ont le sentiment du présent-ici et maintenant - mais aussi du nombre fabuleux de personnes qui ont afflué tout au long des siècles dans ce lieu, pour les Juifs, l’endroit le plus sacré au monde Le Mur Occidental faisait partie de l’édifice le plus magnifique que Jérusalem aie jamais connu . C’était l’un des quatre murs qu’Hérode le Grand avait fait construire pour soutenir l’esplanade de 14 50 m2 sur laquelle se dressait le Temple. Il mesurait près de 510 m de long – le reste est encore visible dans le tunnel du Mur occidental. A l’origine, il s’élevait à 30 mètres de hauteur et s’enfonçait à 20 mètres dans le sol. Mais ce n’est pas sa grandiose architecture qui fait du Mur occidental une partie inséparable du peuple juif. Le roi Salomon, qui construisit le Premier Temple le disait encore mieux par ces paroles « Faites que Vos yeux restent ouverts jour et nuit en direction de cette Maison, vers le lieu dont Vous avez déclaré «Mon nom sera présent ici» Faites que Vous entendiez les prières que Votre Serviteur élèvera vers ce lieu et quand Vous entendrez les supplications que Votre serviteur et Votre peuple offriront vers ce lieu, tenez en compte dans Votre royaume céleste » (Rois I, 8 :17). C’est Abraham qui, le premier, établit le lien entre le peuple juif et Jérusalem, lorsqu’il offrit Isaac et non Ichmaël en sacrifice sur le Mont Moriah,le Mont du Temple situé au dessus et derrière le Mur. Le rocher du sacrifice au dessus duquel le Dôme du Rocher fut édifié à la fin du 7ème siècle, est connu sous le nom de Pierre de la Fondation du Monde dans la tradition juive Le roi David acheta ce morceau de terre, le premier Temple de Salomon fut détruit par les Babyloniens en l’an 586 avant l’ère commune ; Hérode agrandit le Second Temple qui fut à son tour brûlé par les Romains en 70 de l’ère commune et qui détruit toute traces de la précense juive - à l’exception du

Mur Occidental selon la légende. C’est alors que des sages talmudistes commencèrent à proclamer « le Mur Occidental du Temple n’est jamais détruit car la Shekhina (la Divine Présence) se trouve là, à l’ouest » ( Bamidbar Rabah 11 :63).

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Livre : Pourquoi ils font le Djihad, par Jean-Paul Ney

Au Moyen Age, il fut appelé Mur des Lamentations car on y voyait des Juifs pleurer la destruction du Temple. Une légende veut que le 9 du mois de Av, date anniversaire de la destruction du Temple, la rosée qui glisse le long des pierres soient les larmes versées par le Mur lui-même. De 1948 à 1967, pendant les 19 ans où Jérusalem resta divisée, les Juifs furent séparés du Mur. Puis Jérusalem fut réunifiée au terme de la Guerre des Six Jours, le 7 juin 1967. Depuis lors, le Mur occidental devint non seulement le symbole des gloires passées, un lieu où l’on dépose quelque chose de soi-même sous la forme de prières et de bénédictions, mais aussi le symbole de l’amour et de la dévotion du peuple juif pour leur ville sainte, aujourd’hui et à jamais. En 1967 le gouvernement d’Israël a reconnu contre tout attente au Waqf le droit de gérer la mosquée de l’esplanade et depuis les palestiniens n’ont cessé de détruire avec acharnement les derniers vestiges datant de l’époque du roi Salomon (Mikvé ou encore pièces archéologiques..)

Une plongée au cœur de la haine anti-française. C’est le livre choc de la rentée. Jean-Paul Ney a plongé discrètement pendant plusieurs années au cœur des gangs, des cités, des prisons, des lieux de culte et des services de police pour mieux comprendre : émeutes, braquages, embuscades, voyoucratie, guerre des gangs, trafics. Il dresse ici un rapport sans concessions évoquant le face à face avec une jeunesse perdue dans des messages de violence, de complots et qui s’identi-

fie elle-même comme « étrangère » à la France.Un livre passionnant, qui se lit comme on regarde un excellent reportage à la télévision. Car l’auteur a effectué un vrai travail, sans craindre de prendre des risques – il a d’ailleurs été longtemps sous protection policière. Jean-Paul Ney a le sens du contact, ce qui lui a permis de recueillir un nombre incroyable d’informations. Mises bout à bout, celles-ci nous donnent un livre terriblement inquiétant pour l’avenir du pays et même de l’Europe. Celle-ci est en effet confrontée à une montée croissante de l’islamisme et à une radicalisation de toute une partie de la jeunesse immigrée, dont on nous dit pourtant qu’elle est une chance pour nos pays…Une montée que l’auteur explique par le refus des politiques d’admettre la faillite du système éducatif, judiciaire, politique et de le réformer, radicalement, en profondeur ; un auteur qui voit poindre, si rien n’est fait, une guerre civile en France dans les prochaines années. «Si rien n’est fait » écrit-il en conclusion du livre, « si les gouvernements continuent de répa-

rer les pots cassés sans frapper en profondeur pour en extraire le mal, tôt ou tard, une majorité de citoyens vont saturer et rejeter en masse tout ce qui se rapproche de loin ou de près à l’islam : les Arabes de France, les mosquées, les intellectuels musulmans. Car le rejet est palpable, et peu de véritables intellectuels musulmans s’en lavent les mains. L’amalgame n’existe pas, les terroristes sont musulmans. Arabes et en majorité Algériens ou originaires du Maghreb, n’ayons pas peur de le dire. Si Laurent Fabius et d’autres continuent d’affirmer « que le terrorisme n’a rien à voir avec l’Islam » et « que les musulmans ne sont en rien concernés », ils seront jugés complices d’un plan diabolique et obscurantiste » avant d’affirmer : « la France fait face à trois ennemis identifiés : les Frères musulmans, l’Etat islamique et les enfants de la génération Merah. Nous devrons tous les combattre, notre survie est dans la balance.» et de conclure, cyniquement, par un « jusqu’ici tout va bien… » tiré du film culte La Haine de Mathieu Kassovitz. YLellouche

Qui est donc M. Salah Raëd?

plin aux transferts de fonds venus d’Iran et du Golf persique et à destination du Hamas…

Bien que le Coran ne mentionne a aucun endroit Jérusalem, les musulmans s’appuient sur une tradition oral datant de 1400 et qui raconte que le prophète à chevauché une Jument blanche ailée appelée «Al Borak» envoyée par l’ange Gabriel pour rallier dans un voyage nocturne la Mecque à Jérusalem… YLellouche

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C’est encore lui et bien entendu d’autres dont Abbas, qui propagent l’idée que les juifs veulent construire le troisième Temple pour enflammer les esprits de la rue palestinienne et qui a engendré les assassinas aux couteaux auxquels nous assistons depuis des semaines. Ce sexagénaire est israélien d’origine arabe, il est devenu en très peu d’années, l’un des plus virulents ennemis d’Israël, qui pourtant, le nourrit et le protège… Son mouvement islamique prône dans ses prêches, un islam radical qui n’a rien à envier aux mouvements dans ces contrées du moyen orient. Salah Raëd que l’on pourrait traduire en français : «Le bienheureux calme»..Est à l’origine des émeutes sur le mont du temple à Jérusalem. Il a dirigé, avant qu’ils ne soient dissouts, ceux qu’on a

appelé, «les Mourabittoune» et «Mourabitate» deux milices de jeunes femmes et d’hommes, (pour la plupart des chômeurs), payés pourtant 1000 euros par mois pour hurler «Allah ouakbar» sur l’esplanade du temple, chaque fois qu’un juif tente d’y mettre les pieds bien et que ce lieu soit éminemment sacré pour les juifs. Le paradoxe comme souvent en Israël, est que malgré sa hargne des juifs et de l’Etat d’Israël, Salah a réussi à trois reprises à se faire élire, maire d’Oum Al-Fahm, dans le nord du pays. Le bienheureux a quand même fait deux ans de prison pour avoir servi de trem-

Le pire dans cette affaire voyez vous, est que le bienheureux Salah, citoyen israélien, tout comme les députés arabes de la Knesset (payé par le contribuable), refusent toute «compromission» avec les «sionistes» et que malgré leur hostilité implacable vis-à-vis de l’Etat, le premier ministre Benjamin Natanyahou hésite encore à dissoudre, une bonne fois pour toute, leurs mouvements, de peur dit-on qu’ils ne rentrent en clandestinité. Mais alors, à quoi servent les prisons du pays? YLellouche


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Parachat Lêkh lêkha : Changer son destin ! toujours stérile. Elle donne à Abram sa servante Agar pour épouse, espérant ainsi susciter la grâce divine. La servante, une fois enceinte, dénigre sa maîtresse, brutalisée par celle-ci, elle s’enfuit. Au désert, un ange lui ordonne de retourner chez sa maîtresse et promet une descendance nombreuse au fils qu’elle porte. Ismaël. Abram à 99 ans lorsque D-ieu se révèle de nouveau à lui, le renomme Abraham et lui ordonne de se circoncire, ainsi que ses descendants. Il renomme également Saraï, Sarah, et leur annonce la naissance prochaine d’un fils, Isaac. D-ieu enjoint Abram de quitter sa famille et de s’installer en Canaan ; là, il lui promet de donner cette terre à sa descendance. Abram commence à proclamer publiquement l’unicité divine. Puis une famine le pousse à descendre en Egypte, où Saraï manque de lui être ravie par Pharaon. Ce dernier frappé dans sa chair, doit rendre son épouse à Abram ; il le renvoie vers la Terre Promise avec des richesses abondantes. Loth s’installe dans la vallée du Jourdain, près de Sodome. Les

rois de cette région, vassaux du roi d’Elam, se révoltent contre lui, lequel mène une répression féroce, assisté des mésopotamiens. Loth est fait prisonnier. Abram libère Loth son neveu à la suite d’une offensive victorieuse contre ces rois orientaux. D-ieu conclut alors avec lui une alliance, dite «entre les morceaux», où il lui promet une descendance innombrable et le don de la terre du Nil à l’Euphrate mais dans la foulée, il lui annonce que ses enfants connaîtront l’exil. Saraï cependant est

Ce changement de nom du premier fondateur de l’identité d’Israël est interprété par le Talmud comme signe du passage à l’universel de l’identité d’Abram. Beaucoup parmi ceux qui font aujourd’hui l’actualité se revendique d’Abraham ... Térah son père était un impie, c’est pourquoi D-ieu donna l’ordre à Avram de quitter sans tarder la maison familiale. Le Kéli Yakar affirme que tous les ordres donnés par Achêm à Avram lui furent donnés de manière progressive. En lui signifiant l’ordre de

partir de la «Maison paternelle» Achêm le met en garde de ne pas jouir des biens de son père, le célèbre marchand d’idoles. D’autre part, lorsqu’Avram quitta sa ville natale, il lui était également interdit d’accepter des cadeaux ou tout objet souillé par l’idolâtrie. Une des raisons essentielles pour laquelle Avram devait quitter son pays, était celle de faire connaitre aux hommes l’existence du D-ieu Unique. Sans l’œuvre d’Avram, les peuples auraient ignoré l’existence même du Tout Puissant. Notre Maître Rabbi Fraji Uzan zal disait à propos du Sefer Béréchit, c’est celui grâce auquel l’enfant va ouvrir son cœur pour permettre l’enracinement de la foi- la Emouna . Une fois libéré de son environnement, Avram pouvait enfin remplir sa mission. Le Talmud dit que le patriarche Avram était également considéré telle une pierre précieuse dont le monde ignorait encore la vraie valeur. Une autre raison explique l’ordre donné par D-ieu à Avram, celle-ci repose sur le fait que lui est son épouse Saraï étaient stériles. C’est seulement en Terre d’Israël qu’ils pourraient engendrer un enfant de façon miraculeuse. «Chonéi makom chonéi mazal» Le changement de lieu constitue l’un des quatre éléments qui modifie la destinée d’un homme» affirme le Talmud. Le Kéli Yakar nous apprend que lorsque D-ieu indiqua au patriarche de quitter «sa terre» vers une «autre terre» qui lui indiquera… il voulait lui signifier d’aller vers la terre grâce à laquelle le premier homme a été conçu! Celle du Mont Moriah ! (le Mont du Temple) C’est de là-bas qu’il tire en effet sa source matérielle et spirituelle. Abraham est le socle du monde affirme le Talmud, c’est pourquoi il est fait allusion dans le texte qui nous parle de la création du monde qui dit : «Elé Toldot Achamaïm Véarets Béibaraam..» Ce Mot « Béibaraam » qui signifie Crées, ressemble étrangement au mot Abraham, ce mot est écrit dans la thora avec petit Hé, Cela nous apprend que D-ieu à créer les cieux et la terre avec cette lettre «Hé», et c’est ce même lettre que D-ieu a rajouter à Abraham grâce auquel Le Monde va tenir ! De retour d’Egypte et se voyant stérile, Saraï demande alors à Avram d’engendrer une descendance avec Agar sa «fidèle» servante (fille de Pharaon d’Egypte) dit Rachi. Avram hésite…et le verset dit : «Veyichma Avram Lekhôl Saraï » Et Avram écouta la voix

de Saraï. En fait explique «Chifté Khakhamim» le verset aurait du dire : «Avram écouta Saraï» pourquoi alors ajouter La Voix de Saraï?«La Voix» fait clairement allusion ici à la voix du Ciel!. Par conséquent, à la question qui nous taraude de savoir pourquoi Avram a conçu avec Agar, nous avons ici la réponse : l’ordre émanait de la Toute Puissance Divine!. Quelques temps après, avant la naissance d’Ismaël, durant l’épisode ou Agar s’enfuit dans le désert, un ange du Ciel lui dit à propos de l’enfant à naitre : «Il sera une grande Nation.. «Yado Bakol Veyad kol bô!» Sa main sera contre tous et la main de tous contre lui!». Ce verset nous révèle la véritable vocation du peuple d’Ismaël et sa volonté hégémonique sur les autres nations. Parmi les questionnements d’Abraham il y eu cette phrase adressée à D-ieu : «Comment saurais-je que j’hériterais de cette terre?». Alors que D-ieu lui annonce qu’il aura une grande postérité, le patriarche ne doute pas un seul instant. Cependant Abraham qui est un grand prophète sait que la Terre Sainte est l’épicentre autour duquel se jouera tout le destin du Peuple juif et l’actualité est là pour nous le rappeler !. Il sait aussi que ses descendants serons exilés aux quatre coins de la terre où ils connaitront hélas la déliquescence d’un peuple exilé de sa patrie et soumis à la maltraitance, à l’assimilation et à la haine des autres nations. Achêm lui signifiera qu’après l’exil, ses enfants reviendront s’installés sur leur Terre (comme il le fit avec notre matriarche Rahel). Alors face à une histoire aussi tourmentée que celle du peuple juif, Avram est bouleversé et se demande comme un père au sujet de ses enfants, comment ses descendants pourront survivre : dans une perspective historique rationnelle, rien ne peut expliquer le «miracle permanent» de la présence des fils d’Abraham, d’Isaac et Yaacov jusqu’à la fin des temps. Absolument rien du moins, dans une optique logique et rationnelle. Il faut expliquer l’éternité d’Israël par des critères plutôt «Maal’ateva» «surnaturel» disait notre maître le Rav Emmanuel Chouchena zatsal. Quoi qu’en pensent aujourd’hui les Nations, Israël demeure l’unique porteur du message de D-ieu, qui traverse l’histoire du monde pour l’amener un jour prochain à la rédemption finale. Yvan LELLOUCHE


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Naplouse : léger incendie du Tombeau de Joseph. Tsahal disperse les émeutiers pardonné. »

Ariel : « Je demande au Premier ministre de reprendre le contrôle du Tombeau de Joseph selon les accords d’Oslo de 1994. Le Tombeau de Joseph était censé rester sous contrôle israélien complet.

Les rires et danses habituels des juifs religieux ont disparu à Naplouse. Encore une marque de la tension permanente entre juifs et arabes en Israël et dans les territoires, l’incendie d’un lieu sacré pour les juifs du monde entier. Le tombeau incendié abrite la dépouille de Joseph, l’un des douze fils de Jacob, vendu par ses frères et conduit en Egypte, d’où son corps a été ramené, selon la tradition biblique. (DR) JEUDI SOIR. Des Arabes palestiniens sont arrivés dans l’enceinte

Livraison du 1er avion de transport modernisé C-130 Hercules en Israël

Elbit a annoncé la sortie d’usine du premier avion de transport modernisé C-130 Hercules (Dénomé « Karnaf » en Israël) destiné à l’armée de l’Air israélienne.

huit écrans multifonctions en couleur, un système de navigation GPS/Inertiel, une vision tête haute, un système de cartographie numérique et une « sacoche de vol électronique » (EFB).

Selon air-cosmos.com : «La modernisation a compris l’intégration d’un nouveau radar et d’une avionique « tout écran ». Des systèmes qui devraient améliorer les capacités de vol à faible altitude et de nuit de l’appareil. La voilure du C-130 a aussi été remplacée.

Le groupe israélien propose également, en option, l’intégration d’un système de mission comprenant un système d’autoprotection, des moyens de communication par satellite, d’une système de suivi de terrain, un système permettant le largage à basse altitude, un système d’observation multi spectral ou encore une liaison de données.

Ce programme de modernisation, réalisé en collaboration avec Israel Aerospace Industries, devrait permettre aux C-130 israéliens de voler jusqu’en 2040. Israël opère une douzaine de C-130E/H. L’Etat hébreu a également commandé des C-130J. Sur son site, Elbit Sytems présente sa solution pour la modernisation des C-130. Celle-ci comprend un pilote automatique numérique,

Il n’est pas précisé lesquels de ces systèmes ont effectivement été intégrés à bord des C-130 israéliens». Source: http://www.air-cosmos. com/

Mais en 2000, au milieu de la deuxième intifada, des émeutiers arabes ont envahi le tombeau, qui abritait une synagogue et une Yeshiva, ont saccagé et tout brûlé, et ils ont même profané des livres saints juifs. du site du Tombeau de Joseph et y ont mis le feu. Les soldats de Tsahal sont arrivés et ont réussi à disperser les émeutiers, qui ont lancé des bombes incendiaires sur eux. Ils ont ensuite réussi à éteindre le feu. Le ministre de l’Agriculture, Ouri Ariel, exige le retour du contrôle israélien du tombeau de Joseph. « L’incendie est le résultat de l’incitation palestinienne. Les Palestiniens brûlent et profanent les lieux saints d’Israël, et cela ne peut être

Les musulmans ont déclarée plus tard que le site est comme une mosquée, et l’armée israélienne a réduit la présence juive à une visite d’une fois par mois. En vertu des accords précédents avec Israël, l’Autorité palestinienne (AP) doit protéger les lieux saints juifs sous son contrôle, et doit permettre un accès sécurisé pour les fidèles juifs. Source: IsraPresse (Copyrights) et IsraelValley

Interdit aux soldats de Tsahal de dormir dans les bus

un communiqué de son bureau. Le Premier ministre, accompagné du ministre de la Sécurité intérieure Guilad Erdan a notamment rencontré des policiers qui avaient déjoué des attentats ces derniers jours et les a félicités pour leur « courage ».

Les commandants de Tel Hashomer (base militaire du centre d’Israël) ont reçu des alertes sur des tentatives d’attaques et enlèvements par des terroristes contre des soldats de la région. Ces derniers ont donc été priés de respecter de nouvelles mesures sécuritaires, notamment de ne plus dormir dans les bus, d’être en alerte lors de l’attente aux stations

d’autobus, d’éviter de marcher sur les routes non protégées afin de ne pas se faire écraser par des voitures béliers. D. Illouz ISRAPRESSE. Binyamin Netanyahou a rendu visite mercredi à une base de gardes-frontières pour leur apporter son soutien, suite à l’escalade des violences palestiniennes des derniers jours, selon

S’adressant aux policiers et gardes-frontières, M. Netanyahou leur a rappelé que « l’Etat d’Israël a connu des vague de terrorisme et avait toujours su y mettre fin. Celle-là aussi, nous la surmonterons ». « Je ne sais pas combien de temps ça va prendre mais le meilleur moyen d’y mettre fin c’est de renforcer la protection des citoyens par votre présence », a-til affirmé. « Vous avez un mandat du gouvernement et du peuple pour agir avec la plus grande détermination afin de sauver des vies et vous protéger aussi », a ajouté M. Netanyahou. Mardi soir, le cabinet de sécurité a décidé de nouvelles mesures pour renforcer la sécurité face à cette vague d’attaques palestiniennes. DW


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Grave Attaque à la Gare de Beersheva (Sud d’Israël). Blessés et mort Un terroriste a ouvert le feu dimanche soir dans la gare routière de Beersheva (Sud du pays) faisant des blessés graves et un mort. La police a tué le tueur et blessé une autre personne (Selon IsraelValley : il ne s’agissait pas d’un autre terroriste mais d’un Érythréen (1) qui n’avait rien fait de repréhensible). “Un terroriste a été abattu”, a indiqué la police israélienne sans l’identifier. DIRECT. Selon nos informations la population locale est sous le choc. A la télévision un appel au calme a été lancé. Des cris de “Morts aux arabes” ont couvert les voix des reporters israéliens qui se sont rendus sur les lieux pour couvrir cet attentat. LE FIL INFO DE SHRAGA BLUM DE LPH (Copyrights) 21h35: Mise au point de l’hôpital Sorloka de Beer-Sheva: dix blessés admis, dont l’un est décédé à son arrivée, deux blessés dans un état critique, dont l’un des terroristes, deux blessés dans un état grave, et cinq autres blessés moins gravement atteints. Cinq personnes ont également été admises en état de choc.

21h30: Le vice-ministre de la Défense, Elie Ben-Dahan, qui a grandi à Beer-Sheva a réagi à l’attentat en demandant au Premier ministre d’ordonner l’expulsion d’Israël des familles des terroristes. Il a également lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle dénonce fermement l’incitation à la violence diffusée par l’Autorité Palestinienne. 21h15: L’enquête se poursuit et il apparaît que l’un des blessés graves, ressortissant érythréen, a été abattu par un civil dans la panique parce que ce dernier pensait qu’il s’agissait d’un terroriste. 21h10: Le Hamas a réagi à l’attentat par la voix de Hussam Badran: « Il s’agit d’une conséquence naturelle des exécutions sommaires commises par l’ennemi sioniste. L’Intifada se poursuivra jusqu’à l’obtention de nos objectifs et le départ définitif des occupants ». 20h58: Les caméras de vidéo-surveillance indiquent que c’est un civil qui a abattu le premier terroriste. 20h50: Le blessé décédé est l’un

des Israéliens abattus par les terroristes. 20h47: Le terroriste était armé d’un fusil de type M-16. Apparemment, il aurait réussi à s’emparer du fusil d’un soldat, ce qui expliquerait comment il a réussi à passer le contrôle sans être inquiété. 20h44: Le maire de Beer-Sheva Roubik Danilovitz a réagi en appelant la population à garder son sang-froid et à “ne pas prendre la loi dans ses mains”. 20h29: Quatre parmi les blessés sont des policiers. 20h24: le blessé dans un état critique a été transporté à l’hôpital et a été directement emmené au bloc opératoire. 20h22: Tsahal accuse l’Autorité Palestinienne qui continue encore aujourd’hui à accuser Israël dans ses médias « d’exécuter de sang froid des innocents » et le Hamas, qui appelle quotidiennement les Arabes palestiniens à multiplier les attentats.

20:04: L’armée indique qu’il s’agit du passage à un niveau supérieur des violence car il s’agit d’un attentat qui a été organisé et préparé, peut-être sur les ordres d’une organisation terroriste. 20h00: Selon le Magen David Adom, il y a sept blessés dont l’un dans un état désespéré. Les secouristes tentent de le ranimer avant de le transférer à l’hôpital. ISRAELVALLEY PLUS. (1) ERYTHREE. «Située dans la Corne de l’Afrique, l’Érythrée est un pays jeune, qui compte quelque 6 millions d’habitants. L’indépendance de cet État remonte tout juste à 1993. Celle-ci a été a acquise au terme d’un conflit qui aura duré plus de trente ans contre le voisin éthiopien. Depuis cette date, le pays est gouverné par le même homme: Asaias Afeworki, l’ancien chef des indépendantistes. De plus, cette région du monde est particulièrement instable. Un conflit larvé oppose toujours l’Éthiopie à l’Érythrée. Celle-ci s’est aussi mise à dos la quasi-totalité de ses autres voisins, en soutenant les rébellions en Somalie

et au Soudan. Pour cette raison, Asmara est d’ailleurs soumis à des sanctions de la part de l’ONU. Pourquoi fuient-ils leur pays? De libérateur du pays, Asaias Afeworki s’est rapidement transformé en despote paranoïaque. L’Érythrée est à présent, avec la Corée du Nord, l’un des régimes les plus fermés du monde. «La situation a même empiré au cours des deux dernières années après un coup d’État raté», explique le journaliste Léonard Vincent, auteur d’un livre sur le sujet*. Le pays est quasiment devenu une prison à ciel ouvert. Selon Amnesty International, l’Érythrée comptait au bas mot 10.000 prisonniers politiques, détenus dans «des conditions atroces, inimaginables». Par ailleurs, pour bon nombre de majeurs qui souhaitent éviter une conscription obligatoire et dont la durée est aléatoire, l’exil est l’unique espoir d’avenir. «C’en est quasiment devenu un rite initiatique pour les jeunes», ajoute Léonard Vincent. En dix ans, 305.000 Érythréens ont ainsi pris la fuite, affirme l’agence des Nations unies pour les réfugiés».


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Réponse de Franck SERFATI au Maire de Gennevilliers

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Utiles rencontres

la nécessité légitime de lutter contre des barbares élevés dans la culture de la haine et de la mort !

O B J E T : Votre Lettre à la Municipalité AL BIREH Monsieur le Maire, En main votre lettre adressée le 12 octobre écoulé au Maire de la Municipalité AL BIREH en « PALESTINE «, dont copie m’a été remise ce matin. Vous apportez votre « soutien au peuple palestinien et condamnez la politique du gouvernement israélien qui multiplie les provocations . . . à l’origine de la mort d’une 20aine de Palestiniens. « Si la liberté d’opinion et d’expression est libre, est ’elle plus justifiée lorsqu’elle s’exprime en connaissance de cause et avec, s’agissant d’un problème grave, une certaine neutralité venant d’un Elu.

Savez – vous que le nombre de victimes palestiniennes depuis la création de l’Etat d’ISRAEL en 1948 est de l’ordre de quelques milliers, nombre inférieur aux victimes israéliennes, qui ne semblent pas, elles, vous intéresser ! Votre réaction est ‘elle aussi vive après les assassinats de 100aines de milliers de chrétiens en IRAK et dans nombre de pays africains au nom d’un Islam obscurantiste, de milliers de femmes violées, d’enfants torturés, de meurtres au couteau de plusieurs dizaines d’Israéliens depuis la semaine dernière ? La « politique sécuritaire des forces israéliennes « n’est pas « le témoignage d’une politique poussée à son paroxysme » sinon

En ces temps particulièrement difficiles pour la France, l’Europe et le Monde, où certains veulent dominer par la violence la plus sauvage, au détriment de valeurs consociationnelles les plus essentielles, votre lettre nous est apparue totalement partisane, pouvant inciter des esprits fragiles et excités à commettre des actes illicites à l’encontre de la Communauté juive tels que nous pouvons parfois les déplorer sur notre sol. Recevez, Monsieur le Maire, mes salutations. Franck SERFATI – Président

Depuis une année l’Union Communautaire des Associations Juives de Fontenay « U. C. A. J. F », emmenée par son Président Franck SERFATI, va à la rencontre des Elus et Représentants de l’Etat. Une réunion historique au siège du R. A .I. D avec les otages du magasin Hypercacher de la Porte de VINCENNES, suivie en Janvier dernier d’une visite chez le Sous – Préfet de NOGENT ; discussion avec le Commissaire de Police, puis déplacement au Cabinet du Maire de FONTENAY, avant de participer aux « vœux de Roch Hachana « en la résidence du Préfet du Val – De – Marne. Début septembre, les dirigeants ont échangé avec la Députée de la 7ème circonscription, Laurence ABEILLE ( E. E. L. V ).

Jeudi soir 8 octobre, un tour de table avec la Sénatrice Catherine PROCACCIA ( L. R ) a permis d’aborder des thèmes, tabous pour certains, mais ô combien intéressants et fondamentaux , comme la sécurité, l’antisémitisme, DAECH, l’immigration, mais aussi ISRAEL, la Loi – santé et l’éducation. Une rencontre cordiale, utile et constructive à laquelle ont participé Paul BENGUIGUI ( CENTRE HILLEL ) ; Michel BENYAYA ( Pt CENTRE HILLEL ) ; Richard CHETBOUN ( Pt BETH CHALOM ) ; Simon MIDAL ( BNAI BRITH ) ; Alain SAYADA ( ISRAEL ACTUALITES ) Franck SERFATI ( U. C. A. J. F ) ; Léo TOUITOU ( A .C. I. P VINCENNES ) ; Simon ZNATY ( A. C. I. F )

Strasbourg: ouverture du premier lycée confessionnel turc avec la bénédiction d’Ankara

Premier lycée musulman d’obédience turque dans l’Hexagone, le lycée Yunus Emre, qui a ouvert ses portes début octobre à Strasbourg, ambitionne de former des cadres religieux pour créer un « Islam de France » avec la bénédiction d’Ankara et de Paris. Cet établissement, qui porte le nom d’un célèbre poète turc soufi des XIIIe et XIVe siècles, est né de l’initiative du Ditib Strasbourg, ou Union pour les affaires religieuses turco-islamiques, un réseau d’associations cultuelles liées au ministère turc des Affaires religieuses. Vingt-quatre élèves, neuf garçons

et quinze filles, ont intégré la première promotion, composée d’une classe de seconde générale et d’une classe « passerelle » préparatoire pour ceux qui n’en ont pas encore le niveau. lefigaro.fr



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Selon France 2, il n’y a pas d’antisémitisme en France… La vidéo produite il y a quelques mois par nos confrères de NRG (site internet israélien) qui montre le journaliste Zvika Klein marcher dans les rues de Paris, a provoqué un tollé en France. A l’époque déjà, plusieurs sites internet français avaient dénoncé la méthode pourtant courante dans d’autres pays dans le monde. Et il y a 48 heures, France 2 a diffusé un reportage dont la conclusion est « il n’y a pas d’antisémitisme en France. » Et l’Hyper Cacher ? » Même pas… Connaissez-vous la démonstration par « si moi je n’ai rien vu, alors ceux qui ont vu ont faux et ne font que de la propagande » ? Voilà le « bel exercice journalistique » auquel s’est encore prêté France 2 (ici Envoyé spécial). Ils veulent nous « prouver » que les reportages sur des juifs portant une kippa en France qui auraient été insultés, frappés, dénigrés, sont des faux et ne font qu’alimenter la propagande juive. Pire encore, ils ont été créés par Netanyahu et ses sponsors pour vider la France de ses juifs… Voilà un nouveau « Protocoles des Sages de Sion » pondu par une chaîne publique française ! Pour le prouver, Thierry Vincent (le journaliste) a repris le concept du « juif avec une kippa » qui marche dans les rues de Paris. Mais cette fois, pas une seule agression. Rien à voir avec la vidéo de Zvika Klein. Ce dernier, dans une tribune sous forme de réponse, publiée sur nrg.co.il, commence par expliquer que « la kippa noire n’est pas vraiment perceptible » et qu’au final, France 2 en profite pour « conclure qu’il n’y a pas d’antisémitisme en France. » Et le journaliste israélien d’expliquer: « Nous nous sommes rencontrés il y a deux mois en Israël. Il est venu ici uniquement pour me voir. Au téléphone avant la rencontre, il m’a expliqué qu’il aimerait rencontrer quelqu’un qui a souffert de l’antisémitisme. Pendant l’entrevue, il a laissé entendre que la vidéo a été créée pour inciter tous les juifs à immigrer en Israel. So caméraman, qui n’est pas juif, a même déclaré, « ma copine, qui est juive, a dit qu’en voyant la

vidéo, c’est décidé, je quitte la France. » Il a essayé de m’expliquer les dommages causés par ma vidéo à la communauté juive de France. » « Thierry Vincent me présente comme un journaliste d’extrême droite qui a grandi dans une implantation et qui fut porte-parole de l’armée israélienne. » Est-ce à dire que je suis toujours employé par Tsahal ? » se demande Klein. Le reportage porte ensuite de graves accusations. « Il allègue que, puisque le propriétaire de mon média est un confirent de Netanyahu qui, lui-même, a appelé les juifs de France à venir en Israël » Klein aurait ensuite repris le discours officiel pour faire plaisir à son patron, un milliardaire juif américain. Dès le reportage terminé, « j’ai été inondé de messages sur Twitter » ajoute Zvika Klein. « Des musulmans français m’ont alors accusé de les provoquer. Tariq Ramadan a affirmé qu’il s’agissait d’un projet

de propagande islamophobe pour ternir l’image des musulmans de France. Il a également salué le reportage de Vincent. » « Ce qui est étonnant » note Klein, « c’est que dans le même reportage, Vincent revient sur la hausse croissante des attaques anti-juives dans sont pays: 423 en 2013 contre 851 déclarées en 2014. »

Est-il dangereux de regarder Envoyé Spécial (avec une kippa sur la tête) ?

La communauté juive de France, de son côté, est choquée par le reportage de France 2. « C’est comme s’il prétend que les 10.000 soldats qui surveillent les écoles juifs sont inutiles. » Est-ce que si deux femmes journalistes, en jupes, ne se faisaient pas siffler en traversant Paris. Est-ce que cela voudrait dire qu’il n’y a pas d’agressions sexistes ? Et si un journaliste prenait le métro sans se faire dépouiller, est-ce que cela ferait mentir les chiffres de la délinquance sur les rames RATP ? Par Samuel Nataf – Ariel Melles

6 petites minutes. 6 minutes de rien du tout sur un total de 34 minutes. Je n’avais pas vu le fameux reportage d’Envoyé Spécial « Est-il dangereux de porter une kippa en France? », et si je m’en étais tenu à ce que j’en lisais sur les réseaux sociaux (et au titre donné par Envoyé Spécial), j’aurais sincèrement cru que 99% du reportage n’était que ça.

Mais ce sont ces 6 minutes que l’on a retenues… Et pour cause, elles sont la réponse du berger à la bergère ; Les 60 heures de marche de France 2 contre les 10 heures de marche du journaliste israélien. Et surtout, le titre du reportage ne se base que sur ces 6 minutes, lui donnant une importance totalement disproportionnée … et pour cause…symboliquement, elles étaient les plus puissantes.


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L’ambassadeur de France en Israël invité à s’expliquer au Ministère des Affaires étrangères ont initié”, a affirmé dans un communiqué le ministère israélien des Affaires étrangères.

Des proches du Premier ministre israélien cités par les médias ont indiqué que l’incendie vendredi par des Palestiniens du tombeau de Joseph, un lieu révéré par les juifs à Naplouse en Cisjordanie, “illustre ce qui pourrait arriver dans les lieux saints lorsqu’ils ne sont pas contrôlés par Israël”. Selon i24News et AFP : “L’ambassadeur de France en Israël est convoqué lundi au ministère israélien des Affaires étrangères, selon des sources diplomatiques, alors qu’Israël s’est indigné d’une idée, attribuée à la France, d’une présence internationale sur le site de l’esplanade des Mosquées à Jérusalem”. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré dimanche qu’Israël rejette ce projet de la France au Mont du Temple. “Il n’y a (dans le texte,ndlr) aucune mention de l’incitation à la violence et du terrorisme palestinien”, a déclaré M. Netanyahou au début de la réunion hebdomadaire du cabinet. Le document proposé par le gouvernement français indique qu’il “s’agit de mettre en place des observateurs indépendants capables de recenser d’éventuelles violations du statu quo”, précise une

source informée de ces démarches. “Il n’y a pas eu de changement dans le statu quo, à l’exception d’une tentative faite par certains individus – des groupes islamiques en Israël, ainsi que des éléments extrémistes – de placer des explosifs dans les mosquées et d’attaquer les Juifs depuis l’intérieur des mosquées «, a clarifié le Premier ministre. “Israël n’est pas le problème sur le Mont du Temple, il est la solution”, a ajouté Netanyahou. “Nous maintenons le statu quo, nous sommes les seuls à le faire et nous allons continuer à le faire d’une manière responsable et sérieuse”, a-t-il déclaré. En outre, “en reprenant à son compte les fausses accusations lancées par les dirigeants palestiniens sur le changement du statu quo sur le mont du Temple le texte proposé par la France récompense le terrorisme que les Palestiniens

Le ministre du Tourisme Yariv Levine, membre du Likoud, le parti de droite du Premier ministre, a par ailleurs affirmé à la radio publique qu’Israël “a obtenu le soutien des Américains pour bloquer l’initiative française”. “Nous n’accepterons pas une remise en cause de la souveraineté d’Israël sur Jérusalem réunifiée”, a-t-il déclaré. L’ambassadeur d’Israël aux US nie le lien entre violence et implantations La vague de violence qui frappe Israël n’a “rien à voir avec la construction des implantations en Cisjordanie”, a déclaré samedi Ron Dermer, l’ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis, en réaction aux déclarations du secrétaire d’Etat américain John Kerry, qui a récemment fait le lien entre les deux. Parlant devant le Conseil israélo-américain lors de la deuxième conférence annuelle de l’organi-

sation, Dermer a indiqué que l’incitation à la violence palestinienne était la cause profonde du conflit, rapporte dimanche The Times of Israël.

“Ron dermer, ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis, AFP” “Quand on en vient à parler du Moyen-Orient, vous trouvez des gens très intelligents prêts à croire à des choses très stupides”, a déclaré Dermer. “Il y a des gens qui croient que ces attaques se produisent à cause des territoires qu’Israël a saisis lors de la guerre des Six-Jours, ou à cause du processus de paix”, a-t-il précisé. Ces allégations semblent être une réponse aux déclarations faites mardi par le secrétaire d’État John Kerry, qui a fait le lien entre l’augmentation du nombre d’implantations, ainsi qu’un sentiment général de déception quant aux progrès réalisés dans le processus de paix, avec la reprise de la violence. “Israël devrait rechercher la paix dans son propre intérêt parce qu’Israël ne veut pas devenir un Etat binational, mais l’idée selon laquelle le renouvellement du processus de paix ou le retrait des territoires permettra d’arrêter le terrorisme est une fiction”, a déclaré Dermer. “Les attaques terroristes comme celles que nous avons vues au cours des dernières semaines existent depuis 100 ans”, a-t-il ajouté.

“Le cœur du problème ne sont pas les implantations ou l’absence d’un processus de paix, mais le mensonge selon lequel Israël a essayé de s’attaquer à la mosquée al-Aqsa” a-t-il poursuivi. Ce “mensonge”, a souligné Dermer, a été non seulement propagé par le Hamas, mais “malheureusement” également par des représentants de l’Autorité palestinienne. Interrogé sur les déclarations de représentants du Département d’Etat, qui ont indiqué que des actes de terreur avaient été commis des deux côtés dans ce conflit, Dermer a fait valoir que, bien que “chaque société peut produire des individus qui font des choses terribles, il y a une différence entre l’Autorité palestinienne, qui a choisi de fermer les yeux et d’encourager la violence, et les dirigeants israéliens, qui la condamnent”. En outre, Washington ne considère pas les récentes actions d’Israël pour lutter contre la violence palestinienne comme étant “excessives” et soutient le droit d’Israël de défendre ses citoyens, a déclaré vendredi Daniel Shapiro, ambassadeur américain en Israël, lors d’une interview sur Israel Radio. i24news avec AFP Source: i24News (Copyrights). Titrage Israelvalley


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Le Chiffre : 1 ado israélien sur 11 Grands importateurs de souffre d’obésité sévère. Surcharge produits alimentaires en Israël, des prédateurs ? pondérale et milieu social On parle d’obésité quand le poids d’un enfant se situe au 95ème centile du poids moyen d’enfants du même âge (ce qui signifie que seuls 5 % de tous les enfants pèsent davantage). Par ailleurs, l’étude montre que les jeunes issus de milieux défavorisés sont particulièrement concernés par le problème de l’obésité.

Une étude récente des services de santé „Clalit“ montre qu’un adolescent israélien sur onze souffre d’obésité sévère. L’étude, menée sur 230 000 jeunes entre 13 et 17 ans, confirme une évolution observée depuis déjà des années en Israël : selon les informations du ministère de la San-

té, la moitié de la population est en surcharge pondérale. Comme le confirme cette étude, ce sont surtout les garçons qui se trouvent en surpoids. En effet, 10,7 % d’entre eux souffrent d’obésité contre 7,1 % chez les filles.

„L’une des principales conséquences à tirer de cette étude est que nous devons plutôt développer des programmes d’intervention destinés aux familles défavorisées sur le plan socio-économique que des programmes pour l’ensemble de la population“ nous explique le Dr Ran Balicer, directeur de l’institut de recherche et de la planification de la politique de santé de la Clalit. http://israel-suisse.org.il/

Un nombre croissant d’Israéliens adoptent le VTT ou le vélo de course

+ 230% ! C’est le chiffre qui a fait sensation lorsqu’il a été publié cette semaine par les autorités économiques israéliennes : les principaux importateurs de produits alimentaires israéliens ont exploité la hausse des cours du shekel ces dernières années afin d’empocher des millions de shekels au détriment des consommateurs selon l’économiste en chef du Ministère des Finances, Yoel Naveh.

leur permettre de vivre largement.

Ainsi le bénéfice global des 10 plus grands importateurs de produits alimentaires en Israël a augmenté de 230% en termes réels de 2005 à 2013, tandis que le volume de leurs ventes n’a progressé que de 31%.

77% ont peur de perdre leur emploi. 82% des personnes interrogées ont indiqué que la corruption en Israël les empêche d’être fiers de leur pays, soit 10% de plus que l’an dernier. 82% se sont également dits préoccupés par la violence sociale, soit 16% de plus que l’an dernier.

Coolamnews et IsraelValley LE SAVIEZ-VOUS? SONDAGES. Seuls 13% des Israéliens estiment que leurs entrées familiales sont suffisantes pour

Le week-end, un nombre croissant d’Israéliens délaissent la voiture pour le VTT ou le vélo de course. Le vélo tout terrain, VTT ou vélo de montagne (de anglais : mountain bike, MTB) ou encore vélo de randonnée sportive, est un vélo destiné à une utilisation sur terrain accidenté, hors des routes goudronnées, et un sport règlementé par l’Union cycliste internationale. Le cyclisme est un sport de plus en plus apprécié dans le pays, en

dépit de la chaleur qui y règne la plus grande partie de l’année. Une équipe de cyclistes professionnels, la Team Cycling Academy, qui participe à des courses dans le monde entier, a été récemment créée et souhaite populariser encore plus le cyclisme à l’échelle mondiale. Par ailleurs, le Mountainbiking-Event HOT Epic Israel a eu lieu pour la troisième fois en octobre. Cette course, qui fait penser à un mélange du Tour de France et

du rallye Dakar, passe entre autres par le mont Carmel et le parc national Megiddo. Elle est dédiée au cycliste Giora Tsachor qui s’est tué en pratiquant son sport favori. De nombreux cyclistes se plaignent de ne pouvoir s’adonner à leur passion avec la sécurité requise. Les routes sont souvent dangereuses et il n’y a pas assez de pistes cyclables. http://www.israel21c.org/

Selon ’’l’indice de pouvoir social’’ publié en vue de la conférence sociale de Sdérot prévue cette semaine, un tiers des sondés estiment que leurs entrées familiales ne leur permettent de vivre que chichement, soit une hausse de 11% et le chiffre le plus élevé de ces 6 dernières années. 60% estiment que leurs revenus leur permettent de vivre correctement.

Ces deux dossiers (corruption au pouvoir et violence sociale) sont les deux dossiers les plus préoccupants pour le public israélien.


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Un étudiant israélien sur cinq abandonne ses études

d’intérêt pour la matière étudiée (25,1%) et des difficultés financières (18,1%).

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Israël: les touristes continuent d’arriver, sans craintes… Et ils ont raison !

RÉORIENTATION UNIVERSITAIRE

En Israël, le taux d’abandon des étudiants inscrits en licence reste fort, mais il est moins important qu’en France. Cette semaine, la rentrée universitaire s’ouvre pour 311.800 Israéliens dans 63 établissements d’enseignement supérieur. Si le nombre global des étudiants est en augmentation, il en va différemment pour les étudiants inscrits en licence : leurs effectifs sont en baisse de 1% par rapport à l’an passé. Une note que vient de publier l’Institut de la Statistique donne une explication : elle révèle combien d’étudiants israéliens abandonnent chaque année leurs études supérieures. Il en ressort que 21,5% des étudiants israéliens inscrits en licence renoncent à leurs études à la fin de la première année. Autrement dit, un peu plus d’un étudiant sur cinq quitte l’enseignement supérieur ou se réoriente, avant même la seconde année. En France, à titre de comparaison, le taux d’abandon des étudiants est plus important qu’en Israël : ce sont 25 % des étudiants français qui quittent l’université ou se réo-

rientent en première année. L’abandon des études peut prendre trois formes : l’abandon total (7,5% étudiants), le changement de filière (10,0% des étudiants) ou le changement d’institution d’enseignement supérieur (4,0%). Dans tous les cas, le taux d’abandon varie selon la filière d’étude, mais aussi selon des caractéristiques démographiques, le sexe et la religion, de l’étudiant. ABANDON TOTAL En 2014, 3.318 étudiants (7,5%) ont complètement abandonné leurs études de licence à la fin de la première année. Les Arabes sont plus nombreux à abandonner leurs études que les Juifs (respectivement 10,3% contre 7,4%). Chez les Juifs, les filles sont moins nombreuses à abandonner leurs études (5,9% ) que les garçons (8,9%). Par ailleurs, le taux d’abandon est plus fort parmi les filières de sciences humaines et sociales, que dans les filières de sciences exactes. Quelles sont les raisons de l’abandon des études ? D’abord des « raisons personnelles et familiales » (27,5%), puis le manque

En 2014, ils étaient 4.100 étudiants de licence (10%) à changer de filière à la fin de la première année. Si les Arabes sont plus nombreux à se réorienter que les Juifs (16,7% contre 9%), aucune différence n’est observée entre les garçons et les filles. La principale raison évoquée à la réorientation est le manque d’intérêt pour la matière (36,3%). Autre raison évoquée par 20% des étudiants : la première matière étudiée a été choisie comme préparation à la poursuite des études dans une autre branche. CHANGEMENT D’ÉTABLISSEMENT En 2014, 4% des étudiants des universités et 3% des étudiants des collèges universitaires ont changé d’établissement d’étude. Le taux de mobilité entre les institutions est plus fort chez les Arabes (10%) que chez les Juifs (5%). Les « raisons personnelles » sont les principales causes évoquées pour un changement d’établissement (34%). Le changement de matière qui n’est pas enseigné dans l’établissement (22%), la mauvaise qualité des services fournis l’établissement et l’éloignement géographique (9%), sont les autres raisons évoquées pour justifier un changement de faculté. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Suite à une réunion de mise à jour avec les membres de l’industrie du tourisme qui a eu lieu ce matin au Ministère du Tourisme, on apprend qu’il semble qu’il n’y a pas eu d’annulations significatives à ce jour dans les réservations touristiques. En tout cas, une série de mesures a été prise afin d’éviter tout dommage possible à l’industrie du tourisme. Des statistiques encourageantes concernant le retour à des niveaux records de tourisme entrants pour le mois de septembre ont été présentées. Selon les données du CBS, 225.000 entrées de touristes ont été enregistrées en septembre 2015, soit 25% de plus que la même période en 2014 et une augmentation de 6% par rapport à septembre 2013. Lors de la réunion, qui a été dirigé par le directeur du Ministère du Tourisme Amir Halevi, les participants ont donné des mises à jour sur la situation actuelle pour le tourisme. Sur cette base, il semblerait que la couverture de la

presse ne reflète pas la réalité sur le terrain. Partout dans le monde, les pays doivent faire face à des crises qui affectent le tourisme, des catastrophes naturelles et des attaques terroristes, et les touristes eux-mêmes sont conscients de l’instabilité qui caractérise le monde entier. Entre autres, le président de l’Association des Guides touristiques Benny Kfir a noté que les guides touristiques n’ont pas reçu d’annulations pour le mois à venir. Kfir a ajouté qu’environ 60 autobus de touristes débarqués de navires croisières ont traversé Jérusalem et la mer more le week-end dernier. D’autres navires doivent accoster dans les prochains jours ! Le ministre du Tourisme Yariv Levin a demandé la poursuite des campagnes marketing pour encourager le tourisme entrant – principalement des campagnes menées en Italie, aux Etats-Unis et au Brésil. Par Lola Perez


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Benjamin Netanyahou: « Israël, et Israël seul, est le garant des lieux saints sur le mont du Temple »

Israël s’indigne contre l’initiative attribuée à la France censée proposer à l’ONU une présence internationale sur l’ultra-sensible esplanade des Mosquées à Jérusalem.

Le gouvernement renforce la sécurité dans les villes

Le cabinet de sécurité israélien a approuvé l’initiative du ministre des transports Israël Katz de placer une sécurité supplémentaire dans les transports publics à Jérusalem après la série d’attentats arabes meurtriers de mardi matin.

Les soldats seront utilisés au début, jusqu’à ce qu’un nombre suffisant de gardes de sécurité soit formé. Il est également probable que les soldats des unités non combattantes, comme la police militaire et le commandement du front intérieur, seront placés dans les centres urbains afin de renforcer la sécurité. Un couvre-feu sur Jérusalem Est serait à l’étude. Des points de contrôle temporaires seront probablement placés dans les quartiers arabes de la capitale. Plus tôt mardi, trois israéliens ont été tués dans deux attaques quasi simultanées à Jérusalem, qui ont également fait une vingtaine de blessés. Un autre sujet discuté lors de la réunion était la facilite d’obtention des licences pour détenir des

armes à feu, une question soulevée par le ministre de la sécurité publique Gilad Erdan.

Par ailleurs, les dirigeants des communautés juives de Judée Samarie ont décidé de ne pas attendre les actions du gouvernement et ont interdit l’entrée des travailleurs arabes dans leurs conseils régionaux. La décision a d’abord été prise à Kiryat Arba, en début de semaine, et a été suivie par le conseil régional de Har Hevron, après que des pierres et des cocktails Molotov aient été lancés sur des véhicules israéliens sur son territoire. Venaient ensuite les conseils régionaux de Samarie, où Har Bra’ha et Kedumim ont barré l’entrée aux arabes. D’autres régions ont suivi, le Goush Etzion, Efrat, Maalé Adumim et Betar Ilit. Le chef d’Israël Beitenou, Avigdor Lieberman, a appelé mardi à un « gouvernement militaire le long des frontières de 1967 qui devrait également être établit à Jérusalem Est et dans la région du « triangle » « si il y a d’autres émeutes », se referant à une concentration de villes et villages arabes israéliens

dans la plaine du Sharon. « Aucun terroriste ne devrait sortir vivant d’une attaque, » a déclaré Lieberman. « Il faut adopter les règles américaines d’engagement et révoquer le statut de tout résident de Jérusalem Est impliqué dans le terrorisme, » a-t-il poursuivi. Lieberman a également proposé un couvre-feu sur Jérusalem Est. « Ramallah et Gaza sont derrière l’incitation apparaissant à travers les medias palestiniens et les réseaux sociaux, » a ajouté Lieberman. Le maire de Jérusalem, Nir Barkat, a également appelé à un couvrefeu sur Jérusalem Est. « Vous allez bientôt entendre parler de mesures drastiques qui n’ont pas été vues jusqu’à présent, » a déclaré Barkat. « Elles seront coordonnées avec le Shin Bet et la police, » a-t-il ajouté. « Tout en invitant les forces gouvernementales et de sécurité à aiguiser leurs mesures, nous appelons également les résidents à ne pas prendre la justice entre leurs propres mains, » a poursuivi Barkat.

Alors que l’escalade des violences se poursuit en Israël et dans les Territoires, le Conseil de sécurité de l’ONU a commencé vendredi à discuter d’un projet français de déclaration condamnant les violences en cours entre Palestiniens et Israéliens et appelant au maintien du « statu quo » sur l’ultra-sensible l’esplanade des Mosquées. Troisième lieu saint de l’islam, également révérée par les juifs, l’esplanade des Mosquées est régie par des règles (dites le « statu quo ») qui autorisent les juifs à s’y rendre à certaines heures mais leur interdit d’y prier. Les musulmans peuvent y prier à toute heure mais sont régulièrement soumis aux restrictions de la part des Israéliens qui en contrôlent l’accès. Les Palestiniens accusent Israël de vouloir modifier le « statu quo », ce dont le Premier ministre Benjamin Netanyahou s’est toujours défendu. La question passe pour un facteur primordial des tensions actuelles. « Israël est le garant des lieux saints » Israël s’est indigné dimanche contre l’idée d’une présence internationale sur esplanade des Mosquées à Jérusalem, allant jusqu’à accuser Paris de « récompenser le terrorisme ». « Israël rejette la proposition française au Conseil de sécurité (de l’ONU) car elle n’inclut aucun rappel de l’incitation à la violence et au terrorisme de la part des Palestiniens, et elle appelle à l’internationalisation du mont du Temple », nom donné par

Israël à l’esplanade des Mosquées, a dit le Premier ministre israélien. « Israël, et Israël seul, est le garant des lieux saints sur le mont du Temple », a-t-il ajouté. « Il est essentiel que la réaction du Conseil de sécurité contribue à l’apaisement, en appelant au calme et à la retenue de l’ensemble des parties ainsi qu’au respect du statu quo sur l’esplanade des Mosquées », a dit dimanche le porte-parole des Affaires étrangères françaises, Romain Nadal. L’idée d’une présence internationale sur l’esplanade « peut faire partie des idées » avancées dans la discussion, dit une source diplomatique occidentale. « Israël veillera à la protection des lieux saints, et protégera le statu quo. Israël, ce n’est pas le problème sur le mont du Temple, c’est la solution », a dit Benjamin Netanyahou en citant la destruction de mosquées par des extrémistes musulmans à travers la région ainsi que l’incendie par des Palestiniens, vendredi, d’un lieu révéré par les juifs en Cisjordanie occupée. Un soutien américain? Le ministre du Tourisme Yariv Levin, membre du Likoud, le parti de droite du Premier ministre, a affirmé à la radio publique qu’Israël « avait obtenu le soutien des Américains pour bloquer l’initiative française. Nous n’accepterons pas une remise en cause de la souveraineté d’Israël sur Jérusalem réunifiée ». L’esplanade des Mosquées se trouve à Jérusalem-Est, la partie palestinienne de la Ville sainte qu’Israël occupe depuis 1967 malgré les condamnations des Nations unies. Les Palestiniens veulent en faire la capitale de leur futur Etat.




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