Israël Actualités n°386

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GRATUIT - Numéro 386 - Edition du 5 Avril au 11 Avril 2016

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 5 Avril au 11 Avril 2016

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BDS : Bas les Masques !

Boycott, désinvestissement, sanction. Ce sont les trois termes qui se cachent derrière l’acronyme BDS. Censé lutter contre la politique colonisatrice et l’appartheid qu’imposerait, selon leurs croyances, l’Etat israélien, ce mouvement n’a en fait qu’un seul objectif : populariser l’antisionisme et la haine des juifs dans le monde entier. Très actifs en France, les militants BDS, agissent avec autant d’objectivité qu’en toute impunité. Ils gâtent les fruits et légumes en provenance d’Israël dans les supermarchés, contraignent les commerçants à retirer les marchandises fabriquées dans l’Etat hébreu et diligentent toutes sortes d’actions de boycott contre tout ce qui, en France, s’apparente à Israël : compagnie artistique, exposition, cinéma… Pour eux, tout ce qui vient d’Israël est honni. Après avoir humilié en plein Paris, les danseurs de la Batsheva Dance Compagny lors de leur passage dans la capitale, les voilà qui ont encore frappé. Ils s’en sont pris, dans le métro parisien aux affiches de l’exposition «Open A Door to Israel» qui a lieu jusqu’au 10 Avril au Carrousel du Louvre... Cette manifestation culturelle, aussi intelligente qu’insolite, permet de faire connaissance avec toutes les facettes du pays en poussant des portes. Moderne, connectée, la scénographie de cette expo 2.0 est le reflet de ce qu’est Israël : un état à la pointe de la modernité qui a su marier à merveille tradition et technologie, spiritualité et laïcité, mixité et identité juive. C’en est trop, bien sûr, pour ceux qui voudraient voir dans l’Etat hébreu un vilain colonisateur, créateur de discrimination, de haine et d’oppression à l’égard du « peuple palestinien ». Alors les voilà qui, en toute tranquillité, ont pu déchirer et ruiner toutes les affiches faisant la promotion de cette superbe manifestation culturelle, sans que quiconque intervienne. Le plan Vigipirate est à son comble, les agents RATP mobilisés, la police et la gendarmerie déployées en masse, mais manifestement, lorsqu’on véhicule la haine du juif et que l’on se comporte comme les nazis et la Guestapo durant les heures sombres de l’Occupation, personne ne voit, personne n’entend, personne n’intervient. Si un simple quidam allume une cigarette ou saute par-dessus un portique parce qu’il a oublié de recharger son pass Navigo et a peur d’être en retard au tra-

Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

vail, il y a fort à parier qu’il terminera au poste. Mais si l’on propage la haine des juifs sur le sol français, on peut agir en toute impunité. C’est à se demander, même, si les caméras de surveillance du réseau de transport parisien n’ont pas l’objectif sélectif ! Aussi séléctif d’ailleurs que le prétendu souci pour le respect des Droits de l’Homme que prêchent ces militants endoctrinés. Car si c’est bien du respect dû à chaque être humain qu’il s’agit pourquoi ne les voit-on pas s’indigner lorsque l’Iran, l’Arabie Saoudite, la Syrie sont exposées dans Paris. Respecte-t-on les droits de l’Homme ou de la Femme en Iran ? Et lorsqu’un homosexuel palestinien, ou un simple opposant politique est battu, torturé ou assassiné par le Hamas, pourquoi ne se mobilisent-ils pas ? Les victimes palestiniennes ne les intéressent-elles que lorsqu’Israël est le méchant de l’affaire ? La réponse, vous la connaissez. L’antisionisme est la version chic et politiquement correcte de l’antisémitisme. Le reste n’est que littérature. Je voudrais cependant revenir sur la dégradation des affiches et les suites que comptent donner les parties lésées à cette affaire. En l’occurrence la RATP et sa régie publicitaire Métrobus. Vont-elles porter plainte pour ces dégradations ? Et nos institutions communautaires, vontelles s’associer à cette action en justice, si tant est qu’elle ait lieu ? Je l’espère, d’autant que le PDG de la régie publicitaire en question n’est autre que monsieur UNGER, Vice-Président du CRIF et accessoirement président de J Street, association à but non lucratif pro-israélienne de gauche. Quant à la RATP, entreprise gangrenée par l’islamisme radical, comme le dénoncent de nombreux salariés, (rappelons qu’un des terroristes du 13 novembre y était employé), il sera intéressant de savoir quelle suite elle compte donner à cette affaire… Mais je vous l’avoue, c’est à monsieur Unger que nos questions s’adressent plus particulièrement, c’est sa réaction que nous voulons connaître. En digne défenseur des intérêts de notre communauté, entrepreneur lésé par ces actes de malveillance et citoyen français concerné par toute action de boycott qui, rappelons-le, est punie par la loi en France, il ne peut que donner suite et agir en justice. Non ?

Régie publicitaire exclusive Oméga Editions 242, boulevard Voltaire 75011 Paris vFrance Crédits photo Alain Azria : 06 21 56 22 13 Abonnement : 06 67 44 3000

Am Israel Hai... Alain Sayada Je voudrais remettre dans le contexte les propos tenus sur la Une de notre journal la semaine dernière dans lequel nous mentionnions que le Maguen David contredisait les accusations de Tsahal sur les événements tragiques à Hevron. Suite à une erreur d’impression, la page où se trouvait l’article reprenant la Une a disparu de la maquette et de ce fait, l’accroche de Une sur le Maguen David Adom prêtait à confusion : il nous paraît important de préciser que le MDA

Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

a toujours apporté son soutien indéfectible à Tsahal et à ses soldats et intervient sur toutes les situations d’urgence pour prendre médicalement en charge TOUS les blessés ou les malades sans exception. Les secouristes présents à Hevron ont, par leur témoignage, permis de mieux comprendre la situation sur place et la réaction du jeune soldat Azria. Leur récit, objectif et précis, a permis d’éclaircir cette affaire qui a mis le pays en émoi.

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À LA UNE

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Lehaim! La Chine, 3ème partenaire d’Israël, avec un volume de $8 milliards/an L’économie israélienne a connu en 2015 une croissance stable à 2,5% qui devrait se poursuivre cette année, tandis que le chômage a reculé à son niveau le plus bas depuis trois décennies, selon un rapport de la Banque d’Israël. L’économie israélienne a connu en 2015 une croissance stable à 2,5% qui devrait se poursuivre cette année, tandis que le chômage a reculé à son niveau le plus bas depuis trois décennies, selon un rapport de la Banque d’Israël. Le taux modéré de la croissance du Produit intérieur brut (PIB), qui avait atteint 2,6% en 2014, est «surtout le résultat de l’atonie de l’économie mondiale ce qui a eu un impact négatif sur la demande pour les exportations israéliennes», souligne la banque centrale dans son rapport annuel.

Le soldat de Hébron : de coupable à héro La vidéo d’un jeune soldat de Tsahal abattant un terroriste palestinien blessé gisant sur le sol à Hébron, le 24 mars dernier, a suscité un immense émoi en Israël et au sein de la communauté internationale. Alors que les premières réactions condamnaient un acte «honteux» et «contraire à l’éthique de l’armée israélienne», les soutiens au soldat franco-israélien se font aujourd’hui de plus en plus nombreux au fur et à mesure que l’enquête avance. De nouveaux éléments d’enquête nous parviennent chaque jour au sujet de l’incident impliquant celui que l’on appelle désormais le «Soldat de Hébron». Les premières réactions à chaud ne laissaient guère de place au doute quant à la culpabilité du jeune Franco-Israélien dont l’identité est désormais protégée par la censure, même si son nom a fuité sur les réseaux sociaux. La vidéo, filmée par un arabe membre de l’ONG d’extrême gauche B’tselem, montre le jeune homme abattant, semblet-il de sang froid, un terroriste palestinien blessé et à terre, d’une balle dans la tête alors qu’il venait de poignarder un soldat stationnant sur les lieux du drame. Aussitôt publiée, la vidéo devenue virale a suscité une vague de condamnations et de critiques à l’égard du jeune ayant tiré. Et pourtant... Et pourtant, ses soutiens se font aujourd’hui plus nombreux. Et pour cause : de multiples témoignages des personnes présentes sur les lieux du drame corroborent la défense de l’accusé. Ce dernier proclamait avoir agi ainsi pensant que l’assaillant dissimulait sous son manteau une ceinture d’ex-

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plosifs. Il aurait alors, selon lui, abattu le terroriste pensant annihiler la menace d’un danger immédiat. Un contexte qu’il n’est plus le seul à décrire. Les urgentistes du Magen David Adom, présents au moment des faits, confirment les dires du soldat. Par ailleurs, un spécialiste du comportement ayant décrypté les mouvements de l’assaillant au sol, atteste que le terroriste manifestait une gestuelle suspecte. Autant de nouveaux éléments qui obligent désormais Tsahal à revenir sur ses premières décisions et aux procureurs militaires à qualifier l’acte non plus «d’assassinat» mais «d’homicide involontaire». Une décision décriée par les palestiniens et par d’autres Organisations de défense des droits de l’Homme dont Amnesty International. La semaine dernière, ces détracteurs ont exhorté la France à poursuivre le soldat pour «crimes de guerre» si le système judiciaire israélien «échouait à le juger convenablement». Une intervention légalement possible mais qui s’avèrerait peu probable au regard des complications diplomatiques qu’une telle action engendrerait entre les deux gouvernements. Le jeune soldat, à peine âgé de 18 ans, a toujours affirmé qu’il croyait sincèrement avoir affaire à un terroriste lourdement armé. Il n’est plus désormais emprisonné et a pu revoir sa famille. Dans le monde entier et surtout en France, pays dont il est originaire, la mobilisation pour qu’il soit considéré comme un jeune courageux ayant fait son devoir et non un criminel ayant commis une bavure ne faiblit pas…

«En revanche, la forte baisse du coût de l’énergie globale et du prix des matières premières a été positive pour l’économie», ajoute le rapport rendu public dimanche. Pour 2016, la banque centrale table sur une croissance du PIB de 2,8%. Les exportations se sont contractées en 2015 à la suite de la baisse de la compétitivité due à l’appréciation du Shekel par rapport aux devises étrangères. Cette tendance a été compensée par la consommation intérieure portée par une augmentation des salaires réels (+3%). L’inflation a été négative (-1%) tandis que le taux directeur de la

banque centrale a été ramené à 0,1%, son plus bas niveau historique. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est félicité dans un communiqué qu’Israël soit parvenu «au plein emploi». Le chômage n’a cessé de reculer depuis cinq ans pour atteindre 5,3% l’an dernier contre 5,9% en 2014 et une moyenne annuelle de 10,4% entre 1995 et 2010, selon le rapport. Le taux de chômage n’a jamais été aussi bas depuis le milieu des années 80, selon les données du bureau central des Statistiques. La banque centrale attribue ce bon résultat à la création d’emplois des entreprises commerciales et les services financiers ainsi que dans le secteur public. Sur le plan extérieur, M. Netanyahu a insisté sur la nécessité d’accorder la priorité aux exportations vers les pays asiatiques. «Nous avons commencé des discussions sur un accord de libre échange avec la Chine. Au même moment, nous discutons avec le Japon pour parvenir à un accord commercial sur la clause de la nation la plus favorisée. Tout le gouvernement œuvre pour ouvrir les marchés asiatiques. C’est un changement significatif et je dirais même historique», a-t-il ajouté. La Chine est le troisième partenaire économique d’Israël, avec un volume de plus de huit milliards de dollars par an, selon M. Netanyahu. Source: http://www.20minutes.fr

Salaires plafonnés : l’Association des banques d’Israël contre la nouvelle loi

Le Parlement israélien a adopté dans la nuit de lundi à hier une loi limitant les salaires des patrons de banque à 651 000 dollars par an et décrite en Israël comme l’une des plus restrictives des pays ayant un système bancaire libre.

de tout commentaire hier, mais des médias rapportent qu’elle envisage de saisir la Cour suprême.

Cette loi stipule qu’aucun salaire versé dans le secteur financier ne peut excéder 35 fois celui de l’employé le moins bien payé au sein de la même société, avec une limite supérieure infranchissable de 2,5 millions de shekels.

Certains éditorialistes israéliens ont mis en garde contre le tort que cette loi pourrait causer à l’économie israélienne, la décrivant comme sans précédent par sa rigueur. « Israël, un pays en quête d’investissements, ne peut pas adopter les positions les plus extrêmes sur le sujet », pouvait-on lire dans le quotidien de gauche Haaretz.

Elle « répond à un problème d’éthique et de valeurs quand il s’agit des salaires de ceux qui gèrent l’argent du public », indique un communiqué du Parlement citant le président de la commission parlementaire des Finances Moshe Gafni, membre d’un des partis ultraorthodoxes de la Knesset.

Cette loi a été adoptée par les 56 députés présents à la Knesset, qui compte 120 sièges. La semaine passée, Eli Groner, directeur général du cabinet de Benjamin Netanyahu, avait déclaré sur la radio publique : « Nous ne pensons pas qu’il serait bon qu’elle soit étendue à d’autres secteurs. »

L’Association des banques d’Israël se gardait

Source: https://www.lorientlejour.com


À LA UNE

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Une banque égyptienne publie le taux de change du Shekel… et provoque une émeute paraphrase de l’appel d’al-Sisi. Des images ont également été répandues superposant le visage d’al-Sisi sur une pièce de monnaie israélienne. Les Frères Musulmans ont noté sur leur site que la publication du taux de change vient en dépit du fait que la banque centrale d’Egypte interdit l’utilisation de la « monnaie d’occupation » dans les banques en Egypte. Zaki al-Ranimi, un porte-parole de la banque centrale d’Egypte, a déclaré en réponse à la rumeur que le Shekel reste interdit pour usage commercial en Egypte, et qu’il y un comité de surveillance d’application de l’interdiction sur les banques égyptiennes.

La deuxième plus grande banque d’état de l’Egypte, la banque Misr, a soulevé un tollé la semaine dernière en publiant le taux de change entre le Shekel israélien et la Lire égyptienne. En réponse aux lourdes critiques, l’Egypte a rappelé que le Shekel est toujours interdit pour usage dans le commerce à l’intérieur du pays.

ce mois-ci lorsque 467 des 595 députés égyptiens ont voté pour la démission du député Tawfiq Okacha pour « crime » après qu’il ait rencontré l’ambassadeur d’Israël en Egypte.

Une flopé d’égyptiens a critiqué ce qu’ils considéraient comme une étape vers la normalisation avec l’état juif. Malgré le traité de paix de 1979, l’Egypte reste ouvertement hostile à Israël, comme cela a été affiché plus tôt

« Le régime militaire fait voler un ballon d’essai devant le public égyptien pour la normalisation avec l’ennemi. Al-Sisi a trouvé une solution magique pour échapper aux tunnels sombres de l’échec économique via la porte

La publication du taux de change du Shekel a été condamnée sur des sites identifiés à l’opposition égyptienne et aux Frères Musulmans.

sioniste, » a accusé un site associé aux extrémistes musulmans. D’autres ont noté comment quelques jours seulement après la publication du taux de change, al-Sisi a demandé à chaque égyptien possédant un téléphone cellulaire de faire un don d’une lire à l’état tous les matins, de manière à sauver le pays de la mauvaise situation économique. « Faites un don d’un Shekel à l’Egypte tous les matins, » dit un tag qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux égyptiens depuis, dans une

Le taux de change a été publié seulement parce que la monnaie est échangée dans les banques à travers le monde, a déclaré al-Ranimi. Il a ajouté qu’al-Sisi n’avait aucun lien avec la publication. Malgré la réponse de la banque centrale, certains économistes estiment que la publication du taux de change découle de la silencieuse entente entre Israël et le gouvernement al-Sisi sur l’assouplissement des formalités pour les touristes israéliens.




À LA UNE

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Yitzhak Herzog (Israël) impliqué dans un dossier de Corruption ?

Le chef de l’opposition israélienne Yitzhak Herzog fait l’objet d’une enquête pour corruption, rapporte la chaîne arutz 2 mercredi après-midi. Herzog est le deuxième homme politique à faire l’objet d’une enquête au cours des dernières 24 heures. Il est soupçonné d’avoir enfreint la Loi du financement des partis.

Benjamin Netanyahu: «J’ai plusieurs amis indonésiens sur Facebook» Benjamin Netanyahu a rencontré à Jérusalem une délégation de journalistes indonésiens qui sont en visite en Israël cette semaine, invités par le ministère des Affaires étrangères. Israël et l’Indonésie ne disposent pas de relations diplomatiques officielles mais des liens d’affaires entre les deux pays existent. Netanyahu : «Le temps est venu pour nos deux pays de créer des relations officielles. Nous avons de nombreuses raisons de coopérer ensemble, notamment dans les domaines de l’eau et des nouvelles technologies. Israël a d’excellentes relations avec plusieurs pays d’Asie, en particulier la Chine, le Japon, l’Inde et le Vietnam. Nous approfondissons aussi nos relations diplomatiques avec l’Afrique, l’Amérique latine et la Russie. Les relations avec le monde arabe sont également en train de changer. En effet, nous sommes des alliés dans la lutte contre l’islam radical. Les relations entre Israël et l’Indonésie doivent aussi changer. J’ai plusieurs amis indonésiens sur Facebook. Le temps est venu de changer nos relations ; les raisons qui ont empêché se rapprochement ne sont plus pertinentes et j’espère que votre visite permettra aux deux pays de se rapprocher».

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Cette rencontre entre la délégation Indonésienne et Netanyahu arrive deux semaines seulement après qu’’Israël ait empêché le ministre indonésien des Affaires étrangères, Retno Marsudi, de se rendre dans la ville de Ramallah pour rencontrer les responsables de l’Autorité palestinienne parce qu’elle n’avait pas voulu rencontrer des responsables du gouvernement israélien. Après cet incident, le ministre adjoint des Affaires étrangères Tzipi Hotovely avait déclaré que l’intention de Marsudi de ne pas rencontrer de représentants officiels à Jérusalem était une violation d’un accord secret préalablement convenu entre Israël et l’Indonésie. Tzipi Hotovely avait déclaré : «Malgré le fait que l’Indonésie n’ait pas de relations diplomatiques officielles avec Israël, nous avons des contacts sur un large éventail de questions et nous cherchons tout le temps à améliorer nos relations «.

À ce stade de l’enquête, la police et l’administration fiscale recueillent les documents pertinents à l’aide des autorités. “C’est un scandale politique que le Likoud et ses militants ont tenté de diffuser avant les élections et qui a déjà été démenti,” Herzog a déclaré lors d’une conférence à l’Université de Tel

Aviv. “Je suis certain que l’enquête va permettre de réfuter ces accusations une fois pour toutes. Je vais coopérer pleinement avec tout ce qu’on me demandera de coopérer afin de clarifier cette situation le plus tôt possible” a-t-il ajouté. Mercredi matin, le ministre israélien de l’Intérieur Arieh Deri a évoqué pour la première fois l’enquête pour “possibles actes criminels” dont il fait l’objet et qui a été révélée mardi soir par la chaîne Aroutz 2. Herzog avait déjà été soupçonné d’avoir enfreint la Loi du financement des partis lors des élections de 1999.

Herzog (Israël) : «Je suis sûr que l’enquête réfutera des affirmations délirantes». Les allégations contre Isaac Herzog au sujet du financement de sa campagne remontent aux primaires du parti travailliste de 2013, au cours desquelles il a battu la présidente de l’époque, Shelly Yachimovich. Bien que Herzog ait une réputation relativement bonne, ce n’est pas la première fois qu’il fait face à des soupçons concernant le financement de ses campagnes. Il a une fois, de façon mémorable, exercé son droit de garder le silence quand il faisait l’objet d’une enquête en 1999, alors qu’il était secrétaire du cabinet, pour de prétendues irrégularités de financement dans la campagne du Premier ministre de l’époque, Ehud Barak. Herzog a réagi à l’information en rejetant l’enquête qu’il considère être le produit de « politique délirante remuant la boue » promue par le parti du Likud et des « activistes frustrés » avant les élections à la Knesset de

l’année dernière « et qu’il a niée à l’époque ». « Je suis sûr que l’enquête réfutera ces affirmations délirantes une bonne fois pour toutes », a-t-il affirmé dans une déclaration, promettant de « coopérer pleinement » avec n’importe quelle partie de sorte que « la question soit clarifiée le plus tôt possible ». Le procureur général, Avichai Mandelblit, a confirmé que son bureau s’occupait de l’enquête préliminaire sur les allégations « d’actes criminels » commis par Isaac Herzog, a indiqué la Deuxième chaîne. Mandelblit a souligné qu’il n’y a pas d’enquête officielle à ce stade. Source: Times of Israel (Copyrights)



À LA UNE

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Israël tel quel (Première partie)

Elham Al Kamlat Nombreux sont ceux, désormais, qui ont raël tel qu’il est ». compris que la défense de l’Etat d’Israël et du peuple juif passe, aussi, par une guerre Je dois dire que j’ai été très agréablement surde communication, avec pour objectif de prise du travail déjà accompli cette association répondre, point par point, aux contre-vé- qui a moins d’un an d’existence. En effet, Nirités et approximations avancées pour dé- cole Riahi, aidée d’une équipe composée en crire notre peuple. tout et pour tout de quatre personnes (Sarah Novak - photos, Lionel Szapiro - rédacteur Cette guerre peut revêtir de nombreuses en Chef, Jean-Jacques Vervialle - technique, formes, variées, complémentaires et toutes Maxime Vervialle - webmaster), est allée à la indispensables. rencontre de nombreuses personnes vivant en Israël, et nous a ainsi ramené des témoignages J’aimerais néanmoins, aujourd’hui, attirer qui, je pense, réussiront à démonter des cliparticulièrement l’attention sur une de ces chés et à nous enseigner des choses, que nous formes de communication dont le concept ignorions nous-mêmes d’ailleurs pour cerm’a séduite, celui initié et développé par l’As- tains d’entre nous dont je fais partie. sociation « Israël and Yoo ». L’idée de Nicole Riahi est de récolter et rasEn effet, sa présidente, Nicole Riahi, a com- sembler ces témoignages en plusieurs catégopris que le discours de vérité le plus efficace ries : agriculture, culture, diplomatie, mode, est encore celui tenu par les principaux inté- patrimoine, innovation, Israël carrefour monressés, sans autres intermédiaires qu’une ca- dial, life style, littérature, médias, melting méra et un bloc-notes. potes, musées, musique, science, solidarité, sports. Comme nous ne pouvons hélas rester Car ici, il n’est nullement question de faire longtemps ensemble, je me suis efforcée de un éditorial ou un reportage classique où l’on ne puiser dans cette richesse que trois témois’efforce de démontrer et d’argumenter. Non, gnages particulièrement significatifs (je vous l’idée est encore plus simple et plus forte : la invite vivement à écouter et lire les autres parole est donnée directement aux acteurs vi- http://www.israelandyoo.com/). vant en Israël, juifs, arabes, chrétiens, druzes, bédouins…Scientifiques, artistes, commer- Les deux premiers sont de deux non-juifs. çants, femmes au foyer, notables… Et c’est cette simplicité de concept qui rend la parole, En premier lieu, celui de Elham Al Kamlat, ainsi libérée, bien plus forte que toute dé- femme au foyer de la communauté bédouine monstration intellectuelle, pour décrire « Is- de la ville de Rahat, au sud d’Israël. Elham y

Texte prononcé par Meir Zadok dirige un centre d’aide sociale, dont l’un des est derrière le projet phare Sésame à Amprogrammes s’intitule « les femmes parlent mam qui vise à établir les infrastructures de du travail », « destiné aux femmes bédouines radiations synthotron avec des scientifiques qui veulent avancer dans la vie et être indé- du monde arabe tels que des iraniens, des pendantes financièrement. » Il leur permet marocains, des égyptiens, des jordaniens, et d’exploiter notamment les travaux qu’elles ça marche. Nous l’appelons Sésame espérant faisaient d’ordinaire pour le cercle familial, qu’il ouvrira la voie de la paix et l’interactelles des décorations de tente, pour en faire tion entre nos peuples. Pour moi, être israéune source de revenus. Elham est fière de cette lien, c’est fascinant. Vous grandissez avec des initiative et n’imagine pas habiter ailleurs gens d’Ethiopie, des gens qui viennent des qu’en Israël. « Je pense que j’ai beaucoup de pays majeurs dans le monde, comme les Etats chance d’être née en Israël, car je sais que dans Unis, l’Angleterre, la France. Nous avons une beaucoup de pays autour de nous, les femmes population issue d’une centaine de pays de n’ont aucune des opportunités que j’ai. Pour différentes cultures, différentes nourritures, et moi, être israélienne, c’est pouvoir dispenser tout ce monde cultive le vivre ensemble harmon savoir et aider les autres femmes à de- monieusement grâce à l’éducation, la santé. venir indépendantes financièrement, et leur » (http://www.israelandyoo.com/video/meirfaire comprendre que chacune a en elle les zadok/) ressources nécessaires pour vivre en harmonie dans la société israélienne. ».( http://www. Nous savions déjà, pour reprendre les termes israelandyoo.com/video/bedouins-elham-al- de Meir Zadok, « que c’est un miracle de voir kamlat/) une population de réfugiés d’Europe après la deuxième guerre mondiale, des réfugiés de Le deuxième est celui du représentant de la pays arabes qui arrivèrent ici dans un pays communauté Druze: le cheikh Dr. Fayez Az- aride, nu, sans eau, sans ressources minérales. zam, qui fait partie de la dixième génération Pour moi qui ai vécu depuis l’âge de cinq ans druze vivant en Israël. « Les Druzes en Israël à ce jour, je le dis : nous sommes passés de depuis la création de l’Etat se sont intégrés di- l’âge de pierre à l’industrie hight tech en une rectement que ce soit en politique, sur le plan génération. » économique ou sécuritaire du pays, et c’est pour cela qu’ils ont compris l’importance Ces reportages de Nicole Riahi nous rapd’être des citoyens fidèles. Ils s’engagent à pellent aussi autre chose : qu’Israël a réussi l’armée comme tous les juifs et pensent qu’Is- quelque chose qui nous échappe encore ici, raël doit être un pays démocratique dans le- en Occident, l’intégration des communautés quel toutes les religions et cultures puissent dans le respect de celles-ci. Même en ce dovivre en paix et en harmonie. Je me considère maine, nous avons à apprendre de ce pays. comme Israélien-Druze, j’aime le pays et je me mobilise pour sa sécurité, je veux son Pays tellement démocratique et tellement fort développement et sa réussite. » (http://www. qu’il peut se permettre d’entretenir des relaisraelandyoo.com/video/druze-fayez-azzam/) tions scientifiques, culturelles, économiques avec des peuples dont les dirigeants ont juré Le troisième témoignage est de Meir Zadok, sa perte. Directeur de l’Académie des Sciences à Jérusalem, dotée de scientifiques de renommée Voilà ce qu’est Israël. mondiale (5 de ses membres sont des prix Nobel). Il nous raconte que « même quand Nicole Riahi m’a confié se sentir immenil y a eu la révolution et la contre révolution sément riche grâce aux découvertes, aux en Egypte, l’Académie a maintenu son centre échanges humains, qui jalonnent son travail. intitulé « Académie es Sciences d’Israël au Caire. Depuis le retour au calme en Egypte, Néanmoins, elle ne peut faire tout toute seule. nous avons repris nos relations scientifiques Il faut se rapprocher et aider, financièrement avec nos voisins avec les hauts et les bas de et intellectuellement, Israël and Yoo, pour déla situation politique. Nous avons également multiplier la force de frappe de ses messages. de bonnes relations avec des scientifiques de l’autorité palestinienne et nous avons gardé Pour notre bien à tous. les mêmes relations avec la Jordanie. Israël Susan Hofen


À LA UNE

Dans le cadre de la guerre de communication destinée à répondre, point par point, aux contre-vérités et approximations avancées pour décrire et décrier notre peuple, j’ai eu envie de vous parler l’autre jour de l’Association «Israël and Yoo», qui, en donnant directement la parole aux acteurs vivant en Israël, juifs, arabes, chrétiens, druzes, bédouins…Scientifiques, artistes, commerçants, femmes au foyer, notables… réussit à dépeindre «Israël tel qu’il est» Cette semaine, l’Ambassade d’Israël a inauguré un autre projet répondant au même objectif, l’exposition «Open a door to Israël», qui se tient jusqu’au 10 avril 2016 au Carrousel du Louvre. Cette exposition mise sur l’aspect ludique et interactif de 9 portes, pour faire découvrir Israël, au travers de 9 thèmes : réaliser, s’engager, réunir, le patrimoine, oser, s’exprimer, espérer, apprendre et la famille. Après avoir connu un succès à Rome, puis à Varsovie, c’était au tour de Paris d’abriter cette exposition peu commune, avant de se tenir dans les prochains mois à Moscou et en Amérique du Sud. L’inauguration de cette dernière a réuni, autour de Madame l’Ambassadrice d’Israël Aliza BIN-NOUN, une assistance très diverse, qui s’est vite prise au jeu de l’originalité et de l’interaction de ces 9 portes, qui auront été ouvertes un nombre incalculable de fois. En présence de Marc Attali, Ministre plénipotentiaire de l’ambassade d’Israël en France, Joel Lion, conseiller à la division «Media et affaires publiques» du ministère des affaires étrangères à Jérusalem et Commissaire de l’exposition, Ido Bromberg, Directeur des Relations Publiques de l’Ambassade, Yossef Alfassi, Ministre de l’administration, et de

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Israël tel quel (Deuxième partie)

Arik Elazar, l’attaché de Défense de l’Ambassade d’Israël, nous avons pu noter la présence, entre autres, de son Excellence M.Carmel Shama Hacohen, Ambassadeur et Délégué permanent d’Israël auprès de l’UNSECO, Gil Taieb, Vice-Président du C.R.I.F., Ariel Amar, Président de la région Ile de France du C.R.I.F., le Rabbin Moshé Sebbag, le dessinateur Plantu, le député de la 8ème circonscription des Français établis hors de France Meyer Habib, Arié Bensemhoun, Président d’ELNET, Serge Hadjenberg, directeur de Radio J, Jean-Jacques Curiel, Conseiller auprès du Président du Parti Radical, Secrétaire Général de l’Association Nationale «Judaïsme et Liberté», le réalisateur Alexandre Arcady, le Président de la Fédération des Juifs Noirs de France Guershon Nduwa…, le Président des Consistoires Joel Mergui, le réalisateur Steve Suissa, l’acteur Patrick Braoudé, le journaliste Michel Zerbib, Sacha Reingewirtz, le Président de l’U.E.J.F.., Patrick Klugman, Adjoint à la Mairie de Paris, Victor Wintz, Directeur Général du Maguen David Adom... Il est difficile de résumer un événement aussi dense en informations, tant on a envie de rapporter tout ce que nous y avons vu et apprécié. Je ne peux qu’encourager tout le monde à se rendre d’urgence à cette exposition puverte à tous et gratuite (cliquer ici pour réserver en ligne : https://docs.google.com/forms/d/1U9RIHtJO48QYwIeWieLbqQfUAtNtwu3V_ k2qy7AyyoI/viewform?c=0&w=1) En attendant, on retiendra le plaisir évident qu’ont eu les invités à ouvrir ces portes et à suivre les instructions et invitations proposées derrière chacune d’elles. C’est ainsi que Meyer Habib et Plantu ont, je crois, exploré avec avidité la porte «apprendre», derrière laquelle une classe d’enfants israéliens propose, après nous avoir

invités à cliquer sur leurs petites têtes, des questions-quizz sur Israel. J’ai surpris Serge Hadjenberg captivé par l’ascenseur à dix niveaux accessible en ouvrant la porte «réaliser», chacun des étages offrant un résumé sur dix grandes entreprises israéliennes ayant offert un progrès considérable. Ainsi en appuyant sur le 8ème étage, nous arrivons à la société Teva. Au 10ème, nous atterrissons au sein de l’entreprise Pillcam, qui a mis au point un outil mini invasif sous forme de gélule qui permet de voir directement à l’intérieur du colon. Le réalisateur Steve Suissa et beaucoup d’autres se sont pris au jeu en jouant à la raquette avec l’ordinateur derrière la porte «s’engager». La porte «patrimoine» présente, en tournant le cadran de l’histoire, un résumé des grandes étapes de l’histoire d’Israel. La porte «espérer» offre la possibilité de consulter des aspects de l’action bénéfique d’Israël dans le monde, dans les domaines : lutte contre le sida, santé des enfants, humanitaire, hôpitaux de campagne, technologie agricole.

sible, conviction qui a permis la construction de l’Etat d’Israel. «Nous abordons le monde avec un esprit d’aventure qui va au-delà de la simple exploration : il est audacieux, ingénieux et pionnier. Cet esprit est marqué par une conviction volontariste dont les étrangers disent qu’elle est plus forte que partout ailleurs dans le monde.» Il est évident que la majorité des invités de cette inauguration n’auront au final que peu appris, quoi que, pour ma part, je fasse partie de ceux qui méconnaissent la société israélienne. Mais là n’était pas l’essentiel. Je crois pouvoir dire avec certitude que ces invités ont été surtout ravis et heureux de voir cette réalisation, conscients qu’ils ont été de son impact potentiel auprès du public auquel est destiné à l’origine cette exposition : ceux qui ne savent pas grand chose d’Israël et qui ne demandent qu’à apprendre.

En ouvrant la porte «s’exprimer», on peut faire la fête et composer avec un DJ sur les plages d’Israel.

Le dessinateur Plantu a d’ailleurs expliqué sa présence par son souci constant d’apprendre. Et a fait part de son souhait de faire venir à cette exposition des journalistes et autres connaissances qui gagneraient à y assister pour modifier leur point de vue, ou du moins leur donner des éléments pour réfléchir. Plantu a d’ailleurs fait de ce souhait une entreprise permanente, grâce à ses dessins. A sa façon et grâce à sa plume, il se rend ainsi dans des écoles pour exposer des dessins sur des sujets particuliers, tel le port du foulard islamique, afin de provoquer des questions et une discussion parmi les élèves.

La porte «famille», après nous avoir invités à sonner, nous convie à différentes scènes de la vie familiale israélienne, juive ou non.

Espérons que l’exposition «open a door to Israel» provoque à son tour de saines questions et discussions.

La porte «oser» projette un film en 4ème dimension basé sur le principe que tout est pos-

En tout cas, chapeau. Susan Hofen

La porte «réunir» propose un selfie aux participants avec des israéliens. Proposition acceptée avec bonheur par Guershon Nduwa.


À LA UNE

Edition du 5 Avril au 11 Avril 2016

Allons au bout de nos rêves

Depuis des années, nous voyons se développer les actions et appels au boycott d’Israël, de son industrie, de ses universités et de sa culture.

Depuis des années, les antisionistes antisémites du BDS et leurs complices de l’extrême gauche, n’ont de cesse de salir l’image d’Israel et de son peuple. Le problème est pris très au sérieux par les autorités israéliennes et la lutte contre ces militants de la haine commence même à porter ses fruits. Parmi les meilleures réponses à ces ennemis de la Paix, il y a la loi qu’il faut faire appliquer et la réalité du terrain: les réalisations économiques, les avancées sociales, les découvertes scien-tifiques et le génie israélien.

Corruption et népotisme: le port d’Ashdod défraie encore l’actualité

Alors que le Port d’Ashdod détient le record de népotisme, le chef du comité d’entreprise est traîné en justice pour corruption et fraude fiscale. Décidément, le port d’Ashdod refuse de quitter la une de l’actualité israélienne. L’entreprise publique fait déjà l’objet de graves accusations de népotisme ; cette semaine, le chef de son comité d’entreprise est soupçonné de corruption, extorsion de fonds et fraude fiscale. CORRUPTION DES DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL Le tout-puissant chef du comité d’entreprise du port d’Ashdod va être traîné en justice. Le procureur vient de publier l’acte d’accusation qui sera débattu devant le tribunal de Beer-Sheva. Les accusations contre Alon Hassan sont sévères : corruption, fraude fiscale, extorsion sous la menace, détournements de fonds, blanchiment d’argent, etc. Alon Hassan, qui a rempli la fonction de président du comité d’entreprise du port d’Ashdod de 2003 à 2013, avait développé à son profit un véritable empire économique à l’intérieur même du port : des sociétés fictives lui auraient permis de profiter de sa position pour s’enrichir indûment, tout en faisant profiter ses proches de ses agissements occultes.

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pratique qui peut se justifier : des nombreuses entreprises sont des « affaires de famille » : rien de plus naturel pour leurs dirigeants de favoriser les membres de la famille dans la hiérarchie qu’ils dirigent. En revanche, lorsque le népotisme touche les entreprises publiques, il s’agit d’un abus de pouvoir en marge de la légalité. PORT D’ASHDOD, CHAMPION DU NÉPOTISME Malgré les démêlées judiciaires qu’elle peut engendrer, la pratique ne recule pas : elle a même tendance à s’accroître. Cette fois-ci, c’est l’Autorité des Entreprises publiques (The Government Companies Authority ou GCA) qui le reconnaît. La GCA gère 90 entreprises publiques qui emploient 60.000 salariés : certaines de ces entreprises publiques sont devenues une affaire de famille, comme ports, aéroport, chemins de fer, électricité, etc. Leurs dirigeants n’hésitent pas à recruter leur personnel parmi les membres de la famille des salariés. En 2015, le record de népotisme parmi les entreprises publiques était détenu par le port d’Ashdod : 42% de ses salariés sont des membres d’une même famille. C’est une nette augmentation par rapport à 2013 : « seulement » 36% de son personnel étaient liés par des liens familiaux. Au second rang pour la pratique du népotisme, figure l’entreprise publique Rafael Advanced Defense Systems Ltd (armement) avec un taux de népotisme de 33%. Viennent ensuite la Compagnie nationale d’Electricité (27%) et le port de Haïfa (26%).

Cette accusation de corruption est à relier à une autre pratique courante dans le port d’Ashdod : le népotisme, c’est-à-dire la tendance à favoriser le recrutement des membres d’une même famille au sein d’une entreprise. En Israël, ce mode de recrutement est fréquent, même s’il est contraire à l’intérêt général et aux règles officielles.

En revanche, le népotisme reste très faible dans la Société nationale des Chemins de fer (3%). Il est même inexistant dans la compagnie NTA qui gère les transports publics dans la région de Tel Aviv ; peutêtre qu’elle n’existe que depuis une dizaine d’années.

Dans le secteur privé, le népotisme est une

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Cette semaine, à Paris, nous avons la chance et le bonheur de pouvoir apprécier la technologie israélienne à travers l’exposition:» Open a Door to Israël» qu’il ne faut absolument pas manquer. Dans la belle salle Gabriel du prestigieux Carrousel du Louvre et ce jusqu’au 17 avril, vous pourrez découvrir ou redécouvrir Israël: son histoire, son peuple, ses valeurs et sa culture. Des portes co-lorées sont installées dans une salle obscure et à chaque ouverture d’une de ces portes, le visiteur découvre une nouvelle facette de l’État juif. Une prouesse technologique qui a déjà conquis les publics de Rome et de Varsovie et qui après Paris, partira pour la Chine et les États-Unis. Une exposition dont vous serez tous fiers et à laquelle il faut inviter tous vos amis qui n’ont pas encore eu la chance de connaître Israël. L’autre moment de bonheur à partager est le Festival du film Israélien de Paris, qui se déroule ac-tuellement au Cinéma les 7 Parnassiens, au 98 avenue du Montparnasse. Parmi les nombreux films proposés, je voudrais vous dire quelques mots sur le merveilleux documentaire de 52 mi-nutes «Tel-Aviv live» réalisé par Nellu Cohn. Il nous présente la Ville Blanche qui ne dort jamais à travers ceux qui font la Culture : Menashe Kadish-

mann, Etgar Keret, Noa et David Tartakover ... Leurs témoignages et les images qui nous sont offertes nous font ressentir l’extraordinaire énergie créatrice de cette ville. Ils nous parlent de cette première ville juive moderne édifiée en 1909 par des juifs depuis l’époque du Second Temple. Cette ville de la Palestine juive que personne ne re-vendiquait alors. Cette ville qui, pratiquement depuis le début, a été la capitale de la nouvelle culture hébraïque. L’histoire du grand chef d’orchestre Mordekhaï Golinkin témoigne du rôle central de la Culture à Tel-Aviv. C’est ainsi qu’en 1924, il décide que Tel-Aviv doit avoir son Opéra ! Il s’adresse alors à Meir Dizengoff, premier maire de la ville, et il obtient un terrain. Son projet : y bâtir un Opéra de 2000 à 2500 places. Certains pensaient alors qu’il s’agissait d’une fantaisie pour cette ville d’à peine 40 000 habitants. Berlin, qui comptait à l’époque, 1,5 millions d’habitants, avait un Opéra de 1800 places ! À cela, Golinkin répondit : « Tel-Aviv a besoin d’un Opéra Populaire et bon marché afin que même les ouvriers puissent y venir» et de rajouter «on ne construit d’Opéra dans une ville qu’une seule fois, il faut donc le bâtir en pensant à l’avenir « Cette histoire de rêveur et de visionnaire est celle du peuple juif qui n’a cessé de rêver, d’espérer et de tout faire pour que ses rêves deviennent réalités. Aujourd’hui, la Palestine d’hier a retrouvé son véritable nom, Israël, et son peuple. Alors que les forces obscurantistes font régner la terreur, détruisent tout sur leur passage et cher-chent à tuer la pensée et la liberté, restons toujours des combattants et des rêveurs. Soyons fiers de cet Etat Juif qui brille parmi les nations libres et démocratiques. Gil Taieb

Le BNVCA salue la décision de la Cour d’Appel de Paris Le BNVCA est satisfait de l’arrêt rendu avec sagesse par la 1ere Chambre de la Cour d’Appel de Paris qui vient de rejeter la Q P C question prioritaire de constitutionalité soulevée par Dieudonné MBALA MBALA, pour retarder l’audience au fond alors qu’il a interjeté appel d’une condamnation du Tribunal correctionnel de Paris du 18 mars 2015 pour apologie du terrorisme, suite à une plainte du BNVCA Depuis 2004,nous poursuivons sans relâche les agissements de Dieudonné .Ainsi, après les attentats terroristes contre «Charlie» et «L’Hypercasher,» il avait osé déclarer et diffuser « JE SUIS CHARLIE mais « Charlie Coulibaly » ,s’identifiant au terroriste antijuif de l’Hypercasher

La Cour a statué et fixé au 11 mai 2016 l’audience de plaidoirie au cours de laquelle Maitre Baccouche représentant le BNVCA Le BNVCA observe toutefois que Dieudonné MBALA MBALA refuse d’assumer ses propos devant ses Juges alors qu’il s’en réclame dans ses spectacles, ce qui ne plaide pas en faveur du caractère soi-disant humoristique de ses saillies. Le B N V CA reste mobilisé en permanence pour dénoncer auprès des autorités de Police et de Justice, les actes et propos immondes qui propagent la haine,notamment lorsque notre pays traverse une période dangereuse . Nous demeurons mobilisés contre le retour de l’horreur et de la barbarie qui a déjà frappé des compatriotes,soldats,journalistes, policiers,et autres citoyens au seul motif qu’ils sont juifs.



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Pour Israël, son admission au GAFI est une belle victoire

Moody’s confirme la notation d’Israël à A1 pour Israël

L’agence de notation américaine Moody’s, considérée comme la plus conservatrice des trois grandes agences de notation internationales, confirme la notation d’Israël à A1, assortie de perspectives stables, a rapporté jeudi le quotidien financier israélien Globes. Selon les experts financiers, cette notation a été attribuée en raison de la “flexibilité économique du pays, et l’efficacité prouvée du gouvernement qui s’applique régulièrement à l’amélioration des données et du financement de la dette.” L’agence fait de plus remarquer que, sans les risques géopolitiques auxquels Israël est exposé, la cote de crédit du pays serait revue à la hausse. Moody’s définit l’économie israélienne comme étant très solide, avec une croissance soutenue principalement par les exportations de l’industrie high-tech. Les économistes de Moody’s précisent que la réussite de ce secteur repose sur un niveau élevé d’éducation de la population, mais aussi sur des dépenses importantes investies dans la recherche et le développement. En outre, la dette d’Israël est faible par rapport au niveau international, et le pays a fait face efficacement à la crise, qui intervient dans toutes les économies mondiales. La faiblesse d’Israël, selon Moody’s, réside dans le manque de stabilité politique ainsi que

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dans les risques sécuritaires en constante augmentation, due à la situation alarmante de la Syrie. L’agence met en garde également contre la menace de l’Iran, qui continue d’alimenter le terrorisme mondial, et plus particulièrement contre Israël. De plus, selon les experts, la valeur élevée du shekel (monnaie israélienne) continue de peser sur les exportateurs et cela se remarque déjà dans les chiffres de l’année 2015 – les exportations ont chuté à 3,1%, pour la première fois depuis 2009. Par ailleurs, tandis que la consommation des ménages demeure le moteur de la croissance économique, le troisième trimestre de l’année 2015 enregistre un ralentissement dû à la vague d’attentats quasi­-quotidiens depuis le 1er octobre 2015. Concernant l’accord gazier signé par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, et rejeté dimanche dernier par la Cour suprême, l’agence Moody’s affirme que les divergences politiques sur le sujet pourraient conduire à une sortie des investisseurs potentiels en ressources naturelles. Moody’s prévoit une croissance de 2,9% en 2016, qui se tenait à 2,5% l’an dernier, et une augmentation de l’inflation de 0,6%, alors qu’une diminution de 1,0% avait été observée l’an dernier. Source: i24News

Après plusieurs tentatives infructueuses, Israël vient d’être accueilli en tant qu’observateur au Groupe d’Action financière qui siège à paris. Le Conseil des ministres hebdomadaire, qui se tient ce dimanche à Jérusalem, avalise la décision du GAFI d’accueillir Israël en tant qu’observateur. Après plusieurs années de candidature, Israël a été enfin accueilli auprès du GAFI, le Groupe d’Action financière, qui élabore des mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux. C’est au cours de la troisième réunion plénière du GAFI, qui s’est tenue sous la présidence coréenne du 17 au 19 février 2016, que le financement du terrorisme a été déclaré la priorité absolue pour le GAFI. Le Groupe a alors accueilli la Malaisie en tant que membre et Israël en tant qu’observateur. Le GAFI est connu aussi sous son sigle anglais FATF (The Financial Action Task Force). LUTTE NOIRS

CONTRE

LES

CAPITAUX

Israël va pouvoir accentuer sa lutte contre le blanchiment des capitaux noirs. Son adhésion au GAFI, même en qualité d’observateur, va lui permettre de coopérer avec d’autres pays qui multiplient leurs efforts de lutte contre le financement du terrorisme à ceux du blanchiment de capitaux. Le Groupe d’Action financière (GAFI) a été créé en juillet 1989 lors du Sommet du G7 de Paris pour examiner et élaborer des mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux. En

octobre 2001, GAFI a étendu son mandat pour intégrer les efforts de lutte contre le financement du terrorisme à ceux du blanchiment de capitaux. Le GAFI se compose actuellement de 37 membres : 35 pays et territoires, ainsi que de 2 organisations régionales. DE LA “LISTE NOIRE” AU GAFI Les objectifs du GAFI sont l’élaboration des normes et la promotion de l’efficace application de mesures législatives, réglementaires et opérationnelles en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et les autres menaces liées pour l’intégrité du système financier international. En commençant par ses propres membres, le GAFI suit les progrès réalisés par les pays dans la mise en œuvre de ses Recommandations, examine les techniques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme ainsi que les mesures permettant de lutter contre ces phénomènes, et encourage la mise en œuvre des mesures adéquates au niveau mondial. Pour Israël, son admission au GAFI est une belle victoire : pendant longtemps, Israël figurait sur la liste noire des Etats non coopératifs établis par le Groupement d’action financière sur le blanchiment de capitaux. Or depuis son adhésion à l’Organisation pour la Coopération et le Development Economiques (OCDE) en 2009, Israël a tout fait pour restaurer son image en la matière. Jacques Bendelac (Jérusalem)


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En 2017, les sachets plastiques seront payants dans les supermarchés d’Israël

Israël s’aligne sur la plupart des pays occidentaux : dès l’an prochain, les sachets plastiques polluants deviendront payants dans les supermarchés. Après trois années d’âpres débats au sein du gouvernement et à la Knesset, les députés israéliens ont finalement donné raison aux défenseurs de l’environnement ; tard dans la nuit d’hier, ils ont adopté définitivement la « loi des sachets ». Cet important dossier de l’environnement a réuni la majorité et l’opposition, puisque la loi a été votée à l’unanimité des députés présents dans l’hémicycle. 275 SACHETS PAR TÊTE ET PAR AN À partir du 1er janvier 2017, les sachets en plastique ne seront plus distribués gratuitement dans les supermarchés d’Israël. Ils seront vendus au prix de 0,10 shekel soit 43 centimes d’euros. La polémique avait longtemps tourné autour du prix qui serait demandé pour un sachet en plastique ; le projet de loi initial fixait à 0,30 shekel (ou 30 agorot) le prix du sachet ; par la suite, le prix a été abaissé à 10 agorot pour réunir la majorité des députés. Reste à savoir si ce prix symbolique du sachet sera suffisant pour freiner la consommation effrénée des Israéliens. Selon le ministère de la Protection de l’Environnement, l’Israélien moyen en utilise 275 sachets chaque année, soit 975 sachets par an et par foyer ; la consommation nationale annuelle atteint 2,2 milliards de sachets. JUSQU’À 20 MICRONS Selon la loi qui vient d’être adoptée, seuls les sachets extra-fins pesant jusqu’à 20 microns, seront autorisés à la distribution gratuite ; il s’agit essentiellement des sachets qui sont présents dans les rayons de fruits et légumes des supermarchés. À partir de 21 microns, les commerçants seront dans l’obligation de les vendre à leurs clients. Le coût de la distribution gratuite des sachets en plastique s’élève actuellement à 88 millions de shekels par an, soit 20 millions d’euros. Ce coût pèse sur les consommateurs puisque les supermarchés ont pris l’habitude de le répercuter sur les prix de détail. Dorénavant, les recettes perçues par la vente des sachets seront versées à un « fonds de propreté » créé au ministère de la Protection de l’Environnement ; ce fonds sera utilisé au financement de projets destinés à réduire la pollution atmosphérique dans l’ensemble du pays. L’ENVIRONNEMMENT CONTRE LA POLITIQUE C’est en 2014 que le ministre de l’Environnement Amir Peretz avait décidé d’accélérer la fin des sachets plastiques polluants. Mais à l’époque, le ministre de l’Economie Naftali Bennet (aujourd’hui ministre de l’Education) s’était opposé à la proposi-

tion de son collègue de l’Environnement : il était d’accord sur la suppression des sacs gratuits, mais il estimait que son coût devait se répartir entre les supermarchés et les consommateurs, et ne pas peser uniquement sur ces derniers. Il aura fallu attendre un changement de gouvernement pour trouver une majorité parlementaire qui approuve la loi. C’est donc le nouveau ministre de l’Environnement Avi Gabaï qui a achevé la tâche de son prédécesseur. Après le vote définitif de la loi, Avi Gabaï a déclaré avec satisfaction : « nous faisons aujourd’hui un pas important en faveur de la protection de l’environnement, et cela sans alourdir le coût de la vie ». Jacques Bendelac (Jérusalem)


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Donald Trump: « à cause d’Obama, l’Arabie Saoudite nucléaire n’est qu’une question de temps »

Parlant sur CNN, Donald Trump a déclaré cette nuit qu’il s’oppose la prolifération des armes nucléaires, mais « elle peut être inévitable, en partie à cause de l’accord nucléaire conclu l’année dernière entre l’Iran et six puissances majeures menées par les États-Unis. »

avant la primaire du Wisconsin le 5 avril.

« L’Iran va avoir un délai de 10 ans, avec entre temps de l’argent qui coule à flot et plus aucun barrage pour importer tout ce dont ils ont besoin. L’Iran aura la bombe », a t-il dit.

Interrogé pour savoir s’il pourrait tolérer une Arabie Saoudite nucléaire, il a déclaré que « la prolifération est inévitable, » mais qu’il n’en est pas « heureux » pour autant.

Trump et ses rivaux pour l’investiture républicaine – Ted Cruz et John Kasich – sont apparus séparément mardi soir à Milwaukee pour des réunions publiques diffusées par CNN

« Ca arrivera. C’est une question de temps mais ça arrivera. C’est sur » a-t-il conclu.

Trump a dit qu’à un moment donné, les ÉtatsUnis devraient envisager d’autoriser des alliés comme le Japon et la Corée du Sud d’acquérir des armes nucléaires pour faire face à l’Iran et à la Corée du Nord.

Par Jack Philip

Le créateur de la Jeune Rue mis en examen pour escroqueries Il était présenté comme un projet révolutionnaire de 36 commerces et restaurants branchés et écolos qui devaient ouvrir en 2015 autour de la rue du Vertbois (IIIe), à deux pas de République. Non seulement le projet de quartier gastronomique de la « Jeune Rue » a viré au fiasco, mais son instigateur, le controversé Cédric Naudon, dort maintenant en prison.

Cédric Naudon lui-même, avaient été placées en redressement judiciaire ou en liquidation. L’homme d’affaires est notamment soupçonné d’avoir « utilisé à des fins personnelles une partie des fonds prêtés par les banques, de ne pas avoir payé les salariés, les fournisseurs et de ne pas avoir acquitté le rachat des fonds de commerce », selon une source proche de l’enquête.

Rue Volta (IIIe), mai 2014. Le projet de quartier gastronomique de Cédric Naudon (gauche) a viré au fiasco. L’homme d’affaires a été mis en examen pour escroqueries.

Un collectif d’une vingtaine d’anciens salariés avait dénoncé en 2015 « un système de financement et de gestion d’une totale opacité ». « Cette gestion catastrophique, mêlée à la soif démesurée de reconnaissance de son dirigeant, a finalement mené La Jeune Rue dans l’impasse », avaient-ils fustigé.

Celui qui affirmait avoir fait fortune dans l’immobilier a été mis en examen pour escroqueries et tentatives d’escroqueries, abus de confiance et abus de biens sociaux, banqueroute par détournement d’actifs, et placé en détention provisoire, selon l’AFP, confirmant une information de L’Obs. Sur les 36 commerces promis, seuls deux ont finalement vu le jour. En février 2015, une dizaine de sociétés, dont plusieurs gérées par


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Poutine déploie l’Iskander à capacité nucléaire en Syrie

Son ogive est contrôlée par un signal radio encodé que mêmes les drones ou les AWACS sont incapables d’intercepter. Le missile peut, par conséquent, verrouiller sa cible sans être abattu par un système anti-missiles. Des missiles russes Iskander à capacité nucléaire déployés en Syrie. Le déploiement de missiles anti-aériens S-400 et de missiles tactiques Iskander-M fait de la base russe de Hmeimim en Syrie la base des missiles les plus avancésq de tout le MoyenOrient. La Russie a déployé ses systèmes lance-missiles tactiques les plus avancés, les Iskander-M, en Syrie, au cours de ces derniers jours, révèlent les sources des renseignements militaires exclusives de Debkafile. L’Iskander russe est capable de transporter une ogive nucléaire et n’a jamais été » mis à la disposition d’aucune autre armée étrangère en vue d’un usage opérationnel. Aucun missile de surface à capacité nucléaire n’a jamais été déployé dans aucun pays arabe dont la frontière borde Israël depuis 2007, où des missiles chinois DF-21 ont été installés en Arabie Saoudite. Les missiles russes (nom de code au seib de l’OTAN : SS-26) ont une portée de 500 kilomètres (voir la carte).

Le transfert des Iskander vers l’enclave de Kaliningrad, sur la Mer Baltique en 2015, mettant à sa portée toute l’Europe Centrale et de l’Ouest, a été le signe de tensions accrues avec l’Occident à cause de l’intervention russe en Ukraine. Son déploiement en Syrie, au beau milieu d’une guerre civile sanglante de 5 ans, constitue une redistribution des cartes dans l’équilibre des forces au Moyen-Orient. Sa portée – depuis la base russe de Hmeimim dans l’ouest de la Syrie – couvre tout le territoire d’Israël jusqu’à la ville de BeerSheva au sud, pointe sur la Turquie jusque dans les faubourgs d’Ankara, la capitale et sur l’Est et le Centre de la Méditerranée, dont Chypre. La décision russe de réduire l’échelle de ses forces présentes en Syrie n’était qu’une partie du tableau : des avions de guerre et des bombardiers sont retirés, mais aussi tôt qu’ils partent, ils sont remplacés par les systèmes de missile les plus avancés de l’arsenal russe. Le 15 mars, Moscou a annoncé que les formidables missiles sol-air S-400 resteront en Syrie après le retrait. Dix jours plus tard, le 25 mars, les systèmes Iskander M sont en place. Le Iskander-M est considéré comme le meilleur missile balistique de courte portée au monde. Cette combinaison, selon les sources militaires de Debkafile, fait de la base de Hmei-

mim le foyer des missiles les plus sophistiqués de tout le Moyen-Orient.

çoit l’image de la cible, se verrouille dessus et zoome jusqu’à la cible à vitesse supersonique.

Son véhicule mobile de lancement porte deux missiles. Cela ne prend que quelques minutes pour les préparer au décollage : chacun d’entre eux peut être tirer séparément. En vol, son équipage opérateur peur reconfigurer le ciblage de l’arme, en l’ajustant si nécessaire pour frapper des cibles mobiles tels que des rampes de lancement de missiles, des colonnes de tanks ou des convois d’approvisionnement.

L’Iskander-M est adaptable à l’usage contre des cibles petites ou grandes et peut facilement échapper aux batteries anti-aériennes. Sa cible peut être fixée par satellites, avions de surveillance et d’espionnage, des mécanismes liés aux renseignements ou même des soldats de terrain dirigeant l’artillerie à partir d’images scannées par leurs ordinateurs. En outre, son système de navigation indépendant n’est pas affecté par de mauvaises conditions atmosphériques, comme le brouillard ou l’obscurité, comme d’autres missiles balistiques. Il est, de surcroît, presque impossible d’anticiper le lancement de l’Iskander-M à cause de la mobilité de son système de lancement.

Une autre caractéristique très spéciale de l’Iskander-M est que son ogive est contrôlée par un signal radio encodé que mêmes les drones ou les AWACS sont incapables d’intercepter. Le missile peut, par conséquent, verrouiller sa cible sans être abattu par un système anti-missiles. L’ordinateur du missile re-

DEBKAfile Adaptation : Marc Brzustowski


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Obama en Argentine: Le succès économique d’Israël rend la paix au Proche-Orient encore plus difficile à réaliser

Une banque égyptienne publie le taux de change du Shekel… et provoque une émeute La deuxième plus grande banque d’état de l’Egypte, la banque Misr, a soulevé un tollé la semaine dernière en publiant le taux de change entre le Shekel israélien et la Lire égyptienne. En réponse aux lourdes critiques, l’Egypte a rappelé que le Shekel est toujours interdit pour usage dans le commerce à l’intérieur du pays. Une flopé d’égyptiens a critiqué ce qu’ils considéraient comme une étape vers la normalisation avec l’état juif. Malgré le traité de paix de 1979, l’Egypte reste ouvertement hostile à Israël, comme cela a été affiché plus tôt ce mois-ci lorsque 467 des 595 députés égyptiens ont voté pour la démission du député Tawfiq Okacha pour « crime » après qu’il ait rencontré l’ambassadeur d’Israël en Egypte. La publication du taux de change du Shekel a été condamnée sur des sites identifiés à l’opposition égyptienne et aux Frères Musulmans. « Le régime militaire fait voler un ballon d’essai devant le public égyptien pour la normalisation avec l’ennemi. Al-Sisi a trouvé une solution magique pour échapper aux tunnels sombres de l’échec économique via la porte sioniste, » a accusé un site associé aux extrémistes musulmans. D’autres ont noté comment quelques jours seulement après la publication du taux de change, al-Sisi a demandé à chaque égyptien possédant un téléphone cellulaire de faire un don d’une lire à l’état tous les matins, de ma-

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nière à sauver le pays de la mauvaise situation économique. « Faites un don d’un Shekel à l’Egypte tous les matins, » dit un tag qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux égyptiens depuis, dans une paraphrase de l’appel d’al-Sisi. Des images ont également été répandues superposant le visage d’al-Sisi sur une pièce de monnaie israélienne. Les Frères Musulmans ont noté sur leur site que la publication du taux de change vient en dépit du fait que la banque centrale d’Egypte interdit l’utilisation de la « monnaie d’occupation » dans les banques en Egypte. Zaki al-Ranimi, un porte-parole de la banque centrale d’Egypte, a déclaré en réponse à la rumeur que le Shekel reste interdit pour usage commercial en Egypte, et qu’il y un comité de surveillance d’application de l’interdiction sur les banques égyptiennes. Le taux de change a été publié seulement parce que la monnaie est échangée dans les banques à travers le monde, a déclaré al-Ranimi. Il a ajouté qu’al-Sisi n’avait aucun lien avec la publication. Malgré la réponse de la banque centrale, certains économistes estiment que la publication du taux de change découle de la silencieuse entente entre Israël et le gouvernement al-Sisi sur l’assouplissement des formalités pour les touristes israéliens.

Après sa visite à Cuba, Obama était hier en Argentine. Pour lui, l’échec de son administration à résoudre le conflit israélo-palestinien vient en partie des succès économiques sans cesse croissants d’Israël. Après quelques pas d’un tango argentin, guidé par une danseuse professionnelle, Obama s’est exprimé sur Israël et la solution au conflit en Judée-Samarie. Il a concédé que la solution à deux états supposée apporter la paix entre Israël et l’Autorité palestinienne ne verrait pas le jour sous son administration. Pauvre triste John Kerry qui a mis toute son énergie dans cette entreprise ! Et quelle raison Obama invoque-t-il pour justifier cet aveu d’impuissance ? En substance, l’échec de son administration à résoudre le conflit vient en partie des succès économiques sans cesse croissants d’Israël. Voici la formulation exacte de la pensée politique incongrue du chef de la Maison Blanche, livrée publiquement lors d’une réception à la mairie de Buenos Aires : “parce que la société israélienne a tellement bien réussi économiquement, elle a je pense, a partir d’une position de force, été moins fondée à faire des concessions” aux palestiniens. “D’un autre côté, les palestiniens, à cause de leur faiblesse, n’ont pas la cohésion politique et l’organisation pour entrer en négociations et se sentir capables d’obtenir ce qu’ils veulent — et ainsi chacune des parties reste à part dans son coin,” a poursuivi Obama. Il a souligné que son administration avait travaillé d’arrache pied, sans discontinuité pour une paix négociée, en particulier le Secrétaire d’Etat John Kerry.

“Nous avons travaillé, travaillé, travaillé. L’an passé et l’année précédente encore, John Kerry, le pauvre homme, a fait la navette en avion comme intermédiaire en portant les messages et leurs réponses de l’un à l’autre. Moi, je faisais les appels téléphoniques,” a dit Obama. “Au final, nous ne pouvons faire la paix à leur place. La tragédie de la situation dans cette région est que d’un côté comme de l’autre, la population reconnaît la vérité, qu’ils vont devoir vivre ensemble d’une manière ou d’une autre. La question est de savoir si vous allez continuer à vivre ensemble avec des check points et des gens poignardés dans la haine, ou vivre ensemble d’une façon qui crée l’espoir et l’optimisme pour vos enfants ?” Il a admis que rien ne s’accomplira sous ses auspices : “Voilà 60 ans que cela dure, cela ne va pas changer en neuf mois.” C’est exactement ce qu’avait dit Georges Bush à son entrée en fonction en 2001. Il aura donc fallu 7 ans à Obama, pour qu’il reconnaisse les velléités de sa politique au ProcheOrient. Espérons qu’il cessera toute malveillance et nuisance à l’égard d’Israël jusqu’à la fin de son dernier mandat….Mais après lui, qui viendra ? Et si c’est hélas Hillary ? Il a cependant souligné sa volonté de venir « à bout » de l’Etat islamique….Il est bien temps. Et en compagnie du président argentin Mauricio Macri, il a rendu hommage aux victimes tombées il y a 40 ans sous les coups de la dictature militaire, tandis qu’une foule de militants de gauche défilait dans la rue aux cris de « Obama dehors ». © Nancy Verdier


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Sar EL France: «le volontariat est une façon unique de vivre Israël»

En marge de la journée de l’Indépendance de l’Etat d’Israël, l’association Sar El qui organise le Volontariat civil pour l’Etat Hébreu propose du 8 au 19 mai de partir pour un séjour unique au sein des bases militaires de Tsahal. A cette occasion, le responsable de Sar EL France nous présente son association aux multiples particularités. Pour nos lecteurs qui ne connaissent pas encore Sar El, pouvez-vous nous décrire votre mission ? Sar El est une association à but non lucratif et apolitique présente dans plus de 50 pays à travers le monde. Notre but est d’apporter un soutien concret et bénévole dans les bases-arrières de Tsahal. Le programme que nous prodiguons permet de voyager et offre le moyen de se rendre utile à l’Etat Hébreu et à son armée de façon logistique. C’est aussi la possibilité de partager des moments fraternels avec les soldats et de leur fournir une aide précieuse. Sar El est le seul organisme à proposer des volontaires à Tsahal. Quelle est la particularité du programme que vous proposez ? Il faut savoir que les effectifs de Tsahal ne sont pas suffisants pour couvrir les besoins militaires du pays. Ainsi, Israël fait appel à ses réservistes pour effectuer certaines tâches diverses afin d’aider les soldats en service. Ces réservistes, qui ont réintégré la vie active, ont pour obligation de donner 1 mois de leur temps chaque année pour soutenir l’armée. Cela représente une lourde tâche et peut être un frein à leur carrière. L’objectif de Sar El consiste à les remplacer, ou du moins, à les assister afin qu’ils se départissent de ce devoir qui les incombe. Voilà notre particularité. Ainsi, le réserviste continue sa vie civile et l’Etat, grâce à nos bénévoles, économise des sommes très importantes. A qui s’adresse le programme Sar El ? Tout le monde est susceptible d’y participer. Les jeunes comme les seniors peuvent être volontaires. Il n’y a aucune limite d’âge. La seule chose que nous exigeons est un certificat médical attestant de la bonne condition physique du participant. Les travaux à effectuer

ne requièrent aucune qualification, chacun peut être apte à effectuer les tâches demandées. Justement, en quoi consistent les activités des volontaires sur place ? Ils seront des soldats à part entière. Vêtus d’un uniforme, ils prépareront l’équipement des troupes dont leurs trousses de soins et leurs rations alimentaires. Ils aideront également au pliage des parachutes, au nettoyage des pièces détachées, entre autres. Ils participeront aussi à l’entretien des véhicules. Bien entendu, les volontaires auront une formation au préalable qui leur permettra de réaliser toutes ces missions. Les volontaires sont auprès des soldats du dimanche au jeudi et le week-end, nous avons des auberges à Yaffo où ils pourront profiter de leurs temps libres. Combien de volontaires sont envoyés chaque année en Israël grâce à votre organisme ? Au niveau mondial, c’est plus de 4000 participants par an qui partent en Terre Promise. 30 % d’entre eux viennent de France, soit 1400 personnes ! Des départs sont organisés tous les mois au cours de l’année pour un séjour de deux à trois semaines. Pour les programmes d’une semaine, quatre départs par an sont prévus à cet effet. A combien s’élève le coût d’un séjour en volontariat ? Nous demandons une contribution de 110 euros à chaque volontaire, et hormis le billet d’avion qui demeure à sa charge, le participant est nourri et logé. Le voyage est donc forcément plus cher lors des périodes estivales. Du 8 au 19 mai vous organisez un séjour en marge de la fête de l’indépendance de

l’Etat d’Israël, quelles seront les différences majeures avec un programme classique ? Le volontariat classique comprend une présence à la base militaire du dimanche au jeudi, et des week-ends au sein de nos auberges de Yaffo. En ce qui concerne le programme de Yom Haastmaout (journée d’indépendance), en plus du bénévolat, un circuit est organisé durant lequel les participants visiteront le pays et prendront part aux festivités qui auront lieu partout en Israël. Ce séjour exceptionnel s’apparente à ce que nous proposons aux jeunes durant l’été. Les mois d’août et juillet Sar El accueille un public âgé de 16 à 18 ans et leur offre une expérience unique totalement encadrée.

Quel est votre message à la communauté juive de France ? Pour les personnes désireuses d’apporter une aide à l’Etat Hébreu, le volontariat est une occasion unique. C’est le moyen pour Israël d’économiser plusieurs millions de Shekels grâce à vous, mais aussi le moyen de soutenir nos jeunes soldats qui ont besoin d’une aide tant logistique que morale. Votre présence est primordiale. C’est une façon spéciale et singulière de vivre Israël comme jamais il vous sera possible d’en vivre par vous-même. Nous avons la chance d’avoir une armée qui nous ouvre ses portes, à nous de la saisir ! Plus d’informations au 01 44 15 23 21 ou par mail contact@sar-el.fr

Jean-Claude Van Damme prie au Kotel et se fait « descendre » sur Facebook Le légendaire acteur de cinéma d’action, Jean-Claude Van Damme, est actuellement en Israël pour une visite de cinq jours en Terre Sainte, mais la célèbre star des arts martiaux a apparemment laissé les adversaires d’Israël gagner le combat sur Facebook. Van Damme a commencé son séjour privé a Tibériade, et est allé mardi dans la vieille ville de Jérusalem, où il a mis une large kippa pour prier au Kotel (Mur Occidental), y laissant une note dans une crevasse du mur entourant le Mont du Temple. Cependant, Van Damme s’est rapidement trouvé dans un véritable combat après avoir posté une photo sur Facebook le montrant de-

bout devant les murs de la vieille ville, à la porte de Yafo, avec la célèbre Tour de David en arrière plan. « Shalom from Jerusalem, Israel!! IL » dit son commentaire sur le post. Mais après une dizaine de minutes, selon l’historique des modifications du post, et suite à un barrage de commentaires anti-israéliens, il a modifié le texte pour dire « Hello from Jerusalem!! ». Alors que les haineux qui crachent leur haine d’Israël l’ont forcé a éditer le texte, qui peut être consulté ici, une petite victoire reste pour l’état Juif : dans la photo, il porte une casquette sur laquelle est écrit « Israël ». Dans les commentaires sur le post, les senti-

ments anti-israéliens ont abondé, un écrivant « vous devriez dire Salam de Palestine », tandis qu’un autre écrivait : « Jérusalem n’est pas en Israël Mais en Palestine ». Cependant, certains utilisateurs ont tenté d’équilibrer en écrivant par exemple « Israël t’aime. Tu ne devrais pas te soucier de ces gens qui pensent que c’est un autre pays, toi, moi, et le reste du monde savons ce qui est bon et ce qui ne l’est pas. Longue vie à ISRAEL. » Ce n’est pas la première visite de Van Damme dans la vieille ville de Jérusalem. En 2000, il avait filmé « The Order » dans la ville sainte, y compris une scène dans laquelle il se bat habillé comme un juif ultra-orthodoxe.


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L’Europe soumise au djihad

Je ne suis pas encore rentré en Europe. Je suis toujours aux Etats Unis. Cela m’évite vraisemblablement les images de mobilisation factice contre le djihad, ainsi que les videos montrant la tristesse des habitants de Bruxelles après les attentats récents. J’ai vu des photos montrant des gens offrant des câlins gratuits, à Bruxelles, comme à Paris il y a quatre mois, et bien sûr des bougies, des fleurs, des larmes.

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Martin Weill et son équipe du « Petit Journal » arrêtés au Maroc

Tout en partageant la tristesse des habitants de Bruxelles, comme j’ai partagé celle des Français il y a quatre mois, je me dois de dire que la tristesse est très insuffisante. Il devrait exister une révolte des populations européennes contre leurs gouvernements et contre l’Union Européenne. Les dirigeants européens au pouvoir sont des criminels. La plupart des dirigeants européens qui sont dans l’opposition et aspirent au pouvoir sont aussi des criminels. Ils ont tous à des degrés divers le sang des victimes du djihad sur les mains. Ils sont coupables d’avoir sous estimé, voire nié le danger djihadiste, et ce pendant des années. Ils sont coupables du traitement empli de mansuétude vis à vis des djihadistes emprisonnés, de l’absence de recoupement des fichiers d’information à l’échelle européenne. Ils sont coupables d’attitudes d’apaisement, voire, souvent, d’aveuglement délibéré face au danger islamiste. Ils sont coupables d’avoir laissé l’islam devenir peu à peu la première religion d’Europe en nombre de pratiquants. Ils sont coupables d’avoir laissé se créer des centaines de zones de non droit et d’avoir laissé les prisons devenir des repaires et des lieux de formation de djihadistes. Ils sont coupables d’avoir financé des systèmes coûteux de redistribution qui ont favorisé une immigration de rente plutôt qu’une immigration d’intégration par le travail et l’entreprise.

Une équipe de journalistes enquêtant sur une agression homophobe au Maroc pour l’émission Le Petit Journal sur Canal+ a été interpellée dimanche dans le royaume, ont rapporté lundi des médias locaux. Une information confirmée

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auHuffPost par Canal+, soulignant qu’il s’agit de « Martin Weill et de son équipe ». De plus amples explications seront données par la chaîne lundi soir dans « Le Petit Journal »

Ils sont coupables d’avoir mené une politique générale d’apaisement vis à vis du monde musulman qui les a conduit à financer certaines organisations djihadistes telles que l’Autorité Palestinienne, en imaginant que contribuer à l’assassinat de Juifs

israéliens leur vaudrait les bonnes grâces d’autres adeptes du djihad. Les populations européennes ne se révoltent pas. Une minorité en leur sein est en colère, mais largement impuissante. Une majorité est composée de gens au cerveau lessivé par des années de conditionnement mental. J’ai déjà écrit que je m’attendais au pire pour l’Europe. Je persiste et je signe. Mes amis en Israël, lorsque je viens donner des conférences, me répètent souvent qu’après le samedi, jour de shabbat, vient le dimanche. Nous sommes le dimanche en Europe. Plusieurs dizaines de millions de Musulmans vivent en Europe. Une forte minorité parmi les Musulmans d’Europe accepte le djihad, avec tout ce que cela implique. Une petite minorité au sein de cette forte minorité est prête à passer aux actes de guerre. La majorité des Musulmans vivant en Europe n’est pas coupable. Cela ne change rien à la réalité. Tous les Musulmans ne sont pas djihadistes, mais tous les djihadistes sont musulmans. Je crains qu’il soit trop tard pour expliquer en Europe que non, l’islam n’est pas essentiellement une religion de paix. Les adeptes du djihad peuvent dire merci à l’immense majorité des journalistes d’Europe Je crains qu’il soit trop tard pour combattre efficacement le djihad sur le sol européen. Les policiers belges n’ont pas interrogé efficacement Salah Abdeslam. Ses complices ont bénéficié de l’inefficacité de la police belge. Les adeptes du djihad peuvent dire merci à la police belge. Ils peuvent dire merci à toutes les polices d’Europe, à quasiment tous les politiciens d’Europe, à l’immense majorité des journalistes d’Europe. Les familles des victimes peuvent dire merci à ceux à qui les djihadistes devraient dire merci. Si je n’avais déjà un pied hors d’Europe, je songerais sérieusement à m’en aller. Comme me le suggérait un homme cher à mon coeur il y a quelques années, il vaut mieux partir que fuir. Il est encore temps de partir. © Guy Millière


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Les Belges ont fait fi de l’avis expert israélien

Les gardiens de sécurité ukrainiens ont, pour la plupart, déserté leurs places assignées. Les quelques rares qui sont restés n’ont procédé qu’à des fouilles superficielles. On n’a pas voulu entendre l’avis d’une entreprise israélienne de sécurité sur la protection de l’aéroport de Bruxelles. Une entreprise de sécurité israélienne venait juste d’inspecter le dispositif sécuritaire de l’aéroport de Bruxelles Les gardes ukrainiens embauchés pour sécuriser l’aéroport de Bruxelles ont presque tous déserté leurs postes. Leurs procédures de fouille des passagers étaient inégales et superficielles. De plus, la thèse officielle d’attentats-suicide est contradictoire avec le témoignage du chauffeur de taxi, parlant de 5 valises lourdement « chargées ». Le gouvernement belge a embauché, il y a quelques semaines, une entreprise israélienne spécialiste de la sécurité afin qu’elle inspecte le dispositif de l’aéroport de Zaventem à Bruxelles. Les experts en sécurité, à qui on demandait leur avis sur les améliorations à apporter, ont proposé des préconisations initiales de mises à niveau urgentes. Cependant, ces améliorations n’étaient pas encore en place le mardi 22 mars, quand les terroristes islamistes ont frappé le hall d’embarquement de l’aéroport au moyen de valises bourrées d’explosifs, tuant plus de 31 personnes et blessant de très nombreuses autres victimes. Cette société israélienne est loin d’être la seule à avoir souligné les améliorations sécuritaires indispensables à l’aéroport de Zaventem, ces dernières semaines. Le 29 février, les services de sécurité de l’Union Européenne ont appelé à une révision drastique et immédiate des mesures de sécurité dans les aéroports et aux frontières belges, qui étaient (et restent?) grandes ouvertes

aux infiltrations de terroristes et manquent des instruments nécessaires à l’inspection des passagers à l’arrivée et au départ. Après l’attentat, il s’est avéré que les gardiens de sécurité ukrainiens, qui avaient été embauchés et postés à l’aéroport, ont, pour la plupart, déserté leurs places assignées en faction. Les quelques rares qui sont restés n’ont procédé qu’à des fouilles superficielles. Non seulement, l’aéroport de Zaventem restait grand ouvert à des infiltrations hostiles, mais il en va de même de Charleroi, le deuxième aéroport de Bruxelles, qui est le terminal pour les vols vers et revenant d’Algérie, de Tunisie et de Turquie. Bien que les autorités belges aient été mises en garde du fait que Charleroi offre un havre d’accueil inespéré vers l’Europe pour les terroristes de l’Etat Islamique provenant de ces pays, les passagers en transit n’ont pas fait l’objet de fouilles, même lorsqu’ils se dirigeaient vers Zaventem pour des correspondances de vol. Finalement, sous le choc de la terreur, la Belgique a décidé d’endiguer l’afflux de terroristes en maintenant fermés son espace aérien et ses aéroports, ce jeudi. Autant les experts israéliens qu’occidentaux ont accueilli avec un grand scepticisme le flot de rapports que les autorités et les médias belges ont continué de diffuser, jeudi, concernant les identités des terroristes qui ont frappé à l’aéroport et dans le métro, leur nombre (3, puis 5?) et leurs modes opératoires. Un expert israélien en sécurité a commenté le fait que ces rapports ne correspondent pas aux preuves réunies et laissent en suspend de trop nombreuses questions pour être le moins du monde crédibles. Le témoignage du chauffeur de taxi, qui a attesté avoir conduit les 3 terroristes à l’aéroport, en est un bon exemple. Il a déclaré que son taxi était trop petit pour les cinq lourdes valises qu’ils voulaient charger dans son véhicule,aussi n’en ont-ils chargé que trois. Est-ce que cela signifie que cinq

valises pleines de bombes devaient exploser à l’aéroport? Où sont passées et qu’est-il arrivé aux deux valises restantes restées derrière eux? – Un autre écho de ce témoignage parle de seulement 4 bagages, dont un sac contenant du TATP. A t-il été remonté dans l’appartement, puis ensuite découvert lors de la fouille, sans être récupéré par un tiers entretemps? – Il subsiste également des divergences radicales d’interprétation, avec les assertions officielles de deux terroristes-suicide portant un gant noir à la main gauche, et qui couvrirait ostensiblement un probable mécanisme de contrôle à distance des bombes dans les chariots à bagages qu’ils poussaient à travers le hall d’embarquement. Malgré la propagation de l’onde de choc de l’attentat dans l’aéroport, il devient aussi évident que les terroristes n’ont accompli là que la première partie de leur mission djihadiste. L’Etat Islamique, qui a approuvé l’opération, avait envisagé des atrocités bien plus vastes et nombreuses. C’est ce qu’atteste la découverte de trois sacs contenant des kits identiques d’armes à feu et de munitions, une ceinture d’explosifs, deux fusils d’assaut AK 47 Kalachnikov, des chargeurs et des grenades à main – tous intacts et non utilisés. La police a fait exploser les charges par explosion contrôlée. Ces kits de combat ont été dissimulés par avance, visiblement en préparation pour pouvoir frapper les équipes d’urgences, les personnels paramédicaux, les forces de sécurité et d’autres intervenants de choc, dès qu’ils arriveraient sur les lieux pour prendre en charge les victimes de la première attaque. Ces kits de combat étaient placés en des points stratégiques, soit par une équipe

avancée d’agents opérationnels déguisés en personnel de l’aéroport, soit directement par des employés du service de l’aéroport, complices des terroristes. Lorsque les enquêteurs ont examiné les fusils d’assaut, ils ont découvert que quelqu’un avait tenté de tirer avec l’un d’entre eux et qu’il s’était enrayé. Cela peut expliquer pourquoi la seconde partie des atrocités prévues à l’aéroport de Bruxelles, le méga-massacre a avorté.Par pur hasard, par conséquent, des centaines d’agents de la sécurité belges et de membres des équipes d’urgence ont été sauvés du piège qui leur était tendu, à partir de trois directions de tirs en boule de feu roulant. La police belge et les unités de sécurité ont couru désespérément, disposant de très peu d’indices et de renseignements utiles, après un réseau plus vaste d’au moins une vingtaine d’islamistes, qui doivent avoir passé des mois à monter les opérations compliquées de l’aéroport et de la station de métro de Bruxelles [où l’on vient de découvrir un complice au présumé terroriste-suicide solitaire de la rame, tenu pour être Khalid El Barkaoui : s’il y a eu attentat-suicide et non dépôt de bombe, lequel s’en tire et est en cavale?]. L’exécution de l’opération planifiée devrait avoir impliqué une reconnaissance exhaustive, une étude précise de la localisation des cibles, des fournisseurs d’armes, de la logistique, des financements, des communications et la préparation de routes facilitant la fuite – tout cela avant que les terroristes n’entrent effectivement en scène. Adaptation : Marc Brzustowski


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Israël coupe l’alimentation à Jéricho pour la dette de l’AP

La compagnie d’électricité gérée par l’état d’Israël a prévu jeudi de réduire l’alimentation de l’un des plus grandes villes des territoires gérées par l’autorité palestinienne suite à une dette de 450 millions de $, a déclaré un responsable israélien.

Rencontre Abbas-Netanyahu ? Chiche, dit l’Israélien au Palestinien Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré lundi être prêt à rencontrer le président palestinien Mahmoud Abbas pour parler de la paix et avoir même dégagé son agenda de la semaine à cette fin. M. Netanyahu a dit prendre M. Abbas au mot après des déclarations du président palestinien jeudi à la télévision israélienne. «Il y a quelques jours, j’ai entendu le président Abbas dire à la télévision israélienne que, si je l’invite, il viendra», a déclaré M. Netanyahu devant la presse à l’occasion d’une rencontre avec le ministre tchèque des Affaires étrangères Lubomir Zaoralek. «Comme je l’ai dit ce matin à une délégation du Congrès américain, je l’invite à nouveau. J’ai dégagé mon emploi du temps de cette semaine. Il peut venir n’importe quel jour, je serai là», a-t-il dit. MM. Abbas et Netanyahu n’auraient plus eu de rencontre publique substantielle depuis 2010 selon les médias. Des rencontres non publiques ont été rapportées par les médias. Les deux hommes se sont croisés en novembre 2015 à la conférence climat au

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Bourget (France) et se sont contentés d’une poignée de mains polie. L’effort pour résoudre un conflit vieux de plusieurs décennies est quasiment enlisé depuis l’échec d’une initiative américaine en avril 2014. Les Territoires palestiniens, Jérusalem et Israël sont en proie à une vague de violences qui a fait 200 morts palestiniens ( abattus lors d’attaques contre des civils Israeliens) et 28 israéliens depuis le 1er octobre, selon un décompte de l’AFP. Les deux bords se rejettent la faute de l’absence de dialogue. M. Netanyahu se dit régulièrement prêt à une reprise des discussions, sans conditions préalables. M. Abbas affirme pour sa part être prêt à discuter, avec certains principes qui ne sont pas des conditions selon lui mais le respect d’engagements israéliens antérieurs, comme le gel de la colonisation et la libération d’un dernier train de prisonniers palestiniens. M. Abbas a déclaré jeudi soir à la télévision israélienne être prêt à rencontrer M. Netanyahu «à n’importe quel moment».

La décision prise par la Compagnie d’Electricité d’Israël (CEI) s’applique à la ville de Jéricho près de la frontière jordanienne, et vient après que l’autorité palestinienne et la société privée d’électricité du district de Jérusalem ont échoué à payer la dette de longue date, a indiqué le responsable. La compagnie d’électricité du district de Jérusalem opère à Jérusalem Est et dans les villages environnants. La dette se chiffre actuellement à plus d’1,7 milliards de shekels (environ 400 millions d’euros), selon le responsable de la compagnie d’électricité qui a parlé sous couvert d’anonymat. « Nous avons informé toutes les parties concernées, et après plusieurs tentatives sans résultat pour arriver à des arrangements, nous avons décidé d’agir pour réduire la dette, » a dit le responsable. En janvier 2015, la CEI a coupé le courant dans plusieurs villes de l’AP pendant un

certain nombre d’heures par jour pour la même dette. Elle a cependant cessé de le faire le mois suivant, malgré que la dette n’a pas été payée, après que le département d’état américain ait critiqué le geste. Le bureau du ministère des finances israélien et celui du premier ministre, qui devraient normalement être impliqués dans toute décision du genre, n’ont pas immédiatement répondus aux demandes de commentaires. Les responsables de l’autorité palestinienne ont également préféré éviter de commenter la décision. Certains dirigeants israéliens ont suggéré d’utiliser l’argent des impôts collectés par Israël pour le compte de l’AP pour rembourser cette dette massive. En 2015, Silvan Shalom, alors ministre de l’Energie et de l’Eau, a demandé à Israël de prendre des mesures pour veiller à ce que les israéliens ne restent pas avec la facture de l’AP sur les bras. « Il est inconcevable que la population d’Israël doive payer la dette palestinienne et nous devons nous assurer que les palestiniens payent leur dette jusqu’au dernière shekel. »


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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

« On condamne les victimes parce qu’on ne peut pas punir les coupables ». En y réfléchissant sommairement, le fait de ne pas faire d’amalgame, de triturer une vérité connue de tous sauf de nos apôtres politiquement corrects qui, étrangement semblent méconnaitre les effets des attentats et de la peur du citoyen. Pas de grande sanction, une perpétuité limitée, négociée, arrangée, il faut plaire, ne pas déplaire et être digne dans ce jugement partial qui en rajoute à l’outrecuidance mortifère de ces ignobles barbares naturalisés français et fichés S , que nous protégeons en limitant leur peine. Il y aura récidive, une sanction légère banalise le crime, à l’évidence la justice ne le sait pas. Il n’y a aucune raison que cette ramification de filières toute d’origine française même si elle s’éloigne vers la Belgique, les Pays Bas ou ailleurs, ce sont les mêmes, ces taupes dormantes n’attendent que le feu vert d’une planification de terreur pour se faire connaitre et mourir en martyr, héros criminels qui peuplent le paradis d’Allah. Il faut avoir aussi du courage pour affirmer en catimini, évitons de faire des vagues, surtout ne pas fâcher avec cet amalgame irrationnel et médisant. La France aurait sur son territoire des centaines de Molenbeck. On le dit au « conditionnel » pour ne pas choquer les bonnes âmes. C’est le ministre de la ville Kanner qui a eu le courage ou un dérapage sémantique, une lucidité certaine pour le dire. Il a trop parlé, il provoque la polémique au sein de son parti, on préfère dire qu’il y a des quartiers ghettoïsés, constat d’une intégration ratée, les socialistes sont enfin plongés dans « ces territoires perdues de la République » qu’ils refusaient d’admettre. Conscience égoïste ? Pour eux, c’est une erreur de

casting , impossible, cette majorité en vadrouille, entre les pros président, les frondeurs, les oubliés, les inconnus, les jamais présents, ceux qui estiment que c’est un naufrage, le bateau coule , il est temps de changer de discours , s’adapter à une France libérale , consensus impossible tant les Français sont manipulée par des partis fractionnés en autant de clan que d’incompétents, au bord de la crise nerf, des syndicats sans adhérents excitent ceux qui sont encore fidèles, des rumeurs sur des textes de lois complexes improvisés, illisibles, équivoques, la vérité, ils ne sont pas lues : à vrai dire tout changement à la charte du droit du travail provoque des situations pré révolutionnaire. Le changement est interdit et les manifestations s’enchainent et dégénèrent en règlement de compte, ils se gargarisent de victoires inutiles alors qu’ils massacrent l’avenir. Les attentats, ceux de Bruxelles nous ramènent à une réalité que l’on voulait oublier. La violence, le choc, le retour à ce cauchemar terroriste, ces morts, 32 victimes, 200 blessés et la conscience d’un peuple se réveille anéantie, brutalisé, hébété. Et oui, nous ne sommes plus face à « un terrorisme d’improvisation » il se professionnalise et on ne prend pas les mesures adéquates pour le combattre. Peut être, faut il rester dans la décence politique et ne pas penser comme un politique d’une droite extrême et que ces drames sont les prémices « d’une Europe des cimetières » Le mal est à l’intérieur, il est chez nous, dans ces « Molenbeck » multiples que le pouvoir n’ose reconnaitre. Et puis, certains disent « la lutte antiterroriste est sporadique », c’est un fait que « nous avons armé les bombes qui explosent chez nous ». Le quotidien a un pouvoir

inexorable celui de l’oubli, rien n’est plus rassurant que ce retour à sa routine de vie souvent critiquée mais qui offre ce semblant de sécurité et de confort si modeste soit il. Je crois que les politiques se rassurent en taisant la vérité. Lors d’une interview d’Olivier Rafowicz ex porte parole de Tsahal, colonel de réserve que certains des lecteurs connaissent et se rappellent qu’il accompagnait les « missions de l’AUJF » en Israël sur une chaine télé, répondant à Paul Amar sur les risques réels de Daech en France « Il faut un changement radical d’état d’esprit des politiques » face à « une armée de terroristes, comptant des milliers d’individus, des réseaux de vétérans accompagnés d’ apprentis terroristes à qui on apprend sur le terrain l’art de la guerre , également l’ impuissance des états à nommer ces terroristes par leur propre nom » il estime qu’il y a en Europe pour éviter de dire en France, une division Daech et quand Paul Amar lui demande ce que représente une division, la réponse fait frémir « 30000 à 40000 hommes », j’ai réécouté l’enregistrement pour en avoir la certitude. Cela signifie » des complicités intérieures, noyautant les grandes entreprises publiques, aéroports et autres secteurs subalternes, ayant aussi leur importance stratégique, invisible dans la préparation des attentats. Nous voila, prévenu, mais un fait demeure, l’EI a gagné des points dans sa guerre psychologique ». L’UE, dans sa cacophonie dilettante ouverte à tous les courants de pensées reste hermétique à toute réalité et nous prépare des lendemains sans avenir. Le 16 novembre 2015, la France, les élus, les grands électeurs faisaient un « standing ovation » au président François Hollande lorsqu’il a décidé de changer un article de la constitution « la déchéance de natio-

nalité » et décrété en même temps l’état d’urgence et comme le souligna Manuels Valls, premier ministre « nous sommes en guerre ». Il était question de sanctionner les terroristes pour des peines à perpétuité réelle. Un homme politique, je ne cite pas le nom, tant ce qu’il a dit parait incompatible avec le bon sens surtout lorsque l’on est un proche de l’exécutif « La perpétuelle réelle est une épreuve sans fin, une mort lente ». On peut s’en indigner alors qu’un terroriste peut avoir à son actif « un certain nombre de morts ultrarapides. » Pour paraphraser le titre d’une de Shakespeare reprise par un éditorialiste de la télé « beaucoup de bruit pour rien », en final, cette loi que tous souhaitaient, la nation dans son ensemble, le peuple en était favorable, projet de loi qui a fait couler beaucoup d’encre, des débats à l’Assemblée Nationale, dans les bureaux des partis, les exécutifs et autres comités directeur s’affrontant pour ou contre, des colères, de la mauvaise foi, chacun des partis se rejettent la responsabilité de l’échec, ainsi notre démocratie a débattu durant 4 mois ce projet pour en arriver à un fiasco gigantesque qui dans tout autre pays demanderait au président en place de démissionner. C’est une situation totalement inimaginable dans notre France Chérie ou tous les drames, frasques parlementaires, mensonges d’état, les hontes publiques, un déni de compétence présidentiel, une majorité qui n’existe plus sur ce projet raté, un pouvoir en miette avec cette fausse tentation de croire à son retour au pouvoir en 2017. On manifeste encore « pour le retrait du code du travail, sans être interpellé par ces millions de chômeurs, si il n’y avait que cela. Bernard Korn Brzoza

Itw de Charles Zrihen. A Paris, le Festival du cinéma israélien Les Echos (Copyrights) : «Huit longs métrages, autant de documentaires et quelques courts métrages. Le Festival du cinéma israélien vient de démarrer rive gauche à Paris. L’occasion de faire le point avec son directeur, Charles Zrihen. 2016 marque le seizième anniversaire du Festival du cinéma israélien. Qu’est-ce qui différencie ce Festival des précédents ? Le Festival du Cinéma Israélien de Paris change cette année de lieu pour investir le cinéma les Sept Parnassiens, fleuron du cinéma art-et-essai. Il s’agit d’un réseau avec le Lincoln, les 5 Caumartins et donc les Sept Parnassiens créés par la famille Gourevitch Pollack. Dans ce nouveau lieu, les espaces agréables, ouverts aux échanges, nous permettent d’organiser cette année une exposition Street Art, mettant en regard les œuvres murales de Shiry Avny face aux photographies de Nellu Cohn, lesquelles capturent le Street Art de Tel Aviv.

Nous accueillons également une librairie éphémère autour d’auteurs israéliens tout au long de la semaine. Enfin, cette 16ème édition a le privilège d’être parrainée par Steve Suissa et Francis Huster, magnifiques ambassadeurs des échanges entre la France et Israël, à l’origine d’un nouveau festival de théâtre itinérant, cet été, en Israël. Quels sont les films ou documentaires à ne pas rater ? Nous projetons cette année huit longs métrages de fiction, autant de documentaires et une belle séance de courts métrages. Difficile d’en privilégier mais je vous invite notamment à voir le documentaire « Mr Gaga, sur les pas d’Ohad Naharin », un très beau portrait du chorégraphe renommé de la célèbre compagnie de danse Batsheva réalisé par Tomer Heymann. Le réalisateur sera à nos côtés ce week-end. A découvrir aussi : « Nissim Aloni, Il était une fois un Roi ». Doron Djerassi, réalisa-

teur également invité au Festival, offre un magnifique écrin cinématographique à cet aventurier du théâtre israélien, aussi prolixe qu’original. Côté fiction, « L’esprit de l’escalier » de Elad Keidan est un premier film brillant, dans sa facture, son jeu, la finesse des dialogues. A voir ! Le cinéma israélien, relativement à la taille du pays, est très dynamique. Comment l’expliquez-vous ? Ici encore, il y a beaucoup de choses à dire mais résumons cette dynamique à trois facteurs : d’une part, l’incontestable grande créativité d’Israël – nous diffusons cette année six premiers longs métrages. Les thèmes abordés, bien qu’ancrés dans la culture israélienne, sont universels et connaissent de belles carrières internationales. D’autre part, le pays doit sa vitalité cinématographique au dynamisme de l’ « Israel Film Fund », l’équivalent de notre CNC. Cet

organisme entreprenant et engagé encourage la production protéiforme israélienne. Nous avons par ailleurs initié des accords concluants de coproduction entre nos deux pays : tout un programme… Enfin, beaucoup d’Israéliens ont étudié le cinéma et l’histoire du cinéma en France et surtout dans les très nombreuses universités dédiées au cinéma et à la formation artistique. Le cinéma a une place très importante dans la culture israélienne pour comprendre le monde et cela lui confère une dimension universelle». Festival mode d’emploi Cinéma Les Sept Parnassiens 98 Bd du Montparnasse, 75014 Paris Plein tarif : 9.80 € Les billets s’achètent aux guichets Source: Photo Copyrights : Charles Zrihen et Haim Topol par Xavier Nataf | by Judaïciné


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Interview dans L’Arche : «Emmanuel Macron invité d’honneur au Dîner annuel du CCFI».

Emmanuel Macron invité d’honneur au Dîner annuel du CCFI qui se tiendra ce soir à Paris.

L’Arche magazine – Comment la Chambre de Commerce France-Israël, que vous présidez, favorise les relations économiques entre les entreprises françaises et israéliennes ? Henri Cukierman – Nous menons plusieurs types d’actions en ce sens. Tout d’abord, nous favorisons les rencontres entre les entreprises françaises et israéliennes. Par exemple, dans le cadre d’un partenariat avec la Chambre de Commerce Paris-Idf, nous organisons chaque année des Rencontres France Israél. Les dernières se sont déroulées le 16 mars : deux tables rondes sur la cyber-défense ont été organisées dans la matinée, tandis que l’après-midi, 150 rendez-vous avaient lieu entre une vingtaine d’entreprises israéliennes et une trentaine d’entreprises françaises, en « one to one » (face à face). Le recrutement se fait simplement : chaque entreprise israélienne intéressée soumet une brève description de ses compétences et de ses besoins, nous communiquons ces dossiers à un certain nombre de grands

groupes français, puis nous organisons ces rendez-vous. Nos autres événements sont ciblés de façon plus large:

Nous organisons ainsi des visites d’entreprises françaises en Israël, celles-ci s’intéressent à un domaine précis et rencontrent des entreprises israéliennes partageant avec elles les mêmes intérêts à long terme. Les Français qui viennent pour la première fois sont toujours surpris de découvrir un pays bien différent de ce qu’ils voient dans les médias… Nous avons aussi un site internet (Israelvalley.com) qui donne toutes les informations en temps réel sur ce qui se passe économiquement en Israël. Enfin nous organisons des dîners annuels comme celui qui a lieu ce lundi 4 avril, avec plus de 400 personnes dont de nombreux patrons de grands groupes comme de PME. Ils sont propices à de nombreux contacts. Emmanuel Macron sera notre invité d’honneur. L’Arche magazine – D’ailleurs, à propos d’Emmanuel Macron, qu’attendez-vous de

cette rencontre avec le ministre?

Henri Cukierman – La présence du Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron constitue un message fort sur l’intérêt pour l’ensemble des entreprises françaises de mieux connaître la Start up nation et de travailler avec elle. Ainsi lorsqu’en septembre dernier, Emmanuel Macron a inauguré DLD Tel Aviv, l’un des plus grands évènements du monde digital, il était accompagné d’une délégation de 350 entrepreneurs français L’Arche magazine – La France peut-elle s’inspirer du modèle économique d’Israël ? Sur quels domaines par exemple ? Henri Cukierman – De façon générale, pour les entreprises, comme pour les Etats, il est très intéressant de voir ce qui se fait dans d’autres pays, le Benchmarking comme nous l’appellons en marketing, est une démarche fondamentale. Cela ne signifie pas copier une autre structure mais analyser les bonnes méthodes, les bonnes idées, celles qui marchent, et s’en inspirer. Pour ce qui est d’Israël, de nombreux exemples méritent notre intérêt. Premier point, la part du PIB consacrée à la recherche et au développement, civils, qui est

de 5% en Israël, alors qu’elle est de 2% pour l’ensemble de l’Europe. Deuxième point intéressant : en Israël, vous avez la plus forte densité au monde de startup, preuve d’un dynamisme exceptionnel. Enfin, environ 4 milliards et demi de dollars ont été investis en Israël en 2015 dans du capital venture, alors que la population du pays est 7 à 8 fois plus faible qu’en France. Les résultats sont impressionnants : 2,7% de croissance pour Israël, soit un peu en dessous de la croissance américaine de 3,1% mais largement au-dessus de la croissance européenne, qui est de 1,5% et un chômage de 5%


À LA UNE

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ACTE DE VENTE DU ‘HAMETZ

A retourner par courrier* au : 20, Rue de la Paix 94300 Vincennes. Ou par e-mail : loubavitchvincennes@gmail.com ou par fax : 01.43.98.94.87

avant le mercredi 20 Avril 2016 à 20h00

Ou à déposer au Beth Habad de Vincennes : 20 Rue de La Paix 94300 Vincennes Site internet pour vendre son Hametz : vendresonhametz.com

Cordialement Beth Habad Vincennes S. Mandé Rav Mendel Taieb 0606828905.

islandais ou encore le Premier ministre pakistanais. Des stars du football comme Lionel Messi ou Michel Platini seraient aussi concernées.

leaks, Lux Leaks et Swiss Leaks.

Cordialement Beth Habad Vincennes S. Mandé Rav Mendel Taieb 0606828905.

Panama papers : «La plus grosse fuite de l’histoire» sur l’évasion fiscale rendue publique

128 autres hommes politiques et hauts fonctionnaires de différents pays sont également éclaboussés, de même que 29 des 500 personnalités les plus riches de la planète (selon le célèbre classement du magazine Forbes). Au total ce sont plus de 214 000 entités offshore administrées par le cabinet panaméen qui sont révélées au grand jour.

11,5 millions de documents révélés et des centaines de milliers de personnes éclaboussées, dont des chefs d’Etats, politiques, sportifs de haut niveau et autres personnalités richissimes : ce scandale sans précédent risque de laisser des traces. Le cabinet panaméen Mossack Fonseca, géant spécialisé dans la domiciliation de sociétés offshore, a subi une gigantesque fuite

de documents confidentiels, dévoilés par 107 journaux de 76 pays, coordonnés par le Consortium international des journalistes d’investigation. D’après le site PanamaPapers où les documents sont révélés, des personnalités très diverses sont concernées. Les documents révéleraient ainsi les avoirs offshore de 12 chefs d’Etat, dont le roi d’Arabie saoudite, le président ukrainien, le Premier ministre

Le site explique aussi que des «associés du président de la Russie Vladimir Poutine» auraient été identifiés pour avoir supposément créé des sociétés-fictives. Selon le journal Le Monde, qui fait partie des 107 journaux à révéler l’information d’abord divulguée par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung (SZ), il s’agit de «la fuite de données la plus massive de l’histoire du journalisme». En effet, le nombre de «Panama papers» représente plus que les documents collectés ensemble par Wiki-

Les fichiers viennent du cabinet Mossack Fonseca, géant spécialisé dans la domiciliation de sociétés offshore. Ils s’étendent sur une période allant de 1977 et 2015. Ils sont présentés sous formes d’emails, de fichiers pdf, de photos et d’extraits de la base de données de la firme du Panama. Le pays est réputé pour être un centre financier parmi les plus opaques au monde et une plaque tournante du blanchiment d’argent. SZ affirme avoir reçu les documents de la firme, il y a un an, d’une source anonyme qui «ne voulait ni une compensation financière ni rien d’autre en retour». D’autres documents ont ensuite été obtenus grâce à une enquête qui aurait rassemblé «400 journalistes de plus de 100 journaux», écrit le journal allemand. Détails à suivre…



SÉCURITÉ

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Succès rapide et Incroyable pour Cellebrite (Israël) : $100 millions de Chiffre d’Affaire

Dans son combat contre Apple, le FBI a demandé à une start-up israélienne, Cellebrite, de l’aider à récupérer des données sur l’iPhone du tireur de San Bernardino, qui a tué, le 2 décembre, 14 personnes dans un centre de services sociaux.

Khamenei : « l’avenir c’est les missiles, pas les négociations »

Une start-up israélienne à la rescousse du FBI dans sa bataille contre Apple ? Au cœur d’une bataille juridico-médiatique entre les autorités américaines et le géant de l’électronique grand public, Cellebrite aurait en effet été approchée par l’agence américaine pour l’aider à déchiffrer l’iPhone du tireur de San Bernardino, qui a fait 14 morts le 2 décembre, d’après le journal israélien Yedioth Ahronoth. Contacté par plusieurs médias américains, ni le FBI ni Cellebrite n’a voulu confirmer la nature de leurs rapports. La société israélienne a simplement reconnu travailler avec les autorités américaines, mais sans préciser dans quelle affaire.

Les missiles, et non les négociations, feront partie des futures relations de l’Iran avec le monde extérieur, a déclaré mercredi le « guide suprême » de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei. Ces commentaires sont un reproche évident à Akbar Hashemi Rafsandjani, un ancien président de l’Iran, qui est devenu un proche allié du président actuel Hassan Rouhani, et qui a dit la semaine dernière que « l’avenir est dans le dialogue, et non pas les missiles. » « Des gens disent que le monde de demain est un monde de négociations et non pas un monde de missiles, » a déclaré Khamenei mercredi, ajoutant que « si ils disent cela inconsidérément, ils montrent qu’ils sont irréfléchis. Toutefois, si cela est intentionnel, alors c’est de la traîtrise. »

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Il a ajouté que « si le système islamique poursuit la technologie et les négociations sans pouvoir de défense, alors ce sera une retraite face aux menaces. » Les commentaires viennent après des essais de missiles balistiques récents en Iran, au mépris d’une résolution de l’ONU qui soutenait l’accord nucléaire entre l’Iran et l’Occident l’an dernier. Le régime iranien a tiré au début du mois un certain nombre de missiles balistiques à travers le pays. Les mots « anéantissement d’Israël » ont été écrits sur les missiles, et les responsables iraniens ont déclaré que les systèmes de missiles en cours de développement étaient nécessaires « pour faire face à l’entité sioniste » et s’assurer de « son effondrement ».

L’UFED à la rescousse Reste que l’appel au secours adressé à Cellebrite n’étonnerait pas. La start-up, fondée en 1999, a la réputation d’avoir les moyens de faire parler les iPhone. Elle se vante même sur son site Internet d’avoir développé une “technologie unique” afin de contourner la sécurité des iPhone et récupérer des données censées être sécurisées sur le smartphone. Cette description correspond à la virgule près, ou presque, à l’affaire qui oppose le FBI à Apple. L’agence fédérale essaie d’obtenir la collaboration de la marque à la pomme pour accéder aux données sécurisées, qui se trouvent sur le téléphone de l’un des tireurs de San Bernardino. Apple refuse de peur d’établir un précédent dangereux pour les données personnelles de ses clients. Cellebrite viendrait donc faire le travail d’Apple à la place d’Apple. Leur solution s’appelle UFED (Universal forensic extrac-

tion device), une sorte de valise à tout faire pour aller extraire des données de toutes sortes d’appareils (tablette, GPS, téléphone) et programmes (WhatsApp, etc.). L’efficacité de leur technique est mondialement reconnue. Cellebrite assure collaborer avec 15 000 “forces de sécurité” sur les quatre continents, mais sans vouloir entrer dans le détail. Le quotidien allemand “Süddeutsche Zeitung” a retrouvé la trace de plusieurs contrats passés par Cellebrite. Ainsi, le gouvernement croate a sollicité leur aide pour forcer la sécurité de smartphones dans une affaire de pédophilie en 2012. La police bavaroise a acheté 14 licences d’UFED pour 377 000 euros en 2015 pour des tâches de “réparation et investigation”. Le chiffre d’affaires de cette société israélienne dépasse les 100 millions de dollars, souligne le quotidien économique “Les Échos”. Échec des autorités américaines Ce savoir-faire n’a pas échappé au géant japonais de l’informatique Sun, qui a racheté Cellebrite en 2007 pour un montant inconnu. La nouvelle maison mère de la start-up lui a laissé son autonomie opérationnelle et lui a permis de rester en Israël. Si Cellebrite perce la sécurité de l’iPhone du tireur de San Bernardino, les enquêteurs obtiendraient ce qu’ils cherchaient. Mais pour les autorités américaines, ce serait un échec. Le FBI – soutenu par le président américain Barack Obama – voulait, à travers cette affaire, améliorer la collaboration avec les géants de l’Internet. Depuis les révélations sur l’espionnage à grande échelle de la NSA, en 2013, les grands groupes de la Silicon Valley essaient de renforcer la protection des données personnelles de leurs clients, au grand dam des autorités policières. Le fait que les autorités américaines ont dû se résoudre à faire appel à un spécialiste du “piratage” légal des iPhone prouve que le fossé entre les deux mondes est encore grand.


SÉCURITÉ

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Un avion Egyptair faisant la liaison Alexandrie – Le Caire « détourné »

Le vol intérieur EgyptAir MS181 voyageant entre Alexandrie et Le Caire à bord duquel se trouve 81 passagers a été détourné mardi matin, selon la porte-parole de la compagnie aérienne. Les pirates de l’air a exigé que l’Airbus 320, qui a décollé à 7H28 (heure locale) d’Alexandrie, atterrisse à Larnaca à Chypre, a ajouté la porte-parole, qui a demandé à ne pas être identifiée conformément à la politique de l’entreprise. L’avion aurait déjà atterri dans l’aéroport international de Larnaca conformément aux exigences des pirates de l’air. 55 passagers et 7 membres d’équipage se trouvent à bord,

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L’accusation s’acharne pour maintenir le soldat en prison

selon les responsables de l’aéroport. Les pirates auraient exigé d’éloigner les forces de sécurité contre un échange des femmes et des enfants à bord de l’avion, selon une ex-responsable de l’Union européenne en Grèce. Certains médias ont signalé qu’au moins un des pirates est armé et qu’ils pourraient être munis d’une bombe. Des appareils de l’armée de l’air israélienne sont en état d’alerte pour prévenir toute intrusion dans l’espace aérien du pays. Plus d’informations à venir…

Vendredi matin, le tribunal a commencé à entendre la requête du procureur militaire contre la décision de la veille du juge, le lieutenant-colonel Ronen Shor, quand il a ordonné de libérer le soldat qui a tiré sur un terroriste blessé à Hevron la semaine dernière. La décision de le garder en arrestation à l’intérieur de la base été reporté et le soldat est resté en prison pendant la nuit, afin de permettre la poursuite de l’enquête. Durant l’audience de jeudi, le procureur avait laissé tomber les accusations de meurtre contre le soldat, l’accusant d’homicide involontaire.

Le procureur Sharon Zagagi Pinchas, le procureur en chef, a déclaré au début de l’audience de vendredi que « il est impossible d’accepter la demande de l’accusé selon laquelle il aurait agi car un danger menaçait la vie de son entourage ou la sienne, mais il est clair que le tir sur le terroriste était un tir intentionnel. » Tout le monde attend à présent la décision du juge, car s’il va dans le sens du procureur, il sera obligé de l’inculper d’assassinat, pas d’homicide involontaire… La confusion du bureau des procureurs militaires est totale…


SÉCURITÉ

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Baptisé «Magic Wand», Israël lance un système de missiles révolutionnaire

Alliances des super-espions israéliens et américains (NSA) Selon le Washington Post, Israël est sur le point de lancer en coopération avec les Etats-Unis le système de missiles défensifs le plus avancé du monde. Le but : se protéger de la menace que représentent le Hamas et le Hezbollah.

L’amiral Michael Rogers, directeur de l’Agence nationale de la sécurité des Etats-Unis (NSA) a effectué, la semaine dernière, une visite en Israël lors de laquelle il a rencontré des représentants du renseignement militaire du pays. Selon sputniknews.com: «Selon le quotidien israélien Haaretz faisant référence à des hauts responsables israéliens, l’Amiral a rencontré des représentants de l’unité de renseignement 8200, et a discuté avec eux des perspectives de coopération en matière de cyberdéfense en cas d’une attaque de l’Iran ou du mouvement chiite libanais Hezbollah. Selon le Haaretz, l’amiral Rogers, qui est entre autres commandant des forces cybernétiques de l’armée américaine, était invité officiellement par le commandant de l’unité 8200, mais il a également rencontré d’autres membres de la communauté du renseignement israélien, sauf le général Harzi Halevi, chef du renseignement militaire et le général Gadi Eizenkot, chef d’état-major général de l’armée israélienne. Les Etats-Unis et Israël qualifie le mouvement Hezbollah de terroriste depuis de nombreuses années. Quant à l’Iran, le pays figure sur la liste américaine des cinq menaces mondiales, dont la Russie fait également partie.

En février 2016, il s’est avéré que, lors des premières années de l’administration du président Obama, les agences de renseignement américaines avaient mis au point un plan de cyber-attaques globales contre l’Iran, baptisé Nitro Zeus. La mise en œuvre de ce plan aurait permis de neutraliser le système de défense aérienne de l’armée iranienne, de bloquer tous les moyens de télécommunications et de mettre hors service les éléments clés du système d’alimentation électrique du pays. En outre, les hackers auraient dû arrêter le fonctionnement de l’usine d’enrichissement d’uranium de Fordo. Les Etats-Unis auraient été prêts à une cyber-attaque contre Téhéran si les négociations sur le programme nucléaire iranien échouaient. Cependant, l’été dernier, dans le contexte des accords conclus avec l’Iran, la Maison Blanche a suspendu ce plan. De plus, l’administration américaine considérait une cyber-attaque globale comme l’une des alternatives possibles à la guerre à grande échelle contre l’Iran, car en 20092010 Washington craignait sérieusement qu’Israël puisse effectuer une frappe préventive contre Téhéran». Source: https://fr.sputniknews.com

La technologie dépasserait même ce qui se fait en Occident et tous les systèmes de missiles mis en place dans la région indique le quotidien américain. Baptisé “Magic Wand” (“La baguette magique”), la construction de ce système de missiles révolutionnaire témoigne en outre des bons rapports qu’entretient l’Etat hébreu avec les Etats-Unis, puisque ces derniers ont financé le projet à hauteur de 3,3 milliards de dollars (environ 3 milliards d’euros). Les armées des deux pays sont maintenant en train de procéder à un exercice commun avant leur déploiement. Un système capable de mener plusieurs attaques simultanées Une fois opérationnels, ces missiles de défense ultra-sophistiqués seraient en mesure d’abattre non seulement des missiles

balistiques “classiques” mais également des satellites en orbite. Ils pourraient également mener des attaques simultanées sur plusieurs fronts. Une configuration qui permettrait ainsi à l’Etat juif de répondre à la menace des roquettes du Hamas tirées depuis la bande de Gaza, de celles des militants du Hezbollah libanais, ou encore aux missiles balistiques à longue portée qui seraient en cours de développement par l’Iran et qui potentiellement pourraient transporter des ogives chimiques. Mais plus encore, le système sera également en mesure de prioriser les roquettes et les missiles à intercepter par un savant calcul de trajectoires. En théorie, les missiles ennemis visant des zones densément peuplées ou des infrastructures importantes – telles que les bases militaires, les raffineries de pétrole ou les installations nucléaires – seraient ainsi arrêtés. Source: http://www.directmatin.fr


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Le terroriste tué par un soldat israélien, Attentats de Bruxelles: les deux blessés mort d’une balle dans la tête israéliens de retour chez eux

Un médecin légiste palestinien a annoncé dimanche après autopsie que le terroriste tué à Hébron par un soldat israélien alors qu’il gisait à terre, est mort d’une balle dans la tête.

muscles et les membres inférieurs. Il y avait aussi une blessure au poumon droit mais elle n’était pas mortelle et ce n’est pas ce qui a conduit à sa mort », a ajouté Ryan Al Ali après l’autopsie.

L’autopsie a été menée samedi à l’Institut médico-légal Abu Kabir de Tel Aviv sur le corps d’Abed Fattah al-Sharif.

Les faits ont eu lieu le 24 mars, alors que deux terroristes palestiniens avaient poignardé et légèrement blessé un autre soldat israélien de 20 ans dans le secteur de Tel Romeida à Hébron en Cisjordanie.

Suite à cette autopsie, le Docteur Ryan Alali, directeur du service de pathologie à l’institut médico-légal de l’université Nationale An-Najah de Naplouse en Cisjordanie, présent lors de cette opération, a déclaré au quotidien palestinien Al-Quds que lui et l’équipe de pathologie israélienne avaient conclu qu’al-Sharif était mort d’une balle dans la tête, tirée par le soldat israélien. « Il a été déterminé au terme de l’autopsie que la blessure mortelle se trouvait à la tête », a déclaré Alali. al-Sharif a également été victime de blessures par balles non mortelles au bras, à l’épaule, à la poitrine ainsi que dans le bas du corps. « Plusieurs blessures ont été causées par des balles mais elles se trouvaient dans les

Le cas du soldat divise profondément les Israéliens, entre ceux qui plaident pour le respect par l’armée de valeurs éthiques comme l’usage proportionnel de la force et ceux qui défendent le soldat en justifiant son acte par la multiplication des attaques palestiniennes.

Les deux Israéliens blessés dans l’attentat terroriste de l’aéroport de Zaventem à Bruxelles ont atterri jeudi soir à l’aéroport Ben Gourion. Une ambulance les attendait, avec une équipe médicale, pour assurer leur transport vers l’hôpital Hadassah Ein Kerem de Jérusalem.

Il s’agit de deux Hassidim de Belz. L’un d’entre a été grièvement atteint mais son état s’est amélioré. L’autre n’est fort heureusement que légèrement blessé. Les deux attaques perpétrées la semaine dernière ont fait 32 morts et des centaines de blessés.

Le service de renseignement allemand BND a espionné Israël

La justice militaire israélienne a ordonné vendredi de transférer le soldat mis en examen pour homicide involontaire d’une prison militaire à sa base, où il est actuellement mis aux arrêts. De nombreuses organisations de défense des droits de l’homme ont appelé mercredi la France à accuser le soldat franco-israélien de « crime de guerre », dans le cas où la justice israélienne ne le condamnerait pas. Le service fédéral de renseignement allemand (BND) a espionné le bureau du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou au cours de ces dernières années, a rapporté samedi le quotidien allemand Der Spiegel.

le terrorisme, notamment contre le Hamas et le Hezbollah.

Selon le journal, les ministères de l’Intérieur de la Belgique et de l’Autriche, le ministère britannique de la Défense, le Fonds monétaire international (FMI) et l’Administration nationale américaine de l’aéronautique et de l’espace (NASA), figurent également parmi les cibles des écoutes allemandes.

Au mois de janvier dernier, selon des documents publiés par le site intercept, les services de renseignements américains et britanniques avaient réussi à « casser » les codes cryptés émis par les drones israéliens au cours d’une mission d’espionnage baptisée « Anarchist ».

Cependant, Der Spiegel ne précise pas à quelle fin ces programmes d’espionnage ont été menés, ni la période durant laquelle ils ont été effectués.

En 2013, le scandale de la mise sur écoute de la chancelière allemande Angela Merkel par la NSA, l’organisme gouvernemental du département de la Défense des États-Unis, avait provoqué de fortes tensions entre Berlin et Washington.

BND est connu pour collaborer avec ses homologues israéliens dans le but de prévenir

L’espionnage entre alliés est toutefois une pratique courante en Occident, et ce n’est pas la première fois qu’Israël est ciblé.


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Le CERAC–J atteint des sommets républicains

L’Alya française devrait accéder à un nouveau record en 2016

Alors qu’elle était en baisse durant les deux premiers mois et demi de cette année par rapport à 2015, l’Alya française devrait accéder à un nouveau record en 2016. Une réponse à la peur légitime du terrorisme et à la hausse de l’antisémitisme. Les experts prédisent que l’immigration en Israël va augmenter en 2016, en particulier provenant d’Europe occidentale. Quelque 32.000 immigrés sont venus en Israël en 2015, doublant le nombre de ces dernières années. De 2008 à 2013, le nombre d’immigrants est demeuré relativement stable entre 13 000 et 17 000. Les craintes d’une augmentation du terrorisme à l’étranger et de la montée de l’antisémitisme en Europe, ont alimenté une hausse significative de l’Alya au cours des dernières années. Avec des attaques de grande envergure comme récemment les attentats de Bruxelles, et en novembre 2015 les attentats de Paris, l’immigration européenne en Israël est susceptible de réunir encore plus de candidats. Les augmentations les plus importantes sont attendues d’Europe occidentale, avec une grande vague de l’Alya française qui devrait éclipser le record de 7 500 immigrants en 2015. Ce résultat vient en dépit d’une baisse significative du début de l’année 2016 par rapport à l’année dernière. L’Alya de France a chuté au début de 2016 de 38% par rapport à la même période en 2015. L’Alya de Belgique a diminué de 45%, tandis que l’Alya italienne a marqué une baisse de 61%. Avant les attentats de Bruxelles, cependant, le Directeur de l’Agence Juive, Yehuda Sharf, a minimisé le déclin, prédisant que

l’immigration serait de 33.000 en 2016, un peu plus qu’en 2015. Avi Mayer, porte-parole de l’Agence Juive a expliqué pourquoi le déclin apparent était un mauvais indicateur des niveaux d’immigration pour 2016. « Les chiffres présentés par le ministère de l’Alya et de l’intégration des immigrants se réfèrent principalement aux pays occidentaux. La majeure partie de l’Alya occidentale a tendance à avoir lieu pendant les mois d’été, les familles font le déplacement avant la nouvelle année scolaire et les jeunes ne sortent qu’après la fin de leurs études secondaires ou universitaires. » « Les chiffres de l’Alya de la première partie de l’année ne sont donc pas considérés comme étant représentatifs des tendances globales et ont tendance à fluctuer d’une année à l’autre, ce qui explique pourquoi nous avons appris depuis longtemps à ne pas tirer de conclusions à partir de ces premiers chiffres. » Alors que l’immigration française semble avoir une tendance à la hausse, les niveaux anormalement élevés d’Alya au début de 2015 peuvent probablement être attribuées à la panique créée par la terreur en janvier 2015 dans le supermarché casher près de Paris. Les fonctionnaires prédisent que l’Alya française dépassera 10.000 en 2016, battant le record de 7 500 de l’an dernier. Le précédent record était 1969, quand 5 300 Juifs de France avaient fait leur Alya. Des augmentations similaires d’Alya sont attendues d’autres pays d’Europe occidentale, comme la Belgique, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l’Italie. Source: Avec Arutz7- JSSNews

Le « Ceracj » pour CEntre Régional des Arts et Cultures Judaiques, nouvelle Association fondée et présidée par Jean ATTIAS organise depuis près de 2 ans une multitude d’activités destinées à promouvoir la culture juive dans toute l’Ile – De – France. Lundi 21 Mars en Mairie de SAINT – MANDE ( 94 ) elle a proposé un colloque, en partenariat avec le réseau francophone du F. S. J. U, dans le cadre de l’action nationale « VIVRE LA France ENSEMBLE « sur le thème : « Etrangers en Terre de France : Pourquoi et comment les intégrer ?» Cet évènement mis en scène par André BENAYOUN, était dédié à la mémoire du grand penseur juif Raphaël DRAI récemment disparu. Dans son ouverture, André BENAYOUN a rappelé le rôle essentiel de la Société Civile pour défendre les valeurs républicaines. 2 Tables rondes, modérées par Nassera MEZIANE Vice – Bâtonnière du Val – De – Marne et Franck SERFATI, Avocat et Conseiller Municipal, ont vu se succéder Philosophes, Journalistes, Théologiens, Elus, qui ont présenté des exposés simplement brillants, clairs, complémentaires à la fois éclairés et pragmatiques. Le talentueux Ghaleb BENCHEIKH et le très pédagogue Père Antoine GUGGENHEIM ont rappelé les seuls messages religieux pouvant se concilier avec le «VIVRE

ENSEMBLE républicain « ; alors que Patrick PETIT – OHAYON ( F. S. J. U ) et le philosophe Jean – Marc FERRY sont revenu sur des notions plus éducatives. Pour la thématique des moyens, après le questionnement des causes, Nicole FONTAINE, Ancienne Ministre et ancienne Présidente du Parlement européen et Xavier LEMOINE, Maire de MONTFERMEIL ont apporté un témoignage efficient du quotidien politique, avant de laisser place à une vision de la diversité dans l’Entreprise excellemment développée par Gérard UNGER, Président de METROBUS et vice – Président du C. R. I. F, puis à un rapport de J. P MOINET, journaliste, Fondateur de la Revue Civique. Au final, Intellectuels de haut niveau, Femmes et Hommes politiques, d’Eglises, du monde Associatif ou de la Société Civile, Juifs, Catholiques, Musulmans, Protestants, Athées, ou Agnostiques, chacun a pu retrouver l’Autre dans sa pleine diversité et un total respect. Ce colloque ou « Séminaire » selon la formule d’Antoine GUGGENHEIM a permis des rencontres humaines positives, riches et fructueuses, devant donner lieu à des suites toujours nécessaires pour cet inlassable combat du Respect de l’Autre ... CERAC J : 56, Rue des Mèches 94 000 CRETEIL ceracj94@gmail.com


FRANCE Nous sommes cocus. Sommes nous aussi contents, comme disait Serge Lama ? Il faut le croire, oui, eu égard notre faculté, nous Français, à entretenir régulièrement notre statut de « dhimmis ». « Dhimmis » est un mot arabe qui désigne, à l’origine, suivant le droit musulman, un citoyen non-musulman d’un État musulman, lié à celui-ci par un « pacte » de protection. En d’autres termes, un homme qui subit la loi musulmane. Et oui, nous sommes des soumis. Nombreux sont ceux qui, en France, ont souligné et alarmé sur notre état de soumission à la loi musulmane. C’est ainsi que le géopolitologue Alexandre Del Valle, Guy Millière, entre autres, ne cessent de rappeler la transformation de l’Europe en terrain de prédication de l’islam radical. Mohamed Sifaoui a, par ailleurs, dénoncé, de plus, cette hypocrisie et ce mensonge qui amènent ceux qui défendent le port du voile islamique à accuser ses détracteurs de ne pas respecter la liberté de foi des musulmanes. Il faut savoir, en effet, que parmi les musulmans eux-mêmes, il n’existe pas d’unanimité pour confirmer que ce serait le Coran lui-même qui imposerait le port du foulard. Ce dernier relève bien plutôt d’un islam politique qui impose cette contrainte et cet asservissement supplémentaire corrélativement à la volonté d’expansion de l’islamisme. On nous mentait déjà sur ce point. Et c’est donc bien à tort que les opposants au port du foulard se voient accuser de ne pas respecter la foi musulmane. Pour tenter de faire interdire ce voile, beaucoup se sont appuyés sur la notion de laïcité. Cette notion de laïcité interdit, en effet, le port de signes religieux ostentatoires dans les lieux publics. Certes. Mais ceci dévoie complètement ce principe fondamental de laïcité. Car, d’une part, nous l’avons dit, le port du foulard n’a rien d’une prescription religieuse. Car, d’autre part, surtout, cela signifie que dans les autres sphères nous sommes obligés de tolérer des coutumes qui vont à l’encontre de nos valeurs. Et à un moment donné, il faudra que les politiques (ils sont une poignée, actuellement, à en avoir le courage) se décident à dire cette chose essentielle : Le port du foulard islamique n’est même pas une prescription religieuse de l’islam. Mais à supposer qu’elle le soit, nous sommes opposés à toutes les pratiques religieuses qui constituent une négation de nos valeurs auxquelles nous sommes attachés. Cela signifie-t-il que nous sommes opposés à une partie des rites musulmans ? Et bien oui, nous le sommes. Cessons d’être hypocrites. Nous ne sommes pas contre les religions. Nous sommes contre certaines religions. Pourquoi devrions-nous tolérer des actes et symboles qui ne nous conviennent pas ? Devons nous accepter de la part des musulmans ce que nous rejetons de la part des chrétiens, des juifs et des protestants ? Qu’y a-t-il donc de si insensé à dire : vous, musulmans, affirmez être attachés aux valeurs de notre pays. Et bien, prouvez-le ! Et vous serez les bienvenus.

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Nous sommes cocus François Pupponi, député-maire socialiste de Sarcelles a extrêmement bien résumé la situation : « J’aimerais comprendre pourquoi notre pays n’est pas capable de parler de l’islam en France. On est un pays faible. On a été capables, en 1804, de parler aux juifs en disant : voilà, les règles maintenant pour les juifs en France c’est ça. En 1905, on a dit aux catholiques : les règles pour être en France c’est ça. Et on n’est pas capables de donner des règles à la religion musulmane ! Parlons de l’islam, mettons des règles. Car tant qu’on ne le fera pas, ça donnera des arguments aux réseaux qui sont en train d’infiltrer tous nos quartiers actuellement. » (Colloque de l’ l’Union des Patrons et Professionnels Juifs de France (U.P.J.F.) du 24 janvier 2016) J’aimerais également rappeler les propos du journaliste Ahmed Meguini qui devraient nous inspirer : « la laïcité, c’est à la fois un texte et un esprit. La laïcité a avant tout été instituée pour garantir la liberté des cultes. La laïcité en France n’a pas vraiment posé de problèmes jusque dans les années 1960, où notre matrice de valeurs a été mise en difficultés avec les racines religieuses. La loi de1905 n’est qu’une étape. L’article 1 dit tout, mais il y a surtout des combats, avant et après sa promulgation. « Une amie institutrice m’a demandé : je suis islamophobe, est-ce que c’est grave. Je lui ai répondu : d’abord c’est faux, une phobie est une peur irrationnelle. Déclencher l’alarme à 4h du matin, par exemple, à cause d’une araignée dans ton immeuble, ça c’est une phobie. Une peur pas raisonnable. Si tu parles de l’islam, l’islam politique, c’est une peur tout à fait raisonnable. …si une maman amène son enfant à l’école, avec les mains et le visage cachés (à part ses yeux), moi ça me gêne. Tu as raison, cette femme, bon gré mal gré – je ne connais pas son degré d’adhésion et d’implication dans la religion, mais tout de même les gants c’est extrême -, envoie un message politique, en contradiction totale avec nos valeurs. Tu as le droit d’avoir peur de cette femme, car elle est en contradiction totale avec tout ce que tu enseignes à tes élèves. Donc cette femme elle se présente ellemême comme ton ennemi ; en se présentant ainsi elle conteste directement la laïcité. » https://issuu.com/israel-actu/docs/383web/8?e=1826741%2F34151619 Qui parmi vous ne se reconnaît pas dans ces propos ? Depuis des mois des voix courageuses ont rappelé l’implantation des réseaux terroristes chez nous comme ailleurs. Avec comme mot d’ordre d’appeler nos gouvernants à la lutte contre le terrorisme en ne faisant pas l’impasse, notamment, sur le dossier financement de ce dernier. Qu’avons-nous fait pour les écouter ? Depuis le mois de janvier 2016, le gouvernement affiche une volonté de lutter contre le terrorisme et l’islamisme radical. Le 27 janvier 2016, la France recevait en grande pompe le criminel Président iranien Hassan Rohani pour satisfaire nos intérêts économiques. Une lettre ouverte avait été adressée au Président de la République, par plus de 60 députés et sénateurs de la majorité et de l’opposition, pour demander

à François Hollande de faire preuve de fermeté et de cohérence face à Hassan Rohani. (http://www. lefigaro.fr/vox/politique/2016/01/27/3100120160127ARTFIG00404-visite-du-presidentiranien-hassan-rohani-lettre-de-50-deputes-afrancois-hollande.php) » « Paris accueille aujourd’hui le plus grand terroriste au monde, celui qui finance tout le terrorisme international…Daesh est presque éliminé aujourd’hui, mais le terrorisme international iranien financé par Rohani qui est derrière est à présent en place. … Un jour, les hommes politiques qui n’ont pas signé la Tribune signalée par Ariel vont réaliser que ce sont ces hommes qui vont faire les attentats… » (Edward Amiach, Président de l’U.P.J.F., http://www.israel-actualites.tv/ manifestation-assemble-nationale-contre-la-venue-du-president-criminel-d-iran/) Sans surprise, on nous apprend qu’en vue de la réouverture de la liaison Paris-Téhéran, la direction d’Air France a diffusé une note interne obligeant le personnel navigant féminin à « porter un pantalon durant le vol, une veste ample et un foulard recouvrant les cheveux à la sortie de l’avion ». Reprenant en cela une pratique en vigueur avant la cessation du trafic aérien avec l’Iran. A ceci près que cette fois-ci les employées se sont à très juste titre révoltées et fait part de leur opposition. La réaction sur la toile à cette annonce a été violente. Car bien qu’il ne s’agisse que d’un exemple parmi d’autres de soumission de notre pays aux desiderata de l’islam, il s’agit là d’un exemple concret qui heurte de plein fouet les valeurs qui sont les nôtres. Nus devons être nombreux à regretter que ce soit les employées qui fassent preuve de courage en protestant. Mais en même temps notre société n’obéit plus à aucune logique. Ni à aucun cliché… Car force est de constater que le marasme dans lequel nous sommes est de la responsabilité des politiques de tout bord. Et que les réactions saines sont également le fait de personnalités de tout bord politique. L’autre exemple récent de notre soumission aux desiderata musulmans est particulièrement éloquent à cet égard. Le journal Le Parisien a récemment ouvert un dossier sensible : celui des enseignes internationales de vêtements, comme Uniqlo ou Marks&Spencer, Dolce & Gabbana, qui proposent des hijabs ou des maillots de bains couvrant l’intégralité du corps, excepté le visage et les mains ou encore une ligne de voiles et de tuniques longues, spécialement destinée aux femmes musulmanes. Motivées par l’idée de mettre la main sur un marché qui représenterait aux alentours de 443 milliards d’euros en 2019. Le couturier Pierre Bergé a réagi avec ces mots : «Les créateurs de mode n’ont rien à faire sur le

terrain de la mode islamique. Je suis scandalisé. Moi qui a été près de 40 ans au côté de Yves Saint Laurent, j’ai toujours cru qu’un créateur de mode était là pour embellir les femmes, pour leur donner la liberté, pas pour être le complice de cette dictature qui impose cette chose abominable qui fait qu’on cache les femmes, qu’on leur fait vivre une vie dissimulée». La ministre du Droit des femmes Laurence Rossignol en a été profondément choquée «On ne peut pas admettre que c’est banal, que c’est anodin que de grandes marques investissent ce marché», a-t-elle asséné. «C’est irresponsable de leur part. (…) Elles font la promotion de l’enfermement du corps des femmes «. Car pour la ministre, les vêtements ont un impact direct sur le mode de vie proposé : «Nous observons que ces tenues sont accompagnées dans de nombreux quartiers de phénomènes sur la voie publique (...). Par exemple on voit de moins en moins de femmes dehors, dans la rue, dans les cafés.» Mais comme Madame Rossignol, dans son élan, a commis la maladresse de comparer les femmes qui choisissent de porter le voile aux « nègres qui étaient pour l’esclavage », une partie des « anti-racistes » a préféré se concentrer sur ce mot malheureux plutôt que sur le fond des propos de la ministre, avec lesquels on ne peut être que d’accord. C’est Elisabeth Badinter, connue pour s’opposer depuis longtemps au port du foulard islamique, qui a eu les mots raisonnables pour, avec un franc-parler qui fait du bien, estimé que Madame Rossignol a eu raison de dénoncer ces enseignes, et que même les femmes se devaient d’appeler à leur boycott. « Seule la loi peut protéger celles qui portent le voile sous la pression islamique. Or lorsqu’on les soutient, on est considéré comme islamophobe. Etre traité d’islamophobe est un opprobre, une arme que les islamo-gauchistes ont offerte aux extrémistes. Les islamo-gauchistes sont une minorité, mais influente et largement relayée par les grands médias et journalistes de gauche». http:// www.leparisien.fr/laparisienne/societe/mode-islamique-elisabeth-badinter-appelle-les-femmesau-boycott-des-marques-02-04-2016-5680999. php Non, décidément… Comment allons-nous nous sortir de cette situation où nos compromissions, nos concessions sans retour équitable, nous ont complètement décrédibilisés dans nos pourparlers avec les puissances orientales, et dans lesquelles nous sommes en posture de faiblesse ? La direction d’Air France a eu le toupet pour justifier la note à l’intention de ses salariées, de soutenir qu’en tant qu’invités nous devons respecter les coutumes du pays. Nous sommes déjà des cocus dans les affaires que nouent nos gouvernants avec des gens qui ne nous respectent pas. Serions-nous aussi tellement stupides pour que l’on veuille nous faire croire qu’il existe une quelconque réciprocité à cette absurdité de cette règle édictée par Air France ? Susan Hofen


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Succès pour la mission de la Ministre Marisol Touraine en Israël La ministre française de la santé Marisol Touraine, en visite en Israël : “Je suis venue en Israël précisément pour renforcer les coopérations entre nos deux pays parce que dans le contexte actuel la France a plus que jamais des choses à apprendre et à entendre d’Israël”, a déclaré la ministre. “J’ai souhaité que la coopération entre nos deux pays, qui n’est pas au niveau où elle devrait l’être, soit renforcée. C’est pour cela que je suis allée à l’hôpital Ichilov pour réfléchir à ce que pourrait être une meilleure adaptation de notre système en cas d’attentat terroriste”, a-t-elle ajouté. Revenant sur le risque terroriste à l’échelle internationale et sur les attaques du 13 novembre dernier à Paris en particulier, Marisol Touraine a affirmé que les hôpitaux français avaient réagi “de manière excellente” mais que la France pouvait encore s’améliorer en s’inspirant du système israélien. “Bien que nos hôpitaux aient réagi de manière excellente et que la prise en charge des victimes ait été saluée et jugée remarquable par l’ensemble des observateurs, nous savons qu’ils y a des points sur lesquels nous pouvons nous améliorer. C’est de tout cela que j’ai discuté avec les médecins et les responsables de l’hôpital Ichilov qui veulent être très réactifs», a expliqué la ministre. “C’est cela qui m’a intéressée: comment passer en quelques instants d’un système de paix, de vie normale à un système dans lequel le risque terroriste est un risque présent”, a-t-elle fait savoir. LE PLUS. Marisol Touraine a rencontré son homologue israélien, Yaakov Litzman. Interrogée par IsraPresse, Mme Touraine s’est félicitée de cette rencontre « qui va permettre à nos deux pays de renforcer leur coopération ». « Nous voulons bénéficier de l’expérience israélienne et j’ai lancé une mission en ce sens, pour améliorer nos services en cas d’attentats », a-t-elle précisé.

En ce qui concerne les reconnaissances de diplômes des professions médicales, la ministre a confié vouloir que le ministère israélien « comprenne l’excellence du système français ». « J’espère pouvoir conclure des partenariats et avancer ainsi dans la reconnaissance des diplômes français en Israël », a ajouté Mme Touraine.

Patrick Maisonnave reçu par la CCIIF à Tel Aviv

Elle a ensuite visité l’Institut Weizmann à Rehovot dont la Ministre a salué l’excellence scientifique pour le progrès médical et salué la coopréation existante avec la France depuis 40 ans avant de se rendre à l’hôpital Ichilov à Tel Aviv, reconnu mondialement pour sa prise en charge des victimes d’attentats. Lors d’une réception en son honneur à la résidence de l’ambassadeur de France en Israël Patrick Maisonnave, la ministre a rencontré des représentants de la communauté française d’Israël à qui elle a déclaré que « venir en Israël ne laisse pas indifférent ». « Israël est un pays particulier, un pays qui provoque des passions, des tourments et des interrogations mais aussi de l’émotion et du respect », a-t-elle affirmé. MB

L’Ambassadeur de France en Israël sera l’un des invités d’honneur de la Chambre de Commerce France Israël (CCFI) ce soir. En effet un Gala de plus de 400 personnes rassemblera les grands acteurs des relations d’affaires des deux pays. La semaine dernière une réunion exceptionnelle a eu lieu à Tel Aviv (Tour Yoo). Plus d’une trentaine de membres et Bureau exécutif de la CCIIF (Chambre de Commerce Israël-France) ont échangé des propos dans

une atmosphère très cordiale. Thème central des la rencontre : le bon bilan France-Israël en matière des échanges économiques et commerciaux. Autres sujets abordés : la mission du MEDEF en Israël qui se tiendra très prochainement, les relations Business France – CCIIF, les grandes opérations de la CCIIF pour l’année 2016 : JobBooster le 26 Juin 2016, Conférence internationale “TransTech” à l’Université de Tel Aviv en Septembre 2016).



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Ecoles ultra-orthodoxes : un Tourisme en Israël : objectif, 5 enseignement trop léger en millions de visiteurs par an à partir de 2015 maths et anglais

On constate en Israël un mouvement tangible dans la communauté ultra-orthodoxe : de plus en plus de jeunes ne voient aucune contradiction entre l’exercice de leur religion et leur intégration dans le monde du travail et de la technologie. Les experts ont alerté à de nombreuses reprises sur les conséquences économiques désastreuses d’une mauvaise intégration dans le système éducatif et le marché du travail des ultra-orthodoxes, mais c‘est la communauté elle-même, jusqu’ici plutôt fermée au monde extérieur, qui a initié le changement. D’une part, les ultra-orthodoxes sont de plus en plus nombreux à rallier l’armée et, d’autre part, un grand nombre d’entre eux font maintenant des études supérieures.

Le pourcentage d’ultra-religieux intégrés dans le monde du travail est passé chez les hommes d’environ 30 pour cent en 2003 à 50 pour cent à l’heure actuelle et même à 75 pour cent chez les femmes. Le plus gros problème reste néanmoins que dans les écoles ultra-orthodoxes les garçons notamment reçoivent un enseignement très succinct dans des matières comme les mathématiques et l’anglais. Toutefois, des établissements comme „Chachme Lev“ à Jérusalem proposent, outre l’étude de la religion, l’enseignement de matières séculaires afin de mieux préparer les étudiants à une vie autre que celle d’assistés. Source: http://israel-suisse.org.il

Taxes pour les fournisseurs en ligne de produits numériques comme Amazon Le ministère des Finances israélien veut dorénavant taxer les fournisseurs en ligne de produits numériques comme Amazon.

une déclaration fiscale avec mention du prix de tous les produits vendus ainsi que de la taxe prélevée.

Jusqu’ici, les clients ne payaient pas de TVA sur les livres numériques, les applications ou les logiciels, d’autant que les fournisseurs sont généralement installés dans d’autres pays qu’Israël.

Cette démarche est justifiée par le fait que les dispositions actuelles défavorisent les entreprises locales et que le gouvernement perd des dizaines de millions de shekels d’impôts (des millions en euros et en CHF).

Israël n’est pas le seul à vouloir taxer ces produits. L’année dernière, l’Organisation de coopération et de développement économiques a lancé une initiative sur ce sujet qui intéresse un nombre croissant de gouvernements dans le monde.

Source: http://israel-suisse.org.il

L’objectif du ministère des Finances est d’obtenir que les prestataires en ligne qui vendent à des Israéliens remettent au fisc

Le Ministre israélien du tourisme a l’ambition d’arriver à 5 millions de visiteurs par an à partir de 2015. Le secteur hôtelier compte un parc de près de 360 établissements, soit plus de 50 000 chambres. Le ministère prévoit donc la création de 15 000 chambres d’hôtels dans les zones stratégiques telles que Jérusalem, Tel Aviv, Eilat, la Mer Morte, la Galilée, pour atteindre un nombre de 65 000 chambres. La stratégie d’investissement du ministère du tourisme vise à soutenir l’entrepreneuriat dans le secteur hôtelier, auprès d’entreprises jugées éligibles. Le soutien du ministère se manifeste sur la rénovation, amélioration ou l’implantation d’hôtels par une aide à hauteur de 20 % de l’investissement total. La présence française est encore timide avec un bureau du Club Med et un hôtel Mercure, mais le groupe ACCOR, devrait ouvrir 10 nouveaux hôtels MGallery dans les 5 prochaines années. Le premier hôtel ouvrira d’ailleurs cet été à Natanya et offrira 80 chambres de niveau 5 étoiles de luxe. Dans le segment de l’équipement hôtelier, l’accent est surtout mis sur la décoration et l’aménagement des lieux communs, comme le lobby, salle de restaurant et la rénovation des chambres. Cette tendance est axée sur un design très contemporain dans la majorité des hôtels, sauf pour quelques hô-

tels-boutiques, qui fleurissent à Tel Aviv, où une tendance « avant-garde » voit le jour. De plus en plus, l’aménagement et la rénovation se penchent sur la décoration des espaces « outdoor ». Les cuisines et éléments de cuissons sont renouvelés, en moyenne tous les 10-12 ans et tous les 5-7 ans pour ce qui constitue le secteur « art de la table ». Le congrès « HOTEL DESIGN » est le congrès de l’architecture et du design pour les hôtels. En 2016, les organisateurs de la 5ème édition, proposent des rencontres avec les acteurs du secteur hôtelier, du design et de l’architecture, seront également présents certains Maires, des entrepreneurs, des membres du gouvernement, des sociétés commerciales ainsi que les services de communications du secteur touristique. Ce congrès permet de souligner l’importance de l’architecture dans l’industrie hôtelière comme étant un outil novateur pour la promotion nationale et internationale du tourisme. Toutes les conférences ainsi que l’exposition sont conçues pour enrichir les planificateurs, concepteurs, les hôteliers, les entrepreneurs, les décideurs, les représentant des autorités locales ainsi que les gestionnaires d’achat dans la construction et le développement…. de nouveaux concepts.



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L’appli BreezoMeter (Israël) active aux USA, Chine, GB, Japon, France

L’application israélienne BreezoMeter est dorénavant disponible non seulement en Israël et aux Etats-Unis mais également dans les grandes villes en Chine, au Royaume-Uni, au Japon, en France et dans cinq autres pays. BreezoMeyer, qui a actuellement une base de 50 millions d’utilisateurs au quotidien est donc appelé à croître de manière significative.

L’application lutte contre la pollution de l’air en analysant en temps réel les valeurs de mille capteurs installés dans le monde entier. En fournissant des informations concrètes du type „Il vaut mieux rester chez vous, surtout si vous envisagiez de sortir avec les enfants“ et en catégorisant la qualité de l’air, l’application permet de mieux sensibiliser aux dangers de la pollution.

Robots-voitures : un plan stratégique pour exploiter le savoir-faire du pays

Avec une équipe spécialement chargée du projet, le ministère des Transports israélien veut se concentrer en priorité sur l’utilisation de voitures sans chauffeur : „Il est prévu de développer un plan stratégique pour exploiter les synergies entre les différents ministères afin de tout préparer pour la circulation des voitures-robots“.

dernière.

L’équipe, composée de 30 représentants des ministères des Transports, de la Justice, de l’Economie, des Finances et de l’Ecologie, ainsi que de membres du bureau du Premier ministre et du responsable des recherches, s’est réunie pour la première fois la semaine

Par ailleurs, il est prévu de mettre au point des infrastructures spécifiques et d’effectuer des modifications réglementaires en vue de faire d’Israël le centre global du développement technologique dans le secteur automobile.

Les discussions ont porté, entre autres, sur la question de savoir quelle ville israélienne serait choisie pour être la première „ville autonome“ au monde, l’objectif étant d’y effectuer les expériences nécessaires pour préparer à l’utilisation de véhicules sans chauffeur.

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Baisse du prix du pétrole : Israël a économisé $ 5 milliards en 2015

Le high tech s’essouffle, la productivité piétine et les prix des logements grimpent : le rapport 2015 de la Banque d’Israël vient de paraître. La nouvelle édition du rapport annuel de la Banque d’Israël ne déçoit pas : les points forts de l’économie israélienne sont présentés en même temps que ses faiblesses, sans concession ni langue de bois ; ce qui permet d’entrevoir en toute clarté les enjeux de l’économie israélienne et les mutations en cours. LES FORCES : CONSOMMATION ET EMPLOI L’économie israélienne a connu en 2015 une croissance stable à 2,5% qui devrait se poursuivre cette année. Dans le même temps, le chômage a reculé à son niveau le plus bas depuis trois décennies ; ce bon résultat est attribué à la création de 90.000 emplois dans les entreprises commerciales et les services financiers, ainsi que dans le secteur public. La croissance de ces deux dernières années est tirée principalement par la consommation des ménages : celle-ci a augmenté de 4,9% en 2015, soit le rythme de croissance le plus fort depuis 2007. À l’origine de la bonne tenue de la consommation privée : des taux d’intérêt presque nuls, une situation proche du plein emploi, et la baisse des prix de l’énergie. La vague de terreur qui a démarré au dernier trimestre 2015 n’a pas entraîné l’économie dans une récession, comme cela avait été le cas lors des Intifadas précédentes. Autre raison d’optimisme de la Banque centrale : la baisse des prix de l’énergie dans le monde. Le prix du pétrole a chuté de 65% au cours des deux dernières années. Pour l’économie israélienne, la réduction de sa facture énergétique s’est élevée à 5 milliards de dollars en 2015 par rapport à 2013 ; il s’agit de l’équivalent de 1,6 point de PIB. Ce qui a permis de réduire la dette

extérieure du pays et d’augmenter d’autant l’excèdent de sa balance des paiements. LES FAIBLESSES : EXPORTATIONS ET PRODUCTIVITÉ En revanche, la Banque d’Israël relève plusieurs faiblesses de l’économie israélienne. 2015 restera marquée comme l’année qui fut le témoin de l’essoufflement du secteur du high tech : « il semble que le potentiel de croissance de ce secteur ait été atteint, après que de nombreuses multinationales aient ouvert des centres de R&D en Israël » souligne les économistes de la Banque centrale. Autre mise en garde de la Banque d’Israël : la productivité est trop faible et l’écart avec les autres pays développés de l’OCDE se creuse. Certes, le rythme de croissance a été de 2,5% en 2015, mais la population israélienne a augmenté au rythme soutenu de 1,8% ; autrement dit, la productivité par tête n’a augmenté que de 0,5%, contre une moyenne de 1,5% dans les pays de l’OCDE. De même, les exportations qui ont longtemps été la locomotive de l’économie israélienne, ont tiré la croissance vers le bas en 2015 : elles ont baissé de 1,3%, marchandises comme services. Et pour cause : l’économie mondiale s’est ralentie et l’appréciation du shekel face aux autres devises a entamé la compétitivité de l’industrie israélienne. En conclusion de son rapport, Karnit Flug, la gouverneure de la Banque d’Israël, recommande au gouvernement « d’agir à l’amélioration des services publics aux citoyens, d’investir dans les infrastructures et de soutenir les moteurs de la croissance, notamment en lançant des réformes qui réduiront les obstacles à la croissance et en renforçant la concurrence dans les branches repliées sur elles-mêmes, comme le secteur financier ». Jacques Bendelac (Jérusalem)


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POLITIQUE

Edition du 5 Avril au 11 Avril 2016

Knesset : la session d’hiver dominée par la législation économique

Clôture de la session d’hiver à la Knesset: le travail des députés israéliens a été particulièrement fructueux en matière de législation économique. Officiellement, c’est ce dimanche 3 avril que se clôture la session d’hiver de la 20e Knesset. En raison des caractéristiques du calendrier juif, cette session a été particulièrement longue : elle a duré près de six mois, durant lesquels se sont tenus 74 séances plénières et 1.600 réunions dans les différentes commissions.

Aryé Dery, le ministre de l’Intérieur, dans une nouvelle tornade judiciaire ?

Les députés israéliens prennent donc des vacances bien mérités ; ils passeront les fêtes de Pessah, en famille, dans leur circonscription et ville d’origine. Ils reprendront le chemin de Jérusalem pour la session d’été qui s’ouvrira le 22 mai prochain. Soit 7 semaines de vacances.

Aryé Makhlouf Dery (né en 1959 à Meknès (Maroc), était l’ex-ministre de l’Économie et ministre du Développement du Néguev et de la Galilée, au sein du quatrième gouvernement de Benyamin Netanyahou. Il est actuellement Ministre de l’Intérieur. La radio israélienne a annoncé ce matin que des nouveaux ennuis judiciaires concernent le Ministre.

RECORD DE FÉMINISATION Au cours de cette dernière session d’hiver, la Knesset a accueilli 8 nouveaux députés en remplacement de députés démissionnaires. L’entrée d’une nouvelle femme (Yaël Cohen-Paran du Camp sioniste) a permis à la Knesset de battre son propre record de féminisation : désormais, 32 femmes députées siègent à Jérusalem.

Selon i24News : «Arieh Deri, ainsi qu’un un autre homme politique israélien de haut niveau sont sous enquête pour de possibles actes criminels dans deux affaires de corruption, a-t-il été révélé mardi après la levée d’une ordonnance de non-publication. Le procureur général Avichai Mandelblit a approuvé la demande de la police israélienne pour enquêter sur des allégations de fraude portées contre Deri. À ce stade, aucune enquête criminelle n’a cependant été ouverte. Les détails de l’enquête ne peuvent

pas être révélés, mais Deri a déposé une demande pour qu’ils soient rendus publiques. Dans un tweet, Deri a écrit avoir contacté le procureur général pour demander à ce que l’ordonnance de non-publication à son sujet soit levée. “J’ai annoncé que je suis suis disponible pour tout interrogatoire et je répondrai à toutes les questions qui me serons posées,” a-t-il ajouté. Mandelblit a tenu une réunion avec de hauts responsables judiciaires mardi pour décider s’il allait interroger l’un de deux politiciens. L’une des deux affaires porte sur des soupçons de corruption “aggravés”, selon la chaîne télévisée. Haaretz rapporte que l’autre affaire, qui serait de moindre envergure, est liée à des soupçons de financement politique illégal par une “partie intéressée”. On ignore pour laquelle des deux affaires Deri est sous enquête. Source I24News

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Le parlement israélien est particulièrement visité par des délégations officielles étrangères. Durant cette session, pas moins de 120 délégations étrangères ont été accueillies par les députés, notamment dans le cadre des groupes interparlementaires d’amitié. De nombreux chefs d’Etat et de gouvernement ont fait des discours en séance plénière, comme les présidents de l’Inde, d’Ukraine, de Roumanie, du Honduras et de

Géorgie. De même, les présidents de plusieurs parlements étrangers ont été reçus à Jérusalem, notamment ceux de Russie, Nigeria, Liberia, Chili, Chypre, Malte, EtatsUnis, etc. RECORD DE LÉGISLATION ÉCONOMIQUE Les observateurs parlementaires retiendront que cette session d’hiver a été particulièrement fructueuse : pas moins de 110 lois ont été définitivement votées (en trois lectures chacune), dont 28 uniquement au cours de la dernière semaine. C’est en matière économique que les députés ont été les plus actifs : 55 projets de loi ont été discutés par la commission des Finances avant d’être votés en deuxième et troisième lecture en séance plénière. Sous la houlette de son président Moshe Gafni (Judaïsme de la Torah), la commission des Finances a été très active : elle a débattu de la moitié des lois votées par la Knesset durant les six derniers mois. Parmi la législation économique de la session d’hiver, on retiendra : la loi de finances pour 2015 et 2016, la loi Shishinski qui a relevé l’imposition pesant sur les profits des compagnies gazières, le relèvement des cotisations patronales aux caisses de retraite complémentaire, des allègements fiscaux pour les localités de la périphérie géographique, des lois sociales comme le relèvement des allocations familiales, le relèvement des aides aux rescapés de la Shoa, des améliorations dans l’épargne de retraite, etc. Jacques Bendelac (Jérusalem)




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