Israël Actualités n°411

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GRATUIT - Numéro 411 - Edition du 23 Novembre au 29 Novembre

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 23 Novembre au 29 Novembre

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L’illusion sondagière

Le premier tour de la primaire de la Droite et du Centre est passé, encore une fois les sondeurs et médias se sont trompés en prédisant pendant des mois une large victoire d’Alain Juppé : résultat, l’outsider méprisé durant la grande majorité de la campagne s’offre un triomphe populaire, à 44,2% des voix, tandis que le favori peine, loin derrière à 28,4 %. L’ex-Président Nicolas Sarkozy, lui, se retrouve durement sanctionné à 20,7 %. Sur toute la ligne et durant toute la campagne, les sondages se sont trompés. Les hommes politiques aussi. François Hollande lui-même dans les confidences qu’il a faites aux journalistes, voyait Fillon en queue de peloton. Preuve que dans le cercle médiaticopolitique, la voix du peuple a bien du mal à se faire entendre… Ou comprendre.

Prenant acte du plébiscite dont il est l’objet, Nicolas Sarkozy et Bruno Lemaire appellent à voter dimanche prochain pour François Fillon, ce qui ne laisse franchement cette fois-ci aucune chance à Alain Juppé d’être le prochain candidat à l’élection présidentielle de Mai 2017. A moins que les électeurs de Gauche ne se mobilisent en masse pour s’assurer que le candidat de la Droite à la Présidentielle soit le moins à droite possible et viennent en renfort, au deuxième tour de la Primaire, nous risquons d’avoir un François (le troisième de la Vème République) à la tête du pays. Mais au-delà de l’aspect anecdotique, je note surtout la leçon de démocratie que donne cette Primaire au camp d’en face. On la prédisait sanglante, fratricide, riche en coups bas et peu concernante pour l’ensemble du peuple français. Elle s’est révélée propre, assez digne, et a réussi à faire émerger un leader charismatique et légitime. A l’exact opposé de ce que proposent les autres grands partis politiques, la Gauche en tête où celui qui devrait être le plus indiqué est non seulement honni des Français (au point que 50 ou 60 célébrités sont venues, ce week-end, plaider sa cause sur le mode :

Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

« le dénigrer sans arrêt c’est pas gentil quand même !) mais encore lâché par son propre camp qui lui demande de se retirer, pour éviter d’exploser en vol. Gardons-nous toutefois, comme je le disais quelques lignes plus haut, d’enterrer trop vite Alain Juppé, car la variable d’ajustement sera celle de l’électorat exogène. Sur plus de 4 millions d’électeurs, 15 % viennent de la Gauche soit plus de 600 000 électeurs, et du FN avec 8 % des votants soit 320 000 électeurs. Les supporters de Fillon devront donc être vigilants, car la question est de savoir si ceux qui ont voulu faire barrage à Sarkozy retourneront aux urnes, dimanche prochain… Les jeux ne sont donc pas faits… Un fait reste acquis : le soutien des Sarkozystes, qui ont déjà choisi de soutenir François Fillon. Si l’on se dit, comme l’ont souligné les commentateurs politiques à longueur de journée, ce dimanche 20 novembre, que François Fillon a de fortes chances d’être notre futur président, alors une question se pose, nous concernant : Quel impact sur les juifs de France et sur les relations de la France avec Israël ? Ce qui est sûr, c’est que les Français, et parmi eux nos correliogionnaires ont compris qu’il fallait une ligne dure, un homme dont l’intransigeance sur l’image, la grandeur et la sécurité de la France soit inébranlable. Pas un Juppé prônant une réconciliation nationale « heureuse ». Les Français ne veulent pas qu’on les endorment avec des promesses de vie au pays des Bisounours où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Ils ont bien compris que l’islam radical et ses sujets comptaient les réduire à néant ou en esclavage. Ils veulent de l’ordre et de la sécurité. Trop peutêtre, mais la situation l’exige. Nicolas Sarlozy appelle à voter François Fillon, Bruno Lemaire appelle à voter François Fillon. Vais-je appeler à voter François Fillon ? Pour l’intérêt de notre communauté, je ne sais pas : probe, droit, porteurs de certaines

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valeurs, Fillon l’est indubitablement. Je ne suis pas sûr en revanche, qu’il soit, un réel ami d’Israël. Comme je ne suis pas sûr d’ailleurs qu’il soit un tenancier de la ligne politique pro-arabe de la France. En revanche, il se dit gaulliste et cela veut tout dire. Il a parfois eu des commentaires peu amènes, sur l’intransigeance des juifs en matière de jours d’examen ou sur leur communautarisme.

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Je sais en revanche une chose : il sera, s’il s’avère qu’il est bien l’homme de la Droite pour 2017, un obstacle de poids pour le Front National. Et comme l’a rappelé Nicolas Sarkozy, dans un discours fort et digne en reconnaissant sa défaite : il ne faut, en aucune façon, « se laisser aller à la tentation des extrêmes »… Am Israël haï Alain Sayada

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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À LA UNE

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Les syndicats israéliens lancent un préavis de grève générale

La réforme de l’assurance pour les soins de longue durée a mis les syndicats en colère: une grève générale pourrait paralyser le pays.

Le taux de croissance d’Israël au 3ème trimestre 2016 est de 3,2%

Le taux de croissance d’Israël au troisième trimestre 2016 est de 3,2%. Ce chiffre est indique que la croissance est continue, même si celle enregistrée au troisième trimestre est un taux inférieur à celui enregistré au deuxième trimestre de l’année, qui se situait à 4,9%. Ce taux est cependant similaire au taux de croissance du premier trimestre 2016. Les chiffres montrent également que les importations de biens et de services ont augmenté

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au troisième trimestre de l’année à 5,8%, après une hausse de 21,8% au trimestre précédent. Les importations de biens et services, à l’exclusion des importations liées au secteur de la défense ( les navires, les avions ) et les diamants, ont augmenté au cours du troisième trimestre de 2016 de 7,2% après une hausse de 29,2% au trimestre précédent. Source Koide9enisrael

Sauf changement de dernière minute, une grève générale sera déclenchée en Israël d’ici à 14 jours. La Histadrout, la puissante confédération du Travail d’Israël, a déposé hier un préavis de grève générale: selon la loi, le préavis prendra effet le 30 novembre prochain. À l’origine de ce conflit social : le dossier délicat de l’assurance santé à domicile, appelée en Israël “soins de longue durée” (SLD) et qui bénéficient généralement aux personnes âgées et dépendantes. En Israël, les soins de longue durée sont garantis par la Sécurité sociale israélienne. Une aide à domicile est accordée selon le degré de dépendance de la personne dans ses gestes quotidiens (habillement, alimentation, etc.): l’assistance peut aller de 9 heures par semaine pour une faible dépendance et jusqu’à 18 heures pour une dépendance accrue. ASSURANCE COLLECTIVE Dans beaucoup de situations complexes de dépendance, l’aide publique ne suffit pas à répondre aux besoins des familles, notamment lorsqu’une présence est nécessaire au domicile de la personne âgée 24h sur 24. C’est pourquoi, les Israéliens ont pris l’habitude de souscrire à une assurance privée qui viendra compléter les prestations de base versées par la Sécurité sociale. Pour faire face aux coûts élevés de l’assurance privée, les organisations syndicales ont développé en Israël une assurance collective qui est souscrite dans le cadre d’une

entreprise pour tout ou partie de ses salariés. L’assurance collective est souvent le résultat de négociations collectives au sein de l’entreprise ou d’une branche ; ce qui permet d’obtenir des conditions préférentielles : prime basse, absence de déclaration d’état de santé, meilleure prise en charge, etc. RÉFORME CONTROVERSÉE Dans le cadre d’une vaste réforme de l’assurance publique, le gouvernement israélien a décidé d’interdire l’assurance collective des SLD au profit de l’assurance individuelle privée. Cette décision est perçue par les syndicats comme une atteinte aux droits sociaux acquis: plus de 1 million de salariés risqueraient de se retrouver démunis d’assurance de SLD après y avoir cotisé de longues années. Cela fait plus d’un an que le gouvernement israélien tente de réformer le système d’assurance SLD qui est trop complexe et qui n’est plus adaptée aux besoins croissants de la population. D’autant plus que l’assurance SLD coûterait cher aux pouvoirs publics : en 2015, l’État a déboursé 5,6 milliards de shekels (ou 1,3 milliard d’euros) en aides à domicile qui ont bénéficié à 160.000 personnes. Le patron des syndicalistes, Avi Nissenkoren, s’oppose donc à la réforme envisagée par le ministère israélien des Finances. Les négociations, qui durent depuis plus d’un an, n’ont pas abouti à un accord ou à un compromis: d’où le préavis de grève qui risque de paralyser une grande partie de l’économie israélienne. Jacques Bendelac (Jérusalem)


À LA UNE

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La Banque d’Israël participe à la lutte contre la fraude fiscale

Dorénavant, les banques israéliennes renseigneront le fisc sur des mouvements de capitaux qui leur paraîtront irréguliers et donc suspects. La Banque d’Israël a fini par s’aligner sur la « Loi sur l’interdiction de l’argent noir et du financement du terrorisme ». En effet, la loi israélienne prévoit de nombreuses règles qui permettent de définir la fraude fiscale réalisée par l’intermédiaire des institutions bancaires du pays. DIX-HUIT “DRAPEAUX ROUGES” Dorénavant, les banques israéliennes seront dans l’obligation d’informer le fisc de tout mouvement de capitaux qui leur paraîtra suspect. Pour mettre un peu d’ordre dans les dédales de la législation et des règlementations, la Banque d’Israël publie cette semaine une liste de critères qui devrait aider les banques à déceler des mouvements irréguliers de fonds. La liste que publie la Banque d’Israël comprend 18 « drapeaux rouges » ; il s’agit de clignotants qui devraient s’allumer au rouge chez les banquiers israéliens, comme des signes avant-coureurs susceptibles de témoigner de fraude fiscale. CLIENT BAVARD Parmi les indices de fraude potentielle, figurent les comptes bancaires numérotés ou assortis de noms codés ou factices, ce qui ne permet pas d’identification réelle du client. De même, les mouvements de capitaux (comme transferts ou prêts) en provenance ou à destination d’un pays offshore sont qualifiés de suspects par la banque centrale Sans compter le client trop bavard sur les questions fiscales qui deviendra suspect de fraude aux yeux de son banquier ; ou encore celui qui exigera de son banquier de ne pas le contacter directement. À titre indicatif seulement, voici la liste (encore provisoire) des 18 « drapeaux rouges » de la fraude fiscale définis par la Banque d’Israël et classés en six chapitres :

STRUCTURE DE PROPRIÉTÉ 1. Création dans un autre pays d’une société du même nom qu’une société déjà existante en Israël. ACTIVITÉS 2. Transferts importants de capitaux dans un pays offshore et vice-versa. 3. Retraits ou dépôts d’importantes sommes en espèces. 4. Mouvements circulaires de capitaux qui sont rapatriés dans leur pays d’origine après avoir été déposés dans un pays offshore. 5. Mouvements de compte incompatibles avec le profil du client. 6. Compte bancaire d’un résident étranger qui a donné une procuration à un résident israélien. 7. Existence de comptes numérotés ou à noms codés. 8. Compte bancaire au nom d’une société domiciliée dans un pays offshore et détenue par un résident israélien. 9. Prêt accordé à un résident israélien en Israël et dont les garanties se trouvent dans un pays étranger. 10. Prêt accordé à un résident israélien en Israël et dont les garanties sont données par une société offshore. INFORMATION SUR L’IDENTITÉ DU CLIENT 11. Non déclaration de double nationalité. 12. Fausse déclaration concernant la véritable résidence fiscale du client. POSTE RESTANTE 13. Utilisation des services d’une poste restante. RELATION AVEC LE CLIENT 14. Exigence du client de ne pas recevoir de contact direct de la banque (à l’exception de pays sans relation officielle avec Israël). 15. Crainte de fermeture du compte pour cause liée à la législation fiscale. 16. Le client s’intéresse de très près aux questions fiscales. ORIGINE DES CAPITAUX OU DE LA RICHESSE 17. Le client n’est pas capable, ou refuse, de révéler l’origine de sa richesse ou de ses revenus. 18. Le client n’est pas en mesure de présenter une attestation concernant la déclaration de ses revenus aux autorités fiscales. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Israël Haut lieu des opérations binaires veut en finir avec ces produits hautement toxiques

L’autorité boursière israélienne prépare une loi pour interdire d’activité à l’international les entreprises israéliennes d’options binaires. Elle a le soutien du bureau du Premier ministre, qui appelle tous les pays à faire de même. La pression monte sur les courtiers d’options binaires. Israël, haut lieu de cette industrie, a décidé d’agir pour mettre fin à leurs pratiques qui, chaque année, font perdre des sommes colossales à des petits épargnants partout dans le monde. Le Times of Israël, site d’informations qui suit de près ce dossier (notamment depuis son enquête “Les loups de Tel Aviv, la vaste arnaque du Forex dévoilée”), rapporte que le président de l’Autorité des titres en Israël (ATI, l’équivalent de l’AMF en France) a déclaré lors d’un entretien téléphonique avoir commencé à travailler sur une loi visant à interdire l’activité des entreprises d’options binaires israéliennes partout dans le monde. Sachant qu’elles n’ont déjà plus le droit de viser des investisseurs israéliens. “Profondément choqué” par cette industrie minée par de multiples fraudes, Shmuel Hauser, le président de l’ATI, souhaite l’»éradiquer», rapporte le Times of Israël. Ce magazine en ligne ajoute que l’ATI est soutenu par le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Il y a quelques semaines, le site avait d’ailleurs reçu un communiqué exclusif de la part du bureau du Premier ministre qui appelait à une interdiction globale des options binaires en Israël (pays qui concentrerait une centaine d’entreprises du sec-

teur) et partout dans le monde. En août dernier, la Belgique a décidé d’interdire la commercialisation de plusieurs produits hautement risqués, dont les options binaires. Les Etats-Unis ont aussi interdit à cette industrie de cibler ses concitoyens. Il y a quelques jours, le gendarme américain de la Bourse (la SEC) a d’ailleurs condamné la société israélienne EZTD Inc, qui gère le site d’options binaires EZTraders et opère en Europe via une filiale basée à Chypre, à 1,7 million de dollars d’amende pour avoir trompé 4.000 épargnants américains. En France aussi, la pression monte contre cette activité. En mai dernier, l’AMF avait lancé l’alerte contre Preditrend, un site lié à EZTrader. Les autorités boursières françaises n’apprécient guère que cette industrie si peu scrupuleuse se soit approchée de clubs de football prestigieux pour faire de la publicité. Fait exceptionnel, l’AMF a même expulsé de France le courtier d’options binaires 24Option (immatriculé lui aussi à Chypre via sa maison mère Rodeler Limited) qui était sponsor de l’OL en 2015. En matière de Forex et d’options binaires, le mot d’ordre de l’AMF est clair : fuir ! Le gendarme de la Bourse n’a de cesse de rappeler qu’il ne s’agit pas de produits pour le grand public et les chiffres sont sans équivoque : 90% des clients de plateformes autorisées perdent leur argent. Un taux qui monte à 100% pour les acteurs non autorisés. Source: capital.fr


À LA UNE

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Le logement reste le premier poste de dépenses des ménages israéliens

Le gouvernement israélien annonce la baisse prochaine des prix de l’immobilier. En attendant, le logement absorbe le quart des dépenses d’un ménage.

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Le marché de l’immobilier en Israël se refroidit et la baisse des prix pourrait être brutale : pour l’heure, cette prévision de certains experts israéliens n’est pas vérifiée par les chiffres. Le logement représente le premier poste de dépenses des ménages israéliens, que ce soit à la location (loyers) ou à l’achat (prêts hypothécaires). Les enquêtes « Budget de famille » réalisées par l’Institut de la Statistique à Jérusalem, permettent de connaître le poids des grands postes de consommation dans le budget des ménages d’Israël. Dorénavant, un ménage consacre en moyenne 24,8% de son budget à son logement. Ce poids diffère fortement suivant les caractéristiques du ménage, notamment son revenu et son niveau de vie. L’étude qui vient d’être publiée concerne l’année 2015 : elle ne permet donc pas de tirer de conclusion hâtive pour 2016. En revanche, aucun retournement de tendance n’y apparait : en 2015, les dépenses de logement ont augmenté de 3,3% par rapport à 2014. LE LOGEMENT CONSTITUE LE PREMIER POSTE DE DÉPENSES D’UN MÉNAGE “MOYEN” En 2015, un ménage israélien a dépensé en moyenne 3.812 shekels par mois pour se loger, soit 910 euros ; il s’agit donc de 24,8% de ses dépenses totales. Le second poste de dépenses est celui des “Transports et Communications” qui a absorbé 3.094 shekels par mois (740 euros), soit 20,1% des dépenses totales. Viennent ensuite l’alimentation (16,3%) et l’éducation, culture et loisirs (11,8%). LES MÉNAGES LES PLUS MODESTES DÉPENSENT DAVANTAGE

POUR LEUR LOGEMENT Les dépenses de logement différencient nettement les ménages les plus modestes des ménages les plus aisés. En 2015, pour les 20 % des ménages les plus modestes les dépenses représentaient 25,1% de leur budget, contre 23,1% pour les ménages les plus riches. Cet écart est dû en partie au fait que les familles plus modestes sont plus souvent locataires que les plus riches. LES MÉNAGES LES PLUS AISÉS DÉPENSENT DAVANTAGE POUR LES TRANSPORTS ET TÉLÉCOMS Au fur et à mesure que le revenu augmente, la part du logement se rétrécit dans le budget des ménages israéliens : parmi les 20% d’Israéliens les plus riches, le principal poste de dépenses est celui des « transports et communications » (24,2% du budget) alors que le logement est rétrogradé au second rang (23,1% du budget). LE POIDS DES DÉPENSES DE LOGEMENT AUGMENTE DEPUIS DIX ANS Les enquêtes de budget des familles permettent aussi d’examiner l’évolution des postes de consommation au cours de la dernière décennie. En 2005, un ménage israélien consacrait 21,9% de son budget à se loger, contre 24,8% en 2015. L’augmentation des dépenses de logement s’est réalisée au détriment d’autres postes dont le poids a baissé dans les dépenses des ménages, notamment l’alimentation, le transport et les loisirs. Se loger en Israël revient donc cher : les chiffres de la dernière enquête sur le budget des familles le confirment. Si l’étude porte sur 2015, rien ne laisse penser que la tendance à la hausse des prix de l’immobilier s’est renversée en 2016. Désormais, c’est pour 2017 que le gouvernement israélien promet une baisse significative des prix. Jacques Bendelac (Jérusalem)


À LA UNE

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Echecs en Vrac. Le Trump Business : pas de Tours ni Hotels à Tel Aviv

Pour moi, c’est François Fillon

Dimanche, les électeurs de la droite et du centre auront à choisir leur candidat pour l’élection présidentielle.

Maudit en Terre Sainte ? La célèbre magnat américain n’a vécu que des échecs en Israël en ce qui concerne ses (nombreux) projets d’affaires. Aucun édifice porte le nom de Trump dans le pays. Sa fille est venue de nombreuses fois en Israël pour identifier des opportunités. A chaque fois échecs et manque de rentabilité ont été au rendez-vous! C’est Ivanka Trump, mariée à Jared Kush­ ner, le direc­teur du New York Obser­ver qui

a mené les négociations à Tel Aviv. Donald Trump souhaitait construire des Tours longues et magnifiques à Ramat Gan et Tel Aviv. Malheureusement tous les projets ont chuté, y compris un projet d’Hotel de luxe. La presse israélienne a mené des enquêtes à ce sujet. Résultats : la bureaucratie Kafkaienne israélienne dans le domaine de la construction plus forte que Donald Trump. Il a finalement baissé les bras sur de nouvelle initiatives.

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Ils ont été déjà plus de quatre millions à participer le 20 novembre au premier tour de la primaire de la droite et du centre et à manifester leur volonté de voir changer la direction de notre pays. C’est une première bonne nouvelle pour notre pays. L’autre bonne nouvelle est l’émergence de François Fillon que les électeurs ont largement plébiscité à près de 45%, en le plaçant à la première place de ce premier. Dimanche 27 novembre, le choix sera clair : Choisir François Fillon, c’est faire le choix qu’un homme d’Etat, rassembleur, qui a l’expérience, l’énergie, l’autorité et les qualités pour devenir le huitième président de notre République.

Celui qui n’a jamais caché la vérité sur notre situation économique travaille depuis trois ans sur un programme qui souhaite mettre en avant une politique active de redressement de notre économie et rompre avec le dirigisme qui étouffent les Français depuis près de cinquante ans. Nous ne pouvons plus continuer avec une politique qui mène à six millions de chômeurs, une dette insupportable, une pauvreté qui augmente et au déclassement. Choisir François Fillon, c’est faire le choix de nouvelles méthodes, celles que nos voisins ont utilisées avec succès et qui nous permettra de relancer la croissance économique et de nous renouer avec la croissance. Le code du travail sera réformé, les entreprises pourront négocier le temps de travail en fonction de leurs carnets de commande et le nombre de fonctionnaires sera réduit de 500 000. Pour lui, l’exemple doit venir d’en haut : il réduira le nombre de députés et de sénateurs par référendum. Enfin, choisir François Fillon, c’est faire le choix d’une résolution implacable contre le terrorisme. François Fillon s’est engagé fortement dans la lutte contre l’Etat islamique en se prononçant pour l’expulsion des individus dans la mouvance terroriste et pour empêcher les djihadistes qui ont combattus en Syrie ou en Irak de revenir dans notre pays. Dimanche prochain, pour la France, faites le choix de François Fillon ! Jack-Yves Bohbot

Israël et la Pologne veulent renforcer leur relation responsables des deux pays ont également tenu des réunions. Les deux gouvernements ont réaffirmé leur volonté commune de renforcer les relations bilatérales et se sont félicités de l’intensification croissante des relations visant à renforcer la coopération économique, scientifique, technologique,et cybernétique, La Première ministre polonaise a déclaré qu’elle partageait la conviction qu’une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien ne peut être atteinte que sur la base du principe de «deux Etats pour deux peuples.» «Je dirai que la Pologne a pris une position résolue contre le resurgissement de l’antisémitisme que nous voyons dans certaines parties de l’Europe», a déclaré Benyamin Netanyahou.

Les dirigeants et responsables ont réaffirmé leur engagement à renforcer davantage les relations bilatérales Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a rencontré mardi son homologue polonaise Beata Szydło, en visite officielle

en Israël. Les deux dirigeants ont parlé du partenariat entre les deux pays dans les domaines de la sécurité, la haute technologie et de la reconnaissance mutuelle de leurs besoins politiques, sécuritaires et économiques. Un certain nombre de ministres et de hauts

«Nous savons aussi que la Pologne a pris une position importante dans les forums internationaux contre le réflexe automatique des résolutions antisionistes et anti-Israël», a-t-il poursuivi. Mme Szydło a souligné que toute contestation du droit d’existence de l’Etat d’Israël et ses appels en faveur de sa délégitimation et son boycott sont «inacceptables».

«Nous avons eu une histoire commune, le peuple juif et le peuple polonais, depuis mille ans. Au siècle précédent, trois millions de polonais juifs ont été tués par les nazis. La Pologne a également subi de terribles souffrances au cours de cette guerre, et l’histoire d’Israël et de la Pologne dans les 70 dernières années relatent un immense espoir. La montée de ces deux démocraties modernes, avec des économies libres est une inspiration pour le monde entier», a affirmé M. Netanyahou. «Je visite la Pologne depuis 30 ans, et de visite en visite, je peux voir l’énorme transformation qui s’est produite dans votre pays», a ajouté le chef israélien. Un certain nombre de réunions ont également eu lieu entre l’armée israélienne et des officiers de l’armée polonaise dans le cadre de plusieurs projets de coopération. Les deux chefs d’Etat ont par ailleurs évoqué les efforts déployés pour préserver la mémoire de la Shoah et sur l’éducation de la jeune génération sur les atrocités nazies, dont beaucoup ont été perpétrées sur le sol polonais. i24news


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Yvan Attal : « J’aime voir la communauté juive française solidaire et concernée »

Parrain de l’édition 2016 de la Tsedaka, Yvan Attal a fait preuve d’autant d’engagement que de motivation lors de la campagne de sensibilisation jusqu’au 15 novembre, et d’une égale énergie depuis le début de la campagne de collecte. Nous l’avons rencontré, pour évoquer avec lui son extrême investissement. Entretien… la communauté juive. Cela fait un certain temps que je voulais m’engager à cause du monde sans pitié dans lequel nous vivons. Je me rends compte aussi que tout se mélange, que l’on a été et que l’on est toujours une cible. Depuis Toulouse, on se rend compte que les choses ont évolué et changé et tout cela me rend dingue. Je ne suis pas devenu plus juif, mais on m’a titillé en tant que juif. C’est pour toutes ces raisons que je suis heureux de m’engager auprès de la communauté avec la Tsedaka.

Pourquoi avez-vous accepté de devenir parrain ? Par ce qu’on me l’a proposé pour la seconde fois, mais l’année dernière j’étais trop occupé donc le rendez-vous était pris pour cette année. Mais une chose est sûre, si je le fais, je le fais avec avec sincérité. J’ai aujourd’hui un certain âge, un âge auquel on est capable de s’engager plus, on prend conscience de choses, on évolue avec

Connaissez-vous bien le milieu associatif juif ? Je le découvre, j’ai voulu être vigilant sur ce qu’était la Tsedaka et j’ai été heureux de voir que ce n’est pas une association tournée que vers elle-même. Elle s’ouvre même sur des associations non juives et prône la solidarité au sein de la société française. Quel message souhaitez-vous faire passer en tant que parrain ? J’aime voir la communauté juive, française et concernée par ce qu’il se passe dans son pays, et que cette communauté soit capable de se mobiliser pour tous ses concitoyens, juifs ou non. Ca me fait très plaisir d’être

associé à Dominique Farrugia que je n’ai pas vu depuis des années même si j’aurais préféré être avec une belle fille à mes côtés ! (Il sourit) Quelles rencontres vous ont touché avec la Tsedaka ? Je suis allé à la rencontre d’une association d’enfants, qui m’a beaucoup touché, ainsi que d’un organisme qui aide les personnes en situation de précarité. Je veux dire une chose, à propos du don : chaque sou compte, chaque centime est important : faire un don est une chose compliquée car les gens sont gênés de donner, ils ne savent pas s’ils sont dans la norme sur la valeur de leurs dons. Ils pensent que la modique somme qu’ils peuvent donner n’est pas forcément valable et c’est faux, vraiment : tout don est précieux. Le spectacle de la campagne de la Tsedaka du 12 Décembre est très attendu. Comment allez-vous, en tant que parrain, préparer ce spectacle ? Nous ne savons toujours pas nous-mêmes le contenu du spectacle, nous avons des idées mais rien d’abouti. Ce sera différent des autres années car nous parrains, nous

ne sommes jamais venus aux autres soirées, alors nous ne pourrons pas copier ! Une chose est sûre, il est très difficile de succéder à Cyril Hanouna, car c’est son métier et ce n’est pas le mien d’animer. Mais comme je vais le faire avec sincérité j’espère que vous serez indulgents ! Que pense votre compagne Charlotte de cet engagement ? Elle est engagée avec moi, même si elle n’en peut plus de m’entendre parler de ca ! (Il rit) Tsedaka mode d’emploi : les temps forts Le 27 Novembre aura lieu le traditionnel dîner des parrains au pavillon Gabriel à Paris : 400 personnes, principalement des donateurs sont attendues, ainsi que les anciens parrains. Le 12 décembre, au palais des sports, aura lieu le grand show tant attendu : à quoi ressemblera-t-il ? Mystère… Israël Actualités

Infos Course du Coeur

Devenue un rendez-vous incontournable de la campagne de l’Appel national de la tsédaka, la Course du Cœur aura lieu comme chaque année au départ de l’école Georges Leven (ou l’Alliance) le dimanche 27 novembre à 9h30 (tarif 10 euros). Cette troisième édition devrait battre des records d’affluence grâce à un nouveau challenge mis sur pied par les organisateurs. Soucieux de sensibiliser encore mieux les jeunes de la communauté à la Tsédaka, les écoles juives et mouvements de jeunesse sont appelés à participer activement à cet élan de solidarité dans un esprit de compétition convivial et dynamique. Trois trophées seront décer-

nés par un parrain prestigieux à l’issue de la Course (meilleurs coureurs de plus de 15 ans sur 6 kms, de moins de 15 ans sur 4 kms ainsi que l’école ou le mouvement de jeunesse la plus représentée). Le parcours sinuera autour du lac Daumesnil et un stand d’accueil avec boissons chaudes et ravitaillement servira de point de rencontre à tous les participants. Dernière précision : les marcheurs sont bien évidemment conviés à cette manifestation et pourront profiter d’une belle promenade de santé dans le bois de Vincennes ! Alors, enfilez votre survêt, chaussez vos baskets et venez participer à la fête le 27…


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Dominique Farrugia

Parrain de la Tsedaka au côté d’Yvan Attal, Dominique Farrugia n’était pas forcément attendu dans ce rôle. Il s’engage néanmoins avec chaleur et enthousiasme et répond avec sincérité à toute question sur le sujet. Entretien Comment est venu votre rapprochement avec la Tsedaka ? Cela c’est fait très rapidement autour d’un café, je ne me suis pas posé plus de question. J’ai juste regardé ma disponibilité et j’ai dis oui. Je suis très impressionné par le travail de la Tsedaka depuis longtemps, l’année dernière j’ai été invité au dîner des parrains et cela m’a convaincu du travail effectué, mais également de son importance vitale et de sa sincérité. Comment résumeriez-vous le mot TSEDAKA ? C’est pour moi le moyen de rendre ce que l’on m a donné, je trouve formidable les actions de la Tsedaka, comme la fourniture d’objets de première nécessité ou l’accueil d’enfants dont les parents sont victimes d’Alzheimer, ou encore dans le suivi d’insertion d’handicapés mentaux dans le monde du travail. Y a-t-il des choses qui vous ont marqué au sujet de la Tsedaka en devenant parrain ? Oui : l’acharnement et l’investissement de tous ces bénévoles qui dépensent leur temps sans compter. Les échanges sont très forts. Moi-même je suis malade, et je sais ce que cela fait d’être exclu, mis au ban de la société. Donc voir des handicapés mentaux travailler était pour moi extrêmement émouvant.

Avez-vous des infos à nous donner en exclusivité sur le spectacle du 12 décembre ? La programmation est compliquée cette année, avec les obligations de chacun, mais on réfléchit à faire une sorte de talk show. Il y a aura Enrico Macias, Amir, Dany Brillant … Parlez-vous de votre implication dans la Tsedaka à l’extérieur ? Pour moi, cela fait partie de ma vie, je suis un artiste et juif, c’est normal que je prête ma voix à la Tsedaka. Il est important de me lever en me disant je suis juif et j’aide la Tsedaka. Pendant 3 ans, j’ai fais un Talmud torah et j’ai compris pourquoi j’étais juif et pourquoi l’on me traitait de sale juif. Et je trouve ça plus logique d’être parrain maintenant que j’ai fini ma conversion. L’idée était d’apprendre à lire l’hébreu, ce qu’était le judaïsme… Quel serait votre argument pour convaincre quelqu’un qui hésite a donner ? Les gens ont peu d’argent aujourd’hui, ils peuvent donner un peu. Et beaucoup de petit peux feront beaucoup à l’arrivée. Etant moi-même handicapé, cela me tient vraiment à cœur de voir des handicapés heureux, dans un lieu parce qu’une association les a aidés à retrouver leur dignité d’hommes et de femmes. Mon message est le suivant : il faut « Etre dans la vie, pas à côté »… Israël Actualités


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MIGDAL : Faites connaissance avec les unités des gardiens d’Israël

Migdal, association de soutien des gardes-frontières israéliens, nous emmène à la découverte de ces valeureux héros, gardiens d’Israël. Aujourd’hui, Migdal nous présente l’unité Matilan. MATILAN Nord d’Israël - opérant le long de la frontière israélo-libanaise et israëlo-syrienne et dans beaucoup de villages arabes dans le Nord d’Israël. Exposés publiquement en Mai 1997, les Unités MATILAN sont de très versatiles unités paramilitaires. Elles possèdent une grande avance en capacité de Renseignements, de même que de fortes capacités tactiques de combats.

Suite aux différents accords de paix Israélo-palestiniens dans les années 1990, Tsahal se retire de quelques grandes villes palestiniennes, qui jusqu’à cette date était sous régime militaire et l’autorité Palestinienne est formée. Les soldats du Magav sont déployés sur la frontière entre Israël et les territoires palestiniens. Jusque en 2003 il n’y avait pas de limitations claires séparant les deux côtés. Après que de nombreux terroristes et criminels ont réussi facilement à infiltrer Israël, passant au travers des patrouilles du Magav, le MAGAV a réalisé son besoin d’une unité de renseignements et d’observations sous couverture. De plus, le MAGAV voulait des unités de renseignements qui pourraient opérer non plus seulement dans les territoires mais aussi en Israël.

La réponse fut donc la création de l’unité MATILAN («Modiyin T’azpiyot Yerut VeLohama Nayedet - MATILAN», en Hébreu). Une unité d’Observations et d’interception et une unités combattante mobile, en 1996 avec comme rôle premier la prévention d’actes criminels et terroristes sur le territoire israélien et le renforcement des effectifs aux frontières empêchant aux terroristes de pénétrer en Israël. Au départ il y avait trois Unités MATILAN, avec chaque équipe opérant dans son propre secteur: MATILAN Jérusalem - opérant dans le secteur de Jérusalem et sa vieille ville, incluant les nombreux villages arabes l’encerclant. MATILAN Centre d’Israël - opérant aux frontières des territoires.

Le processus de sélection pour l’équipe est long et rigoureux. Après avoir été soumis à des tests de capacités physiques et intellectuelles, les volontaires sont envoyés sur une base pour une semaine de sélection (Gibush). Durant cette semaine, les soldats sont testés au tir, agilité physique, mise en situation sur le terrain et camouflage. Les meilleurs sont invités à passer deux autres jours de Gibush à l’école Anti Terroriste du MAGAV à Beith Horon. Après leur recrutement dans les équipes, les opérateurs subissent 5 semaines intenses d’entraînement, basés sur les besoins de navigation, de prises de renseignements, des combats et camouflages. Comme la plupart des autres Forces spéciales israéliennes, Matilan est très impliquée dans la lutte anti-terroriste. Combat et Déploiement Les équipes sont très polyvalentes et peuvent s’engager dans quasiment toutes

les activités tactiques incluant la recherche de renseignements dans les villes israéliennes et les territoires les plus hostiles, les opérations avec ou sans couverture, la lutte antiterroriste et la protection des VIP. Chaque mission peut durer de plusieurs heures à plusieurs jours et même des mois lors de missions d’observation et de recherche. L’équipe travaille également souvent avec les unités canines d’attaque du MAGAV. Depuis leur création, les unités MATILAN ont fait la preuve de leur efficacité. Elles réussissent à empêcher des armes et des explosifs de rentrer en Israël, arrête les réseaux de recel, de vols, de trafics de drogues et d’autres faits criminels tout en gardant l’objectif sécuritaire au premier plan avec la lutte contre le terrorisme et les arrestations de nombreux terroristes recherchés. www.migdal.org pour plus de renseignements. IMPORTANT : Participez au grand gala annuel Migdal avec Lior Narkis et venez montrer votre soutien aux gardiens d’Israël !!! Rendez-vous le 5 décembre ! Renseignements et réservations au 01 48 07 21 41 ou par mail : migdal@migdal.org

Reuven Rivlin en Inde : Nous pouvons travailler «Make in India & Make with India»

L’Inde et Israël pourraient ensemble plus travailler sur « Make in India & Make with India » (faire en Inde et faire avec l’Inde), chose qui peut apporter de la «magie au monde», a affirmé dimanche le président israélien Reuven Rivlin en visite de huit jours en Inde.

On se souvient que l’initiative «Make in India» a été lancée par le Premier ministre indien en septembre 2014 dans le cadre d’un ensemble plus vaste d’initiatives nationales, alors que la bulle des marchés émergents avait éclaté et le taux de croissance de l’Inde était tombé à son plus bas niveau en dix ans. Rivlin, invité d’honneur du CII Agro Tech 2016 s’est adressé au public rassemblé lors de l’inauguration de la foire internationale de l’agriculture par le président Pranab Mukherjee. “Il n’est pas étonnant que cette amitié entre l’Inde et Israël et entre deux pays en général, soit si forte”, a déclaré le président israélien. «Je crois que nous pouvons faire ensemble encore plus au sujet de

« Make in India & Make with India ». Nous pouvons construire un avenir pour la prochaine génération et nous pouvons apporter de la magie au monde », a-t-il dit. Reuven Rivlin a en outre déclaré qu’il était tombé amoureux du mot indien « jugaad », car « ce mot correspond bien la façon dont nous inventons et la façon dont nous travaillons en Israël ».

Partageant son amour pour le mot «juggad» (innovation frugale), le président israélien a dit qu’il “est vite tombé” amoureux de ce mot qui signifie une solution intelligente à chaque problème. «Au cours de ma visite en Inde, j’ai appris un nouveau mot appelé « jugaad ». Pour mes amis d’Israël, je dirais que jugaad signifie une solution intelligente prise dans la difficulté. Si vous connaissez Israël, vous pouvez deviner à quelle vitesse je suis tombé en amour avec ce mot jugaad «, a-t-il dit. «Imaginez, une petite nation répartie dans le monde, souffrant d’être différent, à la recherche d’une paix… l’État d’Israël est jugaad. Jugaad est la façon dont

vous pensez, la façon dont nous inventons, la façon dont nous travaillons », a-t-il affirmé. Contrairement au modèle occidental qui consiste à faire “plus avec plus”, Jugaad consiste à faire plus avec moins.

Le Président a également partagé des détails sur sa visite avec Gharaunda à Karnal le 18 novembre où le Centre d’Excellence pour les légumes avait été mis en place avec l’aide d’Israël.

Reuven Rivlin a par ailleurs déclaré que l’Inde a enseigné à Israël que la sécurité alimentaire était le plus grand défi de notre temps. «Nous avons toujours été préoccupés par la sécurité, la sécurité intérieure et la sécurité aux frontières. Mais nous apprenons ici que le plus grand défi dans le monde d’aujourd’hui est la sécurité alimentaire.

“Il y a quelques jours, j’ai visité Karnal où l’Inde et Israël développent un nouveau type de tomates cerises qui sont l’invention israélienne… ils font là de la magie ensemble.

“Et c’est pourquoi nous sommes ici aujourd’hui… Nous savons tous que construire une maison signifie être en mesure de fournir de la nourriture à votre famille et construire une nation signifie être en mesure de produire et de fournir de la nourriture pour tous, pour maintenant et pour la prochaine génération. Il s’agit de prendre soin de votre maison et votre peuple », a-t-il renchéri.

«Lorsque des experts indiens et israéliens placent des panneaux solaires sur le toit des camions afin que l’énergie solaire garde au frais la nourriture à l’intérieur du camion et l’empêche de s’abimer, ils font de la magie ensemble. Lorsque les entreprises israéliennes et les agriculteurs indiens créent un réseau professionnel et financier pour aider les agriculteurs, ils font de la magie ensemble, a déclaré le président. Rivlin a aussi affirmé que les entreprises israéliennes apportent leur expérience et leur technologie à ce partenariat.



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Victoire pour l’ambassadeur d’Israël à l’ONU Danny Danon

Les achats d’appartements effectués par les résidents étrangers, au plus bas depuis 13 ans D’après le ministère des Finances: de Janvier à Août 2016, 1.566 appartements ont été acquis par des résidents étrangers – le niveau le plus bas depuis 2003 selon l’enquête mensuelle de l’immobilier publié mardi matin par le chef de la Division économiste au ministère des Finances. Selon les données, par rapport à l’année précédente, les ventes de logements aux résidents étrangers sont en forte baisse de 36%, et ne représentent plus que 2% de toutes les transactions.

Les Nations Unies ont approuvé vendredi une résolution parrainée par Israël, axée sur les innovations et les développements internationaux. La résolution, intitulée “Entrepreneuriat pour le Développement durable”, a été adoptée par 123 pays. Trente membres de l’ONU se sont opposés et huit autres se sont abstenus. Après des mois d’efforts diplomatiques, l’ambassadeur d’Israël auprès de l’ONU Danny Danon a pu faire adopter la résolution, en dépit de la ferme opposition du bloc arabe à toutes les motions israéliennes. “Cette résolution est une preuve supplémentaire de la contribution importante qu’Israël apporte au monde en tant que leader dans le domaine de l’innovation et de l’entrepreneuriat”, a déclaré l’ambassadeur Danon. “Nous sommes fiers de coopérer avec les pays du monde entier et de partager nos

connaissances et notre savoir-faire pour construire un monde meilleur «, a-t-il poursuivi. La résolution israélienne met l’accent sur les différentes façons dont les États membres de l’ONU peuvent aider à lever les obstacles auxquels sont confrontés les entrepreneurs, permettant ainsi de libérer le talent inné de toutes les sociétés. En favorisant l’éducation à l’entrepreneuriat par le biais du renforcement des capacités, des programmes de formation et des pépinières d’entreprises, la résolution vise à augmenter l’accès et les possibilités pour les femmes, les jeunes ainsi que les personnes handicapées. Le projet mesurera également l’impact des politiques d’entrepreneuriat grâce à la collecte de données et d’autres indicateurs.

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D’autre part, il apparait que Netanya ferme l’écart avec Jérusalem qui est en haut des préférences des résidents étrangers en Israël avec 423 appartements achetés malgré la baisse de 28% des achats effectués par les résidents étrangers par rapport à l’an dernier. La baisse à Jérusalem (-36%), est peutêtre due aux attentats terroristes renouvelés dans la région, ainsi que l’inten­sification de l’impôt foncier sur les “appartements fantômes” dans la ville. Sur seuls les appartements, une forte baisse de 41% a été enregistrée par rapport à la même période l’an dernier au niveau national. Le Trésor note que cette forte baisse a coïncidé à une baisse des niveaux des prix

des appartements achetés, en particulier des appartements de seconde main. L’analyse montre que cette baisse est principalement concentrée sur Netanya, où des changements importants dans la composition des appartements achetés par les étrangers dans le segment de marché des appartements de seconde main, avec, de manière significative, des appartements bon marché. Une autre constatation importante a montré une nouvelle augmentation de la proportion de nouveaux logements achetés. Ainsi, alors qu’en 2008, seulement 30% des achats effectués par les résidents étrangers était concentré sur le segment de marché des nouveaux appartements, durant les mois janvier-août 2016 la part de ce segment était à la hausse à 56%. Ceci est surtout notable dans la région de Netanya. A également été enregistrée une forte baisse de 35% des ventes d’appartements par les étrangers par rapport à la même période de l’année précédente. Ce total des ventes était de 740 unités, le plus bas niveau enregistré au cours des dernières années dans ce domaine. Aharon Kahn

Jérusalem classée ville la plus pauvre d’Israël

Source: i24News (Copyrights)

Israël: Une nouvelle technologie laser détecte les explosifs à distance ! La société Israélienne Laser Detect System (LDS) a inventé une nouvelle technologie laser pouvant détecter des explosifs à distance. Ce nouveau système de capteurs a été installé sur des drones (photo ci-dessus). Il est possible pour ces UAV de détecter à distance non seulement des matières dangereuses comme des explosifs mais également des drogues ! Ce nouveau système a été présenté lors de la “Homeland Security Expo”, à Tel Aviv, la semaine dernière. Il a été construit par la société Laser Detect System (LDS), qui a également construit le système SpectroDrone, spécialisé dans la technologie de détection laser. Les capteurs ont été montés sur un drone de

la société Airbotics Optimus (photo ci-dessus), capable de voler jusqu’à trois kilomètres. Il peut également être monté sur des véhicules ou des robots. Le président et fondateur de la société LDS, Eli Venezia, a affirmé que la société est « très excitée » d’avoir créé une «solution innovante pour améliorer la sécurité et lutter contre le terrorisme … Nous sommes également certains que notre technologie trouvera des applications commerciales «. Le nouveau système est capable de détecter des matières dangereuses sous forme liquide, gazeuse, en poudre et solide. Source: Koide9enisrael

La ville, qui compte environ 828.000 résidents, est arrivée dernière du classement avec une note de 4 sur 10 Jérusalem est la ville de plus de 200.000 habitants la plus pauvre d’Israël, selon un classement établi par le Bureau central des statistiques (CBS). La ville, qui compte environ 828.000 résidents, est arrivée dernière, soit 255e de cette liste, avec une note de 4 sur 10, rapporte le Jerusalem Post. Jérusalem compte la plus forte concentration d’habitants arabes et juifs orthodoxes du pays, soit deux communautés qui figurent parmi les plus pauvres d’Israël.

L’Institut israélien de la statistique avait indiqué en juin dernier que la ville sainte était la plus jeune du pays, avec 50% d’une population non-active et âgée de moins de 18 ans. Malgré ce classement, les responsables municipaux ont fait preuve d’optimisme en citant le train à grande vitesse et la construction d’un quartier d’affaire, qui permettront selon eux de dynamiser la ville. Haïfa et Tel Aviv ont quant à elles obtenu une note respective de 8 et 7. La ville d’Ashdod figure au bas du classement avant Jérusalem avec une note de 5 sur 10.



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Réchauffement climatique : accord pour développer l’innovation technologique

La lente agonie des agriculteurs israéliens

Deux jours après Kippour, les environs de Binyamina, une région semi-rurale du nord du pays, ont connu d’énormes embouteillages. A l’origine de ces bouchons, nul accident ni travaux, mais un post Facebook publié le matin même par Hadas Fine. Cette agricultrice locale y invitait tous ceux qui le désiraient à venir se servir gracieusement des succulentes tomates de son champ : un geste désespéré afin d’alerter l’opinion publique sur la situation délétère des cultivateurs du pays, qui font face à des difficultés de plus en plus insurmontables. Comme s’il ne leur était pas suffisant de vendre fréquemment leurs récoltes à perte au vu des prix que leur imposent les supermarchés, voilà que les producteurs ont dû affronter la concurrence des tomates turques qui ont inondé les étals des grands magasins en prévision des fêtes. La claque de trop. Cette année, Hadas Fine, dont le mari Lihu est issu d’une sixième génération d’agriculteurs israéliens, n’a pas eu les moyens d’embaucher de la main-d’œuvre afin de l’aider dans ses récoltes, et a donc préféré céder ses tomates plutôt que de les voir pourrir. Suite à sa publication sur Facebook, l’agricultrice a vu affluer des gens de toute la région, aussi bien des jJifs que des Arabes, qui ont rempli des sacs, des voitures et même des camionnettes de tomates. « C’est terrible de devoir faire ça », admet Hadas Fine, « mais j’aurais perdu encore plus d’argent si j’avais dû les récolter ».

La plupart des personnes venues se servir dans les champs disent comprendre la détresse des agriculteurs. Abou Yazam, accompagné de sa femme et de ses enfants, était persuadé que le public avait été invité à se servir dans le surplus et que la plupart des fruits avaient été récoltés par les fermiers. Informé de la situation, il trouve très triste « que le gouvernement demande aux exploitants de scier la branche sur laquelle ils sont assis ». Quant à cet homme venu du village arabe voisin de Kafr Kafra qui repart avec une camionnette pleine à craquer, il dit regretter également la situation des cultivateurs, même s’il se félicite, au moins, que ces tomates ne soient pas perdues. « Dieu n’oublie pas les gens qui ont fait le bien. Ils ont donné et Dieu leur donnera en retour », prédit-il. « Je pense que l’Etat devrait soutenir les fermiers et ne pas laisser les supermarchés abuser de leur position », dit pour sa part Sharon, qui vit à Césarée. « Ces tomates importées de Turquie et vendues 9 shekels le kilo sont un désastre et une véritable honte… » Même son de cloche chez Meir Yifrah, secrétaire général de l’Association des cultivateurs, qui ne décolère pas. « Au lieu de résoudre le problème des agriculteurs israéliens et de s’intéresser au fait qu’il n’y a jamais eu aussi peu de fermiers dans le pays, le gouvernement a choisi de favoriser ceux de Turquie », dénonce-t-il. Source: jpost.com

La semaine dernière, le président de l’Autorité israélienne pour l’innovation, Avi Hasson, a signé un accord de coopération en R&D avec son homologue chilien, Eduardo Bitran, vice-président de l’Autorité de l’innovation du Chili (CORFO). Ce pays d’Amérique du sud figure parmi les chefs de file dans les domaines de l’entrepreneuriat et de la technologie de l’Alliance du Pacifique, communauté économique qui regroupe le Mexique, le Pérou, la Colombie et le Chili. Ces pays comptent 214 millions d’habitants, 52% des échanges commerciaux et près de 38% du PNB latino-américain, huitième plus grande économie mondiale. Cet accord permettra d’établir une passerelle entre les start-ups des deux pays (technologie et recherche) sur deux axes : – développer conjointement des solutions technologiques pour relever les défis auxquels sont confrontées les industries traditionnelles israéliennes et chiliennes, l’industrie au Chili reposant principalement sur les ressources naturelles et l’agriculture. Le Chili doit trouver des solutions technologiques face au changement climatique et optimiser son industrie minière. Le Chili, comme Israël, est confronté aux défis de l’irrigation en zones arides et souhaite développer l’énergie solaire, thème de recherche commun aux deux pays. « Le secteur énergétique est très attractif au Chili. Près de 61

% des ressources énergétiques du pays sont importées. L’industrie minière chilienne est dépendante pour son approvisionnement en énergie. Les besoins énergétiques du secteur devraient doubler d’ici à 2025. Le pays bénéficie par ailleurs de conditions très favorables au développement des énergies renouvelables et le gouvernement chilien promeut ce secteur en se fixant un objectif de 45 % de la capacité de production d’électricité en provenance de sources non fossiles à l’horizon 2025″, explique Patricia Cuba-Sichler dans Le Moci. – le Chili peut servir de tremplin à Israël pour pénétrer des marchés mondiaux dans une gamme d’industries traditionnelles. Le Chili est un chef de file mondial dans les mines, l’agriculture et la production alimentaire. Il est l’un des pays avec les taux d’exportation les plus élevés pour le vin, la pêche et les métaux. L’appel à projets commun des deux autorités devrait être publié au premier trimestre 2017. A savoir : l’Alliance du Pacifique compte quatre axes majeurs, la libre circulation des biens et services, la libre circulation des capitaux et la mobilité universitaire. Traduction/adaptation Esther Amar Source: Israël Science Info



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Israël s’apprête à commander de Le Ministre de la défense de la nouveaux sous-marins auprès Côte d’Ivoire signe un contrat de l’Allemagne avec Israël Weapons Industries

Le Ministre de la défense de la Côte d’Ivoire, Alain-Richard Donvahi, est arrivé en Israël afin de rencontrer des responsables de l’entreprise Israël Weapons Industries (IWI), une filiale de Israël Military Industries, dans le but de signer un accord de partenariat entre les deux pays.

Toujours obsédé par le programme nucléaire iranien, Israël s’apprête à commander de nouveaux sous-marins auprès de l’Allemagne. L’Etat hébreu, qui a combattu l’accord sur le dossier du nucléaire conclu l’an dernier, qualifié d’«erreur historique», soupçonne l’Iran de vouloir violer en secret les limitations qui lui sont imposées, d’où la nécessité de maintenir une étroite surveillance. Pour mener à bien cette mission, l’état-major estime que les sous-marins constituent le meilleur moyen pour recueillir des renseignements au large des côtes iraniennes et sont une arme idéale pour assurer une capacité de deuxième frappe. Autrement dit, la possibilité de tirer des missiles nucléaires vers le territoire ennemi après qu’une agression nucléaire eut détruit ses bases abritant des missiles nucléaires à longue portée. Selon des sources militaires américaines, les sous-marins vendus par l’Allemagne sont conçus de telle manière qu’ils peuvent être équipés de missiles nucléaires. Actuellement, la marine israélienne dispose de cinq sous-marins d’origine allemande, un sixième appareil devant être livré au début de 2018. Le dernier modèle de 1.900 tonnes, basé sur l’A212 allemand, a dix mètres de plus que les précédents, ce qui lui permet de transporter des véhicules sous-marins et de disposer d’une dizaine de tubes de torpille

de 650 mm, ce qui pourrait lui permettre d’y adapter des missiles nucléaires. Mais ces sous-marins ne sont pas assez nombreux pour assurer des opérations permanentes dans le Golfe, dans la mesure où chacun d’eux doit passer de longues périodes dans la base de Haïfa pour y subir des révisions et autres opérations de maintenance. Tous les sous-marins acquis jusqu’à présent sont de classe Dolphin. Trois ont été livrés au début des années 2000. Les quatrième et cinquième exemplaires sont entrés en activité depuis l’année dernière. Un accord est ensuite intervenu avec Berlin pour la fourniture d’un sixième sous-marin, dont le coût d’un demi-milliard de dollars sera financé à hauteur d’un tiers par l’Allemagne. Dès que ce nouvel appareil sera opérationnel, un des trois premiers sous-marins livrés auparavant sera mis hors service. Pour augmenter leur nombre, des négociations ont discrètement commencé ces dernières semaines en vue de l’acquisition de deux à trois sous-marins supplémentaires, qui, espèrent les responsables israéliens, bénéficieront d’une subvention de taille de la part du gouvernement allemand, qui souhaite, par ailleurs, assurer l’activité des chantiers navals de Kiel, où ils sont construits. Source: ttu.fr

À la suite des dernières élections présidentielles du 25 octobre 2015 qui l’ont réélu pour cinq ans, le président Ouattara a procédé à un remaniement ministériel le 6 janvier 2016.

Non seulement IWI fabrique des armes mais aussi et surtout l’entreprise propose des formations en matière de sécurité et de formation anti-terroriste. L’entreprise Israélienne est présente dans tous les salons internationaux et sa réputation n’est plus à faire. De plus, le Premier Ministre Netanyahu a rencontré en 2012 le président ivoirien, les deux pays entretiennent de trés bonnes relations diplomatiques.

L’actuel chef d’État ivoirien souhaite consolider les efforts de réconciliation nationale et rédiger une nouvelle Constitution. Il souhaite également moderniser l’armée ivoirienne.

En Mars 2016, Netanyahu avait présenté ses condoléances au président Ouattara après qu’une attaque terroriste menée par AQMI (la branche africaine de Al-Qaida) ait tué 16 personnes.

Le Ministre a visité récemment d’autres fournisseurs de par le monde mais l’étape Israélienne est inévitable étant donné la réputation de l’entreprise, concernant ses innovations technologiques.

On ne sait pas cependant le contenu de cet accord, notamment s’il porte uniquement sur la vente d’armes ou s’il comporte aussi des formations anti-terroristes…



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Israël: plusieurs feux de forêts USA: un groupuscule d’extrême éclatent au nord, des évacuations droite acclame Trump avec des

Deux enfants âgés de deux ans et demi et sept ans ont été traités pour inhalation de fumée

Au moins trois incendies ont éclaté entre lundi soir et mardi dans le nord d’Israël conduisant à l’évacuation de plusieurs habitants.

Des habitant de la ville de Zichron Yaakov ont de leur côté commencé à évacuer leurs maisons mardi après un autre incendie de forêt. La chaîne israélienne Channel 2 a rapporté que plusieurs maisons avaient pris feu.

Les résidents de la communauté judéo-arabe de Neve Shalom dans le centre d’Israël, ont été évacués tôt mardi matin, alors qu’un feu de forêt faisait rage à proximité. D’autres incendies se sont déclarés à Zichron Yaakov et Adlit, près de de la ville de Haïfa.

Huit avions et un hélicoptère de police ont également été dépêchés pour apporter du renfort aux pompiers, selon Channel 2. Deux enfants âgés de deux ans et demi et sept ans ont été traités pour inhalation de fumée.

A Neve Shalom, une soixante d’équipes de pompiers ont été mobilisées ainsi que dix avions pour éteindre l’incendie attisé par des vents violents.

Zichron Yaakov, connu pour ses vignobles compte une population de plus de 20.000 habitants.

«Le feu ne pose plus de menace à la commune», avait indiqué mardi matin la police dans un communiqué, alors que les flammes n’étaient pas entièrement sous contrôle.

Un autre incendie s’est déclaré dans la ville côtière d’Atlit au nord du pays où 200 enfants ont été évacués. i24news

Un millier de combattants d’Iran tués dans le conflit syrien L’Iran a déployé des conseillers militaires et des combattants venus d’Afghanistan, d’Irak et du Pakistan Un millier de combattants envoyés par l’Iran en Syrie sont morts à ce jour dans ce pays, a annoncé mardi le chef de la fondation des martyrs et vétérans d’Iran, cité par l’agence Tasnim. «Le nombre de martyrs de notre pays» morts en Syrie «a dépassé mille» combattants, a déclaré Mohammad Ali Shahidi Mahalati lors d’un discours devant des membres de la milice des Bassijis, sans plus de détails. Il n’a pas indiqué depuis quand précisément ces combattants étaient morts, ni quelle était leur nationalité. Soutien du régime du président Bachar al-Assad dans le conflit qui l’oppose depuis 2011 aux groupes armés rebelles et djihadistes, l’Iran a déployé en Syrie des «conseillers militaires» iraniens, mais également des combattants «volontaires» venus d’Afghanistan, d’Irak et du Pakistan. La «Division Fatemiyoun», composée de recrues afghanes, est l’une des principales forces entrainées par des officiers iraniens à être engagée en Syrie. Les médias iraniens rapportent régulièrement la mort de ces «volontaires» et de ces «conseillers», mais c’est la première fois qu’un chiffre aussi important est donné par un responsable.

L’Iran n’envoie officiellement pas de soldats mais selon un responsable américain, des milliers d’Iraniens et de combattants soutenus par l’Iran participent aux combats contre les groupes rebelles, dans un effort coordonné avec la Russie et le pouvoir syrien. Fin août, l’agence Fars avait indiqué qu’Ahmad Gholami, un ex-général des Gardiens de la révolution, l’armée d’élite du régime iranien, avait été tué dans des combats dans la région d’Alep en Syrie. D’autres hauts commandants des Gardiens de la révolution ont également été tués en Syrie fin 2015. Selon les médias iraniens, plusieurs centaines de «conseillers militaires» et de «volontaires» iraniens et afghans ont été tués en Syrie au cours des dernières années. i24news

saluts nazis

«Heil Trump! Heil our people ! Heil victory !», a scandé le suprémaciste blanc, Richard Spencer

Plus d’une centaine de membres du groupuscule américain d’extrême droite «altright» ont été filmés en train de célébrer la victoire de Donald Trump avec des saluts nazis et scandant «Heil Trump», en référence au «Heil Hitler» pendant le Troisième Reich, lors d’un rassemblement à Washington. La vidéo, diffusée lundi sur le site The Atlantic, montre des sympathisants du groupe acclamer le discours de Richard Spencer, leader du think tank National Policy Institute qui prône la suprématie blanche. «Heil Trump! Heil our people ! Heil victory !», crie Richard Spencer dans cette vidéo en guise de conclusion pour son auditoire. «La presse a clairement décidé de mener la guerre contre la légitimité de Trump et la préservation d’une Amérique blanche», a affirmé Spencer. «L’Amérique était, jusqu’à cette génération

passée, un pays blanc, pensé pour nous et notre postérité. C’est notre création, c’est notre héritage, et cela nous appartient», a-til ajouté. Spencer s’est notamment illustré par le passé en lançant un appel au «nettoyage ethnique pacifique des Etats-Unis», a rappelé le Los Angeles Times. La semaine dernière, Twitter a suspendu le compte de Richard Spencer ainsi que celui de son think tank, et d’autres membres du mouvement alt-right. L’équipe du président élu Donal Trump a immédiatement condamné les propos tenus dans cette vidéo. «Le président élu Trump a dénoncé le racisme de tout genre, et a été élu, car il sera un leader pour chaque Américain. Penser autrement est une erreur totale de représentation du mouvement qui a uni les Américains de toutes origines», a insisté son équipe de campagne. i24news

Le leader du Hamas, Ismail Haniyeh, de retour à Gaza après son séjour au Qatar Ce retour pourrait signifier la mise à l’écart du potentiel successeur à la tête du mouvement terroriste Un haut responsable du Hamas, pressentit pour reprendre la tête du groupe terroriste islamiste, Ismail Haniyeh retournera bientôt à Gaza après plus de deux mois passés aux côtés de l’actuel leader Khaled Mechaal au Qatar, a rapporté mardi le Jpost. «Il sera de retour dans la Bande de Gaza le mois prochain. La décision a été prise», a indiqué lundi l’ancien ministre de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza au journal jordanien al-Ghad. Les hauts responsables du groupe terroriste vivent traditionnellement hors du territoire pour éviter les restrictions de déplacement. Ce retour s’expliquerait, d’après le professeur de science politique à l’université AlAzhar de Gaza, Mkhaimar Abusada, par un revirement de situation qui mettrait hors jeu le potentiel successeur du mouvement gazaoui. Abusada précise que le retour d’Haniyeh présage soit sa non candidature au poste de leader, soit que Meshaal n’ait finalement pas décidé de briguer un autre mandat.

Haniyeh et Mechaal ont récemment rencontrés le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Doha au Qatar pour tenter de mettre fin à des années de conflits entre les deux groupes rivaux, le Hamas et le Fatah. La participation d’Haniyeh à cette réunion a renforcé l’idée que ce dernier pourrait remplacer Mechaal à la tête du Hamas au cours des prochaines élections qui devraient avoir lieu dans les mois à venir. Mechaal avait par ailleurs indiqué en septembre qu’il ne se représentera pas pour un autre mandat de chef de file du groupe Hamas. i24news



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La Belgique peut s’inspirer d’Israël en matière de sécurité

Belgique et Israël : accord sur les interrogatoires de sécurité aux passagers

Bruxelles et Jérusalem ont conclu un accord grâce auquel les Israéliens spécialisés dans le “profiling” des voyageurs à l’aéroport de Tel Aviv forment le personnel belge qui sera, à terme, chargé de faire passer un interrogatoire de sécurité aux passagers embarquant à Zaventem Interviewé à Tel-Aviv, le Ministre Belge, Jan Jambon explique ce qu’il est venu faire en Israël. “Nous venons pour échanger des expériences. Je suis humble. Malheureusement, Israël possède des dizaines d’années d’expérience en matière de lutte

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contre le terrorisme. Les moyens utilisés par Israël sont un exemple dont la Belgique peut s’inspirer. Il s’agit donc d’un échange d’idées. Nous ne nous occupons pas du tout de profilage ethnique. Bien au contraire. Cette technique n’est pas plébiscitée par la population, et donc nous ne l’appliquons pas. Par contre, Israël nous a enseigné le suivi et la reconnaissance de comportement suspect afin de sortir ces individus de la foule et d’effectuer des recherches plus approfondies. Elles ne sont pas basées sur les caractéristiques physiques, mais sur le comportement des gens”.

La Belgique a l’intention d’utiliser une méthodologie israélienne destinée à déceler les comportements suspects à l’aéroport de Zaventem. C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon à Tel-Aviv, où il a rencontré des experts en sécurité israéliens. Dispositifs de détection, systèmes de défense contre les drones, simulateurs de réalité virtuelle, technologies pour surveiller les frontières, etc. : cette semaine 160 entreprises israéliennes ont présenté les derniers gadgets de l’industrie de sécurité civile.

Pas de profilage ethnique Interrogé sur le profilage ethnique, il se défend d’appliquer cette technique en Belgique. “Nous ne nous occupons pas du tout de profilage ethnique. Bien au contraire. Cette technique n’est pas plébiscitée par la population, et donc nous ne l’appliquons pas. Par contre, Israël nous a enseigné le suivi et la reconnaissance de comportement suspect afin de sortir ces individus de la foule et d’effectuer des recherches plus approfondies. Elles ne sont pas basées sur les caractéristiques physiques, mais sur le comportement des gens”, explique-t-il à Knack.

Invité à un débat sur la sécurité d’événements de masse, Jan Jambon s’est déclaré d’accord avec le chef de la police israélienne Zhar Dvir. Jambon et Dvir sont rapidement tombés d’accord : on ne peut ni empêcher ni annuler un événement de masse pour cause de menace terroriste. Sinon, ce sont les terroristes qui gagnent.

Jambon souligne que la Belgique importe de la technologie et de l’expérience, mais “pas d’idées politiques”. Il affirme que le but est de les engager «contre les gens qui menacent nos valeurs et veulent miner notre société par la violence. C’est tout à fait indépendant de l’agitation politique qui agite le pays où est produite la technologie.

Interviewé par nos confrères de Knack à Tel-Aviv, Jan Jambon explique ce qu’il est venu faire en Israël. “Nous venons pour échanger des expériences. Je suis humble. Malheureusement, Israël possède des dizaines d’années d’expérience en matière de lutte contre le terrorisme. Les moyens utilisés par Israël sont un exemple dont la Belgique peut s’inspirer. Il s’agit donc d’un échange d’idées”, raconte-t-il. Il souligne qu’il est également important de prendre des mesures contre le cyberterrorisme.

Importance excessive à la vie privée Il s’exprime également sur l’équilibre entre la sécurité et l’équilibre. “Je ne peux pas me défaire de l’impression que certains accordent une importance excessive à la vie privée. Faiseurs d’opinions, journalistes et politiques de l’opposition. Vous trouverez toujours des gens qui critiquent tout. Mais si vous interrogez vraiment l’opinion publique, vous verrez que 70 à 80% soutiennent les mesures que nous prenons en Belgique. Évidemment, je suis conscient du fait qu’il faut aspirer à un équilibre dans sa politique de sécurité”, confie-t-il à Knack.


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Quand l’Université de Tel-Aviv s’attaque à l’humour antisémite Selon elle l’aspect transgressif de la parole de l’humoriste attire la jeunesse, d’autant plus que l’humour est considéré comme un instrument démocratique légitime, et que ‘manquer d’humour’ est vu comme un crime de lèse-majesté dans les sociétés occidentales. Il est donc difficile d’y réagir efficacement. Pourtant, l’humour de dénigrement (que la sociologue Guiselinde Kuipers distingue de l’humour de dialogue) peut devenir viral.

“Comment répondre à l’humour antisémite” ? Tel fut l’important thème abordé lors de la première conférence-débat de l’année universitaire 2016-2017 organisée par l’Association des Amis francophones de l’Université de Tel-Aviv, dimanche 13 novembre, à l’auditorium Jaglom sur le campus. Un boycott contre-productif Pour le Dr. Sandrine Boudana, maitre de conférences au Département de communication de l’Université de Tel-Aviv et spécialisée dans l’étude de l’objectivité journalistique, la question de l’humour antisémite pose deux problèmes principaux: d’une part quelles sont les réactions possibles et la meilleure stratégie à adopter pour le contrer, et de l’autre celui de l’interprétation parfois problématique des signes visuels, auquel vient s’ajouter la question de “l’intention” de l’auteur, car un antisémite se réclame rarement de l’antisémitisme et déplace souvent sa défense sur le terrain de la liberté d’expression. Le cas d’école présenté par la chercheuse était celui de la quenelle popularisée par l’humoriste Dieudonné, dont la plus célèbre fut celle du footballeur Nicolas Anelka effectuée sur un terrain de football anglais le 18 décembre 2013, qui a donné lieu à de houleuses polémiques internationales. Selon la chercheuse le boycott des spectacles de Dieudonné, stratégie adoptée

par les autorités, les médias et une partie de l’opinion publique pour lutter contre le phénomène, s’est avéré contre-productive. D’après elle, cette politique n’a pas été forcément comprise et acceptée par l’opinion publique française, puisque selon un sondage du Huffington Post de janvier 2013, si 83% des personnes interrogées avaient une mauvaises opinion de l’humoriste, 74% pensait cependant que le gouvernement français avait “sur-réagi” à son égard et 52% s’exprimaient contre le boycott de ses spectacles. Pour sa défense, Dieudonné lui-même se dit antisioniste et antisystème, et non pas antisémite, considérant qu’il s’attaque à un lobby puissant qui tient entre ses mains tout le pouvoir médiatique, et à l’Etat d’Israël comme puissance colonisatrice. Il ajoute que la quenelle a été utilisé dès 2004 dans d’autres but, et n’a visé les Juifs qu’à partir de 2009, ce qui, de son point de vue, prouverait qu’il s’agit bien d’un bras d’honneur contre le système, et non pas d’un geste nazi inversé. De l’humour au discours politique La chercheuse indique que le boycott de Dieudonné a en fait abouti à une multiplication d’articles sur le sujet. Elle relève d’autre part l’immense et inquiétant succès de l’humoriste auprès des jeunes par l’intermédiaire des médias sociaux: on parle aujourd’hui d’une dieudosphère, qui est également le nom du site officiel de Dieudonné.

Quelles sont donc les stratégies plus efficaces ? Plusieurs tentatives ont été faites de réponse par l’humour, notamment celles de Nicolas Bedos er d’Eric Semoun, ancien collaborateur de Dieudonné. La polémique devient alors une compétition de talents, car l’un des problèmes posés par le phénomène Dieudonné est qu’il s’agit d’un humoriste talentueux. Bedos et Semoun ont mis l’accent sur son hypocrisie et sur le fait qu’il instrumentalise l’humour à des fins politiques. Selon Sandrine Boudana, cette approche est intéressante mais insuffisante, car Dieudonné déplace de plus en plus son discours vers un terrain politique. La deuxième stratégie est argumentative: on peut tenter de démonter l’argumentaire de Dieudonné et de ses partisans, comme l’a fait Thierry Ardisson en les mettant en contradiction avec eux-mêmes, dans leur propres propos et entre leur propos et leurs actes, afin de les discréditer. Mais le succès s’il peut être réel, n’est alors que passager. Apprendre au public à identifier l’antisémitisme Pour le Dr. Boudana, la stratégie la plus pertinente est celle basée sur la distinction faite par le Prof. Eric Donald Hirsch entre “meaning” et “significance”, signification et signifiance. La signification est le contenu intentionnel, la signifiance est la mise en relation de cette signification avec les préoccupations, intérêts, manières de voir, etc. du récepteur. En fonction de cette distinction, elle a analysé 20 pages de Google images présentant des quenelles, et est parvenue à les diviser en six catégories: quenelles effectuées pendant des évènements sportifs, celles de

célébrités, celles de soldats en uniformes, de personnalités juives (généralement des montages), de personnes déguisées en juifs stéréotypés, et enfin les quenelles exécutées par des individus qui se photographient devant des lieux renvoyant à l’identité ou à l’histoire juive (par exemple Auschwitz) – les trois dernières catégories présentant un contexte dont le caractère antisémite ne peut clairement pas être dénié. Malgré une certaine lassitude des médias le sujet n’est pas mort, note la chercheuse, qui rajoute que Dieudonné et ses défenseurs restent très actifs et efficaces dans les médias sociaux. Selon elle, il faudrait transmettre une culture beaucoup plus vaste sur le sujet qui permette au public d’identifier l’antisémitisme. Elle propose le repérage des trois stéréotypes qui restent profondément ancrés dans la culture : l’accusation de déicide, celle de meurtre rituel et celle du complot juif, ou du lobby juif qui tire les ficelles de la société. En fonction de ce dernier cliché, notamment, Dieudonné est parvenu à se victimiser et à convaincre les jeunes que le boycott de ses spectacles est du aux Juifs. Elle illustre ses propos par l’analyse de caricatures d’humour antisémite portant sur d’autres sujets, montrant comment le choix de critères basés sur la distinction de Hirsch peut parfois permettre de déconstruire une caricature antisémite, malgré la difficulté dues aux divergences d’interprétation. Finalement, le Dr. Boudana conclue sur les limites de ces stratégies, toute discussion amenant généralement à un dialogue de sourds en raison des problèmes d’interprétation qui rendent l’accord difficile. Une méthode basée sur des critères se fondant sur la distinction de Hirsch entre meaning et significance lui semble cependant la plus pertinente pour dénoncer l’antisémitisme dans les discours humoristiques. La conférence, qui fut précédée d’une minute de silence à la mémoire des victimes des attentats terroristes du 13 novembre 2015 en France, fut suivie d’une série de questions réponses témoignant de l’intérêt éveillé par l’intervention de la chercheuse parmi le public présent. www.ami-universite-telaviv.com


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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

Qu’il fait bon d’être en Israël, une température de rêve, une fin d’été ou d’un début d’automne de loin supérieur à un été indien. La vie juive en Israël semble si paisible, c’est l’apparence, mais ce qui fait la différence avec la France, une pensée anecdotique et un paradoxe assez délirant pour tout dire : quand nous allons dans les grands magasins parisiens, une seule porte d’entrée est ouverte pour filtrer les clients et les visiteurs, une sécurité assez cool, on peut le reconnaitre sans se faire lyncher pour différentes raisons compréhensibles. En Israël, tous les « canyons, centres commerciaux « dans un contexte terroriste et un climat criminel bien plus probable que celui subit par la France, toutes les portes sont ouvertes. Si je m’attache à ce modeste détail, c’est qu’il fait toute la différence avec ce processus de déstabilisation angoissant que l’on crée sur « cet état d’urgence » régulièrement reconduit : à ce propos cela finira-t-il un jour ? La peur et de la menace imminente s’insinue en nous font que les citoyens sont ou s’imaginent être des victimes potentielles à effet immédiat. Plus que cela, c’est le regard sur l’autre, un constat en demie teinte sur cette communauté qui ne fait pas de grands efforts pour nous

rassurer, les sondages nous laissent parfois perplexe, les réponses même en comptant une marge d’erreur à considérer comme une forme de provocation dans la réponse, ils entretiennent une stigmatisation perverse envers leur communauté dont nous pensons qu’elle puisse être dangereuse. D’un autre côté, la communauté juive en est une victime collatérale sur le principe que nous en sommes la genèse après le crime de Toulouse qui a bouleversé la France et ceux non point impitoyables de 2015 – 2016 est la raison de toutes ces mesures contraignantes. Pour une sécurité aléatoire. Nous savons par des votes indécents contraires à la vérité historique et des prises de positions honteuses que la voix politique ne rassure pas. La France ne vit que pour ces primaires de la droite, chacun se revendique le meilleur, plus rien n’existe hors cette présidentielle si chahutée par tant de médiocres politiques de tout parti, confrontation existentielle qui démontre qu’en ce moment il y a plusieurs France et autant d’incompétents se privilégiant le droit de vouloir nous gouverner. C’est le pire dans nos démocraties que c’est cette propension d’ambitieux inutiles. Israël devient francophone, notre alyah

semble avoir pris un quartier de Tel Aviv, Bograshov rehov, près de la mer, ça parle français et ça se fait entendre bruyamment, se prépare dans les jours à venir « une boucherie cacher » parlant français, existe déjà une « épicerie française » nous posons des marques, et une limite .Une belle jeunesse je ne sais si elle est laborieuse, si ce que nous voyons est une façade mais tous semblent s’y s’épanouir dans une totale décontraction. La rue juive et son mélange d’identité, sa sympathique décontraction nous donnent l’impression que tout semble bien dans le meilleur des mondes. Nous ne sommes que des visiteurs, nous survolons une réalité de rêve voire idyllique, des résidents israéliens, nous savons que hors cette façade telavivienne la réalité est plus amère, plus dure, plus âpre, ou la précarité fait que nombre de nos coreligionnaires israéliens vivent sous le seuil de pauvreté. Avec notre temps libre, la visite à nos familles, le regard que nous portons sur cette société juive ne nous est indiffèrent. Pour avoir participé à des collectes dans le cadre de mon implication à l’AUJF (l’appel unifié des juifs de France) et quel que soit l’endroit , j’ai conscience qu’à Tel AVIV , les conditions de vie sont bien meilleures que dans les autres régions d’Israël, nous formons un tout, un regret toutefois, nos organisations juives pour Israël ne soient pas unis créent un sentiment de malaise parce que la crainte liée à ce sujet est que le partage des sommes affectées ne profitent pas à tous ceux qui sont dans la nécessité. Notre solidarité, un sentiment qui en ces jours ne doit pas nous faire oublier la collecte pour la TSEDAKA , ce n’est pas une relance de bénévole, mais un cri du cœur, un cri d’alarme, un cri qui ne doit pas nous faire oublier notre devoir communautaire. Aider ! Le monde est bouleversé par l’improbable élection de Donald Trump, l’impossible se transforme en cauchemar, réveil des tentations populistes dans les démocraties européennes, l’UE humiliée se soumet à ce vote qui est le début d’un déni de son autorité morale et économique puisqu’elle a géré depuis longtemps le mécontentement des peuples, confrontation avec une mouvance populiste en colère prête à prendre le pouvoir. Effet boule de neige qui voit sa perte d’autorité et de sa crédibilité, quelle avait perdu en parti perdu avec le Brexit .Le peuple en colère s’est fait entendre par ce vote en faveur de Trump : un sondage israélien le donnait vainqueur trois avant le vote. Suspense digne « d’une politique fiction US », comme quoi la réalité peut dépasser la fiction. Feuilleton à l’échelle mondiale mais qui touche semble-t-il favorablement Israël. Les problèmes de fond liés à Israël sont passés en second plan, les réfugiés, l’Autorité Palestinienne en sourdine, l’Iran à venir, la bataille pour libérer Mossoul, l’avenir de la Syrie. Bachar El Assad sera t’il l’unique partenaire de la paix ? Moscou comme soutien

inconditionnel, guéguerre entre l’ex président des USA Barak Obama, décidera t’il avant la fin officielle de son mandat de reconnaitre un Etat Palestinien, François Hollande s’entêtant pour une ultime proposition de paix Israélo palestinienne alors qu’il est à l’agonie politique en France, de quoi renverser l’intelligence des dirigeants plus influencés par leurs egos que par le devoir de réalité. Trump en Israël est un phénomène positif, bien que beaucoup pensent que « la mariée est trop belle » pour s’agiter dans des considérations hautement stratégiques, heureux aussi que les USA aient à l’égard d’Israël » le regard de Chimène « . Une sorte de positivisme, bien qu’Israël dans ce défi politique qui le discrédite depuis de nombreuses années ne cherche qu’une solution simple, des négociations directes avec nos voisins, sans pour autant avoir l’aval de ces justiciers de la morale bien qu’eux-mêmes ne la pratiquent pas dans leurs pays. Les conseils, les menaces de représailles, le BDS, de ces infamies malveillantes nous dénonçant comme des criminels de guerre, pratiquant l’apartheid, colonisateurs des terres anciennes, c’est le temps des mensonges qui a amené tous ces désordres, une conspiration médiatique voulue et amplifiée par des intérêts politiques, cette malédiction toute orientale se basant sur des interprétations chimériques en refusant de reconnaitre notre droit réel et éternel de considérer Jérusalem comme notre capitale et cela par un vote inique que trop de pays n’ont pas eu le courage et le cran de condamner. Bien que quelques voix se sont élevées après le vote, dénonçant trop silencieusement de cette erreur morale et historique. Trump a dit « J’aime ISRAEL et je respecte profondément la tradition juive ». « Israël est l’état du PEUPLE JUIF, il a vécu dans ce pays plus de 3500 ans fondé sur le courage et la détermination par des grands hommes et des femmes, Israël est une source d’inspiration pour les gens partout dans le monde qui apprécient la liberté et la dignité humaine ». Un hebdomadaire israélien écrit « qu’il est important qu’un président ait de tels sentiments pour Israël» qu’il ose le dire et le répéter, encourageant mais d’un autre point de vu, même si le contenu « du programme de Trump reste flou, Israël a quelques bonnes raisons de se montrer optimiste «. Cette victoire de Trump est une opportunité pour Israël de revenir et de redéfinir sa notion d’un état Palestinien qui demeure également, il ne faut l’oublier, une menace pour notre sécurité. Et ce succès de Trump, celui qui inquiète l’UE, sur la continuité du dialogue transatlantique, cette victoire indiscutable et insensée va-t-elle enfin libérer la parole pro juive. Bernard Korn Brzoza



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L’Egypte inquiète les responsables israéliens de la Défense et du Mossad

Selon ttu.fr : «L’Egypte commence à inquiéter des responsables du ministère israélien de la Défense et du Mossad : en quelques mois, Le Caire a acquis 24 Rafale, deux porte-hélicoptères de type Mistral, quatre sous-marins allemands tandis que des négociations pour l’acquisition de deux autres appareils sont en cours. Les Russes ont, pour leur part, vendu des batteries de missiles sol-air S-400, des systèmes de défense antiaérienne de type SA-17 et SA-22 ainsi que deux hélicoptères d’attaque.

L’israélien Elbit présente des nouveaux systèmes dont le Safe City A la quatrième conférence de la HLS & CYBER, Elbit Systems a dévoilé une variété de solutions pour la sécurité intérieure et des solutions de pointe qui répondent aux besoins de la lutte contre le terrorisme mondial, la défense des frontières et des installations sensibles ainsi qu’aux besoins de la cyber-sécurité. Sur le stand de l’entreprise, étaient mises en scène des simulations de scénarios opérationnels aux prises avec les attaques terroristes, infiltrés à travers la frontière, ainsi que des simulations de cyber-attaques. Entre autres, Elbit Systems a présenté un simulateur de formation basé sur la réalité virtuelle – ESVRT Emergency Scenarios Virtual Reality – qui permet d’illustrer l’entrainement des forces de sauvetage actives sur le terrain en cas d’urgence, comme sous la pluie de missiles, pendant un tremblement de terre, etc. Grâce à des lunettes à “réalité augmentée” et à une technologie de pointe pour l’illustration en 3D, l’utilisateur pourra se mettre en situation dans son rôle au sein d’une d’équipe d’urgence afin d’agir dans des situations variées de sauvetage de victimes. En outre, Elbit Systems a dévoilé la GroundEye ™ – un système d’observations au sol, avancé de son genre, qui permet un enregistrement maximum d’événements sur dif-

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férents sites avec le partage de données de médias en temps réel. Le système Safe City recueille des données de capteurs en réseau de zone et des caméras définies aux points stratégiques de la ville. Le système fournit aux services de police municipaux, la capacité de gérer la circulation, et de contrôler les événements critiques et recueillir des renseignements sur les scénarios suspects. L’information recueillie est transmise à un centre de contrôle et met en garde en cas d’urgence et en temps réel, les organismes d’application de la loi, en fonction de la nature de l’événement. Le système Safe City fournit une mise en situation dans l’environnement et formule et donne une image globale de la situation envoyée à des centres de contrôle des services de l’ordre public. Aharon Kahn

Cette frénésie d’achats est d’autant plus étonnante par son ampleur que l’Egypte est plongée dans une très grave crise économique susceptible de provoquer une explosion sociale à moyen terme, ne manque-t-on pas de souligner en Israël. Les interrogations se multiplient sur les raisons qui poussent l’armée égyptienne à s’équiper d’armements antiaériens qui ne peuvent être d’aucune utilité dans les combats actuels contre les groupes djihadistes. De plus, l’armée égyptienne continue à mener de grandes manœuvres pour se préparer à une guerre «classique», y compris dans les prochaines semaines avec des militaires russes. «On peut se demander quel ennemi peut être visé par ce genre d’opérations, car il ne s’agit sûrement pas de l’EI ou de l’armée libyenne, qui n’existe pratiquement

plus», souligne un responsable israélien, qui tient à conserver l’anonymat. Ces questions commencent à être posées alors qu’Israël et l’Egypte ont pour le moment des intérêts convergents. L’Etat hébreu a notamment donné son feu vert à la violation des articles du traité de paix conclu entre les deux pays en 1979, prévoyant une démilitarisation du Sinaï, afin de faciliter la répression des groupes djihadistes. L’armée égyptienne a ainsi pu déployer une vingtaine de bataillons d’unités de commando et de blindés, tout en ouvrant deux bases aériennes tandis que la flotte égyptienne mouille dans le port d’el-Arish dans la partie nord du Sinaï. «Mais la lutte contre Daech ne justifie en aucune façon une telle débauche d’achats de matériel militaire dans la mesure ils ne sont pas conçus pour mener une guerre asymétrique», ajoute-t-on. «Tant que le président Sissi contrôle son pays, tout va bien, souligne un responsable, mais la situation sociale risque de devenir explosive d’ici un an ou deux, ce qui pourrait déboucher sur le chaos. En cas de changement de régime, personne ne sait dans quelles mains hostiles toutes les nouvelles armes pourraient tomber et qui pourrait profiter du déploiement militaire actuel dans le Sinaï». Source: http:// http://www.ttu.fr

Israël Vietnam : Coopération forte dans la lutte contre le terrorisme Israël et le Vietnam ont ​décidé cette semaine de “renforcer les échanges d’informations, de partager des expériences dans la prévention et la lutte contre ​la crimin​alité, le terrorisme international,​ de se coord​onner dans la protection et le règlement des questions ​de sécurité, de promouvoir ​la création de cadres juridiques en matière de prévention et de lutte contre l​a crimin​alité”. Israël et le Vietnam ont convenu de renforcer la coopération dans l’amélioration des

capacités de l’industrie de la sécurité, et ​la coopération dans l’industrie et les technologies de défense. Une délégation vietnamienne en visite cette semaine en Israël a travaillé avec le groupe de l’industrie spatiale d’Israël, la compagnie des réseaux d’Israël, et assisté à la cérémonie inaugurale de la conférence-exposition internationale sur la sécurité intérieure et la sécurité de réseau à Tel Aviv. http://fr.vietnamplus.vn


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Quand Israël offre par erreur de la technologie américaine aux Russes

Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev est revenu de sa visite en Israël avec un cadeau… made in USA. Le drone offert par un ministre israélien contiendrait de la technologie américaine d’importance. Washington a demandé des comptes à Israël.

Le 10 novembre, lors de sa visite d’un institut agricole israélien, Volcani Agricultural Research Organization, le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev s’est amusé à faire voler un drone à l’aide d’une télécommande. Uri Ariel, le ministre israélien de l’Agriculture, pris d’un élan d’enthousiasme, a alors eu l’idée de lui offrir l’engin… en «oubliant» que le drone, acquis par l’institut Volcani, ne lui appartenait pas. Médusés par l’acte du ministre, les représentants de l’institut Volcani, ont vu leur engin embarqué par les membres de la délégation russe à bord de l’avion qui emportait le Premier ministre russe vers Moscou. Si Dmitri Medvedev a volontiers accepté le cadeau, ce geste d’amitié impulsif n’a toutefois pas été apprécié par tout le monde. Plusieurs médias israéliens ont ainsi rapporté que non seulement le drone était un engin d’une valeur de 50 000 dollars (environ 46 600 euros) mais aussi qu’il contenait des technologies qui n’étaient normalement pas destinées à être partagées. Selon la presse israélienne, l’engin, dont la caméra thermique a été construit par l’entreprise américaine Flir, pourrait contenir des technologies américaines confidentielles. Washington a demandé des explications au gouvernement israélien, cherchant à comprendre comment son ministre de l’Agriculture avait bien pu offrir au Premier ministre russe un objet pouvant contenir des technologies américaines de pointe. Le drone en question est un hélicoptère conçu pour transporter des caméras thermiques à infra-rouge capables de fournir des images complexes concernant l’apport réel en eau et les substances contenues dans cette dernière (telles que les pesticides) dans les récoltes et les arbres qui ont été irrigués. Un petit engin de pointe Selon le quotidien israélien Haaretz, le personnel du centre de recherche agricole Volcani avait jusqu’à présent refusé de divulguer la techonologie du drone. «Ce système est exclusif à Volcani», a affirmé une source du Volcani Institute au Times of Israel. Cette technologie est généralement utilisée par Israël sous licence et ne peut être transférée à un tiers sans autorisation. De plus, les sanctions anti-russes prises par les Etats-Unis interdisent normalement tout transfert de technologie civile de pointe sus-

ceptible d’être appliquée dans le domaine militaire. Le ministère de la Défense israélien devrait fournir une réponse complète à l’ambassade américaine dans les prochains jours.

Les médias israéliens ont néanmoins rapporté que la caméra du drone avait été retirée et que la télécommande – d’une valeur de 13 000 dollars – n’avait pas été remise aux Russes. Selon les informations des médias, les chercheurs de l’institut Volcani auraient refusé de remettre la télécommande, unique en Israël, et sans laquelle l’institut ne peut continuer ses activités. Les chercheurs israéliens, entre colère et dépression La polémique en Israël ne retombe pas. Le ministre qui a offert le petit bijou technologique qui ne lui appartenait pas est l’objet de critiques acerbes tant de la part de la presse, que de députés de la Knesset et de chercheurs scientifiques israéliens. Dans un communiqué, Moshe Reuveni, qui représente les chercheurs de l’institut Volcani, affirme que la recherche israélienne ressort handicapée par le geste du ministre israélien. «Le ministre Uri Ariel a à nouveau prouvé qu’il était aussi loin d’être un bon gestionnaire que le ciel est loin de la terre» a expliqué le chercheur avant de déplorer : «Les conséquences directes et indirectes du geste du ministre sont tellement déprimantes et difficiles qu’il est dur de croire que cela se soit réellement produit.». Selon le député Nachman Shai, membre de l’Union sioniste, le ministre de l’agriculture s’est fourvoyé en donnant «des connaissances et des technologies au mauvais pays». Stav Shaffir, elle aussi députée de l’Union sioniste, l’a appelé à démissionner. Un communiqué diffusé par le ministère de l’Agriculture s’est attardé sur l’accord signé entre Israël et la Russie, décrit comme «un plan qui mène à des marchés qui représentent des milliards de dollars et qui contribueront grandement à l’agriculture et à la prospérité économique d’Israël.» «Le don de cet hélicoptère à la délégation [Russe] a été fait en accord avec les professionnels concernés» se justifie le ministère dans son communiqué qui précise également : «Le ministère de l’Agriculture fera prochainement l’acquisition d’un nouvel hélicoptère afin que les activités de recherche puissent se poursuivre.» Le centre Volcani et le ministère israélien des Affaires étrangères ont refusé de commenter le cadeau de l’hélicoptère au Premier ministre russe. Source: http://https://francais.rt.com

Le système de Qylatron intéresse très fortement les Européens Qylatron, un système conçu pour scanner automatiquement les bagages à main à l’entrée des stades, des salles de spectacle et des parcs d’attractions a beaucoup intéressé les délégations étrangères du Salon HLS et Cyber qui vient de fermer ses portes à Tel Aviv.

la ville de Curitiba au Brésil, a été équipée par ce nouveau dispositif pour les quatre matches de poule de la coupe du monde qui s’y sont déroulés. Hugo Ramos, directeur d’Agogo Marketing Promocional, la société d’organisation d’événements qui a contracté avec Qylur, en tire un bilan positif :

La Tribune : « Mis en service à la Arena da Baixada de Curitiba au Brésil pendant la coupe du monde 2014, le nouveau système de détection automatique Qylatron pourrait révolutionner les contrôles de sécurité dans le monde.

« Le système de détection automatique Qylatron a non seulement fourni un contrôle des effets personnels extrêmement fiable, mais il a également rendu aux supporters la responsabilité de leurs biens. »

Son aspect tranche radicalement avec les habituelles cabines de détection et autres tapis roulants que l’on trouve dans les aéroports ou à l’entrée de certains monuments. Mais le Qylatron, développé par Qylur Security Systems, est bien un système de contrôle. Il se compose d’un ensemble de cinq compartiments en forme d’alvéoles avec des petites portes de couleur. Les sacs et effets personnels sont placés dans un compartiment puis la porte refermée. Si celle-ci s’allume en vert, la personne peut reprendre ses affaires et passer. Si c’est rouge, un agent de sécurité est appelé car une menace a été détectée. L’Arena da Baixada, stade ultra moderne de

Le concept novateur de « libre-service » qui sert de base au Qylatron est attractif pour l’utilisateur car il évite les fouilles manuelles parfois désagréables et permet de gagner du temps. Il peut examiner jusqu’à cinq sacs simultanément, tout ceci en mobilisant 50% de personnel en moins qu’un dispositif classique».


FRANCE

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Air France : des tarifs plus simples et moins chers sur Israël Voyageurs d’affaires ou loisirs, chacun doit y trouver son compte. Air France lance une nouvelle grille tarifaire sur le moyen-courrier avec une offre Flex annoncée de 30 à 35% moins chère qu’auparavant et trois catégories de tarifs ouvertes en permanence. Il faut sauver le moyen-courrier chez Air France. Petite pierre à l’édifice de cette vaste mission, la compagnie a revu son offre pour la zone Europe, Afrique du Nord et Israël avec une nouvelle grille tarifaire intégrée aux systèmes de réservation depuis le 8 novembre.

Existence d’une opération du Mossad (Israël) contre la France ?

Le client retrouve un “vrai choix” “C’est une réponse à notre reconquête sur le moyen courrier”, explique Zoran Jelkic, Directeur général du marché France d’Air France. “Avant, nous fermions et nous ouvrions les catégories, et le client devait choisir parmi l’offre restante au moment de sa réservation. Aujourd’hui, il retrouve un vrai choix”, poursuit-il. Se voulant plus simple et harmonisée avec celle de KLM – une première depuis la création du groupe franco-néerlandais – la nouvelle grille donne en effet le choix en permanence, quel que soit le moment de la réservation, entre trois types de tarifs : Light, Standard et Flex, disponibles dans toutes les classes, avec un montant fixe pour passer de l’une à l’autre. Une offre Flex attractive pour le business travel Il faut compter 50 euros pour passer du tarif Light, non modifiable, au tarif Standard avec modification payante du billet et bagage en soute. Pour 120 euros de plus, le

tarif Flex garantit une flexibilité poussée avec changements et remboursements illimités sans frais, le service SkyPriority pour un parcours aéroport plus fluide, ainsi que le go show qui permet d’embarquer sur le vol avant le sien. “Le tarif Flex est 30 à 35% moins cher qu’avant le lancement de cette nouvelle gamme”, assure Zoran Jelkic. De quoi séduire les voyageurs d’affaires. Mais le segment loisirs devrait lui aussi en profiter avec des prix économiques disponibles à tout moment. “Nous en attendons beaucoup pour regagner des parts de marché face aux compagnies low cost”, précise-t-il encore. Les premiers vols moyen-courriers low cost à l’hiver 2017 Cette simplification de la grille tarifaire pourrait passer inaperçue dans la succession d’annonces faites par Jean-Marc Janaillac, le nouveau PDG d’Air France-KLM, dans le cadre du plan “Trust Together”. Mais elle est un maillon de cette chaîne, qui n’oublie pas le moyen-courrier, principal foyer de pertes pour Air France. Le projet de compagnie à bas coûts “Boost” devrait d’ailleurs accueillir 15 à 20 avions moyen-courriers, l’objectif étant de lui transférer 20% de l’activité moyen-courrier d’Air France à l’horizon 2020. Les premières lignes seront opérées à l’hiver 2017, quand les premiers avions long-courriers de la nouvelle low cost ne décolleront qu’à l’été 2018. Un calendrier indicatif toutefois, soumis aux négociations avec les syndicats. Déjà, en avril 2015, le moyen-courrier avait commencé à opérer sa mue avec l’introduction de nouvelles cabines marquant une montée en gamme attendue. Source: L’Echo touristique

Nadine Morano: «Je repars d’Israël avec l’envie de développerdes coopérations» Le Monde (Copyrights) : «Les affaires d’espionnage entre les Etats ne se règlent quasi jamais au grand jour. L’évocation dans une procédure judiciaire visant Bernard Squarcini, ex-patron de la sécurité intérieure, d’une tentative d’espionnage de la Direction générale de la police nationale (DGPN) et de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) par le Mossad, les services secrets israéliens, est une première. Soupçonné de plusieurs faits, dont certains relevant du trafic d’influence, l’ancien chef de la DCRI, de 2008 à 2012, a en effet révélé, fin septembre, l’existence d’une opération du Mossad contre des intérêts français, après avoir été sommé de s’expliquer sur le placement sur écoute d’un policier en 2011. Suspecté d’avoir pu détourner les moyens de la DCRI pour régler des comptes personnels, M. Squarcini s’est défendu en dévoi-

lant l’enquête de contre-espionnage ciblant les services secrets israéliens dans laquelle ce fonctionnaire a été écouté. « Je confirme, a-t-il indiqué, lors de sa garde à vue, que le dossier principal visait des policiers compromis avec les services secrets israéliens (…), il s’agissait globalement d’un groupe d’anciens de la SORS [section opérationnelle de recherches spécialisées de l’ex-Direction centrale des renseignements généraux] ; la plupart avaient été intégrés au sein de la nouvelle DCRI. » M. Squarcini a longtemps été à la tête de cette SORS et fut numéro deux des renseignements généraux. La DCRI, devenue, en 2014, la Direction générale de la sécurité intérieure». http://www.lemonde.fr

Nadine Morano, députée européenne, revient sur les avancées technologiques sécuritaires d’Israël dans Paris/Jaffa présenté par Eléonore Weil. L’ancienne ministre Les Républicains Nadine Morano a fait part de son souhait de voir la France regarder de plus près les avancées technologiques israéliennes pour combattre le terrorisme, dans une interview accordée à l’émission Paris/Jaffa sur i24news mercredi soir. La fidèle de Nicolas Sarkozy était de passage en Israël où elle s’est notamment rendue au salon de la cybernétique, où elle a pu voir de plus près l’offre technologique israélienne en matière de sécurité. Nadine Morano a raconté s’être rendue au point de passage de Kerem Shalom à la frontière avec Gaza, et avoir apprécié les capacités du ballon de surveillance qui garde un œil sur les activités palestiniennes, et notamment celles du Hamas.

L’ancienne ministre a également lancé l’idée d’établir une zone franche à Sderot, après avoir rencontré le maire de la ville, et de développer des coopérations économiques et sécuritaires avec Israël. Invitée à s’exprimer sur l’actualité du jour, Nadine Morano a par ailleurs gaussé l’annonce de la candidature à la présidentielle d’Emmanuel Macron, “comptable de la politique désastreuse de François Hollande”. “Le seul sérieux de Macron est de réguler la scène politique avec des idées de gauche et de droite”, a-t-elle lancé. Nadine Morano a également félicité l’idée émise par Sarkozy dans un discours de campagne de durcir la loi sur l’interdiction du port du voile intégral, “qui n’est pas respectée aujourd’hui”. “Je viens de la France de la liberté, de celle de Brigitte Bardot, et je n’ai pas envie de voir mon pays défiguré comme je le vois aujourd’hui”, a-t-elle martelé. Source: http://www.i24news.tv


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Permis de conduire, diplôme des pharmaciens… victoires

Communiqué de presse PHARMADOM Après des dizaines de rendez-vous, des centaines d’emails et de coups de téléphone, et de nombreux articles publiés dans la presse, j’ai le plaisir de vous annoncer la fin des équivalences pour les permis de conduire des français en Israël ! En tant qu’élu représentant des français d’Israël, c’est bien entendu un plaisir de voir cette promesse électorale se réaliser. Mais il serait malhonnête de faire croire que je suis tout seul dans ce bateau. Car avant tout, il y a la député francophone Sharen Haskel – c’est elle qui a pris le job à bras le corps, pour défendre nos intérêts à la Knesset. « On peut être d’accord sur un point: celui qui sait conduire en France, sait conduire en Israël » a déclaré Sharen Haskel lors d’une conférence du Likoud Francophone le 15 novembre. « J’ai parlé à Israël Katz, le ministre des transports. Après avoir fait des recherches, après avoir apprit que les immigrants d’Italie n’ont pas à passer cette équivalence, on a trouvé un accord: les français n’auront bientôt plus à passer l’équivalence de leur permis de conduire ! » L’équipe de conseillers et délégués consulaires Les Républicains/UDI, équipe dont je suis le chef de file aux conseils consulaires, a encore beaucoup de travail pour aider les français d’Israël. Mais pas une semaine ne passe sans que nous obtenions de bons résultats. Et les Francophones du Likoud n’y sont non plus pour rien dans ces victoires ! Il me faut également féliciter tous ceux qui se sont engagés dans le combat visant à faciliter l’alyah et l’intégration de tous les nôtres en Israël ! Le même 15 novembre, la Knesset a voté

en première lecture un projet de loi portant sur la reconnaissance de l’équivalence des diplômes français de pharmacien. Là encore c’était une victoire obtenue, en partie, grâce à vos élus de proximités – et grâce aux équipes de Meyer Habib, le député de la circonscription, qui se bat comme un lion face à ses partenaires israéliens, pour qu’ils comprennent les injustices faites aux olim de France. A ceux qui me disent « rien ne sert de voter aux élections en France » – ces décisions prouvent le contraire. Bien entendu, c’est le parlement israélien qui, au final, décide de qui fait quoi. Mais vos élus consulaires et votre député jouent un rôle de l’ombre que personne ne soupçonne. Ils se battent 5 jours sur 7 pour les retraités, pour les anciens combattants, pour les femmes battues, pour nos concitoyens dans le besoin, pour une meilleure justice sociale, pour que la qualité des emplois proposés aux immigrants soient au moins aussi bonne que s’ils étaient resté en France. Dans quelques mois, les français d’Israël devront voter pour les présidentielles puis pour réélire leur député. Il ne faudra pas oublier, à ce moment là, de se mobiliser en nombre. Il s’agit de donner toujours plus de force à nos représentants – afin que leurs revendications, légitimes, ne soient pas prises à la rigolade ! Quand aux élus consulaire dont je fais parti, nous sommes en place jusqu’en 2020 – dès lors, sachez que nous sommes plus que jamais à votre disposition, à travers tout le pays, pour vous aider et vous offrir des solutions à vos problèmes du quotidien ! Par Jonathan-Simon Sellem Source: JSSNews

L’initiative de la Fondation Pharmadom rencontre un premier succès ; le parlement israélien valide en première lecture l’équivalence des diplômes de pharmaciens français La Fondation Pharmadom a été entendue par la Knesset. Le Parlement israélien vient en effet de se prononcer en première lecture en faveur du projet de loi, reconnaissant l’équivalence des diplômes français de pharmaciens en Israël. Cette annonce vient récompenser les efforts engagés par la Fondation Pharmadom depuis plusieurs mois. La Fondation Pharmadom avait pris sur elle de lancer une pétition mettant en lumière les obstacles auxquels se heurtaient les praticiens pour exercer leur profession en Israël. Le dernier voyage de solidarité annuel de la Fondation Pharmadom en Israël a été l’occasion pour la Fondation de remettre la pétition à plusieurs ministres et de rencontrer Monsieur Elie Elalouf, député et président de la Commission santé de la Knesset. Ces rencontres ont permis à la Fondation Pharmadom d’exposer ses arguments en faveur d’une reconnaissance d’équivalence des diplômes et de soumettre ses recommandations. Les nombreuses années d’étude et l’inégalité des conditions de travail entre praticiens francophones et les praticiens détenant un diplôme israélien avaient été mises en avant.

Cette décision en première lecture de la Knesset viendrait mettre fin à un problème d’une réelle ampleur, si elle est définitivement entérinée. La réussite de l’Alyah de nombreux français était remise en cause par cette absence de reconnaissance d’équivalence des diplômes, qui les empêchait d’exercer leur profession en Israël. Cette réforme serait donc le gage d’une intégration mieux réussie pour de nombreux pharmaciens en Israël. Pour Gérard Benhamou, président de la Fondation Pharmadom : « Nous sommes heureux que la Knesset ait entendu notre cause. Attendons maintenant sa validation définitive. » Contacts presse (France et Israël ) Agence Mots Clés Raphaël HADDAD +33 6 82 05 06 98 +33 9 72 55 39 28 raphael@motscles.net Adèle LABORDERIE + 33 6 33 42 90 93 + 33 9 72 55 39 28 adele@motscles.net La Fondation Pharmadom, sous l’égide de la Fondation du Judaïsme Français, a pour vocation d’aider les populations les plus fragiles, en facilitant l’accès aux soins en Israël et en France. www.fondationpharmadom.com www.sante.org.il


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Fillon N°1 de la Primaire. Les Fillon : «J’ai toujours été Français d’Israël peu impliqués. passionné par le destin d’Israël» Sarkozy «out»

Indifférence des Français d’Israël au vote de la droite ? Très probablement. Bien peu d’inscrits sur les listes électorales pour ce scrutin. Ce soir les premiers résultats annoncés par le Journal de Genève : “L’ex-président Nicolas Sarkozy est éliminé dès le 1er tour. François Fillon et Alain Juppé sont au coude à coude”. Selon des résultats très provisoires communiqués par la haute autorité de la primaire, François Fillon est donné largement en tête du premier tour, devant Alain Juppé et Nicolas Sarkozy. A SAVOIR. A l’issue de trois mois de campagne, le scrutin du premier tour de la primaire de la droite et du centre s’est déroulé ce dimanche 20 novembre. Les trois principaux candidats (Juppé, Sarkozy, Fillon) ont peu parlé du Moyen-Orient lors des débats télévisés. Il est clair que ce scrutin a été considéré comme peu important aux yeux des milliers de Français qui vivent en Israël. Selon RFI : «En Israël où vivent plus de

100 000 Français, certains se sont plaints de difficultés pour voter. Il fallait être préenregistré plusieurs jours auparavant, ce que n’avaient pas compris tous les électeurs. Conséquence : un faible taux de participation. Envoyé spécial à Ashdod, Nicolas Ropert : “Alors qu’ils sont 80 000 Français inscrits sur les listes électorales en Israël, seuls 320 d’entre eux se sont préenregistrés sur le site, affirme Raphaël Kalfon. Ce Franco-Israélien co-préside le parti Les Républicains dans l’Etat hébreu. « Cela a posé des problèmes parce que ça a été mal compris et très, très mal expliqué et diffusé, ce qui fait que les délais de préinscription ont été dépassés. On voit bien, sur le nombre de Français inscrits, et pour lesquels on a à peu près les résultats, que ce n’est pas représentatif de l’intérêt que les Français en Israël, portent à la politique française », constatet-il. Lors des dernières élections nationales, les Français installés en Israël ont à chaque fois donné une large majorité au candidat de droite”.

Fillon avait dit «non» à la reconnaissance de la Palestine

Résultats de la Primaire à droite : François Fillon arrive largement en tête avec 44,2%. Alain Juppé arrive deuxième avec 28,3%. Nicolas Sarkozy est troisième avec 20,8 %. Viennent ensuite Nathalie Kosciusko-Morizet (2.5 %), Bruno Le Maire ( 2.5 %), Jean-Frédéric Poisson (1,4 %) et Jean-François Copé (0,3 %) Discours (extraits) de François Fillon lors de son passage à Netanya (Israël) : «Mesdames et Messieurs, Je veux dire tout l’honneur que je ressens à être votre hôte et toute mon émotion de m’exprimer devant la jeunesse israélienne qui est l’âme de votre étonnante nation. J’ai toujours été passionné par le destin d’Israël et intéressé par les enjeux que recouvre cette région qui a vu s’écrire les pages les plus anciennes et les plus intenses de l’humanité. Pendant la guerre du Kippour, j’ai tremblé pour Israël. Chacune de nos nations a dû surmonter des épreuves pour exister et s’unir, mais Israël n’est pas tout à fait une nation comme les autres. Elle est née sur les décombres de la shoah, la pire barbarie contemporaine. L’antisémitisme a placé le peuple juif à la frontière de son extermination et il a projeté notre continent dans l’abime. Nous le savons, les braises de cet antisémitisme ne sont pas éteintes, et en France comme dans bien d’autres Etats, nous voyons ressurgir des discours et des actes inadmissibles.

En novembre 2014, l’ancien Premier ministre français François Fillon avait annoncé qu’il ne voterait pas en faveur de la reconnaissance de la Palestine à l’Assemblée, estimant que la résolution présentée « complique la situation » au Proche-Orient. « Cette résolution n’a aucun intérêt. Pire, cela complique la situation au ProcheOrient », avait déclaré le candidat à la présidence de l’UMP, interrogé par BFM Politique. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) avait exhor-

té les parlementaires français à ne pas voter la résolution poussée par les écologistes et les socialistes, qu’il qualifie “d’ erreur politique et diplomatique” pouvant aggraver l’antisémitisme en France. Le ministre israélien du Renseignement, Yuval Steinitz, avait mis en garde mardi la France et l’Europe contre toute reconnaissance unilatérale d’un État palestinien qui pourrait signifiait pour Israël « la fin du processus de paix ». Éric Hazan © Le Monde Juif .info

La République française est et sera toujours intraitable à l’égard de l’antisémitisme, comme elle l’a été récemment à l’égard d’un humoriste aux propos abjects. En France, l’antisémitisme n’est pas une opinion, c’est un délit ! Pour moi, les choses sont claires : la liberté d’expression ne peut être instrumentalisée par les adversaires de l’unité française et les violeurs de mémoire ! Le souvenir de la Shoah fait partie de votre âme, mais elle fait aussi partie de notre conscience européenne, et même universelle. Ce qui vous touche nous touche, ce qui vous tourmente nous tourmente, car il existe entre Israël et la France, entre Israël et l’Europe, un lien moral et historique.

L’existence d’Israël n’est pas discutable, et sa sécurité n’est donc pas négociable. Israël est notre amie et notre alliée et quiconque menacerait son existence s’exposerait à notre réaction la plus rude. Mais il y a toujours et il y aura toujours de bonnes raisons de ne pas faire la paix. Car oui la paix est un risque, oui elle est faite de sacrifices, oui elle exige de pardonner ce qui parfois semble impardonnable, oui elle suppose une grande force intérieure. Dans l’obscurité, la Torah n’enseigne-t-elle pas à voir en elle la promesse du jour ? Le recours précipité aux élections s’est révélé chaotique dans des pays qui y étaient peu préparés, et où les seules forces d’alternance suffisamment organisées s’appuyaient sur l’Islam. En Egypte , le renversement de Mohamed Morsi, certes élu démocratiquement, mais qui avait engagé le pays sur la voie d’une islamisation politique et sociale pour laquelle il n’avait pas reçu le mandat, a provoqué des débats en Europe… Mais les faits sont là : le combat pour la liberté n’est pas nécessairement et mécaniquement l’antichambre de la démocratie. Il peut être détourné par des forces hostiles, dont celle des fondamentalistes et de leurs appendices djihadistes dont les réseaux et l’idéologie nous menacent tous. La guerre en Afghanistan et la mort de Ben Laden n’ont pas réglé le problème du terrorisme international qui s’est métamorphosé et étendu. La France le combat au Sahel presque seule alors que la menace concerne toute l’Europe et reste en alerte sur son territoire. C’est une lutte que nous livrons ensemble contre l’obscurantisme. Pour votre sécurité, pour faire advenir cette paix, sachez que la France restera toujours à vos côtés. Israël, c’est la porte de notre propre Histoire ; c’est l’amie, l’alliée et la confidente de la vieille Europe».



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Israël a su s’imposer comme un poids lourd mondial des nouvelles technologies

L’investissement de Leonardo DiCaprio dans Mobli (Israël) : une triste fin ?

La startup Mobli, née en Israël, va t-elle illustrer un échec pour la Startup Nation? Même le pouvoir dégagé par les stars ne peut pas garantir leur succès. L’entreprise de Moshe Hogeg crée en 2010 a rassemblé des millions de fans de Serena Williams, Leonardo DiCaprio, Toby Maguire, Lance Armstrong et Carlos Slim. Pourtant, la plate-forme mobile de partage de photos et de vidéos mobiles, qui compte environ 20 millions d’utilisateurs, a été éclipsée par Instagram et lutte pour rester à flot. (alliancefr.com) Selon (1) : «L’acteur américain Leonardo DiCaprio a rejoint le banc des célébrités qui investissent dans les nouvelles technologies et a choisi d’apporter son soutien financier à l’équipe développant l’application mobile Mobi.

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Lancée en janvier 2010, l’application mobile Mobli, disponible sur iPhone, Android et BlackBerry, permet à l’internaute de partager du contenu multimédia en temps réel et de diffuser ce dernier sur les chaines thématiques de son choix et en spécifiant sa position géographique. La société explique que lors d’un concert le mobinaute peut par exemple retrouver différents angles de vue diffusés en direct par les autres spectateurs utilisant l’application. Le site blonde20.com rapporte que Leonardo DiCaprio a choisi d’investir 4 millions au sein de cette jeune pousse israélienne qui accueillerait 10 000 nouveaux utilisateurs chaque jour. Ce n’est pas la première fois qu’une star investit au sein d’une startup». Source: (1) http://www.clubic.com

Malgré une superficie ne dépassant pas les 21 000 kilomètres carrés, soit moins que le territoire de la Bretagne, Israël a su s’imposer comme un poids lourd mondial des nouvelles technologies. Pour la deuxième année consécutive, le site VentureBeat, basé à San Francisco, a sélectionné Tel Aviv dans le Top 10 des écosystèmes favorables aux start-up. La ville se trouve derrière la fameuse Silicon Valley, où de nombreux géants de la high-tech ont vu le jour, mais aussi derrière Stockholm, la capitale suédoise. Néanmoins, elle devance de grandes métropoles comme New York, Londres, Berlin ou encore Los Angeles. Comment Israël, que l’on surnomme la “start-up nation”, est parvenu à se faire une telle place dans le domaine de l’innovation ? Une extrême concentration de start-up La Silicon Valley israélienne, baptisée Silicon Wadi, s’étend de Haïfa à Beer-Sheva et a pour coeur Tel Aviv. Depuis une quinzaine d’années, elle abrite une forte concentration de start-up symbolisant la réussite d’Israël dans les nouvelles technologies. Elle en comptait environ 7.000 en 2015, soit une start-up pour 1.214 habitants. Il s’agit tout simplement du meilleur ratio au monde, et de loin. À titre de comparaison, la France abrite environ 10.000 start-up, soit une pour 6.600 habitants. Chaque année en Israël, plus de 700 nouvelles entreprises seraient créées. Et même si beaucoup disparaissent très vite, c’est sur ce territoire que sont nées des pépites comme CheckPoint, Waze, ICQ ou Mobileye. Si le pays attire autant les entrepreneurs, c’est en particulier grâce à son solide soutien gouvernemental. Dans les années 1990, la politique du pays visait en effet à tout mettre en oeuvre pour attirer les investissements étrangers afin de soutenir les projets israéliens. Les démarches ont été simplifiées et de nombreuses structures d’accompagnement sont sorties de terre. Israël compte au-

jourd’hui plus de 80 incubateurs, ces lieux qui accueillent et soutiennent les entreprises fraîchement créées ou en phase de création. Un pays qui attire les investisseurs étrangers La réussite de la high-tech israélienne se mesure à la quantité d’institutions, d’entreprises et d’organismes étrangers venant investir dans le pays. L’an dernier, plus de 300 groupes internationaux étaient installés en Israël. Ils y ont investi un montant record de 9,02 milliards de dollars, soit 14 % de plus que l’année précédente. Les géants américains comme Apple, Facebook, Google ou IBM ont déjà tous racheté au moins une jeune pousse locale. Mais les firmes françaises ne sont pas en reste puisque Sodexo, Orange, L’Oréal ou encore Publicis ont également fait l’acquisition d’entreprises israéliennes. La SNCF a quant à elle investi dans l’accélérateur de start-up Ecomotion, pour prospecter le secteur des transports intelligents. À cela, il faut ajouter les partenariats technologiques établis entre des firmes françaises et israéliennes, mais aussi un nombre croissant d’entrepreneurs tricolores impliqués dans la Silicon Wadi. En résumé, grâce à sa politique d’investissement exemplaire, Israël n’a pas à rougir face aux États-Unis et à la Silicon Valley. Cependant, même si ce petit pays compte une incroyable concentration de start-up, il doit désormais relever le défi de ne pas se laisser rattraper par d’autres écosystèmes. En effet, l’Inde, la Chine, le Royaume-Uni, la Corée du Sud ou encore la France avec sa French Tech mettent les bouchées doubles pour attirer eux aussi les investisseurs. Arrivé à maturité, le secteur de la high-tech israélienne commence à connaître un ralentissement de sa croissance. La “start-up nation” parviendra-t-elle à faire perdurer son écosystème exceptionnel ? Source: http://lifestyle.boursorama.com


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Triste record d’Israël pour le Tourisme: davantage d’Israéliens à nombre d’accidents du travail l’étranger que d’étrangers en Israël mortels Inquiétant : en 2016, il y a davantage d’Israéliens qui passent leurs vacances à l’étranger, que de touristes étrangers qui arrivent en Israël.

La tendance devient inquiétante et mérite que l’on s’y attarde : en Israël, le tourisme sortant est supérieur au tourisme entrant. Autrement dit, il y a davantage d’Israéliens qui vont passer leurs vacances à l’étranger, que de touristes étrangers qui viennent passer leurs vacances en Israël. L’écart va même en grandissant : depuis le début 2016, les postes frontaliers d’Israël ont dénombré deux fois plus d’Israéliens en partance pour l’étranger (5,9 millions), que de visiteurs étrangers à l’entrée du pays (2,4 millions).

Une étude du ministère de l’Economie et de l’institut national d’assurance montre que le nombre d’accidents du travail mortels en Israël est l’un des plus élevés du monde occidental et qu‘il est deux fois supérieur à la moyenne des pays de l’UE.

Eli Alaluf, membre de la Knesset et responsable du comité du travail et des affaires sociales, plaide depuis des années pour des sanctions plus sévères à l’encontre des entrepreneurs qui ne respectent pas les standards de sécurité.

Selon un rapport du journal Haaretz, 15 ouvriers du bâtiment on trouvé la mort durant le premier trimestre 2016. Le terrible accident qui s’est produit cette année à TelAviv confirme l’urgence d’améliorer les standards de sécurité, notamment sur les chantiers.

„Je demande au ministère du Travail et des Affaires sociales d’appliquer les lois que nous avons élaborées au sein de notre comité et de fermer le chantier“.

Après l’effondrement d’un garage souterrain d’un immeuble en cours de construction, on a retiré six cadavres des décombres. 23 personnes ont été blessées, dont certaines très grièvement. La plupart des victimes étaient des ouvriers arabes israéliens et palestiniens.

La loi exige en effet la fermeture pendant deux jours d’un chantier en cas de blessure grave ou de décès d’un ou plusieurs ouvriers pour permettre aux inspecteurs de déterminer s’il y a eu ou non violation des standards de sécurité. Les entrepreneurs qui refusent de coopérer sont passibles d’une peine de prison jusqu’à deux ans ou d’une amende d’environ 20 000 dollars. Source: http://israelentreleslignes.com

Les causes de ce phénomène sont connues : pour les Israéliens, un séjour à l’étranger coûte souvent moins cher qu’une semaine à Eilat ou à Tel Aviv. Pour un étranger aussi, un séjour en Israël est plus cher qu’une semaine au Maroc ou en Tunisie, et le service n’est pas toujours du même niveau ; sans compter les facteurs politiques qui dissuadent beaucoup d’étrangers de passer leurs vacances dans un pays en guerre permanente avec ses voisins. TOURISTES ÉTRANGERS : EN RECUL De janvier à octobre 2016, Israël a reçu 2,36 millions de touristes étrangers ; il s’agit d’une baisse de 1,2% par rapport à la même période de 2015 et d’une chute de 5,6% par rapport à 2014.

Neve Ilan en Israël. PowerMat est spécialisé dans le rechargement sans fil. Le concept est simple : lorsqu’un périphérique fonctionnant sur batterie est équipé d’un dispositif PowerMat, il suffit de le déposer sur une zone de chargement pour faire le plein d’énergie.

TOURISTES DE FRANCE : BAISSE DE 6% EN 2016 En 2016 (janvier-octobre), trois pays fournissent près de la moitié des touristes étrangers à Israël : les États-Unis (535.000 touristes), la Russie (213.000 touristes) et la France (242.000 touristes). À l’exception des États-Unis qui ont vu une hausse du flux touristique vers Israël depuis le début 2016 (+ 1,7%), les autres grands pays ont fourni moins de touristes à Israël cette année que l’an dernier : 17% de touristes en moins en provenance de la Russie et 6% de moins en provenance de la France. ISRAÉLIENS À L’ÉTRANGER : EN PROGRESSION Face au tassement du tourisme étranger en Israël, le flux inverse va en s’intensifiant. De janvier à octobre 2016, 5,9 millions de sorties d’Israéliens ont été enregistrées, soit un bond de 15% en un an. Pour le seul mois d’octobre dernier, 586.000 Israéliens ont effectué un séjour à l’étranger : parmi eux, 25.000 ont effectué à l’étranger deux voyages ou plus. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Israël: Coca-Cola propose une bouteille «selfie»

méra de plastique qui prennent automatiquement une photo lorsqu’elles sont inclinées à 70 degrés, soit l’angle requis pour boire une gorgée.

Powermat a reçu des fonds de la légende du hip-hop Jay-Z

Powermat a reçu des fonds de la légende du hip-hop Jay-Z. Celui ci a pris une participation dans l’entreprise. Il a annoncé qu’il «croyait en l’avenir de l’énergie sans fil et dans la capacité de l’entreprise à «apporter la révolution». Le centre de communication de la société est basé à

Le chiffre des touristes étrangers en Israël ne comprend pas les « visiteurs d’un jour ». Sur les dix premiers mois de 2016, ils étaient 132.700 étrangers à entrer en Israël pour une seule journée ; c’est 50% de moins que l’année précédente.

Une agence publicitaire a créé pour Coca-Cola une bouteille avec une caméra intégrée à son extrémité pour le festival Coca-Cola Summer Love, en Israël.

Une agence publicitaire a créé pour Coca-Cola une bouteille avec une caméra intégrée à son extrémité pour le festival Coca-Cola Summer Love, en Israël. Après des bâtons à égoportraits gratuits, la bouteille de Coca-Cola «selfie» voit le jour. Une agence de Tel-Aviv, Gefen, a imaginé ces bouteilles équipées d’une ca-

Après des bâtons à égoportraits gratuits, la bouteille de Coca-Cola «selfie» voit le jour. Une agence de Tel-Aviv, Gefen, a imaginé ces bouteilles équipées d’une caméra de plastique qui prennent automatiquement une photo lorsqu’elles sont inclinées à 70 degrés, soit l’angle requis pour boire une gorgée. MARC-ANTOINE TURCOTTE


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Le Mariage. 65 % des Israéliens entre 25 et 29 ans sont célibataires

Israël compte exploiter le gaz : 24 blocs à prospecter

Selon une étude de l’OCDE, avec 6,2 mariages par 1000 habitants, Israël est l’un des pays où l’on se marie le plus. Toutefois on constate que les Israéliens se marient quand même moins et surtout plus tard qu’il y a 40 ans. Alors qu’en 1974 seuls 28 pour cent des Israéliens entre 25 et 29 ans étaient célibataires, ce chiffre atteint 65 pour cent à présent. Chez les femmes, le pourcentage est passé de 13 à 50. Le nombre de célibataires dans la tranche d’âge des 45-49 ans est également passé de 3 pour cent en 1970 à 11 pour cent à présent. Chez les femmes, ce chiffre a augmenté de 2 à 9 pour cent. La majorité des célibataires vivent dans des villes séculaires comme Tel-Aviv, la minorité dans des quar-

Après les découvertes des gisements Tamar (2009) et Leviathan (2010), le gouvernement israélien veut poursuivre sa prospection de la Méditerranée à la recherche de nouveaux champs gaziers et pétroliers. Il vient de lancer plusieurs appels d’offres pour l’exploration de vingt-quatre blocs offshore de 400 km² chacun situés dans sa zone maritime économique. « Selon les estimations, la plus grande partie du gaz naturel de la zone maritime économique reste encore à découvrir », commente Youval Steinitz, ministre israélien des infrastructures, de l’Energie et des Ressources en eau. Selon une étude réalisée par les consultants français de Beicip Franlab, le potentiel serait de 6,6 millions de barils de brut et de 2 137 milliards de mètres cubes de gaz. L’appel d’offres sera clos le 21 avril 2017. Les candidats devront disposer d’au moins 400 M$ d’actifs et de 100 M$ de fonds propres. Ils devront verser 50 000 $ d’honoraires et déposer 70 000 $ pour y participer.

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Le champs gazier de Tamar a débuté sa production en mars 2013 et contient 238 milliards de mètres cubes de réserves. Leviathan n’entrera en production qu’en 2019 et bénéficie de 535 milliards de mètres cubes de gaz et de 34,1 millions de barils de condensat. Les deux blocs sont détenus par un consortium réunissant principalement l’Américain Noble Energy et l’Israélien Delek Drilling. Les deux partenaires ne pourront pas concourir aux vingt-quatre nouveaux appels d’offres. Pareil développement ne saurait se faire sans inquiéter les pays voisins. En effet, la bataille à venir portera sur la délimitation des frontières maritimes entre les pays de la région qui refusent à ce que la manne gazière soit du lot du seul Israël. Egypte, Liban, Syrie tablent beaucoup sur les gisements de gaz dans cette zone méditerranéenne. Cela sans compter Gaza… Source: perspectivesmed.ma

tiers ultra orthodoxes comme Modiin Illit et Bnei Brak. (http://israelentreleslignes. com/2016/08/meme-sils-ne-se-marientplus-aussi-jeunes-les-israeliens-continuenta-sunir-par-les-liens-du-mariage/) A SAVOIR. Les maris israéliens qui refusent d’accorder le divorce religieux à leur femme pourront désormais être poursuivis par la justice et encourront même des peines de prison ferme, a annoncé lundi 14 novembre 2016 le ministère de la Justice israélien. Après des années de monopole du rabbinat sur les divorces religieux, le ministère a indiqué dans un communiqué que la justice civile allait s’impliquer afin de “libérer” les femmes qui sont dites enchaînées religieusement à leur mari selon la loi juive.

Feu vert pour le «Luna Water Eilat». Nouveau parc aquatique Eilat a approuvé la construction d’un nouveau parc aquatique dans la partie sud de la ville. Ce parc, dont la construction devrait débuter en 2017, devrait s’étaller sur une surface de 2 hectares et comprendra plus de 30 attractions. Le parc sera construit sur l’emplacement du “Texas Ranch” qui faisait autrefois partie d’un ancien complexe touristique.Le maire d’Eilat, Meir Yitzhak Halevy, est actif depuis le début de son mandat sur la réhabilitation de cette ancienne attraction.Il a mené plusieurs discussions avec les propriétaires fonciers concernant le développement du site ou le retour de la propriété à l’Autorité des terres d’Israël. Les plans du parc, qui s’appelera «Luna Water Eilat «, ont été présentés par une société mixte composée du Kibboutz Shefayim, d’Isrotel Management Ltd. et d’une

entreprise de construction spécialisée dans la construction de parcs aquatiques. Le parc pourra accueillir 3.500 visiteurs et comprendra un immeuble de deux étages qui abritera des magasins, une cafétéria et une salle de conférence. Les attractions comprendront une piscine à vagues, un toboggan pour adulte de 25 mètres et un espace pour enfants. Selon le Maire d’Eilat : « La construction du parc aquatique permettra de développer le tourisme, ce projet sera un bénéfice pour les résidents et les visiteurs. La ville prévoit deux autres projets de développement, un autre parc aquatique au nord du croisement de la Arava et une promenade sous-marine «. http://koide9enisrael.blogspot.co.il


ISRAËL

Edition du 23 Novembre au 29 Novembre

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Mortalité : de quoi meurt-on aujourd’hui en Israël ?

Cancer, crise cardiaque et diabète sont les plus importantes causes de décès en Israël. Les maladies coronariennes et accidents cérébraux reculent. Environ 42 000 personnes décèdent chaque année en Israël, soit 0,5% de la population. La répartition par sexe est presque identique : 49,9% sont des hommes et 50,1% des femmes. Selon l’étude de l’Institut de la Statistique qui vient d’être publiée à Jérusalem, 80% des personnes décédées ont plus de 65 ans, 6% avaient moins de 45% et 1,3% sont des enfants de moins d’un an. DIX CAUSES PRINCIPALES DE DÉCÈS En Israël, dix causes ont été à l’origine de 76% des décès. Les deux causes principales sont le cancer et les maladies cardiaques : en 2014 (dernière année connue), elles ont provoqué 41% de l’ensemble des décès. Voici la liste des dix causes principales de décès en 2014 en Israël : 1) Cancers : les cancers (de toute origine) sont la première cause de mortalité en Israël, représentant près de 25,6% de tous les décès. 2) Maladies cardiaques : les maladies cardiaques ou coronariennes représentent 15% des décès en Israël, soit la seconde cause de mortalité. 3) Diabète : le diabète est la cause de 5,6% des décès en Israël. 4) Maladies respiratoires : les bronchites et autres maladies pulmonaires causent 5,6% des décès en Israël. 5) Accidents vasculaires cérébraux : les attaques cérébrales sont à l’origine de 5,6% de décès en Israël.

6) Maladies infectieuses : 5,5% de décès en Israël. 7) Causes exogènes : les accidents, suicides et meurtres sont à l’origine de 4.2% des morts en Israël. 8) Néphropathies ou maladies du rein : 3,7% de décès. 9) Pneumonie : 2,4% des décès. 10) Hypertension artérielle : 2,1% des décès. Toutes les autres causes de décès sont responsables de 24% de la mortalité en Israël. Les chiffres de l’Institut de la Statistique confirment aussi qu’il existe des différences devant la mort entre différents groupes de population : entre hommes et femmes, juifs et arabes, et même selon les régions géographiques du pays. 3E PLACE AU MONDE POUR LE DIABÈTE Sur le long terme, une tendance se dégage : en 1970, les maladies du cœur étaient la cause première des décès en Israël, suivies du cancer. Depuis le début des années 2000, le cancer est devenu la cause principale des décès, reléguant les maladies cardiaques à la seconde place. En comparaison internationale, les décès dus à un cancer ou à une maladie cardiaque sont moins fréquents en Israël que dans la majorité des pays développés de l’OCDE. En revanche, les cas de décès dus au diabète sont plus nombreux en Israël que dans tous les autres pays de l’OCDE (Mexique et Turquie exceptés). Jacques Bendelac (Jérusalem)

Transformer le Co2 en énergie propre

Chaque année, la planète rejette naturellement 500 millions de tonnes de Co2 alors que les activités humaines en émettent plus de 30 milliards dans l’atmosphère. La quantité de Co2 est beaucoup trop importante pour être absorbés et transformés en oxygène par les arbres et les océans. Une alternative d’urgence s’impose. C’est le défi que New Co2 Fuel (NCF) a réussi à relever. Lumière sur une start-up israélienne qui transforme le Co2 en énergie propre. New

Les taux de fécondité des femmes arabes et juives en Israël sont identiques

Co2 Fuel, fondée en 2011, est une société qui travaille en étroite collaboration avec le Professeur Jacob Kerni du laboratoire de la Weizmann Institute of Science à Réhovot qui, après 8 ans de recherches, à mis au point une technologie qui utilise le Co2 libéré par les usines et les industries pour le transformer en carburant. Pour produire cet hydrocarbure, un champ de panneaux solaires est disposé pour absorber les rayons l… Lire la suite sur siliconwadi.fr

Les taux de fécondité des Juifs et des arabes sont égaux, selon un rapport publié par le Bureau Central de Statistiques (CBS) d’Israël. Les femmes arabes et les femmes juives ont donné en 2015 naissance à 3,13 enfants en moyenne.. “Jusqu’au début des années 2000, le nombre moyen d’enfants par femme arabe était d’environ 4,3, alors que la moyenne pour une femme juive était d’environ 2,6”, a expliqué l’institution. Au cours de la dernière décennie, l’écart s’est réduit et pour la première fois en 2015, les taux de fécondité moyens des femmes arabes et juives en Israël sont identiques. Le rapport, qui a été publié pour célébrer la Journée de l’enfance, a également indiqué qu’il y avait 2,798 millions d’enfants (âgés de moins de 17 ans) vivant en Israël, soit environ un tiers de la population du pays. Près de deux millions d’entre eux sont juifs alors qu’environ 718.000 sont arabes. Les 84.000

autres sont des chrétiens non-arabes ou ne sont affiliés à aucune religion spécifique. Le taux de fécondité, ou indice de fécondité, peut se définir comme le nombre moyen d’enfants par femme en âge de procréer (à ne pas confondre avec le taux de natalité). C’est un indice statistique permettant de mesurer la tendance d’une population à augmenter ou à diminuer naturellement (donc l’accroissement naturel, c’est-à-dire sans tenir compte des flux migratoires). Il s’agit d’une mesure transversale. Cet indice peut prendre plusieurs formes, qui ont leurs méthodes et leurs intérêts propres : indice de fécondité générale, indicateur conjoncturel de fécondité (ou indice synthétique de fécondité) et indice de descendance finale. Source: i24News (Copyrights)


POLITIQUE

Edition du 23 Novembre au 29 Novembre

Israël bloque l’accès de la Palestine à Interpol. Netanyahou exulte ! La diplomatie israélienne a réussi à barrer la route à l’admission de l’Autorité Palestinienne à Interpol. L’assemblée générale annuelle d’Interpol réunie à Bali (Indonésie) a voté contre l’admission de l’Autorité Palestinienne et a également “décidé de repousser tout vote d’adhésion de nouveaux membres tant que la commission d’experts n’aura pas défini de nouveaux critères d’adhésion”. (www. lphinfo.com) Interpol, ou Organisation internationale de police criminelle (OIPC), est une organisation internationale créée le 7 septembre 1923 dans le but de promouvoir la coopération policière internationale. Son siège est situé à Lyon en France. Interpol est connue pour délivrer, entre autres, des notices rouges, documents d’alerte qui une fois publiés permettent d’assurer la traque planétaire de criminels recherchés dans le monde. Ces documents qui contiennent des élé-

L’Ambassadrice de France en Israël Hélène Le Gal à Haïfa

Un rapport prévisionnel du ministère des Finances prévoit 5 milliards de shekels de revenus par an

“Je soutiens l’export du cannabis à usage médical à la condition que les profits provenant de la marijuana soient alloués au ministère de la Santé”, a déclaré Litzman à l’occasion de son intervention à la Conférence économique Hamodia organisée par le média israélien orthodoxe Hamodia. Chevalier de l’Ordre national du Mérite à Bracha Sela, Secrétaire générale de la ville de Haïfa​, pour saluer son engagement​en faveur du développement des relations de la ville de Haïfa avec la France. Elle s’est enfin entretenue avec le maire de Haïfa, Yona Yahav, qui lui a fait visiter plusieurs nouvelles installations de la ville, dont l’incubateur Takwin dans le quartier rénové du port “Downtown” et le stade Sammy Ofer​.

L’ambassadrice s’est ensuite rendue à l​’hôtel de ville, où elle a​remis ​les insignes de

Source Ambassade

ments d’identification et des éléments juridiques sur les individus recherchés sont diffusés à travers 190 pays membres. Ils facilitent grandement le travail des polices nationales en leur permettant d’identifier, de localiser et d’arrêter des individus recherchés sur la base de n’importe quel contrôle à des fins d’extradition. Sa devise est : « Relier les polices pour un monde plus sûr », sa mission : « Prévenir et combattre la criminalité grâce à une coopération policière internationale renforcée ». Le siège d’Interpol est situé dans le quartier de la Cité internationale, au 200, quai Charles de Gaulle, dans le 6e arrondissement de Lyon en France, depuis le 1er mai 1989. Auparavant, l’organisation était basée à Paris dès 1946 puis rue Armengaud à Saint-Cloud en 1967. Elle dispose par ailleurs de sept bureaux régionaux en Argentine, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Salvador, au Kenya, en Thaïlande et au Zimbabwe — et d’une représentation aux Nations unies à New York.

Israël: un ministre ultra-orthodoxe pour la production et l’export de cannabis Le ministre israélien de la Santé, Yaakov Litzman du parti ultra-orthodoxe Judaïsme unifié de la Torah, a annoncé lors d’une conférence dimanche, soutenir le projet de l’État hébreu de produire et d’exporter du cannabis à usage médical à condition que les profits aillent à son ministère, a indiqué Arutz 2.

L’Ambassadrice de France en Israël, Hélène Le Gal, a effectué une visite à Haïfa, accompagnée de la consule de France à Haïfa, Catherine Crosnier. Elle a inauguré le nouveau centre de cardiologie de l’hôpital Bnei Zion aux côtés du ministre de la santé israélien Yaakov Litzman et​ de ​​deux représentants de la Baronne Nadine de Rothschild,​grande donatrice au bénéfice de l’hôpital.

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“Cette proposition sera très probablement approuvée”, a précisé le ministre. D’après Arutz 2, le ministère des Finances à récemment établi que l’exportation de ce produit pourrait faire gagner à l’Etat près de 5 milliards de shekels (1.2 milliards d’euros) par an, selon un rapport. Ce projet a par ailleurs reçu un large soutien de la part des producteurs et agriculteurs à travers le pays. En août dernier, le ministre de l’Agricul-

ture Uri Ariel avait affirmé à Israel Radio que le pays serait en mesure de “permettre aux agriculteurs de produire du cannabis” et donc de débuter les exportations “dans 2 ans”. L’usage récréatif du cannabis est illégal en Israël, l’utilisation et la distribution de marijuana à usage médical restent très réglementées. Cependant le gouvernement est moins strict concernant les recherches scientifiques liées à ce produit. Les producteurs de cannabis israéliens collaborent avec les institutions scientifiques pour l’élaboration de traitements contre certaines maladies. L’année dernière, les médecins israéliens ont prescrit du cannabis à près de 25.000 patients souffrant du cancer, d’épilepsie, de stress post-traumatique et de maladies dégénératives.




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