GRATUIT - Numéro 435 - Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
Trump à Jérusalem
Donald Trump est arrivé lundi 22 mai au matin en Israël, à quelques jours des festivités du 70ème anniversaire de la Réunification de Jérusalem. Doit-on y voir une coïncidence, un hasard de fortune, ou une intention porteuse d’un message fort au reste du monde ? Pour Donald Trump, la capitale de l’Etat juif est, à n’en pas douter, la Ville d’or. Pour lui, aucun doute : l’ambassade américaine ne peut rester à Tel Aviv, car il est temps que les Etats-Unis, première puissance mondiale, reconnaisse qu’Israël a une capitale, une seule et que c’est bien Jérusalem. En tout cas, c’est ce qu’il a martelé durant toute sa campagne présidentielle. A ceux qui s’inquiètent que le président Trump n’ait toujours pas décidé de la date du transfert de l’Ambassade à Jérusalem, je réponds qu’il faut savoir faire preuve de patience, et ce pour plusieurs raisons : d’abord parce que la situation dans la région est on ne peut plus compliquée, et ce n’est, il faut bien le reconnaître, pas forcément le dossier le plus urgent. Ensuite parce qe le peuple juif a attendu près de 2000 ans pour revivre sur la terre de ses ancêtres. Il y a quelques jours, nous avons célébré le 69ème anniversaire de l’Etat d’Israël, alors qu’est-ce qu’un délai de quelques mois concernant la ville plusieurs fois millénaire, berceau de la foi juive ? Je ne fais pas partie de ceux qui s’effraient vite et pour moi ce délai n’est pas un revirement. Juste une question de diplomatie. Et de temps, pour qu’enfin Jérusalem devienne ce qu’elle n’a jamais cessé d’être : la capitale éternelle d’Israël, foyer du peuple juif… Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
Quant aux Israéliens eux-mêmes, délai ou pas, revirement ou pas, j’ai l’impression que tout cela leur passe au-dessus de la tête. Ils n’ont pas attendu pour affirmer haut et fort le lien indéfectible entre le peuple juif et Jérusalem, pour considérer la ville comme leur capitale et la grandiloquence des festivités prévues pour célébrer le cinquantenaire de la réunification de la ville en dit long sur le sujet ! L’acte est important : il est aussi une forme de réponse à ceux qui, en coulisses manœuvrent à l’ONU ou sur la scène internationale pour délégitimer et effacer ce lien. Oui, Jérusalem est la ville du Roi David. Oui, elle est au peuple juif comme le peuple juif lui appartient. Lorsque les juifs furent, pour la première fois, exilés de Jérusalem, ils jurèrent :» Si je t’oublie Jérusalem, que ma main droite m’oublie, que ma langue s’attache à mon palais si je ne me souviens pas de toi, si je ne place pas Jérusalem au sommet de ma joie». Jérusalem est une lumière, un soleil au milieu du chaos, elle est inscrite dans notre patrimoine comme dans notre mémoire, dans notre ADN comme dans nos veines. Jérusalem : Après avoir était martyrisée, violentée, convoitée, spoliée, enviée, Jérusalem a été libérée. En ce 5 Juin 1967, les juifs du monde entier entendirent le shofar, annonçant la libération de Jérusalem, du Kotel et du Mont du Temple... Jérusalem réunifiée redevint, ce jour-là, en réalité, ce qu’elle n’avait jamais cessé d’être dans nos cœurs et nos mémoires : la Capitale éternelle d’Israël. Am Israël Haï Alain Sayada
Régie publicitaire exclusive Agence Key Web 112 avenue de Paris 94300 Vincennes Crédits photo Alain Azria : 06 21 56 22 13 Abonnement : 06 67 44 3000
Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Patrick Haddad : 01 43 63 26 02
Distribution - Publicité Strasbourg Logann Strauss : 06 68 17 25 55 Distribution - Publicité Provence Alpes cote d’Azur David Botbol : 06 68 17 25 55 Distribution - Publicité Rhone Alpes Ylan Alezra : 06 68 17 25 55
Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
Les annonceurs présents dans le journal sont seuls responsables du contenu de leurs publicités. Le journal ne saurait en être responsable.
3
À LA UNE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
En Israël, Trump évoque «une rare opportunité» pour la paix
Le président des Etats-Unis pense pouvoir relancer le processus de paix considérant que toute la région comme les Etats-Unis étaient confrontés à la même menace : le groupe Etat islamique.
Melania Trump a refusé la main de son mari
Le président des Etats-Unis Donald Trump a affirmé lundi, à son arrivée en Israël, sa conviction qu’il existait «une rare opportunité» pour la paix dans la région. «Nous avons devant nous une rare opportunité d’apporter la sécurité, la stabilité et la paix dans cette région», a-t-il déclaré à l’aéroport international de Tel-Aviv où son avion a atterri peu avant 12h30 (11h30 en France) en provenance d’Arabie saoudite. «Mais nous ne pouvons y arriver qu’en travaillant ensemble. Il n’y pas d’autre solution», a-t-il mis en garde. «Tous confrontés à la même menace». «Je suis venu sur cette terre ancienne et sacrée pour réaffirmer les liens indestructibles entre les Etats-Unis et l’Etat d’Israël», a-t-il par ailleurs souligné lors de cette brève allocution. Un peu plus tôt, à bord d’Air Force One, le chef de la diplomatie Rex Tillerson avait souligné qu’il y avait «une occasion
Melania Trump a refusé la main de son mari après l’atterrissage du couple à l’aéroport de Tel Aviv. Ce moment a été immortalisé sur une vidéo qui est en train de devenir virale. Alors, regardons ce qui s’est passé sur le tapis rouge : Donald et Melania marchent et, à un moment donné, le Président tend la main à son épouse mais elle la repousse, ce qui pousse le chef de l’État américain à rajuster sa cravate, toujours avec la même main. Il est difficile de trouver un internaute qui
4
n’a pas commenté cet « incident » haut en couleur. Les uns y ont trouvé un prétexte pour discuter de « l’aggravation » des relations conjugales du couple présidentiel, les autres pensent que Melania était de mauvaise humeur à cause d’une zone de turbulences pendant le vol. Il y en a même qui ont lancé le hashtag #WeAreAllMelania en solidarité avec l’épouse du Président des États-Unis. https://fr.sputniknews.com/
à saisir» pour faire progresser les discussions de paix. D’où vient cette confiance de l’administration Trump dans la possibilité de relancer un processus au point mort depuis des années ? «C’est l’environnement, les circonstances dans la région tout entière, c’est ce que le président essaie de mettre en avant durant ce voyage», a répondu Rex Tillerson. «Les pays arabes, Israël, les Etats-Unis, nous sommes tous confrontés à la même menace : la montée en puissance du groupe Etat islamique, des organisations terroristes», a-t-il ajouté. «Je pense que cela crée une dynamique différente». Interrogé sur le scandale des informations classifiées que Donald Trump auraient communiquées à des responsables russes sans l’accord d’Israël, le chef de la diplomatie américaine s’est efforcé de minimiser sa portée. «Je ne crois pas qu’il y ait des raisons de s’excuser», a-t-il déclaré. «Si les Israéliens ont des questions ou des demandes de clarifications, nous serons heureux d’y répondre», a-t-il ajouté. europe1.fr
À LA UNE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
5
En Israël, Donald Trump privilégie les symboles à la substance
Le président américain a notamment déposé une prière dans une fente du mur des Lamentations ; c’est la première fois qu’un président américain en exercice se rend sur ce site sacré du judaïsme. Les Israéliens n’ont ni les lustres ni les salles de réception clinquantes de la dynastie saoudienne, mais ils compensent en adjectifs. Loin des tourments politiques qu’il affronte aux Etats-Unis, Donald Trump a été accueilli, lundi 22 mai, avec des effusions d’amitié. De son atterrissage à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv jusqu’à son dîner avec le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, le président américain a bénéficié d’une déférence rarement égalée. Il y a répondu généreusement. C’était une journée lors de laquelle les pas comptaient plus que les mots, les symboles suffisaient à alimenter la chronique. Les discours restaient assez flous pour ne pas injurier l’avenir, laissant aux conseillers, en coulisse, le soin d’aborder les dossiers. M. Trump s’en est tenu à un script discipliné, évitant d’aborder toute question épineuse, comme la poursuite de la colonisation ou le déménagement de l’ambassade américaine à Jérusalem. Lieux symboliques Le président américain a multiplié les hom-
mages à l’Arabie saoudite, qui venait de l’accueillir avec faste, et a concentré ses critiques sur l’Iran, qui doit cesser « le financement, l’entraînement et l’équipement meurtriers de terroristes et de milices ». « L’Iran n’aura jamais l’arme nucléaire », a-t-il lancé. La seule bourde de M. Trump fut une sortie improvisée sur le fait qu’il n’avait jamais prononcé le nom d’Israël, au cours de la fameuse rencontre, le 10 mai, à la Maison Blanche avec le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Une sorte d’aveu en creux, qui ne répondait pas à la question de la confidentialité éventuelle des informations transmises ce jour-là à une puissance étrangère.
le conflit prend fin une fois pour toutes. »
En revanche, aucune précision n’a été donnée sur la façon dont l’administration Trump compte réussir là où toutes les précédentes ont échoué, en parvenant à l’« accord ultime » entre Israéliens et Palestiniens. M. Nétanyahou était radieux et soulagé : aucune pression ou critique n’a été exprimée à son endroit. Aucune référence à un Etat palestinien n’a été évoquée. Les appels répétés à la paix dans un cadre régional étaient aussi consensuels que vagues. Lors de l’accueil de Donald Trump à l’aéroport, le premier ministre israélien avait posé le cadre de tout accord éventuel : « La paix que nous recherchons est authentique et durable, une paix dans laquelle l’Etat juif est reconnu, la sécurité demeure entre les mains d’Israël et
Visite des lieux symboliques
Mardi matin, Donald Trump a effectué un déplacement éclair à Bethléem, en Cisjordanie, pour s’entretenir avec le président Mahmoud Abbas, qu’il avait reçu à la Maison Blanche le 3 mai. Dimanche, le gouvernement israélien a adopté quelques mesures visant à favoriser la circulation des Palestiniens (notamment vers la Jordanie, via le pont Allenby) et le développement de leur économie. Ces gestes modestes de bonne volonté ne changent rien à l’équation politique très défavorable à toute reprise de négociations entre les deux parties, interrompues au printemps 2014.
Mardi après-midi, il doit prononcer un discours au Musée d’Israël, dans lequel il est censé donner plus de substance au nouvel effort de médiation américain. A l’origine, l’administration américaine pensait organiser cette intervention au milieu des ruines de Massada, dans le désert de Judée. Mais elle a dû renoncer, car l’hélicoptère présidentiel n’était pas autorisé à y atterrir. Cependant, le président a largement eu recours aux lieux symboliques au cours de sa visite. Lundi, Donald Trump a effectué une visite privée à l’église du Saint-Sépulcre, dans la Vieille Ville de Jérusalem, tandis
que la cité était soumise à une sorte d’état de siège, avec des milliers de policiers mobilisés et des routes fermées. Puis il a déposé une prière dans une fente du mur des Lamentations, lors d’une séquence forte pour le public israélien, même si aucun officiel ne l’accompagnait. C’est la première fois qu’un président américain en exercice se rend sur ce site sacré du judaïsme. Ces images ont conféré davantage de solennité à la visite que celles de l’aéroport, quelques heures plus tôt. Lors de la longue séance de salutation des officiels israéliens, Donald Trump avait fini par arriver face à un homme hilare qui n’était pas convié, le député (Likoud) Oren Hazan. Outre son soutien à Marine Le Pen pendant la présidentielle française, celui-ci est surtout connu pour avoir géré, selon les médias israéliens, un casino en Bulgarie où il fournissait aux clients drogues et prostituées. M. Hazan a contraint M. Trump à prendre un selfie, à la fureur de M. Nétanyahou, qui a essayé de le dissuader du bras. Les réseaux sociaux se sont aussi amusés d’une confidence de Sara Nétanyahou à Melania Trump, saisie par un micro sur le tarmac : « Nous aussi, la presse nous hait et le public nous adore. » http://www.lemonde.fr
À LA UNE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
6
En visite à Jérusalem, Trump prend de nouveau l’Iran pour cible
Donald Trump a dénoncé lundi avec virulence le rôle déstabilisateur de l’Iran lors d’une visite en Israël chargée en symboles et s’est recueilli devant le mur des Lamentations à Jérusalem, une première pour un président américain. Le président américain, qui rêve de décrocher un accord de paix au Proche-orient là où tous ses prédécesseurs ont échoué, a vu une «rare opportunité» dans la convergence d’intérêts entre les pays arabes et Israël face à l’extrémisme et à Téhéran. «Mais nous ne pouvons y arriver qu’en travaillant ensemble. Il n’y pas d’autre solution», a-t-il mis en garde. Evoquant un «nouvel effort» de paix entre Israéliens et Palestiniens, il a exprimé sa confiance, tout en ne donnant aucune indication sur la façon dont il entendait y parvenir. «Ce n’est pas facile. J’ai entendu dire que c’était l’un des accords les plus difficiles qui soit à atteindre. Mais j’ai le sentiment que nous y arriverons», a-t-il lancé, au côté du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Les signaux positifs, pourtant, sont maigres: la paix n’a pas paru aussi lointaine depuis des années.
Les dernières négociations israélo-palestiniennes, sous l’égide américaine, ont capoté en avril 2014. Vol direct depuis Ryad Dans la lignée de ses virulentes déclarations à Ryad, où il a passé deux jours, M. Trump s’en est une nouvelle fois pris à l’Iran, estimant que la République islamique devait cesser «le financement, l’entraînement et l’équipement meurtriers de terroristes et de milices». «L’Iran ne doit jamais posséder une arme nucléaire, jamais», a-t-il martelé, trois jours après la réélection haut la main du modéré Hassan Rohani à la présidence de l’Iran. Il a de nouveau dénoncé l’accord sur le nucléaire négocié par son prédécesseur démocrate Barack Obama. «Au lieu de dire merci aux Etats-Unis, il se sentent enhardis», a-t-il déploré. En Israël, M. Trump trouve un pays préoccupé au plus haut point par l’influence de l’Iran, son soutien à des organisations comme le Hezbollah libanais, un des grands ennemis d’Israël, et ses activités nucléaires. «Pour pouvoir rêver, nous devons pouvoir être sûrs que l’Iran soit loin, loin de nos
frontières, loin de la Syrie, loin du Liban», a dit le président israélien Reuven Rivlin. Dès son arrivée à bord du premier vol direct entre l’Arabie saoudite et Israël, M. Trump avait exalté les «liens indestructibles» entre Israël et les Etats-Unis. Le locataire de la Maison Blanche a entrevu lundi les complexités israélo-palestiniennes en visitant le Saint-Sépulcre, lieu le plus saint du christianisme puis le mur des Lamentations, site de prière le plus sacré pour les juifs. M. Trump est ainsi devenu le premier président américain en exercice à se rendre sur ce lieu. Recueillement Portant une kippa noire, il est resté longtemps immobile, la main droite posée sur le mur, avant de glisser, selon la tradition, un bout de papier dans les interstices des pierres. Ces papiers contiennent habituellement des prières ou des voeux. Sa femme Melania et sa fille Ivanka, qui est aussi sa conseillère à la Maison Blanche, se sont rendues dans la partie réservée aux femmes. Après avoir prié, cette dernière, convertie au judaïsme, a essuyé quelques larmes.
reconnaissance de souveraineté israélienne sur les lieux de la part des Etats-Unis alors que l’administration américaine continue de considérer que le statut diplomatique de Jérusalem reste à négocier. En surplomb du mur s’étend l’esplanade des Mosquées (le mont du Temple pour les juifs), troisième lieu saint de l’islam. Ces trois sites se situent à Jérusalem-Est, partie palestinienne dont Israël s’est emparé en 1967 et qu’il a annexée en 1980. Israël considère tout Jérusalem comme sa capitale «indivisible» tandis que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l’Etat auquel ils aspirent. M. Trump devait se rendre mardi en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 50 ans, où il sera reçu par le président palestinien Mahmoud Abbas à Bethléem. M. Trump cherche d’abord à «faciliter» la reprise de l’effort de paix et à obtenir des deux bords des engagements et des mesures de confiance, indiquent ses collaborateurs.
M. Trump s’est rendu au mur sans être accompagné d’un dirigeant israélien, une question qui avait soulevé un début de polémique avant sa visite.
Le gouvernement israélien a adopté dimanche soir, «à la demande» de M. Trump, des mesures destinées à faciliter la vie des Palestiniens et favoriser leur économie, notamment leurs voyages à l’étranger et les déplacements des dizaines de milliers d’entre eux qui vont travailler chaque jour en Israël.
Elle aurait pu être interprétée comme une
Copyright © 2017 AFP
À LA UNE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
7
Les conseillers de Trump se rongent les sangs, de peur d’une bourde
Donald Trump ne serait pas enthousiaste à l’idée de partir selon le Washington Post. Le quotidien cite des proches du président américain affirmant qu’il ne veut pas quitter “son cocon de la Maison-Blanche pour participer à des entretiens à hauts risques avec des dizaines de dirigeants du monde dans un environnement qui ne lui est pas familier”. Il aurait même contesté le programme, disant qu’il avait espéré que son premier voyage à l’étranger ne dépasserait pas quatre jours. Et ses conseillers se rongent les sangs, de peur d’une bourde. L’agenda étant très chargé, les occasions de déraper sont nombreuses, d’autant qu’il va rencontrer des personnalités de haut niveau. Son voyage débutera par l’Arabie saoudite : Trump prononcera à Riad un discours sur l’islam. Son conseiller à la sécurité nationale, H.R. Mac Master a affirmé à la presse : Ce sera un discours passionnant et direct sur la nécessité de faire face à l’idéologie radicale et ses espoirs, les espoirs du président, d’une vision pacifique de l’islam. Or, son staff s’inquiète sur le fait qu’il est tout à fait capable de sortir du cadre de son discours et d’ improviser… Son prédécesseur Barack Obama avait prononcé en 2009 au Caire un discours intitulé “Un nouveau départ” qui avait marqué les esprits, et où il avait notamment souhaité de voir le Proche-Orient sans nucléaire militaire et de discuter avec l’Iran à propos de son programme nucléaire et militaire. Donald Trump doit également rencontrer les représentants des pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Trump se rend ensuite en Israël, l’un des plus fervents alliés des États-Unis. Sauf que les relations ces dernières semaines ne sont pas au beau fixe. Cette visite intervient alors que Trump a confirmé avoir livré le 10 mai dernier au ministre des Affaires étrangères russe des informations données par les renseignements israéliens au sujet du groupe état islamique. Or, cette divulgation aurait pu compromettre un agent israélien. Trump : oui j’ai divulgué aux Russes des informations classifiées, et alors ? Il se rendra à Jérusalem sur le Mur des lamentations, haut lieu du judaïsme, où il dira une prière. Or, selon les médias israéliens, un officiel américain aurait récemment affirmé que le mur des Lamentations, se trouverait non pas en Israël, mais en territoire palestinien occupé. Il visitera l’église du Saint-Sépulcre, que les chrétiens disent érigée sur la tombe du Christ. Il s’entretiendra avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à Jérusalem et avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à Bethléem, en Cisjordanie. Mais il a refusé de visiter Yad Vashem, le
mémorial de l’Holocauste à Jérusalem, passage pourtant souvent obligé des dirigeants étrangers. Face à Trump, Netanyahu va “tester sa marge de manœuvre” sur la colonisation israélienne Il ne prévoit pas non plus durant sa visite en Israël d’évoquer la possibilité d’un transfert à Jérusalem de l’ambassade des Etats-Unis actuellement à Tel Aviv. Le président américain reste favorable à ce transfert mais le gouvernement américain préfère éviter que ce sujet n’interfère à ce stade avec les possibilités d’une relance des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens. Israël estime que Jérusalem est sa capitale pour des raisons historiques et veut que tous les pays étrangers y aient leur ambassade.
Ce souhait se heurte à l’opposition de nombreux alliés des Etats-Unis, car les Palestiniens revendiquent la partie orientale de la ville comme la capitale d’un futur État. Au Vatican, Donald Trump sera reçu en audience exceptionnelle par le pape François, celui-là même qui avait célébré une messe géante à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, pour défendre “les droits des migrants”, durant la campagne pour l’élection présidentielle américaine en 2016. Or, Trump veut toujours construire un mur tout au long de cette frontière. À Bruxelles, à l’Otan, Trump devrait réaffirmer son soutien au président turc Recep Tayyip Erdogan, reçu ce mardi à la Maison-Blanche. Source: https://www.franceinter.fr
À LA UNE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
Donal Trump a t-il transmis des informations secrètes ?
Les renseignements potentiellement classés secrets délivrés par le président américain Donald Trump au ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov ont été fournis par Israël, rapporte le New York Times mardi. Cette nouvelle révélation serait de nature à compliquer les relations diplomatiques avec Tel-Aviv alors que le 45e président des Etats-Unis s’apprête à se rendre en Israël dans quelques jours. Le quotidien de référence new-yorkais a obtenu cette information auprès d’un ancien officiel et d’un agent en fonction des services de renseignement. Cette information extrêmement sensible, selon laquelle l’organisation terroriste Etat islamique prépare des attentats en introduisant un ordinateur portable dans un avion, pourrait être transmise par Moscou à son allié iranien, principale menace pour Israël au Moyen-Orient.
L’ambassadeur israélien aux Etats-Unis, Ron Dermer, a refusé de confirmer l’information au New York Times, se contentant d’indiquer que les deux pays continueront d’entretenir des liens étroits dans le domaine de l’antiterrorisme. Selon plusieurs sources, les renseignements israéliens avaient déjà mis leurs homologues américains en garde contre la transmission de données secrètes au nouveau président, redoutant que celles-ci ne fuitent vers Moscou. Donald Trump effectuera à partir de vendredi son premier voyage officiel à l’étranger depuis son investiture. Celui-ci le mènera en Arabie saoudite, en Israël, en Belgique et en Italie. Source: http://www.lalibre.be
8
Trump va s’entourer d’avocats extérieurs au gouvernement
Mis dans une position inconfortable par les enquêtes sur les interférences russes dans la présidentielle de 2016, Donald Trump est en voie de se constituer une équipe d’avocats privés pour le conseiller, rapporte ce lundi 22 mai le Washington Post.
L’exaspération de Trump Donald Trump s’est lui-même impliqué dans le recrutement de ces avocats, précise le Washington Post. Le président ne cache pas son exaspération provoquée par ces investigations, également menées par une commission parlementaire du Congrès.
Divers juristes de haute volée, issus des cabinets américains les plus en vue, sont actuellement considérés pour cette mission, le président semblant enclin à sélectionner parmi eux une équipe resserrée qui œuvrera en parallèle aux experts judiciaires de la Maison Blanche.
Le numéro deux du ministère de la Justice, Rod Rosenstein, a annoncé mercredi la nomination de Robert Mueller, un ancien directeur du FBI respecté, pour conduire une enquête sur une éventuelle collusion entre des proches de Donald Trump et la Russie.
Donald Trump s’est dit jeudi victime d’une chasse aux sorcières sans précédent, au lendemain de la nomination d’un procureur spécial dans l’enquête sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle de l’an dernier.
Disposant d’une plus grande latitude d’action et d’une indépendance renforcée, Robert Mueller devrait poursuivre durant des mois ses investigations, qui vont durablement assombrir le mandat du président américain. http://www.huffingtonpost.fr
Trump assure n’avoir «jamais» mentionné Israël auprès des Russes Jérusalem - Le président américain Donald Trump a assuré lundi n’avoir jamais cité Israël lors des entretiens au cours desquels il aurait partagé avec des responsables russes des informations sensibles, peut-être transmises aux EtatsUnis par son grand allié israélien. «Je n’ai jamais mentionné le mot ou le nom d’Israël. Jamais mentionné ça au cours de cette conversation», a dit M. Trump lors d’une apparition devant la presse avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem. «Tout le monde dit que je l’ai fait, vous voilà donc avec une fausse histoire en plus», a-t-il ajouté. Selon le Washington Post et d’autres médias, M. Trump a dévoilé début mai à des responsables russes reçus à la Maison Blanche des informations hautement classifiées et provenant d’un partenaire des Etats-Unis sur un projet de l’organisation jihadiste Etat islamique (EI) de piéger des ordinateurs portables susceptibles d’exploser à bord d’un avion. Il n’aurait pas deman-
dé l’autorisation de le faire au partenaire en question. Un responsable de l’administration américaine a confirmé depuis à l’AFP des informations du New York Times selon lesquelles le partenaire en question était Israël, réputé pour l’efficacité de ses services d’espionnage. Ces révélations avaient jeté une ombre sur la visite à venir de M. Trump en Israël, où il est arrivé lundi. Les commentateurs israéliens se sont interrogés sur l’effet que l’affaire pourrait avoir sur la relation de confiance entre les deux pays dans le domaine du renseignement et sur les risques que couraient les activités d’espionnage ou éventuellement des sources israéliennes. Les responsables israéliens avaient adopté un profil très bas devant ces informations embarrassantes. «Notre coopération dans le domaine du renseignement est fabuleuse» et «elle n’a jamais été meilleure», a dit M. Netanyahu lundi. lexpress.fr
À LA UNE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
Avec Trump, premier vol direct entre l’Arabie et Israël
Après Israël, Donald Trump en Cisjordanie
En reliant lundi Ryad à Tel-Aviv, le président américain Donald Trump a pris part au premier vol direct entre l’Arabie saoudite et Israël, deux pays qui n’entretiennent pas de liens diplomatiques. Un porte-parole de l’Autorité de l’aviation civile israélienne a indiqué à l’AFP qu’aucun avion n’avait à sa connaissance relié directement les deux pays jusqu’à ce vol. M. Trump avait décollé lundi matin de Ryad après une visite de deux jours pour se rendre en Israël puis dans les Territoires palestiniens occupés, dans l’espoir de relancer le processus de paix.
Le président américain, qui effectue son premier voyage au Proche-Orient, doit rencontrer le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Bethléem ce mardi 23 mai Des hommes palestiniens impriment un portrait du président américain Donald Trump dans une imprimerie en Cisjordanie, ville de Bethléem, le 21 mai 2017 Après avoir célébré les « liens indestructibles » entre les États-Unis et Israël depuis Jérusalem, Donald Trump doit se rendre, mardi 23 mai, en Cisjordanie occupée. Il sera reçu à Bethléem par le président palestinien, Mahmoud Abbas, qui lui a luimême rendu visite à Washington mercredi 3 mai. Trump en « facilitateur » Le souci d’équilibre dont témoigne le choix de Donald Trump de se rendre tout à la fois en Israël et en Cisjordanie ne doit pas alimenter de faux espoirs. Le président américain a bien déclaré discerner une « rare opportunité » pour la paix au ProcheOrient, son administration a prévenu qu’il ne fallait pas attendre de si tôt un vaste plan diplomatique. D’après ses collaborateurs, le président américain cherche seulement à « faciliter » la reprise de l’effort de paix et à obtenir des engagements des côtés israéliens et palestiniens.
10
Un accueil mitigé attend d’ailleurs Donald Trump dans les Territoires occupés, dont la population n’a pas oublié ses déclarations pro israéliennes, alors qu’il était candidat à la Maison-Blanche notamment – surtout sa promesse de déplacer l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, ce qui reviendrait à une reconnaissance de la ville comme capitale de l’État hébreu, alors que les Palestiniens en revendiquent la moitié Est comme leur capitale. Grève générale Censée sensibiliser Donald Trump à la cause des détenus palestiniens en Israël, une grève générale a été suivie en Cisjordanie, lundi 22 mai, par solidarité avec ces derniers, pour certains en grève de la faim depuis plus d’un mois. Tous les magasins étaient fermés à Ramallah, où une manifestation est partie en direction du checkpoint israélien de Qalandia, qui sépare Jérusalem de Ramallah. Certains manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles une empreinte de pied avait été dessinée sur un cliché de Donald Trump, rejetant une visite qui vise à « vendre des illusions et brader les droits des Palestiniens ». Marianne Meunier la-croix.com
Les journalistes font escale à Chypre En revanche, l’avion qui transportait les journalistes accompagnant le président américain a dû faire escale sur l’île de Chypre.
Israël et l’Arabie saoudite n’entretiennent pas de relations diplomatiques, en dépit de liens informels basés notamment sur leur hostilité commune à l’Iran. L’Egypte et la Jordanie sont les deux seuls pays arabes à avoir signé un traité de paix avec Israël. Les Arabes israéliens, en grande majorité musulmans et descendants des Palestiniens restés sur leur terre à la création en 1948 d’Israël, peuvent se rendre en Arabie saoudite pour prendre part au pèlerinage annuel, en faisant une escale dans l’un des pays voisins. Un ancien chef de l’autorité de l’aviation, Avner Yarkoni, a indiqué à l’AFP que le vol de lundi ne préfigurait pas l’ouverture d’une liaison directe entre Israël et les pays du Golfe. rtbf.be
À LA UNE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
11
Israël : ce qu’a écrit Trump sur le livre d’or
Un député israélien fait jaser en s’offrant un selfie avec Trump
Un député israélien coutumier des scandales est parvenu à faire abondamment parler de lui lundi lors de la visite ultra-médiatisée de Donald Trump en arrachant un selfie au président américain malgré les tentatives d’obstruction du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Donald Trump s’est recueilli aujourd’hui devant le mur des Lamentations à Jérusalem, devenant le premier président américain en exercice à se rendre sur ce haut lieu du judaïsme. Le 45e président des Etats-Unis a ensuite écrit quelques mots sur un grand livre d’or prévu à cet effet. Sur Twitter, on peut ainsi lire le message de
Donald Trump : «C’est un tellement grand honneur d’être en Israël et d’y être avec tous mes grands amis». Certains ont moqué la redondance du président américain, qui a employé deux fois le mot «great» dans la même phrase. lefigaro.fr
Oren Hazan n’était pas censé approcher M. Trump lors de la cérémonie d’accueil à l’aéroport de Tel Aviv, mais il est parvenu à «s’incruster», selon le mot du ministère des Affaires étrangères, au premier rang des personnalités saluées par le président américain. Les images de la télévision montrent M. Hazan sortir son téléphone cellulaire et proposer un selfie à M. Trump, qui s’y prête après avoir échangé un regard déconcerté avec M. Netanyahu. D’un geste de la main, ce dernier tente vainement d’empêcher cette entorse au protocole.
En quelques heures, le selfie affichait 16 000 «J’aime» sur la page Facebook du parlementaire. Mais il s’attirait aussi la colère de certains internautes, notamment au sein du Likoud, son parti de droite qui est aussi celui du premier ministre. «Il faut dégager Oren Hazan du Parlement et le plus tôt sera le mieux», s’insurgeait Binyamin Lachkar, membre du comité central. Interrogé par les médias, le député a raconté avoir confié au président américain qu’on le qualifiait souvent de «Trump israélien». En 2015, M. Hazan avait été suspendu de son poste de vice-président du Parlement après des accusations de proxénétisme et usage de drogues et suspendu un mois de toute activité parlementaire pour avoir eu un comportement «insultant» envers une députée handicapée. http://www.journaldemontreal.com
À LA UNE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
12
Ouvrir une ambassade israélienne à Riyad constituerait une victoire
Nathalie Hamou : «Le « Wall Street Journal » a révélé que les Etats du Golfe travailleraient à un projet de normalisation de leurs relations avec Israël, en échange de certains gestes de bonne volonté vis-àvis des Palestiniens. Selon les informations du quotidien américain du 15 mai, les Etats sunnites du Golfe seraient en train de finaliser un document, visant à améliorer leurs relations avec l’Etat hébreu, si Jérusalem s’engageait à geler les constructions dans les colonies de certaines parties de la Judée-Samarie et à alléger le blocus économique exercé sur la bande de Gaza. Cette proposition issue de pourparlers organisés sous l’égide de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis, comporterait plusieurs mesures concrètes comme l’établissement de lignes de télécommunications directes entre Israël et certains pays arabes, mais aussi l’octroi de visas aux sportifs et aux hommes d’affaires israéliens. En contrepartie, les exigences des monarchies sunnites seraient moins élevées que celles contenues dans l’initiative saoudienne de 2002, laquelle proposait à Israël « une paix arabe globale » en échange d’un retrait israélien de Judée-Samarie. « Ce serait la première fois que Riyad met sur la table une offre de normalisation par-
tielle avec Israël qui ne soit pas conditionnée par la création d’un Etat palestinien », décrypte David Khalfa, chercheur associé du think tank IPSE. A priori, l’évolution du contexte régional est de nature à favoriser ce rapprochement. « Depuis les printemps arabes, les contacts entre Israël et les Etats du Golfe se sont renforcés, poursuit l’analyste, notamment via leurs services de renseignement respectifs ». Un retour aux alliances Tandis que l’arrivée d’une nouvelle administration américaine qui pousse un retour aux alliances traditionnelles contre l’Iran – ennemi commun de Riyad et Jérusalem, et contre Daesh, créé une convergence d’intérêts. Reste à savoir si cette main tendue des Etats du Golfe à Israël, qui n’a suscité aucune réaction officielle tant dans le monde arabe qu’à Jérusalem, a de réelles chances d’aboutir. «La balle est dans le camp de Netanyahou, relève Shlomo Brom, de l’Institut INSS de Tel-Aviv. Ouvrir une ambassade israélienne à Riyad constituerait pour lui une belle victoire. Même s’il poursuivait jusqu’à présent ce but sans envisager de faire de concessions en faveur des Palestiniens ». Nathalie Hamou Source: http://koide9enisrael.blogspot.fr
À LA UNE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
13
Patrick PETIT OHAYON « Campus a fait la preuve de son efficacité et de son intérêt » Rebaptisé Campus, le centre de formation pédagogique incluant l’institut André Neher et placé sous l’égide de l’Action Scolaire au FSJU, a fait la preuve de son utilité dans le domaine de la formation des maîtres, directeurs et autres établissements juifs. Basés sur la notion de transversalité, les enseignements permettent le développement de synergies et de réflexions intéressantes pour l’ensemble des cadres et travailleurs au sein de ces structures. Explications avec Patrick Petit-Ohayon, directeur de l’Action scolaire au FSJU. Campus organise, en ce printemps, plusieurs initiatives. Lesquelles ? En ce moment ont lieu des journées portes ouvertes au CMP, c’est-à-dire la formation de professeur des écoles en formation initiale, puis celles de la VAE, pour accompagner les personnes qui souhaitent faire une validation des acquis d’expériences dans différents secteurs. Ces actualités sont régulières et concernent les formations qui reprennent à la rentrée 2017.
préparation aux concours nationaux d’hébreu. L’année dernière, c’était le CAPES, cette année l’agrégation. Ce sont des offres qui n’existaient pas dans la communauté, que l’Education Nationale ne pouvait mettre en place toute seule. C’est la création de Campus qui, véritablement, a permis de mettre en place ces préparations, par le biais de partenariats étroits, notamment en matière de financements, avec l’Education Nationale et l’Inspection générale d’hébreu.
Quelles sont les Nouveautés ? Il y aura un Séminaire de formation d’enseignant de matières juives, qui aura lieu la 3ème semaine de juillet, à Vienne, en partenariat avec l’institut principal HERTZOG de formation des enseignants de matières juives en Israël, pour Israël, qui commence son implantation en Europe avec le CAMPUS FSJU. C’est vraiment par ce biais, l’opportunité qui est donnée, aux enseignants de matières juives, d’acquérir des crédits universitaires utiles s’ils sont dans l’optique d’une alyah. Nous avons aussi l’occasion d’ouvrir un certain nombre de chantiers : nous avons lancé, il y a un an et demi, une formation de Directeur d’écoles juives en poste, on vient de lancer une deuxième promotion de ces directeurs en poste. C’est novateur, car c’est désormais une formation certifiante, validée par un Certificat professionnel de formation par le RNCP (Répertoire National des Certificats Professionnels) pour les directeurs d’écoles juives.
L’année dernière, nous avions évoqué les opportunités de transversalité et de synergies entre les différents personnels d’établissements juifs. Où en est-on sur ce sujet ? Elles commencent à exister dans les établissements, notamment avec certaines initiatives. Nous avons demandé aux directeurs d’établissement de repérer ceux qui pourraient devenir des personnes ressources dans leur structure grâce à une formation de conseiller pédagogique occasionnel. Ces personnes deviendront référentes sur des matières transversales comme par exemple les nouvelles technologies, les nouvelles manières d’apprendre et d’enseigner, ce que l’on appelle la diversification pédagogique. Certains travaillent sur le jeu, d’autres sur l’utilisation du numérique, d’autres encore sur la posture pédagogique, à travers le développement du chant et des outils de concentration et de maîtrise de soi, les approches pédagogiques dans un établissement (Méthodes Freynet ou Montessori par exemple…) en somme des enrichissements pour les structures pédagogiques qui feront des enseignants des médiateurs cognitifs plus que des savants transmettant des connaissances. Cette transversalité, il n’est pas juste question de la renforcer au niveau scolaire. Nous avons voulu l’étendre à tous types d’établissements et de personnels, de la crèche à la maison de retraite. Nous avons
Ces nouveautés valident finalement l’importance de la création de ce Campus, semble-t-il dans le domaine de la formation pédagogique ? C’est indéniable. Le Campus était attendu, car il a repris les initiatives de l’Institut André NEHER, en les amplifiant et en les renforçant. La structure a été gardée, mais nous avons ajouté des contenus. Par exemple, la
initié un certain nombre de formations des personnels de crèche, notamment sur la discipline positive ou la méthode feuerstein. Du côté de l’animation nous renforçons notre collaboration avec l’OFAC, pour faire rentrer un peu plus la préparation du BAFA ou de l’après BAFA dans les lycées. Certains lycéens n’ont pas l’âge requis pour préparer le BAFA mais on peut déjà sentir chez eux les aptitudes particulières à l’encadrement et l’animation, alors il faut les aider à se servir de ce potentiel en étant bien préparés. C’est un travail de longue haleine, mais le travail sur la transversalité porte ses fruits. L’année dernière les journées de réflexion de Campus ont permis de travailler justement dans cette optique sur le thème de
la Bientraitance. Quel sera le thème des journées de réflexion cette année ? Ces journées auront lieu à l’automne cette année et c’est, après la bientraitance, la relation d’aides qui sera explorée. C’est encore un concept transversal : comment aider sans installer de la dépendance, comment apporter des apprentissages en matière d’autonomie, pour les jeunes enfants notamment. Comment les thèmes d’étude sont-ils déterminés, car ils sont particulièrement en prise avec les besoins et les tendances ? Les thématiques remontent du terrain : ce sont les pédagogues qui nous en suggèrent la pertinence, à travers leurs demandes de formation, leurs interrogations. Et c’est tout l’intérêt du Campus… Israël Actualités
À LA UNE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
A Manchester, les témoins décrivent «une véritable scène de carnage»
Des fans, très jeunes pour la plupart, racontent dans la presse anglaise l’horreur qu’ils ont vécue ce lundi soir, alors qu’ils assistaient au concert d’Ariana Grande.
La reine Elizabeth II condamne «un acte de barbarie» La police locale évoque «un agresseur solitaire» qui s’est donné la mort avec un «engin explosif improvisé». Le bilan est de 22 morts et d’une soixantaine de blessés. Au lendemain de l’attentat qui a fait au moins 22 morts et une soixantaine de blessés à la sortie d’un concert de la chanteuse américaine Ariana Grande à Manchester, un homme de 23 ans en lien avec l’attaque a été arrêté dans le sud de la ville, annonce la police sur Twitter, mardi 23 mai. Auparavant, la police de Manchester avait confirmé l’hypothèse d’un attentat et évoqué «un agresseur solitaire» qui s’est donné la mort en activant un «engin explosif improvisé». «Nous pensons connaître l’identité de l’attaquant mais nous ne pouvons confirmer son nom pour l’instant», a précisé de son côté la Première ministre britannique,Theresa May. France 2 consacre une édition spéciale du «13 heures» à cet attentat. Un lourd bilan. L’attentat a fait au moins 22 morts et une soixantaine de blessés, selon un bilan communiqué à 8 heures par la police de Manchester. Cela fait de cette attaque la plus meurtrière sur le territoire britannique depuis les attentats du 7 juillet 2005 à Londres, qui avaient fait 52 morts.
14
La reine dénonce un «acte barbare». «La nation toute entière a été choquée (...) j’exprime ma plus profonde sympathie à tous ceux qui ont été affectés par ce terrible événement, en particulier aux familles et aux proches de ceux qui ont été tués ou blessés» dans cet «acte barbare», a déclaré Elizabeth II, dans un communiqué publié par Buckingham. Des conséquences en France. «La sécurité sera assurée sur les événements sportifs et culturels» en France, a réagi le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, au terme d’une réunion avec les responsables des services de sécurité et de renseignement. Une circulaire sera envoyée en début d’après-midi aux préfets. De nombreuses réactions. Les principales personnalités politiques britanniques, européennes et américaines ont rapidement exprimé leur tristesse. Le président français, Emmanuel Macron a fait part de son «effroi» et de sa «consternation». Son homologue américain, Donald Trump, a dénoncé depuis Bethléem, en Cisjordanie occupée, un attentat perpétré selon lui par «des losers malfaisants». francetvinfo.fr
Il est 22h33 heure locale lorsqu’une déflagration retentit dans la salle Arena de Manchester où se produisait la chanteuse américaine Ariana Grande. Mouvements de panique, cris d’effroi, les témoins présents sur place racontent cette scène digne «d’un film d’horreur». Comme lors de chacune de ses prestations, Ariana Grande avait rassemblé la jeunesse, ce lundi soir. Parmi eux, Ryan Morrison, 19 ans, venu du comté de Northumberland pour assister au concert avec des amis. «Il y a eu une énorme explosion et ensuite j’ai vu de la fumée. J’ai entendu quelqu’un crier qu’il y avait une bombe puis tout le monde s’est mis à courir. Des gens ont été blessés alors qu’ils essayaient de sortir. C’était un véritable carnage», a-t-il raconté au Manchester Evening News. «Comme une scène de film d’horreur» Comme lui, ils sont nombreux à raconter à la presse britannique cet effroyable mouvement de panique. «Il y a eu des cris puis le silence. Le stade tout entier s’est littéralement divisé comme les eaux de la mer Rouge – tout le monde se piétinait et courait pour arriver à la sortie la plus proche. C’était comme une scène de film d’horreur», a expliqué Sammy au Guardian. Le public étant composé essentiellement de jeunes, nombreux sont les parents qui attendaient leurs enfants à la sortie de la salle de concert. Parmi eux, Gary Walker et sa femme venus attendre leurs filles. «Quelqu’un est venu jusqu’aux portes puis «Bang !»» s’est exclamé le père de famille au micro de la BBC. Après cette explosion, Gary Walker a expliqué avoir été blessé à la jambe tandis que sa femme a été touchée à l’estomac.
Elena Semino et son mari étaient, eux aussi, venus récupérer leur fille à la sortie de l’événement. Alors qu’ils attendaient près de la billetterie, ils ont entendu l’explosion. Blessée à la nuque et à la jambe, la mère de famille n’avait alors qu’une obsession : retrouver sa fille âgée de 17 ans restée à l’intérieur. Elle décrit alors une scène d’horreur : «J’ai senti une forte chaleur dans mon cou et quand j’ai levé les yeux, il y avait des corps partout», témoigne la mère de famille au Guardian. «Les services de sécurité essayaient de nous calmer» Retrouvée saine et sauve, sa fille Megan explique la scène dont elle a été témoin. L’adolescente affirme qu’à l’intérieur du complexe, tout était fait pour ne pas alerter la foule. «Les services de sécurité essayaient de nous calmer en nous disant que c’était un ballon éclaté ou une difficulté technique», raconte la jeune fille au Guardian. Comme le montre une vidéo publiée par CNN, le personnel a, en effet, tenté de calmer la foule. «Mesdames et messieurs, tout va bien, prenez votre temps», a lancé le speaker. En vain. Très vite, les secours ont été déployés sur place et ont prodigué les premiers soins aux victimes en situation d’urgence. Parallèlement, sur les réseaux sociaux, les internautes se sont mobilisés à travers le hashtag #RoomfromManchester, en proposant aux personnes sur place un endroit pour dormir. «Nous avons un lit double et deux canapés disponibles si quelqu’un a besoin d’un endroit ce soir. Dans le quartier de Salford, à cinq minutes de l’arena en taxi», écrit Jesy sur Twitter. Une initiative qui rappelle celle des «Portes ouvertes», lancée après les attentats de Paris, en novembre 2015. Actuellement, le bilan s’élève à 22 morts et plus d’une cinquantaine de blessés. Amélie James
À LA UNE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
16
Les unes de la presse britannique après l’attentat de Manchester
La Grande-Bretagne a de nouveau été frappée par un attentat, le plus meurtrier depuis douze ans, qui a fait 22 morts et près de 60 blessés à l’issue d’un concert pop lundi soir à Manchester. Au lendemain du drame, plusieurs grands quotidiens britanniques, qui pour la plupart avaient déjà imprimé leur une, en ont réimprimé une nouvelle sur cet attentat, comme on peut le voir en images ci-dessous.
Attentat à Manchester : Daesh revendique l’attaque Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué ce mardi dans un communiqué l’attentat qui a fait au moins 22 morts et 59 blessés lundi soir à l’issue d’un concert d’Ariana Grande à Manchester (ouest de l’Angleterre). Le communiqué, publié par l’EI via l’un de ses canaux de communication sur les réseaux sociaux, précise qu’un « des soldats du califat a placé une bombe dans la foule » lors du concert. Le groupe djihadiste menace également d’autres attaques. 20minutes.fr
À LA UNE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
Jérusalem au coeur
Jérusalem, je t’aime !!! Jérusalem, je ne t’oublie pas !!! Jérusalem, que la paix soit dans tes murs !!! « Car ma maison sera appelée une maison de prières pour tous les peuples « Isaïe 56 /7 Jérusalem, seule et unique capitale historique d’Israël.
Jérusalem spécialement ce 24 MAI 2017
Ce fut le 7 Juin 1967 ( 28 Iyar 5727 ) que Jérusalem fut réunifiée.
Tous les français ou Franco israélien amoureux de Jérusalem sont conviés à montrer leur amour éternelle et indéfectible !!!!
C’est ainsi que le Yom Yérushalaïm ,Jour de Jérusalem, devint une fête nationale en Israël. Plus que jamais, fêtons le aussi en France et dans le monde entier ! Vous aussi pourrez être en communion avec
L’association JÉRUSALEM AU COEUR sera présente au jubile de Jérusalem du 23 au 29 mai 2017 et vous invitent à nous rejoindre le 24 mai 2017 à 15 h 30 a l’entrée de mamilla afin de participer à la marche des drapeaux le jour de Yom yeroushalaim .
Soyons présents et crions notre amour !!!! Venez nombreux !! Amour et unité Jérusalem au coeur
17
À LA UNE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
18
Interview de Moshe COHEN, directeur de l’OSM en France
L’OSM fête en grandes pompes la réunification de Jérusalem et nous invite aux festivités ! L’occasion de faire le bilan, avec Moshe Cohen, qui dirige le bureau français de l’OSM, des actions de l’organisation, mais aussi de l’évolution des défis qu’a relevés l’Etat juif et ceux qu’il lui reste encore à relever. Interview… L’organisation sioniste mondiale a de nombreux événements en perspective… C’est vrai, ils sont liés à des dates mémorables : nous fêtons en 2017, le 120ème anniversaire du 1er congrès du sionisme mondial, qui s’est tenu à Bâle en Suisse du 29 au 31 août 1897. Nous fêterons également le 100ème anniversaire de la déclaration Balfour, qui marque la volonté du gouvernement britannique d’envisager favorablement l’établissement d’un foyer national pour le peuple juif en Palestine, ainsi que les 70 ans du foyer national juif, le 26 mai prochain. Enfin, et c’est peut-être l’événement le plus fort, pour nous et le plus émouvant : le 50ème anniversaire de la réunification de Jérusalem. Lorsqu’on évoque la réunification de Jérusalem, quel souvenir remonte à la surface vous concernant ? J’étais gosse, à la synagogue, j’habitais Paris à l’époque et j’ai le souvenir d’être au milieu d’une nuée d’adultes allant et venant, des transistors à la main, écoutant presque religieusement les nouvelles du front, attendant anxieusement. J’ai souvenir de la
joie, aussi, de l’émotion, de ceux qui n’y croyaient pas. Qui aurait cru, il y a 50 ans, que l’on fêterait aujourd’hui cet anniversaire ? C’était un rêve ? ! Justement, cet anniversaire particulier donnera lieu à une grande fête, en Israël comme en France. L’OSM veut que les juifs du monde entier, et en particulier de France puissent vivre cet événement au diapason du peuple israélien. Le 5 juin, à la salle Pleyel à Paris, se tiendra donc une grande soirée au cours de laquelle, seront diffusés, en première partie, des discours et brahot de personnalités juives en direct de Jérusalem. Puis place à la fête et au spectacle avec le chanteur Gilbert Montagné ! Le sionisme a-t-il évolué entre sa création et aujourd’hui ? C’est indéniable : il y a eu une mutation du sionisme, car l’état d’Israël a été créé en grande partie pas les juifs d’Europe de l’Est. Ces juifs laïcs, essentiellement de gauche, ont évolué lorsqu’ils sont revenus sur leurs terres. Ils ont été imprégnés par la
spiritualité ambiante. On voit aujourd’hui, par exemple, dans l’armée que les officiers supérieurs, les colonels, les responsables des brigades et tous les régiments sont de plus en plus religieux. Cette mutation découle du fait que le foyer juif est conçu par les sionistes des origines comme un refuge du peuple juif contre l’antisémitisme. Or le sionisme actuel a une valeur nationale. Il défend le droit de la Nation juive à exister, mais aussi ses intérêts. La gauche israélienne est, de ce fait, perçue comme trop humaniste et universaliste. Elle défend des grands principes sans forcément faire passer les intérêts de la Nation en premier. C’est la raison pour laquelle de plus en plus de gens se sont tournés, au fil des décennies, vers la Droite. En 40 ans, la gauche n’a gouverné que 4 ans. Vous estimez qu’elle est trop angélique, sur des sujets avec lesquels il ne faut pas plaisanter… Peut-être, j’ai souvenir d’un gouvernement de coalition, en 1984, dont faisait partie Rabin. Il disait à l’époque ‘nous sommes encore dans la guerre d’Indépendance’. Preuve que le droit d’Israël à exister a mis des décennies à s’imposer. Nos voisins sont belliqueux : l’Iran, la Syrie, le Hezbollah, le Hamas, autant de pays et de mouvements qui voudraient bien nous voir disparaître. La Gauche sioniste de l’époque avait conscience de ces dangers. Celle d’aujourd’hui fait semblant de ne pas les voir, à votre avis ? Aujourd’hui il faut avoir à cœur l’unité nationale, qui ne se fait pas trop avec la Gauche. Néanmoins, il y a des défis urgents à relever : nous devons développer le pays
comme un pays « normal » avec les ministères et les chantiers qui sont ceux de toutes les Nations. Nous devons gérer les problèmatiques de sécurité concernant la Syrie, l’Iran. L’autre chantier est bien sûr, celui de l’alyah. Car Israël reste une terre d’immigration et la situation de deux communautés juives dans le monde est prise très au sérieux : celle des juifs de France et celle des juifs d’Ukraine. Pour autant, il n’y a pas de commune mesure du point de vue des Etats entre l’Ukraine et la France… Non bien sûr : la France est une démocratie et ses institutions sont garantes de la lutte contre l’antisémitisme. Cela a très bien fonctionné au cours des 60 dernières années notamment. Aujourd’hui la société française est en mutation, elle est menacée dans ses fondements, ses institutions, ses valeurs par la montée de l’intégrisme. Alors être sioniste en France aujourd’hui, c’est savoir que l’avenir à long terme est risqué pour les juifs. C’est aussi savoir qu’on peut avoir une adresse en France mais que sa vraie maison est en Israël… Comment convaincre des personnes de venir en Israël ? Nous organisons des voyages d’études. Par exemple, en ce moment à Beer Sheva, c’est avec de futurs médecins français, pour leur montrer nos structures médicales, hôpitaux, cliniques, etc… Le but est de les aider à réfléchir à une possible intégration, il manque des médecins en Israël. Ce n’est pas la seule profession concernée. Nous essayons d’aider tous les juifs à trouver le moyen, s’ils le désirent, de s’installer avec succès en Israël.
À LA UNE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
Mort de Roger Moore, connu pour ses rôles dans « James Bond », « Le Saint » et « Amicalement vôtre »
L’acteur britannique est mort mardi en Suisse à l’âge de 89 ans des suites d’un cancer, ont annoncé ses trois enfants sur son compte Twitter. Il avait incarné James Bond, Simon Templar dans la série Le Saint, Brett Sinclair dans Amicalement vôtre... Roger Moore est mort mardi 23 mai en Suisse, des suites d’un cancer, a annoncé sa famille. « C’est le coeur lourd que nous devons partager cette affreuse nouvelle : notre père, sir Roger Moore, est décédé aujourd’hui. Nous sommes tous anéantis », ont déclaré ses trois enfants, dans un communiqué diffusé sur le compte Twitter de leur père. Né près de Londres, à Stockwell, le 14 octobre 1927 d’un père policier et d’une mère caissière, Roger Moore arrête ses études en 1943. A 18 ans, il sert dans le Royal Army Service Corps, en Allemagne de l’Ouest. Victime d’un accident, il est démobilisé et débute sa carrière artistique en rentrant au Royaume-Uni, par de la figuration. Il suit en parallèle des cours à la Royal Academy of Dramatic Art à Londres. Séries et cinéma L’acteur britannique de 89 ans s’est d’abord
rendu célèbre pour son rôle d’Ivanohé dans la série télévisée en noir et blanc Ivanohé, créée par Peter Rogers et diffusée en 1958 et 1959. De 1962 à 1969, il incarne Simon Templar dans Le Saint, série qui le propulse parmi les célébrités internationales. En 1971, il intègre la série Amicalement vôtre. Il devient Brett Sinclair, un aristocrate britannique associé à un riche homme d’affaires américain - et l’acteur le mieux payé de la télévision. C’est en 1973 qu’il succède à Sean Connery et George Lazenby dans le rôle mythique de James Bond au cinéma. L’acteur cède sa place en 1985 à Timothy Dalton. Il est apparu dans d’autres films, comme Gold (1974), Les Oies Sauvages (1978) ou encore Le Commando de Sa Majesté (1980). Il a même donné la réplique aux Spice Girls en 1997 dans le film Spice World. Après 45 films au compteur, Roger Moore avait décidé de mettre fin à sa carrière en 2002, à 75 ans. lemonde.fr
19
À LA UNE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
Yom Yeroushalayim ! Jérusalem la ville temple
Je vous propose de prendre nos distances avec la politique, avec Ruquier et avec tout ce qui se passe dans le Monde, Rassurez-vous, juste le temps de ce post. Pendant 2000 ans, au travers de nos prières, nous avons exprimé nos rêves et notre fidélité à notre terre en Général et à JERUSALEM en particulier. Le Psaume 137 nous aura servi de Credo, depuis nos exils. «Si je t’oublie Jérusalem, que ma droite m’oublie, que ma langue se colle à mon palais...» Par le biais de ce bélier spirituel, nous avons défoncé le mur invisible que le Maître du Monde avait érigé autour d’Israel et qui nous rendait impossible toute tentative de retour en masse. TALMUD KETOUBOT 110b 111a Il nous est demandé de respecter 3 serments, dont le premier est: «CHELO YAALOU KEHOMA» Qu’ils ne monteront pas en muraille. Soit: pas d’Alya de masse. Suite à la déclaration BALFOUR, les Maîtres du sionisme religieux ont décrétés que cet interdit tombait. Malgré l’immense malheur que fut la Shoah, notre peuple est revenu en Israël, notre terre refleurit, notre état se reconstruit et Jérusalem est une réalité. La première étape, que nos sages appellent «ITHALTA DEGAOULTA» correspond à la prophétie d’EZECHIEL:
« Vous, montagnes d’Israel, tendez vos branches, offrez vos fruits, car ils arrivent.» Pour accueillir son peuple, HM exhorte la nature a refleurir. La seconde étape du projet divin, est le KIBBOUTZ GALOUYOT» Le rassemblement des dispersés. C’est un véritable «melting-pot» qui afflue aux portes d’Israel. Ce jour de mai 1948, nous étions un peuple, nous devenons une nation. Si, pour être une nation, il faut une terre, il nous fallait une armée, des structures administratives, économiques, agricoles et bien sûr, le centre de gravité de notre rêve millénaire, le coeur de notre nation: JERUSALEM. JERUSALEM est le cœur, mais aussi l’âme de notre pays. Elle est notre Capitale. Elle est un Temple. JERUSALEM est une ville-Temple. C’est pourquoi, à compter de mardi soir à Minha et mercredi toute la journée, on ne dira pas de TAHANOUN (actes de contrition) Dans nombre de synagogues, on chantera le HALLEL complet, signe de reconnaissance envers HM. On se réjouira en ce jour de fête, dans l’attente de SHAVOUOT, qui symbolise le don de la Thora. René SEROR
20
Feu vert pour le Consistoire de Paris
La salle Jérusalem de la Grande synagogue de la Victoire était pleine ce dimanche pour accueillir l’assemblée générale du Consistoire de Paris. Les deux rapports – moral et financier – ont été adoptés à une très large majorité, confirmant la confiance des adhérents dans leur institution bicentenaire.
le cadre juridique et associatif dans lequel s’opère cette démarche essentielle à la solidarité communautaire. A ce titre, il faut mettre en valeur le rôle primordial du millier de bénévoles, administrateurs et fidèles des communautés qui opèrent sur le terrain et qui sont le visage au quotidien de l’institution consistoriale.
Le président, Joël Mergui, a saisi cette occasion pour dresser un tableau exhaustif des actions menées par le Consistoire durant l’année 2016.
Sans oublier les milliers de donateurs qui renouvellent chaque année leur confiance au Consistoire et qui lui donnent toute sa légitimité.
La sécurité et la lutte contre l’antisémitisme sont au cœur des préoccupations du Consistoire. Plus d’un demi-million d’euros est désormais consacré à la sécurisation des structures communautaires. Cette forte mobilisation est nécessitée par un contexte sécuritaire toujours préoccupant dans notre pays et par une persistance inquiétante de l’antisémitisme dans certains territoires de notre région. Le Consistoire s’est ainsi porté partie civile dans le dossier concernant le sauvage assassinat de Sarah Halimi dans lequel toute la lumière doit être faite !
Jack-Yves Bohbot
L’institution consistoriale a la lourde responsabilité d’entretenir près d’une centaine de bâtiments en Ile-de-France dont certains ont été édifiés il y a plus de cent cinquante ans. Trois projets sont en bonne voie d’achèvement : la synagogue de Courbevoie, celle du 16ème arrondissement et bien sûr le Centre Européen du Judaïsme qui devrait être inauguré au début de l’année 2018 dans le 17ème arrondissement. Les actions sociales de proximité prennent une place non négligeable dans ces priorités et c’est ainsi que des milliers de familles sont aidées et accompagnées. La création, l’année dernière, d’un outil adapté, le Secours Juif, devrait permettre de sécuriser
À LA UNE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
22
Grande journée champêtre de la fête de Lag Baomer, Dimanche 14 Mai 2017
La communauté juive de Créteil a organisé en partenariat avec le Beth Habad la huitième édition du grand rassemblement annuel de la fête de LAG BAOMER, ce dimanche 14 mai au Parc de la Brèche, manifestation inscrite dans le calendrier des événements de la ville de Créteil. C’est à 14 heures qu’a eu lieu l’ouverture officielle de la fête de LAG BAOMER au podium central où se sont exprimés Monsieur Joël Mergui, Président des Consistoires, le rabbin Haïm Mellul, du mouvement Loubavitch, Le Rabbin Sénior, grand rabbin de Créteil, Monsieur Albert Elharrar, Président de la Communauté et Monsieur Laurent Cathala, Député-Maire de Créteil. La communauté remercie le commissaire général de cet événement, Monsieur Michel Sasportas assisté de son épouse Madame Sandra Sasportas. M. Albert ELHARRAR, président de la
communauté de Créteil a accueilli l’ensemble des invités en remerciant tout particulièrement, M. Laurent CATHALA pour la mis à disposition par la municipalité de Créteil du très grand Parc de la Brèche ainsi que de l’ensemble des moyens logistiques. Cette fête de Lag Baomer a réuni cette année plus de 5000 visiteurs qui ont pu flâner de stand en stand tout en se restaurant sur place (structures gonflables pour enfants et les nombreux stands d’associations). Ce fut une immense joie de voir une aussi grande communauté réunie dans la fraternité et venue de toute l’Ile-de-France. C’est notamment à travers la fête de Lag Baomer que notre communauté affirme sa volonté de continuer à vivre son judaïsme pleinement et sereinement. Ce grand événement est le symbole de notre Ahdout, notre union, qui fait la force de notre peuple.
Remise de la Légion d’honneur à Albert Elharrar
Le mercredi 17 mai à l’Hôtel de l’Assemblée Nationale et en présence de nombreuses personnalités comme : (M. Manuel Valls, ancien Premier Ministre – Député de l’Essonne ; M. Chakib Benmoussa, Ambassadeur du Maroc ; M. Laurent Prévost, Préfet du Val-de-Marne accompagné du corps préfectoral ; M. Laurent CATHALA, Député-Maire de Créteil ; M. Sylvain Berrios, Député-Maire de SaintMaur-des-Fossés ; M. Luc Carvounas, Sénateur-Maire d’Alfortville ; M. Thierry Leleu, ancien Préfet du Val-de-Marne ; Mme Nathalie Becache, ancien Procureur de la
République de Créteil ; M. Joël Mergui, Président des Consistoires de Paris ; M. Michel Gugenheim, Grand Rabbin de Paris ; M. Francis Kalifat, Président du CRIF), le Président de la Communauté Juive de Créteil, M. Albert Elharrar a été décoré des insignes de Chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur par M. Manuel Valls. Puis toute l’assemblée des convives s’est retrouvée dans une ambiance très conviviale et fraternelle autour d’un magnifique cocktail de l’amitié.
À LA UNE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
23
À LA UNE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
24
SÉCURITÉ
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
26
En Israël, un demi-milliard de $ investis dans la cybersécurité en 2016
Etienne Monin pour Radio France : «Au moins 150 pays ont été touchés par la cyberattaque mondiale sans précédent lancée vendredi 12 mai. Parmi les rares pays épargnés : Israël. L’Etat hébreu a fait de la cybersécurité l’une de ses priorités en dotant son armée d’une unité d’élite consacrée à l’informatique et tournée vers la cybersécurité : l’unité 8200. Les futurs experts sont recrutés dans les lycées et formés dans deux centres dédiés au perfectionnement informatique.
Un policier poignardé à Natanya, la piste terroriste confirmée
Israël, qui a des ennemis déclarés, est régulièrement la cible d’activistes opposés à l’occupation. Un risque pris très au sérieux par l’armée. Selon la presse israélienne, l’Iran a également tenté de s’attaquer récemment au réseau informatique national, sans succès.
Un demi-milliard de dollars investis dans la cybersécurité en 2016 Ce week-end, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, s’est félicité de la capacité de résistance du pays. D’après un officier cité par le journal Maariv, le “rançongiciel” utilisé était connu depuis mars dernier. Enjeu militaire, la cybersécurité est aussi un enjeu économique pour Israël. Depuis 2010, les entreprises spécialisées se multiplient. En 2016, un demi-milliard de dollars a été investi dans 365 sociétés d’après des éléments révélés lors du dernier salon consacré à la cybertechnologie. 1 600 emplois sont à pourvoir dans le secteur». Source: http://www.francetvinfo.fr
Israël au salon du Bourget 2017
La victime a été légèrement blessée, l’assaillant neutralisé Un policier israélien a été poignardé mardi matin dans la ville côtière de Natanya, au nord de Tel Aviv. Le porte-parole de la police a rapidement indiqué que la piste terroriste était examinée, avant de confirmer cette information.
La victime, âgée de 26 ans, a été légèrement blessée, tandis que l’assaillant a été neutralisé. La police a ensuite indiqué que le suspect était âgé de 45 ans et résident de la ville de Tulkarem en Cisjordanie.
Le Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace est organisé par le SIAE, filiale du Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS).
i24news
La 52e édition du salon aura lieu au Parc
des Expositions du Bourget du 19 au 25 juin 2017 et réunira de nouveau l’ensemble des acteurs de l’industrie mondiale autour des dernières innovations technologiques. Les 4 premiers jours du salon seront réservés aux professionnels suivis de 3 jours pour le Grand Public.
SÉCURITÉ
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
27
IAI annonce un contrat de $630 millions avec Bharat Electronics
Israel Aerospace Industries (IAI) a signé un contrat pour un montant de 630 millions de dollars avec la société aérospatiale appartenant à l’État Indien Bharat Electronics Limited (BEL). Dans le cadre cet accord, IAI fournira au groupe BEL la version navale du système de défense aérienne Barak 8 pour quatre navires de la Marine Indienne. L’accord faisait partie du programme Indien “Made in India”, programme visant à encourager les entreprises nationales et multinationales à fabriquer leurs produits en Inde. BEL sera utilisé en tant qu’entrepreneur principal du projet. L’Inde a mené avec succès un test du système de missiles avant la signature de l’accord. Une fois que la cible a été lancée, le système de surveillance MF-STAR installé sur le navire de la marine Indienne, l’INS Kochi, a identifié la menace et suivi sur sa trajectoire de vol. Les données ont ensuite été transférées au centre de contrôle du système Barak 8 qui a ensuite lancé le missile d’interception sur la cible. Selon IAI, le missile a été correctement lancé et a détruit comme prévu son objectif.
Le président directeur général de IAI, Joseph Weiss, a déclaré : « Ce contrat se joint à une série d’accords conclus entre l’IAI et les autorités de la défense Indienne au cours de la dernière décennie, cela renforce le statut de notre société comme étant le leader mondial dans le domaine de la défense Aérienne. L’accord avec la société indienne BEL constitue une étape importante dans nos relations avec l’industrie Indienne dans le cadre de la politique “Made in India”. Ce projet unique démontre la coopération étroite entre qui existe entre l’Organisation de Recherche et de Développement pour la défense Indienne (DRDO), l’IAI, et les armées des deux nations». Le système LR-SAM, autrement connu sous le nom Barak 8 (“la foudre” en hébreu) est un missile sol-air Israélo-Indien conçu pour se défendre contre tout type de menace Aérienne, y compris des avions, des hélicoptères, des missiles anti-navires, des drones, des missiles de croisière ou encore des avions de combat. Les principales caractéristiques du système sont sa longue portée, une liaison de données GPS à double sens, un missile autodirecteur avec radar actif, une couverture à 360 degrés, un lancement vertical et plusieurs capacités d’engagements simultanés. Source: http://koide9enisrael.blogspot.fr
Pour $40 millions, Elbit (Israël) signe un contrat au Brésil Elbit Systems a annoncé avoir signé un important contrat de “Brazilian Marine Corps”. L’objet du contrat de défense (très confidentiel) : la vente de systèmes de communications très sophistiqués. La Marine brésilienne (portugais : Marinha do Brasil) est la branche navale des forces armées brésiliennes. Avec 48 000 hommes et femmes (dont 3 200 appelés), elle met en œuvre en 2007 environ 90 bateaux. La marine brésilienne dispose d’une force aéronavale qui est constituée de 1 150 personnes, organisée autour du NAe São Paulo et utilisant des Douglas A-4 Skyhawk. Elle dispose également d’un corps de Marines d’environ 24 000 combattants. Son budget de 3,6 milliards de réaux en 2008 est le plus important des trois armes de ce pays. La Marine brésilienne est, depuis les années 1950, la plus importante d’Amérique latine. Elle est classée comme une Marine littorale. En 2009, cette arme a un effectif maximum autorisé selon la loi 9519/97 de 59 600 militaires, en tenant compte des 9 500 marins en
formation et des appelés. Le nombre maximum des officiers est de 7 800 dont 6 amiraux d’escadre, 23 vice-amiraux, 51 contre-amiraux, 3 360 officiers supérieurs, 2 060 officiers intermédiaires et 1 700 officiers subalternes, sans tenir compte des effectifs des aspirants de l’École Navale et les élèves du Collège naval qui atteignent 1 500. En octobre 2009, le parlement brésilien étudie le projet de loi 5916/09, proposé par le pouvoir exécutif, qui autorise la marine brésilienne à augmenter ses effectifs sur une période de 20 ans de 36 % soit à 80 507, et ne tient plus compte des marins en formation et des appelés dans le calcul des effectifs. Selon le projet, qui restructure également les grades, les marins de plus haut grade, les amiraux d’escadre, seraient désormais appelés généraux. le nombre d’officiers passe à 10 707 dont 87 officiers généraux et 10 620 officiers supérieurs, intermédiaires et subalternes.
SÉCURITÉ
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
28
Manchester : récit d’une nuit de cauchemar britannique a cette fois-ci rapidement pointé un «incident terroriste». Avant de confirmer au petit matin la piste d’un attentat suicide, suggérée en premier par les services américains. «Nous pensons que cette attaque a été menée par un agresseur solitaire. Il est difficile de dire s’il agissait seul ou dans le cadre d’un réseau. Nous pensons qu’il avait sur lui un engin explosif improvisé», a déclaré le chef de la police ce Manchester au cours d’un point-presse. Un communiqué de ses services publié dans la foulée a confirmé que le suspect était mort dans l’attaque. Aucune revendication n’a eu lieu pour l’instant. May et Corbyn suspendent leur campagne
Un attentat suicide a visé lundi une salle de concert de Manchester, en Angleterre, où se produisait Ariana Grande. 22 personnes, dont des enfants, ont perdu la vie. Réveil en plein cauchemar pour les Britanniques. Presque deux mois jour pour jour après l’attentat de Londres, au cours duquel cinq personnes périrent, l’Angleterre a été de nouveau frappée lundi. Mais le bilan comme le profil des cibles visées constituent un nouveau palier dans l’horreur. Le drame s’est produit aux abords de la Manchester Arena, une salle de concert de la grande ville du nord-ouest anglais. Ce soirlà, la chanteuse pop Ariana Grande se produit devant des milliers de fans, en majorité des enfants ou des adolescents. A la fin du show, alors que les spectateurs commencent à quitter les lieux, une énorme explosion retentit à l’extérieur du bâtiment. Il est 22h33, heure locale - 23h33, heure française. «Un grand flash et un énorme souffle» La cible de la déflagration a été choisie avec précision: elle a été déclenchée dans le «foyer» de la Manchester Arena, un espace par lequel les nombreux jeunes présents
doivent passer pour se rendre à la gare toute proche de «Manchester Victoria». «On a entendu la dernière chanson, puis les gens ont commencé à partir. Et là, il y a eu un grand flash et un énorme souffle», raconte un homme venu avec sa fille.
une soixantaine de blessés. Parmi les victimes figuraient «malheureusement des enfants», a indiqué l’officier de police vers 7 heures du matin.
«Les gens criaient, sautaient de leur siège»
La chanteuse Ariana Grande, de son côté, s’est dite «brisée» par l’attentat dans un message posté sur Twitter. L’idole des ados a suspendu sa tournée, qui devait notamment passer par Paris.
La panique s’empare de la foule encore dans la salle. Cris, bousculades, pleurs, c’est le chaos parmi les jeunes en cours d’évacuation et les parents venus chercher leurs enfants.
Les blessés ont été répartis dans huit hôpitaux de la région. Les heures qui suivent s’annoncent très longues pour leurs proches, dont beaucoup saturent les réseaux sociaux d’interrogations angoissées.
«Les gens criaient, ils sautaient littéralement de leurs sièges, avant de se mettre à courir», témoigne un adolescent. Les nombreuses vidéos amateur publiées par des victimes sur les réseaux sociaux traduisent cette atmosphère de confusion et d’affolement.
Mais dans le climat de frayeur suivant l’explosion, nombre de mancuniens ont fait preuve de solidarité et de sang-froid. Certains ont offert d’héberger des participants au concert bloqués sur place par la fermeture de la gare, rapporte le Guardian. Un hôtel du centre-ville a également accueilli des enfants qui ont été séparés de leurs parents dans la cohue.
La police de Manchester, qui a entièrement bouclé le quartier, a dévoilé un lourd bilan mardi à l’aube. Après avoir évoqué 19 morts dans une première déclaration, son chef Ian Hopkins a fait état de 22 morts et
L’oeuvre d’un kamikaze Traditionnellement très prudente, la police
Les responsables britanniques ont immédiatement réagi après l’attentat. Theresa May, la Première ministre, a convoqué un conseil de sécurité nationale à 8 heures, pour faire le point sur l’enquête. La cheffe de file des conservateurs et Jeremy Corbyn, celui de Travaillistes, ont en outre décidé de suspendre leur campagne pour les élections législatives du 8 juin. De nombreux dirigeants politiques de par le monde, mais aussi des stars du monde de la musique, ont fait part de leur soutien aux Britanniques dès mardi matin. Emmanuel Macron a «adress(é) au peuple britannique toute la sollicitude et la compassion de la France» tandis qu’Angela Merkel promettait que l’Allemagne se tiendrait «aux côtés» des Britanniques dans cette épreuve. Vladimir Poutine a lui condamné un «crime cynique et inhumain» et proposé à Londres de «développer la coopération antiterroriste», selon un communiqué du Kremlin. Le royaume n’avait pas été aussi durement touché depuis les attentats terroristes de juillet 2005, qui avait tué 56 personnes et blessé des centaines d’autres. Ghislain de Violet bfmtv.com
Manchester : une arrestation liée à l’attentat La police de Manchester a indiqué qu’un homme de 23 ans a été arrêté dans le cadre de l’enquête sur l’attentat terroriste qui a frappé la ville hier. «En ce qui concerne les événements de la nuit dernière à la Manchester Arena, nous pouvons confirmer que nous avons arrêté un homme de 23 ans dans le sud de Manchester», a écrit la police du Grand Manchester sur Twitter. lefigaro.fr
FRANCE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
30
En Israël, une forte attention portée sur la Ministre Agnès Buzyn
Murielle Pénicaud, ministre du Travail, était à Tel Aviv avec Macron Le président de la République a nommé Agnès Buzyn à la tête du ministère des Solidarités et de la Santé. Sa famille juive a vécu l’enfer de la Shoah.
Murielle Pénicaud était présente à l’Université de Tel Aviv lors de la visite de Emmanuel Macron à l’époque Ministre de l’Economie. A son initiative un accord a été signé entre Business France représenté par François Matraire et la Chambre de Commerce-Israël France présidée à Tel Aviv par Daniel Rouach.
BIO-EXPRESS. Muriel Pénicaud est une dirigeante d’entreprise, femme politique et haute fonctionnaire française. Elle est nommée ministre du Travail dans le gouvernement Édouard Philippe sous la présidence d’Emmanuel Macron le 17 mai 2017.
Le Maire de Beersheva (Israël) félicite Gérard Collomb, Ministre de l’intérieur
Gérard Collomb, grand ami d’Israël, a eu l’occasion de visiter la Startup Nation de nombreuses fois. Lyon a signé de nombreux accords d’échanges avec Beersheva (jumelage). Ruvik Danilovich, maire
de Beersheva était présent à Lyon à l’occasion de la fête des Lumière 2016, pour renouveler la convention de coopération qui unit Lyon et Beersheva.
De père chirurgien et de mère psychanalyste, elle est née le 1er novembre 1962 à Paris. Son père juif polonais est un rescapé du camp d’Auschwitz. Elie Buzyn considère que c’est un « devoir » pour lui que de témoigner dans les écoles ou encore à Auschwitz-Birkenau avec les groupes conduits chaque année par Haïm Korsia, devenu grand rabbin de France en 2014. Le mari d’Agnès Buzyn, Yves Lévy, est depuis juin 2014 le PDG de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Selon (1) : «Comme il l’avait annoncé avant son élection, il a nommé un médecin. Un médecin qui est doté d’une certaine expérience au sein d’institutions sanitaires du pays. Professeur de médecine, spécialisée en hématologie, Agnès Buzyn a dirigé notamment l’Institut national du cancer de 2011 à 2016. Depuis, elle présidait la Haute autorité de santé (HAS), un organisme chargé d’élaborer des recommandations de santé
publique, et d’évaluer les médicaments. Cette élégante brune, de laquelle émane une certaine douceur, a ainsi exercé des fonctions jusqu’alors réservées à des hommes. A 54 ans, elle a une expérience de médecin au sein de l’hôpital public, d’enseignante et de chercheur, mais elle connaît donc, aussi, les arcanes du système de santé. A noter qu’elle est mariée avec le directeur de l’Inserm, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale. De gauche, elle s’est toujours dite très attachée au service public, et soucieuse des inégalités de santé. Il lui revient désormais la responsabilité de les combattre, à la tête du Ministère des Solidarités et de la Santé. Elle devra concrétiser les promesses du candidat Macron, parmi lesquelles la prise en charge intégrale des lunettes, des prothèses dentaires et auditives et le doublement du nombre de maisons de santé d’ici 5 ans pour lutter contre les déserts médicaux. Elle devra aussi restaurer le dialogue avec les médecins libéraux, très remontés contre Marisol Touraine, la ministre sortante». Source: (1) http://www.rfi.fr
FRANCE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
31
Les Israéliens arrivent à grand-peine à prononcer le nom «Macron»
Emmanuel Macron est un inconnu en Israël… ou presque. Quelques rares responsables politiques peuvent se flatter d’avoir tissé des liens avec le grand favori de l’élection présidentielle. Parmi ceux-ci, Arié Dery qui a rencontré Emmanuel Macron en 2015 lorsque les deux hommes étaient ministres de l’Economie de leurs gouvernements respectifs. « Il m’a beaucoup impressionné », confie aujourd’hui Arié Dery. Autre contact israélien de Macron : Erel Margalit, l’une des candidates à la présidence du parti travailliste. Erel Margalit, qui a fondé une start-up avant de se lancer en politique, affirme avoir rencontré plusieurs fois le leader d’En marche ! (Actualité Juive) Selon (1) : «Après l’élection d’Emmanuel Macron, bon nombre d’internautes du monde entier ont mené leur enquête sur le Web pour tenter de mieux connaître ce jeune président français. En Israël, Emmanuel Macron arrive ainsi en très bonne position dans les moteurs de recherche. Les Israéliens se posent des questions sur le président élu et sur l’avenir des relations franco-israéliennes. Les Israéliens essayent de comprendre qui est le nouveau président français, dont ils arrivent à grand-peine à prononcer le nom. Ils sont bien entendu intéressés au premier chef par la position d’Emmanuel Macron sur le conflit du Proche-Orient. Plusieurs sites tentent de clarifier cette question, no-
tamment Israël Hayom, qui rappelle que juste avant le second tour, le candidat d’En marche ! a affirmé qu’il s’opposait à une reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien pour ne pas provoquer une rupture avec Israël. Plusieurs sites saluent également sa condamnation d’un boycott d’Israël, comme celui préconisé par exemple par le mouvement international Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) contre l’Etat hébreu. Même les sites de la mouvance ultra-orthodoxe, qui habituellement ne s’intéressent pas à ce qui se passe en dehors de leur communauté, rompent avec cette approche et affirment comme Kol Hazeman que les rapports entre Israël et la France seront amicaux. Si Emmanuel Macron est considéré comme un enfant prodige, il est beaucoup question de son épouse sur les réseaux sociaux et les sites d’information israéliens. Dans Ynet, un des sites les plus populaires, on peut ainsi voir une photo de Mme Macron avec pour titre : « Ma prof, ma femme ». Le site Walla consacre lui un long article à Brigitte Macron. Après une longue période, la France se dote d’une première dame, écrit le site qui revient notamment sur le style de l’épouse du nouveau président. Enfin, pour le site internet du quotidien Haaretz, la première dame de France va peut-être rompre avec la tradition et opter pour une position plus significative et plus engagée. Source: (1) http://www.rfi.fr
Emmanuel Macron va se rendre à l’ambassade du Royaume-Uni «Pleine solidarité». Emmanuel Macron se rendra en début d’après-midi mardi à l’ambassade de Grande-Bretagne à Paris pour exprimer sa «pleine solidarité» avec le peuple britannique après l’attentat de Manchester, a-t-on appris auprès de l’Elysée. Il sera accompagné du Premier ministre, Edouard Philippe, du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et de la mi-
nistre des Affaires européennes, Marielle de Sarnez. «Tous les moyens de coopération sont mobilisés pour épauler la Grande-Bretagne dans la lutte contre le terrorisme», a par ailleurs souligné l’Elysée à l’issue d’un entretien téléphonique d’une «dizaine de minutes» à la mi-journée entre le président français et la Première ministre britannique, Theresa May. liberation.fr
La scène gastronomique israélienne s’installe à Paris IMA : Ouvert par Joe eliott, Mikael Attar et Jérémy Attuil et inspiré par Yottam Ottolenghi et Sami Tamimi, auteurs du best-seller « Jérusalem », Ima est une cantine végétarienne orientée sur la cuisine méditerranéenne (Lefoodies.com). Depuis quelques années, la scène gastronomique israélienne s’installe à Paris, plusieurs restaurants sont déjà un succès dans la capitale culinaire, par exemple : Le Miznon : Inspire par la philosophie culinaire et les recettes du célèbre chef israélien, Eyal Shani, le Miznon est la version parisienne de la fameuse chaine de restaurent qui fait le bonheur des habitants de Tel-Aviv depuis longtemps et celui des parisiens depuis 4 ans (Time Out). Tavlin : Signifie épices en hébreu, offre lui une cuisine authentique. Né en Israël, le chef, Kobi Villot-Malka, a été formé chez Alain Ducasse et propose une cuisine familiale, généreuse qui mélange des inspirations d’Israël et du Maroc (SortirParis. com).
Else : Daniel Renaudie, chef du restaurant franco-israélien, propose une cuisine méditerranéenne très inspirée du Proche-Orient avec de savoureuses recettes réinventant les plats traditionnels israéliens, sublimés par des épices venues des quatre coins du monde dans une véritable modernité (Michelin). Le mois prochain, une nouvelle table israélienne ouvrira à Paris. Le trio de l’Experimental Cocktail Group ouvrira « Balagan », 70 couverts axés sur les cultures israéliennes, avec une décoration toujours signée Dorothée Meilichzon. En cuisine, le célèbre chef israélien Assaf Granit, chef et co-propriétaire du restaurant « MachneYuda » de Jérusalem et du primé « The Palomar/The Barbary » de Londres (Le Figaro). Source: http://itrade.gov.il
FRANCE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
32
Le Drian au Quai d’Orsay. Doctrine Mounir Mahjoubi, 33 ans, bienveillante à l’égard d’Israël ? Secrétaire d’Etat au numérique
Jean-Yves Le Drian est à présent au Quai d’Orsay. Il avait été interpellé au Parlement en décembre 2016 à propos de manœuvres aériennes conjointes entre la France et Israël en Corse, sur la Base 126 de Solenzara. Voici sa réponse écrite au Député Candelier : « Dans le cadre de cet exercice, cinq appareils F15 israéliens ont été déployés aux côtés de Rafale français présents sur le site. La coopération militaire avec Israël est ancienne. Elle fait partie des relations bilatérales de défense que la France noue avec de très nombreux pays dans le monde. Ces relations se concrétisent par des échanges de niveau stratégique et des exercices comme celui effectué en Corse en novembre 2016. Cette coopération bilatérale s’inscrit dans le
cadre strict de l’action diplomatique de la France » J.Y Le Drian, sans en faire un « fondu pro-israélien », on relève une absence de cette hostilité tant cultivée au long de ces années post-gaulliennes (depuis 1967). Cette neutralité apparente, qu’on veut croire bienveillante, correspond aussi à la posture de son patron, Emmanuel Macron, qui annonçait sur Radio J que toutes les conférences de la Paix, du type de la dernière en date à Paris ne rimaient à rien, non plus qu’une reconnaissance « unilatérale » française, car elle entravait plutôt les négociations qu’elle n’y aidait. Source : http://jforum.fr
La cote de popularité d’Emmanuel Macron atteint 62% La cote de popularité du nouveau président Emmanuel Macron atteint 62% et celle de son Premier ministre Edouard Philippe 55%, selon un sondage Ifop paru ce dimanche dans le Journal du Dimanche.
A la question “Êtes-vous satisfait ou mécontent d’Emmanuel Macron comme président de la République ?”, 12% ont répondu “très satisfaits” et 50% “plutôt satisfaits”, soit au total 62% de “satisfaits”. A l’inverse 20% se sont déclarés “plutôt mécontents” et 11% “très mécontents”, soit 31% de “mécontents”. 7% ne se sont pas prononcés. Sarkozy était plus haut en mai 2007 Par comparaison, François Hollande recueillait au début de son mandat 61% de satisfaits (en mai 2012), Nicolas Sarkozy 65% (en mai 2007), Jacques Chirac 51% (en mai 2002) et 59% (en mai-juin 1995). Interrogés de la même manière sur leur appréciation d’Edouard Philippe en tant que
Premier ministre, 5% se sont dits “très satisfaits” et 50% “plutôt satisfaits”, soit au total 55% de “satisfaits”. A l’inverse 18% se sont déclarés “plutôt mécontents” et 6% “très mécontents”, soit 24% de “mécontents”. 21% ne se sont pas prononcés. Par comparaison, Bernard Cazeneuve recueillait au début de son mandat 51% de satisfaits (en décembre 2016), Manuel Valls 58% (en avril 2014), Jean-Marc Ayrault 65% (en mai 2012) et François Fillon 62% (en mai 2007). Sondage réalisé par interview au téléphone les 19 et 20 mai, auprès d’un échantillon de 973 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Les enseignements du sondage ne reflètent un état de l’opinion qu’à l’instant de sa réalisation. Source: http://www.bfmtv.com
Jeune, issu de la diversité, il traîne dans les recoins du Net depuis si longtemps que son choix semblait évident. Mounir Mahjoubi, 33 ans, a été nommé, mercredi 17 mai, secrétaire d’Etat chargé du numérique du gouvernement d’Edouard Philippe. Avec ce profil, le Premier ministre s’achète un réseau d’entrepreneurs, quelqu’un capable de décrocher son téléphone à la minute pour parler au lobby du numérique France Digitale, au directeur d’un incubateur de start-up ou aux cadres de Google France. C’est l’acquis principal d’une expérience au Conseil national du numérique, ce comité consultatif indépendant, composé de personnalités de l’économie et de la société civile, a été mis en place au départ par Nicolas Sarkozy pour donner son avis sur les projets de lois et mesures relatifs au numérique. A sa tête, Mounir s’est attaqué à la transformation digitale des PME, un discret levier de croissance de leur activité. Il a aussi lancé un groupe de travail en collaboration avec France Stratégie sur les impacts de l’Intelligence artificielle, domaine d’innovation où l’Hexagone bénéficie de sérieux atouts. Il a aussi travaillé sur la « loyauté « des plateformes et la libre-circulation des
données en Europe. Mounir Mahjoubi. Né en 1984 dans une famille ouvrière du douzième arrondissement de Paris, diplômé en finance et stratégie à Sciences Po, il a rapidement plongé dans le grand bain numérique. Dès 16 ans, il travaille a mi-temps au centre d’appel du fournisseur d’accès Club Internet pour se faire de l’argent de poche. Il se lance ensuite dans la création d’entreprise…avec un succès mitigé. En 2006, il monte FairSense, un site de vente de stickers décoratifs qui a depuis mis la clef sous la porte. En 2009, il ouvre sa propre agence de communication, Mounir & Simon…qui a fermé. En 2010, il participe à une aventure bien plus réussie: c’est l’un des co-fondateurs de La Ruche qui dit oui!, plateforme d’achats alimentaires en bio et circuits courts. En 2016 rebelote, il crée French Bureau, une TPE qui accompagne les groupes industriels dans l’innovation numérique, une sorte de « start-up studio «. Mais sa société n’est pas sortie du lot dans ce petit monde où les initiatives fleurissent et la concurrence se corse. Il a finalement trouvé sa place dans une entreprise plus installée comme directeur adjoint de BETC Digital, une des filiales d’Havas. Source: https://www.challenges.fr
FRANCE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
33
ISAAC TOUITOU, directeur de L’ORT Daniel Mayer : « Nous pouvons accueillir davantage d’élèves ! »
Elu Premier lycée de France par le classement de l’Express, l’ORT Daniel Mayer organise, comme chaque année, une journée portes ouvertes le 5 juin prochain. L’occasion de faire découvrir l’établissement aux familles et aux aspirants étudiants, mais aussi de présenter ses nouveautés. Entretien avec Isaac Touitou, directeur de l’établissement sonnalisés entre les familles, (parents, enfants) avec des personnes de notre établissement, Mme Anne MORGENSTERN, Mr Daniel AMAR, et moi-même, pour examiner leur situation scolaire, et leur préconiser des voies soit chez nous, soit dans d’autres établissements si ce sont des filières que nous ne proposons pas. Ces entretiens sont aussi l’occasion de pré-inscriptions pour les familles qui le souhaitent. Enfin, le pôle alternance reçoit, ce jour-là, nombre de candidats afin d’examiner avec eux les stratégies à mettre en place pour intégrer la formation et surtout trouver un employeur qui accepte de les prendre. On le sait, l’orientation des jeunes est un sujet qui stresse beaucoup les familles. Comment réagissent celles qui viennent vous voir ce jour-là ? Il y a 2 types de familles qui viennent ce jour-là : Celles qui nous connaissent déjà et qui viennent pour inscrire un nouvel enfant, en confiance et rassurées, et celles qui viennent parce que leur enfant a un projet précis ou qui sont perdues car la décision d’orientation qui vient de tomber ne correspond pas aux rêves de la famille ou de l’enfant et cela n’avait pas été anticipé. Il faut donc trouver ensemble un plan B. Nous devons dédramatiser le processus de réorientation et rassurer en interrogeant le jeune sur ce qu’il a envie ou pas envie de faire. Nous trouvons toujours une solution, que ce soit, au sein de notre établissement ou ailleurs. Dans l’ensemble, il apparaît que l’accueil, les espaces, l’établissement et son personnel pédagogique permettent aux familles et aux jeunes d’être rassurés sur leur choix et de balayer les idées reçues sur l’enseignement technologique, l’enseignement général et l’ORT. Même si les clichés qui ont eu la vie dure jusqu’à présent commencent à s’effacer. Quel est l’intérêt, pour un établissement comme l’ORT, d’organiser ces journées et pour les jeunes et leurs familles de s’y rendre ? L’intérêt premier pour les visiteurs est de découvrir l’école de l’intérieur, ses locaux et ses espaces très particuliers : le laboratoire, les ateliers, les salles spécialisées de technologie numérique (pour les classes de prothésiste dentaire en particulier), de rencontrer les acteurs qui font vivre cette école : les professeurs, les élèves, les cadres éducatifs, les membres de l’équipe de direction, les actrices du pôle psycho-médico- social à savoir 2 psychologues, 1 assistante sociale et 1 infirmière. Cela permet aux jeunes de s’imprégner de l’école, de son ambiance particulière. Pour les enseignants comme pour les élèves, ces rencontres sont fondamentales :
ils peuvent ainsi prendre le temps d’échanger sur le contenu des formations, des perspectives d’emplois, des stages. Les jeunes peuvent également rencontrer les gens qui suivent l’enseignement qui les intéresse actuellement. Ceci est extrêmement enrichissant. Vos journées Portes ouvertes ont une particularité car elles sont fondées sur la notion de conseil aux familles et d’accueil bienveillant… C’est un fait. Nous les consacrons aussi à l’examen des questions d’orientation qui se posent aux familles, notamment à cette période de l’année : la pertinence du choix d’une section plutôt qu’une autre, ou la gestion d’une décision d’orientation qui remet en cause le choix d’un cursus par exemple. Nous organisons aussi des entretiens per-
Justement, vous avez été élu meilleur lycée de France récemment. N’avez-vous pas peur d’être dépassés par ce succès ? Nous sommes très fiers, mais nous savons que c’est un combat quotidien, et que chaque élève doit retenir toute notre atten-
tion. Nous ne nous mettons pas en roue libre pour récolter les fruits de ce titre, mais au contraire, c’est pour nous un stimulant pour continuer à proposer des services aussi sérieux, voire mieux. Aujourd’hui nous ne sommes pas en situation de refouler des élèves, bien au contraire : nous pouvons en accueillir davantage ! Vous savez, ce classement, c’est comme miss France, ça dure un an, nous profitons donc de ce titre et de la fierté qu’il nous occasionne mais sans nous reposer sur nos lauriers ! Avez-vous des nouveautés à présenter pour cette journées portes ouvertes ? Oui, ce 5 juin sera riche en nouveautés puisque nous ouvrons 4 nouvelles classes : - Une filière prothèse dentaire numérique en alternance en Bachelor 3 : c’est unique en France et cela se fait en partenariat avec le GACD de l’Yra. Il y a dans cette formation une dimension entrepreneuriale également. - 2 nouvelles formations dans l’optique lunetterie, avec une Classe préparatoire au BTS opticien lunetier pour les bacs non scientifiques et une licence professionnelle universitaire pour les opticiens déjà titulaires, sous l’égide de l’Université de Strasbourg. - Un Master de management des systèmes d’information et d’infrastructure. C’est un Master 1, en alternance professionnelle avec l’école 3 IL, école d’ingénieurs réputée qui est notre partenaire sur ce projet. Et en exclusivité je peux vous annoncer notre dernière nouveauté : - Une classe préparatoire au concours d’audioprothésiste, destinée aux bacheliers scientifiques : ce concours, exigeant offre un nombre de présentations limitées aussi faut-il mettre toutes les chances de son côté. Nous proposons donc cette classe prépa en partenariat avec Objectif Audio, une référence sur le marché. ORT Daniel Mayer-Montreuil, 43 rue Raspail 93100 Montreuil. Journée Portes Ouvertes, Lundi 5 juin 2017 de 9 h à 14 h. Renseignements au 01 49 88 46 50 ou https://www.ort.asso.fr/
ISRAËL
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
Tel Aviv : 12% des restaurants spécialisés dans le hamburger
En Israël, la nouvelle radio passe de la musique d’ascenseur ! La radio-télévision publique d’Israël a repris du service lundi matin. Pour les habitués un véritable choc a eu lieu. Une des radios les plus écoutées à Tel Aviv passe actuellement de la musique d’ascenseur. A Savoir : La “muzak” est une forme de musique aseptisée, mise aux normes (les passages de niveau sonore très forts ou très faibles en sont nivelés), parfois diffusée dans les galeries commerciales, les supermarchés, les stations de métro, les ascenseurs ou encore sur les lignes d’attente des standards téléphoniques. Ce terme, qui est passé dans le langage courant, est une antonomase du nom de la société Muzak, qui fut pionnière dans ce domaine. Selon Europe1 : «Cette nouvelle radio publique est l’héritière de l’historique radio-télévision publique, fermée après des mois de psychodrame autour du contrôle des médias par le gouvernement et de la maîtrise des dépenses. “Bonjour, la Société audiovisuelle israélienne se met en marche à cet instant”, a annoncé le présentateur Aryeh Golan sur les ondes à 6h pile (4h, heure française). La chaîne de télévision publique, également partie de la nouvelle entité audiovisuelle, est, quant à elle, censée commencer à diffu-
34
ser à partir de 17h. Des journalistes remerciés. “Bien sûr, notre joie est teintée de tristesse pour les centaines de nos collègues de l’IBA laissés sur le bord du chemin”, a ajouté Aryeh Golan en faisant référence à l’Autorité de radiodiffusion, émanation de “Kol Yisrael” (“Voix d’Israël”), radio des premières heures de l’État. Aryeh Golan a gardé la tranche 6h8h, avec la même équipe de production et bon nombre des mêmes journalistes. Le programme demeure inchangé. La radio continue même à s’appeler “Kol Yisrael”. La Société audiovisuelle israélienne (Israeli Broadcasting Corporation, IBC), plus connue en Israël sous son acronyme hébreu de “Kann” (“Ici”), remplace pourtant l’IBA dans la douleur : pendant des mois, la réforme a donné lieu à une âpre bataille politique».
Les israéliens adorent les hamburgers et ils en mangent non-stop. Pas un centre commercial du pays sans sa chaîne de hamburgers. Quelques idées des meilleurs restaurants à Tel Aviv : Magic Burger : «Après 13 ans d’expérience à Los Angeles, Haim a décidé de faire profiter son savoir-faire culinaire aux israéliens. Il y a 4 ans de cela, Haim a relevé le défi en ouvrant son restaurant en plein centre de Tel Aviv. Un défi d’autant plus grand, car situé tout près du « Kikar Rabin », Magic Burger était anciennement juxtaposé à son grand rival MacDonald!
Mais là est toute la différence …car la règle d’or pour Haim est avant tout de satisfaire son client tant au niveau du goût de ses hamburgers que de l’hygiène de son établissement. En effet, Haim prépare lui-même ses steaks pour vous garantir le goût initial du vrai hamburger maison. « Magic Burger » est aujourd’hui le point de rencontre obligatoire pour les sorties en famille, entre amis, ou les pauses déjeuners entre collègues de travail. On ne se lasse pas de déguster ses délicieux hamburgers toujours servis dans une ambiance conviviale ! Magazine sur le net Betetavone
La Technologie automobile en Israël : 350 startups Le secteur de la technologie automobile en Israël compte actuellement environ 350 startups, selon IVC Research Center, et Eli Groner estime qu’il pourrait dépasser l’industrie de la cybersécurité. A titre d’exemple, Argus Cyber Secutiy, basé à Tel Aviv, a annoncé au mois de janvier un partenariat avec Qualcomm Technologies pour protéger les voitures contre les piratages. Otonomo Technologies, une plateforme de données qui indique aux conducteurs quand ils doivent cesser de conduire en raison d’un dysfonctionnement et qui peut appeler les services d’urgence en cas d’accident, travaille avec neuf constructeurs, dont Daimler. Aquarius Engines, qui a conçu et dévelop-
pé un moteur pour générer de l’électricité, travaille avec le Groupe PSA et trois autres entreprises automobiles. Pour le président et directeur du marketing d’Aquarius Engines, Gad Fridman, le rapprochement entre Intel et Mobileye valide les capacités d’Israël en matière de technologies dans l’industrie automobile. « Mobileye nous a considérablement aidés à ouvrir plus grand la porte de cette industrie », souligne-t-il. Mobileye est une société israélienne de haute technologie qui développe des systèmes anti-collisions et d’assistance à la conduite de véhicules. Mobileye est également un acteur majeur dans le développement de la voiture autonome. http://www.israelscienceinfo.com
ISRAËL
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
Un «Crazy Cone» à Eilat. Parc d’attraction avec toboggans géants
Un grand parc aquatique a été approuvé par la municipalité et le conseil régional d’Eilat. Ce parc, à l’initiative de la chaine Astral, sera construit au « Texas Ranch », une zone aujourd’hui abandonnée de la ville. Plusieurs toboggans géants, une rivière de rafting, une piscine à vagues et une piscine pour enfants feront partie des 22 attractions du parc, l’attraction vedette étant le « Crazy cone » (assise sur un rouleau, la personne passe dans un couloir d’eau et atterrit dans une piscine). Eilat est une ville et un port de 55 000 habitants, fondée en 19521, situé à l’extrême sud de l’État d’Israël, sur les bords du golfe
d’Eilat, aux portes du désert du Néguev, entre l’Égypte et la Jordanie. Eilat, station balnéaire réputée de la mer Rouge. C’est aussi une station balnéaire prisée comportant une trentaine d’hôtels haut de gamme. Eilat est en effet très appréciée pour son climat et son ensoleillement exceptionnel. Elle est reconnue pour la plongée sous-marine et ses excursions dans le désert du Néguev mais aussi sur la mer Rouge. La proximité des frontières des États voisins permet de se rendre en Égypte ou en Jordanie. Source: http://www.lphinfo.com
En Jordanie, Israéliens et Iraniens se retrouvent à travailler ensemble L’inauguration du centre international de rayonnement synchrotron pour les sciences expérimentales et appliquées au Moyen-Orient (SESAME) a eu lieu le 16 mai en Jordanie. Ce centre de recherches international, qui constitue le premier accélérateur de particules entièrement alimenté par l’énergie solaire, réunira des scientifiques de plusieurs pays, dont Chypre, l’Egypte, Israël, l’Iran, la Jordanie, le Pakistan, les Territoires palestiniens et la Turquie. Il constitue le modèle de ce que les coopérations dans la région peuvent avoir de prometteur et de plus novateur. Fort de l’exemple que constitue le centre européen de recherche nucléaire (CERN), l’Union européenne a apporté un soutien constant au projet SESAME qu’elle a financé à hauteur de 15 millions euros. Le centre national de la recherche scientifique (CNRS) a également participé à la création du centre en cédant du matériel
scientifique et en formant plusieurs personnels à l’exploitation du synchrotron. Le terme synchrotron désigne un grand instrument électromagnétique destiné à l’accélération à haute énergie de particules élémentaires. Le plus grand accélérateur de type synchrotron est le Grand collisionneur de hadrons de 27 kilomètres de circonférence, proche de Genève en Suisse, construit en 2008 par l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN). Source: Communiqué de presse de l’Ambassade France en Israël
35
A Cannes, la crazy-robe de Miri Regev. Des détournements moqueurs
La robe portée par Miri Regev, ministre de la Culture d’Israël, n’a pas fait que des admirateurs et a été détournée sur les réseaux sociaux. Mercredi soir pour l’ouverture du Festival de Cannes, la ministre très à droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu s’est présentée avec une tenue très originale. Sa robe couleur ivoire était ornée dans le bas d’un vaste panorama de Jérusalem et de sa Vieille Ville, avec la coupole dorée caractéristique du Dôme du rocher. La tenue de Miri Regev ressemblait fort à une déclaration politique, la question de Jérusalem occupant le discours de la droite israélienne. La ministre, elle-même, dénonce la remise en cause des liens historiques entre les Juifs et la ville et de la souveraineté d’Israël sur celle-ci. Les réactions ne se sont pas fait attendre sur les réseaux sociaux où la robe a fait l’objet
de plusieurs photomontages. Sur une photo on peut voir la décoration de la robe remplacée par le mur de béton dénoncé par les Palestiniens comme étant le “mur de l’apartheid”. Une autre photo montre le bombardement de la bande de Gaza. Le compte Twitter de “la Vérité sur les projets d’Israël” montre la robe frappée du drapeau israélien et éclaboussée de sang. Le message délivré par Israël, c’est que “Jérusalem occupée est leur capitale”, dit le tweet. Des détournements moqueurs ont également été publiés. Dans un post Facebook, un internaute incruste sur le vêtement de la ministre de la Culture la scène d’Independance Day montrant une invasion d’aliens. Source: http://actu.orange.fr
ISRAËL
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
36
La balance commerciale d’Israël est structurellement déficitaire
La balance commerciale d’Israël est structurellement déficitaire (exception faite de l’excédent record réalisé en 2009). En 2016, elle a affiché un déficit de 13,1 milliards USD, en hausse de plus de 65% par rapport à 2015.
Donation exceptionnelle de $100 millions à 4 universités israéliennes
La coopération universitaire israélo-américaine est dopée par le mécénat, grâce au milliardaire américain, philanthrope et homme d’affaires américain Mort Zuckerman.
vont bénéficier du programme STEM entre Israël et les Etats-Unis. Et ce, afin de promouvoir la coopération scientifique entre les chercheurs des deux pays par des bourses d’études et des projets éducatifs.
Mort Zuckerman a, début 2017, fait une donation exceptionnelle de 100 millions de dollars à 4 universités israéliennes : l’Université de Tel Aviv, le Technion, Weizmann, l’Université Hébraïque de Jérusalem.
Ce programme permettra, entre autres, aux chercheurs américains au stade du doctorat et du post-doctorat de collaborer avec les chercheurs des universités et des organismes de recherche en Israël.
Ces institutions de recherche israéliennes
http://www.israelscienceinfo.com
Les importations ont augmenté de 4,8% par rapport à 2015 tandis que les exportations (notamment des produits high-tech) ont chuté de 4,1%. Les principaux clients et fournisseurs d’Israël sont l’Union européenne, les ÉtatsUnis, la Chine, Hong Kong, la Suisse, la Turquie, et l’Inde.
Les principaux biens importés par l’État israélien sont les matières premières et les produits semi-finis, les hydrocarbures, les biens de consommation (produits alimentaires et boissons, équipements électriques, équipements de transport…) et les biens d’investissements. Les principales exportations nationales sont des biens manufacturés souvent de technologie de pointe (équipements informatiques, composants électroniques, aéronautiques, équipements électroniques de communication, produits de contrôle et produits pharmaceutiques). http://www.lemoci.com
Baisse attendue du prix des chaussures importées en Israël
Les taxes appliquées a l’importation de chaussures devraient disparaître très prochainement.
interdisent les importations en provenance d’Israël sont soumises à une surveillance particulière.
La plupart des produits peuvent être importés librement en Israël, à l’exception de certains produits agricoles qui doivent se conformer à des règles sanitaires strictes ainsi qu’au respect des rites casher pour l’alimentation.
Les droits de douane et les taxes à l’importationLes droits de douanes sont imposés sur certains produits importés en Israël.
Les exigences documentaires sont assez importantes, notamment pour la facture (en triple exemplaire). Ces exigences sont définies par le Ministère de la Santé. Enfin, il est à noter que les importations en provenance de pays qui restreignent ou
Les taux dépendent de leur classement selon le TDH (tarif douanier harmonisé) et le pays d’origine (certains pays ont conclu des accords de libre-échange avec Israël). Les importations dont la valeur CIF est inférieure à 1.000 USD et dont le poids est inférieur à 30 kg sont exonérés de droits de douane. Cependant, la TVA et les frais de port s’appliquent.
POLITIQUE
Edition du 24 Mai au 30 Mai 2017
«Israël est prêt à répondre à de nombreuses exigences de prisonniers» (Abbas)
S’ils mettent fin à la grève de la faim qui dure depuis 36 jours
Mr Bibi, très en colère contre la Jordanie, le Liban, FoxNews Pas un jour sans que le Premier Ministre israélien convoque, attaque, hurle, insulte. Les trois “nouveaux” dossiers du célèbre Bibi : 1. Jordanie. Le ministre de la Science, de la Technologie et de l’Espace Ofir Akounis a annoncé qu’il ne se rendra pas en Jordanie mardi. Il devait représenter l’Etat d’Israël à une cérémonie d’inauguration d’un accélérateur de particules en présence du roi Abdallah II. Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a décidé de réduire le rang de la délégation israélienne en signe de protestation après les déclarations inadmissibles des autorités jordaniennes qui ont suivi l’attentat au couteau perpétré samedi par un citoyen jordanien en Vieille ville de Jérusalem. (LPH) 2. Une véritable guerre des versions est en cours actuellement entre le Premier ministre Binyamin Netanyahou, le ministre de l’Education Naftali Benett, le représentant du Parti républicain en Israël Mark Tzell et maintenant la chaîne de télévision Fox News, pourtant traditionnellement très pro-Netanyahou. La volte-face qui semble s’annoncer de la part du président Donald Trump quant au transfert de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem est-elle due au président américain lui-même ou bien à une recommandation glissée à l’oreille du président américain par le Premier ministre israélien qui
craindrait les réactions régionales à une telle démarche? Lundi, le cabinet du Premier ministre a vigoureusement réagi à une information diffusée par Connor Powell, l’un des ténors de la chaîne Fox News, qui a twitté lundi en écrivant que « tous ceux avec lesquels il avait parlé à Washington sur la question du transfert de l’ambassade lui ont confié que c’est Binyamin Netanyahou qui aurait lui-même demandé à Donald Trump de renoncer à cette démarche à l’heure actuelle ». (LPH) 3. Le Hezbollah accuse Israël « d’attaques de propagande » et d’infiltration des télécommunications du Liban, au cours du discours de Nasrallah Une agence de presse libanaise appartenant au groupe terroriste accuse Israël d’exploiter des failles dans le système des Télécommunications du Liban et de la propagation de messages traitant le chef du Hezbollah de « menteur » et de « meurtrier », à la façon de « l’axe du Mal israélo-saoudien » (sic.) L’agence de presse libanaise Al Akbar, appartenant à la mouvance du Hezbollah, a révélé vendredi matin, à longueur d’antenne, ce qu’elle considère comme une vaste « pénétration israélienne des communications libanaises », au cours du discours traditionnel de ce jeudi, du dirigeant et Secrétaire-Général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Source: http://www.lphinfo.com
38
Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré aux familles des prisonniers palestiniens grévistes de la faim que les responsables israéliens sont prêts à répondre à leurs nombreuses exigences, s’ils mettent fin à une grève de la faim qui dure depuis 36 jours. Lors d’une réunion avec des familles de prisonniers en Cisjordanie à Bethléem, Abbas a affirmé qu’il espère «du nouveau» dans les prochaines 48 heures. Les familles des prisonniers ont présenté à Abbas une lettre adressée au président américain Donald Trump, qui lui sera remise lors de sa visite mardi à Bethléhem. Abbas abordera le sujet de la grève de la faim et la question des prisonniers palestiniens avec Trump lors de leur entrevue. Pour la première fois depuis de nombreuses années, les Palestiniens de Cisjordanie, de la Bande de Gaza et des villes arabes d’Israël ont organisé lundi une grève générale en solidarité avec les prisonniers. Il est inhabituel que les Arabes avec la citoyenneté israélienne rejoignent officiellement une telle manifestation. Plus d’un millier de prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes font une grève de la faim depuis plus d’un mois afin d’exiger de meilleures conditions de détention, y compris l’accès aux téléphones pour la communication avec les membres de leurs familles et l’augmentation des droits de visite. La grève générale a été organsiée à la demande du Comité national pour le soutien des prisonniers palestiniens. Le Fatah, le parti du président Abbas, a en-
voyé lundi des militants à Bethléem et dans les villages environnants pour s’assurer que tous les commerces adhèrent à l’action, de même que les partisans du Fatah ont été vus avec des matraques pour faire respecter les fermetures. Les institutions publiques de l’Autorité palestinienne ont également respecté l’initiative de la grève, la mairie de Bethléem ayant été fermée ce lundi. Les factions palestiniennes, dont le Fatah et le mouvement islamiste Hamas, ont appelé mardi à une «journée de rage» alors que Donald Trump devrait visiter la Cisjordanie ce même jour. Les militants de ce «jour de rage» appellent tous les Palestiniens à se rassembler sous des tentes de solidarité pour manifester contre le président Trump et en soutien aux prisonniers en grève de la faim. La grève des prisonniers est dirigée par le chef palestinien Marwan Barghouti, qui a été condamné à la réclusion à perpétuité après avoir été reconnu coupable d’avoir planifié des attaques qui ont tué des civils israéliens. Or, il y a deux semaines, Barghouti a été aperçu par des caméras de sécurité mangeant des cookies. Avec le début des vacances musulmanes du Ramadan vendredi, la grève de la faim pourrait se dégrader. Une grève au cours de cette période peut être problématique pour la société.Israël détient actuellement quelque 6.500 Palestiniens dans ses prisons, dont plus d’une douzaine d’élus. Des centaines d’autres sont détenus en détention administrative ou emprisonnés sans procès. i24news