GRATUIT - Numéro 446 - Edition du 13 au 19 Septembre 2017
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 13 au 19 Septembre 2017
Un silence assourdissant …
J’aurais préféré débuter cet édito en vous parlant de la douceur du miel dont nous arroserons les prémices de l’année qui s’annonce. Hélas, l’actualité perd rarement une occasion de nous rappeler que les juifs en France ne pourront plus jamais se croire en paix. Durant le week-end passé, nous apprenions, de fait, la sauvage agression dont fut victime la famille Pinto, à Livry-Gargan (Seine-SaintDenis). Pilier de la communauté juive locale depuis de nombreuses décennies, militant associatif et Président de SIONA, Roger Pinto, octogénaire bien inoffensif, est un homme bon, plus préoccupé du bien qu’il peut faire autour de lui que de son enrichissement personnel. Avec son épouse, Mireille, et leur fils, il occupe un pavillon dans cette banlieue. Oh bien sûr, les juifs savent que dans certaines villes de la banlieue parisienne, il ne fait plus bon être juif. Il faut se cacher, se faire discret. Partir même. Mais Roger vit ici depuis tellement d’années. Pas une seule seconde il n’a imaginé qu’on lui voudrait du mal… Il est chez lui ici. Du moins c’est ce qu’il croyait… Durant la nuit du 7 au 8 septembre, des malfaiteurs décrits comme jeunes, d’origine africaine et indéniablement se réclamant de l’islam, se sont introduits au sein de la maison des Pinto. Il ont ligoté, tabassé, insulté, menacé chacun des membres de cette famille. Humiliés, terrorisés, les Pinto ont vécu l’enfer au cours de cette nuit de supplice dont ils ont bien cru ne jamais sortir. Saccagée, la maison est retournée, le moindre recoin a été fouillé, à la recherche de quelque maigre butin. Tout ce qui, de près ou de loin, était en lien avec le judaïsme, au sein du logement de la famille a été jeté et piétiné. « Vous êtes juifs, vous avez de l’argent. On prend l’argent des juifs pour le donner aux pauvres », clameront, en guise de justification à leur crime, les agresseurs de Roger Pinto, de sa femme, et de son fils. Pas de mot. Il n’y a pas de mot pour dire notre dégoût, notre horreur et notre consternation, à l’issue de cet acte abject. Ce qui m’horrifie le plus n’est pas tant que quelques cerveaux hallucinés, quelques racailles vaguement nourries de textes coraniques se cachent derrière un pseudo idéal pour commettre de tels crimes. Non, ce qui m’horrifie, ce sont les ricanements et les cris de joie, dans les rues où se cachent les agresseurs, de la part de jeunes qui pensent comme eux, mais sont plus lâches. Ce sont les messages de félicitation dégoulinants de haine qui pleuvent déjà sur les réseaux sociaux… A quel moment cela a-t-il dérapé. A quel moment avons-nous basculé de « Touche pas à mon pote » et « SOS Racisme » à « Nous les arabes, on veut la mort des juifs et Hitler n’a pas fini le travail », des propos que l’on entend souvent dans la bouche de ces petites frappes. A force de laisser cette frange de la population, ces jeunes pétris de rancœur, d’antisémitisme et Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
d’antisionisme, grandir confite dans la haine et sans démonter ces terribles clichés, à force de taire l’origine et les motifs des agresseurs ou de les habiller de mots proprets : « déséquilibrés, enfance difficile, jeunes largués, sans repère, ce n’est pas l’islam et autre appel à ne pas stigmatiser les musulmans », on a fini par leur donner un blanc-seing, une sorte de droit de faire ce qu’ils veulent et surtout de penser ce qu’ils pensent, et ce qu’ils disent sans que jamais personne ne les condamne : la haine des juifs. Le résultat, il est là. Il est dans la terreur qui se lira à jamais dans les yeux de cette famille, dans le déracinement qu’elle vivra, puisqu’elle n’envisage plus de rester dans cette demeure qu’on a violée. Dans ces morts qui désormais se comptent pas dizaine : Ilan Halimi, Sarah Halimi, DJ Sellam, Les enfants Sandler et leur père, Myriam Monsonego… Certes, les messages de soutien affluent, les condamnations aussi. Dans un silence qui lui, en revanche, se fait assourdissant : celui des dignitaires musulmans. Une fois encore, il leur arrache la langue de condamner, de dire leur indignation, de détourner les jeunes de tels forfaits. Leur silence, ce n’est ni plus ni moins que de la complicité. Et c’est terrible. Je rappellerai donc que depuis 14 ans, toutes les victimes d’actes de violence et les morts juifs ont été insultés, détroussés, blessés voire tués par des jeunes d’origine africaine ou arabe et se réclamant de l’islam. Idem, bien sûr, pour les actes terroristes sur le sol français, européen et même américain. Qu’il est temps que l’islam balaie devant sa porte plutôt que d’accuser les autres d’islamophobie. Quant à nous, juifs, cette agression fait résonner à nos oreilles, le lugubre tic tac de l’horloge et du temps qui défile. Combien d’heures, de jours, de semaines, avant qu’il ne faille se résoudre à partir. Au Moyen-Age, durant l’Inquisition, après la Révolution, durant le 20ème siècle avec la Shoah, il n’est pas une époque où les juifs furent épargnés. La fin de l’Histoire, la création de l’Etat d’Israël nous avaient fait espérer que nous puissions vivre sans être persécutés. Ce ne sera pas encore pour maintenant. Devons-nous partir ? Seul HM sait si l’heure est venue… Nous souhaitons à la famille Pinto un prompt rétablissement, à Roger, fervent militant et défenseur d’Israël, de se relever de cette épreuve plus fort que jamais. A vous, chers lecteurs, je dis que cette épreuve doit nous faire réfléchir à ce qu’est l’essentiel : pour nous juifs, ce sera l’unité, la solidarité, dans la douceur de nos foyers, devant nos tables couvertes de miel et en regardant vers l’horizon. L’année prochaine à Jérusalem. Shana Tova Oumétouka, chers lecteurs, chères lectrices. Am Israël Haï Alain Sayada Directeur de publication
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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À LA UNE
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Bruno Le Maire souhaite voir plus d’investisseurs israéliens en France
« Il faut que les investissements israéliens en France aient doublé dans le cours de l’année 2018 » « La France condamne toute forme de boycott, les entreprises veulent investir en Israël », a déclaré mardi le ministre français de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire à i24NEWS dans le cadre de sa visite en Israël et dans les Territoires.
Bruno Le Maire a rencontré à Tel-Aviv des franco-israéliens. Un accueil chaleureux
« Les entrepreneurs français sont les bienvenus en Israël et nous devons renforcer les échanges économiques entre nos deux pays, » a-t-il réitéré. « J’ai choisi de venir en Israël car c’est un modèle en matière de développement et de nouvelles technologies en particulier de FINTECH et que ça fait partie des priorités du président de la République et du gouvernement de développer l’innovation dans l’économie française », a-t-il expliqué à i24NEWS. Le ministre de l’Economie a fait part de l’ »inspiration à prendre en matière d’innovation et de nouvelles technologies » en prenant l’exemple de l’institut Weizmann qu’il a visité lundi. « J’ai été extrêmement impressionné par ce que j’ai vu en terme de recherches et de nouvelles technologies », a-t-il confié à i24NEWS.
« Je suis venu souhaiter la bienvenue aux investisseurs israéliens en France et leur dire que vous êtes les bienvenus en France. Il faut que les investissements israéliens en France aient doublé dans le cours de l’année 2018, » a-t-il affirmé. « Je crois que nos relations économiques peuvent être encore largement développées. Elles ne sont pas à la hauteur de l’amitié qui existe aujourd’hui entre la France et Israël ». Le ministre de l’Economie a estimé que la France était « capable de faire preuve d’audace » en soulignant que les principales difficultés des start-up de l’Hexagone étaient « de se développer ». « Il faut un environnement fiscal plus propice aux risques, à l’entreprenariat et à la créativité » a-t-il asséné. Bruno le Maire est attendu mardi soir à Jérusalem par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Ce déplacement intervient alors qu’Emmanuel Macron a annoncé mardi qu’il se rendrait en Israël et dans les Territoires au printemps prochain, lors de son discours devant les ambassadeurs à l’Elysée. Source :i24News (Copyrights)
Bruno Le Maire à Tel-Aviv : « de la poussière vous avez fait de l’or »
Lors d’une soirée « entre amis » Bruno Le Maire a rencontré à Tel-Aviv des franco-israéliens du monde des affaires et de la culture. Il venait juste d’arriver en Israël. Son premier discours dans un Hôtel de Tel-Aviv, sans cravate et avec un style très « cool »à l’israélienne, le ministre de l’économie a de manière spontané exprimé son amitié pour Israël.
Dans la mesure où cette soirée était « off the record » nous n’allons pas dévoiler des discussions confidentielles. Par contre ce qui nous a profondément marqué, a été la chaleur de ses propos et son ton très naturel, qui tranche beaucoup avec son image télévisuelle très (trop?) guindée.
Ce matin une réunion a lieu à l’Université Tel-Aviv (TAU) avec le Ministre Le Maire. François Heilbron est le Chef d’orchestre de cette rencontre. L’Ambassadrice Hélène Le Gal est présente. Henri Cukierman, le Président de la Chambre de Commerce France-Israël a invité des membres de la délégation française présente en Israël pour le Festival DLD. Alfred Akirov (ancien Président de la CCIIF à Tel-Aviv), Dr Daniel Rouach (Prof ESCP Europe et Président de la CCIIF Tel-Aviv), Zohar Zisapel (RAD), Arié Bensemhoun (ElNET), Eric Chicheportiche (Bank Hapoalim), Sébastien Linden (Ambassade de France en Israël), participent à ce forum.
Jacob Frenkel est le premier speaker. Son intervention a tourné autour de l’innovation et l’entrepreneurship en Israël et le rôle de Tel-Aviv University dans ce domaine. Shlomo Nimrodi, CEO de Ramot (Centre de Transfert technologique) a donné des exemples très précis de coopérations technologiques avec le monde entier. Bruno Le Maire (s’exprime en Anglais, sans notes, en chemise, et le sourire aux lèvres) s’adresse au Président Joseph Klafter (TAU) : « Vos résultats sont impressionnants ». « Vous avez transformé ce pays « de « la poussière vous avez fait de l’or »( « from dust to gold ») ; « je suis toujours surpris comment jour après jour vous améliorez ce pays ».
À LA UNE
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Revers diplomatique ? Le sommet Afrique-Israël à Lomé est reporté
Qui sont les politiques les « plus fidèles à la Terre d’Israël » ? Initialement prévu pour se tenir du 23 au 27 octobre 2017 à Lomé, le sommet Afrique-Israël vient d’être reporté sine die. Selon la chaîne israélienne i24news, ce changement de programme est souhaité par le président togolais Faure Gnassingbe. Selon RFI (Copyrights). » Au Togo, pour la première fois, un sommet Israël-Afrique, qui devait marquer le rapprochement entre Israël et bon nombre de pays africains, devait se tenir le mois prochain, entre le 23 et le 27 octobre, mais ce sommet a finalement été reporté à une date non déterminée. Officiellement, c’est la situation politique interne au Togo qui a conduit à cette décision, mais des pressions de l’Afrique du Sud et de pays maghrébins ne seraient pas non plus totalement étrangères à cette décision. Pas question, toutefois, pour Israël, d’y voir un revers diplomatique. Le pays affirme continuer à renforcer ses liens avec le continent. Avec le correspondant de RFI à Jérusalem, Guilhem Delteil L’image aurait été forte pour Benyamin Netanyahu. Le Premier ministre israélien rêvait d’une photo entouré de dizaines de dirigeants africains, lui qui a fait du rapprochement de son pays avec l’Afrique une priorité diplomatique, mais le chef du gouvernement devra se passer de ce cliché. Emmanuel Nahshon, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, précise que la demande est venue du côté togolais et que cette dernière reflète « probablement » la situation interne au Togo. Une demande, ajoute-t-il, que « nous respectons » et un simple contretemps qui ne change rien à la présence israélienne en Afrique, assure-t-il. En recevant le président togolais, Faure Gnassingbé, il y a quelques semaines, à Jérusalem, Benyamin Netanyahu avait évoqué des pressions de la part de pays arabes
ou encore des Palestiniens. A la question de savoir si ces pressions ont finalement pesé dans la décision de reporter le sommet, Emmanuel Nahshon répond qu’elles sont tout à fait limitées. « Non. Ces pressions n’ont pas empêché une visite très réussie du Premier ministre, l’an dernier, en Afrique de l’Est ni empêché non plus le sommet de la Cédéao qui s’est tenu au Liberia. D’autre part, il y a aussi plusieurs pays africains qui ont ouvert des ambassades en Israël. Il y a eu aussi un renouveau des relations diplomatiques avec la Guinée Conakry. Donc, je crois que le bilan de 2016, 2017 est extrêmement positif et qu’une opposition éventuelle de tel ou tel pays arabe, ne joue pas vraiment de rôle », a assuré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Rapprochement diplomatique Pour Emmanuel Nahshon, les deux tournées africaines de Benyamin Netanyahu, en un an, sont aussi une manifestation du rapprochement de son pays avec l’Afrique. Un rapprochement économique, humanitaire, mais aussi diplomatique, car cette coopération renforcée doit aller de pair avec un soutien dans les instances onusiennes. « Même sans le sommet, il faut dire qu’il y a aussi des contacts bilatéraux qui sont excellents. Il faut aussi rappeler, dans ce contexte, l’assistance humanitaire. Je pense notamment à ces inondations en Sierra Leone, suite auxquelles Israël a envoyé une assistance financière et aussi des médicaments », a-t-il rappelé avant d’ajouter « Nous ne sommes pas dans le domaine de la condition ; nous sommes dans le domaine des relations cordiales et amicales qui doivent trouver leur expression aussi sur la scène des organisations internationales. Ce que nous disons c’est que lorsque l’on est amis, on est amis partout », a-t-il souligné ».
Binyamin Netanyahou, qui se trouve depuis longtemps au pouvoir et semble pour certains irremplaçable, devra bien un jour céder sa place à son successeur. Mais qui donc sera capable d’assumer ses fonctions et de présider aux destinées de l’Etat d’Israël ? C’est le thème d’un sondage réalisé par l’Institut Smith auprès des électeurs de droite. Ces derniers ont dû également donner leur avis sur d’autres personnalités politiques du camp national. Il en résulte que Naftali Benett sort vainqueur de cette enquête même auprès des électeurs du Likoud. Il est suivi de Guideon Saar, ancien ministre Likoud de l’Education et de l’Intérieur qui a donné sa démission en 2014 et a quitté, pour un temps seulement, la vie politique. Saar semble davantage soutenu par l’aile plus modérée de son parti. On décèle également dans cette étude la faiblesse d’Avigdor
Lieberman, du parti Israel Beteinou, qui est actuellement le ministre de la Défense. Si on prend par exemple la question sur le candidat le plus ‘idéaliste’, 39 % des personnes interrogées ont désigné Benett, 12 % lui ont préféré Saar, 11 % Lieberman, et 8 % Israel Katz, ministre Likoud des Transports ou Moshé Yaalon, ancien ministre de la Défense. Lequel est le plus fidèle à la Terre d’Israël ? leur a-t-on également demandé : 48 % ont répondu Benett, 11 % Lieberman, 9 % Guidon Saar et 7 % Moshé Yaalon. Quant à celui qui représente les valeurs de la droite, c’est encore Naftali Benett qui a obtenu le plus de suffrages, avec 45 %, face à Guideon Saar, 9 %, Avigdor Lieberman, 15 %, Moshé Yaalon, 4 % seulement, et Israel Katz, 8 %. Source : http://www.chiourim.com
À LA UNE
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Moyenne de 160 millions d’euros d’investissements/an d’Israël en France
Les Français veulent attirer les investissement israéliens en France. En visite en Israël, Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, regrette que les investisseurs soient encore si peu nombreux : “160 millions d’euros par an, ça fait pas grand chose. Moi je souhaite qu’on arrive à doubler ces investissements l’année prochaine.
Foxtrot (Israël), Grand prix du festival Mostra de Venise Le film israélien « Foxtrot » réalisé par Shmoulik Maoz a obtenu le Grand prix du festival annuel de la Mostra de Venise pour 2017. Il s’agit du 2e prix en importance de ce festival après le Lion d’or qui récompense le film qui a obtenu le plus de succès auprès du jury. Ce film controversé est une critique de l’action de Tsahal en Judée-Samarie. Le film « Foxtrot » a été financé par le Fonds cinématographique israélien, la chaîne franco-allemande Arte, le Fonds de Soutien au Cinéma européen « Eurimages » ainsi que par des fonds cinématographiques français et allemands. La Mostra de Venise ou le festival international du film de Venise :(en italien : Mostra internazionale d’arte cinematografica di Venezia) est un festival de cinéma qui se déroule annuellement en septembre, dans l’historique Palais du cinéma, sur le lungomare Marconi, au Lido de Venise. Parvenue en 2012 à sa soixante-neuvième édition, la manifestation s’inscrit dans le cadre de l’organisation plus vaste de la
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Biennale de Venise, festival culturel d’art contemporain dont elle constitue la section cinéma. La première édition de la Mostra s’est déroulée lors de la XVIIIe Biennale. Depuis 2004, les films sont présentés à la Mostra dans le cadre de quatre sections : In concorso (compétition), Orizzonti (Horizons), La Settimana della Critica (Semaine de la critique) et depuis 2004 Giornate degli Autori, également appelé Venice Days (équivalent de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes). La principale récompense attribuée est le Lion d’or, qui tient son nom de l’attribut du saint patron de la ville : le lion de saint Marc, l’Évangéliste. Elle est considérée comme l’une des plus importantes du point de vue de la critique cinématographique, à l’égal de celles accordées dans les deux autres festivals du film européens, la Palme d’or du Festival de Cannes (mai) et l’Ours d’or de la Berlinale (février). Ce sont tous trois des prix convoités pour leur impact international et leur prestige, souvent de tendance opposée aux Oscars du cinéma américains qui se déroulent en février.
Je pense qu’on a des secteurs entiers en particulier dans les nouvelles technologies dans lesquels il peut y avoir une collaboration beaucoup plus étroite entre nos deux pays. Donc il faut se fixer des objectifs, doubler les investissements… et puis d’un autre côté faire en sorte que les entreprises françaises puissent s’implanter davantage en Israël.” usine-digitale.fr
A son retour de France, un Grand Chef israélien est arrêté
Raphi Cohen, le célèbre chef israélien du restaurant Raphael longtemps très en vue à Tel Aviv avait fui le pays pour la France en avril dernier en pleine procédure judiciaire. Le restaurant Raphael, criblé de dettes avait de grosses difficultés financières. Après la fuite du chef en France, les salariés ont demandé au Tribunal de commerce, la fermeture du restaurant. Il a été arrêté hier mercredi à l’aéroport Ben Gurion, à son retour en Israël.
méditerranéenne mais avec une forte touche des saveurs d’Israël.
Raphi Cohen était le chef d’un des restaurant les plus en vogue de Tel Aviv. Le restaurant « Raphael » fut sacré permis les dix meilleurs restaurants d’Israël par Saggi Cohen, le critique gastronomique du journal israélien Maariv. Le Guide Frommer’s avait estimé que Rafi Cohen étatit l’un des meilleurs cuisiniers d’Israël, ses plats combinant la cuisine Française, Marocaine et
Raphi Cohen a été arrêté dès son arrivée en Israël et emmené directement au poste de police de Tel Aviv. Le Tribunal a prolongé sa détention de 24 heures, refusant la demande d’assignation à résidence déposé par son avocat.
Après la disparition de Raphi Cohen, parti en France, ses employés ont demandé aux tribunaux un ordre de fermeture sur le restaurant pour non paiement des salaires pendant plus de six mois. Raphi Cohen exilé en France aurait à plusieurs reprises menacé de mort par SMS un employé d’une banque israélienne, qu’il considérait responsable.
Tel-Avivre – L’équipe de rédaction
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Ex de la Banque d’Israël, Stanley Fischer, écoeuré par Trump, s’en va
Linoy Ashram (Israël), médaille aux Championnats du monde de gymnastique Linoy Ashram, 18 ans, a remporté vendredi dernier une médaille de bronze aux Championnats du monde de gymnastique rythmique qui se sont déroulés en Italie, à Pesaro très exactement. Une victoire qui a le mérite supplémentaire d’ajouter cette discipline à la courte liste des domaines sportifs israéliens jusque-là médaillés : judo, voile et canoë… Une victoire qui récompense une jolie série de figures : « Ashram a marqué 18,375 points dans la discipline du « cerceau », 17,400 dans celle du ballon et 17,100 au concours des rubans. Ce qui en fait la première Israélienne à remporter une médaille au championnat du monde.
Stanley Fischer est un économiste israélo–américain, vice-président du conseil de la réserve fédérale des États-Unis depuis le 28 mai 2014. Il a occupé la fonction de gouverneur de la Banque d’Israël, est le fondateur de la théorie des contrats croisés en macroéconomie, et appartient à la nouvelle école keynésienne. Selon Challenges : « Le vice-président de la Banque centrale américaine (Fed), Stanley Fischer, a annoncé sa démission mercredi, une décision inattendue qui va offrir à Donald Trump l’opportunité de choisir prochainement les principaux responsables de l’institution. « Je vous écris pour vous informer que pour des raisons personnelles, j’ai l’intention de démissionner du conseil des gouverneurs de la Banque centrale le ou autour du 13 oc-
tobre 2017 », écrit-il dans une lettre au président américain rendue publique mercredi. M. Fischer, 73 ans, siégeait au comité des gouverneurs de la Fed depuis mai 2014. Son mandat courait en principe jusqu’en janvier 2020 et celui de vice-président jusqu’en juin 2018. Auparavant, il avait notamment occupé le poste de gouverneur de la banque centrale d’Israël de 2005 à 2013. Bien que cette démission soit inattendue, Stanley Fischer avait pris ses distances ces derniers mois avec l’administration Trump, critiquant en particulier ses tentatives d’abandonner les réformes consécutives à la crise financière de 2008. Le 17 août, il avait même jugé « extrêmement dangereuse » la volonté de « revenir à un statu quo d’avant la grande crise financière » dans un entretien au Financial Times ».
Le sport et activités physiques sont très populaires en Israël Le sport et les activités physiques font partie de la vaste gamme de loisirs devenue populaire auprès des israéliens et cette culture nouvelle des loisirs de plein air s’est développée jusqu’à créer une véritable industrie. La population israélienne est relativement jeune (29,6 ans de moyenne d’âge) comparé à d’autres pays occidentaux comme la France (39,7 ans). Elleest globalement sportive avec un taux de participants actifs de 60%. L’activité physique a plus que doublé depuis 1990. Les principaux sports sont : la randonnée, la course à pied, le fitness, la natation, les loisirs aquatiques et la plongée sous-marine, le football, le basketball, le tennis. L’activité dans les salles de fitness a considérablement augmenté ces dernières années. Business France
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Une victoire bien méritée qui scelle une jolie série de nominations : pour commencer, Ashram avait décidé de se présenter aux compétitions de gymnastique rythmique à l’international en 2011 et avait alors remporté « l’all-around gold » lors de la finale du Grand Prix junior de 2014 à Innsbruck,
en Autriche. Puis elle a remporté deux médailles aux championnats d’Europe à Budapest en mai, une médaille d’argent et une de bronze lors des récents Jeux mondiaux et, en juillet, les cinq médailles d’or de gymnastique rythmique lors des Jeux mondiaux dits « Les Maccabiah » qui se sont déroulés en Israël. Enfin, il y a quelques jours à peine, elle et Neta Rivkin ont toutes deux remporté une médaille de bronze en finale, Ashram pour le ruban et Rivkin pour le cerceau. Article adapté de coolamnews.com
À LA UNE
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Plus de 40 000 pèlerins juifs israéliens seront à Ouman
Plus de 30% des 300 000 Juifs britanniques « pensent quitter leur pays »
Les autorités ukrainiennes se préparent à un pèlerinage record par des dizaines de milliers de juifs réunis dans la ville d’Ouman pour Rosh Hashana. Les autorités attendent jusqu’à 40 000 pèlerins juifs avant le Nouvel An Juif, qui tombe cette année le 20 septembre, a annoncé mardi le bureau de presse du gouvernement ukrainien. Au cours des années précédentes, les autorités locales ont estimé que le pèlerinage annuel réunissait entre 25 000 et 30 000 visiteurs à Ouman, des adeptes du rabbin Nachman de Breslev, dont la tombe est le point focal des célébrations. Les services de secours pratiquent des exercices aux principaux points de rassemblement des visiteurs pour pouvoir réagir efficacement à toute urgence, a rapporté mardi l’agence de presse Unian. Les autorités en Ukraine ont amélioré l’accès à Ouman ces dernières années, avec des
Près d’un tiers des Juifs britanniques ont envisagé de quitter le pays au cours des deux dernières années – ceci, selon un sondage publié dimanche dans le royaume. Selon le sondage, 17 pour cent des juifs – ou un sur six – se sentent indésirables en Grande-Bretagne, et 37 pour cent ressentent qu’ils devraient cacher leur judaïsme en public. Le sondage, lancé par la « Campagne contre l’Antisémitisme » (Campaign Against Antisemitism), a été réalisé en 2016-2017 et près de 4 000 juifs y ont participé. Selon le sondage, 31% des juifs de Grande-Bretagne ont considéré au moins une fois la possibilité d’émigrer. Il s’agit d’une augmentation de trois pour cent depuis le sondage mené deux ans plus tôt. Soixante cinq pour cent ont déclaré que le gouvernement britannique ne faisait pas assez afin de les protéger et plus de 80 pour cent ont agréé à l’affirmation selon laquelle le Parti Travailliste faisait preuve
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de trop de tolérance envers l’antisémitisme. (SOURCE: CFCA)
plans en cours pour la réouverture d’un aéroport militaire désaffecté près de la ville pour les vols directs. Ouman est situé dans le centre de l’Ukraine, à 240 kilomètres au sud de Kiev et 320 kilomètres au sud d’Odessa. Alors que le pèlerinage augmente en popularité, Ouman a vu plusieurs rassemblements d’extrême droite contre la présence des Juifs dans la ville. Les bagarres de rues entre les habitants et les visiteurs ne sont pas rares. Les médias locaux rapportent une conduite provocatrice et désordonnée de certains pèlerins, qui sont principalement étrangers. L’année dernière, une synagogue à Ouman a été profanée avec une tête de cochon, avec une croix gammée taillée sur son front. La synagogue fait partie du complexe Ohel construit près de la tombe du rabbin Nachman de Breslev. Source : juif.org
Succès pour Coca-Cola qui a ouvert en 2017 une usine à Gaza
La population juive au Royaume-Uni est estimée à environ 300 000 personnes. Environ les deux tiers des Juifs britanniques vivent dans la région de Londres. Les communautés les plus importantes en dehors de Londres sont dans les régions de Manchester (environ 40 000) puis de Leeds, Glasgow, et Brighton. D’après une étude, les Juifs du RoyaumeUni s’identifient de la manière suivante : • Traditionaliste (pratique religieuse partielle) : 26 % • Laïque (peu ou pas intéressé par la religion) : 24 % • Réformé/Progressiste : 18 % • Orthodoxe (pratique religieuse stricte, mais immersion dans le monde moderne) : 12 % • Haredim (pratique religieuse stricte, volonté de séparatisme social fort) : 4 %
Coca-Cola a ouvert sa première usine dans la bande de Gaza en 2017. Aux dèrnières nouvelles elle va offrir du travail à des centaines de personnes dans l’enclave palestinienne. La compagnie, qui a investi 20 millions de dollars pour cette usine,
va créer 120 postes dans l’immédiat, puis éventuellement 270 autres, selon un communiqué de la compagnie. Il existe trois autres usines d’embouteillage dans les territoires palestiniens.
À LA UNE
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Herzl et Sionisme. Un article exceptionnel sur les Suisses et Israël
Un article de Herbert Winter, Président de la Fédération suisse des communautés israélites. Publié par letemps.ch : « Il y a cent vingt ans, Theodor Herzl organisait le premier congrès sioniste à Bâle. L’occasion de s’interroger sur son identité de Suisse juif pour Herbert Winter, président de la FSC. Quand, voici cent vingt ans, Theodor Herzl organisa à Bâle le premier congrès sioniste, présageant ainsi la fondation de l’Etat d’Israël, les Juifs suisses eurent une réaction typiquement helvétique: on ne fut pas pour. Mais on ne fut pas non plus contre. On fut neutre. Après la Shoah, sinon avant, cette neutralité fit place à une grande sympathie pour le sionisme et à une solidarité marquée avec Israël. De nos jours, les Juifs suisses sont pratiquement tous acquis à l’idée du sionisme selon laquelle les Juifs doivent avoir un Etat à eux. Sur la politique actuelle d’Israël, en revanche, leurs divergences de vue sont profondes.
Air Canada, une expansion majeure de ses services entre le Canada et Israël
Air Canada a annoncé une expansion majeure de ses services entre le Canada et Israël, avec le lancement d’une liaison sans escale saisonnière entre Montréal et Tel-Aviv et la transformation de son service direct Toronto–Tel-Aviv actuel en service quotidien exploité toute l’année.
« Air Canada est le chef de file dans le marché canado-israélien, qu’elle dessert depuis maintenant 22 ans. Aujourd’hui, nous sommes heureux d’augmenter notre capacité en réponse à la demande accrue pour les voyages d’affaires, d’agrément et culturels entre les deux pays. ondances pour tout le Canada et les États-Unis », a déclaré Calin Rovinescu, président et chef de la direction d’Air Canada. « En outre, ce nouveau service s’inscrit dans la stratégie continue d’expansion internationale de l’entreprise, dont Montréal tire de grands bénéfices. En effet, ce moisci, Air Canada inaugure un nouveau service Montréal-Shanghai et, pour l’été prochain, a annoncé de nouvelles liaisons avec Alger, Marseille, Reykjavík et Dallas au départ de la métropole québécoise », a conclu M. Rovinescu. « En cette semaine de l’inauguration du vol de la liaison directe d’Air Canada vers Shanghai, c’est avec fierté aujourd’hui que
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nous accueillons une nouvelle liaison internationale avec Tel Aviv! Cet investissement important démontre la vitalité de la métropole et la pertinence de Montréal comme plaque tournante du traffic aérien nord-americain. Cette nouvelle liaison aérienne d’Air Canada permettra de faciliter les déplacements et les échanges entre nos villes et nos deux pays. Quelques mois après la mission économique de Montréal en Israël, cette nouvelle liaison aérienne est un exemple concret de la vitalité des liens économiques, familiaux et communautaires qui nous unissent», a déclaré le maire de Montréal, M. Denis Coderre.
Quoi qu’il en soit – et cela ne date pas d’aujourd’hui – les Juifs suisses sont régulièrement confrontés au reproche de double loyauté. Le malentendu voulant que les Juifs suisses ne soient pas de «vrais» Suisses est assez largement répandu. «Dites donc, ça chauffe de nouveau chez vous», me dit un jour une connaissance alors que le conflit entre Israéliens et Palestiniens s’embrasait une fois de plus. Dans sa bouche, «chez vous» ne voulait nullement dire Zurich, où je vis avec ma famille, mais Israël. Alors que c’est ici, en Suisse, que je suis chez moi. L’année dernière, j’ai été invité à prononcer un discours de 1er août. J’en ai été profondément touché et fier. J’ai expliqué dans ce discours les bonnes raisons qu’il y avait à fêter le 1er août. Toute personne souhaitant participer activement à la vie du pays, ai-je dit, en a ici la possibilité, quelle que soit sa religion. La Suisse est aujourd’hui un pays dans lequel tout un chacun peut s’épanouir et vivre dans la liberté et le droit tout en gardant sa propre identité. Lien émotionnel avec Israël Qu’un Suisse juif se sente généralement plus proche d’Israël qu’un non juif va de soi. Aussi le 120e anniversaire du premier congrès sioniste constitue-t-il pour nous un événement marquant, qu’il convient de célébrer. A mes yeux, les liens que ressentent les Juifs de Suisse avec Israël ne posent toutefois aucun problème. Les Suisses juifs n’en sont pas moins de véritables citoyens de ce pays, tout à fait normaux, égaux en droits et en devoirs avec les autres. Il n’en a pas toujours été ainsi. Ce n’est qu’en 1866 que leur a été reconnue cette égalité des droits. Mais, aujourd’hui, nous faisons par-
tie intégrante de la Suisse, que nous contribuons à façonner. J’ai avec Israël un lien émotionnel et non un lien citoyen. Un lien où les sentiments l’emportent sur les droits et les devoirs Mon attachement à Israël ne m’empêche nullement d’être un bon citoyen suisse. Je vote en Suisse, je prends part aux élections ainsi qu’au débat politique et sociétal, j’y exerce mes responsabilités de citoyen et j’y ai même fait mon service militaire. En tant que Juifs suisses, nous sommes coresponsables de la politique suisse, mais pas de celle d’Israël. Ceux qui envoient à la Fédération suisse des communautés israélites des courriers injurieux parce qu’ils haïssent Israël – et nous en recevons beaucoup – n’ont pas compris grand-chose. J’ai avec Israël un lien émotionnel et non un lien citoyen. Un lien où les sentiments l’emportent sur les droits et les devoirs. Je suis fier que les Juifs, après deux mille ans de persécutions et d’expulsions, aient fondé en 1948 leur propre Etat. Un Etat qui, comme le proclamait déjà la déclaration d’indépendance de 1948, garantit «à tous ses citoyens, sans distinction de religion, de race et de sexe, les mêmes droits sociaux et politiques». Israël est entouré de pays hostiles qui, les armes à la main, ont déjà tenté maintes fois d’éradiquer l’Etat juif. Bien que régulièrement secoué par des attaques terroristes, il n’en reste pas moins une société ouverte et un Etat de droit. Le pays compte aujourd’hui parmi les plus innovants qui soient, ce qui constitue une raison de plus d’en être fier. Patrie et matrie Mais il n’y a pas que la fierté qui m’attache à Israël. Au fil des millénaires, la peur des persécutions en est venue à faire partie de l’identité juive. Alors même que je me sens bien en Suisse et que je n’imagine pas un instant que les Juifs pourraient un jour y être persécutés, je suis heureux qu’Israël existe et offre aux Juifs un havre de sécurité. Comme presque tous les Juifs suisses et comme Theodor Herzl en son temps, je vois en l’Etat israélien le fondement indispensable de la survie du peuple juif. Confronté un jour au reproche de double loyauté, Sigi Feigel, personnalité juive bien connue, décédée il y a quelques années, a dit que la Suisse était sa patrie, Israël sa matrie. On ne saurait mieux dire que si les Juifs sont attachés à leur matrie, ils ne le sont pas moins à leur patrie ». Source : www.letemps.ch
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Une délégation d’Israël au Dix firmes qui offrent des stages en Israël. Google, HP, PWC, … Mexique après le tremblement de terre
Nous présentons les noms des entreprises sélectionnées par Stagerim, qui offrent des stages en Israël. Le programme de stage est financé en grande partie grâce à la bourse Massa. (« Stagerim permet de trouver un stage en Israël où une première expérience professionnelle en Israël dans votre domaine d’activité »). A. Société leader dans les missions d’audit, d’expertise comptable et de conseils aux entreprises, le groupe PWC compte plus de 195 000 collaborateurs à travers 157 pays dans le monde. En Israël, le groupe PWC est spécialisé dans les services d’assurances, de fiscalité et de conseils sur le marché israélien. Le groupe israélien collabore actuellement avec plus de 54 partenaires et 1000 professionnels tels que des comptables, économistes, avocats ingénieurs … B. Philips est une entreprise technologique présente dans des domaines diversifiés tels que la santé, les produits grands publics et l’éclairage. Philips a pour vocation première d’améliorer le quotidien au travers d’innovations porteuses. Au fils des années, le groupe s’est développé pour devenir une marque leader mondiale dans plus de 60 pays dont Israël. C. Hewlett Packard Israël. Hewlett-Packard (HP) fait partie des 40 plus grosses entreprises du monde. Cette multinationale américaine spécialisée dans l’électronique et les services informatiques est considéré comme étant le premier constructeur d’ordinateurs au monde. HP compte environ 324 600 employés dans le monde, dont 5700 en Israël ! D. I24 News Israël. I24 news est la première chaîne d’information internationale basée en Israël. La chaîne, qui compte plus de 150 journalistes, décrit l’actualité mondiale, depuis le Moyen Orient. Elle propose des programmes en continu en anglais, français et arabe et rivalise ainsi avec des grandes chaînes internationales tels que France 24 et Al Jazeera. E. Deloitte Israël. Société spécialisée dans les services professionnels tels que la fiscalité, l’audit et conseils aux entreprises, Deloitte Israël, est l’un des principaux cabinets d’Israël. Le Groupe collabore avec plus de 80 partenaires à travers tout Israël et emploie plus de 1000 salariés.
F. Google Israël. Google est l’une des premières entreprises américaines et mondiales du marché d’internet spécialisée dans le développement de produit web et outils destinés à développer l’activité des entreprises. (Moteur de recherche, applications Android, Navigateur Internet ; Google Chrome… …). Avec plus de 70 bureaux dans plus de 40 pays à travers le monde et 50 000 employés, Google est l’une des plus imposantes entreprises du monde. G. Intel Israël. Société américaine, Intel Corporation est leader mondial dans la fabrication de semi-conducteurs et dans le domaine informatique. Forte de son expérience et de sa capacité d’innovation, le groupe Intel est en constante croissance. En Israël, Intel est un véritable succès. A elle seule, la firme représente environ 9% de toutes les exportations du pays et emploie plus de 25 000 employés. H. JC Decaux Israël. Le groupe français leader dans la publicité urbaine est très présent en Israël. JC Decaux Israël agit en étroite collaboration avec les conseils municipaux, la communauté urbaine et les nombreux clients pour développer leurs activités. A ce jour, JC Decaux Israël compte plus de 840 abribus, 660 colonnes et 150 ITDS parisiens répartis sur la ville de Tel Aviv-Yafo I. BDO Israël. BDO est un réseau international d’experts-comptables, fiscaux et de conseils aux entreprises, très dynamique. Avec une représentation dans 151 territoires, 1328 bureaux et près de 60 000 salariés dont 1200 en Israël, BDO est le 5éme plus grand cabinet d’audit au monde et collabore avec des partenaires variés (Secteurs privés, publics, entreprises cotées en bourse, internationale …) J. Roche Israël. L’entreprise familiale, Roche est leader mondial dans le domaine de la recherche et du développement médical. Spécialisé dans les produits pharmaceutiques et les diagnostics médicaux, Roche group est très actif en Israël. La société emploie plus de 100 salariés qui travaillent dans la recherche clinique, la commercialisation, les représentants médicaux et réglementaires. Sources : http://www.stageisrael.org/
Une agence d’aide israélienne non gouvernementale se trouve au Mexique avec des équipements de haute technologie à la recherche de personnes piégées sous les décombres suite au tremblement de terre massif qui a frappé la région.
Au moins trois personnes ont été tuées dans l’État du sud du Chiapas dans le puissant tremblement de terre qui a secoué le sud du Mexique jeudi, a déclaré le ministre de l’Intérieur Miguel Angel Osorio Chong. Des dégâts et des destructions ont été signalés.
Shachar Zahavi, responsable d’iAID, l’ensemble des groupes d’aide israéliens qui organise la délégation, a déclaré qu’une équipe de 12 membres sont dans la zone touchée dans le sud du Mexique.
Le ministère de l’Intérieur a déclaré que le tremblement de terre avait une magnitude de 8,4, alors que le US Geological Survey a donné le chiffre de 8,1, en hausse de 8,0 initialement.
Le tremblement de terre a frappé dans le Pacifique à environ 120 kilomètres au sudouest de la ville de Tres Picos, dans l’extrême sud du département du Chiapas, a déclaré l’USGS. Un avertissement de tsunami a été déclenché le long de la côte de l’Amérique centrale.
Peu de temps après le tremblement de terre, le ministère israélien des Affaires étrangères a réussi à rejoindre tous les diplomates israéliens dans le pays et a émis une déclaration confirmant qu’aucune n’a été blessée dans le séisme. Source : http://alyaexpress-news.com
La Vodka Absolut Tel Aviv conçue par l’artiste Nir Peled Après Brooklyn, Vancouver, Istanbul et une série d’autres villes à travers le monde, Tel Aviv est devenue une des villes choisies par la renommée marque Absolut. L’Absolut Tel Aviv bouteille a été conçue par l’artiste Nir Peled, qui utilise le pseudonyme Pilpeled. Absolut Vodka est une marque suédoise de vodka appartenant au groupe public Vin & Sprit jusqu’à l’été 2008, date de son rachat effectif par Pernod Ricard. Elle est produite à Åhus, en Scanie, dans le sud de la Suède. La marque est actuellement le troisième producteur de spiritueux après Bacardi et Smirnoff. Absolut s’est fait une réputation en basant son marketing sur l’image de sa bouteille. Toutes ses publicités représentent de manière variée cette bouteille avec un slogan tenant souvent en deux mots, dont le
premier est invariablement le nom de la marque. Le caractère sans empattements présent sur la bouteille est du « Futura Extra Bold Condensed », le caractère cursif est sans doute du « Edwardian Script » ou du « Exmouth ».
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50% des brevets déposés en Israël viennent du secteur « Sciences de la Vie »
Avec près de 1 400 entreprises, les sciences de la vie constituent un véritable moteur de l’économie israélienne. Avec 53% dans les dispositifs médicaux, 23% dans l’industrie pharmaceutique et 20% dans le digital / santé mobile, la croissance annuelle de ce secteur (10% par an) est le fruit d’une coopération étroite entre le monde universitaire et celui de l’industrie, d’une culture de l’innovation et de l’esprit d’entreprenariat, d’une main-d’œuvre qualifiée et d’une politique industrielle volontariste. 50% des brevets déposés en Israël concernent notamment le secteur des Sciences de la Vie. En 2015, le secteur des sciences de la vie a levé près d’1 Md USD (contre 815 M USD en 2014). (Business France) Les Industries des Technologies Avancées d’Israël (IATI) est la plus large organisation d’Israël chapeautant les entreprises, les organisations et les individus dans les secteurs de la technologie de pointe et des sciences de la vie. Dans un pays comme Israël où l’innovation est une coutume nationale, la mission d’IATI est de renforcer les industries des technologies de pointe et
Colère contre Booking.com. Des milliers de plaintes d’israéliens
Après avoir reçu des milliers de plaintes de consommateurs mécontents, L’Autorité de protection des consommateurs et du commerce équitable a décidé d’infliger une amende de 3 millions de shekels au site de réservation en ligne Booking. com, la société internationale de réservation ayant » oublié » d’inclure la TVA dans les prix indiqués sur son site Web. En arrivant à leur hôtel, les clients ont souvent été choqués d’apprendre que leur séjour leur coûterait des centaines de shekels en plus de ce qu’ils avaient prévu. Le président de l’Association des hôtels d’Israël, Amir Hayek, a déclaré qu’en raison de cette grosse erreur, les clients des hôtels ont été contraints de payer la TVA, budget que les clients n’avaient pas prévu de débourser en quittant leur lieu de vacances. David Illouz. Quoi de9israel
des sciences de la vie israéliennes à travers toutes les étapes de la chaîne de valeur et de créer un leadership technologique global et innovant. IATI étudie, développe et soutient des politiques et des actions qui promeuvent tout le secteur des technologies de pointe en Israël, faisant connaître ses points forts et ses innovations dans le monde entier. Ceci créera un environnement favorable permettant aux entreprises israéliennes des technologies de pointe d’innover, de développer,
de produire et de livrer des produits qui profitent à la société. Nos membres proviennent de touts les niveaux et aspects du monde industriel: des entrepreneurs, des startups, des couveuses d’entreprises, des centres R&D, des multinationales, des fonds de capital-risque locaux et internationaux, des investisseurs privés, des entreprises de transfert de technologie et des fournisseurs de service. Tous
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les membres partagent une volonté de devenir des chefs de file mondiaux dans leur domaine. En fournissant une plateforme pour la communication et la collaboration, IATI fournit à ses membres non seulement les opportunités pour apprendre auprès d’individus qui ont réussi mais aussi d’accéder aux activités R&D, au marketing, aux fournisseurs de services financiers, aux fonds de capital risque du plus haut niveau mondial ainsi qu’à d’autres investisseurs.
À LA UNE
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Booster le commerce entre L’export de matériel et de logiciel pays Méditerranéens et Israël ont augmenté de 12 % en Israël
Lancement de l’EuroMed Trade Helpdesk. Israël en fait parti. L’EuroMed Trade Helpdesk est un portail internet qui a été créé par l’Union Européenne et l’ITC (International Trade Center) pour fournir aux exportateurs des informations concernant les marchés, les droits de douane, les normes relatives aux produits, afin de booster le commerce entre pays Méditerranéens. Le but de ce nouveau service est de renforcer les échanges entre les pays de l’Union Européenne et 9 autres pays non membres de l’Union. Ces pays partenaires sont la Tunisie, le Maroc, l’Algérie, l’Egypte, la Jordanie, le Liban, la Palestine, la Turquie et Israël.
Ce nouveau site internet va grandement faciliter le commerce entre les pays membres car les informations relatives à chaque pays seront disponible en ligne et gratuitement. La commissaire Européenne au commerce, Cecilia Malmstrom, a déclaré : « L’EuroMed Helpdesk est une bonne nouvelle pour les entreprises et les consommateurs dans la région Méditerranéenne. En facilitant le commerce, ce service aidera l’économie et l’intégration de la région « . Le site est accessible en 4 langues : l’anglais, le français, l’arabe et le turc. Le site proposera également des informations spécifiques sur les entreprises. http://koide9enisrael.blogspot.co.il
Selon «Israel Export and International Cooperation Institute», les exportations israéliennes, en hausse de 6 pour cent durant le premier semestre 2017, ont rapporté depuis le début de l’année 50 milliards de dollars au pays. La croissance porte sur différents secteurs dont celui des biens manufacturés qui ont gagné 4 pour cent et du négoce des diamants. Les services ont également connu un essor remarquable avec 8 pour cent. Dans le
domaine informatique, les exportations de matériel et de logiciel ont augmenté de 12 pour cent. Ramzi Gabbay, président de l’institut des exportations, est très optimiste pour l’avenir. Il est convaincu que les chiffres vont encore s’améliorer en 2018. D’ici décembre 2017, la barre des 100 milliards de dollars pourrait être franchie pour la première fois. http://israelentreleslignes.com
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Le salaire minimum en Israël. Des chiffres du Magazine Moci
Quand la « riche » Autorité palestinienne aide le Venezuela
Non content de limiter sa solidarité au peuple de Gaza, Mahmoud Abbas se lance dans l’aide humanitaire au Venezuela sans compter sur la puissance des réseaux sociaux où s’exprime, depuis quelques jours, la colère des gazouis face à un mode opératoire qu’ils jugent totalement paradoxal.
Journaliste indépendant à Gaza, Ahmed Jarrar a écrit sur Facebook que « couper l’aide à Gaza et l’envoyer au Venezuela – celle-là même qui a été donnée pour aider les palestiniens – est illogique et complètement fou » même si « le Venezuela est dans nos esprits et que l’aider est un devoir. » Coordonnateur de l’action gouvernementale israélienne dans les Territoires (COGAT), Yoav Mordechai, qui supervise la mise en œuvre des politiques civiles et humanitaires en Judée-Samarie et à Gaza, a attiré l’attention sur le fait que voyager de Ramallah à Gaza ne prend qu’une heure, alors que la distance avec le Venezuela dépasse les 10 000 kilomètres. Selon certains médias, l’Autorité palestinienne, qui est à ce jour responsable de la pire crise médicale que la bande de Gaza n’ait jamais connue depuis des années, subit désormais les invectives des civils palestiniens après avoir annoncée qu’elle envoyait des fournitures médicales au Venezuela selon Ma’an, l’agence de presse locale.
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« L’aide envoyée au Venezuela était un juste retour des choses » Mahmoud Abbas multiplierait les réductions de budget, notamment en direction des employés gouvernementaux, les restrictions d’approvisionnement en électricité et les baisses de livraison de médicaments à Gaza, provoquant ainsi des difficultés extrêmes pour les populations dans la bande. Ma’an a ainsi rapporté lundi que, sur les ordres du président de l’Autorité palestinienne, trois camions de fournitures médicales ont été envoyés au Venezuela. Le leader de Ramallah a également menacé d’augmenter la pression sur Gaza si le Hamas, qui y gouverne, ne cède pas à ses revendications politiques. Riad al-Malki, ministre palestinien des Affaires étrangères, a déclaré que l’aide envoyée au Venezuela était un juste retour des choses suite à l’assistance apportée par le gouvernement vénézuélien au peuple palestinien. En parallèle à cet absurde imbroglio, Israël via le COGAT a transféré dimanche plusieurs générateurs à Gaza destinés à alimenter les stations d’eau. Jeudi dernier, 604 camions sont entrés dans la bande par Israël, transportant 19 260 tonnes de marchandises au total. Coolamnews
De nombreux Français qui souhaitent travailler en Israël nous demandent des chiffres sur les salaires en Israël. Le magazine Moci a publié des chiffres. Coût du travail. Le salaire minimum est de 230,77 NIS par jour pour les travailleurs employés cinq jours sur sept (Janvier 2017) Le salaire moyen • Salaire mensuel moyen brut des hommes : 10.683 ILS (source : OIT, 2013) ; • Salaire mensuel moyen brut des femmes : 7.280 ILS (source : OIT, 2013). Les cotisations sociales • Les contributions sociales payées par l’employeur: La participation des employeurs s’élève à 7,25% maximum. • Les contributions sociales payées par l’employé: Les cotisations sociales sont plafonnées à 43.240 ILS par mois en 2015. Les salariés paient un maximum de 12%. Les travailleurs indépendants paient 9,82% sur leur revenu mensuel, s’il ne dépasse pas 5.453 ILS et 16,23% au delà, avec un plafond à 42.240 ILS. Les paiements de dividendes sont exonérés. AUTRES CHIFFRES EN ISRAËL. Les taxes à la consommation Le taux d’imposition pour les sociétés étrangères. Les entreprises résidentes, consitutées en Israël ou gérées et controllées en Israël sont taxées sur leurs revenus mondiaux, alors que les sociétés non-résidentes ne sont im-
posées que sur les revenus tirés d’activités en Israël. La taxation des plus-valuesLes gains en capital sont généralement taxés au taux standard de l’impôt sur les sociétés, soit 26,5%, duquel on déduit l’inflation (accumulée depuis le 1 Janvier 1994). Ce taux peut néanmoins varier selon la date d’achat et le type d’actif.Les déductions et les crédits d’impôt. Des incitations fiscales sont accordées pour la construction de logements locatifs, la R&D, l’embauche, les sociétés internationales de négoce, afin d’encourager l’investissement local et étranger; ainsi que les fonds internationaux servant aux joint-ventures, et les régimes professionnels pour le tourisme et les énergies renouvelables, entre autres. Des zones de libre échange spécifiques ont également été créées avec des avantages fiscaux, notamment l’exonération de TVA et de taxe foncière, et un impôt sur les sociétés réduit. Les holdings israéliennes qui investissent dans des sociétés étrangères bénéficient d’un traitement fiscal préférentiel. Par exemple, les dividendes versés par une holding à un actionnaire non résident sont imposés au taux réduit de 5%, retenus à la source. Sources : Moci (Copyrights).
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Les musulmanes d’Israël font un peu plus d’enfants que les femmes juives former sur les méthodes israéliennes sécuritaires appliquées dans les villes pour neutraliser le terrorisme. Le développement des actes terroristes est au cœur des préoccupations françaises. Une collaboration à ce niveau devient indispensable car le terrorisme doit être combattu sur le plan international. Bref, de nombreux dirigeants français ont compris qu’Israël est devenu l’endroit où il faut être vu.
Un excellent article de Jacques Benillouche (Copyrights). À voir les nombreux dirigeants français qui ont visité Israël durant ces derniers mois, on constate qu’ils cherchent à renouer des liens distendus. Israël est devenu une étape obligatoire pour ceux qui, souvent dans l’Histoire, étaient perçus exclusivement comme philo-palestiniens. Certains politiciens français n’osaient pas se compromettre avec les Israéliens de peur d’être accusés d’avoir succombé à un compromis inacceptable. D’autres continuent à croire que les contacts sont inutiles car il est difficile d’avoir une confrontation loyale avec Israël en raison de ses exigences pré-politiques et de sa qualité d’État «théocratique» dès lors que des religieux orthodoxes faisaient partie de la coalition gouvernementale. On assiste donc à un ballet de personnalités de haut niveau et non des moindres. Si ces visites se tiennent certes dans une ambiance de convivialité et de courtoisie, elles sont rarement suivies d’un bilan politique tangible. Comme le veut le verbiage diplomatique, les «échanges ont été francs et directs». Le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, et le secrétaire d’État chargé du numérique Mounir Mahjoubi, étaient en visite officielle du 4 au 6 septembre 2017. Ils prouvent en fait que la diplomatie française est persévérante malgré les déconvenues politiques. Du temps du mandat de François Hollande, le ministre des affaires étrangères JeanMarc Ayrault, avait effectué le 15 mai 2016 une visite éclair en Israël et en Cisjordanie. Le chef de la diplomatie était venu présenter au premier ministre, Benjamin Netanyahou, et au chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, les contours de la conférence internationale prévue le 30 mai. Il avait été reçu avec froideur bien qu’il ne s’attendait pas à des louanges. Il traînait avec lui la réputation des locataires du Quai d’Orsay, toujours suspectés de conduire une politique anti israélienne. Le ministre de l’Économie de l’Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron, s’était rendu en Israël du 6 au 8 septembre 2015 pour un séjour consacré essentiellement au développement des nouvelles technologies. Il avait présidé au cours de son voyage à la signature d’un jumelage entre l’École polytechnique française et son homologue israélienne à Haïfa, visité des incubateurs d’entreprises à Jérusalem et surtout arpenté le festival de l’innovation israélienne, le DLD de Tel-Aviv, salon de la haute technologie.
Dans la foulée, Manuel Valls avait entamé le 21 mai 2016 un déplacement de trois jours en Israël et dans les territoires palestiniens en insistant sur le caractère «équilibré» de son voyage et en expliquant qu’il voulait «porter la relation d’ensemble de la France avec nos deux partenaires israélien et palestinien dans la région». La visite d’Axelle Lemaire en septembre 2016 avait été considérée comme la plus professionnelle car elle n’était pas inspirée par une préoccupation électorale. La ministre était loin de la tambouille électorale et elle a montré en Israël des convictions sincères sur l’avenir du numérique en France. Elle n’avait pas hérité d’un ministère pour cadrer avec la parité ou pour équilibrer politiquement le gouvernement. Pourtant, rien ne prédestinait Axelle Lemaire à ces fonctions plutôt techniques car elle avait suivi des études supérieures de lettres modernes puis de sciences politiques à Sciences Po, pour s’orienter ensuite vers le droit. La secrétaire d’État française chargée du Numérique et de l’Innovation s’était déplacée avec une grande partie de son cabinet, constitué de jeunes pousses, à l’occasion de la 6e édition du festival de l’innovation DLD pour rencontrer plusieurs acteurs des écosystèmes d’innovation israélien et palestinien. Au-delà de son rôle de promotion du savoir-faire français, elle a essayé d’inciter les entreprises de la start-up nation à venir s’installer en France. Son but était de «rapprocher les écosystèmes français et israéliens car elle croit en une occasion historique de créer une coopération avec Israël». Elle avait découvert les recettes de la Start-Up nation : «ce qui m’impressionne ici, c’est la capacité des Israéliens à intégrer l’inconnu et à prendre des risques. Des domaines où les Français doivent encore faire des efforts». Il n’est pas exagéré de parler de déclin de l’Occident couplé avec la montée des pays émergents qui deviennent dominants sur certains domaines. Israël par exemple est leader des drones militaires, de la lutte contre la cyberguerre. La France est à présent convaincue qu’en s’inspirant du modèle israélien, elle pourrait rebondir en créant des start-ups compétitives au niveau planétaire. Mais cela passe par un système éducatif réformé pour le rendre plus sélectif afin de limiter les échecs d’une jeunesse, souvent à la recherche du confort. Enfin et il ne s’agit pas d’un problème mineur, les dirigeants français viennent s’in-
Il est donc légitime de se poser la question sur les raisons subites de l’engouement politique de la France pour Israël. Il y a bien sûr des raisons politiques en période électorale pour mettre en valeur l’aile centriste française qui a toujours été pro-israélienne. Mais en dehors des contingences politiciennes, les questions économiques prennent une grande dimension dans les relations avec Israël. La réussite de ce «petit pays» qui, hier, n’avait que des idées et pas de pétrole mais qui, aujourd’hui a des idées et du gaz est étonnante sur le plan économique. Bien que les affaires politiques soient bloquées entre la France et Israël, les Français expliquent leurs déplacements par leur volonté de puiser des idées à adapter à leur pays. Ils veulent comprendre l’histoire brève mais mouvementée d’Israël qui a débouché sur une conjonction unique de circonstances économiques, sociales, démographiques et politiques. Les premières décennies de gestion économique d’Israël avaient été calquées sur les méthodes socialistes françaises. Elles ont été marquées par une approche corporatiste, caractérisée par une présence étatique forte dans l’économie, des syndicats puissants et de fortes restrictions aux échanges. L’énergie et les télécommunications étaient entièrement aux mains d’entreprises publiques. L’État détenait des participations conséquentes et exerçait une influence prononcée dans tous les secteurs. Bien que le pouvoir des syndicats ait sensiblement diminué depuis le milieu des années 1980, il reste encore considérable. La politique macro-économique israélienne a atteint un tournant en 1985, avec l’adoption d’un vigoureux «programme de stabilisation» destiné à lutter contre l’hyperinflation et à ramener le ratio dette/PIB sur une trajectoire descendante. Les mesures de lutte contre l’inflation ont été particulièrement efficaces. De fait, l’inflation annuelle s’est maintenue largement en dessous de 5 % depuis la fin des années 1990. Cette même décennie a également été marquée par de vastes réformes structurelles. Comme dans de nombreux pays de l’OCDE, les autorités ont notamment procédé à des privatisations et ont réformé la réglementation pour promouvoir la concurrence. Mais cela a entraîné l’émergence de magnats, la baisse de pouvoir d’achat des classes moyennes et l’appauvrissement de plus de deux millions d’Israéliens. Cette politique a cependant permis à Israël de ne pas souffrir de la bulle Internet des années 1990 grâce au rôle prépondérant
joué par les technologies de pointe dans la croissance, suscitant un intérêt considérable en France. C’est en partie le résultat de la politique d’innovation fondée sur un système d’attribution d’aides à la Recherche et Développement par concours et un soutien aux sociétés établies dans des parcs d’entreprises, sortes de pépinières d’entreprises. Parmi les autres facteurs ayant contribué au profil impressionnant d’Israël dans la haute technologie, on retiendra son vaste vivier de chercheurs au sein de la diaspora juive et les compétences techniques et scientifiques apportées par la vague d’immigrants qualifiés d’ex-URSS. Outre le secteur de la défense, les principaux secteurs de pointe sont la fabrication de composants informatiques, le génie logiciel, les technologies médicales et les produits pharmaceutiques. L’expérience acquise en matière de gestion de ressources hydriques rares est devenue un autre domaine de spécialisation technologique. Des politiques favorables aux entreprises ont été menées pour attirer les investisseurs en Israël et les y retenir. Les Français veulent donc à présent prendre leur part et s’insérer dans le tissu industriel israélien. Le modèle économique israélien devient un exemple à suivre pour les pays européens, et pour la France en particulier. Les Français veulent s’inspirer des réformes économiques pour favoriser la croissance encore négligeable en France. Ils veulent assimiler les méthodes qui ont réduit le taux de chômage à 4,2%. Israël est un pays à part depuis qu’il a traversé la crise de 2008. Or il n’y a pas de mystère ; Israël a su développer des solutions qui lui sont propres, loin des techniques pré-formatées pour devenir un modèle pour les économies européennes. Le taux d’endettement public voisinait les 100% du PIB fin 1993 et 90% en 2005 alors qu’il est actuellement à 65%. Cela s’explique par un recul massif du poids de l’État mais aussi par une remise en cause de l’État providence et une baisse du poids des dépenses sociales. Le véritable moteur de la croissance israélienne est lié aux 4% du PIB dépensés en Recherche et Développement. Il s’agit de la première économie de capital-risque au monde avec des centaines de sociétés inscrites au Nasdaq, plus que toute l’Europe réunie. Il n’est pas prétentieux de dire que la France peut apprendre d’Israël. Les pays européens sont dans une situation d’affaiblissement et de perte de marchés parmi des États stratèges, l’Asie en particulier, face à la concurrence mondiale. L’Europe pèche par manque de témérité et d’opportunisme et souffre de faibles capacités d’innovation. Le fonctionnement pyramidal est un frein alors que la seule alternative consiste à insuffler un nouvel état d’esprit d’innovation. La France doit redevenir un incubateur pour les hautes technologies si elle veut développer des emplois et s’ouvrir à l’international. https://benillouche.blogspot.co.il
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La photo du jour : sur la plage de Palmahim
Le « non » des israéliens au traitement des déchets organiques
La photo a été prise ce dimanche matin très tôt sur la plage de Palmahim. De nombreux campeurs dorment à la belle étoîle sur cette plage merveilleuse. Claudine Douillet : « Sur 9 kilomètres, du Kibboutz Palmahim (non loin de Rishon LeTsion) à la rivière Sorek, la plage de sable et les nombreuses dunes qui font le charme de cette partie du littoral méditerranéen sont plus que jamais menacées par des promoteurs immobiliers. Depuis trois ans, différents organismes écologiques mènent un âpre combat pour empêcher la création d’un village de vacances qui, non seulement entraînerait de graves conséquences écologiques, mais aussi limiterait l’accès du public à certaines plages ».
Les Israéliens semblent beaucoup moins disposés à recycler leurs déchets. Alors que 470 000 foyers séparaient encore leurs déchets organiques fin 2015 – c’està-dire essentiellement leurs restes de nourriture – ils n’étaient plus que 390 000 fin 2016. Plusieurs programmes de recyclage ont été lancés ces dernières années dans différentes villes israéliennes. Toutefois, ces programmes requièrent une organisation qui reste mal maîtrisée; de plus, la qualité et la quantité des déchets sont insuffisantes.
Le député Guy Samet constate : «la séparation des déchets organiques est une opération chronophage. Nous n’allons pas obliger les citoyens à trier leurs déchets organiques mais nous allons continuer à encourager ceux qui souhaitent le faire». A l’avenir, les déchets organiques devraient être fournis dans une mesure croissante par les marchés, les hôtels ou les restaurants auxquels le tri pose nettement moins de problèmes. http://israelentreleslignes.com
Tel Aviv (Eyal Kaplan). La plage de Palmahim au Sud de Rishon a été totalement relookée depuis deux ans. Un travail considérable de la part des autorités israéliennes qui ont littéralement refait les abords de cette superbe plage. L’accès à Palmahim est devenu un jeu d’enfant. Auparavant la route était dangereuse de nuit comme de jour (virages incroyables!). Palmahim reste toujours la plage la plus semi-sauvage du pays. Peu de familles nombreuses avec barbecue sur cette plage. Elle est connue par des initiés qui ont leurs habitudes de jour et… de nuit. Pas de pita-houmous. Quelques “vieuxjeunes” de plus de 40 ans à Palmahim.
Majorité des visiteurs : des babacool qui occupent le sable avec des Ray-Ban et I-podes. Quelques cabines pour se changer et peu de toilettes; un parking poussiéreux; un zest de « restaurant » très moyen; des soldats et jeunes qui urinent à ciel ouvert et sans gêne sur les falaises; presque pas de vendeurs de glaces; des avions de guerre qui sillonnent le ciel et des hélicoptères qui s’en vont vers Gaza… Le meilleur : un prix d’entrée non-négociable de 30 shekels. Pourtant cette plage est classée en numéro UN par les jeunes qui veulent se détendre le week-end. Aucun Israélien de 18 à 25 ans ne refusera de venir sur Palmahim. La raison du succès : c’est le lieu le plus libre d’Israël. C’est la “liberté” des laïcs d’Israël à l’état pur. Tout est pratiqué à Palmahim : naturisme; tournage de films soft-érotiques; aménagements spéciaux pour fumer en groupe du hashish; maillots de bains et slips noirs, blancs ou incolores; et le meilleur : une méditerranée d’un bleu époustouflant à vous couper le souffle ! En prime : en face de la plage, à cent mètres, Tsahal fait des exercices avec des TIRS REELS! Aucune prostitution n’a lieu dans ce havre de paix gardé jour et nuit. Autre élément semi-top-secret : c’est à deux pas de Palmahim qu’Israël lance ses fusées dans le ciel ! ô YES !
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Le célébrissime Rami Levy soupçonné de corruption
daction) – Le propriétaire de la chaîne de supermarchés a été arrêté ce dimanche matin sur des soupçons de fraudes et de corruption concernant un centre commercial lui appartenant. Un chef du conseil d’une petite localité de Jérusalem aurait affranchi Rami Levy des taxes municipales d’un centre commercial contre des pots de vin, une fraude qui s’élève à environ 20 millions de shekels. Rami Levy a été interrogé par la police ainsi que le chef du conseil local dont le nom n’a pas encore été divulgué. Selon la police, « l’exonération » des taxes municipales serait la récompense d’un pot de vin versé par l’homme d’affaire au chef du conseil local dans la construction d’un centre commercial. Dès l’ouverture des cours, les actions Rami Levi, « Shivuk Hashikma », ont chuté de 5% et le cours a d’ailleurs été stoppé. Il y a quelques semaines, des enquêteurs de l’Unité de lutte contre la fraude (Lahav 443) ont perquisitionné les bureaux du conseil municipal. Deux autres personnes, un autre homme d’affaires et le rédacteur en chef d’un journal local ont également été arrêtés après la perquisition, eux aussi soupçonnés de de fraudes. (Tel-Avivre- l’équipe de ré-
CORRUPTION EN ISRAËL. LE PLUS DANS LE JOURNAL LIBERATION.
Mystère autour du prince Mohamed ben Salman qui se serait rendu en Israël
Corruption en Israël. « Indépendamment des trois «dossiers Nétanyahou» ouverts au parquet, plusieurs autres grosses affaires irritent l’opinion locale. D’abord, celle du ministre de l’Intérieur et leader du parti ultraorthodoxe Shas, Arié Dery, qui avait déjà purgé une peine de prison pour corruption au début des années 2000 et qui se retrouve de nouveau embourbé dans une sale affaire de fraude fiscale et de blanchiment. Ensuite, celle de son collègue des Affaires sociales, Haïm Katz (Likoud), que la police veut faire inculper pour diverses malversations financières liées à un trafic d’influence. Enfin, l’inculpation début août de l’ancien vice-ministre de l’Intérieur Faina Kirschenbaum pour corruption, abus de confiance, fraude et blanchiment. En clair : cette figure de proue du parti d’extrême droite Israël notre maison – présidé à vie par l’actuel ministre de la Défense, Avigdor Lieberman – est accusée, avec ses proches et quelques cadres de sa formation, d’avoir prélevé un pourcentage sur les subsides accordés par l’Etat aux collectivités locales ainsi qu’aux associations ».
Le prince héritier saoudien a-t-il effectué une visite secrète en Israël? C’est en tout cas ce qu’affirment plusieurs médias arabes, notamment dans les émirats du Golfe, sur la base de révélations d’un officier des renseignements. Mohamed ben Salman, homme fort du régime et récemment désigné comme prince héritier par la famille royale se serait rendu la semaine dernière en Israël à la tête d’une délégation, dont le général Anwar Ashki, qui a déjà des liens en Israël. La délégation aurait été notamment reçue par le Premier ministre Binyamin Netanyahou et les entretiens auraient porté sur des sujets politiques, militaires et économiques. Selon les sources qui ont révélé cette information, en-dehors des intérêts communs aux deux pays dans la lutte contre le terrorisme et l’axe chiite, l’Arabie saoudite sent qu’un rapprochement avec Israël l’aiderait sur le plan économique sur la scène internationale, notamment pour obtenir des crédits dans des établissements financiers. A Jérusalem et à Riyad on ne réagit pas
à ces révélations. Mais cette visite pourrait avoir un rapport avec les déclarations du Premier ministre mercredi dernier lors d’un toast en l’honneur de Roch Hachana au ministère des Affaires étrangères, qui disait notamment: « Jamais dans l’histoire de l’Etat d’Israël, les relations avec des pays arabes sunnites n’auront été aussi bonnes qu’à l’heure actuelle ». Le prince Mohamed ben Salman, âgé d’à peine 33 ans, a connu une ascension fulgurante au sein du pouvoir à Riyad. Au mois de juin, à la surprise générale, il a été préféré à son cousin et rival Mohamed Ben Nayef (62), ministre de l’Intérieur, pour succéder un jour au roi Salmane ben Abdelaziz AlSaoud âgé aujourd’hui de 82 ans. Il est partisan d’une politique très dure face à l’Iran ainsi que le maître d’oeuvre du programme baptisé ‘Arabie 2030’ qui vise à sortir l’économie saoudienne du ‘tout pétrole’ et entamer de grandes réformes, des éléments qui ne sont pas pour déplaire à Jérusalem. Source : http://www.lphinfo.com
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Gigantesque coup de filet de la police israélienne à Ashkelon
Ashkelon : 47 personnes arrêtées dans un coup de filet contre une bande mafieuse. Au cours de ces derniers mois, la police a opéré par l’intermédiaire d’un agent infiltré afin de démanteler une organisation criminelle dans le sud du pays.
Au petit matin, la police a lancé un gigantesque coup de filet qui a permis les arrestations de 47 personnes suspectées de meurtres, trafic de dorgues et trafic d’armes. Les deux chefs de l’organisation sont soupçonnés de tentative de meurtres après que l’agent infiltré ait révélé avoir été payé pour liquider des criminels concurrents. Ces deux mêmes chefs avaient été arrêtés dans le passé pour meurtres mais avaient été libérés par manque de preuve. L’agent infiltré a réussi à recueillir de nom-
breuses données durant son enquête concernant un trafic de drogues (héroïne, cocaïne etc).
Mazal tov ! Kare Schultz, le nouveau PDG de Teva (Israël) est Danois
Il a également pu acheter diverses armes, notamment des pistolets, des explosifs, etc. La police a investi les maisons des suspects du jour au lendemain et a réussi à recueillir des preuves supplémentaires. De plus, des dizaines de véhicules ont été saisis, ainsi que des centaines de milliers de shekels en liquide. La police a également découvert un laboratoire de fabrication de drogues. Les investigations sont encore en cours et d’autres personnes devraient être arrêtées dans les prochaines heures. David Illouz pour http://koide9enisrael.blogspot.fr/
Playsight basé à Tel Aviv passionne le monde du football
Teva, numéro un mondial des médicaments génériques, a annoncé lundi la nomination comme PDG du Danois Kare Schultz, mettant fin à sept mois de vacance à la tête du groupe. « (Le) conseil d’administration a désigné Kare Schultz pour devenir le PDG (…) du groupe », a déclaré Teva dans un communiqué. Le précédent PDG du groupe, Erez Vigodman, avait démissionné par surprise en février, plongeant le groupe dans une crise de gouvernance dans un contexte de mauvais résultats financiers et d’accusation de corruption. Depuis, la direction du groupe était assurée par intérim par le président de son conseil d’administration, Yitzhak Peterburg. « M. Schultz succédera au Dr. Yitzhak Peterburg, qui continuera à assurer les fonctions de PDG par intérim jusqu’à l’arrivé de M. Schultz au sein du groupe », a précisé Teva, saluant l’arrivée d’un « vétéran che-
Playsight est basé à Tel Aviv. Son « SmartPitch » permet aux entraîneurs de montrer aux joueurs des replays instantanés de leur contribution. Le PDG et cofondateur Chen Shachar a dévoilé la version de football de la technologie, lors de la convention Soccerex à Manchester cette semaine et a expliqué les avantages de son BusinessCloud pour les clubs. “Beaucoup de recherches ont révélé que plus tôt vous montrez à un joueur en vidéo ce qui s’est passé, plus les progrès sont rapides et meilleurs ils sont”, a-t-il déclaré. “La technologie a été utilisée pour former des pilotes de chasse israéliens. L’une des choses que nous avons apportées à l’armée de l’air d’Israël, c’était de montrer ce qu’il se passait pendant un entraînement. Il n’y a pas de débat: juste des faits.” “Alors que les joueurs boivent de l’eau et ont une pause, l’entraîneur peut leur montrer ce qui s’est passé sur le terrain en utilisant un smartphone ou une tablette”. L’entreprise a
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débuté dans le tennis et le basket-ball et travaille également avec des équipes dans de nombreux autres sports, comme le hockey sur glace et le handball. Il fournit déjà son système au club Hoffenheim en Bundesliga en Allemagne. Cependant, la clé est de rendre la technologie accessible à tous, selon Shachar. “Nous voulions apporter cette technologie aux sports de la même manière que Nike a apporté des vêtements aux masses”, a-til déclaré. L’entreprise vise donc tous les clubs, des amateurs au professionnels. Le système, qui coûte entre 12 000 $ et 20 000 $ par an, comprend des outils analytiques et peut s’intégrer dans des plates-formes tierces de détection, de suivi et de marquage. “L’un de nos principaux avantages est la facilité d’utilisation: le fait que l’entraîneur et les joueurs eux-mêmes puissent opérer le système est un grand avantage pour un club”. Par Dan Birenbaum – JSSNews
vronné du secteur de la santé ». Âgé de 56 ans, M. Schultz dirigeait jusqu’alors le laboratoire danois Lundbeck, spécialiste des troubles neurologiques, qui a confirmé lundi sa démission. Teva a précisé qu’il déménagerait en Israël. « J’ai hâte de collaborer étroitement avec l’ensemble des équipes de Teva pour bâtir un avenir de réussite pour le groupe et ses actionnaires », a déclaré M. Schultz dans le communiqué. Il prend la tête d’un groupe en difficultés: en août, dans ses derniers résultats trimestriels en date, Teva a annoncé une perte nette de plusieurs milliards de dollars à cause, en particulier, de difficultés sur le marché américain. Poids notable pour le groupe, l’acquisition en 2016 d’Actavis, la branche génériques de l’américain Allergan, ne se révèle pas aussi porteuse que prévu lors de cette opération à 40 milliards de dollars. Sources : www.lefigaro.fr
Signature attendue d’accords commerciaux en Amérique Latine pour Israël Selon rfi.fr. Journaliste à Jérusalem, Guilhem Delteil: « C’est une première pour un chef de gouvernement israélien. Benyamin Netanyahu a entamé hier une tournée en Amérique latine, une première pour un chef de gouvernement israélien. Objectif : se trouver de nouveaux alliés sur la scène internationale. Benyamin Netanyahu a annoncé qu’il s’entretiendrait à la fin du mois avec le président américain Donald Trump en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. C’est la cinquième fois en quinze mois que Benyamin Netanyahu se rend là où aucun de ses prédécesseurs n’avait été. Et le Premier ministre israélien en est fier : cette visite en Amérique latine est « historique », a-t-il déclaré lors du Conseil des ministres. Pour le gouvernement israélien, une nouvelle page des relations avec le sous-continent est désormais ouverte. Loin des épi-
sodes tragiques des années 1990 lorsque deux attentats contre l’ambassade israélienne et un centre culturel juif à Buenos Aires avaient causé la mort de 114 personnes, Benyamin Netanyahu affiche sa proximité avec l’actuel président argentin Mauricio Bacri. Et la colère du président mexicain au mois de janvier après le soutien de Benyamin Netanyahu à la volonté de Donald Trump de construire un mur à la frontière sud des Etats-Unis est du passé, affirment les diplomates israéliens. Cette tournée sud-américaine se veut donc la manifestation d’un rapprochement qui se concrétisera par la signature d’accords commerciaux. Mais Israël espère aussi, avec ces nouvelles alliances, un soutien diplomatique dans les forums internationaux et ainsi casser les majorités condamnant son occupation des territoires palestiniens ».
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L’Indien « Oil and Natural Gas Corp » s’intéresse à Israël
La compagnie nationale indienne Oil and Natural Gas Corp (ONGC) a confirmé sa volonté de participer à l’appel d’offre en cours au Liban pour l’exploitation et la production de pétrole et de gaz offshore, et celui mené en parallèle en Israël, rapporte l’agence Reuters.
Trump rajoute 75M$ d’aide à la défense destinée à Israël !
L’entreprise indienne fait partie des sociétés préqualifiées au Liban pour la première phase d’attribution de contrats concernant les blocs 1, 4, 8, 9 et 10. ONGC a toutefois précisé qu’elle ne présenterait pas d’offres pour les blocs dont la délimitation fait encore litige entre le Liban et Israël, soit les blocs 8, 9 et 10. Car la compagnie indienne a également l’intention de répondre à l’appel d’offre pour l’exploration et l’exploitation de 24 blocs au large des côtes israéliennes (dont aucun ne figure parmi les zones contestées). Au Liban, les compagnies préqualifiées pour la première phase d’attribution de contrats doivent présenter leurs offres avant le 15 septembre. L’annonce des vainqueurs, et la signature des contrats sont prévues le 15 novembre. Agence Reuters Selon LPH : « Après des années de retard, Israël s’engage dans son plus vaste projet
d’infrastructure jamais réalisé avec le développement de l’énorme champ de gaz offshore Leviathan en Méditerranée. La première phase implique un investissement initial de 4 milliards de dollars pour produire 12 milliards de mètres cubes de gaz par an pour les clients nationaux ainsi que, dans un premier temps, les marchés jordanien, palestinien et égyptien. Mais ce n’est que le début. L’investissement éventuel dans le Léviathan et les projets connexes de gazoducs à l’exportation pourrait dépasser 10 milliards de dollars ou plus, avec d’autres clients possibles en Turquie et en Europe. Au cours des dernières semaines, les partenaires de Leviathan, Noble Energy Inc., le groupe israélien Delek Group et Ratio Oil Exploration, ont alloué des financements à des institutions financières étrangères, dont JP Morgan et HSBC. Le consortium Leviathan a signé des accords avec la National Electric Power Co. de Jordan et deux clients israéliens, dont un troisième devrait être annoncé dans les prochains jours. Delek a déclaré qu’il y a des pourparlers avec plus d’une douzaine de clients nationaux et étrangers, et les transactions devraient être signées dans les prochaines semaines ».
Des mafiosi russes mettent le feu à la prison d’Eshel en Israël
L’administration Trump soutiendra les efforts du Congrès pour fournir à Israël plus d’aide que ce qui était garanti dans
le budget de défense officiel négocié par l’ancien président américain Barack Obama.
Trois incendies différents ont été allumés lundi par des membres du gang de
Tanski, qui sont enfermés dans la prison d’Eshel dans le sud d’Israël.
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Immobilier en Israël. Fin de la hausse ou début de la baisse ? lenti à 4,5% en 2017 et devrait encore baisser à 3,8% en 2018 . Est-ce une nouvelle tendance qui est en train de se dessiner, ou s’agit t’il juste simplement d’une correction ? Pour répondre à cette question il convient de voir en détail les raisons de la hausse constante ces 10 dernières années, et de mettre en perspectives le marché immobilier Israélien ces 10 prochaines années. Les raisons de la baisse
Combien d’articles ont déjà été écrits sur le sujet de la hausse des prix de l’immobilier de ces dernières années. Immobilier à la baisse. Nous avons dans un précédent article, déjà évoqué l’initiative du gouvernement mené par Moshe Kahlon visant a faire baisser les prix. Nous ne savons pas si l’on peut dire que cette mesure commence à porter ces fruits, mais l’économiste en chef du ministère de l’Industrie a publié des chiffres au premier trimestre 2017 indiquant que la demande
sur un an avait baissé.Il en est de même de la demande en Avril 2017. En Avril dernier le secteur bancaire a annoncé avoir octroyé 5.800 prêts par mois comparé à une moyenne de 7000 en 2016. Les prix moyens des appartements semblent aussi se stabiliser voir baisser légèrement sur la même période. Roni Brick, président de l’association des constructeurs Israéliens, disait dernièrement dans un interview sur le Jérusalem Post, que le mouvement de hausse avait ra-
Depuis un an, une mesure gouvernementale visant à enrayer la hausse à fait polémique. Il s’agissait de créer une taxe pour les propriétaires à partir du troisième appartements. Le texte de loi prévoyait de fixer d’une taxation a 1% de la valeur du bien par année. Avec un plafond maximal de 18.000 sh par mois. Finalement, La cour suprême d’Israël a décidé de renvoyer le texte de loi car le processus législatif aurait connu des vices de forme, comme cela était l’argument principal des opposants à ce texte. Cependant l’annonce de cette mesure jusqu’à son annulation a pu être l’objet d’un ralentissement de la demande. Une autre raison serait justement cette hausse continue depuis 10 ans à un rythme supérieur à l’augmentation des salaires en Israël, créant ainsi une sorte d’insolvabilité des investisseurs. Aujourd’hui le prix moyen d’un bien est supérieur à 140 salaires mensuels, ce qui est excessif. Ces deux raisons seraient catalyseurs d’une baisse de la demande sur un an. Les raisons de la hausse sans discontinuité La hausse constante depuis au moins 10 ans s’explique principalement pour trois raisons selon Rony Brick, président de l’association des constructeurs israéliens : – Tout d’abord dans la pénurie de terrain. Notons qu’elle se caractérise en majorité dans les métropoles. La situation d’Israël au regard du contexte géopolitique est particulière. Certaines régions comme la « Judée Samarie » ont du mal à se développer. La construction d’un Yishouv nommé « Amichai » dans la région de Shiloh est une première depuis 25 ans. Si un jour le gouvernement décide d’annexer la Judée Samarie, située au cœur d’Israël et couvrant 5.860 KM2 soit plus de 20% de la surface du pays, cela constituera une vraie source d’opportunités immobilières. Aujourd’hui les mises en chantier de la région ne couvrent que 3% du total des mises en chantier du pays. Cependant les prix n’ont tout de même pas cessé de monter dans des localités comme
« Eli » par exemple, ou il y a 15 ans le prix d’un maison était de 85.000 dollars, aujourd’hui à près de 300 000 dollars ! -La pénurie des ouvriers du bâtiment. Israël et la Chine ont signé en mars dernier, un accord sur l’embauche de 6.000 ouvriers du bâtiment chinois pour répondre à la pénurie de logements à l’origine d’une très forte hausse des prix de l’immobilier. – Notons aussi l’apport constant de nouvelles régulations coûteuses pour les constructeurs, les contraignant à relever leurs prix. La pénurie structurelle de logements en Israël est de 149.000. En 2016, 58.000 logements ont été construits, sur ces 5 dernières années la moyenne annuelle a été de 54.000. Pour que cette pénurie cesse dans les 10 prochaines années il faudrait construire environ 75.000 unités par an. Toujours selon les calculs du département économique de l’association des constructeurs israéliens, en 2050 le pays aura besoin de 3 millions de logements supplémentaires, ce qui veut dire doubler le parc actuel. Est ce que les prix peuvent encore monter? Bien sur cela dépend des régions et de leur stade de développement. Sera-t-il encore possible de doubler la valeur de son bien sur la Tayelet de Tel Aviv ou les prix peuvent atteindre 100.000 Nis du mètre carré, pas si sur. Certains promoteurs comme « EWAVE » misent aujourd’hui sur le Sud de Tel Aviv avec des quartiers comme «Neve Shaanan » ou les prix sont encore proches de 30.000 Nis du mètre carré. Pour environ 1 million NIS il est possible d’acquérir sa résidence principale dans de nombreuses localités autour des villes. En Israël les lieux d’opportunités ne manquent pas, dans le sud par exemple à Beer Sheva avec la création, dont fin 2018, d’un lac de 90 Dounam, contribuant à attirer touristes et nouveaux résidents dans la région du Neguev. Pour le Nord d’Israël, il suffirait que le gouvernement décide d’améliorer ou de créer de nouvelles infrastructures ferroviaires, rendant plus accessibles les grandes métropoles pour que ces régions explosent. N’oublions pas qu’Israël ne répond pas aux critères traditionnels de la logique cartésienne d’autres pays. Investir en Israël, parce que c’est un pays jeune, comporte en tous cas très certainement plus d’opportunités immobilières qu’en France.
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Etudes israéliennes pour comprendre les voix signalétiques du stress
Le stress coûte, tant en vies humaines qu’en ressources financières pour nos sociétés. Plusieurs études israéliennes ont été publiées ces derniers mois pour comprendre les voix signalétiques du stress. Les recherches menées par l’Institut Weizmann ont mis en évidence des mécanismes du stress en identifiant des groupes de neurones ou des molécules d’intérêts capitaux dans deux modèles très importants en biologie : le poisson zèbre et la souris. 300 millions d’individus souffrent de dépression dans le monde. 800 000 suicides ont été référencés en 2014, ce qui est, chez les 15-29 ans, la deuxième cause de décès [1]. On estime que dans la zone euro, le stress au travail coûte au moins 20 milliards d’euros pour les états membres [2]. Mais le coût du stress est bien plus difficile à évaluer que cela. En 2009, l’académie des Nobel récompensait la découverte des télomères des chromosomes et leur importance pour lutter contre le cancer [3]. Depuis ces recherches, il a été mis en évidence que le stress attaque nos télomères [4]. Ce mécanisme bien connu de protection a d’ailleurs valu un prix Nobel de médecine en 2009. Le stress est donc impliqué dans les causes de cancer. Il est donc urgent de comprendre
quels sont les mécanismes en jeu. Le stress est défini comme un état réactionnel de l’organisme soumis à une agression brusque. Il est donc présent sous de très nombreuses formes. Ici nous nous attacherons principalement au stress social, la peur de découvrir l’autre ou un nouvel environnement. Pour étudier le rôle d’une molécule dans un organisme vivant, la première étape consiste généralement à muter l’organisme et observer les effets de l’absence de la molécule étudiée. Mais comment faire lorsque la protéine à étudier est acteur du développement embryonnaire chez l’organisme et que ce dernier n’est plus viable si l’on retire cette molécule ? C’est le cas du facteur de transcription orthopedia (Otp), qui régule, entre-autre, le développement neuronal de l’embryon. Le poisson zèbre est un sujet d’étude remarquable pour l’étude d’Otp. En effet, il possède deux gènes responsables de la création d’Otp. Les gènes peuvent donc être mutés indépendamment. La suppression des deux gènes rend le poisson non viable, mais en en supprimant un seul [5], le poisson reste viable et il est possible
d’observer les comportements du poisson à l’âge adulte. Ce sont ces mutants qui ont été observés par le professeur Levkowitz et son équipe. Dans ce cas précis, le poisson adulte présente les symptômes de l’anxiété et de stress : manque d’interaction avec les autres poissons et absence d’exploration de l’aquarium. Cette étude montre qu’Otp est responsable de la production de deux hormones : l’ocytocine et le CRH. La première hormone a un rôle connu pour la régulation du stress et la modulation de l’appétit ; la deuxième est responsable entre autres de la réponse face à l’anxiété et au stress. Grâce à cette étude approfondie et aux propriétés remarquables du poisson zèbre, les scientifiques ont pu observer directement les groupements de neurones qui peuvent ainsi être activés ou désactivés pour produire le sentiment de stress, ou au contraire un comportement social. Une seconde étude, cette fois menée par le professeur Alan Chen et son équipe, s’attache elle aussi au stress mais cette fois-ci chez la souris. Une nouvelle petite molécule a ainsi été identifiée : urocontin-3. Elle aurait une importance capitale dans la régulation de notre anxiété sociale [6]. En effet, urocontin-3 est capté par un récepteur situé à la surface du neurone et devient initiatrice
d’une batterie de réponses de notre cerveau. Pour tester ces effets sur la souris, le spécimen est placé dans un labyrinthe avec des souris soit qu’il connaît en grandissant avec elles, soit qui lui sont totalement inconnues. Les effets du taux d’urocontin-3 chez la souris sont étonnants : lorsque la souris a un grand niveau d’urocontin-3, elle prend contact avec ses congénères, qu’elle les connaisse ou pas. En revanche, lorsque les récepteurs neuronaux de l’urocontin sont désactivés, la souris reste avec les membres de sa famille et ne prend pas contact avec les souris inconnues. Les scientifiques ont donc là encore découvert un moyen d’influer sur la capacité d’un animal à se sociabiliser. Cependant, toutes ces études sont réalisées sur le monde animal. De tels mécanismes existent-ils chez l’être humain ? Il est encore trop tôt pour répondre à cette question. Ce qui est certain, c’est que vu les enjeux de santé publique et les enjeux financiers, un effort scientifique particulier sera porté sur cette question dans les années à venir. Rédacteur : Samuel Cousin, post-doctorant à l’Institut Weizmann http://www.diplomatie.gouv.fr
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Tichri : Gourmandises de fête, épisode 2 !
Chers lecteurs, la rédaction croit pouvoir affirmer sans conteste qu’il y a parmi vous bon nombre de gourmands et de gourmandes, au vu du succès incroyable que connaît notre dossier Cuisine de Fêtes ! Cette semaine, c’est Sarah Haddad, très connue, sur les réseaux sociaux, sous le pseudonyme de Clochette Sanoey, qui reprend le fil de cette jolie initiative de partage avec la recette du boulou de sa mamie. Un souvenir d’enfance qui sent bon la fleur d’oranger, la transmission et la nostalgie ! Ingénieure commerciale dans le domaine de la formation professionnelle, Clochette, maman dévouée de deux chouettes petits bonhommes, est aussi une cuisinière accomplie et une gourmande. Créatrice du groupe Fée tourner tes recettes, sur Facebook, cette fan invétérée de la fée Clochette porte avec la bonne humeur et le sens de l’autodérision qui la caractérisent, un regard aussi astucieux que décomplexé sur ce qui, pour certains, est une corvée quotidienne et pour d’autres une passion érigée en art : la cuisine.
Recettes traditionnelles, astuces pour faciliter la routine, menus pour bluffer les maris, les petits et même les belles-mères, sur le groupe de Clochette, on cuisine en s’amusant, en se lançant des défis, et sans se prendre au sérieux ! Mais attention, les fêtes, c’est doublement sacré ! Alors si les membres du groupe ont proposé de superbes recettes à base de figues, pour coller à la thématique plats typiques de Rosh Hashana, la semaine dernière, Clochette, elle, revisite pour Israël Actualités, un grand classique de la table juive tunisienne, le boulou de mamie et nous livre, ainsi, son petit secret pour que la douceur de l’enfance s’invite inévitablement à sa table de Rosh Hashana ! Emouvante, sa petite anecdote va immanquablement vous faire verser une petite larme. Séchez-la, souriez… Et croquez ! Il est incroyablement bon le boulou de mamie !
2 ou 3 œufs ½ verre d’huile d’arachide 1 poignée de raisins secs 1 cuillerée à soupe de zeste d’orange haché 2 cuillerées à café de grains d’anis 4 cuillerées à soupe d’eau de fleur d’oranger ou le jus d’une ½ orange 1 jaune d’œuf 50 g de graines de sésame ou d’amandes effilées
pains ovales ou un seul grand. Si la pâte est trop moll, la mettre dans un mouleà cake. Badigeonner avec le jaune d’œuf délayé d’un peu d’eau et saupoudrer de graines de sésame ou d’amandes.
Recette
Traditionnellement, ce gâteau, mi-cake, mi-biscuit se mange après la rupture du jeûne de Kippour, accompagné de confiture de coing, avec une citronnade ou un café.
Préchauffer le four à 180° (therm. 6) Mélanger la farine avec la levure et ajouter le sucre. Incorporer les œufs et l’huile en malaxant à la main. Ajouter les raisins, le zeste d’orange haché, les grains d’anis et l’eau de fleur d’oranger ou le jus d’orange et pétrir pendant 10 minutes. Former deux
Placer les gâteaux dans le four chaud et faire cuire 40 minutes environ. Un peu avant, enfoncer un couteau dans le gâteau. Si elle ressort sèche, le gâteau est cuit.
Lorsque l’on utilise de la farine complète, il est possible de remplacer les raisins par des abricots secs et des pépites de chocolat.
Le boulou de mamie, par Sarah Haddad alias Clochette Sanoey « Voici le boulou de ma mamie. C’est le gateau que nous mangeons chez nous à la sortie de Kippour, mais c’est aussi et surtout mon gâteau préféré depuis toute petite. Quand j’allais voir ma mamie Z’l le matin, elle me servait toujours un petit bout de boulou avant que j’aille à la Fac ou, plus tard, au travail, avec un petit verre de café. Quand je fais le boulou, l’odeur de la fleur d’oranger me fait systématiquement retomber en enfance... Le pouvoir des odeurs ! Aujourd’hui j’ai appris à le faire quasiment comme celui de ma mamie... » Ingrédients 500 g de farine (type 85, c’est meilleur) 1 sachet de levure 1 tasse à café de sucre
Oui oui ! La Palestine est la destination touristique la plus dynamique pour 2017 Pour se faire une idée de ce qui s’y passe, tous en Palestine ! Tourisme en Palestine ? Cela peut paraitre quelque peu burlesque et pourtant rien n’est plus à la mode actuellement que se rendre à Bethléem et pas seulement pour les touristes chrétiens. Rien n’est plus dans le ton que d’admirer, vue du côté palestinien, la barrière de sécurité plus taguée que femme de mauvaise vie ! Ainsi cette séquence-image filmée et mise en scène, (terriblement mise en scène) par ARTE. http://info.arte.tv/fr/la-palestine-terreprisee-des-touristes Un « petit film de 2 minutes 35 » qui raconte
comment tant de français mais aussi de polonais et de taïwanais ont été récemment débarqués sur la terre de Palestine, des nuées de touristes qui ne voient que jeunesse riche s’ébrouer tous azimuts au milieu de célébrités de tous poils. Et de mettre en avant la beauté du paysage. Et de se dire ravis que leur lieu de voyage soit homologué « destination touristique la plus dynamique en cette année 2017 par les responsables du tourisme international .». Une scène de la vie courante reproduite dans un article publié par l’Association France Palestine Solidarité, le 9 septembre dernier. Voilà qui est curieux lorsque dans le même temps cette même Palestine revendique
le pitoyable statut de «Paria» et proteste contre la mainmise sécuritaire israélienne, son manque de liberté de mouvements etc. ! L’un et son contraire, il lui faut choisir. Elle ne peut jouer le rôle de la victime et celui de l’agresseur dans le même temps, au même endroit sans se discréditer aux yeux de gens un tantinet sérieux… exceptés tous les tendancieux antisémites et antisionistes dont le nombre ne cesse de croitre et enlaidir le paysage actuel. Non, vraiment la Palestine se doit de choisir ! Il lui faut décider quelle image lui va le mieux au teint : Cracher sur les soient-disant colons ou profiter de la manne du tourisme israélien (comme l’évoque sans état d’âme Fadi Kattan, un hôtelier consultant
dans le secteur du tourisme). Art de vivre palestinien, festival de musique résolument européo-moderniste, jeunesse plus qu’aisée, qui sont donc les malheureux islamistes incultes autant qu’analphabètes obligés de se faire exploser pour nourrir leurs familles des bienvenues-bienheureuses « allocations suicides » mais surtout pour montrer au monde entier l’horreur de vivre sous la botte israélienne ?
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Il rencontre celle qui lui a sauvé la vie pendant la Shoah
« J’étais effrayée, parce que les Allemands annonçaient dans la rue ce qui se passerait si quelqu’un sauvait un Juif, » raconte Krystyna Jakubowski, une vieille polonaise de 86 ans, qui se souvient du temps où sa famille cachait un Juif, Michael Hochberg. Un survivant de l’a Shoah vivant à Haïfa a rencontré à New York la femme polonaise qui l’a sauvé. Michael Hochberg, 77 ans et Krystyna Jakubowski, 86 ans, se sont revus à l’aéroport John F. Kennedy lors d’un événement organisé par la Fondation Juive pour les Justes. Hochberg était assis tenant la main de Jakubowski : « Il était un très joli garçon et il était très gentil, nous n’avions pas de problèmes avec lui, il était sage comme peut l’être un enfant, » a déclaré Jakubowski avec un sourire, et en polonais. « Mais j’avais peur, parce que les Allemands avaient annoncé dans la rue ce qui se passerait si quelqu’un cachait un Juif. La punition était la mort. » Quand il avait quatre ans, sa famille l’a jeté par-dessus le mur du ghetto juif de Varsovie dans les bras d’un ami afin qu’il ne tombe entre les mains des nazis. Heureusement, car les Juifs parqués par centaines de milliers à l’intérieur du ghetto ont ensuite été envoyés au camp d’extermination de Treblinka. Depuis deux ans, l’enfant vivait avec Rozalia et Jozef Jakubowski, des amis de sa famille, avec leur fils et leurs trois filles, dont Krystyna, et un adolescent. Hochberg avait été sauvé du ghetto de Varsovie bien avant le soulèvement de 1943 qui a provoqué l’incendie. Il regardait le feu dans le ghetto depuis le balcon de l’appartement des Jakubowski, alors qu’à son insu, ses parents étaient assassinés. Très peu de gens ont aidé les Juifs
Hochberg n’avait pas l’autorisation de quitter l’appartement des Jakubowski de peur d’être dénoncé en tant que Juif. La seule fois où il est allé dehors, c’était lors d’une soirée où il faisait trop sombre pour que quiconque puisse le voir. « Très peu de gens ont aidé les Juifs, » a déclaré mercredi Hochberg. « Dans la tradition juive, dites-vous, celui qui sauve une seule âme sauve le monde entier. »
Jozef Jakubowski, qui a lutté contre les nazis en tant que membre de la résistance polonaise, a été tué au combat. Le reste de la famille, y compris le garçon, ont été contraints de quitter la ville pour la campagne, pour s’y cacher: « C’est là-bas que ma mère est morte. » « A la fin de la guerre, je suis venu embrasser tout le monde, car que je devais partir, » a déclaré Hochberg, qui a grandi après la
guerre dans un orphelinat juif, dans la ville de Otwock, puis a finalement émigré en Israël, où il a eu trois fils et huit petits-enfants. La Fondation Juive pour les Justes, une organisation sans but lucratif qui a organisé la réunion, a fourni plus de 36 millions de dollars en aide financière à quelque 500 Justes âgés et nécessiteux, vivant dans 20 pays différents, qui ont aidé le peuple juif durant la Shoah.
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Amir Lapid, délégué d’Israël et Directeur général du Keren Hayessod France « La communauté juive française est la plus chaleureuse ! »
Amir Lapid, 48 ans, marié, 3 enfants, a pris ses fonctions un peu avant l’été, en tant que Directeur Général du Keren Hayessod France. Il remplace, à ce poste, Yoan Smadja, dont l’incroyable travail pour faire revivre la marque Keren Hayessod et pour imposer l’institution dans le paysage communautaire français est unanimement salué. Amoureux de la France depuis qu’il y a fait ses études, juste après l’armée, Amir Lapid se décrit comme un « Français d’adoption », un Israélien pur souche, mais très attaché à ce lien qu’il a créé avec les juifs français. Militant sioniste farouche, il fut d’ailleurs, après sa parenthèse estudiantine, de retour en France, entre 2005 et 2008, en tant que Directeur du département de l’alyah, au sein de l’Agence juive. Après une carrière dans le privé, en tant que consultant et directeur marketing, Amir Lapid a fait le choix de revenir en France pour œuvrer à l’avenir du peuple juif et de l’Etat d’Israël, à la tête du Keren Hayessod France. Quelles sont ses motivations, ses buts, ses envies pour l’institution. Comment voit-il sa mission et l’évolution de l’organisation dont il a la charge ? Nous lui avons posé toutes ces questions… Il y a répondu avec franchise, dans un français absolument parfait mais avec un sens de l’humour au flegme presque britannique ! et 2008, lorsque je travaillais au sein de lution, les embouteillages, l’antisémi- Smadja, et par les équipes en poste. Je salue l’agence juive à la promotion de l’alyah. tisme… d’ailleurs le fantastique travail accompli en Mais se déraciner lorsqu’on est un jeune Et d’apprécier Israël bien plus encore en si peu de temps. Paradoxalement le Keren seul qui a pour seule possession un sac à dos rentrant à la maison ! (il rit). Israël non plus Hayessod est une marque très ancienne, une et déplacer un quadragénaire avec femme et n’est pas un pays parfait : c’est un pays institution centenaire qui a fait partie des enfants, ce n’est pas la même responsabili- qui connu de formidables avancées écono- fondateurs d’Israël. C’est au Keren Hayesté, la même difficulté. Je dirais, cependant, miques, technologiques, mais il y a encore, sod que l’on doit des rues, des villes entières que la cause en vaut la peine et que le poste des fractures sociales, des poches de mi- en Israël. Que l’on doit en partie El-Al, la que j’ai la chance d’occuper est formidable. sère ou l’Etat, hélas, est impuissant à agir, compagnie d’aviation israélienne ou encore Pour tout vous dire, je rêvais de l’occuper il parce qu’il ne peut être partout. Le Keren l’orchestre philarmonique. Pour autant, elle y a déjà 10 ans, lorsque j’étais ici au sein de Hayessod est là pour ça, pour aller plus loin, a œuvré sous la bannière de l’Appel unifié plus profond, sortir les gens de la détresse et en tant qu’institution indépendante, autol’Agence juive ! et donner au peuple d’Israël un autre futur. nome, elle n’existe aux yeux du grand puContrairement à votre prédécesseur Œuvrer pour le Keren Hayessod et en s’ap- blic que depuis 4 ans. Il faut donc encore Yoan Smadja, vous êtes né en Israël, vos puyant sur la communauté juive française, travailler pour la faire connaître, l’installer attaches avec la France ne sont pas fa- travailler avec elle à l’avenir d’Israël, c’est dans le paysage communautaire et instituAmir Lapid, bonjour. Quant on est un miliales. Pourquoi avoir choisi la France un très beau défi. tionnel français. Et pas seulement d’ailleurs. sioniste convaincu, un farouche défen- pour œuvrer à l’avenir d’Israël ? seur de l’Etat d’Israël, qu’est-ce qui La France fait partie de moi. J’ai la chance Vous portez un attachement sincère à la C’est-à-dire ? donne envie de quitter son pays pour la d’être francophone, j’ai l’expérience de la communauté juive française, malgré cer- J’aimerais la sortir, peut-être, du cadre uniFrance ? langue, du terrain de la communauté, pour tains clichés qui ont pu désarçonner les quement communautaire. Il y a des gens C’est un choix, de fait, qui n’est pas évident. toutes ces raisons, le Keren Hayessod m’a Israéliens notamment cet été ? qui ont l’amour d’Israël, qui voient Israël Bien sûr, la France est un pays dans lequel fait confiance. Pour moi, c’est une chance, C’est anecdotique. Ce que je sais moi, c’est comme une bulle de démocratie et de proj’ai vécu, à plusieurs reprises, que j’appré- pour mes enfants, mon épouse, c’est une oc- que la communauté juive française est l’une grès au sein du chaos proche-oriental et cie. J’ai créé des liens forts avec beaucoup casion de voir d’autres horizons. des plus chaleureuses. Elle est très appré- qui veulent qu’Israël vive et prospère hors de gens en France, lorsque j’étais étudiant, ciée en Israël, parce qu’elle est très soli- des frontières de la communauté juive. Ce puisque c’est ici que j’ai fait mes études, De découvrir la grisaille, la pluie, la pol- daire, à nos côtés dans les moments diffi- sont aussi ces donateurs, ces gens que je au sortir de l’armée, mais aussi entre 2005 ciles et même dans les abris anti-bombes veux rapprocher du Keren Hayessod. Je quand les missiles pleuvent sur Israël. Son veux aussi m’adresser en priorité à tous les lien avec Israël est très fort, et à l’inverse, le segments de population, en particularité les lien que je ressens avec cette communauté jeunes et les très jeunes. La jeunesse doit est tout aussi solide. Je crois qu’on peut dire connaître, aimer Israël et savoir qu’Israël que je suis Français d’adoption ! fait partie de son identité. C’est donc à renforcer nos programmes jeunesse que je veux Vous êtes à nos côtés pour quelques an- œuvrer, notamment avec le dispositif Masnées. Comment voyez-vous votre mission sa, qui offre des opportunités magnifiques ! et l’institution que vous avez l’honneur Enfin, je voudrais que le Keren Hayessod de diriger ? devienne un partenaire officiel de premier La mission d’un président dure, en général, plan, au sein du paysage associatif. Beau3 ans et j’ai envie, pour le Keren Hayessod coup de structures collectent pour Israël et France, de m’inscrire au cours de ces 3 an- j’aimerais vraiment que le Keren Hayessod nées, dans une continuité par rapport à ce soit connecté à chacune d’entre elles. Nous qui a été fait par mon prédécesseur Yoan devons œuvrer pour plus d’unité…
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Le président Azerbaïdjanais a gracié le blogueur Russo-Israélien Alexander Lapshin
Moscou et Amman affirment discuter d’une « zone de sécurité » en Syrie Le président Azerbaïdjanais Ilham Aliyev a annoncé lundi avoir accordé son pardon au blogueur Russo-Israélien Alexander Lapshin, qui avait été condamné en juillet à trois ans de prison pour avoir franchi illégalement la frontière pour se rendre dans le Haut-Karabakh, une région contrôlée par des séparatiste du pays……Détails……… La grace est entré en vigueur immédiatement après avoir été prononcée.
Lapshin, âgé de 40 ans, avait été arrêté par la police dans la capitale Biélorusse, Minsk, en décembre 2016, à la demande de Bakou, puis il avait été extradé vers l’Azerbaïdjan, où les autorités avaient déposé des accusations contre lui en raison de son voyage dans le Haut-Karabakh, via l’Arménie. L’extradition du blogueur avait eu lieu au milieu de tensions entre la Russie et la Biélorussie, ce qui avait donné à cette affaire Lapshin un aspect hautement politisé.
Le cessez-le-feu négocié par la Jordanie, la Russie et les Etats-Unis dans le sud de
la Syrie est globalement respecté depuis son entrée en vigueur le 9 juillet.
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Soupçonné de corruption, Arieh Deri, le ministre de l’Intérieur israélien est interrogé pour la cinquième fois par la police
Le ministre de l’Intérieur et également leader du parti religieux Shas est arrivé au siège de l’unité Lahav 433 pour être interrogé pour la cinquième fois. Deri, qui a déjà été reconnu coupable de corruption dans le passé il y a une vingtaine d’années, et qui a purgé près de trois ans de prison, est encore soupçonné de corruption, d’évasion fiscale et d’implication illicite dans l’élection d’un responsable
religieux local. «J’ai coopéré pleinement et j’ai répondu à toutes les questions», a déclaré Deri à la suite d’un interrogatoire prolongé. « Comme je l’ai dit, j’ai confiance dans la loi et dans son application et je demande au public d’être patient et de respecter l’enquête. Avec l’aide de Dieu, je continuerai à servir l’Etat de toutes mes forces ».
Pour une fois, israéliens et palestiniens…ensemble Une info plus que productive ! Et c’est ce que l’on souhaite également à cette initiative israélienne rendue possible avec la collaboration d’agriculteurs venus des Territoires de Judée Samarie, des régions de Hébron, Qalqiliya, Tubas et Jénine, pour se perfectionner à la culture de l’avocat qu’ils produisent déjà sur leurs terres. Un groupe d’agronomes et d’ingénieurs agricoles venus des Territoires, composé à 40% de femmes, se sont rendus à l’Institut international de gestion de la Galilée (GIMI) à Nahalal, dans le nord d’Israël afin de parfaire leurs connaissances et leurs techniques quant à la culture de l’avocat. Un fruit délibérément choisi compte tenu des succès qu’il remporte sur le marché mondial, la demande se faisant toujours plus croissante pour cette opulente baie que certains aiment à nommer « or vert ». Quand l’avocat réconcilie israéliens et arabes Au cours de ces journées, les participants ont pu visiter des plantations situées dans le nord du pays à la rencontre des agriculteurs israéliens. Ils ont exprimé le souhait de pousser leurs exportations d’avocats
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au-delà des pays arabes qu’ils touchent déjà pour atteindre l’Europe, sachant que les exportations israéliennes ont atteints le seuil des 100 000 tonnes ces dernières années, soit près d’un tiers du marché de l’avocat en hiver à l’intérieur des seules frontières de l’Union européenne. Qui finance ? Lors de ce programme, le professeur Yaïr Hirshfeld, l’un des initiateurs des Accords de paix d’Oslo, a pris la parole pour préciser les possibilités de coopération agricole et leurs implications en faveur du processus de paix entre l’État hébreu et les populations résidents dans les Territoires. Ce programme a bénéficié de plusieurs sources de financement, notamment du Département du processus de paix au MoyenOrient au sein du ministère israélien des Affaires étrangères, en coopération avec le « Galilee International Management Institute » et avec l’Union européenne par l’intermédiaire de la Fondation de la coopération économique.
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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza
« Danser sur un volcan » une vision du demain, un livre de Nicolas Baverez. Je dois l’avouer, j’ai feuilleté le livre, m’arrêtant à certaines pages, les lisant en diagonale, un livre majeur qui veut comprendre les enjeux du XXI °siècle. Si nous ne dansons pas, nous risquons d’exploser. Ca réveille en nous un sentiment d’angoisse, on pense plus facilement à nos enfants, à ce nouveau monde féroce qui sorti de l’horreur d’une dernière guerre mondiale se voit à nouveau confronté à une autre terreur, si il ne s’agissait que d’une seule, elle pourrait se régler, mais elle est multiforme. La diagonale du mal a laissé des racines sinistres au cœur de chacun et pourrait se combattre si à l’unisson notre civilisation cherchait à se convaincre que notre mode de vie est le meilleur, le plus apte à imposer son cycle vertueux de l’angélisme sociétal. Non, nous sommes sur des poudrières qui attendent l’explosion, les nationalismes exacerbés sont une revanche lorsqu’ils furent asservis durant des décennies par les grands « empires » ne sont en rien comparable avec ce qui peut arriver. Aujourd’hui, c’est la loi de la conquête, une hégémonie du terrain et des idées vindicatives et impitoyables. En politique, en horreur, en terreur tout peut se produire. Un constat facile, une voiture bélier à Nice 85 morts, le même scénario à Barcelone 16 morts, Berlin, Londres, et cela à répétition, la liste est longue de ces attentats cruels dont la mouvance médiatique enterre les moins visibles. Et des attentats déjoués dont on nous ressasse la probabilité mortifère à laquelle nous avons échappé comme un succès de nos services de renseignement. Ces « poudrières » terroristes qui mettent en émoi l’Occident a commencé par une intifada en Israël, une intifada « celle des pierres » depuis cela n’a jamais cessé. Elle a seulement changé son mode d’emploi, s’adaptant à nos faiblesses défensives et humaines, avec ce qui nous fait le plus mal la vie de nos enfants, ces deuil implacables que nous cessons de porter depuis des siècles et cela avec la complaisance
maléfique d’un l’Occident complice. Combien faut-il encore de victimes ? Combien de vagues d’attentats, pour en saisir l’ignominie et comprendre que cela ne s’arrêtera pas d’un claquement de doigt ou une décision du Conseil de Sécurité de l’ONU? Enfin, comprendre que l’enjeu est planétaire ! Des ripostes « disproportionnées » disent ils, condamnées par une Europe immorale et partiale, peureuse et lâchement incapable de choisir son camp. Des clichés et une repentance d’un passé doctrinaire suite aux grandes guerres du siècle précédent. La culpabilité, une faiblesse qui entrave leurs réflexions. Cette Europe veut avoir « les mains propres » un peu à la Ponce Pilate, laissant les juifs disposés de leur futur et de faire face seul à ces monstres d’une autre civilisation qui stratégiquement aiguisent leurs armes avant d’affronter une Europe de bons conseils, diplômée à des jugements subversifs et fallacieux à contre courant de la réalité. C’est ainsi, l’Europe, ce vieux continent n’a pas toujours été un exemple, alors, on se flagelle, on se hait, mais nous restons des « gentlemen de la bonne parole ».Dans les pays de l’ex Yougoslavie, une guerre civile, une guerre ethnique, une guerre cruelle, un génocide à petite échelle qui a défrayé les médias et le monde. Qui s’en souvient ? Sur un petit territoire 2 ou 3 états ont vu le jour et leur accès à l’ONU se joignant à une EU économique. Poudrière en Asie avec Kim Jong le président à vie de la Corée du Nord, un état voyou, qui joue avec la bombe atomique et menace le monde : mais il a des parrains dont le poids politique sur la scène internationale en font des interlocuteurs difficilement incontournables. Pékin défend toujours une solution diplomatique, sa crainte est de voir dans un futur proche les deux Corée réunifiés et mettrait Séoul et ses alliés USA à sa frontière. La Russie est un contrepoids indétrônable face à l’indignation de l’UE, du monde et joue sa partition en despote éclairé. Plus fort, que les USA, poker menteur ou véritable menace existentielle
entre deux personnalités imprévisibles, entre « le feu et la fureur » le président Trump cherche une stratégie cohérente. C’est le résultat d’avoir cédé au chantage Nord Coréen pendant 25 ans et pourtant « le dialogue n’est pas la réponse » mais « le maintient optimal de l’option militaire pour appuyer la diplomatie US. » Par la parole de la présidente des Affaires Etrangères de l’UE Fédérica Mogheri parlent de sanction à l’encontre de la Corée du Nord, c’est à rire ! Le petit « David » européen face à un « Goliath » coréen dopé à l’EPO, qui n’a que faire de sanctions qu’elles soient de l’UE, de l’Occident et du reste du monde, sa stratégie, loin d’être ambigüe est elle un bluff d’apocalypse planétaire ? Serait- on à l’aube d’un clash nucléaire, that is the question ? Un peu la situation d’Israël, il y a quelques années lorsque l’Iran se targuait d’utiliser à plein régime ces centaines de centrifugeuses sur l’uranium enrichi afin l’élaborer sa bombe « H », et de mettre à feu et en cendres l’état d’Israël. Période charnière ou les USA de Barak Obama firent faux bons à Israël qui voulait en découdre avec cette menace et dans le même temps ratifia un accord international historique le 14/7/2015 sur le nucléaire iranien. Qui n’a pas freiné la dangereuse épopée atomique de l’Iran de progresser. Tout comme, le recul inqualifiable des USA, elle s’est défilée de ses responsabilités alors qu’elle était liée à la France pour frapper la Syrie d’Achar El Assad, quand ce dernier eut dépassé la ligne rouge en employant des gaz sur ceux qui prônaient un régime avec plus de liberté face à despote agréé par la communauté internationale laissant seuls les Français entreprendre une action qui aurait pu empêcher au monde l’effrayante avancée de l’Islam radicalisé au nom sinistre de Daech l’acronyme de l’Etat Islamique. Poudrière islamique, les vagues incessantes de refugiés authentiques ou ceux à la recherche d’un autre espace de vie ? Décomposition de nos socié-
La révolution Sitruk main aux Docks à Aubervilliers. Elu à quarante-quatre ans Grand Rabbin de France – mandat qu’il aura exercé de 1987 à 2008 - Haïm Sitruk aura incontestablement marqué le judaïsme français dont il a su avec charisme et génie accompagné la profonde transformation. Car la communauté juive dont il hérite au début des années 90 aura subi une des plus grandes mutations de son histoire avec la montée du fait religieux accompagnée notamment par une multiplication des lieux d’études, des synagogues, des écoles juives, des restaurants cacher. Sans oublier un attrait de plus en plus fort pour Israël marquée une alyah puissante. Un an après son décès, les hommages se succèdent en mémoire de l’ancien Grand Rabbin de France, Joseph Haïm Sitruk. La communauté de Cachan lui a ainsi donné dimanche le nom de sa synagogue et un grand rassemblement lui a été consacré le lende-
A ceux qui lui reprochaient son orthodoxie, il aimait à dire non sans humour « le mot religieux ne fait pas partir de mon vocabulaire ». Tout au long de son sacerdoce, prenant en compte les évolutions de la société, il a cherché à faire découvrir la Torah « s’adressant à tous et à chacun », notamment à la jeunesse qui
se pressait dans les synagogues pour l’écouter ou lors de grands rassemblements populaires comme les Yom Hatorah. « Les gens comprennent aujourd’hui qu’ils ont plus besoin du judaïsme que le judaïsme n’a besoin d’eux. » disait-il au journal Libération à l’occasion de la 4ème édition de Yom Hatorah au salon du Bourget. Après un grave accident vasculaire cérébral en 2001, celui qui se décrivait comme un survivant avait repris sa mission avec un courage qui suscitait l’admiration de tous. Joël Mergui disait à Cachan à son sujet : « Son travail patient, acharné et déterminé a payé Dans ses deux décennies, le judaïsme français s’est modifié totalement. » Son empreinte profonde sur la communauté et son message toujours d’une grande actualité ne sont pas prêts de s’effacer. Jack-Yves Bohbot
tés, sans soucis d’une intégration, attendant les privilèges et en attente de notre humanisme délétère que notre politique actuelle ne veut assumer par une loi contractuelle, sans pour autant qu’elle soit un blasphème pour notre conscience démocratique. Poudrière sociétale dans les écoles de la République, la montée du religieux, le fanatisme frappe à la porte de nombreux établissements scolaires, imposant ses signes et ses normes dans l’espace éducatif, en totale contradiction avec notre laïcité totalement prise au dépourvue bien que récurrente et ne donne lieu à aucune tentative de rétablissement de l’autorité de l’état. A cela, peuvent s’ajouter d’autres poudrières toutes aussi dangereuses, car elles sont sémantiquement abordées. Revenons à notre Israël et à ses contradictions. Tandis que Bruno Le Maire en visite en Israël, il estime que compte tenu de l’amitié qui lie nos deux peuples, les échanges commerciaux sont en deçà de ce qu’ils devraient être : d’un autre côté, malgré nos contraintes budgétaires, la France accordera une aide de 40 millions d’euros à l’AP, dont 16 millions à une aide directe aux Palestiniens. Sa visite à Ramallah il dit « la volonté d’apporter son aide au développement économique des territoires occupés, les Palestiniens en ont besoin. » En ont besoin, pour payer les familles des martyrs palestiniens emprisonnées ou morts ? La pertinence de cette aide demeure incompréhensible et n’apporte aucune visibilité à une paix prochaine, quelqu’en soit le scénario final. Une certaine idée de l’amitié franco israélienne ! Israël rend hommage à ces sportifs massacrés lors de JO de Munich de 1972 et l’AP par la voix de son président Mahmoud Abbas glorifie les auteurs de ce massacre. Qui a élevé une protestation ? Deux états, un rêve absurde ! Bernard Korn Brzoza
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Curiosité n’est pas défaut
Quand l’ONU voyage J’aimais bien GUTERRES! Je ne doute pas de la sincérité de son émotion, à la suite de sa visite à Gaza! Émotion liée au blocus ! AUSSI, Je lui en veux de se concentrer sur le blocus, mais de ne pas dénoncer les chiens solitaires, Qui jouent du couteau, comme d’autres jouent aux dés, Qui jettent leur voiture comme les auto-tamponneuses, a la fête foraine, sur des femmes, des enfants, des civils ou des militaires. Qui se font exploser, au milieu de la foule. Qui déciment une population paisible et courageuse, à dose homéopathique. Le tout, dans la plus stricte indifférence. Mais je lui en veux aussi, car à ce niveau de responsabilité, il se laisse guider comme un toutou docile, de bidonville en bicoque délabrées, que le HAMAS entretient avec beaucoup de soins, mais ignore les villas construites avec l’argent de l’Europe, Les hôtels de luxe, les palaces, les SPA... Je lui en veux d’ignorer les statistiques qui placent Ramallah Nazareth, Bethlehem et
Curieux par nature, avide d’apprendre et surtout de comprendre, Internet est pour beaucoup une source d’informations intarissable. N’en déplaise aux réfractaires, qui préfèrent les départementales aux autoroutes. (Pour ceux qui ne comprennent pas le rapport, on dit bien qu’Internet, ce sont les autoroutes de l’information.) Qui ne comprennent pas, pourquoi ils sont toujours en retard. Dont le portable ressemblerait plutôt à un fer à repasser. Laissons les grincheux à leur grogne et commençons notre promenade. Un Premier sujet m’attire: Qui est Jesus-Christ? On montre une étable et on dit que Jésus est né à Betlehem en «PALESTINE» EFFARANT!!! Si Jesus a réellement existé, il est né, selon les différents historiens, autour de l’an 0 de l’ère vulgaire. Le Temple de Jérusalem a été détruit, 70 ans plus tard. Donc, le nom de Palestine fut donné par les Romains, 37 ans après la mort de Jesus. Information incontestable: A la naissance de Jesus, Betlehem se trouve bien en Israël. Ce reportage, mis a la disposition de tout le monde, commence par un mensonge, des la 1 ère phrase. La suite n’est pas mieux. Pour être Roi en Israël, il fait descendre du Roi David, donc de la tribu de Yehouda. Dans la généalogie de l’intéressé, on nous dit que Joseph est descendant de Yehouda, pas Marie. Or le narrateur insiste sur le fait que Joseph n’est pour rien dans la conception. Et c’est une suite ininterrompue de mensonges, de déformation de l’histoire, autrement dit la désinformation la plus perfide. Je quitte le faux messie et me dirige vers un chapitre sur l’Islam. La, un homme s’exprime dans un bon français.
Il accuse le Wahhabisme d’être à l’origine de tous les maux du Monde arabe. Il enchaîne sur la responsabilité de l’Arabie Saoudite, qu’il accuse d’être des faussaires, fabriqués par l’empire britannique. Une relation douteuse entre la Mecque, la Palestine et Jérusalem, vous laissera sans voix. Les Saoudiens seraient des imposteurs, alliés du SIONISME. Et voilà, le mot fatal est placé. Perfidement, l’Imam , tel une araignée venimeuse, tisse une toile de mensonges, se réfère à une histoire qu’il adapte à son récit et fait l’opinion de millions de musulmans qui l’écoutent, qui croient à cette montagne d’ inepties et qui, par le biais de l’imaginaire vont broder autour de ces nombreux mensonges et commettre les pires crimes pour venger l’Islam. En bref, l’homme prétend que les Saoudiens doivent quitter l’Arabie Saoudite, rendre les clés de la Mecque aux musulmans authentiques. Les Sionistes n’ont aucun droit sur Israel et sur Jérusalem. Il va jusqu’à prétendre que le Mont SINAI se trouve en réalité en Arabie et que le véritable Israel aussi. Alors, il faut en conclure que les Juifs n’ont aucun droit. Mise à part, le détournement d’une histoire par le biais de la fantaisie, le type, s’auto-satisfait de ses mensonges et il ne se trouvera pas un européen pour lui dire PADAMALGAM??? La grossièreté et la vulgarité sont à leur comble. Le mensonge leur permet d’exister. Quant à moi, je me dis que si la curiosité est un vilain défaut, tant mieux. C’est un devoir de dénoncer les imposteurs. René SEROR
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Gaza comme une des destinations touristiques les plus courues. Je le répète! Je vous aimais bien Monsieur le Secrétaire Général de l’ONU. Cependant, une question me taraude: comment se fait-il que NOUS connaissons les perversions de ces dirigeants hypocrites et pas VOUS? Prenez exemple sur Macron, qui revoit, paraît-il, sa com!!! Remarquez, il n’est pas plus informé que vous, mais il vient en Israël au printemps prochain. C’est sûrement qu’il est bien conseillé. Pour information: Juste en passant, l’hôpital ZIV de TSFAT, soigne en ce moment 1.000 réfugiés Syriens et en a soigné plusieurs milliers, depuis le début de la guerre de Syrie, alors qu’ASSAD en a tué 500.000. Rien ne vous choque? Exigez la fin des attaques sauvages, et cessez les visites guidées et à sens unique. A force de se voiler la face et de déformer la vérité, l’Europe est devenue plus dangereuse que toute autre destination. René SEROR
Vigilance C’est avec plaisir que je vous retrouve. J’espère que les vacances se sont bien déroulées et que vous avez pu profiter de ce repos tant mérité.
rappelle que la sécurité est l’affaire de tous et que chacun par des gestes simples et une observation attentive peut participer à la sécurisation du renseignement
Ce mois d’août n’a pas été épargné par le terrorisme et nous avons tous en tête l’odieux attentat qui a frappé la capitale catalane, Barcelone ! Une fois de plus, le terrorisme islamique a montré sa volonté de tuer et de semer la terreur. Il a prouvé une fois de plus aux théoriciens bien-pensants que sa volonté n’était aucunement de frapper ceux qui participent à la coalition qui agit en Syrie et en Irak mais bien le désir hégémonique d’un islam conquérant cherchant à reprendre les terres d’un califat qui, il y a quelques siècles, avait occupé une surface importante du globe.
Cette vigilance est depuis longtemps le quotidien des Israéliens. Elle se doit de devenir celle de tout citoyen où qu’il se trouve.
L’attentat de Barcelone a été, rappelons-le, revendiqué comme « le premier pas vers ce retour de cet islam conquérant sur SES TERRES ». A chaque attentat, une onde de choc frappe nos populations et montre à nos dirigeants que la guerre contre l’islamisme intégriste est l’affaire de tous ! La lutte est permanente et le démantèlement des petits réseaux et autres cachettes abritant des terroristes en sommeil, nous montre que les criminels potentiels sont partout ! Je voudrais féliciter ce plombier de Villejuif qui, observant la présence de matériaux suspects dans une habitation, a eu la présence d’esprit de prévenir les forces de l’ordre. Sa vigilance a certainement permis d’éviter d’autres attaques fatales. Cet exemple nous
En cette veille de fêtes mais aussi tous les jours où que vous soyez, sachez que vos yeux sont autant d’éléments de protection. La présence policière ne peut-être partout. Il vaut mieux signaler un objet ou un individu suspect à tort, que de risquer le pire ! Comme en Israël, la vie doit continuer sans paranoïa mais en étant conscients que nous sommes responsables les uns des autres ! Je ne peux terminer ce billet sans avoir une pensée émue et fraternelle pour nos compatriotes des Antilles qui sont frappés par les ouragans dévastateurs. Soyons là aussi solidaires. Gil TAIEB
À LA UNE
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SÉCURITÉ
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Se protéger des attaques à la voiture-bélier ? La France s’équipe en Israël
Comme Israël, la France va se doter de drones armés
Comment se protéger des attaques à la voiture-bélier ? Le MVB (Modular vehicle barrier), un dispositif anti-intrusion créé par la société israélienne MIFRAM, permet d’arrêter un véhicule lancé dans une opération suicide. La ville d’Avignon l’a testé lors de son dernier festival. En une année, la liste des villes européennes touchées par ce type d’attentats qui ne demandent pas beaucoup de moyens aux terroristes est impressionnante : Nice, Berlin, Londres (deux fois visée), Stockholm, et maintenant Barcelone. Plusieurs villes françaises commencent désormais à se pencher sérieusement sur cette problématique, en particulier celles qui doivent gérer de grands événements.
Lors de son dernier festival, la ville de Cannes était ainsi couverte de barrières de sécurité, de chaînes métalliques, de portiques de sécurité, mais aussi d’imposantes jardinières fleuries. Pour son festival (1.400 spectacles, 130 lieux, plus d’un million de visiteurs), la mairie d’Avignon a quant à elle choisi de s’équiper de barrières spécifiques, des Mobilar vehicle barrier (MVB), un dispositif venu d’Israël, pays qui fait face depuis longtemps à ce genre d’assauts. Un matériel capable d’arrêter presque tous les types de véhicules, y compris des camions lourds lancés à grande vitesse, selon son producteur, la compagnie israélienne Mifram Security. Source : L’OBS, David Le Bailly
Accord IAI et PGZ. La Pologne s’équipe en armes en Israël Le modèle israélien de défense a fait ses preuves et l’expérience de l’Etat Hébreu est très riche dans le domaine des drones. Un article de Libération annonce une action « évidente » pour les israéliens : « Paris va emboîter le pas aux Etats-Unis, à Israël et au Royaume-Uni. La ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé ce mardi que la France allait se doter de drones armés. «J’ai décidé d’engager le processus d’armement de nos drones de renseignement et de surveillance», a-telle déclaré devant un parterre de militaires et de parlementaires à l’Université d’été de la Défense, à Toulon. Les Etats-Unis et Israël ont été les précurseurs dans ce domaine, suivis du RoyaumeUni. En Europe, l’Italie a obtenu en 2015
l’autorisation des Etats-Unis d’armer ses drones américains Reaper. La France possède actuellement six Reaper dans une version non armée. La ministre a insisté sur le fait qu’il ne s’agirait pas de «robots tueurs» et qu’ils seraient utilisés avec les mêmes règles d’engagement que les armes actuelles. Selon la ministre, les armées françaises gagneront en «efficacité» dans les opérations et «limiteront le risque de dégâts collatéraux». Au Moyen-Orient, les drones armés seraient également utilisés par l’Arabie Saoudite ou la Turquie, selon un rapport parlementaire. D’autres pays en sont équipés ou envisagent de le faire, de la Chine à l’Asie centrale ».
Le groupe polonais d’armement (PGZ) a signé en juillet 2017 avec IAI (Israel Aerospace Industries) et Elta Systems une lettre d’intention de coopération dans le domaine des drones, du ravitaillement en vol et des missiles. Le président d’IAI, Joseph Weiss, a déclaré à cette occasion que son entreprise était prête à coopérer avec la Pologne autour du bouclier anti-missiles «Harrow». De son côté, Błażej Wojnicz, président de PGZ,
a confirmé que les projets de coopération pourraient être complétés par la fabrication en commun d’armements qui seraient vendus ensuite à des pays tiers. La Pologne a aussi signé avec les usines israéliennes Rafael un accord pour l’acquisition de la fusée David’s Sling ainsi que pour la mise à disposition de systèmes de défense antimissiles de courte portée, pour un montant d’un milliard de dollars. Blog de Jacques Benillouche
SÉCURITÉ
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Des robots télécommandés testés par Tsahal sur le terrain
Des dizaines de milliers de soldats israéliens participent à des exercices militaires massifs simulant un conflit avec le mouvement libanais Hezbollah. Les plus grandes manœuvres israéliennes depuis 19 ans débutent mardi dans le nord du pays. Pendant les dix prochains jours, les unités régulières et les réservistes de l’armée de terre, l’aviation et la marine, ainsi que les forces spéciales et les services de renseignement d’Israël s’entraîneront à repousser des attaques de combattants du Hezbollah. Au programme de ces grandes manœuvres dont le mouvement chiite libanais est l’ennemi déclaré, figurent aussi l’évacuation de civils victimes d’attaques à la roquette et des opérations offensives visant à détruire complètement l’ennemi potentiel.
«Ce sont les exercices les plus grands et les plus importants que l’Armée de défense d’Israël mène depuis ces 19 dernières années», annonce le service de presse de l’armée du pays. Les militaires précisent que les manœuvres permettront de tester dans des conditions proches des combats diverses innovations techniques, y compris des voitures et des robots télécommandés.Israël considère le mouvement chiite libanais Hezbollah, soutenu par l’Iran, comme un ennemi. Selon Israël, le Hezbollah possède environ 100.000 missiles. En 2006, Tel-Aviv a mené une guerre contre le Hezbollah. Depuis plusieurs années, des groupes armés du Hezbollah participent aux combats en Syrie aux côtés des troupes gouvernementales. Source : https://fr.sputniknews.com
Israël est un des principaux fournisseurs d’armes en Amérique latine L’étape argentine aura une portée particulière. M. Netanyahu participera à une cérémonie à la mémoire des victimes de deux attentats à la bombe, qui ont visé en 1992 l’ambassade d’Israël (29 morts et 220 blessés) et en 1994 un centre communautaire juif (85 morts et 300 blessés).
20 sociétés israéliennes seront à Milipol Paris Milipol Paris 2017, le salon international de la sécurité intérieure des États, se tiendra du 21 au 24 novembre 2017 à Paris. Une vingtaine de sociétés israéliennes seront à ce salon professionnel. Elles présenteront leurs technologies les plus innovantes dans le domaine de la sécurité intérieure. Les sociétés israéliennes du secteur de la sécurité intérieure offrent des produits et des solutions technologiquement avancés, qui ont fait leur preuve sur le terrain. Elles se sont associées à des acteurs clés mondiaux pour assurer non seulement la sécurité publique, mais aussi la protection des aéroports et des ports, des frontières et des bâtiments gouvernementaux, des institutions financières, des centres de loisirs, des lieux publics et bien d’autres encore. Les sociétés israéliennes sont particulièrement à la pointe dans les systèmes et l’analyse de la surveillance vidéo, la protection des personnes et des véhicules mais égale-
ment dans la collecte de renseignements. Ces technologies sont généralement intégrées aux procédures existantes d’application de la loi, de gestion du trafic et de sécurité générale en milieu urbain. Le pavillon d’Israël se trouvera au Hall 6 F | 053 Hormis les sociétés israéliennes qui faisaient partie du pavillon national, une trentaine de sociétés israéliennes seront au salon, faisant d’Israël un des plus importants pays exposant à ce salon. Selon le Directeur de l’Administration du Commerce extérieur, les attentats du 13 novembre 2015 à Paris montrent la grande importance du domaine de la sécurité intérieure, notamment la sûreté et la surveillance des frontières des villes européennes. Les défis auxquels Israël doivent faire face afin d’assurer la sécurité de ses citoyens, a rendu le pays un des leaders mondiaux dans le secteur de la sécurité intérieure, offrant une capacité qui a fait ses preuves sur le terrain.
Benjamin Netanyahu entame le 11 septembre en Argentine une tournée sans précédent en Amérique latine, la première d’un Premier ministre israélien dans la région. Dans le cadre de cette tournée de quatre jours, M. Netanyahu doit également se rendre en Colombie et au Mexique, avant de participer aux travaux de l’Assemblée des Nations unies à New York, a indiqué mardi une porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Il voyage accompagné d’une délégation d’hommes d’affaires et doit notamment rencontrer le président du Paraguay, Horacio Cartes, lors de son étape à Buenos Aires, selon la porte-parole.
Israël est un des principaux fournisseurs d’armes avec 550 millions de dollars d’exportations en Amérique latine. « Il y a environ 150 entreprises israéliennes actives au Mexique, une centaine en Colombie et un nombre croissant en Argentine », a expliqué Modi Efraim, chef du département Amérique latine au ministère des Affaires étrangères. Au Mexique, le nom de NSO Group, une société d’origine israélienne spécialisée dans le développement de logiciels espions et détenue par la firme américaine Francisco Partners Management, a été cet été au centre d’un scandale impliquant le gouvernement mexicain. Selon des experts en sécurité informatique, des journalistes, des avocats et des militants des droits de l’Homme auraient été la cible d’un logiciel espion baptisé Pegasus, uniquement vendu aux gouvernements et conçu par NSO. Source : lorientlejour.com
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1000 startups lancées par des L’aviation israélienne a frappé ex de l’Unité 8200 en Syrie. Stop à la production d’armes chimiques?
Un article de Stéphane Benoit-Godet. (Le Temps). Une incorporation dans l’Unité 8200 fait l’objet d’un processus de sélection exigeant. «Le processus débute quand on a environ 17 ans. Hormis les tests de quotient intellectuel, l’armée ne cherche pas des profils expérimentés, mais posés et capables d’assimiler beaucoup de choses rapidement, dont plusieurs autres langues», conclut Inbal Arieli. C’est-à-dire, apprendre à «parler» notamment différents dialectes de programmation informatique. Depuis des décennies, les anciens de 8200 essaiment dans les start-up de la Silicon Wadi, un bassin high-tech qui se concentre autour de Haïfa, la capitale économique de l’Etat hébreu, et à Jérusalem. Cette crème de la crème technologique compterait entre 5000 et 7500 membres. C’est la plus grande unité martiale de renseignement d’Israël. On estime à 1000 le nombre de pépites lancées à ce jour par ses anciens agents secrets, version 2.0. «L’Unité est un véritable accélérateur d’idées. CheckPoint, Waze ou encore Mirabilis ont tous été incubés chez 8200», indique Ygal*, un officier haut gradé de ce club d’entrepreneurs en puissance, financé par l’armée, et dont l’existence était classée secret d’Etat jusqu’au début des années 1990.
Une cyberécole martiale La légendaire unité coopère avec les services de contre-espionnage étrangers, notamment américains. «Quand ils viennent en Israël, ces derniers s’étonnent souvent de voir des petits jeunes gérer seuls des projets normalement dévolus à des spécialistes beaucoup plus expérimentés. En intégrant 8200, on s’engage à travailler quotidiennement 18 heures par jour, sept jours sur sept», témoigne Ygal. Cette antichambre à «licornes» serait, paradoxalement, une hiérarchie militaire assez plate, où l’on encourage la remise en question des décisions de son supérieur. «Si l’on se trompe, mais que l’on peut justifier son erreur, personne n’est sanctionné», relève-t-il. Le réseau 8200 irrigue aujourd’hui tous les secteurs high-tech de la Silicon Wadi. C’est surtout un passeport pour l’emploi, qui ouvre toutes les portes. Dont celles de Sixgill, spécialisé dans l’observation des pirates informatiques qui gravitent dans le Dark Web. «Je puise essentiellement mes nouvelles recrues parmi des vétérans de cette unité, même si je n’en ai personnellement jamais fait partie», souligne Avi Kasztan, cofondateur de l’entreprise qui affiche une croissance trimestrielle de 300% depuis son lancement en 2014. Source : www.letemps.ch
A Sidon (Liban), moment de frayeur avec le passage de l’Israel Air Force
Selon les médias Libanais, des chasseurs de l’Israel Air Force ont survolé dimanche matin la ville côtière de Sidon, qui se trouve à environ 40 km au sud de Beyrouth et 50 km de la frontière nord d’Israël.
L’agence de presse nationale du Liban a affirmé que ce survol a semé un début de panique chez les habitants car il s’est fait à basse altitude alors qu’en général, les habitants entendent mais ne voient pas les avions.
Cette fois, ils ont pu les observer passer au dessus de leurs têtes. Pire encore, les deux F-15 ont franchi le Mur du son alors qu’ils passaient au dessus de la ville, brisant les vitres de plusieurs immeubles. Le ministère des Affaires étrangères du Liban a déclaré samedi qu’il déposait une plainte contre Israël devant le conseil de sécurité de l’ONU car Israël aurait violé l’espace aérien Libanais pour cibler des objectifs en Syrie. Source Koide9enisrael
L’aviation israélienne a frappé, dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 septembre, un site militaire syrien stratégique, près de la ville de Masyaf, dans la province de Hama (ouest). Cette information, relayée jeudi matin par les journaux israéliens, a été confirmée par Damas. Le site est l’une des installations du Centre d’études et de recherches scientifiques (CERS), identifié de longue date comme responsable de la production d’armes chimiques, mais aussi de missiles sophistiqués et de roquettes. On ignore la nature des installations visées. Selon l’armée syrienne, deux soldats auraient été tués. « Si ces frappes étaient confirmées, elles représenteraient un changement, explique au Monde Yaakov Amidror, ancien chef du Conseil de sécurité national. Cette fois, la cible ne serait plus des convois du Hezbollah libanais, mais un site appartenant au régime syrien, attaqué sûrement car il fa-
brique des armements pour le Hezbollah. Israël n’agit pas en Syrie en fonction de qui contrôle le pays. Mais on ne permettra pas au Hezbollah d’améliorer ses capacités d’action contre nous. » De son côté, l’ancien chef du renseignement militaire Amos Yadlin s’est réjoui sur Twitter : « Si c’est une attaque israélienne, elle marque enfin une prise de position morale au sujet du massacre en Syrie. » Dans un entretien publié le 25 août dans le quotidien Haaretz, le chef sortant des forces aériennes, le major général Amir Eshel, confirmait ouvertement l’implication militaire israélienne croissante en Syrie, visant le Hezbollah et ses convois : « Depuis 2012, je parle de nombreuses, de dizaines d’opérations. Disons qu’on approche un nombre à trois chiffres, dans le nord et dans d’autres secteurs. » En savoir plus sur http://www.lemonde.fr
La Lituanie veut des armes « Made in Israel »
la Lituanie souhaite acquérir de l’armement israélien car ses services de renseignement s’inquiètent de la capacité de la Russie de lancer en moins de 24 heures une attaque contre les États baltes. La Lituanie, la Lettonie et l’Estonie, des anciens territoires russes, font partie de l’OTAN et de l’Union européenne et ces républiques sont de plus en plus nerveuses et sur leur garde depuis que
la Crimée a été réunifiée à la Russie en 2014. La Lituanie a constaté que la Russie avait renforcé sa présence militaire dans la région de Kaliningrad depuis l’année dernière. Mais rien n’a changé dans les délais de l’OTAN pour contrecarrer toute attaque russe. Blog de Jacques Benillouche
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Manuel Valls au « Sommet mondial de la lutte anti-terroriste »
« C’est le même combat que nous menons à Paris, à Bruxelles, à Barcelone et à Tel Aviv ou Jérusalem », a déclaré lundi Manuel Valls, ancien Premier ministre français, lors du sommet mondial de la lutte antiterroriste à Herzliya. « La France et Israël ont une relation profonde, historique et fraternelle », a-t-il ainsi débuté son discours. L’ancien Premier ministre a mis en exergue les nombreux points communs entre l’Hexagone et l’Etat hébreu, notamment la lutte contre le terrorisme islamiste. « Ere d’hyper-terrorisme » en Europe, mais aussi en Israël Manuel Valls affirme que le 11 septembre 2001 a marqué le début d’un siècle nouveau, un changement profond. L’homme politique remarque que, depuis les attentats de Madrid en 2004 et ceux de Londres en 2005, nous sommes entrés dans une nouvelle ère que « nous avons eu du mal à cerner ». « Depuis 15 ans nous sommes entrés dans une ère d’hyper-terrorisme, c’est-à-dire l’importation de technologies de guerre avec pour but de faire un maximum de victimes, en frappant les esprits et en bénéficiant d’une réelle exposition médiatique, par la télévision et les réseaux sociaux », lance celui qui a aussi été ministre de l’Intérieur de 2012 à 2014. Manuel Valls souligne que l’hyper-terrorisme frappe la France, l’Europe, le monde, et « bien sûr » Israël. « C’est le même combat que nous menons à Paris, à Bruxelles, à Barcelone et à Tel Aviv ou Jérusalem », affirme-t-il, « l’attentat du 8 juin 2016 dans un café de Tel Aviv ayant fait 4 morts est un attentat islamiste ». L’ancien Premier ministre signale que les démocraties ont face à elles un même adver-
saire, l’islamisme radical, qui veut asservir et prendre contrôle de populations entières. Ces milliers de jeunes radicalisés sont un « terreau pour porter des coups contre nos valeurs et démocraties ». « Nous avons un ennemi commun. Nous, démocraties, devons agir. Le terrorisme islamiste nous a déclaré la guerre », insistet-il. Eradiquer le terrorisme islamique, une bataille idéologique Pour gagner la lutte contre le terrorisme islamiste, selon Manuel Valls, il est essentiel d’augmenter les budgets de la Défense, des Renseignements et de la Justice, cette dernière étant responsables des prisons, nids de radicalisation pour de nombreux jeunes ayant commis des infractions mineures. Il faut également créer une nouvelle culture de sécurité et souligne que la France a beaucoup à apprendre du modèle israélien dans ce domaine. « Dans nos sociétés occidentales nous vivons avec une forme d’insouciance. En tant que Premier ministre, j’ai eu à dire que nous allions connaitre de nouveaux attentats, ce qui a créé de l’angoisse dans la société et a affaibli ma popularité », explique Manuel Valls. « Et pourtant ce devoir de vérité est indispensable si nous voulons faire face à ces attentats », ajoute-t-il. Par ailleurs, l’ancien homme d’Etat exprime l’importance de renforcer les moyens de communications entre les renseignements de chaque pays. Un autre élément reste essentiel à ses yeux, celui de la bataille idéologique. « Nous devons aider l’islam à se débarrasser
du mal qui le ronge de l’intérieur, les musulmans dans le monde sont pris en otage », explique l’ancien Premier ministre français, ajoutant qu’il est nécessaire de « désigner clairement les adversaires: c’est le salafisme et les frères musulmans, qui ont pu trouver du soutien de la part de certains pays ». La question qui se pose désormais est de savoir comment est-il possible pour les Etats de répondre à la montée en puissance d’un islam politique, sans verser dans le populisme et les acte antimusulmans, selon l’analyse de Manuel Valls. « Ce n’est pas l’islamophobie qui provoque les attentats, ce sont les attentats qui peuvent provoquer des actes antimusulmans », semble-t-il vouloir corriger. « Cela pose la responsabilité et l’engagement des musulmans, des institutions musulmanes et des pays musulmans », ajoutet-il, « si l’islam a évolué en Afrique, c’est parce que les dirigeants africains en sont conscients ». Ces enjeux représentent un défi essentiel pour l’Europe, en perte d’influence, selon lui. « Le rôle des responsables politiques est de dire la vérité. Cette lucidité, les dirigeants européens doivent en être conscients », affirme-t-il. Présentant rapidement son bilan en matière de politique anti-terroriste, Manuel Valls explique les difficultés liées aux moyens dans un Etat de droit, qui se placent dans un équilibre complexe entre sécurité et liberté. « En tant que Premier ministre, j’ai fait voter une loi sur les renseignements », lâchet-il, « ces moyens sont indispensables, mais ne sont pas suffisants », au regard de la protection des libertés.
Antisionisme, une nouvelle forme d’antisémitisme Faisant référence à la violente agression d’une famille juive, survenue jeudi soir lors d’un cambriolage à leur domicile de Livry Gargan en Seine-Saint-Denis, Manuel Valls déclare que « dans l’antisémitisme, il y a la négation du foyer juif et de l’Etat d’Israël ». Avant d’ajouter que « l’antisionisme est une nouvelle forme d’antisémitisme, sur fond de conflit israélo-palestinien », comme il l’a déjà déclaré par le passé, et se dit rassuré que le président français Emmanuel Macron ait fait le même constat lorsqu’il recevait le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, venu commémorer le 75e anniversaire de la rafle du Vel d’Hiv. Enfin, l’ancien Premier ministre a affirmé partager les inquiétudes de l’Etat hébreu face à la menace que représente la République islamique d’Iran, ouvertement anti-israélienne. »J’entends avec beaucoup d’intérêt la préoccupation d’Israël concernant la montée en puissance de l’Iran », soutient-t-il. Manuel Valls développe en assurant que Téhéran représente une menace qui « nous concerne tous », puisque son influence grandissante pourrait changer l’équilibre géopolitique dans la région et dans le monde: « Les ambitions stratégiques de l’Iran dans la région ne concernent pas seulement Israël, mais aussi l’équilibre du monde ». Le sommet mondial de la lutte anti-terroriste s’étend sur quatre jours et est organisé par l’Institut international du contre-terrorisme de l’université IDC d’Herzliya. Le thème choisi cette année est la question des « labyrinthes du terrorisme ». Source:i24News (Copyrights).
Et si l’armée française faisait comme Tsahal avec les autistes ?
De nombreux lecteurs d’IsraelValley nous demandent souvent qu’elles sont les bonnes idées israéliennes qui pourraient être importées en France ? Une
réponse… le monde des autistes. Selon (1) : »Personne ne peut les égaler dans le déchiffrage des images venant des
satellites et l’analyse des cartes. Les particularités de leur perception des informations visuelles les rendent irremplaçables lors de la préparation des opérations militaires.
Mais ce qui importe aussi, c’est que le service au sein de Tsahal aide les soldats-autistes à acquérir les compétences qui les aident à s’intégrer dans la vie civile.
Ce qui distingue les soldats de cette division de l’Unité spéciale des Renseignement 9900 de Tsahal, dédiée à la géographie, à la cartographie et à l’interprétation des images satellites, c’est leurs capacités exceptionnelles de perception visuelle et d’analyse. Ce qui distingue aussi tous ces soldats c’est que tous souffrent de troubles du spectre autistique.
D’ailleurs, c’est dans la volonté de venir en aide aux autistes que prend sa source l’idée de la création de cette division: en apprenant un jour que deux enfants de son compagnon d’armes étaient autistes, un vétéran de Tsahal a cherché à savoir ce qu’il pouvait faire pour les aider à s’intégrer dans la société. Après avoir passé plusieurs appels, il a obtenu l’aide de son ami du ministère de la Défense et c’est ainsi que cette histoire a commencé ».
Ces jeunes gens sont capables de remarquer des détails qui seraient passés inaperçus pour toute autre personne et de traiter les informations visuelles plusieurs fois plus vite que les autres, ce qui les rend irremplaçables lors de la préparation des opérations.
(1) https://fr.sputniknews.com
FRANCE
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Bruno Le Maire est un admirateur d’Israël « pays, qui de rien, a fait tout »
Salon Livre Paris. Après Israël, Maroc… au tour de la Russie en 2018
Bruno Le Maire a commencé son intervention en remerciant chaleureusement les représentants de l’Université de Tel Aviv et, plus particulièrement, François Heilbronn avec qui il a une longue complicité, puis il a renoncé à lire le discours officiel qui lui avait été préparé en préférant parler avec ses propres mots, ceux venant d’un « ami d’Israël ».
dans les domaines de l’innovation et de la technologie.
Bruno Le Maire est un admirateur d’Israël, « pays, qui de rien, a fait tout » et il a regretté que les échanges entre les deux pays ne soient pas assez développés, même si de nombreuses entreprises françaises sont déjà bien implantées en Israël. Il s’est fixé comme objectif de doubler les investissements israéliens en France, cible d’autant plus atteignable que de nombreux obstacles sont en cours d’être abattus.
Au-delà des échanges convenus, la rencontre de Bruno Le Maire à l’Université de Tel-Aviv a été l’occasion de discussions amicales avec Joseph Klafter, son président, mais aussi avec de ses professeurs qui ont présenté les grandes lignes et les objectifs de certaines des grands programmes de l’établissement, notamment en matière de santé et de l’internet des objets.
Le marché du travail est en passe d’être assoupli, de par les lois en cours d’exécution et la prise de risque va être bientôt encouragée, ce qui constitue un véritable changement culturel pour la France. Le régime fiscal va également être transformé afin de favoriser les investissements, notamment
Israël et la France sont deux « Start-up nations », avec des champs de spécialisation complémentaires. Une union des pays ne peut qu’être profitable aux deux. Pour Bruno Le Maire, l’ère des engagements et des coopérations croisés va s’engager.
Avant de repartir pour la suite de son programme de la journée, Bruno Le Maire s’est vu remettre un souvenir de l’Université ainsi qu’un exemplaire original de «Terre d’amour », livre rédigé par Joseph Kessel, après sa découverte de la terre d’Israël en 1927.
Découvrez la Mission de l’Economie à l’Ambassade d’Israël en France La littérature israélienne avait été à l’honneur au Salon du livre de Paris il y a quelques années. Ce qui était dit à l’époque : « Un évènement exceptionnel, la venue en France de 39 écrivains d’Israël de langue hébraïque. Une occasion unique de découvrir et de rencontrer une nouvelle génération de romanciers et romancières, de poètes et d’auteur(e)s de bande dessinée ». L’an prochain un pays ami d’Israël sera à l’honneur : la Russie. Prévu du 16 au 19 mars prochain, le salon Livre Paris accueillera la Russie comme pays invité d’honneur de son édition 2018. « Les liens historiques, culturels et littéraires entre la France et la Russie sont privilégiés,
uniques même, a déclaré le syndicat national de l’édition, organisateur du salon, plus grande manifestation littéraire de France. Nos littératures, et au-delà nos cultures, s’écoutent et se répondent. L’édition 2018 du Salon Livre Paris célébrera ce dialogue intense entre les lettres de nos deux pays. » Une trentaine d’auteurs russes, « reflets de la diversité et du dynamisme de la création littéraire contemporaine de la Russie », seront ainsi invités. Parmi lesquels « des auteurs reconnus internationalement, mais également de nouveaux talents, émergents et prometteurs », ont promis les organisateurs. En 2017, l’invité d’honneur du salon était le Maroc. http://www.20minutes.fr
Le Département des Affaires Commerciales de l’Ambassade d’Israël en France a pour mission d’identifier les opportunités de partenariat pertinentes en vue de promouvoir les relations d’affaires franco-israéliennes. Ses activités, sous toutes leurs formes, sont réalisées avec un seul objectif : créer et faciliter les opportunités d’affaires entre les sociétés françaises et israéliennes. Il offre une grande variété de services permettant aux sociétés israéliennes de pénétrer le marché français, de rencontrer des acheteurs, agents ou distributeurs et de trouver les interlocuteurs appropriés dans les institutions officielles concernées. Nos domaines d’intervention couvrent tous les champs d’activité professionnelle, allant de l’environnement à la santé en passant par
l’aéronautique, les cosmétiques, la R&D au sens large ou encore l’agro-alimentaire. Afin de développer les liens bilatéraux entre les deux pays, nous nous tenons également à la disposition des entreprises françaises et des divers organismes intéressés qui solliciteraient une assistance ou des informations avant d’établir des liens avec Israël (informations sur les conditions du marché, organisation de visites et réunions d’affaires en Israël, conduite de délégations françaises sur des thèmes précis etc.).
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Mort de Pierre Bergé. « Je suis absolument en faveur de l’État d’Israël. »
En Israël, 50 filiales de firmes françaises emploient 6 000 personnes Sarah Perez pour Elnet (Copyrights) : « Du 4 au 6 septembre 2017, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire était en visite en Israël avec Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’Etat chargé du numérique et député de la 16e circonscription à Paris, pour participer, entre autres événements, au DLD Festival (Digital Life Design) à Tel Aviv, l’une des plus grandes manifestations dédiée aux nouvelles technologies digitales, en compagnie de la French Tech et de Business France.
Pierre Bergé est mort. En Israël, en dehors des milieux de la mode et des nombreux touristes israéliens qui ont visité au Maroc « la Villa Majorelle » (photo), son nom est inconnu. Sur google des milliers d’internautes ont tenté de savoir durant toute sa vie s’il était juif. La réponse est non. Le milliardaire avait de très nombreux amis juifs dans son entourage professionnel (surtout textile et mode). Par rapport à Israël une interview publié en 2017 ne laisse aucun doute sur l’avis de Pierre Bergé. Dans la revue-arguments.com (Conversation menée le mardi 17 janvier 2017) : « Approuvez-vous la décision de la communauté internationale, lors de la conférence de Paris sur le Proche Orient, de condamner « la colonisation des territoires palestiniens par Israël » ? Pierre Bergé : J’approuve cette décision. Je suis absolument en faveur de l’État d’Israël, mais tout aussi indiscutablement pro-palestinien. Je me méfie de M. Netanyahou comme de la peste ; en fait, je n’ai guère davantage confiance en lui qu’en M. Trump. Je suis extrêmement choqué qu’on puisse, étant issu du peuple juif, le peuple martyr, le peuple de la Shoah, contester des territoires à d’autres peuples ». AUTRE REFERENCE A ISRAËL. « La Fondation France-Israël, représentée par Mme Nicole Guedj, a participé le 21 janvier 2014 à la soirée organisée par M. Pierre Bergé et les Amis Français du Musée
d’Israël de Jérusalem, à la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent. De nombreux invités étaient présents, dont Daniel Templon, Galeriste et marchand d’art, James Snyder, Directeur du Musée, Jacqueline Frydman, Présidente de l’Association française de Amis du Musée d’Art de Tel-Aviv, ainsi que Donna Benchimol, marchand d’art ». BIO-EXPRESS. Pierre Bergé, né le 14 novembre 1930 à Arceau (Ile d’Oléron) et mort le 8 septembre 2017 à Saint-Rémy-de-Provence (Bouchesdu-Rhône), est un homme d’affaires et mécène français, notamment actif dans le secteur de la haute couture. Compagnon d’Yves Saint Laurent, il l’aide à fonder la maison de couture du même nom. Il est élu, en 1974, à la présidence de la Chambre syndicale des couturiers et créateurs de mode. De 1977 à 1981, il dirige le théâtre de l’Athénée puis, de 1988 à 1993, préside l’Opéra Bastille et est nommé « ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO » en 1993. Soutien médiatique et financier du Parti socialiste, il a également milité en faveur des droit des homosexuels. Engagé dans la lutte contre le sida, il a cofondé l’association Sidaction dont il a été président jusqu’à son décès. Il a été propriétaire du magazine Têtu jusqu’en janvier 2013. En 2010, il prend le contrôle du quotidien Le Monde conjointement avec Xavier Niel et Matthieu Pigasse au travers d’une recapitalisation du groupe.
Bruno Le Maire a débuté son séjour par la visite de l’Institut Weizmann où il a appelé à un renforcement des liens économiques, notamment dans le secteur des nouvelles technologies. Il a précisé que ce séjour était l’occasion pour lui de mettre l’accent sur l’un des principaux objectifs de son mandat : l’innovation, et de réaffirmer l’importance des liens entre la France et Israël : « Je crois que nos relations économiques peuvent être encore largement développées. Elles ne sont pas à la hauteur de l’amitié qui existe aujourd’hui entre la France et Israël ». Mounir Mahjoubi, quant à lui, a voulu délivrer un message qu’il juge important : « Il y a d’une part en France des personnes qui veulent travailler avec Israël, créer des entreprises, investir en Israël, et d’autre part il y en a en Israël des Français et des non-Français qui ont très envie de travailler avec la France, investir dans des startups françaises. Mon rêve est de trouver des entreprises françaises et israéliennes qui vont travailler ensemble, partager leur capital et aller conquérir le reste du monde ». Le Secrétaire d’Etat a également rencontré des entrepreneurs français en Israël et des entreprises israéliennes. Sur les questions de cyberdéfense, il s’est engagé à accélérer le développement de la formation en France et multiplier les coopérations. C’est dans cette perspective qu’il a visité le site de l’Université Ben Gourion de formation à la cybersécurité et le Cyber Labs JVP à Beer Sheva.
Interrogé sur la position française concernant le conflit israélo-palestinien, le secrétaire d’Etat a insisté sur la nécessité d’avoir une approche humaine et économique. Sur le plan politique, Bruno Le Maire s’est entretenu le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Il a également rencontré Moshe Kahlon, ministre des Finances, avec lequel il a fixé l’objectif de doubler les investissements israéliens d’ici fin 2018. Interrogé sur les différences de points de vue entre la France et Israël au sujet du conflit israélo-palestinien, Bruno le Maire n’a pas souhaité s’exprimer et a précisé que le ministre des Affaires Etrangères, Jean-Yves Le Drian se rendrait « prochainement » en Israël. La présence française en Israël s’est sensiblement développée ces vingt dernières années. Une cinquantaine de filiales d’entreprises françaises emploient plus de 6000 personnes dans divers secteurs d’activités comme l’énergie, les télécommunications, les transports… Israël demeure en effet l’une des économies les plus dynamiques au monde en matière de R&D (environ 4,1% du PIB). L’objectif de ce déplacement a ainsi permis de consolider les liens économiques entre les deux pays, et pour la France d’amorcer un virage numérique comme Emmanuel Macron l’avait appelé de ses vœux ». Par Sarah Perez pour Elnet
FRANCE
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Le Secrétaire d’Etat Mounir Mahjoubi à Beersheva. Son rêve en Israël ?
Le secrétaire d’Etat chargé du numérique dans le gouvernement est en visite en Israël. Selon usine-digitale.fr : « Mounir Majhoubi rappelle que la France et Israël ont “déjà développé des fonds d’investissement commun, la question aujourd’hui est de savoir pourquoi on investit, comment on accélère ces dispositifs”. Dans i24News : »Sur son déplacement dans l’Etat Hébreu Mounir Mahjoubi insiste sur le caractère essentiellement numérique et économique de la visite. « L’enjeu pour moi aujourd’hui en Israël, c’était de renvoyer un
message très important : il y a d’une part en France des personnes qui veulent travailler avec Israël, créer des entreprises, investir en Israël, et d’autre part il y en a en Israël des Français et des non-Français qui ont très envie de travailler avec la France, investir dans des startups françaises. Mon rêve est de trouver des entreprises françaises et israéliennes qui vont travailler ensemble, partager leur capital et aller conquérir le reste du monde ». Mounir Mahjoubi est à Beersheva aujourd’hui. Il visite le cyber-park.
Cinq Trophées aux acteurs du business binational France-Israël au Gala CCFI Ce soir un Gala unique qui rassemblera à Paris plus de 450 personnes, acteurs du business binational France-Israël, se tiendra. Les deux Invités d’honneur seront, Jean-Yves Le Drian, Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères et Pierre Gattaz, Président du MEDEF. En présence de Aliza Bin Noun, Ambassadrice d’Israël en France, Hélène Le Gal, Ambassadrice de France en Israël. GALA CCFI 2017. Les élites du business France-Israël (SNCF, ORANGE, PUBLICIS, …) vont se réunir dans une atmosphère cordiale. Ambiance chaleureuse et très “high-networking”. L’Ambassadrice d’Israël en France sous escorte de gardes du corps visibles et à cran sera là. Hélène Le Gal, Ambassadrice de France en Israël participera à cette rencontre annuelle. Ce traditionnel dîner de gala de la Chambre de commerce France Israël, présidée par Henri Cukierman rassemblera de nombreux dirigeants d’entreprises françaises et israéliennes. Au cours de la soirée, aura lieu une remise de trophées par i24News et André Maarek,
le vice-président de la Chambre de commerce France Israël, à des lauréats français et israéliens. Ce prix honore depuis plus de 15 ans des entreprises ou des personnalités de premier plan qui ont modifié la face des relations entre la France et Israël, pour leur contribution au développement des échanges bilatéraux. En 2017, les lauréats sont EDF, Orange, Renault, UB Partners, XL Airways. IsraelValley vous transmettra dans la soirée des informations sur les succès des lauréats actifs entre la France et Israël.
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Beersheva. Mounir Mahjoubi : « Chaque jour est une surprise »
« Chaque jour est une surprise”, s’émerveille Mounir Mahjoubi. Le secrétaire d’Etat au numérique était le 7 septembre au sud d’Israël, au beau milieu du désert du Neguev. “De ce côté de Beersheva, il n’y avait rien, seulement des chameaux”, souligne Yoav Tzruya. Cet associé de JVP, emmène le secrétaire d’Etat faire le tour des lieux.
nationales, à peu près 40 sur le territoire et des dizaines de start-up. A moins d’un kilomètre, vous avez l’université. De l’autre côté, c’est encore vide mais des corps d’armée vont s’établir ici. A seulement 300 mètres, plus de 30 000 personnes vont venir travailler, notamment des unités intelligentes comme la fameuse unité 8200, vous connaissez non ?”
“Regardez, ici, vous avez les bureaux gouvernementaux spécialisés dans la cybersécurité et le digital, là vous avez les multi-
Copyrights : Anthony Lesme pour http://www.usine-digitale.fr
Mounir Mahjoubi au Dan Panorama devant 350 invités
Le Secrétaire d’Etat a assisté à un déjeuner organisé conjointement par la Chambre de Commerce France-Israël (Paris) et la CCIIF Tel-Aviv. En présence de l’ambassadrice de France en Israël, environ 350 personnes ont participé à cet évènement exceptionnel.
Article (extraits) de Pierre-Simon Assouline pour le Times of Israel (Copyrights) : « Mounir Mahjoubi, 33 ans, secrétaire d’État à l’Innovation était en visite en Israël du 5 au 7 septembre. 350 personnes étaient présentes lors du déjeuner organisé par deux chambres de commerces franco-israélienne (CCFI et CCIIF) à l’hôtel Dan Panorama. « J’ai fait perdre de l’argent à mes premiers investisseurs, mais ils ont décidé de continuer à me suivre dans mes start-up suivantes. Je les remercie. Aujourd’hui, ils ont gagné de l’argent grâce à moi. Je crois qu’ils peuvent me remercier ». Les 350 personnes – dont une bonne part d’entrepreneurs – assistant au déjeuner s’esclaffent, ils adorent. Un secrétaire d’État qui affiche un rapport décomplexé à l’échec et à l’argent, ça leur plaît. Parmi eux une bonne part est issue de ce fameux « éco-système high-tech israélien », constitué des centres de recherches des universités et de l’armée, des incubateurs
de starts-ups, des filiales de multinationales implantant en Israël leur département recherche et développement. Ils l’accueillent comme l’enfant prodige. Volontiers accessible et volubile, parlant un anglais fluide aux intonations françaises, Mounir Mahjoubi marque des points là où la France pèche souvent par trop de formalisme. Selon un entrepreneur français accompagnant Mounir Mahjoubi en Israël, les Français ont deux défauts majeurs qui les mettent à la peine dans le secteur de l’innovation : « notre anglais est pourri dit-il, et on n’ose qu’avec peine parler en public » alors que toutes les connections ou presque du milieu de l’innovation se font lors de moments informels; et que le « pitch » en public de son projet est le levier principal pour lever des fonds. Autre talent qui a plu, ici en Israël, Mahjoubi a gagné ses galons en remportant une importante bataille symbolique face à des hackers, soupçonnés d’être en lien avec la Russie. Source : http://fr.timesofisrael.com
ISRAËL
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Détection de la crise cardiaque : un kit efficace développé en Israël
La technologie israélienne a changé le visage de la détection de la crise cardiaque avec un kit si petit qu’il tient dans la paume de votre main. Les résultats sont disponibles en quelques minutes. Juste une goutte de sang peut dire en quelques minutes si un patient a eu une crise cardiaque grâce à un kit révolutionnaire développé en Israël qui est déjà utilisé dans les hôpitaux et fait gagner du temps et de l’argent. Plus important, il peut sauver des vies.
Le Shouk hacarmel (Tel-Aviv). Des promoteurs veulent en faire un marché « aseptisé » La colère des habitants monte dans l’un des quartiers les plus emblématique de Tel-Aviv. Une triste histoire… Le marché du Carmel est le plus grand marché extérieur de Tel Aviv, en Israël. Il se situe au centre-ville, à proximité de la rue Allenby et de la place Magen-David. Ce shouk est profondément ancré dans la réalité populaire de Tel-Aviv. Un site francophone le décrit précisément : « Ses rues étroites, sinueuses, sont bordées d’échoppes aux milles odeurs venant de divers fruits et légumes, mais aussi d’épices marocaines et de houmous. On crie, on jacasse et on jongle entre poissons et menorah dans les stands ». » L’odeur de ce marché est incomparable avec les autres marchés du Moyen-Orient. Se ballader dans les ruelles tortueuses est un véritable bonheur. Pourtant des promoteurs mal intentionnés veulent en faire un lieu aseptisé « à l’américaine » et qui ressemblerait à celui de Sarona (marché très artificiel construit récemment aux portes des Tours Azrieli et qui ne prend toujours pas). Le célèbre shouk hacarmel est ouvert tous les jours de la semaine et ferme durant le chabbat. On y trouve des primeurs, des bouchers, des poissonniers, des boulangers, des
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vendeurs d’épices, des fleuristes, des quincailliers, des vendeurs de vêtements et des cafés. La clientèle du shouk vient du monde entier. C’est l’endroit idéal pour expérimenter le melting-pot israélien contemporain. Selon partirenisrael.com : « Les gens qui font leurs courses au marché sont israéliens de naissance, nouveaux immigrants et travailleurs étrangers, de la Chine au Ghana. Le meilleur moment pour aller au marché est le vendredi en milieu de journée, quand les marchands de biens périssables crient à tue-tête en baissant leurs prix et que les travailleurs étrangers, tout juste libérés de leur labeur, achètent leur nourriture pour le week-end ». Les jours de grande affluence (mardis et vendredis), on peut y voir des artistes de rue et des artisans qui s’installent sur Nachalat Binyamin. Le 1er novembre 2004, un kamikaze originaire de Naplouse y actionne une charge explosive à une heure de grande affluence. Trois Israéliens sont tués et une trentaine sont blessés. L’attentat est revendiqué par le Front populaire de libération de la Palestine FPLP
Cette technologie nécessite qu’une seule goutte de sang pour savoir si un patient a une crise cardiaque. Si deux bandes apparaissent sur le kit, le résultat est positif et le patient doit recevoir immédiatement des soins supplémentaires. Le test est facile, non invasive et prend moins de 15 minutes . Une personne sur trois Israéliens apparaît dans les salles d’urgence à travers le pays convaincu qu’il ou elle a eu une crise cardiaque. Beaucoup de gens croient qu’ils peuvent identifier les symptômes de crise cardiaque, qui comprennent des douleurs thoraciques, des étourdissements, des nausées, des douleurs notamment sur le bras gauche, une respiration sifflante et une anxiété ex-
trême similaire à une attaque de panique. En réalité, ceux-ci peuvent être des symptômes de brûlures d’estomac, mais jusqu’à présent, afin de savoir, un patient devait à attendre dans une salle d’urgence et se soumettre à au moins six heures de tests, y compris des tests sanguins et un électrocardiogramme. D’autre part, moins de 50 pour cent des victimes de crise cardiaque éprouvent des symptômes classiques. Beaucoup de gens ont des symptômes atypiques tels que des douleurs à l’estomac ou à l’épaule. Au moment où ils ont terminé avec les tests classiques, des heures se seront écoulées, ce qui peut entraîner des dommages au coeur et même l’insuffisance cardiaque. Mieux encore nouvelles, ce kit est plus sensible que les tests traditionnels. Il y a déjà eu de nombreuses crises cardiaques captés par ce nouveau kit miniature qui n’a pas été détecté par les tests traditionnels. Le kit est déjà en usage dans les hôpitaux israéliens et sera dans les salles d’urgence israéliens cette semaine. La prochaine étape sera à la disposition des consommateurs, qui seront en mesure de faire le test simple sur leur propre personne. Source : http://alyaexpress-news.com
Criteo, Engie, Valeo et Carrefour prospectent le marché israélien
Le festival DLD de Tel-Aviv est l’occasion pour les start-up et les grands groupes français de nouer des partenariats avec l’écosystème israélien. Une entente de plus en plus solide et pleine de promesses. Malgré une chaleur de plomb, à quelques centaines de mètres de la plage, la délégation française s’agite en nombre dans les travées de la grand-messe annuelle de l’innovation israélienne DLD.
Environ 200 Français et une quarantaine de start-up ont fait le déplacement. Si les années précédentes, les “frenchies” étaient davantage en recherche de technologie, ils veulent désormais attirer les investissement israé-
liens en France. Criteo, Engie, Valeo et Carrefour prospectent le marché israélien, attirés notamment par le savoir faire israélien dans les big data, la cybersécurité, la greentech ou la foodtech. usine-digitale.fr
ISRAËL
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Hier Tel-Aviv était en ébullition avec « Creative City Boulevard »
Hier Tel-Aviv était en ébullition avec Creative City Boulevard. C’était un événement public s’étendant depuis la place Ha’Bima de Tel Aviv le long du boulevard Rothschild et mettant en vedette des installations artistiques uniques, des démonstrations technologiques, des jeux de réalité interactifs et des robots, ainsi que des installations artistiques innovantes, des spectacles et même une salle d’évasion. En outre, il y a eu plus de 30 conférences dans les bars et les restaurants le long du boulevard.
Selon Times of Israel : « Tel Aviv accueille environ 2 000 entreprises high-tech, ce qui constitue environ un quart de toutes les sociétés qui travaillent dans ce secteur en Israël. Un emploi sur dix, dans la ville, est lié au secteur high-tech, révèle un rapport récent. Le taux de croissance du nombre de compagnies high-tech à Tel Aviv est le plus élevé en Israël et il est particulièrement important en termes d’emplois ».
L’édition 2017 du Salon médical MEDICA avec 60 firmes israéliennes Israël, dont l’expertise en matière de santé est mondialement reconnue, fait partie des principaux hubs technologiques de solutions innovantes pour les sciences de la vie et particulièrement pour les dispositifs médicaux. L’édition 2017 du plus grand salon médical mondial MEDICA, se tiendra cette année du 13 au 16 novembre à Düsseldorf. Parallèlement se tiendra COMPAMED, le salon professionnel leader pour l’industrie des fournisseurs médicaux et de leur développement des produits. Israël sera représenté à Düsseldorf et aura pour vitrine une soixantaine de sociétés qui feront le déplacement afin d’exposer leurs technologies et équipements de pointe. Parmi les technologies israéliennes les plus innovantes présentées au salon se trouvent un dispositif médical portable permettant la surveillance du fœtus, une ceinture pour les personnes âgées qui réduit le risque de fractures du col du fémur, et enfin une application mobile qui propose une thérapie digitale innovante contre l’asthme. Il est important de souligner la réussite de 3 applications mobiles israéliennes qui ont été sélectionnées pour la finale du prix international pour les applications mobiles médicales avancées au sein de Medica : iFeel
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Labs , MobileODT et Doctome. Le domaine des sciences de la vie en Israël, dont l’expertise en matière d’innovation et de créativité est mondialement reconnue, est représenté par plus que 500 exportateurs dans l’informatisation et l’équipement médical, la télémédecine et la recherche et développement en biotechnologie. Les exportations en valeur cumulées de ces sociétés sont aujourd’hui estimées à plusieurs centaines de millions de dollars. Lors de l’édition précédant, les 1er, 2em et 3em prix du « Medical App competition » pour les solutions médicales mobiles les plus prometteuses à Medica 2016 ont été remportés par des sociétés israéliennes.
Pascal Lacorie pour La Tribune (Copyrights) : « Le Maire de Tel-Aviv Ron Huldai a lui-même donné l’exemple. Une bibliothèque peu fréquentée installée en de la tour « Shalom » qui surplombe la Méditerranée a été transformée en espace de travail pour de jeunes informaticiens qui peuvent venir tester et partager de nouvelles idées et technologies dans un esprit de coopérative. Les loyers sont à bon marché pour ceux qui passent par cette pépinière avant que les plus chanceux et talentueux ne prennent leur essor et fondent à leur tour leur entreprise. Pour Ron Huldai, ce cyberespace fait penser à une sorte de « kibboutz du futur », une allusion à ces villages collectivistes qui, au
siècle passé, ont permis l’émergence d’une agriculture ultra-moderne dans cet État vieux d’à peine 65 ans. D’ores et déjà, le terreau s’est avéré particulièrement fertile. Tel-Aviv rassemble les deux tiers des start-up actives en Israël, un pays en pôle position dans le monde pour le nombre de jeunes entreprises de haute technologie par tête d’habitant, avec un ratio de 4,7 % du PNB investis dans la R&D. Des grands groupes ont d’ores et déjà cédé aux charmes de la ville qui joue à fond sur son climat ensoleillé, son côté hédoniste et sa concentration d’ingénieurs. Google, Microsoft, SAP, Oracle, HP, Marvell ont installé leur centre de R&D dans la région de TelAviv. Pour autant, la ville, tout comme Israël, est victime de son succès et souffre d’une « fuite des cerveaux ». Bon nombre de jeunes patrons, une fois franchi le stade de la start-up et le succès venant, ont tendance à déménager aux ÉtatsUnis, notamment en Californie, là où il faut se montrer pour prouver sa réussite. Waze Ltd, créatrice de l’application mobile de GPS du même nom, un des fleurons du high-tech local activement courtisé ces derniers temps par Google – qui serait prêt à mettre 1,3 milliard de dollars sur la table pour en prendre le contrôle -, a déménagé son siège et une partie de son personnel à Palo Alto. Autre exemple : BillGuard, une entreprise qui permet aux consommateurs d’identifier les frais indus prélevés sur leurs cartes de crédit a établi son siège social à New York tout en maintenant un bureau le long du boulevard Rothschild ». Source: La Tribune-Israelvalley
Un mariage totalement raté en Israël. Comment faire ?
C’est une histoire (rarissime) qui a fait la Une des médias israéliens. Récemment un mariage devait avoir lieu à Lod pour un couple de la communauté Breslev. Quelques minutes avant la cérémonie, la police a réussi à contrecarrer le mariage après avoir reçu des informations selon lesquelles la mariée n’avait que… 14 ans, alors que le marié en avait 20, ce qui est interdit selon la loi israélienne.
ont reçu des informations sur l’existence de ce mariage interdit par la loi.
Alors que les invités attendaient déjà dans le couloir, la police a arrêté le père du marié, et le père de la mariée et le futur marié. Ce qui a empêché le mariage ce soir-là. À la fin d’une enquête policière, les trois ont été libérés dans des conditions restrictives.
Source : http://alyaexpress-news.com
La mariée est arrivée à la salle plus tard après avoir compris que son mariage n’aurait pas lieu ce soir-là. Le rapport à la police sur le mariage est venu des autorités sociales qui
Cependant, un fonctionnaire de la police a déclaré que, malgré l’arrestation, le ministère des Affaires sociales et de la Police ne pourrait pas empêcher l’existence d’un tel mariage qui se déroulera probablement dans les prochains jours ou semaines dans un endroit caché, comme Ouman.
ISRAËL
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Savez-vous pourquoi Israël est Tel-Aviv veut réduire les accidents entre cyclistes et piétons le royaume des fausses soldes ?
Le gouvernement israélien promet de réduire le coût de la vie et notamment le prix des produits alimentaires. Y réussira-t-il ? Certains en doutent. Tous les chiffres le prouvent, se nourrir en Israël coûte cher, plus cher que dans la plupart des pays occidentaux. Et ce n’est pas seulement la faute à la TVA, aux droits de douane ou à la cashrout. Voici les dix principaux facteurs de la cherté (les 10 commandements de la vie chère) des produits alimentaires en Israël. 1/ DES POSITIONS DOMINANTES – En Israël, 10 marques s’accaparent 57% du marché de l’agroalimentaire. Dans les pays occidentaux équivalents, les dix plus gros fabricants ne totalisent que 25% du marché local de l’alimentation. 2/ L’ABSENCE DE CONCURRENCE – Les positions dominantes s’accompagnent de monopoles qui dominent certains marchés. Par exemple : Tnuva vend 60% des fromages et produits laitiers, Osem domine le marché des produits secs, Strauss monopolise le café et chocolat, Coca-Cola la boisson, Wissotsky le thé, etc. 3/ UN RÉGULATEUR INEFFICACE – L’État qui fait office de régulateur n’a pas su empêcher la formation des monopoles. En toute impunité, les grandes sociétés ont racheté leurs petits concurrents pour les neutraliser, comme Tnuva qui a absorbé Sunfrost et Tirat-Zvi, Nestlé a fusionné avec Osem et Tivol, Coca Cola a racheté Prigat, Strauss a avalé Elite, etc. 4/ DES PRODUITS SANS MARQUE DÉLAISSÉS – L’Israélien préfère, et de loin, les produits de marque aux produits libres ou sans marque qui sont pourtant vendus moins chers. Les produits sans marque représentent 10% des ventes en Israël, contre 40% en France et 42% en Allemagne. 5/ LA FORCE DES DISTRIBUTEURS – En Israël, ce sont les grandes chaînes de distribution qui déterminent, en dernière mesure, le prix de vente sur leurs étagères ; si un fabricant demande à abaisser le prix d’un de ses produits pour être plus attractif, il n’est pas certain que le distributeur accèdera à sa
demande. 6/ LES FAUSSES SOLDES – Si en Europe, la saison des soldes est programmée un an à l’avance, en Israël les soldes peuvent être décidées d’un jour à l’autre par le distributeur. Les fournisseurs ne peuvent donc pas s’y préparer à l’avance, et ils ne bénéficient pas d’incitations financières pour lancer des soldes. Ce qui explique qu’en Israël, la différence entre le prix normal et le prix soldé est très mince : le consommateur se laisse tenter par de fausses soldes qu’il paie au prix fort. 7/ L’ABSENCE D’UN LOBBY DU CONSOMMATEUR – Malgré les appels au boycott de certains produits chers, les associations de consommateurs n’ont pas en Israël l’influence qu’elles ont ailleurs ; elles sont nombreuses mais elles restent divisées. Un lobby plus uni permettait d’accroître sa force et son impact sur les prix. 8/ LA TVA – En Israël, la TVA de 18% sur tous les produits alimentaires (à l’exception des fruits et légumes) tire les étiquettes vers le haut. En Europe, la TVA moyenne sur les produits alimentaires se situe entre 5 et 10%. 9/ LA CASHROUT – Les services de la cashrout sont souvent désignés comme une composante importante du prix de vente. Leur coût est reporté sur le consommateur, ce qui peut augmenter le prix de quelques dizaines de pourcentage. 10/ LE COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR – Le consommateur israélien est « conservateur » : il ne compare pas les prix et même lorsque les prix sont élevés, il continuera d’acheter. Difficile dans ces conditions de contraindre les commerçants à abaisser les prix. On ne le répètera jamais trop : seul un changement dans le comportement du consommateur pourra forcer les distributeurs à baisser les prix. Autant de raisons qui expliquent la cherté des prix en Israël. Autant de raisons qui expliquent aussi pourquoi les prix ne baisseront pas de sitôt. Une leçon à méditer pour les dirigeants de l’économie israélienne. par Jacques Bendelac pour IsraelValley
Depuis début août et jusqu’à la fin septembre, ce ne sont que des avertissements que donnent les dizaines d’agents municipaux déployés à Tel Aviv, aux utilisateurs de vélos électriques contrevenants aux règles en usage. Les agents arrêtent les adolescents qui font du vélo électrique sur les trottoirs et leur expliquent qu’à partir de novembre, les contrevenants seront verbalisés et devront s’affranchir d’amendes variants entre 100 et 1000 shekels. L’objectif est de réduire le nombre d’accidents entre cyclistes et piétons. Beaucoup de résidents se sont plaints et beaucoup trop d’accidents ont eu lieu ces derniers mois. Ainsi, les cyclistes (électriques ou pas) devront circuler sur les pistes cyclables ou à défaut de celles-ci sur la droite de la chaussée et
non pas sur le trottoir sous peine de recevoir une amende entre entre 100 et 200 shekels. La vitesse autorisée dans tous les cas est au plus : 30 km/h. Un cycliste circulant sur le trottoir avec des écouteurs se verra infligé une amende de 250 shekels. Mais attention, les piétons qui emprunteront les pistes cyclables devront eux aussi s’acquitter d’une amende de 500 shekels. L’utilisation d’un téléphone mobile en vélo sera puni d’une amende de 1000 shekels. Et pour finir, l’agent municipal a le droit d’immobiliser le véhicule pendant une période indéterminée. En outre, La loi stipule le droit de porter un enfant de moins de 8 ans sur un vélo équipé d’un siège enfant. Tel-Avivre
Agrivolta (France) cible Israël pour développer des coopérations Un article de Anthony Lesme pour usine-digitale.fr (Copyrights) : « Daniel Sperling, adjoint à la mairie de Marseille chargé de l’innovation veut créer “un pont entre les deux rives de la Méditerranée”. “Notre ville est le terminal de 13 câbles sous-marins haut-débit qui peuvent faire de Marseille une prochaine Silicon-Valley avec la construction de Data centers. Les Israéliens sont très intéressés par nos projets et notamment notre ouverture sur l’Afrique.” L’autre objectif est bien sûr d’encourager les start-up et Marseille en a emmené 15 dont Agrivolta qui propose un système original d’ombrières connectées permettant de réguler l’apport du soleil sur les cultures pour augmenter les rendements agricoles. “On cible des pays comme Israël qui ont un fort taux hydrique, des problèmes de sécheresse et qui pourraient être intéressés par notre technologie”, explique la co-fondatrice Julie Davico-Pahin.
D’autres start-ups comme Alergasoil sont déjà à un stade plus avancé. “Après un an de négociations, notre société est en train de finaliser un accord de concession de licence avec un groupe israélien présent en Afrique du sud”, nous révèle Eric Elkaim, le PDG de l’entreprise. Sa société présente dans 59 pays a mis au point une technologie permettant de mesurer la consommation réelle d’hydrocarbures grâce à des capteurs intelligents ».
POLITIQUE
Coup dur pour Bibi. Sarah Netanyahou est inculpée
La femme du premier ministre est inculpée pour « fraude aggravée » et « abus de confiance ». Les époux Nétanyahou ont bien tenté d’amortir le coup. Jeudi soir, avant même que l’avocat général Avichaï Mandelblit n’ait formellement notifié sa décision de renvoyer l’épouse du premier ministre devant le tribunal du district de Jérusalem, ils ont dénoncé dans un communiqué les allégations «absurdes et infondées» formulées à son encontre. Sara Nétanyahou, qui pourra contester cette décision lors d’une audience préliminaire, est sur le point d’être inculpée pour des faits de «fraude aggravée» Le Figaro Durant le premier mandat de son mari, Sara Netanyahou est l’objet de beaucoup d’attention des médias, généralement sur un ton négatif. Elle gagne un procès en diffa-
mation déposé contre les éditions Schocken pour calomnie, et, en 2002, un autre contre le journal Kol Haïr. En 2008, Channel 10 affirme que lors la guerre du Liban de 2006, alors qu’elle se rendait à Londres avec son mari pour une opération diplomatique, elle a dépensé une grosse somme d’argent en produits de luxe, payée par un donateur britannique ; elle intente alors un procès en diffamation contre la chaîne. Étant donné que le voyage de Sara Netanyahou n’avait pas été approuvé par le Comité d’éthique de la Knesset, son mari a reçu une interpellation du comité. Après le retour de Benyamin Netanyahou à la tête du gouvernement israélien, les médias livrent à nouveau des articles négatifs à son sujet. En janvier 2010, le journal Yediot Aharonot rapporte que la gouvernante de la famille Netanyahou poursuit Sara Netanyahou en justice pour refus de payement de salaire, conditions de travail injustes et faits de violence verbale. Elle est à nouveau poursuivie en mars 2014, cette fois-ci par un ancien garde du corps de la famille qui s’était plaint de violences. En vue des élections législatives de 2015, elle est mise en avant par son mari, candidat à sa réélection, afin de « personnaliser la campagne » Mi-2017, elle doit faire face, avec son mari, aux accusations de leur ancien majordome, qui les accusent d’avoir reçu des cadeaux par de riches hommes d’affaires.
Edition du 13 au 19 Septembre 2017
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Compliments de Netanyahou à Bibi à l’occasion de Rosh Hashana
Le Premier Ministre israélien s’est félicité des avancées diplomatiques avec de nombreux pays, réalisées cette année Le niveau de coopération qu’Israël entretient avec le monde arabe n’a jamais été aussi élevé de toute son histoire, a déclaré le Premier ministre Benyamin Netanyahou lors du traditionnel toast au ministère des Affaires étrangères qui précède le nouvel an juif (Rosh Hashana) qui a lieu cet année le 20 septembre.
l’Inde et le Japon notamment) ainsi qu’avec certains pays musulmans, comme l’Azerbaïdjan et le Kazakhstan, qu’il a visité en décembre dernier. Netanyahou s’est aussi félicité du « grand changement » dans les relations avec la Russie, qui revêt une grande importance pour les liens économiques et culturels, et qui est également crucial au regard de la situation en Syrie, en raison de l’importance stratégique de la coordination avec Moscou.
Netanyahou a affirmé que la coopération avec les pays du monde arabe est aujourd’hui plus importante que lors de la signature des accords avec l’Egypte et la Jordanie. Selon le dirigeant israélien, la coopération avec les pays arabes se fait « de différentes manières » et « à différents niveaux », mais elle n’est pas publique. Et même si elle n’est pas publique, « elle est beaucoup plus importante que lors toutes les autres périodes de l’histoire d’Israël. C’est un énorme changement », a-t-il assuré.
Le chef de l’Etat hébreu a également évoqué son prochain voyage en Argentine, en Colombie et au Mexique, qui précédera sa venue à l’Assemblée générale de l’ONU à New York, désignant un « marché énorme au sein d’un grand bloc de pays importants ». « La percée diplomatique d’Israël a été rendue possible parce que l’hypothèse de base, selon laquelle le monde s’ouvrira à Israël seulement s’il existe un accord avec les Palestiniens, s’est révélée fausse », a-t-il déclaré.
Le Premier ministre, qui s’est montré particulièrement optimiste sur le statut d’Israël dans le monde, a déclaré que l’alliance avec les États-Unis était « plus forte que jamais » et qu’il existait des liens solides avec l’Europe et des ouvertures en Europe de l’Est. « Il y a de grandes percées sur tous les continents : notre retour en Afrique et l’expansion de notre assistance technique suscitent beaucoup d’intérêt sur ce continent « , a-t-il déclaré.
« Un tel accord, qu’Israël souhaite, aidera la position d’Israël dans le monde, mais le monde s’ouvre sans lui », a-t-il ajouté. « Ce phénomène se produit car Israël développe deux points forts qui débouchent sur un troisième : il cultive sa puissance économique et technologique, ce qui lui permet de nourrir des capacités uniques de renseignement militaire, et cette combinaison conduit à la force diplomatique », s’est-il réjoui. « Le monde entier change. Cela ne signifie pas qu’il change dans les forums internationaux, à l’ONU ou à l’UNESCO », a-t-il conclu.
Le Premier ministre a rappelé que des avancées importantes avaient également été réalisées durant l’année en Asie (avec la Chine,
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