Israël Actualités n°574

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GRATUIT - Numéro 574 - Edition du 23 au 29 Septembre 2020

Journal israélien en langue française

Ukraine/Bélarus: des centaines de pèlerins juifs ont commencé à quitter la frontière - p4

Interview exclusive de Francis Kalifat, Président du CRIF p10

France: M. Valls demande de ne pas être «naïfs» face à l’islamisme - p16



ÉDITO

Edition du 23 au 29 Septembre 2020

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Des fêtes inhabituelles… Notre monde à l’envers : depuis l’apparition de l’épidémie qui secoue le monde entier, ce qui faisait l’une de nos forces est aujourd’hui ce qui nous déstabilise. Le cycle du calendrier hébraïque s’est brusquement figé. Effaré par Pourim et ce que cette si joyeuse festivité a causé de drames, le peuple juif a hésité à reprendre le chemin des offices. Il semble aujourd’hui que, rassurés par les mesures strictes mises en place par nos institutions, le consistoire en tête, les fidèles soient revenus dans les synagogues. Mais entre les masques, le gel, la distanciation sociale et le nombre restreint de personne au sein d’un même lieu, le cœur n’y est pas… Pourtant, loin de nous l’idée de nous plaindre, lorsque nous voyons qu’en Israël se rejoue le film du printemps dernier : Confinés pour trois semaines, nos frères israéliens hésitent entre peur et frustration. A ce jour, 1285 personnes sont décédées de la COVID-19, un nombre en constante augmentation. Pas de doute, la deuxième vague est là et bien là, dans l’état hébreu, où l’on dénombre par ailleurs 51338 cas actifs dont près de 700 personnes dans un état grave… (Source I24 News). En France comme en Israël, on déplore souvent l’inconscience des jeunes qui, sachant qu’en général le virus ne les touche que de manière légère voire asymptomatique se dispensent de suivre le protocole sanitaire. A ces jeunes, je dis « n’oubliez pas que, s’il ne s’agit pour vous que d’une grippette ou d’un rhume, votre grandmère, votre oncle diabétique ou votre collègue de travail, plus vulnérable ou âgé Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

peut, lui, elle, en mourir. » C’est le message qu’a tenu à faire passer le Président du Consistoire la semaine dernière dans nos pages. C’est le message qu’il faut faire passer sans relâche. En prenant des libertés avec le protocole sanitaire, on risque sa vie, mais aussi celle des autres. S’il est un fait qui pourrait les en convaincre, c’est peut-être celui auquel je me suis retrouvé confronté la semaine dernière. J’ai voulu, comme de nombreux coreligionnaires, rendre visite à nos disparus. Au cimetière de Pantin, en banlieue parisienne, j’ai subi un véritable choc en constatant, de mes propres yeux, combien de gens le virus nous a pris. Alors que nous nous apprêtons à nous retrouver face au Créateur, pour lui demander pardon, j’appelle chacun d’entre nous à faire preuve de civisme, de responsabilité mais surtout de précaution. Je veux, au-delà de ces conseils de bon sens souhaiter, pour nous tous que cette année soit celle de la délivrance, de la santé et de la paix. Francis Kalifat, Président du Crif a reçu comme chaque année à cette période, les médias communautaires pour dresser le bilan de l’année écoulée, entre autres. Comme nous, il note avec amertume la manière dont l’épidémie a propagé les thèses antisémites les plus délirantes, dans son sillon. Comme nous, il sait à quel point l’année qui s’annonce sera porteuse de défis. D’espoir aussi, avec ce vent de paix qui souffle, venu du Proche-Orient. De luttes enfin, car les haines semblent puiser vigueur et renouveau dans une source qui jamais ne se tarit…

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Alors pour relever la tête et affronter demain, souhaitons, à chacun d’entre nous d’être inscrit dans le livre de la vie. Que la paix et la prospérité règnent en nos foyers, que la santé revienne au sein de chacune des familles éprouvées. Qu’enfin demain

Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

voit ce minuscule organisme vivant qui met le monde entier à terre céder la place pour que nos enfants puissent grandir dans un monde qui leur sourit. Amen Am Israël Haï Alain Sayada

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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Bahreïn: des tentatives d’attentats imputées à l’Iran déjouées Les attaques visaient des installations publiques et d’autres sites liés à la sécurité du royaume Le ministère de l’Intérieur de Bahreïn a annoncé dimanche avoir déjoué des attentats terroristes fomentés par l’Iran, ont rapporté les médias locaux. «Le ministère de l’Intérieur a réussi à contrecarrer un énorme complot terroriste dans le royaume de Bahreïn qui a reçu le soutien et le financement de l’Iran et de membres du Corps terroriste des Gardiens de la révolution», a indiqué un communiqué transmis au média Akhbar Al-Khaleej à Bahreïn. D’après les médias locaux, ce complot, dont l’annonce intervient quelques jours après la signature des accords diplomatiques entre Bahreïn et Israël à Washington, avait pour but de venger le meurtre du commandant du Corps des Gardiens de la révolution islamique, Qassem Soleimani, tué par les Etats-Unis en janvier dernier. Ces médias ont précisé que les attentats visaient des installations publiques et

d’autres sites liés à la sécurité du royaume. Un engin explosif placé dans une rue de la «région de Budaiya» a notamment été découvert. 18 suspects soupçonnés d’être impliqués dans la préparation de l’attentat ont été inculpés. Selon les premiers éléments de l’enquête, les suspects auraient reçu un soutien logistique et financier direct du Corps des Gardiens de la révolution islamique, et 14 d’entre eux auraient été formés dans des camps situés à l’étranger. L’un d’eux a notamment indiqué avoir été entraîné dans un camp du Hezbollah en Irak. Bahreïn, dirigé par une monarchie sunnite dans un pays à majorité chiite, a déjà été visé de nombreuses fois par des attaques organisées par l’Iran, qui cherche à renverser les dirigeants du royaume et avoir la mainmise sur le pays. L’incitation de Téhéran contre Bahreïn a atteint des niveaux sans précédent depuis l’annonce de la normalisation des relations entre le pays du Golfe et Israël en début de mois.

Ukraine/Bélarus: des centaines de pèlerins juifs ont commencé à quitter la frontière Le roi de Bahreïn affirme que «l’accord signé avec Israël n’est dirigé contre aucun pays»

«Les avancées que nous réalisons en direction de la paix sont dans l’intérêt de tous»

La décision de Bahreïn d’établir des relations diplomatiques avec l’Etat hébreu n’a été prise contre «aucune entité ou autre puissance, mais vise à instaurer une paix globale au Moyen-Orient», a affirmé lundi le roi Hamad ben Isa Al-Khalifa, selon des propos rapportés par l’agence de presse officielle BNA. Le roi bahreïni a par ailleurs réaffirmé «le soutien de son pays envers les Palestiniens et envers une solution à deux Etats selon l’initiative de paix arabe de 2002 et les frontières de 1967». «La tolérance et la coexistence sont les

valeurs qui définissent notre véritable identité bahreïnie. Les avancées que nous réalisons en direction de la paix et la prospérité ne sont dirigées contre aucune entité ou autre puissance, elles sont plutôt dans l’intérêt de tous afin d’établir des relations de bon voisinage», a déclaré le roi. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a signé la semaine dernière avec les Emirats arabes unis et Bahreïn des accords historiques qui bousculent les équilibres au Moyen-Orient, sous l’égide de Donald Trump. Les Emirats et Bahreïn sont les premiers pays arabes à établir des relations diplomatiques avec Israël depuis les traités de paix avec l’Egypte (1979) et la Jordanie (1994).

«Si hier, ils étaient environ un millier, ce matin à 10h00, ils n’étaient que 700»

kovski, a confirmé que «leur nombre est en recul».

Plusieurs centaines de pèlerins juifs, coincés depuis des jours du côté biélorusse de la frontière avec l’Ukraine à cause des restrictions mises en place pour lutter contre le nouveau coronavirus, ont rebroussé chemin vendredi en renonçant à leur pèlerinage à Ouman.

Le départ de ces premiers pèlerins intervient alors que les célébrations de Roch Hachana, le Nouvel an juif, doivent débuter au crépuscule ce vendredi.

«Si hier, ils étaient environ un millier, ce matin à 10h00 (07h00 GMT), ils n’étaient que 700» au poste-frontière de Novi Yarylovychi, a indiqué le porte-parole ukrainien des gardes-frontières, Andriï Demtchenko. Son homologue biélorusse, Anton Bytch-

L’Etat hébreu avait appelé la veille ses ressortissants bloqués à la frontière ukrainienne à rentrer chez eux. Chaque année, à l’époque du Nouvel an juif, des dizaines de milliers de pèlerins se rendent à Ouman, dans le centre de l’Ukraine, pour se recueillir sur la tombe de Rabbi Nahman de Breslev (17721810), fondateur du mouvement hassidique éponyme.


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Roch Hachana: Vladimir Poutine Tsahal annonce la création d’une nouvelle unité en charge souhaite une «bonne année» aux Juifs de Russie des enquêtes épidémiologiques quêtes épidémiologiques vient d’être approuvée par le ministre de la Défense et le chef d’état-major de Tsahal», a déclaré un porte-parole de l’armée sur Twitter.

«Les organisations religieuses juives font un excellent travail dans la réalisation de projets liés à la charité, à l’éducation et au patriotisme. Je tiens à souligner leur souci inlassable de renforcer la paix et l’harmonie, le respect mutuel et le vivre-ensemble, ainsi que leur soutien au combat commun contre la menace que représente le coronavirus», a déclaré V. Poutine dans un communiqué émis par le Kremlin.

«600 soldats renforceront les enquêtes de notre commandement du front intérieur», a-t-il ajouté. «Notre combat contre la pandémie du Covid-19 continue», a conclu le porte-parole.

«Notre combat contre la pandémie du Covid-19 continue» L’armée israélienne a annoncé lundi dans un communiqué la création d’une nouvelle unité baptisée «Ella», qui sera en charge des enquêtes épidémiologiques dans le cadre de la lutte nationale contre la pandémie du nouveau coronavirus. «La création de l’unité ‘Ella’ pour les en-

Cette annonce intervient alors que le ministre de la Défense, Benny Gantz, a chargé lundi l’armée de commencer les préparatifs pour ouvrir un hôpital de campagne, en raison de la saturation des services de coronavirus des hôpitaux israéliens. À la suite d’une évaluation de la situation et des besoins avec le corps médical de Tsahal, Benny Gantz a demandé à Tsahal de «se préparer immédiatement à mettre en place un hôpital de campagne en fonction des besoins du système de santé», a-t-il été indiqué dans un communiqué du ministère de la Défense.

Avec 165.000 citoyens juifs, la communauté russe est la sixième plus grande au monde derrière les Etats-Unis, la France, le Canada, la Grande-Bretagne et l’Argentine. Avec 165.000 citoyens juifs, la communauté russe est la sixième plus grande au monde

En revanche, la communauté russe d’Israël est la plus importante du pays avec plus d’un million d’âmes.

Le président russe Vladimir Poutine a envoyé vendredi un message de bonne année aux Juifs de Russie, à l’occasion de la fête de Roch Hachana, le Nouvel an juif, qui commence dans la soirée.

Elle s’est notamment développée après la chute du communisme au début des années 90, avec une immigration de masse que l’Etat hébreu a su absorber en quelques années.


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Saeb Erekat dénonce le prochain transfert de l’ambassade du Honduras à Jérusalem

«L’annonce du Honduras montre son irrespect du droit international et de la loi en général»

Le secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et négociateur palestinien en chef, Saeb Erekat, a vivement réagi à l’annonce par le Honduras de la prochaine ouverture d’une ambassade à Jérusalem. «La déclaration du président hondurien concernant son intention de déplacer l’ambassade de son pays à Jérusalem s’inscrit dans la continuité des votes complices de ce pays à l’ONU. Etre fier d’annoncer une violation des obligations du Honduras au regard du droit international montre son irrespect de la loi en général et des lois internationales en particulier», a déclaré Saeb Erekat sur Twitter.

Le responsable palestinien réagissait ainsi à l’annonce du président du Honduras, Juan Orlando Hernandez, qui a indiqué dimanche sur Twitter que son pays ouvrirait une ambassade dans la capitale israélienne «avant la fin de l’année». «Je viens de discuter avec le Premier ministre Netanyahou afin de renforcer notre alliance stratégique et je viens d’autoriser l’ouverture d’ambassades à Tegucigalpa et à Jérusalem. Nous espérons franchir cette étape historique avant la fin de l’année, dans la mesure où la pandémie le permettra», a écrit le chef de l’Etat. Il y a tout juste un an, le Honduras a déjà entrepris d’ouvrir un bureau commercial à Jérusalem, comme annexe de son ambassade de Tel-Aviv.

Covid-19: à bientôt six semaines de l’élection présidentielle, près de 200.000 morts aux Etats-Unis

Iran: Washington annonce des mesures punitives au nom des sanctions de l’ONU

«Nos mesures aujourd’hui sont un avertissement qui doit être entendu par le monde entier»

C’est à ce titre que le président vénézuélien, jugé illégitime par les Etats-Unis, est visé.

Les Etats-Unis ont annoncé lundi une série de mesures punitives, visant notamment le ministère iranien de la Défense et le président vénézuélien Nicolas Maduro, au nom du respect des sanctions de l’ONU contre l’Iran.

«Depuis près de deux ans, des responsables corrompus à Téhéran travaillent avec le régime illégitime au Venezuela pour contourner l’embargo de l’ONU sur les armes», a expliqué Mike Pompeo.

«Nos mesures aujourd’hui sont un avertissement qui doit être entendu par le monde entier», a lancé le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, devant la presse. Le président américain Donald Trump a signé lundi un décret qui autorise «des sanctions économiques sévères contre tout pays, entreprise ou personne qui contribue à fournir, vendre ou transférer des armes conventionnelles à la République islamique d’Iran», a expliqué son conseiller à la sécurité nationale, Robert O’Brien.

Le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, présent à la même conférence de presse à Washington, a également annoncé des mesures contre l’Organisation iranienne de l’énergie atomique. Mike Pompeo a affirmé dans la nuit de samedi à dimanche que «toutes les sanctions de l’ONU contre la République islamique d’Iran auparavant levées» étaient de «retour». Mais le reste des grandes puissances, y compris les alliés américains des Etats-Unis, contestent cette analyse et estiment que la manœuvre de Washington est sans effet juridique.

Le coronavirus tue actuellement quatre fois plus proportionnellement qu’en Europe A bientôt six semaines de l’élection présidentielle américaine, le bilan officiel de la pandémie de Covid-19 devrait atteindre 200.000 morts lundi aux Etats-Unis, où le coronavirus tue actuellement quatre fois plus proportionnellement qu’en Europe. Selon l’université Johns Hopkins, 199.525 habitants des Etats-Unis sont morts du coronavirus sur 6,8 millions de cas recensés, devant l’Union européenne (144.000 morts), le Brésil et l’Inde. Les Etats-Unis enregistrent encore chaque jour presque un millier de décès ce qui, rapporté à la population, est le quadruple du taux de mortalité européen, selon Our World in Data. Ce millier de morts quotidiens est pour le

candidat démocrate Joe Biden le symbole de l’incompétence du président Donald Trump face à la plus grande épreuve de son mandat. Mais, Donald Trump a quant à lui estimé lundi sur Fox News que sa gestion de l’épidémie valait un «A+». Par ailleurs, les autorités sanitaires américaines ne vont plus encourager les personnes ne présentant pas de symptômes du Covid-19 à se faire tester si elles avaient été en contact avec un malade. Ce changement dans les directives a été discrètement fait lundi sur le site des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC). Le président a estimé à plusieurs reprises que son pays devrait moins dépister, jugeant que les tests donnaient une mauvaise image de la gestion de la pandémie de coronavirus par les Etats-Unis.


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Donald Trump dit qu’il désignera en fin de semaine un nouveau juge pour la Cour suprême

travail commencera. Mais espérons que cela ne demande pas trop de travail», a-t-il dit dans un entretien à la chaîne conservatrice Fox News. Il a précisé vouloir attendre, avant de lancer le très politisé processus de succession, la fin des cérémonies funéraires pour la juge Ginsburg, icône féministe et progressiste, décédée vendredi à 87 ans des suites d’un cancer.

Donald Trump a par ailleurs estimé que le Sénat, à majorité républicaine, avait «largement le temps» de confirmer la nomination d’un nouveau juge avant l’élection présidentielle du 3 novembre.

«Je l’annoncerai vendredi ou samedi (...) Espérons que cela ne demande pas trop de travail» Le président américain Donald Trump a déclaré lundi qu’il désignerait dès cette semaine un nouveau juge pour la Cour suprême des Etats-Unis afin de succéder à Ruth Bader Ginsburg. «Je l’annoncerai vendredi ou samedi et le

«Le vote final (du Sénat) devra se tenir avant l’élection. Nous avons largement le temps», a-t-il dit sur Fox News. La succession de «RBG» au sein du temple du droit américain sera dans les prochaines semaines l’un des enjeux majeurs de la campagne présidentielle. Candidat à sa succession, Donald Trump a fait savoir au cours du week-end qu’il comptait nommer rapidement «une femme très talentueuse» pour la remplacer.

Une sénatrice républicaine appelle à voter sur le successeur de la juge R. Bader Ginsburg après la présidentielle

«Par honnêteté envers le peuple US cette décision devrait être prise par le président élu le 3 novembre»

La sénatrice républicaine modérée Susan Collins a mis à défi samedi la détermination du président américain Donald Trump à désigner rapidement un successeur à la juge de la Cour suprême Ruth Bader Ginsburg, estimant que le Sénat ne devrait pas s’exprimer avant la présidentielle du 3 novembre. «Etant donné la proximité de l’élection présidentielle, je ne pense pas que le Sénat devrait voter sur le candidat retenu avant le scrutin», a écrit dans un communiqué l’élue du Maine, première élue du parti républicain à prendre position en ce sens. «Par honnêteté envers le peuple américain (...) cette décision de nomination à vie à la Cour suprême devrait être prise par le président qui sera élu le 3 novembre», a-telle souligné. Le président «a l’autorité constitutionnelle pour affecter un poste vacant à la

Cour suprême et je n’ai pas d’objection à ce que la commission judiciaire du Sénat commence à examiner les références de son candidat», a toutefois précisé Susan Collins. Mais «nous devons agir équitablement et de manière cohérente, quel que soit le parti au pouvoir», a-t-elle estimé, en référence au refus des sénateurs républicains d’auditionner le candidat à la Cour suprême choisi par le président démocrate Barack Obama en 2016, sous prétexte que l’élection était trop proche. La doyenne de la Cour suprême Ruth Bader Ginsburg est décédée vendredi à 87 ans, laissant vacant un poste très influent que Donald Trump, soucieux de galvaniser les électeurs de la droite religieuse, aimerait pourvoir avec un juge conservateur. «Mon vœu le plus cher est de ne pas être remplacée tant qu’un nouveau président n’aura pas prêté serment», avait confié la juge à sa petite-fille Clara Spera, dictant quelques jours avant sa mort ses dernières volontés, selon le média américain NPR.

Donald Trump a salué la «vie exceptionnelle» de la juge Ruth Bader Ginsburg Les drapeaux ont été mis en berne à la Maison Blanche et au Congrès américain en l’honneur de la magistrate

jugé que ses décisions, notamment sur les droits des femmes, «avaient enthousiasmé tous les Américains».

A l’issue d’un meeting de campagne dans le Minnesota, le président américain Donald Trump a salué la «vie exceptionnelle» de la juge à la Cour suprême Ruth Bader Ginsburg, décédée vendredi à l’âge de 87 ans.

Vendredi soir, les drapeaux du Congrès et de la Maison Blanche ont été mis en berne, et quelques centaines de personnes se sont rassemblées spontanément devant les colonnes de la Cour suprême pour rendre hommage à la magistrate.

«Elle vient de mourir? Je n’étais pas au courant. Elle a mené une vie exceptionnelle. Que vous soyez ou non d’accord, c’est une femme incroyable qui a mené une vie incroyable», a-t-il réagi.

Les démocrates redoutent à présent que le président ne tente de remplacer «RBG» [surnom de la magistrate aux Etats-Unis, ndlr] par un juge conservateur avant la présidentielle du 3 novembre.

Le chef d’Etat qui s’est dit «triste» de cette nouvelle, a un peu plus tard rendu hommage à la magistrate dans un communiqué plus solennel, sans révéler ses intentions quant au successeur de la juge.

En août, M. Trump avait déclaré qu’il n’hésiterait pas à nommer un juge à la Cour suprême même peu avant l’élection. Soucieux de galvaniser les électeurs de la droite religieuse, il a depuis publié une pré-sélection de candidats, pour la plupart opposés à l’avortement et favorables au port d’armes.

«Aujourd’hui, la Nation pleure une colosse du Droit», a-t-il déclaré. Saluant un «esprit brillant», une «combattante», il a


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Un accord vraiment historique Le debrief de la semaine par Jack-Yves Bohbot

L’aggravation de la situation sanitaire en Israël et l’annonce d’un confinement de trois semaines ont fait passer au second plan la signature de l’accord pourtant historique entre l’état hébreu et la fédération des Emirats arabes unis et le royaume de Bahreïn.

Beaucoup d’entre nous ont encore en mémoire le premier accord signé par un pays arabe avec Israël, le 26 mars 1979 : c’était déjà à la Maison-Blanche avec Anouar Al Sadate et Menahem Begin en présence du président américain Jimmy Carter. Le traité de paix mettait fin à un état de guerre qui durait depuis 1948 et qui avait vu les deux pays s’affronter au cours de quatre conflits sanglants. Quinze plus tard, le traité de paix avec le royaume hachémite de Jordanie signifiait la reconnaissance mutuelle entre les deux voisins et l’établissement de relations commerciales. Il aurait donc fallu plus de vingt-cinq années pour qu’Israël établisse un troisième accord avec des pays arabes. Il est doté d’une forte dimension économique car il favorisera notamment les échanges notamment dans le domaine des nouvelles technologies, secteur où Israël excelle. De nouvelles coopérations pourraient émerger notamment dans le domaine sécuritaire – celui de la cyber sécurité - de l’intelligence artificielle, de la santé et du tourisme. Les deux monarchies se disent également très intéressées par l’expertise israélienne dans le secteur des énergies renouvelables, dans le domaine de l’eau et de l’irrigation qui sont pour les pays du Golfe des enjeux

majeurs de développement.

Mais la politique est loin d’être absente de ce rapprochement, car il y a derrière cet accord, un formidable retournement d’alliance entre les pays du Golfe (soutenus par l’Arabie Saoudite) et Israël pour contrer l’Iran, la puissance dominante et inquiétante dans la région avec ses alliés syriens, libanais et irakiens. Sans oublier la grande victoire des américains et de leur président, Donald Trump, qui s’offre à quelques semaines de la consultation électorale du 3 novembre un succès diplomatique, qu’il espère décisif… Jack-Yves Bohbot

Après les Emirats, l’Arabie Saoudite ? C’est ce que pense l’actuel chef du Mossad, Yossi Cohen, un des acteurs de l’accord Israël-Emirats, qui estime possible un prochain accord avec l’Arabie Saoudite. « Un tel événement pourrait se produire selon moi » a-t-il confié lors d’une interview sur la chaine israélienne 12. Le premier ministre israélien n’a pas exclu lui aussi des accords de paix avec d’autres états de la région.

réprouve ».

Le recteur de la Mosquée de Paris dénonce l’antisémitisme Dans un tweet, Chems-eddine Hafiz, successeur de Dalil Boubakeur à la tête de la Mosquée de Paris, demande des poursuites judiciaires contre le clip antisémite du rappeur Freeze Corleone diffusé sur les réseaux sociaux. « Faire l’apologie du nazisme et propager le racisme ou l’antisémitisme sont des actes que le droit condamne et que la morale républicaine

Un journaliste franco-israélien dirige « Libération » Un ancien journaliste d’Haaretz, Dov Alfon, a été élu à 90 % par les salariés du quotidien de gauche « Libération » pour succéder à Laurent Joffrin, parti créer un parti politique. « Eh oui, c’est bien moi il n’y a pas si longtemps (septembre 1985), lisant @libe en rêvant de pouvoir y écrire un jour. Merci à l’ensemble de la rédaction pour cette formidable marque de confiance, on ne va pas s’ennuyer ! », a-til twitté après son élection.

Un israélien gravement blessé par des tirs de roquette Asher Bitton, agé de soixante deux ans, a été atteint par un tir de roquettes aux abords d’Ashdod et a été transféré à Assuta Ashdod Medical Center dans un état grave. Son épouse a indiqué qu’il était en route pour distribuer la tsedaka à des nécessiteux et qu’il se tenait près d’un magasin pour collecter de la nourriture.

Chris Froome rejoint “Israel Start up nation” Si les résultats de l’équipe cycliste israélienne ont été modestes pour sa première participation au Tour de France, elle vient d’annoncer un renfort de poids, celui du quadruple vainqueur du Tour, Chris Froome, pour la saison prochaine. « Israël Start up nation » tentera de rivaliser avec l’équipe émiratie UAE-Emirates et son prodige slovène, Tadej Pogacar, vainqueur de l’édition 2020. Pas de pèlerinage à Ouman Crise épidémique oblige, la ville ukrainienne d’Ouman n’accueillera pas cette année les dizaines de milliers de fidèles qui viennent chaque année se recueillir sur la tombe de Rabbi Nahman de Breslev. Deux mille personnes venues d’Israël, mais aussi de France, de Grande-Bretagne ou des Etats-Unis, ont tenté de contourner l’interdiction en passant par la Biélorussie mais sont restés bloqués à la frontière avec l’Ukraine.


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Trump met Tiktok KO !

En exigeant des Chinois qu’ils vendent les activités américaines de TikTok à un Américain s’ils souhaitent continuer exister aux États-Unis, Donald Trump rend la monnaie de sa pièce à Pékin qui agit de la même façon. Si vous ne connaissez pas TikTok, vous passez à côté d’un phénomène mondial. Cette application d’origine chinoise a été téléchargée plus de deux milliards de fois et rend fou Donald Trump. TikTok est un réseau social sur lequel on s’échange des petites vidéos. Les Américains adorent, il y a plus de 100 millions d’utilisateurs actifs aux ÉtatsUnis et déjà plus de 800 millions dans le monde. Le problème c’est que TikTok est chinois. Or un réseau social chinois, avec ce que cela veut dire en termes de contrôle des données personnelles, peut-il s’infiltrer dans des millions de foyers américains ? Donald Trump a donné jusqu’au 20 septembre à TikTok, plus précisément à sa maison mère chinoise ByteDance, pour vendre les activités américaines de TikTok à un Américain. Sans quoi, la société serait interdite.

TikTok devra donc s’associer à Oracle. C’est comme l’Europe, dit à Facebook, pour continuer à opérer chez nous, il faudrait vendre leurs activités européennes à un groupe français ou allemand. Les États-Unis exigent en fait des Chinois ce que les Chinois imposent au monde entier. Vous voulez accéder à notre marché ? Vous devez faire alliance avec un groupe local. Washington rend à Pékin la monnaie de sa pièce. Cette affaire montre aussi que les Américains s’inquiètent de voir la Chine devenir une grande puissance technologique.

Un accord a été conclu pour la vente de ces activités au géant américain du logiciel Oracle, dont le fondateur, Larry Ellison, est un proche de Trump, ça aide.

Trump cherche par tous les moyens à ralentir la montée en puissance du rival chinois, c’est le sens de la guerre qu’il mène sur la 5 G avec Huawei. L’argument de la sécurité des données personnelles est bien pratique mais la vérité, c’est aussi que les Chinois rivalisent avec les géants américains de la tech et font parfois mieux. Donc Trump monte au front, mais l’Europe aussi. La présidente de la Commission Ursula von der Leyen a dit ce lundi lors d’un sommet avec le président chinois qu’il fallait «rééquilibrer les asymétries» avec Pékin. Ce n’est pas du Trump, mais ça veut dire à peu près la même chose : Ne soyons pas naïfs face à Pékin. Le monde se durcit.

Pour continuer à opérer aux États-Unis,

René seror.

Il a fait plier les Chinois!

Allemagne: le gouvernement alloue 22 millions d’euros à la protection des synagogues et des centres communautaires «Nous sommes conscients de notre responsabilité»

«Nous sommes conscients de notre responsabilité», a-t-il ajouté.

L’Allemagne a alloué un budget de 22 millions d’euros à la sécurité des synagogues et des centres communautaires juifs du pays suite à l’attaque antisémite qui a eu lieu l’an dernier, le jour du Grand pardon devant une synagogue de Halle.

Le chef du Conseil central allemand des juifs, Josef Schuster, a déclaré que les nouveaux fonds aideraient les communautés juives qui investissent une grosse part de leur budget dans les équipements de sécurité.

Le gouvernement allemand s’est donc engagé à renforcer la sécurité après qu’un extrémiste de droite a tenté de pénétrer armé dans une synagogue de Halle, tuant deux passants, le jour de Kippour en octobre 2019.

«L’attaque de Halle nous (montre) radicalement que la vie juive a besoin d’une protection conséquente», a affirmé J. Schuster.

Cette tentative de perpétrer un massacre contre la communauté juive a sonné l’alarme en Allemagne. «La communauté juive peut compter sur le gouvernement allemand qui fera tout pour assurer sa protection», a déclaré le ministre de l’Intérieur Horst Seehofer.

Allemagne: 29 policiers suspendus pour avoir partagé des photos d’Hitler «J’éprouve de la consternation et de la honte», a dit le chef de la police de la ville d’Essen 29 policiers ont été suspendus en Allemagne pour avoir partagé des photos d’Adolf Hitler et des montages photos de réfugiés dans des chambres à gaz sur leurs téléphones portables, ont annoncé mercredi des responsables de l’État de Rhénanie-du-Nord-Westphalie (NRW). Ces membres des forces de l’ordre sont également accusés d’avoir pris part à des forums de discussion d’extrême droite, où des contenus tels que des croix gammées et d’autres symboles nazis enfreignant la constitution allemande ont été partagés. «C’est une honte pour la police de Rhénanie du Nord-Westphalie», a déclaré le ministre de l’Intérieur de l’Etat, Herbert Reul, en annonçant une enquête contre 29 policiers, hommes et femmes. Certains des suspects pourraient être accusés de diffusion de propagande nazie et

de discours de haine, donnant lieu à leur exclusion des rangs de la police. D’autres personnes visées par l’enquête sont accusées de ne pas avoir dénoncé leurs collègues. «J’éprouve de la consternation et de la honte», a déclaré Frank Richter, chef de la police de la ville d’Essen, où travaillaient la plupart des suspects. «Il est difficile de trouver les mots», a-t-il dit. Le mois dernier, les procureurs allemands avaient indiqué enquêter sur une autre affaire visant un policier à la retraite, soupçonné d’avoir envoyé des courriels menaçants signés du nom d’un gang de tueurs néonazis, à des personnalités importantes issues de l’immigration. Les courriels, dont certains ont été envoyés à des députés allemands d’origine turque, étaient signés «NSU 2.0», une référence au gang néonazi «National Socialist Underground», qui a tué 10 personnes, principalement des immigrés, entre 2000 et 2007.


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Francis Kalifat, Président du CRIF : « Dans la lutte contre l’antisémitisme et contre toutes les formes de haine, le contexte sanitaire nous oblige à redoubler d’efforts… »

Fidèle à son habitude, Francis Kalifat, Président du Crif a reçu, la semaine dernière, l’ensemble des médias communautaires afin de dresser le bilan de l’année écoulée, qui fut, à bien des égards, « particulière et compliquée », selon ses propres dires. Santé, fonctionnement des institutions, lutte contre l’antisémitisme en particulier et toutes les formes de racisme en général, espoirs de paix proche-orientaux. Entre éclaircies et brouillard, il sait que l’année à venir ne nous autorisera point, hélas, à baisser la garde lorsqu’il s’agit de combattre les promoteurs de discrimination et de haine. Pour Israël Actualités, il donne son regard sur les mois écoulés et détaille sa feuille de route à venir. Entretien ! Propos recueillis par Rebecca Cohen… Pour débuter cet entretien, je vous pose, monsieur Kalifat, une question que nous vous posons chaque année. Mais elle a, cette fois, une couleur bien particulière. Quel bilan dresseriez-vous de l’année écoulée ? Elle fut, ne le nions pas, aussi particulière que compliquée. Avec pour le Crif, si je dois d’abord évoquer la vie de l’association que j’ai l’honneur de présider, un moment difficile et une décision douloureuse : l’annulation, à la veille de sa tenue, du dîner du Crif, en mars dernier. Si politiquement, socialement, ce rendez-vous est d’importance, vous imaginez les conséquences et le coût faramineux que cette décision de dernière minute a occasionnés. Je ne pouvais me résoudre à créer un premier cluster à l’occasion de ce dîner, alors que la pseudo-responsabilité juive dans la propagation de ce virus était déjà mentionnée de façon délirante. J’ai donc décidé d’annuler… Quel regard portez-vous, a posteriori, sur le confinement ? Le déclenchement de la crise sanitaire a eu des conséquences dramatiques au sein de la communauté juive, avec une contamination massive à l’occasion des fêtes de Pourim. Outre cette période festive qui occasionne du brassage, c’est le mode de vie des familles juive où la convivialité règne en maître, qui hélas fut le catalyseur de ces tristes événements. Par la suite, durant le confinement, tout fut compliqué, de la vie privée et professionnelle à la vie religieuse, notamment pour les enterrements. Mais je veux retenir un élément fort : ce fut aussi l’occasion, pour la communauté juive, à travers ses institutions de montrer à quel degré de maturité et de responsabilité elle était arrivée. Un immense élan de solidarité s’est créé, et le savoir-faire associatif a su se mettre au service de tous. La cellule de crise de la communauté a fonctionné 24h/24. Il faut souligner aussi que cette solidarité s’est exprimée au niveau associatif, bien sûr, mais aussi à l’échelon individuel : en ces temps de crise, nous avons su montrer notre empathie, notre lien et notre sens des responsabilités : les consignes sanitaires, aussi difficiles et douloureuses soient-elles, ont été acceptées et appliquées : isolement des familles, séparation, enterrement en petit comité, brit milot reportées, annulation des mariages… nous avons su accepter l’adversité et y faire face. D’autres éléments en revanche, furent plus sombres, je pense en particulier à

l’antisémitisme qui s’est exprimé avec virulence… C’est vrai. Chaque crise arrive avec son cortège d’antisémitisme, exprimé de façon très forte sur les réseaux sociaux : cette fois-ci, c’était d’autant plus injuste que les juifs n’ont pas été épargnés par le virus, loin de là. Touchés ou pas par une crise quelle qu’elle soit, les juifs sont de toute façon responsables : la haine envers les juifs est irrationnelle. On fait porter aux juifs la responsabilité de tout, y compris ce dont ils sont les principales victimes, car au regard du poids de la communauté juive dans la population française, le nombre de victimes juives est un peu plus important que la moyenne française. Justement, pensez-vous que ce chiffre ait été minimisé ? Je n’ai pas le sentiment qu’il y ait intérêt, pour nos institutions, à minimiser les chiffres. Il faut cesser d’être dans une position de défiance vis-à-vis des institutions, il faut faire confiance aux données objectives, celles de la Hevra Kadicha, notamment. Sincèrement, je ne vois pas pourquoi on donnerait des chiffres loin de la réalité. Les gens n’aiment pas être contredits par rapport au sentiment qu’ils ont et s’ils ont été très touchés personnellement, ils ont tendance à extrapoler leur situation personnelle, mais ce n’est pas ainsi qu’on définit une réalité. J’en tire une leçon : il faut faire confiance à nos institutions ; Elles ont d’ailleurs, ces derniers jours, révélé encore leur efficacité dans l’organisation très rigoureuse des fêtes de Tichri, avec des consignes très strictes données par les consistoires et le grand rabbinat : distanciation effective, inscription préalable, limitation du nombre de fidèles dans les synagogues. Autant de mesures fortes qui montrent leur degré de sérieux et de responsabilité. La défiance n’est-elle pas un phénomène qui touche notre société bien au-delà du cadre religieux ? C’est un fait : elle s’exprime aussi fortement dans la sphère laïque, par exemple sur le sujet des vaccins. Celui contre la COVID n’est pas encore disponible qu’on voit déjà des gens s’y opposer. On se méfie de tout dans la société actuelle, et notre communauté n’est pas épargnée par cette tendance. On nous fait souvent le reproche, à nous, responsables institutionnels, de ne pas être représentatifs de la communauté, une critique qui me gêne particulièrement. Que répondez-vous à ceux qui vous opposent cet argument ?

Même si elle est plus forte qu’avant, cette forme de contestation qui fustige le prétendu entresoi des responsables associatifs et leur collusion avec le pouvoir est une critique que j’entends depuis mes premières armes en tant que militant et à l’époque, j’avais 18 ans ! Prenons les choses à la base : j’étais à l’époque, l’un de ceux qui contestaient, je l’ai fait avec responsabilité, je me suis engagé. J’ai adhéré à des associations, participé au processus démocratique au sein de ces associations et j’ai été élu. Je n’ai pas la prétention de représenter chacun des juifs de France mais les 73 organisations qui composent le CRIF et ceux qui en sont membres. En revanche, je suis l’interlocuteur des pouvoirs publics sur les questions de sécurité, de défense de la communauté et de lutte contre l’antisémitisme et bien sûr, dans ce domaine, je parle pour l’ensemble des citoyens de confession juive. Alors à ceux qui trouvent le CRIF pas représentatif de leurs opinions, je dis une chose : engagez-vous ! Il n’y a pas plus démocratique que notre institution, puisque nous sommes élus par des grands électeurs, issus eux-mêmes des grandes associations françaises juives. Si on ne se reconnaît pas dans les choix qui sont faits, alors il faut adhérer et se présenter aux élections afin de faire entendre son point de vue : il faut entrer dans le système pour faire bouger les choses… « Je préfère l’évolution à la révolution. L’évolution est faite pour durer… » Dans la société française, tout, aujourd’hui, se voit remis en question. Est-ce un phénomène à craindre au sein de nos institutions ? A tous les échelons, nous sommes à l’image de la communauté nationale, nous nous inscrivons exactement dans ses sillons et les difficultés sont les mêmes. Je pense quant à moi qu’il serait contre-productif de détruire les institutions. Si elles génèrent de l’insatisfaction, il faut tout simplement s’engager pour les faire évoluer. Les critiques formulées ne sont pas toujours infondées. Parlons de la parité, par exemple… Je vous le disais à l’instant, les difficultés que nous rencontrons sont les mêmes que celles qui émergent dans le cadre laïc. Sur le sujet de la parité, je suis le premier à militer pour plus de parité au sein de nos institutions. De nombreux efforts sont faits : On a modifié nos statuts pour que la représentation des femmes soit plus importante, mais ça ne change pas du jour

au lendemain. On en voit déjà les effets et je m’en réjouis : il y a plus de femmes à l’Assemblée générale du CRIF et, si elles se portent candidates, il est rare qu’elles ne soient pas élues, même si nous prenons garde à ne pas féminiser à marche forcée. On a parfois du mal à avoir des candidates, ça aussi il faut le dire. L’évolution est donc en marche, mais à petits pas ? On est dans l’évolution, pas dans la révolution. C’est mieux, à mon sens. Les évolutions sont faites pour durer. Pas la révolution. Elle a plutôt pour but de jeter tout par terre. On avance difficilement sur une terre brûlée. Alors oui, la situation évolue lentement, mais il n’y a pas de freins, du moins pas de freins évidents et ça, c’est important. Si demain je pouvais avoir une parité parfaite, je serai le plus heureux des hommes, la voix féminine associée à la voix des hommes peut être meilleure. Chacun apporte sa particularité dans l’équilibre. Mais je rêve d’une parité sur les compétences, les qualités et la volonté d’engagement, pas une parité par obligation. J’espère que de l’extérieur, on voit que c’est vers cela que nous allons. Parlons du champ politique, avec au cours des mois écoulés, un temps fort de la vie démocratique, les élections municipales. Elles ont vu les Verts réaliser une sérieuse percée dans le paysage politique et nombre de maires sont désormais écologistes. Cela suscite-il, vous concernant des inquiétudes ou du moins une envie de changer le rapport avec ce parti souvent très critique à l’égard de l’État d’Israël, notamment ? Localement, il est évident les responsables verts élus sont les maires de l’ensemble des concitoyens et notamment des juifs, le dialogue doit donc s’établir. Il n’y a pas d’opposition frontale, il nous faut en revanche apprendre à nous connaître. Il y a une différence fondamentale entre l’idéologie et la responsabilité qu’occasionne le fait d’être aux affaires. Vous pensez donc que l’exercice du pouvoir peut aider ces nouveaux élus à prendre conscience de l’antisémitisme et des conséquences de l’antisionisme ? Je ne leur ferai pas l’injure de dire qu’ils ne comprennent pas ce qu’est l’antisémitisme. Dans notre pays, 12 français juifs ont été tués parce qu’ils étaient juifs et sans aucune autre raison, il faudrait être aveugle ou antisémite pour ne pas le savoir et le comprendre. En revanche, je pense qu’ils n’ont pas forcément conscience des maux que causent l’antisionisme et la dé-


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Francis Kalifat, Président du CRIF : « Dans la lutte contre l’antisémitisme et contre toutes les formes de haine, le contexte sanitaire nous oblige à redoubler d’efforts… »

légitimation d’Israël, et sur ce terrain en particulier, l’exercice des responsabilités locales peut aider à changer leur regard. Parlons des médias et du silence assourdissant justement qu’ils gardent sur le mouvement de paix qui s’engagent entre les nations arabes et Israël… Émirats Arabes Unis, Bahreïn, Arabie Saoudite, tous ces pays et bien d’autres peut-être, je l’espère du moins, sont sur la voie de la normalisation des relations avec Israël. Ce qui gêne la presse française, et européenne en générale, c’est que l’artisan de cette paix s’appelle Trump. Dans le monde politique aussi les réactions sont faibles et la raison est la même… Enfin, concernant les médias, il faut rappeler leur obsession du conflit israélo-palestinien dont ils veulent faire porter la responsabilité à 100 % sur Israël. Les médias français n’ont jamais voulu regarder en face le manque de volonté des dirigeants palestiniens à emmener leur peuple vers une solution pacifique. Pour revenir aux accords de paix, on aurait pu attendre de nos pays, de l’Europe qu’ils s’expriment avec beaucoup plus d’enthousiasme car ils ouvrent une voie nouvelle. Ça méritait d’être traité avec plus de force. Et que penser de l’aveuglement euro-

péen face à l’Iran ? Il y a, de fait, une telle opposition à l’administration américaine de Donald Trump qu’on en arrive à un aveuglement terrible. Idem pour le Liban. Je n’arrive pas à comprendre qu’on puisse faire une différence entre la branche politique et la branche armée du Hezbollah. Rencontrer le Hezbollah, comme l’a fait Emmanuel Macron c’est réaffirmer cette différence qui ne devrait pas être faite… Revenons en France avec le dernier combat que vous avez mené contre le rappeur Freeze Corleone… C’est un gros vendeur, chez les rappeurs. Il plaît au public, aux jeunes. Ses textes sont violemment antisémites, négationnistes, ils contiennent même une incitation à la haine et au meurtre. On ne pouvait pas laisser passer ça, même au prix de lui faire de la publicité, c’était trop traumatisant pour laisser passer. Quand nous avons découvert ses textes, nous avons réagi comme il se doit : dépôt de plainte, courrier de plaintes aux plateformes de diffusion et à Universal, son label qui a d’ailleurs pris rapidement la décision d’arrêter toute collaboration avec lui. C’est reconnaître ainsi l’erreur qui a été faite en le signant. Je me félicite de la levée de

boucliers qui s’est produite au moment du dévoilement de ses textes au grand public, avec le résultat escompté, puisqu’il aura à rendre des comptes devant la justice. La réaction du monde politique, et notamment de monsieur Darmanin fut ferme à ce sujet. Votre avis ? Monsieur Darmanin fait preuve, à chacune de ses réactions, d’une ligne de conduite forte et ferme vis-à-vis des promoteurs de haine. Il dit les choses de façon juste et vraie et ça fait du bien, disons-le franchement. Mais il fautn aujourd’hui, aller au-delà : l’heure est à l’action, pas uniquement à la réaction. On ne peut plus se contenter de condamnations, fussentelles justes et délivrées au bon moment. Les prêcheurs de haine doivent se sentir en danger dans notre pays et comprendre le risque réel qu’ils courent. Soral et Dieudonné sont en liberté… Le risque, pour eux, est minime, non ? Certes, ceux-là sont, pour l’instant, en liberté. Mais Frédéric Ryssen est, quant à lui, en prison, ça commence à bouger et il faut s’en réjouir tout en maintenant notre engagement… Évoquons, pour conclure, les missions que se fixe le CRIF en 5781…

Les missions ne peuvent pas changer, elles restent identiques. Ce qui va changer c’est la façon de les mener avec l’usage plus intensif des nouvelles technologies pour s’adresser aux gens, par le biais des nouveaux médias. Les haines gangrènent notre société et il faut redoubler de force dans la lutte, surtout en ce moment où le contexte sanitaire nous oblige à revoir nos moyens d’action. Nous sommes très engagés dans le combat pour la mémoire et pour faire reculer le négationnisme, aujourd’hui décomplexé. Enfin, le CRIF s’engage toujours pour que la légitimité de l’État d’Israël ne soit plus mise en question et qu’il puisse perdurer et prospérer en sécurité. Nous poursuivrons donc dans cette voie avec toute la force que la nécessité nous impose. Je ne peux, enfin, conclure cet entretien sans adresser nos vœux les meilleurs à l’ensemble des lecteurs de votre journal et à la communauté juive. Nous avons été éprouvés, nous pouvons donc souhaiter une année de tranquillité et de sécurité pour l’ensemble des Français juifs quel que soit le lieu où ils résident. Santé et prospérité, paix et sécurité pour le monde et pour Israël sont les vœux que je forme pour nous tous. Chana Tova.


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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

« Contre la violence, l’angélisme ne protège pas » Jean Pierre Chevenement Au plus fort de la pandémie du CORONAVIRUS, nous pensions à l’avenir, la crise sanitaire donnait conscience de la précarité et de notre fragilité individuelle, nous représentons si peu sur cette planète, des visions magnifiées des demain enchanteurs, allégresse, espoir, de bonnes résolutions, que ne disions pas, des messages relayés par nos politiques, tout aussi déconnectés de la réalité que nous. Bien qu’ils soient les tenants démocratiques de notre civilisation, non seulement, ils nous ont menti sans s’excuser et ils nous donnent des leçons qu’eux-mêmes ne suivent pas. Nous sommes bien loin du scénario. Des phrases, « changer la CONSTITUTION » « REIVENTONS NOUS » de la voix officielle à celle du réel, « dessiner un nouveau chemin ». La confusion est au centre de ce tout « de bonne volonté » mais en France ce qui parait évident se manifeste par un rejet pur et simple, non des bouderies, non des caprices, mais une forme destructrice de la société, la fracture, le gouffre, impossible de penser au futur sans tout casser. France, cela fait plus de 40 ans qu’elle est à la recherche de son avenir, le nôtre, en l’occurrence, les grands mots « souveraineté » « séparatisme » « le vivre ensemble » et bien d’autres sujets en suspens, ontils encore un sens ? Sur le fond, aucune stratégie visible entrevue, nous ne préparons pas le futur, nous l’évaluons, par des propositions de textes de loi indigestes et stériles, ce qui fait de nous le champion quantitatif de l’illisibilité reflet direct de l’Etat. Et nous enchainent dans un carcan administratif si complexe que des lois votées sont rarement appliquées. Nous vivons avec le COVID 19, version nouvelle vague, existe-t-elle ? Le masque comme unique rempart au virus ? Alors qu’il fut désavoué au plus fort de COVID 19 ! Pour porter la polémique « l’obligation de le porter réside dans le droit pour chacun de disposer librement de son corps au mépris des libertés fondamentales ». « Ce n’est pas le masque jusqu’à la fin des temps ? Ce qui est vrai, pour répondre aux blâmes, c’est de dramatiser à l’excès les situations Dans ce cas là, comment faire confiance ? Des tests dont le résultat arrive après le temps d’incubation, évaluation d’un nouveau système de test dont le résultat peut être est transmis dans les 30 minutes, dans cette urgence de vie et de mort, l’évaluation n’est pas suffisante aux normes du conseil scientifique. Ce n’est pas intermède, c’est le suivi de l’actualité s, la tragédie « CHARLIE HEBDO », premier procès qu’un tribunal français juge une affaire terroriste, c’est aussi celui contre le terrorisme et de l’antisémitisme, bien que mis de côté momentanément , les journalistes assassinés à bout portant, les « flics », nous étions tous « CHARLIE » « nous sommes HYPER CACHER » « nous sommes la POLICE », une folie popu-

laire, le cri des cœurs, une unité de circonstance au-delà de tout préjugé politique, les Républicains autour du drapeau tricolore, et s’enchainait dans un délicieux bonheur du vivre ensemble, le caractère sacralisé de nos forces de l’ordre touchées dans leur chair par la tuerie de sang froid sur de malheureux policiers demandant « grâce », morts en direct : les journalistes assassinés pour atteinte « à la liberté d’expression » à titre blasphématoire envers une religion de PAIX dit on, et les juifs « question d’habitude » triste à dire, c’est un fait : ce jour a marqué la France dans ce qu’elle a de plus chère, LA LIBRE PAROLE, la caricature, le droit de dire, l’humour dans ce qu’il y a de plus exécrable et de meilleur, se moquer des abus, rire des intransigeants, les politiques au pilori, et l’autorité ridiculisée, l’insécurité et le regard sur l’autre entre haine et colère réhabilitant les mauvaises pensées, cette flagellation publique à la « UNE » des travers de notre société. Ce fut un deuil, la fin d’un état esprit, celui de l’insolence, commençait l’aventure terroriste , une nouvelle atteinte à nos droits et à notre sécurité, la France devenue un champ de bataille, les mots porteurs de mort, le sang a coulé, le blasphème motif du crime, crimes insensés, la démonstration populaire, à la hauteur de ce crime, des millions de Français dans la rue, jamais une si grande participation humaine depuis 1968, des hommes d’Etat étrangers sont venus se recueillir, dans cette présence solidaire, il y eut quelques hypocrisies notables, il fallait être sur la photo, mais en ce jour « être aveugle était une vertu ». Période de procès, il y a 5 ans, nous sommes à 5 ans après, qu’est ce que l’histoire va retenir ? Le naufrage sociétal, le COVID 19 une inquiétude, les banlieues ? Aujourd’hui, ce procès d’hier, il fait parti d’une histoire dépassée par d’autres événements tout aussi désespérants. Cet hier a sombré dans une autre folie, oublié « je suis CHARLIE » « oublié je suis FLIC », Une fracture abyssale dans le pays, l’unité est à la dispersion pas au partage. Une autre planète, un autre monde, l’ombre radicale ne meurt pas. Reste un sentiment trouble, le crime aurait il vaincu nos valeurs ? Depuis le drame de CHARLIE HEBDO, la liberté de critiquer les religions a reculé en particulier celle de l’Islam assimilée a du racisme « par les cerbères du vivre ensemble ». La France a sombré dans un ensauvagement fatal, pour certains « fantasme » le désordre et la haine du « flic », elle est bien finie cette empathie à l’égard de la police, a-t-elle vraiment existée ? Désormais, le ton a changé, l’iconoclaste bêtise d’individus plus dangereux qu’une bombe n’hésitent pas à promouvoir des comparaisons indignes, malfaisantes, un sinistre leader appointé à une de ces nébuleuses violentes soutenues par une gauche silencieuse et consorts, au nom de la « TRANSITION ECOLOGIQUE ou consciente du RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE adoubé par EELV liée à des

partis dont le slogan permanent est pour le CHANGEENT, associés aux pyromanes dévoyés aimant faire du « FLIC » une cible. Un des leaders de cette composante anarchique Jérôme Rodrigues a comparé la police « à des nazis », honteux. Qui a hurlé à la honte d’une telle comparaison ? Seul le ministre de l’Intérieur promet d’agir : mais les vertueux invisibles se sont tus comme à l’habitude, plus encore qu’insensé et pervers la phrase du maire EELV de Colombes Chaimovitch d’autant plus douloureuse qu’il est peut être de notre communauté ? « Les gendarmes Français qui ont obéi aux ordres de la rafle du Vel d’Hiv sont les ancêtres de ceux qui traquent les migrants, les sans papiers ». « L’extravagance des maires écologistes qui veulent rééduquer les Français, le bêtisier des maires EELV s’enrichit chaque jour ». Une pensée qui se veut dominante, « déconstruire notre histoire toute entière, déraciner nos coutumes et traditions », de celles de nos valeurs qui ont forgé la Nation, à cette empreinte multi séculaire représente un danger sociétal. Il représente une mouvance délétère bien plus destructrice que celle qu’elle remplace ! « EELV, indigénistes, racialistes, néo féministes de tous les pays, inutile de vous unir, c’est déjà fait ! ». Nous parlions de notre futur, il est explosif ! Il y eut la pause, la fin du confinement vécu comme la libération de la France en 1944, la fin du show quotidien de nos scientifiques de plateau, en soi un spectacle comme la météo, le temps de partir en vacances, les congés, long cortège d’une France en transhumance emportant dans ses bagages d’une région à l’autre le virus endormi mais, la joie, la reprise de cet espace de vie commune après une hibernation inaccoutumée , les nerfs a fleur de peau, se défouler est le terme exact, se défouler de quoi ? Se libérer de sa violence, vivre à en mourir, les abus, ignorer les gestes barrières, une arrogance face au pouvoir, la discipline proscrite, tandis, croyions nous que le virus agonisait, vivait ‘il ses dernières heures ? Nul ne le savait. Les slogans « à nous la liberté », fin de l’angoisse, au diable les recommandations sécuritaires, un étalage contradictoire de ce qu’il ne fallait surtout pas faire, attroupements bruyants , saouleries dantesques ,une provocation à l’ordre, l’individu lambda « s’ensauvageait incivilement », rattrapant le temps perdu, disait il ? Le respect envers l’autre sans grande importance, l’égoïsme fatal propre à nos sociétés qui ont perdu tout sens moral et d’affect pour leurs prochains, cet amour du prochain, une farce doctrinale qui a perdu de son éthique : ça se comprend dans un monde qui se refuse à appeler les choses par leur nom ou la sémantique gomme les réalités. Le quotidien se refuse à admettre le retour aux tragédies en devenir, elles se sont greffées dans le désordre et la désobéissance, la mort est « une compagne » qui attend son heure, littérature ? Allez vous dire, non, un refrain tortueux de l’inconscience, la vague

suicidaire, une jeunesse impatiente, ou tout lui fut donné sans réel effort a sombré en 3 mois d’une anesthésie généralisée, imprévue et mortelle. Au point qu’à ce jour, tout recommence certes différemment, mais le fait de ne pas voir la fin de la menace COVID 19 hors les tests, ne pas l’anticiper dans une idée positive ne fait qu’accentuer la peur, parallèlement pousse aux extrêmes, le vertige d’un ennemi invisible, qui se fond dans les contours de la vie en pointillée dans une situation précaire et donne ce sentiment de sursis. Il va s’en dire que le gouvernement donne l’impression qu’il n’ose acter une discipline de fer à l’égard des contrevenants aux gestes barrières, à les considérer comme les vecteurs positifs de ce qui nous attend. La multiplication des tests a généré bien plus de cas positif qu’au mois de mars, sans qu’une augmentation du nombre admis en réanimation soit inquiétante. Ce qui demeure, c’est qu’il entre dans nos familles, il nous est proche à le toucher ce qui double les craintes, la cacophonie des scientifiques troublent notre perception du mal, Deuxième vague, là est la question ? Là est le problème ? Prêts ou pas, faudra t’il la subir au même titre que la première, l’angoisse vient d’une autorité sans vraie stratégie, un va et vient hésitant afin de garder la confiance populaire en veillant à en minorer l’impact sur le quotidien tout en préconisant ardemment le port du masque et les gestes barrières. Colère du président Macron à l’égard de son ministre de la santé « Un million de tests par semaine, c’est bien mais si les résultats arrivent une semaine après, ça ne sert à rien ». Fin d’année 5781 début 5782, porteur d’une bonne nouvelle, l’accord de paix en ISRAEL et les EMIRATS ARABES UNIS et BAHEÏN signés à MAISON BLANCHE WASHIBGTON. Dénommés « LES ACCORD d’ABRAHAM Donald TRUM « personne n’y croyait, MERCI et BRAVO, un nouveau Moyen Orient » « L’aube se lève sur la paix « Benjamin NETANYAHOU. Un espoir insensé il y a encore peu de temps, il s’agit d’un tournant majeur dans l’histoire d’ISRAEL et dans les pays du MOYEN ORIENT. Maintenant, Donald TRUMP sera-t-il proposé au prix NOBEL de la PAIX ? Alors que BARAK OBAMA l’avait obtenu du simple fait qu’il était le premier président de couleur. CHANA TOVA, que KIPPOUR dans les conditions de névroses sécuritaires nous tiennent en bonne santé, que ce monde déstructuré se réconcilie avec l’homme, l’un avec l’autre, que nous prenions conscience que SI LA VIE PREVAUT SUR TOUT, SACHONS ETRE DES HOMMES JUIFS LIES à nos VALEURS. CHALOM A NOUS TOUS. Bernard Korn Brzoza


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Donald, Bibi et les autres Les éditorialistes qui ont daigné commenter cette page d’histoire l’ont fait avec le dégoût de l’invité, qui goute un met par obligation. En comparant Trump à Clinton, et en prétendant que le Président des États-Unis veut imiter ses prédécesseurs, ces individus de mauvaise foi, oublient 1978. 1993. -ils oublient Macron, lors de sa visite en Israël, faisant tout pour réitérer le scénario de Chirac. Son imitation était si mauvaise, que le monde a préféré oublier. -ils oublient Clinton, Rabin, Pères et Arafat. Faut-il suggérer à tous ces ignares, de revoir les images de 1978, 1993. Les visages crispés des participants, Clinton qui craint un coup d’éclat inattendu, Moubarak qui traite Arafat de «chien» devant son hésitation à signer. Si Donald TRUMP affichait le même air que celui de Bill Clinton, il y a tout de même une grande différence. Ce 15 septembre l’atmosphère était détendue. D’abord parce que les EAU et Bahreïn n’ont jamais été en guerre avec Israël, Ensuite parce qu’hier, c’était une normalisation de la coopération qui existe depuis longtemps entre Israël et ces 2 pays.

En d’autres termes qui sont les vrais gardiens de la tradition.... La pkaïla est le plat traditionnel juif tunisien par excellence de la fête de Roch Hachana, le Nouvel An Juif. La légende dit que les Cohanim (pluriel de Cohen), les prêtres du Dieu d’Israël, à la destruction du premier temple, sont arrivés à Djerba où ils auraient construit la synagogue de la Ghriba avec une pierre du Temple détruit. Le Premier Temple ou Temple de Salomon a été construit, d’après la Bible, par le roi Salomon (au Xe siècle av l’ère moderne). Il a été entièrement détruit par Nabuchodonosor II en - 587. En arrivant à Djerba, les prêtres avaient apporté leur

L’air satisfait et heureux qu’affichait TRUMP n’est en aucun point comparable à la fausse modestie de Clinton en son temps. Entré dans l’histoire par la grande porte, TRUMP a écrit la légende, «après des décennies de divisions et de conflits, nous sommes témoins de l’aube, d’un nouveau Moyen Orient.» Qui peut prétendre que ce qu’il dit n’est pas vrai? 72 ans de divisions et de conflits. Et il y a bien un nouveau MO. Avec de nouvelles lignes de fractures. Sunnites contre Chiites, Frères musulmans contre salafidtes. La peur que suscite l’Iran, unit Israël et les petromonarchies. Cet ennemi commun les rapproche autant que l’ami américain les protège. Examinons la vérité cachée de la cérémonie qui s’est passé ce 15 septembre, Elle met fin à la parenthèse ouverte il y a un quart de siècle. Au pied de la Maison Blanche, l’état palestinien avait alors été embryonné. Un état en devenir, à construire!!!

Hier, au même endroit, il a été enterré. N’étaient les phrases creuses prononcées par les représentants arabes. Ils n’en croient pas un mot. Tous les 2 ont franchi le Rubicond. Le plan de paix Saoudien de 2002 c’était, «L’horizon indépassable de la diplomatie arabe qui subordonne la reconnaissance d’israël, à la création de l’état palestinien, dans les frontières de 67.» Mais ce front est rompu. Dans tous les déserts on est sujet aux mirages. Le propre des mirages c’est de s’évanouir. Dans la réalité, les frontières de 67 sont effacées. La carte de la Judée Samarie ressemble à la robe d’un leopard, (ou d’un ocelot) Essaimée de villes et de routes israéliennes. Les palestiniens crient qu’on les poignardent, mais ils n’ont jamais cessé de se sentir trahis par leurs cousins.

Gaza est considérée comme une province reculée de l’ancien empire Ottoman. Si Tsahal ne respectait pas la vie, il y aurait des milliers de morts, alors qu’en envoyant leurs roquettes, ils n’ont pas d’autres buts que de tuer. Quand il y a de plus en plus de violences, il y a de moins en moins de sens. ABBA EBAN, ministre des Affairew Étrangères de 1966 a 1974, bien que travailliste, aujourd’hui on dirait de gauche ou démocrate, disait: «Ils ne perdent jamais une occasion, de perdre l’occasion. «

Du reste, ce ne sont plus les arabes qui les soutiennent. Mais les fous de Dieu iraniens, les frères musulmans turcs, l’extrême gauche européenne...

Mais c’était la gauche d’avant. Avant de vous quitter Merci Donald. Merci BIBI. C’est au moment où l’on désespère de le voir arriver, que MASHIAH nous envoie des signaux. A nous de les interpréter, afin de ne pas manquer l’occasion.

Le conflit israélo palestinien qui a tenu la

René SEROR

Pourquoi la Pkeïla à Roch Hachana ?

plat principal, mentionné d’ailleurs dans le Talmud, plat à base de haricots blancs et d’épinards. Dans le Talmud (Torah orale), précisément dans le traité Shabbat numéro 118b (‫)חיק‬, il est rapporté qu’un des signes du oneg Shabath (“délice” ou “célébration de Shabbat”) est ce plat cuisiné à base d’épinards. Rabbi Chlomo ben Itzhak HaTzarfati, plus éminemment connu sous le nom de Rachi ou encore de Salomon de Troyes, était un rabbin, exégète, talmudiste, poète, légiste et décisionnaire français (né à Troyes en France vers 1040 et mort dans la même ville le 13 juillet 1105). Rachi rapporte, à propos de ce traité de Shabbat, sur place, qu’il s’agit d’un plat essentiel. Toujours dans le Talmud, traité brakhotes numéro 39 (‫)טל‬, Rav

vedette pendant tant d’années, est désormais ravalé au rang d’une crise de basse intensité.

Chisda, un talmudiste juif très érudit qui vivait à Kafri, en Babylonie, près de ce qui est maintenant la ville de Najaf, en Irak, enseigne que ce plat cuisiné à base d’épinards est bon pour le cœur et les yeux et à fortiori pour les intestins. Concernant ce traité brakhotes numéro 39, le Rav Nahman ben Kaylil, surnommé Abayé, l’un des docteurs du Talmud babylonien les plus éminents de la quatrième génération, directeur de l’académie talmudique de Poumbedita, ajoute qu’on faisait bien cuire et qu’on coupait les épinards en petits morceaux. Rachi, encore une fois, dit sur place véavid to’kh, to’kh, signifiant que les épinards devaient être frits. Dans le Talmud yéroushalmi, traité kilaïm, cha-

pitre numéro, il est dit au nom de Rabbi Yona qu’il est bon de consommer des haricots blancs pour le cœur et les intestins alors que dans le traité kétoubote, au nom de Rabbi Hanina, il est rapporté que la consommation d’épinards le Shabbat et les jour de fêtes, fût une des raisons de la bonne santé des juifs en Babylonie. C’est pour toutes ces raisons que les juifs de Tunisie, les communautés djerbienne et tripolitaine, le soir de Roch Hachana plus que tous les autres soirs, consomment lhe plat appelé tavshil shel téradine ou silka dans le talmud et qui n’est autre que la délicieuse PKAILA. René Seror.


SÉCURITÉ

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Cisjordanie: des proches de Empoisonnement présumé: A. Mohammed Dahlan ont été arrêtés Navalny raconte ses difficultés par l’Autorité palestinienne pour réapprendre à s’exprimer

Mohammed Dahlan pourrait succéder à son rival Mahmoud Abbas à la tête de l’Autorité palestinienne Plusieurs militants appartenant au mouvement associé à Mohammed Dahlan, proche conseiller du prince héritier des Émirats arabes unis exilé à Dubaï, ont été arrêtés ce lundi en Cisjordanie par les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne (AP), a rapporté le Times of Israel. Parmi les personnes interpellées, le général Salim Safiyya et le membre du Conseil révolutionnaire du Fatah, Haytham al-Halabi, ainsi que «plusieurs de leurs camarades», a affirmé le mouvement. Ce rapport intervient alors que l’AP a publiquement accusé M. Dahlan d’être

l’un des artisans des accords de normalisation entre l’Etat hébreu et la monarchie du Golfe, signés la semaine dernière à la Maison Blanche.

«Cela me désespérait car je comprenais ce que voulait le docteur mais je n’arrivais pas à trouver les mots»

M. Dahlan, qui vit aux Emirats arabes unis depuis 2011 et se présente comme un «politicien, homme d’affaires et philanthrope», a ainsi été l’un des rares Palestiniens à saluer l’accord de normalisation entre Abou Dhabi et Jérusalem.

L’opposant russe Alexeï Navalny est revenu samedi sur sa convalescence et ses difficultés pour réapprendre à s’exprimer et à marcher, dans l’hôpital berlinois où il est soigné pour son empoisonnement présumé avec un agent neurotoxique.

Par ailleurs, selon de nombreux médias et observateurs de la politique palestinienne, l’ancien chef de la sécurité à Gaza, pourrait prochainement revenir en homme fort dans les Territoires pour succéder à son ennemi, l’actuel président de l’AP, Mahmoud Abbas, avec le soutien des EtatsUnis.

«Je vais vous raconter comment se déroule mon rétablissement. Il n’y a plus d’obstacles sur ma route, mais elle sera encore longue», a-t-il écrit dans un message sur Instagram assorti d’une photo le montrant debout, en jogging, en train de descendre un escalier. Le 20 août, ce féroce critique du Kremlin avait été victime d’un malaise à bord d’un avion le ramenant à Moscou depuis la Sibérie.

pital russe malgré les protestations de ses proches, il avait été transporté en Allemagne et hospitalisé dans le coma à Berlin. Il y a encore «peu de temps», le militant anti-corruption raconte qu’il ne «reconnaissait personne» et ne pouvait répondre au médecin qui venait l’aider à s’exprimer chaque matin. «Cela me désespérait car je comprenais ce que voulait le docteur mais je n’arrivais pas à trouver les mots», décrit M. Navalny. Désormais, il dit retrouver progressivement l’usage de son cerveau. Les partisans de M. Navalny soutiennent que l’agent innervant de type Novitchok, identifié en Allemagne comme le poison utilisé contre l’opposant, a été détecté sur une bouteille qu’ils avaient retrouvée dans sa chambre d’hôtel, le jour des faits, fin août, à Tomsk en Sibérie.

Pour A. Khamenei, la guerre contre l’Irak a prouvé que l’Iran est «déterminé à se défendre» Un suspect arrêté en relation avec une Après avoir passé deux jours dans un hô-

enveloppe empoisonnée envoyée à la Maison Blanche

dienne, qui portait une arme à feu lors de son interpellation, ont rapporté des médias américains. Un responsable du gouvernement a précisé, sous couvert d’anonymat, qu’une comparution devant la justice était prévue ce lundi. «Ils ont engagé toutes leurs forces contre l’Iran mais au bout du compte, ils ne sont parvenus à rien» La guerre Iran-Irak a montré que la République islamique était «déterminée» à vaincre tous ses ennemis, a déclaré lundi le guide suprême iranien Ali Khamenei, en commémorant le 40e anniversaire du conflit, sans faire référence à la situation actuelle. «Pendant huit ans, ils ont engagé toutes leurs forces (contre l’Iran) mais au bout du compte, ils ne sont parvenus à rien. Peut-on imaginer victoire plus grande ? La nation iranienne a remporté une victoire brillante», a déclaré l’ayatollah dans une allocution télévisée. La guerre entre l’Iran et l’Irak (19801988) a été déclenchée par Bagdad le 22 septembre 1980. L’anniversaire du conflit tombe cette année le 21 septembre dans le

calendrier persan. Pendant le conflit, le dictateur irakien Saddam Hussein a été soutenu par les Occidentaux, la plupart des pays arabes, ainsi que l’URSS et plusieurs pays du bloc de l’Est, tous désireux d’empêcher l’expansion de la Révolution islamique de l’ayatollah Rouhollah Khomeiny qui avait pris le pouvoir 21 mois plus tôt à Téhéran. Saddam Hussein n’était qu’»un instrument» aux mains des puissances étrangères liguées contre la République islamique, a déclaré M. Khamenei. La guerre «a montré que l’agression contre ce pays est coûteuse» et que «lorsqu’une nation montre qu’elle est déterminée à se défendre avec force et qu’elle réagit de manière dévastatrice à l’agresseur, elle amène celui-ci à réfléchir», a ajouté le guide suprême.

Il s’agit d’une femme qui portait une arme à feu lors de son interpellation Les autorités américaines ont arrêté une personne soupçonnée d’avoir envoyé une enveloppe à la Maison Blanche et adressée au président Donald Trump contenant de la ricine, un agent biologique toxique. «Je confirme qu’une arrestation a été faite au Peace Bridge à Buffalo, New York», a déclaré Aaron Bowker, un responsable des douanes, en référence à un pont qui relie le Canada à l’Etat de New York. «L’enquête est en cours», a-t-il ajouté. Il s’agit d’une femme, de nationalité cana-

La lettre provenait du Canada, selon une déclaration samedi de la Gendarmerie royale du pays, qui précisait que la police fédérale canadienne collaborait auprès du FBI. Le pli suspect avait été intercepté par une installation gouvernementale qui filtre le courrier adressé à la Maison Blanche et au président Donald Trump. Lors d’une enquête préliminaire, des tests effectués sur le produit retrouvé dans l’enveloppe ont établi qu’il s’agissait de ricine, avaient indiqué des sources anonymes citées par le New York Times et CNN. La ricine est le poison le plus violent du règne végétal, 6.000 fois plus puissant que le cyanure. Il s’agit d’une substance mortelle en cas d’ingestion, d’inhalation ou d’injection, et contre laquelle il n’existe pas d’antidote.


SÉCURITÉ

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L’accord sur le nucléaire «mérite Ankara condamne les insultes d’être préservé», selon le directeur d’un journal grec envers le de l’agence atomique iranienne président Recep Tayyip Erdogan

Il est «de la plus haute importance» que les Européens signataires de l’accord trouvent une solution Le directeur de l’organisation iranienne de l’énergie atomique a déclaré lundi que l’accord signé en 2015 entre Téhéran et les puissances mondiales sur le programme nucléaire de son pays était en difficulté depuis le retrait unilatéral des États-Unis, mais qu’il méritait toujours d’être préservé. Lors d’une conférence de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à Vienne, Ali Akbar Salehi a déclaré que le Plan d’action global commun (JCPOA) se trouvait dans une «quasi-impasse» depuis la décision du président Donald Trump de retirer les États-Unis de l’accord. Il est «de la plus haute importance» que les pays européens signataires de l’accord trouvent une solution pour «résoudre les difficultés causées par le retrait illégal des États-Unis», a déclaré M. Salehi lors de cette visioconférence.

«Il y a encore un large consensus au sein de la communauté internationale selon lequel le JCPOA doit être préservé», a-t-il affirmé. Le secrétaire américain à l’Énergie, Dan Brouillette, n’a pour sa part fait aucune référence à l’accord, soulignant seulement que les États-Unis restaient «déterminés à faire face aux menaces posées par les programmes nucléaires de la Corée du Nord et de l’Iran». «En plus de son bilan désastreux en tant que principal État commanditaire du terrorisme au monde, l’Iran s’autorise également à ne fournir qu’une coopération à contrecœur, dilatoire et incomplète, voire nulle, avec l’AIEA», a-t-il renchéri, tandis que pendant de nombreux mois, Téhéran avait refusé de satisfaire aux demandes de l’Agence onusienne d’accéder à un site nucléaire suspect. «L’Iran doit faire plus, beaucoup plus, pour assurer le respect total et en temps opportun de ses engagements», a-t-il conclu.

La Turquie a appelé les autorités grecques à traduire en justice les responsable de cet acte «éhonté» La Turquie a condamné samedi la publication par un journal grec, Demokratia, d’une manchette invitant, en turc, le président Recep Tayyip Erdogan à «aller se faire foutre», et appelé les autorités grecques à traduire en justice les responsables. «Le gouvernement turc condamne de la manière la plus ferme la publication d’insultes visant notre président (...) en première page d’un journal d’extrême droite», a déclaré le directeur de la communication de la présidence turque, Fahrettin Altun, dans une lettre au porte-parole du gouvernement grec, Stelios Petsas, rendue publique samedi. Il a appelé les autorités grecques à traduire en justice les responsable de cet acte «éhonté». Le ministère grec des Affaires étrangères a

fait valoir que la liberté d’expression était protégée dans l’Union européenne dont la Grèce est un pays membre, tout en soulignant que «le recours à des insultes est contraire à la culture politique de notre pays et ne peut qu’être condamné». Vendredi, le ministère des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur de Grèce à Ankara après cette publication. Le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, avait dénoncé le «vil titre à l’encontre du président Erdogan» publié par le journal grec. Cet incident intervient sur fond de tensions entre la Turquie et la Grèce au sujet de la Méditerranée orientale, aggravées fin août lorsque les deux pays ont effectué des manœuvres militaires rivales. Cette crise est née de l’envoi par Ankara d’un navire de prospection sismique dans des zones revendiquées par la Grèce et supposées être riches en réserves gazières. Ce navire est finalement rentré au port.


FRANCE

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France: M. Valls demande de ne pas être «naïfs» face à l’islamisme

Journée nationale de la qualité de l’air : des purificateurs d’aire dans toutes les écoles du 9ème

«Il faut reprendre en main les territoires perdus de la République» Manuel Valls salue dans une interview au Journal du Dimanche le futur projet de loi contre les «séparatismes», mettant en garde au passage contre une forme de naïveté face à l’islamisme. «Il faut évidemment lutter contre tous les séparatismes, à condition de bien les nommer, mais ne soyons pas naïfs: le vrai sujet, c’est la bataille contre l’islamisme, l’islam politique, les Frères musulmans et les salafistes. Il faut reprendre en main les territoires perdus de la République», explique au JDD l’ancien Premier ministre PS. La lutte contre le «séparatisme», notamment islamiste, doit faire l’objet d’un projet de loi du gouvernement cet automne.

Alors que se tient ce 16 septembre, la journée nationale de la qualité de l’air sous l’égide du Ministère de l’Écologie, le traitement de l’air, c’est tous les jours, dans les écoles du 9e arrondissement de Paris.

nouvelle étape, unique en France, qui a été franchie.

En effet, seul territoire de France à avoir doté l’ensemble de ses 150 classes, la Mairie du 9e arrondissement mène actuellement une expérimentation unique et à grande échelle.

Équipés de filtres, ces boîtiers de la taille d’un convecteur électrique d’appoint permettent de capter les particules fines, poussières, acariens, poils d’animaux et pollens présents dans l’atmosphère et, assainir – en silence – l’air que respirent les 3200 enfants scolarisés dans les écoles du 9e. Les purificateurs ont également une action contre la propagation des virus, un argument fort en pleine crise du COVID19.

Depuis le début de l’année 2020, l’ensemble des 150 classes des écoles maternelles et élémentaires publiques ont été équipées de purificateurs d’air intérieur « natéosanté » par Delphine Bürkli, Maire du 9e, qui a décidé de faire du traitement de l’air intérieur une priorité de son mandat. L’année précédente, chaque classe avait déjà été équipée de capteur d’air intérieur « class’air » en lien avec l’ADEME, afin d’inciter les enseignants à multiplier les gestes du quotidien visant à renouveler et à améliorer la qualité de l’air intérieur. Avec la mise en place cette année de purificateurs d’air intérieur intérieur, c’est une

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Un partenariat a été noué avec l’association « Respire » afin de tirer un premier bilan de cette expérimentation.

D’après une étude menée par l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur dans 300 écoles françaises, 93 % présentent des concentrations en particules fines supérieures à la valeur guide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 41 % ont au moins une classe avec un confinement élevé, 20 % présentent des concentrations en benzène et formaldéhyde supérieures aux valeurs réglementaires, et 20 % ont au moins un signe d’humidité.

«Il y a toujours cette crainte de stigma-

tiser, entre guillemets, une partie de la population française. Mais il y a aussi, souvent, de la naïveté face à la progression de l’islam politique, face aux dérives du communautarisme, face à l’aveuglement de l’Éducation nationale», assure M. Valls, qui appelle à «aider les musulmans de France, car la bataille est aussi celle de l’islam contre l’islamisme.» Manuel Valls juge le président Emmanuel Macron «aujourd’hui loin de ce discours libéral-libertaire, une forme de culture du déni et de la recherche d’excuses (...) Les Marcheurs ont cru que, par leur seule élection, la société française s’apaiserait. Le retour à la réalité a été brutal et cruel.» Pour l’ex-chef de gouvernement de François Hollande, «quand il est question de défendre la République et la laïcité, les notions de droite et de gauche ne veulent pas dire grand-chose.»

France/Covid-19: près de 13.500 nouveaux cas positifs en 24H Le taux de positivité a progressé, pour la première fois depuis une dizaine de jours La France a enregistré près de 13.500 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures, un nombre équivalent à celui enregistré la veille, mais le taux de positivité a augmenté, pour la première fois depuis dix jours, selon les données publiées samedi par Santé publique France. Le nombre de nouveaux cas positifs est de 13.498. Le taux de positivité (proportion du nombre de personnes positives par rapport au nombre total de personnes testées) a progressé, pour la première fois depuis une dizaine de jours, à 5,6% (contre 5,4% la veille). Par ailleurs, 3.853 malades du Covid ont

été hospitalisés sur les sept derniers jours -csoit 227 de plus par rapport aux chiffres annoncés la veille -, dont 593 en réanimation, a indiqué le service public de santé. Sur les dernières 24H00, 470 personnes ont été nouvellement hospitalisées et 73 personnes sont entrées en réanimation ou en service de soins intensifs, sur tout le territoire. Depuis le début de l’épidémie, au moins 31.274 décès liés au Covid ont été enregistrés en France, soit 26 de plus que la veille, dont 20.714 en milieu hospitalier. Vendredi, Santé publique France avait annoncé 123 nouveaux décès en 24 heures, un chiffre en nette hausse par rapport aux jours précédents, mais cette hausse de la mortalité était liée à un «rattrapage de données» d’un établissement hospitalier de l’Essonne, avait précisé l’organisme.


FRANCE

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75 ans de l’ONU: «Notre maison commune est en désordre à l’image de notre monde» (E. Macron) s’érodent, ses murs se lézardent parfois sous les coups de boutoir de ceux-là même qui l’ont construite», a déclaré Emmanuel Macron, appelant à la coopération et au multilatéralisme.

Emmanuel Macron a appelé à la coopération pour faire face aux défis sanitaire et climatique Le président français Emmanuel Macron a appelé lundi à la coopération pour faire face aux défis sanitaire et climatique lors d’un sommet virtuel célébrant les 75 ans de l’ONU. Le président français a mis à profit l’Assemblée générale pour présenter ses grandes priorités diplomatiques dans un monde frappé par la crise sanitaire. «Notre maison commune est en désordre à l’image de notre monde. Ses fondations

«Notre système international, prisonnier de nos rivalités, n’a plus la force de sanctionner les abus (...) Face à l’urgence sanitaire, face au défi climatique, face au recul des droits de l’homme, c’est ici et maintenant qu’il faut agir avec ceux qui le veulent et le peuvent, en exploitant tous les espaces possibles de coopération», a-til ajouté. «Je crois pour ma part à ce multilatéralisme des actes, plus que des mots», a encore souligné Emmanuel Macron. Lundi, à l’ouverture d’un sommet virtuel de l’ONU, son secrétaire général Antonio Guterres a justement déploré «un déficit de solutions multilatérales» face aux trop nombreux «défis multilatéraux».

France: E. Macron précisera sa stratégie contre les «séparatismes» le 2 octobre

Au cours de ce sommet du 75e anniversaire, les dirigeants de quelque 180 pays doivent intervenir avec des discours enregistrés par vidéo à l’avance et ne devant pas excéder trois minutes.

France: Alain Soral condamné pour avoir imputé aux Juifs l’incendie de Notre-Dame La justice a infligé 90 jours-amende de 60 euros à l’essayiste pour provocation à la haine L’essayiste d’extrême droite français Alain Soral a été condamné vendredi à trois amendes, avec possibilité de prison en cas de non-paiement, notamment pour avoir imputé aux juifs l’incendie de NotreDame de Paris. Le tribunal correctionnel de Paris a infligé à Alain Bonnet, dit Soral, 90 jours-amende de 60 euros (5.400 euros) pour provocation à la haine en raison de la religion, à la suite de propos tenus après l’incendie de la cathédrale, les 17 et 18 avril 2019, sur le site «Egalité et Réconciliation». Il a cependant été relaxé pour l’infraction de diffamation publique envers un groupe en raison de leur appartenance à une religion. Alain Soral a par ailleurs été condamné

dans deux autres dossiers. Le tribunal l’a reconnu coupable d’injure en raison de la religion, de contestation de crime contre l’Humanité et de diffamation (en récidive légale) pour une vidéo du 16 avril 2019 baptisée «Soral en prison», le condamnant là aussi à 90 jours-amende à 60 euros (5.400 euros). Il a enfin écopé de 80 jours-amende à 50 euros (4.000 euros) pour provocation à la haine en raison de la religion, du fait de propos datant du 9 août 2018 dans un magazine et en ligne. Dans ces trois dossiers, le tribunal a en sus condamné Alain Soral à verser un euro de dommages et intérêts et 1.500 euros d’amende au titre des frais de justice aux différentes associations parties civiles, la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), J’accuse, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et SOS Racisme notamment.

Le dossier fait partie des priorités de la fin du quinquennat Emmanuel Macron définira le 2 octobre sa stratégie contre les «séparatismes», notamment l’islamisme radical, avant la présentation d’un projet de loi à l’automne sur ce dossier qui fait partie des priorités de la fin du quinquennat, a indiqué son entourage. Le lieu de cette allocution n’a pas été dévoilé mais elle n’aura pas lieu à Lunel (Hérault), ville de départ de nombreux jihadistes, un temps envisagée. Le 4 septembre au Panthéon, le chef de l’Etat avait annoncé vouloir lutter contre toute «aventure séparatiste», remettant ainsi en chantier un dossier lancé en février qui avait été interrompu par la crise

sanitaire. Il avait alors annoncé, dans un quartier populaire de Mulhouse, un plan contre le «séparatisme islamiste» comprenant la fin des imams étrangers détachés et un contrôle du financement des mosquées. Lundi matin, le porte-parole du gouvernement Attal a déclaré sur France Inter que ce projet de loi, qui vise désormais «les séparatismes» - cible plus large que l’islamisme - marquerait une «nouvelle étape». Depuis le début du quinquennat, a-t-il souligné, plusieurs actions ont déjà été menées sur ce thème, comme la fermeture de lieux «où on prêche la radicalisation et la haine de la France» et la création des quartiers «de reconquête républicaine», où les moyens policiers ont été renforcés.


FRANCE

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Le négationniste Ryssen incarcéré France/Covid-19: «Rien n’a été après plusieurs condamnations pour organisé» pour affronter une 2e des propos antisémites vague, selon Jean-Luc Mélenchon

«Les condamnations précédentes n’ont manifestement pas été de nature à dissuader»

Le militant d’extrême droite Hervé Lalin, dit Ryssen, a été incarcéré vendredi en exécution de trois condamnations à des peines de prison ferme pour des propos antisémites ou négationnistes, a-t-on appris dimanche auprès du parquet de Paris. Hervé Lalin avait été convoqué jeudi par la police judiciaire puis présenté à un magistrat qui a ordonné l’exécution de ces peines prononcées entre 2017 et 2020, pour un total restant de 17 mois d’emprisonnement, a précisé le parquet. Ce militant, un habitué de la 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris spécialisée dans les délits de presse, a été encore condamné en janvier pour négationnisme, injures et diffamation à caractère

antisémite et provocation à la haine contre les Juifs.

Le tribunal lui a cette fois infligé huit mois de prison et 5.000 euros d’amende pour des passages d’un livre publié en 2018, «L’antisémitisme sans complexe ni tabou, Plaidoyer pour la liberté d’expression». «Les condamnations précédentes n’ont manifestement pas été de nature à dissuader» le prévenu de commettre de nouvelles infractions, avait alors constaté le tribunal. En juin 2018, le tribunal correctionnel lui avait infligé un an de prison, la peine maximale encourue, pour des messages antisémites dans une vidéo sur la plateforme YouTube, intitulée «Les juifs, l’inceste et l’hystérie». En octobre 2017, le tribunal l’avait jugé coupable pour des messages jugés antisémites sur Twitter et Facebook.

France: Marine Le Pen veut s’adresser à «tout le monde» en 2022

Il a notamment soulevé la question des tests Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a affirmé dimanche que «rien [n’avait] été organisé» pour faire face à une deuxième vague de l’épidémie de Covid-19. «La vérité, c’est que rien n’a été organisé», a déclaré M. Mélenchon sur BFMTV. «Il n’y a pas de lits supplémentaires, il n’y a pas le personnel dont on aurait besoin». «Et on espérait que ça se passe», a-t-il poursuivi, citant «le raisonnement de ceux qui se disent +la population doit s’auto-immuniser à force de l’attraper, elle va générer des anticorps et donc l’épidémie va baisser comme c’est le cas pour la grippe+».

Comme le journaliste lui faisait remarquer que ce n’est pas la stratégie choisie par la France, le député des Bouches-du-Rhône a estimé que «ça en a l’allure». Pour le chef de file des Insoumis, «tout ça sent la pagaille». Il a notamment soulevé la question des tests. «Comment on fait en France pour payer 73 euros, facturés à la Sécu, qu’on va ruiner en deux temps trois mouvements avec une méthode pareille, pour donner des résultats au bout de sept jours, qui à partir de là ne servent plus à rien?», a-t-il interrogé. Jean-Luc Mélenchon a encore dit redouter «la manière avec laquelle la population prendrait de nouvelles mesures d’extrême rigueur de confinement».

France/Covid-19: feu vert aux tests salivaires en cas de symptômes

«On conseille de les réserver en priorité à ceux pour qui le test dans le nez est difficile» «Je suis là pour rassembler tous les Français, pas que les Français de souche» Marine Le Pen a insisté samedi, dans une interview à BFMTV, sur sa volonté de dépasser son appartenance politique à l’élection présidentielle de 2022 en soulignant vouloir s’adresser «à tous les Français», quelles que soient leurs origines partisanes. «L’élection présidentielle est la seule élection où l’on gagne seul car on rencontre le peuple français», a plaidé la présidente du Rassemblement national, qui avait confirmé en début d’année sa volonté de concourir à nouveau après son échec au second tour de 2017. «Je m’adresse à tout le monde sauf que je ne veux pas m’adresser (qu’) aux gens

de droite. Je veux m’adresser à tous les Français. Beaucoup nous rejoignent et viennent de l’ancienne droite et de l’ancienne gauche. Ils disent la solution est là: dans la nation, dans la souveraineté», a-telle assuré.

Les tests salivaires pourront être utilisés en France pour détecter les infections par le nouveau coronavirus, mais uniquement chez les personnes présentant des symptômes, selon un avis de la Haute autorité de Santé (HAS) rendu vendredi.

«Je suis là pour rassembler tous les Français», a détaillé Mme Le Pen: «Pas que les Français de souche, mais aussi ceux qui ont acquis la nationalité française. Tous les Français, pas seulement de droite, de gauche, les petits, les grands, les gros, ceux du privé, du public. C’est ça que l’on me reproche».

Les pouvoirs publics espèrent que l’arrivée des tests salivaires permettra de réduire les délais des tests du Covid-19, actuellement trop longs dans le pays.

Quelque 34% des Français estiment «probable» qu’ils votent pour Marine Le Pen au premier tour de l’élection présidentielle de 2022, un point de plus qu’en septembre 2019, selon un sondage Elabe paru le 9 septembre.

Début septembre, le ministre de la Santé Olivier Véran avait reconnu un allongement de ces délais («en moyenne 3,5 jours», selon lui), «des files d’attente à Paris ou ailleurs» mais avait affirmé que l’accès aux tests allait s’améliorer d’ici «deux à trois semaines». La HAS, en revanche, ne recommande pas les tests salivaires sur les personnes sans

symptômes, chez qui «on raterait plus de 75%» des infections en raison de performances insuffisantes, a indiqué le Pr Dominique Le Guludec, présidente du Collège de la Haute Autorité de Santé (HAS), au cours d’une conférence de presse en ligne. Les tests salivaires permettent de déceler la présence du matériel génétique du coronavirus à partir d’un simple prélèvement de salive. C’est une démarche plus facile, plus rapide et moins désagréable que le prélèvement actuel de référence (RT-PCR), qui nécessite qu’on introduise profondément un long écouvillon dans le nez de la personne. «On conseille de réserver (les tests salivaires) en priorité à ceux pour qui le test dans le nez est difficile», a ajouté la Pr Le Guludec. Parmi elles, les enfants qui ont une rhinite et vont au cabinet du médecin, les personnes très âgées ou celles qui ont des troubles psychiques.



ISRAËL

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B. Gantz annonce la prochaine mise en place d’un hôpital de campagne

Le dispositif comprendra environ 200 lits

dans les différents services liés au coronavirus des hôpitaux du pays, selon l’armée.

Alors que les services de coronavirus des hôpitaux israéliens atteignent leur pleine capacité d’accueil, le ministre de la Défense Benny Gantz a chargé l’armée de commencer les préparatifs pour ouvrir un hôpital de campagne.

Alors que l’installation d’un tel dispositif devrait prendre plusieurs semaines, Benny Gantz a dit souhaiter que l’hôpital de campagne soit opérationnel avant l’hiver.

À la suite d’une évaluation de la situation et des besoins avec le corps médical de Tsahal, Benny Gantz a demandé à Tsahal de «se préparer immédiatement à mettre en place un hôpital de campagne en fonction des besoins du système de santé», a-t-il été indiqué dans un communiqué du ministère de la Défense. Cet hôpital de campagne, qui comprendra environ 200 lits, fonctionnera avec des médecins, des infirmières et des paramédicaux des Forces de défense israéliennes, qui seront formés et gérés plus efficacement que le personnel médical dispersé

Cette annonce du ministère de la Défense intervient quelques heures après que les hôpitaux Shaare Tsedek à Jérusalem et Assusta à Ashdod ont déclaré ne plus admettre de patients atteints du coronavirus pour cause de saturation de leurs services. Bien que les hôpitaux de campagne de Tsahal mis en place lors de catastrophes naturelles ont été reconnus par l’Organisation mondiale de la santé comme étant parmi les meilleurs au monde - obtenant la toute première classification de type 3 de l’agence onusienne en 2016 -, des sources militaires affirment que ces dispositifs ne sont pas équipés pour gérer des pandémies comme celle du coronavirus.

Israël et les Emirats arabes unis nouent un partenariat dans le cinéma

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Une entreprise américaine s’associe à une société israélienne pour imprimer des reins en 3D Cette collaboration élargie vise à réduire la pénurie mondiale de reins Les sociétés israélienne CollPlant Biotechnologies et américaine United Therapeutics Corporation ont annoncé ce lundi un élargissement de leur partenariat pour commencer la production de reins imprimés en 3D. L’accord de collaboration prévoit d’allier la technologie exclusive de collagène humain recombinant (rhCollagen), utilisé pour l’encre biologique de l’entreprise CollPlant, aux capacités de médecine régénérative et de fabrication d’organes de United Therapeutics. United Therapeutics a versé trois millions de dollars (2,5 millions d’euros) à CollPlant pour obtenir l’exclusivité de la licence sur la technologie développée par la société israélienne pour la bio-impression 3D (application biomédicale des procédés de fabrication additive permettant de produire artificiellement des tissus biologiques) de reins humains. Cette collaboration élargie vise à réduire

la pénurie mondiale de reins, et sauver la vie de millions de patients inscrits sur les listes d’attente pour être transplantés. Le PDG de CollPlant, Yehiel Tal, a qualifié United Therapeutics de «pionnier» dans le domaine émergent de la fabrication d’organes et s’est dit «honoré de faire partie de cet effort», après validation du rhCollagen comme «élément essentiel de la médecine régénérative». «Nous sommes ravis d’étendre notre collaboration avec l’extraordinaire technologie de CollPlant pour transformer la plante de tabac - généralement associée à des maladies dévastatrices - en une plante fabriquant le collagène essentiel à la production d’un nombre illimité d’organes transplantables», a déclaré le Dr Martine Rothblatt, PDG de United Therapeutics. L’accord de collaboration signé préalablement en octobre 2018, accorde déjà à United Therapeutics une licence exclusive sur la technologie de CollPlant pour la production et l’utilisation de l’encre biologique à base de rhCollagen pour l’impression de poumons en 3D.

Israël/Confinement: embouteillages importants à travers le pays en raison de points de contrôle policiers Le chef du département des enquêtes policières chargé de faire appliquer le confinement, a néanmoins affirmé que les embouteillages n’étaient pas causés par les points de contrôle.

Cet accord prévoit également d’organiser un festival annuel du film La commission du film d’Abou Dhabi, le fonds cinématographique israélien et l’école de cinéma et de télévision Sam Spiegel de Jérusalem ont signé un accord de partenariat portant sur la formation et la production cinématographique, ont annoncé lundi les trois institutions dans un communiqué commun. Les deux parties entendent développer la formation de réalisateurs et, à terme, coproduire des œuvres pour le cinéma et la télévision. Cet accord prévoit également d’organiser un festival annuel du film qui se déroulerait en alternance à Abou Dhabi et en Israël. Depuis la signature des accords d’Abraham, des discussions avec les équipes

émiraties sont en cours concernant la mise en place de futurs partenariats dans les domaines de la diplomatie, des finances, de l’aviation, de la culture et du tourisme, du commerce et de l’innovation, de l’espace et des sciences. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s’est rendu mardi dernier à Washington, afin de prendre part à la cérémonie à la Maison Blanche au cours de laquelle il a signé des déclarations de normalisation avec les Émirats arabes unis et Bahreïn. Ces accords, signés sous l’égide du président américain Donald Trump avec les ministres des Affaires étrangères des Emirats et de Bahreïn ont marqué l’établissement officiel des relations diplomatiques entre l’Etat hébreu et les deux pays du Golfe.

«L’idée est de faire respecter les règles en permettant aux Israéliens de poursuivre leur vie quotidienne»

«C’est un retour au travail aujourd’hui pour beaucoup de gens, donc il y a des embouteillages plus importants que d’habitude mais qui ne sont pas créés par les points de contrôle», a-t-il estimé auprès de Channel 12.

Les embouteillages étaient importants ce lundi matin sur tous les axes routiers en Israël au lendemain des fêtes du Nouvel an juif, en marge d’un confinement général mis en place depuis vendredi.

«L’idée est de faire respecter les mesures restrictives tout en permettant aux Israéliens de poursuivre leur vie quotidienne», a-t-il ajouté.

La police se prépare à une application renforcée des mesures de restriction après avoir installé pas moins de 38 points de contrôle sur les artères principales.

«Nous n’arrêtons pas toutes les voitures, nous nous concentrons principalement sur le port du masque et le nombre de passagers», a-t-il expliqué.

Les agents comptent inspecter au hasard les véhicules et les conducteurs afin de distinguer les personnes enfreignant les règles du confinement, et celles autorisées à se rendre sur le lieu de travail.

«Les policiers ne sont pas équipés de polygraphes, mais quand une personne prétend se rendre au travail et que toute une famille se trouve dans la voiture, nous avons des doutes», a-t-il indiqué.


ISRAËL

Edition du 23 au 29 Septembre 2020

Israël: 11 personnes arrêtées lors de la manifestation hebdomadaire anti-Netanyahou

Les participants interpellés étaient soupçonnés de troubler l’ordre public et d’avoir agressé des policiers

Les participants arrêtés étaient soupçonnés d’avoir troublé l’ordre public et d’avoir agressé des policiers.

La police a arrêté dimanche soir 11 manifestants lors d’un rassemblement contre le gouvernement à Jérusalem, qui s’est déroulé en marge d’un nouveau confinement général mis en place en Israël pour freiner l’épidémie croissante de coronavirus.

«Nous ne croyons pas au confinement. Cela porte préjudice au pays et ne nous protège pas. Nous sommes venus manifester spécifiquement pour cette raison», a déclaré un manifestant, selon le Times of Israel.

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées pour une manifestation hebdomadaire contre le Premier ministre Benyamin Netanyahou devant sa résidence officielle à Jérusalem. Plusieurs centaines d’autres ont protesté devant sa résidence privée dans la ville balnéaire de Césarée.

Dans le même temps, dans la ville de Bnei Brak (centre) ainsi que dans la capitale, les ultra-orthodoxes ont également protesté contre les mesures de confinement.

Les manifestations étaient toutefois un peu moins importantes que celles organisées ces dernières semaines.

Le cabinet chargé de la lutte contre l’épidémie de coronavirus devrait à nouveau se réunir cette semaine pour discuter du durcissement des restrictions, concernant notamment la fréquentation des synagogues.

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Israël Start Up Nation : Arrivée du Tour de France

On commence l’année avec de belles images de Guy Niv et l’équipe israélienne « Israël Start-Up Nation », sur le Tour de France 2020. Bravo pour leur première participation.

Photos sur l’Avenue des Champs-Élysées à Paris Crédits: IsraelCyclingAcademy, Israël Start-Up Nation


POLITIQUE

Edition du 23 au 29 Septembre 2020

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Accords d’Abraham: ouverture du premier restaurant casher aux Emirats arabes unis

Le restaurant est situé au rez-de-chaussée de l’hôtel cinq étoiles Armani Dubaï

Moyen-Orient.

Dans la foulée des accords d’Abraham signés à Washington, le premier restaurant certifié casher aux Emirats arabes unis a ouvert ses portes le 17 septembre.

On pourra notamment y déguster des spaghettis bolognaise au basilic frais et aux tomates cerises, du bar poêlé avec purée de panais ou du bœuf bourguignon aux légumes-racines.

Baptisé Armani / Kaf, cet établissement de 40 places qui se trouve au rez-de-chaussée de l’hôtel cinq étoiles Armani Dubai situé dans la fameuse tour Burj Khalifa, propose des plats gastronomiques conformes aux lois alimentaires du judaïsme.

Pour ceux qui recherchent des plats traditionnels du Moyen-Orient, le menu propose du houmous au tahini, du baba ganoush, de la salade fattoush assaisonnée au sumac ainsi qu’une soupe crémeuse de lentilles.

Le restaurant certifié «glatt casher» et «Pas Yisroel» - seule certification casher basée aux Emirats - fonctionnera sous la supervision de Levi Y. Duchman, rabbin des Émirats arabes unis.

Installé dans un lieu emblématique avec vue sur le centre-ville de Dubaï, l’Armani hotel Dubai devient l’un des rares établissements hôteliers cinq étoiles en dehors d’Israël à proposer à ses clients un service de restauration casher.

C’est Fabien Fayolle, chef de l’Armani Hotel Dubai, qui officiera en cuisine, proposant un menu reflétant la démographie multiculturelle de Dubaï, avec des plats aux saveurs de l’Asie, de l’Europe et du

Le restaurant Armani / Kaf sera fermé durant le shabbat. Un service de livraison casher est également en préparation.

Le ministre israélien de la Défense à Washington pour une série de réunions sécuritaires

Sans gouvernement, le Liban se dirige «vers l’enfer», prévient le président

Le processus piétine en raison de divergences sur l’attribution de portefeuilles ministériels

du marasme économique, avait annoncé le président français Emmanuel Macron lors d’une visite à Beyrouth.

Le Liban se dirige vers «l’enfer» si un nouveau gouvernement n’est pas formé dans les plus brefs délais, a averti lundi le chef de l’Etat Michel Aoun, alors que le processus de formation d’un cabinet semble dans l’impasse.

Mais le processus piétine en raison de divergences sur l’attribution de portefeuilles ministériels.

«Nous sommes confrontés à une crise de formation d’un gouvernement, ce qui n’était pas censé se produire car les échéances qui attendent le Liban ne permettent pas de perdre une seule minute», a affirmé M. Aoun, 85 ans, l’air fatigué, le verbe hésitant. Les partis politiques libanais s’étaient engagés début septembre à former un cabinet «de mission» composé de ministres «compétents» et «indépendants» dans un délai de deux semaines pour sortir le pays

Le principal obstacle vient du mouvement chiite armé Hezbollah, poids lourd de la politique libanaise, et de son allié Amal, dirigé par le chef du Parlement Nabih Berri, qui réclament le portefeuille des Finances, une demande rejetée en bloc par leurs détracteurs, dont l’ancien Premier ministre sunnite Saad Hariri. «Avec le durcissement des positions, il ne semble pas y avoir de solution à l’horizon, car toutes les solutions proposées impliquent des gagnants et des perdants», a regretté le président Aoun. Faute d’accord, le Liban se dirigera «vers l’enfer», a-t-il prévenu.

Benny Gantz devrait évoquer auprès des Américains la question de l’avantage militaire d’Israël dans la région Le Premier ministre suppléant et ministre israélien de la Défense Benny Gantz s’envolera lundi soir vers les Etats-Unis pour des réunions sécuritaires à Washington. Lors de cette visite, M. Gantz rencontrera son homologue américain Mark Esper ainsi que d’autres responsables du Pentagone. Le leader de la liste centriste Bleu Blanc sera de retour jeudi matin, selon un communiqué du ministère de la Défense. Benny Gantz sera accompagné notamment du chef d’état-major, mais aussi d’autres hauts responsables de son bureau, et devrait évoquer auprès des Américains différents sujets tels que la question de l’avantage militaire d’Israël au Proche-Orient, la politique internationale vis-à-vis de l’Iran et son déploiement dans la région. Le déplacement du ministre israélien a lieu en marge des accords de normalisation qui ont été signés mardi dernier entre Israël et les Emirats arabes unis d’une part, et avec Bahreïn d’autre part.

Le président américain avait assuré à cette occasion qu’il n’aurait «aucun problème» à vendre des avions de chasse américains F-35 aux Emirats arabes unis, tandis que l’Etat hébreu s’oppose fermement à cette transaction afin de préserver la supériorité militaire dans la région. Lundi, les États-Unis devraient par ailleurs sanctionner plus d’une vingtaine de personnes et d’entités impliquées dans les programmes nucléaires iraniens, et de développement de missiles et d’armements conventionnels, a déclaré un haut responsable américain auprès de Reuters. «L’Iran représente toujours un danger international et régional. Ses dirigeants poursuivent leur programme nucléaire et déploient des cellules terroristes dans tout le Moyen-Orient», a tweeté dimanche M. Gantz. «La pression de l’administration américaine contre l’agression iranienne est un outil nécessaire, et je salue les efforts sans compromis pour la freiner et promouvoir la stabilité dans notre région», a-t-il ajouté.




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