GRATUIT - Hors Série n°3- Edition Août 2014
Journal israélien en langue française
L’information en provenance d’Israël Edition Août 2014
Tous unis derrière Israël
Cela fait déjà maintenant plus de 3 semaines qu’Israël a lancé son offensive à Gaza contre les terroristes du Hamas pour la sécurité des civils israéliens bombardés quotidiennement pendant des mois depuis Gaza. Tsahal a réussi l’ensemble des missions qui lui avait été données par le gouvernement. Le Hamas est à genou. Ses terroristes se cachent en prenant en otage les civils gazaouis, surtout des femmes et des enfants. Ne parlons pas de leur chefs qui se cachent comme des rats sous les hôpitaux, dans les écoles à
Gaza ou, pour d’autres, dans les palaces du Qatar. Voilà la bravoure de ces hommes qui se considèrent comme des héros ... Aujourd’hui, contrairement à ce que l’on entend dans les médias occidentaux, Israël est bel et bien le grand vainqueur de cette guerre. Les tunnels ont été découverts et détruits, les tirs de missiles ont considérablement baissé, nos soldats, nos enfants se sont comportés dignement, eux qui sont à peine âgés d’une vingtaine d’années. Ils ont entre leurs mains l’avenir du pays, ils sont aux avants postes pour aller au combat et dénicher les terroristes du Hamas pour les éliminer. Malheureusement, nous avons perdu un certain nombre de nos enfants à peine sortis de l’adolescence. Cela nous plonge dans une infinie tristesse. Vous trouverez dans cette édition certains des soldats tombés au champ d’honneur pour la gloire du peuple juif et d’Israël. La communauté juive dans son ensemble est entièrement derrière son peuple. Comme nous pouvons le voir en Israël où près de 86% des Israéliens soutiennent l’opération à Gaza. Les 14% restants correspondent certainement à la cinquième colonne d’arabes israéliens et des Juifs communistes
qui n’ont rien à faire dans le pays. Honte à eux ! Que les arabes israéliens soient contre ce qui se passe à Gaza, nous pouvons le comprendre, mais les Juifs ... En Europe, par contre, comme en France, les Juifs se sentent solidaires avec leurs frères en Israël. Une manifestation à Marseille a eu lieu, regroupant plusieurs milliers de personnes. Une autre a eu lieu Jeudi 31 Juillet à Paris. Il n’était pas trop tard après plus de 3 semaines de conflit. Nos responsables communautaires ont pris le problème à bras le corps pour se mobiliser tous ensemble. Mais franchement, le 31 juillet, n’estce pas se foutre de notre gueule ? A quoi joue-t-on ? J’aurai préféré le 15 Août. Cela aurait été encore mieux, plus judicieux : Il n’y aurait plus eu personne à Paris … Il s’agit sûrement encore d’accords entre politiciens ou plutôt entre copains ... Que dire de ce manque de solidarité avec nos jeunes de la LDJ (Ligue de Défense Juive) qu’on jette en pâture aux manifestants pro-Palestiniens alors qu’ils étaient présents, eux, le 13 Juillet 2014 devant la synagogue de la roquette à Paris et à Sarcelles alors que vous, président du CRIF étiez aux abonnés absents. Il est temps aujourd’hui que le CRIF puisse prendre la défense de tous les
Juifs et non d’une catégorie de nantis qui ne sont là que pour leur ego ... Quand je lis la dépêche de l’AFP que je viens de recevoir «Le président du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France, Roger Cukierman, a déclaré jeudi que le Crif n’entretenait aucune relation avec la Ligue de Défense Juive (LDJ)», cela me peine énormément. «Nous ne partageons ni leur idéologie, ni leurs méthodes», a déclaré sur RMC le président du Crif. Nous pouvons considérer cette déclaration comme une condamnation à mort de la LDJ et d’une autorisation en règle pour dissoudre la LDJ ... Le problème qui est soulevé par cette éventuelle dissolution se rapporte à ce qui s’était passé et déroulé le dimanche 13 juillet dernier devant la synagogue de la Roquette à Paris. Sans l’intervention et le courage des jeunes de la LDJ, nous aurions assisté à un Pogrom ! Au lieu de les soutenir malgré le fait que vous ne soyez pas d’accord avec leur doctrine, ils ont fait le boulot à votre place. Des jeunes ont été hospitalisés et d’autres ont reçu des coups ! Vous, encore une fois, vous étiez aux abonnés absents. Descendez de votre piédestal et entendez ce qui se passe dans la rue Mr Cukierman. La grande majorité de nos coreligionnaires soutiennent la LDJ, contrairement à vous. Si je
comprends bien, si vous ne partagez pas leur idéologie, ni leurs méthodes, vous les chassez de notre communauté ? Que pensez-vous alors de tous nos héros qui ont fait ce qu’Israël est devenu aujourd’hui ? Begin, Sharon, Zabontisky, Meir Har Tsion ? Etaientils trop extrémistes ? Aujourd’hui, le mot d’ordre, bien évidement, est de nous mobiliser tous ensemble et le plus largement possible. La communauté juive de France doit rester soudée et manifester pour soutenir l’action d’Israël comme à Marseille et à Paris. Cette manifestation parisienne a été bien trop longue à être mise en place ! Contrairement à ce qui se passe en France avec nos dirigeants, nous pouvons être fiers des dirigeants israéliens, de son premier ministre Benjamin Netanyahu et de son gouvernement, de son chef d’état major Benny Gantz et surtout de nos soldats qui se battent et risquent leur vie à Gaza. Que D... les protège et les bénisse ... Am Israel Hai Alain Sayada
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L’information en provenance d’Israël Edition Août 2014
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Pourquoi le bilan humain de l’Opération Bordure Protectrice est-il déséquilibré ?
Depuis le 8 juillet 2014, les terroristes de Gaza ont tiré plus de 1500 roquettes sur les villes d’Israël. Les sirènes d’alerte ont retenti à de nombreuses reprises dans les grandes villes d’Israël (Jérusalem et Tel Aviv) et près de 70% de la population vit sous le feu des roquettes. En riposte, l’armée israélienne a effectué plus de 2000 frappes ciblées sur les caches d’armes, sites de lancement de roquettes et tunnels terroristes. Malgré la précision de l’Armée de l’Air israélienne et la quantité énorme de roquettes tirées par le Hamas, le bilan humain reste déséquilibré. Le danger reste pourtant très présent en Israël. Pourquoi donc la population israélienne est-elle moins touchée ? Comment se comportent Tsahal et le Hamas envers leurs citoyens depuis le début de l’Opération Bordure Protectrice ?
Israël : protéger les citoyens avec les armes Dôme de Fer : dernière invention de la défense antiaérienne, le Dôme de Fer a déjà intercepté plus de 200 roquettes. Le Dôme de fer repère et neutralise le missile en plein air, avant qu’il n’explose en Israël. Plusieurs batteries ont été déployées dans le centre et le sud d’Israël.
Commandement du Front Intérieur : en charge de la protection des civils, il est un acteur clé de la défense israélienne. Il dispense des formations dans les écoles et enseigne à la population des règles de sécurité rudimentaires, mais qui ont déjà sauvé des milliers de vie. Des consignes que les Israéliens connaissent désormais sur le bout des doigts : courir vers l’abri le plus proche quand l’alerte retentit, y rester 10 minutes après la fin de la sirène, privilégier des abris bétonnés.
Hamas : protéger les armes au moyen des citoyens
Bouclier humain : le Hamas fait quant à lui utilisation de la population de Gaza comme bouclier humain, cachant ses armes et sites de lancement de roquettes au sein de maisons, mosquées, écoles et infirmeries (voir photo ci-dessous). Il transforme ainsi des bâtiments civils en cibles militaires légitimes. Le porte-parole du Hamas lui même appelle les habitants de Gaza à s’interposer entre les armes du Hamas et les frappes ciblées de l’armée israélienne.
Ignorer les tracts et SMS
Ignorer les tracts et SMS : l’armée israélienne envoie des tracts et sms aux habitants des zones ciblées avant d’effectuer ses missions. Ces messages informent les civils de quitter les lieux afin d’éviter tout danger. Le Hamas ordonne systématiquement aux habitants de Gaza d’ignorer ces consignes. Clairement, le Hamas ne prend pas en compte sa population et ne fait aucun effort pour épargner les pertes civiles, tout au contraire. D’ailleurs, 38 roquettes tirées par le Hamas ont atterri…sur Gaza. Le bilan humain n’est donc pas le résultat d’une utilisation disproportionnée ou exagérée de la force mais bien de la manière dont chaque camp traite la population civile.
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Détruire les tunnels du Hamas à Gaza : la mission de Tsahal
Suite à 10 jours d’attaques terrestres, aériennes et maritimes du Hamas qui a rejeté à plusieurs reprises toutes les propositions pour calmer la situation, Tsahal a entamé une nouvelle phase de l’Opération Bordure Protectrice. De nombreuses forces de l’armée israélienne (artillerie, infanterie, forces blindées et le génie militaire) pénètrent dans la bande de Gaza. Les forces terrestres sont soutenues par l’Armée de l’Air, la Marine et les Renseignements israéliens. Leur mission est de détruire les tunnels terroristes construits par le Hamas qui traversent la frontière entre Israël et Gaza et permettent aux terroristes de s’infiltrer en Israël et d’y mener des attaques contre les civils israéliens. Depuis le 17 juillet, Tsahal a déjà découvert une trentaine de tunnels du Hamas à Gaza.
Un tel objectif nécessite des opérations intensives et précises à l’intérieur de la bande de Gaza. Les terroristes du Hamas opèrent sous terre, et c’est là que l’armée israélienne doit agir. Tsahal a la ferme intention de démanteler les capacités du Hamas qui a tiré plus de 1600 roquettes sur les habitants d’Israël depuis le 8 juillet. Tsahal opère dans le but de contrer cette menace.
La menace des tunnels Aujourd’hui (17 juillet 2014), Tsahal a identifié 13 terroristes palestiniens ayant infiltré Israël via un tunnel creusé depuis Gaza. Le tunnel prenait sa source dans le sud de la bande de Gaza et menait jusqu’au Kibbutz Sufa en Israël. Les terroristes étaient lourdement armés, avec des roquettes RPG et des fusils d’assaut, et étaient préparés à faire un massacre. L’armée israélienne a déjoué leur attaque, sauvant d’innombrables vies israéliennes. Le tunnel découvert ce matin fait partie des nombreux autres tunnels découverts dans les années précédentes. En 2013, Tsahal a découvert un tunnel souterrain prenant sa source à Gaza et menant en Israël, d’une profondeur de 18 mètres et d’une longueur de 1,7 km. Il était construit au moyen de 500 tones de béton et de ciment. Le Hamas avait utilisé un tunnel similaire en 2006 afin d’infiltrer Israël, de tuer deux soldats de l’armée israélienne et de kidnapper le soldat Gilad Shalit. L’organisation terroriste a déjà déclaré qu’elle voulait kidnapper plus de soldats à l’aide d’attaques similaires. Le Hamas a investi des millions de dollars et d’autres nombreuses ressources dans la construction de son réseau de tunnel. Il existe des preuves révélant que les matériaux de construction transférés depuis Israël vers Gaza, destinés à des projets civils, avaient été utilisés par le Hamas pour creuser ses tunnels.
La menace des tunnels Le Hamas s’est promis de perpétuellement combattre Israël. Ses attentats-suicides ont déjà ciblé des bus, des écoles, des restaurants ou encore des centres commerciaux. Ses terroristes ont tiré des milliers de roquettes au cours de la dernière décennie, rendant la vie insupportable, non seulement pour les communautés israéliennes proches de la bande de Gaza, mais également pour les grandes villes d’Israël comme Jérusalem, Tel Aviv, BeerSheva, Ashdod et Asheklon.
L’Armée de Défense d’Israël opérera autant que nécessaire pour protéger le peuple d’Israël.
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C’est le Hamas qui a frappé l’hôpital et le camp de réfugiés à Gaza La presse internationale a rapporté que l’hôpital Al-Shifa et le camp de réfugiés Al-Shati ont été frappés par des missiles. Instantanément, il a été suggéré que ces frappes ont été effectuées par l’armée israélienne. La vérité est bien différente de ce qui a été rapporté. C’est le Hamas, qui, en voulant tirer des roquettes sur Israël, a raté ses cibles et a touché l’hôpital et le camp de réfugiés. Ces tirs ont été effectués le lundi 28 juillet à 16h58 et ont été identifiés par les caméras de Tsahal.
Les médias n’ont eux pas hésité à tweeter de fausses informations sur ces événements alors que Tsahal avait publié un démenti immédiatement :
Ce n’est pas la première fois que le Hamas frappe sa propre population. Depuis le début de l’Opération Bordure Protectrice, une centaine de roquettes tirées depuis Gaza ont frappé la bande de Gaza elle même. Cela montre à nouveau le peu d’intérêt que le Hamas porte à sa propre population.
L’information en provenance d’Israël Edition Août 2014
Existe-t-il un peuple plus solidaire que AM ISRAEL ? Existe-t-il un peuple plus éthique que AM ISRAEL ? Existe-t-il un peuple plus généreux que AM ISRAEL ? Je réponds tout net : NON, et je dis NON sans la moindre flatterie, sans la moindre démagogie. LA SOLIDARITE : vous la voyez, vous la sentez, palpable à tous les instants. Le nombre de visiteurs que reçoit un soldat blessé. La foule présente lors d’un enterrement. Les individus qui collectent quelques pièces de monnaie, de maison en maison et qui les rapportent au centre de collecte, jusqu’aux dernières petites pièces. Ce sont souvent de jeunes enfants, qui dés leur plus jeune âge, savent qu’il s’agit de l’avenir d’ERETS ISRAEL et du devenir de AM ISRAEL. L’ETHIQUE : quelle armée, en temps de guerre, prend le temps de prévenir les civils, avant de bombarder un point stratégique ? Quelle armée accepterait de sacrifier des hommes, pour préserver la vie de civils. Inutile de rappeler les exemples de populations entières, bombardées, gazées et éliminées
Entre solidarité et mauvaise foi
sans le moindre remords. Les gens honnêtes s’en souviennent. Si Tsahal avait agi de la sorte, nombre de vies eurent été épargnées. Mais dans cette confrontation, non voulue par Israël, au moment du bilan, nous constaterons l’étendue des dégâts, et nous saurons combien de nos jeunes, ont vu leur futur, stoppé net par la volonté d’un gredin en costume cravate, depuis sa retraite dorée, buvant le sang de nos enfants avec la délectation d’un vampire.
LA GENEROSITE : elle est présente à tous les instants de cette guerre d’incursion. Je dis bien INCURSION ! Car des missiles qui sortent d’un endroit donné, bombardant un état de droit, c’est une INCURSION. Car des tunnels, creusés sous les villes d’un pays voisin, dans le but de lui nuire, c’est une INCURSION. N’importe quel autre pays aurait bombardé à l’aveugle, et en quelques heures, GAZA eut été rayée de la carte. Les millions de Dollars et d’Euros octroyés généreusement par l’Europe et les USA eussent été bien plus utiles, si à la place des tunnels, on avait construit des écoles ou des hôpitaux. Alors la générosité d’Israël, consiste à envoyer des chargements de den-
rées alimentaires, des camions de médicaments, de construire un hôpital de campagne, qui sera attaqué sans vergogne. Peut-être, aurais-je du commencer ce texte par : Existet-il un peuple plus stupide que AM ISRAEL ? A la réflexion, et au vu de tous les enseignements de nos parents, de nos ainés et de nos maitres, nous ne sommes pas stupides. Nous sommes solidaires, généreux et nous avons de l’éthique. Malgré toutes les critiques, nous sommes fiers d’appartenir à un tel peuple. Et maintenant, existe-t-il des dirigeants plus cruels que le HAMAS ? Cruels et de mauvaise foi ! Les gens du HAMAS sont cruels. Si vous visitez les réseaux sociaux, vous y verrez avec quelle violence, on empêche les populations civiles de se réfugier dans un abri. Vous y verrez combien de textes du Coran sont lues avant d’exécuter d’une balle dans la tète, des dizaines d’arabes, prétendus traitres ! Quand ce n’est pas un égorgement, avec découpage de la tète et exhibition en public. Ils sont de mauvaise foi. Ils attaquent lâchement, jettent aux yeux du monde des images venues d’ail-
leurs, puis vont tout naturellement pleurer leur indignité au reste du monde. Mais ceux qui les soutiennent font preuve d’autant de mauvaise foi. Tous les arguments en faveur d’Israël sont retournés, triturés, fabriqués et déformés. Et c’est Israël qui se retrouve accusé. Alors, voici ce que pense un homme qui a toujours défendu de bonne foi la thèse de : une terre pour deux peuples. Tout d’abord, vu sous cet angle, la chose n’est pas viable. Elle n’est ni politique, ni diplomatique, ni religieuse, elle est tout simplement impossible. Dans ce conflit sans fin, où de toute évidence c’est la présence des juifs qui est en cause, il n’y a pas de place pour deux peuples. Et Israël ne laissera pas la sienne. De plus, en criant « ISRAEL CASSE TOI » « LA PALESTINE N’EST PAS A TOI » les manifestants accompagnés de plus de 30 élus DE LA France, nous ont offerts le droit de crier haut et fort ( même si nous ne pouvons pas trop le faire dans la rue, loi du nombre, oblige) la Palestine est une fiction. Les arabes ont assez de territoires pour accueillir 10 ou 20 millions de leurs frères, si leur pseudo solidarité était un tant soit peu sincère.
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OUI, messieurs les élus gauchistes de tous bords, OUI messieurs les pauvres émigrés de la troisième génération, désœuvrés et non intégrés, ne sachant que faire de leur journée, sinon vendre du rêve en tous genres, OUI Monsieur FABIUS, OUI Monsieur OBAMA, OUI Monsieur BAN KIMOUN, OUI à tous ceux qui prétendent nous donner des conseils, mais qui préférerait voir Israël disparaitre. Cela les soulagerait comme le malade à qui on retirerait une tumeur maligne. Non messieurs, le cancer n’est pas celui que vous croyez. En fait, vous le savez, mais vous n’avez pas envie de vous coller de plein fouet la colère du milliard et demi de musulmans que vous avez laissé s’installer en vos terres. Alors, il ne vous reste qu’une alternative : laisser Israël se débrouiller. ALORS TAISEZ-VOUS ET LAISSEZ TSAHAL TRIOMPHER. René SEROR
Le Hamas transforme les hôpitaux et les ambulances en bastions terroristes sonnel médical ou patient n’était dans le bâtiment. Après avoir confirmé qu’aucun civil n’était présent aux alentours, Tsahal a frappé l’enceinte et les terroristes se cachant dans l’hôpital, afin de neutraliser la menace posée sur les forces israéliennes. Il est possible de voir des secondes explosions, confirmant les renseignements de Tsahal concernant le site. L’un des objectifs fondamentaux du droit des conflits armés est l’immunité, lors de frappes, des hôpitaux, des ambulances et des médecins à qui le droit international accorde une protection particulière. Cependant, que se passe t-il lorsque le Hamas les utilise comme bastions terroristes pour mener ses attaques contre Israël ? Le Hamas choisit d’utiliser ces zones protégées à des fins militaires afin de se protéger des frappes de Tsahal, et d’engendrer des condamnations internationales contre Israël lorsque Tsahal est forcée de riposter. Dans le monde du Hamas, les hôpitaux sont des centres de commandement, les ambulances sont des véhicules de transport, et les médecins des boucliers humains. Le Hamas viole gravement le droit international lorsqu’il agit de la sorte. L’organisation terroriste sape les protections qui permettent, en temps de guerre, l’apport de soins médicaux à
ceux qui en ont besoin, et menace la sécurité de tous ceux qui travaillent dans ces services. L’Hôpital Wafa : un centre de commandement et site de lancement de roquettes du Hamas Le Hamas a transformé l’Hôpital Wafa, un bâtiment civil du quartier Shuja’iya de Gaza, en un centre de commandement, en un site de lancement de roquettes, en un point d’observation, en un poste utilisé par les snipers, en une cache d’armes, en une protection pour un tunnel et en une base militaire pour mener des attaques contre Israël et les forces de Tsahal. Le Hamas a, à plusieurs reprises, ouvert le feu depuis les fenêtres de l’hôpital et a utilisé des missiles antichars sur les lieux. Le Hamas a délibérément et cyniquement transformé l’hôpital en une cible militaire légitime. En réponse à la menace que cela
représentait pour les forces de Tsahal, l’armée israélienne a transmis à plusieurs reprises des avertissements au personnel de l’hôpital, aux responsables palestiniens et aux organisations humanitaires internationales, dont l’Organisation Mondiale de la Santé, leur demandant d’agir pour stopper l’utilisation de l’hôpital à des fins militaires, et en les prévenant que Tsahal sera forcée d’agir si les activités terroristes se poursuivent. En voyant que les activités du Hamas ne cessaient pas, dès la première semaine de l’opération, Tsahal a plusieurs fois contacté les personnes concernées et a demandé à tous les civils sur place de quitter les lieux. Le 23 juillet 2014, le Hamas a continué à tirer depuis l’hôpital. Tsahal a une fois de plus procédé à des avertissements téléphoniques le même jour. Des enregistrements audio de cet appel confirment qu’aucun per-
Cette vidéo montre les tirs provenant de l’hôpital, les avertissements de Tsahal, sa frappe et les secondes explosions : Dans ce cas, les actions de Tsahal allaient au-delà de ses obligations face au droit international. En plus de transformer les hôpitaux en bastions terroristes, le Hamas utilise les ambulances pour transporter ses terroristes. Lorsque des ambulances sont exploitées à des fins militaires, elles perdent éventuellement leur protection contre des frappes et peuvent devenir des cibles légitimes selon le droit international. Le 22 juillet au matin, les forces de Tsahal ont fait face à des terroristes dans la bande de Gaza et ont tué 10 d’entre eux. Les autres ont utilisé une ambulance pour s’enfuir. Afin d’éviter les dommages civils, Tsahal n’a pas ciblé l’ambulance.
Minimiser les pertes civiles Tsahal s’efforce de ne pas nuire à la population civile de la bande de Gaza. L’armée israélienne facilite notamment l’approvisionnement des services de santé via l’unité de Coordination des Activités Gouvernementales dans les Territoires (COGAT) qui coordonne ce type d’activités avec les organisations internationales opérant dans Gaza. Tsahal permet également le transfert d’équipement médical vers la bande de Gaza via les points de passage. En cas d’urgence, il est même autorisé à certains habitants de Gaza d’entrer en Israël pour recevoir des soins plus approfondis. En outre, l’armée israélienne a ouvert un hôpital temporaire au point de passage Erez, afin d’apporter des soins aux civils palestiniens blessés de la bande de Gaza. Tsahal maintiendra tous ses efforts pour minimiser les pertes civiles tout en continuant à remplir ses objectifs militaires en accord avec le droit international. L’armée israélienne rappelle que lorsque des infrastructures et véhicules médicaux sont utilisés à des fins militaires, ils sont susceptibles de perdre leur immunité contre des frappes et peuvent être ciblés en conformité avec les exigences du droit international.
DOSSIER SPECIAL OSM L’Organisation Sioniste Mondiale s’offre une seconde jeunesse
aussi, aide à la création de nouvelles localités israéliennes, avec un accent tout particulier pour le Néguev ou la Galilée. Autant d’actions qui ont pu voir le jour en coopération avec le ministère de l’Intégration et grâce à d’importantes subventions gouvernementales. Le pari pour cette institution plus que centenaire est de taille : se différencier une fois pour toutes de l’Agence juive. « Pendant toutes ces années, les Juifs de Diaspora ne faisaient pas la distinction entre les 2 institutions », reconnaît Avraham Duvdevani, « et ils ne connaissaient que l’Agence juive ». Le combat est long et prendra du temps, estime le directeur de l’OSM qui vient de rouvrir son bureau parisien, fermé depuis 20 ans. « Nous n’avons pas de budget publicité et communication, il est donc difficile de faire savoir ce que nous faisons, et qu’il s’agit d’opérations entreprises par l’OSM. Mais avec le temps, le public finira par comprendre qui nous sommes », affirme Avraham Duvdevani.
Créée lors du premier Congrès sioniste, initié par Theodor Herzl en 1897, l’Organisation sioniste mondiale (OSM) est encore à ce jour la plus grosse institution juive dans le monde. Mais elle reste relativement peu – ou mal connue du grand public. Et pour cause : pendant 80 ans, son sort était intrinsèquement lié à celui de l’Agence juive (AJ), pourtant sa cadette, par une direction commune. Le directeur de l’OSM était de facto celui de l’AJ. Mais en 2010, les donateurs américains de l’Agence juive ont souhaité voir changer les choses. Depuis, chacune des deux institutions dispose de son propre président, nommé lors du précédent Congrès sioniste : Avraham Duvdevani pour l’OSM et Natan Sharansky pour l’AJ. Une séparation belle et bien consommée qui a conduit l’OSM à se repenser. « Nous nous sommes assis, et nous avons construit un nouvel agenda pour l’Organisation sioniste mondiale, en fonction de la nouvelle situation », explique Avraham Douvdevani. « Nous nous sommes demandés ce qu’était le sionisme aujourd’hui ? Existait-il encore ? Comment le faire vivre ? Et nous avons alors décidé d’entreprendre ce que personne ne faisait », poursuit-t-il. Depuis 4 ans, l’OSM ajoute de nouvelles cordes à son arc et s’est ainsi lancée dans plusieurs projets d’envergure. Son but ultime : faire vibrer la fibre sioniste des Juifs de Diaspora, parce qu’il n’y a pas de sionisme sans alyah. Si l’Agence
juive continue d’assumer le montage technique des dossiers, l’Organisation sioniste s’emploie, elle, à expliquer, convaincre, motiver. « Nous assumons la tâche la plus difficile », note Avraham Duvdevani, « la prise en charge des nouveaux immigrants est avant tout administrative. Nous ne nous occupons pas du olé qui a décidé de faire son alyah, mais de celui qui n’a pas encore pris sa décision. » Et de fait, l’OSM est devenu l’organisme le plus significatif sur le terrain. A son actif : hasbara, réunions à domicile, renforcement de l’apprentissage de l’hébreu à l’étranger avec l’envoi de 200 professeurs dans les écoles juives du monde entier. Mais
Et de noter avec fierté : « Jusqu’à il y a 4 ans, soit on ne nous connaissait pas, soit on nous connaissait, mais l’organisme était teinté d’une connotation négative. Mais depuis 4 ans, les choses ont commencé à changer. A tel point qu’un journaliste de Haaretz a parlé de ‘résurrection des morts’ pour qualifier le travail accompli ». Pour l’heure, Avraham Duvdevani a toutes les raisons d’être confiant en l’avenir : « Il est encore trop tôt pour voir les résultats de nos actions. Nous sommes loin d’avoir accompli tous nos objectifs, nous sommes à mi-course. Mais en 4 ans, nous avons fait du bon travail. Il nous reste encore un an et demi avant le prochain Congrès qui se tiendra en octobre 2015, et d’ici là, nous comptons bien lancer encore 2 ou 3 nouveaux projets », ponctuet-il.
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Interview de Rabbin Yechiel Wasserman,
chef du département thoranique de la diaspora à l’OSM
Pouvez-vous vous présenter à la communauté juive de France ? Je suis membre de l’exécutif de l’Organisation Sioniste Mondiale et chef du département thoranique de la diaspora à l’OSM. Quel est votre rôle au sein de l’Organisation Sioniste Mondiale ? Notre but est de rapprocher le peuple juif de ses sources et de le rapprocher d’Israël. Nous le faisons dans divers domaines. Nous sommes en lien avec une centaine de Rabanims dans le monde et dans toute la diaspora, nous leur faisons et organisons des séminaires, des journées d’études, des conférences afin de leur donner des messages et de renforcer leur vision et leur identité vis-à-vis de l’état d’Israël car Israël est leur maison : la maison de chaque Juif. Bien que les Juifs vivent dans le monde entier, leur avenir se tourne irrémédiablement vers l’état d’Israël et encore plus aujourd’hui vis- à-vis des événements qui se déroulent en Europe et plus particulièrement en France avec la monté de l’antisémitisme. Une fois par an, nous organisons un congrès où nous réunissons des rabbins du monde entier. Cela se passe en Israël et nous donnons et transmettons aux rabbins des messages sionistes, nous envoyons des jeunes délégués dans les communautés, particulièrement dans les petites communautés, afin qu’ils fassent passer le message du peuple d’Israël, de l’histoire d’Israël pendant les fêtes de Yom Aatsmaout, Yom Yeroushalaim, Hanoucca … Nous envoyons encore des délégués dans le monde entier afin de passer les messages de la fête en Israël. Quel est le message que vous voulez faire passer aux Juifs de France qui sont tentés de partir en Israël et qui hésitent à faire le pas ? Le message que je veux faire passer est celui là : L’état d’Israël existe depuis 66 ans, c’est un état extraordinaire qui a une bonne économie,
une bonne éducation, santé, science … Il y a encore beaucoup de défis pour l’état d’Israël mais il existe un réel lien depuis 66 ans. Je dis à tout le monde que nous avons une maison en Israël et que nous sommes tous associé s pour construire cette maison pour la solidifier et la faire grandir. Vous êtes venu à l’occasion du départ des Olim en Israël. Allezvous rester plus longtemps en France ? Rencontrer des personnalités ? Je suis venu au début de la semaine. J’ai été à Zurich en Suisse, à Amsterdam aux Pays-Bas. Hier, j’étais avec Simcha Felberg, Directeur de l’Organisation Sioniste Mondiale en France, j’étais à Bruxelles en Belgique. J’ai été très heureux de participer par la même occasion à cette cérémonie en tant que membre de l’exécutif de l’état sioniste avec SIMCHA FELBERG. J’entends et je lis ce qu’il se passe en France et je sais que vous êtes confrontés à un problème très difficile qui est l’antisémitisme, qu’il y a également un problème économique, que vous ne voyez pas le bout du tunnel et que votre gouvernement vous met des impôts et des taxes trop nombreux. Les nouvelles personnes issues de l’immigration qui viennent en France ne sont pas tellement pro Juifs et cela créé des confrontations entre communautés. Dimanche 17 août aura lieu à Netanya le salon de l’alya. Serezvous présent et qu’attendez-vous de ce salon ? Je serai effectivement présent pour la 3ème fois à ce Salon. Je pense que c’est quelque chose de très beau où les personnes qui voudront préparer leur Alya pourront venir et poser toutes les questions aux responsables. Quel est le synonyme d’Israël pour vous ? Un état merveilleux.
DOSSIER SPECIAL OSM
L’information en provenance d’Israël
Interview de Simcha Felber est en Erets Israël. Ce n’est plus un sujet tabou qu’on évite et qu’on cache, mais est étalé sans honte a la lumière comme il se doit. Les dernières cérémonies de départ des Olim et auxquelles nous avons participé ont été placées sous le signe «la Communauté salue ses enfants qui réalisent leur Alyah en Erets Israël» qui en est l’exemple flagrant.
ALAIN SAYADA : Simcha FELBER, pouvez-vous dresser un bilan de votre activité depuis un an et demi que vous êtes en France ? Simcha Felber : Commençons par le sujet principal : la promotion de l’Alyah. D’abord, les chiffres parlent d’eux-mêmes : d’une Alyah de moins de deux mille personnes par an, nous sommes passés à plus de trois mille l’année dernière. Cette année, nous dépasserons les cinq mille. Attention ! Je ne dis pas que c’est grâce à notre action, mais les chiffres sont là ! Du point de vue qualitatif, j’avais trois buts principaux au sujet de l’Alyah : 1 – En faire un débat public, ouvert et libre : un message clair et sans ambages – l’Etat d’Israël est l’Etat des Juifs; donc la place des Juifs
2 – De situer la question de l’Alyah au niveau de chaque foyer, dans la cellule familiale afin que dans chaque famille soit soulevé la possibilité de l’Alyah. Et cela, je crois que nous y sommes arrivés. Il n’y a pas aujourd’hui de familles juives conscientes en France ou cette éventualité n’est pas abordée et les résultats sont la pour le prouver. 3 – Eveiller les petites et moyennes communautés parfois «endormies» a la possibilité de l’Alyah. Cela a été réalisé en partie bien que la tâche est loin d’être achevée : Nous sommes en contact plus ou moins étroits avec une cinquantaine de communautés visitées par nous régulièrement ou occasionnellement. Par exemple lors du Chabath «Lekh Lekha», Chabath Sioniste par excellence ou la Paracha nous parle du Patriarche Avraham qui quitte la maison de son père pour commencer son «Alyah» vers Erets Israël et cette année nous avons touché un public de 4000 Juifs dans une vingtaine de communautés. Bien entendu, il ne s’agit pas que de la théorie et nous avons aussi des actions réelles et ciblées telles que
des Garinim (noyaux) qui désirent réaliser une Alyah de groupe et s’installer dans une même localité en Israël.
Nous avons également établi un nouveau projet avec la Mairie d’Ashkelon et son nouveau maire, Mr Itamar Shimoni. Ashkelon est une ville magnifique sur la cote Méditerranéenne en pleine expansion et pourtant à 35 minutes par train de Tel-Aviv (beaucoup moins que des banlieusards travaillant à Paris). Dans ce projet la Mairie proposera une série de mesures économiques et sociales afin d’intégrer les nouveaux immigrants français : un panier d’intégration municipal supplémentaire et un accompagnement social rapproche. N’oublions pas que les prix des appartements à Ashkelon sont relativement bas par rapport au reste du pays. Mr Shimoni doit venir en France au mois de novembre afin de présenter ce projet. Nous pouvons également parler des projets d’embauche directs au travail en Israël dans l’industrie pharmaceutique (Teva) et dans la Compagnie des Chemins de fer d’Israël. Nous sommes évidemment présents et associés a toutes les manifestations d’Alyah , les salons et autres. Ce ne sont bien sûr que des exemples dans ce domaine car notre action est quotidienne et variée. AS : Et dans d’autres domaines ? SH : Un des autres sujets qui est de notre resort est l’aide a l’education
juive principalement par la venue de professeurs d’Hébreu et de Kodech d’Israël. Nous croyons en effet que c’est un puissant vecteur d’influence sur les jeunes. Cela rejoint le sujet précédent. Je crois profondément (et j’en ai le fondement) que l’éducation juive, même imparfaite, est la principale raison de l’Alyah, bien plus à mon avis que la situation économique ou l’antisémitisme. En effet, un jeune Juif, imprégné de son identité juive pensera plus a la réalisation de son Alyah. Lorsque je suis arrivé en France, il y a un an et demi, il n’y avait qu’un seul professeur israélien dans une seule école. A la rentrée, si D. veut, il y en aura 9 – et j’espère que ce nombre va grandir. Il y a d’ailleurs d’ores et déjà des demandes d’écoles supplémentaires. L’étude de l’hébreu : Prenons un autre sujet qui nous est attribué : la promotion de l’Hébreu. L’Hébreu est en effet le ciment qui nous réunis en tant que peuple, quelles que soient nos convictions. Nous observons une grande lacune dans ce domaine parmi les jeunes et moins jeunes. C’est pourquoi, en plus des Oulpan (classes d’étude de l’Hébreu moderne) que nous avons ouvert, notre intention est d’en ouvrir une centaine qui donneront des cours d’Hébreu moderne et pratique. C’est encore à nos yeux un moyen de propager l’identité, le Sionisme et l’Alyah.
« Habayta », revenir à la maison accent tout particulier ces dernières années sur la communauté juive de France.
Elle a connu des hauts et des bas, des creux et des vagues, mais elle est toujours vivace. Aujourd’hui encore, près de 70 ans après la création de l’Etat, l’alyah est une donnée clé de la survie d’Israël. L’Organisation sioniste mondiale l’a bien compris, qui a créé voilà 3 ans son unité de promotion de l’alyah, « Habayta ». Le retour à la maison, le chemin vers Israël explique son directeur Oded Feuer, ancien parachutiste pétri d’idéaux sionistes depuis sa plus tendre enfance. Pour lui, aucun doute, Israël est la direction que doit prendre chaque Juif. L’accent est mis sur ceux du monde occidental, l’Europe et les Amériques du nord et du sud, avec un
« Nous avons entrepris un important travail avant la dernière grosse vague d’alyah enregistrée en 2013 », note Oded Feuer, « nous avions comme une intuition personnelle ». Et les chiffres lui donnent raison, puisqu’en 2013, avec 3500 arrivants, l’alyah de France a connu une hausse exponentielle de candidats à l’émigration vers Israël. L’action d’Habayta s’articule autour de plusieurs points. Tout d’abord, replacer l’alyah au cœur du débat. « Ces derniers temps, cela n’a pas toujours été facile d’aborder le sujet qui était devenu tabou. Certains parents ne voulaient pas que leurs enfants partent. Les responsables de communautés avaient peur de perdre leurs membres », explique Oded Feuer. « Nous avons voulu expliquer à tous l’importance de l’alyah. Car du point de vue de l’identité juive, c’est la décision à prendre. Nous leur avons fait comprendre, au contraire, que cela ne pouvait que renforcer la communauté d’origine, car une communauté qui encourage l’alyah, c’est
une communauté qui a réussi à transmettre une éducation de valeur pour permettre une continuité de la vie juive. »
« Le processus a été long, mais aujourd’hui, nous pouvons voir les résultats », poursuit Oded Feuer. Habayta envoie désormais des conseillers à la rencontre des communautés de France. Pas seulement à Paris et dans les grandes villes, mais aussi dans les endroits généralement délaissés. « Nous voulons élargir les cercles, aller à la rencontre de ceux qui ont un lien même distant avec la communauté et que l’on ne touche pas traditionnellement », ajoute le responsable de Habayta. Objectif : parler de l’alyah d’un point de vue spirituel et présenter des exemples de réussites, des parcours d’immigrants, qui peuvent inspirer les candidats potentiels. Une fois que l’alyah a été expliquée, Habayta s’emploie alors à faciliter le processus, en coopération avec le ministère de l’Intégration et l’Agence juive. Pour ce faire, l’unité d’Oded Feuer organise des visites de préparation : présentation des lieux de vie possibles, expli-
cation du système scolaire, rencontres professionnelles, entretiens d’embauche. Un voyage d’études en quelque sorte, qui repose sur une présentation concrète de la réalité israélienne dans son ensemble. Car tout le monde s’accorde à dire qu’un alyah bien préparée est un gage d’intégration réussie.
Un effort est également fait en direction des étudiants. Là encore, des porte-parole vont à leur rencontre aux quatre coins de France pour leur parler d’alyah. Car les jeunes diplômés représentent une manne
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Je désire parler ici de notre allié principal qui est la Fédération des Organisations Sionistes de France sous la présidence du Dr Robert Zbili. En effet toutes nos actions sont conjointes, et principalement le Yom Atsmaouth de cette année au Palais des Sports à Paris. Il est clair qu’une Fédération Sioniste forte fera un Sionisme fort en France et j’appelle ici à tous a y militer. Bien entendu ce que nous faisons, nous le faisons en coopération amicale et productive de toutes les tendances sionistes et communautaires. Comme je l’ai dit au début de ma mission : notre but est d’aider a rassembler toutes les forces vives du Judaïsme de France et en aucun cas de diviser car ce serait une erreur idéologique et historique d’autant plus que la situation grave ou nous nous trouvons ne nous le permet pas. Prochains évenements : Nous désirons toujours, dans le sens de notre réflexion de nous concentrer cette année sur un certain nombre d’évènements. Nous parlons entre autre d’un grand Congres Européen contre l’Antisémitisme, d’un grand projet lie au Chabath Lekh Lekha, de la création d’un Mouvement de l’Alyah – Habaytah; d’un grand concours de chants israéliens «Halelouyah» (notre «The Voice»),d’un grand Concours Biblique pour adultes . Bref, comme on dit chez vous : du pain sur la planche
d’arrivants de qualité non négligeable pour l’Etat hébreu. « 10 % des jeunes qui sortent des grandes écoles aspirent à quitter la France, toutes religions confondues », fait remarquer Oded Feuer. « Nous voulons aller vers ces diplômés juifs et leur expliquer qu’il est possible de se réaliser d’un point de vue professionnel en Israël ». Et de conclure : « Nous voulons montrer aux Juifs de France que venir en Israël est l’option numéro 1. Et qu’il est possible de transformer ce rêve en réalité. »
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L’Organisation Sioniste Mondiale : zoom sur une organisation juive d’une valeur inestimable Afin de mieux comprendre l’action et les atouts de l’Organisation Sioniste Mondiale, Israël actualités s’est tourné vers trois personnalités dominantes de cette œuvre : David Breakstone, Vice-Président de l’Organisation Sioniste Mondiale : Donner les moyens à d’autres de réaliser leurs rêves David Breakstone est natif des Etats-Unis. C’est par pur idéal qu’il monte en Israël en 1974 afin de prendre part à l’édifice de l’Etat d’Israël. En effet, à cette époque, l’antisémitisme n’était nullement à l’ordre du jour aux Etats-Unis, ni d’ailleurs un quelconque souci de prospérité. Mais c’est sans aucune hésitation qu’il déclare aujourd’hui n’avoir pas une seule fois regretté sa décision d’être monté en Israël. Issu du domaine de l’éducation puisqu’il possède un doctorat d’enseignement, il a investi toute sa vie dans l’intérêt du sionisme, et ceci à l’échelle mondiale. Fondateur du Centre Herzl qui se trouve sur le Mont Hertzl à Jérusalem, il a fait de ce centre un endroit de familiarisation avec le sionisme spécifiquement orienté vers les jeunes générations. Il se dépeint personnellement comme un homme de rêves et de réalisations de ses propres rêves et il encourage à travers les activités de l’Organisation Sioniste Mondiale, les juifs du monde entier à en faire de même. Israël Actualités : David Breakstone, vous êtes à la tête de l’OSM, pouvez-vous nous décrire cette organisation ? David Breakstone : Il m’importe
David Breakstone Vice Pdt de l’OSM
avant tout de préciser que l’Organisation Sioniste Mondiale est composé d’un large éventail d’organisations appartenant à tous les courants du peuple juif. L’Organisation ellemême regroupe en son sein des juifs réformistes, des orthodoxes, des traditionnalistes et des laïques, tous apportant néanmoins leur spécificité en faveur du monde juif et de l’Etat d’Israël en particulier. Je m’identifie personnellement au judaïsme conservateur. Israël Actualités : Quelles sont vos préoccupations par rapport aux juifs de France en particulier ? David Breakstone : Les fédérations sionistes que l’on retrouve dans 31 pays au monde et qui nous représentent ont pour fonction première de fournir une éducation sioniste. Cette fonction implique la commémoration des dates clés du calendrier sioniste ainsi qu’une éducation sioniste insérée au programme général d’éducation juive. Elle implique aussi naturellement l’encouragement à venir s’installer en Israël. Ces fédérations se chargent par ailleurs de deux domaines qui sont essentiels à ce jour pour la communauté juive de France : le premier est l’apprentissage de l’hébreu et le second est l’alya. Nous voulons par-dessus tout permettre au public français de faire son alya dans les meilleures conditions et armé d’un véritable attrait pour Israël, tout en lui faisant réaliser le potentiel positif qui se trouve ici à tous les niveaux, et en le sensibilisant face à la société exemplaire que représente l’Etat d’Israël. Les défis sont certes immenses, mais la satisfaction n’en sera que d’autant plus grande !
du Département des Activités en Diaspora de l’Organisation Sioniste Mondiale : Promouvoir l’Identité et l’Identification sionistes en faveur d’Israël Gusti Yehoshua Braverman a plusieurs flèches à son arc. Elle possède un bagage universitaire dans les domaines des sciences sociales, de la communication, ainsi que du conseil organisationnel. Au cours de sa carrière, elle a entre autres dirigé de nombreux organismes de volontariat, la Tamar Dance Compagny ainsi que le centre de formation professionnelle Amal. Avant de rejoindre l’OSM, elle occupait le poste de directrice adjointe du mouvement de judaïsme progressiste en Israël. Israël Actualités : Gusti Yehoshua Braverman, parlez-nous un peu de ces « 3 I » que vous avez défini comme objectifs pour votre mandat actuel ? Gusti Yehoshua Braverman : Ce sont les 3 pôles sur lesquels nous orientons nos activités : l’Identité sioniste, l’Identification face aux valeurs sionistes et cela dirigé vers Israël, pour que notre pays représente le fondement de la construction de l’identité juive pour les juifs de la Diaspora.
Gusti Yehoshua Braverman, Chef
Israël Actualités : Comment agissez-vous pour renforcer ces 3 pôles ? Gusti Yehoshua Braverman : Nous avons identifié un éloignement de l’identité juive principalement en provenance de la jeunesse juive libérale et nous avons par conséquent centré nos activités sur les adolescents. Nous avons tout d’abord intensifié l’apprentissage de l’hébreu, puisque cette langue est
Gusti Yehoshua Chef du département des activités en diaspora de l’OSM
Rabbin Yechiel Wasserman Chef du département thoranique pour la diaspora
la langue d’identification du peuple juif. Nous avons par ailleurs tenté de permettre à tout juif d’identifier Israël comme sa véritable maison, même s’il décide de ne pas y habiter. Nous avons aussi mis en place une plateforme de discussion afin d’aider les jeunes juifs où qu’ils se trouvent à se définir une identité forte parmi tous les facteurs socioculturels qui y contribuent. Le rabbin Yehiel Wasserman, Chef du Centre des Services Spirituels en Diaspora de l’Organisation Sioniste Mondiale : Une vie dédiée à renforcer l’identité juive Rav Yéhiel Wasserman est né en Israël en 1950. Homme d’éducation, il a consacré ces vingt-cinq dernières années à inculquer l’identité juive aux communautés juives mondiales. Educateur puis conférencier universitaire, c’est en 1982 qu’il pénètre l’univers de l’alya en tant qu’Inspecteur de l’Education pour l’alya des jeunes de l’Agence Juive. En 1989, il exporte son savoir-faire en faveur des juifs de la Côte-Ouest américaine, à Los Angeles. De retour en Israël en 1993, il prend les rênes du Département des Etablissements d’Enseignement en Diaspora de l’Agence Juive à Jérusalem. Il dirige depuis 2003 le Centre des Service Spirituels de la Diaspora au sein de l’OSM. Israël Actualités : Rav Yéhiel Wasserman, quel est la vocation du Centre des Services Spirituels ? Rav Yéhiel Wasserman : Le Centre des Services Spirituels a deux ambitions principales. Il est d’une part axé sur le renforcement du lien des juifs de Diaspora avec le peuple juif
Haïm Cohen Chef du département de l’action sioniste
et la tradition d’Israël, avec un accent particulier accordé aux jeunes générations. Il est d’autre part axé sur l’entretien de la relation de tout juif à l’Etat d’Israël. Israël Actualités : En quoi consiste concrètement votre action ? Rav Yéhiel Wasserman : Nous avons tout d’abord mis en place un système de formation et d’aide aux rabbins de l’étranger. Nous assistons aussi la sélection des divers rabbins et les accompagnons tout au long de leur travail auprès des communautés, en leur organisant par exemple des formations complémentaires et des séminaires. Une fois par an, un congrès rabbinique mondial a lieu en Israël. Israël Actualités : Quel rapport entretenez-vous avec la communauté juive française ? Rav Yéhiel Wasserman : Grâce à ce poste et aux nombreux voyages à l’étranger qu’il a occasionné, j’ai appris à connaitre plus de 150 communautés juives implantées partout dans le monde. La France ne m’est pas du tout étrangère puisque je m’y suis maintes fois rendu pour rencontrer les dirigeants de communautés, les grands rabbins et pour organiser de nombreux évènements communautaires. Nous sommes en étroite relation avec le Beth Hamidrach du rabbinat de Paris. Nous participons en outre à un programme qui se nomme « ‘Hazak » en partenariat avec le Consistoire, et qui a pour but de renforcer les petites communautés de France. Nous diffusons aussi de nombreuses brochures et livres éducatifs en français.
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Interview de Yaacov Hagoel : L’alyah de France, une alyah de qualité
Yaakov Hagoel évolue depuis 4 ans au sein de l’Organisation sioniste mondiale, dont il dirige aujourd’hui le département des activités en Israël et de la lutte contre l’antisémitisme. Cet ancien directeur du Betar monde évoque les missions que s’est fixées l’OSM, en particulier au sujet de l’alyah de France. - Depuis quand l’alyah de France
est-elle en première ligne de vos actions ? Depuis ces 2 dernières années. Je suis à l’origine du grand rassemblement qui va se tenir cette année encore en août, à Netanya. J’habite moi-même Netanya, et je voyais chaque été la plage recouverte de touristes français. J’ai compris le potentiel que cela représentait : nul besoin de partir en France pour promouvoir l’alyah, les Français viennent ici, c’est là qu’il faut leur parler. Le rassemblement a fait ses preuves, depuis 2 ans, nous constatons une hausse du nombre d’immigrants de France qui constituent une alyah de qualité, il faut l’encourager. - Quels autres événements sont en projets en Israël ? En août, nous organisons une journée à Hébron, pour ceux qui viennent de faire leur alyah ou aspirent à venir, avec une visite du tombeau des patriarches et des matriarches. La demande est très forte des touristes de France. Ce sera un moment intéressant et très impressionnant.
- Qu’est-ce qui pousse les juifs de France à venir ? Ce sont des considérations d’ordre sécuritaires, économiques ? Avant tout, il faut se souvenir que la communauté française est très sioniste. Il ne fait aucun doute que tôt ou tard, ses membres seraient venus, sans aucun lien avec la situation actuelle, qui certes, agit comme catalyseur. - Vous êtes chargé de lutter contre l’antisémitisme, mais d’un côté, cette cause vous sert pour encourager à l’alyah… D’une part, nous faisons de gros efforts pour lutter contre l’antisémitisme. Mais la sécurité des Juifs de France est avant tout de la responsabilité du gouvernement français, dont nous devons saluer le travail car il met tout en œuvre pour enrayer l’antisémitisme. On a pu le voir par exemple avec Dieudonné. Depuis la catastrophe de Toulouse, il y a 2 ans, le gouvernement français a compris qu’il devait se battre contre l’antisémitisme en général, et l’antisémitisme musulman en parti-
culier. Bien sûr, nous faisons tout pour faire venir les Juifs en Israël. Mais un juif qui décide de vivre en France, doit pouvoir le faire en toute sécurité.
- Qui est le nouvel immigrant de France ? On ne peut pas dégager un portrait type. L’olé de France est tout un chacun, à l’image du peuple d’Israël ; on retrouve des jeunes, des vieux, des gens issus de toutes les catégories socio-professionnelles. - En quoi est-il différent ? Le Juif de France est plus sioniste. Plus croyant aussi, dans son ensemble, la communauté française est traditionaliste. En général, le juif de France arrive bien préparé à l’alyah. Il faut dire qu’il vient souvent en Israël pour avoir généralement de la famille ici. - L’alyah Boeing existe toujours ? Oui, à notre grand regret. Le gouvernement israélien fait tout pour faire tomber les obstacles à l’alyah, mais il reste encore des efforts à faire.
Lever les obstacles à l’alyah
moins en même temps », explique Patricia Hababou. « Ils vont donc apprendre à se connaître et bénéficier d’une préparation commune », précise-t-elle. Et sont aidés en ce sens par la mise en place de coordinateurs qui accompagnent les immigrants dans toutes les étapes de l’alyah jusqu’à la prise de décisions personnelles, comme le choix du lieu de vie par exemple. « Le coordinateur permet cette continuité qui faisait défaut auparavant », note Patricia Hababou, « il ne remplace pas l’Agence juive, ni le ministère de l’Intégration, il est engagé par la ville à laquelle le ministère de l’intégration apporte son soutien financier ». Malheureusement, des problèmes de budget auront raison de l’alyah de groupe.
Patricia Hababou est chargée de l’encouragement à l’alyah au sein du ministère de l’Intégration. Un département dans lequel elle travaille depuis une dizaine d’années. Active militante sioniste, arrivée en Israël en 1981, elle se lance dans des études de biologie avant de mettre son idéologie au service du ministère. Elle commence par organiser des séminaires sur l’intégration des étudiants du monde entier, puis intègre le département de l’encouragement à l’alyah qui compte une dizaine de personnes. Patricia Hababou a pour mission de
créer des programmes d’encouragement à l’alyah, et gère, entre autres, le dossier France. Elle explique les rouages d’un sujet qu’elle maîtrise à la perfection, pour y consacrer l’essentiel de son temps depuis des années. Jusqu’en 2004, les prétendants au départ pour Israël s’adressaient à l’Agence juive pour ouvrir leur dossier d’alyah. Ils étaient alors en contact étroit avec un émissaire de l’organisme, jusqu’à leur montée dans l’avion. Mais une fois arrivés sur le sol israélien, ils étaient pris en charge par le ministère de l’Intégration. Une coupure dans le processus
à laquelle le ministère et l’Agence juive ont voulu remédier. Et ont donc décidé de créer une continuité de service. En 2004, le vice-directeur de cabinet du ministère de l’Intégration demande ainsi à Patricia Hababou de diriger un nouveau programme d’encouragement à l’alyah : l’« alyah de groupe » (alyah kehilatit). « L’idée consiste à préparer ensemble un groupe d’individus qui peuvent se rassembler autour d’une profession, d’un quartier ou d’une ville, mais aussi, et c’est finalement la majorité des cas, il s’agit d’un groupe de personnes qui se sont adressées à l’Agence juive plus ou
Pour autant, les efforts pour encourager l’alyah de France ne sont pas au point mort. Loin de là. Début 2014, suite à la hausse d’immigration de France en 2013 (+ 200 %), le ministère de l’intégration, en collaboration avec l’Agence juive, d’autres ministères et l’Organisation sioniste mondiale, met en place un programme d’encouragement à l’alyah. Objectif : faire sauter le maximum de barrières à l’Intégration. « Un programme tout spécialement conçu à cet effet va donc être opérationnel dès cet été, Tsarfat’Hila (contraction de Tsarfat – France et Thila/Lehat’hil – début/débuter) », explique Patricia. Il permettra de débloquer de la main d’œuvres pour dispenser davantage d’informations aux intéressés en France et en Israël et ainsi d’offrir une meilleure préparation à l’alyah : les familles bénéficieront de séminaires, pour-
- Où s’implante le nouvel immigrant français ? Nous savons qu’Ashdod compte une forte concentration d’immigrants de France. Il y a aussi bien sûr Netanya, Tel-Aviv ou Jérusalem. - Choisit-il parfois le moshav ou le kibboutz ? Non pas à ma connaissance. Mais pour nous, peu importe le lieu, l’important c’est qu’il vienne. - La yerida (retour en France) est un sujet tabou, mais le phénomène existe. Comment l’expliquez-vous ? A notre regret, certains olim ne parviennent pas à s’implanter en Israël et rentrent en France. Nous n’avons pas de chiffres, mais cela reste minime. Il y a plusieurs raisons à cela : la nostalgie de la famille, des difficultés professionnelles… - Que dire aux Juifs de France pour les encourager à venir ? Qu’Israël est leur maison. Et qu’on les y attend !
ront poser leurs questions, et se rendre compte qu’elles ne sont pas seules à faire leur alyah. Et bien sûr, elles seront toujours épaulées par ces fameux coordinateurs, dont le rôle a fait ses preuves ces dernières années. Plusieurs grands chantiers de réflexions sont actuellement à l’étude pour réduire les obstacles rencontrés par les nouveaux immigrants. En matière d’éducation par exemple. Comment remédier à la journée courte d’études en Israël par rapport à la France, et qui laisse les enfants livrés à eux-mêmes l’aprèsmidi : un travail est entrepris avec le ministère de l’Education pour réfléchir à une structure d’encadrement. Comment permettre une meilleure compréhension du système scolaire : « car en Israël, on choisit son école en fonction de ses convictions religieuses, de son style de vie », précise Patricia Hababou. Se pose aussi la question de l’armée qui inquiète nombre de parents de Diaspora : une réflexion est menée pour essayer de trouver des solutions, comme un aménagement du service militaire par exemple. Enfin, en matière d’aide à la reconnaissance des diplômes, « un département travaille très dur sur le sujet, en particulier sur le dossier du paramédical », note Patricia Hababou. L’année 2014 s’annonce ainsi des plus prometteuses pour l’alyah de France et le ministère de l’Intégration avance l’ambitieux objectif de 6000 nouveaux arrivants. « En ce moment, nous nous attelons au dossier France, comme jamais auparavant », précise Patricia Hababou, « et nous bénéficions pour ce faire d’importants fonds débloqués par le gouvernement ».
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Travailler en Israël: le rêve n’a jamais été aussi réalisable! Au cœur d’un projet d’alyah, il y a évidemment la motivation de trouver un emploi qui réponde à nos attentes. Ces dernières années, en réponse à une alya colossale en provenance de l’Hexagone, d’énormes efforts ont été déployé en faveur de l’immigration et surtout, en faveur de l’intégration des juifs de France en Israël. Quelle est la meilleure approche à suivre pour optimiser son adaptation professionnelle en Israël ? Quelles sont les principaux obstacles que peut rencontrer un olé en quête d’un emploi et quelles sont les mesures mises en place pour les contourner ? A travers de précieux conseils et une riche expérience, des spécialistes de l’alya ont répondu à ces questions. Maîtriser l’hébreu, un bagage indispensable à l’insertion professionnelle L’association Gvahim a été créée en 2006 dans le but d’aider les olims à pénétrer le marché du travail israélien. Elle concentre son action sur les olims diplômés, faisant leur alya soit en fin de cursus d’études, lorsqu’ils cherchent un stage, soit après avoir déjà acquis une certaine expérience professionnelle. Mickael Bensadoun, le fondateur de cette association, affirme qu’en Israël, une recherche efficace d’emploi porte toujours ses fruits. « Avec mon expérience je peux affirmer que tout olé peut obtenir un bon poste en Israël ! Cela demande parfois un certain soutien et c’est ce que nous fournissons à Gvahim ». Afin de rejoindre une société israélienne, parler l’hébreu est néanmoins indispensable. Mickael Bensadoun nous précise que les langues du business en Israël sont l’hébreu et l’anglais : « A moins de vouloir rejoindre une bulle francophone, ce qui permet certes de gagner sa vie, mais n’avantage pas l’intégration, tout olé se doit de maîtriser en priorité l’hébreu. » A ce propos, Oded Feuer, qui dirige l’annexe Habayta pour la Promotion de l’Alya de l’Organisation Sioniste Mondiale, ajoute qu’une transformation va bientôt avoir lieu au sein des oulpans en France afin de perfectionner et d’uniformiser le niveau d’apprentissage de l’hébreu. Faire une prospection active du marché israélien Pour rejoindre le marché du travail israélien, il faut se demander quelles sont les compétences que nous pouvons lui apporter. Mickael Bensadoun soutient qu’il faut à ce stade être très souple : « Ne pas penser que ce qu’on a fait en France, on va aussi le faire en Israël. Cela peut arriver, mais en général, il y a un inévitable processus de redéfinition. Nous avons tous des compétences très intéressantes à offrir au marché, mais il faut être créatif pour y parvenir. Ce n’est pas parce qu’on a été avocat dans un certain domaine en France que l’on va forcément l’être ici, et cet exemple est représentatif
du type de difficultés qu’éprouvent les personnes que nous suivons à Gvahim. Plus on fait preuve de souplesse et plus rapidement on sera satisfait ! » Bien se positionner sur le marché israélien Mickael nous explique en outre que l’étape du positionnement peut se faire de deux façons : « D’une part, faire appel à des conseillers de carrière qui connaissent parfaitement le marché israélien ainsi que les profils d’olims. Cet investissement de 4 ou 5 heures de consultation va permettre de se positionner intelligemment sur le marché. D’autre part, il est conseillé de prendre contact non seulement avec des francophones qui ont fait leur Alya, mais aussi avec des israéliens, afin de découvrir quels sont les postes demandés. Il faut absolument communiquer, à la fois par Skype et je conseille personnellement de venir rencontrer les gens ici, en Israël, parce que cela s’est souvent avéré très utile. Pour finir, j’ajouterai qu’il faut suivre de très près les tendances du marché dans la presse israélienne, afin d’avoir une idée des sociétés qui embauchent et des profils qu’elles recherchent. » Prendre contact et se préparer correctement à un entretien d’embauche Les sociétés israéliennes peuvent très souvent avoir besoin de profils qualifiés à la française, avec leurs compétences et leur connaissance du marché européen. Les olims de leur côté, cherchent ces sociétés, mais ces deux derniers ne se rencontrent pas. « Il peut arriver qu’un olé ait envoyé 50 curriculum vitæ sans avoir reçu une seule réponse. Cela s’explique tout simplement par le fait que la méthode de recherche d’emploi utilisée n’était pas efficace, mais ne vous inquiétez pas, cela s’apprend ! », nous rassure Bensadoun. Il ajoute par ailleurs que les différences de mentalité ne doivent pas être prises à la légère. Selon lui, on doit bien les connaitre et se préparer sérieusement à passer des entretiens professionnels. Il faut de plus s’efforcer de rester actif dans sa recherche d’emploi en faisant marcher le Networking. Pour certains, cette pratique n’est pas évidente. C’est à cet effet que Bernard Musicant, directeur de l’association Connec’Sion, qui travaille en collaboration avec Gvahim et l’OSM, a mis en place tout un réseau de liens professionnels afin d’aider les olims à obtenir un poste en Israël : « Grâce à un Networking actif des deux côtés de la Méditerranée et une connaissance de la demande israélienne, nous favorisons l’intégration professionnelle du olé ».
DOSSIER SPECIAL OSM Une Alyah sur mesure
Trouver des cours d’hébreu de qualité, une famille d’adoption, ou reconstruire son réseau social, sont les problématiques de l’Alyah auxquelles l’Agence juive répond en proposant des programmes adaptés à chacun. Pour une intégration réussie. Faire son Alyah est une grande aventure. Il est tout à fait possible de « monter » à bord et de mener sa barque en Israël seul, en toute indépendance. Il existe pourtant de nombreuses options facilitées pour s’installer et s’intégrer dans le pays. L’Agence juive offre un panel de programmes pour encadrer les nouveaux immigrants lors de leurs premiers mois en Israël, depuis l’oulpan d’intégration aux activités culturelles, en passant par la recherche d’un emploi ou d’un logement. La liste de ces nombreux programmes s’allonge d’année en année. Tour d’horizon sur les alternatives les plus en vogue. OULPAN ETZION L’Oulpan Etzion de Jérusalem est le tout premier oulpan d’Israël. Créé en 1949, il est un modèle de référence pour l’ensemble des cours d’hébreu de l’Agence juive. Il n’a cessé, depuis sa création, d’accueillir des milliers de jeunes immigrants, et a ouvert ses portes dans plusieurs villes : Haïfa, Raanana, Ramla, Beer Sheva. Cet oulpan a pour but d’offrir des cours d’hébreu de haut niveau aux jeunes diplômés, qui bénéficient en parallèle de multiples activités de groupe, d’excursion, et d’un logement au sein du centre d’intégration. Samantha Zibi est venue de France en 2011, et a choisi le plus ancien oulpan d’Israël. « L’Oulpan Etzion est le meilleur oulpan d’Israël, et c’est pour cette raison que je m’y suis inscrite », explique-t-elle. Directement admise en niveau gimel, cette jeune immigrante de Paris a su apprécier les cours d’hébreu : « Il étaient adaptés à mon niveau, les professeurs prenaient le temps pour chaque élève et variaient les supports d’apprentissage. On ne s’ennuyait pas ! », se souvient-elle, plus de trois ans après son Alyah. Des techniques ludiques et interactives, comme le décryptage des informations à la radio chaque matin, permettent aux participants d’apprendre l’hébreu plus
facilement. « On écoutait la radio tous les matins, et il fallait essayer de déchiffrer ce qui était dit aux informations ; puis on déviait sur des débats en fonction de l’actualité, ainsi que sur la grammaire utilisée à la radio », souligne Samantha, avant d’ajouter : « C’est grâce à ces méthodes que je comprends aujourd’hui le langage soutenu des journalistes israéliens ». Au-delà des cours de langue, l’Oulpan Etzion prépare les Olims à leur toute nouvelle vie israélienne, à travers des coachings professionnels, des conseils concernant les démarches administratives, et des rencontres avec les entreprises locales. Mais surtout, Etzion permet de rencontrer d’autres immigrants qui vivent les mêmes expériences marquantes, intrinsèques à la venue en Israël. « J’ai aussi rencontré des gens du monde entier, redécouvert Jérusalem en l’habitant, et ais pu rencontrer une de mes meilleures amies aujourd’hui », raconte Samantha, qui vit désormais à Tel Aviv. OULPAN D’ETE A LA MIHLELET HADASSAH Cet oulpan est proposé principalement aux nouveaux immigrants qui veulent entamer des études en hébreu. Durant un mois et demi, les cours d’hébreu sont particulièrement intensifs et permettent d’acquérir un niveau de langue suffisant pour aborder des cours universitaires en Israël. Benjamin Botbol y a renforcé son niveau de langue après avoir effectué un premier oulpan à Etzion. « Le niveau est excellent, j’ai pu améliorer mon hébreu et connaitre ce lieu dont je suis tombé amoureux », raconte-til. Cet oulpan d’été lui a permis de poursuivre des études en Israël : « Apres avoir travaillé dans la Bourse 5 ans à Paris et à Londres, l’idée de reprendre des études m’intéressait. J’ai discuté avec les responsables des différentes sections d’études, puis le président du collège m’a fait remarquer qu’il existait un programme de Master en Informatique avec parcours médical », expliquet-il. Benjamin est aujourd’hui sur le point d’achever ce Master, qui lui a permis de « reprendre des études en hébreu, et de [s]’immerger dans la société israélienne », tout en évoluant dans une « ambiance excellente, avec des professeurs proches
des élèves, et une atmosphère très solidaire ». LA MEHINA PREPARATOIRE Ce programme propose une année préparatoire post-Bac, et comprend une multitude de cours afin d’aider les étudiants étrangers à intégrer plus facilement la vie universitaire israélienne. A Jérusalem, les nouveaux immigrants logent sur le campus même de l’Université hébraïque, et suivent des cours d’introduction aux études universitaires, un enseignement intensif de l’hébreu et de l’anglais, des préparations aux tests psychométriques, tout en profitant d’excursions et d’activités de groupe. Sarah Cohen a vécu une année à l’Université hébraïque de Jérusalem. Son avis est clair. « La Mehina, rien de mieux pour commencer sa vie en Israël. Ce qui est génial dans cette expérience c’est qu’on se retrouve avec des gens qui font la même chose que nous, on se sent moins seul, on peut s’identifier et se lier à d’autres personnes », confie-t-elle. En collocation avec des immigrants durant tout le programme, elle explique qu’« ensuite on rencontre des amis qui resteront un peu notre ‘famille israélienne’, des gens qui nous comprennent et avec qui on a un lien indescriptible ». CONNECT ISRAËL Elaboré dans le but de développer des événements culturels et sociaux, ce programme très populaire offre des activités aux immigrants âgés de 18 à 35 ans, installés à Tel Aviv et à Jérusalem. Les manifestations culturelles sont diverses, qu’il s’agisse de projections de films réunissant des poignées de participants, ou bien de soirées estivales gigantesques rassemblant plus de 2 000 jeunes. Le projet vise également à fédérer immigrants fraichement arrivés et Israéliens, à travers diverses activités. Les volontaires nés en Israël guident aussi les nouveaux immigrants dans leur recherche d’emploi et de logement. Cette rencontre entre nouveaux Israéliens et natifs du pays contribue à une meilleure intégration sur place. Le parcours et le projet de chacun sont différents, mais il existe une Alyah pour tous.
L’information en provenance d’Israël Edition Août 2014
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Les Séniors français en Israël
un nouveau souffle
La retraite dorée en Terre sainte attire de plus en plus. Pourquoi les Séniors viennent-ils aussi nombreux s’installer en Israël ? Alors que l’Alyah de France est en constante augmentation chez les familles et les jeunes diplômés, la tendance suit également du côté des retraités. Plusieurs facteurs nourrissent le désir des Séniors français de venir s’installer en Israël. Vivre auprès de leurs enfants et petits-enfants montés quelques années plus tôt, profiter de leur retraite au soleil, ou rester actifs ; autant de raisons qui poussent nos aînés à sauter le pas de l’Alyah. Pour beaucoup, le projet d’immigration a été longtemps repoussé pour des raisons professionnelles ou familiales. Mais à terme, le climat favorable et un investissement immobilier effectué dans les agglomérations à forte concentration francophone comme Netanya ou Ashdod, développent un attrait supplémentaire pour l’Alyah. Et Israël bénéficie de cette nouvelle vague. De nombreux retraités peuvent offrir leur expérience professionnelle et leur expertise aux entreprises israéliennes, puisqu’ils ont encore un carnet d’adresse fourni en France, très utile aux entreprises qui veulent s’implanter dans l’Héxagone. L’idéal sioniste est également très fort chez les Séniors. René Samuel Sirat, ancien Grand Rabbin de France, et sa femme Nicole se sont installés définitivement en Israël il y a trois ans. « Nous avons fait notre Alyah parce que toute notre vie, nous voulions venir en Israël. Jeune, j’ai étudié à l’école Yavné, ai participé aux mouvements de jeunesse sionistes Bne Akiva et Emouna, ma famille était sioniste ; ensuite nous avons eu nos enfants qui sont venus vivre en Israël, donc nous étions contents de venir les rejoindre », explique Nicole Sirat, ajoutant « Ce sont les enfants qui étaient là avant nous, même si on faisait la navette pendant des années pour être près d’eux ». Des allers retours qui ont permis à la Rabbanite d’apprendre l’hébreu au fur et à mesure de ses visites. « Nous logions à 5 minutes à pied de l’Oulpan Beit Ha’am, et à chaque fois que je venais, je faisais des sessions d’un mois », se souvient-elle. Vivant désormais à quelques minutes de leurs enfants et
petits-enfants, les repas de Shabbat des Sirat se déroulent toujours en famille. Pour l’ancien Grand Rabbin de France et sa femme, s’installer à Jérusalem a été une évidence. « Il fait beau, le ciel est toujours bleu, Jérusalem est une ville magnifique. Comme dit souvent mon mari, quand D. ieu a distribué les dix attributs au monde, il en a donné neuf à Jérusalem et un seul pour le reste du monde. Je suis très heureuse d’être ici ». Le couple ne manque pas de se rendre souvent à Netanya, pour le rythme de vie plus calme, leurs amis également venus de France, et l’« ambiance de vacances », selon Nicole Sirat. Rachel Hamou a également fait son Alyah de Paris il y a quelques mois. Débordante d’énergie, elle explique avoir « pris la décision de venir parce qu’il était temps ». « Je suis encore active et prête à m’investir dans diverses activités. Je voulais me prendre en main, et surtout j’adore Jérusalem, la question ne se posait même pas », raconte-t-elle. La vie culturelle et intellectuelle de la capitale israélienne lui convient parfaitement. « Je lis les annonces sur les petits journaux français, suis abonnée au Centre francophone Romain Gary, vais à des concerts, des conférences, des colloques,… », détaille Rachel, qui a parallèlement acquis un très bon niveau d’hébreu. « J’ai d’abord pris des cours à Paris à l’Inalco, puis une fois en Israël, ai suivi les cours de l’oulpan : nous lisions et traduisions les journaux israéliens, discutions de l’actualité notamment de l’élection présidentielle en Israël. Mon hébreu a beaucoup évolué », dit-elle avant d’ajouter en riant : « Hier j’ai adressé une lettre de réclamation au responsable de l’immeuble en hébreu, je vous assure qu’il va la comprendre ! ». A la rentrée Rachel Hamou prévoit de poursuivre sa maitrise de l’hébreu, puisqu’elle s’est déjà réinscrite à l’oulpan pour trois mois. « Je souhaiterais ensuite rentrer à l’Université pour approfondir la langue ainsi que la connaissance de l’Histoire et de la société israélienne ». De beaux projets en perspectives, pour une nouvelle jeunesse que de nombreux retraités viennent s’offrir en Israël.
L’information en provenance d’Israël DOSSIER SPECIAL OSM Choisir le bon cursus universitaire Edition Août 2014
Étudier en Israël a de nombreux avantages pour les nouveaux immigrants (olim), et non les moindres, rencontrer des gens et se faire de nouveaux amis dans le pays que vous avez choisi pour foyer. Les options sont nombreuses et chaque ville et région en Israël propose des choix pour démarrer dans la vie. Israël renferme huit grandes universités, plus de 30 autres établissements d’enseignement supérieur et près de 30 collèges de formation d’enseignants. Ces institutions proposent toutes un cursus de premier cycle et d’études supérieures et/ou de cours aboutissant sur un diplôme dans une variété de disciplines. Les possibilités sont infinies. Si la langue d’enseignement dans la plupart des collèges et des universités est l’hébreu, plusieurs d’entre eux offrent quelques cours et/ou programmes en anglais. Les programmes en anglais permettent aux élèves de s’intégrer progressivement, sans pression de parler couramment l’hébreu immédiatement. Pour ceux qui souhaitent entamer leurs études de premier cycle en hébreu, une Mechina ou programme préparatoire est disponible pour les élèves titulaires d’un diplôme du secondaire israélien sans équivalence, ou qui n’ont pas de connaissance assez solide de la langue hébraïque. La durée du programme correspond à une année universitaire - deux semestres et un oulpan d’été en hébreu. Certaines universités demandent aux élèves de remplir un formulaire de Mechina avant de pouvoir s’inscrire à des études régulières et acceptent uniquement des étudiants de leurs propres programmes de Mechina. Le programme pré-universitaire TAKA est destiné aux étudiants titulaires de l’équivalent d’un baccalauréat d’études secondaires ou dont le dossier scolaire les exempte de Mechina, ainsi qu’aux candidats à des études de maîtrise. Les élèves suivent des cours d’hébreu intensif et d’autres cours sur une série de su-
jets pertinents. La durée de ce cursus varie entre un et deux semestres de cinq à 10 mois. L’Office des étudiants israélien, qui travaille sous l’égide du ministère de l’Intégration, en collaboration avec l’Agence juive pour Israël, accorde des bourses de scolarité pour un maximum de trois années d’études supérieures aux nouveaux étudiants immigrants admissibles. La subvention requiert des performances académiques et un travail communautaire bénévole dans la dernière année de la bourse. Pour être admissible, le candidat doit étudier dans une institution reconnue, être nouvel immigrant (ou mineur de retour ou citoyen né à l’étranger) et entreprendre des études universitaires dans les 36 mois suivant l’alya (ou bénéficier de ce statut). Cela n’inclut pas le temps passé à l’armée ou au service national. Les candidats doivent également entamer leurs études avant leur 23e anniversaire pour un programme de Mekhina, leur 27ème anniversaire pour un diplôme de premier cycle, ou leur 30e anniversaire pour un diplôme d’études supérieures. Voici un bref aperçu de quelquesunes des universités et collèges en Israël. Centre universitaire de droit et d’affaires (anciennement Collège de droit de Ramat Gan) Ce qui était une petite faculté de droit de l’Université hébraïque il y a 15 ans s’est développé en établissement d’enseignement à but non lucratif très reconnu et respecté. Le Centre universitaire de droit et d’affaires est chef de file dans le développement de cliniques juridiques dans les facultés de droit israéliennes et figure parmi les premiers à avoir créé une clinique juridique de droits de l’Homme et une clinique sur la responsabilité sociale des entreprises.
Université Bar-Ilan, Ramat Gan L’université Bar-Ilan est l’institution à la plus forte croissance académique du pays, avec une communauté d’étudiants au nombre de 33 000. La mission de Bar-Ilan est de mener des recherches de pointe tout en formant des professionnels hautement qualifiés dans le domaine des sciences, sciences humaines, droit, ingénierie, affaires et arts - le tout dans un environnement d’apprentissage unique qui met en avant sur les valeurs et le patrimoine juifs. En plus de son leadership mondialement reconnu en matière de nanotechnologie, archéologie biblique et science du cerveau, ses programmes d’études supérieures en anglais en administration des affaires et création littéraire, et son lancement récent de la plus innovante faculté israélienne de médecine, l’université Bar-Ilan est à la tête d’une initiative nationale pour endiguer « la fuite des cerveaux » d’Israël en rapatriant les brillants expérimentateurs israéliens de l’étranger. L’université Ben Gourion du Néguev L’université Ben Gourion du Néguev a été récemment sélectionnée comme le premier choix des étudiants israéliens dans une enquête menée par l’Union nationale des étudiants grâce à son atmosphère unique et ses universitaires internationalement reconnus. Ses programmes de langue anglaise, comme ceux de l’école de médecine pour la santé internationale et de l’Ecole internationale Albert Katz d’études du désert, attirent un mélange fascinant d’étudiants du monde entier. En outre, l’université Ben Gourion a été la première en Israël à inclure la bio-informatique via le Département des sciences informatiques. C’est l’une des rares universités au monde à proposer un baccalauréat en services médicaux d’urgence (ambulanciers) dans sa Faculté de sciences de la santé.
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L’Université de Haïfa L’Université de Haïfa surplombe la mer bleue et la forêt du Carmel. Son programme de maîtrise en anglais en Paix et gestion des conflits met à profit le statut de Haïfa de l’une des villes les plus éclectiques d’Israël. La ville, ses environs et l’université elle-même deviennent une véritable salle de classe vivante. L’université propose également du Droit, Commerce et Etudes d’anglais, entièrement en langue anglaise.
supérieur en Israël qui propose un programme de baccalauréat de trois ans en sciences sociales, entièrement en anglais.
L’Université hébraïque L’Ecole Rothberg de l’Université hébraïque pour étudiants étrangers offre une tout gamme de programmes couvrant une variété de domaines, de l’histoire juive à la gestion de la philanthropie, tous en anglais. L’Université hébraïque, située à Jérusalem, est classée parmi les meilleures universités du monde et jouit d’une grande popularité auprès des nouveaux Olim qui souhaitent poursuivre leurs études. Des programmes en anglais sont également disponibles en agriculture et santé publique, en dehors du cadre de Rothberg.
Technion - Institut de Technologie d’Israël Le Technion est reconnu mondialement pour sa recherche de pointe et ses percées scientifiques. Pas une semaine ne passe sans que le Technion ne batte le pavillon de l’innovation israélienne. Il offre une variété de programmes de génie en anglais.
Centre interdisciplinaire de Herzliya Le Centre interdisciplinaire de Herzliya, première université privée d’Israël, a attiré 1 300 étudiants de 77 pays à l’École internationale Raphael Recanati (RRIS). C’est le seul établissement d’enseignement
Des licences sont proposées en Administration des Affaires, Communications, Economie, Gouvernement et Psychologie. Les études supérieures sont : MBA ; maîtrise en Gouvernement et maîtrise en Comportement organisationnel et Développement.
L’Université de Tel-Aviv L’université de Tel-Aviv, avec son campus verdoyant, est la plus grande université d’Israël. Elle propose une gamme complète de programmes de langue anglaise, y compris des programmes d’études supérieures en matière de sécurité et de diplomatie, de crise et de traumatologie et des études juives. Comme le Technion et Ben Gourion, Tel Aviv abrite également une école de médecine américaine. Par Darryl Harwood
Egnal
et
Anna
L’information en provenance d’Israël Edition Août 2014
Alors que toutes les régions d’Israël sont frappées par les pilonnages incessants du Hamas, le KKL se mobilise sans relâche au bénéfice de leurs citoyens, dont la dignité, le courage et l’endurance forcent l’admiration. Résolument solidaire de tous les habitants de l’État juif, le KKL est, de longue date, un partenaire essentiel de Tsahal et de la défense civile. Ce faisant, il émarge au rang des acteurs incontournables de l’opération « Bordure protectrice », destinée à protéger les populations civiles contre les agressions mortifères des terroristes gazaouis. Par Yaël Simon Le Sud, une priorité absolue Investi depuis de nombreuses années dans la valorisation des localités du Néguev de l’Ouest (infrastructures, développement agricole, accroissement des ressources en eau...), le KKL apporte un concours actif à leurs résidents, en temps de guerre comme en temps de paix. Parce qu’ils sont les plus exposés aux rockets du Hamas et du Djihad islamique, il manifeste une attention particulière envers ces « frontaliers », défenseurs de l’intégrité territoriale d’Israël et continuateurs de l’épopée sioniste. Il agit notamment en direction des enfants et des adolescents, dont le hurlement des sirènes et les bombardements constituent le lot quotidien depuis près d’une décennie.
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Le KKL, engagé aux côtés d’Israël Ainsi, dès les premiers jours de l’opération, le président mondial du KKL, Efi Stenzler, et son coprésident, Eli Aflalo, se sont-ils rendus auprès des principales victimes de la haine antijuive et de leurs représentants (chefs des conseils régionaux locaux, maire d’Ashkelon...), afin de leur exprimer leur soutien sans faille et de répondre efficacement à leurs besoins les plus impérieux. Des réalisations de long terme aux mesures d’urgence Au cours des conflits précédents, le KKL s’était déjà distingué par son dévouement en faveur de la sécurité des villes et villages des environs de la bande de Gaza, comme le démontrent les séjours de répit dans ses centres éducatifs, la construction de routes de sécurité, les dispositifs de protection dans les parcs et les aires de jeux ou encore la campagne « Planter contre le terrorisme » (édification d’une barrière d’arbres autour des mochavim et kibboutzim limitrophes du territoire contrôlé par le Hamas, vouée à contrer les tirs directs), lancée en novembre 2012 à la demande de Tsahal. Face à la situation dramatique que connaît actuellement le sud d’Israël, le KKL met de nouveau en œuvre, au pied levé, plusieurs actions d’urgence : - Séjours de récupération pour les en-
fants, sujets à un degré d’anxiété intolérable, et leur famille. Les hôtes du KKL sont notamment reçus dans son centre forestier de Nes Harim, dans la région de Jérusalem, où des activités récréatives leur sont réservées. - Organisation d’excursions sécurisées pour les jeunes cloîtrés dans les abris. - Animations éducatives et ludiques pour les enfants au sein même des abris.
- Installation d’abris mobiles dans les zones dépourvues de structure de sécurité (espaces verts, lieux fréquentés par le public, abords des routes...). - Construction et réfection de routes de sécurité empruntées par les patrouilles et les agriculteurs des environs. Dans le cadre de cet effort exceptionnel, le KKL a besoin de votre aide. Soyez d’avance remerciés de votre
générosité envers les enfants des communautés méridionales et leur famille. Sachez qu’ils vous en sont d’ores et déjà infiniment reconnaissants. ENVOYEZ VOS DONS AU KKL : 11 RUE DU 4-SEPTEMBRE, 75002 PARIS Tél. : 01 42 86 88 88
L’interdiction de vol vers Israël était-elle un coup tordu de Barack Obama ? Pour ceux qui se demandent pourquoi la FAA a interdit les vols sur Israël alors que d’autres capitales, Bagdad est un exemple criant, sont infiniment plus dangereuses et toujours ouvertes à l’aviation, Pour ceux qui se demandent si cette interdiction n’avait pas une motivation politique cachée, et non sécuritaire, Pour ceux qui se demandent si l’interdiction n’a pas été ordonnée par Barack Obama afin d’imposer un blocus économique à Israël, Pour ceux qui se demandent, surtout, pourquoi après 24 heures, la FAA a levé son interdiction de vol alors que sur place la situation sécuritaire n’a
pas changé, vont trouver ici une piste – provisoire – de réponse qui porte un nom que peu connaissent eu Europe : Ted Cruz. Ted Cruz, sénateur américain, républicain qui s’identifie avec le mouvement des Tea Party, a publiquement mis en doute, sur la chaîne de télévision Fox News, le motif sécuritaire de l’interdiction de vol, et a demandé des explications au président américain. Il a menacé – et il a la réputation de mettre à exécution ses menaces. Cruz a demandé pourquoi Israël est le seul à avoir ce « traitement de faveur », alors que les compagnies américaines volent au dessus de Afghanistan, du Pakistan, du Yemen et de l’Ukraine — où un avion de Malaysia Airlines a été la cible d’un missile,
tuant la totalité des 298 personnes à bord. Cruz a demandé à voir toutes les communications entre la FAA, la Maison blanche et le département d’état afin de vérifier si l’interdiction d’atterrir à Tel Aviv n’a pas été décidée pour punir Israël ou le pousser à un cessezle feu désavantageux. La Maison blanche a vertement critiqué Cruz en retour, et son porte parole, Marie Harf a déclaré que les propos de Cruz la « rendent perplexe ». « Le fait que nous puissions faire cela n’a aucun sens, » a-t-elle expliqué, ajoutant que l’interdiction « était purement pour la sécurité des Américains, des pilotes, des passagers de ces avions ».
La veille, Harf avait qualifié les commentaires de Cruz de « ridicules et vexants. » Catherine Frazier, la porte parole de Ted Cruz, renvoya une salve immédiate, affirmant que c’était la politique étrangère de Barack Obama qui était en fait « ridicule et vexante ! » En réaction, Ted Cruz n’a pas bougé d’un millimètre. Il a au contraire indiqué qu’il ne lâchera pas la bride tant que l’administration Obama n’aura pas répondu à ses questions au sujet de cette interdiction de vol. Grâce au Freedom of Information Act (liberté donnée à chaque citoyen
d’avoir accès à l’information fédérale, donc aux documents), la maison blanche sait que Ted Cruz peut se faire communiquer toutes les communications, échanges d’emails, ordres et réponses qui ont précédé la décision. Coïncidence, si l’interdiction a pris effet mardi après qu’un missile soit tombé à deux km de l’aéroport Ben Gurion, la FAA levait l’interdiction le lendemain en fin d’après midi, soit immédiatement après que Cruz accusait Obama de vouloir imposer un boycott économique à Israël tandis qu’il combat les terroristes du Hamas à Gaza et menaçait de faire toute la lumière sur cette étrange interdiction. © Hervé Roubaix
L’information en provenance d’Israël Edition Août 2014
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Pour augmenter votre judéophobie buvez trois litres d’eau gazaïfiée par jour martyr doit être appelé civil de Gaza ou de Palestine », écrit le ministère de l’Intérieur dans les instructions. N’oubliez pas de toujours ajouter « civil innocent » ou « citoyen innocent » lorsque vous décrivez ceux qui ont été tués dans des attaques israéliennes à Gaza. Commencez vos rapports sur les actions de la résistance par cette phrase « en réponse à la cruelle attaque israélienne » et finissez par cette phrase « toutes ces personnes ont été martyrisées depuis qu’Israël a lancé son agression contre Gaza ». Assurezvous de toujours rappeler que le « rôle de l’occupation est d’attaquer et nous en Palestine ne faisons que réagir », peut-on également lire dans les instructions du ministère de l’Intérieur du Hamas. Quand le Hamas terrorise les journalistes étrangers basés à Gaza
Les médias occidentaux ont donc rapporté — que dans la bande de Gaza — l’hôpital Al-Shifa et le camp de réfugiés d’Al-Shati ont été frappés par des missiles. Aussitôt, il a été allégué que ces frappes auraient été effectuées par les Forces de Défense d’Israël (FDI). Les médias n’ont pas hésité à tweeter de fausses informations sur ces événements, alors que les FDI avaient immédiatement publié un démenti.
l’hôpital Al-Shifa ainsi que le camp de réfugiés d’Al-Shati.
Quand les missiles du Hamas tuent des palestiniens
Ces tirs ont été effectués le lundi 28 juillet à 16h58 et ont été identifiés par les caméras des FDI. Ce n’est pas la première fois que le Hamas frappe sa propre population. Depuis le début de l’Opération Bordure Protectrice, une centaine de roquettes, tirées depuis Gaza, ont frappé la bande de Gaza elle-même. Cela démontre une fois de plus le total désintérêt que le Hamas & Consorts éprouvent pour leur propre population.
C’est une réalité constante chez les correspondants occidentaux : ce que disent les terroristes du Hamas & Consorts est toujours vrai ; ce que disent les FDI est toujours faux. La vérité est pourtant très différente de ce qui a été rapporté. C’est le Hamas, qui- en voulant tirer des roquettes sur Israël- a raté ses cibles, et, a touché
Autre point jamais évoqué : c’est parce qu’Israël a un système anti-roquettes et anti-missiles qu’il y a peu de victimes israéliennes. Si Israël n’avait pas ce système anti-roquettes et antimissiles, les milliers d’engins de mort tirés par le Hamas & Consorts sur Israël auraient déjà fait des dizaines de milliers de victimes civiles au sein
de l’Etat hébreu. Quand le Hamas falsifie le nombre de victimes palestiniennes La plupart des noms des victimes de Gaza énumérés notamment par alJazeera — qui obtient ces noms au ministère de la Santé de Gaza, ministère dirigée par le Hamas — ont été inscrits plus d’une fois. Des dizaines et des dizaines de noms ont été répertoriés deux à trois fois. Les milices djihadistes de la bande de Gaza ont perdu 650 à 670 combattants entre le début du conflit et le 24 juillet. Mais le Hamas présente ces 650 à 670 combattants comme des victimes civiles. De plus, le ministère de l’Intérieur du Hamas, sur son compte Facebook et sur son compte Twitter, apprend aux Gazaouis à décrire les terroristes comme des civils innocents : « Chaque personne tuée ou chaque
Des journalistes étrangers accrédités dans la bande de Gaza indiquent qu’ils ont reçu des tweets de menace après avoir publié le fait que des roquettes étaient tirées sur Israël depuis des zones d’habitations civiles dans la bande de Gaza. Le chef du Bureau de Jérusalem du Financial Times, John Reed, affirme sur Twitter que deux roquettes ont été tirées sur Israël a proximité de l’hôpital al-Shifa. En réponse à l’article de John Reed, @Saritah-91 écrit : « Nous vous tiendrons pour responsable si Israël utilise votre tweet pour bombarder l’hôpital et pour justifier sa frappe ». C’est le monde à l’envers. De son côté, le correspondant au Moyen-Orient du Wall Street Journal, Nick Casey, publie sur Twitter une photo d’un porte-parole du Hamas interviewé à l’hôpital al-Shifa à Gaza : « Imaginez ce que les patients de Shifa ressentent alors que le Hamas utilise cet endroit comme un abri
sécurisé pour ses interviews », écrit Nick Casey. En réponse à la photo publiée par Nick Casey, des activistes pro-palestiniens ont réagi sur Twitter, en menaçant le journaliste de l’intégrer à la liste des reporters qui « fabriquent de l’information au profit d’Israël ». Le compte pro-palestinien estime en outre que Nick Casey doit être « jugé pour ce crime ». Quand l’ONU participe à la propagande du Hamas Pour les victimes de l’opération « Défense Protectrice », les seules données publiées proviennent donc, comme écrit plus haut, du ministère de la santé à Gaza. Ce ministère, insistons sur ce point, est dirigé par le Hamas ; ce qui bien entendu rend le nombre de victimes et de blessés annoncé très peu fiable. Le Hamas n’a pas honte de mentir. C’est une organisation terroriste qui fait un usage cynique du nombre de victimes à des fins de propagande. Hélas, les chiffres du ministère de la santé du Hamas à Gaza sont régulièrement adoptés, de manière incontestée, par l’ONU. Après avoir reçu en quelque sorte le sceau d’approbation d’une organisation internationale aussi importante, ces chiffres sont repris partout ailleurs. Et l’opinion publique en conclut, comme d’habitude, que les palestiniens seraient des victimes et que les Israéliens commettraient des « crimes de guerre ». C’est une forme d’inversion du paradigme. Et c’est surtout une forme de propagande judéophobe particulièrement sournoise. Pour augmenter votre judéophobie, buvez trois litres d’eau gazaïfiée par jour. M. Garroté réd chef www.dreuz. info
L’information en provenance d’Israël Edition Août 2014
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Interview de l’Imam Rachid Barbach, Membre de la conférence des Imams de France bal ou matériel contre des juifs qui sont des citoyens de la France et la France doit les protéger.
L’imam s’est fait connaitre par son franc parlé dans certains médias et a accepté de répondre avec courtoisie à nos questions. Question d’Yvan Lellouche : Depuis plusieurs semaines la communauté juive est prise pour cible par une frange de la communauté maghrébine ou musulmane. Que vous inspirent ces émeutes et ces appels au meurtre des juifs à Paris et en d’autres endroits? Réponse : J’ai été clair dans mon message et je le réitère! Ceux qui s’en prennent à d’autres français, en l’occurrence à des juifs français, sont des ennemis de la France. Je condamne tout acte terroriste ver-
Question : Pensez-vous que les dirigeants de l’Islam en France peuvent appeler à l’apaisement? Réponse : Nous avons été avec l’Imam Hassan Chalghoumi à Sarcelles pour prier côte à côte avec nos frères et nos cousins juifs à Sarcelles, pour montrer à tous notre soutien à la communauté juive française. L’imam Chalghoumi et le président de la conférence des Imams de France à ce titre il a lancé un appel à tous les imams qui appartiennent à la conférence pour travailler avec la communauté musulmane, pour prêcher la paix et le bien vivre ensemble entre tous et pour la paix en France. Question : Nombreux parmi les juifs de France on vécu des traumatismes notamment en Algérie et en Tunisie entre 1962 et 1967. Beaucoup parmi eux ont ressenti ces émeutes comme un passé qui rejaillit. Pensez vous qu’il est encore possible d’apaiser leurs craintes ?
Réponse : Pour moi en tant qu’Imam d’origine Marocaine, dans mon pays nous n’avons jamais manifesté contre les juifs. Nous avons toujours eu un grand respect pour la communauté juive. M. Le Premier ministre Valls a été ferme il y a quelques mois encore lors de la manifestation contre l’antisémitisme et le racisme : « La France ne peut être la France sans les juifs français a-t-il martelé!. Quant à moi, je soulignerais que ce n’ai pas simplement contre les juifs que ces voyous ont manifesté ces dernières semaines, au vu des drapeaux qu’is ont brandi à Paris et en Europe ! Ceux sont d’ailleurs des drapeaux d’ELQUAIDA et du DAECH. Je peux vous dire que c’est non seulement un danger contre les juifs, mais contre la démocratie et la France elle-même. Question : Monsieur l’imam quel regard portez vous sur la situation au moyen orient et sur le conflit entre Israël et les palestiniens ? Réponse : Concernant ce qui se passe au moyen orient, je noterais 2 points : Premièrement c’est un conflit Israélo-Hamas car je refuse
l’idée de dire que le conflit est israélo-palestinien!. Le problème est un problème Israélo-Hamas et je comprends tout à fait le droit d’Israël de protéger ses territoires qui ont été d’autant plus accordés par D-ieu Lui-même, comme cela est marqué dans notre Coran. Je dis au monde musulman : «Si vous voulez protéger les palestiniens, sauvez les du Hamas!». En Iraq comme en Syrie les chrétiens sont massacrés parce qu’ils refusent de se convertir à l’Islam et ce que fait Monsieur Daach qui se prend pour le Calife en Iraq est révoltant. Ses actes sont pour moi des massacres et tout à fait contraires à notre foi, car l’islam n’a jamais permis de tuer qui que se soit pour la religion. Toutefois, les personnes qui manifestent en Europe pour la Palestine, c’est un droit reconnu par la République. Simplement, je dirais pourquoi ces gens qui manifestent aujourd’hui n’ont jamais levé le pouce et manifesté pour les millions qui ont été assassinés au Buma en Afrique, en Syrie en Iraq et au Mali?. Pour nous c’est clair, c’est une haine contre les juifs et la république et il n’y a rien de religieux et nous condamnons
fermement.
Question : Pour vous Imam Barbach, aujourd’hui c’est l’Aïd Elfitr, quel serait le message que vous aimeriez adresser à la communauté Juive? Réponse : Pour moi comme vous l’avez rappelé, aujourd’hui c’est un jour de fête de l’Aïd El-Fitr et au Maroc mon pays d’origine, les fêtes nous les avons toujours fêtées côte à côte Juifs et Musulmans. J’espère que notre bien vivre ensemble se réinstalle très rapidement en France, parce que les vraies valeurs de l’islam sont contraire à ce déferlement de voyous que nous avons vu récemment. Pour moi, je dis clairement aux juifs, nous vous soutenons sans réserve ! Ce qui vous touche, nous touche aussi car nous sommes des citoyens de France. Nos actions ne vont pas s’arrêter là, nous œuvrerons pour la paix et pour la France. Interview réalisé par Yvan Lellouche pour Israël Actualités
L’information en provenance d’Israël
Parachat Devarim
Le Chabat qui précède le Tichea béav nous lisons habituellement cette paracha. Il y a un lien intrinsèque entre cette paracha et le 9 av. Ce lien nous le trouvons dans les mots prononcés par Moché : « Hèlas-Ekha! Comment vais-je supporter seul votre fardeau, vos chicaneries!. Dans ce verset Moise
fait allusion évidemment aux fautes commises par les Enfants d’Israël et notamment celles commises par les explorateurs. En réalité nous explique la Guemara, le 9 av, les Enfants Israël auraient dû s’installer en Israël…Hélas ils calomnièrent cette terre…la punition ne sait pas fait attendre…Hachem leur dit vous
avez pleuré sans raison! Demain vous aurez toutes les raison de pleurer! Et il les fit pérégriner pendant 40 ans dans le désert. A cette date maudite du 9 Av, s’ajouteront d’autres événements dramatiques : La destruction des deux temples de Jérusalem, l’élimination de Bar-Kokhba dans la ville de Bétar et enfin le «labourage» de la ville de Jérusalem par Titus et même dit-on le Guirouch spharad- l’expulsion des juifs d’Espagne.. Tous ces événements ont rompu le lien du peuple d’Israël avec sa terre disent nos sages. Nous devons guérir les défauts contenus à l’intérieur de notre cœur que si nous savons faire retour à la véritable intériorité. Aux « pleurs dépourvus de
raison » on doit opposer des pleurs sincères, car depuis que le temple a été détruit, toutes les portes du ciel sont fermées dit le Talmud, «à l’exception de celle des larmes». Jadis ce temple de Jérusalem nous «lavait de nos fautes» comme dit le Zohar et il agissait tel un bouclier pour les enfants d’Israël. Nous trouverons dans la pararacha Ekev à venir, l’énoncé des commandements qui ne trouvent d’ailleurs leur ultime aboutissement qu’à la condition où nous vivons sur la Terre d’Israël! comme dit le pasouk : «Afin que vous viviez et que vous vous multipliez, et que vous entriez en possession du pays que l’Eternel a juré de donner à vos père!» Es-ce
Parachat Vaet’hanane
Notre paracha renferme les grands principes de la foi juive. Moïse s’adresse à la génération de ceux qui vont rentrer en Terre d’Israël, car la génération qui avait connue la révélation du Sinaï et avait assisté aux nombreux miracles en Egypte et dans le désert, était décimé. Moise désire à tout prix transmettre à ce peuple ses dernières recommandations avant de mourir. Il sait que les générations qui vont suivre n’ont pas expérimenté par
eux-mêmes la Présence Divine. Son souhait serait que les hébreux continuent de croire jusqu’à la fin des temps en D-ieu Omniscient et omnipotent, même si parfois il reste invisible ou silencieux.. La révélation de D-ieu dans le monde apparait sous le nom du Tétragramme ou Elokim. Le Tétragramme YHVH est le symbole de D-ieu rempli de grâce et de compassion, contrairement à Elokim qui est le symbole de l’attribut de justice et de rigueur.
Pour essayer de comprendre cela, il faut d’abord élucider un point qui parait fondamental : dans toutes ces approches sur D-ieu et sa façon de diriger l’histoire du Monde, on ne parle jamais de l’essence de D-ieu, de sa nature. Ceci est fondamental : étant donné que nous sommes des êtres créés et donc limités, nous ne pouvons absolument pas appréhender la véritable nature de D-ieu, celui-ci étant par définition infini et illimité. Lorsque dans cette paracha Moise commence par prier D-ieu et implore sa pitié pour de le laisser entrer en Terre d’Israël, il se place en direction de la justice. Mais en vain, après 515 supplications, D-ieu lui demande d’arrêter : le décret ne sera pas annulé, non pas, parce que Moïse n’est pas méritant loin s’en faut (qui pourrait l’être plus que lui) mais parce qu’il en est ainsi du plan
Divin que Moise ne doit pas rentrer en Erets Israël. Moïse a tenté de connaitre la manière de rendre justice de D-ieu « Aréenina êt kevodekha » mais il lui répondit : «Ani aavir kol tovi al panékha vekarati… » Verset, que traduisait mon Maitre Rav Emmanuel Chouchena zal par : «Ma Justice tu ne l’a comprendras qu’à postériori !». Dans cette section hebdomadaire Moïse nous rappelle avec insistance les Dix commandements. Le Talmud nous rapporte qu’à chaque parole prononcé au Mont Sinaï, sortait du feu. La crainte du ciel était dans le cœur de chacun. D-ieu a terminé l’énoncé des commandements par une bénédiction à l’adresse des Enfants d’Israël : «Que cette crainte reste à jamais dans vos cœurs, pour garder mes mitsvot, afin qu’il vous soit fait du bien à vous et à vos fils,
Pachat Ekêv
Nous trouvons dans cette paracha, la seconde partie du Chema Israël qui est l’épine dorsale de la Téfila-de la prière quotidienne. Par ailleurs la Thora énonce tout le Chebah- toutes les louanges sur la Terre d’Israël ! Elle dit en substance : « Erets hita ousrora véguéféne outéna ourimone erets zaiet chéméne oudvach.. «Une terre de blé et d’orge, de vigne de figue et de grenade..
Une terre d’olives et d’huile et de miel!. Le texte poursuit et dit : « Erets bémisékhénot tokhal ba léhém lo téhsar kol ba erets achér abanéa barzél oméararéa tahésor néhochét…Un pays où tu ne mangeras pas du pain de pauvreté, et où tu ne manqueras de rien, un pays dont les pierres sont de fer ; et de ses montagnes tu extrairas l’airain… Le texte dit plus loin : « Oumaltém
ét orlat lévavkhém véarpékém lo tékchou od » Vous extirperez le prépuce de votre cœur et vous cesserez de durcir votre nuque» Ici, la Thora nous invite à réviser nos comportements vis-à-vis de nos semblables et vis-à-vis de D-ieu. La thora ajoute : «Erets achér Hachem éloékha doréch ota tamid..! C’est un pays dont se souci D-ieu en permanence «îné Hachem éloékha bâ méréchit achana véad aharit chana» Les «Yeux» du Tout puissant sont fixé sur elle du début de l’année jusqu’à son terme» Y-a t-il une autre terre dont se préoccupe Hachem? Une terre si convoitée? Aucune autre que la notre. Sur un autre plan, nos sages ont institué la lecture de «textes de consolation», et la haftara des 7 chabatot qui suivent le 9 av. Pour parvenir à déraciner de notre cœur le désespoir qui nous envahis parfois à l’évocation de la destruction du
Beth amikhdach, Il faudra 7 chabatot consécutifs! Et cette tâche qui vise à nous apporter la Néhamala consolation- commence le jour même du 9av, lorsque dés l’après midi, nous lisons la Haftara qui nous engage collectivement à la Téchouva. Après cette période difficile, arrive la consolation, c’est l’espoir de la reconstruction du Temple et de notre installation définitive en Erets Israël. Il faut cultiver l’espoir et fuir le désespoir, comme l’enseigne Rabinou Nahman de Braslav!. Comme couronnement de ces 7 chabatot de consolation, arrive le mois d’Elloul et enfin le mois de Tichri, le mois du Pardon et de Soucoth. La Thora nous aide à forger notre caractère en multipliant les mitzvot et les bonnes actions. Cette répétition contribue à développer en nous les bonnes midote et favorise ainsi notre ascension spirituelle qui nous permettra
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à dire que vivre en exil nous exonère des misvot? Pas du tout répond Rachi : Nous respectons les Mitzvot en exil afin que lorsque nous reviendrons nous installer en Israël, ce ne sera pas «nouveau» pour nous, nous aurons déjà, la pratique bien ancrée en nous!. D-ieu a chassé les peuples idolâtres pour nous installer en Israël et nous constatons que la terre d’Israël est toujours mise en parallèle avec l’idolâtrie, comme si que la notion du D-ieu unique ne pouvait être comprise et assimilée qu’à partir et grâce à Erets Israël, la patrie du peuple juive! Yvan LELLOUCHE
à jamais». La Kabala Athora – La réception de la Thora est basée en premier lieu sur la crainte du péché. Un des commandements majeurs sur lequel insistait mon maitre Rabbi Fraji Uzan zal était l’interdiction de convoiter. Le verset dit : «Velo tahmod êchet rehekha, velo tithave baït rehekha sadehou veavdo…vekol acher lerehekha » «Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, tu ne désireras sa maison, ni son champ ni son serviteur…Ni rien d’autre de ce qui appartient à ton prochain ». Notre maitre avait l’habitude de dire : «Ne fixe pas de tes yeux sur ce qui risque de te ruiner… ». Selon Rachi, ce commandement s’étend stricto sensu, comme une interdiction absolue de convoiter ou de désirer ce que son prochain possède Yvan LELLOUCHE
Béézrat Hachem d’accueillir bientôt le Machiah tsétkénou Amen!. Bonnes vacances et qu’Hachêm veille sur l’ensemble du peuple d’Israël. Yvan LELLOUCHE
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Les soldats de Tsahal tombés durant l’Opération Bordure Protectrice
Tout au long de l’histoire d’Israël, des soldats sont malheureusement tombés pour leur pays. Aujourd’hui encore, cette terrible réalité est d’actualité tandis que nos soldats défendent Israël des terroristes du Hamas à Gaza. Cette page est en mémoire aux soldats morts pour qu’un pays vive. Les courageux soldats ci-dessous ont donné leurs vies pour protéger les civils israéliens, ils sont tombés durant l’Opération Bordure Protectrice. Que leurs mémoires soient bénies.
Le sergent-chef Guy Algranati de l’unité d’élite Maglan, 20 ans de Tel Aviv, a été tué dans les combats à Gaza
Le sergent-chef Matan Gotlib de l’unité d’élite Maglan, 21 ans de Rishon Lezion, a été tué dans les combats à Gaza
Le sergent-chef Omer Hay de l’unité d’élite Maglan, 21 ans de Savion, a été tué dans les combats à Gaza
Le caporal-chef Nadav Raimond, 19 ans, de Shadmot Dvora, a été tué au combat suite à une infiltration terroriste en Israël depuis Gaza par un tunnel
Le caporal-chef Daniel Kedmi, 18 ans, de Tsofim, a été tué au combat suite à une infiltration terroriste en Israël depuis Gaza par un tunnel
Le caporal-chef Barkey Ishai Shor, 21 ans, de Jérusalem, a été tué au combat suite à une infiltration terroriste en Israël depuis Gaza par un tunnel
Le caporal-chef Sagi Erez 19 ans, de Kiryat At, a été tué au combat suite à une infiltration terroriste en Israël depuis Gaza par un tunnel
Le caporal-chef Dor Dery, 18 ans, de Jérusalem, a été tué au combat suite à une infiltration terroriste en Israël depuis Gaza par un tunnel
Le sergent-chef Eliav Eliyahu Haim Kahlon, 22 ans, de Safed, a été tué près de la barrière de sécurité avec Gaza suite à un tir de mortier du Hamas
Le caporal Niran Cohen, 20 ans, de Tibériade, a été tué près de la barrière de sécurité avec Gaza, suite à un tir de mortier du Hamas
Le caporal Meidan Maymon Biton, 20 ans, de Netivot, a été tué près de la barrière de sécurité avec Gaza, suite à un tir de mortier du Hamas
Le sergent-chef Adi Briga, 23 ans, de Beit Shikma, a été tué près de la barrière de sécurité avec Gaza, suite à un tir de mortier du Hamas
Le sergent-chef Moshe Davino, 20 ans, de Jérusalem, a été tué en combattant le Hamas dans la bande de Gaza
Le sergent (rés.) Barak Refael Degorker, 27 ans de Gan Yavne, a été tué par un obus de mortier tiré de Gaza
Le capitaine Liad Lavi, 22 ans, blessé dans les combats à Gaza, a succombé à ses blessures
L’adjudant-major Rami Chalon, 39 ans, blessé dans les combats à Gaza, a succombé à ses blessures
Le sergent-chef Avraham Grintzvaig, 21 ans de Petah Tikva, soldat dans l’infanterie, a été tué dans les combats dans le nord de la bande de Gaza
Le sergent-chef Gal Bason, 21 ans de Holon, combattant dans le Génie Militaire, a été tué dans les combats dans le nord de la bande de Gaza
Le lieutenant Roy Peles, 21 ans de Tel Aviv, officier dans l’infanterie, a été tué dans les combats dans la bande de Gaza
Le sergent-chef Amit Yeori, 20 ans de Jérusalem, a été tué dans les combats à Gaza
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Le Qatar s’arme pour 12 milliards de dollars
L’émirat du Qatar qui achète presque tout depuis de nombreuses années y compris aux USA et en Europe et qui a déversé des milliards pour se payer le luxe d’organiser la Coupe du Monde de foot en 2022, nous parait au premier abord «ouvert». Avec son trophée, le PSG il tente de se donner une image de modernité . Par ailleurs, il entretient de manière «non officielle» des relations avec l’Etat Israël, mais le paradoxe veut qu’il soit en même temps, le principal pourvoyeur de fonds du Hamas… Cet Emirat devrait bientôt acquérir pour 12 milliards de missiles Patriots et d’hélicoptères, selon la presse spécialisée. L’affaire se serait conclue il y a quelques semaines entre le ministre de la Défense qatari et son homologue américain. Cette information proviendrait de responsables anonymes du Pentagone qui affirment, par ailleurs à
des journalistes, que «les motivations de cet achat seraient liées à la prémunition contre d’éventuelles attaques iraniennes». La relation du Qatar avec l’Iran n’est pas aussi conflictuelle qu’avec l’Arabie Saoudite, seulement certaines données géopolitiques (la guerre civile en Syrie) et confessionnelles (le Qatar est sunnite, l’Iran est chiite) pourraient expliquer, en partie, cet armement. Fautil mettre en doute les paroles des émirs qui paraissent sympas aux yeux de l’occident avec leur kéfié blanc…et qui dans le même temps, fournissent en dollars les fondamentalistes Islamistes de la planète?
tional pour les crimes commis en ex-Yougoslavie (TPIY).
Nos maîtres nous ont quand même appris à nous méfier des «corrupteurs» et les qataris font partie des champions du monde de la spécialité. Yvan Lellouche
PHOTOS : saisies d’armes à Gaza
Depuis le lancement de l’opération terrestre de Bordure Protectrice, Tsahal a trouvé des centaines d’armes dans la bande de Gaza. Le Hamas, l’organisation terroriste qui dirige Gaza, est réputé pour cacher ses armes dans des maisons, des écoles, des mos-
Le Qatar, fournisseur officiel de gaz sarin aux rebelles syriens ?
quées et des hôpitaux. À plusieurs reprises, les forces de Tsahal ont trouvé des armes du Hamas cachées dans des tunnels souterrains. La plupart de ces tunnels rejoignent le territoire israélien, donnant la possibilité d’attaquer les civils et soldats israéliens.
Les rebelles ont-ils fait usage de gaz sarin contre des civils en Syrie ? C’est ce qu’a affirmé la RadioTélévision suisse-italienne (RSI), Carla Del Ponte, membre, on ne peut plus crédible de la commission d’enquête sur la Syrie dépendant du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. «Nous disposons de témoignages sur l’utilisation d’armes chimiques en particulier le gaz sarin. Pas de la part du gouvernement, mais des opposants», a affirmé l’ex-procureure générale du Tribunal pénal interna-
Quelques heures après, l’ONU dément, officiellement, les propos de Del Ponte. Démenti réel ou manœuvre destinée à taire une affaire qui risque de faire boule de neige ? Qu’est-ce qui pousserait une dame de l’envergure, de l’expérience et de la crédibilité de Mme Del Ponte à sortir des propos sans fondements ? Naturellement quand on dit rebelles, cela renvoie aux factions islamistes enrôlées, armées et financées par le Qatar, qu’elles soient syriennes, tunisiennes ou autres. Si les déclarations de Del Ponte sont vraies, qui a bien pu leur fournir ce gaz, qui, logiquement ne peut être détenu que par des Etats et non par des contrebandiers vu la dangerosité qu’il représente ? Les Etats-Unis, le Qatar ou Israël ? Le démenti de l’ONU a-t-il été motivé par la gravité de l’affaire et l’implication potentielle des trois pays sus-cités dans le fournissement d’armes chimiques à des rebelles ? Ce qui est certain, c’est que les Américains savent dès le départ que Bachar (qui disposerait d’une cen-
taine de tonnes d’armes chimiques, toutes variétés confondues), n’a pas encore fait usage de ce redoutable outil de destruction. Il y a quelques semaines, Barack Obama a fait de l’utilisation d’armes chimiques une «ligne rouge» dans le conflit syrien, déclarant être parvenu à la conclusion «avec différents degrés de certitude» que les forces gouvernementales syriennes avaient utilisé du gaz sarin contre leur propre peuple. Il y a quelques semaines, Obama nuançait étrangement et de manière sensible ses précédents propos, affirmant que si les Etats-Unis avaient des preuves que des armes chimique ont bien été utilisés en Syrie, ils ne savaient «pas comment elles ont été utilisées, quand elles ont été utilisées, ni qui les a utilisées». L’intervention de Del Ponte ne vat-elle pas finir par constituer une preuve de plus sur le rôle pernicieux des USA dans le conflit syrien via leur gendarme dévoué, en l’occurrence le Qatar qui est sur tous les fronts? Yves Perez
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Vols de Secrets Importants ? Des Données sur le Système de Défense Aérien d’Israël, dans des Mains Chinoises ?
Un site internet spécialisé sur les questions de sécurité a révélé mardi que des hackers chinois étaient parvenus à se procurer, en 2011 et 2012, une quantité importante de documents et de logiciels relatifs au système de défense aérien d’Israël, et notamment des informations sur le “Dôme de fer” et les missiles “Hetz”. Les pirates informatiques ont fait irruption dans les systèmes informatiques des sociétés Rafael Armament Development et Elisra qui ont participé à la mise au point et la construction du système qui protège Israël des tirs de roquettes. Les hackers ont dérobé des quantités importantes de documents qui concernent le mode opérationnel du système anti-missile, rapporte le blog KrebsOnSecurity. Selon le rapport, l’irruption des hackers s’est déroulée entre le 10 octobre 2011 et le 13 août 2012, mais ce n’est que récemment que cet incident a été découvert par la société de sécurité CyberESI.
Les pirates ont opéré apparemment depuis la Chine, et ont récupéré des informations concernant les prix et les systèmes de sécurité, tels que Iron Dome, les missiles Hetz 3, les drones et les missiles balistiques. De son côté, Israel Aerospace Industries (IAI) a réagi à cette révélation expliquant qu’il s’agissait d’une information qui datait, sans parvenir à démontrer toutefois qu’elle était au courant de ce piratage à l’époque. Par ailleurs, l’IAI a indiqué à i24news que les tentatives de piratage étaient liées au réseau civil non-classifié de l’entreprise. “Cela a été géré en conformité avec les règlements et procédures internes”, a déclaré un responsable de l’IAI. “L’information a été communiquée aux autorités compétentes. Depuis des mesures préventives prises pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent”, a-t-il précisé.
Trois Compagnies Aériennes n’ont pas Repris leurs Liaisons vers Israël
Source: i24News (Copyrights)
La plupart des compagnies aériennes du monde entier, qui avaient interrompu leur service à destination de Tel-Aviv, ont commencé à reprendre leurs liaisons en fin de semaine dernière. Mais bien que l’interdiction ait été levée, trois transporteurs desservant l’aéroport international Ben Gourion – Korean Air, Royal Jordanian
Airlines et Air Sinaï (une compagnie aérienne égyptienne) – n’ont toujours pas repris leur service à destination et en provenance d’Israël.
rée par Séoul. En temps normal, la compagnie aérienne sud-coréenne assure trois vols par semaine entre Israël et la capitale Sud-Coréenne, en plus de vols de fret.
Korean Air a annoncé mercredi qu’il reconsidérait sa décision de reprendre ses vols vers Israël ce samedi. Le redémarrage des vols entre Tel-Aviv et la capitale sud-coréenne, Séoul, n’est plus à l’ordre du jour avant le 14 Août. Un représentant de Royal Jordanian a lui botté en touche en déclarant que la décision du transporteur de suspendre temporairement les liaisons vers Israël était lié à un problème d’assurance et non à une décision politique.
Korean Air a suspendu ses vols le 19 Juillet, avant que les autorités américaines aient ordonné la suspension temporaire des liaisons des transporteurs américains vers Israël. La FAA, qui a ensuite levé cette interdiction 36 heures plus tard, avait pris cette mesure alors qu’une roquette tirée depuis Gaza avait atterri à Yehud, une localité située au nord de l’aéroport Ben Gourion. Bien que les autorités européennes aient pris une décision similaire aux américains de nombreuses compagnies aériennes européennes avaient continué d’assurer leurs vols sans interruption.
Daniel Zeidenman dont la société Turbo Tourism & Aviation est le représentant de Korean Air en Israël, a déclaré à The Marker, qu’il avait déjà été avisé d’une reprise des vols samedi prochain, mais que la décision avait ensuite été reconsidé-
Avner Myers
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L’antisémitisme a dorénavant un nom : « Palestine »
La France et l’Allemagne Vont-ils Reconstruire Gaza ?
Des Milliards de $ de Contrats en Vue Les habitations sont brisées.
Les grands de l’ingénierie dans le monde pensent au futur et au business de la reconstruction. Il et clair que les industriels Français et Allemands seront les premiers à proposer leurs services avec financements à la clé. Les Américains et Russes aussi. Ces quatre pays ont déjà beaucoup d’expérience en Irak. Ceux qui risquent de gagner les gros marchés de la reconstruction de Gaza sont les Chinois qui peuvent mobiliser en un temps record des milliers de travailleurs et surtout beaucoup d’argent. Ce matin, «Sur le front diplomatique, l’espoir encore fragile d’une trêve humanitaire entre Israël et le Hamas a recommencé à faire son chemin. Netanyahou “a soulevé l’idée et la possibilité d’un cessez-le-feu”, selon John Kerry» (NouvelObs). En 21 jours, le conflit a provoqué la mort de 58 Israéliens, des centaines de blessés, des traumatismes terribles. Plus de 3.900 sites ont été détruits sur Gaza. Du côté palestinien plus de 1200 morts et des dégâts considérables. Cette guerre sans fin est abominable. Il faut pen-
ser au futur de l’après guerre. RECONSTRUCTION Les dégâts sont déjà énormes. Des milliards de dollars de coûts de reconstruction sont à prévoir à la sortie de cette guerre. A Gaza nombre de buildings ont été littéralement rasés. Les images de la télévision sont spectaculaires. La Centrale électrique est en cendre. Les bâtiments du Ministère des finances de Gaza ont été transfomés en tas de débris. Les centres commerciaux sont détruits de 20% à 100%. Les écoles sont touchées.
Après la guerre, des délégations se retrouveront en Egypte (?) pour financer la reconstruction de l’enclave palestinienne. Près de 5 milliards de dollars seront nécessaires. Une conférence des donateurs s’engagera. On pouvait lire récemment dans Le Parisien : “Irak : le juteux business de la reconstruction. A la Foire économique de Bagdad, les entreprises françaises jonglent entre questions de sécurité et coutumes locales. A la clé, des contrats parfois mirobolants”. Cela va t-il être le cas pour Gaza ? Wait and see…
Pointant qu’il n’y avait pas cet antisémitisme quand la gauche jadis participait à des manifestations pro-palestiniennes, le Premier ministre Manuel Valls n’est pas surpris de voir les Verts et l’extrême gauche venir gonfler aujourd’hui les cortèges. « Ils ont un problème avec Israël » a-t-il affirmé dans l’avion qui l’emmenait à Madrid pour une rencontre avec le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy. A cette liste il aurait pu y ajouter le PCF, le Front de gauche et la gauche du Parti Socialiste. Mais au-delà de cette énumération, quel est donc le « problème avec l’Etat d’Israël » ? Quelles sont donc les motivations de cette gauche fétide pour qu’elle manifeste sa hargne, automatiquement et à tous propos, contre l’Etat du peuple juif ? La première des raisons est, que ce pays aux mœurs occidentales est, à coup sûr, par excellence celui où la religion a droit de cité. Un pays, et donc un peuple attaché depuis plusieurs millénaires à son culte malgré les diverses oppressions subies de par le monde. Véritable défi pour les gauchistes prônant l’abolition de toutes les croyances ! Le second argument est que l’Etat du peuple juif représente aussi la défense et la mise en valeur de la culture juive. Action qui contre, de fait, le multiculturalisme, ce mélange de cultures si cher à ces gauchistes ! L’Etat hébreu c’est également un état nation avec ses emblèmes, son drapeau, son hymne et sa mémoire du passé évoquant et exigeant la défense des frontières honnies par les gauchistes ! Si l’on ajoute à tout cela l’amour de cette patrie par la quasi-totalité du peuple juif, que ses composantes soient israéliennes ou diasporiques, cela transforme cette nation en pays à abattre ! Toute excuse fera donc l’affaire ! Le conflit israélo-arabe et son rêve
d’éradication de l’Etat d’Israël sera, en conséquence, la ‘’bonne aubaine’’ ! Défendre un « peuple dépossédé de son territoire, occupé, maltraité et réfugié », quoi de plus noble ! Depuis, les gauchistes se sentent « tous palestiniens » ! Certains d’entre eux proposent pour ‘’pacifier’’ la région des plans rétrécissant au maximum le territoire dévolu à l’Etat d’Israël et un retour de centaines de milliers de « réfugiés » en son sein. D’autres un état unique pour les Juifs et les ‘’Palestiniens’’, oubliant de préciser qu’aucune minorité ne vit décemment dans les cinquantesix pays de la planète à majorité musulmane. Mais qu’importe ! L’état du peuple juif abhorré aura, alors, disparu au nom de la « Palestine ». Démonstration sans équivoque que l’antisémitisme ronge cette gauche fétide à l’idéologie mortifère pour les valeurs universelles et le droit de chaque peuple à s’autodéterminer comme il l’entend. Une gauche se présentant comme ‘’humaniste’’ ainsi que ‘’droit de l’hommiste’’ et qui n’hésite pas à manifester dans les rues aux côtés d’islamistes aux banderoles explicites, brûlant le drapeau israélien et où l’on hurle « morts aux Juifs » ! Ce que ne supporte plus Manuel Valls et une très grande partie du peuple français avec lui ! La seule solution est donc de combattre cette ‘’gauche’’ immonde jusqu’à son élimination totale du paysage politique. Ceci en poussant le Président Français François Hollande à rompre, au plus tôt, avec les calculs électoraux entre le PS et toute cette gauche nauséeuse ayant l’antisémitisme en tête d’affiche de son programme. Un divorce que seuls les rêveurs attendront ! L’antisémitisme de France, et d’ailleurs, a encore de beaux jours devant lui ! Publié par Victor Perez
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Petit usage de géographie pour les nuls (pro-palestiniens) tants dont il a théoriquement la responsabilité .
Il devrait également y avoir foule de démocraties et de gouvernements qui pour défendre leurs valeurs et idéaux et pour défendre les pertes civiles , devraient venir aider Israël, seule démocratie de la région, à enfin et une fois pour toutes se débarrasser du Hamas … Oui aider et même militairement, au lieu d’appeler à une riposte proportionnée qu’eux mêmes ne pratiqueraient jamais (USA en Afghanistan pour de parler que de l’administration Obama, France au Mali etc ..). Et cela aiderait même le Fatah, ce qu’ils prétendent aussi vouloir faire. Petit rappel géographique utile pour mes chers amis de France et d’ailleurs et sans doute inutile mais Ô combien vrai pour mes ennemis. Cela fait des années que le Hamas, mouvement terroriste, reconnu comme tel par la communauté internationale dont les valeurs sont les droits de l’homme, l’égalité entre hommes et femmes et la démocratie, bombarde et envoie des missiles sans discontinuer, avec de courtes périodes d’accalmie mais sans discontinuer. Ils le font sciemment depuis des zones qui abritent des civils pour toucher, tout aussi sciemment
d’autres civils. Cela correspond parfaitement à la nature même d’un mouvement terroriste. C’est un comme si, depuis Rambouillet, (et même de moins loin, ainsi la distance de Jibaliya dans la bande de Gaza, à Sderot est de moins de 11 km) des terroristes bombardaient Paris sans cesse depuis des années .. Rambouillet / Paris !!! … et que ces mêmes terroristes avaient dits, jurés, écrits que ils ne s’arrêteraient que lorsque Paris et ses habitants seraient détruits … Vous imaginez la réalité de la chose ? … Je suis sûr que non
… Et c’est malheureusement sans doute une des raisons qui fait que vous chers amis de France et d’ailleurs, êtes si peu à manifester, non par pour ou contre Israël, non pas pour ou contre la Palestine mais contre le Hamas, incarnation réelle avec Al Qaida, Boko Aram, Hezbollah et autres Aqmi, du terrorisme Islamique . Il devrait y avoir foule dans les rues pour dire NON à ce type de mouvement qui après avoir nié l’égalité, la pluralité, l’éducation, la tolérance nie jusqu’au fondement même de l’Humanité : La préservation de la vie et de propres ses civils et habi-
Benjamin Netanyahu l’a dit, cette guerre est juste . Il a raison. Cette guerre est juste mais elle est aussi douloureuse. Nous sacrifions nos enfants, nos soldats pour éviter des pertes civiles que l’on nous reproche. La guerre génère des pertes collatérales que Israël et ses habitants regrettent sincèrement (à ce propos prenez le nombre de morts indiqués par vos médias avec suffisamment de lucidité , quand par exemple on annonce le chiffre de 500 morts palestiniens, on ment par omission ou volonté ; la terminologie devraient être xx terroristes gazaouis du Hamas morts, yy gazaouis morts) Les juifs sont par
extension nauséabonde, pris pour cible dans le monde entier, sauf en Israël, chez eux Israël est blâmé et puni, avec comme dernière insanité, l’arrêt des vols sur Ben Gourion, un des aéroports les plus sûrs et surveillés au monde. Décision prise d’abord par les USA et aussitôt suivie bien sûr par l’Europe . Il est temps, grand temps que le monde, de Paris à Washington, en passant par Moscou, Berlin, Londres, mais aussi Le Caire, Athènes, Buenos Aires, Bruxelles etc … se rassemble pour défendre un socle minimum de valeurs . Obama, 1er président noir élu des USA, devrait se souvenir que Martin Luther King avait fait un rêve et que les rêves si on le décide peuvent se réaliser. Il en est la preuve vivante. Hollande devrait se souvenir que les droits de l’Homme ont surgit de la Révolution Française qui elle aussi avait générée ce que on appelle aujourd’hui des pertes collatérales .. Rien n’est plus pertinent qu’un rêve fondé sur des valeurs. De quoi ont donc peur les dirigeants influents du Monde au point de se renier ? De quoi ? Par Patrick Yrhi
La France (ne) va (pas) accueillir des chrétiens d’Irak
La France est prête à accorder l’asile aux chrétiens d’Orient, dont la situation est dramatique en Irak et en Syrie, déclaraient hier lundi les ministères français des Affaires étrangères et de l’Intérieur. « Nous sommes prêts, s’ils le souhaitent, à en favoriser l’accueil sur notre sol au titre de l’asile », ont déclaré Laurent Fabius et Bernard Cazeneuve.
ajouté dans un texte commun.
« L’ultimatum lancé contre ces communautés à Mossoul par l’EIIL est le dernier exemple tragique de la terrible menace que font peser les groupes djihadistes en Irak, mais aussi en Syrie et ailleurs, contre ces populations historiquement partie intégrante de cette région », ont-ils
Le cardinal Philippe Barbarin, lui, a estimé, avec une extraordinaire naïveté, qu’il fallait encourager les chrétiens d’Irak à rester dans ce pays. Interrogé sur la proposition faite par le gouvernement français de favoriser l’asile des chrétiens d’Irak, le cardinal Barbarin a déclaré
La communauté chrétienne de Mossoul a fui vers le Kurdistan irakien après un ultimatum des djihadistes de l’EIIL lui ordonnant de se convertir à l’islam ou de payer l’impôt des non-musulmans, mettant fin à deux millénaires de présence chrétienne dans la deuxième ville d’Irak.
: « C’est à la fois quelque chose de bon de la part de la France, de généreux, et de difficile parce qu’on va aggraver l’exode et on va aggraver la situation. Il vaut mieux partir que de se faire tuer évidemment, mais le but n’est pas que tout le monde parte, c’est qu’on arrive à rester et à continuer à vivre ensemble ». Le vice-président du Front National, Louis Aliot est carrément opposé à l’accueil en France de chrétiens d’Irak : « Si on commence à accueillir toute la misère du monde, ça va faire du monde qui doit venir chez nous, car il y a beaucoup de misère dans le monde ». Il a néanmoins affirmé être « très contrarié, très inquiet, très en colère, contre la
persécution des chrétiens d’Orient ».
Pour une fois que la gauche française veut accueillir, non pas des musulmans, mais des chrétiens menacés d’extermination, ce sont l’épiscopat français et le Front national qui s’y opposent. Le premier au nom du « vivre ensemble » (vivre ensemble avec l’EIIL…) et le second car « ça va faire du monde qui doit venir chez nous ». Il est vrai que la France, je ne plaisante pas, est un pays crypto-musulman et que par conséquent les chrétiens d’Irak y seraient molestés par les islamistes hexagonaux, comme c’est déjà le cas pour les chrétiens
coptes égyptiens ayant cru avoir trouvé refuge et paix au pays des droits de l’homme. © M. Garroté réd chef www. dreuz.info
L’information en provenance d’Israël Edition Août 2014
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Cauchemar pour les Femmes Enceintes qui Travaillent à Ashdod, Ashkelone, Sdérot
Tous les jours des articles publiés dans les médias israéliens décrivent la détresse d’un groupe d’hommes ou de femmes confrontés à une situation de guerre qui ne semble pas s’arrêter. “Obligées” de se rendre au travail, des femmes enceintes souffrent pour conserver leurs jobs. Ainsi la solution adoptée par nombre d’entre elles est de travailler durant leurs 8 heures/jour dans des abris mal aérés et fermés. Beaucoup d’entre-elles ne se plaignent pas en public. Les femmes enceintes sont les premières à être licenciées durant les crises économiques, d’après une étude publiée par l’université hébraïque de Jérusalem et des chiffres du Réseau des femmes israéliennes et de la Commission pour des opportunités égales d’emploi du Ministère de l’Industrie, du Commerce et du Travail. “Si les employeurs citent la crise économique comme raison pour licencier une femme enceinte, ils doivent encore recevoir la permission du Ministère de l’Industrie, du Commerce et du Travail”, explique pourtant Nirit Toshav qui a mené l’étude. Conformément à la loi des femmes
de 1954, tout employeur désirant licencier une femme enceinte doit présenter le cas au ministère qui décidera si cette décision est juste – si la société rencontre des véritables problèmes financiers – ou si la discrimination se fonde sur le fait que la femme est enceinte.
Le potentiel de croissance se trouve notamment dans la population jeune, instruite, aisée et de plus en plus intéressée par la santé et le bien-être, ainsi que chez les expatriés. L’Arabie saoudite, le Koweït et le Qatar ont par ailleurs les plus forts taux d’obésité dans le monde.
DLD Tel-Aviv Conférence
gels, et de grandes multinationales telles que Google, Barclays, Motorola, BMC Software, Broadcom, EMC, Microsoft, GM, Amdocs, SAP, Applied Materials, Marvell, Oracle, HP, Cisco Israël, etc … auront l’occasion de se rencontrer et d’échanger.
La Commission pour des opportunités égales d’emploi du ministère de l’Industrie, du Commerce et du Travail a, pour sa part, annoncé que 29 % des licenciements rapportés par son centre d’appel étaient injustes, fondés sur le simple fait que ces femmes étaient enceintes».
Le Marché des Produits Sans Gluten en Israël
Le marché des produits sans gluten au Moyen-Orient a environ 5-6 ans de retard sur l’Europe, plus encore aux Etats-Unis, mais la démographie lui est favorable.
En Septembre, le Festival « Digital Life Design »
En 2013, le marché du sans gluten a été évalué par Euromonitor à 13,6 M USD (2 M USD en 2008, principalement aliments pour bébés), et devrait croître à 18,1 M USD en 2018. Israël est le plus grand marché avec des ventes de 5,5 M USD en 2013, suivi des Emirats Arabes Unis et de l’Egypte. Selon Mintel, un pain sur dix lancés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord en 2013 était sans gluten. Les aliments sans gluten représentent une part de 4 % (8% en Europe et
La conférence est une plate-forme pour mettre en relation des décideurs mondiaux, des PDG, des visionnaires, des entrepreneurs, des investisseurs, des scientifiques, des leaders d’opinion et des talents créatifs.
Si tout va bien (pas de guerres, crises, grèves !) Tel-Aviv va célébrer l’innovation lors de la semaine du Festival « Digital Life Design » DLD Tel-Aviv Conférence qui se tiendra à la mi-septembre 2014 (du 13 au 20). De nombreux experts Français sont attendus dont Orange. L’avant-pro-
17% en Amérique du Nord). Le marché se développe vers le haut de gamme. Le succès du sans gluten se situe dans une tendance plus large en faveur des produits de boulangerie de style occidental, comme le montre la présence des chaînes Paul, Magnolia Bakery et Dunkin ’Donuts. Source: Ubifrance (Copyrights)
gramme annonçé sur le site de DLD est exceptionnel (voir lien ci-dessous). La ville va accueillir la prochaine édition de ce plus grand rassemblement international de haute technologie d’Israël. Des centaines de jeunes entreprises, d’investisseurs en capital risque, de business an-
En plus des nombreux discours, réunions, des discussions et des présentations, la conférence de TelAviv DLD de cette année organisera divers cocktails et « mingling », une cérémonie d’ouverture festive et un happening urbain après la tombée de la nuit sur le boulevard Rothschild, où se trouvent les bureaux de nombreuses startups israéliennes. Source: http://dldtelaviv2014.evolero.com
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Israël Va Fournir Une Exploitation L’Ecole de Langues Berlitz en Israël : «Les Israéliens Porcine à la Biélorussie russe, la Biélorussie est un État jeune. Les Biélorusses ne prirent réellement conscience de leur spécificité qu’au XIXe siècle et ne furent reconnus par le reste du monde que lorsque leur pays devint une république de l’URSS.
Veulent Apprendre l’Arabe»
La Biélorussie est indépendante depuis la dissolution de l’URSS, en 1990. Les relations avec la Russie sont cependant très étroites, les pays partageant une langue commune, le russe (le biélorusse est souvent utilisé à l’écrit pour la signalisation routière ou dans les musées, ou dans le langage courant dans les villages). La société israélienne Agrigo a finalisé, récemment, la mise en place d’un élevage porcin intégré en Biélorussie avec un budget de 17 millions EUR. Construite sur une superficie de 20 000 m², l’exploitation devrait avoir une capacité de production de 3 000 t/an en poids vif avec un cheptel de 1 200 truies fourni par Agrigo. La Biélorussie, aussi appelée Bélarus ou parfois Ruthénie blanche, en biélorusse Беларусь, en russe Белоруссия ou Беларусь, est un pays d’Europe orientale sans accès à la mer, bordé à l’ouest par la Pologne, au nord par la Lettonie et la Lituanie, à l’est par la Russie et au sud par l’Ukraine. Environ 39 % des 207 600 km2 qui composent la Biélorussie sont boisés. C’est un pays peuplé par 9
577 552 habitants, qui connaît une des densités de population les plus faibles du continent, 46 hab./km2. Les Biélorusses vivent majoritairement en milieu urbain ; les plus grandes villes du pays sont Minsk (la capitale), Gomel, Grodno, Moguilev, Brest, Vitebsk et Bobrouïsk. Le pays, une vaste plaine au climat continental, est couvert à un tiers par la forêt, celle-ci est à certains endroits inchangée depuis la Préhistoire (forêt primaire) et abrite des espèces animales disparues dans le reste de l’Europe. Les principales ressources du pays, au sous-sol pauvre, sont l’agriculture et l’industrie. Si l’ancienne Polésie est une région historique autrefois incluse dans de grandes puissances telles le Grandduché de Lituanie ou l’Empire
La Biélorussie n’a pas connu la réforme économique d’inspiration libérale qu’a connue son voisin russe dans les années 1990 ; son industrie et son agriculture, à l’époque plutôt développées comparativement au reste de l’URSS, sont relativement préservées (notamment la fabrication de tracteurs, de réfrigérateurs et élevage bovin), et les inégalités sont moins fortes qu’en Russie. Depuis juillet 2010, la Russie et la Biélorussie (ainsi que le Kazakhstan) ont formé une union douanière, supprimant notamment les contrôles à leurs frontières communes. Le président biélorusse Loukachenko ainsi que la majorité de ses proches collaborateurs sont interdits de visa au sein de l’UE et des ÉtatsUnis depuis février 2011. Le pays est accusé d’être une dictature, et est parfois considéré comme étant le dernier régime du genre en Europe.
Le nombre d’étudiants inscrits dans des classes pour apprendre l’arabe a augmenté de 140% depuis le début de l’opération de protection “Bordure protectrice”, a annoncé l’école de langues Berlitz en Israël. “Les émeutes en Cisjordanie, la violence entre les Juifs et les Arabes en Israël et la guerre de Gaza ont permis de sensibiliser le public juif sur le besoin de comprendre la langue de nos voisins”, a déclaré Miri Ismaël Sasson, directeur de Berlitz Israël. Sasson accuse le système éducatif israélien qui a “échoué”, selon elle,
dans l’enseignement de l’arabe. «La ‘hasbara’ israélienne (le fait d’expliquer la politique et l’action d’Israel, ndlr) a beaucoup souffert de cela, car “il n’y a personne pour expliquer la politique d’Israël à ceux qui en ont besoin, à savoir les Arabes”, avance-t-elle. Pour Sasson, le problème ne s’arrête pas là. Comme en témoigne la crise diplomatique avec certains pays d’Amérique du Sud, il important “qu’Israël ait dans ses rangs des porte parole dans d’autres langues comme le français, portugais ou l’espagnol”, a-t-elle précisé. Source: i24News (Copyrights)
Un Programme d’Exception «Israel Tech Challenge». Des Jeunes Talents Face à l’Innovation tion n’a pas diminué » affirme Oren Toledano, directeur du programme Israël Tech Challenge.
Au contraire, ces jeunes talents ont su tirer profit de la situation. En effet à l’issue d’un hackathon, épreuve intensive de quelques jours destinée à la création d’un outil informatique, une des équipes participantes a mis au point une application permettant à chacun de récupérer des données sur l’évolution d’une situation à proximité de votre position.
Dans la droite lignée des programmes Taglit /Birthright il est un programme tout à fait particulier (soutenu par l’Agence Juive) : Israel Tech Challenge. Déjà dans sa troisième année d’existence, ce programme sélectionne de jeunes ingénieurs informaticiens juifs issus des plus grandes universités du monde pour un voyage de 10 jours, un stage de 10 semaines ou encore 10 mois au cœur de la start-
up nation. Si des visites et activités de découvertes du pays sont organisées, le véritable objectif de ce programme est de confronter ces jeunes talents à l’innovation et la high-tech made in Israël. Il leur est ainsi proposé de travailler pour des start-ups et entreprises de renom telles que Google, IBM, PayPal, Wix, BillGuard qui sont autant de partenaires du programme.
Le 14 juillet dernier, en pleine opération « Bordure protectrice », une vingtaine d’étudiants arrivaient à Tel Aviv rejoignant les seize participants déjà sur place. Face à l’état de Guerre actuel, les étudiants « ne sur-réagissent pas aux événements, ils font preuve d’une très bonne capacité d’adaptation à la situation. Ils ne paniquent pas au son des sirènes et leur motiva-
« Notre hypothèse est que lorsqu’il existe des risques d’insécurité : manifestations, vols, incendies, les gens tweet à ce propos » explique Futter, co-créateur de cette application. « Ainsi nous croisons ces informations avec les informations de géolocalisation et déterminons le sérieux de la situation, L’application devrait très bien fonctionner en Israël et partout ailleurs » . Ainsi Futter et son équipe pourraient bien poursuivre le développement de
cette application dès la fin de leur stage en Israël. ISRAELVALLEY PLUS. Etes-vous à la recherche de la bonne combinaison entre technologie, Israël et loisirs ? Israel Tech Challenge est une opportunité pour des programmeurs de faire l’expérience, en personne, de la “Nation start-up” Cette initiative a été créée en partenariat avec le Cyber-Bureau National du bureau du Premier ministre israélien. Les candidats doivent avoir entre 18 et 30 ans et avoir terminé leurs études secondaires. Voulez-vous participer à l’un des trois programmes proposés par Israel Tech Challenge ? N’hesitez pas à postuler sur le site internet https://israeltechallenge.com/. Oren Toledano 00 972-2-620-4328 https://www.facebook.com/IsraelTechChallenge
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Cancer Du Cerveau : Sur La Piste Après les Suspensions de Vol, un Second Aéroport D’un Nouveau Traitement chercheurs ont réduit les niveaux du gène de la protéine, hnRNP A2/B1, avant l’injection des cellules cancéreuses, les souris ont alors développé soit des petites tumeurs soit aucune tumeur. Aucune d’entre elles n’a développé de grosses tumeurs.
Regina Golan-Gerstl, post-doctorante de l’Ecole Médicale Hadassa de l’Université Hébraïque de Jérusalem a identifié la protéine génique impliquée dans le développement du “glioblastome” qui est la forme la plus courante et la plus agressive des cancers du cerveau chez l’adulte. Jusqu’ici, les tumeurs dues au glioblastome étaient extrêmement difficiles à traiter chirurgicalement car elles compriment le ou les tissus du cerveau produisant des dommages au fur et à mesure qu’elles grossissent. La chimiothérapie et la radiothérapie se révèlent souvent inefficaces et le temps moyen de survie est d’un peu plus d’un an.
Seulement 10% des patients atteints de glioblastome sont toujours en vie cinq ans après le diagnostic. Regina Golan-Gerstl qui travaille dans le laboratoire du Docteur Rotem Karni, a montré que l’épissage – processus par lequel les éléments de l’ARN (acide ribonucléique) se séquencent – opère de manière différente lorsqu’une personne est atteinte du cancer sous l’influence du gène hnRNP A2/B1. L’étude a été menée sur des souris de laboratoire auxquelles ont été injectées des cellules cancéreuses de glioblastomes. Suite à ces injections, les souris ont développé de grosses tumeurs, mais lorsque les
Ainsi, le hnRNP A2/B1 serait un oncogène responsable de la mutation de cellules saines en cellules cancéreuses et serait même le gène contribuant directement au développement du glioblastome. Cette découverte laisse entrevoir de nouveaux traitements. Le Docteur Rotem Karni confirme que “la régulation des niveaux de hnRNP A2/ B1 dans les cellules de glioblastome doit être considérée comme une nouvelle stratégie pour le traitement d’un glioblastome”. Les chercheurs tentent maintenant de déterminer quels gènes sont régulés par hnRNP A2/B1. Rotem Karni explique que dans une précédente étude portant sur des cellules cancéreuses du cerveau et du sein avec “effet de choc” sur le hnRNP A2 : “nous avons identifié les principaux gènes impliqués de manière importante dans le développement et la résistance du cancer”, ainsi que des gènes qui indiquent la prolifération du cancer ou la suppression des tumeurs. Source: http://siliconwadi.fr
Victime Collatérale du Conflit : le Programme Taglit-Birthright
Effet de la guerre Israël-Hamas. Cette année ne sera pas la bonne pour Taglit. Selon nos informations les dirigeants de ce programme font face à une situation totalement inattendue : plus de 30 à 40% des inscrits dans le monde annulent leur voyage en Israël. (Pour les jeunes Français nous n’avons pas eu les chiffres réels). Incroyable. Pour ceux qui débarquent dans le “pays où coule le lait et le miel”, Tel Aviv ne sera pas au programme !
LE TAGLIT SHOW. Créé en 1999 suite à une idée de l’ancien député travailliste Yossi Beilin, le programme Taglit (découverte en hébreu)-Birthright Israel offre des séjours à de jeunes juifs du monde entier entre 18 et 26 ans, afin de leur faire découvrir Israël et de “renforcer les liens entre Israël et la Diaspora juive”. Plus de 350 000 personnes de 64 pays ont participé à ce programme financé en partie par des philanthropes juifs et par le gouvernement
israélien. Dans le cadre de ces séjours, les jeunes adultes visitent le pays et rencontrent de jeunes Israéliens de leur âge. “Ces voyages sont destinés à assurer la continuité du peuple juif en renforçant l’identité juive, les communautés juives et la solidarité avec Israël des jeunes adultes juifs à travers le monde”, explique le site de l’association. Moins de 6 000 juifs de France ont pour l’instant bénéficié de ce programme».
International en Israël?
Selon un fonctionnaire de l’Autorité de l’Aviation Civile Israélienne, Israël a besoin de la construction d’un deuxième aéroport pour pouvoir assurer un service complet du trafic aérien en temps de guerre. La leçon de la brève suspension de la plupart des vols internationaux, par les compagnies aériennes étrangères, la semaine dernière, doit être prise en considération. «La crise, qui a surgi après que les vols aient été interrompus en Israël, démontre à quel point le secteur de l’aviation est vital pour le pays », explique Kobi Zussman, représentant en Israël de l’Association du transport aérien international. «La question d’une alternative à l’aéroport Ben Gurion est plus importante aujourd’hui que jamais ». Malgré l’existence d’un petit aéroport international à Ovda, au nord d’Eilat, dans le sud d’Israël, Zussman a appelé de ses vœux à la construction d’un autre aéroport dans cette région. Après qu’une maison ait été touchée par une roquette tirée par le Hamas à Yehud, non loin de l’aéroport BenGourion, la US Federal Aviation Administration a appelé pendant quelques jours à la suspension des
vols des compagnies américaines à destination de Tel-Aviv. Un certain nombre de transporteurs européens ont pris une décision similaire, conformément à une directive de l’Agence européenne de la sécurité aérienne. Bien que ce week-end ait donné lieu à un retour à la normale, l’interruption des vols a suscité de profondes inquiétudes en Israël sur sa vulnérabilité. En réponse aux suspensions de vol, Giora Romm, le directeur de l’Autorité de l’aviation civile israélienne, a bien tenté d’expliquer que le tir de roquette sur la maison à Yehud était le résultat d’une décision prise par un officier de l’armée de relativement faible rang, de ne pas utiliser le système d’interception “Dôme de Fer”. Sans succès. L’aviation israélienne a depuis modifié sa politique en matière d’interceptions de roquettes à proximité de l’aéroport. Dans une note de service transmise aux compagnies aériennes et autorités américaines et britanniques, Romm explique que la probabilité qu’un avion soit touché par une roquette à l’aéroport était de 1 sur 100 millions. Celle d’être frappée en vol est encore plus faible. Avner Myers
L’information en provenance d’Israël
POLITIQUE
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Erdogan :
Chasser le naturel revient au grand galop !
La Turquie s’apprête à choisir les 10 et 24 août un nouveau président de la République qui sera élu de manière inédite au suffrage universel à deux tours. Seuls trois candidats ont recueilli le nombre de signatures nécessaires à cette compétition. Les tentatives d’adoption d’une nouvelle constitution qui ouvrirait la voie à un régime présidentiel ayant échoué, le futur président aura une légitimité électorale mais sans la responsabilité qui va avec. Il disposera d’un pouvoir hybride dont les conséquences politique sont complètement floues. Le premier candidat est bien connu depuis des années, il s’agit de Tayyip Erdogan qui s’auto-qualifie de musulman démocrate, mais qui est en fait de plus en plus musulman et de moins en moins démocrate…mais surtout antisémite et anti Israélien !. On dit que la moitié de l’électorat l’adule et lui «pardonne» tous ses écarts politiques et ses carambouilles financières…
Demirtas devra convaincre les Turcs qu’il n’est pas un homme de paille entre les mains d’Ocalan, leader des Kurdes autonomistes, emprisonné depuis 1999 et diabolisé chez les Turcs et les Kurdes musulmans qui votent en masse pour l’AKP .Il y a un risque de voir les Kurdes faire cavaliers seuls et se concentrer sur le Kurdistan, à un moment où en Irak (qui a basculé dans l’islamisme) et la Syrie, les Kurdes marchent vers un Etat indépendant, profitant ainsi de la conjoncture chaotique. Son objectif affiché est d’être élu dès le 1er tour et si possible avec un score dépassant les 55% afin d’asseoir sa légitimité d’homme fort ayant la «volonté nationale» derrière lui. Il a clairement annoncé que lorsqu’il sera élu «président» il se comportera davantage comme chef de l’exécutif. Ceci dit il y a fort à parier que son premier objectif sera de modifier la constitution pour passer à un régime présidentiel après les législatives de 2015. Face à lui deux candidats de 2 partis, l’un républicain du peuple Kémaliste laïciste et socio-démocrate, Ekmeleddin Ihsanoglu (musulman conservateur) mais surtout ancien secrétaire de l’Organisation de la coopération islamique. Le troisième candidat est Selahattin Demirtas, un jeune politicien de 41 issu du mouvement politique kurde et actuel coprésident du HDP ( Parti de la démocratie des peuples) qui regroupe le parti kurde autonomiste, la gauche libérale et socialiste ainsi que des membres de la société civile turc.
A ce stade complexe, il faut ajouter, la guerre toujours fratricide entre l’AKP d’Erdogan et le mouvement « Guleniste » mais aussi et surtout, les accusations avérées de corruption graves de tous les membres du gouvernement et de l’entourage d’Erdogan, dissimulées pour le moment par une censure inédite sur les medias. En résumé, dès le 24 aout, une Turquie «nouvelle» sortira des urnes pour se présenter notamment à l’Europe, qui devra prendre acte! Rappelons qu’en quelques années, l’Etat d’ Israël est devenu le bouc émissaire d’Erdogan qui s’est pris pour le champion de la cause du «pauvre peuple» palestinien et surtout du Hamas, «sans défense». Si le 24 aout les Turcs le reconduisent, alors les Etats Unis et surtout l’Europe devront lui rappeler d’une part l’histoire du génocide juif, et surtout celui des arméniens, par les troupes musulmanes Turques. Yvan Lellouche
Netanyahou critique ouvertement le Conseil de sécurité de l’ONU
l’ONU pour attaquer des citoyens israéliens » et mentionné le détournement des fonds internationaux pour « construire des tunnels » dans le but de mener « des attaques massives contre des civils israéliens », au lieu d’investir dans la construction de cliniques, d’écoles ou de mosquées pour les Palestiniens de Gaza.
Le Premier ministre israélien remet les pendules à l’heure israélienne et affirme au Secrétaire Général du Conseil de sécurité des Nations Unies que l’ONU prend en considération les besoins d’une organisation terroriste et nullement les besoins d’Israël. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou s’est entretenu avec le secrétaire général du Conseil de
sécurité de l’ONU Ban Ki-moon concernant la demande d’un cessez-le-feu humanitaire immédiat. « Le Conseil de sécurité prend en compte les besoins d’une organisation terroriste meurtrière qui attaque les civils israéliens, et aucunement les besoins de sécurité d’Israël », a déclaré Netanyahou. Le leader israélien a précisé que « le Hamas utilise les installations de
Pour exemple, Tsahal a pour l’instant détruit 30 tunnels dans la bande de Gaza, qui ont nécessité 66 millions d’euros pour être construits. Une somme qui aurait pu être investie dans les infrastructures publiques de Gaza. « Le monde a besoin d’agir pour la démilitarisation de la bande de Gaza », a martelé Netanyahou. Sarah Lalou adaptation Ynet et Tsahal