SOMMAIRE.
TIME INSTRUMENTS FOR URBAN EXPLORERS
SOMMAIRE. LUXURY
ST BARTS BUCKET REGATTA / 104
ROLEX, ARCHITECTE DU TEMPS / 114
ST BARTH COMMUTER, WELCOME TO ST BARTS / 128
FOOD DE GOÛT, 3 CHEFS 3 UNIVERS / 140
SIRET 398 567 289 00 10 - APE 5814Z - 2016 ISSN 1165-4588 © 2010 - La loi du 11 mars 1957 interdit les copies et les reproductions destinées à l’utilisation collective. Toute représentation ou reproduction même partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et cause une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du code pénal. La marque Discover Saint Barthélemy est déposée en France et à l’étranger. N° de dépôt : 885 309 - N° d’enregistrement : 1 591 983 - Date de dépôt : 30 Octobre 1987 - Renouvellement : Octobre 2007 - Impression : Communauté Européenne.
MERCI.
DIRECTEUR DE PUBLICATION
GUY ROSA
RESPONSABLE PUBLICITÉ
THIBAULT ROY
DIRECTION ARTISTIQUE
THIBAULT ROY
RÉDACTEURS
LUCIE TAVERNIER
ROMANE ROY
PHOTOGRAPHES
PIERGAB PICHON
LAURENT BENOÎT
MERCI AUSSI À
KAY BOURLIER / VANESSA HOPE / STEVEN TATE
NOÉMIE LABORDE / LAURÈNE CHAPUIS / MONIQUE PIGNET
JEAN MARTIN / DAVINA / BERTRAND MAGRAS / NATALIA ÉCHEVERRIA
MARINA COCHER / MONIQUE PIGNET / THOMAS PROUST
ÉDITO.
LA MAGIE DE SAINT BARTH
Perdu au milieu de l’Océan Atlantique, ce petit rocher de 24 km2 a ce quelque chose de magique que l’on ne saurait expliquer. Île enchanteresque aux paysages somptueux, mythique à travers le monde pour ses plages de sable blanc, son « way of life » à la française et ses fêtes endiablées, Saint Barth n’a jamais perdu de sa superbe lors de ces dernières décennies. En attestent la végétation luxuriante et le vert éclatant de nos mornes, l’île a repris son second souffle après la terrible épreuve que fut l’ouragan Irma. Difficile de ne pas en parler tant celui-ci fait désormais partie de l’histoire de l’île, pendu à nos lèvres et gravé dans les mémoires de tous les Saint Barths.
Orson Welles disait « on naît seul, on meurt seul », mais Saint Barth fait partie de ces lieux précieux où la communauté prime sur l’individu. En balayant nos constructions, Irma nous a insufflé à chacun d’inestimables valeurs : l’humilité face à la Nature et la puissance de la somme des forces individuelles. Deux ans plus tard, la saison 2020 s’annonce ainsi sous les meilleurs auspices : les hôtels reprennent leur vitesse de croisière, les restaurants viennent de dresser le couvert et la houle continue de battre impatiemment la mesure en attendant la célèbre Bucket Regatta. Comme il est coutume de le faire chaque année depuis 1995, les yachts les plus spectaculaires du monde, véritables palaces flottants, se réuniront pendant quatre jours dans le port de Gustavia. St Barth Commuter, qui fête cette année ses 25 ans, continuera d’émerveiller ses passagers en les conduisant sur le célèbre aéroport de Saint Jean.
Mais la magie de Saint Barth est avant tout cette emprise qu’elle a sur vous, cette attraction physique qui vous lie à jamais à cette île si singulière. Vivre « à la Saint Barth », c’est avant tout profiter de tous ces petits moments simples qui rendent cette vie de Robinson inestimable : contempler un coucher de soleil au phare de Gustavia, échanger quelques sourires avec les locaux à la Pointe ou bien écouter le bruit des vagues venant s’échouer sur les galets de la plage de Grand Fond. Ici, nous sommes connectés avec les éléments de la nature pour profiter de l’instant présent. N’est-ce pas cela la quintessence du bonheur ? À Saint Barth, la plus grande des richesses est avant tout celle du cœur. Bienvenue à Saint Barthélemy et bienvenue à Amour à Gustavia, votre 23ème numéro de Discover Magazine.
FASHION
«Crying is for plain women. Pretty women go shopping.»
- Oscar Wild
NOTRE COUP DE COEUR
NG CRÉATIONS, PARCE QUE SAINT BARTH LE VAUT BIEN
De passage à Saint Barthélemy, la jolie boutique de Nathalie Gumbs est un point de passage obligatoire à Gustavia. Depuis de nombreuses années déjà, Nathalie propose des collections exclusives de l’île qu’elle aime tant. Nous avons craqué pour le nouveau bracelet St Barth en diamant chaîne Gigi Clozeau.
GIGI CLOZEAU x NG CRÉATIONS
Native de Saint Barth, Nathalie Gumbs aime éperdument son île. Ce bracelet St Barth et sa chaîne Gigi qui a fait la réputation de NG Créations à travers les continents a été réalisé en collaboration exclusive avec Gigi Clozeau. Monté en or blanc ou or rose, vous choisirez vos perles parmi un large choix de couleurs. Pour cette nouvelle saison 2020, la collection s’agrandit avec un modèle diamant, pendentif et collier. Une valeur sûre pour un cadeau exclusif, pour toujours avoir l’île de Saint Barth près du cœur. Prix annoncé : À partir de 249€
SAINT JEAN
UNE BAIE MYTHIQUE À TRAVERS LE MONDE
Petit havre de paix perdu au milieu de l’océan Atlantique, Saint Barthélemy est une destination prisée du tourisme de luxe. La baie de Saint Jean est l’un des hauts lieux touristiques de l’île et accueille de nombreux touristes toute l’année. La plage et ses eaux turquoise sont idéales pour les familles. Elles donnent l’occasion de se baigner dans une mer calme, protégée par une barrière de corail. On peut y pratiquer des sports nautiques comme la planche à voile ou le catamaran. Le petit aéroport Rémy de Haenen et sa piste mythique donnent directement sur la plage, offrant le spectacle époustouflant des avions semblant frôler la mer. Le long de cette grande baie de sable banc se trouvent de nombreuses institutions de l’île : le Nikki Beach et ses fêtes endiablées, l’Eden Rock et ses stars américaines et Lil’ Rock, nouveau hotspot où l’on retrouve l’âme et l’authenticité de Saint Barth. De nombreux commerces se trouvent à Pelican Bay où vous aurez l’occasion de prolonger vos journées plage en expérience shopping inoubliable.
A tropical paradise in the middle of the Atlantic Ocean, Saint Barthelemy is a coveted destination for luxury tourism. Saint Jean Bay is one of the main attractions on the island, visited by hundreds of tourists throughout the year. The beach with its calm, turquoise water is ideal for families, as it is protected by a coral reef. Various types of water activities are available, including windsurfing or catamaran boat rides. Rémy de Haenen Airport with its mythical airstrip that ends directly on the beach, offers a breathtaking spectacle of planes that seem to graze the sea. Many famous beaches are located along this large, white-sand bay: Nikki Beach with its notorious wild parties, Eden Rock and its American stars, and Lil’ Rock, the new hot spot, where you find the soul and the authenticity of Saint Barths. Many boutiques are located on Pelican Bay, where long beach days include the ultimate shopping experience.
Lili Belle
Mais l’Eden Rock et son rocher reste l’emblème de cette baie si particulière. Fondé en 1953 par l’aventurier Rémy de Haenen, l’Eden Rock a commencé comme une sympathique pension de famille, construite sur un rocher, mais n’a pas tardé à accueillir des célébrités dont Howard Hughes, Robert Mitchum et Greta Garbo. Appartenant désormais à David Matthews et à son épouse Jane, et dirigé par le groupe Oetker Collection (l’Hôtel du Cap-Eden Roc d’Antibes, le Bristol à Paris…), l’établissement s’est modernisé, tout en préservant le cachet historique des suites Frégate, Harbour, Howard Hughes et Greta Garbo, pour ne citer que nos favorites. Bercée par une lumière éblouissante et l’azur de la mer, on aime se prélasser sur cette baie mythique.
But Eden Rock with its cliff is the most emblematic site on this extraordinary bay. Founded in 1953 by the aventurer Rémy de Haenen, Eden Rock began as a boarding house, built on a promontory but very quickly welcomed stars, such as Howard Hughes, Robert Mitchum and Greta Garbo. Now owned by David Matthews and his wife Jane and a part of Oetker Collection (Hotel de Cap-Eden Roc Antibes, the Bristol Paris…), the establishment has been remodelled but has maintained the historical features in the Frégate, Harbour, Howard Hughes and Greta Garbo suites – our favorites. We enjoy strolling along this mythical bay, lulled by the warm sun and azure sea.
MARINA COCHER
Installée à Saint-Barth, dont elle a fait son point d’ancrage depuis une quinzaine d’années, elle est vite devenue une figure de l’île, grâce à son sens de la mode, cosmopolite et chic, à retrouver sur les portants de sa boutique Marina St Barth. Il révèle un esprit libre et voyageur, façonné par un destin à jamais tout tracé.
Il y a des événements, qui par leur intensité, à la croisée de la grande et de la petite histoire, peuvent changer en tout le cours d’une vie. C’est le cas du tsunami de 2004 aux Maldives, qui ravageant tout sur son passage, a croisé le chemin de Marina Cocher. Au réveil de ce funeste jour de décembre, la jeune femme se retrouve seule face aux vagues meurtrières, dans une maison de l’un des atolls de rêve frappés par la catastrophe. Elle n’en réchappe que de justesse. De ce traumatisme surmonté, Marina Cocher a tiré une force de vie inextinguible. « Je suis chaque matin reconnaissante de faire partie de ce monde » confie-t-elle. Au-delà, le tsunami a changé la vision de l’existence de cette française venue de l’ouest parisien, qu’elle avait quitté, diplôme de commerce international et première expérience chez Clarins en poche, pour découvrir le monde, de Bora Bora aux Bahamas, en passant par l’Egypte ou Saint-Tropez. Le choc initial surmonté, Marina Cocher se réveille en effet détachée du matériel et animée par l’envie de vivre désormais en passionnée, « pour ne pas passer à côté de ma vie » dit-elle.
There are events that are so intense, that entail such a powerful intersecting of history and personal life stories, they can entirely change a life’s course. That was the case with the 2004 tsunami in the Maldives, which ravaged everything in its path, and directly impacted Marina Cocher’s life. At dawn, on this disastrous day in December, the young woman found herself alone, as she faced the deadly waves in a house on one of the dream atolls struck by the catastrophe. She barely escaped. In overcoming this trauma, Marina Cocher discovered an inextinguishable life force. “Every morning, I am grateful to be part of this world”, she confides. The tsunami changed the world view of this French woman from western Paris, which she had left with an international business degree and first-job experience at Clarins under her belt, to discover the world: from Bora Bora to the Bahamas, by way of Egypt and Saint Tropez. Once she had recovered from the initial shock, Marina Cocher felt detached from the material world and was overcome with the desire to live passionately, or in her own words, « determined not let life pass me by ».
— St Barts is a place where freedom
is
everything. You can dress the way you like, and nobody judges you.
Complete freedom is a precious thing. You can determine your style through your outfit and be who you really are —
« St Barth est la plus belle île du monde. Elle est restée à l’état pur. Ici, je me ressource, en symbiose avec la nature »
- Marina Cocher
C’est ce qui pousse cette amoureuse de la mode à voler de ses propres ailes, en ouvrant sans filet une boutique à son nom à Saint-Barth. Pour cette île, elle a eu un véritable coup de cœur, transformé en ancrage durable, entre la mer et le soleil, qu’elle affectionne depuis toujours. « C’est la plus belle île du monde. Elle est restée à l’état pur. Ici, je me ressource, en symbiose avec la nature » décrit la propriétaire de Marina St Barth, écrin boho-chic de Gustavia, devenu une institution. Marina Cocher y propose des pièces exclusives, chinées au fil de ses voyages à Bali, Ibiza, Mykonos, Paris, Cuba ou Saint-Tropez, qui constituent un vestiaire inspiré et unique, un mix and match de cultures et de traditions revisitées pour un esprit résolument libre et contemporain. Car si le destin de cette polyglotte hyper-active est aujourd’hui intrinsèquement lié à Saint Barth, où elle a géré au fil des années plusieurs boutiques et même un magazine de lifestyle, elle est plus que jamais habitée par l’envie de repousser à l’infini sa ligne d’horizon. La preuve avec l’ouverture d’une boutique dans les Hamptons et bientôt Palm Beach, où l’ont conduit sa fièvre voyageuse et sa soif de rencontres. On n’arrêtera plus Marina !
That is what pushed this fashionista to take the leap of opening her own boutique in Saint Barths without a safety net. The instant love and connection she felt to Saint Barths evolved into a permanent grounding, between the sea and the sun, that she has always loved. “It’s the most beautiful island in the world. It has remained pure. Here, I can rest and recharge my batteries in harmony with nature”, says the owner of Marina Saint Barth, Gustavia’s boho chic clothing store, which has become an institution. Marina Cocher offers exclusive pieces, found during her travels to Bali, Ibiza, Mykonos, Paris, Cuba or Saint-Tropez. They constitute an inspired and unique wardrobe, a patchwork of cultures and traditions revisited with an unequivocally free and contemporary spirit. The destiny of this multilingual, perpetually on-the-go woman is now inextricably linked to Saint Barths, where she has managed a number of boutiques over the years, as well as a lifestyle magazine. And yet her wish to endlessly broaden her horizons is stronger than ever. This is evidenced by the opening of her boutique in the Hamptons and soon in Palm Beach, where her wanderlust and thirst for new encounters brought her. Marina is truly unstoppable!
HAROLD ET RODOLPHE
RENCONTRE AVEC LES CRÉATEURS DE MACKEENE
Quand Saint Barth n’était encore que champs et bétail, Pierre Cent, féru d’aviation, décide de suivre un de ses amis pilote (Rémy de Haenen) en atterrissant sur les quelques 24 kilomètres carrés de l’île. Après avoir taillé ce diamant de quelques routes et d’un aéroport, sa fille, « Cat », s’installera et fondera le célèbre
Restaurant Le Tamarin et ses petits-fils, les frères MacKeene suivront quelques années plus tard. Lors de vacances régulières chez leur tante « Cat », Rodolphe et Harold, deux Franco-Écossais, se délectent des simples plaisirs qu’offre l’île : une session de surf, de plongée ou une randonnée dans les mornes, qu’il fait bon de prendre le temps de vivre !
Les années passant, Rodolphe reste habiter sur l’île et se professionnalise dans les sports nautiques pendant qu’Harold nourrit sa passion de la technologie, de la mode et des arts dans la Ville Lumière. Les univers des deux frères se rejoignent face à un constat simple : le marché est polarisé entre les vêtements techniques de sport et ceux de mode, plus esthétiques. Naît alors MACKEENE, marque hybride de leurs aspirations. Les shorts de bain, produits phares de la marque, allient des performances techniques à un design épuré, avec trois longueurs et de nombreux coloris et imprimés différents. Chez MACKEENE, la sobriété est de rigueur mais le détail est poussé grâce à la noblesse d’une matière, à l’originalité d’une coupe ou des poches cavalières. Dans une démarche d’amélioration constante, le duo continue de repenser le modèle phare qui a fait la renommée de la marque il y a plusieurs années. Avoir une empreinte écologique minime est aussi un enjeu que s’imposent les frères. Ils enrichissent ensuite le prêt-à-porter masculin d’objets et accessoires originaux, mixtes pour certains, que l’on ne peut se procurer nulle part ailleurs, et ainsi élargissent le profil de leurs clients. Rodolphe et Harold ont à cœur de sélectionner des créateurs dont les marques ont un patrimoine culturel, une jolie histoire familiale à l’instar de la leur. Ils s’efforcent de combattre l’image fallacieuse de Saint Barth comme l’endroit où il faut être vu grâce une offre de qualité, répondant à des enjeux techniques, bien loin de considérations ostentatoires. Curieux et ouverts d’esprit, les frères aiment glaner des idées dans les musées. Ainsi, l’univers MACKEENE devraient prochainement être teintés d’inspiration nippone. Que l’on vienne pour acheter des lunettes de soleil, une planche de surf ornée de feuilles d’or ou un des shorts à la fermeture magnétique dont les frères ont le brevet, MACKEENE à Gustavia est la boutique à pépites insolites.
« Mackeene n’est pas une histoire racontée. C’est prendre le temps de vivre, go slow ! »
- Rodolphe et Harold Mackeene
When Saint-Barth was still an island of fields and cattle, Pierre Cent, an aviation enthusiast, decided to follow another pilots lead and land on the 24 square kilometers of land that make up the island. After having built roads and an airport on this island gem, His daughter «Cat» will set up and found the famous Restaurant Le Tamarin and his grandsons, the MacKeene brothers will follow a few years later. During regular visits at their Aunt Cat’s, Rodolphe and Harold, who are both from mainland France, enjoyed the simple pleasures the island had to offer: surfing, diving and paragliding the hills. How delightful it was to take the time to enjoy life !
As years passed, Rodolphe decided to stay on the island and became a water sports professional while Harold chose to cultivate his passion for technology, fashion and art in the City of Light. Realizing the potential of combining technical sports clothing and traditional fashion, which was more esthetic, they joined forces. Hence, the birth of Mackeene, a hybrid brand that reflects their differing interests. Swim shorts, the flagship product displayed in the boutique, combined technical efficiency with clean design. They were available in three lengths, and various colors and prints. At Mackeene, simplicity is key, the uniqueness of the brand residing in the details : elegant materials and fabrics, original styles and pockets. Constantly focused on improving the brand, the duo continuously creates different variations on the iconic garment that made them famous many years ago. Ensuring that their ecological footprint is at a minimum is also of importance to the brothers. Their men’s collections are enriched with original objects and accessories, some of which are not available anywhere else. It is this singularity that draws the most demanding customers to their boutiques. Rodolphe and Harold are committed to collaborating with designers whose brands have a cultural heritage, a family history similar to theirs. They try to counter the fallacious perception of Saint Barth as a superficial place, where people want to be seen, by offering quality products that are more technical than ostentatious. Curious and open-minded, the brothers often glean ideas from museums. The MacKeene universe will soon be tinted with a Japanese-inspired design. Whether you come to buy sunglasses, a surfboard decorated with gold leaf or a pair of shorts with the magnetic snap closure, patented by the brothers, Mackeene is the boutique where you will always find something unique.
AMOUR À GUSTAVIA
Collection Bee My Love Bagues et bracelets
LAURÈNE PORTE UNE TUNIQUE LILI BELLE, MAILLOT DE BAIN ILÉNA , COLLIER MADEMOISELLE HORTENSE
LAURÈNE PORTE UN TSHIRT
MADEMOISELLE HORTENSE , MAILLOT DE BAIN LILI BELLE, BOUCLES D’OREILLE ET BRACELET NG CRÉATIONS
PROPERTY ART - ARCHITECTURE
« The most profitable of all arts is the art to live well »
- C icero
SOUS LA FALAISE
LE CHARME DE L’AUTHENTICITÉ
PAR ROMANE ROY TRAD KAY BOURLIER
Sous la falaise ou les pieds dans l’eau, l’Agence Missimmo vous propose une expérience unique, au cœur des Antilles, grâce à ses Villas d’exception, disponibles à la vente comme en location. Bienvenue à Saint Jean.
Avec une vue imprenable sur la baie de Saint Jean, la Villa Sous la Falaise est le lieu idéal pour passer vos vacances en famille. D’une capacité de huit personnes, la maison est en réalité équipée pour accueillir dix personnes, de quoi vous assurer, en plus d’un service de conciergerie, confort et tranquillité d’esprit. Vous aurez ainsi tout à loisir de compter, depuis la grande terrasse, le nombre de nuances de bleu de la Mer des Caraïbes, seulement à quelques mètres sous vos pieds. Car comme son nom l’indique, la Villa Sous la Falaise privilégie un cadre vert, naturel et intimiste, façonné par l’architecte Nature. Cette ancienne maison familiale n’est pas l’endroit propice aux banquets et réceptions fastueuses ; ici on revendique l’authenticité, à la fois des échanges humains et des matériaux sélectionnés. Les quatre chambres, équipées individuellement de terrasse, de salle de douche et de lit kingsize, sont réparties en plusieurs bungalows communicants. Tout contribue à l’atmosphère caribéenne : la noblesse du bois tropical aux teintes vermeil, la typique ajoupa et son indispensable barbecue, le charme des tomettes et du bois blanc, propice au style colonial. La Villa dispose d’un ponton et d’un chemin privés qui forment un trait d’union avec l’océan, permettant d’étendre l’espace vital de quelques hectares. Une grande piscine surplombe également la mer, fusionnant subtilement l’opale à l’azur.
Cet écrin de sérénité vous est proposé par l’agence Missimmo, une équipe de passionnées qui a à cœur de faire découvrir Saint Barth l’Authentique, celle qui recèle bien des secrets. Attentifs aux besoins de leurs clients et forts d’un service de proximité, l’agence vous composera une expérience unique, surmesure, que vous veniez en famille ou pour une lune de miel. De nombreuses autres propriétés sont visibles sur leur site internet bilingue, et l’agence dispose en plus d’une page conciergerie, réputée pour ses nombreux évènements sportifs, nautiques, gastronomiques et culturels.
Si, comme ses quelques 10 000 habitants, vous tombez amoureux de l’île, l’agence Missimmo vous épaulera dans une location à long terme ou dans l’achat d’un bien. Et si, à l’inverse, vous préférez rejoindre le climat tempéré de la métropole, les mêmes prestations sont disponibles.
Offering a spectacular view over the Bay of Saint Jean, Villa Sous la Falaise (under the cliff) is the ideal setting to spend your family vacation. Officially sleeping eight people, the house can actually accommodate ten, ensuring comfort and peace of mind. In addition, full concierge services that will leave you free to count, as you gaze out from the spacious terrace, the multiple shades of blue of the Caribbean Sea just meters below your feet. For, as its name implies, the Villa Sous la Falaise enjoys a verdant and secluded setting designed entirely by Nature.
This old family house is not a place suited for banquets or grand receptions. Here, life is low-key, both on the level of human interaction and in the materials from which the house is fashioned. The four bedrooms, each with its own terrace, bathroom and king-sized bed, are distributed throughout several communicating bungalows. A Caribbean atmosphere prevails, from the red tones of the tropical wood to the traditional gazebo with its essential barbecue, the charm of the red tiled floors and the pale wood fixtures, all characteristics of colonial style. The Villa has a private dock and pathway that links it to the sea, enlarging the living space by a few hectares. A vast pool overlooks the sea, blending its opal waters with the blue horizon.
This haven of peace is offered by the Missimmo Agency, a team of enthusiastic people whose mission is to help you discover the real Saint Barth, the island of well-kept secrets. Attentive to their clients’ needs and offering local services, the agency team will tailor a unique experience to respond to your every desire, whether you are on a family visit or a romantic honeymoon. Many other properties can be viewed on the bilingual website where the agency also provides a concierge page, renowned for offering a wide variety of sporting, nautical, gourmet and cultural events.
If like some 10 000 residents, you fall in love with the island, the Missimmo Agency will help you find a longterm rental or a property to buy. On the other hand, if you are seeking to return to a more temperate clime in metropolitan France, the same services are available. Welcome to Paradise !
ÉCO LOGIS
PAR ROMANE ROY TRAD KAY BOURLIER
Le Monde est frappé par des crises de toutes natures : environnementale, sociale, économique, souvent liées à la météorologie. L’origine humaine des bouleversements climatiques ne fait plus aucun doute. Cependant, chassons un pessimisme hâtif pour faire place à l’initiative. Aujourd’hui.
Actuellement, environ la moitié de la population mondiale vit en ville. Alors que les démographes estiment que ce chiffre pourrait avoisiner les 75% d’ici 2050, le secteur de la construction continue la bétonisation. Ces habitations d’urgence sont généralement peu précautionneuses de l’environnement et mal adaptées aux conditions climatiques locales, calquant le mode de construction des régions tempérées. En conséquence, de précieuses ressources sont gaspillées et les bidonvilles gagnent du terrain. La construction durable se présente en réponse à ces problèmes, en région tropicale comme ailleurs. Elle favorise l’intégration à l’environnement avec des matériaux et une main d’œuvre de proximité. De nombreux paramètres sont à prendre en compte pour ces constructions raisonnées, et autant de solutions s’offrent à toutes les bourses.
La Green House nécessite l’étude approfondie de la zone d’implantation et des enjeux comportementaux qui y sont liés. A Saint Barthélemy, où l’air maritime tropical est saturé en humidité, la climatisation annuelle représente la première dépense d’énergie. L’eau potable vaut de l’or dans cette île dite « sèche », totalement dépendante de l’importation de ressources. N’oublions pas que l’activité humaine et la consommation génèrent des rejets de différentes formes : eaux usées, déchets ménagers, chaleur, gaz à effet de serre… Mais grâce à l’ère du développement durable, ils peuvent être minimisés et réemployés à des fins utiles. L’île gagne en autonomie grâce à ses propres systèmes de production d’eau douce et de traitement des déchets, mais ces méthodes restent précaires. Encore trop de matières en métal et en verre viennent interrompre le bon fonctionnement de la tour d’incinération et donc de la production d’eau douce qui y est corrélée. A Saint Barth plus qu’ailleurs, nous avons les moyens techniques, humains et financiers pour amorcer un changement concret. Vivre durablement n’est pas synonyme de travaux conséquents, et la prévention prévaut toujours sur la guérison.
Today, roughly half of the world’s population lives in a city. While demographic studies show that this figure could reach close to 75% by 2050, the building sector continues to favor concrete structures. These emergency housing units are usually built with little thought for their environmental impact and rarely adapted to local climate conditions, copying construction methods used in more temperate regions. Consequently, precious resources are wasted and shanty towns are spreading. Sustainable building techniques exist to respond to these problems, in tropical regions as elsewhere. They encourage integration into the local environment through the use of locally sourced materials and workmanship. There are many parameters to be considered in planning these rational structures, and solutions exist at every level of expenditure.
Designing a Green House must begin with an in-depth study of the building zone and the living conditions inherent to it. On the island of Saint Barthélémy, where the tropical marine air is saturated with moisture, annual air-conditioning costs represent the highest energetic expense. Drinking water is like gold on this “dry” island, totally dependent on imported resources. We must never forget that human consumption and activities generate many forms of waste; waste water, household refuse, heat, greenhouse gases … However, thanks to advances in sustainable development, these can be reduced and re-used for useful purposes. The island has gained greater autonomy thanks to local systems of fresh water production and garbage treatment, although the methods used remain fragile. There are still too many incidents of metal and glass materials disrupting the efficiency of the incinerator tower and the fresh water production that is linked to it. In St Barth, more than elsewhere, we have the technical, human and financial resources to initiate concrete change. Sustainable living is not necessarily synonymous with extensive work, and prevention is always better than cure.
Comme l’indique son nom, la stratégie passive ne résulte pas de l’action mais d’une bonne stratégie initiale. Tout d’abord, il faut étudier le terrain sur lequel vous souhaitez construire votre éco logis. Le relief naturel, la densité de la végétation ou la réflexivité du sol seront décisifs de l’exposition de votre maison aux éléments. Une végétation dense favorise l’absorption des pluies pendant la saison des Carêmes, vous assure de la fraîcheur pendant les mois les plus chauds, et empêche les glissements de terrain. Par exemple, la présence d’un sol en goudron, placé devant les ouvertures et qui plus est de couleur noir réchauffera assurément l’air ambiant et refroidira lentement à cause de l’effet d’inertie. La deuxième étape est de bien anticiper la morphologie et compacité de la maison ainsi que le choix de son toit, pourquoi pas végétal. La forme tendant vers le cube est privilégiée, avec un toit à 4 pans qui évacue les pluies, protège des puissants rayons du soleil pendant toute sa course et réduit les charges à l’arrachement lors des dépressions tropicales et cyclones. La maison doit être perméable aux vents ; à défaut, la pression intérieure augmenterait considérablement et mènerait à l’implosion. En troisième lieu, vous devez veiller à ce que le nombre, la taille et la disposition des fenêtres soient adaptés au site, et il s’agit là d’un réel défi. La difficulté est de combiner intimité et vue panoramique, maximisation de l’entrée de la lumière naturelle et limitation de la chaleur, ventilation mais barrière aux insectes et aux bruits extérieurs… Les différents matériaux utilisés doivent de préférence être issus d’une exploitation durable et avoir un long cycle de vie, c’est à dire être recyclés ou recyclables. Et comme la Nature est bien faite, les solutions les plus adéquates se trouvent généralement dans votre proche environnement.
De nombreux calculs savants permettent de définir exactement la situation de votre propriété et les meilleurs moyens d’en accroître les performances énergétiques. L’inévitable question du coût financier s’impose dès que l’on parle d’écologie, de la même façon que pour l’agriculture biologique. La construction durable a pour but de le minimiser car elle bannit les frais d’entretien et de réparation. Les coûts sont baissés sur l’ensemble de vie du bâtiment et ce sont donc davantage d’économies qui peuvent être réinvesties en faveur de l’éclairage naturel, par exemple.
As the name implies, a passive strategy does not result from any action but simply involves ensuring a good starting point. First, it is important to study the terrain on which you wish to build eco-logically. The natural contours, the density of the vegetation or the reflective properties of the site will determine the orientation of your house in relation to the elements. Dense vegetation allows for good absorption of rainwater during the Spring rainy season, providing cooling during the hottest months, and preventing landslides. For example, the presence of tarred paving in front of openings, especially if it is black, will inevitably heat the atmosphere and cool very slowly because of the effect of inertia. The second step is to plan very carefully the shape and the volume of the house as well as the choice of roof. Why not a green roof? A more or less cubic form should be preferred, with a 4-panel roof allowing rain to run off, offering protection from the sun’s powerful rays throughout its course and reducing the risk of lifting during a tropical depression or hurricane. The house must be permeable to wind. Otherwise, the internal pressure will build up to the point that the structure could implode. The third consideration is to plan the number, the size and the configuration of the windows in function of the site, and that can prove to be a real challenge. The difficulty lies in reconciling privacy with the desire for a panoramic view, maximizing the entry of natural light while limiting heat, providing ventilation while keeping out insects and external noise … The various materials used should ideally come from a sustainable source and have a long life span, meaning that they should be recycled or recyclable. And, as Nature is a good provider, the best solutions are often those that can be found close at hand.
Various sophisticated calculations can be used to define the exact placement of your property and the best ways to optimize its energy efficiency. The inevitable question of financial costs arises whenever we discuss ecology, as it does for organic agriculture. Sustainable construction seeks to minimize costs by eliminating expenses for maintenance and repair. Costs are reduced over the lifetime of the building, generating savings that can be reinvested in the best use of natural lighting, for example.
« Dans un environnement qui change, il n’y a pas de plus grand risque que de rester immobile.»
- Jacques Chirac
« On ne triomphe de la Nature qu’en lui obéissant.»
- Francis Bacon
EUREKA !
- QUE LA LUMIÈRE SOIT
Il existe deux sortes de lumières : celle que le soleil émet directement et qui est réfléchie par tous les objets dans sa trajectoire, et la lumière diffuse du ciel. La seconde est plus agréable et confortable au sein d’une maison : elle est uniforme, n’éblouit pas et n’apporte pas de chaleur. Les rayons directs du soleil comportent des infrarouges qui se transforment en chaleur au contact d’obstacles, créant un effet de serre. Si l’exposition de votre maison n’est pas idéale, vous pouvez toujours en accroître la lumière naturelle grâce à toutes sortes de solutions. La première est de créer des puits de lumière et de favoriser son passage d’une pièce à l’autre avec des briques de verre par exemple. Les fenêtres existantes peuvent être équipées de stores à lamelles verticales réfléchissantes ou au contraire de films opaques si elles favorisent le rayonnement direct. Par ailleurs, préférez les matériaux à faible conductivité thermique pour vos huisseries, tels que le bois ou la fibre de verre. Vous pouvez aussi opter pour l’installation de parois inclinées réfléchissantes ou d’étagères de lumière sur vos fenêtres : ce sont des surfaces recouvertes d’aluminium qui décuplent la lumière qu’elles reçoivent. Il ne s’agit pas non plus de remplacer tous ses équipements et de bannir l’ampoule de chez soi. Le soleil se couchant tôt, l’éclairage artificiel reste nécessaire. Le plus performant demeure la led, qui a une longue durée de vie et les meilleures performances énergétiques. Les traditionnelles ampoules à incandescence sont à éviter : en plus d’atteindre près de 150 degrés, elles sont remplies de gaz polluants. Que la lumière soit !
There are two kinds of light: the light emitted directly by the sun and that is reflected by all the objects in its path, and the diffused light of the sky. The latter is more pleasant and more comfortable inside a house. Diffused light is constant, generating neither glare nor heat. Direct sunlight includes infrared rays that produce heat on contact with obstacles, creating a greenhouse effect. If the orientation of your house is not ideal, there are all kinds of solutions available to increase natural light. The first is to create a light well and to enhance the transition of light from one room to another by the use of glass bricks for example. Existing windows can be fitted with reflective vertical blinds or with opaque film if they are exposed to direct sunlight. Furthermore, it is better to use low thermal conduction materials, such as wood or fiberglass, for your door and window frames. You could also decide to install reflective sloping partitions or light shelves for your windows. These are aluminum-covered surfaces that enhance the light they receive. It is really not necessary to replace all electrical equipment and banish lightbulbs from the house. As the sun sets early here, artificial lighting remains essential. The most efficient choice is LED, which is long lasting and more energy efficient. It is better to avoid traditional incandescent bulbs. In addition to heating up to almost 150 degrees, they contain polluting gasses. Let there be light!
COULEURS DES ÎLES
UN ÉVENTAIL DE POSSIBILITÉS
UNE GRANDE BOUFFÉE D’AIR FRAIS-
Le confort de l’occupant dans une maison se définit selon 4 piliers : le confort visuel, olfactif, acoustique et hygrométrique (stabilité de la température du corps). La climatisation est cruciale car elle a la faculté d’intervenir dans ces 4 domaines : un vieil équipement, peu esthétique et mal entretenu rafraîchit mal l’intérieur, brasse de la poussière et peu s’avérer bruyant. Les nouvelles générations de machines à froid proposent des alternatives plus propres comme la climatisation à énergie solaire.
Toutefois, une ventilation naturelle est à privilégier, tant pour l’environnement que pour les chocs thermiques qui ont raison de nous au moins une fois. On discerne la ventilation transversale de la ventilation dite « en cheminée ». Dans la première, l’air extérieur pénètre dans la maison et renouvelle celui qui est déjà consommé en le chassant, mais ce phénomène nécessite la présence de vent. Dans le second cas, l’air présent dans la maison se réchauffe et gagne en pression ; l’élévation de celui-ci créé une dépression au ras du sol. L’air chaud s’évacue donc par une fenêtre haute et l’air frais est aspiré par une ouverture basse. Les constructions relativement peu élevées de l’île y sont moins propices. La présence d’une cour intérieure est aussi très profitable à la circulation de l’air mais il faut être attentif à l’égard des moustiquaires qui peuvent ralentir le débit jusqu’à 80%. Si vous préférez le refroidissement à la ventilation, vous pourrez toujours vous diriger vers des poutres et plafonds froids qui baissent la température de l’air en contact. Gardez à l’esprit que les principales sources de chaleur d’un domicile sont ses occupants, l’électroménager et les luminaires. A chaque problème ses solutions, et la liste est non-exhaustive.
The comfort of the occupant of a house is defined by 4 parameters: visual, olfactive, acoustic and hygrometric comfort (a stable body temperature).
Air cooling is a crucial factor because it can affect all 4 issues. An old air-conditioning unit, unattractive and poorly maintained, will fail to cool the area, stir up dust and can prove to be noisy. New generations of cooling equipment offer cleaner alternatives like solar powered air conditioning. However, natural ventilation should be preferred, not only to protect the environment but to prevent the thermal shock that we have all experienced at least once. A distinction is made between cross-ventilation and so-called “chimney ventilation”. The former allows air to enter the home and push out stale air, but this phenomenon requires the presence of wind. In the latter instance, the air inside the house heats up and increases in pressure, rising to create a depression at floor level. The warm air is evacuated through a high-placed window and cooler air is drawn in through a low opening. This is not easy to achieve in the relatively low-ceilinged structures on the island. An interior courtyard can be very beneficial for air circulation, but care must be taken in the placement of mosquito netting that can slow airflow by up to 80%.
If you prefer air-cooling to ventilation, you could always use cold materials for beams and ceilings as air will be cooled on contact with them. Never forget that the main sources of heat production in a home are the occupants, electrical appliances and light fixtures. Every problem has a solution, and this list is not exhaustive.
QUAND LA GESTION DE L’EAU NE COULE PAS DE SOURCE
L’EAU, UNE RESSOURCE RARE À SAINT BARTH -
Alors que l’eau compose près de 70% de la planète Terre, nous en manquons cruellement. Sa bonne gestion est de nécessité immédiate, surtout ici. Dans les régions où l’eau potable de ville est à disposition, l’eau de pluie n’est malheureusement pas valorisée. C’est de l’eau propre qu’on emploie pour la construction, l’hygiène et l’arrosage. La première action à mener est donc d’équiper son domicile, lorsque c’est possible, d’un système de plomberie binaire. A Saint Barth, où les besoins journaliers sont de 4000 m3, l’eau à usage alimentaire provient uniquement de l’importation. L’usine de dessalement tourne à plein régime, alimentée par la tour d’incinération. Le fonctionnement de celle-ci repose sur un tri méticuleux des déchets. Le système est simple mais fragile : l’eau de mer est pompée puis microfiltrée grâce à l’osmose inversée. Dénuée de sel, elle passe ensuite dans un filtre UV qui en élimine toutes les bactéries et subit enfin une étape de reminéralisation. Ce processus est complexe et très réglementé ; les contrôles sont multiples et quotidiens. En pleine saison, l’île fonctionne à flux tendu. Elle dispose heureusement d’un grand réservoir citerne en cas d’extrême urgence. De petits pas peuvent conduire à un grand changement sur le long terme. Privilégiez par exemple des toilettes à faible consommation qui n’utilisent que 3 litres d’eau par chasse contre 12 en moyenne. Il existe aussi des pommeaux de douche intelligents qui, via une application, font le bilan de votre consommation personnelle. Les mousseurs sont également une bonne alternative : à débit et plaisirs égaux, votre consommation est réduite par l’introduction de minuscules bulles d’air. Toutes ces solutions, aussi nombreuses soient elles, sont efficientes si l’on se détache des enjeux esthétiques pour tendre vers la fonctionnalité.
Although almost 70% of planet Earth consists of water, it is cruelly lacking here. Water management is therefore an immediate necessity, especially on our island. In regions where municipal drinking water is readily available, rainwater is unfortunately not highly valued. Clean water is used for construction, cleaning and outdoor watering. The first action that should be taken therefore, whenever possible, is to equip the home with a dual plumbing system. On St Barth, where the daily requirement is for 4000 m3, water for drinking and food preparation is always imported. The desalination plant runs at full capacity, fueled by the incineration tower. This can function properly only if meticulous sorting of garbage is maintained. The system is simple yet fragile: sea water is pumped in and microfiltered thanks to a process of reverse osmosis. Purged of salt, the water passes through a UV filter that eliminates all bacteria before finally undergoing a stage of remineralisation. The process is complex and subject to strict regulation. Multiple inspections are carried out daily. In high season, the island functions on a just-in-time basis. Fortunately, we also have a high-capacity reservoir in case of dire emergency. All these solutions, numerous as they are, can only be effective if we are prepared to give up some esthetic considerations to embrace functionality.
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MONIQUE ET DIDIER PIGNET
- DE L’ARCHITECTURE À L’ART CONTEMPORAIN
Monique et Didier Pignet forment un tandem parfait. Alors que Didier se passionne pour le monde de l’architecture et du bâtiment, Monique a tout à loisir d’exprimer ses talents artistiques, d’abord dans la décoration d’hôtels puis récemment de villas sur l’île de Saint Barth. Dès les années 90, le couple apporte à ses hôtels parisiens le concept inédit de boutique-hôtel et les nombreuses œuvres exposées en font vite des lieux de rencontre artistique. S’épanouissant dans ce milieu, Monique et Didier ont l’idée de transformer de somptueuses villas en galeries d’art à l’effigie de divers artistes contemporains. La réussite d’une décoration et l’âme chaleureuse d’une maison résident selon Monique dans le choix anticipé d’une œuvre ou d’une personnalité à part. Ce principe de base lui réussit, les villas Alpaka et Edunia en sont les preuves : les œuvres des artistes J.F. Lacalmontie et Eduardo Kac leur apportent un petit « je ne sais quoi » qui fait toute la différence, pour reprendre les termes des clients. D’autres projets sont en cours, les villas Edith et Marcel, en référence à la célèbre Môme Piaf et à Marcel Duchamp, père de l’art contemporain. La première exposera un immense portrait en l’honneur de l’artiste, et la seconde arborera diverses œuvres dadaïstes, mouvement dans lequel l’artiste était engagé. Le couple vient d’ouvrir un Musée d’Art Urbain dans un parc de 4,5 ha au bord de la Loire dans lequel 26 artistes ont créé pas moins de 40 œuvres monumentales. Ils se consacreront ensuite à la villa Halbert, située sur les hauteurs de Saint Jean dédiée au peintre français Jacques Halbert.
Monique and Didier Pignet form a perfect team. While Didier is passionate about the world of architecture and building, Monique has ample time to express her artistic talents, first in hotel decoration then more recently decorating villas on the island of St Barth. Starting in the 90s, the couple introduced to its Parisian hotels the novel concept of the boutique hotel which, thanks to the number of works displayed, soon became meeting places for art amateurs. Finding satisfaction in this milieu, Monique and Didier decided to transform sumptuous villas into art galleries featuring contemporary artistes. The success of an interior design that expresses the warm soul of a house depends, according to Monique, on the perfect choice of an exceptional work or personality. This basic principle has served her well, as proven by villas Alpaka and Edunia, enhanced by the works of artists JF Lacalmontie and Eduardo Kac that add a hint of “je ne sais quoi” that makes all the difference, to quote certain clients. Other projects are under way, including the villas Edith and Marcel, named for the renowned Môme Piaf and Marcel Duchamp, the father of contemporary art. The first will feature an enormous portrait honoring the performer, the second will show various works from the Dadaist movement, with which the artist was involved. The couple have just opened a Musée d’Art Urbain (Museum of Urban Art) in a 4.5-hectare park on the banks of the Loire for which 26 artists have created no fewer than 40 monumental works. Next they plan to work on the villa Halbert, situated in the hills above Saint Jean and dedicated to the French painter Jacques Halbert. More informations on www.street-art-parc.com & www.luxestbarts.com
JEAN MARTIN
L’HOMME AUX MAINS D’ARGENT
Nées dans les flammes, les majestueuses sculptures d’écrous de cet artiste installé à Saint Barth depuis presque 10 ans dorent au soleil de notre paradis insulaire leur inox poli et défient les éléments pour longtemps.
Plantées face aux villas immaculées qui surplombent la Grande Bleue, des statues tissées d’écrous avec une précision méticuleuse donnent à Saint Barth des airs d’Olympe nichée au cœur d’un jardin d’éden.
CRÉATURES
DE FER JAILLIES DES FLAMMES
« Aphrodite », « Artémis », « Apollon », « Cyané »... Avec leurs noms de divinités et leur esthétique néoclassique, les sculptures de Jean Martin revisitent la mythologie grecque version 21ème siècle, à l’image d’une « Athéna » d’1 mètre 75, coiffée d’une coupe punk. Derrière les entrelacs d’inox marin poli, qui composent avec brio étoffes ondoyant au vent et courbes élégantes des corps figés dans l’instant, un ouvrage de titan dans le secret d’une forge moderne. L’artiste y passe dix heures par jour, à manier le feu pour donner naissance à des créatures de fer étincelantes, qui défient le temps et les outrages de la brise marine. Plus de 10 jours de travail et 20 000 écrous sont nécessaires à la réalisation de ces sculptures divines, dont l’absence de visage renforce le caractère mystérieux.
DE LA SOUDURE À L’ART
Attiré par l’art depuis l’enfance, Jean Martin met un temps de côté sa créativité pour poursuivre une carrière dans l’audiovisuel, avant de se faire rattraper par sa passion. À l’occasion d’une formation de soudeur métallier, elle ressurgit. En 2011, il atterrit à Saint Barth, porté par son coup de cœur pour le travail de l’inox et par ses envies d’ailleurs. Là, il se frotte au bâtiment, se cherche, notamment à travers le fluid design, avant de prendre son envol en 2015, encouragé par l’émulation artistique de l’île à cette période. De ces années à concevoir des garde-corps pour les plus belles demeures de Saint Barth, Jean Martin ne renie rien, et surtout pas un précieux savoir-faire. La preuve, ce terre à terre se définit lui-même comme un « artiste soudeur ». L’un ne va pas sans l’autre. Aujourd’hui représenté par Emmanuel Leprince, Jean Martin, loin de se reposer sur son succès, ne cesse de se lancer de nouveaux défis. Parmi eux, l’envie de faire grandir ses œuvres pour leur donner des dimensions encore plus impressionnantes, mais aussi de se concentrer sur l’idée de mouvement, exprimé à travers la puissance des tissus et des cheveux. Pour mieux se jouer des éléments, omniprésents.
Rising to face the immaculate villas overlooking the vast blue sea, statues made from steel nuts woven together with immaculate precision make St Barth look like Mount Olympus nestled in the heart of a garden of Eden.
IRON CREATURES RISEN FROM THE FLAMES
Aphrodite, Artemis, Apollo, Cyane ... Named after goddesses and illustrating a neo-classical esthetic, Jean Martin’s sculptures interpret Greek mythology in a 21st Century style, like Athena, almost 5’ 8” tall and sporting a punk hairstyle. Behind the tracery of polished marine steel, brilliantly simulating fabric fluttering in the wind or the elegant curves of a body frozen in time, lies a titanic structure secretly forged in a modern workshop. The artist spends ten hours a day working with fire to give birth to creatures of sparkling metal, capable of defying the onslaught of time and salt air. More than 10 days of work and 20 000 nuts are needed to create these divine sculptures, made even more mysterious by the fact that they are faceless.
FROM WELDING TO ART
Drawn to art since childhood, Jean Martin put his creativity aside for a while to pursue a career in audiovisual technology before his passion finally caught up with him. It reappeared while he was taking a metal welding course. In 2011, he landed in St Barth, motivated by his sudden love of working with stainless steel and a desire to explore other shores. Once here, he dabbled in construction, sought his vocation, at one point in fluid design, before finding his wings in 2015, encouraged by the artistic emulation on the island at the time. Jean Martin does not regret the years spent creating railings for the most beautiful homes in St Barth. It gave him an invaluable know-how. Indeed, this down to earth artist describes himself as an “artist welder”. One would not exist without the other. Today, represented by Emmanuel Leprince, far from resting on his laurels, Jean Martin continues to seek new challenges. On the one hand, he would like to make his works larger, give them even more impressive dimensions, on the other, he wants to concentrate more on the idea of movement, expressed through the power of fabrics and hair. To better defy the elements, that are all around us.
LUXURY
«True happiness is cheap : if it is expensive isn’t of good quality.»
- François-René de Chateaubriand
ST BARTHS BUCKET REGATTA
PAR LUCIE TAVERNIER PHOTOS LAURENT BENOIT TRAD KAY BOURLIER
Mâts fièrement dressés, voiles gonflées aux vents, les yachts aux dimensions imposantes de la St Barths Bucket Regatta fendent la surface de l’eau avec brio, devant un public conquis. La régate réunit depuis près de 25 ans les yachtmen du monde entier, pour faire battre le cœur de Saint Barth au rythme des plaisirs nautiques, le temps de trois jours au paradis.
/ En 2019, le vainqueur toute catégorie était l’« Hetairos ». Ce navire de 67 mètres de long a été construit en 2011 par Baltic, en Finlande. Derrière les lignes affirmées de son design extérieur, Dykstra, tandis que l’intérieur a été aménagé par Rhoades Young Design. « Hetairos » peut accueillir 10 invités à son bord, ainsi que 10 membres d’équipage. Un véritable bijou, conçu pour sillonner toutes les plus belles mers du globe.
Sur la plus petite île des Antilles françaises, Dame Nature est reine, et vit au rythme de la mer, omniprésente dans cet écrin luxuriant et préservé. Criques fréquentées par les pêcheurs, portes d’entrée vers des eaux cristallines et poissonneuses, plages de sable fin hantées par le souvenir des pirates ou des navigateurs de l’histoire de l’île, désormais empruntées par les surfeurs et autres amateurs de voile, ballets des embarcations et des yachts dans le mythique port de Gustavia, scrutés par les touristes... Saint Barth, plus que nul autre lieu au monde, entretient des liens indéfectibles avec la Grande Bleue, tissés tout au long des siècles. Tantôt cruelle, lorsqu’elle vient réclamer son tribu, tantôt fragile, avec ses écosystèmes habités d’une faune et d’une flore étonnante, photogénique ou encore nourricière, la mer des Caraïbes enserre de tous ses reflets cette paillette de terre posée au bout du monde, sur sur la route des navigateurs chevronnés... Et offre à ses admirateurs quelques intenses parenthèses de communion sur ses flots azuréens. La St Barths Bucket Regatta est l’une des plus belles d’entre-elles. Tous les ans, cette course de super-yachts se déroule pendant trois jours à Saint Barthélemy, au mois de mars. En 2020, celle qui fait la part belle au monde de la mer et de la voile fêtera ses 25 ans d’existence dans les Caraïbes. Ce que l’on sait moins, c’est que cette régate réputée, l’un des grands rendezvous internationaux du genre, est née à des milliers de kilomètres de Saint Barthélemy, sur l’île de Nantucket, au large du Massachusetts. Pour l’anecdote, au cours d’une soirée de l’année 1986, des « gentlemen sailors », parmi lesquels Roger Janes, Peter Goldstein et John Clyde Smith, débattaient avec virulence des mérites respectifs de leurs yachts. Le lendemain, leurs bateaux, ainsi que quatre autres, se lançaient dans une régate improvisée pour vérifier les dires de l’assemblée... La première Nantucket Bucket Regatta était née, autour du plaisir pur de la navigation, aujourd’hui encore élément central de l’événement, qui se veut plus festif que compétitif. Et en 1995, le concept venait élire domicile à Saint Barth, avec quatre yachts. L’an dernier, pour sa 24ème édition, du 21 au 24 mars 2019, la St Barths Bucket Regatta en réunissait trente de plus sur la ligne de départ. Pour participer à la série de courses nautiques amicales organisées par la St Barths Bucket Regatta, les bateaux doivent répondre à un critère de taille, qui conditionne l’invitation : seul les yachts de plus de 30 mètres et demi peuvent prendre place sur la ligne de départ. Chaque année, les heureux propriétaires de ces géants des mers répondent présents et sillonnent les océans pour venir déposer l’ancre au port de Gustavia, depuis les quatre coins de la planète. Pour le plus grand plaisir des curieux, qui viennent humer l’effervescence des quais, qui précède les joutes nautiques. L’an dernier, parmi les vainqueurs des précédentes éditions qui venaient retenter leur chance, comme « Adela », « SPIIP » ou « Visione », un navire incroyable cristallisait toute l’attention des badauds : « A », le navire de huit étages et 143 mètres de long, le plus grand yacht au monde, propriété du milliardaire russe Andrey Melnichenko.
On the smallest island of the French West Indies, Mother Nature reigns supreme and life follows the rhythm of the sea, omnipresent on this lush and unspoiled secret hideaway. Small inlets frequented by fishermen, portals into the clear and bountiful waters, fine sand beaches haunted by the memory of the pirates or explorers who contributed to the island’s history, now the playground of surfers and sailing enthusiasts, the balletic movements of boats and yachts in the legendary port of Gustavia, ogled by tourists ... St Barth, more than any other place in the world, maintains inseverable links to the Deep Blue Sea, that have been forged over centuries. Sometimes cruel, when it exacts its due, sometimes fragile, with its ecosystems inhabited by an amazing flora and fauna, photogenic or nourishing, the Caribbean Sea holds in its multiple reflections this tiny sequin of land poised at the edge of the world, in the path of intrepid explorers ... and offers its admirers a few precious opportunities for communion on the azure waters. The St Barths Bucket Regatta is one of the most beautiful. Every year, this race reserved for super-yachts unfolds over three days in March in Saint Barthélemy. In 2020, the event that highlights the world of the sea and of sailing will celebrate 25 years of existence in the Caribbean. It is a little-known fact that this renowned sailing event, one of the most prestigious international regattas of its kind, originated thousands of miles from St Barth, on the island of Nantucket, off the coast of Massachusetts. The story is that it began one evening in 1986, when a group of “gentlemen sailors”, among them Roger Janes, Peter Goldstein and John Clyde Smith, were vigorously debating the relative merits of their yachts. The following day, their boats, together with four others, launched into an improvised regatta to test the claims of all involved ... The first Nantucket Bucket Regatta was born, for the pure delight of sailing, which remains today the central concept of the event, deliberately more festive than competitive. Then in 1995, the concept was transferred to St Barth, with four yachts participating. Last year, for the 24th edition, from March 21 to 24, 2019, the St Barths Bucket Regatta attracted thirty more yachts to the starting line. In order to take part in the series of friendly nautical races that make up the St Barths Bucket Regatta, the yachts must meet the size requirement, on which the invitation depends. Only yachts measuring more than 30.5 meters may take their place at the starting line. Every year, the lucky owners of these giants of the sea respond to the call from around the world and cross oceans to come and drop anchor in the port of Gustavia. To the great delight of curious bystanders, who come to experience the effervescent atmosphere of the quays, before the nautical jousting begins. Last year, among the winners from previous years who came back to try their luck, “Adela”, “SPIIP” and “Visione”, was an incredible vessel that galvanized the attention of all the passers-by. “A”, the largest sailing yacht in the world, eight stories high and 143 meters long, belongs to the Russian billionaire Andrey Melnichenko.
Comme les autres, il s’est élancé au matin du premier jour de compétition, au lever du jour, lorsque le soleil entame au-dessus de l’eau sa course étincelante, parant la crête des vagues de reflets dorés qui souligne l’écume malmenée par la houle. Massée au bord des falaises de Fort Oscar, quartier général de la Police à l’accès ouvert spécialement pour l’occasion, une foule nombreuse suivait avec un bonheur évident les circonvolutions des bateaux sur les eaux translucides. Un véritable ballet nautique, aux centaines de voiles gonflées par le vent, dansant sur les vagues, dirigées avec main de maître par des équipages chevronnés, prêts à tous les défis des parcours... La compétition compte en effet six épreuves, qui regroupent les participants par taille et type de bateaux, dont une de classe « Esprit Corinthien », les « Voiles Blanches ». Mais ce qui fait également la singularité de la St Barths Bucket Regatta, c’est l’esprit festif empreint de camaraderie qui rassemble chaque année les yachtmen lors de soirées exclusives, se déroulant dans le cadre privilégié de l’île. Lors de la régate, Saint Barth vibre by night au rythme de l’événement, tandis que les bateaux se muent en lieux de vie nocturnes, affirmant à bord leurs atmosphères, pour accueillir les possesseurs du « bracelet Bucket », qui passent de l’un à l’autre. Les organisateurs, qui comptent les chantiers navals Vitters et les grands constructeurs de yachts Perini Navi, Royal Huisman, Rybovich, ont su créer les conditions d’un grand rendez-vous international, unique et exigeant. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir du cœur : la Bucket Regatta fait don des frais d’inscription à des associations locales. En 2019, après le passage dévastateur d’Irma, les organisateurs avaient choisi de venir en aide à Help St Barth, pour reconstruire des maisons dévastées, et à Coral Restoration Saint-Barth, qui œuvre à la préservation des récifs coralliens. Pour que le terrain de jeu de la régate conserve encore longtemps sa beauté et ses paysages d’exception.
« This is one of the owner’s favorite regattas. Who wouldn’t enjoy sailing here ? There’s an incredible selection of hardware out there on the water, and we have friends in St. Barths, so it’s a little like coming home.»
- Jonny Malbon, Sojana’s Captain
Like the others, it set sail early on the first day of the competition, at daybreak, when the sun begins its sparkling course across the water, sprinkling golden reflections over the crest of the foaming waves, whipped up by the swell. Gathered at the edge of the cliffs of Fort Oscar, the Police headquarters opened to the public specially for the occasion, a crowd of spectators followed with evident joy the spectacle of the yachts weaving through the translucent waters. A nautical ballet, featuring hundreds of sails billowing in the wind, dancing over the waves, choreographed by the hand of skilled crews, prepared to meet every challenge of the course ... The competition consists of six races, grouping participants by size and type of vessel, of which one, the “Voiles Blanches” perpetuates the Corinthian spirit. But what really sets the St Barths Bucket Regatta apart from all others, is the festive spirit imbued with camaraderie that every year brings the yachtsmen together for exclusive celebrations in the privileged setting of this island. During the regatta, St Barth by night beats to the rhythm of the sailing event, while the yachts are transformed into humming night spots, each with its specific on-board atmosphere, welcoming the wearers of the “Bucket bracelet” who visit one after the other. The organisers, who include the Vitters boatyards and the famous yacht builders Perini Navi, Royal Huisman, Rybovich, have created all the conditions required for a great international event, unique and sophisticated. Which doesn’t mean it lacks heart. The Bucket Regatta donates all registration fees to local associations. In 2019, after the devastation caused by hurricane Irma, the organizers chose to fund the group Help St Barth, who were rebuilding houses that had been destroyed, as well as Coral Restoration Saint-Barth, working to restore the damaged coral reefs. Essentially helping to ensure that the setting for this unique regatta will preserve its beauty and its stunning landscape.
ROLEX, HYMNE AU TEMPS
Rolex doit en partie son succès à l’esprit visionnaire de Hans Wilsdorf. Tout commence au début des années 1900 lorsque ce jeune entrepreneur, né en Bavière, effectue à La Chaux-de-Fonds, en Suisse, ses premiers pas dans l’univers de l’horlogerie. A une époque où la montre ne se porte pas mais se tient, Wilsdorf saisit tout l’intérêt de la montre-bracelet, alors tributaire d’une connotation féminine. Il a l’intuition que cet objet pourrait aisément s’intégrer au quotidien d’hommes et de femmes, à condition que ce soit un instrument fiable, étanche et précis.
Il a ainsi eu une capacité hors du commun à embrasser tous les domaines d’activité que sont la technique, la communication, l’organisation et la distribution. Avec plus de 50 ans de présence à la tête de l’entreprise, il a posé les jalons fondamentaux d’une grande aventure, génératrice de montres d’exception et d’une marque à nulle autre pareil. Aujourd’hui encore, la culture d’entreprise et très teintée de sa personnalité, et son empreinte se retrouve dans les caractéristiques fondamentales des produits, fidèles à ceux d’origine. Voilà tout l’art de Rolex : puiser dans son héritage pour se projeter sans cesse vers de nouveaux horizons.
Rolex owes its success in part to the visionary spirit of Hans Wilsdorf. It all began in the early 1900s when the young entrepreneur, born in Bavaria, first entered the clock and watchmaking world in La Chaux-de-Fonds, Switzerland. In an era when a watch was held, rather than worn, Wilsdorf immediately understood the advantages of a wristwatch, which at the time had feminine connotations. He sensed that such a watch could become part of the daily lives of men and women, as long as it was a reliable, waterproof and high precision instrument. He also had an unusual capacity for embracing every aspect of the industry, which involves technique, communication, organization and distribution. With more than 50 years of experience at the head of the company, he established the foundations of a great adventure that would produce exceptional watches and an incomparable brand. Today, the company culture still bears the imprint of his personality, and he left his mark on the fundamental characteristics of the products, faithful to the original designs. That resumes the art of Rolex; taking inspiration from its heritage while constantly pursuing new horizons.
ROLEX, UN SAVOIR-FAIRE UNIQUE
- DEPUIS 115 ANS
En 1926, Hans Wilsdorf crée la première montre-bracelet étanche au monde : l’Oyster. Avec un boîtier muni d’un ingénieux système breveté de lunette, de fond et de couronne de remontoir vissés, le mouvement est protégé hermétiquement. Les cannelures de la lunette et du fond du boîtier ont un but fonctionnel : elles permettent aux éléments de se visser sur la carrure grâce à un outil spécifique dont Rolex est à l’origine. Elles contribuent en outre à l’identité et à la personnalité uniques de la montre. Bien qu’aujourd’hui la lunette de l’Oyster ne soit plus vissée sur le boîtier, certains modèles continuent d’arborer ces cannelures, caractéristiques du modèle de 1926.
Cependant, la montre-bracelet doit être quotidiennement remontée à la main, et sa couronne dévissée, ce qui compromet son étanchéité et sa précision. Rolex invente donc en 1931 le premier mécanisme à remontage automatique pour montre-bracelet à rotor libre, appelé Rotor Perpetual. Le seul mouvement du poignet actionne une masse tournant librement dans les deux sens autour d’un axe, et remontant ainsi le mouvement en permanence. Ce mécanisme précède les systèmes contemporains de remontage automatique.
Les années 40 et 50 donnent naissance à des montres de grand prestige, portées par de si grands noms qu’ils feront de ces montres des classiques indémodables. L’Oyster Perpetual DayJust apparaît en 1945, inaugurant le premier chronomètre-bracelet automatique étanche au monde à indiquer la date dans un guichet situé sur le cadran. Initialement conçue pour les hommes, des déclinaisons féminines apparaîtront la décennie suivante. L’année 1956 marque la naissance de l’Oyster Perpetual Day-Date : en plus de la date, cette montre est la première à afficher le jour de la semaine en toutes lettres sur le cadran. La lecture de la date est facilitée par une glace munie d’une loupe. Propre à Rolex, cette innovation sera ensuite étendue à l’ensemble de la collection Oyster avec date.
Au même moment, Rolex lance le concept de montre-outil, des montres professionnelles offrant des fonctions spécifiques à certaines activités. Née de la conquête de l’Everest, l’Oyster Perpetual Explorer voit le jour en 1953 suivie de l’Oyster Perpetual Submariner, qui a visité les fonds marins pour garantir une étanchéité à 200 mètres de profondeur. En 1963, la lunette avec échelle tachymétrique dont est équipée la Cosmograph Daytona permet de mesurer des intervalles de temps et de calculer une vitesse.
/ Les mouvements Perpetual dont sont équipés les modèles Oyster jouent un rôle clé dans la réputation d’excellence des montres
Rolex. Ces mouvements mécaniques à remontage automatique, tous rigoureusement certifiés chronomètre par le Contrôle Officiel
Suisse des Chronomètres (COSC), sont entièrement conçus et fabriqués par Rolex sur la base de caractéristiques communes. Ils assurent des performances très élevées et un respect scrupuleux des exigences en terme de précision, fiabilité, résistance aux chocs, remontage automatique et facilité d’entretien. Lorsqu’on a la chance de le voir, on admire ce mécanisme élaboré, que sa performance chronométrique a rendu célèbre dans le monde entier pour ce qu’il est : un travail d’artiste, un univers miniature magnifique, une myriade de formes, de volumes, de couleurs et de surfaces, certaines polies, d’autres satinées, toujours avec un soin infini et dans le plus absolu respect des traditions horlogères.
In 1926, Hans Wilsdorf created the first waterproof wristwatch the world had ever known, the Oyster. An ingenious copyrighted casing, composed of a glass face, a base and a winding crown that were screwed in place, guaranteed that the mechanism was hermetically sealed. The grooves in the facing and the base of the casing have a functional purpose: they allow for the components to be screwed onto the framework by means of a specific tool invented by Rolex. They also contribute to the distinctive look and unique personality of the watch. Although today the facing of the Oyster is no longer screwed onto the casing, certain versions are still designed with grooves, recalling the 1926 model.
However, the wristwatch needed to be hand wound on a daily basis and the crown unscrewed, compromising its waterproofing and precision. Therefore, in 1931 Rolex invented the first automatic winding mechanism for a wristwatch, in the form of a freely rotating rotor, called the Rotor Perpetual. The simple movement of the wrist activates a mass turning freely around an axis in two directions, thus winding the movement continually. This mechanism was a precursor of modern self-winding systems.
The 1940s and 1950s saw the advent of high prestige watches, worn by such famous personalities that they would become timeless classics. The Oyster Perpetual DayJust appeared in 1945, representing the first waterproof self-winding wrist chronometer in the world that also showed the date in a window on the dial. Initially designed for men, it would be followed by feminine versions in the next decade. The Oyster Perpetual Day-Date was born in 1956. This was the first watch to display, in addition to the date, the day of the week written in script on the dial. A magnifying glass section in the dial makes the date easier to read. Unique to Rolex, this innovation would later be extended to the entire Oyster collection that indicated the date.
At the same time, Rolex launched the concept of the watch as a tool. Professional watches offered functions specific to certain activities. Inspired by the conquest of Everest, the Oyster Perpetual Explorer appeared in 1953 followed by the Oyster Perpetual Submariner, which was taken to the seabed to guarantee its waterproofing to a depth of 200 meters. Added in 1963, the tachymeter scale on the dial of the Cosmograph Daytona allowed the wearer to measure intervals of time and calculate speed.
ROLEX, L’EMPIRE HELVÉTIQUE
BIENNE, MAÎTRE DU TEMPS -
A l’image de ses montres, Rolex est une manufacture mouvante. Après 3 ans de travaux, et ce que certains reconnaissent comme l’un des plus grands chantiers industriels de ces dernières années en Suisse, Rolex inaugure le 16 octobre 2012 à Bienne son nouveau bâtiment de production du mouvement. Elle parachève ainsi un processus d’intégration verticale entamé il y a plus de 10 ans, la rendant indépendante dans la chaîne de fabrication de ses pièces maîtresses. Cet outil de production, jusqu’alors inégalé, valorise le savoir-faire manuel à haute valeur ajoutée et rend la marque libre d’innover selon son gré. Rolex ne peut concevoir un produit de qualité sans qu’elle soit également rapportée à l’environnement et au personnel. Le site de Bienne offre donc aux produits une technologie de pointe tout en rationalisant et automatisant la production, de façon à valoriser le savoir-faire manuel horloger à haute valeur ajoutée. La circulation des flux est facilitée, que ce soit entre les sites de productions ou entre les sites de Rolex à Bienne et Genève. Tous les collaborateurs de Rolex bénéficient d’un lieu de travail homogène, ergonomique, parfaitement sûr mais surtout agréable. Ce faisceau de paramètres favorise l’esprit corporate Rolex. Désormais, les bâtiments sont un juste reflet de l’excellence et du prestige de la marque dans le monde, car jusqu’à l’inauguration des constructions, la Manufacture des Montres Rolex SA exploitait près de 7 bâtiments, pour la majorité indépendants les uns des autres. Le nouveau bâtiment est venu se greffer à deux autres préexistants, créant un conséquent ensemble de production de 400 000 m 3, étendu sur l’équivalent de 13 terrains de football. Les diverses activités d’usinage, d’étampage, de traitement thermique et de surface, de maintenance et de laboratoire, et même d’assemblage sont réunies sont un seul et même toit. Enfin, le cœur du bâtiment laisse place à un immense espace de stockage et de distribution automatique qui permet aux ateliers de se faire acheminer composants et produits finis de façon robotisée. Par son engagement à Bienne, la marque témoigne de sa fidélité à une ville qui est, depuis plus d’un siècle, l’une des principales métropoles horlogères du pays, et où la fabrication des mouvements Rolex est établie depuis les origines.
«Une
Rolex est plus qu’une montre. Elle est celle des Grands de ce monde.»
- André Heiniger
(ancien PDG)
Like its watches, Rolex is a company in constant movement. After almost 3 years of construction in Switzerland, on what some consider one of the largest industrial construction sites in recent history, on October 16, 2012 Rolex inaugurated in Bienne its new production site for mechanical movements. This completes the process of vertical integration, begun more than 10 years ago, that makes the production line totally independent for the manufacture of critical parts. It is a production tool, still unique of its kind, that recognizes the high added value of manual craft and allows the brand total freedom to innovate at will. Rolex could not envisage that a high-quality product would not benefit the environment and its personnel. The site at Bienne creates state-of-the-art products by rationalizing and automating production, so as to recognize the high added value of the manual craft of fine watchmaking. Workflow is optimized, among production units as well as between the Rolex sites at Bienne and Geneva. Everyone who works for Rolex enjoys a workplace that is homogeneous, ergonomic, completely safe and most important of all pleasant to work in. It is an ensemble of parameters that encourages the corporate spirit of Rolex. Today, the company’s buildings are a true reflection of the excellence and the prestige that the brand represents worldwide, because until construction began, the Manufacture des Montres Rolex SA was spread over close to 7 buildings, mostly independent of each other. The new building was connected to two previously existing sites to create an overall production space of more than 400 000 m3, covering an area equivalent to 13 football pitches. The various activities of machining, stamping, thermal treatment, as well as plant maintenance, laboratory facilities and assembly are now united under one roof. Finally, the heart of the space houses a vast automated stock and distribution center that ensures robotized delivery to the workshops of both parts and finished products. Through its commitment to Bienne, the brand has shown its fidelity to a town that, for more than a century, has been one of the principal watchmaking centers in the country, where the crafting of Rolex watch mechanisms has been established since the origin of the company.
LIFESTYLE
« A vacation is having nothing to do and all day to do it in. »
- Robert Orben
ST BARTH COMMUTER
WELCOME TO ST BARTS
On ne présente plus la piste mythique de l’aéroport de Saint Barth. A flanc de montagne, face à la Plage Saint-Jean, elle garantit des sensations fortes aux passagers et se classe parmi les plus dangereuses au monde. Injustement, d’après les pilotes qui l’empruntent chaque jour, grâce à une formation spéciale. Comme ceux de la compagnie St Barth Commuter, digne héritière de pionniers du ciel visionnaires.
Saint-Barthélemy s’est façonnée en quelques décennies pour devenir cette destination privilégiée pour hédonistes inspirés, régulièrement sous les feux des projecteurs pour être le havre de paix de la jet set internationale. Rien pourtant ne prédestinait cette île du nord de l’arc antillais, posée dans le bleu translucide de l’océan à quelques encablures des côtes américaines, à devenir l’un des emblèmes du tourisme de luxe international. Piste mythique dont la réputation fait frémir les aviophobes, l’aéroport de Saint-Barthélemy compte depuis maintenant 25 ans la compagnie aérienne éponyme fondée par la famille Magras. Au cours des dernières décénies, la compagnie aérienne St Barth Commuter n’a cessé d’évoluer pour s’adapter à une clientèle toujours plus exigente et proposer un service exemplaire. Nous sommes allés rencontrer ces hommes qui oeuvrent pour le développement de l’île depuis les airs ou sur le tarmac de l’aéroport Rémy De Haenen. Attachez vos ceintures.
There is no more idyllic airstrip than the one at Saint Barth Airport. On the side of a mountain, facing Saint Jean beach, it is an unforgettable experience for passengers and has been listed among the most dangerous in the world. Unfairly, it turns out, according to pilots who land and take off there every day, thanks to special training. Such as those at the Saint Barth Commuter company, heirs to the pioneers of the open skies.
Over the past decades, Saint Barthélémy has become a favourite destination of the privileged and of pleasure seekers with a taste for the finer things in life. It is also renowned for being a haven for the international jet set. The island, in the northern arc of the West Indies, is a stone’s throw from the US and is blessed with translucent blue ocean waters. No one could have ever predicted it would become one of the most prestigious symbols of international luxury travel.
UN DESTIN VENU DU CIEL
Un morceau de rocaille bordé d’îlots inhospitaliers, balayé par les alizés, perdu dans les Caraïbes, mangé par la campagne tropicale... Mais dont le destin va croiser ceux d’aventuriers, défricheurs de terres inconnues aux confins du monde, avides de nouveaux horizons, qui vont dessiner sa légende. Le célèbre navigateur Christophe Colomb, le premier, pose le pied sur les rivages de ce futur paradis insulaire après avoir traversé les océans. Las, l’île baptisée du nom de son frère va ensuite passer de mains en mains, françaises, suédoises... Malmenée au passage par les colères d’une nature omniprésente. Jusqu’à ce qu’un beau jour de l’année 1946, le battement régulier du moteur d’un petit appareil biplace, un Rearwin Sportster, trouble le calme olympien de son ciel bleu azur. A son bord se trouve Rémy de Haenen. A seulement 30 ans, cet amoureux de grands espaces né à Londres d’une mère française et d’un père hollandais a déjà sillonné le monde par voie de mer, à la barre du petit voilier de sa jeunesse dans les Côtes d’Armor, des navires de la Marine Marchande puis des premiers paquebots de croisières de luxe, lorsqu’il décide de parcourir les cieux de son port d’attache de cœur, les Caraïbes. Ce pionnier de l’aviation aux Antilles va être le premier à atterrir à Saint-Barthélemy. Un véritable exploit... L’île, alors coupée de tout, ne compte pas alors la moindre piste pratiquable : en véritable équilibriste des airs, celui qui gardera toute sa vie à Saint-Barth le surnom de « Capitaine Rémy » survole la montagne et le capricieux Col de la Tourmente, avant de poser son appareil sur un coin de savane colonisé par quelques moutons, à deux pas d’une mare. Un atterrissage épique... Mais qui marque le début d’une nouvelle ère : la grande aventure de l’aérien à Saint-Barthélemy vient de commencer. Rémy de Haenen en est persuadé : l’avenir de l’île se joue dans les airs. Les cieux seront une porte d’entrée pour le tourisme. C’est cette idée qui pousse l’aventurier devenu par la suite maire de son île de cœur, à faire nettoyer le terrain de son premier atterrissage pour créer une piste de fortune, mais aussi à bâtir l’Eden Rock, puis à fonder la première compagnie aérienne de l’île lorsque s’y pressent dans les années 60 Greta Garbo, Howard Hugues ou Robert Mitchum, cortège de beautiful people venu à la suite de Rockfeller, premier milliardaire à avoir fait de Saint Barth son lieu de villégiature... La porte d’entrée de Saint Barth par les airs va se métamorphoser au fil de son développement : une piste bétonnée de 646 mètres, la plus courte des Caraïbes, dans les années 70, puis enfin, en 1984, un véritable aéroport, baptisé Saint-Jean-Gustave-III, avant de prendre le nom, en 2015, de son créateur et de s’adjoindre le confort de nouveaux aménagements pour garantir l’accueil des passagers.
Saint Barthélémy is a mass of rock surrounded by treacherous islets, swept by trade winds, tucked in the Caribbean, deep in the tropical landscape… but whose destiny was to draw adventurers intrigued by unknown lands, looking to break free from the Old World, and hungry for new horizons. These are the men who would create Saint Barth’s legend. Christopher Columbus was the first to set foot on the shores of this hidden paradise after crossing the ocean. He named it after his brother and, thereafter, the island changed hands, eventually from the French to the Swedish and others. Ravaged by nature and the elements, it remained off the international radar until 1946. It was then that Londonborn Rémy de Haenen landed here in a two-seater Rearwin Sportster, troubling the calm of the azure skies. A mere 30 years of age at the time, de Haenen – born of a French mother and a Dutch father – had already travelled the world by sea: at the helm of the sailboat of his youth Côtes d’Armor, in the Merchant Marines, and on some of the world’s first luxury liners. He then decided to take to the skies and found the home of his heart – the Caribbean. This West Indies aviation pioneer would become the first to recognise the charms of Saint Barthélémy. It presented quite a challenge: the island, cut off from the world, did not even have a place for aircrafts to land easily. But de Haenen, who would go own to be called ‘Captain Rémy’ for the rest of his life in Saint Barth, mastered the feat of flying over the mountain and the treacherous Col de la Tourmente, before landing his aircraft in a corner of a field inhabited by some sheep near a pond. An epic landing – and it would mark the beginning of a new era: the great adventure of flying to Saint Barthélémy. Rémy de Haenen was convinced that the future of the island was in the air, so to speak. The skies would open the door to tourism. It was this idea that inspired the adventurer, who would later become the island’s mayor, to clear the area where he first landed to create Saint Barth’s first airfield. He would also build the Eden Rock hotel and then establish the first airline on the island. This would lead to it becoming a magnet for luminaries like Greta Garbo, Howard Hughes and Robert Mitchum, continuing on through the Sixties when “the beautiful people” flocked here. A Rockefeller was the first billionaire to make Saint Barth his vacation spot. Accessing Saint-Barth by air would evolve along with the island’s development: in the Seventies, a concrete airfield of 646 metres, the shortest in the Caribbean, was constructed. By 1984, it had grown into a bona fide airport. Initially named after Saint-Jean-Gustave-III, it was re-christened in 2015 Rémy de Haenen Airport, after the man who started it all. It has also upgraded with new features to guarantee comfort and a warm welcome of travellers.
/ Saint-Barth Commuter – BP 527 – St Jean – 97133 Saint-Barthélémy Tel. +590 590 27 54 54 | Email : info@stbarthcommuter.com www.stbarthcommuter.com
UNE HISTOIRE DE FAMILLE
- Bruno et Bertrand Magras aux commandes
« En ce qui me concerne, la formule « je suis tombé dedans quand j’étais petit » est assez appropriée. Mon père travaillait à l’aéroport, c’est donc un endroit que je fréquentais très régulièrement. Il arrivait même qu’il m’emmène avec lui dans son avion. C’est sûrement pour cela, que, depuis, je ne parviens pas à garder la tête droite quand je suis au sol et que j’entends le bruit d’un avion au-dessus de moi (…) Inutile de préciser que, quand j’étais plus jeune, je connaissais par cœur les répliques du film Top Gun et que je dévorais les Tanguy et Laverdure ! (…) J’ai été impliqué assez tôt dans la compagnie, mais au second plan. A l’aise avec l’outil informatique, j’aidais dans la rédaction des différents manuels, par exemple. Plus tard, alors que j’étais en pension au Lycée en France, j’ai accompagné mon père en Allemagne pour découvrir le F-OHQX. Il allait devenir notre troisième avion (…) Pendant les vacances scolaires, je passais mon temps dans le bureau des opérations de la compagnie, pour aider aux différentes tâches de la préparation des vols (…) Je suis revenu travailler à St Barth en 2004, après mes études universitaires en Floride. C’était une période compliquée avec des évolutions règlementaires importantes. La maintenance a dû être réorganisée (…) Après cela, j’ai converti en France mes licences de pilote américaines en licences européennes, pour exercer. Je suis devenu instructeur/ examinateur et j’ai pris en charge la formation des équipages (…) C’était une époque à la fois excitante, et il faut l’avouer, un peu stressante. On parle d’un engagement important, dans un milieu connu pour être très compliqué. Il suffit de regarder la longue liste des compagnies créées et disparues. Certains ne nous donnaient pas plus de 6 mois… 25 ans plus tard, nous sommes toujours là ! (...) »
« As far as I’m concerned, the old saying « the apple doesn’t fall far from the tree » is true. My father worked at the airport, so it was a place I went to often as a kid growing up. He even took me with him on his plane. This is probably why my head is always in the clouds, so to speak. Needless to say, growing up I knew all the lines to movies like Top Gun and I relished Tanguy and Laverdure! I was involved in the company early on, but in the background. With my computer skills, I helped in editing different manuals, for example. Later, when I was in boarding school in France, I joined my father on a trip to Germany where I discovered the F-OHQX. It would eventually become our third plane. On school holidays, I’d spend my time in the company’s operations offices helping out with different tasks in flight preparations. I came back to work at Saint Barth in 2004, following my university studies in Florida. This was a complicated time due to substantial regulatory developments. Maintenance had to be reorganised. Following this, I converted my pilot licences in France from American to European. I became an instructor/examiner and I took charge of training flight crews. This was a time that was both exciting and, I must admit, a tad stressful. We’re talking about making an important commitment in a field known for being complex and complicated. There’s a long list of companies that have sprung up and then disappeared. Some people thought we wouldn’t last six months – but 25 years later, we’re still here ! »
UN POSITIONNEMENT VISIONNAIRE
Bien avant 2015 et le changement de nom de l’aéroport, il revient désormais à un certain Bruno Magras d’écrire un nouveau chapitre de l’histoire de l’aérien à Saint Barth, dans la ligne droite des précurseurs qui l’ont précédé. Pour cela, il doit composer avec les particularités de la piste, à flanc de montagne. « La piste est très courte et encaissée. Les avions doivent survoler à basse hauteur le fameux Col de la Tourmente pour se poser. Enfin sa pente descendante vers la plage pénalise l’atterrissage. Les décollages ne peuvent se faire que face à l’est et sont délicats de nuit » décrit avec précision son fils, Bertrand Magras, un pilote chevronné, titulaire des licences de pilote EASA et FAA. Les longs courriers et les imposants jets privés ne peuvent atterrir sur l’île ? Qu’importe, Bruno Magras va leur proposer des vols à la demande. St Barth Commuter est née. En 1994, elle n’est constituée que de quelques personnes, réunies par la passion de l’aéronautique autour de 2 Britten Norman « Islander » achetés en décembre 1994 en Allemagne. Les opérations aériennes commencent après l’obtention de la licence d’exploitation le 28 avril 1995, peu de temps après celle du Certificat de Transporteur Aérien (CTA), le 18 avril 1995. Fin 1998, la compagnie obtient les droits de lignes entre Saint Barth et Juliana, l’aéroport international en partie hollandaise. Peu à peu, l’activité de vol à la demande s’étoffe donc avec des vols réguliers, mais aussi avec des vols médicaux d’urgence (EVASAN) et de cargo, ponctuellement. « Mais l’ADN de notre société reste le charter privé » souligne Bertrand Magras, qui a succédé à son père en janvier 2017, devenu président du conseil territorial de SaintBarthélemy, à la tête de la compagnie en 2017. « Ma vision consiste à garder cet esprit et ces valeurs familiales qui nous ont permis de résister jusqu’à maintenant. Nous voulons continuer à rester une société de services aériens, qui propose un panel de solutions pour les déplacements inter-îles » poursuit le jeune dirigeant. Aujourd’hui, Saint-Barth Commuter résiste ainsi à tous les vents contraires avec ses 5 Cessna « Grand Caravan », tous achetés neufs, et son équipe d’une trentaine de personnes. Aux postes stratégiques, on compte plusieurs Magras. Bertrand, donc, entré dans la compagnie en 2004 après des études en « Aviation Business » à l’université américaine EmbryRiddle. Mais aussi Stéphanie, Responsable Exploitation, diplômée de l’Ecole Nationale de l’Aviation Civile. Avec Ulrich Gréaux, Responsable Désigné des Opérations Aériennes, et Gérald Blanchard, Responsable désigné des Opérations au Sol, ils veillent sur 3 lignes régulières, Sint Maarten Juliana, Saint Martin Grand-Case et Pointeà-Pitre Pôle Caraïbes, complétées par des vols à la demande qui permettent de relier Saint-Barth à presque toutes les iles situées entre la Grenade et la République Dominicaine. En tout, St Barth Commuter comptabilise 40 000 passagers par an et 9000 vols. Des chiffres qui donnent le tournis et qui démontrent le travail soutenu et régulier de toute l’équipe de maintenance sous la supervision d’Alban Parisot, Responsable Entretien. Un beau score pour une si petite île, preuve que l’aérien y tient une place à part. « L’homme a toujours rêvé de voler. L’avion est synonyme de liberté, de porte vers le monde. Je pense que pour les îliens, c’est encore plus intense... Lorsque j’étais plus jeune, je me souviens de toutes ces familles qui venaient en voiture se garer près du Col de la Tourmente, le dimanche après-midi, pour regarder les avions atterrir et décoller. Ce n’est pas anodin » conclut-il. St Barth Commuter a encore de belles heures devant elle, pour continuer de faire vivre la légende de Saint-Barthélemy.
VISIONARY POSITIONING
But before this, a certain Bruno Magras would write a new chapter in the history of aviation in Saint Barth, drawing a straight from his predecessors. To do this, he had to address the peculiarities of the terrain. ‘The airfield is extremely short and enclosed. Planes have to fly over at low altitudes, close to the notorious Col de la Tourmente, to land. And then the downward slope of the beach makes landing difficult. Takeoffs can be done only facing east and are a challenge at night,’ explains Bruno Magras’ son Bertrand, a seasoned pilot licenced by both the EASA and the FAA. Long haul flights and private jets could not land on the island, so Bruno Magras would offer travellers chartered flights. Thus, Saint Barth Commuter was born. In 1994, it was just a few people drawn together by their passion for aviation, particularly two Britten Norman Islanders, purchased in Germany in 1994. Air operations began after acquiring a business licence on 28 April 1995, shortly after receiving an air operator’s certificate (CTA) on 18 April 1995. At the end of 1998, the company acquired the rights to routes between Saint Barth and Juliana, the Dutch Antilles international airport. Bit by bit, charter flight activity expanded along with regular flights, as well as emergency medical flights (EVASAN) and cargo flights cargo. ‘But the DNA of our company remains in private charters,’ says Bertrand Magras, who succeeded his father, becoming president of the Saint Barthélemy territorial council, at the head of the company in 2017. ‘My vision consists of maintaining this spirit and these family values that have allowed us to thrive until now. We want to continue to be an air travel company offering a range of solutions for flying,’ says the young manager. Today, Saint Barth Commuter takes to the skies with its five Cessna Grand Caravans, bought brand new, and its team of approximately thirty. At key positions in the organisation are several Magras family members. Bertrand joined the company in 2004 following his aviation business studies at Embry-Riddle Aeronautical University in the US. There is also Stéphanie Magras, chief operating officer, a graduate of the French Civil Aviation University. With Ulrich Gréaux, vice president of flight operations, and Gérald Blanchard, vice president of ground operations, they have grown three regular routes: Sint Maarten Juliana, Saint Martin Grand-Case and Pointe-à-Pitre Pôle Caraïbes, along with chartered flights that allow them to link Saint-Barth to almost all the other islands between Grenada and the Dominican Republic. In all, Saint Barth Commuter services 40,000 passengers every year and handles 9,000 flights. Quite an achievement on such a small island, proof that air travel brings the world together. ‘Man has always dreamed of flying. The aeroplane is synonymous with freedom and being a pathway to the world. I think for islanders, this feeling is even more intense. I remember when I was young, all the families would drive to the Col de la Tourmente on Sunday afternoons and park to watch the aeroplanes take off and land. This is far from insignificant,’ he says. Saint Barth Commuter still has many glorious days ahead, and it continues to keep the legend of Saint Barthélémy alive.
FOOD DE GOÛT !
TROIS CHEFS, TROIS UNIVERS.
PAR LUCIE TAVERNIER PHOTOS LAURENT BENO ÎT Hommes de l’ombre, ils sont pourtant les chefs des plus grandes tables de l’ île. Qu’ils soient à l’Eden Rock, au Tamarin ou au François Plantation, ces trois maestros de la cuisine nous livrent les secrets de leur art. Portraits gourmands.
Il est l’un des chefs privés d’ Eden Rock Villa Rental St Barth, qui propose un catalogue de villas indépendantes, écrins luxueux dotés de services exclusifs, pensés pour faire du séjour une expérience plus que parfaite. Après une vie consacrée à la restauration d’hôtels, Philippe Masseglia met ainsi désormais son sens du sur-mesure à la table des clients qui posent leurs bagages dans les plus belles demeures de SaintBarth’. Originaire du sud de la France, ce passionné de gastronomie a atterri sur l’île il y a 20 ans, pour rejoindre les cuisines du Guanahani. Grand fidèle de la perle des Caraïbes, celui qui se dit encore chaque jour émerveillé par la beauté de ses paysages y a trouvé son ancrage, après une quinzaine d’années à naviguer entre Londres, Los Angeles, mais aussi la Normandie, Tahiti, la Floride ou Sainte-Maxime à la rencontre des « grands chefs du goût », comme il les appelle, parmi lesquels Marc Meneau, les frères Pourcel ou Guy Martin. « Chaque expérience apporte une touche culinaire, une nouvelle méthode. La cuisine s’enrichit au contact des autres et évolue au gré des rencontres » affirme-t-il. Dans cette nouvelle aventure qu’il poursuit au contact des clients ERVR, Philippe Masseglia allie savoir-faire, rigueur et fantaisie, avec générosité. Nul hasard s’il se révèle être un amoureux de la cuisine provençale... Même si sa véritable signature tient sans doute à sa faculté à interpréter les classiques d’ici et d’ailleurs, magnifiant les bons produits avec une légèreté qui révèle la parfaite maîtrise de son art.
PHILIPPE MASSEGLIA
Philippe is one of the private chefs of Eden Rock Villa Rental St Barth, whose catalogue of independent villas, luxury properties offering exclusive services, is designed to make every stay an unforgettable experience. After devoting his life to hotel restauration, Philippe Masseglia is now bringing his sense of individual attention to the table of travelers who have their bags unpacked in the most beautiful homes on St Barth. Hailing from the south of France, this passionate chef landed on the island 20 years ago, to join the kitchen team at the Guanahani. A faithful devotee of the pearl of the Caribbean, who claims to still be dazzled every day by the beauty of the landscape, he has now dropped anchor here, after some fifteen years spent roaming between London and Los Angeles, as well as Normandy, Tahiti, Florida or Sainte-Maxime, meeting along the way the « titans of taste », as he calls them, including Marc Meneau, the Pourcel brothers and Guy Martin. « Each experience brings a new culinary touch, a new method. Cuisine is always enriched through contact with others, evolving with each new encounter » he declares. Pursuing this new adventure with the clients of ERVR, Philippe Masseglia combines savoir-faire, rigor and fantasy, with great generosity. It is not by chance that he reveals a love of Provençale cuisine ... Even if his true signature lies in his ability to interpret the classics of home and elsewhere, sublimating the finest ingredients with a delicate touch that reveals a perfect mastery of his art.
www.edenrockvillarental.com
EMMANUEL MOTTE
FRANÇOIS PLANTATION -
Il est au piano du « François Plantation », cette table mythique qui perpétue le nom d’un petit hôtel de charme esprit colonial perché sur les hauteurs de Colombier, devenu Villa Marie Saint-Barth avec son entrée en 2016 dans le giron de la famille Sibuet... A l’origine de la vocation d’Emmanuel Motte, la révélation de la grande cuisine, comme une évidence, au cours d’un repas dans un Relais & Château, alors qu’il n’a qu’une dizaine d’années. Plus tard, c’est Simon Rogan, actuellement à la tête de l’une des meilleures adresses anglaises, l’Enclume, 2 étoiles au Michelin, qui prend le jeune normand sous son aile et lui ouvre les portes des belles tables. En France, en Angleterre, en Suisse, en Espagne puis à Saint-Barth’, où il atterrit par hasard, Emmanuel Motte peaufine sa signature, inspirée par la tradition française d’un Bocuse mais aussi par les accents méridionaux de la cuisine du soleil. Jusqu’à ce que sa route croise les Sibuet, qui partagent sa culture, et l’entraînent dans la grande aventure de l’ouverture de la Villa Marie Saint-Barth. « Il fallait réactiver l’âme du « François Plantation » en respectant son passé » confie-t-il. Un défi que le chef relève avec brio et prolonge, depuis un an et demi, d’une nouvelle orientation, dans la plus pure tradition des hôtels coloniaux. Désormais au menu de cette adresse intimiste et gypsie chic d’une cinquantaine de couverts, beaux produits, découpage et flambage en salle, avec un twist caribéen, qui se traduisent par un magnifique Colombo de légumes, un Ananas Victoria servi entier, mais aussi une Bouillabaisse d’anthologie, version Caraïbes. Sans pour autant bouder le plaisir offert par des grands classiques de la cuisine française exécutés dans les règles de l’art, Sole meunière en tête !
www.saint-barth.villamarie.fr
He is at the piano of the « François Plantation », the legendary restaurant that perpetuates the name of a charming little colonial hotel perched on the hill above Colombier, renamed Villa Marie Saint-Barth since 2016 when it became part of the Sibuet family collection ... Emmanuel Motte first found his vocation in a revelatory moment of haute cuisine, a lightning bolt of discovery, during a meal at a Relais & Château, when he was just ten years old. Later, it was Simon Rogan, now at the head of one of the finest gastronomic addresses in England, l’Enclume, 2 Michelin starred, who took the young man from Normandy under his wing, opening the doors to the finest establishments. In France, England, Switzerland, Spain and then St Barth, where he landed by chance, Emmanuel Motte has perfected his signature style, inspired by French tradition à la Bocuse but also by the southern accents of sunshine cuisine. Until his path crossed that of the Sibuet family, who share his culture and enticed him to join in the great adventure that was the opening of the Villa Marie Saint-Barth. “We wanted to revive the soul of the « François Plantation » while respecting its past”, he confides. A challenge that the chef has brilliantly met and over the past eighteen months has steered in a new direction, in the purest tradition of colonial hotels. You will now find, on the menu of this intimist and gypsy chic room that can seat some fifty people, the finest ingredients, dishes carved and flambéed at the table, with a Caribbean twist, illustrated by the magnificent vegetable Colombo, a Pineapple Victoria served whole, but also a collector’s Bouillabaisse, Caribbean style.
Charley Bouhier est arrivé en 2016 dans les cuisines du Tamarin St Barth, l’une des tables qui incarne le mieux le style de l’île des Caraïbes avec sa salle à manger de 200 couverts nichée au cœur d’un jardin tropical. Ce fils de boucher, originaire de la campagne nantaise, est entré en cuisine par la diététique. Une discipline qui lui a permis de cultiver son amour du produit, avant de bifurquer, animé par son envie d’ailleurs, vers des établissements du tourisme de luxe comme le Manali et les Airelles à Courchevel, le Byblos à Saint-Tropez ou le Louis XV, à Monaco, aux côtés de Pierre Gagnaire ou Alain Ducasse. Au Tamarin, c’est une approche nourrie de cet apprentissage de l’exigence qu’il propose désormais. Son expérience gustative s’appuie ainsi sur une technique impeccable héritée de la tradition française et une touche d’originalité, pour toujours surprendre, à l’image des amuse-bouches offerts aux convives, chaque soir différents. Sa carte généreuse de près d’une quarantaine de références fréquemment renouvelées, repose sur des produits soigneusement sourcés et un sens du « home made » poussé à l’extrême. « La seule chose que nous ne faisons pas, c’est le pain, spécialement confectionné pour nous par un boulanger » sourit-il. Pour le reste, plats végé ou vegan, viandes, poissons issus de la pêche locale, pâtes fraîches et desserts distillent une grande variété de goûts et autant de textures, sa signature. Qui se traduit par un Tiradito de wahoo ou de marlin et sa purée d’avocats, maïs toasté et pickles de fenouil, assaisonné de jalapenos ou un ananas mariné aux épices antillaises, associé à un sorbet aux herbes du jardin. A découvrir le soir uniquement.
CHARLEY BOUHIER
Charley Bouhier arrived in 2016 in the kitchens of the Tamarin St Barth, one of the restaurants that best represents Caribbean island style with its dining room, seating 200, nestled in the heart of a tropical garden. Born in the countryside close to Nantes, the son of a butcher, Charley found his way to cuisine through nutrition, a discipline that allowed him to cultivate his love of ingredients. Then, inspired by his wanderlust, he set off on a tangent, to the luxury tourism restaurants of Manali and les Airelles in Courchevel, Byblos in Saint-Tropez or the Louis XV, in Monaco, working alongside Pierre Gagnaire or Alain Ducasse. Now, at the Tamarin, he offers an approach nourished by his training in excellence. His gustatory experience is grounded in the impeccable technique inherited from French culinary tradition, enhanced with a touch of originality that will always surprise, as in the amuse-bouche served to diners every night but always different. His extensive menu, offering close to forty choices that change regularly, is founded on products that are carefully sourced and a preference for “homemade” that verges on the extreme. “The only thing we don’t make ourselves is bread, that is custom made for us by a baker”, he says with a smile. As for the rest, vegetarian and vegan dishes, meat, locally caught fish, fresh pasta and desserts, concentrate a wide variety of tastes and also textures, which are his signature. This is illustrated in the Tiradito of wahoo or marlin with its avocado purée, toasted corn and fennel pickle, seasoned with jalapeno peppers, or in the marinated pineapple with Caribbean spices, served with a garden herb sorbet. Available only in the evening.
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