#16 ISSI MAGAZINE - Le magazine de style à Lille by ISSI Magazine

Nouveau regard sur l’Art & la Photographie

JANVIER | FÉVRIER 2017

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Regard... P a r T H I B A U LT R O Y

ne nouvelle page se tourne. Et vous l’aurez remarqué, pour ce premier numéro de l’année, elle est horizontale.

Bonne Art-née 2017 ! Toute l’équipe d’ISSI Magazine vous souhaite ses meilleurs voeux pour 2017.

4 j a n vier | février

À l’occasion de la foire d’Art contemporain Art Up! 2017, ISSI Magazine casse les codes et vous propose un numéro exceptionnel sur l’Art, la Mode et la Photographie. Nous nous sommes entourés de deux artistes lillois que nos fidèles lecteurs connaissent : Aka Mr Grey et Yoann Siloine. Issus de cette nouvelle génération émergente, ces deux passionés ont pris les commandes de ce numéro très particulier. En toute humilité, ils ont souhaité faire la part belle à leurs homologues et présenter ces artistes qu’ils aiment, se refusant à apparaître dans ce numéro qu’ils ne souhaitaient pas autobiographique.

Résultat : cinq artistes internationaux nous ont livré leur regard contemporain de l’Art et la Photographie. Olivier Spillebout, directeur emblématique de la Maison de la Photographie qui fête en 2017 les 20 ans de ce lieu incontournable, nous livre ses meilleurs souvenirs avec les plus grandes figures de la Photographie. Et que dire de cette couverture exceptionnelle réalisée par Wayne Danza. Neuf jours de travail avec pour seule arme son stylo Bic bleu pour donner vie à Kate Moss, plus belle que jamais. De la découverte du Leitz Park à la contemplation des gratte-ciel, nous sommes très heureux et fiers de vous présenter le 16e numéro d’ISSI Magazine.

M I LAN O

SOMMAIRE

J a nvier | Février

Olivier Spillebout Alors que la Maison de la Photographie fête ses 20 ans, Olivier Spillebout revient sur les meilleurs moments.

papier glacé Quand la photographie de mode transgresse les codes et devient un langage de l’actualité.

Mariage iconique au printemps Vous allez vous dire « oui » et vous souhaitez que ce jour soit unique, le Printemps s’occupe de tout.

Art up! 2017 La plus grande foire d’Art contemporain au Nord de Paris pose ses valises du 2 au 5 mars à Lille Grand Palais

L’art & la photographie Portraits de cinq artistes internationaux émergents, qui mêlent l’Art et la photographie. Dossier spécial.

Le Leitz park Voyage à Weizlar, berceau de l’optique de pointe et siège social de Leica.

Buildings city Quand le gigantesque défie les lois de la gravité, cela donne lieu à des bâtiments à l’architecture flamboyante

Mercedes AMG GTR Plongez au coeur de l’enfer vert. L’AMG GTR, la plus sportive des Mercedes-Benz va vous décoiffer.

Mini Countryman Plus grand, plus dynamique, plus puissant, le nouveau Countryman va bousculer la hiérarchie.

P a r T h i b au lt r oy

P a r ALE XA N D RI N E S t y l i s t e

P a r O l i v i a so g h omon i a n

P a r Lo u i s e m i nn e

P a r Lu c i e Tav e r n i e r

P a r T h i b au lt r oy

P a r Ag at h e Am p e

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Journée Portes ouvertes

CONTRIBUTEURS

Numéro 16 Janvier - Février 2017

Cover réalisée par Wayne Danza au stylo Bic. Création originale

Directeur de publication Thibault roy responsable publicité louise minne directeur artistique frédÉric grimonprez

ISSI style mag - 88 Avenue jean lebas - 59100 roubaix www.issimag.fr Magazine gratuit édité par ISSI STYLE MAG SASU au capital de 1000€ - 88 Avenue Jean Lebas 59100 Roubaix - Tel. 06 47 69 57 69 07 82 39 59 61 Président : Thibault Roy - Dépôt légal 02/16 - ISSN N° 2491-6579 - Toute reproduction, même partielle, sans autorisation est strictement interdite, sous peine de poursuites. Les annonceurs sont responsables de leur publication. Imprimé en France par SIB IMPRIMERIE. Ne pas jeter sur la voie publique.

8 J A N VIER | FÉVRIER

vanoverberghe | Isabelle v

| les hauts de lille | Maxime

lemesre | adrien

antoine boddaert | les halls

perthame |

academie | esmod | lexus |

Sans eux, 2016 n’aurait pas été issi belle ... Toute l’équipe d’ISSI Magazine vous souhaite une très belle année 2017

xavier d | adeline K | bacio

divino | la cave aux fioles |

CHEZ RAOUL | NOYA | Heschung

poiret | Alexandre | honoris

Mireille | Quitterie | Gilles

Olivier Spillebout Directeur de la Maison de la Photo

Depuis 20 ans, Olivier Spillebout contribue au dĂŠveloppement culturel de la mĂŠtropole lilloise Ă travers ses initiatives.

olivier spilleb o ut & la mai so n de la ph otograph i e

Olivier spillebout Vingt ans à la tête de la Maison de la Photographie

Directeur de la Maison de la photographie depuis vingt ans, Olivier Spillebout revient pour nous sur les moments forts de sa carrière. De Peter Lindbergh à Willy Ronis, ce passionné a contribué à l’enrichissement du patrimoine culturel de la métropole lilloise. P a r T h i b a u l t R O y & Lo u i s e m i n n e P h o t o p a s c a l i to

Bonjour Olivier et merci de nous recevoir à la Maison de la Photographie. Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Comment est née la Maison de la Photographie ? Comment êtes-vous devenu l’initiateur de ce lieu incontournable ?

Je suis né à Tourcoing, et j’ai grandi dans le Nord. Éducateur sportif de formation, j’ai dirigé plusieurs structures sportives sur la Métropole Lilloise, tout en confirmant en parallèle une passion pour la photographie, qui est née très tôt. J’ai des souvenirs assez éloignés maintenant, d’avoir fréquenté dès 15 ans le club photo d’une MJC, puis d’avoir affiné ma pratique personnelle pendant plusieurs années en visitant expositions et festivals. Ensuite, dès 1997, j’ai créé puis animé une association lilloise dédiée à la photo. Je suis aujourd’hui Directeur de la Maison de la Photographie de Lille, qui fête ses 20 ans cette année, et du Festival Transphotographiques, qui a largement contribué à sa renommée depuis 2001.

C’était en 1997, j’étais voisin à Lille Fives d’une vieille usine abandonnée, que j’ai trouvée idéale pour accueillir un projet culturel. À cette époque, le bâtiment était en friche, on y trouvait toutes les traces des activités passées : de la ferraille et des bandes de papier passées à la déchiqueteuse. J’y ai fait les travaux moi-même au fur et à mesure de mes possibilités. C’est le début de la Société de Photographie Atelier de la Photo qui accueillait ses stages et réunions dans le bâtiment encore partiellement rénové. En 1999, conscient qu’un grand événement photographique était inexistant mais possible au nord de Paris, je me suis appuyé sur mon expérience de l’évènementiel pour concevoir et proposer aux collectivités et aux sponsors

J A N V I E R | F É V R I E R 11

olivier spilleb o ut & la mai so n de la ph otograph i e

« La mode & la photographie sont deux arts qui se parlent »

le projet des Transphotographiques. J’ai donc créé en 2001 le festival des Transphotographiques à Lille et sur la métropole lilloise, événement qui en quelques années s’est solidement installé dans le paysage culturel international. J’en dirige chaque année la programmation, parfois en y associant des commissaires invités, et en adoptant une direction artistique originale tournée vers la jeune création photographique Européenne et vers les échanges avec Galeries et festivals internationaux. En 2003, l’usine est devenue officiellement la Maison de la Photographie, et y a accueilli sa première grande exposition dans le cadre des Couleurs du Temps. Quels sont vos plus beaux souvenirs à la Maison de la Photographie ? J’en ai beaucoup ! Nous avons refait un historique il n’y a pas longtemps, car nous fêtons en 2017 les 20 ans du projet. La Maison de la Photographie a été intimement liée depuis des années à la renommée des Transphotographiques, et il est difficile de la dissocier de ce festival qui attire les plus grands artistes à Lille. Dès 2001, j’ai les souvenirs d’une formidable aventure, avec Willy Ronis pour une exposition marquante au Palais Rihour ; le hasard a fait que la même année il avait les honneurs d’un livre rétrospective et d’une édition spéciale de Reporters Sans Frontières qui lui était consacrée. En 2003 notre première collaboration avec Peter Lindbergh s’est traduite par une grande réussite et une grande fierté : celle d’avoir pour la première fois fait entrer ses oeuvres au Palais des Beaux Arts de Lille, qui n’avait jamais montré de photographie contemporaine auparavant. Il y a eu aussi en 2008 une très belle et émouvante rencontre avec Sabine Weiss , un monument de la Photographie française, pour une exposition que nous avions organisée hors les murs au Colysée de Lambersart. Dans le cadre des Transphotos 2008, la venue pour la première fois à Lille d’une icône incontestée de la mode nous a tous marqués : Karl Lagerfeld, avec son exposition - installation inédite. C’est dans cet esprit également qu’en 2012, avec Christophe Girard adjoint à la culture de la Ville de Paris à l’époque, et Jean Luc Monterosso, directeur de la Maison Européenne de la Photographie à Paris, a été signé un partenariat important pour la Maison de la Photographie : cette alliance a permis le grand retour à Lille de William Klein avec son travail sur Rome. Cette année a été marquante, car en décembre, une immense foule se presse au vernissage de Charlotte Rampling, accompagné de Jean Michel Jarre : jamais vu autant de monde à Fives !

12 J A N VIER | FÉVRIER

Pléthore de photographes 20 ans de passion

À travers la Maison de la Photographie et le Festival des Transphotographiques, Olivier Spilleboot a accueilli depuis 20 ans plusieurs dizaines d’artistes internationaux. Parmi les plus connus, citons Peter Lindbergh, Helmut Newton, Willy Ronis...

olivier spilleb o ut & la mai so n de la ph otograph i e

BIen sûr, en parallèle de ces souvenirs, je me remémore tous les travaux d’artistes qui ont interpellé le public fidèle de la Maison de la Photographie : des photographes de toutes nationalités, en monographie, mais aussi en expositions collectives : le Prix HSBC pour la Photographie , que nous avons présenté plusieurs fois, ou encore la Bourse du Talent en partenariat avec la Bibliothèque Nationale de France et Photographie.com. Et puis je ne peux pas oublier “l’effet” Julian Lennon, début 2016 : ce photographe engagé nous a marqués par sa sensibilité, son accessibilité et sa modestie. Notre seizième numéro propose un regard nouveau sur l’art, la mode et la photographie. Quel est votre avis sur le sujet ? La mode et la photographie sont deux arts qui se parlent, dialoguent, se répondent en permanence, et qui partagent un point commun essentiel : ils reposent sur l’image. À la Maison de la Photographie, nous avons souvent fait la part belle à la mode, non seulement avec des expositions comme celles évoquées précédemment de Lindbergh, Newton ou Lagerfeld, mais aussi avec des projets engagés comme celui de Joseph Chiaramonte en 2010, et Maurice Renoma en 2014, ou encore avec des événements comme récemment celui de Marithé + François Girbaud. Ces derniers temps, nous avons vu émerger à Lille de nouveaux magazines, je pense bien sûr à ISSI, comme à Apologie, qui font le lien entre les arts, le design, la mode et la photographie. C’est une très bonne chose et ce sont de belles initiatives à poursuivre ! Longue vie à eux !

Olivier spilleboot & Julian lennon

Que pouvons-nous vous souhaiter pour les 10 prochaines années ? Avant de parler du futur, permettez-moi un bref aparté et un bilan sur la place de la photographie en métropole Lilloise et en région, car c’est pour moi un bilan mitigé. Cela fait 20 ans que notre action contribue au développement sur le territoire de la culture en général, et de la photographie en particulier ; malgré cela, la Maison de la Photographie reste une structure fragile, qui éprouve de grandes difficultés à continuer à exister et à préserver son ADN : soutien à la création, à la production et à la diffusion des artistes, capacité d’accueillir le meilleur de la Photographie Internationale, et de promouvoir, au delà de nos frontières la création régionale. Les collectivités, ces dernières années, ont choisi de privilégier leurs projets, parfois pharaoniques, en se désintéressant de projets indépendants comme le nôtre et je ne trouve pas cela légitime. Quel est le sens, d’un accompagnement pendant de nombreuses années, de la construction d’outils comme peuvent l’être la Maison de la Photographie ou les Transphotographiques, pour ensuite laisser tout ce travail accompli, sans suite. Il n’est pas légitime, alors qu’en 2016, nous présentions la grande exposition CAPA in Color, montrée auparavant à New York, Budapest et Madrid, que nous ne soyons soutenus par aucune collectivité pour la présentation à Lille, au Tri Postal. Je précise que l’illustre Robert Capa n’avait jamais été exposé ni à Lille ni en région. Il n’est pas légitime, que notre structure soit obligée à ce point de modifier son modèle économique en développant une activité événementielle, pour survivre, mais en dégradant l’offre et la mission qui doit être celle d’un centre d’Art dédié à la Photographie. Les projets pour ces dix prochaines années, il y en a plein, à commencer par un véritable espace, muséal, en adéquation avec l’ambition que notre territoire devrait avoir pour porter la Photographie. Nous devons être capables, comme par le passé, d’accueillir de grandes expositions internationales sur le territoire. Nous devons pouvoir emmener nos artistes régionaux, pour les promouvoir, là où aussi se passe la Photographie ; Je pense à Paris Photo, je pense aux Rencontres d’Arles, ou dans les grandes rencontres internationales, dans le même esprit qu’à Avignon, quand le Conseil Régional emmène et présente les compagnies théâtrales régionales. J’aimerais donc que la Maison de la Photographie devienne autant reconnue et soutenue au niveau local qu’elle l’est au niveau international. De grandes institutions, comme le Jeu de Paume, La Maison Européenne de la Photographie, ou encore l’International Center of Photography de New York nous font confiance. Alors aussi ici au niveau local, je souhaite que les collectivités, la métropole, le département, la région, l’Etat, sans esprit partisan, sans lien avec les changements politiques, viennent consolider notre structure pour qu’elle puisse développer des projets et accompagner encore de nombreuses années la création artistique !

J A N V I E R | F É V R I E R 13

papier glacé, quand la photographie de mode flirte avec la t r a n s g r e ss i o n

papier glacé Quand la photographie de mode flirte avec la transgression

La photographie de mode apparaît au fil des années de plus en plus transgressive. On ne souhaite plus faire du beau, on cherche à susciter une émotion, qu’elle soit dans le rejet ou l’approbation de la cause défendue, jusqu’à parfois nous glacer le sang... Par ALEXANDRINE ROHART

STYLISTE

ans le documentaire Scandales de la mode diffusé l’été dernier, Loïc Prigent pose avec humour son regard acéré sur les coups d’éclats de la mode. Aujourd’hui, 2 expositions reviennent sur ses excès et transgressions : The Vulgar : Fashion Redfinied au Barbican Center à Londres et Tenue correcte exigée au musée des Arts décoratifs à Paris. De la collection de John Galliano pour Dior inspirée des sans abris en 2000 au défilé homme de Rick Owens dévoilant le sexe des mannequins en 2015, la mode aime provoquer. Conçue pour mettre en valeur des vêtements, la photographie de mode choque en mettant son esthétique au service de problématiques sensibles comme les violences conjugales et l’écologie. Stratégie de communication, expression artistique ou réflexion sur la société ?

14 J A N VIER | FÉVRIER

Horror Story par Steven Meisel pour Vogue Italie - 2014

J A N V I E R | F Ă&#x2030; V R I E R 15

papier glacé, quand la photographie de mode flirte avec la t r a n s g r e ss i o n

R É A L I T É AU G M ENTÉE La p hotogra p hie de m o de peu t- elle fa ire rêve r de to ut ?

Water & Oil par Steven Meisel, inspirée de la marée noire du Golfe du Mexique Vogue Italie - 2010

Cette série photo a fait scandale à travers le monde. Aujourd’hui, la mode est devenue un langage pour parler de l’actualité. © Steven Meisel - Vogue italie 2010

16 J A N VIER | FÉVRIER

Le photographe Terry Richardson a fait du scandale sa marque de fabrique. Ses clichés sont régulièrement censurés, à l’instar de la campagne porno-chic pour Tom Ford ou de la publicité Fashion junkie pour Sisley en 2007. Il n’y a rien de mieux qu’une interdiction de diffusion pour assurer une visibilité maximale à une campagne. En 2010, pour promouvoir sa ligne de jeans « X », Calvin Klein met en scène Lara Stone entourée de 3 hommes, dont un penché sur elle avec le pantalon déboutonné. L’Australie interdit la publicité jugée comme une apologie du viol, alors que d’autres y voient un acte consenti. Est-ce que le scandale fait vendre ? En tout cas, il fait couler beaucoup d’encre. Le photographe Raj Shetye a été sommé de se justifier suite à la publication de sa série The Wrong Turn, qui rappelle l’affaire du viol collectif de New Delhi en 2012. C’est également le cas de Norbert Baska, auteur du shooting Der Migrant, qui met en scène un mannequin adossé à une clôture avec des pièces de luxe. La photographie de mode est pensée pour faire rêver et a pour but de mettre en valeur les vêtements à travers une réalité idéalisée. Quand elle traite de problématiques brûlantes, le cocktail est détonnant. Raj Shetye et Norbert Baska expliquent que c’est leur seul moyen de communication. L’opinion est divisée. Les clichés de Steven Meisel, aussi esthétiques que dérangeants, ne laissent personne indifférent. En 2007, le photographe attitré du Vogue Italie signe l’édito Make Love not War, qui présente des soldats en train de prendre du bon temps avec des femmes. Prise de position anti-militariste ou coup de pub révoltant ? En 2010, il s’inspire de la marée noire du Golfe du Mexique pour la série Water & Oil. Quel est l’objectif de cet édito, où le lecteur peut à peine distinguer les vêtements grimés de pétrole ? En 2014, Steven Meisel met en scène les violences conjugales avec un remake de film d’horreur : Horror Story. Pourquoi le magazine s’empare-t-il de ce sujet déjà couvert par des associations ? L’esthétique de la photographie de mode peut-elle être mise au service de problématiques qui dépassent le monde de la mode ? Certains pensent que c’est une manière de bousculer les consciences, tandis que d’autres dénoncent une stratégie commerciale, qui risque de banaliser les sujets mis en scène.

papier glacé, quand la photographie de mode flirte avec la t r a n s g r e ss i o n

REFLET DE LA SOCIÉTÉ La p ho t ogra p hie d e mode est -elle un mo yen d’ ex pr ession com me u n a ut re ?

S’il est épineux d’esthétiser certaines problématiques à travers la photographie de mode, cela ne signifie pas qu’elle ne peut pas porter un discours sociétal. À la fois écho et moteur des bouleversements de l’histoire, la mode doit provoquer pour vivre et vivre pour provoquer. Qui sont les photographes et designers de mode qui questionnent la société dans laquelle ils évoluent ? En partenariat avec Greenpeace, la créatrice Vivienne Westwood présente la campagne Save the Arctic lors d’une exposition en 2015. Une soixantaine de célébrités posent, sous l’objectif d’Andy Gotts, avec le teeshirt imaginé par la créatrice. Ce dernier est vendu à 65€ sur son site et les bénéfices sont reversés à l’association. Avec la collection printemps-été 2016 Mirror the World shootée par Juergen Teller, Vivienne Westwood appelle à sauver Venise, qui risque de disparaître à cause du réchauffement climatique. La campagne met en scène l’acteur porno gay Colby Keller dans une Cité des Doges décadente. Si elle a été aussi bien accueillie, c’est peut être parce que la créatrice a collaboré directement avec la plateforme weareherevenice.org et qu’elle est réputée pour son militantisme. Dans les années 90, Benetton travaille avec le photographe Oliviero Toscani et utilise le shockvertising pour provoquer un impact émotionnel par le biais d’images chocs. La marque aborde des thèmes universels et tabous comme le sida en affichant, par exemple, des fesses tatouées

« H.I.V. positive ». Les produits Benetton s’éclipsent des publicités face aux valeurs mises en avant par l’entreprise. Ces campagnes font scandale, elles sont relayées par tous les médias et assurent l’internationalisation de la marque. En 2000, le duo Benetton-Toscani met fin à sa collaboration suite à la campagne contre la peine de mort, qui met en scène de vrais condamnés et entraîne des poursuites judiciaires. En 2011, Benetton lance la campagne Unhate pour soutenir l’association du même nom, qui encourage à la tolérance. Les photomontages, réalisés par Fabrica, le laboratoire de recherche en communication du groupe, représentent des personnalités politiques et religieuses en train de s’embrasser. Le Vatican fait pression pour que le baiser entre le pape et l’imam soit retiré. Olivier Toscani est également l’auteur de la campagne No-Anorexia lancée par la marque italienne No-l-ita en 2007. La publicité dévoile le corps décharné d’une jeune femme anorexique et crée le malaise. En France, le Bureau de Vérification de la Publicité déconseille aux afficheurs de placarder ces images crues, qui évoquent une pathologie. Le Ministère italien de la Santé a pourtant encouragé la démarche pour alerter l’opinion sur les dangers de la maladie, mais ce sont les fins commerciales de la publicité imaginée par une marque de vêtements qui dérangent. Certains craignent même que la mise en scène puisse être perçue comme une valorisation de l’anorexie. Jusqu’où la photographie de mode peut-elle aller pour dénoncer ?

J A N V I E R | F É V R I E R 17

printemps

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mariage iconique AU printemps Vous allez bientôt vous dire « oui » et vous cherchez les meilleurs partenaires pour rendre ce jour inoubliable ? Le Printemps s’occupe de tout. De la robe de mariée au voyage de noces, laissez-vous guider. Par olivia soghomonian

Sac « Faye » Chloé, cuir de veau, 1 490 €. Escarpins Manolo Blahnik, cuir suède, 610 €. Lampe « Mini Pipistrello » Martinelli Luce, inox, aluminium, diffuseur en méthacrylate, 598 €. Flacon à whisky « Harmonie » Baccarat, cristal, 830 €.

J A N V I E R | F É V R I E R 19

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20 J A NVIER | FÉVRIER

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J A N V I E R | F É V R I E R 21

Art up! 2017

foire d’art contemporain

Art up! 2017

Avec plus de 31.000 visiteurs et 100 exposants français et étrangers sur l’édition 2016, Art Up! s’est imposé une fois encore comme la première foire d’art contemporain en région. P a r T h i b a u lt R O y P h o t o A k a m r g r e y © DTTH Gallery

l’international, 7 pays seront représentés cette année sur la foire : la Belgique, la Pologne, les Pays-Bas, le Danemark mais aussi les USA et le Japon. Les galeries françaises restent tout de même majoritaires. Parmi elles 20% sont du Nord, 20% de Paris et 40% du reste de la France. Une mixité qui est un atout pour l’évènement et permet de rendre accessible un univers qui intimide parfois les non-initiés. Chaque année, une thématique est mise à l’honneur. Pour cette 10ème édition, un fil conducteur sur le thème de « l’ar(t)chitecture » fera évoluer la foire autour d’expositions, d’installations et de conférences sur le sujet. Selon Didier Vesse, directeur d’Art Up, « l’architecture est un des plus beaux métiers de ce monde qui ouvre des horizons et rassemble toutes les formes d’art contemporain. Comment l’architecture influence les artistes, et inversement ?

Toute la programmation tournera autour de cette thématique à travers différents supports comme la photographie, des oeuvres visuelles, des installations, etc. » D’autres évènements ponctuels viendront animer la foire, à commencer par le vernissage, puis la Nuit de l’Art. Révélation by Art Up permettra à 7 artistes issus d’écoles d’art de la région, d’exposer sur un espace qui leur sera dédié et d’appréhender une première rencontre avec le public. Ce 10ème anniversaire prouve bel et bien l’engouement autour de l’évènement, aussi bien de la part des exposants que du public qui viennent plus nombreux chaque année.

Réservez votre billet en ligne et profitez d’un tarif réduit Art Up! 2017 - 1 boulevard des Cités Unies - 59000 Lille - www.lille.art-up.com Entrée au tarif normal 9€ | Tarif réduit 6€

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C’EST un BEL événement en PERSPECTIVE !

LILLE GRAND PALAIS

UN ÉVÉNEMENT :

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#ARTUP2017

BILLET TERIE

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2>5 MARS 2017

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Les offres design chez Bo concept Installée depuis deux ans à Lille, l’enseigne danoise BoConcept a su s’imposer comme une marque incontournable du mobilier design et fonctionnel. Aménagés dans un style sobre et contemporain, à l’image de la marque, les 650 m2 du magasin ont rapidement séduit les amoureux de design scandinave.

Exposition richard bellia au Resort barrière Le Resort Barrière Lille vous accueille dans sa Suite Junior pour découvrir l’exposition photographique de Richard Bellia, Un oeil sur la musique . Trente-six ans de musique rock, pop, électro et chanson française, qui vous feront revivre ces années folles. Vous dormirez au milieu de pièces originales et parmi quelques unes des plus grandes figures de tous ces courants : David Bowie, Ben Harper, Alain Bashung, Serge Gainsbourg ... HÔTEL BARRIÈRE LILLE 777 Pont de Flandres 59000 Lille 03 28 14 45 00

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Un univers intemporel qui n’a pas laissé insensible le constructeur automobile Audi. Le 3 novembre dernier, BoConcept Lille accueillait les clients de la concession Audi Premium Métropole. Le temps d’une soirée, le design danois s’est associé à la marque aux quatre anneaux pour la présentation du nouveau Q2. D’autres évènements seront bientôt en magasin, à commencer par les offres design du 7 janvier au 21 février prochain.

BOCONCEPT LILLE 32 Boulevard Carnot - 59000 Lille - 03 28 80 01 70 > Plus d’informations sur www.boconcept.com ou lille@boconcept.fr

dossier spécial sur l’art & la photographie

Nouveau regard sur

l’ART & la photographie Cinq artistes internationaux nous ont livré leur regard contemporain sur l’Art et la Photographie. Ils sont photographes, graphistes, designers, directeurs artistique mais sont tous animés de la même passion : l’Art. Portraits. t e x t e s l u c i e tav e r n i e r

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stéphane lavoué, regard d’auteur en quête d’émot i o n

Stéphane lavoué Face aux personnalités croisées au fil d’une carrière reconnue de portraitiste ou aux anonymes rencontrés sur les territoires de son histoire personnelle, Stéphane Lavoué donne à voir sa vision du monde. t e x t e l u c i e tav e r n i e r p h o t o s S t é p h a n e l av o u é & P a s c a l T h é r y

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stéphane lavoué, regard d’auteur en quête d’émot i o n

ien ne prédestinait à priori ce fils de militaire, à l’enfance promenée aux quatre coins du monde au fil de mutations, à la photographie. Si ce n’est la quête d’ailleurs. Diplôme d’ingénieur en poche, Stéphane Lavoué s’installe au Brésil et s’offre un Leica avec son premier salaire. Ses clichés d’alors, se souvient-il, « donnent un sens au voyage, en captent les moments ». Et puis, un jour, au détour d’une ruelle de favela, c’est le choc visuel. Des photographies de Sebastião Salgado, placardées en grand format, déclenchent sa vocation. Des années plus tard, il aura l’occasion de rencontrer à Paris, très ému, le grand maître brésilien de la photographie humaniste, qu’il immortalise pour le Nouvel Observateur. Car, après avoir fait ses armes comme reporter chez Libération, Stéphane Lavoué s’installe dans la capitale et se tourne vers le portrait. « À la grande époque de la photographie des années 70-80, le public était avide de découvrir le monde. Maintenant, on sait tous à peu près à quoi il ressemble. La photographie n’a plus la fonction de le montrer » explique-t-il. En filigrane, l’envie d’être acteur plus que témoin et de sortir de sa zone de confort. Car le portrait l’angoisse : il faut prendre en main la situation

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pour faire l’image, penser le cadre, la lumière. « La personnalité du photographe apparaît dans ses images, encore plus dans le portrait. L’enjeu, c’est la relation qui se tisse au cours de ces quelques minutes de face à face. Chaque photographe développe un mode relationnel qui est à l’image de ce qu’il est ». Lui se dit « plutôt taiseux, mais directif » lors des séances de pose. Son objectif rencontre Vladimir Poutine, Zinédine Zidane, Bill Gates ou Pierre Soulages. Mais après plus d’une décennie de travaux de commande, Stéphane Lavoué se lance dans des projets plus personnels. Il choisit d’utiliser le dispositif élaboré avec les « grands » de ce monde pour photographier des anonymes et s’aventurer dans des territoires liés à son histoire personnelle. « North East Kingdom est né des retrouvailles avec ma famille d’accueil américaine. Ils se sont installés au sommet d’une colline, dans le nord du Vermont. Cet endroit est connu sous le nom de Royaume du Nord-Est. Les gens se sont identifiés à cette histoire de royaume. Cela leur donne, ainsi qu’aux paysages, un côté onirique. Je suis parti en quête du Roi, de ferme en ferme, pour essayer de construire une espèce de conte un peu déglingué » raconte-t-il. Un voyage intérieur, aux couleurs désaturées, sous des ciels plombés.

stéphane lavoué, regard d’auteur en quête d’émot i o n

Exposition « The North east Kingdom », du 31 mars au 6 mai 2017 à la Galerie Fisheye (Paris 10) dans le cadre du Mois de la Photo du Grand Paris

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wayne danza, Bic b leu en trompe l’oeil

wayne danza Au premier regard, les œuvres de ce jeune lillois n’ont pas l’air de ce qu’elles sont... Car Wayne Danza, qui signe la très belle couverture de ce numéro d’Issi Magazine, entretient un savant flou artistique sur les frontières entre dessin et photographie. p h o t o s T h i b a u l t ROY

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wayne danza, Bic b leu en trompe l’oeil

www.dtth.gallery

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wayne danza, Bic b leu en trompe l’oeil

ans son atelier, sur sa table à dessin, Wayne Danza hachure les ombres, épaissit de traits les textures. Moustaches, cheveux, peaux, plissés des étoffes passent à la moulinette d’un rituel quasi obsessionnel, scandé par la ritournelle d’albums que Wayne écoute en boucle pour mieux se concentrer. Entre ses doigts, un stylo Bic. « Le Bic bleu médium est très conventionnel : c’est le stylo le plus vendu au monde. Il y en a partout ! » sourit-il. Avec ce banal objet du quotidien, Wayne Danza manie à la perfection un photoréalisme qui ne laisse personne indifférent. Discret, ce jeune artiste au pseudo inspiré par le très secret Batman, se mêle anonymement à la foule des soirs de vernissage pour vérifier l’effet escompté de ses images, nées d’entrelacs de traits bleus. « J’aime que la découverte de mon travail se passe en deux temps, l’idée de tromper, malicieusement, le public. J’entends les gens dire « Encore une photo ! » Puis, ils s’approchent et se rendent compte qu’il y a du grain, une patte. Le fait de savoir ensuite que chaque trait

est dessiné au stylo Bic crée encore une surprise » raconte-il. Elaborer un format A3 lui demande une semaine et trois ou quatre Bic. Parce qu’il lui faut cohabiter longtemps avec elles, Wayne Danza ne sélectionne que des images qui lui plaisent vraiment, après les avoir passées en noir et blanc, pour mieux en reproduire la profondeur à main levée. « Pour les choisir, je m’inspire de la musique, des films, mais aussi de tout ce que je peux voir dans la rue, les pubs en 4X3, des fringues dans des boutiques... Je n’ai pas de limites » dit-il. À son actif, des personnages de cinéma plutôt sombres, des vanités ou des couvertures mythiques de magazines comme Vogue ou Playboy, nées de ses échanges avec son mentor Eric Delecourt, collectionneur et fondateur de la DTTH Gallery. Cette matière photographique familière, avec ses symboles et ses icônes, fait de Wayne Danza un artiste inclassable, au carrefour de l’art, du graphisme, de la photographie, du 7ème art ou de la mode.

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34 J A NVIER | FÃ&#x2030;VRIER

Louise mertens, exquise altération

louise

mertens En Belgique, Louise Mertens, avec ses collages numériques étonnants, est un petit phénomène. Entre publicité, art, graphisme, mode et photographie, ses images, porte d’entrée d’un univers très personnel, distillent un charme unique. photos oona bovri

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Louise mertens, exquise altération

www.louisemertens.com

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Louise mertens, exquise altération

evi’s, Red Valentino Magazine, Knokke Fashion Week End et même Kylie et Kendall Jenner, les petites sœurs de Kim Kardashian, dont elle signe la couverture du dernier livre : la liste non exhaustive des clients de Louise Mertens indique sans nul doute qu’à 28 ans, cette directrice artistique belge a déjà tout d’une grande. Formée à la Sint Lucas School of Arts d’Anvers, où elle vit et travaille, la jeune femme préfère se définir comme artiste, même si elle apprécie les deux casquettes. « Oui, je travaille sur commande mais seulement lorsque je peux le faire en adéquation avec mon style et mon univers. Mes clients le savent et me demandent de créer pour eux, en tant qu’artiste » souligne-t-elle. Une vraie liberté, qu’elle doit à un travail très personnel mené en parallèle. Depuis les bancs de l’école, il lui a permis d’imposer sa signature. À savoir des collages numériques uniques en leur genre, minimalistes et très chics mix and matches d’influences, de textures, de couleurs et de techniques. « La photographie est la base de mon travail. Sans elle, je ne travaille pas. J’aime traduire ma vision du monde, mes pensées

et mes fantasmes en images. C’est mon mode d’expression » explique-t-elle. Enfant, elle pouvait déjà passer des heures en solitaire à dessiner et à découper des morceaux de papier. Toujours contemplative, elle puise son inspiration dans des installations d’artistes comme Damien Hirst ou des documentaires sur la nature, au sein de la nature elle-même ou de son quotidien. Sans oublier la mode, bien sûr, puisque que Louise Mertens, qui détourne et altère ses photographies de modèles, joue avec ses codes. « Pour moi, entre art et mode, la frontière est mince » affirme-t-elle d’ailleurs. Face à ses compositions aux lignes simples et élégantes, on ne peut enfin s’empêcher de sentir l’influence de la culture japonaise. Gagné, elle a vécu quelques mois au pays du Soleil-Levant. Car Louise nourrit aussi ses œuvres d’envies d’ailleurs. « J’aime énormément voyager et j’essaie de le faire autant que je peux. En Belgique, les gens sont formidables mais je crois qu’ils ont un peu peur de ce qui est totalement nouveau dans l’art et le design. » conclut-elle, avant de confier, qu’un jour, peut-être, elle s’envolera, son studio sous le bras, pour New York ou Los Angeles.

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léo dor f ner, les images dans la peau

léo

dorfner Léo Dorfner, avec ses peaux nues passées aux flashs et à l’aquarelle ou constellées de textes et de symboles, nous parle de culture(s) et d’internet dans un monde toujours plus saturé d’images. p h o t o s t h i b a u lt r o y

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léo dor f ner, les images dans la peau

ujourd’hui, chaque seconde, nous prenons plus de photos qu’au cours de tout le 19ème siècle » s’enthousiasme Léo Dorfner. Ce jeune artiste parisien passé par les Beaux-Arts de Caen et de Paris, avoue voyager des heures durant sur la plus grande banque d’images qui soit : internet. Cette fascination transpire dans tout son travail. Des aquarelles inspirées de ses propres photographies numériques à l’instantanéité de ses polaroids, et jusqu’à des icônes classiques ou religieuses recouvertes de tatouages, les images s’entrechoquent jusqu’à saturation chez Léo Dorfner, créent des ponts entre les cultures, populaires ou non, ainsi que des narrations tissées de références, comme celles qu’il se raconte en sautant à l’infini d’onglet en onglet sur Wikipédia. D’ailleurs, cet hyper curieux emprunte souvent les titres de ses oeuvres à des textes existants, signés par des auteurs à priori aussi éloignés que Socrate ou Lou Reed. Le leader de The Velvet Underground, un Jésus extatique couvert

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de tatouages, donc : les images de Léo Dofner seraientelles rock’n’roll ? Il n’est pas gêné par le raccourci, assume le décalage produit par la confrontation avec la préciosité classique ou religieuse, mais se dit plus intéressé par le côté all-over, la saturation de textes et de logos offerte par une pratique qu’il décrit comme générationnelle. Lui-même finira sans doute un jour par ressembler à ses oeuvres... Et puis, chez Léo Dorfner, il y a aussi et surtout la peau. « Que ce soit les peintures, les tatouages, d’une manière ou d’une autre, 90% de mon travail a trait au corps, un sujet inépuisable, et à la figuration » dit-il. Dans ses aquarelles réalisées à partir de mises en scène photographiées au flash pour les contrastes, il fait le choix de travailler la peau, beaucoup plus que le fond ou les vêtements, qui lui importent peu. Finalement, peintre comme il se revendique, dessinateur ou photographe, Léo Dorfner brouille les pistes, toujours avec poésie.

léo dor f ner, les images dans la peau

serie Confiteor par Léo Dorfner - 2016 www.leodorfner.net

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j ose ph ch iaram on te, l’o eil du maestr o

joseph

chiaramonte Personnage emblématique de Lille, Joseph Chiaramonte est passionné par l’esthétique de mode. Directeur Artistique, photographe et maintenant agent de mannequins, il continue de parcourir le monde au service de la beauté. T e x t e thi b a u lt r o y p h o t o J u sti n e g é n ea u

a carrière, il la débute à Bruxelles en réalisant des films publicitaires. Rapidement, il monte son studio d’art graphique Imago et se prend de passion pour la photo : « je travaillais la semaine sur Bruxelles et rentrais les week-end à Lille. Je suis très attaché à cette ville, même après avoir parcouru le monde, Lille reste ma ville de coeur » nous raconte t-il, le sourrire aux lèvres. Car oui, son métier l’a emmené à Miami et New York en passant par Cuba, au gré des caprices de la Mode. « Je suis devenu photographe par la force des choses, c’était le prolongement logique de mon métier de directeur artistique. J’ai ainsi commencé à travailler pour tous les grands catalogues de la région, et réalisé notamment la campagne mondiale du parfum « Un Homme » de Caron ».

J a nvier | Février

Curieux par nature et épicurien dans l’âme, il découvre Interview, le magazine d’Andy Warhol et se met à la conception de son propre support : Regard’s. Il rencontre alors les plus grands photographes et créateurs de mode. En filigrane, Joseph cultive une passion immodérée pour l’Art. Représenté aujourd’hui par Eric Delecourt et la DTTH Gallery, il s’expose à travers l’Europe. À Lille, vous retrouverez ses plus beaux Polaroïds chez Leica Store dans une très belle exposition éponyme. Cet homme de goût, qui a mis son talent au service de la beauté esthétique, s’évertue à propulser à travers les meilleures agences de mannequins du monde les tops models de demain. Manon Leloup, Justine Géneau et plus récemment Raphaëlle Dupire ont croisé le regard pénétrant de cet artiste hors du commun.

Pome @ les filles models Make up Marie robbe Faucon Gonzague vanoverberghe @ museom

Justine géneau @ dominique models Nathalie Lesko Styliste marie robbe make up Livre inspiré des poèmes de baudelaire pour l’hôtel clarance

nadège @ agence exception bérangère dosière make up roxane masson hair exposition « les fauves mondains » à la maison de la photographie

vanités « les fleurs du mal ». Trois photographies de composition florales - Acid gallery

Justine géneau & Raphaëlle dupire - Livre just’een en vente chez leica store lille. Hair & make up par clémence lévêque

lei tz pa rk

leitz park Bienvenue à Wetzlar, le temple de la photographie et surtout le quartier général de Leica baptisé «Leitz Park». Un retour aux sources qui marque un renouveau pour la célèbre firme allemande. P a r T h i b a u lt R O y

’est un nouveau départ mais aussi un retour... L’inauguration du nouveau siège disposant d’une plus grande superficie marque le retour de Leica Camera AG à ses origines. La ville hessoise de Wetzlar est en effet la patrie des appareils Leica, là où fut fondée la société Ernst Leitz, prédécesseur de l’actuelle société Leica Camera AG. C’est dans cette ville qu’Oskar Barnack construisit il y a 100 ans le prototype de l’appareil photo 24 x 36 mm accueillant le film cinéma 35 mm. Il posa les jalons de l’appareil petit format Leica qui connut un grand succès commercial. Cette innovation changea pour toujours le monde de la photographie et permit de réaliser des images nouvelles, classiques, exceptionnelles, historiques et révolutionnaires. Avec l’inauguration de ses nouveaux locaux, l’entreprise fêtait également en 2014 les « 100 ans de photographie Leica ». À cette occasion, Leica a invité de nombreux photographes, clients et hôtes du monde entier à venir à Wetzlar pour célébrer ces deux événements. « Leica a influencé de manière décisive la photographie des 100 dernières années comme aucune autre marque et a toujours équipé les photographes des meilleurs outils et de systèmes optiques brillants », déclare Dr. Andreas Kaufmann, président du conseil d’administration de Leica Camera AG. Leica Camera AG dispose à Wetzlar d’un nouveau domicile qui est également ouvert aux visiteurs et aux amateurs de photographie et donne un aperçu intéressant du passé, du présent et de l’avenir de la photographie dans un environnement exceptionnel.

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Assemblage d’un LEICA M dans les ateliers Vue du Leitz park de Weitzlar Joyau d’architecture moderne

60 millions d’euros au total ont été investis dans le nouveau bâtiment du parc Leitz.

Tradition et modernité, passé et futur, qualité et perfection mais aussi focalisation sur l’essentiel: voilà ce que reflètent les nouveaux locaux de l’entreprise. Ils marquent un nouveau départ tout en se reposant sur les origines de Leica. Ils permettent de découvrir et de vivre la marque et forment ainsi un cadre prospectif pour tout l’univers de Leica. Un site de production et d’administration ultra-moderne, une académie Leica et un centre de service destiné à la clientèle ont été construits sur une surface d’environ 27000m2 d’après les plans du cabinet d’architecture Gruber + Kleine-Kraneburg. Ce bâtiment conçu conformément aux derniers standards énergétiques accueille environ 700 collaborateurs. Des zones de production accessibles, une zone muséale de découverte Leica, une galerie Leica, un Leica Store, un studio photo, un restaurant et un café viennent compléter l’offre proposée aux visiteurs, aux amateurs de Leica et à tous ceux qui s’intéressent à la photographie.

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lei tz pa rk

Assemblage manuel d’un LEICA M, Musée et Leica Store à Wetzlar Un lieu unique, berceau de l’optique

« Nous nous attendons à accueillir plusieurs milliers de visiteurs par an ». Alfred Schopf

Étant donné que la localité, l’appareil photo et l’anniversaire de la marque sont également célébrés avec ce nouveau départ, Leica Camera AG a décidé de se donner un visage architectonique en optant pour un bâtiment qui reflète son identité, caractéristique de la marque. « Nous voulions créer un lieu qui présente nos appareils, nos objectifs et nos produits d’observation ainsi que les valeurs de la marque. Le parc Leitz célèbre le mythe Leica à travers des expositions photographiques, dans la zone de découverte Leica ou encore en ouvrant les portes de la production », expliquait Alfred Schopf, ex-président directeur général du groupe

où les lentilles, les objectifs et les appareils sont produits. Des informations supplémentaires sont fournies par les écrans tactiles qui équipent les différentes vitres. Les visiteurs peuvent, comme sur un smartphone, appeler des films, des photos ou des commentaires en faisant glisser leur doigt ou en effleurant l’écran. Le conseil personnalisé des clients occupe une place importante au sein du Leica Store où tous les produits actuels de l’entreprise peuvent être acquis directement à Wetzlar.

Dans la zone muséale Leica, les visiteurs découvriront le passé et le présent de la marque mais aussi la production optique « Made in Germany ». Trois vitres permettent aux visiteurs d’avoir un aperçu des salles blanches

Après l’apparition du premier Leica UR en 1914, de nombreux appareils lui ont succédé et ont contribué à la success story de la marque allemande. En 1954, le premier Leica M3 à baïonnette et télémètre à cadre collimaté marque

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100 ans d’histoire photographique

la fin de l’ère des appareils à monture à vis. Puis tout s’accélère avec le Leica R3 en 1976, le Leica M6 en 1984 et le M8 en 2006, premier appareil télémétrique numérique. Fort de ces nombreux succès, Leica s’est imposé comme la référence ultime dans la photographie. Et l’histoire n’est pas prête à s’arrêter tant les derniers produits, le Leica T, le Leica Q et plus récemment le premier polaroïd Leica, le Sofort sont des succès commerciaux. Nul doute que les ingénieurs allemands nous surprendront encore dans les prochaines années. LEICA STORE LILLE 10 rue de la monnaie - 59000 Lille 03 20 55 02 32 - lille@leicastorefrance.com > Suivez toute l’actualité de Leica Store Lille sur Facebook et Instagram

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gratte-ciel city

bienvenue

dans la démesure

Buildings Symétrie et grandeur

Comme pour toute chose sur Terre, il existe du très petit, et du très grand... mais qu’en est-il du gigantesque ? Le temps d’un instant, on vous invite à lever les yeux au ciel et contempler la beauté de ces bâtiments.

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gratte-ciel city

gratte-ciel city T e x t e s a g a t h e am p e a r c h i t e c t e d ’ i n t é r i e u r P h o t o s C h l o é e leres t e

Avez-vous déjà remarqué à quel point les constructions d’immeubles, d’ailleurs souvent bâtis en un temps record, dépassent les lois de la physique par leur taille démesurée ? Je pense que oui, même si aujourd’hui beaucoup d’entre vous penseront à un film américain quand nous parlerons de ces immenses immeubles plus communément appelés gratte-ciel, mais cela n’a pas d’importance. Intéressonsnous dans un premier temps à l’origine

de ces constructions. Savez-vous d’où provient l’origine du mot gratte-ciel ? À croire, ce mot est à prendre au pied de la lettre et donc laisse penser à un élément architectural grattant le ciel... eh bien pas du tout. Ce mot est, à l’origine, une traduction de l’anglais « sky scraper » définissant les plus grands bâteaux appelés aussi trois mats qui abordaient les eaux New-Yorkaises.

ntéressons-nous à l’origine de leur construction. Il faut savoir qu’un gigantesque incendie ravagea Chicago, l’une des plus grandes villes des Etats-unis, à la fin du 19e siècle. Un enjeu de taille apparu à la suite de cette catastrophe, il a fallu reconstruire vite avec des budgets restreints. Ce défi encouragea donc les premières constructions verticales permettant de faire des économies sur l’achat des terrains plus petits en base mais avec une hauteur exploitable. C’est durant cette période qu’un courant artistique naquit aux Etats-Unis : l’Art nouveau. Il fut propulsé par un mouvement d’architectes se nomant « l’école de Chicago ». Ce groupe d’architectes avangardistes apportera un réel dynamisme ainsi qu’un renouveau aux constructions de l’époque. La première évolution qui permit au gratte-ciel de voir le jour proviendra de l’étude des structures. En effet, grâce aux évolutions technologiques, les ossatures bois sont remplacées par du métal permettant des constructions solides. Ce sera l’architecte William Le Baron Jenney qui étudiera le premier système autoporté d’une structure sur laquelle reposera tout l’édifice. En 1884, il sera le premier à concevoir un «gratte ciel» avec une hauteur de 42 mètres, pas énorme me direzvous mais un exploit pour l’epoque ! La création de l’ascenseur vit le jour au même moment, permettant un déplacement rapide vers les différents étages. D’autres figures comme Louis Sullivan avec la Stock Exchange à Chicago, ou encore John Wellborn Root avec le Montauk Building ont marqué ce mouvement avec l’intention d’attirer toujours plus haut l’œil de l’observateur.

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gratte-ciel city

Vous aurez donc compris que visuellement les gratte-ciel sont grands, ils sont techniques mais ils peuvent aussi être esthétiques et aériens grâce à leur nombre incalculable de vitres. En effet leur façade se composant de plusieurs dizaine ou centaines de vitres qu’on appelle mur rideaux et qui caracterisent souvent ces constructions, leur confèrent des reflets magnifiques ainsi qu’un rythme visuel. Maintenant vous vous demandez certainement quelle est la taille des plus grands buildings construis à travers le monde. En 1873, moins de 20 ans après le premier gratte-ciel, le New york Tribune Building construit par Richard Morris Hunt qui lui double la mise, vit le jour avec une hauteur de 79m. Mais ce n’est rien à côté des gigantesques tours du World Trade Center, aujourdhui disparues, mais qui furent pendant plusieurs années le plus haut gratte-ciel du monde avec une hauteur de 417 mètres. Bien évidemment, ces tours furent depassées avec des constructions titanesques en Asie et aux Émirats Arabes Unis avec des bâtiments atteignant plus de 1000 mètres de hauteur. Le meilleur exemple est la Jeddah Tower, qui est actuellement en cours de construction. Pour résumer, la construction et la prouesse architecturale de ces gratte-ciel ne s’arrêtera pas de si tôt même si les lois de la physique nous obligent, à défaut de gratter le ciel, de garder les pieds sur terre.

Des formes originales Entre démesure et design

Après avoir aquis l’expérience nécessaire quant aux constructions techniques de ces gratte-ciel, des formes plus contemporaines voient le jour pour le plaisir des yeux.

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cheminée - poêle à bois - cuisine - salle de bains Spécialiste de la pierre naturelle et reconstituée, louis decottegnie vous propose toute son expertise pour l’aménagement de votre intérieur.

Horaires d’ouverture : du lundi au samedi 9h-12h & 14h-19h 39 Rue Mirabeau - 59420 Mouvaux 03 20 24 45 34 - www.decottegnie.fr Louis Decottegnie

Mercedes AMG GT R

Mercedes

AMG GTR Développée sur le Nürburgring, surnommé «l’enfer vert» en référence à sa couleur, la firme à l’étoile nous présente l’AMG GTR, un véritable bijou pour les amateurs de vitesse. P a r T h i b a u lt R O y

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Mercedes AMG GT R

’est un bijou à 180 000€, mais quel bijou ! Mercedes a developpé dans le plus grand secret son dernier bolide, l’AMG GT R à Goodwood en Allemagne, le temple ultra réputé des voitures de course. Dévoilée en avant-première mondiale à l’occasion du Festival of Speed de Goodwood par Lewis Hamilton, la GT R est apparue dans un coloris vert « pétard », hommage au Nürburgring, surnommé le «Green Hell», l’enfer vert. Et elle a tout pour justifier sa réputation. Il suffit de jeter un œil sous le capot pour s’en rendre compte. Au programme : un 4,0 l V8 bi-turbo capable d’envoyer jusqu’à 585 chevaux, soit un gain de puissance de 123 équidés par rapport à la GT (462 ch). Mais ce n’est pas tout, puisque le poids est revu à la baisse de 90kg avec l’utilisation massive de carbone. Résultat : une vitesse de pointe de 318 km/h et un 0 à 100 km/h expédié en 3,6 sec. Phénoménal !

Autre prouesse chez Mercedes, la GT R bénéficie de roues arrière directrices, commandées électroniquement. Sous les 100 km/h, les roues arrière braquent dans le sens opposé aux roues avant, au bénéfice de la maniabilité et de l’agilité ; au-delà, parallèlement aux roues avant, afin d’améliorer la stabilité à grande vitesse. Derrière cette robe verte pétante, on remarque toutefois une face avant bien plus agressive avec une calandre verticale “Panamericana” qui rappelle les 300 SL de course. Ailes élargies, aileron fixe, double sorties d’échappement centrales et un énorme diffuseur en carbone permettent d’achever le look bestial. À l’intérieur, les sièges AMG sont gansés d’un cuir alcantara et pourvus d’un magnifique liseret jaune. La planche de bord se résume à ce large écran, très bien intégré dans l’habitacle. Quant au reste, laissez-vous bercer par les vrombissements de ce V8 surgonflé.

SAGA MERCEDES-BENZ - 20 Rue Chappe - 59650 Villeneuve d’Ascq - 03 20 72 39 39 www.mercedes-saga.com > Suivez toute l’actualité de la concession Saga Mercedes sur Facebook

JANVIER | FÉVRIER

Mini coun try ma n

le nouveau mini

countryman Six ans plus tard, MINI lève le voile sur la seconde mouture du Countryman. Plus grand, plus moderne, plus puissant, il a tout d’un grand ! P a r T h i b a u lt R O y

l n’a de MINI que le nom. Six ans après le lancement du Countryman, MINI nous présente une nouvelle version de son SUV. Plus grand, plus spacieux, plus technologique, le nouveau MINI Countryman va bousculer la hiérarchie. Le nouveau Countryman change de robe, avec un dessin plus carré, à l’image de la forme des optiques et des nombreuses arêtes saillantes qui musclent son caractère. Ses 20cm supplémentaires en longueur le font culminer désormais à 4,30 m pour s’affirmer comme l’un des plus grands du marché et le confort à l’intérieur se fait immédiatement ressentir. Ce nouveau Countryman dispose désormais de 5 vraies places, toutes indépendantes et modulables. La banquette arrière peut s’incliner pour gagner en confort d’assise ou augmenter le volume du coffre. À l’avant, l’habitacle est spacieux et est doté de nombreux rangements bien pensés. L’assise haute procure au conducteur un plaisir de conduite inédit et permet d’avaler les kilomètres avec plaisir. La technologie à bord est également au rendez-vous. De série, vous bénéficierez entre autre d’un large écran couleur de 6,5 pouces, du Bluetooth et du système MINI Connected. En plus d’être une voiture ultra connectée, ce nouveau Countryman profite de nombreux outils d’aide à la conduite, comme l’avertisseur de risque de collision.

Venez l’essayer dès le 9 Février dans vos concessions MINI STORE AutoLille - 16 Rue du Haut de la Cruppe 59650 Villeneuve-d’Ascq - 03 20 66 27 27 - www.autolille.fr MINI STORE Bavaria concept - 6 Rue des Pavés 59113 Seclin - 03 20 16 00 59 - www.bavaria-concept.fr 60 J A NVIER | FÉVRIER

Mini coun try ma n

Nouveau MINI Countryman Disponible à partir de 26900€

Disponible en 2 roues et 4 roues motrices, le nouveau MINI Countryman sera disponible à partir de février 2017 en quatre motorisations : deux moteurs essence de 136ch et 192ch et deux moteurs diesel de 150ch et 190ch. Une version hybride fera son apparition en juin 2017.

J A N V I E R | F É V R I E R 61

Mini country man

prestige & élégance

porsche cayenne platinum EditioN Porsche présente une déclinaison encore plus exclusive de son SUV haut de gamme, le nouveau Cayenne Platinum Edition. P a r T h i b a u lt R O y

Porsche cayenne p latinu m Edition

Série limitée

Platinum Edition

orsche offre au Cayenne une série limitée baptisée Cayenne Platinum Edition. Celle-ci sera proposée en deux versions : les Cayenne Diesel et Cayenne S E-Hybrid. Reconnaissables au premier regard, ces deux modèles de prestige respectent les standards Porsche et proposent des équipements de série exclusifs, les meilleurs dans leur catégorie. Une déclinaison suréquipée

Parmi les modifications notoires de cette finition Platinum, vous retrouverez des jantes en aluminium de 20 pouces RS Spyder, des phares Bi-Xénon munis d’un dispositif permettant de suivre la trajectoire des courbes, des rétroviseurs antireflets, des sièges sport en cuir avec configuration électrique, une console centrale avec une finition Alcantara, le logo Porsche incorporé dans les appuie-tête ainsi que la dernière génération du système d’infodivertissement Porsche Communication Management (PCM). Ce dernier comprend le système de navigation, le Porsche Connect ainsi qu’un système audio Bose Surround Sound.

Une technologie de pointe Vous profiterez de nouvelles technologies d’aide à la conduite : le système d’éclairage dynamique de Porsche (PDLS), la direction Servotronic Plus mais également le système ParkAssist qui est un dispositif d’aide au stationnement avant-arrière. Celui-ci, en plus d’émettre un signal sonore pour indiquer la distance de l’obstacle, offre une représentation graphique des environs sur l’écran central. La finition Platinum profite aussi de la technologie Power Sterring Plus qui accentue la stabilité et la maniabilité du véhicule. Deux motorisations platinum Le Porsche Cayenne Platinum Edition est disponible en deux motorisations : le V6 3.0 Diesel de 262 chevaux (0 à 100 km/h en 7,3 s, 6,8 - 6,6 l/100 km en cycle mixte) et le V6 3.0 essence compressé hybride de 416 chevaux (0 à 100 km/h en 5,9 s, 3,4 - 3,3 l/100 km en cycle mixte). Les deux versions sont d’ores et déjà disponibles à la commande dans votre Centre Porsche Lille, respectivement à partir de 77 090 € et 92 960 € TTC.

Gamme Cayenne Platinum Edition - Conso. mixte : de 3,3 à 6,8* l/100 km - Émissions de CO2 : de 75 à 179* g/km. Selon le NCCE (Nouveau Cycle de Conduite Européen). * En fonction du type roues montées sur le véhicule.

Venez découvrir le Porsche cayenne platinum Editon dans votre centre porsche Lille Centre Porsche Lille - 31 rue Bossuet prolongée - 59650 Villeneuve d’Ascq - 03 20 43 21 68 - www.centreporsche.fr/lille > Suivez toute l’actualité de votre Centre Porsche Lille sur Facebook J A N V I E R | F É V R I E R 63

la bonne adresse du mois

le Noya Ce mois-ci encore, nous vous avons sélectionné une très bonne adresse : le Noya. Au menu, des bagels et hot-dogs au bon goût des États-Unis ! P a r L o u i s e m i nn e

Vous avez déjà probablement mangé un bagel, ces petits sandwichs en forme d’anneau fourrés généralement de cream cheese dont tout le monde raffole. Eh bien bonne nouvelle, on a trouvé les meilleurs bagels de Lille, et ils sont au NOYA ! On ne peut pas présenter le NOYA sans parler d’Anne Sophie, la gérante. Une femme énergique, fraiche et pétillante, le genre de personne qui vous met tout de suite de bonne humeur. Anne Sophie travaillait dans la communication et a tout lâché. Résultat, c’est chez elle qu’on trouve les meilleurs bagels de Lille ! Ils sont moelleux, généreux, faits sur place à la demande et le pain vient directement de New-York ! Et qui dit New-York dit (aussi) hot-dogs, c’est l’autre sandwich phare proposé par le NOYA, en plus des soupes et salades. Bref, vous avez le choix. En plus de bien manger, c’est un lieu ou l’on se sent bien. On y reste volontiers pour travailler et profiter de l’ambiance cool qui y règne. On adore aussi le mix de déco vintage et industriel entièrement pensé par Anne Sophie. À la fois restaurant et bar, l’amplitude horaire est large : de 7h30 le matin jusqu’à 20h. On peut y prendre le café, la pause déj’, le goûter et même des planches apéro après le boulot ! Le NOYA se trouve dans le quartier peu connu d’Euralille. Non, Euralille ce n’est pas juste le centre commercial, c’est avant tout un quartier plein de vie avec ses bonnes adresses qui gagnent à être connues !

DÉCOUVREZ Dès maintenant le noya À LILLE 11 bis Parvis de Rotterdam - 59777 Lille - 03 28 52 42 25 > Suivez toute l’actualité du restaurant Le Noya sur Facebook. Ouvert du lundi au vendredi soir

64 J A NVIER | FÉVRIER

NOUVEAU

À PARTIR DE JUIN 2017

FARO

NAPLES

Vols directs au départ de Lille avec @

www.lille.aeroport.fr www.facebook.com/AeroportdeLille Aeroport_Lille

VENISE

photo : morgan lhomme

CONCEPTION ET CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES 03 20 54 01 62 - LILLE DEMEURESDUNORD.COM