NUMÉRO 34 - Janvier / Février 2020

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AU FIL DE L’ART L’Art et la Mode entretiennent une relation étroite depuis plusieurs siècles. Mais peut-on considérer la Mode comme un art à part entière ?

ÉDITO. PAR T HI BAULT ROY DIR ECTEUR DE PUBL I C ATI O N

AU FIL DE L’ART Cette année encore, Lille Grand Palais organise la foire d’Art Contemporain Art Up!, devenue au fil des années une référence nationale pour tous les passionnés et collectionneurs d’Art. Plus de 100 galeries françaises et internationales s’y retrouvent et y présentent plus de 750 artistes aux 40.000 visiteurs. Un événement incontournable dont nous sommes heureux d’être partenaire.

Après un focus sur la photographie en 2019, la thématique de l’édition 2020 fait la part belle au textile : Au fil de l’art. Berceau du textile, la région des Hauts-deFrance a accueilli pendant deux siècles les filatures pour en devenir un symbole fort. À l’heure où les nouvelles technologies côtoient les techniques ancestrales, l’art textile vit lui aussi une époque d’hybridation.

Ainsi, peut-on considérer la Mode comme un Art à part entière ? De nombreux créateurs et designers ont tâché de répondre à cette question délicate et phylosophique. Si la peinture et la sculpture font partie des arts ancestraux, la Mode, elle, n’y figure pas. Devrions-nous envisager la mode comme le dixième art ? D’éminents créateurs tels que Yves Saint Laurent y ont fait la part belle, notamment avec la célèbre robe Mondrian. Elsa Schiaparelli a collaboré à maintes reprises avec Salvador Dali pour créer des pièces surprenantes. Le créateur de Versace s’est quant à lui inspiré d’Andy Warhol, de Pablo Picasso et Jean Cocteau.

L’Art et la Mode ont pour ainsi dire, toujours cohabité.

Lille est également cette année capitale mondiale du Design. Notre patrimoine regorge de trésors : la Villa Cavrois, la Piscine de Roubaix ... Concorde Immobilier vous ouvre les portes d’un bien unique à Lille, en plein coeur du centre ville.

Quant à nous, toute l’équipe de la rédaction d’ISSI Magazine vous souhaite une merveilleuse année 2020, que celle-ci comble tous vos désirs et vous enivre de bonheur. Merci de nous suivre depuis 6 ans déja !

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SOMMAIRE. LA MODE EST-ELLE UN ART À PART ENTIÈRE ?

/ 10‒

/ 20‒ OWEIS, HAIR DESIGNER À LILLE / 28 ‒

YAYOI KUSAMA, PLONGEZ DANS LE COSMOS ET L’INFINI

VOYAGES EN ASIE, INSPIRATION ART ET DESIGN

/ 42‒

/ 50‒ LA MAISON 3 SUISSES PAR PHILIPPE STARCK / 56

UN HIVER CHALEUREUX À LILLE AVEC CONCORDE IMMOBILIER

Magazine gratuit édité par ISSI STYLE MAG SASU au capital de 1000 € - 88 Avenue Jean Lebas 59100 Roubaix - Tel. 06 47 69 57 69 Président : Thibault Roy - Dépôt légal 02/2016 - ISSI N° 2491- 6579 - Toute reproduction, même partielle, sans autorisation est strictement interdite, sous peine de poursuites. Les annonceurs sont responsables de leur publication. Ne pas jeter sur la voie publique.

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MERCI. NUMÉ RO T RE N T E - Q U AT RE / A U FI L D E L’ AR T COVER R É A L I S É E PA R YO AN N S I L OI N E

DIRECTEUR DE PUBLICATION THIBAULT ROY

RESPONSABLE PUBLICITÉ THIBAULT ROY

DIRECTION ARTISTIQUE ISSI MAGAZINE

RÉDACTEURS

LUCIE TAVERNIER NICOLAS MORLET

PHOTOGRAPHE

YOANN SILOINE

MERCI AUSSI À YANN MONNERAIE / NATI / MAISON UNAME LILA GUÉANT / FRED GRIS / M AGENCY ÉRIC DELECOURT / LAURENT ET RÉMI / OWEIS HÔTEL BARRIÈRE / PRINTEMPS LILLE / MADE IN DESIGN LILLE GRAND PALAIS / SARIKA / LÉA LEVY / EMMANUEL VERDIN

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LA MODE EST-ELLE UN ART ?

PA R TH I B AU LT ROY

Qui a dit que ces deux univers n’avaient rien en commun ? Ils sont pourtant liés de près jusqu’ à s’ épouser à la perfection parfois. Il y est une question d’esthétique, d’ émotion et de transmission. Si la peinture et la sculpture sont classées parmi les arts ancestraux, la mode n’y figure pas. Pourrionsnous alors envisager la mode comme le dixième art ?

REPORTAGE • PETER LINDBERGH

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Cecil Beaton, œuvre de Jackson Pollock, Vogue 1951

Le vent de la Fashion Week souffle à nouveau sur les podiums, apportant plus que jamais de véritables performances artistiques au cœur des défilés.

Tiraillé entre deux idéaux, nous sommes alors en droit de nous poser la question sacrée… La mode est-elle oui ou non un art ? C’est un sujet qui fait s’interroger les sociologues et constitue les débats de nombreuses conférences.

Si on s’en tient à la classification actuelle de la mode, elle est rangée dans la catégorie des arts appliquées et ne fait pas partie des neuf arts majeurs. On lui autorise alors seulement une dimension artistique et créative.

En effet, on prête à la mode un côté utilitaire qui ne doit pas se manifester dans l’art. De plus, on peut s’accorder pour dire que son processus de création est limité par des contraintes économiques et stratégiques. N’oublions pas que la majeure partie de la mode est représentée par le prêt-à-porter. Le but des designers est donc de vendre des vêtements, ce qui implique de suivre les tendances. Cette contrainte supplémentaire s’oppose elle aussi bien-fondé de l’art.

Cependant, l’univers de la haute couture nous amène de plus en plus à penser différemment. Car si elles sont toujours soumises à des contraintes (la forme du corps par exemple), on se rend bien compte que les créations sont moins utilisées à être portées que regardées.

Mais on ne peut le nier… la couture et la peinture s’attirent. Une fascination existe entre les deux disciplines.

Si on observe de près l’univers de la mode, on s’aperçoit qu’il a toujours été entremêlé de différents mouvements artistiques : le surréalisme, l’art nouveau, le dadaïsme, le cubisme ou encore l’art abstrait. Ainsi, au fil des époques, les couturiers viennent emprunter l’imaginaire aux peintres. Comme si, pour ne pas être étiquetée de futilité, la mode allait puiser ses lettres de noblesse dans les grands courants de l’histoire de l’art.

Un exemple ayant marqué les podiums ? Yves Saint Laurent et ses robes affichant les compositions abstraites du peintre Mondrian, ou encore les silhouettes féminines de l’artiste Wesselmann dans les années 60.

Si les créateurs ne tentent pas de fondre une toile sur leurs modèles, ce sont les photographes de mode qui entreprennent de fondre les modèles dans une toile, à l’instar de Cecile Beaton qui avait photographié des mannequins devant des œuvres de Pollock. Cette démarche avait d’ailleurs suscité divers débats, car de nombreuses voix clamaient qu’on ne pouvait décemment pas se servir des œuvres de l’artiste comme ‘’papiers peints’’.

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REPORTAGE • L’ART & LA MODE

Karl Lagerfeld, Fashion Week 2014, Grand Palais (Paris)

Yves Saint Laurent soulevait l’idée que la mode était là pour exprimer les non-dits de ce monde. En ce sens, on lui attribue volontiers une dimension artistique, car une des caractéristiques premières de l’art est de porter un message. Il est vrai qu’au fil des décennies, les créateurs ont parfois utilisé leurs pièces pour véhiculer une idée forte, dénoncer, choquer, voire influencer les mœurs.

Ainsi, dans les années folles, alors que les femmes commençaient à se libérer politiquement et professionnellement, Coco Chanel va largement participer à cette émancipation en créant un nouveau style de femme active et ira même jusqu’à choquer sa génération en s’octroyant des pièces du vestiaire masculin. Yves Saint Laurent prolongera cet élan de modernité pour la femme avec des silhouettes aux antipodes de l’ultra féminité.

Aujourd’hui, de véritables messages revendicateurs défilent clairement sur les podiums, avant de se retrouver à plus grande échelle dans le prêt-à-porter. C’est ainsi que les tee-shirts aux messages féministes sont devenus les best-sellers de nos enseignes de prêt-à-porter la saison dernière. Le couturier pourrait donc parfaitement être assimilé à un artiste, car il contribue de près ou de loin à une prise de conscience.

Alors, malgré toutes ces fortes caractéristiques flirtant avec celles de l’art, que manque-t-il à la mode pour rentrer dans la catégorie suprême ? En dernier recours, on peut penser que c’est l’aspect éphémère de la mode qui dérange. En effet, il existe un véritable challenge de création rapide dans l’univers des podiums. Tout va très vite et les Fashion Week se succèdent. La mode suit les tendances éphémères, alors qu’on demande à l’art de garder sa valeur à travers le temps.

Mais alors que dire du Tailleur Bar de Christian Dior, du sac 2.55 de Coco Chanel, ou encore du smoking d’Yves Saint Laurent ? Ces pièces, tout droit sorties du génie de grands couturiers pour rentrer dans l’histoire et la mémoire collective ? Ces pièces qui ont échappé à l’évanescence des tendances pour traverser les décennies sans prendre une ride ? Les créateurs semblent comprendre que la reconnaissance de leur création en tant qu’œuvre d’art passe par cette pérennité. Certains œuvrent donc pour que leurs pièces rentrent dans la légende en exposant dans des musées privés, comme Gucci.

Alors, en l’état actuel des choses, on approuvera peut-être le point de vue d’Yves Saint Laurent : « La mode est un métier qui n’est pas tout à fait un art, mais qui a besoin d’un artiste pour exister… ».

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YVES SAINT LAURENT ET LA ROBE MONDRIAN « Révolutionnaire », maintes fois copiée partout dans le monde et inspirant d’autres oeuvres d’art, c’est la robe Mondrian dessinée en 1965 par Yves Saint Laurent qui a popularisé le peintre néerlandais, l’un des pionniers de l’abstraction. « C’est quasiment à ce moment-là que la mode change de statut et commence à devenir un art en soi », estime dans un entretien à l’AFP Aurélie Samuel, directrice des collections du musée Yves Saint Laurent à Paris qui dédie à cette robe emblématique une nouvelle exposition à partir de mardi.

Tout commence par un livre sur Piet Mondrian «qui n’était pas très connu à l’époque» que sa mère offre à Saint Laurent. «Il a une sorte de révélation, va dessiner la première robe Mondrian et toute sa création de cette année sera très inspirée par cette géométrie et une forme d’abstraction» que la presse qualifiera de «totalement révolutionnaire ».

Il y a certes eu dans le passé des collaborations entre la mode et l’art, mais cette fois c’est différent : Saint Laurent travaille seul, «c’est lui-même qui arrive à assimiler un travail d’artiste et en faire une interprétation textile». «Pendant longtemps on connaissait Mondrian par la robe Mondrian» extrêmement copiée surtout aux Etats-Unis, souligne Mme Samuel.

La première rétrospective de l’oeuvre de Mondrian, mort en 1944, a lieu en 1969 au musée de l’Orangerie à Paris, soit quatre ans après le défilé Yves Saint Laurent. «Cette robe pouvait se regarder aussi comme un tableau.

La question était de comment porter un tableau sur soi et Yves Saint Laurent a réussi à faire vivre un tableau tout en respectant la géométrie. C’était extrêmement nouveau. Ce n’était pas juste une inspiration d’un motif», explique Mme Samuel.

Aujourd’hui, les robes Mondrian ont pénétré le champ de la culture populaire jusqu’à devenir l’objet de réinterprétations par les artistes contemporains dont certaines oeuvres sont présentées dans le parcours, comme une installation lumineuse en plexiglas.

Les robes Mondrian marquent le début du «dialogue avec l’art» que le couturier poursuit avec Pablo Picasso, Vincent van Gogh, Georges Braque, Henri Matisse, Fernand Léger ou Pierre Bonnard.

C’est seulement avec la sculptrice Claude Lalanne qu’il collabore réellement, d’abord en 1969 avec deux robes particulièrement marquantes avec une taille et une poitrine moulées en cuivre, et plus tard avec la création de bijoux sculptures tel une coiffe ornée d’une feuille de chou.

UN LIEN TRÈS ÉTROIT Dès les années 30, les collections d’Elsa Schiaparelli sont ponctuées à maintes reprises de collaborations avec Salvador Dali. L’exubérante Italienne doit à l’imagination folle de Dali des créations sur-réelles telles que le poudrier “cadran de téléphone”, le “chapeau-chaussure”, ou encore la “robe squelette”. Sans aucun doute, la création la plus célèbre demeure celle de la robe Homard, présentée lors de la collection Haute Couture Été 1937.

Loin d’être une collaboration à sens unique, il s’agit plutôt d’un échange entre deux artistes. A son tour, Dali s’inspire des créations innovantes de Schiaparelli. Dans son tableau “Vêtements de nuit et jour”en 1936, il couche sur la toile deux créations emblématiques de Schiaparelli : les robes zip et les épaules très marquées.

Avec Elsa Schiaparelli, les frontières entre art et mode sont extrêmement floues à tel point que sa rivale de l’époque, Coco Chanel, la décrit comme une “artiste qui fait des vêtements”. Elle s’entoure des plus grands artistes de son temps parmi lesquels Andy Warhol, Pablo Picasso ou encore Jean Cocteau. Aujourd’hui, après 90 années d’existence, la maison de Haute Couture n’a rien perdu de son attrait pour l’art comme en.

Le créateur de la maison Versace était un amoureux d’art moderne. Sa collection Printemps 1991 en est l’illustre preuve : sur le podium se succèdent alors des robes et combinaisons aux imprimés largement inspirés des toiles colorées d’Andy Warhol, tel que le célèbre portrait bicolore de Marilyn Monroe. témoigne encore chacune de ses collections, souvent ponctuées des imprimés trompe-l’oeil chers à la créatrice. Un quart de siècle plus tard, Donatella Versace rendait hommage à son frère lors du défilé printemps-été 2018 en rééditant à partir des archives de la maison ces robes à l’esprit résolument pop art.

Depuis 2014, la Fondation Louis Vuitton située à Paris soutient elle aussi la création artistique contemporaine, à la fois française et internationale, et vise à la rendre accessible au plus grand nombre. Dans l’histoire des collaborations entre le monde du luxe et celui de l’art, celle entre la maison de maroquinerie française et le plasticien américain est sans doute la plus controversée. Certaines critiques allant jusqu’à s’interroger sur la légitimité de Jeff Koons en tant qu’artiste. Dans cette série intitulée «Masters», les chefs-d’œuvres de Leonard De Vinci, Claude Monet, Vincent Van Gogh ou encore Paul Gauguin revêtent les sacs et accessoires du malletier parisien. Un hommage aux plus grands noms de la peinture qu’à voulu faire l’artiste contemporain Jeff Koons en transformant les sacs Louis Vuitton en tableaux de maîtres. Une double oeuvre d’art audacieuse qui suscite le débat. Mais après tout, Georges Braque ne disait-il pas que «l’art est fait pour troubler» ?

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L’ART EN MODE BLEU NATIER

- QUAND L’ART S’ENTREMÊLE AVEC LA MODE CHEZ BLEU NATIER

/ Page gauche : Tableau Patrick Natier & Dessin Ann Gérard

Depuis toujours l’art et la mode sont au coeur de la démarche de Bleu Natier et les propositions faites dans la boutique répondent à cette quête.

A une époque où savoir faire et créativité redeviennent des valeurs humaines qui donnent sens au produit, de plus en plus de marques sont à nouveau incarnées par leurs créateurs.

C’est en ce sens, et toujours fidèle à ses valeurs que Bleu Natier accueille en exclusivité une collection d’étoles et de foulards dont certains sont issus de dessins ou tableaux d’artistes.

Accessoire qui finit la tenue, «doudou» qui réconforte chargé du parfum que l’on aime, le foulard est un objet mixte, ludique et créatif qui vient compléter une allure.

Par la noblesse des matières, le goût prononcé pour la couleur et le choix rigoureux des motifs, les étoles et foulards «Ann Gérard Créations» témoignent de cette volonté d’unicité et d’exception.

Une corde de plus à l’arc « Art et Mode « qu’affectionne Bleu Natier depuis plus de trente ans.

BLEU NATIER / 40 RUE BASSE À LILLE - 03 20 74 03 16 - WWW.BLEUNATIER.COM

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PORTRAIT • YAYOI KUSAMA

PA R TH I B AU LT ROY

Une chambre infinie : c’est le concept échafaudé par Yayoi, une artiste japonaise. Jamais en manque d’ inspiration, la Nipponne de 85 ans a imaginé une salle plongée dans l’obscurité où murs, sol, et plafond sont remplacés par des miroirs. Elle a récemment collaboré avec Louis Vuitton pour une collection capsule intitulée « Graphic Fashion ».

YAYOI KUSAMA PLONGEZ DANS LE COSMOS ET L’INFINI

Née en 1929, Yayoi Kusama est une artiste pluridisciplinaire. Peintre, sculptrice, écrivaine, performeuse et même chanteuse, elle s’interroge depuis toujours sur la place du « Moi » dans l’immensité. Les pois colorés estampillent ses œuvres et installations depuis des décennies maintenant, en témoigne sa série la plus célèbre Dots Obsession : Infinity Mirrored Room. Pour comprendre d’où ils viennent, il faut remonter à l’enfant d’à peine 10 ans qu’elle était, et cette hallucination qui l’a impulsée à créer : une pièce se remplissant de pois, de tous les tailles, toutes les couleurs, à la fois angoissants et oppressants.

La première installation remonte en 1963 à New York.

C’est une folle immersion que nous offre l’artiste ! Elle y investit l’espace avec de grands miroirs, des ballons gonflés à l’hélium et toutes sortes de matériaux tels que le bois, l’acier et le béton. Yayoi Kusama explore les champs de l’infini, à l’image de son imagination. Plafonds et murs sont recouverts de miroirs et les pois paraissent flotter, maîtres des lieux. C’est une expérience aussi bien ludique que réflexive où le spectateur perd ses repères dans ce cocon teinté de rouge.

La folle énergie créatrice de Yayoi Kusama vient aussi avec la maladie mentale qui l’habite depuis près de 40 ans.

Née au Japon, elle s’est exilée aux Etats-Unis à l’âge de 29 ans. Elle a passé plusieurs années aux côtés de Joseph Cornell dont elle a partagé la vie avant qu’il ne décède. À la disparation de son compagnon, elle est retournée

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sur ses terres nippones avant d’être hospitalisée de son plein gré à Tokyo. Depuis ce jour, elle n’a jamais quitté son hôpital psychiatrique et a même un espace dédié pour créer et se libérer de ses plus sombres angoisses.

L’Art de Yayoi Kusama dépasse les frontières d’une technique précise et défini. En plus d’être assoiffée d’une création plastique et picturale, l’artiste est aussi très portée par la mode. En 1960, elle a créé sa propre marque : Kusama Fashion Company Ltd. Des vêtements et costumes parés de ses pois mythiques sont alors commercialisés. À la fois avant-gardiste et anti-conformiste, l’artiste n’a eu de cesse de se renouveler tout en gardant son empreinte si reconnaissable. Ses motifs colorés se retrouvent aujourd’hui sur des sacs à main de grandes marques, des vêtements, des meubles et même des immeubles. En 1966, Yayoi Kusama participe pour la toute première fois à la biennale de Venise. Une invitation pas si formelle puisqu’elle s’y est rendue sans autorisation ! Adepte des happenings, elle s’est fait remarquer en lâchant 1500 sphères miroitantes dans les canaux, sa façon bien à elle de présenter l’œuvre Narcissus garden. Considérée comme une sorte de matriarche de l’Art contemporain, Yayoi Kusama a toujours brillé par sa créativité débordante. Difficile de catégoriser l’artiste, elle n’appartient ni au Pop art, ni à l’Art Brut, le plus simple reste encore de se fier à ses propres termes : le Kusama Art.

/ Cette oeuvre intitulée Plastic Pumpkin a été présenté à la triennale 2010 d’Aichi.

Sa fascination pour les citrouilles peut être attribuée à son enfance. la citrouille est apparue pour la première fois dans les œuvres de Kusama en 1946, lors d’une exposition itinérante à Matsumoto, sa ville natale. Après cette première œuvre, Kusama n’a plus fait figurer de citrouilles dans ses œuvres jusqu’à ce qu’elle les retrouve dans les années 1970.

Depuis, elle voue une passion débordante pour ces citrouilles que l’on retrouve dans nombreuses de ses œuvres. La plus célèbre reste peut-être cette installation réalisée sur l’île de Naoshima en 1994 et désormais située au bout d’une jetée sur le site d’art de Benesse où elle plane au-dessus de l’eau.

/ L’artiste japonaise Yayoi Kusama a pris la direction artistique du « W Magazine’s Art Issue » en 2014 et a réalisé pour l’occasion une série de photos incroyable mettant en scène George Clooney dans un univers noir et blanc très chic. Elle a alors déclaré : “Mon idée est d’envoyer le message “ d’amour pour toujours ”à tous les peuples du monde à travers les pois, qui concernent l’univers, les êtres humains et les êtres vivants.

Votre sexe, être célèbre, être une star n’a rien à voir avec ça”. On la croit sur parole et bon nombre de fans avaient bien reçu le message d’amour porté par George Clooney.

Habillé d’un costume Giorgio Armani et photographié par l’une des plus éminentes photographe du moment, la célèbre Emma Summerton, cela donne une série épique dans le magazine W dédié à l’Art.

PORTRAIT • YAYOI KUSAMA

YAYOI KUSAMA À LA FONDATION LOUIS VUITTON C’est définitivement l’une des installations de l’année. Habitués à nous servir du cultissime et des expos blockbuster, la fondation Louis Vuitton a cette fois-ci invité l’immense Yayoi Kusama dans le cadre du cycle La collection de la Fondation. L’artiste aux cheveux orange est ni plus ni moins que l’une des plus célèbres artistes d’art contemporain au monde. Mais aussi l’une des plus talentueuses, qui a fait déplacer les foules depuis l’ouverture de l’exposition au grand public.

Son œuvre ? Elle prend des formes légères, fantaisistes, presque ludiques. Mais ses installations oniriques, ses monochromes, ses autoportraits photo et ses vidéos sont tous nourris d’un même fatalisme déguisé en rêve carrollien. Et autant le dire : peu d’artistes nous invitent à pénétrer au plus profond de leur esprit comme le fait la Japonaise.

A cette fantaisie névrosée s’ajoute un héritage hippie qui ne fait pas non plus dans la dentelle. Les performances de Kusama sentent la sueur, le sexe et le body paint. Pas de doute, nous sommes en plein dans l’Amérique pop et féministe d’Andy Warhol, de Donald Judd ou de Yoko Ono, dans laquelle la jeune artiste nippone, débarquée en 1958, cherche sa place. Mais c’est surtout dans la répétition monomaniaque de formes que Kusama trouve la force de son expression. Elle qui vit depuis tout petite d’hallucinations répétées. Des sinuosités, des ronds, des pois, surtout des pois, qu’elle voudrait se voir répéter à l’infini. Au point qu’elle déclarera elle-même : « Ma vie est un pois perdu parmi des milliers d’autres pois ». La femme y a installé dans l’établissement l’une de ses œuvres les plus iconiques : la toute première Infinity Mirror Room. Imaginée et conçue en 1965 alors qu’elle crèche à New York, elle représente à elle seule tout l’ADN de l’œuvre de Kusama : des champignons hallucinogènes à pois rouges et des miroirs qui drapent toute la pièce. La suite ? Par un savant jeu de miroirs, notre reflet et celui des champi créent la sensation d’un infini. Le résultat est hallucinant, psychédélique et déjanté.

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NORA FEYS, UNE ÂME D’ARTISTE PAR L UCI E TAV E R N I E R

Cette jeune créatrice aux doigts de fée tient salon en personne dans sa boutique du VieuxLille le vendredi et le samedi. En attendant d’en franchir le seuil pour échanger autour de sa collection actuelle « Fleurs de liberté », voici un avant-goût de son univers protéiforme.

PORTRAIT • NORA FEYS

Créer a-t-il toujours été une évidence pour vous ?

Nora Feys : Oui, depuis l’enfance, avec une attirance pour le textile à l’origine. Mais j’ai pris le contrepied de ma formation de styliste modéliste à ESMOD et de mes premières expériences dans le monde du luxe en choisissant de développer mon univers grâce à la mode, certes, mais aussi au design et à l’art.

Tournaisienne d’origine, je suis installée depuis deux ans dans ma boutique lilloise. Je viens d’y présenter ma quatrième collection. Chacune d’entre elles comporte des vêtements, des objets et des tableaux, qui, ensemble, racontent une histoire brodée autour d’une thématique. Ce sont des pièces uniques ou produites en série ultra-limitée, la plupart du temps par mes soins. Pour certains savoir-faire très pointus, je fais appel à une poignée d’artisans transfrontaliers. Je cultive l’exclusivité et la rareté.

Pourquoi avoir choisi de ne pas choisir, entre création graphique, art, mode et design ?

Je voulais faire une proposition nouvelle, vraiment différente, en transmettant de la beauté et une vision du monde singulière. J’ai à la fois envie de transcender l’objet, en réaction à un certain consumérisme, en lui donnant du sens et une dimension intemporelle, et de décloisonner le monde de l’art, pour le rendre accessible à tous. Je veille ainsi à offrir quelques produits à prix raisonnables, pour permettre à tous de s’approprier un morceau de mon univers. Mais surtout, je tiens à ce que ma boutique soit un lieu d’échanges, de rencontres et de réflexions autour de mes créations. Elles proposent une quête de sens, une vraie déconnexion, chargée de poésie et de sensibilité, que j’ai à cœur de partager.

Comment avez-vous conçu votre collection actuelle, « Fleurs de la liberté » visible en boutique jusqu’en mai 2020 ?

J’ai construit cette collection autour de la quête de soi et du retour aux sources. J’y décline deux symboles, les fleurs, qui nous racontent la beauté éphémère et fragile de l’enfance, et le motif du serpent, qui est un guide face aux aléas de la vie.

Je me suis aussi inspirée de la thématique de la floraison du jardin. Cette collection prend la forme d’un voyage intérieur personnel. Je suis ravie d’y entraîner mes visiteurs ! Mis à part les bijoux, disponibles en très petite édition, les pièces sont uniques. Je réalimente parfois la collection à l’aide de nouvelles pièces, mais elles ne se ressemblent jamais.

Mis à part les collections qui rythmeront l’année, quels seront vos grands rendez-vous en 2020 ?

Lille est capitale mondiale du design en 2020 : pour les créateurs locaux, comme moi, cela promet de belles opportunités. A suivre...Je suis chargée d’un workshop sur la thématique « sculpture et textile» dans une école supérieure d’Arts en Belgique, dès le mois de janvier. Cet exercice correspond à mon envie toujours plus forte de transmettre, partager et vivre de belles rencontres. Enfin, je travaille à mon futur site de vente en ligne. Il devrait voir le jour dans le courant de l’année.

Je le conçois comme une fenêtre ouverte sur mon univers.

NORA FEYS / 18 PLACE PIERRE MENDÈS FRANCE, 59000 LILLE Tél : 07 86 51 50 08 - www.nora-feys.com

OWEIS HAIR DESIGNER PAR L UCI E TAV E R N I E R

Côté face, un salon de coiffure. Côté pile, une galerie d’art. Oweis Hair Designer est une adresse lilloise atypique, où il ne faut pas se fier aux apparences... A sa tête, un coiffeur arty, qui réinvente son métier et nos crinières grâce à une vision très créative.

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PORTRAIT • OWEIS HAIR DESIGNER

Enfant, Oweis rêvait d’être acteur ou styliste. Plus que les paillettes, c’est bien la création qui fascinait cette personnalité discrète. La coiffure s’est imposée comme une porte d’entrée pour le monde des créatifs à ce grand voyageur, qui a promené ses ciseaux à Paris ou Londres. Aujourd’hui à la tête de deux salons dans la métropole lilloise, pari réussi : Oweis a érigé la coiffure au rang d’art, grâce à une technicité de haute volée alliée à une une vision créative et attentive. Dans ses salons, ce perfectionniste travaille avec les produits Olaplex, avec toutefois en tête le projet de mettre au point sa propre gamme. Une ambition assumée : sublimer les femmes qui lui confient leur chevelure, en les accompagnant au-delà de leur zone de confort, sans perdre de vue leur identité. Pour cela, Oweis n’hésite pas à casser les codes du milieu. Il a ainsi pensé son salon lillois, ouvert en 2018, comme un lieu hybride, dont les murs accueillent tous les deux mois une exposition conçue à 4 mains avec Eric Delecourt, le propriétaire inspiré d’Acid Gallery.

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Vous vous qualifiez d’ « hair designer »... Pourquoi rapprochez-vous ainsi la coiffure du design ?

Oweis : J’ai ouvert mon premier salon à 2014 à Marcq-en-Barœul avec une envie qui ne m’a depuis plus quittée : proposer quelque chose de différent. J’ai une technique personnelle de coupe très précise, que j’adapte à de nombreux paramètres : la qualité et la texture du cheveux, l’implantation, mais aussi le mode de vie, la morphologie... J’essaie d’éveiller la sensibilité de mes clientes, de révéler leur personnalité avec harmonie, en respectant l’air du temps. Je sculpte et je dessine des créations sur-mesure pour chacune d’entre-elles : en cela, pour moi, la coiffure est un art et se rapproche du design.

Dans votre salon lillois, vous avez justement choisi de faire la part belle à la création...

Je l’ai en effet pensé comme une galerie d’art, avec des murs blancs et une atmosphère épurée, pour y organiser des expositions. Avec Eric Delecourt, nous partageons la même philosophie, la même sensibilité artistique et le même goût pour l’humain. C’est une belle aventure amicale et professionnelle. J’ai déjà eu le plaisir d’accueillir les expositions d’artistes comme Marie-Ange Daudé ou Joseph Chiaramonte. Chaque exposition, qui met à l’honneur un artiste, donne lieu à de nombreux échanges très stimulants et enrichissants.

C’est une démarche atypique !

Encore une fois, j’avais envie de contourner les codes du salon de coiffure traditionnel, pour proposer une expérience singulière. Ce lieu me ressemble et la présence d’oeuvres d’art stimule ma créativité. Mes clients bénéficient aussi de cette atmosphère inspirante. Les œuvres d’art nous incitent à parcourir de nouveaux horizons. Dans mon salon, elles peuvent insuffler une envie de changement, pousser à se réinventer ou à se découvrir autrement, en sortant de sa zone de confort.

Quels sont vos liens avec le monde de l’art ?

L’art m’a toujours intéressé. Je crois que si j’aime autant l’art, c’est parce que c’est une manière de s’exprimer qui est vraiment libre. Grâce à l’art, on peut tout dire et tout faire ! Et en même temps, l’art est ouvert à toutes les interprétations. Pour moi, c’est le symbole de la liberté et de la diversité, qui sont des valeurs fondamentales. C’est pour cela que j’ai choisi de faire un métier artistique. insuffler une envie de changement, pousser à se réinventer ou à se découvrir autrement, en sortant de sa zone de confort.

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Ouvert du mardi au samedi de 10 heures à 19 heures

REPORTAGE • OWEIS, HAIRSTYLIST

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ACID GALLERY ET PETITES LUXURES QUAND INSTAGRAM FAIT NAÎTRE UN ARTISTE -

Osés, coquins, drôles, les dessins de Simon Frankart ne laissent personne indifférent… Simon a démarré l’aventure de « Petites Luxures » il y a 5 ans. Cloué au lit par une grippe, ce graphiste, photographe hyperactif s’ennuie et crayonne. L’érotisme, le jeu de mot et l’humour sont ses terrains de jeux privilégiés.

Il poste ses dessins sur Instagram, Petites Luxures voit le jour. Très vite, ces œuvres minimalistes faites à l’encre de chine remportent un vif succès. Longtemps, caché derrière son compte virtuel qui totalise aujourd’hui plus d’1 million 200 000 abonnés, Simon décide de « sortir du bois » suite à une séance chez le psy qui le convainc que son statut d’artiste n’est pas usurpé, lui qui jusqu’alors et malgré son succès foudroyant trouvait que ses dessins ne s’apparentaient pas à de l’art… Les milliers de fans qui le plébiscitent et ses premières expositions (dont certaines aux USA) achèvent de le convaincre.

Petites Luxures enchaîne les expositions et les collaborations et devient pour Simon une activité à part entière. « Dans mes expositions en galeries, j’essaie de ne jamais exposer des dessins que j’ai déjà montrés, je produis pour l’exposition. ».

C’est ce qu’il fera à nouveau dans le cadre de la seconde exposition programmée chez Acid Gallery mixant grands et petits formats inédits ou œuvres composées d’objets chinés savamment associés à ses dessins ludiques et à ses petits mots coquins…

Autant d’œuvres traitées avec délicatesse et humour produisant immanquablement sourires, étonnement, surprise et ravissement chez celles et ceux qui les découvrent…

Retrouvez Petites Luxures avec Acid Gallery sur Art Up! 2020, du 4 au 8 mars à Lille Grand Palais.

ACIDGALLERY CONTEMPORARY ART COLLECTORS & DEALERS

11 RUE DE LA COLLÉGIALE, 59000 LILLE - 06 11 26 23 23 - WWW.ACID-GALLERY.COM

Retrouvez Acid Gallery sur Facebook et Instagram

VOYAGE EN ASIE INSPIRATION ART & DESIGN

© COMO Uma Canggu

PA R S ARI K A E K

Si l’Asie est une terre de traditions ancestrales et de panoramas magiques, c’est également un continent en pleine mutation. On profite de destinations qui invitent au bien-être mais qui sont aussi des écrins de design et de culture pour en prendre plein les yeux.

© Raya Heritage

THAÏLANDE OU INDONÉSIE, UN HYMNE À LA DÉTENTE La Thaïlande est connue pour ses temples et ses plages. Les collines paisibles et les plantations de thé, de Chiang Mai à Chiang Rai, offrent un dépaysement total. Tout en contraste avec la capitale, Bangkok, qui tend à devenir un véritable hub artistique et culturel. On y visite de nombreuses galeries ou musée comme le MAIIAM, musée d’art contemporain qui met en avant les artistes thaïlandais et asiatiques émergents, et on profite des nombreux rooftops qui dominent la ville, du Cloud 47 au Sky Bar. En Indonésie, on traverse des paysages de volcans, rizières, temples, plages et récifs. L’archipel indonésien de Java à Flores en passant par Lombok est enchanteur. Le voyageur découvre les nombreuses possibilités offertes par l’île de Bali : yoga, sports nautiques ou farniente. Ici aussi, le design est mis à l’honneur et se mêle aux traditions. À Canggu on profite du slow life, des meilleurs spots de surf et d’une communauté vibrante. Les dernières adresses tendances y sont nombreuses, à l’image du COMO Uma Canggu avec ses suites luxueuses, un lieu design face à la mer qui met l’accent sur le bien-être.

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PRINTEMPS VOYAGES • VOYAGE EN ASIE

LA SÉLECTION PRINTEMPS VOYAGES ROSEWOOD BANGKOK - THAÏLANDE L’hôtel Rosewood présente une architecture moderne inspirée du wai, le geste d’accueil des thaïlandais. Du design intérieur à son architecture verticale, il est conçu pour être une nouvelle icone design de la capitale. Un style résolument contemporain qui offre une vue impressionnante sur la skyline et permet de découvrir Bangkok en profondeur. On commence par le traditionnel temple du bouddha d’émeraude, le Wat Phra Kaew, avant de découvrir une cité plus moderne, de galerie en galerie. La biennale Bangkok Art peut être l’occasion de découvrir des dizaines d’artistes thaïlandais contemporains qui exposent leurs œuvres dans toute la capitale.

ALILA VILLAS ULUWATU - INDONÉSIE

BAMBU INDAH - INDONÉSIE

RAYA HERITAGE - THAÏLANDE

Perché au sommet de la falaise, face à l’océan, le design moderne de cet hôtel est magnifié par un cadre d’exception. Avec un spa, une galerie d’art, une bibliothèque et une piscine à débordement au style épuré qui fait face à l’océan. Les villas de l’hôtel à l’architecture design et innovante sont parfaites pour contempler les étendues émeraudes et profiter d’un séjour sous le signe du bien-être.

Inspiré des cultures locales, Bambu Indah se compose de petites maisons en bois disséminées au cœur d’une végétation luxuriante. Les structures en bambou offrent une atmosphère unique.

Un style ethnique et romantique dans un hôtel qui se veut écologique, où l’on se baigne dans les eaux vivifiantes des piscines naturelles. C’est aussi un point de départ idéal pour découvrir la campagne balinaise et le village d’Ubud.

L’hôtel, entouré de jardins luxuriants, est niché dans un cadre paisible et calme sur les rives de la rivière Ping, non loin de la capitale culturelle du nord, Chiang Mai. L’architecte Boonlert Hemvijitraphan et la designer Sitakalin sont à l’origine de ce concept unique. 33 suites spacieuses et confortables où meubles et autres accessoires de décorations ont été soigneusement sélectionnés et créés par des artisans locaux.

RETROUVEZ TOUT L’UNIVERS DU VOYAGE SUR NOTRE SITE DÉDIÉ PRINTEMPSVOYAGES.COM _ ème PRINTEMPS VOYAGES / 3 ÉTAGE DU PRINTEMPS LILLE - 39,45 RUE NATIONALE, 59000 LILLE TEL. 03 20 63 62 86 - www.printempsvoyages.com - @PrintempsVoyages

MADE IN DESIGN

BY PRINTEMPS LA RÉFÉRENCE EN MATIÈRE DE DESIGN AU PRINTEMPS LILLE -

PA R P E RNI LLE C H RI S TI ANS E N

Leader Européen de la vente en ligne de mobilier design, Made In Design a récemment intégré le groupe Printemps. Une manière de poursuivre son développement online et en boutique avec une expérience client de qualité.

Made In Design a la volonté d’aller à la rencontre de ses clients. Depuis cette boutique véritable espace d’inspiration de la maison, tout peut être commandé et livré directement chez le client. En effet ce point de vente permet aux clients d’aborder physiquement les produits mais aussi d’accéder à tout le catalogue en ligne sous les conseils de vendeurs experts.

Conçue au fil d’une scénographie pointue et unique imaginée par l’équipe de stylisme de Made In Design, cette boutique est un véritable lieu inspirant évoluant au gré des saisons.

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/ Comme résultat de cette union et afin de répondre aux exigences de sa clientèle, Made In Design a entrepris plusieurs ouvertures de corners au sein des Printemps, dont 120m2 au 4eme étage du Printemps Lille dédiés entièrement au design et à la décoration. Plusieurs corners vont naître dans le courant de l’année 2020.

PRINTEMPS LILLE, THE PLACE TO DESIGN !

Quelques pièces faisant partie de la scénographie peuvent être commandées et livrées – c’est le cas des grandes pièces telles que les canapés – tandis que les plus petites – luminaires ou objets de décoration – peuvent être achetées et emportées immédiatement. Tous produits disponibles sur le site – mobilier d’appoint, tapis, objets de décoration et luminaires – sont présents au sein de cet espace. La marque envisage même d’intégrer une section éco-design, en référence à l’espace déjà proposé sur le site Internet.

Le large panel de marques iconiques du design, qui font la force de Made In Design y sont extrêmement bien représentés : on y retrouve les principales marques italiennes Magis, Flos, Artemide, les françaises : Red Edition, Petite Friture, Serge Mouille, Fermob et les scandinaves : Gubi, Fritz Hansen, Muuto, Hay… proposées en ligne.

Cette ouverture intervient moins de quatre mois après le rachat de Made In Design par le groupe Printemps. La marque appuie ainsi sa volonté de devenir une marque référente dans le domaine du design.

La présence de Made In Design sur le territoire Lillois la veille de 2020, année symbolique où la métropole se transformera en Capitale Mondiale du Design, ne sera que l’occasion de renforcer sa position de leader sur le marché.

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DESIGN • MADE IN DESIGN BY PRINTEMPS

« Notre marque Made In Design propose en physique une expérience comparable à notre site: une offre de produits uniques, des inspiration et un conseil d’experts, sur un format qui allie présentation physique et supports digitaux. » - Catherine Colin

Pouvez-vous nous expliquer quelle est l’importance pour une marque digitale comme Made In Design d’avoir un espace de vente physique comme celui du Printemps Lille ?

Catherine Colin, Présidente de Made In Design : Nous avons intégré le groupe Printemps avec une stratégie clairement définie d’omnicanalité. Le retail physique et l’ecommerce sont complémentaires et l’omnicanalité permet d’apporter à nos clients une expérience complète et globale.

Nos points de vente se veulent inspirationnels comme notre site, nous y présentons une sélection sans cesse renouvelée et en cohérence avec notre ligne éditoriale. Les clients pourront néanmoins y retrouver sous format digital la totalité de notre offre et se faire conseiller dans leur choix puis livrer chez eux sous 24 h s’ils le souhaitent. Notre logistique intégrée est un véritable atout pour nos magasins.

Notre marque Made In Design propose en physique une expérience comparable à notre site: une offre de produits uniques, des inspiration et un conseil d’experts, sur un format qui allie présentation physique et supports digitaux.

Qu’offre l’espace physique que l’on ne retrouve pas sur internet ?

Une présence physique complète l’expression d’une marque.

Les clients apprécient de nous rencontrer et de visiter nos espaces. Je pense que le lien s’en trouve renforcé. Ils peuvent

découvrir les produits autrement et trouver une source d’inspiration complémentaire. Le conseil s’effectue dans le cadre d’une relation en face à face plutôt qu’à distance.

Nous proposons donc en physique un ensemble de services et d’expériences complémentaires à notre site. Évidemment on peut voir et toucher les produits mais ce n’est vraiment pas le seul objectif, il est d’usage dans un magasin Made In Design d’acheter des produits qui ne sont pas présentés.

En 2020 Lille sera la capitale mondiale du design. Qu’estce que le design selon vous ?

Le design rend heureux, nous rend heureux, et chez Made In Design nous espérons avoir rendu heureux ceux qui nous suivent et nous entourent. Nous avons une chance immense de vivre dans un univers riche et foisonnant de créativité, un arc-en-ciel d’émotions et de sensations, une énergie vitale et enthousiasmante portée par la curiosité, l’empathie, mais aussi la liberté de penser et d’inventer.

A quelle vitesse souhaitez-vous avancer et avec quels objectifs ?

Notre programme d’expansion physique regroupe d’ores et déjà plusieurs projets qui verront le jour en 2020 et cela dans le cadre d’une stratégie commune avec le Groupe Printemps.

MADE IN DESIGN / PRINTEMPS LILLE - 39 RUE NATIONALE, 59000 LILLE www.madeindesign.com

UN HIVER CHALEUREUX À LILLE

UNE EXCLUSIVITÉ CONCORDE IMMOBILIER, VOTRE PARTENAIRE PRIVILÉGIÉ PA R LU C IE TAV ER N IER PH O TO S B A PTISTE RUTKO

Concorde Immobilier, qui manie avec brio l’exclusivité, nous ouvre les portes de l’une de ses perles rares. Bienvenue dans une demeure familiale d’exception, sise dans un écrin de verdure en plein coeur de Lille.

Dès le portail franchi, cette belle demeure individuelle révèle son ADN singulier. L’agitation urbaine, pourtant toute proche, se fait vite oublier pour laisser place à la tranquillité. Construite en 1927 dans la plus pure tradition Art Déco, cette grande maison bourgeoise à la façade habillée par la verdure a gagné au fil de son histoire un esprit cottage, vrai supplément de caractère. Avec ses buis artistiquement taillés, le jardin savamment paysagé transporte d’emblée dans la campagne anglaise. Les pièces, aux beaux volumes, baignées de lumière s’ouvrent en grand sur la verdure grâce à des ouvertures clins d’oeil aux bow-windows d’Outre-Manche. Tout en bénéficiant d’une rénovation menée de main de maître, la bâtisse a su préserver son cachet, de la cheminée d’époque en pierre au magistral escalier desservant les étages depuis l’accueillante entrée. Ce qui ne l’empêche pas d’oser le mix and match, plafonds tout en poutres peints so british et touches contemporaines bien senties pour un confort inégalé. A l’instar de la cuisine, ouverte en grand sur un salon-séjour propice au cocooning. Vaste espace convivial, elle joue la carte du black&white, avec grès, zellige, boiseries immaculées et piano de pro à faire pâlir d’envie n’importe quel toqué de gastronomie. Comme dans presque chaque pièce, des aménagements sur-mesure signés par un menuisier ultra-réputé apportent rangements et identité. Entre ces murs, matériaux et finitions poussent loin le raffinement... Résultat, un écrin à vivre sur trois niveaux, qui se destine aux tribus d’aujourd’hui avec ses 7 chambres, dont un appartement parental et une suite indépendante.

Bénéficiant en prime de stationnements, ce bien à l’abri des regards, à seulement deux minutes de l’hypercentre, donne indéniablement ses lettres de noblesse à la maison familiale, et s’apprête à écrire une nouvelle page de son histoire.

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IMMOBILIER • UNE EXCLUSIVITÉ CONCORDE IMMOBILIER

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ARCHITECTURE • ATYPIK INTÉRIEUR

DES BIENS D’EXCEPTION VENDUS PAR CONCORDE IMMOBILIER

Dénicheurs de biens d’exception et de propriétés rêvées, les membres de l’équipe de Concorde Immobilier sillonnent les moindres recoins de la Métropole lilloise à l’affût de la rareté. Grâce à leur sens de l’écoute, mais aussi à leur sensibilité, ces professionnels réputés parviennent à mettre en musique les projets immobiliers sur-mesure d’une clientèle exigeante. A l’image de cet hôtel particulier classé du quartier Vauban, niché au cœur d’un jardin arboré avec piscine, ou encore de cette propriété très prestige, sise dans un havre de paix avec parc et bassin aquatique du secteur Brossolette, parmi de nombreux biens ayant trouvé leurs heureux propriétaires en 2019 grâce à l’équipe Concorde Immobilier.

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IMMOBILIER • UNE EXCLUSIVITÉ CONCORDE IMMOBILIER

CONCORDE IMMOBILIER VOUS SOUHAITE UNE BONNE ANNÉE 2020 En ce mois de janvier, l’ensemble de l’équipe de Concorde Immobilier souhaite vous présenter ses meilleurs vœux pour la nouvelle année à venir. Que 2020 soit belle et heureuse !

Installée à La Madeleine, au cœur du secteur recherché des Grands Boulevards, Concorde Immobilier rayonne dans toute la région. Elle met au service de vos envies et besoins immobiliers une équipe jeune et dynamique de professionnels chevronnés et passionnés. Outre une connaissance aiguisée du marché immobilier local, les membres de l’équipe de Concorde Immobilier cultivent exclusivité, confiance et confidentialité pour vous offrir une prestation sur-mesure de haute volée et concrétiser vos projets de vie dans des lieux d’exception. Leur objectif avoué ? Etre le trait d’union idéal entre vendeurs et acquéreurs. Un pari réussi pour cette agence immobilière résolument différente, devenue grâce à son expérience l’une des références de la Métropole lilloise.

CONCORDE IMMOBILIER / 239 AVENUE DE LA REPUBLIQUE 59110 LA MADELEINE Tél : 03 20 55 65 65 - www.immobilier-concorde.fr

MAISON 3 SUISSES LA MAISON RENDUE CÉLÈBRE PAR PHILIPPE STARCK PA R TH I B AU LT ROY

Cette maison imaginée par le célèbre designer français Philippe Starck n’est pas un rêve inaccessible. En collaboration avec le catalogue de VPC des 3 Suisses, vous pouviez acquérir en 1994 le coffret avec les plans et tout le manuel de construction. Du jamais vu il y a 25 ans !

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« La Starck House 3 Suisses est la meilleure architecture que j’ai réalisée, la plus aboutie que j’ai réalisée ! Elle ne ressemble à aucune autre, pas même aux dessins de Jean Nouvel ou Zaha Hadid. » - Philippe Starck

En 1994, Philippe Starck décide de proposer aux clients des 3 Suisses (catalogue de VPC) les plans de sa propre maison fabriquée en bois, en verre et en zinc. Il s’agit là d’une expérience unique, présentée sous la forme d’un coffret en bois contenant les plans de conception, une notice descriptive, le carnet de notes que le designer a tenu lors de la construction, un marteau, un drapeau français et une cassette vidéo relatant la genèse et la construction de la maison. La StarckHouse est conçue dès l’origine pour être implantée en zone faiblement urbanisée (campagne, forêt...). Elle nécessite une surface de terrain plutôt au-dessus de la moyenne. Ces habitations sont majoritairement édifiées sur des terrains d’une surface supérieure à 2500 m², parfois beaucoup plus (+ de 4000 m² dans l’exemple ci-dessus).

D’autres projets réalisés par des architectes là encore de renommée internationale étaient au programme, cette fois destinés aux zones périurbaines puis urbaines, ceci afin de compléter l’offre en couvrant une majorité de besoins (Frank Gehry pour la «GehryHouse», Jean Nouvel pour la «NouvelHouse», Aldo Rossi pour la «RossiHouse»…). Malheureusement, le succès n’ayant pas été à la hauteur des investissements mis en oeuvre, aucune suite ne sera donnée.

Le dessin et les volumes de la maison sont l’oeuvre du designer Philippe STARCK, les plans ont été réalisés à Paris par un concepteur ( l’architecte urbaniste Patrick Bouchain ) et deux architectes. La maison dispose d’une surface habitable de 138 m² et d’un auvent extérieur d’une surface de 150 m².

La toiture est en zinc, les murs sont constitués de bois et de verre. Le coffret a été édité à environ 500 exemplaires, il fut commercialisé par les 3 SUISSES durant 6 mois en 1994 au prix de 4900 francs.

L’achat d’un coffret numéroté contenant les plans originaux, permettait la réalisation d’un et un seul édifice. Le modèle étant protégé, il ne pouvait être réalisé en dehors de ce cadre. La reproduction ainsi que la vente de copies de plans papier ou numérisés sont toujours sujets à poursuites. Réalisé en chêne clair, le coffret pesait 10kg et était numéroté au moyen d’une inscritpion faite à la main au feutre indélébile sous le logo STARCK situé au centre du couvercle.

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« Cette maison-là c’est un petit peu la maison schématique de l’enfance que je n’ai pas eu, c’est à dire que je dois sûrement régresser, ou alors j’ai atteint peut-être, l’inconscient collectif. » - Philippe Starck

Boudé par les français lors de sa sortie il y a 25 ans, le coffret «Maison Starck» des 3 SUISSES est aujourd’hui devenu un véritable collector, très recherché à l’étranger (USA, Canada, Europe du nord, Japon, Asie…) par les cabinets d’architectes, les écoles et universités, les musées et bien entendu les collectionneurs et investisseurs du monde entier. Le fort regain d’intérêt pour cette œuvre contemporaine sans équivalent, la nouvelle demande internationale ainsi que le nombre limité de coffrets édités influe aujourd’hui fortement sur la cote.

Il faut noter que seule la détention d’un coffret original numéroté ouvre droit à la construction d’un édifice, ce qui renforce sa valorisation. Plus de 25 ans après sa commercialisation, il est difficile d’estimer le nombre de coffrets existant encore à ce jour, et de connaître la localisation géographique de chacun d’entre eux.

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BMW SÉRIE 1 L’ÂGE DE RAISON PAR N I COL A S M OR L E T

La troisième génération de BMW Série 1 fait son entrée sur le marché français. Un modèle qui intègre toujours les qualités dynamiques chères à la marque, qu’elle enrichit désormais d’aspects pratiques plus aboutis. La célèbre compacte allemande est arrivée à maturité !

AUTOMOBILE • BMW SERIE 1

Depuis son lancement en 2004, la BMW Série 1 rassemble, sous un format compact, tous les préceptes de la marque en termes de dynamisme et de plaisir de conduite. C’est toujours le cas de la nouvelle génération : quelle que soit la motorisation retenue (essence, diesel, de 116 à 306 ch), la compacte allemande affiche un dynamisme et une agilité uniques sur son segment. Des qualités associées à une habitabilité en net progrès à l’arrière notamment, où l’espace pour les jambes augmente de plus de 3 centimètres, ou au niveau du coffre, qui propose désormais une contenance totale de 380 litres.

RICHEMENT ÉQUIPÉE Mais au-delà des chiffres et des performances, la Série 1 semble surtout arrivée à maturité en termes d’équipement disponible et de facilité d’usage. Cela passe notamment par une connectivité plus aboutie que jamais : un assistant personnel intelligent peut apprendre à connaître vos préférences de réglages, vos usages favoris et vos habitudes de conduite pour les appliquer automatiquement selon le contexte.

Véritable expert BMW, il peut également répondre aux questions sur la voiture et expliquer les technologies mises en œuvre ! Cette connectivité passe également par une navigation enrichie d’informations utiles, dont les destinations peuvent être envoyées directement depuis un smartphone ; ce dernier pouvant également faire office de clé numérique pour accéder et démarrer la Série 1.

La sécurité est au meilleur niveau de la catégorie grâce aux dispositifs d’aide à la conduite hérités des modèles supérieurs. On peut notamment noter l’aide au freinage d’urgence en ville avec reconnaissance des piétons, qui permet à l’auto de s’arrêter seule devant un obstacle, ou encore le régulateur de vitesse actif avec indicateur de changement de voie, qui automatise partiellement la conduite sur autoroute.

Mieux encore : le dispositif Auto-Reverse, apparu sur la Série 3, est également proposé : celui-ci permet de mémoriser le trajet lors des 15 dernières secondes précédent l’arrêt du véhicule, pour les reproduire en sens inverse lorsque l’utilisateur le sollicite à l’aide de la clé de contact. Pratique pour sortir d’un stationnement complexe !

BMW AUTOLILLE / 16 RUE DU HAUT DE LA CRUPPE, 59650 VILLENEUVE-D’ASCQ Tél : 03 20 66 27 27 - www.bmw-autolille-lille.f r

MERCEDES EQC ÉTOILE ÉLECTRIQUE PAR N I COL A S M OR L E T

Mercedes lance son offensive électrique avec l’EQC, premier modèle à porter la nouvelle appellation de la famille électrique EQ. Ce SUV familial se veut aussi fonctionnel, fiable et facile d’emploi que les modèles à motorisation traditionnelle.

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Avec l’EQC, Mercedes donne vie à son engagement envers une mobilité plus respectueuse de l’environnement. Grâce à sa motorisation 100% électrique, le nouveau SUV se montre parfaitement neutre en rejets polluants à l’usage. Une vertu qui ne nécessite aucun compromis sur les fondements de la marque Mercedes-Benz : luxe, confort, dynamisme et plaisir de conduite. Il est doté de deux moteurs, l’un à l’avant l’autre à l’arrière, qui produisent une puissance de 300 kW (l’équivalent de 408 chevaux). Les performances sont dignes des modèles les plus sportifs, notamment grâce à l’accélération instantanée et linéaire qui propulse l’EQC à 100 km/h en 5,1 secondes seulement !

Ces moteurs sont alimentés par une batterie de dernière génération intégrée directement au châssis, sous le plancher, pour ne pas empiéter sur l’espace disponible à bord. D’une capacité de 80 kWh, elle assure jusqu’à 471 kilomètres d’autonomie, et peut être rechargée à 80% en 40 minutes sur les bornes de charge rapides compatibles. Un savant mélange entre performances, finition, raffinement et efficience. Une prouesse encore réussie par les ingénieurs allemands pour rendre ce EQC si unique.

CENTRÉE SUR L’UTILISATEUR Avec l’EQC, Mercedes enrichit également l’expérience de conduite de l’utilisateur avec de toutes nouvelles fonctions dédiées à un usage efficient de la motorisation électrique. Il est par exemple possible de planifier une destination à l’avance ; le système se chargera alors de définir la route optimale et planifiera les arrêts de charge nécessaires pour arriver à bon port dans les meilleures conditions. Le service Mercedes me Charge fourni avec l’EQC donne à l’utilisateur un accès à plus de 300.000 points de chargement publics en Europe. Il est également possible de programmer l’heure de départ et la température d’habitacle désirée pour prendre la route dans un cocon douillet. Une fois en route, le conducteur dispose de fonctions spécifiques dans le système multimédia connecté MBUX pour afficher, sur simple demande vocale, les données relatives à l’utilisation énergétique. En plus bien entendu de tous les équipements de confort, de technologie et d’aides à la conduite également proposés sur les autres modèles Mercedes-Benz. Cette fois, la révolution électrique est bel et bien en marche !

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et 35 loyers de en location longue durée sur 36 mois et pour 30 et 35 loyers de en location longue durée sur 36 mois et pour 30 000 km maximum, hors assurances facultatives. (2) Garantie 2 ans + 1 an de garantie additionnelle incluse. Offre réservée aux particuliers et valable chez tous les Distributeurs présentant ce 000 km maximum, hors assurances facultatives. (2) Garantie 2 ans + 1 an de garantie additionnelle incluse. Offre réservée aux particuliers et valable chez tous les Distributeurs présentant ce financement, dans la limite des stocks disponibles pour toute commande du 01/01 au 29/02/2020, sous réserve d’acceptation du dossier par Volkswagen Bank GmbH – SARL de droit allemand – financement, dans la limite des stocks disponibles pour toute commande du 01/01 au 29/02/2020, sous réserve d’acceptation du dossier par Volkswagen Bank GmbH – SARL de droit allemand – Capital 318 279 200 € - Succursale France : Bâtiment Ellipse – 15 av de la Demi-Lune 95700 Roissy-en-France - RCS Pontoise 451 618 904 - ORIAS : 08 040 267 (www.orias.fr). (3) Entretien plus Capital 318 279 200 € - Succursale France : Bâtiment Ellipse – 15 av de la Demi-Lune 95700 Roissy-en-France - RCS Pontoise 451 618 904 - ORIAS : 08 040 267 (www.orias.fr). (3) Entretien plus obligatoire souscrit auprès de Volkswagen Bank GmbH, détail et limites prévues dans les conditions générales, disponibles sur demande auprès de votre Distributeur.Volkswagen Group France S.A. obligatoire souscrit auprès de Volkswagen Bank GmbH, détail et limites prévues dans les conditions générales, disponibles sur demande auprès de votre Distributeur.Volkswagen Group France S.A. - RCS SOISSONS 832 277 370. Gamme Audi A1 citycarver : consommation en cycle mixte (l/100 km) min - max : NEDC corrélé : 5,1 - 5,4. WLTP : 5,9 – 6,7. Rejets de CO2 (g/km) min - max - RCS SOISSONS 832 277 370. Gamme Audi A1 citycarver : consommation en cycle mixte (l/100 km) min - max : NEDC corrélé : 5,1 - 5,4. WLTP : 5,9 – 6,7. Rejets de CO2 (g/km) min - max : NEDC corrélé : 117 - 122. WLTP : 134 - 152. « Tarif » au 03/10/2019 avec mise à jour au 14/11/2019. Valeurs susceptibles d’être revues à la hausse. Pour plus d’informations, contactez votre : NEDC corrélé : 117 - 122. WLTP : 134 - 152. « Tarif » au 03/10/2019 avec mise à jour au 14/11/2019. Valeurs susceptibles d’être revues à la hausse. Pour plus d’informations, contactez votre Partenaire. À partir du 1er septembre 2017, certains véhicules neufs sont réceptionnés sur la base de la procédure d’essai harmonisée au niveau mondial pour les véhicules légers (WLTP), procédure Partenaire. À partir du 1er septembre 2017, certains véhicules neufs sont réceptionnés sur la base de la procédure d’essai harmonisée au niveau mondial pour les véhicules légers (WLTP), procédure d’essai plus réaliste permettant de mesurer la consommation de carburant et les émissions de CO2. À partir du 1er septembre 2018, la procédure WLTP remplace complètement le nouveau cycle d’essai plus réaliste permettant de mesurer la consommation de carburant et les émissions de CO2. À partir du 1er septembre 2018, la procédure WLTP remplace complètement le nouveau cycle européen de conduite (NEDC), procédure d’essai utilisée précédemment. Les conditions d’essai étant plus réalistes, la consommation de carburant et les émissions de CO2 mesurées selon la européen de conduite (NEDC), procédure d’essai utilisée précédemment. Les conditions d’essai étant plus réalistes, la consommation de carburant et les émissions de CO2 mesurées selon la procédure WLTP sont, dans de nombreux cas, plus élevées que celles mesurées selon la procédure NEDC. Publicité diffusée par le concessionnaire en qualité d’intermédiaire de crédit, à titre non procédure WLTP sont, dans de nombreux cas, plus élevées que celles mesurées selon la procédure NEDC. Publicité diffusée par le concessionnaire en qualité d’intermédiaire de crédit, à titre non exclusif, de Volkswagen Bank. exclusif, de Volkswagen Bank.

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