● ● ● Particularité : Valorisation de copeaux et de sciures pour chauffer une dizaine de studios
La route du bois-énergie
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Aigle : petit chauffage collectif au bois alimenté par une menuiserie Les sous-produits de l’entreprise, source de revenu complémentaire
Photo AJENA
L’entreprise de menuiserie et charpente Décosterd emploie actuellement trois
L’approvisionnement en combustible Le combustible utilisé est constitué des sousproduits provenant de la menuiserie. Le sapin est l’essence principale que l’on y trouve. La production annuelle, d’environ 180 m3 de déchets (chutes et copeaux) est entièrement consommée. Pour les chutes, un broyeur permet d’obtenir la granulométrie voulue pour une bonne combustion. Les plaquettes sont stockées dans un silo d’une contenance de 50 m3. Pour les copeaux et la sciure, un système d’aspiration équipé de filtres à manches alimente directement le silo. Pour l’instant, avec cette production de copeaux et de sciure, il est nécessaire de faire le complément avec du bois déchiqueté. En ce qui concerne le dessilage, deux extracteurs hydrauliques amènent le combustible vers une vis de transfert. La chaudière est installée trois mètres au dessous du silo, permettant ainsi au bois de tomber gravitairement dans une petite trémie pour ainsi être récupéré par une nouvelle vis sans fin qui alimente le foyer.
Vue de l’entreprise Decosterd
Vue de la chaudière
Caractéristiques de la commune • altitude : 450 m, • population : 7 000 habitants.
Une chaufferie automatique La chaudière à bois, de marque Zima et d’une puissance de 60 kW, est équipée d’un foyer à vis de poussée inférieure qui accepte du bois jusqu’à 25 % d’humidité sur brut. Cette chaudière n’est pas équipée de régulation pour le maintien de feu, mais la braise restante permet à la combustion de reprendre sans difficulté. L’allumage de la chaudière est automatisé par un système de résistance électrique. Le foyer est en céramique réfractaire très résistant. Un cyclone dépoussière les fumées avant leur évacuation par la cheminée. Le décendrage manuel ne nécessite qu’une intervention très courte tous les quinze jours. Les tubes de fumée horizontaux de l’échangeur
© ITEBE- juillet 1999
Photo AJENA
personnes. En 1997, les responsables décidaient d’installer une chaufferie automatique au bois. L’objectif était de valoriser les sousproduits de la fabrication des portes, fenêtres, escaliers et charpente (chutes de bois, copeaux, sciures sèches). Cette petite installation permet de chauffer et d’assurer la production d’eau chaude toute l’année de deux habitations, divisées en une dizaine d’appartements qui appartiennent à l’entrepreneur. Tous les studios sont équipés de compteur de chaleur pour permettre la facturation de la chaleur. La chaufferie située au dessous de l’atelier de travail permet d’y maintenir une température moyenne de 15°C.