Un cas incompréhensible

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UN CAS I N CO M PRÉHENSIBLE

JACKSSON DEPOLI ET JIMMY PHAM


Université du Québec à Montréal | École de design

L’ÉgliseSaint-Gerard-Majella :

UN CAS INCOMPRÉHENSIBLE

Travail présenté à Marie-Dina Salvione DES 7205 Actualité du patrimoine moderne: pratique et théorie

Par Jacksson Depoli Correa de Oliveira DEPJ13068209 Jimmy Minh Bang Pham PHAJ06029108

DESS Architecture moderne et patrimoine

20 avril 2018 2

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Contents 5 INTRODUCTION 6 Introduction 9 DESCRIPTION 10 1.1 -Description 12

1.2 - Événement marquant

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1.3 - Problémathique

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PROJET MONTRÉAL MODERNE 2.1 – Intention du projet

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2.2 - Fonctionnement de l'application

21 CONCLUSION 22 Conclusion 23

Étapes de réalisation du projet

24 BIBLIOGRAPHIE

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INTRODUCTION INTRODUCTION

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Introduction Ce travail consiste à une réflexion sur les enjeux et des problèmes liés à la sauvegarded’unearchitecture moderne sacrée. Le projet choisi pour cette réflexion est l’église Saint-Gérard-Majella qui a récemment subi un possible processus de démolition. C’est œuvre a gagné un concours d’architecture et aussi a gagné des mentions prestigieuses, cette architecture sacrée a été accueillie par le cours pour servir de modèle pour la pratique de requalification. La réflexion a été développée en trois étapes. L’étape initiale a mis en lumière l’architecture, cette étape était liée à la compréhension de cette architecture et de la

Image de fond structure de l'église dans la visite technique realisé par le groupe d'étudiants et professeures. À droite les esquisses de l'oeuvre realisé au jour de la visité.

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collecte de données. Dans cette étape a été développé: visite technique dans le travail; conférence avec la municipalité de Saint-Jean-sur-Richelieu; la collecte de données dans des revues, dans les bibliothèques; et des articles et des documents au Centre canadien d’architecture (CCA). Cette union de l’information nous a permis de comprendre cette architecture qui a été résumée dans une synthèse de données comme une description de l’architecture. La deuxième étape a été de développer une réflexion sur la fragilité de cette architecture et qu’elles sont les auteures qui l’ont conduit à une éventuelle démolition. Cette étape s’est développée au-desun cas incompréhensible


sus d’une problématique où en un mot nous devrions synthétiser cette fragilité. La création de notre vision était liée à la question de l’incompréhension de la population et des promoteurs impliqués dans le processus de permanence de cette architecture. La troisième et dernière étape consistait en un projet visant à résoudre ce problème soulevé lors de la deuxième étape. Le projet consiste en une proposition physique et virtuelle de diffusion de l’information. D’abord notre proposition rejoint les citoyens de la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, mais on a aussi essayé explorée une compréhension plus large, en créant un système illimité, s’agissant à un objet virtuel auquel on peut accéder de n’importe où dans le monde.

INTRODUCTION

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1.1 - Description L’objet de notre travail est l’église de Saint-Gérard-Majella, construit dans la période post-seconde guerre mondiale, dans la banlieue de Saint-Jean-sur-Richelieu. Situé dans un quartier résidentiel, le bâtiment est entouré de maisons de plain-pied à un ou deux étages. Géographiquement, l’église est bordée par la rue George-Phaneuf, au nord ; le boulevard du Séminaire, à l’est ; rue Lebeau au sud ; et rue Dorchester, à ouest. Sa commande a été donnée d’une manière trèspeuconventionnelle pour l’architecture religieuse. En 1957, les syndics de la paroisse responsables de la future église ont choisi de faire un concours d’architecture. Considéré comme remarquable, le projet présenté par l’entreprise de l’architecte Guy Desbarats, aussi connu sous le nom d’ARCOP, a été choisi à l’unanimité comme lauréat. En 1964, l’église a reçu le prestigieux prix de la médaille Massey, confirmant l’unicité esthétique et technique de l’œuvre. Parmi les 18 projets primés, le projet Desbarats a été le seul lauréat québécois1. De l’extérieur, l’architecture de l’église se démarque par la forme hyperbolique de sa toiture et par le clocher qui sert de point repère dans le quartier. Tant en plan que sur les façades, l’expression des formes courbes sont mises de l’avant pour donner un effet à la fois monumental et sinueux au bâtiment. La composition des volumes nous fait comprendre où se trouve les principales composantes de l’église (presbytère, sacristie, baptistère, etc.). À l’intérieur, on peut voir la structure portante de l’église qui lui permet la forme hyperbolique de son toit et une espace dégagée dans la nef. Les portiques en béton préfabriqué qui supporte la structure du toit sont divisés en six parties : base haute, courbe d’enroulement plus courte, verrouillage supérieur, courbe sinueuse plus large et base courte. Également en béton préfabriqué, chacune des parties de la dalle de toit crée une série de ligne, dont la vue en perspective renvoie vers le crucifix suspendu au 1 Action Patrimoine, « L’église Saint-Gérard Majella, un patrimoine moderne à (re) connaître », 2016. p. 01, 25, 35.

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plafond par deux points d’appui, placé au centre du chœur de l’église. Derrière le crucifix, la lumière indirecte qui se projet sur le côté de l’abside, met en valeur la texture rugueuse de la brique et l’aspect sinueux de ce pan de mur. Du côté nord, on peut d’abord remarquer la galerie du deuxième étage qui est tout aussi supporté par la structure du portique. Derrière la galerie, l’ensemble de la façade nord-est composé d’une série de panneaux en fibre de verre, une œuvre de Jean-Paul Mousseau. Gris/vert dans la partie extérieure, la partie intérieure des panneaux forme une composi-

[Image 1] Photo de l'église. Source: arhives CCA

tion de couleurs vives de tonalité froides. Au final, le rendu contrasté entre les couleurs ternes du béton et de la brique avec l’éclairage présenté de façon indirecte crée une tension créative entre opacité et translucidité.

[Image 2] Photo de l'église. Source: arhives CCA

Photo de Eva Vecsei, 1976. Source: Montréal Gazette.

DESCRIPTION

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1.2 - Évènement marquant

[Image 3] Photo de la construction de l'église. Source: arhives CCA

[Image 4] Photo interieur de l'église. Source: arhives CCA

[Image 5] Photo interieur de l'église. Source: arhives CCA

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En octobre 2015, l’église Saint-Gérard-Majella a été achetée par un investisseur immobilier dans le but d’ydévelopper un ensemble immobilier sur le terrain de l’église. Trois mois plus tard, devant la menace éventuelle de la démolition de l’église, Action Patrimoine, un organismeà but non lucratif demande au ministre de la Culture et des Communications de procéder à une catégorisation de cette église2. En dépit de la forte notoriété de ses architectes, Guy Desbarats et EvaVecsei, et la mention type exceptionnelle « A »3 de notation par le Conseil du patrimoine religieux du Québec, il n’y aura pas la catégorisation demandée ni intervention du gouvernement du Québec afin de sauver l’église. Comme Jeanne Corriveau a très bien exprimé dans son article paru dans le journal Le Devoir le 9 janvier 2016, au moment de la vente de l’église à un promoteur privé raconte le désengagement de la population et les élus de Saint-Jean-sur-Richelieu4. Une classification del’église permettrait d’obtenir un meilleur plan de conservation pour l’église, ainsi qu’un financement pour les travaux de restauration. Malheureusement, le choix a été de vendre cette église emblématique pour se concentrer sur six autres lieux de culte de la ville. Comme l’a déclaré le président de Docomomo Québec, en France Vanlaethem, « En ce qui concerne le choix des lieux de culte pour garder certainement choisir des églises les plus anciennes et de démolir le dernier. »5 2 Idem. 3 Corriveau, Jeanne, « Québec songe à protéger une église menacée de démolition » Le Devoir, 9 janvier 2016. En ligne. <http://www.ledevoir.com/politique/regions/459813/quebec-songe-a-proteger-une-eglise-menacee-de-demolition> (consulté le 2 janvier 2018) 4 Idem. 5 Corriveau, Jeanne« Une église moderne “majeure” sacrifiée »Le Devoir. 29 décembre 2015.En ligne. <http://www.ledevoir.com/politique/regions/458969/patrimoine-une-eglise-moderne-rasee-pour-des-condos>(consulté le 10 février 2018)

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1.3 - Problémathique L’incompréhension des personnes impliquées dans la vente et l’achat de l’église se résume au fait que les connaissances sensibles et historiques de l’église de Saint-Gérard-Majella ne sont pas transmissent efficacement par des spécialistes auprès la population en générale et qu’il n’y a pas de proactivité pour se mobiliser contre la menace de démolition. Cela peut s’expliquer par le fait que l’architecture moderne est moins reconnue que l’architecture classique, éclectique ou baroque, ou par la qualité formelle, matérielle ou chronologique. Le transfert de connaissances devrait être développé par différents acteurs et par différentes méthodes. Partant de ce constat, nous avons basé notre problématique sur la notion de l’incompréhension et nous somme venu à la problématique suivante : selon la vision de la population en générale, est-ce que l’église Saint-Gérard-Majella est incompréhensible sur l’aspect matériel, formel ou typologique et comment celle incompréhension peut affecter le bâtiment ?

Esquisse Arcop du concours de l'église. Source: ABC mars 1960

DESCRIPTION

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PROJET MONTRÉAL MODERNE

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Ulla nullaci dendest min consequ osantis es etur aut que evendis quam vel ipit, qui dolupicae sitio oditiore, con etur, ne sum undant etus sinus, to ex erem eatur, sum ium es acerae dolut parumque cor sit pro ipis mollore rrorestotati ut experiat esedi quis as dolupis abor simi, is et repersped

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2.1 – Intention du projet Le projet a été développé avec l’intention de combler une lacune liée à la compréhension de l’architecture moderne du Grand Montréal. Notre cas est appliqué directement à l’Église Saint-Gérard-Majella, après avoir été diagnostiqué un problème autour de la compréhension que les résidents et les promoteurs de SaintJean-sur-Richelieu ont par rapport à l’architecture de l’église et à sa valeur unique à l’échelle nationale. Le projet s’adresse à toutes les personnes qui désirent en apprendre davantage sur l’architecture moderne ou qui s’intéressent aux points touristiques du Grand Montréal. Notre projet se présente de manière virtuelle et physique, puisqu’il s’agit d’une connexion entre l’élément physique et l’information de celui-ci par le support d’une application mobile et de panneaux explicatifs. L’usager à la possibilité d’accéder à des informations depuis n’importe où dans le monde, et de même que ces informations amènent l’usager à être attiré par l’emplacement physique cas traités dans l’application mobile. Après le diagnostic de cette incompréhension, intégrant l’architecture de l’église et parmi les nombreuses pistes que nous avons explorées, nous sommes venusàlaconclusion que le bâtiment de l’église n’aurait ni la force ni le contenu suffisant pour attirer l’attention d’un plus vaste public. Dans le but de rejoindre le plus de gens possible et pour favoriser un maximum de compréhension pour l’architecture moderne, nous avons donc pensé que l’architecture de l’église Saint-Gérard-Majella devait être incluse dans un plus grand corpus de bâtiments, contenant tous les projets d’Arcop et éventuellement tous les bâtiments modernes d’importance dans la grande région de Montréal. Le nom de notre projet a été défini de façon à être un facile choix dans le moteur de recherche. On a défini la recherche en suivant les « tags » - Montréal, Architecture, Design, Moderne, Modernisme, Tourisme, Apprendre, Connaître, Canada, Québec. Ces mots tapés dans les moteurs de recherche feront apparaître l’application. Le nom que nous avons choisi a été « Montréal Moderne », puisqu’il était court, facile à enregistrer et diffuser parmi les gens et il exprime bien l’objectif de notre application.

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En plus de l’application, un support physique sera développé, pour aider à la diffusion de notre application.D’autant qu’il permettra à l’utilisateur de l’application d’en faire usage plus en profondeur, ce support physique aidera le piéton à mieux connaître cette architecture même s’il n’est pas usager de l’application. Ce moyen physique a été imaginé comme une sorte de pancarte qui sera installée à toutes les œuvres inscrites dans l’application. La référence principale utilisée pour formuler ce projet de « Montréal Moderne » a été le projet « Cité Mémoire », développé également pour la ville de Montréal. Ce projet a développé une application et des pancartes d’information dans des endroits stratégiques de la ville. L’intention était d’informer et de générer une meilleure compréhension de l’histoire liée à la création de la ville de Montréal et le développement du Vieux-Port, ainsi que des œuvres d’art et d’événements existants à la ville. Pour le bon fonctionnement et la maintenance de ce projet, il nécessitera un soutien pour la création de contenus et la diffusion de sa publicité. À cette fin, il était prévu de lier la demande à des organismes gouvernementaux, à un établissement d’enseignement et à des organismes chargés de soutenir et de préserver l’architecture et le patrimoine modernes dans la province de Québec. Nous pensons également à la possibilité de se relier une entreprise privée qui peut apporter un soutien principalement pour l’installation et la maintenance de pancartes, ainsi que de l’application.

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2.2 –Fonctionnement de l'application Le fonctionnement de l’application se déroule comme suit : il démarre par une page d’accueil où la personne peut avoir des informations générales sur l’application. Pour utiliser l’application est nécessaire de s’y inscrire, cela nous aidera à mettre en place une base de données, pour pouvoir surveiller les architectures les plus accédées et être capable de promouvoir certaines actions futures. L’inscription contribue également à augmenter la sécurité des fichiers contenus dans l’application. Après l’inscription, l’application ouvre une liste des bureaux d’architecture qui opéraient dans le Grand Montréal. L’application dans le premier moment présentera deux bureaux d’architecture, ils sont : Arcop et Mies van der Rohe. L’un a été choisi pour avoir une plus grande reconnaissance internationale, pour que l’application se répande plus rapidement, l’autre étant l’une des entreprises les plus importantes de l’architecture moderne au Canada et aussi pour être la base de notre projet. Si l’usager de l’application veut en savoir plus sur les autres bureaux, il aura la liberté de les télécharger les informations les bureaux de son choix à tout moment. L’application ne vient pas avec tous les bureaux, d’abord pour laisser le libre choix de l’utilisateur, et aussi pour ne pas surcharger le support électronique de l’usager. Les bureaux et architectes imaginés pour une première base de données téléchargeable sont: Roger d’Astous, Moche Safdie, Jean Marie Roy, Lemoyne, I. M. Pei, SOMet Victor Prus. À partir de cette base de données initiale de neuf bureaux d’architecture, on trouvera d’autres entreprises développées pour couvrir l’ensemble de l’architecture moderne pertinente à Montréal et dans sa région métropolitaine. Pour la visualisation du bureau d’architecture souhaité l’usager fera simplement un choix dans une liste, après cette sélection du bureau l’usager aura accès à une carte avec la disposition réelle des œuvres de ce bureau choisi. La recherche sur cette page peut être faite par écrit ou au hasard. Une fois le travail sélectionné, l’usager sera amené à un écran de visualisation du projet, pouvant sélectionner la visualisation les architectes, l’histoire du travail, les plans et les coupes, les photos et un guide.

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Dans la sélection « architectes » apparaîtront les principaux architectes ou professionnels impliqués dans le développement d’une telle architecture. Dans la sélection « histoire », l’usager trouvera de courts extraits écrits, qui ont marqué l’histoire de l’œuvre, à côté des textes seront disponible l’audio avec les mêmes informations contenues dans les textes. Dans la sélection du projet auront ouvert trois autres boutons liés à la présentation des plans, des coupes et des détails spécifiques importants dans le projet et ses perspectives. Dans l’option de plans, coupes et détails, l’usager verra le diagramme du plan avec quelques symboles, dans chaque bouton de celui-ci, il trouvera l’information pertinente à l’emplacement du symbole, c’est une façon d’organiser le diagramme et le garder lisible. Ces diagrammes permettront le zoom. Dans l’option perspective, l’usager peut également voir les perspectives, il peut accéder au mode 360o​​qui permet une compréhension de l’ensemble du volume du bâtiment. Dans le domaine des photos, l’usager trouvera des photos historiques des bâtiments et pourra également créer sa propre base de données, en faisant ses propres photos à partir de l’appareil photo de son téléphone portable ou de sa tablette. Ces photos peuvent être partagées sur les réseaux sociaux. Le guide d’architecture dans l’application est considéré comme l’outil principal allié à la compréhension des bâtiments, car il permettrait une interaction beaucoup plus approfondie entre l’usager et l’architecture. Le système de guidage fonctionnera en fonction de l’emplacement, c’est-à-dire que le système de localisation de l’application saura dans quelle position l’usager fournit des informations pertinentes à l’endroit où il se trouve, il rassemblera toutes les informations existantes illustrées ci-dessus. Organisé en fonction de la position. Le deuxième point du guide est la création d’un chemin de visite des œuvres du bureau souhaité, que l’utilisateur peut choisir le point de départ et le programme fournira une manière plus logique pour la visite des œuvres, l’usager peut ajouter ou supprimer le travail selon sa volonté.

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En haut image de l'intention d'utilisation des pancartes en face de l'ĂŠglise Saint-GĂŠrard-Majella En bas le organigramme de l'application

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CONCLUSION conclusion

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Conclusion Au fur et à mesure du cours, nous avons pu construire un raisonnement constructif organisé par certaines échelles, initiées par la compréhension des valeurs de l’architecture de l’ÉgliseSaint-Gérard-Majella, après on a été soulevés les problèmes liés à l’incompréhension de la société vers l’architecture moderne et de l’église, et à la fin on a été développé un projet qui vise à résoudre le problème soulevé à l›étape précédente de l’incompréhension, ce problème a été résolu grâce à des outils d’information, physique et virtuelle. La première intention du projet est de sauvegarder les valeurs de l’église, qui sont en quelque sorte méconnues de la vision générale des citoyens. La sauvegarde est faite à travers l’information de l’histoire liée à ce bâtiment etles points de plus grandes importances relèventde celle de l’architecture. On a revisité certains de ces points mis en lumièrecomme : sa structure particulière, ses vitraux conçus par des plaques en fibre de verre coloré (création d’un grand artiste de réputation nationale), pour ses détails d’escalier (marches et main courante) la réunion de la brique avec du béton, sa lumière indirecte qui crée un espace scénique, la façon dont les moules ont été conçus qui a donné vie au détail de béton ondulé, l’arrangement de briques dans l’intérieure de la nef, qui joue non seulement un rôle de finition, mais aussi de créer un effet acoustique. Ce sont quelques-uns des points forts des détails de l’église Saint-Gérard-Majella. Lorsque l’usager de l’application est confronté à ces informations, pour l’instant il s’intéressera plus par cette architecture, mais ça sera lors de la visite de cette architecture que le processus de compréhension sera finalisé. L’église Saint-Gérard-Majella a une importance sans égale pour la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, car elle a déjà été scènede divers événements et symboles locauxde sites sacrés et de cultes. Elle a également une grande importance pour la province de Québec et pour l’histoire d’architecture moderne du Canada. On a pu observer la primauté avec laquelle l’église a été conçue, ainsi que sa longue histoire en remportant des prix architecturaux. Ces réalisations ont été réalisées par la qualité architecturale atteinte dans ce travail, pour cela, il devrait recevoir un regard différencié. L’état dans lequel l’œuvre est actuellement est quelque peu malheureux, car on parle 24

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d’un bâtiment avec plusieurs valeurs qui a été abandonné, se détériorant de plus en plus chaque jour qui passe sans utilité. Il y a une urgence à sauver cette architecture en la replaçant dans le panorama des édifices importants de Saint-Jean-sur-Richelieu, que ce soit comme édifice de culte ou avec une autre typologie, l’important étant la sauvegarde cette architecture irréprochable.

Étapes de la réalisation du projet Voici les étapes réalisation de notre projet avec un bref échéancier. Il faut noter que ces étapes peuvent être juxtaposéesdans le temps et que leurs durées peuvent dépendre des ressources que nous obtiendrons. 1. Recherche documentaire sur l’architecture des projets présentés dans l’application (3 à 4 semaines) 2. Recherche de partenaires pour la mise en œuvre et la diffusion de l’application (2 semaines) 3. Développement de l’application et des pancartes informatives a. Rédaction et planification de l’information qui sera sur l’application (2 à 3 semaines) b. Rédaction de l’information sur les pancartes (1 semaines) c. Codage de l’application (5 à 6 semaines) 4. Teste et correction de l’application (1 à 2 semaines) 5. Publicité et marketing de l’application (2 semaines) 6. Lancement et diffusion de l’application (1 semaines) 7. Suivi de la portée de l’application et adaptation (1 semaines) 8. Maintenance de l’application (pour toujours)

conclusion

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Bibliographie Action Patrimoine, « L’église Saint-Gérard-Majella, un patrimoine en péril » Émilie Vézina-Doré (dir.), acte de conférence, Saint-Jean-sur-Richelieu, Action Patrimoine, 12 septemptre 2016. En ligne <https://actionpatrimoine.ca/activites/conference-saint-gerard-majella-un-patrimoine-exceptionnel-en-peril/> (consulté le 18 février 2018) « Un précédent dans notre architecture religieuse », Architecture-Bâtiment-Construction, vol. 15, no. 166, février 1960, p.62. Marchands, Denys, « Entre la création et la recherche – Guy Desbarats, architecte, pédagogue, chercheur : Un cheminement hors du commun », Continuité, noo 59, hiver 1994, p. 9-11. « St. Gerard Majella Church & Presbytery » The Canadian Architect, vol. 8, no. 9, septembre 1963, p. 57-61. « Church of St. Gerard Majella, St. Jean, P.Q. » The Canadian Architect, vol. 9, no. 12, décembre 1964, p. 3435 et 44. Corriveau, Jeanne, « une église moderne «majeure» sacrifiée » Le Devoir, 29 décembre 2015. En ligne. <http:// www.ledevoir.com/politique/villes-et-regions/458969/patrimoine-une-eglise-moderne-rasee-pour-descondos> (consulté le 16 janvier 2017) Corriveau, Jeanne, « Québec songe à protéger une église menacée de démolition » Le Devoir, 9 janvier 2016. En ligne. <http://www.ledevoir.com/politique/regions/459813/quebec-songe-a-proteger-une-eglise-menacee-de-demolition> (consulté le 2 janvier 2018) Corriveau, Jeanne, « Le promoteur est d’avis que Québec arrive trop tard » Le Devoir, 14 janvier 2016. En ligne. <http://www.ledevoir.com/politique/regions/460170/eglise-saint-gerard-majella-le-promoteur-est-davis-que-quebec-arrive-trop-tard> (consulté le 2 janvier 2018) Corriveau, Jeanne, « L’église menacée de démolition pourrait être sauvée par le promoteur » Le Devoir, 1 octobre 2016. En ligne. <http://www.ledevoir.com/politique/regions/481343/saint-gerard-majella-l-eglisemenacee-de-demolition-pourrait-etre-sauvee-par-le-promoteur> (consulté le 2 janvier 2018) « About Education », Journal RAIC, vol. 38, no. 3, mars 1961, p.41. « Modern Door Control by LCN », Journal RAIC, vol. 41, no. 11, novembre 1964, p.75. Vézina-Doré, Émilie et Laprise, Alexandre, « Témoins moderne : défier la fatalité », Continuité, noo 148, printemps 2016, p. 56-58. Vézina-Doré, Émilie, « Le patrimoine au-delà des bonne intentions », Continuité, noo 150, automne 2016, p. 52-54. Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, Scéance publique sur l’avenir de l’église St-Gérard-Majella, Ville de SaintJean-sur-Richelieu, 28 juin 2017, présentation PowerPoint, 23 diapos.

Faculté des arts

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