Champions de la construction
Volume 3 – Numéro 1
commerciale et industrielle
PRINTEMPS 2013
BSDQ Champions
Le de la construction commerciale et industrielle Une expertise à partager Entrevue avec Guy Turcotte, directeur général Les Constructions Lavacon Un savoir-faire au service de l’immobilier commercial Métier : Tuyauteur
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11-07-21
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Informateur Immobilier
photo : CHAMPIONS DE LA CONSTRUCTION par Alain Lambert
MOT DE LA RÉDACTION
Nathalie Savaria
N’oublions pas ce qui se fait de bien En cette époque où l’industrie de la construction, sous le coup d’une enquête publique, fait l’objet d’une attention médiatique rarement observée par le passé, il est essentiel de rappeler l’excellence du travail de la majorité de ses membres. En ouverture, une entrevue avec l’ingénieur Guy Turcotte, directeur général du Bureau des soumissions déposées du Québec (BSDQ). En plus de relater brièvement sa trajectoire professionnelle, Guy Turcotte, à la barre de l’organisme depuis 15 ans, dresse un bilan du chemin parcouru et fait état des défis qui attendent le BSDQ. Le fondateur et président des Constructions Lavacon, Luigi Pallotta, raconte, dans un dossier spécial préparé par notre journaliste Catherine Flores, les grandes réalisations de son entreprise ainsi que ses perspectives d’avenir, à l’aube de la célébration de ses 25 ans d’existence. Autrefois limité à la plomberie sanitaire, le tuyauteur a maintenant l’embarras du choix en ce qui concerne les possibilités d’emplois et peut même porter plusieurs casquettes, souligne notre journaliste Suzanne Gagné dans ce second reportage sur les métiers de la construction. À preuve, le témoignage de l’un d’entre eux qui, outre son diplôme professionnel en tuyauterie, détient aussi un DEC en mécanique du bâtiment, une licence en gaz naturel, un certificat en enseignement professionnel et technique et une licence technique de la Régie du bâtiment du Québec ! En entrevue, l’ingénieur Luc Martin, vice-président exécutif de la Corporation des entrepreneurs généraux du Québec (CEGQ), s’entretient avec notre journaliste Michel De Smet. Véritable organisme de lobbying, la CEGQ joue son rôle non seulement en défendant les intérêts de ses membres, mais aussi en faisant la promotion de pratiques équitables dans l’industrie. Des déchets, des résidus et de la poussière et encore de la poussière, voilà à quoi s’attaque avec vigueur l’entreprise pour laquelle travaille Sandra Arruda, directrice aux opérations de GDI Services aux immeubles pour la région d’Ottawa et de Gatineau. Sa mission : faire en sorte de rendre étincelant un immeuble neuf ou rénové avant livraison aux propriétaires. En terminant, j’aimerais mentionner l’ajout d’une nouvelle rubrique dans le magazine : « Nouvelles des champions ». Vous voulez faire connaître une nomination ou un déménagement, le lancement d’un produit novateur ou l’obtention d’un prix ou d’une certification ? Envoyez un court texte, accompagné d’une photo en format JPG s’il y a lieu, à notre journaliste Alexandre Côté à l’adresse suivante : nouvelles@jbcmedia.ca. Si votre nouvelle est retenue, c’est avec plaisir que nous la publierons. Nathalie Savaria Rédactrice en chef et éditrice déléguée
CHAMPIONS DE LA CONSTRUCTION
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Sommaire Volume 3 - numéro 1 | Printemps 2013
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mot de la rédaction N’oublions pas ce qui se fait de bien Par Nathalie Savaria
w w w. j b c m e d i a . c a JBC Média est une marque de commerce de Jacques Boisvert Communications inc. Le magazine Champions de la construction commerciale et industrielle est publié par Jacques Boisvert Communications inc. 599, boulevard Sir-Wilfrid-Laurier Belœil (Québec) J3G 4J1 Téléphone : 450 446-2006 Sans frais : 1 866 446-3185 Télécopieur : 450 446-1442 info@jbcmedia.ca
PRÉSIDENT ET éditeur : Jacques Boisvert RÉDACTRICE EN CHEF ET ÉDITRICE DÉLÉGUÉE : Nathalie Savaria Équipe de rédaction : Alexandre Côté, Michel De Smet, Catherine Flores, Suzanne Gagné et Nathalie Savaria
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Le BSDQ Une expertise à partager Par Nathalie Savaria
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Les constructions lavacon Un savoir-faire développé dans le secteur institutionnel mis au service de l’immobilier commercial
Par Catherine Flores
Révision : Hélène Roy correction d’épreuves : Christine Barozzi et Catherine Faucher directrice artistique: Carole Bordeleau infographiste : Alain Lambert publicité : Catherine Faucher, directrice des opérations Edith Lavoie, conseillère en publicité
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métier : tuyauteur Par Suzanne Gagné
photo en page couverture : ©Champions de la construction par Denis Bernier photos : ©Champions de la construction par Denis Bernier et Alain Lambert (sauf indication contraire) Impression : Imprimeries Transcontinental S.E.N.C. 2850, rue Jean-Perrin, Québec (Québec) G2C 2C8 envoi de poste — publications : Convention no PP 41614528
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Des locaux Étincelants Par Catherine Flores
adresse de retour : 599, boulevard Sir-Wilfrid-Laurier Belœil (Québec) J3G 4J1 abonnements : 450 446-2006, 1 866 446-3185 Dépôts légaux — Bibliothèque et Archives Canada et Bibliothèque nationale du Québec, 2011. Toute demande de reproduction doit être adressée par écrit à l’éditeur. Si elle est acceptée, elle doit indiquer clairement la source de la façon suivante : Tiré du magazine Champions de la construction commerciale et industrielle. Le nom de l’auteur et / ou du photographe doit également apparaître.
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La CEGQ Une mission plus pertinente que jamais Par Michel De Smet
ISSN 1927-5765
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Nouvelles des champions Par Alexandre Côté
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ENTREVUE
Le BSDQ Une expertise à partager Le directeur général du Bureau des soumissions déposées du Québec (BSDQ), M. Guy Turcotte, a toutes les raisons de se réjouir. Amorcé en 2005, le virage technologique de l’organisme qu’il dirige est maintenant achevé. Le BSDQ a en effet annoncé la fin du dépôt des soumissions sous enveloppe, qui coexistait avec la solution électronique mise en service en 2008, le 1er février 2013. L’ organisme entame maintenant une autre phase de son existence tout en poursuivant sa mission : favoriser une saine concurrence entre les entrepreneurs et en faire bénéficier le maître de l’ouvrage.
photo : Champions de la construction par Denis Bernier
Par Nathalie Savaria
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ENTREVUE
Guy Turcotte est le troisième directeur général du BSDQ créé dans sa forme actuelle en 1967, mais dont l’origine remonte à la fin des années 1950. À cette époque, bien des soumissionnaires font les frais d’une concurrence déloyale et de pratiques malsaines dans l’industrie, autant dans le secteur de la construction institutionnelle et commerciale que dans celui de la construction industrielle. En 1957, un groupe d’entrepreneurs en plomberie et en électricité décide de passer à l’acte. La Corporation des maîtres électriciens du Québec (CEMQ), la Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec (CMMTQ) et l’Association de la construction de Montréal mettent ainsi sur pied un premier Bureau de soumissions déposées à Montréal. Un autre bureau voit le jour à Québec en 1960, puis dans l’Outaouais et en Mauricie en 1963. Preuve du succès de cette initiative, c’est en 1967 qu’une entente est signée avec la Fédération de la construction du Québec (aujourd’hui l’Association de la construction du Québec (ACQ)), qui conduit à l’établissement de bureaux de dépôt dans les principales villes de la province. Un comité de gestion provincial composé de son président, de trois représentants et d’un substitut pour chacune des parties à l’entente est formé. Un poste de directeur général est aussi créé et des structures administratives sont mises en place. Le BSDQ est donc lancé à travers le Québec. Il offre un système qui encadre le processus de soumission pour tous les appels d’offres publics et privés du Québec, selon des règles et des normes que tous les utilisateurs s’engagent à respecter.
Un premier défi Lorsqu’il accède au poste de directeur général en 1998, Guy Turcotte a déjà une feuille de route enviable à son actif. Ingénieur diplômé de l’École Polytechnique de Montréal, l’homme amorce en 1980 sa carrière chez Bell Canada où, pendant près de 11 ans, il œuvre principalement comme gestionnaire de projets d’envergure en génie civil. Il est appelé à concevoir et à diriger les travaux de construction du réseau souterrain de communication sur le territoire de l’île de Montréal, dont le projet des Promenades Cathédrale en 1987, en plein cœur du centre-ville et en sous-œuvre jusqu’à 70 pieds de profondeur. En 1991, il transporte son expertise à la Commission des services électriques de Montréal (CSEM) où il travaille pendant sept ans comme gestionnaire d’équipes de projets avant de prendre la direction générale de toute l’équipe technique. D’emblée, Guy Turcotte va se révéler le gestionnaire tout désigné pour le BSDQ, qui traverse alors une période difficile. En 1997, l’organisme a en effet tenté d’implanter un système électronique de dépôt de soumissions. Selon Guy Turcotte, « l’industrie et les entrepreneurs n’étaient pas prêts à cette époque. Plusieurs entreprises en construction n’étaient pas encore informatisées. Les petites entreprises avaient du mal à suivre. L’exercice n’a pas été concluant et on a dû revenir rapidement au bon vieux système de dépôt sous enveloppe ». Dès son arrivée, le nouveau directeur général s’emploie à redresser les finances de l’entreprise et à redorer son image et sa crédibilité auprès de sa clientèle et de l’industrie.
Un virage technologique réussi La situation ne tarde pas à s’améliorer. En effet, au tournant des années 2000, les finances sont assainies, si bien qu’en 2003, Internet ayant grandement évolué et les entrepreneurs en construction étant de plus en plus outillés sur ce plan, le BSDQ envisage de nouveau la possibilité d’informatiser le système de dépôt de soumissions. Une étude de faisabilité est présentée aux propriétaires qui, selon Guy Turcotte, « ont pris le temps de réfléchir et d’évaluer les coûts et les risques » afin de s’assurer que cette deuxième tentative de virage électronique sera une réussite. En 2005, l’organisme lance un appel d’offres pour le développement de la nouvelle plateforme. Pendant trois ans, le BSDQ travaille à l’élaboration d’une solution 6
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photos : Champions de la construction par Denis Bernier
ENTREVUE
Guy Turcotte, directeur général du BSDQ, pendant l’entrevue électronique. Quatre mois avant la mise en service de la TES (Transmission électronique des soumissions) en août 2008, l’organisme envoie des équipes de formation qui parcourent la province et diffuse sur son site Internet des tutoriels ainsi que des capsules d’information. « Le BSDQ formera plus de 4 000 usagers représentant près de 2 000 entreprises dans la première année seulement », indique Guy Turcotte. Le succès de la TES est immédiat. Après deux années d’existence, plus de 85 % des soumissions reçues chaque année au BSDQ transitent déjà par la plateforme électronique. En 2012, la TES atteint un taux d’utilisation de 97 %, ce qui permet au BSDQ de mettre fin, le 1er février 2013, au dépôt des soumissions sous enveloppe que l’organisme a maintenu, le temps que tous les usagers s’adaptent au nouveau système.
Les nombreux avantages de la TES Pour le directeur général, qui n’hésite pas à affirmer que la TES est « la plus grande réalisation de sa carrière », le succès de la plateforme s’explique d’abord par son accessibilité, sa simplicité, sa sécurité et son faible coût d’utilisation. La TES est en effet disponible à partir d’Internet 24 h sur 24, sept jours sur sept. Dès l’inscription d’un projet, l’entrepreneur spécialisé peut commencer à préparer une soumission. Chaque projet comporte tous les renseignements utiles afin que l’entrepreneur puisse établir une soumission dont il devra respecter les conditions et le prix mentionné, si celle-ci est retenue. Il en coûte seulement 100 $ par année, autant pour l’entrepreneur spécialisé que pour l’entrepreneur destinataire, pour avoir accès au service du BSDQ. Pour chaque dépôt de soumission à la TES, l’entrepreneur spécialisé verse une somme unique de 10 $ (l’équivalent du coût d’un jeu d’enveloppes), peu importe le nombre de destinataires.
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ENTREVUE
Les entrepreneurs destinataires (c’est-à-dire les entrepreneurs généraux) ont quant à eux un accès gratuit aux soumissions qui leur sont destinées dans l’heure qui suit celle de la clôture au BSDQ, et ce, sans avoir à se déplacer. Pour Guy Turcotte, « la solution électronique est donc beaucoup plus économique que le système papier, qui engendre des frais de photocopies, de secrétariat, de déplacement et de salaire de commissionnaire, sans compter le temps perdu dans le trafic ».
« En devenant maître de l’ouvrage, on a pu tester notre système et le mettre à l’épreuve. On a eu l’occasion de voir ce que le maître de l’ouvrage, les professionnels, les entrepreneurs et les sous-traitants vivent. Nous avons fait connaître notre projet pendant trois semaines, et je peux vous dire que beaucoup d’entrepreneurs anticipaient avec fierté de pouvoir y participer. »
– Guy Turcotte
Un autre avantage de la TES est la garantie de soumission électronique. « Toutes les compagnies de cautionnement du Canada ont adhéré à notre système et elles en sont ravies, affirme le directeur général. Si un entrepreneur désire plutôt utiliser une somme de 10 % de la valeur de sa soumission comme garantie, il peut le faire par virement électronique à partir de son compte bancaire. » Pareille à un site de transaction bancaire en ligne sécurisé, la TES rend cette opération tout à fait sécuritaire. Les professionnels impliqués dans le projet ne sont pas en reste. S’ils le souhaitent, ils peuvent également accéder aux soumissions selon certaines règles et en demandant leur accès à la TES.
Une solution éprouvée par le BSDQ Pour la rénovation et l’agrandissement du bâtiment de son nouveau siège social situé à Anjou et inauguré en 2010, le BSDQ a évidemment eu recours à sa plateforme électronique. « En devenant maître de l’ouvrage, explique Guy Turcotte, on a pu tester notre système et le mettre à l’épreuve. On a eu l’occasion de voir ce que le maître de l’ouvrage, les professionnels, les entrepreneurs et les sous-traitants vivent. Nous avons fait connaître notre projet pendant trois semaines, et je peux vous dire que beaucoup d’entrepreneurs anticipaient avec fierté de pouvoir y participer. Par exemple, pour les travaux d’électricité seulement, nous avons reçu 27 soumissions, 14 autres en plomberie et 16 en ventilation. Huit entrepreneurs généraux ont soumissionné pour ce projet. Il y avait beaucoup de compétition et cela a été une façon pour nous d’obtenir les meilleurs prix possible. Évidemment, avant d’aller en appel d’offres, nous avons fait nos devoirs et nous avons évalué le projet à 1,6 million de dollars pour les travaux de rénovation. Les quatre plus bas soumissionnaires étaient à moins de 50 000 $ d’écart et le plus bas était à quelques dizaines de milliers de dollars sous notre évaluation. Il s’agit ici d’un petit projet, mais c’est la même chose pour un grand projet : une bonne préparation, un appel d’offres bien publicisé, une invitation à la compétition au BSDQ, et le tour est joué. Après, si on fait un suivi adéquat, il n’y a pas de surprises, et le projet se réalise à l’intérieur du budget. C’est aussi simple que ça ! »
Une expertise reconnue Actuellement, plus de 6 000 entrepreneurs recourent au BSDQ, qui reçoit en moyenne quelque 50 000 soumissions par année pour environ 5 500 projets inscrits. C’est dire la place occupée par l’organisme dans l’industrie. Si certains entrepreneurs ont tenté de mettre en doute l’existence même du BSDQ dans le passé, les tribunaux ont toujours tranché en sa faveur en affirmant que son système était d’intérêt public. Récemment, des membres de la commission Charbonneau ont même invité l’organisme à présenter le fonctionnement du BSDQ et de son système de soumission. À propos des effets de l’enquête de la commission Charbonneau sur la corruption et la collusion dans l’industrie de la construction, Guy Turcotte rapporte que certains entrepreneurs constatent déjà un resserrement des exigences de la part des maîtres de l’ouvrage publics, de même qu’un ralentissement dans le processus de l’octroi des contrats. En définitive, Guy Turcotte estime que « la commission était probablement incontournable. Cela va permettre de redresser la situation. Oui, c’est un passage difficile, oui, l’industrie est malmenée, oui, certains professionnels et certains entrepreneurs sont malmenés. Mais on parle d’un petit groupe. La majorité des entrepreneurs et des professionnels sont honnêtes et respectent les règles », tient-il à préciser. 8
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ENTREVUE
D’ailleurs, dans la foulée de la commission Charbonneau, Guy Turcotte ne craint aucunement les modifications que le gouvernement provincial pourrait apporter au processus d’appel d’offres : « Le BSDQ peut s’adapter très rapidement. À titre d’exemple, nous n’avons pas hésité en 2012 à modifier notre système de soumission électronique afin que les entrepreneurs spécialisés devant détenir l’Attestation de Revenu Québec pour des travaux rattachés à des organismes publics puissent la joindre à leur soumission dans la TES. » Après 46 ans d’existence, le BSDQ possède une véritable expertise dont il est prêt à faire bénéficier tout organisme public ou privé qui le souhaiterait, notamment en ce qui concerne sa plateforme électronique de soumission. « Nous sommes toujours disponibles pour offrir ce genre de service », affirme Guy Turcotte.
« Le BSDQ peut s’adapter très rapidement. À titre d’exemple, nous n’avons pas hésité en 2012 à modifier notre système de soumission électronique afin que les entrepreneurs spécialisés devant détenir l’Attestation de Revenu Québec pour des travaux rattachés à des organismes publics puissent la joindre à leur soumission dans la TES. »
– Guy Turcotte
De nouvelles orientations stratégiques On le constate, le BSDQ a le vent en poupe et Guy Turcotte, à la tête de l’OSBL depuis 15 ans, n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Très fier de son équipe dont plusieurs membres sont en poste depuis plus longtemps que lui, il a encore d’autres objectifs à atteindre. Au printemps 2013, le BSDQ offrira un nouveau service à ses usagers : la TES-MO ou la Transmission électronique des soumissions aux maîtres de l’ouvrage. La TES-MO permettra aux entrepreneurs spécialisés d’utiliser un système structuré et sécuritaire pour envoyer directement leurs soumissions aux maîtres de l’ouvrage qui le désirent, lorsque les travaux ne nécessitent pas la présence d’un entrepreneur général. En outre, « les soumissionnaires pourront se prévaloir de ce service sans avoir à payer de contribution », mentionne Guy Turcotte, qui précise par ailleurs que les soumissions aux maîtres de l’ouvrage sont exclues de l’application des règles du Code de soumission depuis le 1er février 2013.
Finalement, la fin des soumissions sous enveloppe entraînera une réorganisation des bureaux en région. La transition, amorcée depuis quelques années déjà avec l’implantation de la solution électronique, se poursuivra, l’essentiel des opérations et des services se faisant maintenant à partir du siège social. Si le BSDQ entend conserver ses bureaux dans quelques grands centres comme Montréal, Québec et Jonquière, des points de service seront maintenus en région, et ce, en partenariat avec l’ACQ. Une façon pour l’organisme de rester présent en région.
Une mission toujours actuelle Sans l’ombre d’un doute, la mission des fondateurs du BSDQ demeure toujours pertinente et le contexte actuel est là pour le prouver. En utilisant le système du BSDQ, soumissionnaires, professionnels, maîtres de l’ouvrage, compagnies de cautionnement et entrepreneurs destinataires se comportent en bons citoyens corporatifs. Ainsi, tout le monde en sort gagnant.
photo : Champions de la construction par Denis Bernier
Prévoyant une croissance avec le virage électronique, le BSDQ compte aussi mettre en place une équipe de communication plus importante auprès des professionnels et des maîtres de l’ouvrage, publics et privés, qui connaissent peu les bénéfices de son système et, donc, l’utilisent moins ou mal. Selon Guy Turcotte, ces derniers « ont tout intérêt à mieux connaître les prix et à obtenir plus de soumissions ». L’organisme « veut aussi mettre l’accent sur la formation de tous les entrepreneurs en construction du Québec » qui hésitent encore, par crainte ou par méconnaissance, à utiliser la TES. Des équipes parcourront la province et se rendront chez les entrepreneurs, même les plus petits, pour démystifier et expliquer le processus implanté par le BSDQ.
Pour en savoir plus sur le BSDQ, vous pouvez consulter son site Internet au www.bsdq.org CHAMPIONS DE LA CONSTRUCTION
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Le Centre communautaire Sainte-Brigide à Montréal
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Les Constructions Lavacon Un savoir-faire développé dans le secteur institutionnel mis au service de l’immobilier commercial
photo : Les Constructions Lavacon inc.
Dossier par Catherine Flores
Si le gène de la construction existait, nul doute qu’on le trouverait dans l’ ADN de Luigi Pallotta. À peine âgé de 16 ans, celui-ci révèle un esprit d’entreprise en effectuant des travaux saisonniers de rénovation chez des particuliers.
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« Durant toutes mes études au cégep, puis à l’université, j’ai fait ce type de travaux. À cette époque, j’ai même décroché mes premiers contrats de sous-traitant auprès d’entreprises qui réalisaient des projets pour le secteur public », se remémore-t-il. En 1988, tout frais diplômé d’un baccalauréat en administration de l’Université Concordia, il fonde son entreprise, Les Constructions Lavacon, dont le siège social occupe aujourd’hui des locaux élégamment aménagés dans un immeuble industriel du quartier Ahuntsic-Cartierville. « Lorsque je me suis lancé en affaires, j’étais jeune, mais comme j’avais déjà acquis de l’expérience, je ne craignais pas de démarcher des clients ni de soumissionner des contrats de construction d’une certaine envergure, même si mon entreprise était encore de taille très modeste, raconte M. Pallotta. J’étais avide de défis. » Les premiers contrats remportés par Lavacon : des aménagements intérieurs de locaux commerciaux, tels que des boutiques et des bureaux. Assez rapidement, l’entreprise exécute des mandats de construction pour des projets commerciaux et industriels. En 1991, Lavacon se voit confier un projet dans le secteur public : la construction d’une caserne de pompiers à la ville de Dorval. Un tournant pour l’entreprise, qui développe rapidement une expertise reconnue dans le secteur public. Par la suite, Lavacon réalisera près d’une quarantaine de projets institutionnels, en plus de divers projets industriels et commerciaux. M. Pallotta rappelle : « Dans le secteur public, les règles du jeu prévoient que c’est le plus bas soumissionnaire, démontrant la meilleure expertise, qui remporte habituellement le mandat. Cette approche nous a donné la chance de faire nos preuves. »
photos : CHAMPIONS DE LA CONSTRUCTION par Denis Bernier
Luigi Pallotta Fondateur et président Les Constructions Lavacon
La salle de réunion dans les élégants locaux du siège social de l’entreprise dans le quartier Ahuntsic-Cartierville
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L’équipe de Lavacon a toujours investi du temps pour bien comprendre les besoins de ses clients et les contraintes propres à chacun des projets. « Nous ne nous contentons pas d’exécuter des commandes, nous agissons comme des consultants auprès de nos clients. Nous sommes en mesure d’adopter leurs points de vue. » Cette connaissance des enjeux s’allie à la capacité de produire des estimations fiables des coûts. « Dans le métier de la construction, Know your cost est une règle d’or. Seule une évaluation précise des différents coûts permet de donner un prix réaliste. » Pour cela, il peut compter sur l’expertise de son chef estimateur, au service de l’entreprise depuis 12 ans. Ce dernier souligne que les défis pour l’estimation des coûts sont plus grands lorsque les travaux comprennent une première phase de démolition. « On ne sait pas à l’avance ce qu’on va trouver sur le terrain. » Le prix des matériaux, en constante augmentation, ajoute une pression supplémentaire.
« Nous ne nous contentons pas d’exécuter des commandes, nous agissons comme des consultants auprès de nos clients. Nous sommes en mesure d’adopter leurs points de vue. » – Luigi Pallotta
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photos : CHAMPIONS DE LA CONSTRUCTION par Denis Bernier
L’énergique président attribue les succès de son entreprise au fait d’avoir su former une équipe solide et compétente. Alors que Lavacon comptait trois salariés à ses débuts, c’est aujourd’hui une PME en plein essor d’une vingtaine d’employés, où chacun joue un rôle important. « Le sentiment d’appartenance et la loyauté de mes collaborateurs sont très forts, mentionne-t-il. J’ai une grande confiance dans mon équipe. C’est un noyau solide qui a fait de Lavacon ce qu’elle est aujourd’hui et ce qu’elle sera demain. »
Deux vues intérieures du siège social de l’entreprise à l’esthétique moderne et épurée
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L’urgence du Centre hospitalier de Verdun après son réaménagement photo : Les Constructions Lavacon inc.
Tirer son épingle du jeu dans des projets d’une grande complexité Faire sa marque dans des projets du secteur public a donné à Lavacon l’occasion de développer des expertises techniques recherchées. « Les plus grands défis techniques sont dans les projets institutionnels, note son président. Les contraintes sont nombreuses et l’on doit redoubler de créativité pour trouver des solutions. » Parmi les chantiers les plus mémorables de l’entreprise, il mentionne la construction, en 1992, d’une unité psychiatrique dans l’établissement pénitentiaire Archambault à Sainte-Anne-des-Plaines. Ce projet de 8 000 pi2 et d’un budget de 3,4 M$ présentait de lourds défis sur le plan de la gestion du chantier, par la nature même du milieu.
« C’est toute une expérience que de mener à terme un chantier en milieu carcéral !, témoigne l’entrepreneur. D’abord parce que c’est un milieu stressant, surtout quand le chantier se situe dans les quartiers à sécurité maximale, comme c’était le cas à Archambault. De plus, il faut savoir que chaque opération est étroitement surveillée par l’administration pénitentiaire. Tout est supervisé : l’apport d’outils sur les chantiers, le stationnement des véhicules, etc., jusqu’à l’usage de tabac par les ouvriers. Quant à l’affectation du personnel sur le chantier, celle-ci doit faire l’objet d’une approbation des Services correctionnels Canada. La réalisation d’un mandat de ce type exige donc une gestion très complexe et une planification
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lavacon « Il a fallu par exemple désamianter des locaux et réaliser des travaux de réfection architecturale et structurale de la piscine de l’école, autant de tâches qui génèrent beaucoup de poussière, de fumée, de bruit et de coupures d’électricité, explique le chargé de projets. Or, l’école n’est pas fermée pendant les travaux, et il a fallu s’assurer de ne pas gêner les élèves, dont beaucoup souffrent de problèmes respiratoires. » – Le chargé de projets responsable de l’école Victor-Doré
des plus rigoureuses. En ce qui concerne les matériaux, il n’est pas question de les choisir comme bon nous semble. Ils doivent provenir de fabricants autorisés, et il faut prévoir des délais de livraison plus longs qu’à l’ordinaire. Par exemple, la quincaillerie utilisée à Archambault devait provenir d’un fabricant américain, un des rares spécialistes des produits destinés aux prisons. »
Actuellement, son entreprise effectue les travaux d’agrandissement et de réaménagement de l’école Victor-Doré, à Montréal, un établissement qui dessert une clientèle d’enfants atteints de diverses déficiences, dont certaines affectent leur état physique. Là encore, toute la capacité de l’équipe de Lavacon à gérer une logistique complexe est mise en œuvre. Ce projet à volets multiples présente son lot de défis. « Il a fallu par exemple désamianter des locaux et réaliser des travaux de réfection architecturale et structurale de la piscine de l’école, autant de tâches qui génèrent beaucoup de poussière, de fumée, de bruit et de coupures d’électricité, explique le chargé de projets. Or, l’école n’est pas fermée pendant les travaux, et il a fallu s’assurer de ne pas gêner les élèves, dont beaucoup souffrent de problèmes respiratoires. On a aussi dû veiller à conserver les stationnements fonctionnels pour les véhicules de transport adapté et les ambulances de l’infirmerie. Une partie du sous-sol de l’école était dans un état assez critique, ce qui posait des problèmes de sécurité. L’idéal aurait été de le refaire en une seule étape, mais à cause de toutes les contraintes, nous avons procédé en quatre étapes. Un vrai casse-tête à gérer ! » Tout comme ses collègues, il reconnaît être stimulé par les défis et apprécier ce genre de mandat qui fait appel à toutes ses compétences en gestion de projet.
photos : Les Constructions Lavacon inc.
Autre projet particulièrement complexe réalisé par Lavacon, le réaménagement de l’urgence du Centre hospitalier de Verdun, en 2005. Durant les travaux, dont le budget était de 8,9 M$, les activités de l’hôpital ont continué. Or, quiconque y a déjà mis les pieds sait à quel point ce milieu est engorgé. Il fallait gêner le moins possible le personnel médical et les patients, alors qu’un chantier est par nature générateur de bruit, de poussière et de va-et-vient. « On doit faire preuve d’habileté et de réactivité pour gérer tous les paramètres dans un chantier comme celui-là. Après des réalisations de cette nature, il n’y a plus de projet qui peut nous effrayer », plaisante M. Pallotta.
L’école Victor-Doré pendant les travaux
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« C’était notre premier projet de construction de piscine. Celle-ci devant être homologuée pour accueillir des championnats de natation, elle devait répondre à des critères précis concernant ses dimensions et ses installations. Parmi les défis techniques, il y avait le fait que les architectes avaient prévu que le bassin soit entièrement carrelé. »
photos : Les Constructions Lavacon inc.
– Luigi Pallotta
Le Centre Georges-Vanier, qui comprend un gymnase et une piscine semi-olympique intérieure, a remporté le prix Orange 1999
Un des atouts de Lavacon est d’avoir su mettre au point et pérenniser des spécialités techniques qui lui permettent de développer au besoin des solutions ad hoc pour ses différents projets. Elle est ainsi en mesure de fabriquer des structures d’acier et de réaliser les travaux de maçonnerie ou de pose de céramique sans passer par la sous-traitance. La construction du Centre Georges-Vanier est un exemple de réalisation où l’ingéniosité technique de Lavacon a été mise à contribution. Luigi Pallotta rappelle : « C’était notre premier projet de construction de piscine. Celle-ci devant être homologuée pour accueillir des championnats de natation, elle devait répondre à des critères précis concernant ses dimensions et ses installations. Parmi les défis techniques, il y avait le fait que les architectes avaient prévu que le bassin soit entièrement carrelé. Afin d’assurer l’étanchéité et d’éviter le risque de décollement des carreaux de céramique, nous avons utilisé un système de pose différent. Ces grandes façades vitrées présentaient également des défis architecturaux intéressants. » Le projet s’est vu décerner le prix Orange 1999, qui a été mentionné dans la prestigieuse revue Canadian Architect.
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Fier des réalisations de son entreprise, M. Pallotta, en amoureux du travail bien fait, n’est pas un homme à se reposer sur ses acquis. « Le secteur de la construction se transforme en permanence, déclare-t-il. Les besoins des clients évoluent et les tendances architecturales aussi, sans compter l’apparition de nouvelles normes. Par conséquent, il faut toujours s’adapter et apporter de nouvelles solutions. » Il mentionne l’approche LEED, comme exemple de tendance qui fait évoluer l’industrie en suscitant un lot de nouvelles façons de faire. Lavacon compte deux projets LEED en cours : l’agrandissement et la mise à niveau de l’aréna Pierre « Pete » Morin à Lachine ainsi que ceux du centre sportif PèreMarquette à Rosemont, représentant tous deux un budget de 8,9 M$. « Dans ces projets, c’est la gestion de la qualité de l’air qui pose les défis les plus intéressants », indique-t-il.
La patinoire du Centre Père-Marquette à Montréal en cours de construction
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L’autre grand changement constaté par Luigi Pallotta depuis l’époque où il a créé son entreprise concerne les conditions de réalisation des mandats. « Les entreprises en construction générale subissent beaucoup plus de pression depuis ces dernières années. Leurs coûts ne cessent d’augmenter, tandis que les budgets de prévoyance et les échéanciers exigés par les clients ne tiennent pas toujours compte de la réalité. Sans oublier que dans le secteur public, on peut nous demander, au cours de la réalisation d’un projet, plusieurs modifications non prévues dans le devis. De plus, toujours dans le secteur public, nous faisons face à une multiplication des règlements qui alourdissent le traitement administratif des mandats. » C’est une des raisons qui ont motivé l’entrepreneur à rencontrer des représentants des différents paliers de gouvernement, il y a quelques années, lorsqu’il était président de la Corporation des entrepreneurs généraux du Québec (CEGQ). Son objectif : faire entendre la voix de l’industrie et défendre un projet de règlement applicable à tous les donneurs d’ouvrage public, qui visait une gestion plus efficiente des projets d’infrastructures publiques.
photo : Les Constructions Lavacon inc.
La construction, un secteur en transformation
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« Dans les prochaines années, tout en continuant à assurer notre position dans le secteur de la construction institutionnelle, nous visons le développement de nos activités dans le marché de la construction privée, et plus particulièrement dans les secteurs industriel et de l’immobilier commercial. »
« La CEGQ souhaite s’assurer que les règles du jeu sont acceptables et respectées par les diverses parties lors de l’attribution et de la réalisation des contrats. Il est important d’établir des mécanismes de concertation entre l’industrie et les donneurs d’ouvrage, et des pas sont faits dans la bonne direction. Mais avec les problèmes liés aux chantiers publics qui font l’actualité, il faut s’attendre à voir encore plus de nouveaux règlements et de nouvelles lois, ce qui me laisse craindre plus de lourdeurs administratives dans les années à venir. De son côté, l’industrie a aussi du chemin à faire pour imposer de saines règles du jeu chez tous ses membres. » Un constat qui n’émousse pas l’optimisme naturel de M. Pallotta. « Malgré tout, je reste confiant dans la volonté de collaboration entre cette industrie et les instances publiques en vue d’améliorer les choses. »
– Luigi Pallotta
À l’aube de la célébration des 25 ans d’existence de son entreprise, comment son fondateur envisage-t-il l’avenir ? « Dans les prochaines années, tout en continuant à assurer notre position dans le secteur de la construction institutionnelle, nous visons le développement de nos activités dans le marché de la construction privée, et plus particulièrement dans les secteurs industriel et de l’immobilier commercial », annonce M. Pallotta. Dans son portfolio de réalisations, Lavacon compte déjà plusieurs projets industriels, dont la construction d’usines et de classes-usines, et dans le domaine commercial, la construction d’immeubles multilogements, effectués au cours des dernières années. Le plus important de ces immeubles, La Porte d’Or des Îles à Ahuntsic-Cartierville, comprend 67 logements. Le Centre communautaire Sainte-Brigide, un autre projet du même type réalisé en 2011 à Montréal, regroupe près d’une cinquantaine de logements ainsi que des locaux communautaires.
photos : Les Constructions Lavacon inc.
L’immobilier commercial : nouveau créneau développé par Les Constructions Lavacon
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Repartez du bon pied.
La Porte d’Or des Îles, un immeuble comportant 67 logements dans le quartier Ahuntsic-Cartierville
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« Notre expérience des secteurs institutionnel et industriel se reporte très bien dans le marché commercial. Mieux, elle nous donne des avantages, dont une grande attention portée au respect des délais de livraison prévus dans les devis et une réactivité. »
photo : Les Constructions Lavacon inc.
– Luigi Pallotta
La bibliothèque de Boucherville, une autre réalisation de Lavacon
Le secteur dynamique du multilogement, qui donne lieu à de nombreux projets de reconversion d’anciennes bâtisses industrielles, soulève un intérêt particulier dans l’équipe de Lavacon, qui y voit l’occasion de mettre à profit ses expertises acquises dans les marchés traditionnels. « Notre expérience des secteurs institutionnel et industriel se reporte très bien dans le marché commercial, assure M. Pallotta. Mieux, elle nous donne des avantages, dont une grande attention portée au respect des délais de livraison prévus dans les devis et une réactivité. Par exemple, en ce qui concerne les travaux réalisés pour le secteur public, nous ne sommes pas libres de choisir nos partenaires et nos professionnels. Nous apprenons donc à instaurer rapidement un bon climat de collaboration et à développer des façons de travailler qui permettent de gérer le plus efficacement possible les interventions de chacun pendant toute la durée du chantier. Ces pratiques sont des atouts pour communiquer efficacement avec les clients, quel que soit leur secteur d’activité. » (suite à la page 23)
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Les différentes étapes de l’agrandissement de l’École des métiers de la construction de Montréal photos : Les Constructions Lavacon inc.
(suite de la page 20)
M. Pallotta, qui a à cœur la pérennité de son entreprise, songe aussi à la croissance de son équipe et, ultimement, à sa relève. Chose certaine, il va continuer à choisir avec beaucoup de soin ses collaborateurs, de même que les professionnels avec qui Lavacon travaille. « De ce point de vue, nous avons la chance au Québec de pouvoir compter sur une main-d’œuvre bien formée. » Ce n’est d’ailleurs pas sans un sentiment de fierté que Lavacon a réalisé, en 2010, l’agrandissement de l’École des métiers de la construction, à Montréal.
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« C’est une belle aventure que d’avoir vu l’entreprise que j’ai créée tout jeune, grandir, connaître le succès et avoir 25 ans plus tard de nombreuses perspectives de développement. » – Luigi Pallotta
photo : CHAMPIONS DE LA CONSTRUCTION par Denis Bernier
Entrepreneur comblé, Luigi Pallotta ? « C’est une belle aventure que d’avoir vu l’entreprise que j’ai créée tout jeune, grandir, connaître le succès et avoir 25 ans plus tard de nombreuses perspectives de développement. Cela a demandé beaucoup d’efforts, mais ça valait la peine de réaliser mon rêve de jeunesse », répond le chef d’entreprise, qui assure cependant avoir réussi à préserver un sain équilibre entre le travail et sa vie familiale. « Un tel équilibre est aussi une des clés du succès. »
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Métier : tuyauteur
métier :
Tuyauteur
Dans ce numéro, nous vous présentons le second d’une série de reportages sur les métiers de la construction. Autrefois confiné au domaine de la plomberie sanitaire, le tuyauteur bénéficie aujourd’hui d’une étonnante variété de possibilités d’emplois. De fait, on pourrait dire que le diplôme d’études professionnelles en tuyauterie est la porte d’entrée d’une véritable caverne d’ Ali Baba en matière de lieux, de domaines et de types de travaux ! De la plomberie au chauffage, du travail d’entretien à l’intérieur jusqu’à celui de la haute technologie sur les chantiers, le tuyauteur peut aujourd’hui s’épanouir tous azimuts.
photo : thermo-énergie INC.
Par Suzanne Gagné
La Cité Verte, à Québec, a choisi des chaudières à granules dont les émissions sont trois fois plus faibles que les normes en vigueur dans la province
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photo : Yann De Fareins – EPCC Pont du Gard
Métier : tuyauteur
L’impressionnant Pont du Gard, en France, était à l’origine un aqueduc bâti par les Romains au 1er siècle de notre ère ; il s’agit du pont-aqueduc le plus haut du monde
Des aqueducs romains à la géothermie, une lente évolution
photo : CMMTQ
« Aujourd’hui, on dit que les tuyauteurs sont ceux qui apportent le plus à la santé et à l’hygiène publiques, affirme André Bergeron, directeur général, Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec (CMMTQ). En fait, la plupart des autorités scientifiques s’entendent pour reconnaître que le plus grand jalon dans les progrès de la santé publique n’est pas l’avènement des vaccins ou des antibiotiques, mais bien l’amélioration de l’environnement sanitaire, obtenue entre autres grâce à la production et la protection de l’eau potable et à la construction des réseaux d’égout. »
ANDRÉ BERGERON Directeur général Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec (CMMTQ)
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Le métier a toutefois subi une transformation considérable avant d’en arriver là… En effet, le tuyauteur, que l’on appelait autrefois et qu’on appelle encore souvent « plombier », tire son nom d’origine du plomb dont étaient fabriqués les premiers tuyaux, qui servaient notamment à évacuer les eaux usées des bains publics. Cette tuyauterie remonte à des civilisations très anciennes. Ainsi, les Romains auraient construit des systèmes d’égouts souterrains et des aqueducs qui allaient chercher l’eau potable à des sources situées loin des villes desservies. Hélas, il semble que le plomb utilisé dans la tuyauterie pour la distribution de l’eau ait causé l’empoisonnement de plusieurs personnes.
Métier : tuyauteur
Le Lion anglais En Amérique du Nord, l’évolution des systèmes de plomberie a été très lente. De fait, la plomberie est demeurée chose rare jusqu’au développement des villes, au XIXe siècle. À cette époque, les autorités, préoccupées de la santé publique, ont commencé à installer de meilleurs systèmes d’évacuation des eaux usées afin de prévenir les épidémies. Jusque-là, l’évacuation consistait surtout à recueillir les eaux usées et à les déverser dans le sol ou dans un cours d’eau. Au Québec, au tournant du XXe siècle, plusieurs villes assurent déjà la distribution d’eau potable et un service d’égouts. À Montréal, par exemple, on cherche à limiter la petite vérole et le choléra en filtrant l’eau potable et en remplaçant les fosses d’aisance par des égouts rudimentaires, soit des conduits de brique. Aussi, les canalisations d’eau en bois datant du début du XIXe siècle sont peu à peu remplacées par des canalisations de brique et de béton. Bien sûr, on ne peut parler de plomberie sans parler de… toilettes. À ce sujet, on ne s’entend pas toujours sur l’identité du premier inventeur. Différents modèles peints ou sculptés sont créés, notamment au cours des XVIIIe et XIXe siècles. En Europe, certains sont si élégamment décorés qu’on leur donne même des noms comme le « Lion anglais » ou le « Dauphin » ! La toilette à chasse d’eau achèvera de moderniser cet équipement, qui remplace peu à peu notre célèbre « bécosse » à l’extérieur des maisons, de la même façon que les bains installés dans les maisons privées remplacent les bains publics.
En Amérique du Nord, l’évolution des systèmes de plomberie a été très lente. De fait, la plomberie est demeurée chose rare jusqu’au développement des villes, au XIXe siècle. À cette époque, les autorités, préoccupées de la santé publique, ont commencé à installer de meilleurs systèmes d’évacuation des eaux usées afin de prévenir les épidémies. Jusque-là, l’évacuation consistait surtout à recueillir les eaux usées et à les déverser dans le sol ou dans un cours d’eau.
Par ailleurs, l’eau potable est alors distribuée dans les maisons au moyen de fer galvanisé, qui sera ensuite remplacé par la tuyauterie de cuivre. Il y a une vingtaine d’années, la tuyauterie en PEX (ou tuyau flexible, avec des raccords à pinces) pour la tuyauterie sanitaire a rendu l’installation et les raccordements beaucoup plus rapides.
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photo : Istockphoto par Kadmy
Métier : tuyauteur
Des domaines variés Mais le métier de tuyauteur ne se limite pas à la plomberie sanitaire, loin de là ! Pendant longtemps, au Québec, le tuyauteur s’occupait de plomberie, mais également de chauffage, de réfrigération et de protection incendie. Ces deux derniers domaines sont toutefois devenus des spécialités distinctes de la tuyauterie en 1993.
photo : CMMTQ
Par contre, avec les systèmes de plomberie et de chauffage, les tuyauteurs couvrent une gamme très large de travaux, qui vont du résidentiel au commercial en passant par l’industriel et l’institutionnel, et de l’installation d’appareils sur les chantiers jusqu’à leur entretien et leur réparation dans des bâtiments existants. Ouf !
HENRI BOUCHARD Directeur du Service technique Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec (CMMTQ)
« Dans l’industrie lourde, la pose et le travail en tuyauterie n’ont pas beaucoup changé, sauf peut-être sur le plan des programmes de qualité et de sécurité. » – Henri Bouchard
Selon Henri Bouchard, directeur du Service technique à la CMMTQ, certains aspects du métier se sont grandement transformés, et d’autres moins : « Par exemple, dans l’industrie lourde, la pose et le travail en tuyauterie n’ont pas beaucoup changé, sauf peut-être sur le plan des programmes de qualité et de sécurité. » Selon lui, c’est le domaine de la mécanique du bâtiment qui a le plus évolué : « Les techniques ne sont plus les mêmes, et les systèmes se sont considérablement raffinés. Aujourd’hui, un système de chauffage ne fonctionne plus tout seul – il fonctionne avec des systèmes de ventilation et de climatisation et les contrôles électroniques prennent de plus en plus de place. » François Thibault, directeur général, Thermo-Énergie, illustre bien l’un de ces changements technologiques : « Autrefois, dit-il, le tuyauteur spécialisé en chauffage devait faire l’installation, la réparation et la mise en service des équipements de chauffage avec son coffre à outils. Aujourd’hui, en plus de son coffre à outils, il branche un ordinateur portable pour configurer les appareils. Il fait aussi des sauvegardes et des mises à jour de logiciels pour le contrôle des chaudières. C’est une grosse adaptation pour les travailleurs qui ont connu une autre époque. » Une foule de nouvelles considérations environnementales et de sécurité touchent également le métier. « Par exemple, aujourd’hui, les tuyauteurs doivent faire des ancrages parasismiques pour s’assurer que la tuyauterie résistera aux tremblements de terre, indique André Bergeron. Aussi, ils doivent respecter de nouvelles normes, comme la température de l’eau dans les résidences pour personnes âgées ou l’installation de dispositifs antirefoulement pour éviter la contamination de l’eau potable par contact avec une source potentiellement polluante. La technologie a aussi mené à une nouvelle fonction de conseiller en confort ou en économie d’énergie chez certains tuyauteurs et entrepreneurs. » Pour l’avenir du métier, M. Bergeron se dit optimiste : « La société aura toujours besoin de tuyauteurs, assure-t-il. C’est un métier noble, qui exige à la fois des bras et de la tête, mais qui demandera sans doute de plus en plus de perfectionnement. On parle aujourd’hui non seulement de chauffage hydronique, mais aussi de planchers radiants, d’aérothermie et de géothermie… Il y a beaucoup de changements et de nouvelles technologies, ce qui apporte encore plus de débouchés pour ceux qui souhaitent exercer ce métier. »
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Métier : tuyauteur
François Thibault, un tuyauteur qui porte plusieurs casquettes Le parcours de François Thibault, directeur général de Thermo-Énergie, à Québec, illustre bien les multiples avenues que peut emprunter un tuyauteur s’il y met le temps et l’énergie. D’abord, chez les Thibault, le métier de tuyauteur se transmet de père en fils. Le père de François Thibault a suivi la même voie que son propre père, mais il a fondé il y a 20 ans sa propre entreprise, Thermo-Énergie, avec une expertise particulière dans le domaine des centrales thermiques. Thermo-Énergie est aussi maintenant agent manufacturier de plusieurs marques à haut rendement énergétique en chauffage.
Lorsque sa conjointe est devenue enceinte, M. Thibault a toutefois choisi de concentrer son temps et son énergie dans l’entreprise familiale à temps plein, question d’être plus disponible le soir et les fins de semaine. Il continue néanmoins de donner des cours d’appoint à l’occasion. Ce choix lui permet aujourd’hui de travailler dans un domaine qui inclut les procédés de haute technologie, l’entreprise familiale se spécialisant dans les centrales thermiques pour les procédés industriels. Récemment, Thermo-Énergie participait à l’installation des chaudières à granules de haute technologie à La Cité Verte, à Québec. « C’est un projet de prestige, dit-il. Il a exigé cinq ans de préparation, incluant le travail avec le client, les ingénieurs et les architectes. Il existe déjà plusieurs marques et modèles de chaudière à la biomasse, mais celles choisies pour La Cité Verte offrent des technologies plus avancées que le modèle qui est en vente en Amérique du Nord. Puisque l’énergie est plus dispendieuse, les Européens se sont efforcés de trouver différents moyens de chauffer de façon plus économique, avec des normes environnementales très strictes. À La Cité Verte, les chaudières produisent des émissions trois fois plus faibles que les normes en vigueur ici ! »
FRANÇOIS THIBAULT Directeur général Thermo-Énergie inc.
« À La Cité Verte, les chaudières produisent des émissions trois fois plus faibles que les normes en vigueur ici ! » – François Thibault
photo : pub photo
« J’ai aussi enseigné la plomberie et chauffage de 2000 à 2009 dans une école de métiers », mentionne-t-il. Cet as du chauffage a également été superviseur et mentor pour les nouveaux enseignants au baccalauréat (enseignement professionnel et technique) à l’Université de Sherbrooke et concepteur-monteur au ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, pour le nouveau diplôme d’études professionnelles en plomberie et chauffage, spécialité chauffage — des projets dont il tire une grande fierté.
photo : Thermo-Énergie inc.
À 18 ans, François Thibault suit donc une formation professionnelle en plomberie et chauffage, puis il débute comme apprenti tuyauteur dans l’entreprise familiale. Au fil des ans, il y ajoutera un DEC en mécanique du bâtiment, une licence en gaz naturel, un certificat en enseignement professionnel et technique, une licence technique de la Régie du bâtiment et des cours en administration. Entre-temps, il occupera une foule de postes dans l’entreprise, de tuyauteur à répartiteur en passant par le poste d’acheteur et de chargé de projet pour arriver, en 2012, au poste de directeur général. Il devient également actionnaire de la compagnie.
La Cité Verte, à Québec CHAMPIONS DE LA CONSTRUCTION
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Grâce à sa performance exceptionnelle au Championnat canadien des métiers, Jean-Sébastien Simard, 19 ans, participera en juillet au Mondial des métiers à Leipzig, en Allemagne. Un vrai champion !
photo : École des métiers de la construction de Montréal
Un bon tuyau… en excellence !
pierre payette Enseignant en plomberie-chauffage École des métiers de la construction de Montréal
Il n’y a pas que dans le domaine des affaires que l’excellence est reconnue et soulignée. Le métier de tuyauteur gagne aussi ses propres galons ! Ainsi, Jean-Sébastien Simard, 19 ans, apprenti tuyauteur au Groupe Paquette, participera en juillet prochain au Mondial des métiers qui se tiendra à Leipzig, en Allemagne. « Le Mondial existe depuis une vingtaine d’années, mais c’est la première fois qu’un concurrent de notre centre de formation s’y rend en spécialité plomberie, souligne Pierre Payette, enseignant en plomberie-chauffage à l’École des métiers de la construction de Montréal. Nous en sommes très fiers ! JeanSébastien s’entraînera à temps plein à l’École des métiers de la construction de Montréal à partir du mois d’avril. Il devra participer à une épreuve de plomberie de 14 heures et à une épreuve mécanique de 6 heures. Entre autres, il va devoir concevoir une méthode de travail impeccable et apprendre rapidement des méthodes européennes. Ce sera une belle expérience pour lui. » Par ailleurs, pour les maîtres mécaniciens en tuyauterie, la CMMTQ organise chaque année son gala Maestria, dans le cadre duquel elle souligne l’excellence chez les entrepreneurs membres dans plusieurs catégories. Cette année, elle a remis son prix Innovation à Techniflamme Combustion, une entreprise de Richmond, en Estrie, qui œuvre principalement dans le domaine de la conversion des combustibles. L’équipe conçoit notamment des chaudières sur mesure pour les usines d’asphalte et de béton. Sa toute dernière trouvaille est une chaudière dont les brûleurs fonctionnent à la biomasse. « C’est un combustible à faible coût, qui nous permet d’utiliser les résidus forestiers disponibles ici, au Québec, et de réduire les émissions de gaz à effet de serre », indique Frédéric Milliard, président, Techniflamme Combustion. Une belle illustration de l’ingéniosité de ces gens de métier !
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photo : École des métiers de la construction de Montréal
Métier : tuyauteur
photos : techniflamme combustion
Métier : tuyauteur
L’équipe de Techniflamme Combustion remportait en 2012 un prix Maestria, catégorie Innovation, de la Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec, notamment pour son projet de chaudière fonctionnant à la biomasse
Techniflamme Combustion inc. lançait récemment un projet pilote d’usine dont les chaudières fonctionnent à la biomasse plutôt qu’au mazout, procurant à la clientèle une plus grande économie, une meilleure efficacité xx et un environnement plus sain
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Métier : tuyauteur
Une formation essentielle Pour devenir tuyauteur dans le domaine de la construction, l’étudiant doit obtenir un diplôme d’études professionnelles (DEP) spécialisé en plomberie ou en chauffage dans l’une ou l’autre des 11 écoles de formation professionnelle de la province. Il peut aussi obtenir les deux spécialités.
La plupart des tuyauteurs suivent aussi une formation continue, par exemple pour approfondir un domaine précis, pour se tenir à jour au sujet du Code national de plomberie, ou bien pour rester au fait des nouvelles technologies et des nouveaux équipements.
Coup d’œil sur le métier de tuyauteur • Le métier de tuyauteur est l’un des rares métiers qui soit réglementé tant dans le milieu de la construction que hors construction. • Dans le milieu de la construction, le métier de tuyauteur est le troisième plus important en matière d’effectifs. Selon les dernières données disponibles, plus de 8 200 tuyauteurs étaient actifs sur le marché. De ce nombre, seulement 42 étaient des femmes. • Le métier compte deux spécialités : plomberie et chauffage. •
Pour travailler en construction, l’étudiant doit obtenir un DEP de tuyauteur et une garantie d’emploi d’au moins 150 heures d’un employeur inscrit à la CCQ avant d’obtenir son certificat d’apprenti. Après avoir effectué 8 000 heures d’apprentissage, il peut être admis à l’examen qui lui permettra d’obtenir le certificat de compétence compagnon. Les exigences sont différentes pour ceux qui choisissent de travailler hors construction.
• 57 % du volume de travail disponible pour les tuyauteurs du domaine de la construction provient du secteur institutionnel et commercial, tandis que 23 % provient du secteur résidentiel et 16 % du secteur industriel. • Le tuyauteur qui veut exercer le métier d’entrepreneur peut devenir maître mécanicien en tuyauterie, moyennant la réussite des examens de la Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec (CMMTQ). On compte dans la province 2 400 entrepreneurs membres de la CMMTQ.
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photo : Istockphoto par kali9
Soulignons que le DEP du tuyauteur, qui existe depuis 1984, est l’un des seuls pour lequel le ministère de l’Éducation a récemment consenti à augmenter le nombre d’heures, en regard des connaissances additionnelles que le tuyauteur doit posséder aujourd’hui. Ainsi, le DEP est passé de 1 500 à 1 680 heures. Le nouveau programme comprend notamment une base au sujet du gaz naturel et des planchers radiants, qui sont de plus en plus utilisés. Le programme est aussi davantage axé sur la pratique.
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LOCAUX ÉTINCELANTS Des
Par Catherine Flores
C’est ici qu’interviennent les entreprises spécialisées en nettoyage avant livraison. Leur mission : rendre les lieux dans un état impeccable, sécuritaire et sain, par un nettoyage approfondi. GDI Services aux immeubles, leader des services d’entretien au Canada, offre ce type d’intervention. Sa directrice aux opérations pour la région d’Ottawa et de Gatineau, Sandra Arruda, nous explique en quoi consiste le nettoyage avant livraison.
Quelles sont vos responsabilités ? Je supervise une centaine d’employés d’entretien qui interviennent dans des immeubles de bureaux, de commerces ou d’appartements dans la région d’Ottawa et de Gatineau. Je dois m’assurer de la qualité de l’entretien et de la satisfaction du client. Je précise que le nettoyage avant livraison n’est qu’une partie de nos activités.
photo : Istockphoto par Serp77
C’est une évidence : réaliser des travaux dans un édifice, c’est salissant ! Déchets, résidus de peinture ou de colle et beaucoup, beaucoup de poussière… autant de traces qu’on veut voir disparaître avant de prendre possession de locaux dans un immeuble venant d’être construit ou qui a subi d’importants travaux.
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nettoyage avant livraison
Quelles sont les tâches d’une équipe d’entretien dans le cas d’un mandat de nettoyage avant livraison ? L’intervention de l’équipe a pour but de permettre l’installation du client dans les locaux juste après les travaux. Il est fréquent qu’il s’agisse d’un étage entier, tandis que le reste de l’édifice demeure en travaux. On doit remettre les lieux dans un état impeccable. Il faut éliminer la poussière dans les moindres recoins, enlever les résidus de plâtre, de peinture ou de colle qui pourraient demeurer sur les surfaces des sols et des murs et laver toutes ces surfaces. On nettoie aussi les salles de bains. Bien sûr, il faut également laver les vitres, les encadrements de fenêtres et de portes et nettoyer les tapis. Sans oublier l’aspiration des poussières qui pourraient boucher les conduits d’aération. Lorsque le propriétaire ou le locataire prend possession des lieux, il peut ainsi s’installer directement, dans des locaux parfaitement propres.
photo : GDI
Faut-il que les employés responsables du nettoyage avant livraison possèdent des qualifications particulières ?
Sandra Arruda Directrice aux opérations pour la région d’Ottawa et de Gatineau GDI
Ce sont des employés de services d’entretien régulier, mais formés aux contraintes particulières à ce type d’intervention. Ils suivent un cours de santé et sécurité au travail donné par la CSN et doivent posséder leur carte ASP Construction. C’est en effet un travail plus complexe que l’entretien régulier. Il faut connaître la manipulation de matières dangereuses, savoir utiliser des équipements spéciaux, porter des tenues de protection comme des masques, etc.
Comment se passe une inspection ? Je procède à l’inspection en compagnie de l’entrepreneur général et de son client, le lendemain de l’intervention de l’équipe de nettoyage. Nous inspectons étage par étage, en vérifiant que tous les critères du nettoyage ont été remplis.
« C’est en effet un travail plus complexe que l’entretien régulier. Il faut connaître la manipulation de matières dangereuses, savoir utiliser des équipements spéciaux, porter des tenues de protection comme des masques, etc. » – Sandra Arruda
Sur quelles bases se fait le choix d’un fournisseur de services comme le vôtre ? La plupart du temps, c’est l’entrepreneur général qui fait le choix. Il demande des devis à plusieurs entreprises ; nous sommes donc toujours en concurrence. Lorsque le bâtiment est administré par un grand gestionnaire d’actifs, il y a souvent un appel d’offres. Le prix des services compte, bien entendu ; toutefois, le choix ne se porte pas forcément sur le plus bas soumissionnaire, mais sur le plus performant du point de vue de la qualité de service et de la rapidité d’exécution. L’entrepreneur général travaille dans des délais serrés, et il arrive que les travaux de construction dépassent les délais. En tant que responsables du nettoyage, nous devons suivre le projet de près pour intervenir rapidement. Une bonne coordination est la clé. C’est pourquoi nous devons travailler en étroite collaboration avec l’entrepreneur général, qui doit livrer les locaux clés en main et qui doit respecter un cahier des charges strict. Un entrepreneur satisfait de nos services nous recommande la plupart du temps à son client. Ainsi, lorsque celui-ci prend possession de l’immeuble, il n’est pas rare qu’il nous en confie l’entretien régulier.
Depuis que vous travaillez dans ce secteur, avez-vous remarqué des changements notables dans la demande des clients ? Je travaille depuis une vingtaine d’années dans le domaine de l’entretien, et le changement le plus marqué que j’aie pu observer est sans conteste le virage vert. La clientèle est devenue très sensible à la question du développement durable et a intégré certains réflexes. Le succès des certifications environnementales pour les immeubles comme LEED ou BOMA encourage aussi largement les pratiques de nettoyage écoresponsables. Ainsi, nous notons une forte croissance des demandes concernant l’utilisation de produits de nettoyage écologiques. Ce qui, de toute façon, fait déjà partie de nos pratiques puisque chez GDI, la grande majorité de nos produits est certifiée ÉcoLogo, et certains de nos équipements nous permettent de réduire la consommation d’eau.
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La CEGQ Une mission plus pertinente que Jamais Par Michel De Smet
Les membres de la CEGQ exécutent plus de 85 % des projets de bâtiments en entreprise générale dans les secteurs commercial et institutionnel et, dans une moindre mesure, industriel. Luc Martin, son vice-président exécutif, veille aux destinées de l’organisation depuis sa création. Dès son entrée en fonction, il s’est affirmé comme le gestionnaire idéal pour occuper ce poste, en particulier en raison de sa grande polyvalence professionnelle. Ingénieur issu de l’École Polytechnique de Montréal, il a également enrichi sa formation d’origine d’un diplôme en sciences administratives de HEC Montréal, en administration de sociétés de l’Université Laval ainsi qu’en prévention et règlement des différends de l’Université de Sherbrooke. Il est également chargé de cours à l’École de technologie supérieure (ÉTS).
photo : Champions de la construction par denis bernier
Depuis sa création en 1996, la Corporation des entrepreneurs généraux du Québec (CEGQ) n’a eu de cesse de remplir une triple mission : valoriser la profession, défendre les intérêts de ses membres et les soutenir dans la promotion des meilleures pratiques.
Luc Martin, vice-président exécutif de la CEGQ
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CEGQ
Enjeux cruciaux Force est de constater que l’industrie de la construction au Québec a rarement fait l’objet d’une attention médiatique aussi intense qu’aujourd’hui. Paradoxalement, Luc Martin estime que le temps est plus propice que jamais pour faire valoir le point de vue de la Corporation relativement à ce qui constitue un objectif prioritaire : la promotion des meilleures pratiques dans la gestion des contrats de construction. L’enjeu, selon ce dernier, c’est de doter le Québec d’une réglementation efficace des marchés publics étanche à toute forme d’influence extérieure.
« Il importe que les autorités responsables des marchés publics adoptent des règles communes pour toutes les dépenses impliquant des fonds publics et que les mécanismes d’octroi des contrats soient totalement transparents. »
– Luc Martin
Pour atteindre cet objectif ambitieux, la Corporation joue à plein son rôle de lobbyiste voué à la promotion des intérêts collectifs de ses membres et des meilleures pratiques, rôle qui consiste à rencontrer sans relâche tous les intervenants du monde de la construction, les autorités des marchés publics, les grands donneurs d’ordres, le Bureau de la concurrence du Canada ou encore des politiciens influents. Le but étant de leur faire comprendre qu’il est urgent d’agir promptement et de mettre en place des mécanismes modernisés et efficaces qui vont favoriser une meilleure gouvernance des marchés publics.
Des règles d’intervention efficaces et immédiates La Corporation, qui a toujours plaidé pour un allègement réglementaire dans l’industrie de la construction, ne croit pas que la solution passe par la multiplication de règlements et de permis de toutes sortes. « Il importe que les autorités responsables des marchés publics adoptent des règles communes pour toutes les dépenses impliquant des fonds publics et que les mécanismes d’octroi des contrats soient totalement transparents. Aussitôt qu’une infraction sera observée, une instance de contrôle devrait sur-le-champ avoir le pouvoir de suspendre le processus d’appels d’offres et, si la situation l’impose, prendre par la suite rapidement des mesures afin de sanctionner les entreprises et les acteurs publics délinquants », déclare Luc Martin. Celui-ci fait remarquer que la collusion et la corruption dans l’univers des marchés publics constituent des phénomènes qui ne s’observent pas uniquement au Québec. Du reste, chaque année, des membres de la Corporation effectuent un séjour d’études à l’étranger afin d’échanger avec leurs confrères internationaux sur les défis techniques, administratifs et réglementaires auxquels ils sont confrontés. « C’est là qu’on prend conscience que nous vivons souvent les mêmes problèmes, constate Luc Martin. Toutefois, cela fait à peine une dizaine d’années que le Québec s’est doté d’un véritable cadre réglementaire en matière de marchés publics alors qu’ailleurs dans le monde, dans bien des cas, ils ont une bonne longueur d’avance sur nous. » 36
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La CEGQ se garde de porter un jugement totalement négatif sur les outils imposés par des règlements actuellement en vigueur dans l’industrie québécoise de la construction. Il y aurait toutefois avantage à s’inspirer des meilleures pratiques mises en place dans d’autres pays.
Une offre de formation à l’écoute des besoins des entrepreneurs Au cours de ses 16 années d’existence, la CEGQ a mis progressivement en place un éventail de formations, généralement de courte durée, afin d’aider ses membres dans l’amélioration de leurs compétences. Depuis quatre ans, une formation pour les surintendants de chantiers, unique au Canada, est dispensée par le cégep du Vieux Montréal. Le programme qui comporte environ 800 heures d’enseignement mène à l’obtention d’une attestation d’études collégiales (AEC). « En parallèle, nous travaillons depuis plusieurs années à la création de notre Mutuelle de formation. Nous venons tout juste de faire aboutir notre projet. La Mutuelle va nous permettre d’offrir des formations sur mesure à nos membres partout au Québec. C’est un instrument qui nous donnera la latitude d’organiser nous-mêmes les contenus spécifiquement ciblés par notre industrie, de recruter nos formateurs, le tout en fonction des besoins formulés par nos membres », précise Luc Martin. Par ailleurs, considérant que le dossier de la santé-sécurité sur les chantiers fait partie de ses valeurs essentielles, la CEGQ vient d’ajouter tout récemment un accompagnement en mode coaching qui cible les surintendants de chantiers. L’approche terrain, unique au Canada, vise à guider et à motiver ces derniers dans l’application des règles de santé et de sécurité à respecter sur les lieux de travail.
Grande diversité de services aux membres La Corporation organise également chaque année un congrès qui réunit environ 450 personnes. Cet événement majeur est accompagné, bon an mal an, d’environ 25 conférences abordant toutes les composantes de la vie professionnelle des entrepreneurs. Celles-ci alimentent un centre de visionnement en ligne (cegq.tv) qui, au fil des ans, regroupe déjà plus d’une centaine de thèmes que les membres peuvent visionner en tout temps. La CEGQ propose aussi aux entrepreneurs des documents d’information, de recherche, ainsi que des guides des meilleures pratiques en gestion de contrats de construction. Au chapitre du service en ressources humaines, elle a conçu, il y a peu de temps, un portail permettant au personnel de gestion (estimateurs, gérants de projets, surintendants, etc.) en recherche d’emploi d’y déposer leurs candidatures qui seront acheminées aux entrepreneurs. « C’est un outil très apprécié notamment par les entrepreneurs qui souhaitent prendre de l’expansion géographique, mais ne savent comment procéder pour recruter une main-d’œuvre qualifiée sur un territoire où ils n’ont jamais réalisé de travaux auparavant », conclut Luc Martin.
Nouvelles des Champions Par Alexandre Côté
François Côté de retour au siège social d’Inspec-Sol La direction d’Inspec-Sol a annoncé le retour de François Côté à titre de responsable de l’ingénierie des matériaux pour le secteur Bâtiment. François Côté possède plus de 20 ans d’expérience en ingénierie des matériaux. Il a été assigné au projet de l’autoroute 30 pour Inspec-Sol durant les quatre dernières années. Ce projet étant terminé, il est de retour au siège social.
Nouveau conseiller technique chez Tremco La division Toiture et enveloppe du bâtiment de Tremco compte désormais un nouveau conseiller technique, Sylvain Tremblay. Celui-ci détient un diplôme en technique d’architecture. Il travaillait jusqu’à tout récemment pour l’Association des Maîtres Couvreurs du Québec. À titre de conseiller technique, il desservira les régions de Québec, de la Côte-Nord, du Bas-Saint-Laurent, de la Beauce, et les villes de Shawinigan, Grand-Mère, Thetford Mines et Trois-Rivières.
photo : tremco
Enerlab 2000, le manufacturier de produits d’isolation thermique, conçoit actuellement des mousses de polyuréthane à base de lignine en vue de remplacer les matières premières d’origine pétrochimique. La lignine, un sous-produit abondant de l’industrie des pâtes et papiers, est un biopolymère naturel. Enerlab a démarré la mise en œuvre du procédé industriel à l’échelle pilote et prévoit commercialiser ses premiers panneaux isolants à base de lignine en 2013.
photo : Inspec-sol
Un nouveau polyuréthane écologique
photo : enerlab
Le Groupe Deschênes fait une importante acquisition Martin Deschênes, président et chef de la direction du Groupe Deschênes, a annoncé que le distributeur-grossiste a fait l’acquisition de Gelair inc. par l’entremise de sa filiale Descair. Gelair est une entreprise spécialisée dans la vente d’équipements de réfrigération et climatisation ayant des établissements situés à Longueuil, Laval et Montréal. Gelair continuera d’œuvrer sous son nom et de façon distinctive avec ses succursales, sous la direction de Mario Micheli.
Les événements Contech en photos Des représentants des magazines Maintenance et Champions de la construction commerciale et industrielle étaient présents lors des derniers événements Contech de Montréal et de Québec. Outre de nombreuses conférences, Contech a, une fois de plus, remis les prix Coups de cœur, un concours qui vise à permettre aux membres de l’industrie de découvrir de nouveaux produits innovateurs. Nous avons profité de l’occasion pour photographier les gagnants ainsi que les différents exposants. Pour découvrir les photos et connaître le nom des gagnants, consultez notre site Internet : www.informateurimmobilier.com et recherchez Contech.
photo : L’informateur Immobilier commercial par Alexandre Côté
Traiter in situ des sols contaminés sous un bâtiment, sans soutènement, sans démolition, ni excavation et sans interruption des activités commerciales serait maintenant possible et peu coûteux! Le traitement appliqué par Northex permettrait la dégradation des contaminants et la valorisation de l’actif immobilier. Cette technologie serait également écologique.
Un nouveau projet commercial pour Logisco Le groupe immobilier Logisco a amorcé les travaux de construction de son projet commercial Complexe des Rives phase 2 situé à Saint-Romuald, Lévis, un investissement de plus de 8 M$. L’immeuble offrira 75 000 pi2 de locaux commerciaux.
photo : Logisco
Traiter in situ des sols contaminés
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nouvelles des champions
Alcor, spécialiste en matériaux de toiture, vient d’annoncer l’ouverture d’une nouvelle succursale à Granby, prévue pour le printemps 2013. Cet établissement sera dirigé par Luc Chagnon et situé au 17, rue de Gatineau.
Nouvelle présidente pour l’ AAPPQ Sylvie Perrault vient de succéder à Marc Laurendeau à la présidence de l’Association des architectes en pratique privée du Québec (AAPPQ) pour l’année 2012-2013.
photo : AAPPQ
Diplômée en architecture et en design de l’environnement, Sylvie Perrault a fondé l’Atelier Urban Face en 2003. Elle siège au bureau de direction de l’AAPPQ depuis 2008. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, elle entend amorcer une réflexion sur l’éthique entourant la profession ainsi que sur son code de déontologie dans le but de raviver la confiance du public, rudement mise à l’épreuve ces derniers mois. Par ailleurs, l’AAPPQ a annoncé l’élection de deux nouveaux directeurs : Claude Fugère et Philippe Saint-Germain représenteront respectivement les grandes régions de Québec et de Montréal.
Nomination chez Sodavex Sodavex, le cabinet juridique spécialisé en droit de l’environnement et de l’énergie, a récemment accueilli Me Nicolas Dubé au sein de son équipe. Me Dubé, membre du Barreau du Québec depuis 2009, est spécialisé en droit de l’environnement, litige civil, administratif et réglementaire, recours extraordinaires, réhabilitation de terrains contaminés et transactions commerciales.
photo : sodavex
Nouveau bureau chez Alcor
La première toiture dépolluante du Québec L’entreprise Toitures R@9 lance la première membrane dépolluante au Québec. Cette dernière aiderait à réduire les oxydes d’azote (NOx) dans l’atmosphère. La production des NOx, gaz irritants et nocifs émis notamment par les véhicules et dont le pouvoir de réchauffement est 310 fois celui du CO2, accentue le réchauffement climatique de la planète par l’accroissement de l’effet de serre. Une nouvelle membrane de toiture dépolluante permet de transformer ces molécules nocives en sel de nitrate inoffensif tout au long de la vie de la membrane. Annuellement, une toiture de 27 000 pi2 de la nouvelle membrane contribuerait à dépolluer les émissions de 10 voitures parcourant 20 000 km.
Cegerco reçoit le prix Gestion Santé-sécurité du travail de l’ ACRGTQ La directrice générale de l’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ), Me Gisèle Bourque, a remis, en compagnie de Paul Héroux, directeur général de l’ASP-Construction, le troisième prix Gestion Santé-sécurité du travail à l’entreprise Cegerco. La compagnie avait comme projet de construire deux silos en béton et leur fondation. L’élaboration d’une excellente stratégie de protection contre le danger de chutes a été mise en place par l’équipe de projet ainsi que par les conseillers en prévention du chantier.
Céragrès a indiqué que son système de façade ventilée en panneaux de céramique Kera Twin K20, lancé en 2008, était désormais présent dans plus de 15 projets d’envergure, dont le tout nouveau siège social de la CCQ à Montréal. Le produit du fabricant Agrob Buchtal est offert en plus de 150 couleurs dans des formats allant jusqu’à 1 350 x 500 mm. Le K20 serait un système polyvalent à haute capacité architecturale, facile et rapide à installer.
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photo : olivier gariépy
150 000 pi2 de panneaux de céramique en 4 ans
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Vous avez dit immobilier commercial ? Champions
VOLUME 3 | NUMÉRO 1
DOSSIER SPÉCIAL
1 Volume 6 | Numéro Mars-avril 2013
Histoire ier
de l’immobil ial commerc au Québec
VOLUME 3 –
DEVENIR UN MEILLEUR
1
11-07-21
PRINTEMPS 2013
commerciale
et industriell e
LE la constructi UNde E EX PERTIS onE commer ciale et indus À PARTAG trielle ER
La pas en héritage
NUMÉRO 1
SDa CBh Qmp ions
ENTREVUE
Stephen Bronfman sion
Bidule_facebook.
de la constru ction
GESTIONNAIRE IMMOBILIER
15:50
Entrevue av Guy Turcot ec directeur te, général Sonia Trudel et Roselyne Rovira
GDI a le vent en poupe
LES CONST LAVACON RUCTIONS Un savoir-fair e de l’immobili au service er commercia l MÉTIER : TU YAUTEUR
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