L’industrie minière en 2012 : cap sur la valeur et la technologie

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REPORTAGE PROMOTIONNEL

L’industrie minière en 2012 :

CAP SUR LA VALEUR ET LA TECHNOLOGIE

L

e monde a changé. L’industrie minière aussi. Aujourd’hui, ses joueurs développent tous azimuts leur expertise, leur technologie et leurs pratiques en matière de développement durable. Cette industrie a d’ailleurs un impact important sur la vie des Québécois, non seulement par sa valeur économique et scientifique, mais également par la qualité de vie que le minerai nous procure quotidiennement.

Peu de gens ignorent que le Québec produit du fer, mais peu de gens connaissent toute l’étendue de sa prodution minière : fer, or, argent , cuivre, zinc, nickel, titane, sel, graphite… une trentaine de substances au total! Chaque mine est un organisme vivant, comportant le même cycle : on explore, on exploite,

puis on ferme la mine et on restaure le site pour le retourner à la nature. Les mines sont exploitées dans trois principales régions : l’Abitibi, la Côte-Nord et le Nord-du-Québec, bien que l’on en trouve également dans les Laurentides, en Estrie et au Saguenay. Les régions clés étant arrivées à maturité, les entreprises minières se tournent maintenant vers le nord, notamment vers la fosse du Labrador et le Nunavik, pour trouver de nouveaux gisements. « L’industrie québécoise dispose de plusieurs avantages, comme son vaste territoire qui contient un grand potentiel géologique et l ’expertise

de sa main-d’œuvre, indique Dan Tolgyesi, p ré s i d e n t - d i re c te u r général de l’Association minière du Québec . Actuellement , grâce à une intense activité économique en Asie, les prix se maintiennent et la demande est forte. Par contre, nous ne sommes pas un gros joueur comparativement à certains pays comme l’Australie; nous devons

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L INDUSTRIE MINIERE DU QUEBEC

UN MONDE DE SAVOIRS

amq-inc.com


donc être particulièrement performants pour tirer notre épingle du jeu, surtout en considérant certaines contraintes que d’autres pays produc teurs n’ont pas, comme les coûts de transport ou de production qui sont moindres pour eux. Par exemple, une tonne de roche extraite sur la Côte-Nord contient en moyenne 32 % de fer, comparativement à 65 % en Australie et au Brésil. Nos coûts sont donc plus élevés pour la même proportion de minerai extrait. » La solution ? Miser sur la productivité, l’efficacité, l’expertise et la technologie. UNE INDUSTRIE TECHNOLOGIQUE La technologie est omniprésente dans l’industrie minière. L’informatique est utilisée à toutes les étapes du processus, de la recherche du minerai jusqu’au recyclage des minéraux, en passant par l’extraction et la transformation. Dans les

procédés de production seulement, plus de 28 technologies de pointe sont utilisées, qu’il s’agisse de contrôle à distance des activités ou de véhicules automatisés. Le Québec n’a d’ailleurs rien à envier aux autres pays à cet égard puisque plusieurs technologies ont été développées ici même. « Le Québec est un champion de l’innovation scientifique et technique à l’échelle du monde. Nous faisons d’ailleurs usage de cette expertise quotidiennement », affirme Jean-Marc Lulin, président d’Exploration Azimut inc., l’un des leaders de l’exploration minière au Québec. Il donne pour exemples des modèles de foreuses sur chenille qui n’abîment pas les milieux humides, de même que des foreuses démontables ou ultralégères. Il cite également le procédé de modélisation tridimensionnel InfiniTEM, qui permet d’identifier le potentiel minier à grande profondeur, ainsi que des laboratoires mobiles qui permettent d’obtenir plus rapidement des résultats sur les échantillons extraits du sol. « Nos géologues, nos foreurs et nos ingénieurs travaillent partout dans le monde, renchérit Dan Tolgyesi. En Australie, on trouve même certains bureaux où l’on parle majoritairement le français! De plus, le COREM, situé à Québec, est un centre de recherche reconnu mondialement pour son expertise sur le minerai de fer. » Le Québec se démarque aussi grâce à l’envergure de la banque de données du ministère des Ressources naturelles et de la Faune. « Le ministère accumule, gère et diffuse depuis longtemps de l’information géoscientifique recueillie notamment lors des travaux d’exploration, explique Alain Liard, directeur général et secrétaire de l’Ordre des géologues du Québec. Ces connaissances sont indispensables pour la phase d’exploration puisqu’elles permettent de raffiner nos modèles géoscientifiques. Le sous-sol n’a pas beau-coup changé dans plusieurs régions du Québec depuis trois milliards d’années, mais en accumulant les données, notre vision et notre compréhension du sous-sol ont évolué. »

Jean-Marc Lulin Président Exploration Azimut inc.

« LE QUÉBEC EST UN CHAMPION DE L’INNOVATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE À L’ÉCHELLE DU MONDE. NOUS FAISONS D’AILLEURS USAGE DE CETTE EXPERTISE QUOTIDIENNEMENT. » – Jean-Marc Lulin

Alain Liard Directeur général et secrétaire Ordre des géologues du Québec

Dan Tolgyesi Président-directeur général Association minière du Québec DOSSIER PROMOTIONNEL | INDUSTRIE MINIÈRE EN 2012

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L’INSTITUT NATIONAL DES MINES CONTRIBUE À L’ACTION GOUVERNEMENTALE AU BÉNÉFICE DU DÉVELOPPEMENT DU QUÉBEC

NOTRE MISSION

PAR DES RECOMMANDATIONS ET DES AVIS FONDÉS, CONSEILLER LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC DANS LA MISE EN ŒUVRE D’UNE OFFRE DE FORMATION D’AVANT- GARDE CONTRIBUANT AU DÉVELOPPEMENT DU PLEIN POTENTIEL DU SECTEUR MINÉRAL, AU BÉNÉFICE DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE.

inmq.qc.ca


PRODUIRE VERT L’industrie minière a également pris le virage de l’environnement et du développement durable. En plus de pratiques qui visent à minimiser l’empreinte sur l’environnement, comme le recyclage de l’eau ou la restauration des parcs de résidus, tout exploitant de mine au Québec est tenu de bâtir un plan de réhabilitation approuvé par le gouvernement, en prévision du moment où la mine fermera. « Avant même de construire une mine, la loi oblige notamment les entreprises à soumettre un plan de restauration, qui sera révisé tous les cinq ans, et à fournir une garantie financière, explique Valérie Fillion, directrice générale de l’Association de l’exploration minière du Québec. Le montant de cette garantie doit correspondre à 70 % des coûts estimés de la restauration des aires d’accumulation. Le Ministère peut aussi exiger le versement de la totalité de la garantie lorsque la situation financière d’un exploitant se

détériore, ou s’il y a réduction de la durée anticipée de ses activités minières. » Plusieurs sites ont d’ailleurs fait l’objet de réhabilitation fort réussie, comme la mine Solbec, en Estrie, devenue un lieu de villégiature, ou encore les mines Poirier et Selbaie, en Abitibi, redevenues des sites naturels. Du côté du développement durable, les membres de l’Association minière du Québec font partie, depuis l’automne dernier, du projet pilote du Bureau de normalisation du Québec, BNQ 21000, un projet qui vise à intégrer les normes de développement durable dans les pratiques quotidiennes des 25 sites miniers participants. « Ceci représente un véritable changement de culture, dit Dan Tolgyesi. C’est une étape importante qui devrait permettre au secteur minier d’être reconnu comme le chef de file du secteur industriel en matière de développement durable. » Outre l’environnement et le développement durable, l’industrie a aussi dû s’adapter à un changement important au cours des dernières années : l’acceptabilité sociale. « Nous créons maintenant des liens avec la communauté dès le début des projets pour bien leur expliquer nos activités. C’est une nouvelle compétence que nous développons à grande vitesse ! », indique Valérie Fillion. CAP VERS LE NORD En ce qui concerne l’avenir de l’industrie, selon l’économiste Marco Lettieri, de la Banque Nationale du Canada, il s’annonce plutôt prometteur : « Les pays émergents, comme la Chine et l’Inde, produisent 50 % de l’activité économique mondiale, ce qui implique aussi une forte demande en ressources naturelles, et donc en produits miniers, dit-il. Cette croissance devrait se poursuivre pendant plusieurs années et passer à environ 60 % d’ici dix ans. »

Au Québec, l’avenir de l’industrie repose au moins en partie sur le Plan Nord. Rappelons que ce vaste projet mis sur pied par le gouvernement du Québec vise à encadrer le développement global du Nunavik, tout en réservant la moitié de la surface à titre de territoire protégé. Le Plan Nord inclut un volet minier qui comprend plus de 35 projets déjà en développement ou à l’étude, qui pourraient générer des investissements de 45 milliards de dollars, en plus de créer quelque 4000 emplois au cours des prochaines années.

Marco Lettieri Économiste Banque Nationale du Canada

Valérie Fillion Directrice générale Association de l’exploration minière du Québec

« EN 2011, PLUS DE 700 MILLIONS DE DOLLARS ONT ÉTÉ INVESTIS AU QUÉBEC EN EXPLORATION MINÉRALE ET EN MISE EN VALEUR DE GISEMENTS, ET LA CROISSANCE SE POURSUIT… »

– Valérie Fillion

à l’avance à tout développement, alors qu’on ne sait toujours pas où sont les gisements. C’est un risque… Mais en fin de compte, quelle que soit la région, le territoire québécois offre d’immenses richesses, que l’industrie continuera d’exploiter pour le bien-être de toute la communauté. »

« Je crois fermement au Plan Nord, conclut Dan Tolgyesi. L’industrie minière a déjà manifesté sa maturité en ce qui concerne les pratiques, le développement durable et la responsabilité sociale, et nous allons appliquer cette même approche en ce qui concerne le Nunavik. Le seul bémol provient du fait que le gouvernement compte soustraire 50 % du territoire DOSSIER PROMOTIONNEL | INDUSTRIE MINIÈRE EN 2012

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L’INDUSTRIE MINIÈRE QUÉBÉCOISE EN UN COUP D’ŒIL En 2011, le Québec était le plus important producteur de minerai de fer, de titane, de cadmium et de sélénium au pays, et le deuxième producteur d’or, de zinc et de tellure. Le Québec renferme aussi un immense potentiel pour plusieurs substances déjà exploitées et pour l’exploitation de nouvelles substances comme les métaux dits stratégiques (lithium, terres rares, tantale, etc.) et le diamant. En janvier 2012, il y avait au Québec 37 projets miniers avancés de mise en valeur et de développement, 24 mines en activité et plus de 250 établissements exploitant des substances minérales de surface (sable, gravier, tourbe et pierre). On estime que l’industrie minière employait près de 42 000 personnes en 2011, de façon directe et indirecte. La valeur sur les marchés des livraisons de produits miniers du Québec a atteint 8,1 milliards de dollars en 2011. Les comptes publics 2010-2011 révèlent que les activités des sociétés minières représentent pour le gouvernement provincial des rentrées fiscales de 600 millions de dollars, dont 318 millions en redevances seulement. En 2010, l’industrie minière a acheté des biens et services à hauteur de 3,5 milliards de dollars, dont 76 % chez des fournisseurs québécois. On compte au Québec, en date du 31 décembre 2011, 249 116 titres miniers actifs, dont 315 pour l’exploitation minière.

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DES

TRAVAILLEURS PASSIONNÉS

Géologues, ingénieurs, techniciens miniers, électriciens, plombiers, opérateurs de machinerie, spécialistes en dynamitage ou en forage… On estime que l’industrie minière génère environ 42 000 emplois directs et indirects au Québec et que le revenu d’emploi moyen des travailleurs du secteur s’élève à plus de 73 000 $, soit bien au-dessus du revenu moyen de l’ensemble des travailleurs québécois. Et les offres d’emplois sont légion dans certains domaines, une tendance qui ne risque pas de s’estomper puisque l’on prévoit que le nombre de mines en exploitation devrait presque doubler d’ici 2021 ! « Le point commun de tous ces travailleurs, c’est leur passion, estime Jean Carrier, président-directeur général de l’Institut national des mines. Beaucoup recherchent un emploi dans ce milieu, mais il exige des caractéristiques que tous ne possèdent pas. Par exemple, un conducteur de camion doit passer de longues heures seul dans son véhicule. Et ceux qui travaillent sous terre doivent pouvoir tolérer un milieu qui peut sembler hostile. Ceux qui font carrière dans le domaine sont vraiment passionnés. »

En outre, les muscles ne suffisent plus : environ 85 % de la main-d’œuvre minière utilise maintenant une technologie de pointe. Électronique, robotique et télécommunications font partie intégrante du quotidien de ces travailleurs, ce qui contribue à rendre le travail plus efficace et sécuritaire. La prévention est justement aujourd’hui une priorité dans ce secteur. D’ailleurs, selon l’Association minière du Québec, l’industrie affiche régulièrement des performances supérieures en matière de santé et de sécurité, comparativement à celles d’autres industries du domaine des ressources naturelles, du secteur manufacturier, de la construction et même de l’hôtellerie et de la restauration. UN INTERVENANT PIVOT L’évolution de l’industrie, de ses besoins en maind’œuvre et des compétences de cette dernière ont mené le gouvernement à mettre sur pied, en 2010, un joueur pivot sur le plan de la formation et de la main-d’œuvre, soit l’Institut national des mines. Les mandats de cet organisme consistent à coordonner les interventions des différents ordres d’enseignement pour répondre aux besoins de formation, à estimer les besoins de formation actuels et futurs, à soumettre à la ministre de l’Éducation, des Loisirs et du Sport des propositions visant à actualiser l’offre de formation, de même qu’à contribuer aux efforts de promotion des métiers et des professions du secteur minéral. « Notre objectif est de créer une synergie entre les établissements d’enseignement des niveaux secondaire, collégial et universitaire, les employeurs du

Jean Carrier Président-directeur général Institut national des mines

« LE POINT COMMUN DE TOUS CES TRAVAILLEURS, C’EST LEUR PASSION. BEAUCOUP RECHERCHENT UN EMPLOI DANS CE MILIEU, MAIS IL EXIGE DES CARACTÉRISTIQUES QUE TOUS NE POSSÈDENT PAS. »

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– Jean Carrier

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19 au 22

novembre 2012

Château Frontenac, Québec

Le rendez-vous de l’industrie de l’exploration minière.

/ AEMQ1975

@ AEMQ_


DU

secteur minéral et les partenaires de l’industrie pour faire de la formation une priorité commune, indique Jean Carrier. L’industrie pourra alors compter sur une maind’œuvre qualifiée et compétente, qui saura innover et s’adapter pour contribuer encore davantage à rehausser la productivité et la compétitivité du milieu. » L’Institut déposait récemment son plan stratégique quinquennal. Ce plan repose sur trois enjeux majeurs, soit : Premièrement, le déploiement optimal de l’offre de formation permettant de répondre aux besoins générés par le développement des projets actuels et futurs de l’industrie minérale. « On doit donc s’assurer que la formation qui se donne est la bonne, au bon endroit et qu’elle réponde aux besoins de l’industrie, indique Jean Carrier. Pour ce faire, non seulement on se doit de faire une mise à jour régulière de l’offre, mais nous comptons également informer l’industrie du nombre d’étudiants en formation en temps réel. »

Le second enjeu consiste à contribuer au développement d’une offre de formation d’avant-garde. « L’utilisation des nouvelles technologies en pédagogie, comme la formation à distance et l’utilisation de simulateurs, permettront entre autres de porter un regard nouveau sur la formation et ainsi de faire un usage plus rationnel des fonds publics, tout en répondant aux besoins évolutifs des compétences requises par l’industrie », dit M. Carrier. Le dernier enjeu porte sur l’attraction et la rétention des étudiants dans le réseau éducatif, entre autres par la participation de l’Institut à la promotion des métiers, des professions et de la formation du secteur minéral. À la lumière d’une étude réalisée par le Comité sectoriel de la maind’œuvre de l’industrie des mines, l’Institut a dressé un premier portrait des besoins en formation pour la prochaine décennie. De manière conservatrice, elle évalue à 7 000 le nombre de nouveaux employés à former en formation professionnelle, à 1 400 en formation technique et à 800 les besoins associés à une formation universitaire.

SOUS-SOL

JUSQU’À NOTRE

QUOTIDIEN

Que l’on s’en rende compte ou non, les ressources minérales font partie intégrante de notre vie quotidienne. En effet, quantité d’objets courants sont fabriqués à partir de substances qui proviennent de notre sous-sol. Par exemple : Votre téléphone cellulaire contient non moins de 42 métaux différents. De fait, tout appareil électronique en contient plusieurs, dont certains sont extraits au Québec. Nos véhicules privés ou publics contiennent beaucoup de fer, extrait notamment sur la Côte-Nord. En hiver, le sel des Îles-de-la-Madeleine est utilisé pour déglacer nos routes. Nos tuyaux de plomberie et nos fils électriques ainsi que plusieurs instruments de musique sont constitués de cuivre, qui peut provenir de l’Abitibi. Si vous utilisez des poudres de maquillage ou pour bébés, il est probable qu’elles contiennent du talc provenant d’Estrie ou de la Beauce. Vous griffonnez ? Votre crayon à mine est composé de graphite, un minéral exploité notamment dans les Laurentides. Si vous portez des prothèses dentaires ou orthopédiques, elles contiennent du titane, un métal qui provient de minerai extrait entre autres sur la Côte-Nord et transformé à Sorel. Chaque jour, nous utilisons des pièces de monnaie, qui sont constituées en partie de nickel, un minerai exploité à Katinniq, au Nunavik. Le nickel entre aussi dans la composition de près de 3 000 alliages différents et sert à plus de 250 000 applications !

Une réalisation de

www.jacquesboisvert.com

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